

Unifer la sûreté pour mieux

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Unifer la sûreté pour mieux
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Le récent baromètre de l’Observatoire de l’Immobilier Connecté et Responsable (OICR) qui mesure l’impact du numérique sur la réduction des consommations énergétiques révèle que les objectifs gouvernementaux d’adaptation des bâtiments résidentiels et tertiaires à la maîtrise de leur consommation seront inatteignables en 2027. Conçu pour fournir aux décideurs une vision claire de l’état des lieux, cet outil revêt de l’importance à l’heure des décrets BACS et tertiaire qui préconisent le recours au numérique - domotique, immotique, objets connectés, GTB - pour avancer dans cette voie sans réduire le confort d’usage.
Le sujet est d’autant plus chaud – sans mauvais jeu de mots – que la situation est plus qu’inquiétante : les émissions de gaz à e ets de serre des bâtiments sont en croissance de 4 points depuis 2022 (27 % du global) sachant que 45 % de la consommation d’énergies provient du tertiaire et du résidentiel (+2 points vs 2022). L’e ort à produire est donc important et le numérique peut y contribuer grâce aux thermostats connectés ou aux systèmes de mesure et de pilotage énergétique qui induisent de 30 % à 40 % d’économies. Deux autres chi res sont signi catifs : 1 gramme de CO2 utilisé pour optimiser la consommation induit 10 grammes d’économie d’énergie tandis que seulement 10 % des données produites dans le bâtiment sont réellement exploitées.
La marge de progression est donc importante, d’autant que les objectifs gouvernementaux sont très ambitieux : dans le résidentiel, l’équipement en pilotage de température est de 100 % en 2027 mais n’a chait que 50 % n 2024. Seulement 33 % des permis de construire de maison délivrés en 2023 intégraient du Smart Home (+2 % par rapport 2022) alors que 70 % des Français veulent suivre leur consommation d’énergies et de %uides. Côté tertiaire : seulement 15 % des immeubles pilotaient leur énergie en 2024 (soit +2% vs 2022 et 100 % visé en 2027), 26 % des programmes tertiaires lancés en 2023 prévoient une GTB (+7 % vs 2022) alors que seulement 20 % de ces systèmes sont toujours exploités après 5 ans d’existence ! Le retard sur objectif sera donc important surtout pour les 280 000 petites surfaces (1000/5000 m2) souligne le baromètre. Pourtant l’appétence est réelle : 87 % des personnes plébiscitent la domotique, souhaitant détecter les fuites d’eau (73%), les intrusions (67%), les fuites de gaz (60 %), l’aide au maintien à domicile (53%), la gestion d’énergie (52%) et l’analyse de qualité d’air (51%). Côté tertiaire, seulement 91 Smart Buildings ont été édi és en 2024 (- 20 % vs 2023) alors que les permis de construire intègrent désormais des GTB pilotant les occultants (30%), l’éclairage (24%), le chau age/climatisation/ventilation (21%)
A la lecture de ces chi res, il est évident que les objectifs gouvernementaux sont irréalisables d’autant que les économies budgétaires ont taillé dans les subventions. Mais la faute est partagée : les incertitudes économiques ont démotivé beaucoup d’acteurs, certains plus intéressés par les primes que par la performance délivrée au client, d’autres manquant d’expertise et ne cherchant pas trop à en acquérir. Face à ce constat, les promoteurs de l’OICR soulignent l’urgence de mobiliser la lière autour de mesures volontaristes, telles que le plan 100 000 BACS. Ils insistent également sur la nécessité de renforcer les compétences des acteurs impliqués, notamment en matière d’interopérabilité, de cybersécurité, d’IoT et d’IA au service du bâtiment. Dans cette optique, l’OICR entend proposer des outils pour accélérer l’émergence de bâtiments connectés. Smart Intégrations Mag ne peut que soutenir cette initiative..
n Philippe PELAPRAT
Rédacteur en chef délégué
n Patrice de GOY
Directeur de la rédaction
Ils ont annoncé dans ce numéro
TRACOR HANWHA VISION
CORDIA
SAMSUNG
IIYAMA
AIPHONE
SHURE BY ALGAM
ENTREPRISE SIMONSVOSS LINDY
HIKVISION
TP-LINK
PPDS
BARCO
Q-SYS BY ALGAM
ENTREPRISE
TP-LINK
B.E.G.
PREVENTICA
APS
2ème de couverture
3éme de couverture
4éme de couverture p5 p7 p9 p11 p13 p17 p21 p23 p26 p29 p31 p38 p52 P62 p64
Et retrouvez notre bulletin d’abonnement en page 37
P 3 : Editorial
P 4 : Sommaire
P 6 : Actus Business
P 10 : Actus : Formation Q-SYS
P 12 : Les Matinées de l’Intégration à Rennes
P 14 : Actus : Maîtrise énergétique : Décrets BACS et tertiaire
P 16 : Actus Business : Anolis
P 18 : Cybersécurité et bâtiments intelligents : une menace sous-estimée
P 20 : Cybersécurité et vidéosurveillance : un écart inquiétant entre perception et réalité
P 22 : Que prévoient les directives NIS2 et REC ?
P 24 : Cybersécuriré réseau Wi-Fi7
27 AUDIOVISUEL
P 27 : Actus secteur
P 28 : Actus produits et solutions
P 34 : Réalisation : Nieuw Cirkus de Gand, Teos et Q-SYS sur la piste
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P 39 : Actus produits et solutions
P 40 : Actus business
P 41 : Zooms sur Genetec, Hanwha Vision et Bosch
P 42 : Sécurité unifée : Genetec, unifer la sûreté pour mieux sécuriser
P 44 : Serrures connectées, quelle relation avec l’alarme ?
P 47 : Zoom sur DJ Dock 3 « Drone in a Box »
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P 48 : Actus Secteur
P 49 : Zooms sur TP-Link
P 50 : Zooms sur TP-Link, Netgear, Vertiv et D-Link
P 51 : Zoom sur TRENDnet
P 53 : Actus secteur
P 54 : IoT des objets
P 56 : Capteurs IoT : Feelbat et SilMach, auscultation du bâti
P 58 : Eclairage intelligent, un levier pour la mise en conformité aux décrets BACS et Tertiaire
P 60 : Mobilité électrique, expertise et solutions pour la mesure IRVE
63 METIERS
P 63 : Actus Métiers et Distribution
P 66 : Agenda des Salons
SMART INTEGRATIONS MAG est édité par SMARTECH PUBLICATIONS SAS, au capital de 2 000 € RCS Créteil N°792 201 212 Parution bimestrielle
Adresse de la rédaction
B.P. 90019 - 94121 Fontenay-sous-Bois Cedex
Tel : 09.81.82.57.39 - Fax : 09.81.38.90.78
Directeur de la publication : Patrice de Goy
Directeur de la rédaction : Patrice de Goy redaction@smartintegrationsmag.com
Rédacteur en chef délégué : Philippe Pélaprat p.pelaprat@smartintegrationsmag.com
Ont participé à ce numéro Pierre Lagrange, Antoine Pélaprat.
Secrétariat de rédaction : Bénédicte Ribeiro
Tel : 06.11.93.84.24 b.ribeiro@smartintegrationsmag.com
Médias numériques : José da Cunha
Impression : Espace Grafc- Pampelune, Espagne
ISSN : N°2554-7046
Site Web : www.smartintegrationsmag.com
Dépôt légal : à parution
Tous droits de reproduction, textes et photos réservés pour tous pays
Éducation en 2019. Il a pour mission de renforcer la position de la marque en France.
u ZOOM
Xavier Desmet
Nommé directeur des ventes pour la France (France Upmarket Sales Lead)
Xavier Desmet apporte plus de 20 ans d’expérience en développement commercial et une expertise internationale dans le secteur technologique. Zoom annonce également les nominations de Steve Ra erty en tant que responsable de l’EMEA GMT, de Jim Butler à la tête de l’Europe du Nord, de Nadja Risse pour la région DACH et l’Europe centrale et orientale, et de Christina Daly en tant que responsable RH pour l’EMEA.
u PANASONIC
Damien Fernandez
Désigné responsable européen des canaux de distribution et des partenariats pour la marque Toughbook, basé à Lyon, Damien Fernandez a pour mission d’améliorer la distribution de la marque en développant des nouveaux programmes à destination des revendeurs, distributeurs et partenaires. Fort d’une expérience internationale dans le développement des canaux de distribution, Damien Fernandez a précédemment occupé plusieurs postes de direction au sein de la société américaine Extreme Networks.
Le conglomérat coréen a pris une participation majoritaire dans Bear Robotics, start-up californienne spécialisée dans les robots de service autonomes pilotés par l’IA. Devenue fliale de LG, la frme américaine va intégrer la gamme LG CLOi. Reconnue pour ses robots de livraison d’intérieur, Bear a une expertise dans le contrôle multi-machines distribué et la gestion de fotte supportée par l’IA. L’activité « robots domestiques » sera dirigée par LG Home Appliance Solution dont l’objectif est de proposer une expérience holistique où les machines discernent l’attitude
des membres de la famille tout en s’intégrant aux appareils et services domestiques. Ainsi, le Self-driving AI Home Hub (projet Q9 prévu pour 2025) qui intègre la détection mul timodale (reconnaissance vocale, sonore et d’image) associée à la conduite autonome, est conçu pour se déplacer dans la maison, identifer le comportement des uti lisateurs et répondre à leurs besoins en connectant et contrôlant les appareils électroménagers et les IoT. Q9 utilise la reconnaissance et la synthèse vocale de Microsoft pour établir des conversations naturelles et intuitives avec ses utilisateurs. Il dispose aussi d’un écran affchant des expressions et des émotions favorisant l’interaction et un engagement améliorés.
Groupe mondial de distribution et d’agrégation de solutions informatiques, TD Synnex lance Ma Classe Connectée, une offre éducative clé en main développée en partenariat avec Lenovo et idruide, spécialiste de la mobilité numérique. Destinée aux acteurs du marché de l’éducation et aux établisse -
Un nouveau
ments scolaires, cette solution intègre l’ensemble des équipements et services nécessaires pour un environnement d’apprentissage numérique optimisé. L’offre repose sur un écosystème Microsoft et comprend ordinateurs, accessoires, garanties, logiciel de gestion des matériels (MDM) et chariots de stockage et de recharge. TD Synnex accompagne les établissements à chaque étape, de l’intégration des données et du déploiement des équipements à l’enrôlement des appareils. Une formation est également prévue pour les revendeurs et les enseignants, facilitant l’adoption des usages numériques en milieu scolaire. Cette initiative vise à simplifer la transition vers des outils pédagogiques connectés et adaptés aux besoins des écoles.
En s’associant au distributeur NMK Electronics, INFiLED étend son potentiel de développement sur le marché stratégique de la région du Golfe. À l’occasion de l’ISE 2025, NMK Electronics, fliale du groupe Midwich et distributeur de solutions audiovisuelles (AV) au sein du Conseil de Coopération du Golfe (CCG), a annoncé un partenariat stratégique avec INFiLED, acteur mondial des écrans LED. Le CCG, qui regroupe l’Arabie saoudite, les Émirats arabes unis, le Koweït, Bahreïn, le Qatar et Oman, vise à renforcer la coopération économique et technologique dans la région. Cet accord permettra aux intégrateurs, sociétés de location et profession-
nels de l’AV d’accéder aux solutions d’INFiLED. Grâce à ce partenariat, NMK Electronics étoffe son portefeuille de solutions dans le domaine de l’affchage LED. « INFiLED est un leader reconnu, particulièrement dans le secteur de la location, un
segment stratégique pour nous », explique Neil Carroll, directeur de la marque chez NMK. Ce partenariat couvre de nombreuses applications: entreprises, studios, scénographie, évènementiel et encore espaces commerciaux.
ENI -ECRANS NUMÉRIQUES INTÉRACTIFS iiyama Série TE13A
Série TE13A
Les écrans interactifs 4K UHD de la série iiyama TE13A, certifés Google EDLA, s’intègrent parfaitement aux écosystèmes Google et Microsoft 365. Grâce à la technologie Zero Airgap LCD et PureTouch-IR+, ils offrent une interaction fuide et précise.
Avec iiWare 21E (Android 14-EDLA), WiFi-6, Bluetooth 5.0, iiShare pour le partage sans fl et iiControl (DMS) pour une gestion centralisée, ces écrans garantissent une collaboration effcace. Un capteur PIR et l’authentifcation NFC assurent sécurité et optimisation énergétique.
Passez à la nouvelle génération d’interactivité avec la série iiyama TE13A.
Trouvez votre écran www.iiyama.com
u GENETEC
Sara Amorim Costa
Promue à la direction des ventes en France, Sara Amorim Costa possède une solide expérience à l’international. Elle a été directrice commerciale chez Genetec pour la région Amérique latine et Caraïbes, après avoir travaillé sept ans chez Vivotek (Delta Group, spécialiste de la vidéoprotection). Elle a également occupé plusieurs postes stratégiques dans le développement commercial et la gestion des partenaires, lui permettant d’acquérir une expertise approfondie des marchés de la sécurité et de la sûreté.
u GENETEC
Matthieu Seys
L’équipe grands comptes globaux de Genetec accueille Matthieu Seys, qui prend en charge la gestion de plusieurs clients clés dans les régions francophones d’Europe. Il béné cie d’une solide expérience dans le développement commercial et l’accompagnement des grands comptes, avec un parcours marqué par des responsabilités en tant que directeur des ventes sur le marché français et maghrébin. Son expertise dans l’acquisition et la gestion de comptes stratégiques, ainsi que son engagement dans le développement de partenariats, seront des atouts pour renforcer la présence de Genetec sur ces marchés.
Philippe Le Grevès
Nouveau directeur d’activité Monitoring et Remote Service chez Securitas, Philippe Le Grevès accompagne la transformation stratégique de l’entreprise. Il est directement rattaché à Frank Lambrigts, président de Securitas France, et intègre le comité de direction. Diplômé en conseil et stratégie, Philippe Le Grevès a débuté sa carrière chez AT Kearney et Arthur Andersen/BearingPoint, avant d’occuper des postes de direction chez Malako Humanis et Suez Eau France, où il était directeur marketing, performance commerciale et expérience client.
Bosch cède son activité « Produits de sécurité et de communication » de sa division Building Technologies à l’investisseur européen Triton. Cette transaction englobe les unités vidéo, accès et intrusion, communication, soit l’ensemble des produits de Bosch Building Technologies. Environ 4 300 salariés répartis sur plus de 90 sites dans le monde rejoindront Triton, qui se concentre sur l’industrie, la santé et les services aux entreprises. L’objectif du repreneur est de poursuivre le développement de ces activités tout en assurant la
continuité des solutions proposées aux clients et partenaires de Bosch. Avec cette cession, Bosch Building Technologies se recentre sur son activité d’intégrateur, proposant des solutions et services pour la sécurité, l’effcacité énergétique et l’automatisation des bâtiments, intégrant notamment les systèmes d’alarme incendie. L’entreprise prévoit d’intensifer ses investissements dans le numérique afn d’optimiser
ABB s’associe à Edgecom, lauréat du Challenge Startup 2024, pour développer une plateforme de gestion énergétique basée sur l’intelligence artifcielle. Ce partenariat vise à optimiser la consommation d’énergie des entreprises en réduisant les pics de demande et en améliorant l’effcacité globale des installations.
Apynov, qui exploite la marque d’IoT Konyks, rejoint le groupe Mobility afn d’accélérer son développement et de renforcer sa position sur le marché du Smart home. Créée en 2016 à Toulouse par Olivier Medam, l’entreprise s’est imposée dans la domotique avec une croissance soutenue, affchant un chiffre d’affaires de 2,2 M€ en 2023. Cette acquisition doit permettre à Konyks d’élargir son catalogue, de consolider sa présence en France et d’accélérer son expansion en Europe. Elle ouvre également la voie à une intégration plus poussée avec d’autres
l’intégration intelligente des différents systèmes et renforcer la synergie entre sécurité, confort et gestion énergétique. Avec 8 000 collaborateurs dans 8 pays, l’entité entend capitaliser sur son expertise pour accompagner la transition vers des bâtiments plus connectés et durables.
L’accord inclut un investissement minoritaire dans le canadien Edgecom via ABB Electrifcation Ventures. Les solutions d’électrifcation numérique d’ABB collectent des données sur l’ensemble du réseau d’un site, fournissant des informations essentielles que l’IA d’Edgecom analyse pour proposer des ajustements en temps réel. L’outil permet aux entreprises d’adapter leur consommation selon leurs objectifs de performance et de durabilité. Il identife des opportunités pour réduire les factures, limiter l’empreinte carbone et anticiper les fuctuations du réseau afn d’éviter les surcharges. Cette collaboration illustre la volonté d’ABB d’intégrer des solutions intelligentes pour renforcer sa position sur le marché de la transition énergétique des entreprises.
écosystèmes de la maison intelligente, en exploitant le savoir-faire et les ressources de Mobility. De son côté, Mobility renforce son engagement dans la Smart home avec cette opération. Dirigée par Alex Ponias et Frédéric Mauger (anciens de Logitech), l’entreprise possède plusieurs marques propres dans le domaine du loisir électronique (Mobility Lab, Ryght, Evoom, R-Music, Nova Gaming) et distribue des produits de grandes marques comme Arlo, Calex, Corsair, Elgato, Hyper, Intenso, Lexar, Strong, Targus ou Wacom. En intégrant Konyks, elle mise sur
un secteur en pleine croissance et sur une offre IoT de plus en plus demandée par les consommateurs.
L’Q-SYS est une puissante plateforme audio, vidéo et de contrôle, gérable dans le cloud et adaptée à un large éventail d’applications intelligentes. Sa maîtrise requiert une formation approfondie, une mission que s’est donnée le distributeur AV Algam Enterprise. Pour s’inscrire, rendez-vous sur le site www. algam–enterprise. fr, rubrique « news », marque « Q-SYS »
écosystème Q-SYS, développé par QSC, est une solution intégrée combinant l’audio, la vidéo et le contrôle pour répondre aux besoins des environnements professionnels. Conçu pour s’adapter aux espaces de travail, aux auditoriums et aux installations audiovisuelles complexes, Q-SYS repose sur une architecture réseau fexible et évolutive. Pour accompagner les intégrateurs et professionnels de l’audiovisuel dans la prise en main et la maîtrise de cette technologie, Algam Entreprise, distributeur et formateur spécialisé, propose un parcours d’apprentissage structuré, adapté aux différents niveaux de compétence.
Ces formations commencent par le webinaire Q-SYS Architect, une session interactive de trois heures permettant aux participants de découvrir les principes fondamentaux de la plateforme et d’en explorer les principales applications. Ils peuvent ainsi poser leurs questions en direct et s’exercer sur des cas concrets liés à la conception de salles de réunion, de systèmes centralisés ou encore de grandes installations audiovisuelles.
Pour une prise en main plus approfondie, la formation Q-SYS Niveau 1, dispensée en présentiel à Paris, s’étend sur deux jours
et aborde les bases de l’environnement Q-SYS. Les participants y découvrent les composants matériels et logiciels, apprennent à confgurer un système, à gérer les mises à jour et à créer une interface utilisateur simple. Cette formation peut également être suivie en ligne, via la plateforme de formation offcielle de QSC, qui propose des vidéos pédagogiques et des tests de validation.
Les professionnels souhaitant approfondir leurs connaissances peuvent poursuivre avec la formation Q-SYS Niveau 2, qui leur permet de maîtriser des fonctionnalités avancées, comme l’intégration de systèmes de diffusion musicale et de sonorisation d’annonce, la gestion de la téléphonie et des communications VoIP, ou encore le pilotage d’équipements tiers via le réseau. Cette formation aborde également des outils plus complexes, comme la programmation de scripts et l’optimisation des performances réseau.
Enfn, pour ceux qui souhaitent exploiter pleinement les capacités de contrôle de l’écosystème Q-SYS, la formation Q-SYS Control 201 propose un enseignement approfondi sur la connexion et la gestion des périphériques tiers. Les participants y apprennent à utiliser des scripts en langage Lua, à manipuler des protocoles réseau et à créer des interfaces avancées pour piloter effcacement des systèmes audiovisuels et domotiques.
Algam Enterprise propose des formations en présentiel à Paris, permettant aux intégrateurs audiovisuels d’approfondir leurs compétences et de maîtriser le système Q-SYS grâce à une approche technique et pratique.
En rachetant QSC, dont le succès repose en grande partie sur Q-SYS, le groupe américain Acuity Brands accélère la convergence entre l’audiovisuel, IT et IoT. Ce rapprochement illustre le potentiel croissant des solutions intégrées, où ces technologies ne fonctionnent plus en silo, mais s’articulent au sein d’un écosystème intelligent et interopérable. En intégrant QSC et Q-SYS à sa division Intelligent Spaces Group (ISG), aux côtés de Distech Controls et Atrius, Acuity Brands, acteur majeur de l’éclairage et des solutions connectées, ambitionne de renforcer la synergie entre l’audio, la vidéo, le contrôle et l’automatisation des bâtiments. L’enjeu : proposer une gestion fuide et centralisée des infrastructures, allant du pilotage des systèmes audiovisuels à l’optimisation énergétique et au contrôle intelligent des espaces de travail.
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Environnements difficiles. Déploiements à grande échelle. Réglages de précision ou configurations simples et rapides. Quel que soit le besoin, un seul microphone de plafond est prêt à faire face à toutes les situations. Découvrez la solution MXA920, le fleuron de l’écosystème Microflex®. En savoir plus sur shure.com/mxa920 algamenterprise.com Contact : 01 53 27 64 94
Le jeudi 24 avril 2025, l’Université de Rennes accueillera la première étape des Matinées de l’Intégration.
L’événement mettra en avant deux thématiques essentielles : les solutions connectées pour le maintien à domicile et les structures d’accueil, ainsi que la formation des intégrateurs face aux évolutions technologiques. Les Matinées de l’Intégration visent à favoriser le partage d’expertise et la montée en compétences des professionnels, autour de sujets clés comme la sécurité des données, les décrets BACS, la convergence technologique et la formation des intégrateurs.
Deux tables rondes structureront cette matinée :
• Innovations connectées pour le maintien à domicile et les structures d’accueil : des experts partageront leurs expériences sur les solutions améliorant l’autonomie et la sécurité des usagers.
• Formation des intégrateurs face aux évolutions technologiques : un échange autour des certifcations, des nouvelles attentes du marché et des partenariats avec les acteurs de la formation.
Les Coups de Cœur du Club SIM mettront en lumière des initiatives inspirantes. L’ARSLA , engagée pour les patients atteints de SLA, sera mise à l’honneur pour son intérêt pour les technologies
facilitant leur autonomie. Le projet Smart Green Execution, porté par quatre intégrateurs, présentera une nouvelle approche pour les projets Smart Building.
Animé par Antoine Debienne, expert en bâtiments intelligents, et introduit par Lucien Crevel, co-fondateur du Club SIM, cet événement débutera à 8h30 par un temps de networking réunissant intégrateurs, bureaux d’études, architectes et donneurs d’ordre.
> Rendez-vous le jeudi 24 avril 2025 à l’Université de Rennes 1 pour une matinée d’échanges et de prospective sur l’avenir des technologies et des métiers de l’intégration. Pour vous inscrir : www.smartintegrationsmag.com
Hikvision propose de nouvelles caméras
conditions d’éclairage extrêmes. L’intégration d’AcuSense 3.0 facilite la recherche d’images avec AcuSearch, permettant une identifcation rapide des événements. Les algorithmes améliorés de détection de mouvement et de protection périmétrique réduisent les fausses alertes, notamment celles liées aux refets lumineux. Cette optimisation est particulièrement
utile pour les sites sensibles comme les entrepôts, les bureaux ou encore les commerces. Les caméras Pro Series bénéfcient également de l’Audio 2.0. Le double microphone assure une réduction effcace des bruits parasites, tandis que le haut-parleur Smart PA améliore la portée sonore et les alertes audio. Ces amé-
liorations renforcent l’interaction à distance et l’effcacité des dispositifs de dissuasion sonore. Enfn, notons que Hikvision mise sur des matériaux résistants à la corrosion et un emballage éco-responsable pour prolonger la durée de vie de ses produits et limiter leur impact environnemental.
Malgré l’entrée en vigueur des décrets BACS et Tertiaire, la mise en conformité des bâtiments tertiaires reste largement incomplète. Entre fexibilité énergétique et enjeux de cybersécurité, le secteur parviendra-t-il à rattraper son retard avant 2030 ?
ATertiaire reste très en deçà des objectifs.
Imposant respectivement l’installation de systèmes de gestion technique du bâtiment (GTB) et la réduction progressive de la consommation énergétique, ces réglementations peinent à être pleinement appliquées.
La première étape engagée par la majorité des acteurs a été la réalisation d’audits énergétiques. Objectif : situer leur bâtiment dans le cadre du décret Tertiaire et identifer les actions à mener. Si certains ont enclenché des travaux, souvent grâce aux primes CEE qui facilitent le fnancement, beaucoup d’autres ont préféré se limiter au strict minimum. « Ceux qui ont trouvé des fnanceurs pour faire des travaux en récupérant les primes CEE ont souvent fait juste le nécessaire, en visant la classe A des GTB», explique Franck Mouchel, responsable segment tertiaire chez ABB. « À l’inverse, ceux qui manquent de budget se demandent s’ils ont vraiment une obligation d’engager des travaux. Beaucoup se contentent donc de la classe C, qui permet de respecter la norme avec des investissements limités.»
Selon la taille du site, le taux d’équipement varie considérablement: de 7% dans les sites inférieurs à 1 000 m² à plus de 80% dans les sites supérieurs à 20 00m².
Avec seulement 15% des sites tertiaires équipés fn 2024, on est très loin des objectifs initiaux du décret BACS. Document : Gimelec
Pourtant, l’obligation d’installer une GTB avant fn 2024 était censée être une priorité. Mais selon une étude réalisée par le Gimelec (groupement des entreprises de la flière électronumérique française), seulement 15 % des bâtiments concernés avaient réellement mis en place ces équipements à l’aube de l’échéance. Un retard qui s’explique en partie par l’absence de sanctions, mais aussi par un défcit d’information. Nombre de gestionnaires et même certaines collectivités locales n’étaient pas pleinement conscients de ces nouvelles obligations. «J’ai rencontré des responsables de communes et de départements qui, en 2023, ne connaissaient même pas l’existence du décret BACS», constate Franck Mouchel. Ce manque de structuration a également
conduit à une orientation inadéquate des aides. Plutôt que d’équiper les bâtiments tertiaires, les fnancements ont principalement bénéfcié aux entrepôts logistiques, plus faciles à moderniser. Ces vastes espaces nécessitant peu de capteurs et d’automatismes ont ainsi capté une part importante des investissements. Fin 2023, face à cette dérive, la réglementation a été ajustée pour exclure ces bâtiments du dispositif, recentrant enfn le décret BACS sur ses cibles initiales.
Avec la correction de cette anomalie, les grands mainteneurs comme Vinci et Dalkia commencent désormais à se saisir du sujet, accompagnant leurs clients dans la mise en conformité. Un signe encourageant, même si le chemin reste encore
Le plan 100 000 BACS vise à équiper 100 000 bâtiments tertiaires de systèmes d’automatisation et de contrôle d’ici 2030, soit environ 50 % du parc tertiaire. Il a été lancé pour accélérer la mise en conformité aux décrets BACS et Tertiaire, alors que le déploiement reste très en deçà des objectifs. Avec 15 % des sites tertiaires équipés fn 2024 et une projection limitée à 18 % en 2027, on est très loin des objectifs initiaux du décret BACS, qui prévoyait un déploiement bien plus rapide afn d’optimiser la gestion énergétique des bâtiments et de favoriser la fexibilité de la consommation. Face à ce retard, le plan ambitionne d’accélérer l’adoption de ces systèmes en incitant les gestionnaires à investir dans des solutions performantes. Reposant sur une approche volontariste, il vise à accompagner la transition énergétique et à renforcer l’effcacité et la sobriété du secteur tertiaire.
Le plan 100000 BACS ambitionne d’accélérer la mise en conformité au décret BACS et Tertiaire. Document : Gimelec
long. Pour tenter d’accélérer le mouvement, un plan national «100 000 BACS» a été annoncé. Il vise à équiper 50 % du parc tertiaire d’ici 2030, une ambition qui, bien que signifcative, reste inférieure aux exigences initiales..
Flexibilité énergétique
Un autre facteur pourrait néanmoins changer la donne : l’évolution du marché de l’énergie. Avec la montée en puissance des contrats fexibles et des prix Spot, les bâtiments devront de plus en plus adapter leur consommation en fonction des variations tarifaires. L’idée est simple : privilégier la consommation lorsque l’électricité est abondante et bon marché, notamment grâce aux énergies renouvelables, et la réduire lors des pics tarifaires. Cette logique, qui repose sur
une meilleure gestion des équipements techniques, pourrait être un levier déterminant pour encourager l’adoption de GTB performantes. « Les propriétaires et gestionnaires s’y intéressent de plus en plus, non pas forcément à cause du décret BACS, mais surtout parce que le prix de l’énergie ne cesse d’augmenter », analyse Franck Mouchel. Dans ce contexte, un nouveau label, Flex Ready, est en cours de développement pour certifer les bâtiments capables de moduler leur consommation en fonction de ces logiques tarifaires (voir encadré).
Certains industriels, à l’image d’ABB, misent également sur des solutions modulaires permettant d’adapter les installations existantes sans nécessiter de refonte complète. L’idée est de
L’obligation d’installer une GTB avant fn 2024 était censée être une priorité mais seulement 15% des bâtiments concernés avaient réellement mis en place ces équipements.
proposer des briques technologiques capables de s’intégrer aux équipements déjà en place, évitant ainsi aux propriétaires d’engager des investissements trop lourds. Cette approche, combinée à des certifcations comme Flex Ready, pourrait favoriser une adoption progressive des GTB, sans imposer des coûts immédiats trop élevés.
Si les perspectives d’évolution sont bien là, un autre enjeu de taille se profle : la cybersécurité. La multiplication des systèmes connectés et la nécessité d’interconnexions entre équipements techniques et gestion de l’énergie augmentent les risques d’intrusions. «Les grandes entreprises ont toujours été réticentes à ouvrir leurs réseaux aux GTB, de peur des failles de sécurité. Aujourd’hui, il faut leur proposer des solutions qui allient connectivité et protection des données», conclut Franck Mouchel. ABB, par exemple, a développé une passerelle sécurisée, baptisée Building Edge, qui assure une communication protégée entre les équipements du bâtiment et le cloud, afn d’éviter toute vulnérabilité pouvant impacter l’exploitation des sites.
Reste à savoir si ces différentes dynamiques permettront enfn d’accélérer la mise en conformité des bâtiments tertiaires. Car si les obligations réglementaires sont en place, la réalité du terrain montre encore un certain attentisme. L’essor de la fexibilité énergétique, conjugué à une meilleure structuration des aides et à une prise de conscience des acteurs du marché, pourrait bien être l’élément déclencheur d’une adoption massive des systèmes BACS et GTB. À condition que les incitations fnancières et les contraintes réglementaires s’alignent enfn sur les réalités économiques des propriétaires et exploitants.
Flex Ready est un label lancé par Think Smartgrids avec RTE, Enedis, GIMELEC et IGNES pour encourager l’adoption de solutions de gestion énergétique dans le secteur tertiaire. Il établit un cadre technique pour aider les bâtiments à mieux piloter leur consommation d’électricité en fonction de la disponibilité de
l’énergie et des variations tarifaires. Basé sur cinq critères standardisés, il inclut un suivi des équipements, notamment les systèmes d’automatisation et de contrôle des bâtiments (BACS). Son objectif est de faciliter l’intégration de ces technologies pour réduire la consommation d’énergie et optimiser l’utilisation de
l’électricité décarbonée. Ce label représente une opportunité pour les gestionnaires de bâtiments de moderniser leurs installations, de réaliser des économies et de contribuer à un réseau électrique plus effcace et plus stable.
Basée à Aix-en-Provence, Anolis s’impose comme un distributeur majeur des solutions Crestron et Lutron, avec une approche à forte valeur ajoutée. En couvrant toute la France et au-delà, l’entreprise associe expertise technique et accompagnement sur mesure des intégrateurs.
Bien qu’Anolis ait été fondée en 2021, elle est la continuité de Domotic, un bureau d’études de programmation actif depuis 20 ans, labellisé CSP (Crestron Service Provider) et HTI (Hospitality Technology Integration) chez Lutron. Alexis Nazarian, président d’Anolis et directeur général de Domotic, souhaitait aller plus loin qu’un simple rôle de distributeur. «Nous ne sommes pas des pousseurs de cartons, mais des partenaires techniques qui anticipent les besoins des intégrateurs et les accompagnent tout au long des projets », explique-t-il. Anolis s’appuie sur deux marques phares: Crestron et Lutron, leaders du Smart Home, du Smart Building et de l’audiovisuel professionnel. Crestron, acteur majeur depuis plus de 50 ans, propose des solutions AV et collaboratives intégrant automates, interfaces tactiles et gestion centralisée. Son écosystème Crestron Home simplife l’intégration dans les résidences privées grâce à une interface intuitive et une compatibilité élargie. « Crestron Home révolutionne l’intégration résidentielle en proposant une mise en œuvre simplifée », souligne
Alexis Nazarian. Lutron, pionnier de la gestion de l’éclairage depuis 60 ans, propose diverses solutions, des stores automatisés aux variateurs d’éclairage avancés. Ses produits haut de gamme, comme les claviers muraux Alisse, allient esthétisme et fonctionnalité.
Anolis se distingue par une approche en trois étapes : l’avant-vente, l’assistance technique et la mise en service.
Un support dès l’avant-vente - Dès la phase initiale, Anolis aide les intégrateurs et électriciens à défnir les besoins techniques. « Nous étudions le cahier des charges et les contraintes de chaque projet pour assurer une intégration optimale », explique Alexis Nazarian. Cette assistance permet aux professionnels moins familiers avec Crestron et Lutron de monter en compétence progressivement.
Une assistance technique proactive - Anolis assure un service après-vente effcace en collaborant avec les sup -
ports de Crestron et Lutron. « Grâce à un stock localement provisionné, nous réduisons les temps d’arrêt en cas de panne », précise Alexis Nazarian. Les intégrateurs bénéfcient d’un accès direct à des programmeurs certifés pour adapter les confgurations selon les besoins.
Formation et mise en service - La formation est un enjeu clé pour Anolis, qui propose plusieurs solutions :
• Formations certifantes chez les fabricants, en ligne ou en présentiel.
• Orientation vers des programmeurs certifés pour une mise en œuvre optimale.
• Support direct lors des premières installations pour faciliter la prise en main.
« Nos partenaires doivent être formés pour garantir la pérennité des installations », rappelle Alexis Nazarian.
En trois ans, Anolis s’est imposé comme un acteur incontournable de l’intégration audiovisuelle et domotique.
Le nom Anolis fait référence à un lézard connu pour son adaptation rapide à son environnement, une philosophie que l’entreprise applique dans un secteur en constante évolution. En trois ans, Anolis s’est imposé comme un acteur incontournable de l’intégration audiovisuelle et domotique, en alliant expertise technique et services personnalisés.
Plus qu’un distributeur, Anolis est un véritable partenaire stratégique pour les intégrateurs en quête de solutions innovantes et d’un accompagnement sur mesure. anolis-sas.com
Alexis Nazarian, président d’Anolis et directeur général de Domotic, mise sur une approche technique et un accompagnement personnalisé pour répondre aux besoins des intégrateurs.
Dans un monde où l’interconnexion des systèmes de sécurité et de gestion du bâtiment devient la norme, la cybersécurité reste insuffsamment prise en compte. Les efforts des fabricants, intégrateurs et exploitants doivent s’intensifer pour protéger ces infrastructures critiques.
Avec l’essor des infrastructures intelligentes, les systèmes de vidéosurveillance, de contrôle d’accès et d’audiovisuel s’intègrent de plus en plus aux réseaux informatiques des entreprises et des collectivités. Cette interconnexion, qui optimise la gestion des bâtiments et des installations de sécurité, apporte son lot de béné ces, mais aussi de risques majeurs en matière de cybersécurité. Le moindre défaut dans un dispositif connecté peut constituer une porte d’entrée aux cybercriminels, leur permettant d’in ltrer des systèmes critiques et d’exploiter leurs vulnérabilités à des ns malveillantes. La vidéosurveillance, le contrôle d’accès et l’audiovisuel, qui étaient autrefois des systèmes indépendants, fonctionnent désormais sur des réseaux IP, les rendant aussi exposés aux cyberattaques que n’importe quel autre équipement infor-
matique. Cette transformation nécessite une grande vigilance, car les attaquants savent exploiter le moindre point faible.
n Des failles aux conséquences potentiellement lourdes
Parmi les menaces les plus courantes, le piratage de caméras de vidéosurveillance est particulièrement préoccupant. Une caméra mal sécurisée peut-être détournée pour espionner des locaux professionnels, surveiller les allées et venues des employés ou identi er des zones sensibles d’un bâtiment. Certaines attaques récentes ont montré que des hackers pouvaient non seulement accéder aux ux vidéo en temps réel, mais aussi manipuler les enregistrements ou désactiver des caméras pour masquer leurs actions. Le contrôle d’accès est également une cible
Les équipements audiovisuels, souvent perçus comme moins critiques, ne sont pas épargnés.
privilégiée. Un badge RFID cloné ou une faille dans un logiciel de gestion des accès peut permettre à un individu malveillant d’entrer dans des zones restreintes sans autorisation. Dans des environnements sensibles comme les banques, les hôpitaux ou les centres de données, une telle intrusion peut avoir des conséquences dramatiques, allant de l’espionnage industriel au sabotage. Les équipements audiovisuels, souvent perçus comme moins critiques, ne sont pas épargnés. Les salles de conférence connectées, où des écrans, des microphones et des enceintes sont reliés à des réseaux IP, peuvent être exploitées pour capter des conversations sensibles ou di user du contenu malveillant. Une intrusion dans ces systèmes peut également servir de tremplin pour attaquer d’autres équipements connectés au réseau de l’entreprise. Les bâtiments intelligents, qui reposent sur
un vaste réseau d’objets connectés (capteurs de température, contrôleurs d’éclairage, systèmes de gestion énergétique, etc.), sont tout aussi vulnérables. Une attaque ciblant ces infrastructures peut entraîner des perturbations opérationnelles majeures : un système de chau age désactivé en plein hiver dans un hôpital, un blocage des ascenseurs dans un immeuble de bureaux ou encore une coupure de l’éclairage dans un espace public. L’impact de ces cyberattaques ne se limite pas aux dysfonctionnements techniques ; il peut avoir des répercussions économiques et juridiques signi catives.
n Un impact au-delà des infrastructures techniques
Les cyberattaques sur ces systèmes ne se traduisent pas uniquement par des pertes de données ou des dysfonctionnements matériels. Elles peuvent avoir des conséquences bien plus graves pour les entreprises et les collectivités qui en sont victimes. D’un point de vue nancier, une intrusion dans un système de vidéosurveillance ou de contrôle d’accès peut conduire à un vol de données sensibles ou à l’ex ltration d’informations con dentielles. Une attaque par rançongiciel (ransomware) peut bloquer l’accès aux équipements critiques et contraindre une entreprise à payer une rançon pour en reprendre le contrôle. Dans certains cas, l’impact est tel que l’activité de l’organisation est paralysée pendant plusieurs jours, voire plusieurs semaines, engendrant des pertes nancières considérables. Les conséquences réglementaires sont également un enjeu majeur. La directive européenne NIS2 (voir pages 20-21), imposera aux entreprises et aux organismes critiques de renforcer la protection de leurs infrastructures numériques. En cas de nonconformité, des sanctions sévères peuvent être appliquées, avec des amendes pouvant atteindre plusieurs millions d’euros. De même, le Règlement général sur la protection des données (RGPD) impose des obligations strictes en matière de sécurisation des données personnelles. Une faille exploitée dans un système de vidéosurveillance collectant des images de personnes sans leur consentement peut ainsi exposer une entreprise à des poursuites judiciaires. Au-delà de ces aspects nanciers et réglementaires, l’image et la réputation des entreprises sont également en jeu. Une cyberattaque médiatisée peut ternir la con ance des clients et partenaires, met-
tant en péril des relations commerciales établies de longue date. Dans le secteur public, une intrusion dans un système de contrôle d’accès ou de vidéosurveillance d’une collectivité locale peut susciter un sentiment d’insécurité parmi les citoyens et a aiblir la con ance envers les autorités.
n Renforcer la cybersécurité : une nécessité absolue
Une formation régulière des équipes aux risques cyber est indispensable pour éviter les erreurs courantes, comme l’utilisation de mots de passe faibles ou le clic sur un lien malveillant contenu dans un e-mail de phishing. Les entreprises doivent instaurer une culture de la sécurité numérique, où chaque employé est conscient des menaces potentielles et adopte les bons ré exes pour s’en prémunir.
Trop souvent , les équipements de vidéosurveillance, de contrôle d’accès et d’audiovisuel partagent un même réseau avec les infrastructures de l’entreprise.
Pour limiter ces risques, les entreprises et collectivités doivent adopter une approche proactive en matière de cybersécurité. Cela passe d’abord par une sécurisation des équipements eux-mêmes. Les fabricants doivent intégrer des mécanismes de protection avancés, comme le chi rement des communications et des mises à jour régulières des rmwares, a n de combler les vulnérabilités connues.
La segmentation des réseaux est une autre mesure clé. Trop souvent, les équipements de vidéosurveillance, de contrôle d’accès et d’audiovisuel partagent un même réseau avec les infrastructures informatiques de l’entreprise. Une cyberattaque ciblant un équipement IoT peut ainsi compromettre l’ensemble du réseau. En isolant ces dispositifs sur des segments distincts et en appliquant des restrictions strictes sur les communications entre eux, il devient plus di cile pour un attaquant de se déplacer latéralement au sein du système. L’authenti cation et la gestion des accès sont également essentielles. L’adoption de l’authenti cation multi-facteurs (MFA) pour accéder aux systèmes critiques permet de renforcer la protection contre les attaques par vol d’identi ants. De même, la mise en place d’une gestion stricte des privilèges, en limitant les permissions aux seuls utilisateurs autorisés, réduit considérablement les risques de compromission. Mais la cyber
En n, une surveillance continue des systèmes est fondamentale pour détecter rapidement toute activité suspecte. Le déploiement d’outils de détection des intrusions et de monitoring en temps réel permet d’identi er et de bloquer les tentatives d’attaque avant qu’elles ne causent des dommages irréversibles.
n Etre à la hauteur des enjeux
Dans un monde où les infrastructures intelligentes deviennent la norme, la cybersécurité des systèmes interconnectés ne peut plus être reléguée au second plan. Les attaques se multiplient, les réglementations se durcissent, et les conséquences d’une faille exploitée peuvent être dramatiques. La protection des systèmes de vidéosurveillance, de contrôle d’accès et d’audiovisuel repose sur une combinaison de technologies avancées, de bonnes pratiques organisationnelles et d’une sensibilisation des utilisateurs.
Les fabricants, intégrateurs et exploitants ont un rôle clé à jouer dans cette transition vers des infrastructures numériques plus sûres. En investissant dès aujourd’hui dans des solutions adaptées, en renforçant la gouvernance des accès et en sensibilisant les équipes aux risques cyber, il est possible de bâtir des systèmes résilients, capables de faire face aux menaces.
Les bâtiments intelligents, qui reposent sur un vaste réseau de capteurs sont également vulnérables. Photo : Shutterstock
Dans un contexte où la sécurité numérique devient un enjeu stratégique, la protection des systèmes de vidéosurveillance reste encore largement sous-estimée. Une étude menée par Hanwha Vision Europe révèle une disparité frappante entre la confance des professionnels et la réalité des pratiques mises en œuvre.
Alors que 92 % des responsables informatiques et de sécurité interrogés en France, en Allemagne, en Italie, en Espagne et au Royaume-Uni considèrent leurs infrastructures bien protégées contre les cybermenaces, seulement 23 % appliquent les mesures de cybersécurité les plus élémentaires, comme la mise à jour des rmwares ou le remplacement des mots de passe par défaut. Ce décalage se véri e dans tous les secteurs, bien que certaines industries a chent une plus grande vigilance plus accrue que d’autres. Dans la nance, la con ance dans la robustesse des systèmes atteint un niveau quasi unanime avec 99 % des professionnels estimant leur infrastructure sécurisée. À l’inverse, les data centers se montrent plus prudents, avec un taux de 80 %, re étant une
conscience plus aiguisée des menaces potentielles. Au niveau des disparités nationales, l’Italie enregistre le plus haut niveau de con ance avec 97 %, tandis que l’Espagne a che un score plus mesuré de 83 %.
n Une réglementation encore méconnue
L’étude met également en lumière un dé cit préoccupant de sensibilisation aux réglementations en matière de cybersécurité. Bien que la directive NIS2, entrée en vigueur en octobre 2024, impose de nouvelles exigences de protection pour les infrastructures critiques, seuls 47 % des répondants déclarent la connaître. Plus alarmant encore, la Loi sur la résilience cyber (Cyber Resilience Act, CRA) reste largement ignorée, avec seulement 23%
de notoriété. Cette méconnaissance se retrouve même dans les grandes entreprises, où le taux de sensibilisation ne dépasse pas 45 %, alors que le troisième trimestre 2024 a marqué un pic annuel de 1 876 cyberattaques par semaine.
Au-delà de l’aspect réglementaire, c’est aussi l’absence de pratiques élémentaires qui rend ces systèmes vulnérables. Le changement des mots de passe par défaut, pourtant une précaution basique, est encore trop souvent négligé. La mise à jour régulière des rmwares, indispensable pour corriger les failles exploitées par les cybercriminels, n’est pas systématiquement appliquée. L’authenti cation basée sur des certi cats, qui permettrait de restreindre les connexions non autorisées, reste peu utilisée, tout comme la
Des images en mouvement plus nettes, des couleurs plus vraies et des détails plus clairs, alimentées par l’IA
Efcacité de récupération plus élevée et moins de fausses alarmes grâce à AcuSearch et aux algorithmes mis à jours
Qualité audio cristalline grâce au double micro en réseau et à l’enceinte Smart PA
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gestion stricte des privilèges d’accès. Même la protection physique des équipements connectés est souvent reléguée au second plan, exposant certains dispositifs à des intrusions directes.
Si ces mauvaises pratiques concernent toutes les structures, elles touchent plus durement les petites entreprises, dont seulement 17 % appliquent ces mesures de sécurité, contre 41 % pour les grandes organisations. Un écart d’autant plus inquiétant que les PME, disposant de moyens limités pour faire face aux attaques, risquent de subir des conséquences nancières irréversibles en cas de compromission de leurs systèmes.
n Un impératif d’action immédiate
Face à ces constats, Hanwha Vision Europe appelle les entreprises et les organismes concernés à renforcer sans attendre la sécurité de leurs infrastructures vidéo. Pour limiter les risques, un audit régulier des systèmes s’impose a n d’identi er les vulnérabilités potentielles et d’y remédier sans délai. La mise en œuvre de bonnes pratiques, comme le durcissement des accès aux équipements et l’application systématique des mises à jour, constitue une base incontournable. Il est également recommandé d’évaluer régulièrement les dispositifs en place pour les adap-
Alors que lʼEurope impose de nouvelles exigences en matière de cybersécurité et de résilience des infrastructures critiques, la méconnaissance des directives NIS2 et REC reste une préoccupation majeure. Ces réglementations imposeront des obligations strictes aux acteurs de la sécurité-sûreté. Pourtant, distributeurs, intégrateurs et gestionnaires de sites critiques restent souvent peu informés de leurs implications concrètes. Face à ce constat, Axis Communications a organisé en mars 2025 une session dʼinformation au Campus Cyber de Paris-La Défense. Objectif : clarifier les
ter aux menaces émergentes et aux nouvelles obligations réglementaires. La sensibilisation des équipes joue un rôle clé dans cette démarche. La cybersécurité ne doit plus être perçue comme une contrainte technique, mais comme un ré exe à intégrer au quotidien. La di usion des bonnes pratiques, appuyée par des sessions de formation adaptées aux di érents niveaux de responsabilité, permet de limiter les risques liés aux erreurs humaines, encore trop souvent exploitées par les cybercriminels. En n, le recours à des fabricants et intégrateurs
enjeux liés à lʼapplication des directives et préparer les professionnels à leur mise en conformité. Dans plusieurs pays, comme la Belgique et lʼItalie, ces nouvelles règles sont déjà en vigueur, cʼest lʼopportunité dʼun premier retour dʼexpérience. Mais en France, lʼabsence de cadre définitif soulève encore de nombreuses interrogations. Lors de cet événement, Garance Mathias, avocate en droit du numérique, et Dominique Gueguen, référent cybersécurité chez Axis Communications France, ont détaillé les sanctions prévues en cas de non-conformité et les mesures à adopter dès maintenant.
spécialisés, qui intègrent nativement la cybersécurité dans leurs solutions, constitue une garantie supplémentaire pour assurer une protection e cace des infrastructures.
Alors que la vidéosurveillance repose de plus en plus sur le cloud et l’intelligence arti cielle, sécuriser ces systèmes ne peut plus être une option. La cybersécurité doit être intégrée dès la conception des infrastructures, avec une approche proactive et adaptée aux nouvelles réalités réglementaires. L’enquête menée par Hanwha Vision Europe souligne l’urgence d’agir pour combler l’écart entre perception et réalité. Ignorer ces enjeux aujourd’hui, c’est prendre le risque de subir les cyberattaques de demain.
L’enquête d’Hanwha Vision est disponible sur le site hanwhavision.eu/fr.
Conçues pour renforcer la cybersécurité et la résilience des infrastructures critiques, ces réglementations imposent aux entreprises et organisations concernées des obligations strictes en matière de protection et de gestion des risques.
n NIS2 : un cadre renforcé pour la cybersécurité
En cours de transposition en France, la directive européenne NIS2 (Network and Information Security 2) marque un tournant en matière de cybersécurité.
Succédant à la première version adoptée en 2016, elle élargit son champ dʼapplication à de nouveaux secteurs jugés critiques, incluant désormais les infrastructures numériques, les services essentiels et les collectivités territoriales. Ce texte impose la mise en place de dispositifs adaptés aux risques, intégrant la gestion des vulnérabilités, la surveillance en temps réel et des protocoles de réponse aux incidents. Les obligations de signalement sont également
durcies : toute attaque majeure doit être déclarée sous 24 heures, suivie dʼun rapport détaillé dans un délai de 72 heures. Les sanctions en cas de non-conformité sont considérablement renforcées. Les entreprises concernées encourent des amendes pouvant atteindre 10 millions dʼeuros ou 2 % du chiffre dʼaffaires annuel. Par ailleurs, les dirigeants voient leur responsabilité accrue : ils devront garantir lʼapplication des stratégies de cybersécurité et répondre à de nouvelles exigences en matière de formation.
n REC : assurer la résilience des infrastructures critiques La directive REC (Résilience des Infrastructures Critiques) vise à garantir le bon fonctionnement des infrastructures vitales face aux menaces, quʼelles soient dʼorigine naturelle ou cyber. Elle impose aux organisations concernées de renforcer leurs capacités de prévention, de préparation, de réaction et de rétablissement des services essentiels. Ces mesures sʼinscrivent dans une stratégie européenne plus large visant à sécuriser les systèmes critiques et à protéger les infrastructures stratégiques contre les perturbations majeures
Si les équipements et infrastructure requièrent une cybersécurité renforcée, le réseau qui les interconnecte doit également être à la hauteur du déf. Dans le domaine du sans-fl, le Wi-Fi 7 s’annonce comme une solution prometteuse.
Le Wi-Fi 7, dernière évolution de la norme sans l, promet des performances considérablement améliorées, notamment en matière de débit, de latence et de gestion des interférences. Avec des vitesses pouvant dépasser 40 Gbit/s, le Wi-Fi 7 s’impose comme une solution adaptée aux environnements à forte densité d’appareils connectés, comme les bâtiments intelligents, les infrastructures de sécurité et les espaces de travail collaboratifs. Mais au-delà des gains en rapidité et en stabilité, cette nouvelle génération intègre des avancées majeures en matière de cybersécurité, répondant aux dé s toujours plus nombreux liés aux menaces sur les réseaux sans l.
n Des innovations techniques
L’un des principaux dé s du Wi-Fi réside dans la sécurisation des échanges de données, surtout dans des environnements critiques où transitent des informations sensibles.
Le Wi-Fi 7 apporte plusieurs améliorations qui réduisent les risques de cyberattaques et protègent les infrastructures connectées. Tout d’abord, la norme WPA3 (déjà introduite avec le Wi-Fi 6) devient un standard incontournable, renforçant la protection contre les attaques par force brute et les interceptions de données. Le chi rement renforcé des échanges permet d’éviter les écoutes clandestines, tandis que le Protected Management Frames (PMF) empêche les tentatives d’usurpation d’identité des points d’accès.
Le Wi-Fi 7 améliore également la gestion des connexions multi-liens (MLO - Multi-Link Operation), qui permet aux appareils de communiquer simultanément sur plusieurs bandes de fréquences (2,4 GHz, 5 GHz et 6 GHz). Cette innovation optimise non seulement la vitesse et la stabilité du réseau, mais elle réduit aussi les risques liés aux attaques de type Man-in-the-Middle (MITM), en rendant plus di cile l’intercep-
Le Wi-Fi 7 apporte plusieurs améliorations qui réduisent les risques de cyberattaques et protègent les infrastructures connectées.
tion des communications. L’introduction de l’Adaptive Power Control est une autre avancée notable. Ce mécanisme ajuste dynamiquement la puissance du signal en fonction des besoins, limitant ainsi l’exposition du réseau aux menaces extérieures. Moins un signal est di usé au-delà des zones d’utilisation légitimes, plus il devient di cile pour un attaquant extérieur de capter et d’exploiter des transmissions.
n Cybermenaces émergentes
Dans un contexte où les attaques visant les infrastructures sans l se multiplient, le Wi-Fi 7 propose des solutions mieux adaptées aux menaces modernes. L’intégration plus poussée des réseaux maillés sécurisés (Mesh Wi-Fi) permet un contrôle centralisé des accès, limitant ainsi les risques d’intrusions. Chaque nœud du réseau peut vérier l’authenticité des connexions, empêchant les attaques par usur-
pation de point d’accès (Evil Twin). Par ailleurs, la virtualisation des réseaux devient plus sophistiquée avec le Wi-Fi 7. Les entreprises peuvent segmenter leur réseau en plusieurs environnements cloisonnés, attribuant par exemple un accès strictement limité aux systèmes de vidéosurveillance et un autre aux équipements bureautiques. Cette séparation réduit le risque de propagation d’une attaque en cas de compromission d’un appareil.
En n, la plus grande compatibilité avec les solutions de détection d’intrusion (WIDS/WIPS) permet une surveillance proactive des menaces. Ces systèmes peuvent détecter des comportements anormaux, comme une tentative d’attaque par déni de service (DDoS) sur un réseau Wi-Fi ou un accès non autorisé, et déclencher une réponse automatique pour bloquer l’intrusion.
Si le Wi-Fi 7 marque une avancée importante en matière de cybersé-
curité, il n’élimine pas totalement les menaces. La sécurité d’un réseau sans l repose toujours sur la mise en place de bonnes pratiques : utilisation de mots de passe robustes, mises à jour régulières des rmwares des points d’accès, gestion stricte des permissions et surveillance continue des activités réseau.
Cas d’usage émergents du Wi-Fi 7 dans l’IoT
Si le Wi-Fi 7 représente une avancée significative en matière de performances, de stabilité et de cybersécurité, son adoption dans lʼunivers de lʼIoT ne sera pas uniforme. Certains secteurs pourraient être les premiers à bénéficier de ses capacités, en raison de besoins spécifiques en débit, en latence et en gestion de connexions massives. Voici quelques domaines où le Wi-Fi 7 pourrait faire la différence.
Lʼessor des smart buildings repose sur une multitude de capteurs et dʼéquipements connectés destinés à optimiser lʼéclairage, la climatisation, la sécurité ou encore la consommation énergétique.
Aujourdʼhui, ces dispositifs fonctionnent souvent avec des protocoles basse consommation comme ZigBee, LoRa ou Thread, qui suffisent pour des tâches de base.
Toutefois, certains usages nécessitent des connexions plus rapides et plus stables. Grâce à ses capacités accrues en matière de gestion des connexions simultanées et de segmentation du réseau, le Wi-Fi 7 permettrait par exemple dʼaméliorer la synchronisation en temps réel des systèmes de contrôle du bâtiment, dʼintégrer plus facilement des outils de supervision basés sur lʼIA, et dʼassurer une communication fluide entre les différents dispositifs sans risque de saturation.
Vidéosurveillance
Les caméras de vidéosurveillance connectées génèrent des flux vidéo en haute définition qui nécessitent une bande passante importante. Avec lʼaugmentation des résolutions 4K et 8K, ainsi que lʼessor de lʼanalyse vidéo en temps réel, le Wi-Fi 7 devient une solution clé pour garantir une transmission fluide, sans latence ni perte de qualité. Grâce à la technologie Multi-Link Ope
ration (MLO), qui permet de répartir le trafic sur plusieurs bandes de fréquences simultanément, le Wi-Fi 7 réduit les risques de congestion du réseau, même dans des environnements très denses. Cela permettrait notamment dʼassurer une couverture optimale dans des espaces urbains ou des sites industriels où de nombreuses caméras doivent fonctionner en continu.
Santé connectée
Dans les établissements de santé, la connectivité des équipements médicaux est un enjeu vital. Certains dispositifs, comme les moniteurs de signes vitaux, les pompes à perfusion connectées ou les robots chirurgicaux, nécessitent une connexion ultra-fiable et une latence minimale pour garantir leur bon fonctionnement. Le Wi-Fi 7, avec ses avancées en matière de gestion des priorités de trafic et de cybersécurité renforcée, pourrait apporter une réponse aux besoins croissants de connectivité dans les hôpitaux et les centres médicaux. Il permettrait notamment
de mieux gérer les flux de données critiques, dʼassurer une connectivité stable aux équipes médicales et de renforcer la protection des informations sensibles des patients.
Le secteur de la logistique et du commerce repose de plus en plus sur lʼIoT pour assurer la gestion des stocks, le suivi des marchandises et lʼoptimisation des flux en magasin. Grâce à des dispositifs connectés, les entreprises peuvent suivre en temps réel lʼétat des produits, automatiser la gestion des inventaires et améliorer lʼexpérience client. Avec le Wi-Fi 7, ces opérations deviennent plus rapides et plus précises. Lʼamélioration de la latence et de la capacité à gérer un grand nombre de connexions simultanées permettrait aux entrepôts et aux magasins dʼoptimiser le suivi des produits et des livraisons, dʼassurer une gestion dynamique des rayonnages et de proposer des expériences personnalisées aux clients via des applications interactives.
La série Philips Hospitality TV 4518 (du 24’’ au 65’’) est une gamme de téléviseurs spécialement conçue pour le secteur de l’hôtellerie, ofrant aux clients une expérience de divertissement comparable à celle de leur domicile.
Ces téléviseurs sont équipés de fonctionnalités avancées telles que Google Cast intégré permettant aux clients de difuser facilement du contenu (hors NETFLIX) depuis leurs appareils personnels, quel que soit le système d’exploitation, sans matériel supplémentaire. De plus, l’accès au Google Play Store ofre une vaste sélection d’applications pour répondre aux divers besoins des clients. Le design moderne avec un cadre fn et les dalles 4K UHD (à partir du 43’’) garantissent une qualité d’image exceptionnelle, tandis que les haut-parleurs intégrés de 10 watts avec Dolby Atmos assurent une expérience audio immersive. Télécommande hygiénique - plus facile à nettoyer et à utiliser.
Cette série est idéale pour divers environnements, y compris les petits hôtels, les motels, les maisons d’hôtes, les résidences étudiantes….
Open2 : Divertissements personnalisés en chambre
Découvrez la gamme complète de Philips Professional Displays pour votre hôtel sur le site : www.ppds.com/fr-fr/industry-display-solutions/hospitality
Fabrice Penhoat
Philips PPDS nomme
Fabrice Penhoat Business Director Philips Signage & dvLED pour la France, les Dom-Tom et l’Afrique. Après 13 ans dédiés aux écrans professionnels Philips, il pilotera la stratégie de croissance des solutions d’a chage dynamique et LED sur ces marchés. Entré chez PPDS en 2015, il a occupé des postes clés, dont ceux de directeur des ventes France et directeur des grands comptes et du développement commercial. Basé à Paris, il reportera à Cesar Sanz, directeur commercial France et la Péninsule Ibérique, avec pour mission de développer les marchés verticaux, renforcer les partenariats et accroître la visibilité de PPDS sur ces territoires stratégiques.
Philippe Baracetti
Après un parcours chez Philips PPDS, Philippe Baracetti prend la direction
de la Business Unit Maverick. Fort chage et les solutions audiovisuelles, il aura pour mission de piloter le développement de cette entité straté gique. Basé en France, il est rattaché à Bas Scheepens, directeur général Europe de Maverick AV Solutions, et Antonin Martinot, directeur de Maverick France, avec pour objectif de renforcer la présence de Mave rick sur le marché, développer les relations avec les partenaires et accompagner la croissance de l’o technologique.
Réception, distribution, diffusion audio et vidéo
Canal+ Business et Philips
PPDS poursuivent le développement de leur offre pour l’hôtellerie avec Canal+ Room Streaming, une solution enrichie qui s’appuie sur les téléviseurs
MediaSuite de Philips. Grâce à un partenariat avec Maxcote, les hôteliers peuvent proposer à leurs clients un large catalogue comprenant jusqu’à 90 000 programmes à la demande et 80 chaînes en direct, incluant flms récents, séries et événements sportifs. Dotés d’Android TV et de Google Cast, les téléviseurs
MediaSuite assurent une compatibilité native avec les principales applications de streaming. Selon Franck Dufrene, directeur commercial Philips Hospitality TV chez PPDS, cette évolution améliore l’expérience en chambre en
offrant aux clients une transition fuide entre leur domicile et leur séjour. Canal+ Business confrme ainsi sa stratégie dans l’hôtellerie.
Ali Zeboudj, directeur de Canal+ Business, précise que cette offre associe contenu premium et technologie avancée pour répondre aux nouvelles attentes des établissements et de leurs clients. L’intégration d’un middleware IPTV par Maxcote facilite l’authentifcation automatique des clients et la suppression des données personnelles au départ. Disponible en cinq formules, cette solution fexible permet aux hôtels d’adapter l’expérience client à leur image tout en optimisant la gestion des contenus et de l’affchage.
TNTSAT s’apprête à abandonner progressivement les terminaux MPEG-4 HD au proft de modèles HEVC UHD avec un nouveau système de contrôle d’accès Nagra. Le bouquet de télévision par satellite du Groupe Canal+, reprenant notamment les 27 chaînes de la TNT gratuite, se prépare ainsi à une transition importante. Selon nos informations, les terminaux MPEG-4 HD seront progressivement remplacés par des modèles HEVC UHD, équipés d’un nouveau système de carte de contrôle d’accès Nagra, qui remplacera l’actuel Viaccess. La certifcation des terminaux MPEG-4 HD s’arrêtera en septembre 2025, la production en mars 2026 et la distribution en septembre 2026, laissant aux fabricants et distributeurs le temps d’adapter leurs équipements. Avec cette évolution, TNTSAT suit la dynamique du secteur audiovisuel en adoptant la norme HEVC UHD, qui offre une meilleure compression des fux vidéo et optimise l’utilisation de la bande passante satellite. Le remplacement du système de contrôle d’accès par la solution Nagra vise également à renforcer la sécurisation des contenus. Les industriels concernés devront se conformer aux nouvelles spécifcations de production des terminaux HEVC UHD, qui seront précisées dans une nouvelle convention TNTSAT.
À l’ISE 2025, Sonos a confrmé son engagement sur le marché professionnel avec l’Era 100 Pro, une enceinte conçue pour les intégrateurs et installateurs audiovisuels.
Jonathan Boizot, Head of Sonos Professional France, souligne cette volonté de répondre aux besoins spécifques des professionnels de l’audio et du secteur commercial. L’Era 100 Pro reprend le design de l’Era 100 avec des fonctionnalités adaptées aux installations AV. Son alimentation PoE+ permet un déploiement simplifé, un seul câble assurant alimentation et réseau. Une nouvelle gestion des zones facilite la diffusion audio sur plusieurs espaces avec plus de fexibilité que les groupes d’enceintes classiques. Compatible avec les Era 300, Five, One SL et générations précédentes, elle est garantie trois ans et distribuée exclusivement via Exertis Connect, Prestige et Sidev. Sonos mise aussi sur la formation des installateurs.
Lors de l’ISE, des sessions dédiées ont permis aux professionnels d’échanger avec les équipes Sonos. Ce programme est également accessible à distance en anglais et en français, ainsi qu’en présentiel dans les locaux de la marque.
L’objectif est d’offrir un support technique optimal et des connaissances adaptées aux exigences du marché. L’Era 100 Pro s’inscrit dans une gamme complète pour le marché commercial, incluant le Sonos Amp, qui alimente des enceintes passives. Sonos a aussi
présenté une solution home cinéma premium avec la barre de son Arc Ultra, deux caissons Sub et des Era 300, pour une immersion en Dolby Atmos 9.1.4. Autre nouveauté, le casque Sonos Ace, conçu pour une expérience immersive avec réduction de bruit, bascule automatiquement entre l’écoute en solo et une barre de son. Enfn, Sonos renforce son intégration avec les plateformes d’automatisation comme Control4, RTI, URC, Nice et Crestron. Une nouvelle API facilitera l’interaction avec ces écosystèmes. Avec cette offre élargie et une stratégie d’accompagnement des professionnels, Sonos affrme son ambition de devenir un acteur clé du marché audio professionnel.
n Découvrez l’ensemble de ces nouveautés en vidéo sur la chaîne YouTube de Smart Integrations Mag, playlist « ISE 2025 ».
Newline Interactive a profté de l’ISE 2025 pour présenter ses nouvelles gammes d’écrans interactifs et d’affchage dynamique, conçues pour allier simplicité d’intégration, polyvalence et optimisation de l’expérience utilisateur.
La gamme Lyra Pro, sous Android 13 EDLA, intègre des outils d’annotation et un tableau blanc intelligent avec reconnaissance d’écriture. Newline mise sur une accessibilité totale avec des logiciels inclus
sans abonnement. Cast+ permet le partage d’écran compatible avec AirPlay, Miracast et Chromecast, tandis que le bouton Click to Cast facilite un partage instantané, sans réseau ni installation préalable, garantissant ainsi simplicité et sécurité pour les utilisateurs. Ces solutions visent à améliorer la collaboration en entreprise et en milieu éducatif sans imposer de contraintes techniques. Elara Pro propose des améliorations comme une alimentation USB-C 100 W, une caméra 4K auto-framing et un lecteur NFC pour une gestion simplifée des utilisateurs. Vega Pro reprend ces atouts en intégrant une technologie capacitive projetée Optical Bonding et une barre de son, offrant une précision tactile améliorée et une esthétique haut de gamme. Ces modèles se destinent particulièrement aux salles de réunion et aux espaces
collaboratifs exigeants.
Avec Clara, Newline propose une solution sans Android embarqué, limitant les risques de compatibilité et de sécurité. Dotée d’une connectivité USB-C, elle assure un partage d’écran simple et une interactivité optimisée, avec une compatibilité BYOM via la caméra ModCam+. La gamme STV+ s’adresse à l’affchage dynamique avec des écrans UHD de 43 à 98 pouces sous Android 14, compatibles Cast+ et Display Management. Pour les grandes salles et auditoriums, Newline propose DV One+, une solution LED All-in-One de 135 à 219 pouces avec un traitement GOB qui protège les LED et améliore leur durabilité. Pensée pour une utilisation professionnelle intensive, elle garantit une haute qualité d’image et une grande fabilité.
n Vivien Cokelaer, responsable de la distribution pour le marché français, présente en vidéo sur la chaîne YouTube de Smart Integrations Mag, playlist « ISE 2025 », les nouveautés et solutions phares de Newline Interactive dévoilées lors du salon.
u KRAMER
Avec le renouvellement de ses gammes, des acquisitions majeures et des innovations technologiques, Kramer renforce son positionnement sur le marché de l’intégration audiovisuelle et des solutions collaboratives.
L’entreprise a récemment acquis Ashton Bentley, spécialiste du mobilier intelligent pour salles de réunion, et ZeeVee, expert en AV over IP. Ces acquisitions lui permettent de proposer des écosystèmes intégrés, simplifant l’intégration des technologies collaboratives. L’ISE 2025 a été l’occasion pour l’entreprise israélienne de présenter ces avancées et d’affrmer son ambition dans les espaces de travail connectés. Avec Ashton Bentley, Kramer propose des salles de réunion standardisées, certifées Cisco mais ouvertes à d’autres systèmes. L’électronique est intégrée aux supports muraux des écrans et les tables embarquent des modules connectés, facilitant le déploiement. « Une huddle room
peut être montée en 40 minutes, une salle plus grande en deux heures », explique Guillaume Lamé, directeur commercial de Kramer France et Benelux. Kramer renouvelle aussi ses connectiques de table, disponibles prochainement. Modulaires, elles s’adaptent aux nouveaux environnements de travail. Côté audio, la marque lance sa première gamme de haut-parleurs compatibles Dante, en versions actives et passives (6 et 8 pouces), avec DSP intégré. Leur sortie est prévue pour le deuxième trimestre 2025. Grâce à ZeeVee, Kramer renforce son offre AV sur IP. Déjà présente sur ce segment, elle étend désormais sa compatibilité aux technologies JPEG 2000, SDVoE, H.264 et H.265, couvrant ainsi un large éventail d’applications. Le fabricant développe aussi Panta Rhei, sa plateforme de supervision et gestion des infrastructures audiovisuelles, intégrant Session Manager, qui simplife la réservation des salles et le lancement des réunions. Enfn, Kramer a dévoilé
une nouvelle gamme de matrices, sélecteurs et switches, capables de gérer HDMI, HDBaseT et audio Dante. Conçus pour plus de fexibilité et d’interopérabilité, ces équipements s’adaptent aux infrastructures complexes. www.kramerav.com
n Retrouvez en vidéo, avec Guillaume Lamé, les innovations présentées à l’ISE 2025 sur la chaîne YouTube de Smart Integrations Mag, playlist « ISE 2025 ».
À l’occasion du salon ISE 2025, iiyama a présenté une série de nouveautés qui viennent enrichir son offre en écrans interactifs et en solutions d’affchage dynamique.
Avec des améliorations signifcatives en matière de connectivité, de performances et d’ergonomie, la marque japonaise s’adresse aussi bien au secteur de l’éducation qu’au corporate et au retail.
Des écrans interactifs plus performants
Parmi les annonces majeures, iiyama introduit les séries TE13A et TE15A. La TE13A reprend les bases de la série TE12 tout en intégrant de nouvelles fonctionnalités, notamment la certifcation EDLA, qui permet un accès natif aux services Google, un capteur NFC et un capteur de présence. Elle se distingue éga lement par ses haut-parleurs de 2 x 20 W et un subwoofer de 20 W, assurant une qualité sonore renforcée pour les environnements pédagogiques. De son côté, la TE15A cible les espaces collaboratifs et le marché corporate avec un design épuré, un bandeau en tissu et des micros intégrés. Elle se démarque éga lement par sa luminosité de 600 cd/m² et une interface minimaliste, avec un unique bouton d’alimentation et des connectiques placées sur le côté. Toujours dans une logique d’optimisation des environnements de travail, iiyama enrichit son offre avec la série TE18, un écran interactif de 92 pouces certifé Microsoft Teams Rooms qui intègre la fonction Front Row. Cette fonctionnalité facilite l’affchage simultané des présentations, du chat et des participants. Une déclinaison en 105 pouces au format 21/9 complète cette nouvelle gamme et répond aux besoins des espaces de réunion immersifs.
mode portrait ou paysage et s’adapte aux besoins du retail et des environnements professionnels. La série TF39AS, quant à elle, bénéfcie désormais d’un SoC sous Android, permettant d’exploiter des applications natives et de bénéfcier d’une plus grande fexibilité dans les usages, notamment pour la diffusion de contenu interactif dans le secteur de l’hôtellerie, de la restauration et du commerce. Pour les applications en extérieur, iiyama met en avant ses nouveaux modèles OTF1616 et OTF2216, conçus pour résister aux environ-
à simplifer la gestion et l’exploitation de ses écrans. La plateforme iiControl permet une supervision cloud des équipements, tandis que iiSignage² facilite la diffusion de contenu dynamique. L’intégration de TeamViewer sur les écrans et l’ajout de dongles sans fl pour le partage de contenu renforcent encore l’accessibilité et la fexibilité des solutions proposées. Avec ces nouvelles gammes et fonctionnalités, iiyama confrme son engagement à fournir des solutions adaptées aux besoins évolutifs des professionnels et des intégrateurs. L’ISE 2025
Dans le domaine de l’affchage dynamique, la marque renouvelle également sa gamme avec l’introduction de la série T29AS, qui remplace la T62. Disponible en 43, 55 et 65 pouces, ce moniteur tactile capacitif peut être utilisé en
nements exigeants. Équipés de capteurs de présence et de luminosité, ces écrans ajustent automatiquement leur intensité en fonction des conditions ambiantes et peuvent être installés dans des bornes interactives. Conçus pour résister à des températures extrêmes allant de -20°C à 60°C et bénéfciant d’un traitement anti-UV, ils offrent une solution robuste pour les espaces extérieurs.
Ecosystème logiciel
Enfn, iiyama accompagne ces innovations avec un écosystème logiciel complet destiné
marque une nouvelle étape pour la marque, qui mise sur l’innovation et l’adaptabilité pour répondre aux exigences du marché. iiyama.com/fr_fr
n Découvrez ces innovations en vidéo, guidés par Imthiyas Mouhamad, Sales Manager LFD & Tactile et Dylan Rodrigues, Technical Account Manager chez iiyama International. Rendez-vous sur la chaîne YouTube de Smart Integrations Mag, playlist « ISE 2025 »
Q-SYS est une plateforme audio, vidéo et de contrôle supervisée dans le cloud, construite autour d’une architecture moderne et basée sur les standards informatiques. En présentiel ou à distance, Q-SYS offre une expérience de collaboration fiable et performante au travers d’une solution audiovisuelle flexible et évolutive.
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À l’ISE 2025, LG a une nouvelle fois démontré son expertise en affchage dynamique et en technologies LED. La marque sud-coréenne a présenté des solutions innovantes, allant des micro LED haute performance aux écrans interactifs et immersifs. Retour sur les avancées majeures dévoilées lors du salon.
L’un des éléments marquants du stand LG cette année fut sans aucun doute son mur LED cinétique. Cette installation impressionnante, composée de 88 panneaux LED formant des cubes en mouvement, était conçue pour capter l’attention des visiteurs grâce à un jeu de rotation à 360°. L’intégration de l’intelligence artifcielle et d’un QR code interactif permettait aux visiteurs de scanner, personnaliser et aff cher leur profl directement sur l’installation. « Nous avons voulu proposer une expérience à la fois immersive et engageante, mêlant aff chage dynamique et interactivité grâce à l’IA explique Océane Morant, en charge du Channel chez LG France, qui travaille au quotidien avec les intégrateurs. « L’idée était de montrer que la LED peut aller bien au-delà d’un simple écran fxe et devenir un véritable vecteur de créativité.
Autre axe majeur de l’innovation chez LG : la micro LED. Considérée comme la technologie d’ave nir, elle assure une qualité d’image proche de
l’OLED avec une meilleure durabilité. La gamme LG Magnit était ainsi mise en avant, avec des écrans intégrant un revêtement Black Coating permettant d’améliorer notablement le contraste et d’assurer une protection renforcée contre les chocs et la poussière. « Nous avons développé des micro LED certifées IK10, capables de résister à l’impact d’une bille d’acier tombant d’un mètre », précise Océane Morant. « C’est un atout considérable pour les installations en environnements publics ou retail, où la robustesse est essentielle » Jusqu’alors positionné sur la technologie LED passive, LG a dévoilé cette année un prototype de micro LED active, où chaque pixel bénéf
Lʼimpressionnant mur LED cinétique du stand LG, lʼune des attractions phares de lʼISE 2025. Photo : DR
d’un flm TFT renforce le contraste et donne un effet glossy, ce qui assure une expérience visuelle immersive où les bordures des cabinets disparaissent totalement à l’œil nu.
LG a aussi mis l’accent sur ses solutions d’affchage dynamique adaptées au retail et aux environnements professionnels. Les écrans haute luminosité, équipés de fltres anti-décoloration et certifés UL (Underwriters Laboratories), résistent mieux à une exposition prolongée au soleil. « Nous avons travaillé sur des dalles IPS atteignant 4500 nits, capables de maintenir leur qualité d’image dans les conditions les plus extrêmes », souligne Océane Morant. Le constructeur a également mis en avant son offre d’écrans allin-one, qui simplifent l’installation et la gestion des contenus, ainsi que des LED courbes permettant des installations immersives inédites. « LG propose aujourd’hui des cabinets fabriqués sur mesure pour épouser des formes arrondies ou créer des installations en angle à 90°, sans rupture visuelle », ajoute-t-elle.
LG renforce également sa présence en Europe avec la fabrication de certains produits LED sur le continent. « Nous avons désormais des usines en Europe qui permettent de produire une partie de nos solutions LED, ce qui assure un circuit plus court et une plus grande réactivité pour
en Europe, permettant une disponibilité rapide des produits et des délais de livraison réduits.
Accompagnement des intégrateurs
Fidèle à sa politique de distribution, LG continue de s’appuyer sur son réseau de grossistes et intégrateurs pour commercialiser ses solutions. Le fabricant met également l’accent sur la formation et l’accompagnement technique.
« Chaque projet bénéfcie d’un suivi personnalisé avec des experts dédiés, et nous formons régulièrement nos intégrateurs aux nouvelles technologies », poursuit la responsable Channel chez LG France. « Grâce à nos stocks en Europe et à des partenariats solides avec des distributeurs de confance, les produits restent disponibles de manière optimale », insiste-t-elle.
Écran LCD 105” au format 21/9, conçu pour les salles de réunion.
Si le marché de l’audiovisuel professionnel a connu une année 2024 en demi-teinte, les perspectives semblent plus encourageantes pour 2025. « Nous constatons un regain de dynamisme, notamment dans le retail et l’éducation, avec des entreprises cherchant à renouveler leur parc d’écrans pour améliorer leur effcacité énergé-
tique », analyse Océane Morant. LG met ainsi en avant des solutions LED optimisées pour réduire la consommation énergétique tout en préservant la qualité d’affchage, souligne la marque.
PdG
Découvrez en vidéo les dernières innovations de Lindy, dévoilées lors de l’ISE 2025 à Barcelone. François Cosset, responsable commercial, présente des solutions adaptées aux infrastructures audiovisuelles modernes, combinant performance, fabilité et fexibilité. Parmi elles, un extender USB 3.2 sur HDBaseT qui assure une transmission jusqu’à 100 mètres via un câble RJ45, des câbles USB-C en fbre optique offrant un débit de 10 Gb/s sur de longues distances, ainsi qu’une fbre HDMI renforcée,
conçue pour résister aux environnements exigeants. Un multiviewer HDMI permet également d’affcher simultanément plusieurs sources sur un même écran, avec diverses options d’agencement, constituant une solution idéale pour les salles de contrôle, la gestion de contenus multimédias ou encore les installations professionnelles nécessitant une fexibilité maximale.
n Rendez-vous sur la chaîne You-
Tube de Smart Integrations Mag, playlist « ISE 2025 »
Visionetics confrme son rôle clé dans la diffusion numérique et le monitoring de contenu. Au SATIS 2024, Éric Hautefeuille a dévoilé plusieurs innovations développées avec Mediaproxy, dont une plateforme dédiée à la conformité des diffuseurs, intégrant analyse d’audience, surveillance OTT et multiviewers personnalisables. L’entreprise propose aussi des solutions de transport sécurisé des fux via SRT et fbre optique, ainsi que des équipements
DVB-T2, comme la plateforme DCP 3000 et le contrôleur RCS 400. Hexylon, une plateforme mobile, optimise la mesure des signaux TNT, 4K, satellite, 5G et DAB, avec une assistance technique à distance. Découvrez notre reportage vidéo exclusif où Éric Hautefeuille revient sur ces avancées et les enjeux de la diffusion numérique.
n Rendez-vous sur la chaîne YouTube de Smart Integrations Mag, playlist « Les rendez-vous de SIM »
Lʼancien cirque dʼhiver de la capitale de Flandre Orientale (Belgique) est devenu un lieu branché associant technologies et culture, dont les équipements audiovisuels sont orchestrés par Teos et Q-Sys déployés par lʼintégrateur local Sovilux.
Edi é en 1885 sur les plans d’Emile De Weerdt, le Nieuw Cirkus (ou Nouveau Cirque) de Gand a accueilli clowns, jongleurs, dompteurs, fauves, chevaux et éléphants devant plus de 3 000 spectateurs avant de succomber aux ammes en 1920. Reconstruit, il est d’abord transformé en garage jusqu’en 1978, puis en entrepôt d’automobiles anciennes durant 20 ans avant d’être laissé à l’abandon. En 2016, SumProject et Baro architecture sont choisis pour faire renaître le bâtiment qui est rénové durant 5 ans sous l’égide de l’aménageur public Sogent. Entièrement réaménagé, le cirque d’hiver a nalement rouvert en 2024, la piste centrale étant devenue place couverte où le public déambule, accède aux salles de réunion, de concert ou à l’auditorium ainsi qu’aux bars et restaurants établis sous sa coupole. Des espaces sont aussi loués à des start-ups et scale-ups innovantes qui participent au dynamisme de ce lieu consacré aux
Les principales exigences du donneur d’ordres portaient notamment sur la fexibilité et la durabilité des solutions audiovisuelles
: DR
technologies, à l’entreprenariat et à la culture sous ses formes les plus diverses.
Q-Sys à la manœuvre
Le bâtiment de briques, couronné d’une verrière, se déploie sur sept étages ce qui a permis d’aménager des espaces de
di érentes tailles, presque tous équipés d’une infrastructure et d’équipements audiovisuels installés et intégrés dans le respect du patrimoine architectural. Cette tâche a été con ée à l’entreprise locale Sovilux qui a déployé un système Q-Sys à commande centralisée, hébergée dans le cloud pour contrôler et prendre en charge audio, vidéo mais aussi l’éclairage et autres actionneurs. Les principales exigences du donneur d’ordres portaient notamment sur la exibilité et la durabilité des solutions audiovisuelles qui devaient être adaptées aussi bien aux réunions d’a aires qu’aux événements culturels, avec su%samment d’intuitivité pour permettre aux utilisateurs de personnaliser aisément écrans, projecteurs, systèmes de sonorisation et d’éclairage en fonction de leurs besoins.
LʼAtrium
La grande salle centrale présentait une di%culté technologique majeure du fait de sa complexité acoustique. Elle a été
équipée d’enceintes colonnes directionnelles, ajustables dynamiquement pour convenir à di érentes applications, de la musique d’ambiance au son surround pour les événements. L’a%chage vidéo est assuré par un mur de panneaux LED de 298 pouces de diagonale, au format 16:9, restituant une très haute résolution. Cet écran peut être utilisé pour faire des présentations sans l via le dispositif Clickshare de Barco mais aussi de l’a%chage numérique grâce au système Teos Signage de Sony. Flexible et modulaire, la distribution des signaux vidéo permet des connexions faciles avec plusieurs autres salles. A noter que l’Atrium, l’ancienne piste du cirque, est surmontée par une impressionnante structure circulaire en treillis, de 15m de diamètre, équipée d’un système de suspension automatisé.
L’Auditorium est équipé de deux projecteurs Sony qu’il est possible de contrôler séparément, et d’écrans motorisés descendant du plafond en glissant sur deux câbles d’acier. Ce dispositif est connecté au système central de commande qui automatise la mise en œuvre des équipements audiovisuels pour faciliter les présentations. Un système audio complet est aussi à disposition, avec des microphones sans l et laires, exploitables dans diverses con gurations en fonction des prises de parole.
L’espace d’exposition est également doté d’une solution audio et vidéo su %samment exible pour être exploitée en deux zones distinctes pour mieux convenir à la taille des événements qui y sont organisés. Les moyens mis à disposition comprennent trois projecteurs Sony et un système audio et vidéo con gurables à la demande, avec des options de présentation sans l et laire permettant de répondre à une grande variété de con gurations.
Salles de réunion
Une vingtaine de salles de réunion de di érentes tailles ont été aménagées dans les espaces supérieurs du Cirque d’Hiver pour accueillir à la fois les équipes des entreprises installées sur le site mais aussi les sociétés extérieures qui en font la demande. Ces salles sont équipées de solutions de visioconférence pour une communication en temps réel de qualité. Les réunions
de l’Atrium.
: DR
Auditorium avec ses vidéoprojecteurs Sony accrochés au plafond.
importantes en nombre de participants se déroulent dans la salle de conférence qui dispose pour cela d’un écran BZL30 Sony de 98 pouces et d’un système de vidéoconférence sans l de Yealink. Les autres salles sont également dotées d’écrans Sony de 55 pouces associés à des systèmes Bose VB1 à connectique simpli ée USB-C, tandis que les 25 cabines (Huddlerooms) intègrent un écran de 32 pouces et le système compact Bose VB-S. La solutionTeos Manage de Sony assure, en parallèle du système Q-Sys, la gestion des 40 écrans Bravia Sony que l’on peut synchroniser avec Teos Meeting Display. Plusieurs espaces sont équipés de projecteurs laser Sony VPL-FHZ85 et VPL-PHZ61 xés au plafond.
Sport et rock
Une salle de sport est à disposition des personnes qui travaillent sur le site. Elle est équipée d’un système sonore pour di user une musique d’ambiance adaptée aux séances de spinning (vélo d’e ort). Une vingtaine de casques sans l sont également disponibles pour ceux qui veulent personnaliser leur
choix musical. La salle est dotée d’un grand écran vidéo de 85 pouces associé à un système de présentation sans l. L’éclairage à intensité et colorimétrie variables repose sur un système Epix Flex RGB de Chauvet entièrement paramétrable. En-dessous du grand atrium, la salle de concert Club Wintercircus de 550 m2 , dédiée aux musiques actuelles, est dotée d’un système sonore L-Isa de L-Acoustics, installé par XLR Pro, qui accompagne une expérience audiovisuelle immersive.
Le Wintercircus possède également plusieurs restaurants et bars, situés à di érents niveaux du bâtiment, qui font de l’endroit un lieu animé en permanence et un pôle d’activités de toutes sortes, élément fort de la revitalisation du quartier du Waalse Krook. L’opération a mobilisé un budget de 30 M€ dont la plus grosse part provient de la ville, de la région et de fonds privés. Le Fonds européen de développement régional (FEDER) de l’Union européenne a pour sa part investi plus de 1,35 M€ dans l’accessibilité et la durabilité du bâtiment.
Plusieurs salles de di érentes tailles sont équipées d’écrans Bravia Sony et de barres de visio Bose.
Photo : DR
Ci-dessous : Le grand écran de panneaux LED de l’Atrium dont les murs sont restés à l’état brut.
Photo : DR
Les écrans Bravia BZ30L et BZ50L sont conçus pour les présentations audiovisuelles publiques. La série BZ30L se décline en plusieurs tailles de dalle 4K, de 43 à 98 pouces, pour fonctionner en permanence sous di érentes orientations. Cette gamme dispose des modes AirPlay et Chromecast ; est équipée du processeur X1 4K HDR et des technologies Triluminos Pro, X-Reality Pro et Motion ow XR. La série BZ50L (Bravia FW-98-BZ50L) fonctionne dans les environnements professionnels exigeants. Elle dispose de plusieurs fonctions d’installation et d’un processeur d’image à « intelligence cognitive ».
Le petit vidéoprojecteur laser VPL-FHZ85 (8 000 lumens) dispose de fonctionnalités innovantes comme une plage de correction verticale de plus de 70 % et d’une entrée 4K 60P simpli ant la mise en con guration multi-écrans.
Le vidéoprojecteur VPL-PHZ61 est compact, facile à installer au plafond et dispose d’une correction verticale de +55 %. Sa luminosité de 6 400 lumens assure des projections, même dans une salle bien éclairée. Plusieurs réglages avancés sont proposés : Bright View pour supporter les contrastes dans les pièces très éclairées, Ambiance pour mesurer automatiquement la luminosité de la pièce et étalonner Bright View en conséquence ; Reality Creation qui ajuste le gain des couleurs.
Teos est un écosystème de gestion pour environnements de travail intelligents, connectés et e%caces qui se décline en plusieurs solutions ; Teos Meeting Display interconnecte les écrans des salles de réunion a n que les présentations se déroulent de manière uide et synchrone, les utilisateurs peuvent rapidement et facilement commencer leurs présentations sans problèmes techniques ; Teos Signage assure la gestion centralisée et l’ajustement des informations numériques dans les espaces ouverts au public telles que les annonces d’évènements ou l’a%chage informatif ou publicitaire ; Teos Manage connecte et contrôle centralement tous les équipements audiovisuels installés sur le site.
Plateforme de gestion audio, vidéo et de contrôle dans le Cloud basée sur les standards informatiques et tournant sur
Q-Sys OS, base logicielle unique qui pilote les produits Q-Sys Y, logiciels, services et matériels natifs, conçus par QSC mais aussi les intégrations tierces agréées et approuvées et par une communauté mondiale de développeurs et de programmeurs. Cette plateforme s’applique à tous les secteurs : entreprise, éducation, hôtellerie, salles de spectacle et d’événementiel, cinéma, santé, transport, et même administration.
La gamme MeetingEye est conçue pour les salles de conférence, le modèle 800 étant destiné aux grandes surfaces de réunion. La console de visio MeetingEye 800 prend en charge les appels vidéo double 4K UHD et le partage de contenu sur trois écrans pour a%cher simultanément di érentes images. Pourvue d’équipements audio et vidéo professionnels, elle se déploie et se pilote via un panneau tactile et sa télécommande.
La barre visio VB-1 est un dispositif de visioconférence raccordable par USB pour salle de taille moyenne jusqu’à 6 × 6 mètres. Elle dispose de six microphones à focalisation automatique, d’une caméra 4K ultra-HD et de haut-parleurs restituant un son de qualité.
La barre de visioconférence VB-S est conçue pour les petits espaces de maximum 3 x 3 mètres, huddle rooms, focus rooms et cabines acoustiques. Elle intègre un puissant haut-parleur, 4 microphones et une caméra UHD 4K. Elle se connecte à un ordinateur en USB-A ou USB-C et supporte n’importe quel logiciel de visio.
L-Isa Hyperreal o re une expérience sonore ultra-réaliste en connectant précisément le son à sa source visuelle sur scène. Chaque élément sonore, des voix aux instruments, semble naturel et réaliste. Utilisant un ensemble de haut-parleurs frontaux multidimensionnels, la solution L-ISA Hyperreal convient à toutes les productions de toute taille cherchant à créer l’expérience d’écoute idéale.
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secteur et tendances
u YALE-BOSCH Collaboration
Les deux acteurs de l’IoT renforcent leur partenariat en associant la serrure connectée Linus L2 au système Bosch Smart Home. La serrure connectée active ainsi automatiquement l’alarme Bosch lorsqu’on verrouille la porte d’entrée grâce à une automatisation intuitive de type IFTTT ce qui permet aussi de déclencher divers scénarios personnalisés. La caméra extérieure Bosch Smart Home Eyes détecte les mouvements à proximité de la porte, permet le dialogue avec un visiteur par son canal audio bidirectionnel intégré et enclenche le déverrouillage si on donne à la personne le droit d’entrer. La programmation d’actions inclut aussi le verrouillage automatique de la porte à une heure prédé nie.
u MOBOTIX
Partner Conference
Mobotix a réuni plus de 150 partenaires à Amsterdam lors de sa Partner Conference EMEA 2025. L’événement a mis en avant les évolutions technologiques et les stratégies de développement, avec un focus sur l’IA et la cybersécurité. Un an après son lancement, la plateforme Mobotix One continue son déploiement, intégrant des outils d’analyse avancés et une architecture décentralisée. La liale de Konica Minolta a aussi présenté ses innovations en imagerie thermique et reconnaissance optique, adaptées aux environnements sensibles. Mobotix entend renforcer son écosystème et poursuivre ses investissements en surveillance intelligente.
SERRURES CONNECTÉES Quelle relation avec l’alarme ?
Réussite de la tournée Omada Tour 2025
TP-Link France boucle son Omada Tour 2025, une tour née nationale dédiée aux intégrateurs informatiques et réseaux. Débuté le 11 mars à Aix-en-Provence et elle s’acheve le 8 avril à Vélizy-Villacoublay, l’événement a permis aux pro fessionnels de découvrir les der nières innovations en matière de réseaux et de vidéosurveillance managés.
Axé sur la convergence des infrastructures, le tour a mis en lumière la plateforme Omada by TP-Link, qui facilite la gestion centralisée des réseaux LAN et WAN multi-sites. L’après-midi était consacrée à l’offre VIGI, la gamme de vidéosurveillance professionnelle de la marque, et au programme partenaire SolutionX, englobant les solu-
tions LAN, WAN, GPON, 4G/5G et vidéosurveillance. Dans chaque ville, les participants ont pu échanger avec les experts techniques et commerciaux de TP-Link, tester les solutions et explorer leurs cas d’usage. Avec dix étapes à travers la France, de Nice à Nantes en passant par Lyon et Lille, l’Omada Tour
Après 15 ans de service, la gamme d’alarme radio Type 4 RGP de Cordia tire sa révérence, laissant place à Orexa (en photo), une nouvelle génération plus performante et connectée. Véritable référence en sécurité incendie, RGP a accompagné des milliers d’établissements dans leur mise en conformité grâce à sa simplicité d’installation et sa fabilité. Avec 60 000 boîtiers vendus et une présence continue dans le top 3 des ventes Cordia, elle a marqué le secteur. Mais l’évolution des normes et des attentes a conduit Cordia à développer Orexa, une gamme modernisée intégrant des fonctionnalités avan cées. Plus fable et sécurisée, elle bénéfcie d’une transmission radio améliorée et d’une installation simplifée, avec des coûts d’exploitation réduits. Sa connectivité lui permet de s’adapter aux environnements évolutifs, tandis que sa technologie radio LoRa étend sa portée et sa fabilité. Son format réduit de 20 % optimise l’espace, et son nouveau DM radio évite un suréquipement inutile. Orexa se veut une réponse aux nouveaux défs de
2025 a confrmé l’engagement de TP-Link auprès des intégrateurs en quête de solutions réseau performantes et évolutives. Retrouvez sur la chaîne YouTube de Smart Integrations Mag la présentation d’Omada et du programme SolutionX avec Farès Abdi, directeur des ventes channel B2B de TP-Link France.
la sécurité incendie, assurant aux établissements une solution durable et évolutive. Conçue pour répondre aux attentes en matière de connectivité et de performance, elle s’impose comme le nouveau standard des alarmes Type 4 radio. Cordia perpétue ainsi son engagement en faveur d’une protection toujours plus effcace et accessible.
u VERISURE PRO Protection renforcée
re dédiée aux profession nels. En 2024, les locaux commerciaux ont subi 74 000 cambriolages, soit une hausse de 13,85 % en un an, selon le ministère de l’Intérieur. Bars, restaurants et commerces de détail gurent parmi les plus touchés, avec une sinistralité atteignant 7 %. Pour y remédier, Verisure Pro associe télésurveillance et dispositifs de sécurité, combinant détection des intrusions, alertes en temps réel, brouillard anticambriolage et bouton panique. Avec trois centres de télésurveillance et 110 agences en France, Verisure accompagne ses clients de l’installation à la formation, a n d’assurer une protection sur mesure aux petites entreprises.
u HANWHA VISION
Wisenet WAVE 6.0
Hanwha Vision a lancé Wisenet Wave 6.0, une mise à jour majeure de son VMS qui optimise l’ergonomie, la gestion des accès et l’e cacité des ressources. L’interface de gestion des utilisateurs a été repensée pour simplier l’attribution des permissions et permettre un accès temporaire contrôlé. L’intégration renforcée de LDAP permet aux entreprises, par exemple, d’associer leurs groupes d’employés aux rôles d’utilisateurs du VMS, ce qui assure une administration centralisée et plus uide. La navigation dans les grands systèmes est améliorée grâce à la liaison hotspot/teleport, permettant de suivre personnes et véhicules entre plusieurs ux vidéo. Le support du décodage matériel NVIDIA réduit la charge CPU de 20 à 30 %, tandis qu’un nouveau système de noti cations via WAVE Sync simpli e la gestion des alertes sans con guration SMTP.
Avec l’arrêt des réseaux 2G/3G, les téléalarmes d’ascenseur doivent évoluer vers des solutions numériques. Avire, AzurSoft et Sérénité 24H24 unissent leurs expertises pour assurer une transition fuide vers la Voix sur IP (VoIP). Les tests réalisés ont validé la compatibilité de la passerelle DCP Evo 4G d’Avire (voir photo) avec les infrastructures existantes. Cette avancée assure une transmission optimale des alarmes et facilite l’intégration aux équipements déjà déployés. Face aux nouvelles exigences réglementaires, cette modernisation devient indispensable pour les acteurs du secteur. Elle répond également à un besoin croissant d’optimisation des performances et de réduction des coûts liés à la maintenance des ascenseurs. Cette collaboration repose sur la complé -
Une usine
mentarité entre Avire, concepteur de téléalarmes, AzurSoft, spécialiste des logiciels de télésurveillance, et Sérénité 24H24, opérateur de centres d’appels. Ensemble, ils garantissent une solution performante et interopérable, répondant aux enjeux de maintenance et aux nouvelles normes de sécurité. L’enjeu est d’assurer une continuité de service sans interruption et d’améliorer la gestion des alertes en temps réel pour une réactivité accrue. En anticipant la fn des réseaux analogiques, ce partenariat vise à accompagner les professionnels du secteur,
notamment les grandes sociétés de maintenance d’ascenseurs comme Kone, Otis, Schindler ou ThyssenKrupp, dans l’adoption de technologies durables et fables. Il permet d’assurer la mise en conformité avec les réglementations tout en garantissant une sécurité optimale des équipements et des usagers.
Atraltech (issue des équipes “Security” de Hager), spécialiste des technologies de sécurité connectées, vient d’inaugurer sa nouvelle usine à Crolles, en Isère. Ce site de production de 4 500 m² incarne la stratégie de réindustrialisation et d’innovation du groupe, tout en s’inscrivant dans une démarche durable. Conçu pour une autonomie énergétique grâce à 1 500 m² de panneaux photovoltaïques, il produit plus d’électricité qu’il n’en consomme. Ce projet, qui a mobilisé près de 10 millions d’euros, marque une étape clé pour Atraltech. En plus d’amé liorer ses capacités industrielles, il réaffrme son engagement en faveur du « Made in France » et de la compétitivité européenne. Proche du siège et du centre de recherche & innovation, l’usine accueille une cinquantaine de collaborateurs et se consacre à l’assemblage et à l’expédition des solutions d’Atraltech. Avec
un chiffre d’affaires de 70 millions d’euros en 2024, l’entreprise investit chaque année plus de 15% de son CA en R&D et dispose d’un portefeuille de 40 brevets. Son centre de télésurveillance APSAD P3 et ses trois marques, Diagral, Daitem et Atral, renforcent sa position sur le marché européen. Atraltech entend développer son infuence en Italie, en Allemagne, en Espagne et au Benelux, grâce à son réseau
d’installateurs experts et de distributeurs spécialisés. « Voir cette nouvelle usine à Crolles est une réelle ferté. Elle illustre notre engagement envers l’innovation et la durabilité », souligne Stéphane Faure, directeur des opérations du groupe. En parallèle, Atraltech poursuit sa stratégie de croissance et recherche activement des partenariats ou acquisitions pour renforcer ses compétences.
Appareil géré dans le cloud, en charge de la gestion vidéo, du contrôle d’ac cès et de la détection d’intrusion, le Cloudlink 210 de Genetec simpli e l’infrastructure de sécurité en consolidant les fonctions critiques. Conçu pour les environnements hybrides, il connecte les systèmes locaux au cloud tout en assurant leur cybersécurité. Cette approche multifonctionnelle s’étend aux autres appareils Genetec Cloudlink et aux applications hybrides de Security Center SaaS. Son architecture ouverte permet de connecter dans le cloud les caméras et contrôles d'accès existants sans refonte complète, modernisant ainsi les opérations et assurant l’interopérabilité entre la gestion sur site et en SaaS. Cloudlink
210 agit comme une passerelle sécurisée contre les cybermenaces. Compact, le boîtier peut être installé n’importe où, y compris en rack, et déployé en plusieurs exemplaires pour augmenter le stockage et les performances. Il dispose d’une interface tactile intuitive, facilitant le déploiement et la gestion des appareils connectés grâce à un accès rapide aux fonctions essentielles. Les mises à jour logicielles et micro-logicielles sont automatiques.
Bosch propose une gamme de détecteurs de bris de vitres adaptés aux commerces, bureaux, musées ou encore restaurants, assurant une protection e cace contre le vandalisme et les intrusions. Compatibles avec divers types de verre – plat, trempé, laminé et armé – ils s’installent facilement au plafond, sur un mur opposé ou
directement sur les cadres de portes et fenêtres. Dotés de la technologie Sound Analysis Technology (SAT), ces détecteurs analysent les sons pour distinguer un véritable bris de verre du bruit ambiant, limitant ainsi les fausses alertes. Un circuit de test environnemental garantit une installation optimale et un voyant LED externe permet un contrôle rapide du bon fonctionnement du dispositif. Pensés pour les petites et moyennes structures, ces détecteurs assurent une surveillance discrète et ecace, optimisant la sécurité des locaux exposés aux risques de vol ou de dégradation.
Hanwha Vision enrichit sa gamme avec les camé ras Q IA, intégrant des fonctionnalités avancées d’intelligence arti cielle. Ces six modèles xes béné cient désormais d’une détection des couleurs des objets et des attributs, facilitant la recherche contextuelle. Les opérateurs peuvent appliquer neuf ltres de couleur pour identi er rapidement une voiture rouge ou une personne portant une veste marron, optimisant ainsi l’e cacité des enquêtes et des interventions. La technologie BestShot exploite l’IA pour capturer et analyser des images haute résolution (5 MP), tout en générant des métadonnées détaillées, améliorant la classi cation et l’indexation des objets en temps réel. Ces caméras embarquent
également des outils avancés comme la cartographie thermique, qui permet d’analyser les ux de déplacement, le comptage de personnes et la gestion des les d’attente, des fonctionnalités particulièrement adaptées aux environnements commerciaux et publics. Pour renforcer la sécurité, la détection de franchissement de ligne virtuelle génère des alertes automatiques en cas d’intrusion dans des zones sensibles.
Caméra
Hanwha Vision élargit son o re avec la PNOA9311RLP, une caméra Bullet IA 4K intégrant la solution Wisenet Road AI. Conçue pour les infrastructures urbaines et les zones à forte circulation, elle associe détection de plaques d’immatriculation à longue portée et analyse intelligente des véhicules. Capable de surveiller deux voies de circulation jusqu’à 100 km/h, elle identi e avec précision la marque, le modèle et la couleur
des véhicules parmi 70 marques et 600 modèles. Grâce à un zoom optique 31x et une portée IR de 70 mètres, elle assure une lecture able de nuit comme de jour. La solution Wisenet Road AI, préinstallée, permet une analyse en temps réel sur la caméra, réduisant ainsi l’usage de la bande passante et des serveurs. Un tableau de bord statistique fournit des données essentielles sur la circulation, facilitant les décisions des plani cateurs urbains.
De la vidéosurveillance à lʼintégration globale, Genetec a construit sa stratégie autour de lʼunification des systèmes de sûreté. Entre cybersécurité renforcée, exploitation intelligente des données et hybridation cloud, lʼentreprise canadienne repense la gestion des infrastructures de sécurité.
Depuis plus de vingt ans, Genetec accompagne les mutations technologiques du secteur de la sûreté. L’entreprise a émergé avec la transition de la vidéosurveillance analogique vers l’IP, une révolution qui a changé la manière dont les infrastructures sont sécurisées. Cette évolution a d’abord reposé sur l’utilisation d’encodeurs, transformant les ux analogiques en signaux numériques, avant que les caméras IP ne deviennent la norme. Genetec ne s’est pas arrêté à la vidéo. Très tôt, l’entreprise a investi le marché du contrôle d’accès et a développé des logiciels capables de gérer badges, visiteurs et zones sécurisées. L’idée d’uni er ces di érentes solutions a rapidement pris forme car elle répondait à un besoin de uidité et d’e cacité. « Pourquoi dissocier vidéosurveillance et contrôle d’accès alors qu’un refus d’entrée peut nécessiter une véri cation immédiate par vidéo ? » interroge Laurent Peshel,
Vidéosurveillance, contrôle d’accès, lecture de plaques, interphonie et détection d’intrusion fonctionnent au sein d’une seule et même plateforme.
Sales Engineering Manager de Genetec France. « L’uni cation permet une gestion plus réactive et intuitive des incidents. ».
Un modèle unifié face aux hyperviseurs
Contrairement aux hyperviseurs traditionnels, qui superposent plusieurs solutions hétérogènes à l’aide de passerelles, Genetec adopte une approche native et intégrée. Vidéosurveillance, contrôle d’accès, lecture de plaques, interphonie et détection d’intrusion fonctionnent au sein d’une seule et même plateforme. Cette architecture simpli e la gestion des incidents en associant automatiquement les ux vidéo aux événements détectés. « Nous ne parlons pas d’hypervision, mais bien d’uni cation », insiste Laurent Peshel. « Les hyperviseurs classiques font cohabiter plusieurs systèmes indépendants, avec les contraintes que cela implique. Chez Genetec, tout est intégré nativement dans une seule solution, ce qui
Les Experience Centers de
proposent une immersion complète dans les solutions de sûreté et de gestion des infrastructures. Photo : SIM/PdG
réduit les points de défaillance et facilite la gestion quotidienne. » L’intérêt de cette approche réside dans sa cohérence technique et opérationnelle. Un opérateur n’a plus besoin de naviguer entre di érentes interfaces pour exploiter pleinement son système de sûreté. Cette continuité optimise l’e cacité des interventions et limite les risques d’erreur. Elle constitue également une réponse aux enjeux de cybersécurité, en évitant la multiplication de passerelles vulnérables aux attaques informatiques. Cybersécurité et sûreté
Avec la montée en puissance des infrastructures connectées, les systèmes de sûreté sont devenus une cible privilégiée des cybercriminels. Caméras, contrôleurs d’accès et autres équipements ne sont plus de simples dispositifs passifs, mais bien des points d’entrée potentiels dans un réseau informatique. Un mot de passe faible, un rmware obsolète ou un manque de chi rement peuvent compromettre l’ensemble d’une installation. Genetec a pris la mesure de ces enjeux bien avant la plupart des acteurs du marché. Dès 2015, l’entreprise a renforcé ses
exigences en matière de cybersécurité, imposant des con gurations sécurisées et des protocoles de chi rement sur ses solutions. « Nous avons fait le choix d’imposer un certain nombre de standards cyber à nos partenaires et clients, quitte à créer des frictions », explique Laurent Peshel. « Aujourd’hui, ce choix s’avère payant, car les entreprises réalisent l’importance d’avoir une architecture résiliente et sécurisée. »
Équilibre local-cloud
Si le cloud s’impose dans de nombreux secteurs, les infrastructures de sûreté nécessitent encore une part de gestion locale. Pour garantir la souveraineté des données et la continuité des opérations, Genetec privilégie une approche hybride combinant stockage sur site et services cloud. Le cloud facilite la gestion des mises à jour, la supervision des installations et la sécurisation des accès, tandis que les équipements sur site assurent une réactivité optimale en cas d’incident. Cette transition progressive répond à une demande des entreprises et collectivités, soucieuses de simpli er l’exploitation de leurs systèmes tout en maîtrisant leurs risques. En déléguant certaines contraintes de cybersécurité et de maintenance à des experts, les gestionnaires peuvent se concentrer sur leur cœur de métier sans compromettre leur sécurité
Lʼintégrateur au cœur de lʼécosystème
L’essor des solutions SaaS a soulevé des interrogations sur l’avenir du rôle des intégrateurs. Certains éditeurs privilégient une approche où l’installation se résume à un branchement et une
activation à distance, réduisant l’in tervention humaine à sa plus simple expression. Genetec adopte une pos ture inverse, considérant les intégra teurs comme des partenaires essen tiels de son écosystème. « Le rôle des intégrateurs va évoluer, mais il restera indispensable », a rme Laurent Peshel. « Il ne s’agit plus seulement d’installer du matériel, mais d’accompagner les clients dans l’exploitation de leurs sys tèmes, d’optimiser les paramétrages et d’assurer une maintenance proactive. Genetec veille ainsi à maintenir un modèle économique équilibré, pour garantir aux intégrateurs un cadre commercial stable, quelle que soit la nature du déploiement : sur site, en mode hybride ou full cloud.
Données et infrastructures
Les infrastructures de sûreté collectent une quantité massive de données, mais leur potentiel est encore largement sous-exploité. Dans de nombreux bâtiments, les informations issues de la vidéosurveillance, du contrôle d’accès ou de la gestion des alarmes restent cloisonnées, ce qui limite leur utilité opérationnelle. Genetec a développé des outils dédiés à l’exploitation intelligente de ces données. Des solutions comme Mission Control et Operation Center facilitent la coordination des équipes et l’automatisation de certaines procédures. Elles permettent d’optimiser la gestion des incidents en réduisant les délais d’intervention et en améliorant la traçabilité des actions menées. « Aujourd’hui, nous devons aller plus loin que la simple captation de données », explique Laurent Peshel. « L’enjeu est de fournir aux opérateurs
Les infrastructures de sûreté collectent une quantité massive de données, mais leur potentiel est encore largement sousexploité.
qu’ils puissent analyser et exploiter ces informations de manière e cace. » Cette approche ne se limite pas à la sûreté. Dans un centre commercial, par exemple, les ux vidéo peuvent être analysés pour comprendre les déplacements des visiteurs et optimiser l’agencement des espaces. De même, une maintenance prédictive devient possible en identi ant les équipements nécessitant une intervention avant qu’une panne ne survienne.
Innovation et co-construction
La stratégie de partenariat et de co-développement adoptée par Genetec permet, par exemple, à sa passerelle IoT Synergis Cloud Link de prendre en charge une large gamme de dispositifs de sécurité non propriétaires, notamment les contrôleurs intelligents de Mercury Security, HID Global et Axis, ainsi que les serrures électroniques d’Assa Abloy, SimonsVoss et Salto.
Genetec continue d’innover en intégrant de nouvelles technologies à ses solutions. L’entreprise mise sur une démarche de co-développement avec ses clients, impliquant directement les utilisateurs naux dans la conception de ses outils. Cette proximité favorise des évolutions alignées avec les besoins concrets du marché. Son indépendance totale lui permet de maîtriser sa R&D et d’investir sur le long terme. Genetec revendique ce positionnement comme un gage de durabilité et d’innovation continue. « Nous sommes ers d’être une entreprise totalement indépendante. Cela nous permet d’investir dans l’avenir et d’o rir des solutions évolutives, sans dépendre d’intérêts extérieurs », conclut Laurent Peshel.
L’entreprise s’impose ainsi comme un acteur clé de la transformation numérique du secteur, en plaçant l’uni cation des systèmes et la cybersécurité au cœur de son approche.
Patrice de Goy
La multiplication des serrures connectées dans le résidentiel comme dans le petit tertiaire pose encore trop souvent un problème de confance que l’on peut résoudre
en les associant avec des systèmes d’alarme et de télésurveillance.
La serrure connectée n’est pas un mécanisme de verrouillage en tant que tel mais un complément électromécanique qui s’actionne sur commande par le biais d’une application, d’un badge, d’un clavier ou d’un capteur biométrique (empreinte digitale généralement). En plus de son aspect pratique qui évite l’usage d’une clé, elle apporte de la sécurité et une fonction de surveillance à l’usager qu’il soit privé ou professionnel. Elle est donc bien adaptée non seulement au résidentiel individuel (maison ou appartement) mais aussi aux locaux partagés comme les bureaux partagés, la location courte durée ou encore les locaux communs de services. Les modèles les plus récents prennent en compte les derniers protocoles de communication (Matter, Thread, …) ce qui leur permet de dialoguer avec d’autres objets connectés pour avertir les détenteurs de droits d’accès ou déclencher des alarmes.
L’installation
La serrure connectée c’est d’abord un moteur, sa pile et son module de
communication, enchâssés dans un boîtier qui vient se fxer sur la serrure existante, du côté intérieur de la porte à protéger. Ce moteur qui va faire tourner le mécanisme de verrouillage à la demande, est par défaut compatible avec les cylindres de type européen, mais la plupart des modèles ont des adaptateurs pour accepter d’autres types de clés. Les fabricants proposent pour la plupart une page web qui aide à déterminer le modèle le plus adapté. Signalons qu’à ce jour, il n’existe pas encore de modèle pouvant s’installer en extérieur les fabricants étant confrontés aux problèmes générés par le froid et l’humidité.
Le moteur est alimenté par des piles ou une batterie rechargeable, et doit être connecté au réseau Wi-Fi du local dans lequel il est installé et/ou associé en Bluetooth à une application sur Smartphone qui, dans les deux cas, va être utilisée pour ouvrir ou fermer la porte concernée. Certaines marques proposent en plus des badges RFID, ou encore un clavier à touches ou à capteur d’empreinte digitale, posé à
La poignée-serrure connectée XS4 One S à clavier de Salto.
l’extérieur, à proximité de la porte, avec lequel on déverrouille en composant un code ou en apposant l’extrémité d’un doigt. Pour plus de sécurité, il est généralement possible de programmer l’ouverture selon des plages horaires mais aussi d’activer ou d’interdire cette fonction à la demande, même à distance. L’application peut indiquer à l’utilisateur non seulement l’état de la serrure mais aussi l’historique des ouvertures et fermetures de la porte. Elle donne la possibilité de programmer des jours et des horaires de fonctionnement pour plusieurs usagers. Ce dernier point est particulièrement appréciable dans les cas où le droit d’accès doit être partagé avec des utilisateurs multiples comme le personnel de ménage intervenant à heure fxe, ou des besoins d’ouvrir aléatoires pour lesquels on va défnir un code d’accès temporaire.
Le cylindre connecté MobileKey de Simon Voss.
L’opérateur de téléalarme Verisure (www.verisure.fr) a récemment ajouté à son catalogue d’équipements une serrure connectée qui a pour particularité d’être nativement reliée à son système de télésurveillance. De ce
fait, une alerte est immédiatement transmise en cas de tentative d’effraction, mais le centre de surveillance a aussi la possibilité d’ouvrir la porte à distance en cas d’incident, permettant aux forces de l’ordre, aux services de santé et aux pompiers d’intervenir rapidement. Cette serrure connectée, conçue avec le concours de Nuki (https://nuki.io/fr-fr), a demandé trois ans de développement. Elle se caractérise par ses dimensions minimalistes et se contrôle, localement ou à distance, via l’application MyVerisure. Verisure assure l’installation de ses systèmes par le biais de professionnels agréés afn de les valider en termes opérationnels et de s’assurer de leur effcacité. Ce modèle de couplage serrure/alarme devrait vraisemblablement susciter des propositions alternatives.
Le couplage serrure/alarme n’est donc pas encore courant mais les fabricants s’activent pour crédibiliser la serrure électronique face à la crainte du hacker mais aussi pour parer aux agressions physiques classiques du cambrioleur. Il s ‘agit donc, dans un premier temps d’intégrer la serrure dans un écosystème connecté existant associé à une application. Chez Somfy (www. somfy.fr), qui dispose pourtant d’une offre d’alarmes depuis le rachat de Myfox en 2016, la serrure Door Keeper détecte toute vibration anormale de la porte et envoie une notifcation sur le Smartphone via l’application Somfy Keys. De son côté Homematic (https:// homematic-ip.com/fr) propose aux installateurs des contrôleurs universels pour serrures motorisées et gâches électriques, afn d’intégrer presque toutes les portes d’entrée (immeubles résidentiels et commerciaux, habita-
tions privées) au système Homematic IP, apportant ainsi plus de sécurité et de confort grâce à un contrôle d’accès intelligent. Des capteurs d’état de porte ou des détecteurs de bris de glace connectés complètent le dispositif.
La solution MobileKey de SimonsVoss (www.simons-voss.com/fr) cible les petites entreprises et les maisons d’hôtes, avec 20 portes maximum et 100 utilisateurs. L’installation est simple car elle consiste à remplacer le cylindre d’origine par un barillet connecté. L’accès se fait par transpondeur numérique, clavier ou smartphone, en passant par une interface
cloud. Le fabricant français Deny (www. deny-security.com) déploie ses solutions dans les établissements de santé, les aéroports, l’hôtellerie, les gares, les agences bancaires, et les sites à risques. Il est possible de défnir des zones accessibles à différents types de personnel en fonction de leur rôle et de leurs droits d’accès. Des serrures disposent d’un mode antipanique, qui les déverrouille automatiquement en cas d’urgence. Le système XS4 One S Keypad de Salto (https://saltosystems. com/fr-fr/) est conçu pour s’adapter à la plupart des portes européennes et des serrures à mortaiser. Son lecteur intuitif à clavier capacitif rétro-éclairé offre plusieurs méthodes de déverrouillage pour les utilisateurs (code PIN, carte RFID, clé numérique NFC, Apple Wallet), en plus de son clavier intégré. Le verrouillage est à la fois mécanique et électronique. Kwikset (www.kwikset.com) passe par l’application DoorBird (fliale d’Assa Abloy) pour piloter ses serrures connectées Halo ce qui ne nécessite qu’une seule application pour gérer l’ouverture de
Le couplage serrure/ alarme n’est pas encore courant mais les fabricants s’activent pour crédibiliser la serrure électronique face à la crainte du hacker. Le contrôleur de serrure motorisée par Homematic.
la porte à distance. La gestion des systèmes professionnels étant centralisée, c’est au niveau du serveur que peut se faire la jonction avec un système d’alarme. Le fnlandais iLOQ, spécialiste des systèmes de fermeture numérique « Green » sans pile et sans fl, propose des solutions d’ouverture à distance, dont la mise en œuvre varie selon le modèle et la confguration du système installé.
La Smart Lock Pro de SwitchBot (https://eu.switch-bot.com), compatible Matter via le SwitchBot Hub 2, pilotable à la voix (Siri, Alexa, Google Home) et disposant d’une autonomie d’un an avec le SwitchBot Pack, s’active automatiquement lorsque l’on quitte ou que l’on pénètre dans un local. De même, le verrou intelligent Ezviz DL01S (www.ezviz.com/fr) qui se fxe directement sur une serrure, sans rien démonter ni percer, peut être complété par un clavier à touches et par une passerelle A3 (Matter et Wi-Fi) qui concentre toutes les notifcations des caméras et détecteurs (ouverture, présence notamment) de la marque mais donne aussi la possibilité de modifer les codes à distance. Précurseur de la serrure connectée, Nuki a introduit le Smart Lock Ultra, en acier inox et 3 fois plus petit que les modèles précédents. Son moteur sans balai propose 3 vitesses d’ouverture. Son Universal Cylinder convient à la majorité des cylindres. Son module Wi-Fi, compatible Matter et Thread, dispense d’utiliser le Nuki Bridge tandis que son Bluetooth assure la compatibilité avec les accessoires Fob, Keypad, Keypad 2, Keypad 2 Pro et Door Sensor.
Clés NFC
Netatmo (www.netatmo.com/fr-fr) a choisi de proposer sa serrure connectée à cylindre européen avec trois clés intelligentes NFC qui l’actionnent en plus de la commande par Smartphone. La serrure interagit avec les autres objets de la marque, mais pas avec l’alarme de façon privilégiée, tous ses réglages étant accessibles depuis l’application Home + Security. Chez Yale (https://yalehome.fr), marque d’Assa Abloy, la serrure Linus L2, désormais compatible Matter, n’assure le lien avec l’alarme de la marque qu’au travers du cloud. « Nous ne prenons en charge que le désarmement de l’alarme lorsque la serrure est déverrouillée à l’aide d’un identifant numérique valide, ce que ne fera pas une action illicite. Seule la présence d’un capteur de pré-effraction sur la porte déclenche l’alarme en cas de choc ou de coup, détection qui n’est pour l’instant pas prise en charge par Linus, indique-ton ». Yale vient d’ailleurs d’annoncer deux partenariats. Le premier consiste à activer automatiquement l’alarme Bosch Smart Home (www.boschsmarthome.com/fr/fr/) lorsqu’elle est verrouillée, ou de déclencher des actions automatiques, comme le verrouillage de la porte à une heure prédéfnie. Le second accord, plus original, est avec les marques du groupe Beko (www.beko.fr), via son applica-
La ZigBee Alliance a été créée vers 2000 pour porter le projet CHIP (Connected Home over IP). Renommée Connectivity Standards Alliance (CSA, https://csaiot.org), elle regroupe 550 entreprises parmi lesquelles Amazon, Apple, Google, Comcast, IKEA, Signify, SmartThings de Samsung.
Le protocole ZigBee ZigBee, conçu en 1998, a pour objet de gérer la communication à courte distance (WPAN (Wireless Personal Area Networks)) entre équipements équipés de petits émetteurs/récepteurs radios à faible consommation. Inspirée de celle du Bluetooth, cette technologie est moins chère et plus simple.
Matter : lʼévolution de CHIP
Le projet CHIP (Connected Homeover IP), devenu Matter en 2021, sʼest construit sur la base du HomeKit dʼApple. Open-source et libre de droit, ce protocole est une couche logicielle, dérivée de ZigBee, conçue pour la domotique et lʼIoT. Il a pour but dʼaméliorer la communication entre tous les appareils qui en sont équipés et dʼen assurer lʼinteropérabilité. La particularité de Matter est que toutes les commandes sont exécutées en local et ne passent pas par un serveur distant.
Thread est un protocole de communication
Cʼest une couche matérielle, elle aussi dérivée du ZigBee et open-
tion HomeWhiz. En plus de contrôler le verrouillage et le déverrouillage de la serrure Linus L2, des scénarios permettent d’activer la climatisation lorsque la serrure est déverrouillée, ou encore de prévenir l’occupant que le four est encore allumé lorsqu’il quitte le domicile.
Les serrures connec tées peuvent aussi être associées au contrôle d’accès, notamment dans les bâtiments tertiaires où elles sont déployées en nombre pour sécuriser des portes que seuls les porteurs de droits pourront ouvrir. Ainsi, la serrure électronique Aperio L100 d’Assa Abloy (www.assaabloy. com/fr/fr) s’intègre dans des portes neuves, sans nécessité de les câbler.
Le lecteur RFID sans fl se place sur la façade extérieure (l’électronique sécurisée se trouvant à l’intérieur) et se pilote avec le système de contrôle d’accès centralisé en place. A noter que la marque propose aussi une serrure de baie informatique de même technologie,
source, dont lʼune des caractéristiques est de fonctionner en réseau étoilé, maillé (mesh) dont tous les éléments font fonction de répéteur de signal. Matter et Thread sont souvent confondus, alors quʼils sont totalement indépendants.
IFTTT : lʼautomatisation des scénarios
IFTTT (IF This Then That) est un service web permettant de créer des chaînes dʼinstruction simples appelées applets qui enclenche des scénarions simples. Une applet peut ainsi envoyer une notification si une vibration est détectée la serrure connectée dʼune porte et déclencher ainsi une alarme.
l’Aperio KS100. Le lecteur intégré sur la poignée pivotante complète ainsi le dispositif de sûreté en place dans les salles ser-
Le fabricant français Pollux (www. pollux.fr), via ses serrures innovantes et son application Iwa Habitat, propose l’ensemble des services, de la clé virtuelle permanente ou temporaire, à l’empreinte digitale, du badge RFID au porte-clé ou bracelet.
DJI, leader mondial des drones civils et des technologies d’imagerie aérienne, annonce le lancement du DJI Dock 3, une station d’accueil autonome conçue pour des opérations à distance 24h/24 et 7j/7.
Ce nouveau dispositif, destiné aux professionnels de la sécurité publique, des interventions d’urgence et de l’inspection d’infrastructures, s’accompagne des drones de dernière génération DJI Matrice 4D et Matrice 4TD, qui assurent des performances de vol améliorées et une plus grande adaptabilité aux environnements diciles. Pensé pour des opérations critiques, le DJI Dock 3 peut fonctionner sous des températures allant de -30°C à 50°C et béné cie d’un indice de protection IP56, le rendant résistant à la poussière et à l’eau. Sa grande nouveauté réside dans sa capacité à être monté sur un véhicule, permettant des interventions mobiles avec calibration automatique via le cloud. Pour optimiser les rotations des drones, il est possible d’installer deux stations sur un même véhicule. Dans le cadre d’installations xes, DJI propose une version équipée du D-RTK 3 Relay, qui renforce la stabilité des transmissions vidéo et la réception satellite, garantissant ainsi une abilité accrue même en milieux fortement perturbés.
Les nouveaux DJI Matrice 4D et 4TD o des capacités de vol prolongées avec 54 minutes de vol en déplacement et 47 minutes en vol stationnaire. Ils embarquent plusieurs capteurs avancés : Caméra grand-angle, Caméra téléobjectif, Télémètre laser et Mode Vision nocturne couleur Le Matrice 4TD est doté d’une caméra thermique infrarouge et d’un éclairage NIR, qui permettent une vision nocturne en noir et blanc. Ces fonctionnalités le rendent particulièrement adapté aux missions de surveillance, de secours et d’inspection d’infrastructures.
Une solution automatisée
d'une autonomie prolongée de 54 minutes en vol avant et de 47 minutes en vol stationnaire. Les deux drones sont équipés d'une caméra grand angle, d'une caméra téléobjectif moyenne, d'une caméra téléobjectif et d'un télémètre laser.
100 mètres et Un haut-parleur longue portée (DJI AS1) permettant de di user des messages jusqu’à 300 mètres.
Sécurité des données
Le DJI Dock 3 est compatible avec la plateforme de gestion des opérations DJI FlightHub 2, qui apporte plusieurs améliorations : détection automatique des véhicules, navires et anomalies thermiques ; analyse périodique des changements environnementaux et nouvelle interface Virtual Cockpit pour un contrôle précis de l’orientation de la caméra. DJI intègre également des accessoires optimisant la réactivité et l’e cacité des missions : un module de détection d’obstacles combinant LiDAR et radar à ondes millimétriques, un projecteur intelligent (DJI AL1) capable d’éclairer une cible jusqu’à
L'association du DJI Dock 3 au DJI FlightHub 2 permet d'améliorer encore l'intelligence et l'effcacité des opérations à distance grâce à des itinéraires de vol automatisés.
DJI met un accent particulier sur la protection des données avec des mesures renforcées : un Mode Données Locales, empêchant toute connexion internet ; un chi rement AES-256 des informations stockées ; conformité aux normes ISO 27001 et ISO 27701 pour DJI FlightHub 2 et Module Flight Termination System (FTS), garantissant une conformité C6 pour l’arrêt immédiat du drone en cas de violation des restrictions aériennes.
Le DJI Dock 3 est disponible auprès des revendeurs agréés DJI Enterprise. La marque propose également son service DJI Care Enterprise Plus, qui comprend des réparations et des remplacements de batteries sous certaines conditions.
PdG / Photos : DJI n
secteur et tendances
ZOOM SUR
Equipements Réseaux
u SEWAN
Starlink
Le fournisseur d’accès aux services
Cloud et Télécoms pour les entreprises est devenu revendeur Starlink agréé. Cette nouvelle initiative permet à Sewan de renforcer sa position en tant qu’écosystème de référence pour la connectivité des entreprises. L’o re répond aux besoins des grands comptes, des organisations multi-sites et des entreprises voulant sécuriser leur connectivité, en back-up d’un raccordement bre. Cette o re concerne le marché français et européen, Sewan étant aussi actif en Espagne, en Belgique et aux Pays-Bas. Elle est intégrée dans la plateforme Sophia de gestion SaaS.
u NORDNET
Neosat
Orange s’aligne sur Starlink en modi ant son o re d’accès Internet par satellite, commercialisée par sa liale Nordnet. Facturée 29,99 €/mois durant un semestre puis 49,99 €/ mois, le prix est ramené à 39,99 €/ mois sans promotion et sans engagement. Cet abonnement ne prend pas en compte les frais d’activation de 35 € ni de livraison à 15 € du kit contenant modem et antenne parabolique, vendu 299 euros. Celui-ci peut d’ailleurs être pris en charge si le client est en zone blanche, ou non éligible à la bre, une subvention qui n’est pas proposée pour Starlink. Le débit fourni par le satellite géostationnaire Konnect est de 200 Mbits/s en réception et 15 Mbit/s en envoi avec une latence de 650 millisecondes contre 30 pour la constellation LEO Starlink.
L’actualité des réseaux multimédia, domestiques et tertiaires
Skylo, spécialiste de la connectivité satellite pour smartphones et objets connectés, a profté du Mobile World Congress (MWC) 2025 pour marquer son arrivée en Europe. L’entreprise américaine a présenté sa technologie permettant l’envoi de SMS et d’appels SOS via satellite, une solution
particulièrement adaptée aux zones blanches, où les réseaux terrestres sont inexistants. S’appuyant sur des partenariats avec Qualcomm, STMicroelectronics, Google et Samsung, ainsi qu’avec des opérateurs comme Verizon, Skylo avait déjà étendu son réseau à 35 pays répartis sur quatre continents. Son déploie-
Zyxel Networks étoffe son programme partenaire en s’appuyant sur Nebula, sa plateforme de gestion cloud. L’objectif est d’accompagner les revendeurs dans le développement de leurs offres de services managés, en leur apportant fexibilité et soutien face aux exigences évolutives des clients. Nebula propose des outils avancés, dont certains pilotés par l’IA, afn d’optimiser la gestion et l’exploitation des réseaux. Le programme inclut des remises sur le catalogue Nebula et encourage l’augmentation du nombre de dispositifs gérés dans le cloud. Les partenaires existants disposent de 12 mois pour s’adapter aux nouveaux critères. Des accréditations spécifques sont maintenues pour les MSP, l’éducation et l’hôtellerie. Autre nouveauté, EliteTech Program vise à soutenir les techniciens, en mettant à leur disposition des ressources techniques exclusives et personnalisées. Les équipements compatibles
ment en Europe s’est concrétisé par un accord avec Deutsche Telekom. Au-delà de la connectivité pour smartphones, Skylo s’est également imposé dans le domaine de l’IoT en offrant une couverture continue à des secteurs tels que l’agriculture, le maritime et la logistique. Son réseau permet notamment aux exploitants agricoles d’optimiser la gestion des cultures, aux transporteurs maritimes de sécuriser leurs itinéraires et aux entreprises logistiques de suivre leurs cargaisons avec une connectivité ininterrompue. Lors du MWC 2025, Skylo a organisé plusieurs démonstrations en direct pour illustrer l’effcacité de sa technologie.
Nebula présentent des fonctionnalités fables et économiques, adaptées aux PME, avec une gestion à distance simplifée. Zyxel Networks propose également une licence multi-tenant, parfois offerte selon le statut du partenaire. Les niveaux Prime et Elite bénéfcient d’une licence Nebula Pay-As-You-Go (PAYG), permettant de facturer uniquement les équipements actifs chaque mois, une solution idéale pour les projets temporaires, événementiels ou chantiers.
TP-Link enrichit son catalogue avec l’EAP723, un point d’accès Wi-Fi 7 conçu pour répondre aux exigences des environnements professionnels. Ce modèle combine performances élevées et gestion simplifée. Il s’intègre à l’écosystème Omada SDN pour assurer une connectivité fuide et sécurisée.
L'EAP723 propose une connectivité bi-bande avec des débits atteignant 5,0 Gbps, répar tis entre 4324 Mbps sur la bande 5 GHz et 688 Mbps sur la bande 2,4 GHz. Grâce à la prise en charge des technologies 4K-QAM et OFDMA, il optimise l’e cacité spectrale et réduit la latence, un atout majeur pour les utilisateurs manipulant des ux de données volumineux. L’appareil est équipé d’un port Ethernet 2,5 Giga bits, compatible PoE+ (802.3at), permettant une installation exible sans nécessiter d’alimenta tion distincte. Son format compact facilite son
intégration dans divers environnements, qu’il soit xé au plafond ou au mur.
L’EAP723 s’inscrit dans l’écosystème Omada SDN, qui permet une gestion cloud centralisée et facilite l’administration du réseau à distance. Cette solution assure une connectivité uide grâce à des fonctionnalités
TP-Link propose une solution combinant performance, exibilité et sécurité, répondant aux besoins des entreprises cherchant une infrastructure Wi-Fi 7 évolutive et e cace. Un atout pour les secteurs exigeant une connectivité able, du retail aux espaces de travail collaboratifs.
Le TP-Link EAP723 est un point d’accès Wi-Fi 7 compact, avec jusqu’à 5,0 Gbps de débit, une gestion cloud via Omada SDN et des fonctionnalités de sécurité avancées.
Avec huit ports 2,5 Gigabits compatibles PoE+, ce switch assure une transmission rapide des données tout en alimentant des équipements comme les points d’accès Wi-Fi 6/7, caméras IP et téléphones VoIP. Il intègre également deux ports SFP+ à 10 Gbps, ce qui assure une liaison montante performante vers d’autres équipements réseau.
Adapté aux infrastructures modernes, il facilite le déploiement d’environnements à forte densité d’appareils connectés, notamment dans les espaces de travail collaboratifs, l’hôtellerie et les établissements de santé. Intégré à l’écosystème Omada SDN, le TLSG3210XHP-M2 permet un contrôle centralisé via le cloud avec des outils avancés d’administration et de surveillance. Grâce au Zero-Touch Provisioning, son déploiement est simpli é, ce qui facilite l’extension ou la mise à niveau des infrastructures existantes. Il prend en charge le VLAN et le routage statique, assurant aux
Nouveau chez TP-Link, le TL-SG3210XHP-M2 est un switch administrable niveau L2 de la série JetStream, conçu pour répondre aux exigences des réseaux d’entreprise en quête de connectivité haut débit et d’alimentation PoE+ optimisée.
utilisateurs une segmentation réseau plus e cace et une gestion optimisée des ux de données. Côté sécurité, on note la présence de nombreuses protections, notamment l’authenti cation 802.1X, la sécurité des ports, le DHCP Snooping et la détection des attaques DoS. Il embarque également des fonctions QoS et IGMP Snooping, idéales pour garantir un tra c uide et prioriser les applications critiques comme la vidéoconférence ou la gestion de ux multimédias. Grâce à ces fonctionnalités, il répond aux besoins des
environnements professionnels nécessitant des performances réseau optimales et une protection avancée des communications. Avec une capacité de commutation de 80 Gbps, une table d’adresses MAC de 16K et une puissance PoE totale de 240 W, le TL-SG3210XHP-M2 s’adresse aux PME, aux entreprises multi-sites et aux environnements industriels. Son format rackable avec ventilation active en fait un équipement robuste, adapté aux infrastructures réseau en constante évolution.
Deco BM65
R2025, le système Mesh
Wi-Fi 7 tri-bande Deco
BE11000 pour la maison ou le local professionnel répond à la demande de connectivité able, y compris en extérieur. Il comprend deux bornes intérieures et une borne extérieure Deco
d’un connecteur RJ45 en PoE et se positionne sur table, sur un mur ou un poteau grâce à des supports. L’ensemble Deco
LBM65-Outdoor, classée IP65 et garantissant de bonnes performances dans toutes les conditions météorologiques grâce à un boîtier étanche à l’eau et à la poussière. Cohérent, le réseau maillé intérieur-extérieur assure une couverture haut débit continue et étendue –1700 m² + 900 m² pour un total de 200 terminaux. Le Deco BM65-Outdoor est pourvu
Présenté comme un micro data center, le SmartCabinet ID de Vertiv est une armoire étanche, fournissant alimentation, refroidissement, protection environnementale et sécurité physique aux équipements informatiques qu’il contient, le tout pour un faible encombrement. L’armoire répond à l’indice IP54 de protection contre la poussière et l’humidité. Le module frigori que a une puissance de 3,5 ou 7,0 kW, et la porte avant, qui arbore un écran tactile a chant alarmes et notications, peut être équipée de verrous électroniques, de même que la face arrière. Ses caractéristiques physiques permettent aux intégrateurs systèmes de le déployer dans des secteurs d’activité variés : entrepôts, ateliers, commerce de détail, cabinet de profession libérale, etc. L’armoire peut être associée à un onduleur monophasé de la
BM65 prodigue des vitesses
Wi-Fi tri-bande ultra-rapides allant jusqu’à 11 Gbit/s sur les bandes 6 GHz, 5 GHz et 2,4 GHz. L’application Deco assure la gestion et la surveillance du réseau en temps réel, TP-Link HomeShield le sécurisant par le contrôle d’accès et la protection contre les menaces, y compris celles liées aux appareils IoT qui y sont connectés.
gamme Vertiv Liebert GXE, à un distributeur d’alimentation (PDU) Vertiv Geist à prises C13/ C19, ou à une console Avocent ACS 8000 de gestion à distance.
e routeur mobile Nighthawk M3 associe 5G et Wi-Fi 6 pour assurer une connectivité puissante, able et sécurisée aux professionnels et particuliers nomades. Il prodigue des vitesses allant jusqu’à 2,5 Gb en 5G et 3,6 Gb en Wi-Fi et dispose d’une batterie amovible allant jusqu’à 13 heures d’autonomie. Conçu pour la mobilité, il est plus sécurisé qu’un point d’accès public et prend le relais en cas de panne du modem internet laire en délivrant une couverture Wi-Fi jusqu’à 90 m² Le Nighthawk M3 est facile à con gurer, son écran couleur intuitif permettant de surveiller la puissance de réception du signal, la consommation de données et la connexion de partage
du Wi-Fi. Son port USB-C multifonction facilite le raccordement d’un ordinateur récent ou d’un adaptateur USB-C vers Ethernet. Une antenne externe 5G, vendue séparément, améliore la réception à l’intérieur des bâtiments et dans les zones à couverture mobile faible. Animé par le processeur Qualcomm Snapdragon SDX62, le Nighthawk M3 est compatible avec la future évolution 5G SA, prend en charge un VPN, est protégé par mot de passe et peut se brancher sur le secteur, batterie retirée.
Routeur Wi-Fi 6 5G G530
Connecté à la 5G grâce à une carte SIM, le routeur G530 déploie un puissant réseau local Wi-Fi 6, idéal pour l’habitat, le bureau, les sites distants et les installations temporaires en l’absence de connexion laire. Les vitesses annoncées vont jusqu’à 3,4 Gbit/s en 5G et atteignent 3000 Mbps en Wi-Fi 6 grâce à 160 MHz de bande passante et aux technologies bidirectionnelles MU-MIMO et OFDMA, optimisant les débits et réduisant la latence. De ce fait, le G530 garantit une connexion uide à haut débit pour une grande variété d’applications: di usion de contenu en 4K/8K, conférences téléphoniques et vidéo ou téléchargement de chiers volumineux. Le boîtier est équipé d’un port WAN Gigabit Ethernet et d’un port LAN, un mécanisme de basculement garantissant une connexion Internet ininterrom-
pue. Certi é en cybersécurité ETSI EN 303 645, il supporte le cryptage WPA3 et dispose d’un mode de contrôle d’accès. Le routeur G530 est fonctionnel dès l’insertion d’une carte SIM et s’administre facilement grâce à l’application Falcon.
La société californienne d'équipements réseaux pour entreprises petites, moyennes ou le télétravail à domicile multiplie les produits pour couvrir tous les besoins de connectivité induits par la généralisation de l'accès large bande.
Le TEG-30262 est un commutateur Gigabit à 28 ports (24 RJ-45 et 4 SFP+) à bande passante élevée, doté de connexions optiques 10G. Son boîtier métallique d'une unité au format 19 pouces est non ventilé, donc silencieux et économe en énergie. Plus petit, le TEG-S51SFP est un équipement à faible consommation conçu pour décongestionner un réseau de bureau. Gigabit, il émet des trames jumbo (jusqu'à 8 Ko) et totalise 12 Gbit/s en mode duplex intégral vers 5 appareils, son port SFP transmettant sur longue distance.
Le commutateur Web Smart Multi-Gig à 28 ports TEG-3284WS, au format 19 pouces, compatible IPv6, o re des fonctions L2+ avancées, administrables sur interface Web, pour le contrôle du tra c et de la bande passante par port, l'agrégation de liens (LACP), la gestion de VLAN (LAN virtuels), la QoS pour prioriser le tra c et la surveillance SNMP. Un VLAN spécial améliore les performances vocales du tra c VoIP. Sa con guration à distance s'e ectue dans le gestionnaire cloud TRENDnet Hive. Ses ports RJ-45 2,5G culminent en performance sur câblage Cat5e ou supérieur, tandis que les quatre SFP+ 10G optimisent
économiques, à montage en rack 19 pouces et ventilation déclenchée en cas de besoin, sont conçus pour des applications PoE+ Gigabit à haut débit.
Le label EdgeSmart indique l'intégration des fonctionnalités de gestion SMB les plus couramment utilisées dans les commutateurs administrables. L'interface utilisateur, sur le Web, sert au contrôle du tra c, à l'agrégation de liens statiques, RSTP, VLAN, QoS et à la surveillance (SNMP, SNMP Trap et Port Mirroring). Ces équipements sont conçus pour connecter des points d'accès sans l, des caméras IP et des combinés VoIP, et disposent de deux ports SFP Gigabit pour connexion optique longue distance. L'alimentation par Ethernet sur ports PoE+ fournit entre 240 et 380 W pour des appareils en PoE+ 802.3at et PoE 802.3af.
les transmissions haut débit. L'absence de ventilateur réduit la consommation d'énergie et élimine le bruit.
PoE+
L'alimentation électrique via câble Ethernet se répand de plus en plus du fait de son côté pratique et de la puissance délivrée, de plus en plus élevée. Les commutateurs TPE-TG182ES et TG262ES sont PoE+ et Gigabit EdgeSmart, o rant respectivement 18 ou 26 ports. Ces modèles, intelligents et
Les injecteurs PoE++ TPE-318GI et TPE117GI combinent alimentation électrique et connexions réseau RJ-45 en entrée et sortie, une détection calibrant automatiquement la puissance nécessaire pour alimenter des points d'accès Wi-Fi, des caméras IP, des systèmes téléphoniques VoIP, des décodeurs IPTV, des systèmes de contrôle d'accès, etc., sur une distance de 100 mètres, qu'ils soient en PoE, PoE+ ou PoE++. Le modèle TPE318GI délivre une puissance PoE++ de 90 W contre 60 W pour le TPE-117GI.
Le mini-commutateur Gigabit GreeNnet à 8 ports TEG-S80g ajuste sa consommation d'énergie en fonction des besoins, instantanément et sans aucun réglage. Peu encombrant et sans ventilateur, son boîtier s'adapte à n'importe quelle con guration, dans une installation minimaliste ou un local encombré, grâce à sa capacité de montage mural. Le TEG-S80g supporte des vitesses de l'ordre du Gigabit et totalise une capacité de 16 Gbit/s en mode duplex intégral.
Nouveau design élégant et intemporel, allié à une technologie Premium
« Glow », rétro-éclairage d‘ambiance sélectionnable en 8 couleurs
Portée réglable de 3 m à 16 m
Les détecteurs de mouvement une nouvelle ère de modernité
Réglage combiné : électronique et mécanique
Contrôlable via Bluetooth à l‘aide de notre application B.E.G. One
Disponible en 2 variantes de couleur beg-luxomat.com
u ABB
Sensorfact
gestion de l’énergie d’ABB grâce à sa solution SaaS évolutive qui aide les petites et moyennes entreprises à utiliser l’IA dans leurs opérations de réduction de coûts et d’augmentation d’e cacité. L’o re comprend des capteurs plug-andplay qui mesurent la consommation au niveau des machines et se connectent à une plateforme logicielle dans laquelle tournent des algorithmes d’analyse de données permettant d’identi er les opportunités d’économies d’énergie et de fournir des conseils pratiques. L’entreprise emploie plus de 250 personnes à Utrecht, Amsterdam, Barcelone et Berlin, et compte plus de 1 900 clients à travers l’Europe.
u CESI LINEACT
Navigation assistée
La localisation en intérieur est un dé pour les robots privés de signaux GNSS. Le laboratoire strasbourgeois Cesi Lineact, dirigé par Yuehua Ding, a développé une solution exploitant les infrastructures existantes en combinant Wi-Fi et vision par caméra. Sans nécessiter de repères xes, elle s’adapte aux environnements évolutifs et fonctionne sans contrainte sur la position de départ. Cette avancée, mêlant IA, robotique et communication, ouvre des applications diverses : robots de livraison, assistance hospitalière ou guidage autonome dans les bâtiments publics. Elle améliore l’autonomie et la abilité des machines dans des espaces complexes.
Optimisation énergétique
Secteur et tendances p.60
MESURE IRVE
L’expertise de Sefram
L’actualité des services, des équipements et de l’industrie de la domotique
Acteur clé du maintien à domicile
Présent lors des 6e Journées Vieillissement et Maintien de l’Autonomie (JVMA), qui se sont tenues les 26 et 27 mars 2025 au Palais des Congrès de Tours, Tunstall Vitaris s’affrme comme un acteur majeur de maintien à domicile L’entreprise qui emploie 250 personnes, accompagne 250 000 bénéfciaires, principalement des personnes âgées ou fragiles, en proposant des solutions connectées visant à renforcer leur sécurité et leur autonomie. Son offre repose sur un dispositif de téléassistance à domicile et en mobilité, permettant d’alerter un centre d’écoute en cas de besoin. En complément, des systèmes de détection des chutes assurent une intervention rapide, tandis que des solutions de contrôle d’accès, comme la poignée connectée, facilitent l’intervention des aidants et des secours. Avec un centre
d’appels traitant plus de 3,5 millions de demandes et 50 000 interventions à domicile par an, Tunstall Vitaris mise sur l’innovation pour améliorer le quotidien des utilisateurs et répondre aux enjeux du vieillissement de la population. Son engagement s’inscrit dans une dynamique plus large de digitalisation des services à la personne et d’accompagnement des professionnels de santé. Tunstall Vitaris est une fliale de la société britannique Tunstall Healthcare.
u SONY
TEOS devient une entité indépendante
Sony a transformé TEOS, sa plateforme dédiée aux espaces de travail intelligents, en une entité autonome baptisée TEOS Solutions BV. Depuis le 1er avril 2025, la gestion opérationnelle est confée à Blue and Red BV, son développeur historique,
tandis que Sony continue de l’accompagner stratégiquement. Cette évolution vise à accélérer l’innovation et à renforcer la présence de plateforme sur le marché des Smart Buildings et de la digitalisation des environnements de travail. Lancée en 2017, TEOS s’est imposée comme un acteur clé de la transformation numérique, adoptée par de grandes entreprises comme Coca-Cola, Siemens et Capgemini dans plusieurs dizaines de pays. Avec
cette indépendance, TEOS Solutions BV bénéfciera d’une plus grande souplesse pour adapter son offre aux évolutions du marché et explorer de nouvelles opportunités. L’équipe fondatrice, dont Thomas Issa, cofondateur en France, reste impliquée dans son développement. Une stratégie commerciale renforcée accompagnera cette transformation, avec un accent mis sur l’expansion internationale, notamment en Europe et aux États-Unis. Ricardo de Vries, PDG de Blue and Red BV, souligne que cette transition permettra de poursuivre l’innovation et d’étendre l’offre aux entreprises du monde entier. Sony et Blue and Red BV garantissent la stabilité de la feuille de route tout en ouvrant la voie à de nouvelles opportunités.
Cette caméra extérieure (IP44) a pour rôle de surveiller chaque recoin et suivre les moindres mouvements a n de dissuader les intrus dès leur approche. Munie de deux objectifs, le premier, xe, apporte une vue d’ensemble, alors que le second, motorisé, o re une vision panoramique. Tous deux ont une résolution 2K et sont compatibles vision nocturne avec ses LED infrarouges. La HomeCam DUAL PTZ se pilote via l’application Avidsen Home, a n de con gurer les zones de surveillance, visualiser en direct ou encore prendre des photos, enregistrer des vidéos ou encore déclencher sa sirène de 80dB, allumer sa torche intégrée et interagir directement par l’audio bidirectionnel. Des routines sont paramétrables pour associer la caméra à d’autres équipements comme un éclairage ou une alarme. Elle détecte les mouvements suspects (autotracking), envoyant une notication et enregistrant automatiquement les événements détectés, et elle est compatible avec les assistants vocaux. Son prix est de 69,90 €. www.avidsen.com/fr
CLa gamme Smart Entry est composée d’un ensemble complet d’éléments qui s’adaptent à toutes les portes d’entrée et types d’habitation, cela pour un budget raisonnable. Sa technologie IoT offre une sécurité intuitive et réactive qui couvre tout le domicile, assurant une interopérabilité fuide entre les différents produits, par le biais de l’application Ezviz Connect, compatible avec les assistants vocaux. Les appareils, qui intègrent gratuitement des fonctionnalités évoluées comme l’alerte de détection, l’interphonie, la reconnaissance biométrique, le déverrouillage à distance, ont un design élégant et sont simples d’utilisation. Le visiophone HP5 (199,99€), qui comporte une caméra Full HD 1080p et un écran tactile couleur 7 pouces, contrôle la porte et le portail. La sonnette vidéo EZVIZ EP3x Pro (109,99€), munie d’une caméra principale 2K et d’une seconde caméra 1080p orientée vers le bas, est fournie avec son panneau solaire. La serrure intelligente
Le fabricant espagnol SPC a développé son application SPC Care qui a pour rôle de piloter à distance le mobile de nos aînés, afn de les accompagner et les sécuriser en temps réel. Le téléphone mobile SPC Polaris, ou encore les tablettes de la marque, qui intègrent en natif SPC Care, réduisent ainsi la fracture numérique entre les générations. Via SPC Care, les proches sont ainsi immédiatement alertés d’un certain nombre de situations qui pourraient s’avérer cri tiques, et donc inter venir au plus vite. Cela concerne la batterie faible, les appels man qués, les nouveaux messages, les inac tivités prolongées ou encore l’usage de la touche SOS. La localisa tion GPS donne une indi cation sur le trajet du pro priétaire,
et l’appareil peut être totalement confguré à distance. La gestion d’une liste noire protège l’utilisateur contre les spams et appels frauduleux, en marquant automatiquement les SMS et les appels entrants suspects comme vus. Des rappels sont paramétrables pour les rendez-vous de santé et les prises de médicaments, et si le téléphone dispose d’une fonctionnalité podomètre, SPC care gère le suivi d’activité physique. Le SPC Polaris est un mobile à clapet muni d’un écran principal de 2,8 pouces et d’un écran externe de 1,4 pouces. Ses touches de grande taille sont très visibles et les chiffres sont affchés en grand sur l’écran. Il est compatible avec les appareils auditifs, et fourni avec son socle de recharge, son prix est de www. spcstore.fr
DL01 Pro Kit (150€) se déverrouille grâce à une carte de proximité, un code ou l’application mobile, et alerte en temps réel en cas de porte restée ouverte ou d’intrusion forcée. Le judas numérique EZVIZ HP2 (69,99€) s’installe rapidement sur des panneaux d’épaisseur 14 à 26mm, et affche directement sur son écran qui se trouve derrière la porte. www.ezviz.com/fr
Lancée il y a huit ans par Leroy Merlin, Enki est une solution domotique développée en France qui permet de piloter les équipements connectés du domicile. Compatible avec plus de 500 objets de grandes marques
comme Somfy, Legrand, Netatmo et Philips Hue, elle couvre plusieurs domaines : éclairage, chauffage, motorisation et sécurité. Son objectif est d’aider les utilisateurs à optimiser leur confort tout en réduisant leur consommation énergétique. En 2025, Enki bénéfcie d’une mise à jour majeure, notamment avec l’amélioration du Coach Énergie, un outil permettant aux utilisateurs de mieux comprendre et maîtriser leur consommation. Ce module intègre désormais une page Synthèse, qui présente une vue d’ensemble de la
consommation et une comparaison avec des foyers similaires, ainsi qu’une page Consommation, qui détaille la consommation énergétique par appareil et par pièce. L’analyse est enrichie par des données météorologiques locales et une courbe des températures, permettant d’ajuster plus fnement l’utilisation des équipements. Autre évolution, la page Santé propose une surveillance avancée des paramètres environnementaux, comme la température, l’humidité et la qualité de l’air, avec des alertes en cas d’anomalies. Enfn, un Assistant de Confguration du chauffage simplife la gestion thermique du domicile en générant un programme personnalisé basé sur les habitudes des occupants. L’application est disponible gratuitement sur Android Play Store et Apple Store.
DCe store motorisé et intelligent est extensible et ajustable, pour s’installer facilement et s’adapter à toutes les fenêtres de largeur entre 58 et 185cm. Son tissu d’ombrage interchangeable o re une occultation totale et protège contre les UV. Il est ultra silencieux (30dB) et sa batterie lithium de 2600mAh (autonomie jusqu’à 8 mois) se recharge en USB, un panneau solaire proposé en option le rendant totalement autonome. Il est fourni avec une commande laire, et se pilote aussi via une télécommande en option (SwitchBot Universal Remote & Hub 2). L’application SwitchBot o re de multiples contrôles, comme l’ouverture et la fermeture automatique sur des tranches horaires, ou encore quand on quitte le domicile. Compatible Matter et assistants vocaux, des groupes de stores sont paramétrables jusqu’à 8 unités. Le SwitchBot Store enrouleur est proposé en 4 tailles (S=58-80cm à 219,99 €, M=80-110cm à 259,99 €, L=110-140cm à 299,99 €, et XL=140-185cm à 339,99 €). eu.switch-bot.com
es ordinateurs et claviers en bois. Ce fabricant français basé à Montélimar propose depuis 2023 des ordinateurs Ecobox PC 100% fabriqués en France. Leur particularité est d’être habillés d’une belle coque taillée dans la masse, avec 4 essences de bois nobles (hêtre, noyer, chêne ou frêne) et 6 couleurs possibles. Disponible dans de multiples confgurations, chaque modèle est unique et numéroté, et contient un mini PC (20x20cm) reconditionné, pour un prix inférieur à 500€. Le choix du boitier, du modèle, de la puissance du PC (à ce jour carte HP ou Dell), de la taille du disque dur et de la quantité de RAM se font via le confgura teur sur le site du fabricant, ou chez un reven deur agrémenté. La garantie est d’un an pour le PC et de deux ans
pour le boîtier en bois. Et pour compléter le design, EB Concept propose des accessoires en accord avec ses Ecobox PC, avec des claviers flaires et sans fl plaqués bois 65€) et des tapis de souris (36€). Quatre essences sont disponibles, chêne, noyer, hêtre ou merisier. Lors de notre rencontre sur IT-Partners, le mois dernier, le fabricant nous a annoncé que des souris et un pied d’écran, eux aussi en bois, sont en préparation. www.ecoboxconcept.com
Lʼappareillage IoT des bâtiments ne concerne pas seulement le support de fonctions domotiques ou immotiques. Des capteurs peuvent être disséminés dans ou sur les structures pour en suivre lʼévolution dans des situations critiques liées au changement climatique ou à un environnement problématique.
Mouvements de terrain en bord de mer ou en montagne, a aissements de sols provoqués par la rétractation des argiles ou l’e ondrement de mines, vibrations de chantiers, de tra c routier ou ferroviaire. Autant de situations problématiques qui peuvent s’avérer dangereuses ou sources de con its juridiques justi ant la collecte de preuves physiquement mesurables donc indiscutables. Des objets connectés dédiés à la surveillance des structures bâties sont disponibles sur le marché pour assurer un suivi dans le temps ou donner l’alerte en cas d’évènement subit. Leur mise en œuvre peut se faire dans le cadre d’une procédure supervisée par des experts mais aussi préventivement pour anticiper un problème et accumuler des données que l’on peut simplement relever ou agréger
Photo ci-dessus:
L’un des objectifs du programme SAMI est d’industrialiser encore plus la fabrication des capteurs à partir de la technologie MEMS de gravure sur silicium.
Photo : DR
dans un modèle numérique de suivi de l’état de santé d’une maison ou d’un immeuble, voire d’un ouvrage d’art. La pose de ce type de capteur ne nécessite pas de compétence particulière sinon de savoir repérer les points critiques et de s’assurer que le réseau de collecte de données est opérationnel.
Gamme Feelbat
Start-up marseillaise innovante fondée en 2020, Feelbat développe des capteurs de surveillance des structures bâtimentaires depuis les e ondrements dramatiques d’immeubles qui ont a ecté un quartier de la cité phocéenne. L’entreprise a conçu des appareils de surveillance d’ouvrage sur la base de modules plug & play innovants et communicants transmettant des données en temps réel vers une app mobile ou un tableau de
bord hébergé sur une plateforme web. Ce dispositif permet aux professionnels de surveiller facilement des sites en termes d’évolution de ssure, de mouvement d’inclinaison ou de taux d’humidité des infrastructures et de recevoir des alertes en cas de dépassement de seuil. La combinaison des données recueillies permet d’établir rapidement des diagnostics pour plani er et programmer des réparations ciblées à coûts optimisés dans l’objectif de prolonger la durée de vie d’un patrimoine et d’en faciliter la gestion. Pour accomplir ces missions, l’’entreprise propose une gamme de capteurs ; Delta + qui suit les mouvements, les ssures et la température extérieure ; Delta R pour mesurer l’inclinaison bi-axes et la température ; Delta XP à sonde de niveaux immergée piézoélectrique ; Delta X-H à sonde électronique pour
évaluer l’humidité des sols argileux ou encore Extenso pour transformer Delta + en convergence mètre.
Delta L+ Mini
Le basculement dans la 4 & 5G impose Dernier-né de la famille, Delta L+ Mini est présenté comme une avancée technologique majeure dans le domaine de la surveillance des structures. C’est le plus petit capteur de ssures connecté et autonome, conçu pour suivre les mouvements structuraux avec une précision au centième de millimètre. Posé en quelques secondes grâce à un collage breveté, sa connectivité repose sur le réseau LPWAN Sigfox et les données sont collectées dans le cloud sécurisé de Feelbat. Sa coque étanche, en polycarbonate et bre, résiste aux chocs et s’adapte à tous types de matériaux et environnements. Son capteur de luminosité intégré évalue l’exposition solaire des structures pour tenir compte des dilatations liées à la température. En n, sa con guration et l’analyse des données s’e ectuent via l’application mobile Feelbat ou le portail web Feel Monitoring. Cet outil de surveillance de bâtiments et infrastructures civiles et industrielles est vendu 399 €, prix incluant un an de connexion. Delta L+ Mini arrive sur un marché qui a ronte des évènements climatiques de plus en plus sévères mettant à rude épreuve bâtiments et ouvrages. Il permet leur surveillance proactive en vue de prévenir les risques et de prolonger leur durée de vie.
SilMach et MEMs
Les capteurs ont généralement besoin d’énergie pour fonctionner et transmettre les données recueillies. Le programme de R&D SAMI (senseurs autonomes pour monitoring intelligent) lancé en janvier a pour objectif de relever en partie le dé . Associant Supmicrotech, l’Université Marie et Louis Pasteur et l’entreprise SilMach, tous basés à Grenoble, le projet vise à développer des capteurs MEMS (micromécanique) sur la base de la technologie ChronoMEMS de l’industriel. Celle-ci a la particularité d’utiliser les déformations des structures pour détecter et comptabiliser les événements mécaniques sans apport d’énergie électrique. Développée ini-
L’objectif de SAMI est d’atteindre la
de milliers de capteurs par an selon un processus largement automatisé. Ces modules devront néanmoins être connectés à des transmetteurs alimentés par piles ou cellules photovoltaïques pour récupérer les données à distance.
Capteurs économiques
Le champ d’applications est très vaste et concerne notamment le bâtiment. Outre le sujet de la détection des mouvements sismiques, SilMach identi e d’autres problématiques comme celles liées aux changements climatiques qui génèrent des ssurations sur les murs produites par l’assèchement des terrains. L’équipe projet de SAMI ré échit déjà à l’utilisation de sa technologie pas
voqués par l’exploitation géothermique
François Louvigné, co-directeur
velles approches
tion pour faire baisser les coûts et aller chercher des marchés plus importants. SilMach est déjà présent dans le secteur des ouvrages d’art et la surveillance des ponts. Cela concerne la tenue en fatigue, ssures, l’ouverture de joints qui sont des phénomènes également présents dans les bâtiments. »
Le monitoring des structures, anciennes ou actuelles, est donc un nouveau domaine d’intervention qui s’ouvre pour les professionnels du bâtiment et plus particulièrement ceux du bâtiment connecté. Cela suppose de connaître à la fois quelques principes architecturaux pour dé nir les points à surveiller mais aussi les problématiques de captation et de transmission des données en espace libre ou fermé. Des compétences croisées qu’il est impératif de maîtriser.
Une interaction intelligente entre rideaux roulants, ensoleillement et éclairage est une source d’économie d’énergie importante. Photo :
SIM/PdG
Les décrets BACS et Tertiaire imposent aux bâtiments tertiaires dʼoptimiser leur gestion énergétique. Plus quʼune contrainte, ils accélèrent lʼadoption de solutions intelligentes, dont lʼéclairage connecté, qui conjugue performance énergétique, confort et interopérabilité avec les autres infrastructures du bâtiment.
Dans un contexte où l’optimisation énergétique devient une priorité, l’éclairage intelligent s’a rme comme un levier incontournable. Selon l’Ademe, l’éclairage représente jusqu’à 40 % des consommations énergétiques dans les bâtiments tertiaires. Longtemps perçu comme un poste de dépense incompressible, il devient aujourd’hui un axe stratégique d’amélioration, en bénéciant des avancées de l’intelligence arti cielle et de l’Internet des objets (IoT). Grâce à l’automatisation et à l’analyse prédictive, il est désormais possible d’adapter l’intensité lumineuse en fonction de l’occupation des espaces, d’optimiser l’apport de lumière naturelle et de piloter à distance l’ensemble du parc d’éclairage.
Il est possible d’adapter l’intensité lumineuse en fonction de l’occupation des espaces.
Un enjeu réglementaire et technologique
La mise en application des décrets BACS et Tertiaire accélère cette transformation, bien qu’elle demeure encore largement insu sante (voir p. 14 et 15). Le premier impose aux bâtiments tertiaires de plus de 1 000 m² de s’équiper de systèmes d’automatisation et de contrôle. Le second xe des objectifs progressifs de réduction des consommations énergétiques : 40 % d’ici 2030, 50 % en 2040 et 60 % en 2050. Dans ce cadre, l’éclairage intelligent joue un rôle important en contribuant directement à ces objectifs, tout en améliorant le confort des occupants et en réduisant les coûts d’exploitation.
Les protocoles ouverts tels que KNX et DALI s’imposent comme des standards
pour la gestion avancée de l’éclairage. Le premier permet une intégration uide avec les autres systèmes du bâtiment, notamment le chau %age, la ventilation et les stores, pour une gestion centralisée et optimisée. Le second, dédié spéci quement à l’éclairage, permet un contrôle précis des luminaires, avec une gradation individualisée et des scénarios programmables. Associés aux capteurs de présence et de luminosité, ces protocoles assurent une réactivité immédiate en ajustant automatiquement l’intensité lumineuse aux besoins réels.
Mais l’optimisation ne s’arrête pas là. L’intelligence arti cielle révolutionne la gestion de l’éclairage en introduisant des capacités d’apprentissage et d’adap-
Le marché de lʼéclairage intelligent connaît une croissance soutenue, portée par des enjeux énergétiques et réglementaires toujours plus exigeants. Les acteurs du secteur multiplient les innovations pour répondre à cette demande, chacun développant une offre adaptée aux besoins des bâtiments tertiaires. Cʼest notamment le cas de B.E.G., qui mise sur des solutions interopérables et performantes pour accompagner les gestionnaires dans leur transition énergétique.
Une offre technologique performante
Pour accompagner les entreprises dans cette évolution, B.E.G. propose plusieurs solutions :
• Dali Broadcast, Dali-Link, Dali-SYS : systèmes de gestion de lʼéclairage offrant un contrôle précis.
• KNX et DALI 2 BMS Luxonet : solutions interopérables intégrées à la GTB et compatibles avec la gestion des stores, du chauffage et de la ventilation.
• Vistation : plateforme de supervision permettant un suivi en temps réel de la consommation énergétique.
• Luxonet (2026) : un automate innovant simplifiant la programmation et la gestion de lʼéclairage.
Lʼintelligence artificielle (IA) et lʼInternet des Objets (IoT) jouent un rôle croissant dans lʼoptimisation de lʼéclairage. Ces technologies permettent dʼadapter
tation. Grâce à l’analyse des données en temps réel, les algorithmes identi ent les habitudes des occupants et anticipent les variations d’utilisation. L’IA permet ainsi d’aller plus loin que les simples programmations horaires, en proposant des ajustements dynamiques tenant compte de la météo, des variations saisonnières et des périodes d’occupation. Cette approche prédictive s’accompagne d’une maintenance intelligente, capable de détecter les anomalies et d’alerter avant qu’une panne ne survienne.
Une interconnexion avec lʼensemble des systèmes du bâtiment L’éclairage intelligent ne fonctionne plus en silo. Il interagit avec l’ensemble des infrastructures du bâtiment pour aller vers une gestion énergétique globale. Connecté à la GTB, il communique avec le chau%age et la ventilation pour adapter les besoins en fonction de la présence réelle dans les espaces. Il collabore avec
automatiquement la luminosité en fonction de la présence des occupants, dʼanalyser les données de consommation et de moduler lʼintensité lumineuse selon lʼâge des utilisateurs et lʼapport de lumière naturelle. «Les capteurs intelligents que nous développons seront capables de distinguer les occupants et dʼadapter lʼéclairage de manière encore plus fine», précise Jérémy Leduc, prescripteur Nord-Ouest chez B.E.G.
Ces capteurs nouvelle génération intègrent des algorithmes avancés capables de détecter les mouvements, de mesurer le niveau de lumière ambiante et dʼanalyser les comportements des occupants. Ils peuvent ainsi différencier les personnes en fonction de leur silhouette, adapter lʼintensité lumineuse selon lʼheure de la journée et ajuster lʼéclairage en temps réel pour éviter les gaspil lages. Certains modèles sont également capables dʼanticiper les besoins grâce à lʼapprentissage automatique, optimisant ainsi encore davantage la gestion énergétique des bâtiments tertiaires.
Des bénéfices concrets
Lʼintégration de solutions dʼéclairage intelligent peut permettre des éco -
nomies dʼénergie allant jusquʼà 40%, entraînant une réduction significative des coûts dʼexploitation. Cette démarche sʼinscrit dans un cadre plus large de transition écologique, en favorisant lʼusage dʼénergies renouvelables et en sensibilisant les occupants à une consommation plus responsable.
Dʼici 2034, le marché de lʼéclairage intelligent devrait enregistrer une croissance de 19,3%. Avec lʼessor des capteurs intelligents et de lʼintelligence ambiante, la gestion de lʼéclairage continuera dʼévoluer, offrant aux entreprises de nouvelles perspectives dʼoptimisation énergétique.
les stores motorisés pour exploiter au mieux la lumière naturelle et réduire la consommation d’énergie. En matière de sûreté, il peut s’intégrer aux systèmes de contrôle d’accès et de vidéosurveillance, en activant automatiquement des scénarios lumineux en cas de détection d’intrusion ou d’alerte incendie.
De nombreux industriels sont déjà positionnés sur ce marché en pleine mutation. Des spécialistes de l’éclairage connecté comme Signify (Philips Lighting), Osram, Zumtobel ou Helvar, aux acteurs de la gestion technique du bâtiment tels que Schneider Electric, Legrand, Siemens, ABB, Hager, Delta Dore et Sauter, les solutions se multiplient pour répondre aux enjeux réglementaires et énergétiques. D’autres experts, tels que B.E.G., eben et Zennio, se démarquent par leurs solutions avancées de détection de présence, de gestion d’éclairage et d’automatisation du bâtiment, intégrables aux
L’éclairage intelligent n’est plus une option mais une nécessité pour les bâtiments tertiaires.
est
systèmes KNX et DALI. Ces entreprises investissent dans l’interopérabilité et l’analyse des données, en proposant des plateformes cloud permettant un pilotage uni é et une gestion multisites à distance.
L’éclairage intelligent n’est plus une option mais une nécessité pour les bâtiments tertiaires en quête de performance énergétique. Son intégration dans une approche globale du smart building permet non seulement d’atteindre les objectifs des décrets BACS et Tertiaire, mais aussi d’améliorer l’expérience des occupants et de réduire les coûts d’exploitation. Avec des gains potentiels allant jusqu’à 40% d’économies d’énergie, ces solutions constituent un investissement rapidement rentabilisé, plaçant la gestion de l’éclairage au cœur des stratégies d’e cacité énergétique.
Patrice de Goy
L’adaptateur Sefram A 1732 (dans le co re du véhicule), est conçu pour assurer la sécurité électrique et réaliser des tests fonctionnels sur les bornes de recharge DC. Il permet de véri er le bon fonctionnement des infrastructures de charge rapide, garantissant leur conformité aux normes en vigueur. Cet adaptateur s’utilise en combinaison avec le contrôleur MI 3155ST (ci-dessous), constituant ainsi une solution complète pour les installateurs et techniciens IRVE, de l’installation
Spécialiste de la mesure et du test, Sefram conçoit des solutions dédiées aux infrastructures de recharge pour véhicules électriques (IRVE). Dans la continuité de sa stratégie produit, son offre sʼadresse aux professionnels et allie précision et simplicité dʼutilisation.
Depuis sa création en 1947, Sefram s’est imposée comme une référence dans le domaine des instruments de test et de mesure. Initialement spécialisée dans les enregistreurs et les systèmes d’acquisition de données, l’entreprise française a progressivement diversi é son o re pour répondre aux besoins de multiples secteurs, allant de l’électricité et de l’électronique aux télécommunications. Plus récemment, elle s’est positionnée sur le marché en pleine expansion des infrastructures de recharge pour véhicules électriques (IRVE).
Filiale du groupe américain BK Precision depuis 2004, Sefram béné cie d’un savoir-faire renforcé grâce aux synergies technologiques et industrielles du groupe, tout en maintenant une production en France, notamment sur son site de SaintÉtienne. Parmi les produits développés
Sefram propose une gamme complète d’instruments de mesure pour le test des installations IRVE AC et DC.
localement on retrouve des enregistreurs et systèmes d’acquisition de données destinés aux laboratoires et aux applications industrielles, des mesureurs de champ bien connus des antennistes pour l’installation et la maintenance des réseaux TV et télécoms, ainsi que des testeurs et analyseurs électriques essentiels à la maintenance et au contrôle des infrastructures. Cette production locale permet au fabricant stéphanois de s’adapter aux évolutions technologiques et aux exigences réglementaires tout en proposant des solutions sur mesure à ses clients.
L’analyseur PV MI 3115 réalise des tests conformes à la norme IEC 62446 et prend en charge toutes les mesures de catégorie 1 et 2. Il permet notamment de mesurer la résistance d’isolement des chaînes PV, d’analyser les caractéristiques I/U, de convertir les valeurs mesurées en valeurs STC et de les comparer aux valeurs nominales fournies par les fabricants de modules photovoltaïques.
Le positionnement de l’entreprise sur le marché des IRVE s’inscrit dans une démarche logique. « L’essor de la mobilité électrique entraîne une multiplication des bornes de recharge, rendant leur abilité et leur conformité essentielles», explique Nicolas Gregnac, responsable expérience client et marketing produit chez Sefram. D’autant que la réglementation impose des normes strictes, comme
Le déploiement des bornes de recharge dans les copropriétés et lʼhabitat social représente un enjeu majeur pour lʼaccélération de la mobilité électrique. Cependant, contraintes techniques, coûts dʼinstallation et coordination entre propriétaires et gestionnaires dʼimmeubles compliquent souvent leur mise en place. Parmi les
la NF C 15-100 et l’IEC 61851, auxquelles ces infrastructures doivent se conformer», ajoute-t-il. Le fabricant s’adresse aux installateurs IRVE, aux gestionnaires de réseaux et aux techniciens de maintenance en leur proposant des outils de mesure et de test adaptés à ces exigences.
Des solutions de test complètes et intuitives
Sefram propose une gamme complète d’instruments de mesure pour le test des installations IRVE AC et DC, couvrant l’ensemble des besoins du marché. Parmi ses solutions gurent des testeurs de bornes IRVE, qui mesurent la tension, l’intensité et la communication entre la borne et le véhicule, des analyseurs de conformité pour le contrôle du respect des normes en vigueur, ainsi que des simulateurs de charge reproduisant les interactions avec un véhicule pour détecter d’éventuelles anomalies. L’o re comprend également des outils de diagnostic facilitant la maintenance préventive et l’identi cation des pannes, y compris pour les câbles de recharge et les véhicules électriques eux-mêmes.
En matière de conception produit, Sefram met un point d’honneur à proposer des équipements faciles à utiliser. « L’intuitivité et la simplicité des produits permettent une prise en main rapide sans nécessiter de formation lourde, souligne Nicolas Gregnac. Cela permet aux utilisateurs de gagner en e cacité tout en optimisant leurs interventions sur le terrain. » A noter que les instruments de mesure IRVE proposés par Sefram sont fabriqués en co-développement avec Metrel, une entreprise slovène spécialisée dans les solutions de test et de mesure. Grâce à ce partenariat, Sefram intègre des équipements performants béné ciant des dernières avancées technologiques
principales problématiques figurent lʼadaptation des infrastructures électriques, avec la nécessité de renforcer les installations pour supporter plusieurs points de charge simultanés, la gestion des coûts à travers des solutions de financement et des subventions pour alléger la charge financière des copropriétaires et
Le A1532XA est un outil destiné aux installateurs de bornes de recharge, tant pour l’installation que pour la maintenance. Il permet de véri er la sécurité électrique et de réaliser des tests fonctionnels IRVE, en association avec les testeurs d’installation
Sefram compatibles, ici le MW9665
en matière de sécurité électrique et de diagnostic des infrastructures de recharge.
Un marché porteur Avec la généralisation des véhicules électriques et l’augmentation des investissements dans les réseaux de recharge, le marché de la mesure IRVE connaît un développement soutenu. L’Union européenne et les gouvernements nationaux multiplient les initiatives pour accélérer le déploiement des infrastructures, augmentant ainsi la demande en équipements de test et de diagnostic. Dans ce contexte, Sefram entend renforcer son rôle d’acteur clé en développant des outils adaptés aux avancées technologiques et aux évolutions réglementaires.
Si Sefram contribue activement au développement de la mobilité électrique en investissant dans la mesure et le contrôle des infrastructures de recharge, elle s’engage également dans le secteur des énergies renouvelables en proposant des solutions de mesure
bailleurs sociaux, ainsi que lʼaccessibilité aux bornes afin de garantir un accès équitable à la recharge, notamment dans les parkings collectifs. Sʼy ajoutent lʼinteropérabilité et la gestion énergétique, essentielles pour optimiser la distribution dʼénergie et éviter toute surcharge du réseau.
pour les installations photovoltaïques. Ces outils permettent d’assurer un suivi précis des performances énergétiques, de détecter d’éventuels dysfonctionnements et d’optimiser l’e cacité des systèmes solaires. www.sefram.com
Les bornes de recharge pour véhicules électriques se divisent en deux grandes catégories :
Le MI 3114 PV Tester est un instrument dédié aux tests des systèmes photovoltaïques. Il prend en charge une tension système maximale de 1500 V et un courant de court-circuit pouvant atteindre 40 A. Conforme à la norme IEC 62446-1, il permet d’e ectuer l’ensemble des procédures de mesure requises, y compris tous les tests de catégorie 1.
Bornes AC (courant alternatif) : installées dans les parkings résidentiels et publics, elles offrent une recharge lente à modérée (3,7 kW à 22 kW). Leur contrôle nécessite des tests de tension, dʼintensité et de compatibilité des protocoles de communication.
Bornes DC (courant continu) : principalement utilisées pour la recharge rapide sur les autoroutes et stations dédiées, elles délivrent une puissance allant jusquʼà 350 kW. Leur vérification impose des instruments capables dʼanalyser les performances des convertisseurs de puissance et la communication avec les véhicules.
Métiers et distribution
u GREEN IT
En progression
L’Alliance
Green IT (AGIT) publie son 4e Baromètre Green IT, con rmant la progression du numérique responsable en entreprise. La gouvernance se structure, avec 39 % des entreprises ayant un responsable Green IT, contre 27 % en 2020. L’alignement avec la stratégie RSE progresse, atteignant 40 % des répondants. La consommation énergétique devient un enjeu clé : 55% des entreprises mesurent l’impact de leur parc informatique, contre 4 % en 2020. 53 % surveillent désormais leur consommation électrique. L’écoconception progresse, avec 59 % des entreprises intégrant des pratiques responsables, tandis que le respect des normes d’accessibilité numérique passe de 20 % en 2020 à 51 % en 2024.
u THD
75% en fbre
Selon l’Arcep, 75 % des abonnements internet en France sont désormais en bre optique. À n décembre 2024, le nombre d’abonnements en bre atteint 24,4 millions, représentant 91 % des accès à très haut débit. Le déploiement ralentit, avec 680 000 nouveaux locaux raccordables au 4e trimestre 2024, soit une baisse de 32 % sur un an. 91 % des locaux sont raccordables à la bre, mais 4 millions restent à couvrir, principalement en zones moins denses. Le nombre total d’abonnements à très haut débit s’élève à 26,7 millions, représentant 82 % des abonnements internet xes. Malgré un essoufement des déploiements, la bre continue de s’imposer comme le standard du haut débit en France.
L’actualité de l’intégration
des salons et évènements
L’actualité des métiers et de la distribution « courant faible »
CAE accélère sa croissance
Le groupe CAE a renforcé sa position sur le marché des solutions de connectivité avec trois acquisitions stratégiques réalisées entre décembre 2023 et juillet 2024. Cette expansion vise à diversifer son offre et à consolider son expertise dans les infrastructures numériques. En décembre 2023, CAE a acquis Casanova, spécialiste des réseaux de communication résidentiels et hospitality. Cette opération permet au groupe d’étendre ses solutions aux secteurs de la santé, de la défense et des résidences de services, où la connectivité est un enjeu clé. En juillet 2024, deux nouvelles acquisitions sont venues compléter cette stratégie. ITS Partner, acteur de référence dans les télécommunications pour l’hôtellerie, les campings et les établissements de santé, apporte des expertises en FTTR (Fiber-to-the-Room), IPTV et Wi-Fi, essentielles pour les infrastructures modernes. Openetics, entreprise espagnole spécialisée dans
u SECURITE INCENDIE
Hikvision rejoint le GESI
les infrastructures de câblage structuré, renforce quant à elle la présence internationale de CAE et son savoir-faire en transmission de données et en solutions de sécurité. Avec ces acquisitions, CAE accélère son développement et se positionne comme un acteur incontournable des solutions de connectivité, répondant aux besoins en pleine croissance, en infrastructures numériques des entreprises et collectivités.
Hikvision, leader mondial des solutions de sécurité électronique, rejoint le Groupement Français des Industries Électroniques de Sécurité Incendie (GESI). Le groupe chinois qui réaffrme ainsi son engagement dans l’innovation pour la sécurité incendie, renforce également la dynamique du syndicat. Reconnu mondialement pour ses solutions de vidéosurveillance et de contrôle d’accès, Hikvision développe également des technologies avancées dans le domaine de la sécurité incendie, notamment pour la détection précoce des risques. Grâce à ses innovations, l’entreprise contribue à renforcer la protection des bâtiments et des occupants face aux dangers du feu. Le GESI, membre de la Fédération Française des Métiers de l’Incendie (FFMI), rassemble les industriels spécialisés dans la sécurité incendie électronique en France. Il a pour mission de promouvoir des solutions conformes aux exigences réglementaires, de participer à l’élaboration des normes et de favoriser les échanges entre les professionnels du secteur. L’adhésion de Hikvision témoigne de la volonté du groupement d’intégrer des entreprises référentes et d’accompagner l’évolution du marché face aux nouveaux enjeux de sécurité. Cette adhésion marque une étape importante pour le GESI, qui poursuit son travail de structuration du secteur en réunissant des acteurs majeurs de l’industrie.
7-9 OCT. 2025
PARIS
PORTE DE VERSAILLES PAVILLON 5.1
PRÉVENTION ET PROTECTION INCENDIE + SÛRETÉ ET SÉCURITÉ + CYBERPRÉVENTION + SÛRETÉ - SÉCURITÉ (ÉQUIPEMENTS ET SOLUTIONS POUR LES INSTALLATEURS ET LES SERVICES DE SÉCURITÉ)
Découvrez nos nombreux reportages en vous rendant sur le sommaire de notre chaîne : https://bit.ly/3PpgHBD
Et pour ne manquer aucune de nos prochaines actualités, n’hésitez pas à vous abonner. Aussitôt disponible, vous serez averti de tout nouveau reportage.
BE POSITIVE
Dates : Du 25 au 27/03/2025
Lieu : Eurexpo - Lyon
Organisateur : GL Events
Site web : www.bepositive-events.com/
SHOP ! LE SALON BY POPAI
Dates : Du 25 au 27/03/2025
Lieu : Paris – Porte de Versailles
Organisateur: Reed Expositions
France
Site web: www.mpv-paris.com
WORKSPACE EXPO
Dates : du 25 au 27/03/2025
Lieu : Paris Porte de Versailles
Organisateur : WeYou Group
Site web : www.workspace-expo.com
AQUAPOLIS EXPO
Dates : du 1 au 2/04/2025
Lieu : Paris Espace Champerret
Organisateur : Apos Media
Site web : www.aquapolis-expo.com
ALL4CUSTOMER PARIS
Dates : du 1 au 3/04/2025
Lieu : Paris Porte de Versailles
Organisateur : WeYou Group
Site web : www.all4customer-paris. com
SITL, SALON INTERNATIONAL DU TRANSPORT ET DE LA LOGISTIQUE
Dates : du 1 au 3/04/2025
Lieu : Paris – Porte de Versailles
Organisateur: RX Expositions
Site web: www.sitl.eu/fr
BIMWORLD LES JUMEAUX NUMÉRIQUES
+ DC World
Dates : du 2 au 3/04/2025
Lieu : Paris – Porte de Versailles
Organisateur : Beyond Event
Site web : https://bim-w.com/
SOLUCOP TOULOUSE
Dates : du 2 au 3/04/2025
Lieu : Stade Toulousain - Toulouse
Organisateur : Expotentiel Site web : www.solucop.com
NAB SHOW
Dates : du 5 au 9/04/2025
Lieu : Las Vegas Convention Center
Organisateur : NAB
Site web : www.nabshow.com
THE SECURITY EVENT
Dates : du 8 au 10/04/2025
Lieu : NEC Birmingham -UK
Organisateur : Nineteen Group
Site web : https://www.thesecurityevent.co.uk/
LAVAL VIRTUAL, SALON DE L’AR/VR
Dates : Du 9 au 11/04/2025
Lieu : Espace Mayenne - Laval
Organisateur : Laval
Site web : laval-virtual.com/
LES MATINÉES DE L’INTÉGRATION*
Dates : 24/04/2025
Lieu : Université de Rennes
Organisateur : Smartech Publications
Site web : www.smartintegrationsmag. com
CHANGENOW
Dates : du 24 au 26/04/2025
Lieu : Palais Ephémère - Paris
Organisateur : ChangeNow Site web : www.changenow.world
FOIRE DE PARIS
Dates : du 30/04 au 11/05/2025
Lieu : Parc des Expositions de Paris
Organisateur : Comexposium
Site web : www.foiredeparis.fr
SANTEXPO
Dates : du 20 au 22/05/2025
Lieu : Parc des Expositions Paris
Organisateur : PG Promotion
Site web : www.santexpo.com
ARCHITECT@WORK MARSEILLE
Dates : du 21 au 22/05/2025
Lieu : Parc Chanot Marseille
Organisateur : Expo Conseil Site web : www.architectatwork.eu
AUTONOMIC PARIS
Dates : du 3 au 5/06/2025
Lieu : Parc des Expositions de Paris
Organisateur : ADES
Site web : www.autonomic-expo.com
ANGACOM
Dates : du 3 au 5/06/25
Lieu : Congress Center de Cologne (Allemagne)
Organisateur : Anga Services Site web : www.angacom.de
LES MATINÉES DE L’INTÉGRATION*
Dates : 05/06/2025
Lieu : Hager Controls Bordeaux
Organisateur : Smartech Publications
Site web : www.smartintegrationsmag. com
INFOCOMM
Dates : du 7 au 13/06/2025
Lieu : Orange County Convention Center, Orlando, Floride, USA
Organisateur: Avixa Site web: www.infocommshow.org
* SMART INTEGRATIONS MAG est partenaire des évènements et salons où fgure un astérisque.
PREVENTICA PARIS*
Dates : du 10 au 12/06/2025
Lieu : Paris – Porte de Versailles
Organisateur : Communica Organisation
Site web : www.preventica.com
VIVA TECHNOLOGY
Dates : du 11 au 14/06/2025
Lieu : Paris – Porte de Versailles
Organisateur: Publicis Groupe
Site web: www.vivatechnology.com
CONGRÈS ANNUEL DU GPMSE*
Dates : du 12 au 13/06/2025
Lieu : Parc des Expositions de Pau
Organisateur : GPMSE
Site web : www.gpmse.com
HOSTYS CONNECT
Dates : du 23 au 25/06/2025
Lieu : Nice
Organisateur : Hostys
Site web : www.hostysconnect.com/ fr/accueil/
IFA
Dates : du 5 au 9/09/2025
Lieu : Berlin - Allemagne
Organisateur : IFA
Site web : www.ifa-berlin.de
IBC
Dates : du 15 au 18/09/2025
Lieu : RAI - Amsterdam - Pays-Bas
Organisateur : IBC
Site web : www.ibc.org
NRF’25-RETAIL’S BIG SHOW EUROPE
Dates : du 16 au 18/09/2025
Lieu : Parc des Expositions - Paris
Organisateur : Comexposium
Site web : www.parisretailweek.com
SIDO LYON, LE SHOWROOM DE L’INTELLIGENCE DES OBJETS
Dates : Du 17 au 18/09/2025
Lieu : Cité Internationale de Lyon
Organisateur : CObees
Site web : www.sido-event.com
NUIT DE LA SÉCURITÉ GLOBALE*
(ex-Trophées de la sécurité)
Date : 22/09/2025
Lieu : éâtre de la Madeleine - Paris
Organisateur : MDC
Site web : www.republikgroup-securite.fr/trophees-securite
CONGRES HLM / H’EXPO
Dates : du 23 au 25/09/2025
Lieu : Porte de Versailles de Paris
Organisateur : Union Sociale pour l’Habitat
Site web : www.union-habitat.org/lecongres/infos-pratiques
IBS*
Dates : Du 30/09 au 1/10/25
Lieu : Porte de Versailles de Paris
Organisateur : IBS Events
Site web : www.ibs-event.com
AUTONOMIC ATLANTIQUE
Dates : du 1 au 2/10/2025
Lieu : Parc des Expositions - Bordeaux
Organisateur : ADES
Site web : www.autonomic-expo.com
RENODAYS
Dates : du 7 au 8/10/2025
Lieu : Paris Expo Porte de Versailles
Organisateur: RX Expositions
Site web: www.renodays.com
APS – ALARMES PROTECTION SÉCURITÉ*
Dates : du 7 au 9/10/2025
Lieu : Parc des Expositions - Paris
Organisateur : RX Expositions
Site web : www.salon-aps.com
MOBILITY FOR BUSINESS
Dates : du 7 au 8/10/2025
Lieu : Paris Expo Porte de Versailles
Organisateur : Mobility for Business Site : www.mobility-for-business.com
REXEL EXPO
Dates : du 13 au 17/10/2025
Lieu : Paris Expo Porte de Versailles Organisateur : Informatech Site web : portail.rexel.fr
AV TECH SUMMIT*
Dates : du 15 au 16/10/2025
Lieu : Centre de congrès Le Bellevue - Biarritz
Organisateur : Agil Events
Site web : www.avtech summit.com
LES MATINÉES DE L’INTÉGRATION*
Dates : 16/10/2025
Lieu : Espace Sorano - Vincennes
Organisateur : Smartech Publications web :www.smartintegrationsmag.com
NETWORK X
Dates : 14 au 16/10/2025
Lieu : Paris Expo Porte de Versailles
Organisateur : Rexel
Site web : https://networkxevent.com/ en-francais/
PREVENTICA BORDEAUX*
Dates : du 14 au 16/10/2025
Lieu : Parc des Expos de Bordeaux
Organisateur : Communica Organisation
Site web : www.preventica.com
NAB SHOW NEW YORK
Dates : du 22 au 23/10/2025
Lieu : Javits Center New York
Organisateur : NAB
Site web : www.nabshow.com