Loisirs, Culture & Voyages

Octobre ’25
Benjamin Brillaud
Créateur de la chaine Nota Bene, pour transmettre l’Histoire et ses récits avec passion au travers de contenus accessibles.
Octobre ’25
Benjamin Brillaud
Créateur de la chaine Nota Bene, pour transmettre l’Histoire et ses récits avec passion au travers de contenus accessibles.
C’est un enjeu majeur et une mission essentielle pour la Mission Patrimoine et pour tous les Français : valoriser et faire rayonner les monuments qui font la fierté de tout un pays. Cette année encore, la Fondation, soutenue par le ministère de la Culture et FDJ UNITED, dévoile les 102 sites départementaux et d’outre-mer lauréats. Un appel aux dons est lancé simultanément, témoignant de l’attachement profond des Français à la préservation de leur patrimoine.
Un engouement hors norme s’est rapidement manifesté : les Français ont signalé près de 7000 sites patrimoniaux remarquables, méritant un intérêt particulier, financés ensuite grâce aux recettes des jeux de grattage et de tirage « Mission Patrimoine » de FDJ UNITED. Édifices religieux, châteaux de toutes les époques, maisons, parcs, jardins, bâtiments industriels ou artisanaux, mais aussi patrimoine rural et agricole…
Les projets départementaux sont d’une grande diversité. Chacun possède sa singularité, son histoire et une place particulière dans le cœur de celles et ceux qui le connaissent. Au-delà de la mise en lumière de ces bijoux patrimoniaux, parfois confidentiels, ces lieux ont besoin du soutien de tous pour traverser le temps.
En 2026, une nouvelle édition mettra en valeur un nouveau cru de pépites patrimoniales en danger. Propriétaires, associations, communes ou simples passionnés sont invités à signaler les sites en péril partout en France métropolitaine et dans les territoires d’outre-mer. Pour proposer un projet, il suffit de se rendre sur : missionbern.fr/signaler-un-site
Depuis sa création en 2018, la Mission Patrimoine a déjà soutenu plus de 1 000 sites dans leurs travaux de rénovation, dont 140 projets emblématiques du patrimoine régional et plus de 900 sites départementaux.
Un chiffre clé témoigne de l’impact de cette initiative : 75 % des projets sélectionnés lors des sept premières éditions ont été sauvés, grâce à près de 325 millions d’euros mobilisés par le Loto du patrimoine, le ministère de la Culture et les dons privés collectés par la Fondation du patrimoine. Preuve que le patrimoine français continue de susciter l’intérêt, l’attention et la passion : il reste un héritage vivant, transmis et préservé, pour les générations futures.
Texte Fondation du Patrimoine
Contenu.
Smart Loisirs, Culture & Voyages
Chef de projet
Paul Grieneisen
Responsable national
Pascal Buck
Rédactrice en chef Romandie
Alix Senault
Responsable graphique
Mathias Manner
Graphiste
Marie Geyer
Journalistes
Alix Senault, SMA
Image de couverture
©P.Champion_BECEA PRODUCTION
Impression
Maury Imprimeur
Smart Media Agency SA Gerbergasse 5, 8001 Zürich, Suisse Tél +41 44 258 86 00 / info@smartmediaagency.ch redactionFR@smartmediaagency.ch
Bonne lecture !
Paul Grieneisen
Chef de projet
Pourquoi les vacances en famille comptent-elles tant ?
Parce qu’elles rapprochent les générations, qu’elles invitent aux échanges et aux rires partagés, mais aussi parce que…
La détente devient la norme
En vacances, on profite de ce que l’on ne peut pas faire le reste du temps : ne rien faire. Chez VTF, c’est simple : on pose ses valises et on se laisse porter. Hébergement confortable, formule pension complète, 1/2 pension ou location, restauration conviviale, infrastructures en accès libre (piscines couvertes et chauffées, sauna, hammam, spa), animations variées et clubs enfants 5 jours/7 de 3 mois à 17 ans selon les villages… tout est pensé pour vivre des vacances uniques, entre détente et découvertes.
Mon bonheur en vacances, c’est de voir
mes enfants s’amuser avec leurs nouveaux copains, partager leurs jouets et graver des souvenirs qui les suivront toute leur vie.
Emma Santini, vacancière VTF & maman de deux enfants
La convivialité renaît
Bien plus qu’une parenthèse enchantée, les vacances riment avec convivialité, partage et accessibilité. Dans les villages VTF, les générations se rencontrent, les cultures se croisent et chacun trouve sa place. Le temps d’un séjour, les vacanciers vivent ensemble l’essentiel : le bonheur des vacances.
Les enfants sont heureux
Les vacances, c’est génial quand on est adulte, mais c’est magique quand on est enfant. Dans des villages pensés pour eux, ils jouent, se font de nouveaux copains et s’éclatent aux clubs avec des animateurs diplômés passionnés. Une chose est sûre : ils ne voudront plus en repartir !
Le saviez-vous ?
VTF est une association à but non lucratif proposant des séjours "tout compris" dans 35 villages de vacances implantés dans les plus belles régions de France. En réservant un séjour, vous contribuez à rendre les vacances accessibles au plus grand nombre. Un choix engagé pour un tourisme plus solidaire.
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Entre Rhône et Mont Ventoux, le Pays d’Orange en Provence, niché au cœur du Vaucluse, séduit par la richesse de ses cinq communes emblématiques – Orange, Châteauneuf-du-Pape, Courthézon, Caderousse et Jonquières – et par son art de vivre typiquement provençal. Entre monuments majestueux, vignobles de renom, itinéraires cyclables et événements culturels d’exception, cette destination se révèle comme une invitation à la découverte et à la détente.
Avec son théâtre antique, unique au monde pour avoir conservé son mur de scène, inscrit au patrimoine mondial de l’UNESCO, et son Arc de Triomphe du Ier siècle, la ville d’Orange illustre l’empreinte romaine omniprésente dans la région.
« Le Pays d’Orange en Provence est marqué par la romanité car il se situe sur le passage de la Via Agrippa, une route romaine reliant Lyon à Arles. Toutes les époques sont représentées : le Château des Princes d’Orange date du Moyen Âge, celui de Châteauneuf-du-Pape fut construit par le pape Jean XXII, et même la digue de Caderousse remonte à l’époque de Napoléon III », explique M. Auffan, responsable promotion et développement touristique. Mais pour saisir pleinement l’âme du territoire, rien ne vaut une flânerie dans les ruelles pittoresques, une pause sur une terrasse ombragée et l’admiration des façades colorées : l’art de vivre provençal s’y exprime à chaque coin de rue.
Un terroir généreux
Au cœur de la vallée du Rhône méridionale, la prestigieuse appellation Châteauneuf-du-Pape s’étend sur 3 150 hectares, faisant rayonner le fameux « Vin du Pape ». Sa qualité exceptionnelle repose sur un savoir-faire ancestral, sublimé par un climat méditerranéen idéal. « Quatre grands types de sols sculptent l’identité de l’appellation : les célèbres galets roulés, les sables, les éclats calcaires et les argiles rouges. Chacun apporte sa personnalité entre puissance, finesse, tension et profondeur. Ici, on ne produit pas de rosé : les rouges sont solaires et élégants, tandis que les blancs, rares et expressifs, allient fraîcheur et complexité », précise M. Auffan.
Découvrir le territoire à vélo
Le Pays d’Orange met à l’honneur la petite reine avec des parcours variés, accessibles à tous.
« La Via Venaissia, qui relie Orange à l’Isle-sur-la-Sorgue, offre de superbes panoramas sur le Mont Ventoux. Accessible à tous, elle traverse le Vaucluse d’ouest en est. Pour les amateurs d’itinérance, la ViaRhôna est incontournable : elle relie la Suisse à la Méditerranée en longeant les berges du Rhône et offre des vues à couper le souffle », recommande M. Auffan.
Ces itinéraires cyclables, complétés par plusieurs boucles balisées au départ d’Orange, permettent d’explorer campagnes, zones sauvages et vignobles colorés en toute liberté.
Des événements pop et incontournables
La culture bat son plein dans le Pays d’Orange, où festivals et manifestations rythment la vie locale. Les Chorégies d’Orange, plus vieux festival de France, proposent une programmation d’art lyrique et de musique classique mondialement reconnue. Plus éclectique, le POSITIV Festival transforme le théâtre antique en scène électrisante :
« Les plus grands DJ viennent mixer dans ce lieu magique. Imaginez : deux mille ans d’Histoire en décor, plus de 9000 personnes par soirée et une musique à la pointe de la modernité… Que proposer de mieux ? » s’enthousiasme M. Auffan.
La région célèbre également ses traditions à travers la Fête de la Véraison à Châteauneuf-du-Pape, les Printemps de Châteauneuf-du-Pape, Vin & Château à Courthézon, la Fête des cultures provençales à Caderousse, ou encore la découverte des champs de tulipes de Jonquières.
Une destination art de vivre
Le Pays d’Orange, c’est bien plus qu’une étape touristique : c’est une invitation à savourer la Provence dans toute sa diversité. Entre patrimoine millénaire, terroir d’exception, paysages à couper le souffle et événements festifs, la région conjugue culture, gastronomie, loisirs et rencontres, dans un cadre sublime et apaisant.
Texte SMA
Le NAMMA, le salon des métiers d’art aura lieu à Terrasson-Lavilledieu les 17, 18 et 19 octobre 2025 pour sa 5ème édition. Une occasion unique de découvrir le savoir-faire de plus de 50 artisans d’art sélectionnés en Nouvelle Aquitaine et en France.
Verrier, abat-jouriste, céramiste, plumassier, sculpteur sur bois, modiste, émailleur, bijoutier, ébéniste, souffleur de verre…Ce sont quelques-uns des métiers qui seront présents au salon NAMMA 2025. C’est un riche moment de partage qui se profile pour vivre de belles rencontres authentiques avec des artisans d’art tout en découvrant des gestes qui forment le patrimoine vivant de la région.
Les temps forts du salon
Le salon sera inauguré par Dominique Bousquet, Président de la Communauté de Communes Terrassonnais Haut Périgord Noir, Jean Bousquet, Maire de Terrasson-Lavilledieu et Dominique Durand, Président de l’Office de Tourisme. Ils lanceront à cette occasion la 5ème édition dans une ambiance festive et créative.
Le samedi, le prix du public et du jury 2025 sera remis aux gagnants afin de récompenser les artisans les plus singuliers et méritants. Le jury sera formé de personnalités (Chambre des Métiers de la Dordogne, Cluster Nouvelle Aquitaine Réso Cuir, élus du territoire et représentant de l’office)
Un salon situé au cœur du Périgord Noir…
Le NAMMA est devenu un des grands rendez-vous annuels avec l’artisanat d’art en Dordogne. Il se déroule à Terrasson-Lavilledieu, fondée en 584 par le roi Gontran, petit-fils de Clovis.
Se promener à Terrasson-Lavilledieu à la découverte de la ville ancienne, emprunter le pont-vieux du XIIe siècle, visiter l’abbatiale Saint Sour, flâner sur la falaise du Malpas, la place Bouquier, s’aventurer dans les cluzeaux, découvrir les tombeaux mérovingiens…Tant de lieux et de monuments à découvrir et dont s’imprégner pour replonger dans la dimension historique de ce bourg typique.
Le cœur du Périgord Noir, c’est également une destination gourmande avec son terroir exceptionnel (foie gras, noix, truffe…) et son environnement protégé (Grand Site de France Vallée de la Vézère). Les plus gourmands, pourront même visiter le Musée du Chocolat Bovetti, partenaire du NAMMA. Les sites touristiques aux alentours comme le Château de Hautefort, la Grotte de Tourtoirac, le Musée d’Histoire la Médecine, le Château de Peyraux… Ouvrent encore plus de perspectives de découvertes.
Un territoire engagé
Le Salon NAMMA est organisé par l’Office de Tourisme Vézère Périgord Noir avec la Communauté de Communes Terrassonnais Haut Périgord Noir, en partenariat avec la Commune de Terrasson-Lavilledieu. Ici, des communes mènent depuis plusieurs années un programme volontariste autour de l’artisanat d’art, Terrasson avec les échoppes dans la ville ancienne, Thenon avec la rue des Arts et des Saveurs autour de la galerie Thenon Les Z’arts.
Ainsi, à Terrasson, la découverte du salon, situé au pied de la ville ancienne, se prolonge dans ses ruelles, avec une quinzaine d’échoppes d’artisans ouvertes pour l’occasion. Les exposants ont d’ailleurs tous été sélectionnés selon leur métier et la nomenclature de l’Institut pour les Savoir-Faire Français (ex INMA).
Le NAMMA est un salon incontournable de la région et doit son nom à Namma, la déesse primordiale de la mythologie Sumérienne, qui façonne les hommes et les dieux à partir d’argile… Tout un programme !
TERRASSON-LAVILLEDIEU
Infos : 05 53 50 37 56 vezere-perigord.fr
Salon des métiers d‘art - Namma
Rue Jean Rouby 24120 Terrasson, France
préparer votre séjour : vezere-perigord.fr +33 5 53 50 37 56
facebook.com/salon.metiers.art. namma
e massif des Pyrénées attire chaque année des visiteurs en quête d’authenticité, de nature et de déconnexion. Loin des rythmes effrénés des stations traditionnelles, la région s’impose comme un territoire idéal pour le slow tourisme, un mouvement qui privilégie la découverte en douceur, l’immersion culturelle et le respect de l’environnement. Ici, le voyage n’est plus une course contre la montre mais une invitation à savourer chaque instant.
Prendre le temps de découvrir Le slow tourisme repose sur un principe simple : ralentir. Dans les Pyrénées, cette philosophie trouve tout son sens. Des vallées verdoyantes du Béarn aux pics enneigés de l’Ariège, chaque itinéraire invite à explorer à son rythme. Les randonneurs empruntent les sentiers balisés du GR10, reliant l’Atlantique à la Méditerranée, tandis que d’autres préfèrent flâner autour des lacs d’altitude, découvrir les forêts de hêtres ou profiter des grandes étendues de nature préservée.
Les amateurs de vélo et de VTT ne sont pas en reste : de nombreux circuits permettent de parcourir les cols mythiques du Tour de France tout en profitant de paysages spectaculaires. La pêche, la spéléologie, l’escalade, la via ferrata ou les sorties en eaux vives sont également des activités à découvrir dans les Hautes-Pyrénées. En hiver, le slow tourisme se décline autrement, avec les sports d’hiver dans des stations de haute montagne comme celle de Peyragudes et son domaine skiable exceptionnel. D’autres activités sont possibles comme les balades en raquettes, le ski de randonnée, les sorties en chiens de traîneaux, ou plus insolite, la construction d’igloo. On prend le temps de se détendre dans les bains chauds des sources thermales naturelles de la région.
Traditions, savoir-faire et patrimoine
Au-delà des paysages montagneux splendides, le slow tourisme met l’accent sur les rencontres et le partage, notamment avec les habitants, ainsi que la découverte des traditions locales. Dans les villages perchés, l’artisanat occupe encore une place centrale : poterie, travail du bois, fabrication de cloches ou de couteaux forgés à la main. Les marchés régionaux, quant à eux, permettent de goûter aux produits emblématiques : fromages de brebis, miel de montagne, charcuterie artisanale ou le fameux gâteau à la broche, symbole des fêtes pyrénéennes.
Les visiteurs peuvent également participer à des ateliers immersifs : apprendre à confectionner un béret basque, assister à une transhumance ou découvrir les secrets de la fabrication du célèbre piment d’Espelette... Ces expériences rapprochent voyageurs et locaux tout en valorisant des savoir-faire ancestraux.
Un art de vivre tourné vers la nature
Les Pyrénées cultivent un art de vivre fondé sur la simplicité, la convivialité et le respect du temps. Ici, on prend le temps de partager un repas, de discuter avec son hôte ou d’écouter les récits des anciens sur les légendes de la montagne. Cette approche correspond parfaitement aux attentes des voyageurs en quête de sens et d’authenticité.
De plus en plus d’hébergements s’inscrivent dans cette démarche : gîtes familiaux, refuges écologiques, maisons d’hôtes labellisées, campings au cœur de la nature ou cabanes perchées insolites. Ces initiatives favorisent un tourisme durable et limitent l’impact environnemental, tout en offrant une immersion totale dans le cadre naturel exceptionnel du massif.
Voyager autrement
Choisir le slow tourisme dans les Pyrénées, c’est opter pour un voyage responsable, loin des sentiers battus et du tourisme de masse. C’est redécouvrir le plaisir de la marche, des rencontres et des saveurs, tout en soutenant l’économie locale. Dans une époque où le besoin de déconnexion se fait sentir, les Pyrénées apparaissent comme le terrain idéal pour se déconnecter repenser notre rapport au voyage en privilégiant la qualité à la quantité.
Texte SMA
des reptiles
ÀPierrelatte, La Ferme aux Crocodiles n’est pas seulement un parc zoologique : c’est un véritable centre de conservation, de recherche et de sensibilisation. Créée en 1994, cette Réserve Tropicale de plus de 10 000 m² abrite l’une des plus vastes collections de crocodiliens en Europe : crocodiles du Nil, gavials, faux-gavials, caïmans, alligators – dont certains spécimens albinos uniques – mais aussi des tortues géantes, des oiseaux, des poissons tropicaux et une remarquable diversité végétale.
Un rôle essentiel dans la préservation des écosystèmes
La Ferme aux Crocodiles – Réserve Tropicale s’engage depuis plus de vingt ans dans la protection des espèces menacées. En 2001, elle a fondé l’association SOS Crocodiles, qui soutient de nombreux projets internationaux : la réintroduction du gavial du Gange au Népal, la protection du crocodile du Nil dans le parc W au Niger, ou encore la sauvegarde de la cistude d’Europe, une espèce locale en déclin.
Les grands reptiles sont des espèces « parapluie », explique Samuel Martin, directeur de la Ferme aux Crocodiles. « Ils jouent un rôle de locomotive pour les écosystèmes. Dans le sud-est des États-Unis, par exemple, les alligators permettent de maintenir l’équilibre des zones humides des Everglades. Ce sont des acteurs clés de la biodiversité : en éliminant les animaux les plus faibles et en nettoyant les zones marécageuses,
ils préservent l’intégrité de tout un écosystème. La disparition de ces prédateurs entraîne des conséquences graves et souvent irréversibles.»
Des actions concrètes pour sauver les espèces
La Réserve Tropicale mène une double mission : préserver les espèces et soutenir la recherche scientifique. Elle accueille plusieurs reptiles rares et menacés, hors de leur habitat naturel, dans le but de favoriser leur reproduction et d’assurer la pérennité de leur lignée.
« Nous faisons de la conservation in situ et ex situ », poursuit Samuel Martin. « Notre objectif est de servir de conservatoire d’espèces. Nous travaillons avec de nombreux partenaires : gouvernements, réserves nationales, associations et fondations. J’ai moi-même participé à des projets au Bénin, aux Philippines, au Népal et dans la réserve de la Chambal dans le nord de l’Inde pour étudier et protéger le gavial. Ces collaborations permettent de multiplier les programmes de sauvegarde et de partager nos connaissances à l’échelle mondiale. »
Changer les perceptions et sensibiliser le public
Les crocodiles et autres grands reptiles souffrent encore d’une mauvaise image, souvent associée à la peur et à la prédation. Pour Samuel Martin, l’enjeu est de réconcilier le public avec ces animaux fascinants :
« Beaucoup de gens ont une appréhension naturelle, mais lorsqu’on explique le rôle écologique des crocodiles, la perception change. Par exemple, lors d’un voyage à Célèbes, j’ai rencontré des populations locales qui craignaient la présence d’un crocodile, menaçant directement le tourisme. Ce manque d’informations alimente la peur. En sensibilisant, on crée un lien émotionnel qui donne envie de protéger ces espèces.»
Pour cela, la Ferme aux Crocodiles mise sur la pédagogie : animations, conférences, expositions immersives, guides naturalistes et supports interactifs. L’objectif : rendre la science accessible et donner au grand public les clés pour comprendre les enjeux de la biodiversité.
Un réseau mondial pour la conservation
La Réserve Tropicale travaille main dans la main avec de nombreux sanctuaires et réserves internationales : le parc W au Niger, le Burkina Faso et le Bénin, mais aussi des programmes aux Galápagos pour la protection des iguanes marins et des tortues géantes. D’autres projets sont en préparation en Malaisie, à Bornéo ou encore en Équateur, pour la préservation du caïman noir. « La coopération internationale est cruciale », conclut Samuel Martin. « La sauvegarde des reptiles et de leurs habitats dépasse largement nos frontières. C’est en partageant nos savoirs et nos ressources que nous pourrons préserver ces espèces pour les générations futures. »
Texte SMA
Véritable orfèvre de l’histoire, spécialisé dans sa vulgarisation, Benjamin Brillaud a lancé sa chaîne YouTube Nota Bene en 2014. Ce créateur de contenu prolifique réunit aujourd’hui plus de 2,6 millions d’abonnés. Son succès repose sur une recette efficace : des faits historiques rigoureusement documentés, parfois fantasmés, souvent brutaux, mais toujours captivants. Depuis plus d’une décennie, Nota Bene explore, décrypte et met en lumière les événements marquants de l’Histoire avec habileté et curiosité, séduisant un public toujours plus fidèle et engagé. Rencontre avec un conteur moderne qui a su redonner vie au passé.
Texte Alix Senault Image ©P.Champion_BECEA PRODUCTION
Benjamin Brillaud, pouvez-vous nous raconter votre parcours et expliquer comment vous êtes devenu créateur de contenu ?
Ma passion pour l’histoire est arrivée assez tardivement. J’ai grandi avec un père cinéphile, je regardais beaucoup de film dans tous les registres, ce qui m’a beaucoup ouvert à l’imaginaire. Après un bac électronique, j’ai commencé la fac d’histoire, par curiosité, mais je n’y suis resté qu’environ six mois. Rapidement, j’ai eu l’opportunité de travailler avec un réalisateur sur un projet audiovisuel et je me suis lancé dans des études de production audiovisuelle à Paris. J’ai alors commencé ma carrière à la production technique de films.
En 2014, j’ai déménagé à Tours et découvert avec fascination YouTube et ses contenus variés. Je me suis rendu compte qu’il y avait une vraie place pour une chaîne dédiée à l’histoire. J’ai donc réalisé mes premières vidéos en août 2014 et, dès novembre, j’ai compris que ça pouvait devenir mon métier. Les planètes étaient alignées j’ai eu beaucoup de chance, mais le succès résulte aussi énormément du travail.
Dès 2015, je collabore avec le musée du Louvre et d’autres institutions. Peu à peu, les partenariats se multiplient et Nota Bene prend de l’ampleur. Aujourd’hui, nous sommes une équipe de dix personnes en CDI, avec des auteurs, des partenaires et différents projets d’écriture. Mon objectif a toujours été de créer un pont entre la recherche et le grand public. Je veux proposer une émission factuelle, accessible, mais aussi critique : montrer comment l’histoire s’écrit, par qui, et pourquoi, afin de renforcer l’esprit critique des spectateurs.
Pourquoi, selon vous, les faits historiques et les cultures anciennes suscitent-ils un tel engouement ?
L’histoire suscite toujours un fort engouement, car elle nous permet de comprendre les mécanismes qui façonnent notre société. Il y a aussi une dimension narrative : les histoires humaines, les destins, les conflits, les inventions… Tout cela nous captive naturellement.
Je pense que l’histoire parle à tout le monde, quelle que soit sa passion dans la vie, car on peut toujours faire des ponts avec ses centre d’intérêts. L’un de mes objectifs est de casser les idées reçues : l’histoire ne se résume pas à une suite de guerres ou aux exploits des puissants. Elle est plurielle et concerne aussi les gens ordinaires, les cultures, les croyances, les échanges. Beaucoup de gens pensent que l’histoire est une discipline élitiste, mais en réalité, elle peut être accessible à tous. Et avec Nota Bene, j’essaie de le démontrer.
Quelle est votre méthodologie de travail pour vulgariser des sujets complexes dans vos vidéos ?
La première étape, c’est la documentation. Avec mes équipes, nous nous plongeons dans des recherches approfondies et faisons appel à des historiens et archéologues spécialisés pour établir un premier jet, véritable base de travail. Vient ensuite la définition de l’angle du sujet, toujours appuyé par un expert pour garantir la solidité du fond. L’exactitude des informations est primordiale : rien n’est retranscrit sans vérification minutieuse, avant d’être adapté au style « Nota Bene ». L’objectif : rendre accessibles et attrayants les sujets les plus complexes. Enfin, nous collaborons régulièrement avec des institutions reconnues – musées, universités, associations –afin d’assurer la fiabilité et la rigueur des contenus.
Comment trouvez-vous les idées de vos prochains sujets de vidéos ?
Il y a plusieurs sources d’inspiration. Certains sujets reviennent chaque année, comme des marronniers liés à l’actualité historique. Des historiens me proposent parfois des thèmes originaux, avec des angles inédits auxquels je n’avais pas pensé. Des idées de sujets me viennent également spontanément, je pense notamment à la fois où, je me suis demandé si le ski se pratiquait déjà au Moyen-Âge (rires), finalement ça a donné l’idée principale du développement d’un sujet de sports extrêmes à cette époque ! Je reçois aussi énormément de suggestions de la part des internautes : certaines sont excellentes, d’autres un peu moins (rires). Enfin, les partenariats avec des musées, des collectivités ou des institutions permettent de développer des vidéos spécifiques, avec une approche enrichie.
Avez-vous des projets en cours de développement ?
Pour l’instant, je reste concentré sur la chaîne YouTube et sur la production d’épisodes ambitieux, notamment des séries thématiques complexes, souvent réalisées avec des spécialistes pour garantir la qualité.
Parallèlement, je travaille sur plusieurs projets éditoriaux : chaque année, nous dirigeons des ouvrages collectifs sur des thèmes comme les Vikings, les samouraïs, les pirates, et le prochain portera sur les chevaliers… et les chevaleresses. L’objectif est aussi de remettre en lumière la place des femmes dans l’histoire, souvent invisibilisée par des récits rédigés essentiellement par des hommes. Nous travaillons aussi sur une série consacrée aux Outre-mer, prévue pour 2026, afin de découvrir l’histoire de la Martinique, de la Guadeloupe, de SaintPierre-et-Miquelon, de la Nouvelle-Calédonie et d’autres territoires. Nous y aborderons notamment la période post-coloniale.
L’ambition de Nota Bene reste la même : élargir le regard, ne pas se limiter à la France, mais parler de la francophonie dans son ensemble.
Venez profiter d’un break, le temps d’un week-end à la fois délassant, gourmand et bucolique en Champagne ! La région attire aussi bien les couples que les familles et les groupes d’amis, offrant une parenthèse idéale pour se ressourcer. Entre vignes dorées, villages pittoresques et traditions séculaires, la Champagne invite à vivre des instants mémorables dans un cadre naturel et préservé. Ici, chaque paysage raconte une histoire, et chaque verre de champagne révèle le savoir-faire unique d’une région d’exception.
La Champagne est avant tout une terre de terroirs et de traditions. Ses coteaux, inscrits au patrimoine mondial de l’UNESCO, abritent des vignobles cultivés depuis des siècles par près de 560 vignerons répartis dans 32 villages champenois. Le parcours incontournable pour les amateurs comme pour les curieux reste la Route touristique du Champagne, un itinéraire qui serpente à travers collines, caves et domaines familiaux.
À pied, à vélo ou en voiture, les visiteurs peuvent explorer ces paysages vallonnés, rencontrer des vignerons passionnés et découvrir les secrets de fabrication du plus célèbre des vins effervescents. De la vendange au dégorgement, en passant par l’assemblage et le vieillissement en caves, les étapes de production se dévoilent au fil des visites guidées. Les grandes maisons de champagne, comme les producteurs indépendants, ouvrent leurs portes pour des dégustations permettant de comparer les cépages, les terroirs et les styles.
Dégustation et culture locale
Au-delà de ses prestigieux crus, la Champagne séduit aussi par sa gastronomie
authentique. Les amateurs de saveurs locales pourront savourer les andouillettes de Troyes, les huîtres chaudes au champagne, le chaource – un fromage onctueux de caractère – ou encore les croquignoles, de délicieux biscuits sucrés et croquants.
Les accords mets-vins sont au cœur de l’expérience : chaque cuvée trouve son harmonie avec les spécialités régionales, offrant des moments de dégustation uniques. L’automne, avec ses couleurs chatoyantes et ses températures douces, est particulièrement propice à ces plaisirs gourmands. De nombreux domaines organisent d’ailleurs des ateliers œnologiques, permettant d’apprendre à distinguer les arômes, à apprécier la finesse des bulles et à comprendre l’art subtil de l’assemblage.
Patrimoine, traditions et art de vivre
La découverte de la Champagne ne se limite pas à ses caves : elle se prolonge à travers son patrimoine culturel et ses traditions. Reims, ville des sacres royaux, dévoile sa majestueuse cathédrale gothique, classée à l’UNESCO, tandis qu’Épernay
charme avec son Avenue de Champagne, bordée de prestigieuses maisons historiques.
Plus loin, des villages comme Hautvillers –berceau du moine Dom Pérignon – permettent de plonger dans l’histoire du champagne et de mieux comprendre l’attachement des habitants à leur terroir. Festivals, marchés gourmands et fêtes des vendanges rythment la vie locale, offrant aux visiteurs des instants conviviaux où le partage et la passion sont au rendez-vous.
Une expérience à savourer
Choisir la Champagne pour une escapade automnale, c’est s’offrir une immersion dans cadre naturel unique, où le temps s’écoule plus lentement et où tous les sens sont en éveil. Entre découvertes œnologiques, plaisirs culinaires et patrimoine remarquable, la région se prête à toutes les envies, des balades contemplatives aux séjours épicuriens. Que l’on vienne pour un week-end ou pour un long séjour, la Champagne promet des souvenirs inoubliables… et l’envie irrésistible d’y revenir !
Texte SMA
SÉJOUR D’AUTOMNE
AU CŒUR DES VIGNOBLES
AU LOISIUM WINE & SPA HOTEL CHAMPAGNE
www.loisium.com
Au cœur de la Provence, Arles est une ville authentique, très attachée à ses traditions et à son patrimoine. Arles se visite 365 jours par an grâce à son patrimoine d’exception, ses musées et ses centres culturels. Même en hiver, le soleil radieux et le ciel bleu sont au rendez-vous, tout comme les nombreux événements thématiques qui animent la ville.
DÀ Arles, vos cinq sens sont en éveil toute l’année.
u 17 au 19 octobre, le patrimoine rencontre l’art à l’occasion des Monument’Arles : les monuments accueillent musique, danse, performances, installations éphémères et spectacles de feu. Quoi de mieux, pour leur rendre hommage, que de faire entrer le spectacle vivant dans ces murs chargés d’histoire et d’humanité ?
En décembre, l’esprit de Noël s’empare pleinement des rues avec « Les Calend’Arles » : déambulations, concerts, marché, patinoire, crèches provençales et projections pour toute la famille, pour un moment festif, traditionnel, provençal et camarguais.
Du 20 au 22 février, c’est la littérature qui est mise à l’honneur avec la 9e édition d’Arles se livre, grand événement littéraire organisé par la Ville et les librairies arlésiennes. Au programme : rencontres littéraires, lectures musicales, conférences et ateliers autour du livre.
Et tout au long de l’année, les visiteurs peuvent profiter du plus grand marché de Provence, tous les samedis matin. Deux kilomètres d’étals pour savourer huile d’olive, saucisson d’Arles et du riz de Camargue. À quelques kilomètres
de là, la Camargue offre une nature préservée et authentique. Véritable sanctuaire pour les oiseaux migrateurs, la Camargue abrite également l’emblématique flamant rose. Autres symboles : le taureau et le cheval camarguais, fidèles compagnons du gardian, élevés en semi-liberté dans les manades.
Spectacles, féerie, culture, nature fascinante et gastronomie : à Arles, vos cinq sens sont en éveil toute l’année !
Plus d’informations sur : www.arlestourisme.com
Amoureux des vieilles pierres et des bâtiments historiques à forte valeur patrimoniale, découvrez ces projets remarquables aux quatre coins de la France ! Des monuments parfois méconnus, mais tous singuliers, qui, grâce à l’action de la Fondation du Patrimoine, vont retrouver tout leur éclat.
La maison de marchand de toiles du XVIIe siècle à Uzel, dans les Côtes-d’Armor
Une maison typique au toit d’ardoise, emblématique de la région bretonne. Ce vestige de pierre, bâti entre le XVIIe et le XIXe siècle, témoigne d’un passé industriel florissant lié au commerce du lin au cœur de ce village. L’édifice se distingue par son charme indéniable, ses boiseries, ses modénatures et ses détails d’époque, autant d’éléments précieux à préserver.
Laissé à l’abandon pendant des décennies, le bâtiment souffre aujourd’hui d’infiltrations et d’une forte exposition aux intempéries. Après une inscription aux titres des Monuments historiques en 2006, la Fondation du Patrimoine s’est associée à l’architecte du patrimoine Dominique Bonneau pour porter un ambitieux projet de restauration. Redonner vie à cette demeure, c’est aussi contribuer à la redynamisation du centre-bourg d’Uzel et à la préservation d’un patrimoine singulier.
L’Hôtel de Magny, au cœur du Jardin des Plantes
Un édifice incontournable, bien connu des Parisiens ! L’Hôtel de Magny, idéalement situé au cœur du Jardin des Plantes à Paris, fut construit entre 1696 et 1700 par Pierre Bullet, architecte de Louis XIV. Ce chef-d’œuvre d’architecture aristocratique parisienne se trouve à proximité immédiate du Jardin royal des plantes médicinales et de l’ancienne abbaye Saint-Victor.
L’hôtel doit son nom à Foucault de Magny, intendant du Roi, qui en fut propriétaire de 1758 à 1779. Les travaux de conservation et de rénovation devraient débuter à l’automne 2025 pour s’achever en 2027. À terme, cet héritage historique unique sera enfin accessible au grand public.
Le château familial de la Calade à Puyricard
Voici un magnifique château construit autour d’une tour de bastide médiévale, propriété de la famille Duranti depuis 1632. Au fil des siècles, la demeure a été transformée en château de plaisance sur deux étages, flanquée de tours à chaque angle.
À l’intérieur, on peut admirer de superbes décors en gypseries (plâtre sculpté) de style maniériste, notamment autour du grand escalier d’honneur. La bâtisse renferme également de magnifiques papiers peints Empire, réalisés après la Révolution, et conservés dans un état exceptionnel.
La restauration, étalée sur plusieurs années, est portée par Guillaume Médail, 26 ans, représentant de la 16ème génération de la famille. Il est soutenu dans cette entreprise par la Fondation du Patrimoine.
Le manège de l’Abbaye de Pontlevoy dans le Loir-et-Cher Bâtiment singulier et témoin rare de l’architecture sportive du XIXe siècle, ce manège à la charpente suspendue remarquable est situé au cœur de l’ancienne abbaye bénédictine de Pontlevoy, en région Centre-Val de Loire.
Fondée en 1034, l’abbaye connaît son apogée au XVIIe siècle sous le cardinal de Richelieu, avec la construction des bâtiments monastiques actuels et la réouverture du collège. Le manège, quant à lui, a joué un rôle clé : son acoustique exceptionnelle et son potentiel scénique en faisaient un lieu unique. Aujourd’hui, la restauration de ce joyau vise à lui redonner toute sa superbe et à en faire un élément patrimonial fort et atypique. Texte SMA