


L’essor d’un
Quand






L’essor d’un
Quand
C’est une bonne intention. Pour aider à résorber les dé ciences thermiques de l’habitat, la loi de nances de 2020 a créé «MaPrimeRénov’», versée par l’Agence nationale de l’habitat (Anah) dès la n des travaux. D’abord limitée, elle a été élargie, aux propriétaires et copropriétaires. Son montant est calculé en fonction des revenus du foyer, du gain énergétique apporté par les travaux, mais aussi du secteur géographique du logement. Pour compléter le dispositif, des bonus encouragent la rénovation globale (55 % de gain énergétique), l’élimination des passoires thermiques, le label Bâtiment Basse Consommation (étiquette B ou A), soutiennent la maîtrise d’ouvrage (AMO) et aident les ménages modestes. « Pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué », disaient les Shadocks, une devise applicable à l’administration qui, consciente du problème, a créé France Rénov’ pour déployer 2600 conseillers et 600 espaces de renseignement.
Malgré la complexité des dossiers et les tergiversations gouvernementales, MaPrimRénov’ a été un franc succès au point que les paiements aux entreprises ont commencé à se faire attendre au-delà du raisonnable, que les budgets engagés ont explosé et qu’une fraude assez considérable est constatée. La réaction s’est fait attendre mais a été brutale - on arrête tout pendant 2 mois et demi - semant la panique dans tout le secteur de la rénovation thermique. Depuis, les choses ont été recti ées. Bien que notoirement insu sants, les mono-gestes vont continuer, seules les rénovations d’ampleur font l’objet d’une suspension jusqu’à l’automne, en attendant la mise au point de contrôles plus stricts. Faut-il réglementer plus au risque de complexi er davantage ? Les organisations professionnelles réclament plus de souplesse – simpli cation de la quali cation RGE sur la foi de l’expérience et non plus à la suite de formations - mais aussi plus de contrôle – par centralisation des demandes d’aides et des chantiers aidés en connexion avec le répertoire des entreprises RGE -.
Ce qui est certain c’est que la fraude par falsi cation d’identités de professionnels quali és, faux diagnostics et devis, usurpation de labels RGE, déclarations de chantiers ctifs, travaux non réalisés... a pris une telle ampleur qu’elle met à mal l’ensemble du dispositif. N’est-il pas temps de sortir l’artillerie lourde, comme le suggère par exemple Enedger, une entreprise fondée l’an passé par des experts du bâtiment, de l’énergie et des technologies innovantes qui propose justement de sécuriser le nancement de la transition énergétique. Sa solution, Enerblock, qui repose sur l’Intelligence Arti cielle et la blockchain, ambitionne d’éradiquer dé nitivement la fraude sur MaPrimeRénov’, les CEE (certi cats d’économie d’énergie), et les subventions des Collectivités Locales et des Fondations. Elle a reçu le soutien de la CAPEB (Confédération des Artisans et Entreprises du Bâtiment), de QUALIBAT (organisme certi cateur), de la FNAIM (Fédération Nationale de l’Immobilier) et de l’UNIS (organisation des professionnels de l’immobilier) et susciterait l’intérêt du ministère du Logement.
Qu’attend-on pour essayer, sécuriser le parcours usager, simpli er la vie des entreprises, lutter vigoureusement contre la fraude, restaurer en n la con ance des ménages comme des professionnels et relancer le chantier hyper urgent de la rénovation énergétique.
n Philippe PELAPRAT
n Patrice de GOY Rédacteur en chef délégué Directeur de la rédaction
Ils ont annoncé dans ce numéro
TRACOR
AUDIO-TECHNICA
LINDY
IIYAMA
VISIONETICS
TECH IN LYON
PHILIPS
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TP-LINK
SMCL
AVTECH SUMMIT
2ème de couverture
3éme de couverture
4éme de couverture p5 p7 p9 p11 p13 p17 p25 p27 p30 p35 p38 p44
Et retrouvez notre bulletin d’abonnement en page 43
P 3 : Editorial
P 4 : Sommaire
P 6 : Actus Business
P 10 : Actus Evènement : Meljac, 30 ans d’élégance électrique
P 12 : Entretien : José Lopes, président IGNES « Accès » et DG de Comelit France
P 14 : Actus Business : Le FAVN moteur discret de l’innovation audiovisuelle
P 16 : Télésoins et monitoring : Montée en puissance
P 18 : Suivi à domicile
P 19 : Visiophonie, garder le contact
P 20 : IA et IoT, Alliance effcace
P 21 : Des solutions adaptées à tous les besoins
P 23 : Actus secteur
P 24 : Viewsonic LDS135-151 en majesté
P 25 : Zoom sur Barco
P 26 : Systèmes audio intelligents : quand le son s’adapte à l’espace en temps réel
P 28 : Zooms sur… Logitech, Audio-Technica, Shure et AVer
P 29 : Zooms sur… Da-Lite, Optoma, Sony et Panasonic
P 31 : Actus produits et solutions
P 32 : Distribution : Hirsch devient la bannière des intégrateurs Vitaprotech
P 33 : Supervision : VuWall au cœur du COS de Royalmount
P 34 : Contrôle d’accès : Castel muscle sa R&D et s’implante à Nantes
P 36 : Zooms sur … Paxton, Axis et Flir
P 37 : Zooms sur … Axis, Dahua, Finalease et VuWall
39 RESEAUX, COM’UNIFIEES
P 39 : Actus Secteur
P 40 : Connectivité : Réseau hybride, l’intégrateur, chef d’orchestre du bâtiment connecté
P 42 : Connectivité : Fibre et sans-fl , la complémentarité s’impose dans les bâtiments neufs
45 SMART HOME & BUILDING
P 45 : Actus secteur
P 46 : Zooms sur … Distech Controls, Sauter, Modelec et Somfy
P 47 : Zooms sur … MCL, Trilux, Sylvania et Enphase Energy
P 48 : IoT des objets
P 50 : Réalisation : Synox, la preuve par l’exemple
55 METIERS
P 53 : Actus Métiers et Distribution
P 56 : Actus : Former les intégrateurs, une urgence pour bâtir le Smart Building
P 58 : Agenda des Salons
SMART INTEGRATIONS MAG est édité par SMARTECH PUBLICATIONS SAS, au capital de 2 000 € RCS Créteil N°792 201 212 Parution bimestrielle
Adresse de la rédaction
B.P. 90019 - 94121 Fontenay-sous-Bois Cedex
Tel : 09.81.82.57.39 - Fax : 09.81.38.90.78
Directeur de la publication : Patrice de Goy
Directeur de la rédaction : Patrice de Goy redaction@smartintegrationsmag.com
Rédacteur en chef délégué : Philippe Pélaprat p.pelaprat@smartintegrationsmag.com
Ont participé à ce numéro Pierre Lagrange, Antoine Pélaprat.
Secrétariat de rédaction : Bénédicte Ribeiro
Tel : 06.11.93.84.24 b.ribeiro@smartintegrationsmag.com
Médias numériques : PressFactory Esp
Impression : Espace Grafc- Pampelune, Espagne
ISSN : N°2554-7046
Site Web : www.smartintegrationsmag.com
Dépôt légal : à parution
Tous droits de reproduction, textes et photos réservés pour tous pays
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Capteurs de présence et de luminosité
Cédric Monnier
Cédric Monnier est nommé directeur des ventes B2C chez Acer France. Il cumule 20 ans d’expérience dans le secteur IT B2C et B2B, au sein d’acteurs internationaux comme Intel, où il a piloté des projets liés aux JO Paris 2024, notamment le déploiement de solutions innovantes (IA, 5G, VR/AR, drones). Il a également exercé des fonctions commerciales chez Michelin, ViewSonic et Epson. Son expertise couvre la vente, le marketing et la négociation avec des décideurs de haut niveau.
Yannick Schreiber intègre le directoire de Delta Dore en tant que directeur des opérations. Ingénieur et titulaire d’un master en management, il a évolué dans le groupe à la tête de la R&D, puis des achats, avant de diriger liale allemande. Il aura pour missions d’optimiser les processus qualité, de piloter un nouveau schéma directeur des SI, de renforcer la relation client et de porter le programme RSE. Sa vision globale s’appuie sur une solide expérience interne.
Giovanni Santamaria
Le groupe Certina, nouvel actionnaire de Mobotix, a nommé trois membres au conseil de surveillance : Maik Brockmann, Tobias Meier et Tobias Eiblmeier, ce dernier devenant président du conseil. Celui-ci a désigné Giovanni Santamaria, associé gérant de Certina à Munich, comme nouveau membre du directoire de Mobotix. Giovanni Santamaria, en charge des investissements IT et de la division italienne, a travaillé chez PwC, GE Capital et Autoscout24. Il contribuera à accélérer la stratégie de Mobotix.
Présent à InfoComm 2025, Panasonic Projector & Display Corporation a dévoilé MEVIX, une nouvelle marque dédiée à ses solutions visuelles professionnelles. Contraction de Media, Entertainment & Visual Transformation, MEVIX incarne un repositionnement stratégique : Panasonic ne se limite plus au matériel, mais propose désormais une offre intégrée incluant logiciels, services et solutions cloud. L’objectif est d’accompagner l’évolution des usages dans l’éducation,
le secteur corporate et l’événementiel immersif. MEVIX se présente comme une plateforme fédératrice, conçue pour simplifer la gestion des fux audiovisuels : interopérabilité logicielle, contrôle à distance, API ouvertes, personnalisation... Autant d’outils pensés pour les intégrateurs, les prestataires techniques et les exploitants. Le lancement s’accompagne de nouveaux produits : vidéoprojecteur PT-RQ45K, écrans
plats EQ3, écrans LED All-in-One en trois tailles (110, 137 et 165 pouces), et processeurs multimédias FMP. L’ensemble portera désormais l’identité MEVIX. En EMEA, la marque sera offciellement lancée le 1er octobre 2025, avec la création de Panasonic Projector & Display EMEA, dirigée par Jan Markus Jahn.
Urmet With Yokis, spécialiste de la domotique et de la gestion technique du bâtiment, s’associe à Airzone, fabricant de systèmes de régulation du chauffage et de la climatisation, pour intégrer nativement les solutions Airzone dans l’application YnO UP. Objectif : offrir une gestion centralisée du confort thermique et électrique au sein d’une seule interface. Grâce à cette intégration, il devient possible de piloter simultanément les unités de chauffage, de climatisation et les installations électriques depuis l’application mobile de Yokis. Une solution pensée pour simplifer l’usage au quotidien, optimiser les performances et favoriser les économies d’énergie. Selon les deux partenaires, cette approche permettrait de réduire jusqu’à 30 % la consommation énergétique.
L’application YnO UP prend également en charge la passerelle Zigbee Gate UP – Ate UP de Yokis, autorisant le pilotage à distance et la création de scénarios domotiques avancés. Côté Airzone, les solutions mono-zone (Aidoo Pro, Plug&Play) comme les systèmes multi-zones (via webserver Hub) se synchronisent automatiquement avec l’environnement YnO, facilitant l’intégration dans les logements comme dans le petit tertiaire.
L’intégration cloud-to-cloud entre les interphones vidéo IP DoorBird et les systèmes Homematic IP est désormais effective grâce à la version 3.5.12 de l’application Homematic IP. Les modèles DoorBird des séries D11 et D21 peuvent ainsi
s’associer directement aux installations domotiques du fabricant allemand. L’application assure la transmission des fux audio et vidéo en temps réel, ainsi que la commande d’ouverture de porte via un simple appui dans l’inter-
face. Cette compatibilité permet également de connecter l’interphone à d’autres équipements de la gamme Homematic IP : serrure connectée, relais de commutation intégré, détecteur de mouvement ou bouton de sonnette. Le système peut être confguré pour déclencher des scénarios automatiques à l’approche d’un visiteur ou en cas de détection. Pour mettre en œuvre cette intégration, il est nécessaire de disposer du point d’accès ou de la centrale Home Control Unit de Homematic IP, ainsi que de l’application gratuite, mise à jour dans sa dernière version. DoorBird poursuit ainsi sa stratégie d’ouverture vers les principaux écosystèmes domotiques du marché européen.
Notre TNT dans les réseaux cablés c'est : + de 1700 canaux, 200 villes, 9 millions de prises.
TDR Encodeurs/Décodeurs/ IRD
HD, UHD, IPTV, SRT, modulateurs
DVBT/T2, Transcodeurs,
Mediaproxy Pige vidéo, surveillance conformité, partages, exports, multiservices
Transport optique
Courtes et longues distances
ASI,SDI,HDSDI,3G,6G,12G, AES, Tally, IP,
Analyseurs fixes ou mobiles TNT, Satellite, IPTV, SRT, DAB/FM, 4G/5G, Fibre,
MEMBRE DU FAVN, VISIONETICS PARTICIPE Á L'AVENIR DE LA TNT
Partenaire de confiance des intégrateurs, opérateurs et institutions, nous sommes fiers de faire avancer la TNT aux côtés du FAVN, avec une ambition claire : garantir qualité, fiabilité et innovation, partout sur le territoire.
Parce qu’un bon signal, c’est d’abord une bonne vision.
Et la nôtre s’appelle Visionetics.
u ASSA ABLOY + COGELEC
Simplifer l’accès
Les deux spécialistes de la sécurisation des huisseries développent Duo, une solution d’accès par système de clé-badge pour cylindres Volt+ et Radial-R. Elle intègre, dans la clé même, un badge Intratone à technologie hautement sécurisée, compatible avec l’ensemble des équipements Vachette. Elle permet une gestion centralisée et à distance des droits d’accès via une plateforme en ligne o rant une grande exibilité pour les gestionnaires d’immeubles. Cette double fonctionnalité permet aux résidents d’accéder à l’ensemble des espaces communs d’un immeuble, dont les portes d’entrée, et d’ouvrir leur porte privative avec une seule clé.
u NETGEAR
Acquisition d’Exium
L’équipementier renforce sa position sur le marché de la cybersécurité en visant plus particulièrement les PME et les fournisseurs de services managés (MSP). L’intégration de l’expertise d’Exium permet à Netgear de proposer des solutions réseau de nouvelle génération, simples à déployer, ables et économiquement accessibles. Cette évolution s’inscrit dans une stratégie centrée sur le SASE (Secure Access Service Edge), via une plateforme intégrée adaptée aux besoins des petites et moyennes entreprises. La technologie Exium SASE sera prochainement intégrée à la solution de gestion cloud Insight de Netgear, avec à la clé une o re complète combinant réseau laire et sans l, pare-feu intelligent et couche de cybersécurité uni ée.
Acteur reconnu des solutions audiovisuelles collaboratives, Televic Conference France réorganise sa direction pour accompagner sa croissance et gagner en effcacité. Cette évolution concerne directement ses
deux cofondateurs. Richard Cazin devient directeur général, tandis que Klaas Maerten se recentre sur la direction technique. Tous deux conservent leur statut d’associés et continueront de piloter ensemble les grandes orientations stratégiques. Cette nouvelle répartition des rôles vise à mieux structurer la gouvernance et à fuidifer les prises de décision,
La France renforce sa participation au capital d’Eutelsat Group à hauteur de 29,99 % pour soutenir le développement stratégique de l’opérateur satellitaire et affrmer sa souveraineté numérique. L’opération, d’un montant total de 1,35 milliard d’euros, est portée par l’Agence des participations de l’État et Bpifrance. Basé en France, Eutelsat est un acteur historique des communications par satellite, notamment connu pour sa fliale Fransat qui assure la diffusion de la TNT gratuite par satellite dans les zones blanches. Depuis sa fusion avec OneWeb, il exploite une infrastructure hybride combinant satellites en orbite basse (LEO) et géostationnaire (GEO), couvrant les besoins civils comme militaires. Ce soutien s’inscrit dans le cadre du programme européen IRIS², qui vise à déployer
LG Electronics renforce son implantation dans le secteur du chauffage, de la ventilation et de la climatisation avec l’ouverture d’un centre de formation à SaintPriest, au sein de la métropole lyonnaise. Baptisée LG HVAC Academy, cette structure de 530 m² comprend des espaces collaboratifs, des salles de formation et un showroom technologique mettant en démonstration les dernières innovations de la marque. L’académie a pour ambition de former environ 1 000 professionnels par an, qu’ils soient installateurs, bureaux d’études, architectes, distributeurs ou collaborateurs internes. Les formations couvrent
dans un contexte de développement soutenu. « Cette évolution s’inscrit dans la continuité de ce que nous construisons depuis 2018 », souligne Richard Cazin. Basée à Lille, Televic Conference France distribue et intègre des systèmes complets pour les salles de conseil, d’audience ou d’enseignement supérieur. L’entreprise s’appuie sur un réseau de prescripteurs, bureaux d’études, intégrateurs et revendeurs pour déployer des solutions personnalisées, fondées sur des technologies de communication fables et évolutives.
une constellation souveraine destinée à garantir une connectivité sécurisée, notamment dans les zones rurales, critiques ou en situation de crise. Objectif: réduire la dépendance aux solutions extra-européennes, comme Starlink.
l’ensemble des solutions LG, qu’il s’agisse de climatisation résidentielle, de pompes à chaleur, de VRF tertiaires ou encore de systèmes de gestion énergétique. Au-delà de la montée en compétence, LG souhaite accompagner les acteurs du marché dans la transition éner-
gétique en leur fournissant des outils concrets et des savoir-faire opérationnels. Ce nouvel espace s’inscrit dans une stratégie globale de l’entreprise coréenne en faveur de la proximité, du service et de la performance dans un secteur en pleine évolution.
C’est dans les salons du Lutetia, à Paris, que Leslie Béraud, chargée de communication, a présenté avec émotion Florence Bousquet, cofondatrice, et Jean-Michel Lagarde, directeur général, pour célébrer les 30 ans de Meljac, devenu en trois décennies une référence mondiale de l’appareillage haut de gamme.
Fondée en 1995 par André Bousquet, alors électricien, Meljac est née d’une idée simple mais audacieuse : créer un interrupteur aussi élégant qu’un objet de décoration, en rupture avec les standards industriels. L’entreprise, qui comptait deux collaborateurs à ses débuts, réunit aujourd’hui 110 salariés et a réalisé 13 millions d’euros de chiffre d’affaires en 2024. Plus de 75 % de l’effectif est dédié à la fabrication, dans une logique artisanale et industrielle qui fait toute sa singularité. L’offre ne se limite plus aux interrupteurs. Le catalogue s’est étoffé: prises, liseuses, boutons d’appel, habillages de thermostats ou de commandes domotiques. Ces références standardisées ne représentent qu’une partie de la production : la majorité des pièces est réalisée sur mesure, pour une clientèle exigeante composée de particuliers, d’architectes ou de groupes hôteliers. Certaines collections naissent de collaborations avec des designers de renom, qui voient dans les fnitions Meljac un terrain d’expression.
Cette exigence passe par la maîtrise de toutes les étapes de fabrication. Le traitement de surface, historiquement soustraité, est désormais intégré à l’outil de
production. Racheté à son prestataire de Neuilly-Plaisance lors de son départ à la retraite, cet atelier complète l’organisation des sites de Villeneuve-le-Roi, Orly et Ivry-sur-Seine. Un nouveau bâtiment de 1 600 m² est en cours de construction à Saint-Thibault-des-Vignes pour accueillir cette activité en pleine expansion, appelée à répondre aux besoins en robinetterie, barres, poignées ou tringles. L’objectif : proposer un rendu homogène pour l’ensemble des éléments décoratifs d’un même projet. Meljac, première entreprise de son secteur à avoir reçu le label Entreprise du Patrimoine Vivant (EPV), investit fortement dans la transmission. Une dizaine d’apprentis sont formés en continu, dans les métiers de l’usinage, de la fnition ou de l’assemblage. La production est également labellisée Origine France Garantie, avec 85 % de la valeur ajoutée réalisée sur le territoire.
Meljac, nom du village natal du fondateur, c’est aussi un vignoble, planté par André Bousquet sur le terrain jouxtant l’atelier de Villeneuve-le-Roi. C’est une manière forte de fédérer les équipes, chaque employé ayant une médaille à son nom sur l’un des 265 pieds. La vigne est complétée par des
Jean-Michel Lagarde (directeur général) & Florence Bousquet (co-fondatrice) de Meljac
arbres fruitiers, afn que les salariés puissent y récolter des pommes, des poires, des framboises et des cerises. La fête annuelle de l’entreprise coïncide d’ailleurs avec celle des vendanges. Quand on est proche des valeurs, on ne peut qu’être proche de la terre. Mais, trêve de tradition, les outils d’il y a 30 ans ont été remplacés par des fraiseuses numériques, de la découpe au jet d’eau, de la gravure laser et même des imprimantes 3D, ce qui n’interdit nullement le travail manuel sur établi quand cela est nécessaire. La RSE n’est pas en reste, avec de plus en plus de demandes de recyclage de produits par les clients, pour leur redonner l’aspect du neuf, mais aussi une récupération systématique des chutes de métaux et une maîtrise de la consommation électrique.
En route vers le futur
Les 8 sonnettes en laiton massif de style Art Déco.
L’écran tactile et la domotique prenant peu à peu la place des interrupteurs, Meljac conçoit et fabrique des plaques d’habillage pour masquer ou intégrer ces éléments dans un design commun aux autres appareils muraux. C’est le cas par exemple d’équipements Lutron, Crestron et autres commandes KNX, pour lesquels ont été dessinés des gabarits spécifques, y compris pour des portiers d’interphonie, en collaboration avec Urmet. Cette modernité n’empêche pas Meljac de proposer des produits encore très classiques, comme la nouvelle gamme de huit sonnettes en laiton massif de style Art déco, disponibles en 29 fnitions. Sans oublier des réalisations très spéciales comme les prises de sol à Notre-Dame de Paris, peintes à la main une par une pour qu’elles se confondent exactement avec la couleur de la pierre adjacente
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« Systèmes
Alors que la sécurité dans l’habitat se numérise, les centrales connectées ouvrent de nouvelles perspectives. José Lopes, président du Comité Sécurisation des Accès d’IGNES et directeur général de Comelit France, revient sur les enjeux d’usage, d’interopérabilité et de pédagogie technique à l’échelle du résidentiel.
Smart Intégrations Mag : En quoi les centrales de sécurité connectées permettent-elles aujourd’hui de concilier simplicité d’usage pour le gestionnaire et effcacité renforcée contre les intrusions ?
José Lopes : Les centrales de sécurité connectées transforment aujourd’hui la manière de gérer les accès dans l’habitat. Grâce à des interfaces intuitives, pensées pour tous les profls d’utilisateurs – qu’ils soient technophiles ou non –, ces dispositifs offrent une simplicité d’usage inédite. La connectivité permet notamment une gestion à distance : plus besoin de se déplacer pour ajouter ou supprimer un badge, même temporairement, ni pour mettre à jour le système. Cette administration centralisée renforce la réactivité des gestionnaires et facilite le quotidien des utilisateurs. Par exemple, il devient simple de réagir face à la perte d’un badge, de modifer les droits d’un résident quittant les lieux ou de gérer les accès pour des prestataires. Par ailleurs, la sécurité est optimisée grâce à la gestion nominative des accès, la mise à jour en temps réel des bases de données et la traçabilité fne des événements.
José Lopes est directeur général de Comelit France depuis 2023. Titulaire dʼun BTS technico-commercial (AFORP) et dʼun certificat en commerce international (ESCP), il a occupé des fonctions commerciales chez Eaton pendant plus de dix ans avant de rejoindre Comelit en 2020. Il préside également le Comité Sécurisation des accès dʼIGNES.
les besoins et les capacités du projet.
L’automatisation des systèmes pose la question de l’interopérabilité. Quels sont, selon vous, les enjeux pour garantir une intégration fuide avec les autres équipements du logement ?
Le sujet est central. Il existe deux approches complémentaires, selon
La première privilégie une architecture unifée : elle repose sur des solutions interopérables qui permettent de gérer, via une seule plateforme, les accès aux parkings, ascenseurs, étages, logements, tout en interagissant avec la domotique. Cette organisation offre une grande souplesse et une vision globale, mais elle suppose un pilotage centralisé. Sans gestionnaire désigné, les risques de faille ou de désorganisation augmentent. La seconde approche, plus
cloisonnée, prévoit une séparation stricte des périmètres (par zones ou par types d’équipements). Cela permet d’éviter les chevauchements de responsabilités et d’assurer une meilleure étanchéité des systèmes. L’enjeu n’est pas de trancher entre ces modèles, mais de défnir un cadre d’exploitation clair. Sans cela, l’interopérabilité peut devenir un facteur de complexité.
Quelles priorités portez-vous, en tant que président du Comité Sécurisation des Accès d’IGNES, pour accompagner le développement des solutions intelligentes dans l’habitat ?
La priorité est de rendre ces solutions plus compréhensibles, plus lisibles pour les utilisateurs fnaux comme pour les prescripteurs. Aujourd’hui, des termes comme «centrale connectée », « norme » ou « interopérabilité » peuvent rester abstraits. Pourtant, derrière un produit d’apparence similaire, les différences de service, de fabilité ou de cybersécurité sont notables. Il faut sortir du critère unique du prix pour valoriser les fonctions réelles. Cela implique un travail de pédagogie adapté à chaque public, mais aussi de sensibilisation des acteurs du marché – promoteurs, installateurs, bailleurs… C’est la mission que nous portons au sein d’IGNES : créer un langage commun, promouvoir des référentiels techniques, et accompagner le développement d’un habitat connecté, fable et sécurisé.
. Pilotage intelligent GTB / GTC
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. IoT et IA pour le bâtiment
. Smart Grids
. Electronique de puissance
. ENR / Stockage d’énergie
. Autoconsommation
. Bornes électriques
. BLM / Building Lifecycle Management
. Cybersécurité
dès
Inconnu du grand public, le FAVN fédère les principaux acteurs de l’audiovisuel pour anticiper les mutations technologiques. Il défend une réception télévisuelle durable et souveraine, qu’elle repose sur la TNT, l’IP, le satellite ou, demain peut-être, sur la 5G Broadcast, encore en phase de test.
Alors que la TNT célèbre ses vingt ans d’existence dans un paysage audiovisuel en pleine mutation, le Forum Audiovisuel Numérique (FAVN) s’affrme comme un pivot stratégique pour penser l’avenir de la réception télévisuelle et accompagner les évolutions technologiques du secteur. Créé en 2004, ce collectif rassemble 23 acteurs majeurs de la flière audiovisuelle française : éditeurs, diffuseurs, équipementiers, fabricants de récepteurs, opérateurs de réseaux ou encore prestataires technologiques. Ensemble, ils œuvrent à faire évoluer les modes de diffusion et de réception de la télévision, tout en maintenant un haut niveau de qualité de service pour le téléspectateur.
Une structure discrète mais infuente
Si le FAVN s’exprime peu publiquement, il joue un rôle central dans les évolutions technologiques du secteur. « Le FAVN est un espace d’échange et de coordination entre tous les maillons de la chaîne audiovisuelle », rappelle Jacques Donat-Bouillud, directeur de la stratégie des réseaux chez France Télévisions et président du forum depuis 2022. « Il permet à l’écosystème
de dialoguer pour affronter ensemble les défs technologiques. » Un exemple parmi d’autres : 90 % du standard UHD adopté par l’ARCOM repose sur les travaux des groupes techniques du FAVN. Une action collective qui a permis le déploiement fuide de l’Ultra Haute Défnition sur la TNT début 2024 lors des Jeux Olympiques. Le forum se structure autour de trois collèges : les éditeurs de services, les distributeurs (dont les opérateurs de réseaux et FAI), et les fabricants et fournisseurs technologiques. Une trentaine d’organisations en font partie, parmi lesquelles fgurent récemment Visionetics International et ENENSYS Technologies, preuve de l’attractivité de la structure. « Le FAVN accueille une grande diversité d’expertises. Cela permet une approche globale, depuis la production de contenus jusqu’à la réception sur les terminaux », souligne Anaïs Libolt, directrice des contenus audiovisuels pour l’Europe chez Dolby Laboratories et trésorière du forum.
Après avoir accompagné le passage à l’UHD, le FAVN s’investit désormais dans le développement de la 5G Broadcast, une technologie hybride mêlant diffusion
hertzienne et connectivité mobile. « Cette solution offre les avantages de la diffusion broadcast — résilience, qualité, couverture — tout en permettant une réception sur smartphone », explique Donat-Bouillud. Des expérimentations ont eu lieu en 2024, notamment autour des Jeux Olympiques, et se sont poursuivis pendant Roland-Garros. Autre sujet stratégique : la norme DVB-I, qui pourrait faciliter la convergence entre la TNT et les services IP. Denis Bajas, responsable marketing technique chez Sony France et vice-président du FAVN, plaide pour son adoption. « Elle permet une expérience fuide entre diffusion classique et IP, sans rupture pour le téléspectateur. Dans un contexte de développement des Smart TV, cela a tout son sens. ».
« Notre mission est de garantir un accès gratuit, souverain et de qualité à une télévision qui évolue avec son temps. »
La modernisation de la TNT ne pourra toutefois se faire sans une feuille de route claire. Or, 2025 s’annonce comme une année décisive. Deux rapports sont très attendus : l’un, gouvernemental, sur la réception et la distribution des services de télévision en France ; l’autre, à l’échelle européenne, sur l’avenir de la bande de fréquences 470-694 MHz, actuellement allouée à la TNT jusqu’en 2031. Béatrice Lethielleux, responsable des plateformes hertziennes chez TDF, rappelle que le multiplex UHD couvre déjà près de 70 % de la population. À horizon 2028-2030, l’adoption de nouveaux standards comme le DVB-T2/ HEVC permettrait d’élargir l’accès à des formats vidéo enrichis.
En coulisse, le FAVN poursuit son travail de veille et d’anticipation. Il contribue à informer les pouvoirs publics, à accompagner les transitions technologiques, et à s’assurer que les évolutions bénéfcient au plus grand nombre. « Le téléspectateur reste au centre de nos préoccupations », conclut Jacques Donat-Bouillud. « Notre mission est de garantir un accès gratuit, souverain et de qualité à une télévision qui évolue avec son temps. »
Patrice de Goy
www.forumaudiovisuelnumerique.fr
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l p. 20 IA et IoT : alliance effcace
Dossier réalisé par Philippe Pélaprat et Pierre Lagrange
L’écosystème de santé est en crise, entre vieillissement de la population, désertifcation médicale des territoires ruraux et périurbains, explosion des coûts et des défcits. Le suivi à distance et l’IA peuvent donc contribuer à résoudre une partie du problème, à condition que se propagent des solutions d’assistance et de monitoring favorisant le maintien à domicile et le lien avec le tissu médical.
En première ligne du maintien à domicile, les deux organisations FédéPSAD et l’UPSADI* ont demandé à OpinionWay de sonder les Français sur le sujet. Résultat : un peu plus de la moitié des personnes interrogées souhaitent rester à la maison en cas de maladie ou pour leurs vieux jours, à condition de renforcer la prise en charge et de mieux coordonner les parcours de soins pour uidi er le lien ville-hôpital. Des missions déjà assurées par les Prestataires de Santé à Domicile (PSAD), mais qui pourraient gagner en réactivité – donc en e cacité – en mettant en œuvre les technologies appropriées, sans minorer le rôle primordial de l’humain. L’objectif est
aussi de baisser les coûts, ce qui suppose d’abord, selon l’enquête, d’améliorer la coordination entre professionnels libéraux et hospitaliers. Cela passe en particulier par un meilleur partage et une exploitation collaborative des informations, y compris celles qui peuvent être relevées quotidiennement chez les patients, à leur domicile ou sur eux-mêmes, par le biais d’objets connectés, xes ou portés sur le corps.
n Rester chez soi
Le refus de principe du séjour à l’hôpital s’accompagne logiquement d’une con ance accrue dans la télémédecine, les innovations technologiques et même
Le miroir connecté Omnia de Wi–things assure un suivi de santé enrichi par l’IA grâce à un réseau de capteurs qui analyse et interprète les signaux cardiaques, les tendances nutritionnelles, la composition corporelle et métabolique, la fonction pulmonaire, le suivi de l’activité physique et la qualité du sommeil. Omnia est aussi équipé de commandes et d’un assistant vocaux, affche une représentation 3D du corps avec différents indicateurs de santé et permet des consultations virtuelles et des évaluations en relation avec des professionnels de santé.
l’IA, considérées comme des outils faisant avancer la médecine. Et si 37 % des Français interrogés pensent que le développement des services numériques évite les déplacements et réduit les coûts de santé, ils sont plus nombreux (42 %) à a rmer que le contact humain et le relationnel sont irremplaçables pour proposer des soins personnalisés. De plus, les PSAD sont ceux qui interviennent pour installer les dispositifs techniques médicaux innovants confortant l’autonomie des patients et des seniors. L’externalisation des soins et le maintien à domicile réduisent les dépenses de santé et d’hébergement sécurisé tout en garantissant une prise en charge optimale, à condition que la technologie optimise l’assistance, le suivi ou la communication des données.
n Maîtriser les outils
L’externalisation des soins et le maintien à domicile réduisent les dépenses de santé et d’hébergement sécurisé.
Réalisé en début d’année par PulseLife et Interaction Healthcare, le baromètre national sur l’usage et la perception des outils numériques par les professionnels de santé dresse un état des lieux instructif. Le taux d’adoption est très élevé, les outils numériques étant utilisés par 88 % des professionnels, plusieurs fois par jour pour 70 %. Les aides à la décision (50 %) arrivent en tête, suivies des plateformes de formation (44 %), puis des solutions de téléconsultation (27 %), ces moyens étant utilisés très souvent (66 %) en présence des patients. Les béné ces constatés sont l’e cacité, puis le gain de temps et la précision du diagnostic. Sont également cités la prise en charge plus e cace, le suivi renforcé des patients et une meilleure coordination pluridisciplinaire. Mais les soignants regrettent le manque de temps pour se former à la maîtrise technique, de même que les patients lorsqu’ils utilisent eux-mêmes certains moyens. Le contexte est globalement favorable aux technologies de monitoring santé et d’aide au maintien à domicile ; encore faut-il que l’habitat soit correctement connecté et équipé. Le rôle prescripteur des installateurs/intégrateurs est donc primordial pour créer cet environnement opérationnel associant capteurs et détecteurs conventionnels et moyens purement médicaux.
*Fédération des Prestataires de Santé à Domicile (FédéPSAD) – Union des Prestataires de Santé à Domicile Indépendants (UPSADI).
La connexion Internet par modem/routeur d’opérateur est indispensable au maintien et au suivi à domicile, mais elle doit être complétée par des équipements simplifant et automatisant la collecte et le transfert des données de santé ainsi que la communication, en complément du smartphone. Voici quelques exemples.
n Domisanté
Portée par Archos, la société MDV IT (pour Medical Devices Venture) développe des solutions répondant aux besoins des établissements hospitaliers et des patients. MDV IT s’appuie sur les compétences de sa maison mère et de sa liale Logic Instrument pour développer des appareils et accessoires intégrant des applicatifs sécurisant les données. MDV IT supporte ainsi Domisanté, entreprise à mission qui propose un « socle générique de prévention et de suivi » pour l’accompagnement à domicile du bien vieillir, le suivi des maladies chroniques et des suites post-opératoires. Domisanté est constituée de One, appareil multi-capteurs certi é dispositif médical, associé à la station d’accueil/barre de son connectée Oxygen 101s Ultra d’Archos et sa tablette. Outre la transmission des constantes relevées par One ou d’autres capteurs comme l’analyseur d’urine Uriki d’Iki (permettant notamment un suivi nutritionnel), la station assure des téléconsultations par le biais de la plateforme
Hellocare (avec délivrance d’ordonnance et livraison de médicaments), la téléassistance 24/7, l’agenda médical, les rappels d’actions quotidiennes et de prise de médicaments, ainsi que l’accès direct à l’application Mon Espace Santé.
n Vantiva
L’ex-branche équipements de Technicolor propose le module HomeSight Wellness, qui s’insère dans la suite HomeSight Connected Care. Cette solution permet aux prestataires de soins d’assister leurs patients à domicile. Le module HomeSight Wellness connecte des appareils médicaux et a che une interface TV intuitive. Il collecte de façon sécurisée les données recueillies par des objets connectés sans l (pression artérielle, poids, température, taux d’oxygène et de glucose du sang, et plus encore), et les a che directement sur l’écran TV. Les soignants programment les rappels de prise de médicaments, de mesures des paramètres de santé et d’exercices physiques. Un suivi des tâches e ectuées
La station Domisanté associe le multi-capteurs
One et le dock/ barre de son Archos Oxygen avec sa tablette de 10 pouces connectée en Wi-Fi ou 4G.
est enregistré. Le système répond déjà aux règles américaines HIPAA de garantie de protection des données sensibles. Vantiva indique que son o re a aussi pour objet d’aider les professionnels à proposer des services conçus pour optimiser l’impact des programmes de santé et bien-être ainsi que des soins préventifs, pour réduire la fréquence des visites médicales ou accompagner la rééducation.
Le smartphone à écran tactile n’est pas toujours la solution idéale pour communiquer avec un parent âgé, car il se décharge, s’égare, est compliqué à manipuler si la prise en main à distance par l’aidant n’est pas possible. Les postes fxes ouvrent plus de possibilités, y compris celle d’évoluer au-delà de la simple communication.
n Maxcom
Commercialisé par l’entreprise polonaise Maxcom, le visiophone Comfort MM42D prend l’apparence d’un téléphone laire classique, avec touches physiques et combiné, mais embarque un écran couleur tactile de 4 pouces. Il fonctionne sous Android 12, avec un processeur Mediatek MTK6739, 4 Go de mémoire interne (extensible par carte SD jusqu’à 512 Go) et une connectivité 4G via une ou deux cartes SIM. Il permet les appels audio, les SMS/ MMS et les visioconférences via WhatsApp, préinstallée, signalée par LED. Il ne donne toutefois pas accès au Play Store ni à un compte Gmail. Il dispose d’une puce GPS/A-GPS, du Bluetooth, d’un port USB-C et peut servir de point d’accès Wi-Fi. Léger (650 g) et muni d’une batterie de 1400 mAh, il fonctionne en mode mains libres grâce à son micro et son haut-parleur. Maxcom assure un support de paramétrage. On retrouve aussi un bouton SOS, des touches programmables et un mode de lecture audio/vidéo. Un appareil bien pensé pour les seniors connectés.
La caméra/visiophone Rex VT Pro d’Imou surveille la pièce mais supporte aussi la visiocommunication assistée depuis une app mobile.
Le visiophone Comfort MM42D de Maxcom intègre WhatsApp mais tourne sous Android, ce qui lui ouvre des perspectives côté applications.
n Imou
La marque Imou, liale de Dahua, propose la Rex VT Pro, une caméra de surveillance intelligente conçue pour assurer un lien visuel avec les personnes âgées ou dépendantes. Compact (60%63%124 mm), ce cube intègre un écran de 2,4 pouces et une caméra motorisée de 5 MP, capable d’une rotation panoramique à 355° et d’une
inclinaison à 90°. Un volet de protection s’active pour préserver l’intimité et une LED indique le fonctionnement. La communication est bidirectionnelle via une application mobile dédiée, deux touches latérales facilitent la prise ou l’émission d’appel. L’appareil distingue humains et animaux, suit les mouvements, déclenche une alarme en cas d’anomalie, et envoie des alertes sonores à l’aidant. Il fonctionne sur batterie (30 minutes sans alimentation) et se connecte en Wi-Fi. Compatible Onvif, il stocke les images sur carte SD (jusqu’à 256 Go), enregistreur ou cloud. L’écran a che en veille l’heure, la météo, etc.
Filiale du groupe Scutum, Kiwatch propose Kiveille, un service connecté basé sur l’intelligence arti cielle, conçu pour soulager les aidants tout en assurant la sécurité et le confort des personnes dépendantes. Fonctionnant par abonnement, ce dispositif combine vidéosurveillance et analyse comportementale sans captation intrusive. Grâce à des capteurs intégrés aux caméras, des zones d’activité sont dé nies, permettant de détecter et d’interpréter les mouvements quotidiens : levés, repas, passages du personnel médical, etc. L’IA établit un pro l d’activité, détecte les anomalies (absence de mouvement, errance, etc.) et envoie des alertes en temps réel. Un tableau d’activité est généré sur la durée, permettant d’observer une éventuelle dégradation de l’état de la personne. Un micro et un haut-parleur permettent l’interaction vocale à distance. Une solution discrète, proactive et sécurisante, pensée pour le maintien à domicile.
Kiwatch complète son offre de vidéoprotection intérieure par une veille d’activité permettant d’alerter en cas de problème et de visualiser la détérioration de l’état physique.
Le marché de la santé connectée est en pleine effervescence, porté par l’essor des capteurs médicaux portés, le lancement de start-up innovantes et une dynamique de concentration. À l’image de Nile, spécialiste des patchs intelligents et dispositifs électroniques adhésifs pour applications médicales, rachetée dès 2023 par Linxens, acteur incontournable des microconnecteurs. Photo : Linxens
Déjà utilisée à l’hôpital, l’IA commence à jouer un rôle majeur dans l’assistance au maintien à domicile grâce à des moyens proches des utilisateurs et à la puissance du cloud.
L’intelligence arti cielle transforme notre système de santé, jugé excellent mais néanmoins défaillant dans beaucoup de domaines. Elle contribue à réduire les inégalités d’accès aux soins, à identi er les vulnérabilités pour anticiper les crises sanitaires, à optimiser les ressources. Elle aide aussi à suivre l’état des patients, à analyser l’imagerie, à poser des diagnostics, sans parler de la simplication des processus administratifs. L’IA joue également un rôle important pour réduire les risques du maintien à domicile, notamment en détectant plus rapidement les anomalies de comportement. L’analyse de mouvements ou actimétrie par l’IA aide à évaluer le niveau d’autonomie d’une personne et les soignants à trouver la bonne stratégie de maintien à domicile. Pour cela, il faut collecter des informations provenant de capteurs ou d’objets portés (montre, bracelet, bague, smartphone), dont les accéléromètres, gyromètres, magnétomètres et autres capteurs
renseignent et décrivent les mouvements constituant des routines dont les évolutions, subites ou progressives, alertent les aidants.
De nombreuses équipes travaillent sur ces sujets, dans le public – comme l’institut MIAI Grenoble Alpes sur l’actimétrie – mais aussi dans le privé. Ainsi, Withings, pionnier de l’IoT de santé et de la prévention, s’est engagé dans le projet DEEP (DEvice as a hEalth Prevention platform) avec un investissement de 20,7 M€, qui vise à la détection à grande échelle et à l’évitement des complications des maladies cardiométaboliques, grâce à des innovations utilisant l’IA, solutions qui réduiraient signi cativement les coûts croissants des dépenses de santé. En combinant innovation et IA, Withings entend agir précocement sur le diabète, l’hypertension, la brillation auriculaire ou les neuropathies,
L’IA contribue à réduire les inégalités d’accès aux soins, à identifer les vulnérabilités pour anticiper les crises sanitaires, à optimiser les ressources.
pour pouvoir engager des traitements avant de graves complications. Withings dispose déjà d’une large panoplie de dispositifs médicaux connectés : balances, montres, analyseur de sommeil, tensiomètres, analyseur d’urine, qui mesurent de manière non invasive, à domicile ou en milieu médical, plus de 50 biomarqueurs cardiométaboliques. Selon l’Agence de l’Innovation en santé, qui pilote DEEP, ruptures technologiques et IA vont accélérer les détections précoces et nous sortir du modèle strictement curatif.
Autre exemple du rôle de l’IA avec Indeinov (Hippy Medtech Systems) et sa ceinture connectée dont la boucle détecte l’imminence d’une chute et déploie des airbags pour protéger le porteur d’une possible fracture. L’algorithme embarqué décèle les anomalies de posture dans la phase de pré-chute, entre 250 et 500 ms, puis déclenche le
gon age de la protection du bon côté du corps en moins de 200 ms, tout en évitant des réactions intempestives qui ressembleraient à une chute. Ce compromis entre rapidité et abilité de décision est une prouesse que seule une IA peut accomplir, proclame
Indeinov. Son intégration dans un volume limité, de mémoire et de batterie, a nécessité 4 ans de mise au point d’une « Tiny Machine Learning (TinyML) » rapide en calcul, peu énergivore et réactive de façon autonome sans serveurs externes. Pour cela, il a
fallu collecter des données d’entraînement, réaliser des tests, puis faire de l’apprentissage adaptatif et des mises à jour à distance. La ceinture est connectée à une application mobile qui suit les activités du porteur et alerte par SMS des contacts préenregistrés.
Des solutions adaptées à tous les besoins
Comme dans le résidentiel et le tertiaire connectés, le smartphone est l’un des principaux moyens d’interaction avec les dispositifs de suivi de santé, de forme physique et de maintien à domicile, qu’ils soient xes ou portés. Un constat qui con rme la réelle porosité entre univers professionnel et grand public, condition impérative d’une large adoption de ces technologies par toutes les couches de la société.
Engo
Ces lunettes intelligentes affichent les don nées clés dans le champ de vision grâce au widget de Zone de Fréquence Cardiaque (HR Zone), caractéristique de lʼintensité dʼeffort, de Z1 à Z5. Dʼun poids de 36 g et dʼune autonomie de 12 heures, les lunettes Engo Eyewear utilisent la technologie de Microoled pour projeter dans le champ de vision les informations de vitesse, fré quence cardiaque ou distance parcourue, pour que le sportif ajuste son effort sans consulter ni montre ni smartphone.
cardiaques et sons de respiration fournis respec tivement par lʼaccéléromètre, le gyroscope et le micro du smartphone. LʼIA génère un rapport détaillé à partir des données collectées, quʼun médecin peut récupérer pour effectuer un suivi.
Cette application automatise le suivi de la cicatrisation de la peau par une gestion automatique de photos des plaies, leur analyse, leur classement chronologique, leur hébergement sécurisé et leur suivi à distance, dans un contexte de collaboration entre médecine de ville et hôpital. Cette méthode assure un gain de temps médical, réduit les temps de consultation et de cicatrisation.
Zenbox est défini comme le premier coach de respiration intelligent qui apprend à détecter les fibrillations atriales (20 % des AVC) avec un simple selfie vidéo et un smartphone. Lʼapplication sʼappuie sur lʼIA Cobox by Quantiq, certifiée CE médicale, qui analyse les constantes vitales et détecte des anomalies du rythme cardiaque grâce à la caméra et au modèle issu de lʼanalyse de 10 millions de battements.
Cette application permet aux soignants et aux aidants de prendre le contrôle à distance de smartphones SPC Zeus 2 Pro et Zeus 2 pour assister une personne par lʼenvoi de messages vocaux sous forme dʼappel pour rappeler les prises de médicaments. Au préalable, lʼaidant remplit un formulaire spécifiant nom du produit, dosage, fréquence et heure de prise, puis planifie la notification. La fonction text-to-speech (TTS) déclenche ensuite lʼappel vocal qui peut être reprogrammé. Le système avertit lʼaidant qui programme une nouvelle locution personnalisée. Cette fonction sʼajoute à lʼassistance complète du téléphone, la protection contre les spams, la localisation du porteur et lʼalerte de sécurité.
Lʼapplication réalise un examen avancé du sommeil, précis comme une polysomnographie. Lʼanalyse repose sur les mouvements respiratoires, battements
Lʼapplication (sur abonnement) mesure 12 facteurs de risques chez lʼutilisateur pour fournir un programme de prévention santé sur-mesure. Elle sʼappuie sur le Vipali AI System qui associe le machine learning pour évaluer le bilan de santé et analyser le comportement, le deep learning pour mesurer les constantes, les modèles de langage (LLM) et dʼIA génératives connectées aux bases de données de Vipali AI System, et enfin des agents intelligents orchestrant lʼensemble des technologies.
Ce petit robot analyse lʼhumeur et détecte les signes de dépression et de troubles anxieux, grâce à une analyse continue des émotions par IA. Des capteurs enregistrent les expressions du visage, la gestuelle, les mouvements, mais aussi les propos de la personne, sa prosodie et la musicalité de sa voix. Lʼintelligence embarquée décèle les dérives significatives. Le dispositif, installé à domicile ou en établissement, alerte soignant ou aidant en cas de besoin.
Ce dispositif à capteurs multiples détecte, analyse et prévient les chutes. Le système de détection en 3 dimensions, qui sʼadapte à la configuration des pièces, est associé à une intelligence artificielle dont les algorithmes assurent le suivi du mouvement en continu pour analyser le comportement des sujets.
et celui des biocapteurs. Lʼidée est de faire interagir un élément de détection ‒ enzyme, anticorps, molécule de reconnaissance ‒ avec un biomarqueur cible, spécifique dʼune maladie, présent dans la sueur. Le microcollecteur pourra sʼintégrer dans un bracelet ou un dispositif adhésif porté sur la peau.
Lʼentreprise, spécialisée dans les microconnecteurs flexibles pour les télécoms, le paiement, le contrôle dʼaccès et la mobilité, explore aussi le domaine médical
Les trois modèles de la gamme Aurora ‒ A10 compact, A20 à clapet et A30 grand écran ‒ se caractérisent par leur interface simplifiée et paramétrable, leurs trois touches physiques et une compatibilité avec lʼassistant vocal Google Gemini, pour poser une question ou envoyer un message. Une touche dʼassistance avec appel, SMS et localisation GPS alerte des contacts de confiance qui peuvent prendre en main et programmer lʼappareil grâce à TeamViewer.
Zeus 2 et Zeus 2 Pro sont compatibles avec SPC Care, dotés de deux boutons physiques pour gérer les appels rapidement sans lʼécran tactile. Compatibles eSIM, ces appareils ont une interface à grandes icônes, un bouton SOS intégré et un mode de déverrouillage facial. Le modèle 4G Stella 3 à clapet et double carte SIM signale les notifications par LED, dispose de la fonction mains libres, de 3 mémoires directes pour appels fréquents, de touches XL, dʼun bouton SOS et dʼune compatibilité avec toutes les aides auditives.
SPC Smart Help augmente le volume de sonnerie après un appel manqué, alerte un contact de confiance en cas dʼurgence, et supporte la configuration à distance.
Dispositif de télésurveillance médicale assurant le monitoring à distance pour le suivi des essais cliniques décentralisés, la détection de symptômes et dʼeffets indésirables à partir de questionnaires, lʼenvoi de notifications SMS aux patients et dʼe-mails automatiques de consignes à suivre selon les niveaux dʼalerte.
La montre Watch 5 embarque la technologie X-Tap à capteurs multiples (dont ECG et PPG), qui complète la détection au poignet par celle au bout du doigt, plus précise, rapide et exhaustive pour collecter les données de santé. En touchant le capteur X-Tap pendant trois secondes, lʼutilisateur accède à One-Tap Health Glance, un rapport de santé complet avec variabilité de fréquence cardiaque (VFC) et saturation du sang en oxygène (SpO2). La eSIM de la Watch 5 assure une connectivité même sans smartphone.
La montre SaveFamily assure les appels audio et vidéo sans smartphone, la géolocalisation GPS et le suivi de santé (rythme cardiaque, tension artérielle, taux dʼoxygène dans le sang). Elle détecte les chutes, rappelle les rendez-vous médicaux et les horaires de prise de médicaments. SaveFamily propose des forfaits sans engagement, avec appels et données illimités, un service client dédié, une période dʼessai de 30 jours et une garantie de trois ans.
u PPDS + SHURE
Collaboration
Le fabricant d’écrans professionnels sous marque Philips (PPDS) s’associe au spécialiste de l’audio et de la conférence Shure pour proposer des solutions complètes dédiées aux environnements collaboratifs. Ce partenariat mondial favorise l’intégration des kits audio IntelliMix Room de Shure avec plusieurs gammes d’écrans Philips : Signage 4050 (Q-Line), Série 3000 EcoDesign, Signage 4650 (D-Line), Collaboration 4152 (E-Line) et LED AIO Unite. L’accord porte également sur la gestion à distance, avec une compatibilité renforcée entre les plateformes cloud ShureCloud et PhilipsWave de PPDS.
u TECH IN LYON 2025
5e édition de l’évènement
Sidev
Le jeudi 4 septembre 2025, Sidev vous donne rendezvous à La Sucrière pour une nouvelle édition du Salon Tech in Lyon, premier évènement d’importance de la rentrée dans le secteur de l’AV professionnel. Une journée pour découvrir les dernières innovations du secteur, faire le point sur les grandes tendances, assister à des démonstrations exclusives, et surtout, échanger avec les acteurs de L’écosystème AV professionnel — intégrateurs, fabricants, prescripteurs… — se retrouvera pour une édition placée sous le signe de l’innovation, des échanges et de la convivialité. www.sidev.fr
Réception, distribution, diffusion audio et vidéo
Lancé fn 2024, le System 20 PRO d’Audio-Technica est un système sans fl numérique 2,4 GHz conçu pour les environnements professionnels. Il permet de contourner les contraintes classiques (coordination de fréquences, interférences…), avec jusqu’à 20 canaux simultanés en 24 bits / 48 kHz. Le récepteur ATW-R1440 accepte quatre émetteurs, peut être monté en rack ou déporté via câble Ethernet, et jusqu’à cinq unités sont chaînables. Deux modes sont proposés : standard (faible latence, 10 canaux) ou HD (qualité maximale, 20 canaux). La solution intègre un cryptage AES128, une compatibilité Wireless Manager, et s’interconnecte avec des systèmes UHF ou DECT existants. Les émetteurs — pré-appairés en usine — assurent une journée d’autonomie. Audio-Technica en propose quatre versions : micro main, émetteur poche, base XLR ou capsule de surface.
Tous disposent de connectique verrouillable cW, d’un écran OLED ou témoin lumineux, et se rechargent via station ATW-CHG3a ou modèle réseau ATW-CHG3Na. Conçu pour les conférences, l’éducation ou les environnements corporate, le System 20 PRO combine performance, simplicité et sécurité. www.audio-technica.com
Déjà référencée au sein du groupe Midwich à l’international, la marque américaine Visionary rejoint désormais le catalogue de sa fliale française Sidev. L’annonce, effective depuis le 1er juin 2025, vient renforcer le positionnement de Sidev sur le segment en forte croissance des solutions AV-over-IP, plébiscitées dans les environnements collaboratifs et les infrastructures critiques. Fondée en 1995, Visionary (ex-Visionary
Solutions) s’est imposée comme l’un des acteurs les plus innovants dans le domaine de la transmission audio-vidéo sur IP. La marque propose des encodeurs et décodeurs à très faible latence, mais aussi des solutions IPTV évolutives pour diffuser, gérer et piloter des fux live ou enregistrés. Ces technologies sont utilisées dans des secteurs variés : entreprises, santé, enseignement, collectivités, ou encore broadcast. « L’arrivée de Visionary à notre catalogue est une nouvelle étape pour accompagner nos clients sur les transmissions via IP, une demande en forte accélération », souligne Lionel Roudil, directeur général de Sidev. Déjà distribuée par huit fliales Midwich dans le monde, la marque illustre la stratégie de développement international du fabricant. www.sidev.fr
La marque de prêt-à-porter Maje, du groupe SMCP, a récemment équipé son showroom parisien dʼun écran LED grand format, mobile et pliable, pour une installation flexible dans un lieu aux contraintes uniques.
Fin 2018, Maje déménage rue de Marengo à Paris, dans un bâtiment historique très lumineux, ayant fait jadis partie des Grands Magasins du Louvre. Pour accentuer la présentation sur portants de ses collections de prêt-à-porter, Maje a voulu doter son showroom d’une installation audiovisuelle modulable, simple à installer et qui s’intègre sans di culté dans ce lieu somptueux éclairé de hautes baies vitrées et d’une verrière majestueuse. Pour ce faire, la marque de prêt-à-porter a fait appel aux services de l’intégrateur audiovisuel Videlio, spécialiste de l’aménagement et de la digitalisation des espaces de travail, qui a travaillé en étroite collaboration avec ViewSonic, entreprise taïwano-américaine qui dispose d’une large gamme de solutions d’a chage numérique.
Contraintes
Les deux principales contraintes auxquelles devait répondre l’équipement audiovisuel du showroom étaient d’être un écran LED grand format o rant une qualité d’image su sante pour rester visible en cas de forte luminosité naturelle et de s’intégrer harmonieusement dans la somptueuse galerie de ce bâtiment construit en 1852. C’est nalement le dvLED de 135 pouces LDS135-151 ViewSonic qui a été retenu. Surprise : l’écran a été conditionné dans un ight case mobile construit sur mesure, ce qui le rend simple à déplacer, à ranger, à installer en position opérationnelle grâce à ses panneaux rabattables et son piétement à roulettes. Le support des dalles est motorisé et peut surélever l’écran de 63,5 cm par rapport à sa position initiale grâce aux commandes présentes sur le chariot. Un
plus pour l’adapter à une parfaite visibilité pour les personnes réunies en conférence dans la salle.
Interaction
Doté de deux enceintes Harman
Kardon de 20 W, le tableau électronique tourne sous Android 9.0, ce qui lui permet de di user des contenus de toutes sortes sans dif-
culté, avec même la possibilité de faire du picture-in-picture depuis quatre sources di érentes. Des documents numériques peuvent également être partagés grâce à une connexion Wi-Fi via l’application préinstallée ViewBoard Cast. La carte mère de l’écran dispose de 4 Go de mémoire vive (RAM), su sante pour exécuter des tâches courantes de manière uide. Un espace de stockage interne de 64 Go est également prévu pour héberger des chiers multimédias, des présentations ou des applications nécessaires à son bon fonctionnement. De plus, la connectivité Wi-Fi o re une grande liberté d’installation sans recourir à un câblage réseau qu’il était di cile d’envisager de façon pérenne.
L’écran LDS135-151 est pourvu d’une gamme complète de ports pour répondre à une large variété de besoins d’a chage professionnels et de di usion multimédia. On trouve ainsi un port HDMI pour les signaux audio et vidéo haute dénition, deux ports USB-A et USB-C pour la connexion de périphériques externes comme des clés USB, un clavier ou des périphériques mobiles. Si nécessaire, un port RJ45 permet une connexion physique au réseau local, tandis qu’un branchement HDBaseT supporte la transmission simultanée de l’audio, de la vidéo, de l’Ethernet et de l’alimentation électrique via un câble unique. Grâce à ses caractéristiques techniques, le tableau écran LDS135-151 de ViewSonic s’a rme comme un outil polyvalent apte à répondre à de nombreuses situations, en entreprise, dans l’enseignement ou pour des présentations événementielles
Antoine Pelaprat
Présenté en avant-première au salon InfoComm 2025, ClickShare Hub marque une nouvelle étape dans l’évolution des systèmes de collaboration sans fl. Conçu pour simplifer l’expérience des réunions hybrides, il mise sur la modularité, la sécurité et une intégration native avec Microsoft Teams Rooms.
Développé en partenariat étroit avec Microso , ClickShare Hub repose sur la Microso Device Ecosystem Platform (MDEP), un OS Android sécurisé, managé et optimisé pour la visioconférence. Il s’agit du premier système de salle basé sur MDEP, assurant une compatibilité native avec Teams Rooms tout en restant ouvert à d’autres plateformes. Deux versions sont proposées : ClickShare Hub Core, pour les salles standard, et ClickShare Hub Pro, pour les environnements plus complexes. Le modèle Pro ajoute notamment le support du double a chage, une connectivité étendue et deux boutons ClickShare. Le nouveau bouton, repensé pour l’occasion, intègre le
Wi-Fi 6E pour une connexion plus rapide et stable, ainsi qu’un port USB-C DisplayPort garantissant une compatibilité universelle. Aucune installation logicielle n’est requise : le partage de contenu 4K se fait instantanément depuis n’importe quel appareil. L’intelligence arti cielle embarquée permet, quant à elle, d’optimiser dynamiquement l’utilisation des ressources de salle et d’anticiper les besoins selon les usages. Elle contribue aussi à simpli er les actions de pilotage via un démarrage de réunion en un clic et une gestion centralisée dans le cloud. ClickShare Hub conserve l’approche agnostique de Barco en matière de périphériques, avec une compatibilité annoncée avec de nombreux équipements certi és Microso Teams Rooms. La solution a été pensée pour accompagner
les entreprises dans l’évolution de leurs espaces de réunion, en conciliant simplicité, performance et adaptabilité. ClickShare Hub s’inscrit en n dans une démarche écoresponsable, avec une consommation réduite, des matériaux durables et l’obtention du label Barco Eco A+. Le constructeur belge entend ainsi concilier innovation technologique, excellence d’usage et responsabilité environnementale.
Les systèmes audio intelligents sʼimposent comme une nouvelle composante active du bâtiment connecté. Portés par lʼIA et lʼautomatisation, ils adaptent en temps réel le son à lʼenvironnement et aux usages.
Longtemps cantonnés à la simple di usion sonore, les systèmes de sonorisation dans les espaces publics et commerciaux entrent dans une nouvelle ère. Portés par les avancées de l’intelligence arti cielle et des technologies d’automatisation, ils deviennent intelligents, adaptatifs et intégrés à l’écosystème global du bâtiment connecté. Volume, contenu, spatialisation : tout peut désormais être ajusté en temps réel, au service du confort, de la sécurité et de l’expérience utilisateur. L’intelligence arti cielle permet d’analyser en temps réel le contexte sonore et environnemental : présence de public, niveau de bruit ambiant, événements inhabituels. En s’appuyant sur des capteurs et des caméras, les systèmes peuvent moduler le volume, orienter le message ou déclencher automatiquement un scénario sonore. Certains dispositifs identi ent même les sons critiques (bris de glace, cris, alarmes), pour renforcer la sûreté.
L’automatisation ouvre la voie à une gestion ne et souple de l’environnement sonore.
Des scénarios sont déclenchés selon l’heure, la fréquentation ou les conditions météo. Les messages peuvent être di usés selon la densité de public ou l’usage des espaces ( le d’attente, zone calme, espace de passage). Plusieurs solutions proposent une supervision centralisée et une prise en main à distance via interface web ou application dédiée. Dans les centres commerciaux, la sonorisation intelligente pilote l’ambiance selon les heures et guide les clients. Dans les transports, elle gère les annonces dynamiques, coordonne avec les dispositifs de sécurité et segmente les zones. En hôtellerie, elle participe à la personnalisation de l’accueil ou à la gestion d’événements. Les lieux de santé y recourent pour une di usion ciblée et non intrusive de consignes ou de musiques apaisantes.
Enjeux techniques
Ces systèmes reposent de plus en plus sur des technologies IP (Dante, AES67, PoE) et doivent s’intégrer aux GTB, aux systèmes de sécurité et à l’audiovisuel global. La convergence entre la sonorisation, la vidéoprotection, le contrôle d’accès et la gestion énergétique permet de bâtir des scénarios transverses, plus cohérents et réactifs. Par exemple, un message peut être automatiquement di usé en cas de détection d’incident ou d’ouverture non autorisée. La question de la cybersécurité devient centrale : les interfaces doivent être protégées, les accès restreints, et les mises à jour régulières. L’interopérabilité entre fabricants reste un dé pour les intégrateurs. Face à cette complexité, son rôle évolue. Il ne s’agit plus seulement d’installer
des enceintes et un ampli cateur, mais de concevoir une architecture sonore globale, interopérable, évolutive. L’accompagnement dans la dé nition des besoins, la formation des utilisateurs et la maintenance devient indispensable. La sonorisation n’est plus un simple habillage sonore. Elle devient un outil de pilotage intelligent, intégré aux stratégies d’expérience usager, de sécurité, de exibilité des espaces.
L’IA et l’automatisation o rent des possibilités inédites, à condition d’être bien maîtrisées. Pour les intégrateurs, une opportunité s’ouvre : celle de proposer des solutions audio intelligentes, sur mesure et connectées à l’ensemble de l’écosystème bâtimentaire.
Logitech, spécialiste des équipements de visioconférence et du travail hybride, enrichit son o re avec Sight, un dispositif de table intelligent conçu pour améliorer l’expérience des réunions hybrides. Doté de deux capteurs 4K et de sept micros à formation de faisceaux, il fonctionne en tandem avec Rally Bar et Rally Bar Mini. Grâce à l’intelligence arti cielle embarquée et à la fonction RightSight Smart Switching, il sélectionne automatiquement le meilleur angle de vue en fonction des prises de parole et des interactions dans la salle. Le résultat : une captation audio et vidéo optimisée pour les participants à distance, avec un cadrage multi-angle uide, synchronisé avec des plateformes comme Zoom Smart Gallery ou Microso Teams Dynamic View.
Sight se distingue également par sa compatibilité avec Logitech Sync, permettant un pilotage centralisé : suivi, mises à jour, dépannage. Facile à installer (plug & play), il béné cie aussi d’un design durable, intégrant plastiques recyclés et aluminium bas carbone. Pensé pour favoriser l’équité entre les participants, qu’ils soient sur place ou à distance, Sight s’inscrit dans une logique de collaboration inclusive.
IntelliMix Foundation et MXN-6
Shure, acteur historique de l’audio professionnel, a dévoilé deux nouveautés à InfoComm 2025. Le système IntelliMix Foundation est une solution modulaire, certi ée Microso Teams, conçue pour s’intégrer à l’écosystème Micro ex. Il comprend un ordinateur avec DSP IntelliMix Room intégré et une console tactile haute résolution pour gérer les réunions. Cette solution simpli e l’intégration tout en garantissant une qualité audio supérieure, grâce à l’interopérabilité cloud via ShureCloud et le logiciel Designer. Le kit de base est autonome, mais peut
intégrer caméras, contrôleurs et autres équipements tiers. En parallèle, Shure lance le MXN-6, une enceinte suspendue alimentée en PoE, spécialement conçue pour la visioconférence. Elle s’intègre aux réseaux de microphones Micro ex Advance et aux DSP IntelliMix, assurant une reproduction vocale claire sans ampli cateur externe. Conforme aux normes de sécurité réseau (802.1X, AES), elle se congure et se gère à distance via Designer 6. Ces nouveautés con rment l’engagement de Shure à proposer des solutions cohérentes, performantes et faciles à déployer dans les environnements AV exigeants.
Audio-Technica dévoile son microphone de plafond ATND1061, un modèle de dernière génération conçu pour les environnements professionnels exigeants. Grâce à ses multiples capsules et à un faisceau dynamique, il o re une captation précise et directionnelle. Son DSP embarqué assure un mixage automatique performant, la réduction d’écho et de bruit, un contrôle de gain automatique et une égalisation sur 4 bandes. Compatible Dante avec double port réseau (pour redon dance ou chaînage en guirlande), il embarque un algorithme Voix/Bruit permettant d’éliminer les sons parasites. Jusqu’à 32 zones sont personna lisables : 16 de couverture, 16 prioritaires, ainsi que
des zones d’exclusion ciblant les sources indésirables. L’application Digital Microphone Manager facilite con guration, ajustements et surveillance. Alimenté via PoE, l’ATND1061 propose six sorties audio indépendantes, une installation exible (encastré, en saillie ou sur support VESA), une conformité UL 2043 et une nition blanche discrète. Livré avec de nombreux accessoires, il s’intègre aisément dans les salles de réunion ou de conférence modernes.
Spécialiste des technologies dédiées à l’éducation et à la communication d’entreprise, Aver lance la VB370A, une nouvelle barre de visioconférence touten-un. Dotée d’un double objectif délivrant une qualité vidéo 4K et d’un microphone intégré assurant une restitution sonore cristalline, elle vise à o rir une expérience de réunion immersive et naturelle. Basée sur Android, la VB370A est certi ée Zoom Rooms et s’adresse particulièrement aux salles de réunion de taille moyenne à grande. Elle prend en charge l’a chage sur deux écrans simultanés, permettant une gestion uide des interactions à distance et du contenu partagé. Grâce à sa fonctionnalité IA Voice Tracking, la caméra suit automati-
quement la personne en train de parler, o rant un cadrage dynamique sans intervention manuelle. Facile à installer et à con gurer, la barre peut également être connectée à des micros ou haut-parleurs externes pour étendre la couverture audio, en fonction des besoins spéci ques de la salle. La VB370A s’impose comme une solution performante et exible pour les environnements de visioconférence modernes.
Marque américaine du groupe Legrand AV, Da-Lite annonce une extension logicielle pour son boîtier Screen Controller, désormais compatible avec la plateforme cloud de contrôle Q-SYS. Ce plugin certi é simpli e l’intégration, la programmation et la gestion des écrans motorisés Da-Lite dans les environnements audiovisuels professionnels. Le Screen Controller
Lors du Digital Signage Summit Europe à Munich, Sony a dévoilé sa première solution de publicité dynamique basée sur l'IA embarquée AITrios Edge. Intégrée aux écrans professionnels Bravia, cette technologie permet un a chage réactif et ciblé en fonction du regard du spectateur ou de la détection d’objets. Ces systèmes o rent aux détaillants une nouvelle façon d’impliquer leurs clients en magasin par des contenus personnalisés, di usés en temps réel. La solution repose sur le capteur intelligent IMX500 de Sony, capable d'e ectuer directement le traitement IA, garantissant conformité RGPD et respect
pilote les toiles motorisées via des connexions TCP/IP ou RS-232, et s’alimente en PoE+ (30 W). Il s’administre via une interface web, facilitant la conguration initiale, le contrôle et la supervision technique. Il est également compatible avec l’outil Vaddio Deployment Tool, qui permet de détecter et d’installer automatiquement les appareils sur le réseau. Cette évolution vise à uidi er les installations complexes et à centraliser les commandes des équipements audiovisuels. Da-Lite renforce ainsi l’interopérabilité de ses produits dans les salles de réunion, amphithéâtres et espaces pédagogiques, où la abilité, l’automatisation et le pilotage à distance sont devenus des standards.
de la vie privée. Grâce à la plateforme AITrios, les distributeurs peuvent analyser le comportement de leurs clients pour améliorer l’engagement, proposer des o res sur mesure et optimiser les performances de leurs campagnes publicitaires. Sony associe ainsi écrans Bravia, plateforme AITrios et CMS partenaires pour créer une expérience immersive et intelligente, plaçant l'IA au cœur de la communication numérique.
Conçu pour l’entreprise et le secteur éducatif, le ZK420UST est l’un des projecteurs laser 4K DuraCore les plus compacts et accessibles de la marque. Avec ses 4 200 lumens et une résolution UHD, il garantit une image lumineuse et précise, idéale pour les salles de réunion, de classe ou les environnements immersifs. Il o re une durée de vie sans entretien de 30 000 heures grâce à sa source laser, réduisant les coûts de maintenance. Son design ultra-courte focale permet de projeter une image de 100 pouces à moins de 0,5 mètre de l’écran, limitant l’encombrement tout en assurant un confort visuel optimal. Le projecteur a
été conçu dans une démarche écoresponsable, avec un châssis intégrant 50 % de plastiques recyclés. Côté connectivité, il dispose de ports RS232 et HDBaseT 3.0, et s’intègre facilement aux installations existantes. Il est également compatible avec la suite de gestion Optoma Management Suite (OMS), qui permet un contrôle à distance centralisé de plusieurs appareils, pratique pour les parcs d’équipements déployés dans les établissements scolaires ou les entreprises multisites.
Attendu au 3e trimestre 2026, le vidéoprojecteur PTRQ45K marque l’entrée de Panasonic dans le segment des 40 000 lumens. Ce modèle 3DLP 4K se distingue par sa puissance lumineuse et un format annoncé comme le plus compact et léger de sa catégorie. Conçu pour les événements et le mapping vidéo, il vise les prestataires recherchant des solutions performantes mais faciles à intégrer. Il propose 10 000 lumens de plus que la série RQ35K tout en conservant le même châssis, ce qui garantit une compatibilité avec les infrastruc-
tures existantes. Cela permet de limiter les coûts de remplacement. L’appareil intègre un écran LCD de 5 pouces pour l’aperçu image et l’état du système, une entrée 12G-SDI, et accepte les modules Intel SDM, assurant exibilité et évolutivité. Résistant à la poussière, au sel et aux gaz, il embarque des technologies avancées de refroidissement et de redondance. Grâce au Tri DLP, au Quad Pixel Drive et à un émetteur laser haute performance, il délivre une vraie 4K aux couleurs riches et naturelles. Une solution able et haut de gamme pour les grandes installations.
Record battu à Paris
Avec 14 000 participants, 550 exposants et plus de 180 conférences, Préventica Paris 2025 con rme son statut de rendez-vous national de référence sur la qualité de vie et des conditions de travail. Portée par des échanges de haut niveau et une large diversité d’innovations –des équipements de protection aux démarches managériales –, cette édition a mis en lumière la QVCT (Qualité de Vie au Travail) comme levier stratégique de transformation et d’attractivité. Rendez-vous à Bordeaux en octobre pour la suite du programme.
u ABUS
Application One
La nouvelle app Abus permet de gérer intuitivement et en toute sécurité les droits d’usage des produits connectés de la marque, via smartphone ou montre connectée. Ces autorisations sont partageables. Sont compatibles : le cylindre Cyclox One, la poignée Wintecto One, la serrure motorisée Loxeris One, la boîte à clés KeyGarage One, le cadenas Everox One, la passerelle Bridge One (pour un contrôle à distance) et certains systèmes de vidéosurveillance. S’y ajoutent des accessoires Hometec Pro comme scanner d’empreintes, télécommande ou clavier numérique.
Un écosystème complet au service des pros
Le 26 juin 2025, TP-Link a inau guré sa nouvelle agence lyon naise, marquant une étape importante dans son dévelop pement régional. Dédiée aux intégrateurs et distributeurs des régions Auvergne-Rhône-Alpes et PACA, cette implantation vise à renforcer l’accompagnement de proximité, améliorer le sup port technique et faciliter l’accès à son écosystème de solutions. Pensé comme un centre de ressources, le site dépasse le cadre d’un bureau commercial. Il intègre un showroom de dernière génération pour tester les technologies réseau (WiFi 6/7, switches, GPON) et les solutions de vidéosurveillance VIGI, dans des conditions proches du réel. Un centre de certifcation OCNA (Omada Certifed Network Asso-
ciate) permet aux professionnels de valider leurs compétences. Ce nouvel espace se veut aussi un lieu de dialogue et de coconstruction avec les partenaires locaux. « Ce nouveau centre symbolise notre engagement envers l’excellence du service, la proximité humaine et l’innovation continue », souligne
Dahua Technology, fournisseur de solutions et services de vidéosurveillance, a inauguré un nouveau centre de service après-vente à Nanterre dans les Hauts-de-Seine. Inauguré le 17 avril 2025, ce nouveau centre remplace l’ancien site RMA basé aux Pays-Bas. Il vise à raccourcir les délais de traitement, à renforcer le support technique local et à optimiser la couverture servicielle sur l’ensemble du territoire. Le constructeur chinois promet un service plus réactif, avec un délai de réparation de 7 jours pour les produits sous garantie. Le nouveau dispositif prévoit également une communication simplifée, multicanale (e-mail, chat en ligne), et la possibilité de planifer les réparations directement depuis l’application mobile DH Partner. Ce centre permet aux installateurs et intégrateurs de suivre en temps réel l’état des interventions, tout en bénéfciant
Farès Abdi, Channel Sales Director BU B2B chez TP-Link France. L’agence lyonnaise confrme la volonté de TP-Link de consolider ses liens avec les écosystèmes régionaux et d’accélérer sa croissance en France, au-delà des infrastructures réseau, en capitalisant sur son expertise et en élargissant son champ d’action.
de formations techniques post-vente dispensées sur place. Avec cette initiative, Dahua confrme sa volonté, dans un marché très concurrentiel, de se rapprocher de ses clients français et de mieux accompagner son réseau de partenaires.
Depuis le 1er juillet 2025, Vitaprotech a restructuré son organisation commerciale en regroupant plusieurs de ses marques sous une nouvelle bannière : Hirsch, une entité pensée pour simplifer l’accès à son offre de sûreté destinée aux intégrateurs.
Cette évolution s’inscrit dans une stratégie globale visant à clarifer les canaux de vente du groupe, tout en capitalisant sur la complémentarité technologique de ses sociétés. Hirsch, marque internationale issue du rachat des activités sûreté de l’Américain Identiv en 2024, regroupe désormais en France SORHEA, TIL Technologies, Cossilys et Neo Insys. Objectif : porposer une réponse unifée, modulaire et interopérable aux besoins de sécurité physique — de la périphérie jusqu’au cœur des infrastructures critiques. « Notre ambition est de proposer les solutions de haute sécurité les plus avancées, alliant contrôle d’accès, vidéo intelligente, sécurité périmétrique et hypervision, dans une logique de convergence IT et cybersécurité », résume Éric Thord, CEO de Vitaprotech.
Support et avant-vente unifés
La nouvelle organisation s’appuie sur une plateforme centralisée, une force
Une organisation par canal de vente
commerciale élargie, un pôle avant-vente renforcé et un support technique structuré autour du nouveau service
Hirsch Professional Services. Concrètement, le groupe mobilise une équipe commerciale de 40 personnes, dont 5 dédiées à l’export, assurant un maillage territorial effcace. Ce dispositif est épaulé par un pôle avant-vente composé de 10 experts techniques et chiffreurs, chargés d’accompagner les commerciaux dès la phase d’étude et de proposer des solutions sur mesure aux intégrateurs. Le support technique repose, quant à lui, sur deux piliers intégrés au sein de Hirsch Professional Services. Le premier, dédié à la hotline, regroupe 20 techniciens spécialisés par ligne de produits, assurant l’assistance, la mise en service, le suivi des tickets et le SAV. Le second
Hirsch : un point d’entrée unique pour la sûreté intégrée –détection, vidéo, contrôle d’accès et hypervision. Document : Hirsch
prend en charge les projets complexes, impliquant interopérabilité, cybersécurité, scénarios multimétiers, virtualisation (VMware), etc.
Un point d’entrée unique
Au-delà de la bannière Hirsch, la réorganisation du groupe Vitaprotech repose sur une stratégie claire : structurer son activité autour de marques fortes, chacune dédiée à un canal de vente spécifique. Quatre entités distinctes adressent désormais les différents profils de clients :
• Hirsch, pour les intégrateurs (regroupe SORHEA, TIL Technologies, Cossilys et Neo Insys).
• ARD, pour les clients finaux.
• Vauban Systems, pour les distributeurs (regroupe Vauban Systems, TDSi et FoxStream).
• Prysm, pour les partenaires OEM (regroupe Prysm, ESI et GS4).
Cette approche permet de renforcer la lisibilité de lʼoffre, de spécialiser les expertises et de favoriser un accompagnement sur mesure pour chaque typologie de clientèle.
À travers Hirsch, les intégrateurs bénéfcient d’un guichet unique pour l’ensemble des projets de sûreté.
À travers Hirsch, les intégrateurs bénéfcient d’un guichet unique pour l’ensemble des projets de sûreté. L’offre couvre notamment la détection périmétrique (barrières infrarouges Maxiris, Solaris NG, câble G-Fence, fbre optique Lumor), le contrôle d’accès (Micro-Sesame, Tillys, lecteurs multi-technologies), la vidéosurveillance intelligente (logiciels Icare, Velocity Vision) et l’hypervision centralisée (Velocity Central, APP Vision). Cette réorganisation vise à apporter plus de lisibilité et d’effcacité sans remettre en cause les engagements existants. Les interlocuteurs commerciaux, conditions tarifaires et garanties produits restent inchangés.
Dans la pratique, le nom Hirsch remplacera progressivement les marques dans les documents administratifs, avec le maintien du SIRET de TIL Technologies. Avec 700 salariés, une présence dans plus de 50 pays et 10 % de son chiffre d’affaires réinvesti en R&D, Vitaprotech réaffrme son positionnement de leader français de la sûreté électronique, en misant sur l’innovation, la proximité et la spécialisation.
Le centre commercial Royalmount de Montréal s’est doté d’un centre de sécurité dernier cri intégrant les technologies de supervision vidéo et KVM de VuWall. Cette solution permet surveillance centralisée et en temps réel de 1 560 caméras.
LRoyalmount – le deuxième plus grand du Canada – s’est doté d’un centre opérationnel de sécurité (COS) de dernière génération, chargé de veiller en continu à la sécurité des lieux, des clients et du personnel. Avec ses 76 500 m² de surface, ce site urbain d’importance s’appuie sur une infrastructure technologique de pointe conçue par l’intégrateur Solotech et articulée autour des solutions de supervision de VuWall.
Le COS du Royalmount fonctionne comme une véritable tour de contrôle, capable de visualiser et d’agréger en temps réel des fux provenant de 1 560 caméras de vidéosurveillance. Grâce à l’interface centralisée VuWall, les opérateurs peuvent détecter les incidents, collaborer effcacement et agir rapidement, en croisant différentes sources d’information sur un mur d’images 5×2 composé de 10 écrans Samsung à bords fns.
La solution repose sur la plateforme de gestion TRx, associée à trois nœuds PAK 40, neuf encodeurs VuStream et un panneau de commande tactile ControlVu.
Grâce à un plug-in dédié, l’ensemble s’intègre au Genetec Security Center (v5.12) et assure une interopérabilité
Centre opérationnel de sécurité du Royalmount : un mur d’images centralisé supervisant les fux de 1 560 caméras, pour une vigilance en continu sur l’ensemble du site.
complète entre vidéosurveillance et supervision visuelle.
Les décodeurs PAK déployés sur le site proposent une série de fonctionnalités répondant aux exigences du Royalmount :
• Affchage instantané des contenus
• Haute disponibilité opérationnelle, avec redondance intégrée
• Design compact, pensé pour une intégration discrète Pensée pour assurer la continuité opérationnelle, l’architecture de supervision mise en place permet non seulement d’optimiser la réactivité en cas d’incident, mais aussi d’améliorer la coordination entre services techniques et sécurité.
« Ce projet ambitieux a nécessité une coordination précise et une intégration sans faille, que nous avons menée avec VuWall. La solution retenue assure aux opérateurs une maîtrise complète des installations en temps réel », explique Jonathan Henri, responsable développement chez Solotech.
> En France, la représentation de VuWall est assurée par Convergencie — www.convergencie.fr — entreprise dirigée par Bertrand Sacher, référence dans le domaine des systèmes critiques de visualisation et de pilotage pour
Interopérabilité, durabilité et effcacité sont au cœur de la démarche, alignée avec les ambitions architecturales et environnementales du Royalmount.
Les technologies VuWall déployées sur le site
Le projet sʼappuie sur plusieurs solutions développées par VuWall pour assurer une supervision fluide et centralisée :
les environnements de supervision.
PAK : Processeur de mur dʼimages compact et modulaire, utilisable seul ou en réseau pour créer un mur vidéo IP de toute taille.
TRx Platform : Plateforme logicielle interopérable pour gérer lʼensemble des sources et affichages via une interface centralisée.
VuStream 150 : Encodeur/streamer performant diffusant des flux vidéo de haute qualité sur réseau standard (4:4:4, 4:2:2), compatible PoE.
ControlVu : Interface tactile intuitive, conçue pour faciliter le pilotage des affichages et des équipements en temps réel.
Castel, fliale du groupe Urmet et spécialiste du contrôle d’accès pour le tertiaire, ouvre un nouveau pôle R&D à Nantes. Objectif : accélérer l’innovation logicielle et technologique.
Filiale du groupe Urmet depuis 2010, le fabricant renforce ses moyens en ouvrant un nouveau site R&D à Nantes. Ce pôle vient soutenir la croissance des projets technologiques engagés par l’entreprise, dans un contexte de mutation profonde des bâtiments professionnels. Cette implantation nantaise s’inscrit dans une volonté stratégique de montée en compétences. Elle vise à consolider et élargir l’équipe d’ingénieurs autour de profls pluridisciplinaires : développeurs logiciels (PC et embarqué), experts en cybersécurité, en intelligence artifcielle ou encore en électronique. Autant de savoir-faire devenus essentiels dans la conception des produits actuels et à venir. Castel est d’ailleurs en phase de recrutement pour renforcer son équipe R&D locale, avec plusieurs postes ouverts dans ces domaines. « Le contrôle d’accès, autrefois centré sur des équipements matériels autonomes, s’intègre aujourd’hui dans des environnements numériques complexes », résume un porte-parole de l’entreprise. À travers cette dynamique, CastelL entend affrmer sa capacité à concevoir des solutions intelligentes, évolutives et interopérables, capables
de répondre aux exigences du bâtiment connecté. Longtemps considéré comme un sous-ensemble de la sûreté électronique, le contrôle d’accès s’impose désormais comme un levier central dans la gestion intelligente des bâtiments.
Connecté aux systèmes de GTB, aux services numériques et aux plateformes cloud, il contribue à la fois à la sécurité, à la traçabilité des fux, au confort des usagers et à l’optimisation de l’exploitation. Le bâtiment tertiaire, en recherche de fexibilité et de performance, n’échappe pas à cette transformation. Pour les industriels du secteur, cette évolution suppose une refonte des processus de développement. L’innovation se joue désormais autant dans les lignes de code que dans le matériel. API ouvertes, supervision à distance, mises à jour logicielles, interopérabilité KNX, protocoles IP, gestion centralisée des droits d’accès : les produits doivent s’insérer dans un écosystème où l’IT rencontre l’OT (Operational Technology). Cette transformation nécessite de faire appel à de nouveaux métiers, en particulier dans le domaine du software, devenu un maillon fort de la chaîne de valeur.
Solution Xellip –interphone IP/SIP haute performance, fruit de l’expertise R&D de Castel : communications full-duplex audio/ vidéo, lectures multi-technologies (Mifare, Bluetooth, claviers), avec une interface web.
Photo : Castel
Pour accompagner cette montée en puissance, Thibault Castel a été nommé responsable de la R&D. Arrivé il y a quelques mois, ce spécialiste de l’architecture logicielle et des systèmes embarqués dispose d’une solide expérience dans la gestion de produits complexes. Sa mission : structurer et piloter les développements, favoriser les synergies entre métiers, et impulser une culture d’innovation continue au sein des équipes. Ce renforcement intervient dans un moment particulier pour Castel, dont les solutions sont de plus en plus sollicitées dans les bâtiments tertiaires sensibles, les infrastructures publiques, les établissements de santé, les universités ou encore les sites industriels. En s’appuyant sur l’expertise de sa maison mère, le groupe Urmet, tout en affrmant son autonomie d’action et sa proximité marché, l’entreprise veut se positionner à l’avant-garde des technologies d’accès.
Lʼheure des synergies
Nous vous proposons de (re)découvrir lʼinterview de Yoann Bonnin, directeur commercial de Castel, réalisée lors du salon APS 2023. Il présente la vision du pôle tertiaire du groupe Urmet (Castel, Synchronic et MWS) autour de trois axes majeurs : production hexagonale, cohérence commerciale et excellence en R&D.
Réseaux intelligents : pourquoi la gestion centralisée est votre meilleure défense
Àl’heure où les entreprises, même modestes, sont exposées à des cybermenaces sophistiquées, la réponse ne se trouve plus seulement dans des équipements isolés, mais dans une gestion centralisée, uni ée et proactive du réseau.
C’est dans cette logique qu’Omada Central Essentials, solution 100% Cloud gratuite et conçue par TP-Link, s’impose comme un allié stratégique.
Une vision globale, des action instantanées
Les menaces modernes n’attendent pas. Phishing, intrusions, failles dans les caméras IP ou saturation du réseau : pour y répondre e cacement, il faut voir l’ensemble du réseau en temps réel. C’est exactement ce que propose une plateforme Cloud centralisée comme Omada Central :
• Topologie réseau dynamique: visualisez tous les appareils et leurs connexions.
• Alertes et journaux en temps réel : soyez prévenu à la seconde près.
• Diagnostic et dépannage à distance : plus besoin d’être sur site.
Un seul tableau de bord, une multitude d’informations vitales. L’administrateur réseau devient proactif, non plus réactif.
Sécurité intégrée et pilotée
Une plateforme uni ée comme Omada Central ne se contente pas de gérer le réseau. Elle devient un véritable centre de commandement de la sécurité :
• VLAN intelligents pour segmenter les ux critiques (ex. : vidéosurveillance vs invités).
• Isolation automatique des ports pour prévenir la propagation des attaques.
• Redémarrage PoE à distance pour restaurer rapidement une caméra défectueuse.
• Détection de boucles et autres instabilités évitées en amont.
Tout cela, sans matériel à acheter, sans serveur à entretenir, et sans abonnement. L’interface web ou l’app mobile su t pour prendre le contrôle.
Une gestion multi-sites sans friction
Les plateformes comme Omada Central brillent aussi par leur capacité à gérer plusieurs sites – boutiques, bureaux, hôtels – via une seule interface. Chaque déploiement peut être automatisé (grâce au provisioning sans intervention), chaque mise à jour se fait en masse, et chaque incident est traité dans un contexte global
En centralisant les actions, on réduit les coûts, les délais d’intervention, et surtout les angles morts où les menaces aiment se cacher.
Une architecture robuste et évolutive
Basée sur l’infrastructure AWS, Omada Central Essentials béné cie d’une disponibilité élevée et d’une sécurité éprouvée. Cela signi e que même les petites structures pro tent d’un hébergement Cloud de niveau entreprise, sans compromis sur la con dentialité ou la stabilité.
Et grâce à sa scalabilité, votre réseau grandit sans jamais devoir changer d’outil ou de philosophie. De 10 à 10.000 appareils, la logique reste la même.
En conclusion, adopter une plateforme centralisée comme Omada Central Essentials, c’est faire le choix :
• D’une sécurité réseau plus intelligente
• D’une gestion simpli ée et proactive
• D’une réduction des coûts et du matériel
• Et d’un contrôle absolu, où que vous soyez.
Dans un monde hyperconnecté, la meilleure protection est la visibilité. Avec Omada Central Essentials, elle est entre vos mains.
Un système de contrôle d’accès pensé pour évoluer dans le temps évite des remplacements coûteux et préserve l’investissement initial. Exemple à Ludwigsburg, où une installation Paxton en service depuis 15 ans a été modernisée sans rupture, démontrant l’intérêt d’une architecture durable et adaptable.
Dans un contexte où les bâtiments évoluent, où les usages se diversi ent et où les exigences en matière de sécurité s’intensi ent, le choix d’un système de contrôle d’accès capable d’évoluer dans le temps devient un véritable enjeu. Plutôt que d’opter pour des solutions rapidement obsolètes, certains sites misent sur la durabilité et l’évolutivité. C’est le cas du centre de fertilité Dr Ott à Ludwigsburg (Allemagne), qui a récemment modernisé son infrastructure de sécurité tout en conservant une installation Paxton mise en place depuis plus de 15 ans. Grâce à la com-
patibilité descendante des équipements du fabricant britannique, le système existant a pu être étendu avec des contrôleurs de dernière génération, évitant ainsi un remplacement complet. La nouvelle con guration assure une gestion centralisée des accès, avec des droits di érenciés selon les pro ls (personnel, locataires, visiteurs). Des lecteurs P38, au format ultra-compact, ont été intégrés sur des portes à cadre mince. À l’extérieur, des bornes d’interphonie tactiles facilitent l’identication des interlocuteurs grâce à une interface claire. Côté réseau, l’infrastructure repose sur des switches PoE fournis par Barox, renforcés par la mise en œuvre du protocole Spanning Tree, assurant la continuité de service en cas de défaillance. Le traitement audio et vidéo béné cie d’un système de priorisation (QoS), qui garantit une restitution uide et synchronisée, même en cas de forte sollicitation du réseau. Ce retour d’expérience illustre l’intérêt de penser dès l’origine la longévité et la capacité d’évolution d’un système de contrôle d’accès. Un choix qui, au-delà des gains techniques, s’avère aussi économique et écologique sur le long terme. www.paxton-access.com/fr
Hanwha Vision enrichit son catalogue avec la série Q, une nouvelle génération de caméras sheye à 360° dotées d’intelligence arti cielle embarquée. Déclinée en deux modèles — QNF-C9010 pour l’intérieur et QNF-C9010V pour l’extérieur —, cette gamme combine surveillance panoramique, analyses intelligentes et design discret. Grâce à ses algorithmes IA, la série Q o re une détection contextuelle ne, réduit les fausses alertes et facilite la recherche d’événements via des métadonnées détaillées (vêtements, couleurs, véhicules). Les fonctions d’intelligence d’a aires intégrées
(cartographie thermique, comptage, les d’attente) en font également un outil d’aide à la décision pour les environnements commerciaux, hôteliers et publics. Conçue pour une installation murale ou au plafond, la QNF-C9010 (52 mm de haut) mise sur la discrétion, tandis que la version extérieure béné cie d’un boîtier en aluminium IP66/IK10. La série Q intègre également une cybersécurité renforcée: authenti cation, communication chi rée, contrôle d’accès IP, stockage sécurisé. Une solution qui vise autant à sécuriser qu’à piloter plus nement les espaces. hanwhavision.eu/fr
Teledyne FLIR dévoile une nouvelle caméra panoramique/inclinable alliant vision thermique et visible 4K, pensée pour répondre aux besoins de sécurité périmétrique des infrastructures critiques. Baptisée PT AI SR, cette solution compacte de surveillance courte portée s’adresse notamment aux sites industriels, énergétiques, portuaires ou encore aux datacenters. Dotée d’un capteur thermique non refroidi très sensible (NETD < 25 mK) et d’une caméra visible ultra haute dé nition, la PT AI SR assure une détection précoce, une identi cation précise
et un suivi intelligent des intrusions, même dans des conditions de visibilité dégradées. Grâce à l’intégration native d’une IA en périphérie et au protocole Nexus exclusif de FLIR, cette nouvelle gamme facilite l’interopérabilité entre équipements pour permettre une vision complète et coordonnée du périmètre. Dotée d’un zoom continu 4x, d’une résolution thermique de 640 × 512 pixels et de capacités d’analyse en temps réel sans recours à un serveur, la PT AI SR permet de réduire les coûts d’infrastructure tout en renforçant la réactivité des opérateurs de sécurité.
Trois modèles – Axis Q1972-E, Q2111-E et Q2112-E – enrichissent l’écosystème de sûreté/sécurité de la marque a n d'assurer une surveillance périmétrique e cace, dans toutes les conditions météorologiques ou d’éclairage, s’intégrant parfaitement dans l’infrastructure existante : haut-parleurs IP, dispositifs d’alerte, logiciels d’analyse embarqués et systèmes tiers. Ces caméras sont dotées de capteurs d'origine européenne et sont conformes aux réglementations les plus strictes
en matière de cybersécurité et de respect de la vie privée, puisqu'elles embarquent Axis Edge Vault, plateforme de sauvegarde des données certi ée FIPS 140-2 niveau 2. Ces caméras o rent une meilleure qualité d’image (+67 % de densité de pixels), permettant une meilleure identi cation des objets, une anticipation de la détection d’un objet en mouvement et une réduction des angles morts. Le modèle Axis Q1972-E est au format bullet, disponible avec plusieurs longueurs de focale (jusqu’à 35 mm) ; la référence Q2112-E, pour tourelle, est proposée avec plusieurs focales allant jusqu’à 60 mm ; en n, la Q2111-E est une solution compacte de surveillance longue portée. www.axis. com/fr-fr
Finalease Group Security propose avec LPPredict une solution d’analyse vidéo intelligente fondée sur l’intelligence articielle. Exploitant des algorithmes de machine learning et de deep learning, cette technologie permet d’identi er en temps réel des gestes suspects et de déclencher des alertes vers les agents de sécurité. Ces derniers reçoivent immédiatement une noti cation accompagnée d’un extrait vidéo sur leur ordinateur, tablette ou smartphone, facilitant une prise de décision rapide. Au-delà de la sûreté, LPPredict
propose aussi des fonctionnalités utiles à la gestion opérationnelle des points de vente : évaluation de la fréquentation, cartographie des zones à fort tra c, anticipation des besoins de réassort. Compatible avec l’ensemble des installations de vidéosurveillance proposées par les di érentes entités de Finalease Group Security, LPPredict s’adapte aux petits comme aux grands magasins, quel que soit le nombre de caméras installées. Facile à déployer, la solution béné cie en outre de mises à jour automatiques assurant son évolution continue.
Dahua étend ses capacités de vidéosurveillance nocturne avec la technologie WizColor, désormais intégrée à une dizaine de références de caméras. Cette solution repose sur l’association de capteurs à large pixel, d’optiques à grande ouverture et d’un traitement d’image assisté par intelligence arti cielle (IA-ISP). L’ensemble permet de restituer des images en couleur dans des conditions de faible luminosité, tout en améliorant la netteté des détails, la gestion des mouvements et la réduction du bruit numérique. L’IA-ISP embarquée ajuste automatiquement les paramètres d’acquisition en fonction de la scène observée, tout en détectant certains sons et éléments contextuels liés à la cible. WizColor s’adresse aux environnements nécessitant une
identifica - tion visuelle ren- forcée, en particulier dans les zones peu éclairées. Cette évolution s’inscrit dans la stratégie de Dahua visant à renforcer la qualité d’image et la contextualisation des scènes, sans recourir à un éclairage additionnel.
VuWall annonce le lancement d’un plugin certi é pour Q-SYS, la plateforme de contrôle AV développée par QSC. Ce nouveau connecteur permet d’intégrer nativement TRx, la solution de gestion de murs d’images de VuWall, dans l’environnement Q-SYS, sans script ni codage. Les utilisateurs peuvent ainsi piloter les fonctions TRx, superviser le système en temps réel et déclencher des scénarios d’a chage à partir d’une interface uni ée. Développé avec AD-DA. ca et validé par le badge de certication Q-SYS, ce plugin cible les environnements critiques comme les centres de supervision, les salles de crise ou les infrastructures stratégiques. Il renforce l’approche de VuWall en matière de convergence IT/AV et d’interopérabilité entre
systèmes. Ce lancement intervient dans un contexte d’expansion pour la société canadienne, récemment rachetée par le fonds Naxicap Partners pour accélérer son développement international. Présentée à InfoComm 2025, la solution est représentée en France par Convergencie. Q-SYS, quant à lui, fait l’objet de formations professionnelles dispensées par Algam Entreprise, distributeur reconnu pour son expertise sur les projets audiovisuels complexes. www. convergencie.fr
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secteur et tendances
Injecteur PoE+
Référencé TPE-315GI, l’injecteur PoE+ 10G de Trendnet combine l’alimentation électrique par connexion réseau 10G BASE-T et la détection automatique du besoin des appareils pour leur fournir la puissance nécessaire en PoE (15,4 W) ou PoE+ (30 W). La connexion pour transmission simultanée de données et d’énergie nécessite un câblage Cat6A ou supérieur, avec une portée maximale de 100 mètres. Cette procédure convient aux raccordements de points d’accès radio Wi-Fi ou autres, de caméras IP, de systèmes de téléphonie VoIP, de décodeurs IPTV, de systèmes de contrôles d’accès, etc. Elle permet de réaliser des économies de câblage.
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Module E/S 4G LTE
Conçu pour l’IoT professionnel, le module E/S 4G LTE de Teracom assure une connectivité cellulaire able pour l’automatisation à distance, les infrastructures intelligentes ou la surveillance. Compact et robuste, il intègre entrées numériques, sorties relais, entrées analogiques et Modbus RTU sur RS-485. Compatible avec capteurs tiers, il prend en charge MQTT (publication/abonnement), les plateformes cloud (Mosquitto, HiveMQ, AWS IoT Core) et peut être géolocalisé sans GPS. Il bascule en 3G/2G si nécessaire. L’accès se fait via interface web ou SMS, avec sécurité TLS.
L’intégrateur : chef d’orchestre du réseau
L’actualité des réseaux multimédia, domestiques et tertiaires
Alors que les volumes de câbles à fbre optique chutent, le secteur du câble mise sur le développement des réseaux électriques pour retrouver de l’élan. C’est l’un des enseignements du point presse annuel du Sycabel, tenu le 19 juin. En 2024, le chiffre d’affaires de la flière (hors câbles sous-marins) recule de 3,1 %, à 3,5 milliards d’euros. En cause, la fn du Plan France Très Haut Débit, qui entraîne une baisse de 20 % des livraisons de câbles à fbre optique, au plus bas depuis 2015. À l’inverse, les câbles d’énergie progressent de 12 %, portés par la transition énergétique, le raccordement des data centers, des infrastructures industrielles et des réseaux intelligents. Le contexte
u EATON
3P Ellipse UPS
réglementaire joue aussi un rôle avec l’entrée en vigueur, en janvier 2025, des euroclasses Cca et B2ca, qui renforcent les exigences de sécurité incendie dans les ERP et IGH. Le Sycabel appelle à une mobilisation industrielle : rénovation des réseaux, enfouissement des lignes fragiles, intégration de critères environnementaux dans
les marchés publics. Il soutient la création de FIERE, association cofondée avec Enedis, RTE, le SERCE et le GIMELEC, pour structurer la flière. Alors que RTE et Enedis prévoient 196 milliards d’euros d’investissements d’ici 2040, les industriels du câble s’engagent à hauteur de 4 milliards. Objectif : sécuriser, relocaliser, former.
Le spécialiste de la gestion énergétique Eaton propose l’onduleur 3P Ellipse, une solution compacte et silencieuse conçue pour protéger les équipements domestiques, les petites entreprises et les commerces. Offrant une autonomie de 15 à 20 minutes, il délivre jusqu’à 12 % de puissance en plus que la précédente génération Ellipse ECO. Le 3P Ellipse protège ordinateurs, systèmes de sauvegarde ou équipements de divertissement grâce à un large éventail de prises (FR, DIN/IT, IEC), avec quatre prises pour les modèles 550 à 900 VA et huit pour ceux de 1300 à 1700 VA. Cette modularité donne aux installateurs une grande fexibilité de confguration, quelle que soit la nature des équipements à protéger. L’onduleur peut être connecté au cloud via une carte optionnelle Cloud-PS, utile aux structures travaillant en mode hybride. Il devient alors un agent de surveillance externe, avec visualisation en temps réel de l’état du produit, réception d’alertes, notifcations web et mobiles, et assistance à distance. Facile à intégrer dans tous les environnements, le 3P Ellipse se fxe en vertical, horizontal, mural ou en rack grâce à des kits optionnels. Il intègre une protection contre les surtensions conforme à la norme IEC 61643-11 et dispose de ports USB-A et USB-C pour la recharge rapide des appareils mobiles.
Un intégrateur à l’œuvre sur une baie réseau : garant de la connectivité des bâtiments intelligents, il déploie des architectures hybrides alliant bre, cuivre, Wi-Fi et 5G. Photo : Sutterstock/antoniodiaz
La connectivité des bâtiments intelligents repose désormais sur des architectures hybrides mêlant fibre optique, cuivre et technologies sans fil. Lʼintégrateur en est le chef dʼorchestre, garant de la performance, de la sécurité et de lʼévolutivité du système.
Dans les projets neufs comme en rénovation, la conception de l’infrastructure réseau s’inscrit dans un contexte plus complexe qu’auparavant. Les réseaux doivent non seulement fournir un haut niveau de performance, mais aussi répondre à des contraintes de modularité, de cybersécurité et de compatibilité avec des équipements de nature diverse. La simple opposition entre l et sans- l laisse place à une logique d’hybridation maîtrisée.
Trois technologies complémentaires
La bre optique demeure le socle privilégié pour la dorsale réseau : ses qualités – très haut débit symétrique, faible latence, insensibilité aux perturbations électromagné-
La fbre optique demeure le socle privilégié pour la dorsale réseau.
tiques – en font un support idéal pour interconnecter les locaux techniques, les baies informatiques et les points stratégiques d’un bâtiment. Les topologies FTTO (Fiber To e O ce) ou backbone optique sont particulièrement pertinentes dans les immeubles de grande hauteur, les campus, ou les sites accueillant des applications critiques comme la vidéosurveillance haute dé nition, les automates de GTB ou les serveurs applicatifs.
En aval, le câblage cuivre – en Cat 6A voire 7 – prend le relais pour la distribution terminale. Il permet d’alimenter en données et en énergie les bornes Wi-Fi, capteurs IoT, téléphones IP, caméras ou contrôleurs d’accès grâce au PoE (Power over Ethernet). Fiable et maîtrisé, il reste un pilier des réseaux locaux IP.
Les technologies sans l, quant à elles, répondent à un besoin toujours plus marqué de exibilité. Le Wi-Fi 6/7 et ses déclinaisons apportent une capacité multi-utilisateurs renforcée, une réduction de la latence et une meilleure e cacité énergétique. La 5G privée séduit les environnements
dʼusage
La connectivité au cœur du Smart Workplace
Dans un environnement de travail agile, la connectivité réseau devient une ressource stratégique. Le Wi-Fi 6/6E, et bientôt le Wi-Fi 7, permet une densité élevée dʼutilisateurs sans perte de qualité. Le PoE simplifie lʼalimentation des capteurs dʼoccupation, écrans, bornes ou caméras. Le réseau IP pilote lʼéclairage, la température, les accès, la visioconférence, et alimente les outils collaboratifs. Un Smart Workplace performant repose sur une architecture hybride, évolutive et sécurisée.
à forte densité ou à haute criticité –hôpitaux, usines, plateformes logistiques – en permettant une couverture personnalisée, une priorisation ne des ux et une indépendance vis-àvis des opérateurs publics. Ces di érentes couches techniques coexistent désormais au sein de l’architecture d’un bâtiment intelligent. Elles doivent fonctionner en synergie pour garantir une connectivité continue et résiliente, adaptée aux nombreux cas d’usage : supervision technique, gestion énergétique, sécurité électronique, di usion audiovisuelle, téléphonie, travail collaboratif ou encore scénarios domotiques.
Lʼintégrateur en première ligne Dans cet écosystème complexe, l’intégrateur joue un rôle central. Il intervient dès les phases de conception pour établir une cartographie des usages, dé nir les zones critiques, dimensionner les ux et proposer l’architecture réseau la plus adaptée – laire, sans- l ou mixte. Il sélectionne les équipements réseau (commutateurs, contrôleurs Wi-Fi, routeurs, plateformes de supervision) en fonction des exigences fonctionnelles, budgétaires et réglementaires. Sur le terrain, l’intégrateur assure la mise en œuvre : tirage de câbles, installation des points d’accès, conguration des VLAN, sécurisation des accès, redondance des liens, mise en place des QoS (Quality of Service)… Il garantit également l’interopérabilité avec les autres systèmes du bâtiment (GTB, sûreté, audiovisuel), dans une logique de convergence IP. Au-delà du déploiement, il prend en charge la supervision du réseau via
Connectivité en 5 définitions
des outils centralisés, permettant un suivi en temps réel de la performance, une détection proactive des anomalies et une maintenance préventive. Ces fonctions sont particulièrement essentielles dans les bâtiments connectés soumis à des exigences réglementaires (loi Elan, décret BACS, RE2020) et à des impératifs de continuité de service.
En n, l’intégrateur accompagne le maître d’ouvrage dans la durée. Il assure la documentation complète de l’architecture, forme les équipes d’exploitation et propose des contrats de support adaptés aux évolutions
• FTTO (Fiber To The Office) : architecture réseau où la fibre optique est tirée jusquʼaux postes de travail ou aux étages, pour un très haut débit local.
• PoE (Power over Ethernet) : technologie permettant dʼalimenter électriquement un appareil (caméra, borne Wi-Fi…) via un simple câble réseau.
• VLAN (Virtual LAN) : réseau local virtuel permettant de segmenter logiquement le trafic sur une même infrastructure physique.
• QoS (Quality of Service) : ensemble de mécanismes pour prioriser certains flux réseau (voix, vidéo…) et garantir leur qualité.
• Backbone : dorsale réseau, souvent en fibre, reliant les équipements principaux dʼun bâtiment ou dʼun site.
futures du bâtiment. Son rôle dépasse celui d’un simple installateur : il devient partenaire de la stratégie numérique du bâtiment.
Colonne vertébrale
La connectivité n’est plus un simple support logistique. Elle constitue l’ossature invisible mais essentielle de tout bâtiment intelligent. Pour répondre aux enjeux de performance, de durabilité et d’usage, la solution passe de plus en plus par des architectures hybrides, résolument pilotées et conçues avec rigueur.
Dans cette équation, l’intégrateur est celui qui fait dialoguer les couches techniques avec les usages, pour transformer la connectivité en levier de valeur. Fibre pour la robustesse, cuivre pour la distribution, sans- l pour la souplesse : chaque technologie joue sa partition dans une orchestration globale au service du bâtiment intelligent.
Patrice de Goy
• Tertiaires
Dans cet écosystème complexe, l’intégrateur joue un rôle central.
Fibre en backbone, cuivre en distribution vers les postes, Wi-Fi 6 pour les zones communes. Le réseau IP assure la gestion de lʼaccès, de lʼéclairage, de la qualité de lʼair et de la réservation des salles (voir aussi : Smart Workplace).
• Hôpital
Fibre jusquʼaux étages techniques, 5G privée pour les services critiques (blocs, urgences), Wi-Fi séparé pour les patients et les visiteurs. La supervision du réseau est centralisée et sécurisée.
• Plateforme logistique Infrastructure filaire pour les automates et caméras fixes. Wi-Fi industriel pour les terminaux mobiles. 5G privée pour la traçabilité en temps réel et les flux de données stratégiques.
Faut-il privilégier la fibre optique ou le sans-fil dans les bâtiments neufs ? Cette question revient régulièrement chez les promoteurs, installateurs et exploitants. Nous lʼavons posée à deux experts.
Pour Christophe Prévot, président du comité Réseau numérique d’IGNES et CEO d’OMELCOM, comme pour Gautier Humbert, responsable de la normalisation chez Legrand et membre du même comité, le débat est dépassé : « Il ne s’agit pas d’opposer bre et sans- l, mais de concevoir leur complémentarité. Le futur est à l’hybride, pensé dès la conception du bâtiment. »
Le bon réseau au bon endroit Dans les bâtiments neufs, résidentiels comme tertiaires, la bre constitue le socle du réseau. Obligatoire dans les constructions neuves, elle dépasse 90 % de couverture. « C’est une infrastructure performante et scalable. Elle o re déjà jusqu’à 8 Gbit/s symétriques, mais elle est techniquement capable d’aller bien au-delà », souligne Christophe Prévot. Encore faut-il relayer ce débit dans l’ensemble du bâtiment. C’est le rôle du câblage en étoile, via des câbles cuivre Grade 3TV (équivalent Cat 6A), centralisé dans un co ret de communication. « Le réseau structuré permet de distribuer le débit de manière uniforme dans chaque pièce, sans perte ni instabilité », préciset-il. Cette solution est préconisée pour les équipements xes, fortement consommateurs de bande passante: téléviseurs 4K/8K, PC de travail, consoles de jeux, domotique ou bornes de recharge pour véhicules électriques.
Choisir selon lʼusage
Le sans- l reste indispensable dans de nombreux cas. « Il est particulièrement adapté aux équipements
De gauche à droite: Christophe Prévot, président du comité Réseau numérique d’IGNES et CEO d’Omelcom, et Gautier Humbert, responsable de la normalisation chez Legrand et membre du comité Réseau numérique d’IGNES.
Il ne s’agit pas d’opposer fbre et sans-fl, mais de concevoir leur complémentarité. Le futur est à l’hybride, pensé dès la conception du bâtiment.
mobiles ou aux objets connectés fonctionnant sur batterie, comme les capteurs ZigBee ou read », explique Gautier Humbert. Mais il présente des limites techniques: pertes de signal, latence, interférences. « Le Wi-Fi reste une bande passante partagée. Il faut l’utiliser avec discernement », insiste-t-il. Une simple box Internet ne su t plus à garantir une couverture able. Christophe Prévot recommande une approche structurée : « Installer des points d’accès Wi-Fi reliés en Ethernet est aujourd’hui incontournable. Cela permet d’exploiter toute la capacité du réseau bre et de répartir la connectivité sans- l dans l’ensemble du logement ou du bâtiment. » Dans le tertiaire, les exigences montent d’un cran. « Il faut pouvoir superviser les équipements, assurer leur disponibilité, et sécuriser les données. Le câblage reste la base pour cela », a rme Gautier Humbert. Le recours au PoE (Power over Ethernet) permet aussi d’alimenter directement les terminaux via le réseau, évitant la multiplication de prises électriques. Quant au sans- l, il reste pertinent pour les objets mobiles à faible débit, avec des technologies sobres en énergie et adaptées aux petits %ux.
Pérennité et sécurité
La question de la pérennité est centrale. « Les câbles Grade 3TV permettent déjà 10 Gbit/s. C’est plus que su sant pour les usages numériques actuels », assure Christophe Prévot. Même si les opérateurs augmentent leurs o res à l’avenir, les applications devront suivre pour en justi er l’usage. Autre point de vigilance : la sécurité. «Le laire est plus di cile à pirater. Pour intercepter un signal cuivre, il faut accéder physiquement au câble. Et la bre, elle, ne rayonne aucun signal exploitable », rappelle Gautier Humbert. Cette résistance naturelle aux intrusions constitue un atout pour les environnements sensibles, comme les bureaux, les établissements de santé ou les logements connectés.
Conclusion : bre, cuivre et sans- l ne s’opposent pas. « Une infrastructure bien pensée combine les trois », conclut Christophe Prévot. « C’est la condition pour répondre à la diversité des usages, garantir la qualité de service et anticiper les besoins de demain. »
Patrice de Goy
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Monosplit A+++
Le fabricant français de climatisation réversible lance son modèle Monosplit A+++, conjuguant chau age et rafraîchissement. Avec un SEER de 8,5 et un SCOP de 4,6, il permet jusqu’à 18,75 % d’économies d’énergie par rapport à son prédécesseur A++, soit 75 kWh et 4,2 kg de CO2 économisés par an. Préchargé en gaz R32 dans un circuit scellé, il béné cie de la technologie EasyClim pour une installation simpli ée sans risque de fuite. Disponible en trois puissances, il est silencieux, connecté en Wi-Fi et propose plusieurs modes automatiques adaptés aux besoins quotidiens.
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Activ Power Boost
Duracell lance
Activ Power Boost, une nouvelle technologie de pile alcaline combinant lithium et nickel pour plus de puissance et d’autonomie. Issue de dix ans de recherche et protégée par 24 brevets, elle optimise la performance grâce à une cathode enrichie et un séparateur plus n, permettant un transfert d’énergie rapide. Cette innovation répond aux besoins des objets connectés à consommation moyenne ou élevée (télécommandes, capteurs, lampes…), de plus en plus nombreux dans les foyers. Activ Power Boost sera progressivement intégrée aux piles classiques de la marque.
ZOOM
Distech Controls, Sauter, Somfy…
SYNOX : la preuve par l’exemple
L’actualité des services, des équipements et de l’industrie de la domotique
Louvre Hotels Group modernise ses établissements avec la solution développée par la start-up française GetWelcom. Déjà en service dans une centaine d’hôtels, cette interface numérique remplace les livrets d’accueil en chambre. Accessible via QR code, elle permet aux clients de consulter les informations pratiques de leur séjour, dans plusieurs langues, tout en intégrant une fonction de téléphonie VOIP pour appeler la réception ou les services de l’hôtel depuis leur smartphone. Le dispositif, qui réduit de 30 % les appels liés aux questions récurrentes et atteint un taux d’usage supérieur à 80 %, a été déployé en priorité dans les Kyriad et s’étend progressivement à d’autres enseignes du groupe. Il s’inscrit dans une démarche de modernisation des services, en lien avec les standards de marque et le classement Atout France.
SolarFlow 2400 AC et 800 Pro
Selon Chris tine Bravo, directrice marketing global du groupe, « digitalisation des supports en chambre doit aller de pair avec la simplicité d’usage pour les équipes terrain ». Chaque interface est paramétrée selon les spécifcités de l’établissement, avec un back-offce dédié. GetWelcom équipe aujourd’hui plus de 500 établissements en Europe. Louvre Hotels Group en exploite plus de 1 750 dans 70 pays.
systèmes SolarFlow 2400 AC et SolarFlow 800 Pro combinent performance énergétique et intelligence embarquée. Le modèle 2400 AC se raccorde au réseau local et associe un micro-onduleur à un concentrateur, délivrant jusqu’à 2 400 W de
courant alternatif bidirectionnel à partir d’une batterie AB3000X de 2,88 kWh (extensible à 17,28 kWh), avec un rendement de 96,5 %, grâce à sa technologie au carbure de silicium (SiC) de 3e génération. Le SolarFlow 800 Pro comprend un micro-onduleur, un contrôleur de concentrateur et une batterie de 1,92 kWh (jusqu’à 11,52 kWh).
Il prend en charge quatre panneaux jusqu’à 660 W chacun (soit 2 640 W) et permet de produire jusqu’à 2 300 kWh par an. Un démarrage à basse tension (14 V) assure son fonctionnement même par faible luminosité. La technologie au nitrure de gallium (GaN) garantit une effcacité de 96 %, tandis qu’un système sous 48 V limite les pertes d’énergie de 25 %. En cas de coupure, le mode hors réseau fournit jusqu’à 1 000 W pour alimenter les appareils essentiels. Les deux systèmes sont associés à Zenki, un module d’intelligence artifcielle qui apprend les habitudes d’usage, scrute les données météo, l’état de la batterie et les tarifs variables des fournisseurs pour établir un plan énergétique personnalisé. Zenki permettrait d’économiser jusqu’à 42 % d’énergie.
Eclypse Display
Avec Eclypse Display, Distech Controls propose un écran tactile IP conçu pour visualiser, con gurer et dépanner les équipements des bâtiments connectés. Destiné aux intégrateurs, gestionnaires et OEM, il améliore la performance des interventions sur site ou à distance. Compa-
tible avec les réseaux Eclypse, EC-Net et la solution cloud
Atrius Facilities, il succède à Horyzon-C avec une puissance nettement accrue : processeur Intel N97 jusqu’à 3,6 GHz, 8 Go de RAM et 32 Go de stockage. Il se distingue par une con guration simpli ée (ports IP, Daisy Chain, Wi-Fi, USB), une cybersécurité renforcée et une intégration exible, en version encastrée, sur panneau ou comme poste de travail. Trois tailles sont proposées pour s’adapter aux contraintes de terrain. L’appareil peut être con guré et maintenu à distance depuis n’importe quel point du réseau. Son a chage uide facilite la mise en service, l’exploration et la supervision continue des installations.
La marque française Modelec, spécialiste de l’appareillage mural design, propose quatre solutions domotiques adaptées aux exigences du résidentiel premium et du tertiaire évolué. Déclinées selon le niveau d’intégration, elles sont compatibles avec les collections M, Con dence et Fascination. La solution intégrée repose sur un mécanisme KNX et une façade Con dence pouvant accueillir jusqu’à six
tion), les ouvrants, la température, la détection de présence ou encore des scénarios, sans ajout d’écran ni module externe. La version semi-intégrée associe un mécanisme Modelec à un module eben pré-câblé, pour gérer jusqu’à 15 fonctions. Plus simple, la solution Bluetooth o re deux fonctions (variateur ou volet roulant), sans module d’entrée. En n, la solution libre garantit une compatibilité totale avec tous les protocoles domotiques et types de commandes de la marque.
SAUTER éto e son o re en automatisation CVC avec la nouvelle gamme de servomoteurs ADM333. Conçus pour piloter volets d’air, coulisseaux et vannes papillon, ces actionneurs allient performance, robustesse et simplicité d’installation. Grâce à leur couple de maintien élevé, leur vitesse constante et leur système de coupure par cames et micro-rupteurs, ils s’adaptent aux installations neuves comme
au remplacement d’anciens modèles SAUTER (type A44), sans alimentation en courant continu. La version ADM333S intègre un positionneur compatible avec les signaux courant/ tension et assure une détection des défauts. Un potentiomètre à réglage automatique permet un retour précis de position. Deux kits de montage sont proposés, avec ou sans levier manuel, pour répondre aux contraintes de terrain. Complément idéal des vannes papillon hermétiques DEF, cette gamme s’adresse aux applications nécessitant abilité, durabilité et contrôle précis.
Le nouveau capteur de Somfy, connecté à la prise TIC du compteur Linky, permet d’intégrer le suivi énergétique dans l’écosystème TaHoma. Une fois installé, il donne accès, via l’application mobile, à un tableau de bord personnalisable a chant la puissance instantanée (en watts), l’historique de consommation (en kWh et en euros), ainsi que le suivi d’un budget mensuel. Il permet aussi de détecter des anomalies de consommation. Au-delà du chage, l’utilisateur peut créer des scénarios d’économie d’énergie, comme l’automatisation de la recharge d’équipements pendant les
heures creuses, le déclenchement d’un mode éco, ou encore le délestage intelligent. Le capteur devient ainsi un outil d’optimisation énergétique au quotidien. Par ailleurs, Somfy a élargi l’interopérabilité de sa box domotique TaHoma en la rendant désormais compatible avec Smart ings, la plateforme smart home développée par Samsung.
Reconnue pour ses solutions de connectique réseau, MCL commercialise une infrastructure simple et abordable pour le contrôle et le suivi de la consommation électrique des bâtiments. Elle repose sur les modules intelligents Shelly, à encastrer directement dans les boîtes d’appareillage. Ces petits dispositifs permettent de connecter rapidement tout équipement électrique existant, de mesurer précisément sa consommation, d’automatiser son fonctionnement (allumage, extinction, seuils de déclenchement), et de le piloter à distance via l’application Shelly Smart Control. Parmi eux, le
Shelly Pro 4PM se distingue : ce module multiprotocole (Wi-Fi, LAN, Bluetooth) gère quatre circuits distincts, sur veille les charges et déclenche des alertes en cas de surtension. Il est également compatible avec les écosystèmes domo tiques ouverts tels que Matter, MQTT ou Zigbee, ce qui facilite son intégration dans des pro jets de rénovation ou de smart building.
Monté individuellement ou en ligne continue, le luminaire LED Otao
Linear de Sylvania Group se caractérise par son pro lé alu minium de 50 mm de large, en nition blanche ou noire, idéal pour les locaux tertiaires et commerciaux. Il se décline avec trois optiques (di useur microprismatique, ré ecteurs blancs ou noirs), pour un éclairage direct ou direct/indirect à 70 %/30 %, grâce à un module additionnel
Le spécialiste de l’éclairage Trilux fait évoluer son système de gestion centralisée avec le lancement du contrôleur LiveLink Premium, une solution compacte pensée pour les projets de taille moyenne. Ce dispositif pilote tous les points lumineux d’un bâtiment, aussi bien de manière automatique que manuelle, grâce à un sys
magnétique. Deux températures de couleur (3000K / 4000K) sont réglables par interrupteur avant la pose. L'installation du luminaire se fait en encastré au plafond, en saillie, en applique murale ou suspendu grâce à sa large gamme d’accessoires. Un câblage traversant permet la mise en ligne continue, dont il est d’ores et déjà prééquipé. Otao Linear est proposé en version On/O Multipower (réglable à l’arrière du luminaire) ou DALI, alors compatible avec le système de gestion SylSmart Connected.
le protocole DALI. Le contrôleur intègre à la fois un serveur de commande et des passerelles DALI/Ethernet, permettant de connecter et de distribuer les signaux de consigne dans toute l’installation. Pour des con gurations plus étendues, plusieurs commutateurs Ethernet peuvent être interconnectés a n de gérer e cacement un large réseau de luminaires, capteurs ou actionneurs compatibles DALI. La mise en service, comme l’exploitation, se fait via une application dédiée, simpliant la con guration et l’usage. Par ailleurs, Trilux annonce le développement d’une version hybride, combinant DALI et Bluetooth Low Energy (BLE), pour élargir encore les possibilités d’intégration.
Le spécialiste des microonduleurs solaires
Enphase Energy lance sur le marché français IQ Energy Management, une solution destinée à optimiser l’autoconsommation et réduire la facture d’électricité. Compatible avec les systèmes solaires et batteries Enphase, cette solution connectée permet une gestion intelligente des équipements énergivores tels que les chau e-eau électriques, pompes à chaleur et certains chargeurs de véhicules électriques. Grâce à
une IA intégrée, IQ Energy Management adapte en temps réel les usages aux plages tarifaires avantageuses et pilote les appareils électroménagers depuis l'application Enphase. Le système repose notamment sur la gamme de produits IQ Energy RouterT, garantie 5 ans, qui assure la compatibilité avec les principales marques du marché. En rendant les bâtiments plus autonomes et intelligents, Enphase vise un pilotage énergétique n et durable, sans recourir à des équipements propriétaires.
La marque iopool propose deux sondes connectées pour simpli er l’entretien de la piscine : l’EcO, pour piscines et spas au chlore, brome ou oxygène actif, et l’EcO Salt, pour les traitements au sel mais compatible avec toutes les piscines et spas. Chaque sonde analyse l’eau toutes les 15 minutes, les données et un historique des actions étant consultables sur l’application iopool. Celle-ci a che la capacité de désinfection, le taux de pH et la température de l’eau, mais envoie aussi des alertes et donne des informations sur les traitements éventuels à e ectuer. Les produits adéquats sont alors proposés, que l’utilisateur peut commander sur le site du fabricant. L’EcO s’installe en quelques minutes : il su t de l’amorcer et de le placer dans l’eau, puis de la paramétrer via l’application, incluant la géolocalisation et les caractéristiques de la piscine. Alimentée par une pile lithium, son autonomie est donnée pour plusieurs années ; un kit sera proposé ultérieurement pour remplacer la batterie. Des joints en silicone assurent une parfaite étanchéité, avec la précaution de la ranger au sec durant la période hivernale, lorsque la piscine a moins besoin de surveillance. Connectée en Bluetooth, chaque sonde est consultable à distance via la passerelle cOnnect, proposée en pack ou en option, reliant alors l’EcO au réseau Wi-Fi de la maison. L’appli peut être partagée avec la personne chargée de l’entretien de la piscine, les professionnels disposant d’une plateforme exclusive avec tableau de bord pour surveiller plusieurs bassins. Garantie 2 ans, la sonde EcO est au prix de 249 €. Le pack EcO + cOnnect est à 299 €, et le pack EcO Salt + cOnnect est à 349 €. Sont inclus : 10 bandelettes 6-en-1, 20 bandelettes de test de sel (selon version), la carte de référence, une cuillère iopool et un guide de démarrage. iopool.com/fr
Cette dénomination exotique cache un détecteur d’inondation et de fuites d’eau connecté en Wi-Fi. Cela a pour avantage principal d’avertir le résident même lors de son absence, qu’il soit au travail ou en vacances, ou si cela se passe dans une habitation secondaire alors qu’elle est inhabitée, ou encore dans une pièce éloignée (cave, sous-sol…), afn d’agir rapidement pour éviter les dégâts. L’Osafe comporte une alarme sonore très audible (75 dB à 3 m), même en environnement bruyant, pour prévenir les personnes se trouvant à proximité. De petites dimensions (69 x 27,6 mm) et muni d’une LED bleue, son fonctionnement est des plus
l’Osafe sur le sol (IP67), ses capteurs détecteront alors le moindre millimètre d’eau. Il s’installe rapidement via le Bluetooth mais doit se trouver impérativement dans une zone de couverture Wi-Fi afn de transmettre ses alertes instantanément. Intégré dans l’écosystème des appareils connectés de la maison (compatible Tuya Smart et Smart Life), il peut déclencher des actions spécifques, comme allumer une lampe, activer une pompe ou encore fermer une électrovanne.
Son autonomie est donnée jusqu’à 3 ans (pile lithium CR123A fournie, avec une alerte lorsque celle-ci faiblit), et son prix est de 29,90 €. konyks.com/produit/osafe
Ce ventilateur de table arrive à point nommé, en cette période de canicule. Posé sur un bureau, une table de nuit ou tout autre meuble, il sait se faire oublier de par son fonctionnement silencieux. Il est fourni avec un câble secteur mais comporte une batterie qui le rend autonome, sans entrave, pour un usage de plusieurs heures. Connecté, il s’intègre au SwitchBot Hub 2 pour automatiser la circulation de l’air en fonction de la température et de l’humidité de la pièce, avec pour effet d’améliorer la circulation de l’air et le confort dès que le besoin se fait sentir. Durant la période estivale, il distribue l’air frais pour faire baisser la température, alors qu’en hiver, il fait circuler l’air chaud de manière uniforme dans la pièce. Lorsqu’il est utilisé avec l’humidifcateur SwitchBot, il ajoute de l’humidité à l’air sec, alors que s’il est dans une zone humide, il facilite le séchage du linge en réduisant l’humidité de la pièce.
Compatible Alexa, Google Assistant & Siri, supportant HomeKit via Matter, le Circulator Fan est muni d’un timer, a une double rotation horizontale et verticale, et dispose de 9 forces de ventilation avec 3 modes préprogrammés (normal, nuit et enfant). Enfn, pour le fun, il comporte un éclairage indirect. Garanti 2 ans, le Circulator Fan est au prix de 129,99 €. eu.switch-bot.com
Avec trois modèles composant cette nouvelle série de robots nettoyeurs de piscine, Beatbot incorpore des technologies optimisées par l’IA, apportant ainsi une effcacité et une sécurité de nettoyage inégalées. L’AquaSense 2 (1 699 €) optimise ses trajectoires afn de garantir une couverture complète de la piscine, réduisant les zones manquées tout en maximisant l’effcacité. Les AquaSense 2 Pro (2 699 €) et Ultra (3 850 €) y ajoutent un contrôle du nettoyage de la surface de l’eau (via l’appli maison), ainsi que la technologie de vidange SmartDrain. Leur capacité de nettoyage est propulsée
par une puissance d’aspiration et de traction exceptionnelle, leur permettant de traiter différentes textures et confgurations de piscine sans laisser de débris. L’AquaSense 2 Ultra, feuron de la gamme, est doté de la cartographie HybridSense par caméra IA, une technologie inédite dans le secteur qui offre une modélisation précise pour les piscines de toutes formes et de toutes tailles. Ses capacités révolutionnaires de nettoyage 5-en-1 garantissent un entretien complet : fond, parois, voies d’eau, surfaces et même purifcation de l’eau grâce à un produit contenant des carapaces de crabes recyclées.
Trois nouveautés chez Aqara, avec un thermostat d’ambiance W100 (39,99 €), un hub M100 (19,99 €) et un kit de protection pour caméra Y100 (139,99 €). Le W100, en plus de mesurer la température et l’humidité de l’air, fait o ce de télécommande intelligente pour la maison. De dimensions compactes (86 x 86 mm), son écran LCD a che les données climatiques de la pièce ainsi que la météo locale ou les valeurs mesurées par un autre capteur Aqara. Ses trois boutons latéraux permettent de commander jusqu’à neuf actions di érentes : pro ls de chau age, activation de scènes, allumage d’appareils. Le W100 est compatible Zigbee, read, Matter, Apple Home, Amazon Alexa, Home Assistant et Homey. Le M100 est un hub smart home compact (108 x 30 x 8 mm) multiprotocole, connectant jusqu’à 20 appareils read et 20 appareils Zigbee simultanément. La fonctionnalité Matter Bridge lui permet d’utiliser les fonctions des appareils Aqara sur des plateformes tierces, comme la détection par IA dans les caméras Aqara ou la détection de chutes du capteur de présence FP2.
Automatiser son arrosage tout en économisant de l’eau, telle est la fonction du nouvel actionneur d’arrosage Homematic IP (114 €) proposé par eQ3. Alimenté par piles, l’appareil se xe directement entre le robinet extérieur et le tuyau d’arrosage via ses raccords standards. L’utilisateur dé nit la fréquence et la quantité d’eau depuis l’application Homematic IP, avec la possibilité de programmer des scénarios personnalisés et exibles. L’appareil peut également être activé manuellement, sur place ou à distance. La consommation d’eau est suivie en temps réel, et l’appareil dispose d’une alerte antigel, a n de prévenir l’utilisateur lorsque la température descend en hiver, évitant ainsi les risques de détérioration. L’actionneur d’arrosage est compatible avec d’autres dispositifs de la marque, comme le capteur météo Homematic IP, pour suspendre ou adapter la fréquence d’arrosage en fonction des conditions météorologiques (pluie, humidité, ensoleillement). homematic-ip.com
La cyber - sécurité et la protection des données per- sonnelles sont garanties par la certifcation ETSI EN 303 645 (TÜV Rheinland) et le respect des normes RGPD et ISO/IEC 27701. Les AquaSense 2 bénéfcient d’une garantie complète de 3 ans. www.beatbot.com
L’Y100 est un kit de démarrage composé du hub caméra G3 et de trois capteurs Zigbee (porte et fenêtre, mouvement P1 et vibration T1), tous précon gurés pour une installation facile. Le hub caméra G3, qui fournit une surveillance vidéo 2K HR, fait o ce de centrale pour les capteurs Zigbee. Les détections peuvent déclencher une sirène, démarrer un enregistrement et envoyer des messages push sur le smartphone. eu.aqara.com/fr-eu
CDuux agrandit sa famille de ventilateurs avec le Whisper Flex 2 (179,99 €), disponible en cinq fnitions (noir, gris, blanc, lavande et pêche). Ultra-silencieux (13 dB), cette nouveauté possède un écran de réglage à affchage tactile, une sécurité enfant et quatre vitesses supplémentaires. Son pied réglable permet de le poser sur table ou au sol, et sa batterie optionnelle ne nécessite pas de raccordement sur prise secteur pour fonctionner. Il se pilote en Wi-Fi via l’application Duux. Le Rize (69,99 €) est un ventilateur sans fl de couleur gris foncé, conçu pour être trans portable grâce à son faible poids et encombrement (1 kg pour 34 à 75 cm de hauteur via son bras téles copique). Il dispose d’une rotation horizontale automatique à 90° et
d’une inclinaison verticale à 35°. Il comporte trois boutons de réglage et quatre vitesses. Sa batterie offre une autonomie de 15 h et se recharge en USB-C.
L’Elevate (149,99 €) est un modèle colonne (29 x 29 x 110 cm pour 3,7 kg) à oscillation horizontale à 90°, plus particulièrement destiné à un usage au bureau. En plus de rafraîchir, il assainit l’air intérieur via son ioniseur intégré. Il dispose des modes veille et programmation (1 à 12 h), et se commande par
Intégrateur IoT et éditeur de solutions pour smart building, lʼentreprise occitane Synox a inauguré son nouveau siège social à Castelnau-le-Lez (Hérault) en février dernier. Lʼimmeuble, reflet des valeurs de lʼentreprise, est un démonstrateur de référence pour le petit tertiaire connecté.
Fondée il y a plus de 15 ans par Emmanuel Mouton et Jérôme Fenwick, Synox est une entreprise spécialisée dans la connectivité IoT appliquée à tous les domaines d’activité. Elle compte déjà plus de 700 clients, en France et à l’international, et génère, grâce à ses 45 salariés, un chi re d’a aires annuel de 5,5 M€. Signataire de l’initiative Planet Tech’Care, Synox est aussi titulaire du niveau 1 du label Numérique Responsable depuis 2023, ce qui témoigne de son engagement pour la planète grâce à un impact positif et maîtrisé de la technologie. Les e ectifs étant en croissance, il était devenu nécessaire d’agrandir les locaux et de créer un environnement de travail moderne et innovant, agréable à vivre et à partager, apte à attirer de nouveaux talents. Le lieu devait aussi illustrer le savoir-faire des équipes de Synox au travers d’un démonstrateur en vraie grandeur et pleinement fonctionnel. Le nouvel édi #ce a été construit dans l’écoquartier d’Eurêka, une ZAC édi#ée
Au centre du bâtiment l’amphithéatre à gradins permet l’organisation de réunions pour le personnel et pour des clients.
Le projet s’est voulu innovant dés sa conception puisqu’il a été créé sous BIM.
Méditerranée et qui se caractérise par sa pluralité fonctionnelle, regroupant bureaux, commerces, activités diverses et logements.
Exemplaire
C’est l’antenne montpelliéraine du cabinet d’architectes Zuo (Zestful Urban O ce) qui a conçu le bâtiment R+2 développant 1 500 m², pour un budget d’environ 3 M€. Le projet s’est voulu
innovant dès sa conception puisqu’il a été créé sous BIM (Building Information Modeling) et doit fonctionner sous BOS (Building Operating System) grâce à un jumeau numérique. Il a été construit avec des matériaux majoritairement biosourcés et durables, et a che un objectif d’autonomie énergétique maximale ainsi qu’une labellisation R2S (Ready to Services), le référentiel de la Smart Buildings Alliance (SBA). Le bâtiment est dé# ni comme inclusif, avec une ergonomie
servie – sans ostentation précise-t-on – par la technologie dont la mission première est d’optimiser les usages et le confort des occupants. L’immeuble est organisé autour d’une agora centrale en amphithéâtre qui dessert des cheminements vers divers espaces : bureaux paysagers individuels ou partagés, salles de réunion, zone de restauration avec électroménager en libre-service, bar d’accueil, lieux de détente intérieurs (salle vidéo, de relaxation, de sport) mais aussi extérieurs (terrasses, terrain de pétanque, jardin paysager et potager).
Structure
La structure du bâtiment principal est en béton blanc matricé, les murs de l’enveloppe étant isolés par l’intérieur avec un complexe chanvre/lin/coton de 12 cm d’épaisseur. Le revêtement est classiquement composé de parois isolantes revêtues de plaques de plâtre (R = 3,37 m².K/W). L’extension arrière est une construction en ossature bois, isolée par 18,5 cm d’épaisseur de #bre de cellulose. Le revêtement extérieur est en bardage ou enduit (R = 5,09 m².K/W). Le plancher bas, en béton, repose sur un vide sanitaire, l’isolation étant réalisée avec des entrevous de polystyrène (R = 5,33 m².K/W). Les planchers intermédiaires sont mixtes, bois et béton, tandis que la toiture et la terrasse sont posées sur des supports bois isolés par 20 cm de verre cellulaire (R = 5,02 m².K/W). Les menuiseries de fenêtre sont sur châssis en aluminium et incorporent des rupteurs de ponts thermiques. Les doubles vitrages à # ltration UV (Uw = 1,4 W/ (m².K) ; Sw = 0,32) sont protégés en étage par des brise-soleil orientables (BSO) et par des stores en RDC, ces occultants de marque Griesser étant pilotés par une
station météo Griesser EMX8 KNX qui règle le # ltrage en fonction de l’ensoleillement. Le bâtiment Synox possède donc une excellente isolation thermique qui impacte positivement sa performance et donc sa consommation énergétique.
Photovoltaïque
Une grande partie du toit du bâtiment est recouverte de panneaux photovoltaïques de marque Jinko Solar, raccordés à deux contrôleurs/onduleurs connectés Huawei Sun2000, qui produisent un courant alternatif en quantité su sante pour alimenter tous les équipements ainsi que l’éclairage. La surproduction est vendue à un fournisseur d’énergie sur la base d’un contrat classique, le stockage, physique, in situ, ou virtuel, via l’énergéticien, n’ayant pas été jugé économiquement convaincant. À noter que l’aménageur de la ZAC n’a pas, semble-til, prévu pour l’instant d’étendre le smartgrid prévu dans l’extension de l’écoquartier Eurêka. De même, les bornes de recharge pour automobile Wallbox et les chau e-eau dynamiques Altech et instantanés Clage fonctionnent sur le réseau électrique, à partir du tableau équipé de modules Legrand et de centrales de sous-comptage Power-Adapt qui relèvent et transmettent toutes les mesures pertinentes au logiciel de supervision. Mais ces dispositions sont, pour l’heure, transitoires et seront révisées si nécessaire après le bilan de la première année de fonctionnement, avec un arbitrage plus # n entre production et besoins. Pour sa part, l’éclairage LED est classiquement gradable, via Dali2, sur consigne de la GTB qui prend en compte la présence de personnes et l’ensoleillement. La gestion du cycle circadien (HCL) n’a pas été retenue.
Les espaces de travail partagés béné#cient d’une occulation du soleil par BSO Griessier gérés automatiquement
Chauffage-rafraichissement
L’éclairage
LED est classiquement gradable, via Dali2, sur consigne de la GTB qui prend en compte la présence de personnes et l’ensoleillement.
Le maintien d’une température agréable et d’une bonne qualité de l’air sont des impératifs dans cette région méditerranéenne déjà très a ectée par le changement climatique. Dans l’immeuble Synox, le chau age/climatisation est assuré par des équipements Daikin qui desservent 2 ou 3 cassettes par service, selon un zonage et des débits précis. Le renouvellement d’air repose sur une centrale VIM + France Air à double ux et récupération de chaleur. L’apport d’air extérieur est # ltré pour éviter l’intrusion de pollens dans les locaux. Ces ensembles sont pilotés par la GTB elle-même informée par un réseau de capteurs Nexelec relevant température, hygrométrie, et teneur en CO2. Une station Metos relève les conditions météorologiques externes, données hyperlocales également prises en compte par la GTB au même titre que les informations régionales, l’agglomération montpelliéraine étant sujette à des épisodes cévenols provoqués par sa proximité avec les contreforts du Massif Central. Comme pour l’énergie électrique, le siège de Synox n’est pas connecté, car trop distant, à la boucle de mutualisation de chaleur et de froid qui parcourt l’écoquartier Eurêka Extension. Géré par Engie Cofely, ce réseau a la particularité de récupérer la chaleur fatale émise par la 4( concentration de centres d’hébergement de données de France (Ubiso), IBM, Dell, Orange, etc.).
Gestion de lʼeau
Les équipements
Daïkin de chauffage/climatisation alimentent 2 ou 3 cassettes par service, selon un zonage et des débits précis.
L’eau est un autre souci qui a été pris en compte par le concepteur du bâtiment. Le principe d’une récupération des eaux pluviales pour alimenter les sanitaires et servir à l’arrosage des surfaces végétalisées a été écarté, car le caractère peu fréquent mais souvent très excessif des
précipitations posait un problème de dimensionnement des réservoirs à prévoir, un investissement jugé dispendieux pour un établissement de cette importance. L’adduction, le comptage et la distribution de l’eau sont donc gérés de façon classique, par raccordement au réseau public, mais avec précaution, notamment pour ce qui concerne le potager, cultivé par les salariés volontaires, et le jardin d’agrément où poussent oliviers et autres essences méditerranéennes. Ainsi, la station météo Metos, de Pressl Instruments, est équipée de capteurs d’humidité qui permettent de déterminer les besoins d’irrigation, de remonter l’information à la plateforme de pilotage, celle-ci déclenchant les phases d’arrosage via des contrôleurs Milesight UC502 reliés à de petites électrovannes.
Sécurité/sûreté
La protection du bâtiment de Synox a été l’occasion de déployer un système complet de surveillance vidéo qui met en œuvre di érents types d’appareils provenant de divers fabricants. Le périmètre extérieur est surveillé par des caméras « bullets » d’Axis Communications, tandis que les locaux sont sous l’œil de capteurs Hanwha. La surveillance et le contrôle de l’accès au parking sont con#és à une caméra Hikvision embarquant une fonction de lecture automatique de plaques d’immatriculation (LAPI) qui autorise l’entrée aux seuls véhicules enregistrés dans une base de données, les places disponibles étant détectées par un système Ciciom communiquant en LoRaWan. Tous les ux vidéo sont centralisés sur un poste informatique sur lequel tourne le logiciel NX Witness, un VMS (Video Management System) connu pour sa grande exibilité et sa simplicité d’exploitation. À l’entrée de l’immeuble, une platine d’interphone
Castel équipée d’un lecteur NFC assure le contrôle des droits d’entrée des salariés et permet l’appel des visiteurs au personnel d’accueil. Les portes des salles de travail à accès contrôlé sont dotées de dispositifs de marque Salto, tandis que les feuillures des fenêtres du rez-dechaussée sont équipées de détecteurs d’ouverture à contact sec connectés au système d’alarme de l’immeuble.
BOS en gestation
La gestion technique de ce smart building a suscité une intense ré exion, d’autant que c’est la spécialité de l’entreprise. Initialement, il était prévu de travailler avec une référence en matière de Building Operating System (BOS), mais cela s’est révélé trop compliqué compte tenu de la taille modeste du bâtiment. Les responsables se sont tournés vers Jeedom, la petite structure lyonnaise
qui propose le logiciel libre éponyme supporté par une large communauté de développeurs volontaires. Ce n’est pas la box Atlas Pro au format DIN qui a été retenue, mais la version purement logicielle tournant sur une machine virtuelle hébergée dans un serveur de l’entreprise. Synox reste discret sur sa démarche mais se dit capable, sur son site web, de modéliser son bâtiment sur un plan 3D interactif, avec un BOS loca-
générées sur sa plateforme propriétaire
SoData#Viz.
R2S et cyberprotection
L’immeuble est câblé selon une topologie répondant aux prescriptions R2S (Ready to Services) préconisées par la Smart Building Alliance (SBA) et certi #é par Certivéa. Tous les objets physiquement raccordés (équipements de sécurité, d’occultation, de contrôle d’énergie, de détection d’anomalies), ainsi que les capteurs communiquant en mode radio LoRaWan via une passerelle multiprotocoles, sont connectés sur une dorsale unique et un sous-réseau dédié (en modes BacNet IP ou Modbus TCP) a # n d’assurer une remontée très réactive vers les serveurs. Leur cybersécurité étant une préoccupation centrale, le jumeau numérique en cours d’élaboration doit permettre d’améliorer les modèles mathématiques de simulation a#n d’anticiper et prédire des scénarios d’attaques, explique sur le site web de l’entreprise Jérôme Fenwick, cofondateur de Synox.
Le nouveau siège social de Synox n’est opérationnel que depuis le mois de février 2025 et son fonctionnement ne béné#cie que d’un retour d’expérience incomplet pour être déclaré pleinement optimal. Des ajustements sont et seront nécessaires, le caractère de banc d’essai grandeur réelle du dispositif lui donnant une grande capacité d’évolution. L’éloignement de l’immeuble par rapport à l’autre partie de l’écoquartier, Eurêka Extension, ne lui permet pas de béné#cier des services collectifs – smartgrid photovoltaïque, réseau de chaleur et de froid – mais qui, a contrario, en fait un démonstrateur totalement autonome, plus adapté aux smart buildings classiques.
Véritable plateforme démonstrative, le siège de Synox est équipé de plus de 500 capteurs et équipements connectés provenant d’une trentaine de partenaires
Stores et BSO Griesser sont actionnés par des voies de commande centralisée KNX de même marque selon les consignes fournies par lʼunité de contrôle météorologique EMX-8 traitant les données de température, de rayonnement solaire, de force et direction du vent, de précipitations, recueillies par les capteurs de la station positionnée sur le toit.
Les stations connectées Metos (ici un modèle µMETOS NB-IoT) sont conçues pour recueillir les données météorologiques mais aussi dʼautres paramètres comme lʼhumidité des sols et autres informations environnementales grâce à une grande variété de capteurs installés en option. Ces stations mesurent, enregistrent et transmettent les données à la plateforme FieldClimate ou dʼautres services grâce à une API permettant lʼinterface avec des applications fixes ou mobiles adaptées aux besoins.
Au format DIN, la centrale Power-Elec-6 est un dispositif de comptage des consommations électriques qui peut effectuer des mesures simultanées de haute précision sur 6 départs triphasés,18 circuits monophasés ou une combinaison des deux, et jusquʼà 6 000 A ou 63 kV. Les données collectées sont accessibles via les protocoles LoRa ou Modbus TCP.
Cette interface évolutive et intuitive de restitution des données IoT développée et commercialisée par Synox permet dʼanalyser les informations recueillies en temps réel et de les afficher sur des tableaux de bord personnalisables afin de prendre des décisions.
SoDATA#Viz propose un système dʼalertes performant pour avertir des dépassements de seuils prédéfinis et enclencher des scénarios en réaction. Des widgets
paramétrables synthétisent indicateurs chiffrés, graphiques, cartographies, jauges et timelines…Objets et données produits sont localisés sur une cartographie ou un plan dynamique. La suite logicielle et les outils numériques nécessaires sont hébergés en local ou disponibles en mode SaaS dans un cloud Français Tier IV.
Les onduleurs hybrides intelligents de la gamme SUN2000 utilisent les dernières technologies numériques et Internet pour optimiser la production dʼélectricité photo voltaïque et en informer les solutions tierces de gestion dʼénergie. Ces équipements sont classifiés IP65 et sont dotés dʼun système de refroidissement naturel, et de parafoudres pour protéger les circuits DC et AC. Une interface est prévue pour adjoindre un stockage sur batteries Huawei Luna 2000 et un optimi seur pour réguler la production dʼénergie et protéger lʼaccumulateur contre surcharges, surtensions et courts-circuits.
Logiciel de supervision vidéo (VMS) de Network Optix (USA), NX Witness est accessible avec un seul niveau de licence par adresse IP. Il traite un grand nombre de flux vidéo, supporte de multiples serveurs et postes clients, de types dʼintelligence (imagerie thermique, LAPI) et de fonctions (redondance, cryptage, cartographie…). Lʼaffichage est totalement paramétrable, la zone centrale se contrôle à la souris et zoom dans lʼimage, pilotage PTZ, relecture intelligente, boutons virtuels…sont fournis en standard.
Logiciel libre (Open-Source) gratuit tournant sous OS Linux développé en France, Jeedom ne dépend pas de serveurs hébergés dans le cloud pour fonctionner puisquʼil est intégralement géré localement ce qui assure une totale confidentialité aux données exploitées. Son noyau intègre dʼorigine de multiples fonctionnalités : gestion de scénarios, interaction textuelle et sonore avec les équipements de lʼinstallation, visualisation dʼhistoriques et génération de courbes et graphiques, mise en relation de tous les équipements et objets connectés, etc. Ces fonctions peuvent être enrichies grâce à lʼadjonction de nombreuses extensions (plugins).
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Métiers et distribution
u DONNEES PERSONNELLES
Vers un RGPD plus souple ?
La Commission européenne envisage d’assouplir le RGPD pour mieux concilier protection des données et innovation. Entré en vigueur en 2018, ce règlement a bouleversé les pratiques des entreprises, en particulier dans la publicité ciblée et l’a chage dynamique. Une évolution réglementaire soulève plusieurs questions : comment personnaliser l’expérience sans compromettre la vie privée ? Quels outils garantissent conformité et performance ? Cette dynamique pourrait notamment renforcer les acteurs français du retail digital, en quête de solutions éthiques et souveraines explique le cabinet ESCAL Consulting.
u ANITEC & SPAC
Contrôle d’accès souverain
L’AniTEC et SPAC Alliance (Smart Physical Access Control Alliance) ont signé un partenariat pour renforcer la coopération autour des enjeux de cybersécurité physique, de souveraineté européenne et de normalisation. Cette alliance vise à sensibiliser l’écosystème sur les risques hybrides, à promouvoir des standards de sécurité comme le pro tocole SSCP, et à intégrer l’AniTEC au projet HESTIA, future norme européenne de contrôle d’accès. Une coopération qui vise à struc turer durablement la lière sécurité en Europe.
FORMATION
Une urgence pour bâtir le Smart Building
AGENDA des salons et évènements
L’actualité des métiers et de la distribution « courant faible »
Le congrès prend de la hauteur
Le congrès annuel du GPMSE (Groupement profes sionnel des métiers de la sécurité électronique) a réuni près de 280 participants les 12 et 13 juin der niers à Pau, pour deux journées riches en échanges, en contenu stratégique et en découvertes technolo giques. Organisé dans un cadre propice à la réfexion, l’événement a tenu ses promesses en abordant les grandes mutations de la flière : intelligence artifcielle, neuromanagement, résilience des entreprises, enjeux RSE… Autant de sujets stratégiques explorés par des intervenants de premier plan, devant un auditoire composé de dirigeants d’entreprises de sécurité, de partenaires institutionnels et d’industriels du secteur. Au-delà des conférences et tables rondes, le congrès a permis aux participants de découvrir les dernières innovations des partenaires du GPMSE, dans un espace d’exposition privilégié, facilitant le dialogue entre offre et demande. Point d’orgue de cette édition : un dîner d’exception organisé au sein du Musée des Beaux-Arts
u TNT
Lanzafame, président du GPMSE, ouvre o ciellement le congrès annuel 2025 au Palais Beaumont de Pau, les 12 et 13 juin derniers. Photo : ©HubertLapinte
de Pau, dont les salles avaient été exceptionnellement privatisées pour l’occasion avec, à la clé, une expérience immersive au cœur des collections artistiques. Avec cette édition 2025, le GPMSE confrme son rôle de catalyseur d’idées, de rencontres et de prospective au service d’une profession en pleine transformation.
Comment limiter le fading estival ?
Avec l’arrivée des fortes chaleurs, un phénomène bien connu des professionnels refait surface : le fading troposphérique, qui dégrade la réception des chaînes de la TNT, en particulier dans les zones côtières. Il survient lorsque des conditions atmosphériques spécifques — forte humidité, inversion thermique,
élévation de la température — modifent la propagation des ondes hertziennes, entraînant interférences, images pixelisées, voire perte complète de signal. Ce phénomène touche surtout les zones bordant la mer (mais pas que…), comme la côte méditerranéenne, et survient souvent à l’aube ou au crépuscule. Il est aggravé par la superposi-
tion de signaux en provenance d’émetteurs lointains. Pour limiter ses effets, le fabricant d’équipements de réception TV Televés recommande l’usage d’antennes intelligentes comme l’Ellipse, dotée de fltres LTE, d’un réglage automatique et de la technologie SAW, capables d’adapter la réception aux conditions variables. Une simple réorientation de l’antenne vers un autre émetteur (hors axe maritime) peut également améliorer la qualité du signal. Dans les cas les plus complexes, il peut être nécessaire d’agir à l’échelle locale en modernisant les installations de diffusion. En attendant, des équipements adaptés permettent de maintenir une réception stable même en période de forte chaleur.
À Rennes, une table ronde des Matinées de l’intégration 2025 a souligné l’urgence de structurer les parcours de formation pour accompagner les mutations technologiques du secteur.
ÀRennes, la seconde table ronde des Matinées de l’intégration 2025, organisée le 4 avril sur le campus de Beaulieu par Smart Intégrations Mag, a rassemblé professionnels et universitaires autour d’un thème crucial : la formation des intégrateurs. Animée par Antoine Debienne, fondateur de Synaptik, cette rencontre a mis en lumière les défs auxquels la flière est confrontée face à l’accélération des technologies du bâtiment intelligent.
Ghislain Nouvel, responsable de la licence professionnelle Domotique à l’Université de Rennes, Damien Dubois, ingénieur d’études au sein de la même université et membre actif de l’association KNX, ainsi que Carole Turpaud, ingénieure support chez ABB, ont partagé leur vision et leur expérience du terrain. Tous ont dressé le même constat : le secteur souffre d’un manque criant de profls qualifés, tant dans la maîtrise technique que dans la compréhension des enjeux globaux du smart building. À défaut de pouvoir former à toutes les technologies du marché, les cur-
Revoir la table ronde sur YouTube : Smart Intégrations Mag
IP, thermique et informatique – l’intégrateur doit aujourd’hui savoir dialoguer avec tous les lots techniques du bâtiment. Une exigence qui suppose un effort de formation partagé entre institutions, industriels et organisations professionnelles.
La conclusion est claire : pour répondre aux besoins du marché, encore faut-il redonner envie aux jeunes générations d’embrasser ces métiers. Cela passe par des actions concrètes dès le secondaire, mais aussi par une valorisation accrue des débouchés, souvent mal connus malgré leur potentiel et leur pertinence dans les enjeux énergétiques et sociaux actuels.
Vincennes : technologies de pilotage haut de gamme à l’honneur
Le 9 octobre à Vincennes, les Matinées de lʼintégration 2025 exploreront les solutions dʼautomatisation et de pilotage pour le résidentiel et lʼhôtellerie premium.
sus universitaires visent à développer l’autonomie, la curiosité et la capacité d’adaptation des futurs professionnels. Cette logique d’ouverture se retrouve également dans l’initiative KNX Next Gen, qui vise à sensibiliser les collégiens et lycéens aux technologies d’automatisation, avec des modules allégés et des outils pédagogiques accessibles. Objectif : susciter des vocations et créer un lien plus direct avec les parcours professionnels du secteur.
Côté fabricants, la nécessité de renforcer la formation technique est tout aussi évidente. « Un intégrateur bien formé valorise mieux les produits et fait moins appel au support », a souligné Carole Turcaud. Des modules courts, centrés sur des thématiques spécifques (GTB, CVC, cybersécurité…), permettraient également de mieux acculturer les bureaux d’études et les prescripteurs aux solutions domotiques avancées. Enfn, tous les intervenants ont insisté sur l’importance d’une montée en compétence continue, tout au long de la carrière. Dans un métier devenu transversal – entre électricité, réseaux
Organisée par Smart Intégrations Mag, cette matinée professionnelle réunira intégrateurs, prescripteurs, architectes, bureaux dʼétudes, groupes hôteliers et fabricants autour des enjeux spécifiques à ces environnements dʼexception.
- Au programme : tables rondes, retours dʼexpérience et échanges entre professionnels. Systèmes audio/vidéo, services hôteliers connectés, gestion du climat et de lʼéclairage, scénarios automatisés, contrôle dʼaccès, cybersécurité, connectivité haut débit, interfaces intuitives ou vocales, intelligence artificielle, supervision, intégration aux PMS…
Les solutions les plus avancées seront présentées et discutées par des experts du secteur.
- Comme à chaque étape, un espace dʼexposition permettra de découvrir les dernières innovations, et de nombreuses opportunités de networking viendront enrichir la matinée. Un rendezvous incontournable pour décrypter les tendances, les attentes des utilisateurs finaux et les réponses concrètes quʼapportent les technologies de lʼhabitat et de lʼhospitality intelligents.
- Lʼévénement est gratuit sur inscription (places limitées). Programme et inscription sur www.smartintegrationmag.com
LIGHTING ÉLECTRICIENS
RÉSEAUX
APS – ALARMES PROTECTION SÉCURITÉ*
Dates : du 7 au 9/10/2025
INFOCOMM AMÉRICA LATINA
Dates : du 22 au 24/10/2025
SATIS + MONTPELLIER
Date : le 9/07/2025
Lieu : Halle de l’innovation
Organisateur : Génération Numérique Web : www.satis-expo.fr/satis-plus
TECH IN LYON 2025*
Dates : le 4/09/2025
Lieu : La Sucrière - Lyon
Organisateur : SIDEV
Site web : https://tech-in-lyon.fr/
IFA
Dates : du 5 au 9/09/2025
Lieu : Berlin - Allemagne
Organisateur : IFA
Site web : www.ifa-berlin.de
IBC
Dates : du 15 au 18/09/2025
Lieu : RAI - Amsterdam - Pays-Bas
Organisateur : IBC Site web : www.ibc.org
NRF’25-RETAIL’S BIG SHOW EUROPE
Dates : du 16 au 18/09/2025
Lieu : Parc des Expositions - Paris
Organisateur : Comexposium
Site web : www.parisretailweek.com
SIDO LYON, LE SHOWROOM DE L’INTELLIGENCE DES OBJETS
Dates : Du 17 au 18/09/2025
Lieu : Cité Internationale de Lyon
Organisateur : CObees
Site web : www.sido-event.com
NUIT DE LA SÉCURITÉ GLOBALE*
(ex-Trophées de la sécurité)
Date : 22/09/2025
Lieu : éâtre de la Madeleine - Paris
Organisateur : MDC
Site web : www.republikgroup-securite.fr/trophees-securite
CONGRES HLM / H’EXPO
Dates : du 23 au 25/09/2025
Lieu : Porte de Versailles de Paris
Org : Union Sociale pour l’Habitat Web : union-habitat.org/le-congres
IBS*
Dates : Du 30/09 au 1/10/25
Lieu : Porte de Versailles de Paris
Organisateur : IBS Events
Site web : www.ibs-event.com
AUTONOMIC ATLANTIQUE
Dates : du 1 au 2/10/2025
Lieu : Parc des Expositions - Bordeaux
Organisateur : ADES
Site web : www.autonomic-expo.com
Lieu : Parc des Expositions - Paris
Organisateur : RX Expositions
Site web : www.salon-aps.com
MOBILITY FOR BUSINESS
Dates : du 7 au 8/10/2025
Lieu : Paris Expo Porte de Versailles
Organisateur : Mobility for Business
Site web : www.mobility-for-business. com
RENODAYS
Dates : du 7 au 8/10/2025
Lieu : Paris Expo Porte de Versailles
Organisateur: RX Expositions
Site web: www.renodays.com
SOLUCOP LILLE
Dates : du 9 au 10/10/2025
Lieu : Lille Grand Palais
Organisateur : Expotentiel
Site web : www.solucop.com
LES MATINÉES DE L’INTÉGRATION*
Dates : 09/10/2025
Lieu : Espace Sorano - Vincennes
Organisateur : Smartech Publications
Site web : www.smartintegrationsmag. com
REXEL EXPO
Dates : du 13 au 17/10/2025
Lieu : Paris Expo Porte de Versailles
Organisateur : Informatech
Site web : portail.rexel.fr
PREVENTICA BORDEAUX*
Dates : du 14 au 16/10/2025
Lieu : Parc des Expositions de Bordeaux
Organisateur : Communica Organisation
Site web : www.preventica.com
NETWORK X
Dates : 14 au 16/10/2025
Lieu : Paris Expo Porte de Versailles
Organisateur : Rexel
Site web : https://networkxevent.com/ en-francais/
AV TECH SUMMIT*
Dates : du 15 au 16/10/2025
Lieu : Centre de congrès Le Bellevue
- Biarritz
Organisateur : Agil Events
Site web : www.avtech summit.com
NAB SHOW NEW YORK
Dates : du 22 au 23/10/2025
Lieu : Javits Center New York
Organisateur : NAB
Site web : www.nabshow.com
* SMART INTEGRATIONS MAG est partenaire des évènements et salons où fgure un astérisque.
Lieu : World Trade Center, Mexico, Mexique
Organisateur: Avixa
Site web: www.infocomm-americalatina.org/
PARIS AUDIO VIDEO SHOW
Dates : Du 25 au 26(27)/10/2025
Journée professionnelle le 27
Lieu : Palais des Congrès de Paris
Organisateur : Paris Audio Video
Show
Site web : www.ParisAudioVideoShow. com
ARCHITECT@WORK PARIS
Dates : du 5 au 6/11/2025
Lieu : Palais des Congrès - Paris
Organisateur : Expo Conseil
Site web : www.architectatwork.eu
SALON DE LA COPROPRIÉTÉ ET DE L’HABITAT
Dates : Du 5 au 6/11/2025
Lieu : Porte de Versailles de Paris
Organisateur : Beyond Events
Site web : www.saloncopropriete.com
SATIS
Dates : du 5 au 6/11/2025
Lieu : Docks de Paris Expo Center
Organisateur : Génération Numérique
Site Web : www.satis-expo.com
ENLIT EUROPE *
Dates : du 18 au 20/11/2025
Lieu : Bilbao - Espagne
Organisateur : Clarion Energy
Site web : www.enlit-europe.com
SALON DES MAIRES & DES COLLECTIVITÉS LOCALES*
Dates : Du 18 au 20/11/2025
Lieu : Porte de Versailles de Paris
Organisateur : groupe Moniteur
Site web : www.salondesmaires.com/
EDUC@TECH EXPO*
Dates : Du 19 au 21/11/2025
Lieu : Parc des Expositions de Paris
Organisateur : WeYou Group
Site web : www.educatec-educatice. com
SICUREZZA INTERNATIONAL SECURITY AND FIRE EXHIBITION
Dates : du 19 au 21/11/2025
Lieu : Fiera Milano (Italie)
Organisateur : Fiera Milano
Site web : www.sicurezza.it
LES MATINÉES DE L’INTÉGRATION*
Dates : 20/11/2025
Lieu : Lyon
Organisateur : Smartech Publications
Site web : www.smartintegrationsmag. com
EXP’HOTEL
Dates : du 23 au 25/11/2025
Lieu: Parc des Expositions Bordeaux
Organisateur: Beam
Site web: www.exphotel.fr
CYBERNIGHT*
Dates : 24/11/2025
Lieu: éâtre Mogador
Organisateur: MDC
Site web: www.republikgroup-it.fr/ cybernight
SILVER ECONOMY EXPO
Dates : du 25 au 26/11/2025
Lieu : Porte de Versailles de Paris
Organisateur : Reed Expositions
France
Site web : www.silver-economy-expo. com
HEALTHCARE MEETINGS*
Dates : du 25 au 27/11/2025
Lieu : Palais des Congrès et festivals de Cannes
Organisateur : Weyou group
Site web : www.healthcare-meetings. com/
IFSEC INTERNATIONAL
Dates : du 26 au 27/11/2025
Lieu : ExCEL London
Organisateur : Informa Markets
Site web: www.ifsecglobal.com/event/ en/home
SAFETY & HEALTH EXPO
Dates : du 26 au 27/11/2025
Lieu : ExCEL London
Organisateur : Informa Markets
Site web: www.safety-health-expo. co.uk
AUTONOMIC MÉDITERRANÉE
Dates : du 26 au 27/11/2025
Lieu : Parc Chanot- Marseille
Organisateur : ADES
Site web : www.autonomic-expo.com
ARCHITECT@WORK BORDEAUX
Dates : du 27 au 28/11/2025
Lieu : Parc des Expositions de Bordeaux
Organisateur : Expo Conseil
Site web : www.architectatwork.eu
VIDEO DAYS EN PARTENARIAT AVEC L’AN2V*
Dates : du 2 au 3/12/2025
Lieu: Hotel du Golf - Deauville
Organisateur: MDC
Site web: www.republikgroup-securite.fr/videodays
SOLUCOP NICE
Dates : du 4 au 5/12/2025
Lieu : Palais Nikaia - Nice
Organisateur : Expotentiel
Site web : www.solucop.com
Un seul câble Ethernet suft pour transmettre l’audio au format Dante et alimenter les enceintes via PoE+. Grâce à une large gamme d’accessoires et à 120 couleurs RAL, l’intégration se fait avec élégance et discrétion. Cette gamme ofre une qualité sonore exceptionnelle, fdèle à l’exigence professionnelle de Genelec. Fabriquées en Finlande à partir d’aluminium recyclé, ces enceintes allient performance et respect de l’environnement.