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Datas: savoir, c’est pouvoir
Le Edge Computing L’Edge Computing permet, à l’inverse du Cloud, de répartir de petites infrastructures IT (conteneurs par exemple), hébergeant serveurs et stockage, sur un territoire limité (commune ou région par exemple). Alors que le transfert de vos données dans le Cloud doit parfois traverser plusieurs pays et donc différents réseaux IT, l’Edge Computing permet de collecter des données, les traiter et renvoyer des réponses beaucoup plus rapidement à l’utilité plus immédiate comme la gestion du trafic autoroutier et/ou l’interactivité avec l’IA de voitures autonomes.

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Le Cloud hybride Il est possible de déployer un cloud privé. De manière très simplifiée, cela revient à déployer une infrastructure IT (serveurs, stockage et réseau) sur site avec les couches logiciels offrant les mêmes fonctionnalités que celles trouvées dans les Clouds dit publics. Combiner son Cloud privé avec un ou des Clouds publics permet ainsi de mieux répondre aux contraintes sur la protection des données personnelles/sensibles.
Datas or not datas? Savoir, c’est pouvoir

De nouveaux comportements accompagnent le tournant numérique des entreprises, parmi lesquelles, le « data management ». Ces données, de plus en plus précieuses et sécurisées, forment le socle des nouvelles prises de décision, c’est la « Business intelligence ».
Encore faut-il que les entreprises soient équipées et leur personnel formé à ces nouveaux comportements. Une problématique particulièrement difficile à gérer pour les indépendants, seul face à un « data management » sans cesse plus énergivore et chronophage.
Il faut pourtant veiller de près sur ces sacro-saintes données, comme en témoigne Brice Goutier, consultant indépendant, expert dans la gestion des données. « Les données sont le nerf de la guerre et s’avèrent vitales pour toute société ou indépendant. » Il a été plusieurs années à la tête d’une société informatique qui vendaient, notamment, des solutions de sauvegarde Cloud. « Imaginez les conséquences si vous perdez toute votre comptabilité? Une fausse manipulation et on a vite fait d’effacer un fichier par mégarde. Sans parler des différents crypto-virus et autres ‘malwares’ qui trainent sur le net. La majorité des documents produits doivent donc être en sécurité. Et les bonnes pratiques de base sont les mêmes, peu importe, de fait, la taille de l’entreprise. »
Mais stocker pour stocker n’aurait aucun sens, encore faut-il savoir s’en servir. C’est là qu’intervient le concept de « business intelligence ». Egalement connue sous le nom d’« informatique décisionnelle », cette pratique regroupe l’ensemble des outils et méthodes visant à transformer des données éparses en informations pertinentes pour les chefs d’entreprise dans leurs prises de décisions stratégiques. L’analyse de données peut les aider à comprendre les grandes tendances commerciales ou l’évolution du contexte sectoriel par exemple. ciates », fondée par leurs parents. « Nous avons suivi de très près ce qu’est ‘la mutation digitale’ et le traitement de données. La «Business Intelligence» est au cœur de l’activité d’une société de nos jours. » Face au défi des datas, il pointe un possible un choc des générations.

former à l’utilisation de certaines technologies. Nous les formons par exemple à utiliser les bonnes données au bon moment. » Le tri de données et leur nettoyage est aussi un axe de formation essentiel. « Il est complexe de gérer tous les logiciels de conversation utilisés par nos clients. Ce qui donne, au final, des données de types parfois très différents qui doivent cohabiter. Cette diversité des datas constitue aussi un fameux défi pour l’avenir de nos activités qui muent de plus en plus vers le digital. »
Le datas management représente enfin un troisième défi: l’afflux de données requiert de l’espace, ce qui a un coût. Logique, donc, que le data management aborde aussi l’aspect de conservation des données, comme celui de leur… disparition. D’après le consultant Brice Goutier, « du point de vue juridique, une entreprise est censée conserver ses données vitales pendant sept ans. Je conseillerais d’adopter une politique d’archivage pour ces données critiques, comme la comptabilité, les rapports, les contrats, ou encore les commandes. On appelle ces données des ‘cold data’. Car elles ne sont plus modifiées et ne doivent normalement plus être traitées ou consultées. Acquérir et conserver les données représente un défi. Mais s’en séparer aussi! »