Vincent Kaufmann


Ueli Seewer
Ueli Seewer
Environ trois quarts de la population suisse vivent dans des zones urbaines. L’avenir de nos villes est donc décisif pour le développement social, écologique et économique du pays. Et ce développement n’est pas une utopie de planificateurs, mais une nécessité sociétale. À l’Office fédéral du développement territorial (ARE), nous y travaillons intensivement. Voici cinq thèses sur la ville du futur.
La ville du futur devra produire sa propre énergie
Les villes consomment environ deux tiers de l’énergie en Suisse – elles ont donc un énorme potentiel pour la transition énergétique. Elles deviennent productrices d’énergie et autosuffisantes. Des installations solaires sur les toits, des réseaux de chaleur urbains, la géothermie et des réseaux électriques intelligents transforment les espaces urbains en centrales décentralisées.
Le système énergétique du futur se veut plus flexible et géré de manière intelligente. Les consommateurs deviennent aussi producteurs, injectent de l’électricité dans le réseau, stockent l’énergie localement et l’échangent via des plateformes de quartier. Dans plusieurs villes suisses, émergent les premiers quartiers énergétiques interconnectés, qui combinent électricité, chaleur et mobilité.
Parallèlement, les infrastructures existantes sont rénovées pour plus d’efficacité énergétique. Les bâtiments publics deviennent des pionniers, les nouvelles constructions sont réalisées selon la norme Minergie-P. Les quartiers neutres en CO2 ne sont plus une utopie – mais un objectif réalisable à court terme.
Habiter dans la ville du futur sera plus sensé et plus solidaire
Les systèmes d’habitat intelligents optimisent la consommation d’énergie, augmentent le confort et favorisent la vie communautaire. Des capteurs régulent chauffage, éclairage et ventilation en fonction des besoins réels. Des applications connectent les voisins, coordonnent l’utilisation des espaces communs ou des équipements partagés. Mais le « smart living », ce n’est pas que de la technologie : c’est aussi promouvoir des quartiers mixtes et renforcer l’intégration sociale. Et surtout, cela signifie créer suffisamment de logements abordables, car la demande augmente, surtout dans les zones urbaines. Dans le cadre du plan d’action contre la pénurie de logements, l’ARE s’engage notamment pour simplifier et accélérer les procédures, afin que les investisseurs puissent construire plus facilement.
La ville du futur se développe vers l’intérieur La consommation illimitée d’espace ne peut pas continuer ainsi. Le territoire est limité et constitue l’une des ressources les plus précieuses de la Suisse. Depuis la révision de la loi sur l’aménagement du
territoire il y a dix ans, la priorité va au développement vers l’intérieur plutôt qu’à l’extérieur. Cela signifie : ne plus construire sur des terrains vierges et naturels, mais exploiter plutôt des zones déjà urbanisées. Ces dernières sont déjà desservies, ce qui évite la construction de nouvelles liaisons routières ou lignes ferroviaires.
Comment procéder ? En réutilisant et valorisant les surfaces et bâtiments existants dans le cadre de concepts durables. On peut surélever des immeubles d’habitation, transformer d’anciens sites industriels ou des friches inexploitées.
Les fonctions de logement, travail, éducation et loisirs se mêlent spatialement. Les trajets sont plus courts et directs, les bâtiments sont à usages mixtes et les quartiers disposent de centres propres.
Les infrastructures vertes et bleues – parcs, toits végétalisés, cours d’eau renaturés – jouent un nouveau rôle essentiel. Elles améliorent la qualité de vie, la biodiversité et le microclimat en zone urbaine.
Le nouveau Concept de développement territorial, attendu début de l’année prochaine, montrera comment la Confédération, les cantons, les villes et les communes envisagent l’organisation spatiale de la Suisse de demain. La connexion avec les zones rurales et de montagne reste essentielle. Tous les territoires doivent avoir des perspectives de développement, pas seulement les villes.
Dans la ville du futur, la voiture n’est plus au centre de tout
Le trafic est l’un des principaux responsables des émissions de CO2 en Suisse. Le développement de la mobilité douce est donc un élément central de la ville durable.
La voiture individuelle laisse place à une mobilité multimodale et économe en espace : transports publics, pistes cyclables, cheminements piétons, covoiturage, navettes à la demande, véhicules électriques autonomes forment un système souple et respectueux du climat, interconnecté par des hubs de transport efficaces. Les villes suisses investissent déjà dans les réseaux
cyclables et les quartiers à faible circulation. Les transports publics sont rendus plus efficaces par une gestion optimisée du trafic.
L’espace urbain devient un lieu de rencontre, et le développement ciblé du réseau autoroutier et des rings soulage les villes.
Ces approches montrent que la ville du futur considère la mobilité non seulement comme un moyen de déplacement, mais comme un élément de l’espace public, au service de la santé, des rencontres et de la durabilité.
L’Office fédéral du développement territorial soutient ces démarches dans le cadre du programme « Transports des agglomérations », qui cofinance des infrastructures clés.
La ville du futur doit s’adapter au changement climatique
L’urbanisme du futur repose sur les principes de durabilité. Le réchauffement climatique contraint les villes à s’adapter : journées de canicule, fortes précipitations, pénurie de ressources.
Les villes résilientes anticipent – par exemple avec le concept de « ville éponge », qui stocke l’eau de pluie dans le sol pour la restituer en période de sécheresse. Elles misent sur des infrastructures résistantes et des espaces multifonctionnels. Leur expression architecturale est variée : elles conservent et valorisent le patrimoine bâti, cultivent une culture architecturale de qualité, privilégient les constructions en bois, les structures modulaires et l’économie circulaire dans le bâtiment.
Pour conclure : une vision concrète à mettre en œuvre ensemble
Pour moi, la ville du futur n’est pas une vision abstraite, mais une mission claire qui coule de source. Elle associe technologie, écologie et qualité de vie, planification et participation.
La Suisse dispose d’atouts idéaux pour cela : savoir-faire technique, compétences de planification élevées, structures démocratiques et fort engagement citoyen.
Comparée à l’international, la Suisse est sur la bonne voie. Mais les défis sont là : la transformation de nos villes exige une volonté politique, des investissements financiers et une ouverture sociétale. Il ne s’agit pas seulement d’introduire de nouvelles technologies, mais aussi de changer notre manière de penser. La ville du futur ne sera pas construite par des machines, mais conçue et façonnée par des êtres humains. Elle représente une promesse : celle d’une vie en harmonie avec l’environnement, la technologie et la collectivité.
Tenir cette promesse est notre tâche commune, à laquelle la Confédération contribue aussi à l’échelle nationale.
Texte Ueli Seewer, directeur adjoint de l’Office fédéral du développement territorial (ARE)
Contenu.
04 Mobilité douce
08 Stratégie énergétique 2050
10 Interview : Vincent Kaufmann
16 Défis logement
22 Anti-calcaire
Chef
Oscar Bellanger
Responsable national
Pascal Buck
Rédactrice en chef Romandie
Alix Senault
Responsable graphique
Mathias Manner
Graphiste
Marie Geyer
Journalistes
Alix Senault, Léa Stocky, SMA
Image de couverture màd
Canal de distribution
Tribune de Genève et 24Heures
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À l’heure où la pression démographique et le changement climatique redéfinissent nos manières d’habiter, certaines entreprises immobilières cherchent à dépasser le rôle de simples promoteurs. C’est le cas de Bricks AG, acteur suisse de l’immobilier basé à Berne, qui développe des quartiers où l’habitant et l’usager sont placés au centre. Rencontre avec José Gonzalez, Directeur chez Bricks AG à Genève, qui revendique une approche « humaine, durable et inclusive » de la ville.
Contrairement aux promoteurs traditionnels, Bricks AG ne se contente pas de bâtir puis de revendre. La société garde une partie de ses réalisations en exploitation, ce qui l’oblige à penser d’une autre manière la qualité et la durabilité dès le départ. Cette singularité, tant de développeur que d’investisseur, oriente l’ensemble de ses choix. Les logements sont conçus pour durer, mais surtout pour que les habitants s’y sentent bien : hauteurs sous plafond supérieures aux normes, balcons généreux, façades en matériaux durables, comme la pierre. Des attentions qui, pour José Gonzalez, changent tout : « J’ai grandi dans un logement sans balcon dans un quartier populaire. Je sais d’où je viens et ce que cela représente pour les habitants. C’est pour cela que je veux construire différemment.»
Pour Bricks AG, l’immobilier ne se résume pas à une opération financière : c’est un projet de société. Il faut donc changer d’échelle et concevoir des quartiers entiers mixtes en proposant une diversité programmatique, typologiques et de services. C’est le quartier où l’on habite, travaille, se soigne et se rencontre, dans la logique de la ville du quart d’heure.
Rez-de-chaussée animés et espaces libérés Un des marqueurs de la démarche de Bricks AG est de ne pas livrer des immeubles vides au rez-de-chaussée, mais de les transformer en lieux de vie partagés, avec notamment la présence d’associations, de crèches, d’ateliers et de locaux culturels et communautaires. En partenariat avec les autorités, Bricks AG y développe des
modèles de gouvernance coopératifs en apportant une organisation dédiée afin d’activer et animer les quartiers en accompagnant les habitants. In fine, c’est à eux que reviendra d’animer les lieux. « Un quartier ne peut pas se résumer à une juxtaposition de logements, souligne José Gonzalez. Il faut des endroits où les habitants se croisent, se parlent, inventent ensemble une vie commune.» La question de la densité, souvent sensible, est abordée avec pragmatisme. Dans des villes comme Genève où l’espace est rare, Bricks AG défend la construction en hauteur pour libérer du sol au profit des espaces publics, tels que des parcs, des aires de jeux et des lieux de rencontre. « Construire une tour coûte plus cher, mais c’est parfois nécessaire et c’est une des réponses à la densification, explique José Gonzalez. L’enjeu n’est pas la hauteur en tant que telle, mais la qualité de la morphologie urbaine, le dialogue des socles des immeubles avec les espaces ouverts et les diversités programmatiques proposées.»
Intégrer la durabilité dès la conception Pour Bricks AG, la décarbonation et la durabilité ne s’ajoutent pas en fin de parcours : elles s’intègrent « dès le premier coup de crayon ». La société est pionnière dans le développement du premier quartier genevois, le Rolliet à Plan-les-Ouates, qui est en cours de labellisation SNBS-Quartier (Standard suisse de construction durable) selon les nouvelles normes. Son ambition est d’étendre cette exigence à l’ensemble de ses projets de quartier. Pour ce faire, elle adopte une approche réfléchie et adaptée en matière de
conception, intégrant des solutions énergétiques innovantes et des matériaux soigneusement sélectionnés. Bricks AG veille également à un bilan carbone global optimisé, ainsi qu’à la qualité des espaces ouverts et des plantations afin de lutter efficacement contre les îlots de chaleur. En outre, le projet prend en compte la mobilité durable avec des solutions telles que des stations de vélos enterrées, des services de car-sharing et l’attribution des places de parking selon les profils familiaux. Au-delà des bâtiments, la société anticipe aussi les évolutions sociales et climatiques. Un quartier prend en moyenne dix ans à quinze ans à se concrétiser ; il faut donc penser dès aujourd’hui aux enjeux de demain. Bricks AG développe ainsi des pôles de santé, intègre des maisons médicales et des établissements médico-sociaux, tout en réservant des espaces aux jeunes et aux familles. « Si l’on ne pense pas aujourd’hui aux besoins de demain, on construit déjà l’obsolescence », prévient José Gonzalez.
Une agilité au service des territoires L’autre force de Bricks AG est sa souplesse organisationnelle. Là où de grands groupes se perdent dans la lourdeur décisionnelle, la société revendique une capacité d’adaptation rapide. « Je n’ai pas besoin d’un comité de direction de quinze personnes pour valider, résume José Gonzalez. Cette agilité se ressent dans nos projets, et nos partenaires publics l’apprécient.» Cette proximité, renforcée par une implantation locale dans plusieurs villes suisses, permet de travailler étroitement avec les autorités, les services techniques, et les différents acteurs comme les associations, et d’adapter chaque projet à son contexte.
La vision de Bricks AG est claire : la ville de demain n’a rien d’une utopie futuriste. Pas de décors de science-fiction ni de concepts hors-sol, mais une conviction simple : la ville doit être au service de ses habitants dans un cadre architectural et urbanistique de qualité. « L’idéal, conclut José Gonzalez, c’est une ville où les gens se sentent bien. Une ville où l’on vit, tout simplement.» Interview Léa Stocky
LDes projets emblématiques porteurs de vie de quartier
Le Rolliet (Plan-les-Ouates) : premier quartier de 1000 logements développé dans le périmètre des Cherpines , il illustre une nouvelle manière de concevoir la ville en lien avec son environnement. Le projet Bricks -CYNARA- en cours de construction prévoit 551 logements visant les labels SNBS-Quartier, Minergie P-ECO et THPE, ainsi qu’un pôle santé-social de 14 000 m2 SBP labellisé Minergie P. Situé à la croisée d’anciens terrains agricoles, d’une zone industrielle et d’un tissu pavillonnaire existant, le Rolliet incarne une urbanisation du lien et une gouvernance innovante, favorisant mixité des usages, durabilité et qualité de vie. Parker (Carouge, PAV, Grosselin) : reconversion d’un site industriel de 45 000 m² SBP, avec la réalisation de deux tours et la conservation de bâtiments existants afin de préserver la mémoire industrielle du lieu. Le quartier associe habitat, services et mobilité innovante, dans une réflexion globale sur l’énergie. Parc de Falaises (Marly, Fribourg) : réalisation d’un quartier mixte résidentiel de 420 logements, intégrant des services adaptés aux besoin quotidien avec commerces et bureaux, visant la labellisation SNBS Quartier.
Klybeck (Bâle) : véritable portion de ville de 360 000 m2 SBP conçue sur une zone industrielle le long du Rhin, dont 70 % de logements (1/3 de logements sociaux) et 30 % d’activités. Le quartier accueillera 7000 habitants et 4000 places de travail.
Jakobstrasse-Süd (Bienne) : transformation d’un site industriel en un quartier d’habitations avec activités, de 55 000 m2, chantier en cours.
De nombreux propriétaires souhaitent entreprendre des rénovations énergétiques de leur bâtiment, mais craignent des démarches longues et coûteuses. Équiwatt, le programme d’efficacité énergétique de la Ville de Lausanne, les soutient avec un conseil gratuit et une subvention pour l’assistance à la maîtrise d’ouvrage en énergie (AMOén). Tour d’horizon avec Yves Merz, spécialiste en économies d’énergie chez équiwatt.
e service de conseil gratuit d’équiwatt est disponible pour tous les propriétaires dont le bâtiment se trouve sur les communes de Lausanne, Épalinges, Jouxtens-Mézery, Le Mont-sur-Lausanne, Prilly ou Saint-Sulpice. La subvention AMOén, quant à elle, est disponible pour les propriétaires lausannois uniquement. Cela concerne aussi bien des maisons individuelles, des villas ou des maisons mitoyennes que des logements en PPE ou des immeubles.
Comment se déroule un conseil gratuit ?
Le conseil gratuit a pour but de donner aux propriétaires un premier aperçu des possibilités de rénovation. Lors de cet entretien, équiwatt évalue le potentiel d’amélioration énergétique du bâtiment, sur la base des plans et des informations fournies par les propriétaires (comme la facture du chauffage). Il s’agit ensuite de prendre en compte l’année de construction, le type de chauffage, les caractéristiques des façades, du toit et des fenêtres, ainsi que les éventuelles rénovations effectuées. Enfin, équiwatt présente aux propriétaires les options de rénovation, les interventions à envisager en priorité et le détail des subventions disponibles.
É quiwatt présente aux propriétaires les options de rénovation, les interventions à envisager en priorité et le détail des subventions disponibles.
Le conseil gratuit donne l’impulsion pour débuter une rénovation, mais ne fournit pas d’informations détaillées sur les coûts ou les aspects techniques précis, ni de CECB (certificat énergétique cantonal des bâtiments).
Qu’est-ce qu’une assistance à la maîtrise d’ouvrage en énergie (AMOén) ?
L’AMOén est l’accompagnement complet d’un projet de rénovation par un spécialiste en énergie. Suite à un conseil gratuit, les propriétaires peuvent décider de réaliser l’une ou l’autre action proposée et solliciter des spécialistes en énergie pour une assistance technique complète, qui va de la planification des travaux à leur réalisation.
Équiwatt subventionne 50 % du prix de cette assistance, jusqu’à CHF 10 000. Les experts apportent des conseils techniques détaillés, aident
à évaluer les investissements nécessaires, prennent en charge une partie des démarches administratives et assurent le suivi des travaux pour garantir leur conformité aux objectifs d’efficacité énergétique.
Que faut-il espérer d’une rénovation énergétique d’un bâtiment ?
Cela dépend de nombreux facteurs mais, en général, les propriétaires voient rapidement leur facture d’énergie diminuer s’ils remplacent les fenêtres ou isolent les combles ou le sous-sol. S’ils vont plus loin, en installant des panneaux solaires photovoltaïques sur leur toit, ils peuvent plus facilement passer à la mobilité électrique ou remplacer leur chaudière à mazout par une pompe à chaleur.
Dans tous les cas, les changements sont bénéfiques : le bien immobilier est valorisé, le confort des habitants est amélioré, et les émissions de CO2 diminuent – un atout supplémentaire pour la planète.
Demandez un conseil gratuit !
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es villes du futur ne ressembleront sans doute pas aux visions fantasmées d’hier, peuplées de voitures volantes et de trains filant à la vitesse de la lumière. La réponse aux défis climatiques et urbains se trouve peut-être dans une solution beaucoup plus simple : les modes de déplacement dits « musculaires » ou à faible impact carbone. Face à l’urgence climatique et à la saturation des infrastructures routières, la mobilité douce – marche à pied, vélo, trottinette, rollers, skateboard ou encore scooters électriques – pourrait bien devenir l’épine dorsale des villes suisses de demain. Un levier immédiat de réduction des émissions En Suisse, la voiture individuelle reste responsable d’environ 34 % des émissions totales de CO2. Cette part considérable en fait un levier prioritaire pour toute stratégie de réduction des gaz à effet de serre. Favoriser la marche, le vélo ou d’autres moyens de transport doux permet non seulement de diminuer l’empreinte carbone, mais aussi d’améliorer la qualité de vie urbaine : moins de bruit, moins de pollution, et plus d’espaces libérés pour les habitants.
Les infrastructures existantes offrent déjà une base précieuse : certaines routes peuvent être partagées ou entièrement réaffectées aux mobilités douces et aux transports publics. La réorganisation intelligente de l’espace urbain pourrait accélérer cette transition.
L’importance des réseaux et infrastructures Pour que la mobilité douce s’impose, il faut lever l’un de ses principaux freins : le manque d’infrastructures adaptées. Les urbanistes le répètent : plus les réseaux cyclables sont étendus, continus et sécurisés, plus les usagers sont enclins à opter pour ces moyens de déplacement. Des pistes larges, bien entretenues, correctement balisées
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et reliées aux gares ou aux zones d’activité peuvent encourager un usage régulier. La connectivité entre centres urbains et périphéries est cruciale : relier efficacement les petites communes aux grandes agglomérations par des voies douces permettrait d’absorber une partie importante des déplacements quotidiens.
Désengorger les axes routiers
Les grandes villes suisses connaissent toutes le même phénomène : un trafic routier dense, notamment aux heures de pointe, lié aux mouvements pendulaires domicile-travail. Le télétravail a certes réduit la fréquence des trajets, mais il n’a pas résolu le problème de fond.
Les mobilités douces, en particulier le vélo et le vélo-cargo, se prêtent parfaitement aux trajets quotidiens : emmener les enfants à l’école, faire ses courses, ou se rendre au bureau sur des distances de quelques kilomètres. Leur atout majeur réside dans leur flexibilité : pas d’embouteillages, stationnement gratuit au plus près de sa destination, zéro émission directe et bénéfices immédiats pour la santé physique et mentale.
Le développement des vélos à assistance électrique (VAE) a encore élargi le champ des possibles. Avec une autonomie permettant de parcourir entre 10 et 20 km sans effort excessif, ils rendent la mobilité douce accessible dans les villes à fort dénivelé ou pour les trajets plus longs.
Une alliance naturelle
avec les transports publics
Pour maximiser leur efficacité, les mobilités douces doivent s’intégrer aux réseaux de transport en commun. L’intermodalité – enchaîner vélo et train, ou trottinette et tramway – constitue un atout majeur
pour fluidifier les déplacements et réduire l’usage de la voiture. Des aménagements simples, comme des parkings sécurisés pour vélos en gare ou l’autorisation d’embarquer son vélo dans certains trains et bus, facilitent cette complémentarité. Résultat : une ville plus respirable, des flux de circulation mieux répartis, et une expérience de déplacement plus agréable pour tous.
Vers des villes plus apaisées Promouvoir la mobilité douce ne se limite pas à une question environnementale. C’est aussi repenser la ville pour la rendre plus conviviale, plus sûre et plus accessible. Réduire la place de la voiture, c’est offrir plus d’espaces verts, de zones piétonnes et de lieux de rencontre.
Les villes suisses disposent déjà de nombreux atouts pour mener cette transformation : une densité modérée, un tissu urbain souvent bien relié aux zones naturelles et une forte sensibilité de la population aux enjeux environnementaux. En misant sur des politiques ambitieuses en matière d’infrastructures douces et d’intermodalité, elles peuvent devenir des modèles en Europe pour la mobilité durable.
L’avenir des mobilités sera doux ou ne sera pas ! La mobilité douce est plus qu’une tendance : c’est une nécessité pour les villes de demain. Elle répond à la fois aux impératifs climatiques, aux enjeux de santé publique et au besoin de repenser l’espace urbain. En Suisse, où la qualité de vie est un pilier de l’identité nationale, elle pourrait bien être la clé d’un avenir urbain plus serein, plus vert et plus humain.
Texte SMA
En Suisse, les places de parc se raréfient et les réglementations cantonales deviennent de plus en plus strictes. Les entreprises ne peuvent plus disposer d’autant de places qu’auparavant et doivent justifier chaque attribution. De plus, l’usage de la place devient progressivement payant pour les collaborateurs, ce qui tend à devenir la norme. Dans ce contexte, les employeurs sont poussés à offrir un service de qualité et à optimiser au maximum leurs capacités de stationnement.
Avec EasyAcces, Hesion aide les entreprises à déployer des plans de mobilité efficaces grâce à la lecture automatique de plaques. Chaque place est mieux utilisée : réservation pour certains, accès dynamique selon les besoins ou encore intégration du covoiturage. Cette flexibilité permet aux directions de répondre aux nouvelles contraintes tout en améliorant l’expérience des employés.
Des parkings publics sans tickets, plus simples et plus autonomes Pour les parkings publics, Hesion s’appuie sur son partenariat avec IEM SA, acteur genevois de référence. Ensemble, nous développons une solution 100 % numérique :
sans tickets ni consommables. Hesion a développé une reconnaissance de plaque basée sur l’IA. La gestion est simplifiée et les charges d’exploitation fortement réduites. Fini les tickets perdus ou froissés, les machines à entretenir et les frais de consommables : le parking devient plus fiable pour les usagers et plus rentable pour les exploitants. Cette numérisation permet également d’automatiser des scénarios : adapter les flux en fonction de la fréquentation, réserver des zones spécifiques, améliorer la rotation des véhicules. Les exploitants gagnent en maîtrise et en prévisibilité, tout en réduisant les besoins de support humain. Mieux gérer l’énergie et la qualité de l’air
Au-delà de l’accès, le défi majeur reste la consommation énergétique. Les parkings sont souvent de gros consommateurs, notamment pour la ventilation et l’éclairage. Avec EasySense et EasyEole, Hesion propose une ventilation intelligente, déclenchée uniquement selon les besoins réels, grâce à la détection de gaz (CO/NO). Cela garantit la sécurité et le confort des usagers tout en réduisant la consommation électrique. Les économies réalisées sont substantielles et contribuent à des objectifs environnementaux de plus en plus surveillés par les collectivités et les exploitants.
EasyCharge : préparer l’essor de l’électromobilité
La mobilité électrique se développe rapidement et transforme le rôle du parking. Avec EasyCharge, Hesion propose une recharge simple et fluide : l’utilisateur gare son véhicule, la borne reconnaît la plaque et la charge s’active automatiquement. Aucun badge, aucune carte, aucune manipulation supplémentaire n’est nécessaire. Cette approche s’intègre naturellement à la gestion du parking et fait du stationnement un véritable hub énergétique. EasyCharge permet aussi à l’exploitant de collecter des données de charge par véhicule et de s’assurer du bon usage des places électriques.
Notre vision sur le long terme
Pour Hesion, le parking n’est plus un simple lieu de stationnement. C’est un maillon central de la mobilité, à la croisée des enjeux réglementaires, économiques et environnementaux. En optimisant l’accès pour les entreprises, en simplifiant la gestion pour les exploitants publics et en anticipant les nouveaux usages liés à l’énergie et aux véhicules électriques, nous participons à construire la ville de demain : fluide, durable et au service de ses usagers.
Hesion Suisse SA Marly Innovation Center Route de l’Ancienne Papeterie 106 CH-1723 Marly – Fribourg - Suisse +41 78 862 17 23 hesion-park.com
Fondée en 1986 et basée à Genève, l’entreprise familiale IEM SA est un acteur suisse de référence en Europe dans le domaine de la mobilité urbaine intelligente. L’entreprise développe et fabrique depuis plus de 35 ans des solutions de gestion du stationnement pour les villes, avec un engagement fort en faveur de l’innovation, de la durabilité, de la mobilité intelligente et de la souveraineté technologique. Solutions 100 % suisses, connectées et durables L’entreprise IEM, bien implantée dans son territoire lémanique, s’impose comme un partenaire stratégique pour les collectivités et sociétés qui souhaitent optimiser l’espace public et gérer leurs accès de stationnement facilement, tout en améliorant l’expérience des usagers. IEM est également le seul concepteur et fabricant d’horodateurs conformes à la norme « EN SN 12414 » en Suisse.
IEM conçoit ainsi ses propres systèmes intégrés de stationnement intelligent, articulés autour de plusieurs piliers :
– Les horodateurs connectés : autonomes en énergie, conçus sur place, fabriqués avec une maîtrise intégrale de la chaîne de valeur en Suisse, avec une durabilité à l’échelle du temps.
– Les applications digitales : une plateforme numérique responsive et intuitive qui centralise les services pour les utilisateurs comme pour les exploitants. Horodateurs intelligents, capteurs de stationnement, systèmes de reconnaissance par caméra et autres modules de gestion de paiements multimodaux sont pilotés depuis une unique plateforme en ligne. –
Monsieur Menoud, vous êtes Directeur général d’IEM, une entreprise familiale fondée par votre père il y a plus de 35 ans à Genève. Quelles sont les valeurs qui vous animent aujourd’hui et sur lesquelles repose le succès du groupe ? Ce que nous avons hérité de l’époque de notre père, c’est avant tout la volonté d’entreprendre. Avec mon frère François, nous avons repris la société avec cette même idée : réussir à comprendre le marché et proposer des produits et services innovants qui nous démarquent de la concurrence. Cet élan s’appuie sur des valeurs profondes : la combativité, la persévérance et le respect des différents clients, partenaires et concurrents.
L’application PrestoPark : une application mobile conçue pour régler son stationnement en toute liberté. Un vrai atout et un gain de temps supplémentaire pour simplifier la vie des usagers et des visiteurs.
Un modèle industriel local et responsable L’ensemble du développement et de la production est assuré en local, au cœur de la Suisse romande. Le service après-vente, tout comme les relations commerciales, sont assurés localement dans chaque région pour garantir un service au plus proche des clients. IEM s’appuie sur un réseau de partenaires de confiance pour renforcer sa réactivité, garantir une qualité irréprochable et minimiser son empreinte carbone. L’entreprise promeut également une économie circulaire en misant sur la durabilité de ses équipements, leur réparabilité et l’évolution logicielle continue de ses services. IEM assume ainsi sa vision d’entreprise éthique avec de nombreux engagements tels que les normes ISO 26000 et son engagement environnemental et sociétal.
Un partenaire tech pour les villes de demain
Grâce à ses solutions modulaires et évolutives, IEM répond aux enjeux de mobilité intelligente, de transition écologique et de digitalisation des services publics, afin de satisfaire aux besoins des villes de demain. Déjà présente dans plus de 250 villes européennes, l’entreprise ambitionne de continuer à croître en restant fidèle à ses valeurs suisses : proximité, qualité, innovation et indépendance.
Nous veillons aussi à cultiver un solide esprit d’équipe, essentiel pour notre PME avec une assise internationale. Nous sommes convaincus que c’est en partageant nos réussites que l’on crée un collectif fort et engagé.
Comment identifiez-vous les nouveaux besoins des usagers en matière de stationnement et de mobilité ? Et comment IEM adapte-t-elle ses solutions pour y répondre ?
La mobilité a entamé sa transformation digitale, et le stationnement n’y échappe pas. Aujourd’hui, les applications mobiles facilitent le paiement, mais les parcours des usagers restent fragmentés par les différentes applications qui composent l’offre actuelle de mobilité. Notre ambition est d’aller plus loin au service des usagers : d’une part, en intégrant nos services de stationnement dans des plateformes de mobilité globale pour offrir aux usagers une seule application mobile rassemblant leurs différents moyens de transport ; d’autre part, en permettant l’ouverture des parkings à barrières via leur application mobile.
L’entreprise IEM travaille et investit avec d’autres acteurs locaux pour créer ces ponts entre infrastructures physiques et services digitaux, au service d’une mobilité plus fluide.
L’intelligence artificielle fait partie des grandes transformations technologiques
actuelles. L’intégrez-vous déjà dans certaines de vos solutions ? Si oui, dans quels domaines et avec quels bénéfices concrets pour les utilisateurs ou les collectivités ?
Nous voyons l’IA comme un véritable levier de productivité et de performance pour IEM et pour les utilisateurs de nos solutions. Elle nous aide à optimiser certains processus et à réaliser plus de tâches avec les postes existants. Côté produits IEM, nous avons développé un moteur prédictif de disponibilité des places, basé sur des données de terrain enrichies par des indicateurs contextuels (paiements du stationnement, météo, densité de population, etc…).
L’IA extrapole ensuite les tendances sur l’ensemble du territoire et dans le temps. C’est un outil puissant pour les villes, qui peuvent ainsi piloter leurs politiques de stationnement en s’appuyant sur des données fiables. Quelles sont les principales forces du groupe IEM et comment valorisez-vous son savoir-faire et son ancrage local ?
La force du groupe IEM réside dans sa capacité à proposer des solutions de stationnement complètes, modulaires et intégrées, combinant équipements physiques, services cloud, interfaces digitales et outils d’analyse. Cette approche unifiée nous permet de répondre efficacement à la diversité des besoins de nos
clients. Nous disposons également d’un savoir-faire industriel préservé depuis plusieurs décennies : conception, fabrication, développement logiciel, déploiement et support technique sont assurés en grande partie en interne. Cette maîtrise de bout en bout garantit à nos clients des solutions évolutives et maintenables sur le long terme. Cet ancrage local en Suisse, allié à une présence internationale active, nous permet d’apporter aux collectivités une vision enrichie par des retours d’expérience variés, tout en restant proches, réactifs et alignés avec les réalités de terrain. Mais notre plus grande force reste l’équipe IEM : des collaboratrices et collaborateurs passionnés, prêts à relever chaque défi avec engagement et créativité. Merci à eux !
Comment imaginez-vous la ville de demain en matière de mobilité urbaine, de gestion des flux et de stationnement intelligent ? Nous croyons à une mobilité simple, fluide, intégrée. L’utilisateur devrait pouvoir combiner différents moyens de transport – voiture, train, vélo, autopartage –avec un seul accès, une seule interface, et une facturation adaptée à ses usages. Le stationnement, en tant que maillon essentiel de la chaîne de mobilité, doit s’intégrer naturellement dans cette logique. IEM veut être l’un des moteurs de cette transformation.
Entre les démarches administratives, les oppositions communales et la complexité des chantiers, construire ou rénover en Suisse peut vite devenir un long parcours du combattant. Garon SA propose une approche unique : accompagner le client de la recherche du terrain jusqu’à la remise des clés. Rencontre avec Katharina Helin, Directrice générale de l’entreprise.
Construire une maison en Suisse, est-ce vraiment si compliqué ?
Oui. Trouver un terrain adapté, comprendre les règles communales, préparer un dossier de permis conforme, gérer les oppositions… sans parler du choix des entreprises. Chaque étape demande du temps et de l’expertise. Avec Garon, nous simplifions tout : un seul contrat, un seul partenaire, et nous coordonnons toutes les étapes.
En quoi votre approche est-elle différente d’un bureau d’architectes classique ?
Un architecte va dessiner un projet. Nous, nous allons plus loin. Nous cherchons le terrain si nécessaire, nous préparons deux esquisses détaillées et une alternative dès le départ, nous gérons les démarches communales et les oppositions éventuelles, nous organisons les appels d’offres pour garantir le meilleur prix des entreprises. Et nous accompagnons jusqu’au design intérieur, jusque dans les détails.
Vous parlez de design jusque dans les détails. Concrètement, cela veut dire quoi ?
Cela signifie que nous ne nous limitons pas aux murs et à la toiture. Nous proposons un aménagement intérieur complet : mobilier, luminaires, parfois même les accessoires du quotidien. Le client emménage dans un espace réellement prêt à vivre.
Pouvez-vous nous donner des exemples de projets réalisés ?
Bien sûr. Notre équipe a organisé la réalisation de programmes en France, à Paris et à Divonne, ainsi qu’en Suisse, notamment dans les cantons de Fribourg, Vaud et Valais. Actuellement, nous
menons des projets résidentiels et de rénovation à Leysin, Gryon, Saint-Gingolph et Founex. Notre expérience couvre à la fois la construction neuve et la transformation d’immeubles existants.
Quels types de clients s’adressent à vous aujourd’hui ?
Aussi bien des particuliers qui souhaitent construire une villa ou un chalet, que des propriétaires d’appartements, bureaux, commerces ou restaurants à rénover. Notre promesse est la même : réduire la complexité, offrir de la transparence et livrer un projet abouti, clé en main.
Quelle est, selon vous, la force principale de Garon ?
C’est notre capacité à combiner deux mondes. D’un côté, la rigueur suisse et le respect strict des normes. De l’autre, une ouverture créative grâce à notre équipe d’architectes et de designers. Nous savons proposer des styles différents – moderne, chalet alpin, scandinave,
japonais – tout en intégrant les technologies actuelles comme la domotique ou l’efficacité énergétique. En résumé : le client a un interlocuteur unique, et il sait que son projet sera mené de A à Z sans mauvaises surprises.
Un acteur majeur du marché
Avec ses projets en cours dans plusieurs cantons romands, et son expérience de programmes en France, Garon SA se positionne comme un acteur atypique du marché immobilier : un partenaire capable d’unir architecture, design et gestion de projet dans un modèle intégré, où l’efficacité rime avec sérénité. Un appel aux partenaires visionnaires Au-delà de la construction, Garon souhaite créer un élan collectif. L’entreprise croit fermement que l’avenir des villes et des régions suisses se construit avec des partenaires et investisseurs partageant les mêmes valeurs. « Nous serons heureux de trouver des esprits visionnaires et ouverts à de nouvelles collaborations. Toute proposition sera étudiée avec attention. »
Garon SA Avenue du Rothorn 5, 3960 Sierre info@garon-promotion.ch +41 27 552 00 26 www.garon-promo.ch
Les 26 & 27 septembre
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*Rabais jusqu’à CHF 8’000.-, valable sur une sélection de véhicules 4MATIC. Les modèles Classe G, Maybach et CLA ne sont pas concernés par ce rabais. Rabais TVA inclus. Leasing 0% valable sur une sélection de véhicules neufs de stock, avec un leasing 48 mois maximum, non cumulable avec les rabais diplomatique, uniquement du 01.09 au 30.09.25. -50% sur roues hiver complètes uniquement valable à la signature d’un contrat sur la période des portes ouvertes, du 26 au 27 septembre 2025. Voir conditions en agences.
ATHÉNÉE COINTRIN ÉTOILE GENÈVE MARBRERIE CAROUGE A&S CHEVALLEY NYON
La Suisse s’engage sur la voie d’une transition énergétique ambitieuse avec sa Stratégie énergétique 2050. Celle-ci vise à réduire la dépendance aux énergies fossiles, à accroître la part des énergies renouvelables et à renforcer l’efficacité énergétique. Face aux enjeux climatiques et aux besoins liés à la sécurité d’approvisionnement, le pays trace une feuille de route qui impactera les entreprises, les collectivités et les citoyens.
L’élaboration de la stratégie 2050 a pour objectif de transformer en profondeur le système énergétique suisse. Elle a conduit à un ensemble de décisions politiques et de lois votées ces quinze dernières années. Parmi les plus récentes, on compte la révision de la loi sur l’énergie votée par les citoyens en 2017 et entrée en vigueur en 2018, ainsi que la Loi sur le climat et l’innovation, votée en 2023. Cette dernière fixe le cadre de la politique climatique helvétique.
Contexte et objectifs de la Stratégie énergétique 2050 La Stratégie énergétique suisse regroupe donc plusieurs lois et mesures, et ce dans différents secteurs, qui visent à atteindre l’objectif de zéro émission nette en 2050, avec un plan par étapes. Cette politique s’inscrit dans un contexte global de lutte contre les émissions de gaz à effet de serre. Le texte phare qui marque cet engagement international reste l’Accord de Paris, signé en 2015 et adopté par 196 Parties. Son objectif est de limiter la température moyenne à 2 °C maximum au-dessus des niveaux préindustriels, tout en cherchant à ne pas dépasser plus de 1,5 °C. Si ce texte paraissait prometteur, sa portée a cependant eu un effet limité. Cela s’explique par son caractère non contraignant et par le désengagement de certains pays comme les Etats-Unis. Pour établir des changements durables et efficaces, il en va donc de la décision de chaque pays de mettre en place de nouvelles mesures qui soutiennent l’utilisation d’énergie renouvelable.
Parmi les raisons qui ont poussé la Confédération à accélérer le pas vers sa transition énergétique, on compte notamment la crue centennale de 2021 qui a provoqué d’importantes inondations dans le pays.
Brandreport • G. & N. Wuthrich SA
La Suisse est d’ailleurs particulièrement touchée par d’autres phénomènes météorologiques, tels que la fonte des glaciers et des quantités de neige de plus en plus faibles. Sans oublier toutes les catastrophes naturelles qui se sont produites un peu partout dans le monde, des incendies aux inondations, en passant par des tempêtes et des vagues de chaleur intenses.
L’accident nucléaire de Fukushima en 2011 avait d’ailleurs tiré la sonnette d’alarme pour le Conseil fédéral et le Parlement. La catastrophe les avait poussés à décider la sortie progressive de la Suisse du nucléaire.
Face à ce contexte, la Stratégie énergétique 2050 fixe les bases de la transition énergétique : abandon progressif du nucléaire, développement massif des énergies renouvelables et amélioration de l’efficacité énergétique.
Depuis 2020, les Perspectives énergétiques 2050+ complètent la Stratégie énergétique suisse en montrant comment atteindre la neutralité climatique d’ici 2050. Elles reposent sur une électrification massive des usages, sur le développement des énergies renouvelables, sur l’importance des réseaux et du stockage d’électricité, ainsi que sur la réduction de la consommation grâce à l’efficacité énergétique et à des comportements plus sobres. En somme, elles tracent la feuille de route pour transformer le système énergétique suisse vers un modèle durable et zéro émission nette.
Ce à quoi la Suisse pourrait ressembler
Sur son site Suisse 2050, l’Association suisse pour la protection du climat imagine et décrit une Suisse 100 % neutre énergétiquement, en se concentrant sur plusieurs secteurs clés tels que l’énergie, l’agriculture, la mobilité ou encore l’habitat. Voici donc un petit aperçu de ce à quoi la Suisse de 2050 pourrait ressembler.
En 2050, l’électricité occupera une place prépondérante en tant que source d’énergie, notamment via le développement des véhicules à moteurs électriques. Les pompes à chaleur et les systèmes de chauffage au bois et à énergie solaire thermique dans les bâtiments seront d’autres solutions plébiscitées. En plus de réduire les émissions de gaz à effet de serre, leur installation entraînera aussi une diminution des frais de chauffage pour les populations.
L’énergie solaire représente également une source d’énergie d’avenir. La Suisse de 2050 verra donc l’usage des panneaux solaires se multiplier, ces derniers recouvrant les bâtiments, les parkings et les routes. L’énergie solaire sera d’ailleurs complétée par l’énergie éolienne, plus efficace que les panneaux solaires en hiver.
Au-delà de la production d’énergies renouvelables, l’objectif 2050 ne pourra s’atteindre qu’en réduisant en parallèle la consommation d’énergie. Les maisons seront ainsi mieux isolées, par exemple. Selon les données de 2023, le chauffage des bâtiments représente en effet encore près d’un quart des émissions de gaz à effet de serre dans le pays.
Dans les secteurs industriels, le biogaz et l’hydrogène synthétique seront amenés à remplacer le gaz naturel. D’autres changements, tels que l’usage du kérosène synthétique dans les avions, visent à atteindre l’objectif de zéro émission.
Le déploiement de toutes ces énergies vertes doit, in fine, s’accompagner d’avancées technologiques afin de soutenir leur production et de les stocker. Ainsi, les éoliennes seront plus silencieuses, et différents modèles permettront de mieux s’adapter à leur environnement. Les batteries de stockage seront pour leur part plus performantes et composées de matériaux non toxiques.
Enfin, sans vouloir dresser une liste exhaustive des différents changements envisagés par l’Association suisse pour la protection du climat, il convient de mentionner les villes, qui sont au cœur de la transition énergétique. Parmi les principales mutations, on compte le réaménagement des quartiers, avec la multiplication des espaces verts, la création de pistes cyclables et de nouvelles lignes de transports publics. Le trafic sera réduit grâce à des trajets plus courts et plus intelligents, et des solutions comme le partage de véhicules seront amenées à se démocratiser. Impacts attendus à l’horizon 2050 Au-delà du climat, la Stratégie énergétique se veut aussi avantageuse pour la Suisse du point de vue économique. Ainsi, la Confédération entend ne plus dépendre d’autres pays pour son approvisionnement. Au contraire, elle vise l’indépendance, ce qui in fine apportera également plus de sécurité et de valeur ajoutée au pays et à ses habitants. La souveraineté énergétique du pays est également renforcée, celui-ci exerçant un meilleur contrôle sur sa production et sa consommation d’énergie. Ce virage écologique s’accompagne également de la création d’emplois, notamment dans le domaine de la construction. Selon l’Association suisse pour la protection du climat, plus de 16 000 emplois ont déjà été créés en cinq ans pour le montage et la planification d’installations solaires.
La Stratégie énergétique 2050 de la Suisse constitue donc un plan ambitieux pour répondre aux défis climatiques, économiques et sociétaux. Si sa mise en œuvre demande innovation, investissements et engagement citoyen, elle pourrait faire de la Suisse un exemple de transition énergétique réussie, conciliant sécurité d’approvisionnement, durabilité et compétitivité économique.
Texte Léa Stocky
Depuis 1966, l’entreprise G. & N. Wuthrich SA s’impose comme une référence dans le canton de Vaud dans les métiers de la plâtrerie, de la peinture, de l’isolation et de la décoration. Titulaire d’une maîtrise fédérale depuis 1993, la société se distingue non seulement par la qualité de ses ouvrages, mais aussi par une forte sensibilité écologique : utilisation de peintures biologiques, isolation naturelle et techniques durables pour le patrimoine bâti. Rencontre avec Norbert Wuthrich, le gérant de la société.
G. & N. Wuthrich SA est une entreprise familiale au savoir-faire unique qui fêtera bientôt ses 60 ans, comptant plusieurs générations d’employés et de nombreux projets marquants. À sa tête depuis 2000, le dirigeant raconte : « J’ai repris la société de mon père en 1999. Après une formation supérieure à Paris, pour découvrir d’autres cultures de matérialité et du travail artisanal de peinture décorative faux-bois, faux marbre, trompe l’œil, j’ai pu parfaire à Venise et Marrakech des techniques anciennes à base de chaux. Cela m’a permis de développer un savoir-faire unique. Dans notre métier, il faut se distinguer par ses spécialités. »
Quels sont aujourd’hui vos principaux défis dans le métier ? La concurrence, parfois déloyale, nous oblige à rester à jour avec les nouvelles techniques. Nous avons toutefois la chance de compter sur des clients fidèles, des partenaires de qualité et un savoir-faire qui se transmet de génération en génération. Le bouche-à-oreille fonctionne bien, car nos clients sont très satisfaits. Nous travaillons des enduits plâtre, le tadelakt, les moulures en staff, les enduits à base de terre, l’isolation en béton cellulaire, les
peintures minérales, les peintures au silicate ou encore les enduits texturés. Nous expérimentons aussi de nouveaux matériaux, comme l’isolant Ecorit, fabriqué à partir de matières issues de bâtiments démolis, déshydratées et transformées en mousse. C’est un matériau recyclé et performant. Nous utilisons également du Multipor, béton cellulaire, de la laine de bois ou de roche et privilégions les marques suisses et locales.
Comment choisissez-vous vos matériaux et produits ?
Nous essayons de travailler avec des produits minéraux, naturels et sans solvants. Mes bases d’enduits reposent sur des recettes spécialement développées par mes soins, avec mes propres techniques. Je mène mes recherches pour classifier les matériaux selon les besoins, je développe avec mes équipes des recettes sur-mesure afin d’offrir des solutions uniques et adaptées à chaque projet. Nous travaillons énormément les enduits à la chaux et avons inauguré en 2006 un local d’exposition baptisé « Chaux-Room », de 130 m², pour montrer à nos clients toutes nos différentes techniques à base de chaux.
Quel rôle joue l’écologie dans votre domaine d’activité ?
Il est essentiel pour nous d’utiliser des matières naturelles, non synthétiques et recyclables à l’infini. Elles sont plus intéressantes en termes de durabilité et de santé.
Comment collaborez-vous avec architectes et clients ?
Nous sommes reconnus dans les interventions sur le bâti culturel et patrimonial. Nous participons à des appels d’offres pour les monuments historiques et collaborons régulièrement avec des architectes sur des projets privés et publics.
Quels sont vos projets et réalisations les plus marquants ?
J’ai eu l’occasion de travailler il y a trente ans sur le Temple de Morges, où j’avais réalisé pendant mon apprentissage des effets de couleurs sur certains éléments. Trente ans plus tard, je suis revenu pour une rénovation complète de l’intérieur, murs, plafonds et peintures. Parmi nos autres réalisations, je retiens le Temple de Bussigny, des cadrans d’église (feuilles d’or), des enseignes de restaurants et d’auberges, une façade historique à Echallens et la
chapelle de Chavannes-près-Renens, actuellement en rénovation, ou encore les moulages réalisés pour le château de Vullierens. Tous les projets ont leur propre histoire et leur singularité, c’est ce qui rend notre métier passionnant et créatif.
G. & N. Wuthrich SA Chemin du Coteau 7 1123 Aclens Suisse
+41 21 869 83 93
info@wuthrichsa.ch www.wuthrichsa.ch
CGC Energie, Compagnie Genevoise de Chauffage, a lancé un plan de développement remarqué en Suisse romande en devenant le leader des services énergétiques.
Forte de 260 collaborateurs, CGC Energie accompagne ses clients pour des prestations de conception, construction, maintenance et exploitation dans le domaine du chauffage, de la climatisation et de la ventilation.
Une société 100 % Suisse, autonome avec des outils intégrés
Société 100 % suisse, CGC Energie attache une attention particulière à son autonomie. Dans ce cadre, CGC Energie propose depuis 2024, sa propre plateforme de monitoring énergétique : E-nergie.
Grâce à une application accessible depuis une page internet, les données sont disponibles en continu et permettent de suivre la performance énergétique d’un bâtiment via un tableau de bord entièrement personnalisable.
Les capteurs utilisés dans cette solution sont disponibles pour tout type d’énergie et permettent d’instrumenter notamment des équipements de chauffage, de climatisation, et de ventilation. L’installation est simple, non intrusive, facilement déployable. Des capteurs sont également installés dans l’ambiance au plus proche des usagers afin de contrôler que les réglages réalisés permettent de garantir les consignes souhaitées pour le confort de tous.
Un ADN d’exploitant, avec des collaborateurs orientés « terrain » Dans un monde où l’efficacité énergétique est au cœur des préoccupations, CGC Energie se différencie des acteurs du marché grâce à son ADN d’exploitant.
Un Pôle Efficacité Énergétique est aujourd’hui dédié à l’analyse des données énergétiques pour mettre en œuvre des mesures d’amélioration. Avec plus de 100 techniciens de maintenance, disponibles 24h/24 et 7j/7, CGC Energie propose des actions d’optimisation pragmatiques et concrètes.
C’est l’association de l’outil E-nergie et des 100 techniciens de maintenance qui permet un vrai avantage concurrentiel. Bien souvent, des actions amélioratives sans investissement peuvent être mises en œuvre. Le gain moyen est de 10 % de la consommation énergétique initiale. Par ailleurs, la plateforme E-nergie est un formidable allié pour assurer une maintenance prédictive et ainsi, prévenir le risque de pannes.
Un acteur des solutions de demain
CGC Energie participe également à la construction de la ville de demain en proposant :
– Des solutions énergétiques respectueuses de l’environnement
– Des réseaux de chaleur durables et performants en contracting
– L’exploitation et la maintenance d’installations de chaleur ou de froid intégrant 80 à 100 % d’énergies renouvelables :
– Pompes à chaleur sur lac, nappes phréatiques, sondes géothermiques, puits géothermiques moyenne profondeur, air,
– Biomasse : bois de récupération, plaquettes forestières, pellets
– Energie fatale/ rejets thermiques : incinération de déchets ménagers, chaleur issue de data center ou process industriel
CGC Energie certifiée ISO 50001
Enfin, certifiée ISO 50001 depuis 2014, la société est engagée dans un processus d’amélioration continue pour aider ses utilisateurs à consommer moins et mieux, avec une empreinte carbone réduite ! Cette norme internationale définit un cadre pour mettre en place un système de management de l’énergie (SMEn). Son objectif est d’aider les entreprises à améliorer leur performance énergétique, à réduire leur consommation d’énergie et leurs coûts, et à diminuer leur empreinte écologique et leurs émissions de gaz à effet de serre.
Dans un monde marqué par l’accélération du changement climatique et une augmentation des prix des énergies, la sobriété énergétique est au cœur de la stratégie de CGC Energie, d’autant plus qu’elle constitue le cœur de son savoir-faire depuis plus de 50 ans.
DPlus d’informations sur www.cgc-energie.ch
www.e-nergie-cgc.ch
Solutions connectées d’optimisation et de monitoring de CGC Energie
energys • Brandreport
epuis plus de dix ans, Energys s’impose comme un acteur clé de l’ingénierie en Suisse romande. Née en 2010 dans l’arc jurassien, l’entreprise a grandi en s’appuyant sur une expertise pointue et une approche sur mesure. Aujourd’hui, elle compte plusieurs succursales, dont celles de Vaud et Genève, qui incarnent pleinement son savoir-faire et ses valeurs
L’innovation au service de l’efficacité énergétique
La mission d’Energys est de concevoir des solutions personnalisées qui allient performance énergétique, durabilité et respect de l’environnement. Chaque projet est abordé de manière globale, depuis l’audit énergétique et la planification technique jusqu’au suivi rigoureux des travaux. L’entreprise travaille en synergie avec ses partenaires afin de proposer des stratégies adaptées et de réduire au maximum l’empreinte carbone de chaque réalisation.
Des projets emblématiques et reconnus
La force d’Energys se reflète dans les réalisations auxquelles elle a participé, parmi lesquelles plusieurs projets finalistes du Prix de l’immobilier romand 2025. Le Château de Promenthoux, à Prangins, illustre le mariage réussi entre patrimoine historique et solutions énergétiques modernes. À Martigny, le Barryland met en valeur le terroir valaisan grâce à des installations techniques performantes et respectueuses de l’environnement. Enfin, la troisième étape de la Petite Prairie à Nyon démontre l’expertise d’Energys dans la planification énergétique de quartiers résidentiels durables et tournés vers l’avenir.
Une vision tournée vers l’avenir Energys met un point d’honneur à intégrer les technologies les plus récentes, comme la modélisation BIM ou l’automatisation des bâtiments, tout en restant attentive aux besoins concrets des utilisateurs. Sa valeur ajoutée réside dans sa capacité à écouter les clients et à traduire leurs attentes en solutions fiables, durables et
économiquement viables. L’entreprise est convaincue que l’avenir passera par une plus grande sobriété énergétique. Si les réglementations se durcissent, cela représente aussi une opportunité : Energys entend jouer un rôle clé pour accompagner ses clients dans cette transition et rendre les bâtiments plus intelligents, plus économes et plus confortables.
Des valeurs fortes et une vision écoresponsable
Au-delà des aspects techniques, Energys défend des valeurs claires : qualité, fiabilité et respect de l’environnement. L’entreprise privilégie les matériaux durables, les énergies renouvelables et une approche écoresponsable. Chaque projet devient ainsi l’occasion de démontrer que l’ingénierie et la durabilité peuvent aller de pair.
Avec un savoir-faire reconnu et des projets d’envergure, Energys confirme sa place parmi les acteurs incontournables de la construction et de la rénovation en Suisse romande, tout en contribuant activement à dessiner les contours des bâtiments de demain.
d’informnations
Enjeu majeur depuis toujours, le développement des mobilités douces et l’évolution des pratiques modales au cœur des villes sont aujourd’hui plus que jamais au centre des préoccupations. L’accélération du réchauffement climatique, combinée à la croissance des centres urbains et à la diversification des modes de déplacement, rend ces sujets incontournables. Rencontre avec Vincent Kaufmann, professeur de sociologie urbaine et d’analyse des mobilités à l’EPFL, spécialiste des questions de mobilité, de transports et d’urbanisme, qui nous partage ses analyses et ses perspectives sur ces enjeux cruciaux.
Interview Alix Senault Image màd
Vous êtes professeur à l’EPFL. Comment préparez-vous les futurs acteurs de la ville de demain ?
Nous lançons à la rentrée un nouveau master en « systèmes urbains », qui vise à former une nouvelle génération d’ingénieurs et de planificateurs urbains, capables d’anticiper les enjeux liés au réchauffement climatique. Ce programme est né d’un constat : pour faire face à des défis territoriaux de long terme, nous devons agir dès maintenant. Il s’agit d’articuler les processus de manière plus efficiente, en intégrant les disciplines et en créant un dialogue entre les professionnels aux méthodes différentes.
Nous mettons également l’accent sur la méthodologie. Face à la diversité des approches – entre ingénieurs, architectes ou urbanistes – il devient indispensable de mutualiser les outils, de les rendre compatibles pour co-construire des projets efficaces. Je continuerai bien sûr à enseigner sur les thématiques de la mobilité et de l’urbanisme à l’échelle territoriale. La demande est forte de la part des entreprises et des pouvoirs publics. Nous avons le devoir d’y répondre avec des formations adaptées. Le concept de « smart city » est souvent évoqué. Quelle est votre vision à ce sujet ?
Je me méfie un peu de ces mots à la mode, qui peuvent rapidement devenir vide de sens. Cela dit, l’idée qui se cache derrière la notion de smart city reste très intéressante. Le problème, c’est que le débat est souvent capté par les enjeux et innovations technologiques, alors que la vraie question est celle du sens. Une ville intelligente, à mes yeux, devrait surtout être une ville centrée sur l’humain, qui cherche à résoudre des problèmes sociaux et à favoriser la proximité et l’accessibilité des services pour tous.
Comment concilier modes de vie urbains et périurbains, et pourquoi la question des transports est-elle si centrale ? La clé, c’est la cohabitation des populations. En Suisse, il faut absolument maintenir un dialogue entre les territoires urbains et les zones rurales. Les transports sont essentiels pour cela : ils permettent de relier les espaces, de garantir l’accès aux services et à l’emploi.
Mais il faut aussi repenser certaines libertés. La liberté de choisir son mode de transport, par exemple, devrait être assurée dans tous les territoires, afin d’éviter le plus possible les situations où le recours à l’automobile est obligé et contraint, ce qui reste courant, même en milieu urbain. À titre d’exemple, l’offre de transports publics en Valais ne permet souvent pas un accès aux nombreuses résidences secondaires après 19h. Ces défauts d’accessibilité sont problématiques.
Quels leviers faut-il actionner pour développer un urbanisme durable et des transports plus propres et inclusifs ? Il est fondamental d’étendre la couverture spatio-temporelle des territoires par des transports autres que la voiture. Cela passe par des offres de vélos en libre-service efficaces, mais aussi par un investissement conséquent dans les infrastructures cyclables et piétonnes. Il faut penser les services de transports publics à une échelle plus large que les heures de pointes, de manière à rendre les alternatives réellement attractives.
Quelles grandes tendances avez-vous observées récemment en matière de mobilité ?
Je termine actuellement un ouvrage sur ce sujet. Il y a vingt ans, une large part de la population ne concevait pas de vivre sans utiliser une voiture au quotidien. Ce n’est plus le cas aujourd’hui. De plus en plus de gens souhaitent des alternatives. Pourquoi ? Parce que la conduite est souvent perçue comme une contrainte, une perte de temps, tout particulièrement parmi les moins de 40 ans. Derrière un volant, on ne peut pas développer des activités connectées, qu’il s’agisse de travail, de loisirs ou de détente. Cela montre que les mentalités évoluent, et que la durabilité devient une attente forte. On observe aussi un renforcement de l’attrait du train, avec des projets comme le Léman Express qui rencontrent un véritable succès. La tendance est là.
Organiser le temps devient un levier essentiel de la résilience urbaine.
Face au réchauffement climatique, comment les villes peuvent-elles s’adapter ?
Les îlots de chaleur sont une réalité, et les stratégies de réponse – comme la déminéralisation – commencent à se mettre en place. Mais il faut aller plus loin. L’urbanisme est encore à mon avis souvent trop centré sur l’espace. Il faut aussi repenser la notion de temporalité : les rythmes de vie, les horaires scolaires, les ouvertures des commerces devront s’adapter aux contraintes climatiques. Organiser le temps devient un levier essentiel de la résilience urbaine. Quels sont les freins majeurs à un urbanisme du 21e siècle ?
Le principal frein, c’est ce qu’on appelle la « dépendance au sentier ». Beaucoup de décisions urbanistiques ont été prises sur la base de modèles aujourd’hui obsolètes, comme un zoning des activités à une échelle d’accessibilité uniquement automobile. Mais de telles conceptions ont fait l’objet de réalisations qui sont là. Revenir en arrière est difficile, car cela implique de transformer profondément ce qui est déjà construit, ce qui coûte cher.
Il y a aussi la question de la vitesse. Sur l’arc lémanique, par exemple, la voiture reste souvent plus rapide que les transports en commun. Si nous voulons que la population change ses habitudes, il faudra réguler la vitesse des modes motorisés. Je développe cette idée dans mon livre « Pour en finir avec la vitesse », coécrit avec trois autres auteurs. Travailler sur la vitesse est un levier clé. Beaucoup de personnes que nous interrogeons évoquent le stress lié à la mobilité. C’est un argument de plus pour agir durablement. Le télétravail pourrait-il durablement transformer la configuration des villes ? Oui, très clairement. En Suisse, selon une étude récente, environ 40 % de la population pratique le télétravail. Les gens y sont très attachés. Cela modifie les rythmes de vie et réduit certaines mobilités, mais cela crée aussi des inégalités. Tous les métiers ne sont pas télétravaillables.
Paradoxalement, cela concentre les pics de fréquentation sur certains jours : mardi et jeudi. Il
– Vincent Kaufmann
serait intéressant de légiférer pour étaler ces flux sur l’ensemble de la semaine. Cela pose aussi des questions d’urbanisme : avec mes étudiants, nous avons étudié les effets du télétravail sur le commerce local dans les villages de la Côte. Résultat : les télétravailleurs ont contribué, souvent sans le vouloir, à relancer les économies de proximité comme les boulangeries, épiceries, restaurants, cafés, tabac-presse etc…
Quels exemples de villes vous semblent inspirants en matière de mobilité durable ? L’agglomération de Berne est un exemple remarquable que. C’est la ville suisse la moins motorisée, la moins embouteillée et l’une des plus résilientes. Moins de 50 % des ménages y possèdent une voiture. Cela montre qu’un autre modèle est possible, basé sur un réseau de transports performant et une vision de long terme, la ville possède une attractivité et une qualité de vie exceptionnelle, c’est très représentatif d’un mode de vie citadin de demain à appliquer !
AM Properties est une agence immobilière internationale forte de plus de dix ans d’expérience, spécialisée dans la vente, l’achat, la location et l’estimation de biens en Suisse, ainsi que dans la relocation. Grâce à une connaissance approfondie du marché local et à un service personnalisé, l’équipe accompagne chaque projet immobilier avec professionnalisme, efficacité et passion. Rencontre avec Ema Hila, sa dirigeante.
Comment votre ancrage local dans la région genevoise vous permet-il d’apporter une réelle valeur ajoutée à vos clients ?
Être ancré localement dans la région genevoise est un véritable atout, car nous connaissons non seulement le marché immobilier, ses spécificités et son évolution, mais aussi la vie des quartiers, leurs atouts et leurs particularités. Cela nous permet d’offrir bien plus qu’une simple transaction : nous accompagnons nos clients dans un projet de vie. Notre réseau local, composé de partenaires, d’artisans et d’autres professionnels, nous permet également d’apporter des solutions rapides, fiables et adaptées à chaque situation. En résumé, notre ancrage à Genève nous donne la capacité d’apporter un conseil sur mesure, une écoute attentive et une proximité réelle, ce qui fait toute la différence.
Quelle est votre façon de travailler pour trouver des biens d’exception dans la région ?
Notre méthode repose sur trois piliers : l’écoute, le réseau et la discrétion. Nous commençons toujours par comprendre en profondeur les besoins et le style de vie de nos clients. Ensuite, nous activons notre réseau local – propriétaires, investisseurs, promoteurs – pour accéder à des biens souvent confidentiels et exclusifs. Enfin, nous avançons avec rigueur et discrétion, afin d’offrir à nos clients un
Nous accompagnons nos clients dans un projet de vie.
service sur mesure qui leur permet de trouver non seulement un bien d’exception, mais surtout le lieu qui correspond parfaitement à leur projet de vie.
Quels sont les principaux besoins des clients et comment y répondez-vous ?
Les besoins principaux de nos clients sont la confiance, le gain de temps et la sérénité. Ils veulent être accompagnés par un professionnel qui comprend leurs attentes et simplifie chaque étape du processus. Pour y répondre, nous proposons un suivi personnalisé, une grande transparence et un accompagnement de A à Z : de la recherche du bien jusqu’à l’installation. Nous faisons en sorte que leur projet immobilier soit fluide, sécurisé et porteur de sens.
Sur quels critères et méthodes repose votre service d’estimation immobilière ?
Notre service d’estimation repose à la fois sur des critères objectifs et sur une connaissance fine du marché local. Nous analysons la localisation, les caractéristiques du bien, son état et son potentiel, tout en comparant avec les ventes récentes dans le quartier. À cela, nous ajoutons notre expertise de terrain et notre sensibilité au marché genevois, ce qui nous permet de donner une estimation réaliste, fiable et adaptée à la réalité du moment.
Comment intégrez-vous les nouvelles attentes du marché et de votre clientèle dans vos services ?
Le marché immobilier évolue vite, et nos clients aussi. Aujourd’hui, ils recherchent plus de transparence, de réactivité et de personnalisation. Nous intégrons ces attentes en utilisant des outils digitaux performants, en renforçant notre disponibilité et en adaptant nos services à chaque profil. Mais au-delà de la technologie, nous gardons l’essentiel : l’écoute, la proximité et l’accompagnement humain, car ce sont eux qui donnent toute sa valeur à notre métier.
Quelle est la place de la formation et du coaching dans votre agence ?
La formation et le coaching occupent une place centrale dans notre agence, car je suis convaincue qu’il est essentiel de partager son savoir et de préparer la relève. En 2023, j’ai créé Immo Motivation – Niveau 1, une formation qui a connu deux sessions et rencontré un réel succès. Ce programme a pour objectif non seulement de transmettre des compétences techniques liées à l’immobilier, mais aussi d’apporter une motivation, une vision et une éthique de travail aux jeunes.
Je reprends les sessions à la rentrée, car pour moi, c’est toujours une expérience enrichissante et passionnante de
voir de nouveaux talents progresser, s’épanouir et trouver leur place dans ce métier. Investir du temps dans la formation, c’est aussi investir dans l’avenir de notre profession et garantir à nos clients un accompagnement de qualité. Comment percevez-vous votre métier et quel est votre engagement personnel ?
Mon métier est bien plus qu’une simple activité commerciale : c’est un accompagnement dans un projet de vie. L’immobilier, ce ne sont pas seulement des biens et des chiffres, ce sont avant tout des histoires humaines, des familles, des rêves et parfois des tournants de vie.
Je n’ai jamais eu l’impression de travailler, car lorsque l’on est vraiment passionné, ce n’est pas un travail au sens classique. Le temps passe vite, les journées s’enchaînent avec légèreté, et surtout on crée de vrais liens, de vraies connexions humaines avec ses clients. C’est cette dimension profondément relationnelle qui me nourrit au quotidien.
Mon engagement pour l’avenir est de continuer à offrir cette qualité d’accompagnement, afin que mes clients repartent satisfaits et aient envie de me recommander. Être reconnue non pas seulement pour des résultats, mais pour l’expérience et la confiance partagée, ce serait pour moi la plus belle réussite. C’est cette passion et cette exigence qui me guident au quotidien.
Plus d’informations sur am-properties.ch
Depuis le 1er janvier 2025, l’entreprise Josef Meyer Stahl und Metall AG a ouvert une nouvelle antenne à Villars-Ste-Croix. Grâce à la reprise réussie de l’entreprise Pahud-Meyer SA, l’entreprise perpétue la tradition tout en l’associant à la solidité et au savoir-faire de Josef Meyer Stahl und Metall AG.
La signature du groupe se reflète déjà dans de nombreux projets réalisés en Suisse romande : du renommé Musée de la Photographie à Lausanne, en passant par le bâtiment scolaire Maurabia à Renens, jusqu’à la verrière emblématique de l’école privée CSE à Rolle… De nombreux projets marquants réalisés avec savoir-faire et passion.
Qu’il s’agisse de constructions en acier et façades, de travaux métalliques de toute nature ou de services liés aux portes, vitrines et façades, l’entreprise Josef Meyer Stahl und Metall AG est votre partenaire fiable pour des solutions durables et sur mesure.
L’équipe expérimentée de Villars-Ste-Croix vous conseille de manière personnalisée, engagée et compétente. De nombreux projets prometteurs sont encore à venir !
Plus qu’un simple jeu, l’expérience proposée par les Frères Brigands devient une façon atypique, vivante et ludique de (re)découvrir les paysages, l’histoire et l’âme des territoires suisses. Depuis leur lancement en 2020 dans le canton de Vaud, William et Arthur, les deux frères à l’origine du projet, ont fait voyager leurs « brigandages » de la montagne jusqu’à la ville, au travers d’une quinzaine de circuits thématiques. Aujourd’hui, leurs créations invitent les curieux à explorer nature, urbain et patrimoine le temps d’un jeu de piste, à pied ou à vélo, de façon autonome et immersive.
Des territoires authentiques
Chaque jeu de piste se distingue par une thématique ancrée dans le lieu choisi : à Rougemont, il s’agit de restaurer l’indépendance du village en déchiffrant un parchemin codé dans la mission « L’ultime frontière ». À Fribourg, l’univers mécanique et poétique de Jean Tinguely se révèle dans « Méta-Cité » ; tandis qu’en Lavaux, on plonge dans l’histoire des vignes sur les traces du Major Davel avec « Révolte en Lavaux ».
L’expérience se vit aussi en ville : à Lausanne, « Les brigands dans la ville » entraîne les participants sur les plus beaux panoramas et au cœur de la cité pour sauver les derniers Brigands du Jorat. Riches en intrigues et en découvertes, ces parcours plongent les visiteurs dans des univers singuliers et des récits palpitants.
Une immersion totale
Le fonctionnement est simple et pensé pour l’autonomie. Après avoir commandé un kit (59 CHF pour une équipe d’une à cinq personnes), l’application mobile vient compléter les énigmes cryptées. Une fois l’app activée, l’équipe se rend sur place au moment de son choix.
Aucun animateur, aucune contrainte horaire : le jeu se vit librement, en pleine nature ou en milieu urbain, sur des itinéraires variés : vieille ville de Genève, forêts du Jorat, vignobles de Lavaux, patrimoine de Fribourg, panoramas de Villars, randonnées en montagne à La Tzoumaz et à Finhaut, ou encore balades champêtres dans le Gros-de-Vaud.
Accessible, inclusif… et adapté à tous
Les Frères Brigands ont conçu ces parcours pour être largement accessibles. Dès 5 ans, et jusqu’à 88 ans selon les circuits, chacun peut participer : les distances (4 à 6 km) et les dénivelés sont modérés, tandis que les énigmes mobilisent avant tout l’esprit de groupe et l’intelligence
collective. Ces sorties deviennent ainsi des moments de cohésion uniques, parfaits pour les anniversaires, EVJF/EVG, sorties familiales, séminaires d’entreprise ou activités scolaires.
Une dimension humaine affirmée
Les retours des participants mettent en avant une expérience authentique et immersive :
« Une superbe expérience ! Les énigmes sont variées et ludiques, sans être trop difficiles. Il faut compter environ deux heures, voire plus si, comme nous, vous profitez de quelques pauses pour déguster les vins locaux en admirant la vue », témoigne Quentin.
« Une expérience incroyable ! Nous avons sollicité Les Frères Brigands pour organiser un jeu de piste pour 30 à 40 adolescentes et adultes en été et tout était parfait ! » ajoute Mélanie. Ces témoignages soulignent une approche vivante du patrimoine : le jeu devient un vecteur de redécouverte. L’aspect durable est aussi mis en avant : peu d’infrastructures, pas de signalétique imposante, un accès privilégié à pied ou en transports publics.
Un engagement durable et un ancrage local
Les Frères Brigands défendent également une démarche éco-responsable et solidaire. Leurs kits d’aventures sont imprimés à Lausanne sur du papier recyclé et assemblés par les ateliers de réhabilitation du CHUV. Tous les partenaires, artisans et fournisseurs sont locaux, et l’entreprise est labellisée Swisstainable.
Leur savoir-faire répond aussi à des demandes spécifiques des communes ou offices de tourisme, afin de créer des expériences sur mesure et valoriser les territoires. Les collaborations sont nombreuses : Villars, La Tzoumaz, Finhaut, Échallens Région, Fribourg, Nyon, Gruyère, les Transports Publics Chablaisiens, La Tour-de-Peilz, le Pays-d’Enhaut, etc.
Ces histoires et ces lieux gagnent ainsi en visibilité et offrent aux visiteurs des moments inoubliables mêlant jeu, curiosité, patrimoine et découverte locale. Alors, à vos sacs à dos ! Une aventure singulière vous attend, près de chez vous ou ailleurs, pour redécouvrir autrement ce que vous croyiez déjà connaître.
Plus d’informations sur lesfreresbrigands.ch
Storytellers • Brandreport
L’entreprise Storytellers accompagne entrepreneurs, restaurateurs, hôteliers et créateurs dans la conception de lieux de vie uniques. L’agence se distingue par une approche globale : elle imagine des espaces qui racontent une histoire et suscitent des émotions, en travaillant sur le concept, le design, l’identité, l’atmosphère et la stratégie de positionnement.
Tout commence par une histoire Chaque projet débute par une narration. Vient ensuite la définition d’un concept fort et cohérent. L’équipe de Storytellers – « storytellers » signifiant « conteurs d’histoires » en anglais – explore l’univers, les valeurs et les ambitions de chaque client pour donner naissance à une identité différenciante. Ce travail méthodologique en amont permet d’aligner chaque décision sur une vision claire, tout en tenant compte du marché, des tendances et du public cible. De l’identité visuelle à l’expérience globale Storytellers accompagne les porteurs de projets dans toutes les étapes : définition du concept, business plan, stratégie et positionnement. Le pôle « création de concept » permet de traduire envies, idées et valeurs en un projet capable de toucher son public. Cet accompagnement sur mesure a déjà permis de concrétiser plusieurs réalisations, parmi lesquelles Refettorio, un restaurant durable et solidaire à Genève pour lequel Storytellers a travaillé sur le modèle d’affaires, les projections financières et le positionnement conceptuel afin de concilier viabilité économique et impact social. Récemment, la Maison du Lac à Nyon a vu le jour grâce à un suivi de deux ans, depuis la stratégie de positionnement jusqu’à l’identité visuelle, le naming, la charte graphique et les aspects architecturaux. L’agence a également collaboré avec Gourmet Brothers lors de la reprise du restaurant du Rez, en créant l’identité visuelle du magnifique Casa Lulia.
Une approche 360° pour des lieux uniques L’agence accompagne aussi ses clients dans toutes leurs démarches, de l’idée initiale à la concrétisation, en passant par les appels d’offres. Le projet des Halles de Beaulieu à Lausanne et son espace gourmand en témoigne, tout comme la Crique, une guinguette
festive à Morges, ou Continuum, un lieu culturel dans le quartier de Sévelin à Lausanne. Storytellers a également accompagné le couple de gérants du Jardin Diodore, un bar-restaurant genevois actuellement en travaux, dans la création du business plan, les démarches de financement, le développement du site internet, l’identité visuelle et les choix architecturaux. L’ouverture est prévue cet automne.
Plus qu’une stratégie : une expérience complète
Au-delà du conseil, Storytellers conçoit des univers visuels cohérents : identité graphique, charte, branding, site internet, tonalité éditoriale et supports de communication. L’objectif est d’offrir une expérience homogène et impactante, du logo au site web, des menus à la signalétique. L’agence s’illustre aussi par son implication sociale et solidaire avec des projets comme Le Monde est Là, une offre de restauration en partenariat avec l’Hospice Général de Genève visant à créer des emplois pour les migrants en réinsertion, ou encore le café parents-enfants Bloom à Genève, pensé comme un lieu de rencontre unique.
Donner du sens aux lieux
Restaurants, hôtels, cafés, boutiques ou espaces culturels : tous les projets de Storytellers ont en commun une volonté de créer du sens. Chaque lieu conçu par l’agence porte une identité forte et une émotion durable, capable de marquer les esprits et de fidéliser une clientèle exigeante. En réunissant stratégie, créativité et maîtrise opérationnelle, Storytellers s’impose aujourd’hui comme un acteur incontournable pour celles et ceux qui souhaitent transformer une idée en un lieu vivant et mémorable.
Plus d’informations sur www.story-tellers.ch
Physalide est un atelier d’architecture qui s’éloigne des visions spectaculaires pour privilégier une approche humaine, sensible et durable.
Pour Alexia et Damien Schneider, tous deux architectes EPF, la vision d’un futur composé de voitures volantes et de gratte-ciel végétalisés semble désormais dépassée. Leur horizon est tout autre : une ambiance de douceur et d’humilité, en résonance avec les limites planétaires auxquelles le monde est aujourd’hui confronté. Dans cette perspective, la rénovation prend une place essentielle. Elle devient un acte de transition permettant à la ville de demain d’apprendre de son héritage bâti tout en s’adaptant aux conditions futures, marquées entre autres par les défis liés au climat, aux ressources et à la biodiversité.
Une architecture durable et prometteuse Leur moteur est simple et puissant : « prendre soin ». Prendre soin des humains, de leur confort et de leur santé, mais aussi de la planète et de ses ressources. C’est de cette conviction qu’est né Physalide, l’atelier d’architecture qu’ils ont fondé il y a plus de cinq ans. Le nom lui-même
en dit long : il s’inspire à la fois du physalis – cette plante dont les fruits s’épanouissent à l’abri d’un calice protecteur – et de la chrysalide, ce cocon où la chenille se transforme en papillon. Autant d’images qui traduisent l’idée de protection, de transformation et de promesse d’un habitat épanouissant pour ses occupant e s.
Cette philosophie s’incarne concrètement dans les services qu’ils proposent. Leur démarche conjugue la rénovation énergétique – indispensable à la préservation du climat –, l’architecture et la direction de travaux – tournées vers le bien-être humain –, ainsi que la permaculture et l’utilisation de matériaux naturels et durables, qui font le lien entre environnement et société. Une approche globale parlante pour les propriétaires privé e s et les collectivités désireuses de rendre leurs bâtiments durables et confortables en toute sérénité.
gindraux.ch
C’est une agence immobilière implantée depuis 2017 dans le canton de Vaud et plus précisément sur La Côte. Entre Genève et Lausanne, la gérante, Roberta Genini, met son expérience du marché au service d’une clientèle exigeante et internationale. Accompagnant des clients tout au long de leurs étapes de recherche, d’achat, de vente ou de relocation, Roberta offre bien plus que les services d’une agence immobilière classique : elle propose une approche personnalisée et un suivi sur mesure pour des clients à la recherche de prestations haut de gamme.
Agoodday, qu’on pourrait traduire par « une bonne journée » en anglais, c’est le début d’une success story lancée en 2017 par Roberta, juriste trilingue et titulaire d’une licence en droit, d’un postgrade en droit des affaires et de plusieurs diplômes dans le domaine de l’immobilier, ainsi que du brevet fédéral en courtage d’immeubles. Ayant travaillé pendant plusieurs années pour le compte de grandes sociétés dans les assurances ou dans l’horlogerie de luxe, Roberta a choisi de se spécialiser dans le domaine immobilier. Grande voyageuse, elle a vécu la vie d’expatriée avec sa famille loin de sa Suisse natale, en Norvège, en Thaïlande ou à l’autre bout du monde, en Australie. Elle comprend ainsi mieux que quiconque les bouleversements qu’entraînent les déménagements et les difficultés de s’établir dans un nouveau pays. C’est en partant de ce constat que, forte de son expérience et de ses convictions, Roberta a créé son agence aux services polyvalents, alliant conseils et accompagnement personnalisé, adaptés à des besoins spécifiques.
Un panel de services adapté
Avec son agence immobilière, Roberta propose un accompagnement pour tout type de projet : achat,
Tout le secret d’une transaction réussie repose sur un suivi accru et personnalisé.
vente, location, gestion, estimation, services liés à la relocation… Les services sont proposés au cas par cas selon les besoins de chaque client.
Que ce soit pour un projet de toute une vie ou une installation temporaire dans le canton de Vaud, Roberta assiste également ses clients dans les démarches administratives relatives à l’installation, dispense des conseils juridiques, aide à la recherche de services sur place, comme la recherche d’établissements scolaires, ou même propose des conseils pratiques sur le savoir-vivre en Suisse.
Agoodday est une agence spécialisée dans la vente et la location de biens résidentiels : appartements, maisons et villas, des biens d’exception, souvent rares dans la région où le marché immobilier reste tendu. Avec son expérience du terrain et les nombreuses transactions réalisées avec succès, l’agence Agoodday assoit sa notoriété, principalement grâce au bouche-à-oreille et à une clientèle fidèle. La relation de confiance est la clé : chaque client est accompagné avec dévouement
en fonction de ses besoins et c’est grâce au suivi de ses clients au plus près de leurs besoins que l’agence Agoodday s’est construite une solide réputation.
La force de la confiance
Membre de l’Association Suisse des Agents de Relocation (SARA), de la Chambre Suisse des Diplômés de l’Immobilier (ARCID) et de l’Association Suisse de l’Économie Immobilière (SVIT), Agoodday se positionne comme un acteur clé sur le marché immobilier vaudois. Avec un engagement éthique fort et un sens du professionnalisme probant, Roberta, au travers de son agence Agoodday, offre des services et des prestations de grande qualité pour une clientèle toujours plus exigeante.
Instaurant une relation de confiance avec ses clients, Roberta propose de nombreux services premium pour accompagner au mieux les vendeurs dans la mise en valeur de leur bien. Estimation
du prix de vente, photographies réalisées par des professionnels, vidéos effectuées avec un drone ou encore home staging et décoration intérieure : les services proposés permettent de valoriser au mieux un bien afin de créer l’effet de coup de cœur tant recherché par les acheteurs et les vendeurs.
Tout le secret d’une transaction réussie repose sur un suivi accru et personnalisé. Roberta propose ainsi de travailler aussi bien sur le fond que sur la forme : en valorisant le bien et maximisant ses atouts, tout en composant un dossier complet, assurant une totale transparence pour les futurs acheteurs et ainsi une vente conclue en toute sérénité. Confiance et professionnalisme sont au rendez-vous, et c’est là toute la force de l’agence Agoodday !
Plus d’informations sur +41 22 366 70 77 info@agoodday.ch agoodday.ch
L’arc lémanique
Avec son dynamisme économique, son attractivité internationale et une démographie en constante progression, l’arc lémanique fait partie des régions les plus tendues de Suisse sur le plan immobilier. Entre raréfaction des terrains constructibles, hausse continue des prix et complexité des procédures administratives, les acteurs du secteur cherchent à réinventer les modèles de développement urbain.
Robert Ischer
Fondateur d’Ischer Développement
Président d’ADIV
«Aujourd’hui, la caractéristique principale du marché, c’est la pénurie de logements, combinée à la hausse des coûts, des prix de vente et des loyers », résume Robert Ischer, fondateur d’Ischer Développement et président de l’Association des Développeurs Immobiliers Vaudois (ADIV).
Une demande forte, une offre insuffisante La croissance démographique de la région continue d’exercer une pression considérable sur le marché. Selon les estimations, il faudrait construire environ 5500 logements par an pour répondre aux besoins. Or, seuls 4500 voient le jour annuellement. « Il manque donc chaque année un millier de logements, ce qui entretient la tension et renforce la compétition pour chaque bien disponible », souligne M. Ischer.
La première révision de la Loi sur l’aménagement du territoire (LAT), entrée en vigueur il y a dix ans, avait pour objectif d’encourager la densification « vers l’intérieur » afin de limiter l’étalement urbain. Mais dans les faits, cette densification se heurte à de multiples obstacles. « Beaucoup de projets sont bloqués par des
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oppositions, des recours ainsi qu’à des référendums populaires. Dans le canton de Vaud, deux grands projets ont été avortés à la suite d’initiatives populaires alors qu’ils avaient été validés après avoir suivi tous le processus administratif et légal. Même des projets déjà bien avancés peuvent être stoppés net », regrette le président de l’ADIV. Résultat : les délais de réalisation s’allongent considérablement, atteignant parfois 5 à 10 ans pour un immeuble voir plus pour bâtir tout un quartier.
La nécessité de densifier avec qualité Pour les bâtisseurs, la densification reste pourtant la solution incontournable. Mais pas à n’importe quel prix. « On doit faire de la densité de qualité. Si le sol manque, il faut pouvoir monter. Ce qui compte, c’est d’expliquer à la population que densifier ne signifie pas dégrader son cadre de vie », plaide M. Ischer.
Ce dialogue avec les habitants est d’autant plus crucial que le phénomène du « syndrome Nimby » – Not in my backyard – est très présent dans la région. Des nouveaux logements pour répondre aux besoins croissants, mais pas devant chez moi ! « Même des projets exemplaires sont aujourd’hui contestés. Les gens s’opposent parfois à des constructions qui pourtant répondent aux besoins collectifs », constate-t-il.
Pour convaincre, les promoteurs insistent sur les bénéfices d’une densification intelligente : infrastructures adaptées, espaces verts intégrés, mobilité douce, mixité des usages. « L’enjeu est de créer des quartiers polyvalents où l’on trouve à la fois logements, services et activités.
La population n’en peut plus de passer des heures dans les embouteillages : rapprocher les salariés de leur lieu de travail est un impératif », souligne le bâtisseur.
Durabilité et contraintes normatives
Au-delà de la pénurie, la question de la durabilité occupe une place centrale dans les projets actuels.
Les normes énergétiques et environnementales sont devenues très exigeantes, imposant une réflexion de long terme. « Rien qu’en respectant la loi, on fait déjà de la qualité. Mais la durabilité doit être pensée à 360° : elle doit intégrer les enjeux sociaux, environnementaux et économiques. L’optimisation des coûts reste également un facteur essentiel », explique Robert Ischer.
La volonté de bâtir durablement ne fait pas débat, mais elle rallonge souvent les procédures et renchérit les coûts, dans un contexte où le prix du foncier est déjà particulièrement élevé dans l’arc lémanique.
Les besoins des clients et les défis administratifs
Au quotidien, le principal besoin des promoteurs et de leurs clients reste paradoxalement simple : obtenir des permis de construire. « En tant que président de l’ADIV, je peux affirmer que la question des autorisations est aujourd’hui centrale. Les délais sont beaucoup trop longs. Cela décourage parfois les investisseurs et contribue à l’insuffisance de l’offre », note M. Ischer.
La complexité administrative est d’autant plus forte que le canton de Vaud ne compte pas moins de 300 communes, chacune avec ses spécificités, ce qui ralentit encore les processus. Les demandes sont aussi de plus en plus nombreuses et il manque de ressource pour toutes les traiter rapidement.
Proximité, mixité et qualité de vie
Malgré ces contraintes, les développeurs immobiliers continuent d’imaginer la ville de demain. Leur vision ?
Des quartiers plus denses mais harmonieux, où la qualité de vie reste au cœur des préoccupations. « Nous voulons des logements de qualité pour tous, avec des infrastructures solides et des quartiers qui rapprochent les gens de leur lieu de travail », affirme M. Ischer.
La ville idéale, selon lui, est celle « où les enfants ont plaisir à grandir, où ils peuvent poursuivre leurs études et trouver un emploi, une ville où l’on peut vivre sereinement ». Pour atteindre cet ideal, un changement de paradigme est nécessaire : les bâtisseurs doivent être considérés comme des partenaires de confiance. « Notre rôle est important : nous construisons pour nos enfants. Et nous devons le faire avec beaucoup de réflexion et de qualité », insiste Robert Ischer. Une responsabilité collective La pression immobilière dans l’arc lémanique ne pourra être résolue par les promoteurs seuls. Elle implique une mobilisation conjointe des autorités, des habitants et des professionnels. Sensibiliser la population à l’importance de la densification, accélérer les procédures administratives, encourager les projets durables et soutenir l’innovation en matière d’aménagement : autant de leviers pour répondre aux défis actuels. Comme le rappelle Robert Ischer, « la pénurie de logements est un problème qui concerne tout le monde. Si nous voulons maintenir l’attractivité de notre région et offrir un avenir aux générations futures, il faut agir maintenant, avec courage et avec une vision à long terme.»
Texte SMA
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’un bâtiment individuel à des complexes de bâtiments complets – en tant que gestionnaire d’infrastructure ou exploitant de bâtiment, il n’est pas facile de garder une vue d’ensemble sur son bâtiment et les techniques associées. Pour cela, il faut disposer de solutions d’automatisation des bâtiments innovantes. Avec myGEZE Control, GEZE offre la possibilité de connecter les systèmes de portes, de fenêtres et de sécurité et de les contrôler de façon centralisée dans un système de gestion des bâtiments.
Intégration technique pilote de bâtiments myGEZE Control permet de connecter les systèmes de portes, de fenêtres et de sécurité. Les portes et fenêtres peuvent ainsi être intégrées de façon fluide dans la gestion des bâtiments, comme une technique pilote de bâtiment ou un système de gestion des risques, et interagir avec les autres équipements d’un bâtiment.
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Votre bâtiment. Vos applications. Chaque bâtiment a des conditions spécifiques. Et les personnes qui passent du temps dans ces lieux jour après jour ont des besoins différents. Avec myGEZE Control, l’automatisation des bâtiments atteint un tout nouveau niveau. Parfaitement adapté à vos exigences. Pour plus de confort, d’efficacité et de durabilité.
Sécurité des bâtiments
myGEZE Control assure une sécurité renforcée dans tous les bâtiments. Cela permet de vérifier rapidement et facilement le statut des différents composants, pour s’assurer que les fenêtres et les portes sont fermées, par exemple. Le système, avec sa mise en réseau intelligente, améliore aussi la sécurité fonctionnelle des systèmes pour les issues de secours ainsi que le désenfumage.
Confort et practicité
Le confort dans un bâtiment signifie d’une part que la qualité de l’air et la température ambiante créent une atmosphère de bien-être. D’autre part, pour les exploitants et les gestionnaires d’infrastructures, l’utilisation de la mise en réseau avec myGEZE Control pour optimiser l’exploitation des bâtiments est particulièrement confortable, notamment grâce à la planification ciblée des portes et à l’automatisation des processus qui assurent une meilleure accessibilité.
Surveillance et accès à distance
Une meilleure sécurité ne doit pas forcément être complexe. Les portes, les fenêtres et les systèmes de sécurité équipés des techniques GEZE peuvent être contrôlés, surveillés et visualisés en version numérique et de façon fiable à l’aide du logiciel de gestion des bâtiments. Et ce, aussi en mode mobile à distance sur un smartphone.
La mise en réseau intelligente grâce à l’automatisation
Centralisés, intelligents, numériques : tels sont les bâtiments équipés du système de commande des bâtiments myGEZE Control. En tant que système d’automatisation des bâtiments 2.0, il représente la nouvelle génération de la plateforme de connectivité GEZE et intègre les produits GEZE dans le système d’automatisation et de contrôle des bâtiments via la norme de sécurité BACnet et/ou OPC UA. L’ensemble de l’exploitation des bâtiments peut ainsi être connecté de manière intelligente et cybersécurisée, tous les équipements et composants communiquant entre eux. Quels produits peuvent être connectés ?
Le système offre de nombreuses possibilités de connecter les bâtiments de façon intelligente en fonction des besoins individuels. Différents produits GEZE peuvent être intégrés dans la technique pilote de bâtiments et être contrôlés via myGEZE Control : cela inclut nos systèmes de portes automatiques (portes coulissantes, portes battantes, portes tournantes), nos techniques de fenêtres, les systèmes de désenfumage (systèmes d’extraction de fumée et de chaleur), nos techniques d’issues de secours ainsi que nos dispositifs d’arrêt. Par ailleurs, il est aussi possible d’intégrer des produits d’autres fabricants dans le système.
Comment peut-on établir une connexion ?
Grâce à la mise en réseau avec myGEZE Control et à l’intégration des produits GEZE dans l’automatisation des bâtiments, vous disposez d’une solution intelligente et configurable individuellement. Cela permet d’intégrer 200 produits GEZE dans le système d’automatisation et de contrôle des bâtiments, en fonction de la configuration du matériel (extension possible).
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Le viager est un formidable outil de planification patrimoniale et successorale, offrant aux séniors suisses une réponse efficace à leurs enjeux financiers et personnels. Dans un contexte de taux d’intérêt bas, cette solution gagne en pertinence, séduisant un nombre croissant de propriétaires en quête d’une retraite sereine et épanouie.
Iavor Tzolov Entrepreneur
Jean-Baptiste de Bantel
Architecte
Qu’est-ce que le viager et comment fonctionne-t-il ?
Le viager est un contrat de vente immobilière qui permet à un propriétaire d’accéder au capital de son bien tout en conservant le droit d’y résider. Il offre une solution idéale pour ceux qui cherchent à débloquer des liquidités tout en préservant leurs habitudes de vie.
Dans un contrat de viager, l’acheteur verse un capital initial appelé « bouquet », calculé selon la valeur vénale du bien, diminuée par la valeur du droit d’habitation que le vendeur préserve. La durée du contrat, dans le cas d’un viager classique, est généralement basée sur l’espérance de vie du vendeur. Ce droit est inscrit au registre foncier, assurant une protection juridique pour le vendeur.
Le viager se distingue par sa souplesse, s’adaptant aux objectifs financiers et personnels de chaque propriétaire. Il peut inclure des options variées : durée de contrat à vie ou déterminée, droit d’usage exclusif pour le vendeur ou possibilité de louer le bien, avec ou sans rente.
L’intérêt du viager pour les propriétaires Pour de nombreux propriétaires, le bien immobilier constitue une grande part de leur patrimoine, mais il est souvent difficile de le liquider sans vendre ou s’endetter. Le viager permet de libérer ce capital tout en continuant à vivre dans la propriété. Cette solution répond à une diversité de situations, offrant des options adaptées aux besoins spécifiques de chacun.
Le viager est particulièrement avantageux pour les propriétaires confrontés à des besoins financiers pressants, comme le remboursement de dettes ou des dépenses imprévues. Sans recourir à un emprunt, ils débloquent des fonds tout en préservant leur cadre de vie.
Cette option peut également protéger un conjoint survivant, en lui garantissant le maintien dans le logement tout en fournissant les ressources nécessaires pour subvenir aux besoins à long terme. Le viager permet aussi une gestion patrimoniale proactive, facilitant la succession. Les propriétaires peuvent distribuer des liquidités à leurs héritiers de leur vivant, évitant ainsi les tensions liées à l’héritage.
Le viager à durée déterminée peut avantageusement remplacer une vente à terme. Les propriétaires reçoivent la totalité du bouquet au moment de la vente, sans conditions préalables ou suspensives. La durée est librement fixée entre les parties, ce qui permet aux vendeurs de prévoir un déménagement à l’horizon qui leur convient. Cette option offre une flexibilité importante dans la gestion patrimoniale, garantissant une protection des droits des vendeurs et une planification anticipée.
Le prix du viager Il y a trois étapes pour calculer le prix du viager, c’est-à-dire le montant du bouquet : – D’abord, le vendeur et l’acheteur définissent un prix basé sur la valeur vénale et les travaux éventuels.
Puis on calcule la valeur du droit d’habitation en utilisant une formule actuarielle prescrite. Pour ce faire, on tient compte d’un taux d’intérêt admis par les autorités fiscales ainsi que de l’espérance de vie du propriétaire.
– Enfin, on soustrait la valeur du droit d’habitation au prix de vente pour obtenir le montant du bouquet que le vendeur touchera au moment de la transaction.
Taux d’intérêt bas : le viager encore plus attirant En Suisse, les taux d’intérêt se maintiennent aujourd’hui à un niveau bas. Cette situation influence de nombreux aspects du marché immobilier, y compris le viager.
Dans une vente en viager, le montant du bouquet est inversement proportionnel aux taux d’intérêt : plus le taux est bas, plus le bouquet que reçoit le vendeur est important.
Dans ce contexte, le viager constitue une option d’autant plus intéressante pour les propriétaires souhaitant libérer du capital tout en restant chez eux.
Tillit Invest : l’expert reconnu du viager en Suisse romande
Tillit Invest est une entreprise romande spécialisée dans l’achat de terrains et de maisons individuelles en viager. L’offre de Tillit Invest est avantageuse pour les propriétaires. L’entreprise n’est pas un intermédiaire
entre vendeurs et acheteurs et agit pour le compte d’investisseurs suisses solides et recommandables. Ainsi, Tillit Invest traite directement avec les propriétaires, ne prend pas de commissions sur les transactions effectuées, et dispose de la surface financière pour réaliser des transactions dans les meilleures conditions.
Une gamme de services complète
Tillit Invest propose une vaste gamme de services pour répondre aux besoins variés des propriétaires :
– Acquisition de biens en viager : vendre son bien et continuer d’y habiter
– Achat direct de maisons, terrains et immeubles : solution rapide et sans intermédiaire pour la vente de sa propriété
– Valorisation de biens : analyse des coûts de rénovation, d’agrandissement ou de surélévation permettant d’augmenter la valeur de son bien
– Structuration innovante de transactions : mise en place de solutions personnalisées pour atteindre l’objectif recherché dans une transaction immobilière
Pour tout savoir sur le viager en Suisse
Nombreux sont ceux qui ont entendu parler du viager et voudraient en savoir plus.
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Au-delà du concept de base, il est important de noter que le viager est avant tout un outil flexible et adapté aux besoins des propriétaires. En effet, il leur permet de créer des solutions sur mesure pour accéder au capital de leur maison, tout en gardant la possibilité de rester vivre chez eux.
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Les villes grandissent, le climat se réchauffe et les ressources sont sous pression croissante. Des villes comme Genève se trouvent à un carrefour décisif, avec la possibilité de devenir des modèles pour l’avenir urbain de l’Europe. Ce qui n’est encore aujourd’hui qu’une vision peut devenir la réalité de demain si nous osons rêver avec audace et agir ensemble.
Une ville à la croisée des chemins
Comme de nombreuses villes européennes, Genève fait face à des pressions convergentes qui façonneront son avenir pour des décennies. Le changement climatique n’est plus une menace lointaine mais une réalité quotidienne, tandis que la croissance démographique et la migration ajoutent de la densité à un tissu urbain déjà compact. Dans le même temps, la société attend davantage : plus de qualité de vie, plus d’espaces verts, plus de logements abordables, plus d’infrastructures durables.
Genève reflète ces tensions plus clairement que d’autres. Mondialement connue pour la diplomatie, la finance et la culture, elle est aussi un laboratoire vivant des défis urbains contemporains. Entourée par le lac, les montagnes et les frontières, la ville dispose de peu d’espace pour s’étendre, et pourtant sa population continue de croître, portée par l’innovation et le dynamisme transfrontalier.
La densité apporte vitalité, richesse culturelle et opportunités économiques, mais elle accentue aussi la pression sur le logement, la mobilité et les ressources. Les étés connaissent désormais des vagues de chaleur plus fréquentes et suffocantes, les hivers dépendent encore fortement des énergies fossiles et les tempêtes mettent de plus en plus à l’épreuve les infrastructures. Le Canton de Genève s’est engagé à réduire de 60 % ses émissions de gaz à effet de serre d’ici 2030 et à atteindre la neutralité carbone en 2050. Ces objectifs sont à la fois ambitieux et nécessaires, et les atteindre exigera rien de moins qu’une réinvention des systèmes urbains.
L’énergie comme fondement de l’avenir La ville de demain ne reposera pas sur une seule technologie mais sur un mélange intelligent de plusieurs sources. Genève tire déjà parti du potentiel thermique du Léman, de ressources géothermiques souterraines et d’une base solaire en pleine expansion. Mais la véritable résilience vient de la complémentarité à différentes échelles. À l’échelle micro, les façades orientées au sud peuvent capter l’énergie solaire plus efficacement que les toitures en hiver, au moment où elle est le plus nécessaire.
À l’échelle régionale, l’arc jurassien offre un puissant contrepoint. Avec certaines des meilleures conditions de vent en Suisse, une grande partie de sa production a lieu en hiver, précisément quand le solaire et l’hydroélectricité sont les plus faibles. Si les projets avancent, l’éolien jurassien pourrait fournir l’équivalent de la moitié des besoins actuels en électricité de Genève. Combinées, ces sources réduiraient la dépendance aux importations et renforceraient l’autonomie énergétique suisse. Une planification attentive est toutefois essentielle pour concilier production et protection des paysages et des écosystèmes.
L’innovation ne concerne pas seulement la production mais aussi l’usage de l’énergie. Les anneaux d’anergie montrent comment la chaleur résiduelle des centres de données, supermarchés ou industries peut être récupérée et redistribuée aux logements et bureaux voisins. Ainsi, les bâtiments cessent d’être des unités isolées et deviennent parties intégrantes d’un réseau énergétique plus large. L’avenir repose sur la complémentarité, dans des systèmes où les différentes sources se soutiennent mutuellement et créent de la résilience à toutes les échelles
Un urbanisme centré sur l’humain
Au cœur de la ville de demain se trouve la vision de la ville du quart d’heure. Dans ce modèle, les besoins quotidiens tels que le travail, l’école, la santé, la culture et les loisirs sont accessibles à pied ou à vélo en quelques minutes. Les avantages sont clairs : moins de dépendance à la voiture, moins d’émissions, plus de temps gagné et des liens communautaires renforcés.
Genève teste déjà cette approche à travers des écoquartiers comme Les Vergers, le Quartier de l’Étang et le projet PAV. Ces quartiers réunissent logements, bureaux, écoles, commerces et espaces verts dans un même environnement intégré. L’objectif n’est pas seulement l’efficacité mais aussi l’inclusion, la diversité sociale et la vitalité culturelle – des lieux qui stimulent la créativité, l’appartenance et le lien humain.
La leçon d’autres villes innovantes est que la technologie doit s’adapter à la culture et au climat. Masdar City à Abou Dhabi, par exemple, montre comment des formes traditionnelles comme les couloirs ombragés et les tours à vent réduisent la consommation énergétique tout en améliorant le confort. La ville de demain ne doit pas copier ces modèles mais en adapter le principe : la durabilité doit être conçue non seulement pour l’efficacité mais aussi pour le confort, l’identité et la beauté.
Réintégrer la nature dans la ville
La durabilité ne concerne pas seulement l’énergie ou les bâtiments mais aussi la restauration de la nature au cœur de la vie urbaine. Les toitures et façades végétalisées isolent, retiennent l’eau de pluie et créent des habitats pour les pollinisateurs. Les parcs et zones humides servent de tampons contre les inondations et de climatiseurs naturels pendant les canicules. Les corridors verts et les habitats urbains reconnectent les écosystèmes, permettant aux plantes et aux animaux de prospérer aux côtés des habitants.
Le concept de ville éponge illustre ce changement. Les rues et places qui rejetaient autrefois l’eau peuvent être repensées pour l’absorber, transformant les tempêtes en ressource plutôt qu’en menace. Les zones industrielles peuvent être régénérées, les cours transformées en jardins communautaires et les cours d’école repensées en aires de jeux ombragées.
L’agriculture urbaine et les jardins partagés renforcent la production alimentaire locale tout en créant du lien social. Les pépinières peuvent diffuser la biodiversité à l’ensemble de la région. Ainsi, la ville de demain peut grandir non seulement comme un habitat humain mais aussi comme un écosystème vivant où personnes, plantes et animaux prospèrent ensemble.
Repenser la mobilité dans une région connectée
La mobilité est un facteur décisif de la ville de demain.
Le corridor Genève–Lausanne, par exemple, devient une colonne vertébrale métropolitaine unique où la congestion menace déjà la qualité de vie. Plus de voies ne résoudront pas le problème. La véritable réponse est de faire de la mobilité un système vivant, efficace, durable et à échelle humaine.
Les transports publics doivent rester l’épine dorsale. Le rail, les trams et les bus peuvent se connecter harmonieusement avec des autoroutes cyclables et des hubs de micromobilité. Les rues peuvent devenir des corridors verts et sûrs où l’on marche et pédale confortablement, où les enfants rejoignent l’école sous les arbres et où les marchandises arrivent silencieusement grâce à des véhicules propres et des vélos-cargos
La coordination est aussi importante que l’infrastructure. En répartissant les déplacements grâce à des horaires de travail flexibles, des outils numériques et une planification partagée, la congestion peut s’alléger sans investissements massifs. Mieux encore, lisser les pics de mobilité permet aussi de lisser les pics énergétiques. Cela réduit le trafic, soulage le réseau électrique et rend l’ensemble plus résilient. Les ressources ainsi libérées peuvent être dirigées là où elles comptent le plus : vers des infrastructures visionnaires qui redessinent l’avenir de la région.
Le fret en est un exemple. Le projet Cargo Sous Terrain imagine un réseau de tunnels souterrains, avec des plans à long terme qui pourraient un jour relier Lausanne et Genève. Alimentés par des énergies renouvelables, ces systèmes transporteraient les marchandises silencieusement sous terre et libéreraient la surface pour les habitants, la nature et la culture.
La ville de demain n’attend pas. Elle concrétise rapidement de tels systèmes, transformant la congestion en calme et la pression en possibilité.
Résilience et équité intergénérationnelle
La ville de demain sera jugée non seulement sur sa croissance mais aussi sur sa capacité à résister aux chocs. Les extrêmes climatiques redessinent déjà la vie urbaine.
La résilience doit donc être une base, pas un ajout tardif.
Cette résilience est écologique, comme dans le principe de la ville éponge, mais aussi sociale et intergénérationnelle.
Chaque choix fait aujourd’hui envoie un message à l’avenir. Les citoyens de demain hériteront-ils d’atouts qui les renforcent ou de dettes qui les freinent ?
L’équité intergénérationnelle signifie que les progrès d’aujourd’hui ne peuvent pas se faire au détriment de demain. La gouvernance et la finance doivent évoluer avec cette éthique. Tout comme une famille réfléchit à ce qu’elle laissera à ses enfants, les villes doivent évaluer les investissements selon leur impact à long terme. Chaque décision peut créer des dettes cachées ou au contraire bâtir des atouts durables pour les générations futures. Avec une telle prévoyance, la ville de demain peut se renforcer à chaque génération, transmettant non seulement des infrastructures mais aussi de la confiance, des opportunités et de l’espoir.
Du rêve à la réalité
Les technologies existent. Les concepts sont éprouvés. L’urgence est réelle. Ce qui manque, c’est la capacité de relier ces éléments en systèmes cohérents. Trop souvent, les projets restent fragmentés : une rénovation énergétique ici, une ligne de tram là, une façade végétalisée ailleurs. Les progrès existent, mais par morceaux.
La ville de demain exige un autre état d’esprit, qui considère l’énergie, la mobilité, l’eau, la biodiversité et la culture comme des parties interdépendantes d’un tout. Pour les ingénieurs et les urbanistes, c’est à la fois le plus grand défi et la plus grande responsabilité. Le succès viendra d’une pensée holistique, d’une collaboration entre disciplines et de l’humilité d’apprendre de la nature elle-même. Le rôle des intégrateurs Au cœur de cette transformation se trouvent les intégrateurs, ceux qui transforment la complexité en cohérence. Chez Gruner, nous nous voyons dans ce rôle. Avec des compétences couvrant l’énergie, la mobilité, l’eau, les bâtiments et l’environnement, nous associons un modèle précis à un design adapté au contexte. Cela nous permet de relier les disciplines dans une vision commune, d’aider nos clients à réduire les risques, à coordonner au-delà des frontières et à passer rapidement du concept à la réalisation.
Parce que ces compétences existent au sein d’une même entreprise, nous voyons des liens que d’autres pourraient manquer. Nous transformons des projets isolés en systèmes cohérents et rendons les visions audacieuses finançables, constructibles et mesurables. Avec cette approche, la ville de demain devient non seulement une vision mais un chemin concret qui sert à la fois les communautés d’aujourd’hui et les générations de demain.
Genève comme phare pour l’Europe
Si Genève choisit cette voie, elle pourra sécuriser son propre avenir tout en inspirant les villes européennes. En testant de nouvelles idées et en montrant ce qui est possible, elle peut démontrer que croissance et durabilité, densité et qualité de vie, progrès et harmonie ne sont pas des contradictions mais des forces complémentaires.
La récompense est immense. Les villes qui atteignent cet équilibre seront justes et inspirantes. Elles seront autonomes en énergie, riches de culture, résilientes face aux chocs et animées par la biodiversité. Elles seront des lieux où l’on veut vivre et où les générations futures pourront s’épanouir.
La ville de demain n’est pas une utopie lointaine. Elle se construit déjà dans les innovations d’aujourd’hui, dans le courage d’expérimenter et dans la volonté d’imaginer un avenir où progrès et harmonie avancent ensemble. La ville de demain commence aujourd’hui.
Texte Natasha Catunda
MSc ETH Integrated Building Systems et Business Development Buildings, Gruner
Implantée au cœur de la région genevoise, Construction Perret s’impose depuis plusieurs décennies comme un acteur incontournable du paysage bâti en Suisse romande. Cette entreprise familiale solidement ancrée dans son territoire, a su conjuguer la rigueur de la tradition avec l’audace de l’innovation. Ses 340 collaborateurs, répartis en départements spécialisés, partagent tous la même ambition : imaginer et réaliser les constructions de demain, en conjuguant exigence technique, respect de l’environnement et qualité de vie pour les habitants.
De la construction de logements collectifs à la réalisation de bâtiments de bureaux, en passant par des ouvrages emblématiques tels qu’une banque privée accueillant 2400 postes de travail, l’entreprise démontre sa capacité à mener à bien des projets d’envergure. Mais au-delà des chiffres et des volumes, c’est surtout sa vision globale, respectueuse et durable de la construction qui distingue Construction Perret sur un marché hautement concurrentiel.
La durabilité au cœur des projets
Face aux enjeux climatiques et à la nécessité de repenser nos modes de vie, Construction Perret place la durabilité au centre de sa démarche. L’entreprise a fait de la performance énergétique et environnementale un standard incontournable de ses réalisations.
Ses projets sont régulièrement certifiés par des labels reconnus : SNBS (Standard Suisse de Construction Durable), Minergie-P, Minergie-Eco ou encore BREEAM, qui attestent de leur efficacité énergétique, de la qualité des matériaux employés et du confort offert aux usagers. Au-delà des labels, Construction Perret innove aussi dans l’usage des ressources :
– Réemploi des matériaux : 6000 tonnes de béton issues d’anciennes usines ont par exemple été recyclées et réemployées sur un projet genevois, limitant ainsi l’extraction de nouvelles ressources et les flux de transport.
– Ciments bas carbone et filières alternatives : pour réduire l’empreinte carbone du béton.
– Bois, briques de terre crue et matériaux sans COV et solvants : intégrés de manière stratégique afin d’allier performance, esthétisme et durabilité.
Les chantiers pilotés par Perret s’attachent également à respecter la biodiversité et à valoriser les espaces verts.
Le quartier de Surville à Lancy, projet phare, illustre à merveille cette philosophie : avec son parc urbain, ses toitures végétalisées accessibles, ses nichoirs pour les espèces locales, ses infiltrations naturelles des eaux pluviales et la création de jardins partagés dont les habitants peuvent pleinement profiter. Construire durablement, pour Construction Perret, signifie non seulement réduire l’empreinte écologique des bâtiments mais aussi anticiper leur évolution future, afin qu’ils puissent être adaptés, transformés et valorisés dans plusieurs décennies à venir.
Un savoir-faire reconnu et valorisé
La notoriété de Construction Perret repose sur un savoir-faire éprouvé, porté par une organisation structurée en départements complémentaires :
– Études & Conception : planification, appels d’offres, modélisation BIM.
Travaux : coordination des corps de métier, respect des délais et de la qualité.
Développement durable : suivi des certifications et intégration des normes environnementales.
– Innovation & Technologies : intégration du BIM et du BOS (Building Operating System), outils numériques permettant d’optimiser la conception, la gestion et l’exploitation des bâtiments.
– Particuliers & Sur-mesure : accompagnement de projets privés, villas, rénovations et extensions.
Ce découpage garantit une synergie efficace, où chaque département apporte son expertise spécifique, tout en s’inscrivant dans une démarche globale. Le BIM, véritable colonne vertébrale numérique, permet par exemple de centraliser toutes les informations d’un projet, de la conception à l’exploitation, assurant transparence, précision et maîtrise des coûts.
Mais la compétence de Construction Perret repose aussi sur un ancrage fort dans les métiers de base. Ses équipes de maçons incarnent ce lien essentiel entre artisanat et innovation, garantissant la qualité d’exécution et la pérennité des ouvrages. L’entreprise valorise ainsi l’expérience humaine, la transmission des savoirs et la fidélité de ses collaborateurs, gages de stabilité et de qualité.
Des réalisations emblématiques
En Suisse romande, Construction Perret s’est imposée comme un partenaire de confiance, autant auprès des institutions publiques que des acteurs privés. Cette reconnaissance s’appuie sur des projets emblématiques :
– Surville à Lancy : un écoquartier pionnier, pensé dès 2010, qui associe logements, bureaux, commerces et espaces verts dans une logique de durabilité et de mixité sociale.
– La Cité Léopard à Carouge : 284 logements et 14 surfaces d’activités, intégrant des salles de quartier et des espaces partagés.
– Champ du Château à Bellevue : 280 logements et des espaces collectifs, pensés pour la convivialité et la cohésion sociale ainsi que le nouveau siège de la banque Lombard Odier et Cie .
Des réalisations plus ambitieuses : un hôtel haut de gamme à Nyon, des locaux industriels performants, ou encore une banque privée équipée d’un système BOS permettant un pilotage intelligent et connecté du bâtiment. Chacun de ces projets illustre la capacité de Construction Perret à conjuguer qualité architecturale, inclusion sociale et responsabilité environnementale.
Construire la ville de demain
Au-delà de ses savoir-faire, Construction Perret s’impose comme un acteur stratégique de la ville de demain. Anticipant les mutations urbaines, l’entreprise conçoit des espaces pensés pour la mixité sociale, la mobilité douce, la flexibilité des usages et la convivialité.
Ses projets s’intègrent dans une approche collaborative étroite avec les urbanistes, les services de l’État et les architectes, afin de donner naissance à des quartiers cohérents et adaptés aux besoins futurs.
La mobilité douce, les espaces verts accessibles, les rez-de-chaussée animés par des commerces et services de proximité, ainsi que la réversibilité des espaces figurent parmi les priorités.
La rénovation du parc bâti existant constitue également un axe majeur. En adaptant les immeubles aux standards énergétiques actuels (HPE Rénovation), Construction Perret contribue à réduire l’empreinte carbone du patrimoine immobilier tout en améliorant le confort des usagers.
Enfin, la ville de demain doit être connectée et ergonomique : grâce à des outils numérique de pointe comme le BOS ou le BIM, les bâtiments deviennent intelligents, capables de gérer en temps réel leur consommation énergétique, leur confort intérieur et leurs services aux usagers.
Une vision durable et centrée autour de l’humain
Pour Construction Perret, imaginer la ville du futur ne peut se limiter à des performances techniques. Il s’agit aussi de construire des lieux de vie où les habitants se sentent bien, où la biodiversité est respectée, où la convivialité est encouragée. Cette vision repose sur une conviction profonde : la durabilité ne vaut que si elle est à la fois environnementale, sociale et économique.
En associant innovation technologique, savoir-faire artisanal et engagement environnemental, Construction Perret s’affirme comme un bâtisseur de confiance pour les générations futures. Ses projets ne se contentent pas de répondre aux besoins actuels : ils anticipent les usages, les défis climatiques et les aspirations sociales qui façonneront la ville de demain.
Construction Perret SA 38, Route du Bois-de-Bay - 1242 Satigny
Par ses compétences et un savoir-faire acquis depuis plus de 20 ans,REALIFT s’impose comme le partenaire privilégié en matièred’ascenseurs. De l’installation la plus simple à la plus complexe, lasociété sait relever tous les défis et trouver des solutions aux cas lesplus difficiles. De plus, elle propose des modèles haut de gamme,totalement uniques, dédiés spécialement aux villas, qui interpellentpar leur élégance et leur originalité. Visite d’une entreprise quiinnove en permanence.
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Un showroom pour faire ses choix Grâce à son showroom, les clients de REALIFT ont à leur disposition unespace où ils peuvent découvrir les multiples options qui s’offrent à eux.Finitions de cabines, différentes boutonnières, nombreux modèles ouencore les matières, les couleurs, les touches, les afficheurs sont à choixafin de conceptualiser, avec l’aide des équipes, l’ascenseur souhaité. Ladémonstration de l’efficacité sonore des motorisations est également àl’ordre du jour afin d’avoir au final un objet répondant en tous points auxbesoins et aux attentes.
Des valeurs de travail fortes, portées par une équipe soudée Marcos Bravo, fondateur de la société, n’est pas peu fier des hommes etdes femmes qui font partie de son entreprise et sans lesquels cette belleaventure ne serait pas possible. Tous abondent dans le même sens avecune culture interne conviviale basée sur l’entraide et le travail collaboratif. Toutes les initiatives et les propositions sont les bienvenues pouraméliorer l’organisation, le service client ou les méthodes de gestion. Letravail d’équipe est une réalité du quotidien de REALIFT. Cette proximité seretrouve dans l’accueil des clients. La disponibilité et l’écoute descollaborateurs sur le terrain font partie systématiquement des retours dela clientèle. Le dirigeant voit ainsi son entreprise comme une famille où ilest important que le service apporté soit à la fois professionnel etbienveillant.
Une révolution dans le secteur : l’ascenseur Homelift de la marque Aritco
Au coeur du showroom, on peut découvrir un produit phare: HomeLift dela marque Aritco, dont REALIFT est le revendeur exclusif. Présenté dansdes conditions réelles de fonctionnement, ce modèle est la quintessence de la création de grands designers scandinaves, et du savoir-fairetechnique et technologique de Aritco. Marcos Bravo, conscient que lesnouveaux modes de vie amènent à privilégier un confort durable dans lesfoyers, a ouvert cette offre aux particuliers, le HomeLift étant toutsimplement un produit magique que la société est fière de proposer etd’installer. En effet, il répond non seulement aux besoins premiers demobilité verticale dans des maisons à étages, et devient aussi partie dumobilier en apportant de la modernité par un design
extrêmement sobre,épuré et élégant. Entièrement vitré, il s’intègre parfaitement dansn’importe quelle ambiance et environnement. Son rétroéclairage diffuseune ambiance chaleureuse qui fait de cet objet une oeuvre d’art, unedécoration à part entière. Apprécié, plébiscité et très demandé, HomeLiftest, comme le souligne Marcos Bravo, plus qu’un produit de cataloguec’est un produit qui se vit. Equipé d’une technologie de pointe, l’ascenseurse commande grâce à une console appelée SmartControl à la fois designet pratique. L’éclairage de la cabine se contrôle via l’application SmartLiftet permet de faire varier le rétroéclairage à la guise de l’utilisateur. Deplus, il est connu pour son installation rapide qui nécessite très peud’espace évitant les désagréments occasionnés par des travaux trop longset encombrants. Vous l’aurez compris, HomeLift est une révolution parson design, sa praticité dans l’installation et ses fonctionnalités. Il s’adapteà tous les types de projets que l’on parle de rénovation, detransformation, de construction de villas privées et également pour lesnouvelles institutions spécialisées et les boutiques. Un ascenseurdéfinitivement différent de tout ce que l’on connaît !
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Présent dans de nombreux foyers, le calcaire alourdit les factures d’énergie, use prématurément les appareils et suscite des interrogations sanitaires. Alors que les adoucisseurs au sel sont de plus en plus critiqués pour leur impact environnemental, de nouvelles alternatives se développent, notamment les technologies électromagnétiques.
Les dépôts de calcaire ne se limitent pas à un simple désagrément esthétique. Ils entraînent des coûts cachés aux conséquences financières considérables pour les ménages. Une fine couche d’un millimètre sur un élément chauffant peut en effet augmenter la consommation d’énergie jusqu’à 10 %. Pour un ménage suisse moyen, cela correspond à plusieurs centaines de francs supplémentaires chaque année. Et les effets dépassent largement la facture d’électricité : machines à laver, lave-vaisselle et cafetières subissent une usure accélérée, entraînant réparations coûteuses ou remplacements prématurés. Les experts estiment en effet qu’un foyer suisse dépense chaque année entre 800 et 1200 francs pour colmater des dommages liés au calcaire. Selon un rapport de l’Agence européenne pour l’environnement, l’eau dure constitue aussi un défi collectif. Dans certaines régions, comme le sud de la France ou l’Italie, plus de 70 % des foyers seraient concernés. Le secteur hôtelier et les collectivités notamment doivent ainsi investir dans des systèmes de protection coûteux, alourdissant indirectement la facture des usagers. Quand la solution devient le problème Pendant des décennies, les adoucisseurs à base de sel ont été considérés comme la référence pour lutter contre le calcaire. Pour Michael Schneeberger, directeur général de Tratson, une entreprise de technologies propres, « ces systèmes échangent les
ions calcium et magnésium contre des ions sodium, un processus qui prévient certes les dépôts calcaires, mais qui engendre de nouveaux problèmes ». L’eau « douce » ainsi obtenue contient nettement plus de sodium, ce qui peut poser un risque pour la santé, notamment chez les personnes souffrant d’hypertension ou de troubles rénaux. À cela s’ajoute un entretien conséquent : « chaque année, plus de 100 kilogrammes de sel doivent être rechargés, une tâche pénible et coûteuse », souligne Michael Schneeberger. L’impact environnemental n’est pas négligeable non plus : « sa production, son transport et l’élimination des emballages pèsent lourdement sur l’environnement. Ce n’est pas un hasard si certaines régions ont déjà interdit les adoucisseurs fonctionnant au sodium », poursuit-il. En Californie par exemple, plusieurs municipalités ont en effet proscrit ces dispositifs, les rejets salins perturbant le traitement des eaux usées et menaçant les écosystèmes aquatiques. Des mesures similaires ont été mises en œuvre dans le Connecticut, le Michigan, le Minnesota ou encore le Wisconsin. En Suisse, certaines communes incitent déjà à privilégier des solutions alternatives jugées plus durables.
La révolution suisse : précision électromagnétique
La bonne nouvelle, c’est que des innovations émergent. Parmi elles, une technologie basée sur les champs électromagnétiques qui s’attaque au problème du calcaire à la racine. « Le champ
électromagnétique modifie la structure cristalline des minéraux contenus dans l’eau », explique Michael Schneeberger. « Ainsi, les particules calcaires perdent leur capacité d’adhérer aux surfaces, tandis que les précieux minéraux calcium et magnésium restent préservés. Cette technologie a été scientifiquement validée ». En effet, une thèse soumise à la prestigieuse École polytechnique fédérale de Zurich (EPFZ) confirme son efficacité. De plus, l’Office fédéral de l’environnement a documenté et validé ses résultats.
La santé au centre : des minéraux dont le corps a besoin Pour le directeur général de Tratson, « un avantage décisif de cette technologie réside dans la préservation des minéraux naturels de l’eau potable ». Le calcium et le magnésium sont en effet essentiels à la santé humaine. Le premier contribue à la solidité des os et des dents, mais joue aussi un rôle dans la contraction musculaire et la transmission nerveuse. Le second intervient, lui, dans plus de 300 processus enzymatiques de l’organisme. Des études montrent que les personnes consommant régulièrement une eau riche en minéraux présentent un risque réduit d’ostéoporose et de maladies cardiovasculaires. L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a d’ailleurs recommandé, dans un rapport publié en 2011, de maintenir une certaine teneur en minéraux dans l’eau potable, rappelant que leur suppression totale pouvait avoir des effets indésirables sur la
santé publique. Cette position conforte les approches qui privilégient la conservation du calcium et du magnésium. Ces nouveaux dispositifs présentent un autre avantage : ils ne nécessitent ni sel ni produits chimiques, et ne génèrent aucun déchet. Leur consommation d’énergie est minime et leur durée de vie particulièrement longue. Pour Michael Schneeberger, « c’est une nouvelle génération de technologies environnementales, qui allient efficacité et durabilité ». Chaque année, plus d’un million de kilogrammes de sel peuvent ainsi être économisés, préservant plus de 50 millions de litres d’eau potable. Parmi les anciens utilisateurs d’adoucisseurs au sel, nombreux sont ceux qui apprécient la disparition des contraintes d’entretien, mais aussi le retour du goût naturel de l’eau. Autre avantage souvent mentionné : la fin du transport pénible de sacs de 25 kilogrammes, une charge particulièrement lourde pour les personnes âgées ou celles souffrant de maux de dos. Finalement, et de manière générale, le débat autour des solutions anticalcaires dépasse la seule question domestique. Il illustre un enjeu plus vaste : comment concilier confort au quotidien, santé publique et transition écologique. Alors que les réglementations se durcissent et que les consommateurs recherchent des options plus durables, le marché du traitement de l’eau pourrait connaître, dans les années à venir, une véritable mutation.
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