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Cette caméra PTZ, résistante aux intempéries et au vandalisme, offre une qualité d’image inégalée, avec une grande précision et des performances élevées dans toutes les conditions d’éclairage. Basée sur ARTPEC-9, elle propose des performances accélérées pour exécuter des applications d’analyse.
Selon une enquête d’OpinionWay réalisée en février et mars à la demande du distributeur Rexel, le terme « électrification des usages » demeure relativement méconnu des personnes interrogées (1000 citoyens, 500 électriciens, 200 responsables de collectivités locales), mais elles ont été 75 % à en comprendre le principe dès lors qu’il leur a été expliqué. Cependant, peu font la relation entre la nécessaire baisse des émissions de carbone et le rôle joué par l’électricité dans ce domaine. Les Français sont très majoritairement conscients des transformations positives qu’elle induit ou induirait sur leur mode de vie, mais peinent à comprendre comment cela pourrait réduire leur facture énergétique. Le besoin d’information est donc évident, d’autant que les politiques publiques de soutien à la rénovation énergétique manquent de constance et de clarté, même vues du côté des professionnels.
Paradoxalement, comme l’a indiqué Thomas Moreau, président de Rexel France, lors de la présentation de cette enquête en octobre, la France compte 50.000 électriciens plutôt bien répartis sur son territoire. Ce sont principalement des artisans ou de petites structures qui n’ont ni le temps ni les moyens de suivre les évolutions réglementaires, et encore moins les changements technologiques ultrarapides touchant leur métier. Pourtant, leur domaine d’intervention a tendance à s’élargir chaque jour, puisqu’on leur demande non seulement d’intervenir sur les tableaux électriques pour modifier une installation, mais aussi, de plus en plus souvent, d’accompagner ou de prendre en charge la pose d’une pompe à chaleur, d’un climatiseur, d’un système d’alarme ou de vidéoprotection, de panneaux photovoltaïques complétés d’un stockage d’énergie, ou encore d’une borne d’alimentation pour véhicule électrique avec, finalement, un système de pilotage intelligent pour réguler l’ensemble et optimiser la consommation électrique.
On est passé d’un modèle où l’électricien n’intervenait que tous les cinquante ans à des demandes qu’il doit satisfaire presque au quotidien, ce qui pousse d’ailleurs la profession vers une logique de services et de téléassistance, constate-t-on chez Rexel. Aussi est-il assez naturel que le distributeur amplifie sa politique d’accompagnement de ses clients pour que ceux-ci puissent formuler des propositions pertinentes et des devis adaptés à la demande de leurs propres clients, particuliers ou professionnels.
« Pour réussir la transition, il faut activer plusieurs leviers : faciliter l’accès aux technologies, simplifier les choix pour des clients en quête de repères, former les professionnels, et sécuriser le financement et la conformité réglementaire », indiquait Thomas Moreau, lors de la présentation de cette étude. D’ailleurs, le dirigeant entend bien s’appuyer sur le positionnement stratégique de son entreprise en tant que guichet unique pour participer à l’accélération de la transition énergétique. Un défi que les organisations professionnelles doivent aussi relever à leur niveau..
n Philippe PELAPRAT
Rédacteur en chef délégué
n Patrice de GOY
Directeur de la rédaction
Ils ont annoncé dans ce numéro
TRACOR HANWHA VISION
AIPHONE ISE INFILED
AUDIO-TECHNICA
ALGAM
PPDS
CORDIA
BARCO
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CONVERGENCIE
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2ème de couverture
3éme de couverture
4éme de couverture p4-5 p7 p9 p11 p13 p14 p25 p27 p30-31 p34 p37 p40 P47
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Fira de Barcelona I Gran Via I 3 - 6 février 2026
Audacieux et visionnaire : bienvenue à l’ISE 2026. Ce rendez-vous est conçu pour ceux qui devancent les tendances — les pionniers, les esprits curieux, toujours en quête du dernier cri, impatients de voir, d’entendre et de ressentir l’innovation avant tout le monde. Les technologies de demain sont déjà prêtes. Il ne manque plus que ceux capables d’en révéler tout leur potentiel. À tous ceux qui osent repousser les frontières du possible : votre moment est arrivé. L’innovation se vit ici. Et elle commence maintenant.
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A joint venture partnership of
P 3 : Editorial
P 6 : Sommaire
P 8 : Actus Business
P 12 : Evènement : Legrand mise sur Cogelec
15
P 16 : Capteurs, données, IA : La sécurité incendie change d’ère
P 17 : Capteurs et détection, la première ligne d’intelligence
P 18 : DAAF : A renouveler d’urgence
P 19 : Des centrales pour bâtiments intelligents
P 20 : Caméras, un œil sur le feu
P 21 : Cinq modèles avancés pour la détection incendie
P 22 : Sécurité incendie et Smart Building : une convergence désormais stratégique
23 AUDIOVISUEL
P 24 : Zoom sur… Sony et Barco
P 25 : Zooms sur Kramer et Aver
P 26 : Marché : Hospitality, quand le téléviseur devient un hub d’expérience
P 29 : Salles de supervision : la précision visuelle au service du contrôle
P 32 : Réalisation : Stardust : deux installations de référence
35 SURETE/SECURITE
P 35 : Actus Secteur
P 36 : Zooms sur i-PRO et Hanwha Vision
P 37 : Zooms sur Hanwha Vision et Hikvision
P 38 : Réalisation : Comment le Puy du Fou sécurise un site sensible à l’échelle d’une ville
41
P 41 : Actus Secteur
P 42 : Connectivité – GPON vs FTTH : deux architectures pour des usages bien distincts
P 43 : Zooms sur TP-Link, D-Link et SanDisk
45
P 45 : Actus Métiers et Distribution
P 46 : Marché : Mobilité électrique, BRS, moteur de la recharge dans le résidentiel collectif
P 48 : IoT des objets
P 50 : Efficacité énergétique : Ewattch, Hybrid Building System
P 51 : Legrand et Airzone, sous le signe de Weoz
P 52 : Gestion de l’énergie électrique, la maîtrise sous haute tension
55 METIERS
P 55 : Actus Métiers et Distribution
P 56 : ISE 2026
P 58 : Agenda des Salons
SMART INTEGRATIONS MAG est édité par SMARTECH PUBLICATIONS SAS, au capital de 2 000 € RCS Créteil N°792 201 212 Parution bimestrielle
Adresse de la rédaction
B.P. 90019 - 94121 Fontenay-sous-Bois Cedex
Tel : 09.81.82.57.39 - Fax : 09.81.38.90.78
Directeur de la publication : Patrice de Goy
Directeur de la rédaction : Patrice de Goy redaction@smartintegrationsmag.com
Rédacteur en chef délégué : Philippe Pélaprat p.pelaprat@smartintegrationsmag.com
Ont participé à ce numéro Pierre Lagrange et Antoine Pélaprat.
Secrétariat de rédaction : Bénédicte Ribeiro
Tel : 06.11.93.84.24
b.ribeiro@smartintegrationsmag.com
Médias numériques : PressFactory Esp
Impression : Espace Grafic- Pampelune, Espagne
ISSN : N°2554-7046
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Dépôt légal : à parution
Tous droits de reproduction, textes et photos réservés pour tous pays
u NETGEAR
Luca Marinelli
NETGEAR annonce la nomination de Luca Marinelli au poste de Head of Sales Europe. Fort d’une expérience de plus de vingt ans dans l’industrie technologique, acquise notamment chez Cisco, Microsoft, Exclusive Networks et Citrix, il pilotera la croissance du portefeuille clients et des partenariats de distribution sur le marché européen. Sa mission: renforcer la stratégie partenaire de NETGEAR et dynamiser son écosystème de Managed Service Providers, dans un contexte d’expansion soutenu par l’intégration récente des solutions de sécurité SASE d’Exium.
u DISTECH CONTROLS
EUROPE
Jérôme Lhote
Le spécialiste québécois de la GTB nomme Jérôme
Lhote Directeur Général Délégué de DC SAS Europe. Diplômé d’un BTS Domotique, il a fondé Iris Régulation avant de rejoindre Distech Controls en 2015. Responsable technique France, puis directeur commercial grands projets, il a gravi les échelons jusqu’à diriger aujourd’hui les activités européennes du groupe, reflet de sa croissance soutenue et de sa structuration à l’international.
u PPDS
Hendrik Hack
PPDS, qui commercialise les écrans professionnels Philips, nomme Hendrik Hack directeur des ventes pour l’affichage dynamique dans le nord de l’Allemagne. Fort de dix ans d’expérience dans le secteur audiovisuel, il apportera son expertise en fabrication, distribution, vente et service. Il accompagnera partenaires et clients sur des projets multinationaux, contribuant à renforcer la présence de PPDS sur les marchés verticaux, du retail à l’éducation en passant par la santé et l’hôtellerie.
Quelques mois après avoir adopté sa nouvelle identité, ADALTRA poursuit sa transformation et renforce sa présence en Europe. Héritier de plus de quarante ans d’expertise dans les solutions de câblage et de connectivité, le groupe élargit désormais son champ d’action aux infrastructures numériques, audiovisuelles et énergétiques. Entre décembre 2023 et juillet 2024, trois acquisitions ont marqué cette évolution : Casanova, spécialiste des réseaux de communication résidentiels et hospitality ; ITS Partner (Ek), expert espagnol des télécommunications pour l’hôtellerie
et la santé ; et Ope netics, acteur ibé rique du câblage structuré et de la sécurité. Présente dans plus de 35 pays, l’entreprise entend poursuivre son développe ment international, avec une implantation prévue en Arabie saoudite. Inspiré du latin ad astra per aspera (« vers les étoiles à travers les défis »), le nom ADALTRA symbolise une ambition renouvelée: allier innovation, exigence et dura-
the connection », le groupe met en avant sa mission : relier infrastructures, données et usages, tout en intégrant la transition environnementale au cœur de sa stratégie.
Déjà actionnaire majoritaire depuis 2024, Trévise Participations devient désormais l’actionnaire unique de Videlio, spécialiste français de l’intégration audiovisuelle. Annoncée par Xavier Renaud, PDG du
groupe, cette évolution consolide la stabilité de l’actionnariat et ouvre une nouvelle phase de développement. Bras financier de la famille Noisiez, fondatrice du groupe de propreté GSF, Trévise Participations investit dans des entreprises à fort potentiel industriel et technologique, notamment GL Events et Videlio. Après être devenu majoritaire aux côtés d’Hivest Capital Partners et de Talis Capital en juin 2024, le family office prend aujourd’hui seul les commandes du groupe. Cette opération s’inscrit dans une continuité stratégique et mana-
Symbole d’un immobilisme politique persistant, la modernisation de la TNT reste en suspens malgré des années de préparation. TDF appelle l’Arcom à rouvrir le dossier, estimant qu’il en va de l’avenir de la télévision gratuite et universelle. Depuis l’abandon du projet de loi Riester en 2019 et les propositions suivantes restées lettre morte, toutes les réformes ont été freinées par les crises successives. Résultat : la plateforme hertzienne, essentielle pour près de 40 % des
gériale. La gouvernance reste inchangée et le plan de développement se poursuit autour de trois priorités : l’international, les services managés et la convergence entre audiovisuel et IT. Ces dernières années, Videlio a renforcé son maillage européen avec les acquisitions de Team Office en Italie, Avantages Vidéo, Octalino et Agelec en France. Selon Xavier Renaud (photo), cette simplification capitalistique «apporte visibilité, cohérence et agilité » pour accompagner une croissance durable au service des clients et des équipes.
foyers, n’avance plus, alors que tout est prêt pour la diffusion en Ultra Haute Définition (UHD). En septembre 2025, l’Arcom a de nouveau reporté l’attribution des fréquences libérées par Canal+, une décision jugée « incompréhensible» par TDF. L’opérateur rappelle que le passage au DVBT2 et au codec HEVC ouvre déjà la voie à la 4K et au HDR, tandis que le multiplex R9 et la télévision hybride via HbbTV préparent une offre unifiée entre TNT et IP. TDF alerte : différer la modernisation, c’est priver dix millions de Français d’un accès hertzien performant, sobre et souverain. Face à la montée du streaming, l’entreprise plaide pour une décision rapide, avant que la télévision gratuite ne perde définitivement sa place dans le paysage audiovisuel.
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Talk 8, nouveau pupitre d’annonce polyvalent
Diffusez vos messages comme vous le souhaitez : en direct ou préenregistrés grâce à la mémoire intégrée.
Adressez-les où vous le voulez : jusqu’à 8 zones sélectionnables individuellement.
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Talk 8, c’est une solution complète, flexible et personnalisable pour une communication sonore claire et ciblée — avec carillon personnalisable pour une signature sonore unique.
Lors de l’AVTECH Summit 2025, les 15 et 16 octobre à Biarritz, Ikea pour les pros a présenté son offre « Smart Workplace » destinée aux environnements tertiaires. Branche du groupe suédois dédiée aux professionnels, elle propose des solutions d’aménagement complètes alliant mobilier, ergonomie et services personnalisés. Pensée pour répondre aux nouveaux usages, cette offre associe design fonctionnel et outils numériques afin d’optimiser les espaces de travail hybrides. En collaboration avec des fournisseurs technologiques tels que Dahua et Erard, par exemple, Ikea pour les pros développe des solutions « packagées » pour la création de Huddle Rooms prêtes à l’emploi.
u F2A + CEA
e-VAV évolution
Le CEA et F2A, spécialiste des solutions aérauliques, ont collaboré pour améliorer le registre à débit variable e-VAV, initialement développé par Enerbee Technology. Cet extracteur d’air autonome en énergie utilise le flux sortant pour entraîner une génératrice alimentant capteur et module de communication, capables de mesurer la qualité de l’air et d’ajuster le débit. Soutenu par la Région Auvergne-RhôneAlpes, le projet visait à renforcer les performances du dispositif. Les essais montrent une production énergétique trois à dix fois supérieure au système d’origine, ouvrant la voie à une industrialisation en France d’ici dix-huit mois pour les bâtiments tertiaires, scolaires, hospitaliers et résidentiels.
Siemens Smart Infrastructure et Voltalis s’associent pour accélérer la flexibilité énergétique dans les bâtiments tertiaires, un secteur représentant plus de 30 % de la consommation d’énergie en France. Ce partenariat stratégique vise à combiner les expertises des deux acteurs autour d’une intégration entre la plateforme de gestion technique Siemens Building X et les outils de pilotage énergétique Voltalis. Une interface numérique automatisera la communication entre les opérateurs de flexibilité et les bâtiments, afin d’adapter en temps réel leur
consommation aux besoins du réseau électrique national. Cette initiative, éligible au label FlexReady, certifiera la capacité d’un bâtiment à moduler sa demande énergétique pour participer à l’équilibre du réseau. La collaboration cible en priorité le petit et moyen tertiaire (entre 1 000 et 10 000 m²) et se concrétisera dès 2026 par des projets pilotes destinés à définir le modèle de déploiement le plus pertinent. En contribuant à l’application du décret BACS, Siemens et Voltalis entendent faciliter l’adoption de solutions de GTB dans plus de 300 000 bâtiments tertiaires en France.
Fondée à Londres en 1965 par l’ingénieur américain Ray Dolby, Dolby Laboratories reste, soixante ans plus tard, une référence mondiale de l’innovation audiovisuelle.
C’est à seulement 26 ans que Ray Dolby met au point son premier système de réduction de bruit, le Dolby A, rapidement adopté par les grands studios d’enregistrement. Cette invention marque le début d’une longue série d’avancées qui conduiront à l’épopée hollywoodienne du groupe. En 1977, Star Wars inaugure l’ère du Dolby Stéréo, puis Batman Returns (1992) celle du Dolby Digital. En 2012, Rebelle de Pixar fait découvrir au grand public le Dolby Atmos, qui redéfinit la spatialisation sonore.
Aujourd’hui, plus de 500 films ont été mixés ou diffusés en Dolby Atmos et Dolby Vision, sa technologie d’image HDR lancée en 2014. Symbole de cette reconnaissance, la salle Louis Lumière du Festival de Cannes, qui accueille toutes les projections en compétition, s’est équipée cette année en Dolby Atmos ; un retour aux sources pour la marque, partenaire technique historique
du cinéma français depuis les années 1970. Mais Dolby ne se limite plus au grand écran. Ses innovations irriguent désormais le Home cinema, la musique en streaming, les consoles de jeu, les smartphones et même les véhicules haut de gamme : Audi, Porsche, Mercedes ou encore Volvo intègrent le Dolby Atmos pour une expérience d’écoute immersive à bord. Le sport n’est pas en reste : après les Jeux olympiques de Paris 2024, France Télévisions a diffusé en 2025 le Carnaval de Martinique en Dolby Vision 4K HDR. Présente dans plus de 30 secteurs, l’entreprise poursuit sa stratégie de licensing, tout en investissant dans l’intelligence artificielle, le streaming et les expériences XR. De la réduction de bruit analo -
gique aux expériences immer sives les plus avancées, Dolby continue d’incarner la rencontre entre science, créativité et émotion : un héritage sonore et visuel devenu patrimoine mondial.
l « Notre mission reste la même: permettre à chacun de voir, entendre et ressentir les histoires comme jamais auparavant » résume Anaïs Libolt, directrice Broadcast & Contenu de Dolby France.
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Les interphones Intratone, signés Cogelec, associent connectivité cloud, compatibilité Vigik et maintenance simplifiée sans câblage lourd.
En rachetant la holding Cogelec Développement, le groupe Legrand prend le contrôle de l’un des acteurs français majeurs de l’interphonie et du contrôle d’accès. Une opération qui illustre la volonté du leader mondial de renforcer ses positions dans la sécurité et la gestion intelligente des bâtiments.
Legrand a finalisé l’acquisition de Cogelec Développement, holding du fabricant vendéen d’interphones et de solutions de contrôle d’accès Vigik. L’opération, valorisant l’entreprise à environ 254 millions d’euros, s’inscrit dans une stratégie d’expansion ciblée sur le bâtiment connecté, en intégrant les technologies radio, cloud et interphonie IP développées par Cogelec et sa marque phare, Intratone..
Une stratégie d’expansion raisonnée
Le rapprochement entre les deux groupes se concrétise après plusieurs mois de négociations. Legrand a acquis 100 % du capital de Cogelec Développement, jusqu’alors détenu par les dirigeants de l’entreprise et par Raise Investissement. Le prix retenu s’élève à 29 € par action (hors coupon 2024). Une offre publique d’achat simplifiée sera déposée pour acquérir le reste du capital de Cogelec SA au même prix. Si les seuils légaux sont atteints, Legrand procédera à un retrait obligatoire des actions restantes, finalisant ainsi la prise de contrôle complète du groupe. La gouvernance évolue : quatre
représentants de Legrand – Emmanuelle Levine, David Descamps, Yriex Roullac et Franck Lemery – rejoignent le conseil d’administration aux côtés des administrateurs historiques, dont Roger Leclerc, fondateur et PDG de Cogelec. Ce dernier restera en poste jusqu’à la nomination d’un nouveau directeur général d’ici fin 2025, et conservera la présidence du conseil jusqu’en juin 2026. Cette acquisition intervient dans un contexte où les grands rapprochements autour de Legrand sont étroitement surveillés. L’échec de la fusion Schneider Electric–Legrand en 2001, bloquée par la Commission européenne, reste un précédent marquant. Plus récemment, un projet de
rachat par ABB aurait été envisagé avant d’être abandonné, face aux réserves de Bercy et à la sensibilité stratégique du groupe dans les domaines du contrôle d’énergie et des infrastructures numériques.
Cette acquisition traduit la convergence croissante entre sécurité, GTB et gestion énergétique
Pour Legrand, l’intérêt de Cogelec est évident. L’entreprise apporte une expertise reconnue dans la gestion d’accès dématérialisée, l’interphonie IP sans fil et les plateformes cloud sécurisées pour la supervision de sites collectifs. Ses innovations reposent sur une technologie radio propriétaire, la gestion à distance des droits d’accès via interfaces web et mobiles, et des solutions sans câblage lourd, idéales pour la rénovation. Combinées aux solutions de domotique, de gestion énergétique et d’infrastructure numérique de Legrand, ces technologies ouvrent la voie à une intégration complète des fonctions de sécurité, d’éclairage et de confort. Cette acquisition traduit la convergence croissante entre sécurité, GTB et gestion énergétique, où la donnée devient un levier central de performance et de maintenance. À terme, cette stratégie pourrait bénéficier à l’ensemble de la filière – intégrateurs, installateurs, distributeurs – en renforçant l’interopérabilité et la cohérence technologique au sein d’un écosystème plus structuré.
Patrice de Goy
Cogelec, partenaire… et concurrent
Roger Leclerc, fondateur et président-directeur général de Cogelec, accompagne la transition de gouvernance.
Particularité du modèle Cogelec : l’entreprise n’est pas seulement un fabricant de marques propres comme Intratone ou Kibolt, elle est aussi fournisseur technologique pour plusieurs acteurs du marché. Ses plateformes radio et solutions de gestion d’accès à distance équipent ainsi des produits commercialisés sous d’autres enseignes, parfois concurrentes. Cette position hybride, à la fois concurrente et partenaire, confère à Cogelec un rôle central dans l’écosystème français du contrôle d’accès connecté
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l p. 16 Capteurs, données, IA : la sécurité incendie change d’ère
l p. 17 Capteurs et détection : la première ligne d’intelligence
l p. 18 DAAF : à renouveler d’urgence
l p. 19 SSI et supervision : les centrales au service du bâtiment intelligent
l p. 20 Caméras : un œil sur le feu
l p. 22 Sécurité incendie et smart building : une convergence désormais stratégique
Dossier réalisé par Patrice de Goy avec Philippe Pélaprat
Entre capteurs connectés, supervision logicielle et maintenance prédictive, la sécurité incendie vit une transformation silencieuse mais profonde. De la simple détection, elle passe à l’intelligence intégrée, où données et connectivité transforment la prévention des risques.
Aujourd’hui, les systèmes de sécurité incendie (SSI) ne se contentent plus d’alerter : ils observent, apprennent et anticipent. Grâce aux détecteurs multispectraux, aux caméras thermiques et aux logiciels de corrélation de données, il devient possible de détecter plus tôt une anomalie, d’évaluer sa gravité et d’intervenir avant le déclenchement d’un sinistre. Cette approche prédictive, portée par l’essor de l’IoT et de l’intelligence artificielle, ouvre une nouvelle ère pour les exploitants comme pour les intégrateurs. Connectés aux réseaux IP et interopérables avec la GTB, les SSI s’inscrivent désormais dans l’écosystème du Smart Building. Désenfumage, éclairage, contrôle d’accès, vidéosurveillance : tous les systèmes communiquent, automatisent les scénarios d’urgence et assurent une gestion cohérente des évacuations. L’objectif : réduire
les temps de réaction, améliorer la sécurité des occupants et assurer la continuité d’exploitation. Mais cette montée en puissance de l’intelligence s’accompagne de nouveaux enjeux : cybersécurité, conformité réglementaire, complexité d’intégration et montée en compétence des acteurs de terrain. Intégrateurs, mainteneurs et bureaux d’études voient leur rôle évoluer vers celui de véritables architectes de la donnée et de la sûreté numérique. De la détection au cloud, de la caméra infrarouge à l’analyse logicielle, la protection incendie se réinvente. Plus connectée, plus fiable et plus prédictive, elle devient un pilier du bâtiment intelligent et durable. Dans ce dossier, nous vous proposons un tour d’horizon des technologies, solutions et acteurs qui transforment cette nouvelle génération de sécurité incendie, où la prévention ne se limite plus à détecter le feu, mais à le prévoir.
De la détection au cloud, de la caméra infrarouge à l’analyse logicielle, la protection incendie se réinvente
L’incendie de Notre-Dame de Paris en 2019 a mis en lumière la vulnérabilité de nombreux sites patrimoniaux face au risque feu. Si le système de détection était conforme aux normes, il reposait encore largement sur des procédures humaines complexes et une interprétation manuelle des alarmes. Les nouvelles générations de capteurs intelligents, couplées à des logiciels d’analyse et à des caméras thermiques, permettent aujourd’hui une approche plus prédictive et contextualisée. Analyse de fumées par spectrométrie, cartographie 3D des volumes, corrélation automatique des alertes : autant de technologies capables de distinguer un départ de feu d’une simple anomalie. Au-delà du cas de Notre-Dame, ces innovations transforment les standards de la sécurité incendie, en particulier dans les bâtiments sensibles.
Devenus adressables, connectés et capables d’analyse locale, ils combinent mesures multicritères et communication IP pour fiabiliser la détection et optimiser la supervision des systèmes.
Premiers maillons de la chaîne de sécurité, les détecteurs de fumée et de chaleur incarnent la mutation profonde du secteur incendie. Jadis autonomes et analogiques, ces dispositifs deviennent intelligents, communicants et capables d’analyse locale. La détection ne se limite plus à un simple déclenchement d’alarme : elle s’appuie sur une lecture fine des phénomènes physiques — fumées, chaleur, particules, gaz — et sur la corrélation de multiples données pour fiabiliser l’alerte. Les modèles optiques et thermiques évoluent vers des versions multicritères, capables de combiner plusieurs technologies de mesure afin de distinguer un incendie réel d’une situation bénigne (vapeur, poussière, variation de température). Cette intelligence embarquée permet de réduire drastiquement les fausses alarmes tout en maintenant une sensibilité accrue. De plus en plus, ces capteurs sont adressables, identifiés individuellement par la centrale, ce qui simplifie le diagnostic et la maintenance à distance.
Placés aux avant-postes de la sécurité incendie, les capteurs constituent aujourd’hui une véritable interface d’intelligence.
Intelligence embarquée
Mesures multicritères et communication
IP pour fiabiliser la détection et optimiser la supervision des systèmes.
Les DAAF (détecteurs autonomes avertisseurs de fumée), longtemps limités à un usage résidentiel, entrent eux aussi dans l’ère connectée. Interconnectables par radio ou IP, ils communiquent désormais avec les systèmes centraux, envoient des notifications sur smartphone ou sont supervisés via le cloud. Cette connectivité s’avère particulièrement utile dans les résidences collectives et les ERP, où la maintenance et la traçabilité réglementaire exigent un suivi à distance. Le DAAF devient ainsi un maillon du système global, participant à la surveillance coordonnée du bâtiment.
La détection infrarouge et vidéo connaît un essor rapide dans les environnements complexes : entrepôts logistiques, tunnels, sites industriels ou zones à grands volumes. Couplées à des algorithmes d’analyse d’image, ces caméras identifient les sources de chaleur, les panaches de fumée ou les flammes invisibles à l’œil humain. Certaines solutions associent vision thermique et spectrale, détectant un départ de feu avant même qu’il ne soit visible. Ces dispositifs trouvent naturellement leur place dans les infrastructures critiques où la détection précoce conditionne la sécurité des personnes et la continuité d’activité.
L’intelligence artificielle fait désormais partie intégrante de la détection incendie. En apprenant à reconnaître les comportements typiques d’un feu, les systèmes embarqués affinent la décision, hiérarchisent les priorités et limitent les fausses alarmes. Cette approche transforme la détection : d’une logique de réaction, elle passe à une logique de prévention prédictive, où les variations de température, d’humidité ou de concentration de particules deviennent des indicateurs de risque exploitables.
n Vers une supervision unifiée et interopérable
Cette sophistication ne relève pas uniquement de la performance technologique : elle s’inscrit dans un enjeu de pilotage global. Dans les bâtiments tertiaires, industriels ou résidentiels, la multiplication des dispositifs connectés oblige à une gestion centralisée et interopérable.
Les capteurs deviennent les sentinelles d’un réseau intelligent, où chaque information remonte vers la centrale ou la plateforme de supervision. Dans cette coordination fine entre périphérie et cœur du système se joue aujourd’hui la véritable efficacité de la détection incendie : une sécurité plus rapide, plus fiable et plus prédictive.
Devenu connecté et supervisable à distance, le DAAF se modernise dans le parc résidentiel et s’étend aux bâtiments collectifs, tertiaires et ERP, où il s’impose désormais comme un maillon essentiel de la sécurité incendie et de la gestion technique des bâtiments.
Obligatoire dans tous le résidentiel depuis mars 2010, le détecteur avertisseur autonome de fumée (DAAF) constitue le premier rempart contre l’incendie. Il doit être testé régulièrement et remplacé lorsque sa batterie arrive en fin de vie. La connectivité facilite aujourd’hui ces opérations en permettant la vérification à distance du bon fonctionnement, la remontée d’informations d’état et la propagation rapide de l’alerte. Tous les locaux à usage d’habitation sont concernés: maisons individuelles, appartements, résidences principales ou secondaires, occupées ou non. Malgré une offre pléthorique, le marché reste loin d’être saturé, en raison d’un déficit de sensibilisation du grand public et de l’absence de contrôle effectif par les assureurs. Le coût d’installation professionnelle, souvent jugé disproportionné par rapport au prix d’achat, constitue un autre frein à la mise en conformité.
n Responsabilité et renouvellement
Les bailleurs privés et sociaux, eux, assument cette responsabilité. En septembre dernier, FireAngel a annoncé au salon H-Expo la fourniture de 13 635 DAAF à l’office public HLM Ophis (Clermont-
Ferrand), avec l’appui de QSBail, partenaire des acteurs du logement social. Cette opération, incluant des kits pour personnes en situation de handicap (coussins vibrants, stroboscopes), se déroulera en plusieurs vagues afin d’assurer la continuité de service et la maîtrise logistique. Les modèles livrés, simples et fiables, sont homologués NF. FireAngel mise sur la standardisation et le suivi numérique : marquage par QR code, archivage des dates de pose et planification des renouvellements via des applications dédiées. L’objectif : accompagner les bailleurs dans la modernisation de parcs devenus obsolètes dix ans après la loi Alur et garantir une sécurité homogène à l’échelle du parc résidentiel.
Fabricant britannique spécialisé dans la sécurité résidentielle, FireAngel intègre à ses modèles des filtres anti-poussière, un indicateur de fin de vie et un bouton d’auto-test silencieux. Sa gamme FireAngel Connected permet d’interconnecter détecteurs de fumée, de chaleur et de monoxyde de carbone dans un écosystème capable d’envoyer des alertes sur smartphone. Chez Köniks, le FireSafe 2 communique en Wi-Fi et Bluetooth et peut déclencher
Dans le tertiaire et les ERP, la détection incendie est centralisée et pilotée par des centrales incendie ou la GTB.
d’autres appareils connectés. Avidsen propose l’HomeSmoke, compatible Google Home et Alexa, tandis que Netatmo mise sur la simplicité avec un DAAF Wi-Fi à batterie 10 ans et compatibilité Apple HomeKit. Evacuate commercialise des modèles combinant fumée et CO, comme l’EVA033640, tandis que LifeBox, fabricant français, complète son offre avec des détecteurs de chaleur pour les cuisines et les modèles design du Finlandais Jalo. n Marché et perspectives élargies
Le marché résidentiel reste dominé par l’auto-installation, même si une partie du public ne peut poser elle-même un DAAF. L’activité professionnelle se concentre donc sur les opérations en volume : logement social, gestion locative, programmes de renouvellement. Dans le tertiaire et les établissements recevant du public (ERP), la logique change d’échelle. Ces environnements nécessitent des systèmes adressables intégrant des détecteurs interconnectés et supervisés par des centrales incendie ou des plateformes de gestion technique du bâtiment. Couplés à des capteurs multicritères et à des algorithmes d’analyse locale, ces dispositifs assurent une surveillance fine, une maintenance prédictive et une traçabilité complète des événements. Dans les bureaux, hôtels, commerces ou établissements de santé, la détection devient ainsi un maillon stratégique de l’infrastructure numérique du bâtiment, où sûreté, sécurité et efficacité opérationnelle convergent.
La convergence entre sécurité incendie et gestion technique transforme en profondeur le rôle des centrales. Devenues connectées, interopérables et évolutives, elles participent désormais pleinement à la stratégie de pilotage du bâtiment.
Longtemps considérée comme un simple maillon de transmission, la centrale incendie devient aujourd’hui le véritable cerveau du dispositif de sécurité. Connectée, modulaire et interopérable, elle orchestre l’ensemble des capteurs, déclencheurs manuels, dispositifs d’alarme sonore et systèmes de mise en sécurité. Cette évolution s’inscrit dans une tendance de fond : l’intégration croissante du SSI (Système de Sécurité Incendie) au sein du bâtiment intelligent. Les centrales de nouvelle génération ne se contentent plus de gérer les boucles de détection. Elles communiquent avec la GTB, dialoguent avec les réseaux IP et permettent une supervision à distance. L’adressabilité, désormais standard, facilite l’identification précise des points de détection et simplifie la maintenance. En cas d’alerte, les informations sont immédiatement transmises vers la plateforme centrale, ce qui accélère la réaction et permet de localiser le foyer avec précision. Au-delà du confort d’exploitation, cette intelligence embarquée répond à de véritables enjeux opérationnels. Pour les intégrateurs et mainteneurs, la connectivité IP et les outils de supervision offrent un gain de temps considérable : alertes automatiques, journalisation des événements, rapports de conformité automatisés. Les exploitants bénéficient quant à eux d’une
vision globale de leur site ou de leur parc immobilier, souvent accessible via un tableau de bord web sécurisé.
La supervision transforme le SSI en un système connecté et pilotable à distance. Hébergées sur site ou dans le cloud, les plateformes centralisent alarmes, défauts et données de maintenance, garantissant traçabilité et conformité réglementaire. Des acteurs tels que Siemens (Cerberus Cloud Apps), DEF (FireCloud), Eaton (xConnect) ou Honeywell (CLSS) proposent désormais des solutions capables de superviser plusieurs sites et d’anticiper les défaillances grâce à la maintenance prédictive. Cette convergence vers des interfaces unifiées – regroupant incendie, contrôle d’accès et GTB – renforce la cohérence du bâtiment connecté, tout en imposant une vigilance accrue sur la cybersécurité : segmentation, authentification et chiffrement deviennent la règle.
L’avenir du SSI se joue ainsi à la croisée du matériel et du logiciel. Les centrales deviennent des plateformes ouvertes, capables d’échanger des données avec des systèmes tiers – contrôle d’accès, vidéosurveillance ou GTB – pour activer des scénarios coordonnés.
Une solution multirisque communicante
Développée par Cordia, la gamme Agylus illustre cette mutation vers des systèmes multirisques et communicants. Conçue pour les établissements scolaires, de santé ou tertiaires, elle combine fonction incendie (type 4) et Plan Particulier de Mise en Sûreté (PPMS), couvrant ainsi les scénarios d’alerte incendie, intrusion ou confinement. Basée sur la technologie radio LoRa, Agylus repose sur un maillage où chaque équipement agit comme répéteur, garantissant la continuité du signal. La version Éloquence introduit la diffusion de messages vocaux personnalisables, améliorant la lisibilité des alertes et la distinction entre types d’événements. Véritable plateforme sonore de sécurité et d’annonce, Agylus peut également servir à la diffusion de messages non urgents : alertes sanitaires, consignes d’accueil ou annonces d’exploitation. Sa passerelle radio/filaire assure une intégration souple dans les architectures existantes, tandis que le Cloud Agylus permet la supervision à distance et la connexion à des caméras IP pour levée de doute.
Les caméras thermiques et intelligentes s’imposent comme de nouveaux capteurs d’alerte incendie, au croisement de la sûreté et de la prévention.
La caméra de surveillance, autrefois cantonnée à la simple levée de doute, devient un acteur à part entière de la sécurité incendie. Grâce aux progrès conjoints de la vision thermique, de l’analyse d’image et de l’intelligence artificielle, elle s’impose désormais comme un capteur d’alerte précoce capable de repérer un départ de feu avant même l’intervention des détecteurs traditionnels.
n De la levée de doute à la détection active
Lorsqu’une émission de fumée ou une élévation anormale de température se produit, les caméras thermiques détectent immédiatement la zone concernée. En analysant les flux thermiques, elles identifient la nature de la chaleur et distinguent un incendie réel d’un simple échauffement mécanique ou d’un rayonnement solaire. Reliées au système de sécurité incendie (SSI) ou à la supervision GTB, elles peuvent déclencher une alerte, afficher l’image
de la zone à risque et enregistrer les séquences nécessaires à l’analyse post-incident. Cette approche visuelle présente un avantage majeur : elle permet une détection à distance et en milieux ouverts, là où les capteurs optiques ou thermiques classiques sont moins efficaces, comme les entrepôts logistiques, les hangars, les zones de stockage, les tunnels, les parkings couverts ou encore les sites industriels à atmosphère poussiéreuse.
n IA embarquée et prévention
Les caméras de dernière génération associent vision visible et infrarouge dans un seul boîtier. L’infrarouge, historiquement dédié à la vision nocturne, devient ici un capteur d’analyse thermique capable de repérer les points chauds avant l’apparition des flammes. L’intelligence embarquée permet de corréler ces données avec les comportements thermiques habituels de l’installation, évitant ainsi les fausses alertes. Certains modèles vont plus
loin en intégrant des algorithmes d’apprentissage. Ils adaptent en continu leur seuil de détection en fonction des conditions ambiantes : température moyenne, flux d’air, présence humaine ou activité industrielle. Cette auto-calibration confère une grande fiabilité à la surveillance, notamment dans les sites où la continuité d’activité est critique.
n Une surveillance connectée et intégrée
Au-delà de la détection, ces systèmes s’intègrent désormais aux plateformes de supervision globales. Dans un bâtiment tertiaire ou industriel, les flux vidéo peuvent être associés aux données issues des capteurs de température, de fumée ou de particules fines, offrant une vision complète de la situation. L’interopérabilité via les protocoles IP et ONVIF simplifie cette intégration dans les systèmes existants. De plus, les caméras connectées contribuent à l’amélioration continue de la maintenance préventive. En identifiant les zones de récurrence de chaleur ou de dégagement de fumée, elles permettent de planifier des interventions ciblées, réduisant ainsi les risques de panne ou d’incendie liés à une défaillance mécanique.
L’évolution des caméras thermiques et intelligentes illustre la convergence entre sécurité incendie et sûreté électronique. Sur un même réseau IP, les flux peuvent désormais servir à la fois à la protection des biens, des personnes et à la prévention des sinistres.
Q1961-TE
Vision thermique et intelligence embarquée
Succédant à la Q2901-E, la Axis Q1961-TE combine une résolution thermique de 384×288 px et jusqu’à 10 zones d’alarme configurables selon le seuil ou la variation de température. Propulsée par le processeur ARTPEC-8, elle bénéficie d’une analyse IA avancée et de la technologie Zipstream, réduisant la bande passante sans perte de qualité. Certifiée IP66/67 et IK10, elle s’adapte aux sites industriels, tunnels ou entrepôts, où la détection précoce des anomalies thermiques contribue à la prévention incendie et à la maintenance prédictive.
TNM-C2712TDR
Détection précoce d’incendie
Dotée d’un double capteur thermique
QQVGA (160×120) et visuel 3 MP, la TNMC2712TDR assure une surveillance bi-spectre continue pour la détection anticipée d’incendie. Son moteur IA intégré analyse en temps réel les variations de température et les signes précurseurs de feu (fumée, points chauds), sur une plage de –10 °C à +450 °C. Conçue pour les environnements exigeants, elle bénéficie d’une protection IP66/ IP67 et IK09, assurant fiabilité et durabilité sur les sites tertiaires, industriels ou logistiques. Une version complémentaire, la TNM-C2812TDR, propose un champ de vision étendu et des performances similaires pour des sites de grande envergure.
AVIOTEC 8000i IR
L’œil qui détecte la flamme
Pionnière de la détection vidéo d’incendie, la caméra Bosch AVIOTEC 8000i IR s’appuie sur des algorithmes d’intelligence artificielle capables
d’identifier flammes et fumées en temps réel. Conçue pour les environnements critiques, elle fournit une surveillance fiable 24h/24, même en faible luminosité, grâce à son éclairage infrarouge intégré. Certifiée IP67, elle résiste aux conditions difficiles tout en garantissant une détection précoce dans les tunnels, entrepôts ou zones industrielles. Elle illustre l’expertise de Bosch la convergence entre vidéosurveillance et sécurité incendie.
localisée. Robuste (IP66), elle annonce un contrôle précis et une visualisation claire, même dans les environnements difficiles.
M73 Thermal La robustesse tout-terrain
DS-2TD2637-15/QY
Vision bi-spectre et détection intelligente
Cette caméra bi-spectre combine un capteur thermique 384×288 et un module optique 4 MP pour assurer à la fois la surveillance et la détection précoce d’anomalies thermiques. Conçue pour la protection périmétrique ou industrielle, elle identifie personnes et véhicules grâce à ses algorithmes d’IA intégrés. Sa plage de mesure s’étend de –20 °C à +150 °C (jusqu’à +550 °C selon version) et ses alarmes paramétrables déclenchent des alertes en cas de surchauffe
Modulaire et ultra-résistante, la Mobotix M73 Thermal se distingue par son architecture ouverte et ses capteurs thermiques jusqu’à la résolution VGA. Sa fonction radiométrique mesure précisément les températures entre –40°C et +550 °C, ce qui en fait un outil idéal pour les environnements extrêmes ou les infrastructures critiques. Sa conception sans ventilateur et son châssis en aluminium garantissent une durabilité exceptionnelle. Polyvalente, la M73 accepte plusieurs modules d’analyse simultanés et s’intègre à la logique IoT sécurisée propre à Mobotix.
Thermique, bi-spectre, IA : les approches complémentaires de la détection vidéo incendie
Chaque modèle illustre une approche spécifique : analyse vidéo dédiée à la détection de flammes et de fumée chez Bosch, vision bi-spectre et IA de détection précoce chez Hanwha Vision, caméra thermique de précision orientée process chez Axis, solution bi-spectre associant analyse vidéo et alarme thermique chez Hikvision, et architecture modulaire multispectrale chez Mobotix. Autant de spécificités d’usage qui expliquent des niveaux de prix parfois élevés.
Dans le bâtiment connecté, le système de sécurité incendie (SSI) dépasse désormais son rôle traditionnel d’alerte. Intégré à l’écosystème numérique du site, il devient un maillon stratégique du smart building, conciliant sûreté, efficacité opérationnelle et performance énergétique.
La sécurité incendie ne fonctionne plus en vase clos. Dans le bâtiment connecté, le SSI s’intègre désormais à l’architecture numérique globale, en interaction avec la gestion technique du bâtiment (GTB), le contrôle d’accès, la vidéosurveillance ou les dispositifs de sûreté. Cette convergence transforme la logique du SSI : il ne se limite plus à la détection et à l’alerte, mais participe à la gestion coordonnée du site et à son efficacité énergétique. Dans un Smart Building, la détection d’un départ de feu déclenche bien plus qu’une simple alarme. Les informations sont transmises à la GTB, qui orchestre automatiquement les actions associées : déverrouillage des issues de secours, désactivation du contrôle d’accès, mise en route du désenfumage, arrêt de la ventilation ou pilotage de l’éclairage de sécurité. Chaque équipement réagit selon un scénario préétabli.
n Une sécurité intégrée
Cette interconnexion, en plein essor, repose sur des interfaces de communication normalisées facilitant la remontée d’infor-
mations vers les systèmes de supervision. Sans remettre en cause l’indépendance réglementaire du SSI, des passerelles assurent désormais la liaison avec la GTB via Modbus, BACnet ou IP, permettant le suivi d’état et la maintenance à distance. Des solutions comme Orexa Agylus, chez Cordia, ou Cerberus, chez Siemens, s’inscrivent dans cette dynamique d’ouverture et de supervision centralisée. Cette convergence s’étend également aux dispositifs de mise en sûreté des occupants, notamment les Plans Particuliers de Mise en Sûreté (PPMS) dans les établissements scolaires, hospitaliers ou administratifs. Intégrés aux systèmes de supervision, ces dispositifs peuvent être partiellement automatisés : diffusion d’alertes, verrouillage des accès, guidage d’évacuation ou communication avec les secours. Des industriels comme Cordia accompagnent activement cette évolution, en rapprochant la chaîne incendie et PPMS – détection, alarme, désenfumage – des systèmes de gestion technique. Leurs solutions favorisent une coordination fonctionnelle entre SSI, GTB et dispositifs d’alerte, notamment dans les scénarios PPMS. L’objectif est de centraliser
Dans un Smart Building, la détection d’un départ de feu déclenche bien plus qu’une simple alarme.
la diffusion des messages d’urgence, le déclenchement des alarmes et la gestion des évacuations ou confinements au sein d’une même architecture. Cette interopérabilité, adaptable à chaque site, permet au bâtiment de mieux orchestrer sa réponse face à un incident, qu’il s’agisse d’un départ de feu, d’une intrusion ou d’une alerte environnementale.
n Un SSI acteur bâtiment
Dans les bâtiments tertiaires récents, cette intégration contribue aussi à une gestion énergétique plus fine. Lorsqu’un SSI communique avec les outils de supervision énergétique, certaines données – température, ventilation, taux d’occupation – peuvent être exploitées pour optimiser le confort et réduire la consommation sans compromettre la sécurité. La frontière entre protection et performance tend ainsi à disparaître au profit d’une approche unifiée du bâtiment. Pour les intégrateurs et exploitants, cette évolution impose une approche pluridisciplinaire : le technicien incendie doit maîtriser les architectures IP, les protocoles d’échange et les logiques GTB ; à l’inverse, les responsables techniques doivent intégrer les contraintes normatives propres au SSI dès la conception.
Les retours d’expérience confirment les gains obtenus : un SSI intégré améliore à la fois la sécurité et la continuité d’exploitation. Dans un immeuble tertiaire, la supervision centralisée permet d’isoler un étage sans immobiliser tout le bâtiment ; dans un hôpital, les alertes hiérarchisées évitent les évacuations inutiles tout en assurant la continuité des soins.
Borne DSF3510
La société japonaise présente une borne interactive double face haut de gamme, conçue avec Celexon et connectSignage autour de ses écrans professionnels 4K BRAVIA
BZ53L de 98 pouces. Montés dos à dos en format portrait sur un support Celexon, ces écrans offrent une luminosité jusqu’à 1500 nits et une technologie Deep Black Non-Glare pour un contraste optimal sans reflets. Pilotée par la plateforme connectSignage, la solution permet une diffusion de contenus personnalisés 24/7. Durable, elle intègre des matériaux recyclés Sorplas et un tableau de bord écologique, reflétant l’engagement de Sony pour un affichage à la fois spectaculaire et responsable.
u HISENSE
Entre TV et hub d’expérience
Réception, distribution, diffusion audio et vidéo
Tournant sous Android, la barre VC01A est compatible avec les principaux logiciels de visioconférence, dont TeamViewer Meeting. Sa caméra PTZ UHD 4K couvre un champ de 120° et cadre automa-
moniteur ou projecteur, la barre adapte le cadrage à l’ensemble des participants selon trois préréglages personnalisables. L’interface intègre des raccourcis vers les fonctions clés, notamment le partage d’écran sans fil via InstaShare 2, compa -
tiquement le locuteur. Son réseau de microphones à réduction de bruit capte les voix jusqu’à 8 mètres, tandis que son haut-parleur de 8 W assure une restitution claire. Compatible avec tout téléviseur,
Projecteur P75
L’année 2025 marque l’entrée de la marque chinoise sur le marché B2B avec le projecteur P75, conçu pour les salles de conférence, d’enseignement ou les home cinémas professionnels. Doté de la technologie TriChroma X-Fusion, il projette une image de 100 pouces avec une luminosité de 8000 lumens, garantissant des couleurs éclatantes même en pleine lumière. Deux P75 peuvent être associés pour une projection sans coupure de 200 pouces. Ce projecteur 4K laser dispose d’entrées et sorties HDMI et audio, d’un port RJ45, d’un HDBaseT, ainsi que des connectivités Bluetooth et Wi-Fi, pour une utilisation polyvalente dans les environnements professionnels.
distance de toutes les barres VC01A et des écrans associés. www.benq.eu
tible avec tous les systèmes d’exploitation et les protocoles AirPlay et Miracast. Un bouton InstaShare USB plug-and-play simplifie encore le partage. L’application X-Sign Broadcast permet d’envoyer des messages aux participants et l’accès sécurisé au cloud s’effectue via les systèmes Account Management et Identity and Access Management de BenQ. Un tableau de bord centralise enfin la gestion et les mises à jour à
Ecran ProLite TW1023ASC-B3P
Présent au SST 2025, la journée networking de SmartSD, iiyama a présenté le ProLite TW1023ASC-B3P, un écran/ PC tactile de 10,1’’ conçu pour les espaces à fort trafic : salles de réunion, accueils ou points d’information. Basé sur Android 13, il combine un tactile PCAP 10 points pour une interaction fluide et une connectique PoE regroupant alimentation et données sur un seul câble, simplifiant installation et intégration. Les applications peuvent être installées directement sur l’appareil, en faisant une solution tout-en-un pour la signalétique, la réservation de salles ou l’affichage contextuel. Compatible avec le CMS iiSignage², il permet de piloter contenus et programmations en mode paysage, portrait ou face vers le haut. L’écran intègre une caméra 5 Mpx, un micro et des haut-parleurs, adaptés aux usages
d’accueil, d’identification ou d’assistance à distance. Dans les salles de contrôle, il peut aussi servir d’écran secondaire pour afficher un flux vidéo, des KPI ou des alarmes, optimisant ainsi le travail des opérateurs. Compact, alimenté en PoE et pensé pour des déploiements multiples, le TW1023ASC-B3P s’adresse aux intégrateurs du corporate, retail, hospitality et des control rooms. iiyama.com/fr
Lors de l’AVtech Summit Biarritz 2025, Sony Professional Display & Solutions a présenté une sélection d’écrans et de caméras illustrant son savoir-faire technologique et son engagement en faveur d’une innovation responsable.
1 - Écrans professionnels
Les écrans Bravia BZ40L ont mis en évidence la capacité de Sony à associer performance visuelle et fiabilité opérationnelle. Conçus pour les salles de réunion, halls d’accueil ou espaces de direction, ils affichent une luminosité de 700 nits, un revêtement anti-reflet noir profond et une image 4K d’une grande précision. Pen sés pour un 24/7, ils s’intègrent
aisément aux infrastructures audiovisuelles existantes et aux principaux systèmes de gestion et de collaboration. Leur conception écoénergétique répond également à la demande de durabilité dans les entreprises.
3 - Captation intelligente et IA
2 - Visualisation 3D sans casque
Le Spatial Reality Display (SRD) permet de visualiser des objets en trois dimensions sans casque ni lunette, ce qui permet une expérience immersive et fluide. Idéal pour les showrooms, espaces d’accueil, formations ou démonstrations produits, il valorise prototypes et concepts sans support physique, réduisant les coûts logistiques et l’impact environnemental. Présenté à Biarritz, le SRD a suscité un vif intérêt auprès des visiteurs.
Barco présente trois solutions d’affichage et de projection destinées aux salles de réunion haut de gamme, où l’immersion et la qualité visuelle deviennent des leviers de collaboration.
Conçus à l’origine pour le résidentiel de luxe, le mur LED Runar, la plateforme TruePix Bifrost TP-I et le projecteur Heimdall+ Cinemascope de Barco répondent désormais aux besoins du monde professionnel, où performance, fiabilité et sobriété énergétique sont essentielles.
1 - Le mur LED Runar, premier modèle de la marque visant la certification HDR DCI, produit une image digne des salles de cinéma. Son pitch de
La vidéo étant devenue un levier stratégique, Sony propose des solutions de captation autonome avec les caméras SRG-A40 (notre photo) et BRC-AM7. Dotées de cadrage automatique par intelligence artificielle, elles permettent de produire des contenus professionnels sans opérateur. La SRG-A40 suit les intervenants en temps réel, tandis que la BRC-AM7, compacte et connectée, offre une image 4K HDR et s’intègre facilement aux systèmes audiovisuels d’entreprise.
0,9 mm et sa résolution 4K DCI (4 096 × 2 160) présente un rendu précis et homogène. Grâce à la technologie Micro LED in Package (MIP), il atteint un contraste de 100 000:1 et des noirs profonds (0,005 cd/m²), assurant une parfaite lisibilité même dans les environnements lumineux. Conçu pour un usage continu, il allie design minimaliste et puissance d’affichage, idéal pour les salles de direction ou d’innovation.
2 - La solution TruePix Bifrost TP-I cible les espaces très éclairés. Sa luminosité dépasse 1 800 nits, avec des pics à 2300 nits, tout en réduisant la consommation d’énergie. La technologie Flip Chip améliore la durabilité et la profondeur des noirs, tandis que la plateforme Infinipix Gen2 assure une restitution fidèle des couleurs. (3)
A noter : son système de montage auto-nivelant qui facilite l’installation. Disponible du 16:9 4K de 220 pouces au Cinemascope 5K de 285 pouces, TruePix s’intègre dans les espaces exécutifs ou de décision.
3 - Pour les entreprises privilégiant la projection, le modèle Heimdall+ Cinemascope adopte un moteur laser RGB couvrant 100 % du DCI-P3 et 98 % du REC 2020. Sa luminosité de 6 000 lumens ANSI et son fonctionnement silencieux (29 dB) en font un outil adapté aux réunions stratégiques et présentations clients.
Kramer présente le VIA Connect 3, une solution de présentation et de collaboration sans fil conçue pour les environnements de travail hybrides et l’enseignement. Compact (9 x 9 cm), l’appareil assure une connectivité 4K rapide et sécurisée, compatible avec AirPlay, Miracast et les connexions via navigateur, sans clé ni logiciel. Il permet de relier sans fil caméras, micros et équipements audiovisuels, et donne accès à des fonctions col-
laboratives telles que le tableau blanc, le partage de fichiers ou le chat, tout en permettant la diffusion en direct vers YouTube ou Panopto. La sécurité repose sur un chiffrement 1024 bits, une authentification réseau 802.1x et des codes dynamiques, garantissant la protection des données. La gestion centralisée via la plateforme VIA Site Management facilite le déploiement et la supervision des appareils à distance. Compacte et flexible, la solution vise à simplifier la collaboration dans les salles de réunion comme dans les salles de classe, tout en répondant aux exigences croissantes de connectivité et de sécurité des espaces professionnels modernes.
Conçue pour les petites salles de réunion, la barre de visioconférence VB150 d’Aver associe simplicité d’usage et performance 4K. Équipée d’une caméra UHD avec zoom x5 et champ de vision de 120°, elle intègre un suivi vocal par IA des locuteurs actifs et un cadrage automatique des participants, assurant une image toujours optimale sans intervention manuelle. Ses options de montage flexibles facilitent l’installation dans tout type d’espace, qu’il s’agisse d’une salle de direction, d’un huddle room ou d’un bureau partagé. La connectivité BYOD plug-and-play permet un partage de contenu fluide : un simple branchement USB à l’ordinateur suffit pour se connecter
aux plateformes Zoom, Microsoft Teams, Google Meet ou Cisco Webex. Un microphone d’extension optionnel peut être ajouté pour élargir la captation audio dans des espaces plus vastes, garantissant une restitution claire et équilibrée des voix. Compacte, performante et intuitive, la VB150 se veut une solution polyvalente pour moderniser les échanges et renforcer la collaboration en entreprise.
C’est à Vincennes que s’est tenue l’étape parisienne des Matinées de l’Intégration 2025, consacrée aux technologies du résidentiel haut de gamme et de l’hôtellerie premium. La première table ronde, qui a réuni Philips PPDS, Canal+ Business et TP-Link France, a mis en lumière le rôle central du téléviseur, devenu un véritable carrefour de services numériques au cœur de l’expérience client.
Longtemps simple diffuseur de chaînes linéaires, l’écran de chambre s’impose désormais comme une plateforme complète de divertissement, de communication et de gestion hôtelière. « Le téléviseur est devenu un smartphone mural », résume Éric Majorczyk (Philips PPDS). Depuis 2019, la marque a fait le choix stratégique d’intégrer Android TV et Chromecast directement dans ses modèles professionnels, afin de les rendre évolutifs et administrables à distance sans boîtiers externes. Cette approche trouve aujourd’hui sa pleine
Ne manquez pas la vidéo !
Retrouvez, sur la chaîne YoutTube de Smart Intégrations Mag, la table ronde « TV & Services interactifs : enrichir l’expérience en chambre », enregistrée lors des Matinées de l’Intégration 2025 à Vincennes.
expression avec les nouvelles gammes Philips MediaSuite 6000 et 7000, dévoilées à Amsterdam à l’automne 2025 (voir p. 28). Pour les hôteliers, la télévision devient ainsi un terminal intelligent et sécurisé, administrable via la plateforme CMND de Philips, qui centralise gestion, mises à jour et maintenance.
Cette ouverture logicielle favorise de nouvelles synergies, notamment avec Canal+ Business. Antoine Thomas a présenté l’offre Room Streaming, qui donne accès à la VOD, aux chaînes premium et aux services multilingues sans installation ni connexion personnelle de l’utilisateur. « C’est un service frictionless, prêt à l’emploi, accessible à 100 % des clients, quelle que soit leur nationalité », précise-t-il. L’application intègre également la TNT, le replay et la VO, avec une fiabilité proche de 99,9 %. Mais ces usages intensifs reposent sur des infrastructures IP solides. « Sans réseau, rien ne fonctionne », rappelle Farès Abdi (TP-Link France). La montée en puissance du streaming 4K, de la visioconférence et de la vidéosurveillance rend la maîtrise du débit cruciale. Les solutions managées, centralisées via Omada, permettent de séparer les réseaux internes et clients, d’éviter les saturations et de renforcer la cybersécurité.
Une convergence totale autour
Cette convergence entre audiovisuel, connectivité et sécurité redéfinit le rôle de l’intégrateur, désormais garant de la performance globale du système. Un réseau mal dimensionné peut compromettre toute l’expérience client. Dans un hôtel, un simple écran noir est souvent perçu comme une panne, alors qu’il s’agit d’un incident réseau. Les outils de supervision à distance permettent d’intervenir avant même que le client ne s’en aperçoive. Au-delà des aspects techniques, la réussite repose sur une collaboration étroite entre architectes, bureaux d’études, intégrateurs et exploitants. Les besoins en bande passante, estimés aujourd’hui entre 3 et 5 Mbit/s par chambre, pourraient atteindre 20 à 25 Mbit/s avec la généralisation de la 4K et du cloud gaming. Il s’agit donc de concevoir des infrastructures évolutives sur 5 à 10 ans, tout en tenant compte des contraintes du bâti existant. La télévision connectée illustre cette transformation profonde : celle d’un hôtel où contrôle d’accès, domotique, multimédia et gestion énergétique convergent sur un réseau unique. Le téléviseur devient la vitrine visible d’une architecture numérique invisible. Comme l’a résumé un intervenant : « Aujourd’hui, la qualité du Wi-Fi pèse plus dans les étoiles d’un hôtel que la moquette ou le petit-déjeuner. ».
Conçus pour les professionnels exigeants, les écrans tactiles iiyama dédiés à la réservation de salle redéfinissent l’interactivité.
Rapides, polyvalents et élégants, ils transforment chaque espace en un lieu de collaboration intelligente.
• Disponible en 10.1’’, 15.6’’ et 21.5’’
• PCAP
• Android13
• 24/7
• RJ45 (LAN)
• Technologie Power over Ethernet (POE)
• Webcam, microphone et haut-parleurs intégrés
• Paysage/Portrait
• iiSignage² - système de gestion de contenu (CMS)
• Disponible en 10” et 15.6”
• PCAP
• Google GMS
• LED RVB autour
• Lecteur RFID et NFC
• Android 12
• 24/7
• RJ45 (LAN)
• Technologie Power over Ethernet (POE)
• Webcam, microphone et haut-parleurs intégrés
• Paysage/Portrait
• 31.5’’
• PCAP
• Android 14
• RJ45 (LAN)
• Technologie Power over Ethernet (PoE)
• iiSignage² - système de gestion de contenu (CMS) TW3226AS-B3P
Philips PPDS dévoile ses nouvelles gammes
MediaSuite 6000 et 7000, téléviseurs connectés conçus pour l’hôtellerie haut de gamme. Plus immersives, plus durables et entièrement managées à distance, elles enrichissent l’expérience audiovisuelle en chambre.
Philips PPDS fait évoluer son offre Hospitality avec deux nouvelles gammes de téléviseurs connectés : MediaSuite 6000 et MediaSuite 7000. Elles incarnent la nouvelle génération de Smart TV hôtelières, pensées pour conjuguer confort d’usage, performance énergétique et simplicité de gestion.
Une expérience fluide
Reposant sur Android TV, les MediaSuite donnent accès à des milliers d’applications via le Google Play Store. Les clients peuvent diffuser leurs contenus personnels, retrouver leurs services favoris et voir leurs données automatiquement effacées au départ. L’intégration native de Netflix et la compatibilité Google Cast et Apple AirPlay assurent une expérience fluide et intuitive, sans configuration. Pour les exploitants, la supervision CMND centralise mises à jour, réglages et diagnostics à distance, limitant les interventions sur site et les coûts de maintenance.
La série MediaSuite 6000 marque le retour d’Ambilight dans le secteur hôtelier. Ce rétroéclairage dynamique, projetant la lumière autour de l’écran, renforce l’immersion et permet d’adapter l’ambiance visuelle à l’identité de l’établissement. La MediaSuite 7000, de son côté, mise sur un design UltraSlim – moins de trois centimètres d’épaisseur – et une protection anticorrosion, idéale pour les environnements contraints comme les hôtels urbains ou les navires de croisière.
La gamme MediaSuite 6000 de Philips PPDS combine Android TV, Ambilight et compatibilité IPTV pour une expérience audiovisuelle complète et maîtrisée. Visuels : PPDS
Conçues pour un usage professionnel intensif, les nouvelles MediaSuite intègrent un triple tuner (câble, satellite, TNT) et une compatibilité IPTV. La fonction Bandwidth Guard, inédite chez PPDS, régule la bande passante utilisée par chaque téléviseur, ce qui assure une qualité
de service constante, même sur des réseaux limités. Les intégrateurs bénéficient ainsi d’un déploiement homogène, tout en conservant un pilotage complet via CMND. Les MediaSuite 6000 et 7000 sont également compatibles cloud gaming, permettant aux clients de jouer sans console, directement depuis la télévision. La connectivité Bluetooth pour casque audio renforce le confort et la confidentialité, tandis que toutes les connexions sont réinitialisées en fin de séjour pour préserver la sécurité des données. A noter que les MediaSuite sont compatibles avec l’offre Canal+ Business, permettant aux hôteliers de proposer les contenus premium de myCanal TV Pro et myCanal Smart Pro sans décodeur additionnel. Parmi les premières de leur catégorie à atteindre la classe énergétique E, ces téléviseurs profitent d’une gestion optimisée du mode veille et de mises à jour logicielles à distance. Philips PPDS
La gamme Philips MediaSuite 7000 se distingue par son design UltraSlim, sa compatibilité IPTV et ses fonctions de gestion à distance via CMND.
Tailles disponibles : 24’’, 32’’, 43’’, 50’’, 55’’, 65’’, 75’’, 85’’
Technologies : Android TV, Chromecast, AirPlay, Netflix, triple tuner, IPTV, cloud gaming ready
Gestion & sécurité : CMND / PMS, effacement auto des données, Bandwidth Guard
Design : Ambilight (6000) / UltraSlim & anticorrosion (7000)
Énergie : Classe E (majorité des modèles), F (43’’)
Disponibilité : À partir de 2026 (selon pays)
mise sur une approche durable, conjuguant fiabilité, économie d’énergie et réduction du coût total de possession. Avec ces deux gammes, la marque confirme son rôle moteur sur le marché européen. Ambilight, UltraSlim, Bandwidth Guard, cloud gaming et supervision centralisée : autant d’innovations qui font du téléviseur une véritable plateforme de services connectés.
> Les MediaSuite 6000 et 7000 seront présentées en avant-première à l’ISE 2026 (stand Philips 3P500) avant une commercialisation progressive au cours de l’année.
Dans les centres de supervision, la qualité de l’affichage conditionne désormais la performance opérationnelle. Les écrans, autrefois perçus comme de simples interfaces, sont devenus de véritables outils d’analyse et d’aide à la décision.
Les salles de contrôle doivent aujourd’hui traiter des flux multiples : vidéosurveillance, gestion des accès, supervision énergétique ou pilotage des réseaux techniques. Pour répondre à cette diversité, les fabricants misent sur des technologies d’affichage de plus en plus immersives et économes en énergie. Les écrans LCD traditionnels laissent place à des solutions LED à très faible pitch, assurant une continuité d’image sans bord et une homogénéité lumineuse. Le microLED et l’OLED séduisent également par leurs contrastes élevés et leur consommation réduite, particulièrement adaptés aux environnements 24/7.
Des technologies au service de la précision
Les écrans destinés aux salles de contrôle doivent conjuguer durabilité et rigueur technique. Leur fonctionnement en continu impose une parfaite stabilité colorimétrique, une électronique redondante et une maintenance simplifiée. Des fabricants comme Infiled ou Barco, et des four-
nisseurs spécialisés tels qu’AMF Advanced LED Display & Engineering, se positionnent sur ce segment avec des murs d’images conçus pour une exploitation permanente. L’intégration sur mesure, la modularité des dalles et les systèmes de maintenance frontale facilitent leur mise en œuvre dans des environnements souvent contraints. D’autres acteurs, notamment Christie, Planar ou Leyard se distinguent par des solutions de traitement et de pilotage d’affichage adaptées aux infrastructures critiques. Le marché de la vidéosurveillance a largement favorisé la diffusion de ces technologies. Des constructeurs comme Dahua Technology et Hikvision intègrent désormais leurs propres solutions d’affichage LED ou LCD à leurs logiciels de supervision, combinant capture, visualisation et pilotage. Cette approche vise à renforcer la cohérence entre sécurité et affichage, tout en simplifiant la gestion des flux vidéo. De leur côté, Philips PPDS, LG et Samsung étendent leurs gammes d’écrans professionnels dédiés aux environnements critiques, privilégiant la robustesse, la
luminosité homogène et le fonctionnement continu 24/7.
Pilotage centralisé
La performance d’une salle de supervision repose autant sur les écrans que sur le système de gestion qui les pilote. Des plateformes logicielles comme TRx de VuWall (représenté par www. convergencie.fr en Franc) permettent de distribuer et d’afficher en temps réel plusieurs flux vidéo, cartographiques ou analytiques depuis une interface unique. Ce pilotage sur IP facilite la collaboration entre opérateurs et optimise la réactivité face aux incidents. L’ergonomie des postes de travail devient également un enjeu majeur. Calibration automatique des couleurs, ajustement de la température de lumière, courbure des écrans ou limitation de la luminosité participent à réduire la fatigue visuelle et à maintenir la concentration des opérateurs.
L’intégration d’écrans de supervision s’inscrit dans une logique d’ergonomie et de confort visuel. La disposition des dalles, la luminosité, la température de couleur et la gestion thermique sont autant de paramètres pris en compte dans la conception. Des spécialistes comme AMF Advanced LED Display & Engineering se distinguent par une ingénierie complète, associant conception mécanique, intégration électronique et support technique, pour des installations durables et évolutives.
Retrouvez toute l’équipe Lindy sur notre stand 2S300 à l’ISE 2026, du 3 au 6 février à la FIRA Barcelona – Gran Vía
La sonorisation de la grande salle arrière est diffusée en quadriphonie pour éliminer les
Partenaire de longue date de Châteauform’, Stardust signe l’intégration audiovisuelle de deux lieux emblématiques : le Palais des Congrès de Massy et le 3 Mazarium à Paris, où technologie et exigence acoustique se conjuguent au service de l’expérience utilisateur.
C’est un réel partenariat qui s’est établi depuis dix ans entre Châteauform’ et Stardust. Le premier exploite dans le monde entier 120 lieux événementiels destinés aux entreprises, le second est un spécialiste de l’installation et de l’exploitation sur site d’équipements audiovisuels. Châteauform’ générant 25 % du chiffre d’affaires de Stardust, il est primordial que les cahiers des charges soient suivis à la lettre, comme dans deux salles récemment équipées à Massy et à Paris.
n Le Palais des Congrès de Massy (91)
Reprenant en gestion un site alors en construction, Châteauform’ a lancé un appel d’offres remporté par la proposition technique, mais aussi économique, de Stardust. Le Palais des Congrès de Massy est un centre d’affaires de douze
Deux réalisations alliant précision acoustique et intégration audiovisuelle
salles de réunion équipées en automatisations Crestron et Extron, et d’un amphithéâtre dédié aux assemblées et aux spectacles de 750 m². L’une des particularités du site est la salle ultra modulaire Oxygène, dont la disponibilité est indiquée à l’entrée sur un écran dynamique affichant le nom et le logo de la société réservataire. Oxygène se compose de quatre surfaces de 50 m² disposées en enfilade, séparées par des parois amovibles isolées phoniquement, et des
équipements qui s’adaptent automatiquement à la configuration demandée depuis une tablette. Les portes de séparation sont équipées de capteurs infrarouges et la matrice audio Yamaha MTX-100 se configure de telle manière que les micros HF (deux par salle) sonorisent l’ensemble des salles requises. Chacune d’elles dispose de son propre écran, mais lorsque les quatre sont réunies d’un seul tenant — sur 200 m² pouvant accueillir 180 personnes — seule la surface de pro-
L’auditorium du Palais des Congrès de Massy est équipé d’une spatialisation des micros
L’enceinte d&b Y7P exploitée dans les deux auditoriums
jection du fond, dans le sens de la longueur, est active grâce aux capteurs disséminés un peu partout. Les autres salles du site sont équipées de manière similaire, mais restent indépendantes les unes des autres.
Auditorium
Avec ses 650 places, l’auditorium est taillé pour les spectacles et les grands événements professionnels. Il dispose bien entendu d’un grand écran pour vidéoprojection de puissance et d’une sonorisation à la hauteur, mais l’une de ses particularités est le traitement du son sur scène, qui est spatialisé. Pour les auditeurs, il est parfois fatigant de se concentrer sur l’écoute lorsque le rendu sonore est uniquement stéréo. La spatialisation consiste donc à « placer » le rendu sonore de chaque intervenant sur scène de telle manière que chaque spectateur ait l’impression qu’il provient de la position exacte du locuteur. Ce suivi se fait à la souris, en cabine technique, où un opérateur déplace virtuellement le micro sur un écran reproduisant la scène, en pilotant par le geste une matrice d&b DS100. Dans le futur, il est prévu d’installer des caméras de trac-
king pour automatiser le déplacement des micros, mais au Palais des Congrès de Massy, la hauteur sous plafond n’est pas bien adaptée. L’éclairage de scène est assuré par 18 spots LED Ghibli de la marque Ayrton, pilotés par une seule matrice DMX.
Ce el auditorium a été construit il y a sept ans pour accueillir 350 personnes, et Stardust l’a adapté avec une nouvelle installation conçue en fonction de l’exis tant. La salle est équipée de panneaux acoustiques motorisés sur ses deux côtés, réglés uniquement pour les concerts en fonction des instruments de musique utilisés. Les techniciens de Stardust œuvrant en cabine n’étant pas en charge de ce type de prestation, le câblage existant a été récupéré pour connecter leur matériel, ce qui a permis d’éviter de gros frais de réaménagement. La captation vidéo est assurée par cinq caméras motorisées Panasonic PTZ 550, qui envoient leur signal sur un encodeur Blackmagic. La vidéoprojection est assurée par un Barco UDX-4K26 à matrice DLP, produisant une image panoramique; la surface de l’écran est ajustable grâce à des rideaux noirs motorisés, selon le format projeté.
Le son est géré depuis une console Yamaha DM7, la régie étant organisée
pour pouvoir être exploitée par seulement deux personnes si nécessaire. L’éclairage est assuré par 16 spots Ayrton Rivale, selon deux modes : l’ensemble du grill ou seulement la moitié. Le son est diffusé via des enceintes d&b 44S en frontal et des d&b E6 en rappel, complétées par des caissons de basses d&b Y, l’ensemble étant à amplification intégrée. Enfin, un pupitre HF pilote des micros Shure. Contrairement au Palais des Congrès de Massy, cette salle n’est pas spatialisée, mais Stardust reste en veille constante, à l’affût de nouvelles technologies pour déployer, à l’avenir, une gestion des micros adaptée au lieu..
Pierre Lagrange avec Philippe Pélaprat
SITE CLIENT 1 186 Rue de Beaugé, 72700 Rouillon Rue Galilée, 93160 Noisy-le-Grand jean.dupont@example.com marie.durand@example.org
SITE CLIENT 2
CONVERGENCE
Caméra Alarme NVR
Contrôle d’accès Interphonie
RÉINITIALISATION DE MOT DE PASSE
Support à distance
Hikvision simplifie la gestion à distance avec la dernière mise à jour de Hik-Partner Pro. Les installateurs peuvent désormais soumettre des demandes de réinitialisation de mot de passe ou de dissociation d’appareil à distance, sans déplacement ni attente prolongée. Les réponses sont obtenues en moins de dix minutes, réduisant ainsi les coûts et les délais d’intervention. Cette évolution améliore l’efficacité du support client et garantit le respect des plannings de projet. Un tutoriel vidéo détaille la procédure pas à pas pour tirer parti de cette nouvelle fonctionnalité, pensée pour rendre le service plus rapide, simple et fiable. Rendez-vous sur le site ieu.hik-partner.com
u SMARTSD
Nouvelle agence à Nantes
Le distributeur spécialisé en sécurité électronique SmartSD poursuit son développement en France avec l’ouverture d’une nouvelle agence à Nantes. Cette implantation marque une étape importante dans le renforcement de sa présence régionale et son rapprochement avec les intégrateurs du Grand Ouest. Dès son ouverture, l’agence a accueilli une première formation technique SPC Acre, animée par David Silva, expert du groupe. Pendant deux jours, les participants ont pu approfondir leurs connaissances des solutions de sécurité et d’intrusion, illustrant la volonté de SmartSD d’allier proximité, expertise et accompagnement terrain. smartsd.com/fr
GDV accélère sa mutation numérique
Le distributeur GDV poursuit sa transformation à un rythme soutenu, entre digitalisation, diversification et ancrage territorial. L’entreprise renforce sa présence sur les marchés du courant faible et du courant fort tout en accélérant sa mutation numérique. Lancée en juin 2025, la plateforme GDV.fr s’est rapidement affirmée dans l’écosystème du bâtiment et de la sécurité. Déjà en version 3, elle propose plus de 20000 références, disponibles en retrait le jour même ou en livraison sous 24 heures. Conçue pour simplifier la gestion de projets, elle permet la consultation des stocks, l’accès aux documents techniques et la gestion complète des commandes. Deux
espaces en ligne — Avis vérifiés et le Blog GDV — renforcent le lien avec les utilisateurs. Sous la direction de Nelson Miloti, président depuis 2020 (notre photo), GDV a connu une croissance de 118 % en quatre ans, atteignant 48 millions d’euros de chiffre d’affaires en 2024. Historiquement axée sur l’interphonie et le contrôle d’accès, la société couvre désormais la sûreté, la sécurité incendie, la gestion de l’énergie et le courant fort. Avec 10 agences et 110 collaborateurs, GDV combine proximité terrain et services digitaux, soutenue par des partenariats avec Hikvision, Ajax Systems, Dahua Technology ou Esser by Honeywell.
Partenariat durable pour la sécurité des résidences
Depuis plus de dix ans, Domitys, acteur français du logement pour seniors autonomes, s’appuie sur les solutions de Hanwha Vision pour protéger ses résidences. Plus de 3 000 caméras et 200 enregistreurs sont aujourd’hui déployés dans les 200 établissements du groupe à travers la France. Les systèmes déployés associent des caméras mini-dômes QNV-7082R à des enregistreurs XRN-1620B2 et XRN-3210RB2, supervisés via le logiciel Wisenet Viewer. L’ensemble permet la surveillance des accès, des parkings et des espaces communs, tout en assurant une gestion centralisée et sécurisée des enregistrements. Pour Damien Véron, architecte infrastructure et connectivité chez Domitys, la stabilité de cette coopération repose sur la continuité des gammes et la fiabilité du matériel. « Les produits Hanwha Vision sont très fiables, ce qui nous permet de réduire les opérations de maintenance. La compatibilité entre modèles analogiques et IP facilite également la modernisation progressive des sites», assure-t-il. Le groupe met égale -
ment en avant la disponibilité des équipements et l’accompagnement technique proposé aux installateurs partenaires, deux éléments jugés essentiels pour des déploiements répartis sur tout le territoire. Cette collaboration, engagée depuis plusieurs années, s’inscrit dans une logique de standardisation des équipements et de rationalisation des infrastructures de sûreté au sein du réseau Domitys.
i-PRO a récemment présenté Active Guard 3.0, une évolution importante de son logiciel d’analyse vidéo intégrant la recherche en langage naturel et la détection par ressemblance d’images, avec traitement IA entièrement local.
Cette version permet aux opérateurs de formuler des requêtes textuelles telles que « camion de pompiers », « personne tombée » ou « trottinette électrique », sans passer par les filtres prédéfinis des systèmes de gestion vidéo (VMS). S’appuyant sur les 98 attributs déjà intégrés dans les caméras i-PRO – le nombre le plus élevé du marché à ce jour –, cette approche élargit les capacités d’analyse et simplifie l’exploitation des données. Conçu pour les environnements critiques, Active Guard 3.0 fonctionne entièrement sur site, sans recours au cloud, afin de garantir la confidentialité, de réduire les cyberrisques et de maintenir la maîtrise des flux. L’IA générative, hébergée directement sur le serveur, assure rapidité, précision et stabilité, y compris dans les installations étendues et multisites. Compatible avec les principales plateformes
VMS, dont Genetec, Milestone, Luxriot et VideoInsight, le logiciel introduit aussi une recherche par ressemblance d’images fondée sur la ré-identification visuelle. Cette fonction permet de retrouver des individus ou objets similaires dans les séquences vidéo, même si les conditions d’éclairage, les postures ou les tenues varient, sans identification personnelle ni traitement biométrique. Active Guard 3.0 est interopérable avec les caméras IA existantes d’i-PRO et peut traiter des flux issus d’autres fabricants grâce à la fonction de relais IA intégrée aux modèles de la série X. En combinant analyse locale, recherche intuitive et interopérabilité, cette nouvelle version illustre la stratégie d’i-PRO : proposer une vidéo intelligente, éthique et performante, au service d’une sûreté durable et maîtrisée. i-pro.com
La recherche en texte libre, alimentée par l’IA générative, permet aux équipes de sécurité d’interagir avec les systèmes de gestion vidéo en langage naturel, au-delà des seuls attributs prédéfinis. Photo : i-Pro
La recherche de ressemblance d’images de personnes permet aux opérateurs de retrouver des apparences visuellement similaires dans les séquences vidéo, sans recourir à des attributs personnels ni à une identification automatisée. Photo : i-Pro
Une passerelle IA pour moderniser les systèmes de vidéosurveillance
L’AI Box AIB-800 est une solution pensée pour donner une nouvelle vie aux systèmes de vidéosurveillance existants. Compatible avec les principaux VMS, elle apporte les fonctions d’analyse IA (détection, comptage, cartographie) sans remplacer les équipements existants.
Cette passerelle compacte permet de convertir toute caméra compatible ONVIF en caméra intelligente, capable d’analyse par intelligence artificielle, sans modifier l’infrastructure en place ni engager de travaux lourds. L’AIB-800 se présente comme une alternative économique à la modernisation complète d’un parc de caméras. Elle permet d’exploiter les flux vidéo existants pour en extraire des métadonnées précieuses : détection et classification de personnes et de véhicules, réduction des fausses alarmes et amélioration du suivi d’incidents. Parmi les fonctions intégrées figurent la détection de franchissement de ligne, le maraudage, ou encore le BestShot, qui capture automatiquement les meilleures
images des objets identifiés. L’appareil peut gérer jusqu’à huit caméras en 32 mégapixels et est livré avec l’application Wise AI préinstallée. Compatible avec les principaux VMS du marché (Milestone, Genetec, Wisenet SSM, Wisenet Wave), il simplifie l’intégration dans les environnements existants. Au-delà de la sécurité, l’AIB-800 propose des outils de renseignement d’exploitation comme le comptage de personnes, la gestion des files d’attente ou la cartographie d’activité, utiles pour l’optimisation des flux dans les commerces, transports ou sites publics. Conforme à la stricte législation américaine NDAA et à la norme FIPS 140-2, qui garantit la conformité des modules de chiffrement aux standards fédéraux de sécurité, cette solution
L'AIB-800 se présente sous forme d'une box compacte
intègre une cybersécurité « Next-Gen ». Pour John Lutz Boorman, directeur produits et marketing de Hanwha Vision Europe, elle « permet de transformer les systèmes de surveillance existants en systèmes IA, tout en évitant les coûts et les délais d’une refonte complète ». hanwhavision.eu/fr
Hanwha Vision enrichit son portefeuille de solutions de sécurité avec Audio Beacon SPS-A100M, un dispositif de surveillance audio qui associe haut-parleur puissant, microphones intégrés et intelligence artificielle. Objectif : optimiser l’évaluation instantanée des événements et faciliter les réactions rapides en cas d’incident.
L'appareil intègre un haut-parleur de 90 dB, capable de diffuser des alertes sonores ou des messages de dissuasion, et cinq microphones dotés de fonctions de réduction du bruit pour assurer une communication claire, même dans des environnements bruyants. Conçu pour des sites où la vidéosurveillance n’est pas toujours envisageable, tels que les écoles, hôpitaux ou zones sensibles, l’Audio Beacon
Station intérieure KH8
Hikvision enrichit sa gamme résidentielle avec la nouvelle station intérieure série KH8, un interphone vidéo au design soigné qui conjugue élégance et connectivité. Conçue pour les appartements et maisons contemporains, cette solution met l’accent sur la simplicité d’usage et l’intégration intelligente dans l’habitat. Dotée d’un écran tactile IPS de 7 pouces, la KH8 assure des communications vidéo claires
combine audio bidirectionnel en duplex intégral et signalisation visuelle grâce à un anneau LED personnalisable. La classification audio s’appuie sur l’IA pour détecter automatiquement certains sons comme des cris ou du verre brisé, tandis que des algorithmes de localisation permettent d’identifier la direction des événements. L’appareil enregistre également quelques secondes d’audio préévénement afin d’apporter un contexte lors des vérifications. Pensé pour s’intégrer dans des infrastructures existantes, l’Audio Beacon est compatible avec les principales plateformes VMS, dont Genetec, Milestone et Wisenet WAVE, et communique via des protocoles standards comme MQTT, HTTP/S ou encore FTP. Sa certification FIPS 140-3 Niveau 3 garantit
et fluides. Son boîtier en aluminium moulé sous pression, au design ultra-fin, s’adapte aussi bien à un montage en surface qu’encastré. Côté technique, elle offre de multiples interfaces — entrées d’alarme, relais, RS485 ou encore sortie d’alimentation — facilitant son intégration dans des installations de contrôle d’accès ou de domotique. La KH8 se connecte à l’application HikConnect, permettant un pilotage à distance des appels et des fonctions de sécurité depuis un smartphone. Cette nouvelle génération d’interphone combine ainsi design, confort et sécurité, répondant aux attentes d’un marché en quête de solutions connectées et esthétiques.
en outre un haut niveau de sécurité des données, grâce à un démarrage sécurisé, un firmware crypté et un dispositif anti-sabotage intégré. Avec ce lancement, le fabricant coréen confirme sa volonté d’intégrer l’intelligence artificielle partout où cela est pertinent, élargissant ainsi le champ des possibles en matière de sécurité proactive.
VuWall, la solution KVM multi-sources, multi-écrans et multi-utilisateurs, conçue pour une gestion d’affichage robuste et fiable dans vos environnements critiques 24/7.
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Élu à deux reprises « Meilleur parc du monde », le Puy du Fou s’impose comme un modèle de sécurisation intelligente. Avec plus de 2,8 millions de visiteurs par an, le parc vendéen s’appuie sur un partenariat durable avec Axis Communications et I3S Intégration, qui orchestrent un dispositif technologique mêlant sûreté, gestion des flux et cybersécurité.
Véritable temple du spectacle vivant, le Puy du Fou déploie chaque saison une cité historique à ciel ouvert sur plus de 800 hectares, dont 120 ouverts au public. Entre villages d’époque, hôtels à thème et 20 spectacles quotidiens, le site mobilise plus de 3 000 comédiens, techniciens et bénévoles. Garantir la sécurité d’un tel ensemble relève d’un défi permanent que le parc relève depuis plus de quinze ans aux côtés d’Axis Communications et d’I3S Intégration, filiale du groupe Ensio.
Un dispositif global et évolutif
La collaboration remonte à 2008, avec l’installation d’une première caméra IP Axis pour surveiller la Cinéscénie. Depuis, le dispositif s’est considérablement densifié : 570 caméras assurent aujourd’hui près de 600 points de vue couvrant les allées, les scènes, les zones techniques et hôtelières. « Nos caméras
Le système facilite la levée de doute et l’intervention rapide des équipes.
nous permettent de gérer les flux de visiteurs, de surveiller la machinerie, les locaux techniques et les zones de stockage d’artifices », explique Mathieu Naulin, directeur de la sécurité du Puy du Fou. Neuf opérateurs assurent la supervision depuis la régie centrale, épaulés par 150 agents de sécurité et un service médical interne. Le système
facilite la levée de doute et l’intervention rapide des équipes, notamment lors d’incidents ou de malaises signalés par le public.
Technologie et performance
Le parc s’appuie désormais sur les caméras à double objectif AXIS P4707, assurant une vue panoramique à 180°.
Le Puy du Fou s’appuie sur un système de contrôle d’accès centralisé via la plateforme Genetec Security Center, qui fédère également la vidéosurveillance et les systèmes d’interphonie. Plus de 80 points d’accès — portes, portails, zones techniques ou hôtelières — sont équipés de lecteurs multi-technologies STid Architect, capables de lire des badges MIFARE DESFire, mais aussi des identifiants mobiles. Cette architecture, déployée et maintenue par I3S Intégration, permet une gestion fine des autorisations selon les profils : salariés permanents, prestataires, bénévoles ou visiteurs techniques. Les accès peuvent être attribués ou suspendus en temps réel, avec des droits temporaires ou géolocalisés selon les zones sensibles. Le tout est supervisé dans une interface unique, permettant une vision complète des flux, des alarmes et des vidéos associées.
Ces équipements permettent d’analyser les flux piétons et d’optimiser la circulation dans les zones les plus fréquentées. Les modèles hautes performances des séries P13 et P14 sont mobilisés pour le suivi des drones de la Cinéscénie, capables d’évoluer jusqu’à 150 mètres d’altitude. Trois postes de surveillance dédiés coordonnent la sécurité des 13.200 spectateurs et des 4 000 bénévoles de ce spectacle monu-
mental. Les infrastructures de contrôle d’accès – portes, portails, lecteurs de badges – sont intégrées au réseau vidéo et centralisées (voir encadré) au sein d’un système de stockage dépassant le pétaoctet. Ce maillage numérique permet une vision unifiée et réactive du site.
Sécurité, logistique et expérience visiteurs
La sécurité au Puy du Fou dépasse largement la seule surveillance. Les technologies Axis et Genetec participent aussi à la fluidité logistique
Entrée technique et logistique du site de la Jaubretière (Puy du Fou), équipée de barrières automatiques Came, d’interphones vidéo avec lecteurs Vigik, de caméras Axis Q1786-LE et d’un haut-parleur de sonorisation de sécurité.
Basée à La Chapelle-sur-Erdre (LoireAtlantique), I3S Intégration est une société spécialisée dans les solutions de sûreté électronique, de contrôle d’accès, de vidéosurveillance IP et de supervision globale. Filiale du groupe Ensio, l’entreprise accompagne depuis 2015 le Puy du Fou dans la conception, l’installation et la maintenance de son infrastructure de sécurité numérique. Sous la direction de Jean-Marie Laurent, ancien responsable sécurité chez
et à l’amélioration de l’expérience visiteurs. Des haut-parleurs réseau permettent, par exemple, de coordonner les opérations de livraison ou d’alerter les agents sur des zones spécifiques. Les outils d’analyse vidéo, couplés aux systèmes de supervision, contribuent au comptage précis des visiteurs, à la gestion des files d’attente et à la cartographie d’activité. Ces indicateurs opérationnels sont devenus essentiels à la planification quotidienne, à la gestion des effectifs et à la maintenance préventive sur un site dont la fréquentation rivalise avec celle d’une ville moyenne.
Cybersécurité et continuité numérique
Mât de vidéosurveillance équipé d’une caméra Axis à dôme panoramique, discrètement installé en lisière boisée pour la surveillance périmétrique du site du Puy du Fou.
Cette organisation s’appuie sur des technologies conformes à la législation européenne et aux standards internationaux de cybersécurité, notamment la loi américaine NDAA et la norme FIPS 140-2, qui encadrent l’usage d’équipements certifiés dans les infrastructures sensibles. L’intégration de ces solutions, associées à une supervision unifiée, fait du Puy du Fou l’un des parcs de loisirs les plus sécurisés et les plus avancés d’Europe en matière de protection des données et de résilience numérique.
En 2025, le Puy du Fou poursuit le renforcement de son dispositif avec entre 80 et 100 caméras supplémentaires, notamment autour de l’extension de l’hôtel La Villa GalloRomaine, dont la capacité vient d’être doublée. « Grâce à Axis et I3S, nous utilisons nos caméras de manière
Securitas, I3S agit comme intégrateur de confiance pour le parc. L’entreprise assure la cohérence de l’ensemble du dispositif – caméras, réseaux, stockage, contrôle d’accès – et sa parfaite interopérabilité avec les systèmes Axis. Elle participe également à l’évolution continue du parc en adaptant les architectures aux nouveaux besoins : extension d’hôtels, nouveaux spectacles, ou encore intégration de technologies d’analyse intelligente.
Caméra de surveillance Axis discrètement intégrée sous l’avant-toit d’un bâtiment du Puy du Fou, avec habillage cuivré assorti à la gouttière pour une parfaite intégration esthétique.
plus intelligente », souligne Mathieu Naulin. « Nous avons considérablement réduit le temps d’analyse des incidents tout en améliorant la coordination entre nos équipes. »
Au Puy du Fou, la magie du spectacle repose aussi sur une orchestration technologique invisible, où vidéosurveillance, données et cybersécurité participent d’une même ambition : faire rimer émerveillement et sécurité. Car si le risque zéro n’existe pas, le parc s’en approche chaque jour davantage grâce à une vigilance constante et une innovation technologique de haut niveau.
PdG
Photos : Axis
100% GSM
100% SIMPLICITÉ
100% DESIGN
Formation à l’AV sur IP
NETGEAR lance le 3rd Party Manufacturer Training Program, une extension de sa plateforme de formation en ligne destinée à renforcer les compétences en audiovisuel sur IP. Des partenaires tels que Crestron, Audinate, Lightware, Powersoft, Q-Sys, SDVoE Alliance et Sennheiser y contribuent. Gratuite et accessible à tous, la plateforme propose vidéos, quiz et documents techniques. Selon Gus Marcondes, responsable formation chez NETGEAR Enterprise, cette initiative vise à rapprocher les métiers du réseau et de l’audiovisuel. NETGEAR Academy compte déjà plus d’un millier de nouveaux inscrits chaque mois.
Partage sécurisé
Partager son mot de passe Wi-Fi est devenu courant, mais ce geste anodin peut exposer votre réseau à des risques. Un mot de passe faible ou transmis par SMS, e-mail ou messagerie peut être intercepté, ouvrant la voie à des vols de données ou à l’installation de malwares. Pour un partage sécurisé, Apple permet d’envoyer le mot de passe via iCloud entre appareils compa tibles, tandis qu’Android génère un QR code à scanner, évitant toute saisie manuelle.
Adoptez les bons réflexes : mot de passe long et complexe, réseau invité pour vos visiteurs, chiffrement WPA3 et mises à jour régulières du routeur. Ainsi, vous restez connecté sans compromettre votre sécurité.
L’actualité des réseaux multimédia, domestiques et tertiaires
Une
Installer une gestion technique du bâtiment (GTB) sur un site dépourvu de connectivité relève souvent du défi. C’est celui qu’a relevé Alva Systems, en équipant 3000 bungalows situés en zone blanche, sans Wi-Fi ni couverture 4G. Tirer des kilomètres de câbles aurait été coûteux et complexe. Pour piloter chauffage, climatisation et éclairage, l’entreprise a conçu une architecture sans fil reposant sur un réseau LoRaWAN local. Chaque bungalow dispose d’une box autonome gérant les usages essentiels et assurant la continuité de service, même en cas de perte de liaison. Pour la supervision à distance, Alva Systems a adopté une approche originale : des relais Wi-Fi connec-
tés au réseau satellitaire Starlink, permettant la remontée des données vers le cloud et le pilotage en temps réel. Cette combinaison de technologies constitue une solution autonome et évolutive, adaptée aux sites isolés comme les campings, villages touristiques ou
complexes hôteliers. Elle évite les travaux de câblage lourds tout en garantissant une gestion énergétique optimisée. Une application concrète du potentiel du LoRa et du satellite pour étendre la GTB aux environnements les plus contraints. www.alva-systems.fr
Eviter la saturation des réseaux mobiles
Selon une étude commandée par l’Arcep au cabinet Analysys Mason, la croissance des usages sans fil pourrait nécessiter des milliers de nouveaux sites mobiles d’ici 2035. L’apport du haut de la bande 6 GHz (6425-7125 MHz) apparaît déterminant pour contenir cette densification. L’analyse repose sur quatre scénarios, de la sobriété numérique aux
usages intensifs incluant streaming, XR/VR ou véhicules connectés. Plusieurs trajectoires techniques ont été modélisées : maintien du spectre actuel, refarming, mutualisation ou ajout de nouvelles bandes. Dans les hypothèses de forte croissance, le besoin de nouveaux sites grimperait fortement, mais l’intégration du haut de la bande 6 GHz permettrait de réduire cet effort de plus de moitié. L’étude souligne aussi les gains possibles via l’optimisation et la mutualisation, malgré leur complexité de mise en œuvre. Sur le plan environnemental, plus de 85 % des émissions de CO₂ proviennent des terminaux. L’impact du réseau reste moindre, mais varie selon les choix de spectre et le niveau de densification. Le comité d’experts associé salue une démarche utile, tout en appelant à la prudence face aux limites des données environnementales et au manque d’analyse sur le Wi-Fi 6 GHz. Ces résultats, exploratoires, serviront de base à la réflexion de l’Arcep sur la gestion future du spectre à l’horizon 2035.
Face à la montée en puissance des usages connectés, le choix de l’architecture réseau devient stratégique. GPON ou FTTH ? Ces deux technologies fibre reposent sur des logiques différentes - mutualisation d’un côté, déploiement dédié de l’autre. Une distinction essentielle pour concevoir des infrastructures performantes, évolutives et adaptées aux besoins réels des bâtiments.
Souvent confondues, les technologies GPON (Gigabit Passive Optical Network) et FTTH (Fiber to the Home) reposent sur une infrastructure similaire, mais répondent à des logiques d’usage bien distinctes. La première privilégie la mutualisation des fibres entre plusieurs utilisateurs, gage d’efficacité économique et de simplicité de gestion, tandis que la seconde repose sur une connexion dédiée, garantissant une performance constante. Dans un contexte où la demande en connectivité explose, le choix entre ces deux architectures ne relève plus seulement de critères techniques : il dépend avant tout des besoins réels du bâtiment, du type d’usage et du niveau de service attendu. Si le GPON et le FTTH partagent une même base technologique — la fibre optique —, leur conception et leur fonctionnement diffèrent profondément. Le GPON repose sur une architecture mutualisée, dans laquelle plusieurs utilisateurs partagent une même fibre principale via un répartiteur optique passif. Le FTTH, lui,
Le choix entre GPON et FTTH repose moins sur une opposition que sur une adaptation: à chaque usage, sa fibre.
Des compétences qui convergent
Dans le déploiement des réseaux GPON ou FTTH, la frontière entre bureau d’études et intégrateur s’amenuise. Le premier conçoit et valide l’architecture, le second la met en œuvre : installation, configuration, supervision et maintenance. Dans la pratique, notamment dans le résidentiel collectif et le tertiaire, un même acteur prend souvent en charge l’ensemble, proposant une solution clé en main. Cette approche intégrée assure cohérence, rapidité et maîtrise des coûts, tout en simplifiant le dialogue avec maîtres d’ouvrage et gestionnaires.
privilégie une architecture point à point, chaque logement disposant de sa propre ligne optique directe depuis le nœud central. Ces différences structurelles influent directement sur les performances, les coûts de déploiement et les cas d’usage : le
Principe d’un réseau GPON tel que proposé par Fracarro : un OLT central dessert plusieurs logements via des répartiteurs optiques, assurant la diffusion simultanée des services Internet, TV et téléphonie.
GPON s’impose dans les environnements collectifs où la rentabilité prime, tandis que le FTTH reste la référence pour les connexions haut de gamme et les débits garantis. Dans les réseaux GPON, un seul équipement central (OLT) dessert plusieurs logements ou bureaux via des splitters optiques. Cette approche réduit considérablement le coût d’infrastructure et simplifie la maintenance. En revanche, la bande passante est partagée : lors des pics d’utilisation, les débits peuvent être variables. À l’inverse, le FTTH dédie une fibre à chaque abonné, assurant une vitesse constante et un service individualisé, au prix d’un déploiement plus coûteux.
Le GPON pour le résidentiel et le tertiaire
De plus en plus d’industriels misent sur cette approche. Le fabricant italien Fracarro, par exemple, a choisi la technologie GPON pour ses solutions destinées aux bâtiments collectifs et aux infrastructures tertiaires. L’entreprise y voit une réponse concrète aux besoins croissants en connectivité haut débit dans les hôtels, les résidences de services ou les établissements de santé. Grâce à son architecture mutualisée, le GPON permet de distribuer Internet, la télévision et la téléphonie sur un même réseau fibre, tout en limitant les coûts de câblage et d’exploitation. Cette approche répond aussi aux exigences du smart building, où la connectivité devient un socle commun pour les usages numériques, la supervision énergétique et les services connectés. Le FTTH conserve néanmoins tout son intérêt pour les projets où la performance et la fiabilité sont prioritaires, notamment dans les bureaux haut de gamme, les data centers ou les infrastructures critiques. Dans ces environnements, la fibre dédiée garantit un débit symétrique et une continuité de service totale. En définitive, le choix entre GPON et FTTH repose moins sur une opposition que sur une adaptation : à chaque usage, sa fibre. Le GPON séduit par sa souplesse et sa rentabilité dans les environnements mutualisés, tandis que le FTTH reste la solution de référence pour des connexions exclusives et sans compromis.
Face à la multiplication des usages numériques, les entreprises modernisent leurs réseaux. TP-Link mise sur le Wi-Fi 7 et le Multi-Gigabit pour accompagner cette transition.
Avec la croissance des usages connectés — visioconférences, vidéosurveillance IP, streaming 4K, objets communicants — les réseaux Wi-Fi 5 et 6 atteignent leurs limites dans de nombreux environnements professionnels. Pour répondre à cette évolution, TP-Link introduit le Wi-Fi 7 (802.11be), associé à ses switches Multi-Gigabit Omada, afin d’améliorer la vitesse, la stabilité et la gestion des infrastructures réseau. Le Wi-Fi 7 offre des débits jusqu’à cinq fois supérieurs à ceux du Wi-Fi 6, une latence très réduite et une meilleure fiabilité des connexions. L’utilisation de canaux de 320 MHz et de
D-Link élargit sa série de commutateurs intelligents DMS-1250 avec cinq nouveaux modèles destinés aux environnements exigeant des connexions performantes et stables : hôtellerie, santé, enseignement ou bureaux tertiaires. Trois versions cuivre (DMS-1250-12/18/28) et deux modèles PoE (DMS-125018P/28P) viennent compléter la gamme. Conçus pour supporter des infrastructures à forte densité d’équipements connectés, ils intègrent des
la modulation 4K-QAM augmente la capa cité de transfert, tandis que la fonction Multi-Link Operation (MLO) permet aux appareils d’exploiter simultanément les bandes 2,4, 5 et 6 GHz, limitant les inter ruptions. Les switches Multi-Gigabit TPLink (2,5G, 5G, 10G) assurent la continuité de ces performances sur le réseau filaire. Compatibles avec les câbles Cat 5e et 6, ils permettent de moderniser les installations existantes sans recourir à un recâblage complet. L’ensemble peut être administré via la plateforme Omada Cloud, qui centralise la supervision du WAN, du LAN et du Wi-Fi, tout en intégrant des fonctions de sécurité et de maintenance à distance. Différents secteurs sont concernés. Dans l’hôtellerie, les bornes EAP772 et EAP725 Wall assurent une couverture homogène pour les services connectés en chambre. Dans les établissements de santé, la redondance PoE des switches SX3832MPP garantit
ports 2,5G protégés contre les surtensions (6 kV) et des uplinks 10G SFP+ assurant une liaison haut débit entre les différents segments du réseau. Les versions PoE délivrent jusqu’à 60 W par port, ce qui permet d’alimenter directement des bornes Wi-Fi, caméras IP, téléphones VoIP ou points de contrôle d’accès sans injecteurs externes. Les fonctions de niveau 2 incluent VLAN, QoS, détection de boucles et sécurité renforcée, répondant aux besoins des entreprises multisites ou des bâtiments connectés.
La gestion peut être centralisée via la plateforme Nuclias, qui assure une visibilité complète sur les équipements et simplifie la maintenance à distance.
la continuité du réseau. Les secteurs du commerce et de la logistique exploitent les modèles EAP773 et EAP775 pour la traçabilité en temps réel, tandis que les collectivités bénéficient d’un hébergement cloud européen, conforme au RGPD. Selon Farès Abdi, Channel Sales Director chez TP-Link France, l’enjeu n’est plus seulement la performance, mais la fiabilité et la cohérence entre les différents niveaux du réseau. « L’objectif est de permettre aux entreprises de faire évoluer leurs infrastructures sans en bouleverser la structure existante », assure-t-il. www.tp-link.com/fr
SanDisk enrichit sa gamme de disques professionnels avec le WD Blue SN5100 NVMe SSD, un modèle PCIe Gen 4.0 conçu pour les environnements de travail à forte charge, tels que le montage vidéo, la conception 3D ou les applications d’intel ligence artificielle. Avec des vitesses de lecture atteignant 7 100 Mo/s et d’écriture jusqu’à 6300 Mo/s, il offre un gain d’environ 30 % par rapport à la génération précédente, tout en maintenant une faible consommation énergétique. Ce modèle exploite la mémoire BiCS8 QLC NAND de Wes tern Digital et la technologie nCache 4.0, garantissant une gestion optimisée des fichiers
volumineux et une réactivité accrue dans les flux de travail multitâches. Il se décline en capacités de 500 Go à 4 To, pour s’adapter aux postes de travail comme aux stations mobiles. Le WD Blue SN5100 NVMe s’adresse aux créateurs
une orientation vers les usages professionnels intensifs.
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Secteur et tendances
BRS, moteur de la recharge
u MIBA 2025
Le bâtiment en convergence à Milan
Du 19 au 22 novembre 2025, la Milan International Building Alliance (MIBA) réunira à Fiera Milano les salons GEE, MADE expo, Smart Building Expo et Sicurezza, représentant toute la chaîne du bâtiment. Avec plus de 1250 exposants issus de 38 pays et une centaine d’événements, MIBA mettra l’accent sur la durabilité, la numérisation, la sécurité et l’intelligence artificielle. Selon l’Observatoire MIBA, réalisé avec le Politecnico di Milano, les projets du New European Bauhaus, initiative européenne pour l’aménagement des territoires, mobiliseront plus de 20 milliards d’euros d’ici 2027, dont 2,5 milliards pour l’Italie, stimulant la croissance du bâtiment intelligent.
u ISE
L’ère du Smart Building
À l’ISE 2026 (3–6 février, Barcelone), le Smart Building s’affirme plus que jamais. Le Hall 2 « Residential & Smart Building » présentera les dernières solutions en automatisation, IoT, gestion énergétique et connectivité. Le 4 février, le Smart Building Summit explorera comment l’IA, les analytics et la cybersécurité transforment l’environnement bâti. Nouveauté marquante : un Cybersecurity Summit, le 5 février, abordera la sécurité des bâtiments connectés. Cette édition, placée sous le slogan « Push Beyond », invite l’écosystème à dépasser les frontières technologiques du bâtiment intelligent.
L’actualité des services, des équipements et de l’industrie de la domotique
Organisés par l’Observatoire de l’Immobilier
Connecté et Responsable (OICR), les premiers Trophées Smart Building ont été remis lors du salon IBS 2025.
Porté par François-Xavier Jeuland, président de l’OICR, ce concours a pour ambition de valoriser les réalisations exemplaires qui associent intelligence des données, durabilité et confort d’usage. Le jury, composé de représentants de la filière du smart building, de bureaux d’études et d’intégrateurs, a analysé 28 dossiers avant de désigner quatre lauréats répartis entre les catégories « GTB » et « Smart Building ». Chacun illustre la diversité des approches techniques et organisationnelles à l’œuvre dans le secteur.
GTB prédictive et efficacité énergétique
- Projet GTB exemplaire – La Poste Immobilier & Eisox
Le site Colissimo de Rennes Le Rheu (25 000 m²) a été distingué pour son système de gestion technique prédictive, développé avec Eisox. En exploitant les données de fonctionnement en temps réel, la solution pilote automatiquement chauffage, ventilation et éclairage, générant jusqu’à 43 % d’économies d’énergie.
- Stratégie GTB à l’échelle d’un patrimoine – Blue EnerFreeze & VayanData
Récompensé pour une démarche globale de supervision multi-sites, le duo Blue EnerFreeze et VayanData s’appuie sur une architecture logicielle commune permettant la consolidation et l’analyse continue des données issues de plusieurs bâtiments. Cette stratégie renforce la cohérence des performances, améliore la maintenance à distance et offre une vision consolidée de la consommation énergétique du parc.
Smart building et gouvernance de la donnée
- Projet Smart Building exemplaire –nodewise & France Travail
Le projet mené conjointement par nodewise et France Travail illustre la convergence entre efficacité énergétique, services numériques et
Sabine Gouéta, présidente du Jury et François-Xavier Jeuland, président de l’OICR. Photo : SIM/PdG
qualité d’usage. L’outil déployé centralise l’ensemble des informations issues des capteurs, de la GTB et des systèmes métiers afin d’offrir une vision unifiée de la performance du patrimoine immobilier.
- Stratégie Smart Building à l’échelle d’un patrimoine - Région Grand Est (intégrateur : Dalkia Smart Building)
Le jury a salué la stratégie de gestion connectée du parc immobilier régional, conduite avec Dalkia Smart Building. En mutualisant la collecte et l’exploitation des données énergétiques, la Région Grand Est déploie une gouvernance unifiée permettant d’améliorer le suivi des consommations, la planification des travaux et la durabilité des équipements.
Outre les lauréats, plusieurs projets portés par Bouygues Bâtiment Sud-Est, Equans, SPIE, Schneider Electric et SmartBuilding Energy figuraient parmi les nominés. Tous traduisent la même évolution : l’essor d’un bâtiment interconnecté, frugal et interopérable où les données deviennent un levier de performance durable. Pour François-Xavier Jeuland, « ces trophées démontrent que le bâtiment intelligent est désormais une réalité opérationnelle ». L’OICR entend faire de ce concours un baromètre annuel de l’innovation, en intégrant dès 2026 de nouvelles catégories consacrées à l’intelligence artificielle, à la cybersécurité et à la gestion de la donnée. Au-delà des distinctions, le palmarès 2025 souligne la maturité d’un écosystème.
Le trophée : un objet artisanal en bois massif, symbole d’une démarche durable et responsable.
Alors que la mobilité électrique s’impose comme un pilier de la transition énergétique, Borne Recharge Service (BRS) s’affirme comme l’un des acteurs majeurs du résidentiel collectif et de l’immobilier tertiaire, deux leviers essentiels au déploiement national des infrastructures de recharge (IRVE).
Fort de plus de douze années d’expérience, l’opérateur conçoit, installe et exploite des bornes de recharge sur l’ensemble du territoire, en alliant expertise technique, accompagnement réglementaire et proximité de service. « Nous sommes le premier partenaire national des bailleurs, avec une culture du service et du client très forte», souligne Nicolas Blanchard, directeur général adjoint de BRS. Issu du monde de l’immobilier, le groupe a su transformer cette expérience en atout stratégique pour proposer une offre complète : conseil, installation, supervision et maintenance. Référencée auprès de Logivolt, membre du programme
Advenir et affiliée à l’Afor, BRS fait partie des opérateurs les plus structurés du secteur.
La recharge, nouvelle brique du smart building
Intégrée aux infrastructures électriques, la recharge devient une composante du bâtiment intelligent, participant à la gestion énergétique globale et à la tran-
sition vers des espaces plus sobres. Le résidentiel collectif constitue aujourd’hui le principal moteur de croissance : près d’un Français sur deux vit en immeuble et 80 % des recharges s’effectuent à domicile. BRS a déjà signé plus de 35 000 conventions d’infrastructure avec des copropriétés et bailleurs sociaux. «Nous défendons le droit à la recharge et le pouvoir d’achat de nos clients. La transparence tarifaire est une priorité », insiste Nicolas Blanchard. Pour les syndics et gestionnaires, BRS propose des solutions collectives connectées à des plateformes numériques assurant le suivi des consommations et la supervision à distance. Dans le tertiaire, l’entreprise équipe aussi bureaux et parkings d’entreprises, où la recharge devient un outil de mobilité durable et de performance RSE. L’opérateur prépare l’avenir avec des solutions couplant recharge et autoconsommation photovoltaïque, ou les technologies vehicle-to-grid, capables de réinjecter dans le réseau l’énergie stockée dans les batteries, afin de réduire les coûts et d’optimiser la performance énergétique.
Fort de plus de douze années d’expérience, BRS conçoit, installe et exploite des bornes de recharge sur l’ensemble du territoire.
La sécurité, condition d’une transition durable
La réussite de cette électrification repose sur la sécurité des installations, rappelle Arnaud Alexandre, du Consuel: « Installer une borne, ce n’est pas simplement ajouter une prise, mais intégrer un équipement complexe soumis à des normes strictes. » Le cadre réglementaire, fondé sur la norme NFC 15-100, a été renforcé en août 2025 par la NFC 15-107-2 qui intègre les spécificités des IRVE. Toute installation doit obtenir une attestation de conformité délivrée par le Consuel. Les contrôles menés en 2024 ont révélé que 27 % des installations présentaient des défauts et 10 % des protections défaillantes. « La sécurité électrique est invisible mais essentielle. Sans elle, il ne peut y avoir de transition durable », souligne Arnaud Alexandre.
En conjuguant expertise technique et cadre réglementaire, BRS et le Consuel favorisent le déploiement d’infrastructures de recharge sûres et conformes aux exigences du marché.
Retrouvez les interviews de Nicolas Blanchard (BRS) et d’Arnaud Alexandre (Consuel) sur la chaîne YouTube de Smart Integrations Mag.
Cette sonnette vidéo d’Amazon/Blink s’installe en quelques minutes avec une intégration complète dans l’écosystème Alexa. Son champ de vision de 150° offre un affichage du solliciteur de la tête aux pieds ainsi que le détail du colis livré, de jour comme de nuit, en infrarouge HD. La fonction « computer vision » détecte les personnes et les distingue des animaux ou des objets, n’envoyant ainsi des alertes que lorsque cela est nécessaire (service disponible avec un abonnement Blink). Trois piles au lithium AA et le module Blink Sync Core lui assurent une autonomie de deux ans. La sonnette Video Doorbell est disponible en noir ou en blanc.
Suite au succès de ses modèles Carver lancés en 2024, Aura présente son nouveau cadre photo numérique connecté Aspen, doté d’un écran 12 pouces antireflet de résolution HD 1600×1200 points au format 4/3. Positionnable en mode portrait ou paysage, il ajuste automatiquement les photos et vidéos selon l’orientation. Une barre tactile située sur le dessus fait défiler les visuels ou donne accès aux réglages ; un capteur intelligent adapte sa luminosité à l’éclairage ambiant. Le cadre est programmable pour s’éteindre la nuit. Les photos sont téléchargeables depuis un smartphone ou une tablette via l’app Aura, ou encore depuis une page web.
Plusieurs personnes peuvent être inscrites pour envoyer leurs propres photos et les partager sur le cadre. Les albums Google Photo sont pris en compte pour une synchronisation automatique. La nouvelle version de l’app Aura
ajoute la recherche par visage et l’ajout de légendes, offrant encore plus de personnalisation. Disponible en deux coloris : Ink et Clay.
Pour aller plus loin dans l’automatisation de l’entretien de la piscine, iopool annonce son diffuseur de chlore intelligent, développé en partenariat avec la société IOstrip. L’EcoTab régule automatiquement la diffusion du chlore solide selon les besoins du bassin, détectés et fournis par la sonde flottante et connectée iopool EcO annoncée dans le numéro 71 de SIM. Un mécanisme motorisé délivre le produit, dont la dissolution est jusqu’à 20 fois plus rapide qu’avec les diffuseurs classiques. L’EcoTab s’installe facilement : il suffit de le remplir de cinq galets de chlore au maximum et de le placer dans l’eau. Un petit panneau photovoltaïque le rend totalement autonome, sans piles. Son fonctionnement est suivi via l’app mobile IOstrip, qui prend également en charge la sonde iopool EcO, autorisant l’ajustement à distance du niveau de dissolution du chlore.
Cette caméra connectée intérieure transmet son signal via le réseau mobile 4G, ce qui la destine aux locaux où le Wi-Fi est inaccessible: bâtiment isolé, résidence secondaire, garage, camping-car ou chantier. L’appareil transmet en continu (24 h/24 et 7 j/7) ses images au format Full HD 1080, y compris la nuit grâce à l’infrarouge. Sa motorisation, couvrant un angle de 355° horizontal et 60° vertical, dispose d’un suivi automatique de cible. Une alerte est envoyée au moindre mouvement vers l’app Avidsen Home. Les séquences vidéo peuvent aussi être enregistrées sur carte microSD (non incluse). Son design sobre et sa compacité rendent la HomeCam i-4G très discrète, qu’elle soit installée au mur ou au plafond. Sa carte SIM, préchargée d’un forfait de 3 Go, se connecte automatiquement à l’opérateur dont le réseau est le plus performant localement. Une fois le forfait consommé, la SIM peut être rechargée via EiotClub ou remplacée. Un câble USB et un adaptateur secteur sont fournis.
Lancé en 2022, l’AquaBloom S voit arriver son grand frère, l’AquaBloom L, qui automatise l’arrosage des balcons, terrasses et petits potagers, jusqu’à 30 plantes aux besoins en eau différents, de manière autonome. Pas besoin d’alimentation extérieure en eau courante : celleci est tirée d’un réservoir à remplir régulièrement ou d’un récupérateur d’eau pluviale. L’unité centrale 3-en-1, autonome grâce à une batterie lithium-ion rechargée par panneau solaire inté-
gré, offre 14 programmes prédéfinis pilotant la pompe intégrée, à démarrage différé si nécessaire. L’AquaBloom L se suspend, se fixe ou se pose au sol selon l’exposition solaire. Un capteur
Cette serrure connectée est conçue pour un usage simple et intuitif, tout en intégrant des fonctionnalités intelligentes, dont la technologie maison KeySense. Le déverrouillage depuis l’intérieur se fait par une simple pression, tandis qu’un appui prolongé active le verrouillage automatique après une temporisation personnalisable. Depuis l’extérieur, la serrure se déverrouille automatiquement à l’approche de l’utilisateur grâce à la géolocalisation du smartphone, ce qui dispense de sortir l’appareil ou les clés. Côté sécurité, un code unique est attribuable à chaque utilisateur via le clavier à empreinte digitale Yale, et l’app Yale Home assure un suivi en temps réel des accès avec notifications instantanées. La Linus L3 Lite s’installe facilement, sans perçage ni intervention professionnelle, sur la majorité des portes européennes. Son design compact et discret, invisible depuis l’extérieur, convient aussi bien aux logements qu’aux locaux professionnels. L’adjonction du pont Wi-Fi Yale ConnectX ajoute
Voici une mangeoire connectée pour oiseaux qui, en plus de les nourrir, donne à voir discrètement les volatiles qui s’y invitent. Ce petit refuge comporte en effet une caméra Full HD 1080P à vision infrarouge, alimentée par une batterie interne qui se recharge via le panneau photovoltaïque intégré dans le toit. Un capteur de mouvement détecte la moindre présence, envoyant alors une notification à l’app Avidsen Home, via une connexion Wi-Fi. Les scènes peuvent être enregistrées automatiquement sur une carte microSD (non fournie), pour visionner les images plus tard. Le micro bidirectionnel est là pour écouter mais aussi interagir avec les volatiles. Le Smart Birdfeeder intégre un réservoir d’eau de 2 litres connecté à l’abreuvoir intégré, la nourriture, sous forme de boules de graisse avec graines agglomérées, se place dans le support adéquat.
www.avidsen.com/fr
d’humidité connecté déclenche l’arrosage uniquement en cas de besoin. Le kit comprend 20 goutteurs 2 l/h, 10 goutteurs 0,5 l/h, 20 chevilles, 2 bouchons, 10 pièces en T, 3 pièces en L et 20 m de tuyau 4,6 mm.
des fonctions comme le déverrouillage à distance et la consultation de l’historique. Compatible Matter (via Thread), Alexa, Google Home, Apple Home et Samsung SmartThings.
TCL propose, en partenariat avec Bouygues Telecom, une montre connectée sans accès à Internet. Destinée aux plus jeunes, elle vise à re tarder l’âge d’accès au smartphone tout en gardant le contact avec les parents. Elle arrive à point nommé alors que l’usage du mobile est de plus en plus restreint à l’école. Les appels et messages sont sécurisés, accessibles unique ment aux contacts validés par les adultes. Une appli de géolocalisation en temps réel, avec périmètre de sécurité paramétrable, envoie une alerte en cas de dépassement. Un bouton SOS permet à l’enfant de signaler un danger, et un mode « école » met la montre en
veille pendant les cours. Certifiée IP65, la MT46 dispose d’un écran tactile, d’une caméra pour appels visio et d’un bracelet interchan-
L’entreprise vosgienne propose une solution hybride de gestion énergétique développée par sa R&D. Accessible à de nombreux cas d’usage, elle repose sur la maîtrise complète de toute la chaîne de valeur, des capteurs à la plateforme cloud.
Avec le lancement du HBS (Hybrid Building System), Ewattch franchit une nouvelle étape dans sa vision de la gestion énergétique. La nouvelle offre d’Ewattch est présentée comme la première GTB hybride du marché, combinant un déploiement d’IoT, l’automate local SynapseCore et une supervision cloud. Ce système, conçu pour répondre aux exigences du décret BACS, agit comme un orchestrateur du bâtiment intelligent : il connecte, mesure, pilote et optimise en continu toutes les installations pour en réduire les consommations et améliorer le confort des occupants.
Du local au cloud
Au cœur du dispositif, le SynapseCore centralise toutes les données issues des capteurs (température, taux d’humidité, qualité de l’air, consommation énergétique…) et pilote en retour l’ensemble des équipements : chauffage, ventilation, climatisation, production d’eau chaude et éclairage. Son architecture ouverte et évolutive lui permet de dialoguer avec des équipements utilisant les principaux protocoles du marché (LoRaWAN, Modbus TCP, bientôt
BACnet, KNX ou DALI) et de s’intégrer facilement dans des bâtiments existants, neufs ou en rénovation.
La force du HBS réside dans son hybridation : SynapseCore assure localement la collecte des données relevées par les capteurs et le pilotage autonome et sécurisé des équipements, tandis qu’Ewattch Cloud synchronise automatiquement ces données, analyse les performances, génère des rapports et supervise à distance les équipements d’un parc complet de bâtiments. La configuration du dispositif est instantanée grâce à la technologie brevetée Scan-to-Cloud : la lecture des QR codes sur les appareils crée la structure du site et génère les tableaux de bord personnalisés.
Le SynapseCore se distingue également par sa simplicité d’usage. Son environnement de programmation graphique (Node-RED optimisé) et ses scénarios préconfigurés rendent l’automatisation accessible sans compétences techniques poussées. Les exploitants peuvent ainsi déployer des scénarios de gestion énergétique en quelques
L’automate SynapseCore pilote en local les équipements et applique les scénarios définis avec les clients. Multiprotocoles, il agit en temps réel, même sans connexion au cloud.
Logiciel de maîtrise énergétique hébergé dans le cloud, assurant la supervision technique des équipements, la maintenance en temps réel, le reporting énergétique et réglementaire. Ewattch Cloud peut gérer plusieurs sites.
clics : pilotage en fonction de la présence, suivi des consommations, alertes de maintenance ou optimisation des plannings de chauffage et de climatisation. Le HBS a déjà été adopté par des acteurs comme le groupe hôtelier Centaurus ou le gestionnaire technique Armonia, démontrant dans la pratique son efficacité opérationnelle : jusqu’à 40 % d’économies d’énergie, une meilleure qualité de l’air intérieur et une maintenance prédictive plus réactive. En conjuguant le meilleur des mondes IoT et GTB, l’Hybrid Building System propose une approche pragmatique et évolutive.
Pour Ewattch, le pari est clair : réduire la complexité de la GTB via une solution innovante et proposer une offre totalement transversale pour convaincre le plus grand nombre d’utilisateurs finaux, en simplifiant leur choix technologique pour la gestion énergétique.
Antoine Pélaprat
Le partenariat stratégique entre Legrand et Airzone, annoncé à la dernière édition d’IBS, vise à accélérer la transition énergétique dans le secteur tertiaire en offrant aux exploitants une gestion plus fine et plus simple tout en répondant aux directives européennes. Weoz collecte les données de consommation énergétique du chauffage, de la ventilation, de la climatisation et de l’éclairage pour en optimiser le fonctionnement en temps réel, en fonction de l’occupation des lieux et du besoin de confort. Le CVC représentant plus de 50 % de la consommation énergétique du tertiaire, Airzone apporte dans la corbeille ses modules Aidoo Z-Wave et Aidoo Pro Ventilo-Convecteur, qui assurent la compatibilité avec plus de 200 marques de
systèmes CVC, transformant n’importe quelle unité existante en équipement connecté et facilitant de la sorte la mise en place de scénarios combinant climatisation, éclairage et gestion des stores pour maximiser les économies d’énergie.
Le système Weoz centralise et analyse les données récoltées auprès des principaux postes de dépense énergétique (chauffage, climatisation, éclairage, ventilation) pour ajuster automatiquement leur fonctionnement en fonction des usages détectés, du réseau local d’équipements connectés et de capteurs intelligents. Legrand apporte donc à l’écosystème ses capteurs Light Up, capables de détecter la présence, de mesurer la température,
Le contrôleur GTB et webserver Weoz se connectent en Modbus (RS485), Z-Wave, ZigBee, Bluetooth LE, Wi-Fi et Ethernet au réseau de capteurs et d’actionneurs du bâtiment pour collecter des données sur l’état des systèmes et les contrôler à distance via une application ou un tableau de bord.
L’écosystème périphérique de Weoz.
Intégré dans l’écosystème Weoz, le module Aidoo d’Airzone communique aussi en Wi-Fi et Ethernet.
l’humidité ou le niveau de bruit, ainsi que ses outils de mesure EMDX³, EMS CX³ et Drivia with Netatmo, qui prodiguent un suivi précis de la consommation électrique. Ces données sont consolidées dans l’application Building+ Manager, disponible sur Android et iOS, qui permet aux gestionnaires de bâtiments de superviser un ou plusieurs sites, d’ajuster les paramètres, de créer des alertes et de visualiser les performances énergétiques en temps réel.
Neuf et rénovation
Pensé pour s’adapter aussi bien aux bâtiments neufs qu’à ceux en rénovation, Weoz est présenté comme une solution évolutive, modulaire et abordable. Elle est compatible avec les protocoles Z-Wave, ZigBee, Modbus et MQTT, et s’installe sans intrusion majeure dans l’existant. Elle s’adapte aux contraintes des petits et moyens bâtiments comme des entreprises multisites.
En réunissant la maîtrise CVC d’Airzone et la connectivité globale de Legrand, ce partenariat technologique veut illustrer une ambition commune : proposer des solutions accessibles pour rendre les bâtiments plus sobres, plus confortables et plus performants. Avec Weoz, Legrand et Airzone forment une alliance majeure vers la généralisation du bâtiment intelligent et durable.
Antoine Pélaprat
Le spécialiste des infrastructures électriques et numériques du bâtiment et le fabricant de systèmes de régulation de CVC ont intégré leurs technologies respectives dans une solution de GTB baptisée Weoz. n°73 - NOVEMBRE / DECEMBRE 2025 - 51
Face à la hausse annoncée du coût de l’électricité, les solutions de pilotage et d’effacement se multiplient. Homematic, Enki et Voltalis illustrent trois approches complémentaires pour optimiser la consommation dans le résidentiel et le petit tertiaire.
La libéralisation du marché de l’énergie donne une importance majeure à la maîtrise de la consommation, poste de dépenses significatif dans l’habitat comme dans le tertiaire, sans parler de l’industrie. Avec l’électrification accélérée des usages, il est estimé que ce budget pourrait croître
de 40 % d’ici 2050. Il est donc urgent de contrôler et de réduire la facture énergétique. Voici trois exemples, parmi d’autres, ciblant autant le résidentiel que le petit tertiaire, et nécessitant l’intervention d’un professionnel, puisqu’il s’agit d’équipement électrique.
Les électriciens et chauffagistes disposent
Marque du groupe allemand EQ-3, récemment implantée en France, Homematic axe son développement sur un réseau d’installateurs traités en direct, avec pour projet de basculer entièrement vers la distribution B2B. Pour autant, la présence en grandes surfaces de bricolage ou même alimentaires n’est pas exclue, le large catalogue Homematic proposant des produits aussi bien aux professionnels qu’aux particuliers, notamment des objets connectés domotiques. Homematic est d’ailleurs en discussion avec des fabricants d’appareils de chauffage électrique pour leur proposer d’intégrer ou d’associer leurs produits à ses solutions de pilotage, comme le font à ce jour des marques telles que Netatmo, Wiser (Schneider Electric), Delta Dore et bien d’autres.
Les marchés visés par Homematic sont le chauffage, la gestion de l’énergie et le pilotage des équipements électriques. Son offre en « sans-fil » cible la rénovation, avec des actionneurs radio pour le pilotage du chauffage électrique en 4 ou 6 fils. Une solution sur 2 fils, déjà disponible en Allemagne, doit arriver bientôt pour adresser le marché du neuf. En chauffage électrique, la solution Homematic privilégie le 2 fils en coupure d’alimentation et non le fil pilote, le contrôle de température se faisant par un thermostat placé loin des sources de chaleur, donc plus précis, et pouvant aussi commander des têtes thermostatiques pour émetteurs de chauffage central.
désormais de solutions efficaces pour maîtriser la consommation électrique, lesquelles, par les économies qu’elles génèrent, constituent d’excellents arguments de vente lors d’une modernisation de l’installation de chauffage.
Pierre Lagrange avec Philipe Pélaprat
Le Falmot-C12 sur une installation de chauffage
Pour les pompes à chaleur air/eau et le chauffage par le sol, la marque propose sa commande Falmot-C12 pour électrovannes, chaque circuit d’eau dans chaque pièce étant régulé par son propre thermostat. Cette technologie, génératrice d’économies, présente l’avantage de permettre l’équilibrage de la tuyauterie sans nécessité d’arrêter la PAC.
Homematic est compatible Eebus, une évolution du ModBus promue sur le marché allemand. Ce protocole a l’avantage d’être ouvert à un large éventail d’équipements qui s’interconnectent automatiquement par échange d’informations, sans programmation. Eebus se superpose au protocole propriétaire Homematic IP (actuellement en version 3) pour communiquer avec des produits tiers également en Eebus. Bien que propre à Homematic IP, ce logiciel se pilote à la voix (Google Assistant, Alexa), mais la nouvelle Home Control Unit One propose des API qui ouvrent un peu plus le champ des fonctionnalités vers l’extérieur, en attendant Matter.
L’actionneur de chauffage par le sol Homematic Falmot-C12
Développée par Adeo Leroy Merlin depuis 2018, Enki est une passerelle domotique ouverte dont la récente version 2, plus fiable, est adaptée à la gestion énergétique et à de nouveaux services. Adeo a également repensé l’application/interface utilisateur, désormais totalement graphique, plus intuitive, avec localisation et création de groupes d’appareils associés, scénarisation, communication en Wi-Fi et support de multiprotocoles. La gestion du chauffage électrique se fait donc pièce par pièce, chaque émetteur disposant de sa propre régulation en température et en horaires, avec une programmation par modes de vie (présent, absent, jours de semaine, week-end), le tout par commande tactile sur l’application ou à la voix. Autre nouveauté : le Coach Énergie, qui, en liaison avec le compteur Linky, assure un suivi horaire, journalier, mensuel et
Ni fabricant ni distributeur, Voltalis est un opérateur d’effacement qui agit en partenariat avec RTE et pour le compte des fournisseurs d’électricité, à qui il évite de démarrer des unités de production aux heures de pointe. Son modèle économique est basé sur une contribution des énergéticiens et sur la revente des capacités non consommées en France sur le marché européen. Pour ce faire, la marque propose aux particuliers qui le souhaitent de faire installer gratuitement, par des professionnels agréés, un récepteur de signal d’effacement 4G/Bluetooth et des modules de commande connectés aux radiateurs existants. Les utilisateurs n’interviennent pas sur l’équipement, mais disposent d’une interface web de pilotage de chacun de leurs émetteurs, avec une programmation fine. Voltalis signe également des contrats de déploiement en volume avec des bailleurs sociaux ou privés, avec des fournisseurs d’énergie (Ekwateur) et s’attaque aussi au tertiaire. L’initiative de Leroy Merlin est une pierre dans son jardin, ce qui devrait accélérer les négociations
annuel avec les coûts par pièce et par appareil, quels qu’ils soient. Un guide en ligne du chauffage est également disponible.
Si l’application Enki prend aussi en charge la sécurité, l’éclairage et la gestion des ouvrants, la gestion de l’énergie reste au centre du dispositif, avec l’intégration de l’effacement sur consigne de RTE lors des pics de charge du réseau électrique. Concrètement, les appels à l’extinction momentanée des radiateurs (10 à 15 minutes maximum) sont relayés par la box Enki, qui pilote les modules encastrés dans les prises des émetteurs. Un accord a même été conclu avec Noirot, la marque GSB d’Intuis, pour proposer un pack comprenant deux radiateurs et une box Enki. Cerise sur le gâteau : les clients de Leroy Merlin qui s’engagent à mettre en œuvre l’effacement dans leurs locaux reçoivent un remboursement de 15 € par radiateur et par an, bonus qui s’ajoute à l’économie générée par les interruptions de consommation. En parallèle, Enki a élargi son catalogue de produits compatibles avec de nouvelles marques comme Sedea, Tapo (TP-Link), Schneider Electric et, bien entendu, Noirot. Reste aux installateurs partenaires de l’enseigne à relayer cette proposition très séduisante et à la mettre en œuvre chez leurs clients.
Gestion du Coach énergie
En plus de l’effacement des radiateurs, du ballon d’eau chaude et de la pompe à chaleur, l’application Web ou mobile est une interface de pilotage et de programmation (10 à 15 minutes maxi)
en cours avec certains fabricants de radiateurs incorporant la fonction d’effacement dans leur logiciel de programmation (à l’initiative de l’utilisateur pour l’instant), tractations centrées sur le sujet brûlant du partage de la valeur.
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Métiers et distribution
ISE 2026
L’évènement mondial de l’AV
des salons et évènements
u ACSES
Sécurité hospitalière
Présente sur le salon APS 2025, l’ACSES (Association des Chargés de Sécurité des Établissements de Soins) a mis en lumière son rôle central dans la sécurisation des structures hospitalières. L’association y a rappelé ses missions : accompagner les responsables sécurité du secteur santé, favoriser l’échange de bonnes pratiques et renforcer la veille réglementaire. À travers conférences et rencontres, elle a également souligné l’importance de la collaboration entre établissements, autorités et industriels pour faire progresser une culture de la sécurité adaptée aux environnements de soins. www.acses-asso.com
u AFNUM
Dix ans d’action collective
L’AFNUM, qui fédère les acteurs du numérique grand public et professionnel (image, son, télécoms, bureautique, informatique…), a célébré ses dix ans le 11 septembre dernier au Parc des Princes. Sous l’impulsion de son président Marc Charrière (à droite sur la photo, aux côtés de Stella Morabito, directrice générale de l’association), l’événement a réuni adhérents et partenaires lors d’une soirée à la fois festive et fédératrice. L’occasion de revenir sur une décennie d’engagement en faveur de la structuration, de la durabilité et de la valorisation de la filière numérique française. Un anniversaire placé sous le signe de la convivialité, de l’innovation et de l’esprit collectif. www.afnum.fr
L’actualité des métiers et de la distribution « courant faible »
L’électrification au cœur d’une édition record
Avec plus de 25 000 visiteurs réunis Porte de Versailles, RexelExpo 2025 a confirmé son statut d’événement phare du secteur électrique et énergétique. Pendant cinq jours, plus de 200 exposants et 50 conférences ont animé un salon placé sous le signe de la transition énergétique et de l’innovation. Au-delà des chiffres, cette sixième édition a mis en lumière une filière en mouvement, prête à relever le défi de l’électrification des bâtiments, des industries et des territoires. « RexelExpo démontre la capacité collective de notre écosystème à accélérer la transition énergétique », souligne Thomas Moreau, président de Rexel France. Parmi les temps forts, le lancement du programme Sustainability Shapers, développé avec neuf partenaires majeurs, a illustré l’engagement du distributeur en faveur de solutions plus performantes et durables. Des innovations dédiées à l’habitat connecté, à l’efficacité énergétique ou encore à la mobilité électrique ont rythmé les échanges. RexelExpo 2025 se présente ainsi comme un rendez-vous fédérateur, reflet d’une filière mobilisée pour une électrification inclusive et responsable.
20 ans d’innovation dans la diffusion audiovisuelle
Fondée en 2005 par Éric et Olivia Hautefeuille (au centre de la photo), Visionetics International fête cette année ses vingt ans d’activité. Née à l’aube de la télévision numérique terrestre (TNT), l’entreprise s’est imposée comme un acteur clé de la transition vers les technologies numériques, accompagnant diffuseurs, intégrateurs et opérateurs dans l’évolution de leurs infrastructures. En deux décennies, Visionetics a commercialisé, souvent aux côtés de ses partenaires intégrateurs, plus de 20000 produits destinés aux chaînes de télévision, radios, stades, prisons ou encore hôtels. La société a codéveloppé et distribué des solutions pour la captation, la transmission et l’analyse de flux vidéo et audio, investissant dans des plateformes
de test de haut niveau couvrant l’ensemble des signaux broadcast, du SDI à l’UHD. Forte de partenariats durables, notamment avec PBI depuis sa création et Mediaproxy depuis 2012, Visionetics a participé à de nombreux projets marquants : TNT mobile, multiplexeurs DVB, liens vidéo
pour stades ou encore convertisseurs IP de nouvelle génération. Basée aujourd’hui à Malakoff, la société poursuit sa démarche d’innovation dans un secteur en pleine mutation, où la TNT et la 5G Broadcast préparent déjà la prochaine étape de la diffusion audiovisuelle. visionetics.fr
Placée sous le thème Push Beyond, l’édition 2026 de l’ISE marquera une nouvelle étape pour le secteur de l’intégration audiovisuelle et du bâtiment connecté. Le salon mettra en avant la convergence technologique, la cybersécurité et les évolutions des usages dans le domaine du Smart Building.
Du 3 au 6 février 2026, l’Integrated Systems Europe (ISE) retrouvera la Fira de Barcelona Gran Via, avec une ambition renouvelée : Push Beyond. Plus qu’un slogan, cette devise résume l’esprit d’une édition qui entend franchir une nouvelle étape dans l’intégration audiovisuelle, la connectivité et l’intelligence des bâtiments. « ISE 2026 ouvrira de nouveaux horizons, stimulera la créativité et rassemblera la communauté mondiale de l’intégration autour d’une célébration de l’innovation », souligne Mike Blackman, directeur général d’Integrated Systems Events. Occupant 82000 m², le salon mettra en scène huit halls et sept zones technologiques couvrant l’ensemble du spectre AV : communications unifiées, technologies éducatives, diffusion, audio, éclairage, affichage dynamique, multi-technologies et bien sûr Smart Buildings & Residential. Cette dernière s’impose désormais comme un espace stratégique pour les intégrateurs, fabricants et exploitants en quête de solutions
d’efficacité énergétique, de confort et de sécurité connectée.
Une expérience immersive et collaborative
L’édition 2026 multipliera les initiatives destinées à stimuler la créativité. L’Innovation Park (Congress Square), agrandi cette année, servira de tremplin aux start-ups et jeunes pousses de la tech. Nouveauté attendue : Spark, un espace de rencontres entre industries créatives, pensé pour favoriser les échanges entre concepteurs, architectes, designers et intégrateurs. Côté audio, de nouvelles
High-End Listening Suites feront leur apparition au centre CC2, conjuguant acoustique de pointe et design immersif. Le salon renouvelle aussi son Hackathon, réunissant étudiants et jeunes ingénieurs autour de défis liés à la durabilité, l’innovation et la cybersécurité.
Un programme de conférences renforcé
Sous le label Push Beyond Knowledge, le contenu pédagogique d’ISE 2026
s’annonce comme le plus riche jamais proposé. CEDIA, AVIXA et ISE co-organisent keynotes, tables rondes et forums couvrant six grands thèmes : intelligence artificielle, cybersécurité, robotique, espaces intelligents, durabilité et stratégies commerciales. Le 4 février, Sol Rashidi animera la conférence inaugurale The AI Reality Check, consacrée aux conditions réelles de mise à l’échelle de l’intelligence artificielle et à son impact sur le leadership. Les Summits thématiques – Smart Buildings, Digital Signage, Éducation Technologie, Broadcast AV, Cybersecurity – approfondiront les sujets verticaux, tandis que les Business Forums exploreront les investissements et les partenariats internationaux. En parallèle, les scènes en libre accès – Live Events Stage, AVIXA Xchange LIVE, CEDIA Smart Home Stage – permettront aux visiteurs de découvrir les dernières innovations et de dialoguer directement avec les experts. Au-delà du parc d’exposition, les Tech Tours proposeront un accès privilégié aux installations les plus avancées de Barcelone, prolongeant l’expérience terrain du salon.
L’ISE 2026 attend plus de 1 600 exposants et 85000 visiteurs issus de 168 pays, confirmant son statut de carrefour mondial de l’intégration audiovisuelle et du bâtiment connecté.
Occupant 82000 m², le salon mettra en scène huit halls et sept zones technologiques couvrant l’ensemble du spectre AV.
Smart Intégrations Mag est partenaire presse de l’ISE 2026, qui se tiendra du 3 au 6 février à Barcelone. Profitez d’une inscription gratuite avec le code : smartintegrations Rendez-vous sur www.iseurope.org/ welcome/registration
LIGHTING ÉLECTRICIENS
RÉSEAUX
SAFETY & HEALTH EXPO
Dates : du 26 au 27/11/2025
Lieu : ExCEL London
LES MATINÉES DE L’INTÉGRATION*
Dates : 15/01/2026
ENLIT EUROPE *
Dates : du 18 au 20/11/2025
Lieu : Bilbao - Espagne
Organisateur : Clarion Energy Site web : www.enlit-europe.com
SALON DES MAIRES & DES COLLECTIVITÉS LOCALES*
Dates : Du 18 au 20/11/2025
Lieu : Porte de Versailles de Paris
Organisateur : groupe Moniteur Site web : www.salondesmaires.com/
EDUC@TECH EXPO*
Dates : Du 19 au 21/11/2025
Lieu : Parc des Expositions de Paris
Organisateur : WeYou Group web : www.educatec-educatice.com
SICUREZZA INTERNATIONAL SECURITY AND FIRE EXHIBITION
Dates : du 19 au 21/11/2025
Lieu : Fiera Milano (Italie)
Organisateur : Fiera Milano Site web : www.sicurezza.it
EXP’HOTEL
Dates : du 23 au 25/11/2025
Lieu: Parc des Expositions Bordeaux
Organisateur: Beam Site web: www.exphotel.fr
CYBERNIGHT*
Dates : 24/11/2025
Lieu: Théâtre Mogador
Organisateur: MDC
Site web: www.republikgroup-it.fr/ cybernight
TECH FOR RETAIL
Dates : du 24 au 25/11/2025
Lieu : Porte de Versailles de Paris
Organisateur : Tech for Retail Site web : www.techforretail.com
SILVER ECONOMY EXPO
Dates : du 25 au 26/11/2025
Lieu : Porte de Versailles de Paris
Organisateur : Reed Expositions France web : www.silver-economy-expo.com
HEALTHCARE MEETINGS
Dates : du 25 au 27/11/2025
Lieu : Palais des Congrès et festivals de Cannes
Organisateur : Weyou group web : www.healthcare-meetings.com/
IFSEC INTERNATIONAL
Dates : du 26 au 27/11/2025
Lieu : ExCEL London
Organisateur : Informa Markets
Site web: www.ifsecglobal.com/event/ en/home
Organisateur : Informa Markets web: www.safety-health-expo.co.uk
AUTONOMIC MÉDITERRANÉE
Dates : du 26 au 27/11/2025
Lieu : Parc Chanot- Marseille
Organisateur : ADES
Site web : www.autonomic-expo.com
ARCHITECT@WORK BORDEAUX
Dates : du 27 au 28/11/2025
Lieu : Parc des Expositions de Bordeaux
Organisateur : Expo Conseil
Site web : www.architectatwork.eu
VIDEO DAYS EN PARTENARIAT AVEC L’AN2V*
Dates : du 2 au 3/12/2025
Lieu: Hotel du Golf - Deauville
Organisateur: MDC
Site web: www.republikgroup-securite.fr/videodays
SOLUCOP NICE
Dates : du 4 au 5/12/2025
Lieu : Palais Nikaia - Nice
Organisateur : Expotentiel
Site web : www.solucop.com
DISRUPTIV’ SUMMIT*
Dates : du 9 au 10/12/2025
Lieu: Hotel Royal - Deauville
Organisateur: MDC
Site web: www.disruptiv-summit.fr
ENERGAÏA, FORUM DES ÉNERGIES RENOUVELABLES
Dates : du 10 au 11/12/2025
Lieu : Parc des Expos - Montpellier
Organisateur : SPL Occitanie Events Site web : www.energaia.fr
CES
Dates : du 6 au 9/01/2026
Lieu : Las Vegas
Organisateur : Consumer Technology Association
Site web: www.ces.tech
INTERSEC
Dates : du 12 au 14/01/2026
Lieu : Dubai
Organisateur : Messe Frankfurt web : intersec.ae.messefrankfurt.com/
MUSEUM CONNECTIONS
Dates : du 13 au 14/01/2026
Lieu: Paris Porte de Versailles
Organisateur: Museum Connections web: www.museumconnections.com/
* SMART INTEGRATIONS MAG est partenaire des évènements et salons où figure un astérisque.
Lieu : Lyon
Organisateur : Smartech Publications web : www.smartintegrationsmag.com
HABITECS EXPO PARIS*
Dates : du 20 au 21/01/2026
Lieu: Espace Champerret Paris
Organisateur: Harpocrate Site web: www.habitecs-expo.com
ISE – INTEGRATED SYSTEMS EUROPE *
Dates : du 3/02 au 6/02/2026
Lieu: Gran Via-Fira Barcelona
Organisateur: Cedia – Infocomm
Site web: www.iseurope.org
IT PARTNERS*
Dates : du 4 au 5/02/26
Lieu : Paris La Défense Arena
Organisateur : RX Expositions
Site web : www.itpartners.fr
MWC – MOBILE WORLD CONGRESS
Dates : du 2 au 5/03/2026
Lieu : Gran Via – Fira Barcelona
Organisateur : Mobile World Capital Site web : www.mwcbarcelona.com
LIGHT + BUILDING
Dates : du 8 au 13/03/2026
Lieu : Francfort (Allemagne)
Organisateur : Messe Frankfurt GmbH
Site web : www.light-building.messefrankfurt.com
SALON DES SENIORS
Dates : du 11 au 14/03/2026
Lieu : Paris – Porte de Versailles
Organisateur: Quinze Mai
Site web: www.salondesseniors.com
HACKTIV’SUMMIT*
Le sommet de la Cybersécurité
Dates : Du 12 au 13/03/26
Lieu: Chantilly
Organisateur: MDC
Site web: www.hacktiv-summit.fr
SECURI’DAYS – LE SOMMET DE LA SÉCURITÉ PRIVÉE*
Dates : du 16 au 17/03/2025
Lieu: Hotel Royal Barrière - Deauville
Organisateur: MDC
Site web: http://www.securi-days.fr
GALA DE LA SÉCURITÉ
Date : Le 17/03/2026
Lieu : Cercle d’Aumale-Paris
Organisateur : Agora fonctions
Site web : www.gala-securite.com
SOLUCOP STRASBOURG
Date : 19/03/2026
Palais des Congrès Strasbourg-Hall Rhin
Organisateur : Expotentiel
Site web : www.solucop.com
WORKSPACE EXPO
Dates : du 24 au 26/03/2026
Lieu : Paris Porte de Versailles
Organisateur : WeYou Group
Site web : www.workspace-expo.com
ALL4CUSTOMER PARIS
Dates : du 24 au 26/03/2026
Lieu : Paris Porte de Versailles
Organisateur : WeYou Group web : www.all4customer-paris.com
AUTONOMIC SUD
Dates : du 25 au 26/03/2026
Lieu : Parc des Expositions - Toulouse
Organisateur : ADES
Site web : www.autonomic-expo.com
CHANGENOW
Dates : du 30/03 au 01/04/2026
Lieu : Grand Palais - Paris
Organisateur : ChangeNow Site web : www.changenow.world
SHOP ! LE SALON BY POPAI
Dates : Du 31/03 au 02/04/2026
Lieu : Paris – Porte de Versailles
Organisateur: Reed Expositions
France
Site web: /www.shop-le-salon.fr
SITL, SALON INTERNATIONAL DU TRANSPORT ET DE LA LOGISTIQUE
Dates : du 31/03 au 2/04/2026
Lieu : Paris – Villepinte
Organisateur: RX Expositions Site web: www.sitl.eu/fr
BIMWORLD LES JUMEAUX NUMÉRIQUES + DC WORLD
Dates : du 1 au 2/04/2026
Lieu : Paris – Porte de Versailles
Organisateur : Beyond Event Site web : https://bim-w.com/
SOLUCOP TOULOUSE
Date : 2/04/2026
Lieu : Palais des Congrès StrasbourgHall Rhin
Organisateur : Expotentiel Site web : www.solucop.com
AQUAPOLIS EXPO
Dates : du 7 au 8/04/2026
Lieu : Paris Espace Champerret
Organisateur : Apos Media
Site web : www.aquapolis-expo.com
LAVAL VIRTUAL, SALON DE L’AR/VR
Dates : Du 8 au 10/04/2026
Lieu : Espace Mayenne - Laval
Organisateur : Laval
Site web : www.laval-virtual.com/
FOOD HOTEL TECH PARIS
Dates : Du 14 au15/04/26
Lieu : Paris Porte de Versailles
Organisateur : Food Hotel Tech
Site web : www.food-hotel-tech.com/
Imagerie visible
Détection anticipée des départs de feu
Détection de flamme et d’élévation de température
Imagerie thermique
Caméra bi-spectrum de détection préventive d’incendie
TNM - C2712TDR /C2722TDR
