Voyage à lacambrehorta

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Sébastien Billiet

Voyage à Lacambrehorta Un manifeste rétroactif du parcours d’un étudiant en architecture

2010-2017



Sommaire

Introduction Un monde qui presse

Logique économique Étude à la chaîne Pression sociétale Les études d’architecture

L’univers artistique

Formation indispensable Couteau suisse Démarches artistiques Nourrir sa démarche Projet tranchant

Méthode par l’échec

Le jury d’architecture Machine à production Système de concours

La métaphore d’une société

Le métier loin d’un rêve L’ego d’un architecte Petit post-it

p. 6 9 10 10 11

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Introduction « Education must lead us from the irresponsible opinion to true responsible judgment. It must lead us from chance and arbitrariness to rational clarity and intellectual order. Therefore, let us guide our students over the road of discipline from materials, through function, to creative work. » Ludwig Mies van der Rohe

Manifeste L’intérêt d’un manifeste dans le cadre de cet exercice consiste à mettre en évidence un programme d’action ou une position personnelle vis-à-vis du monde de l’architecture. Comment écrire un manifeste dans une période de transition cruciale, à savoir du statut d’étudiant à la vie active. Il est très difficile de percevoir l’impact qu’on aimerait avoir dans la profession quand on ne l’a jamais exercée. Pourtant, une prise de position reste possible. Après cinq ans d’études et d’informations amassées sur le métier, il est fort probable qu’une opinion ait déjà vue le jour. Une chose est certaine, c’est qu’elle est en train de prendre forme aujourd’hui.

Rétroactif Comment savoir ce que l’on veut faire ou ne pas faire plus tard dans la vie ? N’excluant pas que ces choix puissent prendre une toute autre direction par la suite. L’exercice de se poser la question n’en reste pas moins inintéressant. Pour ce faire, questionons-nous sur ce que l’on sait, afin d’établir une liste de ce que l’on veut. Les réponses se trouvent explicitement dans nos choix et chaque décision mène à une expérience. Celle-ci, bonne ou mauvaise, forge la personnalité d’un individu. Cet ouvrage est conçu comme un manifeste rétroactif du parcours d’un étudiant en architecture. Durant ce voyage de cinq ans à l’université, nous développons consciemment ou inconsciemment une opinion sur le monde, le métier et soi-même. Revoir de manière introspective ces années en les retranscrivant par écrit semble être une bonne méthode pour en déduire une certaine éthique de la profession. Ce travail tend à mettre en évidence les points positifs et négatifs du système éducatif de Lacambrehorta en analysant sa formation proposée en architecture. Ces indications seront par la suite mises en parallèle avec le monde du travail. J’espère ainsi distinguer les prises de position induites par l’éducation de celles construites par expérience et connaissance du monde dans lequel on vit.

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STATE OF THE

WORLD E C O N O M IC P O WER Everything is an economic decision

MULT INATIONAL

S U B D I V I S I O N O F WO R K

They said it is for the good of people, but they don’t give a shit in fact, they just need us to get money and go on, yes thanks you for given us jobs, but how much peope do you kill by trangressing the law?

Divide work to gain time People are reduce to do one thing, they don’t see the meaning of their life they don’t think it is usefull

SOCI A L C ONT ROL

ME

Social media seems to be the place where things can changes, the new agora of time, instead it is the coliseum of human modern stupidity

watching the world collapse by people that just want to live for themselves

CORRUPT ION It seems to be normal to be corrupt, beacause laws are made for other people, not for the great, the untouchebles

I N F O R MAT I O N

WAR I mean every war of political view, religions and so on, just asking myself why people want so much dictate others people lives

Don’t even know if it is usefull to stay informed or painfull to see the absurdity of the things that’s going on


Un monde qui presse

«Honest disagreement is often a good sign of progress.» Mahatma Gandhi

Logique économique Nous vivons dans l’ère du capitalisme. Alors que certains pensent que les études sont une bénédiction de la politique, réformant toujours plus les cycles de formation, d’autres savent que ce secteur est lui aussi enfant de la consommation. Les cycles primaires, secondaires, universitaires ou haute école sont principalement calculés en fonction de la rentabilité des individus. On peut remarquer, par exemple, qu’en fonction du degré du diplôme, le salaire varie. Ainsi un diplôme secondaire garantit un moins bon revenu qu’un diplôme universitaire. Le prolongement des cycles fait partie d’une logique économique. Quand on se prépare à faire des études universitaires, on coûte de l’argent à l’état, car cela signifie que nous ne sommes pas économiquement actifs durant un certain nombres d’années. Par ailleurs, ce temps perdu sur les bancs de l’université sera récupéré plus tard par la société. Celle-ci estime qu’un diplôme fera de vous une personne occupant des postes plus important, au salaire plus avantageux et vous serez par conséquent économiquement plus actif. Précisons quand même qu’il n’est pas impossible de gagner correctement sa vie sans passer par la case universitaire. Tout dépend évidemment de ce que l’on veut faire plus tard. Cependant la plupart des métiers à grandes responsabilités demandent un certain degré de qualification. Ce qui est le cas de l’architecture, qui est une profession libérale protégée : sans le diplôme, il sera impossible pour une personne de se proclamer architecte. Il faut rajouter à cela une nouvelle tendance : aujourd’hui, il semblerait qu’un diplôme ne soit plus une garantie pour l’obtention d’un métier. Il cède sa place à l’expérience que l’individu a accumulée durant son parcours. Ceci est encore une question de rentabilité : il vaut mieux engager quelqu’un qui a de l’expérience et qui travaillera de ce fait mieux qu’un débutant à qui on devra apprendre beaucoup. 9


Étude à la chaîne Le parcours théorique d’un étudiant est une forme d’utopie sociétale. Il se résume à enchaîner directement les diplômes, en passant du primaire aux secondaires puis à l’université pour finalement rentrer dans le monde du travail. Idéalement, l’étudiant commencerait à travailler à 23 ans. Comptant ainsi quelques années d’expérience dans le domaine afin de disposer du bagage nécessaire pour se rendre indispensable envers la société. Cependant, très peu de personnes savent directement ce qu’elles veulent faire plus tard et la majorité cherche leur voie durant quelques années. Ils n’hésiteront pas à tenter plusieurs expériences avant d’être certain de trouver la bonne direction. Pour ces gens-là, les études deviennent une vraie quête vers le bonheur, voyant le métier comme une incroyable passion. Ils espèrent ainsi contribuer à l’avancement de la société ; pour ce faire, ils sont prêts à sacrifier de leur temps dans le but d’accomplir correctement leurs objectifs. Du moins, c’est la vision que les jeunes ont aujourd’hui du futur. Pourtant, beaucoup d’entre eux basculeront un jour dans une routine infernale qui serait devenue leur réalité, malgré les convictions qu’ils avaient. Ceci est certainement dû à une société trop rigide et fort ancrée dans un système d’idéologie dépassé. Le changement est un concept qui semble en général créer de la résistance. L’histoire nous démontre que chaque innovation ou révolution sociétale, s’est fait progressivement par des individus convaincus de se battre pour une cause qui leur semblait juste. Hélas, un bon nombre de personnes ont la conviction que les choses peuvent changer, mais très peu d’entre elles passent à l’action. C’est là que là plus part d’entre nous sorte le drapeau blanc à la première difficulté ou avant même d’avoir essayer. Le revers de la médaille quand il ne s’agit plus de dévouement pour un meilleur système, c’est qu’on se met automatiquement à regarder les débouchés. Ceci afin de trouver du travail le plus vite possible et pas forcément dans le domaine qu’on aime ou qu’on convoite.

Pression sociétale A qui la faute. La société est très complexe et ne tolère généralement pas le retard dans la vie active. Au-delà d’un certain âge elle commence à réclamer une rentabilité, ceci en supprimant des aides sociales par exemple, ou bien en considérant le statut d’étudiant plus valable après 25 ans et bien d’autres. C’est pourquoi beaucoup d’entre nous tombons dans des études qui ne nous plaisent pas forcément mais que nous finissons quand même en espérant pouvoir rebondir autre part par la suite. Cette pression sociétale nous oblige à décrocher le diplôme prouvant ainsi à tout le monde qu’on est capable d’achever ce qu’on commence ; il devient « symbole d’engagement ». Ce que 10


le système ne semble pas comprendre est qu’un tel cheminement mène à placer les mauvaises personnes au mauvais endroit. Le résultat étant le fait que toutes personnes se sentant bloquer par leur situation finiront par prendre le premier travail qui s’offre à eux. Ne correspondant pas toujours aux études qu’ils ont faites. Il est question ici de cause à effet, d’une part il y a la crainte de recommencer un nouveau cycle avec l’incertitude d’être sur le bon chemin, d’autre part, l’utopie sociétale qui n’a pas lieu d’être, mettra la pression indirectement sur un individu. La question n’est pas de trouver un coupable au mal-être des gens encré dans un système, ni de dénoncer celui-ci comme unique responsable. L’enjeu est de réaliser que suivre un chemin tout tracer n’apporte pas plus de confort ou d’inconfort que de tenter une expérience inconnue. En effet, mieux vaut vivre une vie remplie de doutes et d’expériences que passer son temps à se convaincre d’une routine.

Les études d’architecture Les études d’architecture s’effectuent en cinq ans. Après l’obtention du diplôme l’étudiant peut se lancer dans la vie active. Cependant, il sera considéré comme stagiaire sur une période de 2 ans. Ces années de formation lui permettent d’assimiler toutes les responsabilités du métier avant de pouvoir être officiellement proclamer maître bâtisseur. (Ceci est la procédure en Belgique, il existe d’autres méthodes pour l’obtention du permis de bâtir en fonction du pays où on exerce la profession.) Ce domaine d’étude n’échappe pas à la logique économique de notre époque, comme l’étudiant sortant tout juste de l’université est considéré comme une personne ne sachant rien faire, il lui sera difficile de trouver du travail dans ce domaine. Pardessus cela, très peu de cabinets sont prêt à investir du temps et de l’argent dans la formation d’un stagiaire et n’oublions pas de combiner cela à la petite rémunération du début de carrière. On ne peut donner tort à ce genre de vision, car effectivement un étudiant sortant de l’école ne sait rien. Hormis l’obligation d’effectuer un stage d’architecture d’une période d’un mois, l’étudiant sera, pour le reste, mis à l’écart de toute forme de réalité du métier, ceci tout au long de son cursus. Le monde universitaire semble vouloir protéger ses adeptes de la pratique réelle de la profession, on se demanderait pourquoi faire cela. De plus, qu’est ce qu’on apprend réellement durant ces cinq ans. Posons-nous la question inverse ; qu’est ce que le métier à de si complexe qui semblerait que seul deux ans de stage pourraient y répondre. En plus d’être dans un monde ultra compétitif, l’étudiant architecte est mal formé pour la profession pour laquelle il a étudié. Ceci est principalement dû à l’évolution rapide de la technologie, 11


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créant ainsi de nouvelles matières, de nouvelles normes, de nouveaux matériaux, une histoire de l’architecture plus vaste, tout ces changements doivent être parcouru durant les cinq ans d’études. Mais ce n’est pas seulement le côté théorique de la formation qui rend le métier abstrait, il y a aussi tout le côté créatif qui semblerait prendre le dessus durant le cursus. L’apprentissage d’une approche créative est un sujet délicat et difficile à mettre en place.

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L’univers artistique

« Study the past, if you would divine the future. » Confucius

Formation indispensable La plupart des étudiants en architecture ne deviennent pas architecte à la fin de leur cursus. Cependant, la majorité d’entre eux ne semble pas regretter les cinq d’études. Cette formation est considérée comme complète et parfois même indispensable. Le domaine d’étude à la particularité d’offrir de nombreux outils aux étudiants afin de rebondir dans la vie active, que cela soit dans un secteur créatif, manuelle ou autre. Ceci est due à sa diversité ; un mélanger de sciences et d’art, touchant ainsi de l’abstrait et du concret. Cette formation complexe forge l’étudiant à trouver l’équilibre entre une idée imaginaire et le résultat physique de cette pensée abstraite.

Couteau suisse L’aspect théorique des études d’architecture permet d’assimiler un bon nombre de notions diverses et variés. L’une des notions primordiales est le sens aiguisé de l’espace. L’architecte doit exercer son œil à regarder et évaluer l’espace qui l’entoure. Ce n’est pas assez de pouvoir mesurer les distances et calculer la superficie d’un endroit. Son œil va au-delà de l’aspect physique des choses, il doit comprendre et imaginer la fonction que cet espace va prendre. Ainsi il développe des notions d’usages, de normes nécessaire à diverses activités. Un commerce, par exemple, ne s’aménage pas comme une chambre d’hôtel. Cet exercice est constamment renouveler en fonction des projets qu’un architecte aborde. Une fois que cette compétence devient un automatisme, elle sera par la suite combinée avec des notions plus physiques de la conception d’un espace, tel que la structure et la connaissance générale des matériaux ainsi que leur mise en œuvre. Un autre point essentiel de la formation est la méthode de représentation. Un architecte s’exprime principalement par le dessin, autant physique que graphique. Chaque métier à son propre langage universel. Dans ce cas ci, on abordera des plans, 15


des coupes, des élévations et des maquettes. Ces exemples sont les documents de bases qui permettent la compréhension d’un projet d’architecture. Il est important de noter que si ces documents ne sont pas précis, il sera difficile d’avoir une discussion claire par rapport au projet, autant pour l’architecte qui conçoit que pour le public qui reçoit le projet proposé. Il est question alors de communication, ceci est un autre aspect des études d’architecture. L’étudiant sera amené à chercher ses propres moyens de communications durant sa formation. Ainsi chaque élève choisi un style de graphique qui lui est propre, apprenant parfois de nouveaux logiciels informatiques. Ces compétences forment la base des outils techniques d’un architecte. Elles sont solidifiées au fur et à mesure des connaissances acquissent au cours théoriques et misent en pratique durant le projet d’architecture.

Démarche Créative Il est parfois difficile pour les gens d’imaginer que l’architecture demande beaucoup d’imagination. Contrairement à ce que l’on peut croire, concevoir un bâtiment ou un espace peut se faire de mille façons différentes. Le rôle de l’architecte est de prendre la voie qui lui semble la plus adéquate d’un point de vue fonctionnelle, mais aussi esthétique. Les étudiants sont formés à concevoir cette démarche créative. Comment peut-on concevoir sans savoir. La peur de la feuille blanche est un problème que tout architecte connaît durant sa vie. Seul l’expérience peut raccourcir le délai entre la page blanche et l’idée. Cette expérience ne peut qu’être obtenu par l’action. Le fait de tenter quelque chose est un début vers une autre chose. Imaginons que la page blanche représente « toutes les possibilités qui existent dans le monde ». Un trait sur cette feuille, représente une hypothèse. C’est dans une phase qu’on nomme « l’esquisse » que l’architecte les expérimente toutes. Ces hypothèses seront par la suite vérifiées et remisent en question, menant ainsi à une nouvelle suggestion et ainsi de suite. La page blanche se voit petit à petit remplie de dessins, paradoxalement dans l’univers ou tout était possible, on voit disparaître certaines possibilités, laissant ainsi place à la solution qui nous semble la plus cohérente. C’est un exercice de la pensée. Généralement elle est stimulée par l’intuition, qui est propre à chacun. Le dessin à la main, qu’on connaît sous le nom de croquis, est la représentation la plus spontanée de la vision intuitive d’un architecte. Bien sûr sans notions de base, il est rare de voir sa première idée vraiment réaliser. L’intuition est quelque chose qui se nourrit avec de l’expérience. Cependant, le processus demandera beaucoup de temps et se renouvelle constamment. Dans le cadre des 16


études, le projet d’architecture est l’exercice le plus courant pour l’apprentissage d’une démarche créative.

Nourrir sa démarche La démarche créative est une notion floue qui peut être nourrie de plusieurs manières, comme par exemple, le monde qui nous entoure, les médias, des livres, des citation, l’expérience personnelle, les références architecturales, etc. Ainsi chaque expérience et notions acquisses au court de celle-ci permet à l’architecte d’agrandir sa vision du monde et de l’architecture. C’est pourquoi, le métier d’architecte est constamment en évolution. Il est rare de voir un architecte faire la même maison au bout de 20 ans de carrière. Chaque projet lui permet de renouveler sa démarche. Globalement la démarche créative est un cheminement de connexions qui se fait consciemment ou inconsciemment dans l’esprit et qui abouti à une idée. Cette idée sera ensuite exprimée de manière physique. C’est là ou les notions théoriques rentrent en jeu, elles permettent à l’architecte de transposer une idée en objet fini et qui sera bâti. Les méthodes de représentation jouent un rôle primordial dans l’élaboration d’un projet. Elles sont les seuls moyens de communications qu’un architecte disposent afin de transmettre une idée abstraite à un client ou au public. En plus de jouer un rôle primordial dans la communication envers le monde, la méthode de représentation d’un projet est aussi un outil d’introspection pour l’architecte. C’est sur base d’expérimentation en croquis, schémas, maquettes de recherches, aquarelle, 3D, plans, coupes, axonométries, écriture, etc. qu’un architecte matérialise ses idées, faisant ainsi une documentation de plus en plus précises. Un projet d’architecture bien représenter ne peut qu’avoir lieu si l’architecte est lui même apte à comprendre ce qu’il a fait au préalable. Les documents sont pour lui une méthode de recherches et compréhension, quant au public elles représentent un outil de présentation.

Projet tranchant Le projet d’architecture est l’un des cours les plus important du processus d’apprentissage. Il représente à lui seul un tiers des crédits qu’un étudiant doit posséder afin de réussir son année. Ceci est un gros défi car en plus de cela, un échec dans cette matière garanti un échec scolaire. Le projet symbolise l’expression architecturale des connaissances que l’étudiant a acquis durant l’année, autant théorique que pratique. Il reflète aussi toute la démarche créative de l’étudiant. C’est là-dessus qu’un jury d’architecture est supposé juger l’élève. 17


Cependant, comme dit précédemment, une intuition est toujours bonne car elle part d’une conviction au plus profond de nous. Mais il se peut qu’elle soit affaiblie par un manque de connaissance pratique de l’étudiant, ou bien par une mauvaise communication, qui empêcherait le jury d’entrer dans l’univers du projet. Hélas, aujourd’hui le système éducatif semble ne pas dissocier les deux, jugeant l’étudiant uniquement sur sa production visible, laissant parfois des remarques et une note assez floue en comparaison avec le temps investi dans le projet. Notons aussi qu’une démarche créative ne s’apprend, pour le moment, pas dans le cadre des cours ; il se fait sur le tas.

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L’architecture possède un univers sans limites

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ARCHITECTURE

E CO NO MI C P OW E R A rchi tecture at t h e servi ce of the estab lish e d I D EA

pow er

IDEA

L ESS T IME

MORE TIME

MO RE MO NE Y

LESS MONEY

RESU LT

R E S U LT

CO RRUPT I O N

HARD WORK

WE B UI L D THE FU T U R E

ET HI CS

KNOWLEDGE

D e t e rmi n a t i o n a n d

A lw a ys st a y in t o u ch w it h

c o n v i c ti o n a re tw o th i ngs

t h e n e w t e ch n o lo g ie s,

t h a t mu s t b e p u t i n to

m a t e r ia ls, st r u ct u r e , b u t

action

a lso e co n o m y a n d p o lit ics

CO NNE CTI O N S


Méthode de l’échec

«Experience is the hardest kind of teacher. It gives you the test first, and the lesson afterward.» Oscar Wilde

Le jury architecture Comme dit précédemment c’est le projet d’architecture qui témoigne de l’investissement d’un élève. L’entièreté de sa production est le reflet de sa détermination et son engagement à vouloir aboutir son projet. Le jury d’architecture est un moment très spécial durant les études. C’est l’instant où l’étudiant est maître de ce qu’il présente, il est celui qui exprime de manière précise son cheminement mental qui a abouti à son résultat. En générale l’étudiant dispose de 10 minutes afin de présenter l’entièreté de sa production accumulée au court des 3 à 4 mois de projet. Le déroulement d’un jury d’architecture peut se passer différemment en fonction du projet présenté. Cependant, il est possible de regrouper certains cas de figure et d’en développer leurs caractéristiques. 1. Un projet trop « faible ». Ce cas de figure est probablement le plus répandu. Le projet est qualifié de faible à partir du moment où l’élève n’a pas investi le temps qu’il fallait pour nourrir le projet qu’il présente. Généralement l’étudiant dispose de très peu de documents précis et concrets. L’idée principale peut être forte, mais mal aboutie ou carrément en contradiction avec le résultat présenté. Le manque d’information concrète concernant le projet ne permet pas une bonne communication de celui-ci, ce qui peut, dans la plupart des cas, perturber les jurys. Les remarques seront principalement faites pour aider les élèves à mieux concevoir et présenter leurs idées. Dans un cas contraire ou l’idée est faible, mais que la production est présente, l’étudiant témoigne d’une faible remise en question. N’ayant pas assez travailler sur la pertinence de ses choix et de ce fait, il est trop vite passé à la post-production des documents. Cependant, il est rare qu’une production intense soit accompagnée par une idée faible, comme dit précédemment chaque outil de représentation est une manière pour soi de vérifier la pertinence de ses propos. Au plus la recherche est approfondie, plus cohérent sera le projet. 21


2. Le clash des visions. Généralement le jury d’architecture est composé d’architectes. De ce fait, ils ont chacun leur vision du monde et différentes convictions par rapport au métier. Il se peut alors, qu’une bonne idée, aboutie de manière concrète finisse par ne pas être retenue car celle-ci rentre en contradiction avec les goûts et les couleurs du jury. Cependant, il n’est pas plus mal d’être confronter à ce genre d’événement. Il est important d’être en confrontation avec des opinions différentes, car ceci mènera souvent à de nouvelles perspectives autant pour l’élève que pour le jury. N’oublions pas que c’est aussi un moment d’échange entre personne qui vivent la contrainte réelle du métier et l’utopie des études ou tout est possible. Notons aussi que deux types de jury sont possible dans un cas de contradiction avec le projet présenté. Le premier est un jury trop rigide, il s’agit d’ici de personnes trop ancré dans le métier réel. Ils considèrent le projet trop utopique, faisant abstraction de toute notion de réalité et de contraintes physiques. Le second cas est l’inverse, le jury regrette que l’élève ne soit pas parti complètement dans un univers propre à son projet. Ils estiment que les études sont faites pour profiter de l’absence de contraintes réelles pour s’amuser et partir à la recherche de nouveaux concepts. 3. Aucune conviction. Si l’élève n’est pas convaincu de ce qu’il fait ou veut faire, le résultat de sa production montrera clairement son manque d’intérêt envers le projet. Il n’y a rien de pire que de consacrer son temps à quelque chose qu’on n’aime pas. Il n’y pas de code miracle dans le monde artistique. Pour donner vie à un projet, il faut tout d’abord être convaincu que celui-ci peut voir le jour, sans conviction rien ne peut être accompli correctement. La détermination et l’effort rentre en jeu que si la conviction est assez claire que pour motiver le créateur à passer à l’action. Ceci même si certains projets ne motivent pas l’étudiant, il y aura toujours moyen d’y trouver du plaisir. Il faut tout d’abord vouloir prendre part à la création du projet. La peur de passer à l’action peut bloquer un étudiant dans sa conviction ou sa production. C’est par manque de connaissances ou de pratique qu’il peut abandonner la confiance qu’il avait dans ses idées. De plus, ce n’est pas en ne faisant rien que cela viendra. Le jury ne peut que juger sur ce qu’il voit. C’est pourquoi il est parfois difficile d’évaluer l’état psychologique de l’élève à travers 10 minutes de présentation. 4. Curiosité du jury. Une présentation se passe bien quand le projet suscite la curiosité du jury. Ce cas de figure a lieu quand le jury reconnaît l’effort de l’étudiant à travers sa présentation. Le discours est précis et en cohérence avec sa documentation. Il est important de se concentrer sur la qualité des documents, ceux-ci permettent, 22


tout d’abord une bonne lecture du projet, mais témoigne aussi du respect qu’à l’étudiant envers son travail. Encore une fois ce sont les fruits d’une idée qui voient le jour. Chaque document est donc à lui seul l’expression du projet. Il suffit parfois d’un bon document pour que le jury rentre entièrement dans l’univers du projet. Une discussion est alors possible entre ce qui est proposé et la démarche que l’élève a prise pour en arriver là. Notons qu’il n’est pas rare que de beaux documents suffissent parfois pour sauver les meubles d’un projet moyen. Si on peut résumer un bon jury d’un mauvais, il suffit de travailler. Il n’existe pas d’autre alternative que la production de documents, qu’ils soit bon ou mauvais chaque un d’entre eux constitue un pas important pour le projet. Le seul moyen pour aller de l’avant et de progresser dans ses décisions, c’est l’action. Pour éviter toute prise de panique ou blocage, il faut se tenir informer, discuter de ses idées et les présenter assez souvent aux séances d’atelier afin de prendre du recul vis à vis du projet et de soi même.

Machine à production L’un de plus grand problème dans les études d’architecture est qu’il est difficile d’enseigner l’architecture aux autres. Seul les notions théoriques et les représentations techniques de dessins seront appris dans le cadre des cours, le reste sera de la responsabilité de l’élève d’apprendre tout seul. Bien qu’il s’agisse d’études universitaire, il est néanmoins fort troublant de voir à quel point la majorité de l’apprentissage de l’architecture est livrée aux étudiants. Outre le fait qu’il faille consacrer de son temps pour compléter le cursus, il faudra être bien organiser durant la formation, car bizarrement le système scolaire rajoutera un bon nombre de cours inutiles afin de rendre le tout plus complexe. Ainsi, on voit apparaître des cours de recherches artistiques, moyen d’expression, option d’architecture, etc. En vu de leur nom, on peut croire qu’ils avaient pour but d’accroître le panel d’outil pour l’élève de s’exprimer de différentes manières artistiques. Hélas, la réalité est que ces cours deviennent un fardeau, se résumant à une dose plus sévère de travail, qui demandera parfois plus de temps que le projet d’architecture. Ceci est due d’une part au manque de cohérence de la part des professeurs entre eux. D’une autre, on ne peut reprocher la mégalomanie de certain professeur à vouloir promouvoir leur cours au sein de la faculté. Ainsi, ils n’hésiteront pas à réduire les élèves en esclavages pour parvenir à une belle production. Bien sur n’oublions pas la beauté de la compétition, si l’un fait du bon travail, l’autre se sent obliger d’en faire autant et ainsi de suite. Même si ces exigences sont niées par certain professeurs, il n’en reste pas moins sur que leur subjectivité jouera un rôle durant le jury. Ce sont des études qui en plus de coûter cher en argent et en 23


temps, coûtes très cher en médicaments et visites chez le psy. Le taux de stress est constamment élevé et maintenu par le cursus, chaque cours artistique semble vouloir posséder son propre rendu de projet. Combiner avec des cours théoriques qui demandent une présence régulière afin de facilité l’examen, il devient pratiquement impossible de s’organiser. Le problème se situe ici ; les cours théoriques sont vu comme un petit passage obligatoire pour décrocher un papier qui prouve qu’on sera architecte. Le contenu est complètement anodin, il est réduit à une certaine formalité. Comme il est très difficile de combiné cours et rendus en même temps, les élèves auront tendances à se concentrer sur les domaines artistiques. Une fois tout les rendus effectuer, ils auront du temps à consacrer aux cours magistraux. Ce cheminement se fera jusqu’à l’obtention du diplôme. Heureusement pour eux, les cours théoriques ne sont jamais combinés avec le projet ou avec un autre cours. Ce qui rend son contenu encore plus abstrait. Résultat… ne demander jamais à un architecte fraîchement diplômé le détail de sa façade qui semble si magnifique sur son photomontage, il n’en saura rien et encore moins de quel matériau il s’agit ou comment le mettre en œuvre. Cependant, il aura le temps durant ses 2 ans de stage pour réaliser à quel point le monde des études était réconfortant malgré le stress.

Système de concours Est-ce donc cela, le plus important durant les études ; apprendre à gérer une tonne d’informations et la mettre en pratique en si peu de temps ? Car finalement la multitude de cours combinée avec la diversité des choses à rendre, empêche les étudiants de se concentrer sur l’essentiel qu’est le projet d’architecture. Chaque cours théorique se déroule indépendamment du projet principal, ce qui provoque une abstraction de la matière. On peut résumer l’école à une série d’examen qu’on étudie et puis qu’on oublie, sous poudré d’une série de mini projet marié avec un très gros projet. Par ce manque d’organisation et l’absurdité des recommandations de certains cours, le projet principal se voit encore plus difficile à réaliser. Il faut gérer son temps, aller à tout les cours, remplir les mini rendus, s’informer sur l’architecture, produire les documents, présenter le projet, rentrer à la maison, recommencer tout le processus, et ainsi de suite jusqu’au jury. Sachant qu’il y a deux séances d’atelier par semaine, si on rajoute les cours et les heures supplémentaire qu’il faut pour réaliser ce qu’on leur demande de faire, on se retrouve avec 7 jours par semaines d’école, sur une période de 4 à 5 mois ça devient court. Le plus drôle c’est qu’un jury d’architecture balaie 2 mois de recherches et de travail intensifs en 10 minutes. Jouant ainsi à la roulette russe en ce qui concerne l’année de l’étudiant. C’est un 24


jeu complexe, il se peut que certain d’entre nous prenne plus de temps à concevoir l’idée abstraite, mais se voit pénaliser car les délais ne sont pas respectés, d’autre part, il sera uniquement jugé sur ce qu’il montre, ce qui l’empêche de témoigner d’un manque de temps. Le projet est beaucoup trop important que pour le mettre en second plan. Le système des pré-jurys a des intervalles réguliers peut stimuler certain étudiant à concrétiser leur idée plus rapidement, le stress est un moteur d’action pour certain. Pour d’autre cela peut représenter un délai beaucoup trop court. Le système d’éducation des jurys fonctionne par l’échec. Tu penses, tu crées, tu montres, tu recommences, etc. Il est question ici de se construire un mental assez fort. Jusque quand l’élève acquière des bons automatismes. C’est à dire, pensée une chose et vite la mettre en pratique par les moyens qu’il a développés au cours des années. Au fil du temps, il a appris à produire tellement de choses en si peu de temps, qu’il sera capable de démontrer un projet rapidement. Cela ressemble fort à un système de concours, les délais sont tellement court qu’il n’est pas question de rentrer dans les détails du projet. L’étudiant à environs 3 mois pour penser et mettre en pratique une idée. Arriver au jury, il sera évalué sur ses compétences à gérer son stress et à sa capacité à concrétiser de manière cohérente son intuition. Si cela ne plaît pas au jury, il sera juste mis en échec.

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FUTURE PRACTICE E THI CS

I onl y w ork i f i t change somethi ng for someone

WHAT K I ND O F WO RK D O I LIKE M EDI TAT I O N

C reati ve w ork, touchi ng many other fi el ds

R E A D IN G AND W R IT T IN G BOOKS

I don’ t w ant to do the same over and over agai n

HARD W ORK I th i n k I’ m re ady to c o mmi t my sel f to h a rd w ork

I F I ’M A N A RCHI TE CT

I hope I’ l l stay focus to my go a ls and do great w ork even w i th sm a ll budget, I w oul d l i ke to do my b e st

IM P R O V E S K IL L S HO W D O I WA N T TO L IV E

H appy w i t h m yse lf a n d m y ch o ice s,

I l i ke to stay i nformed anal yse and be cri ti cal

K NO WL E DG E

I don’ t wa n t t o h a ve o n ly w o r k in m y l i fe, but i f I ’m r e a ly p a ssio n a t e a b o u t , then i t’s p o ssib le t h a t it w ill b e co m e my l i fe

B ig t h in g s o f t e n h a v e s ma ll b ig in n in g s


La métaphore d’une société

«Never do anything against conscience even if the state demands it.» Albert Einstein

Le métier bien loin d’un rêve Il est clair que les études d’architecture ne mènent pas forcément au métier d’architecte, car la réalité est bien loin de ce qu’on nous apprend sur les bancs universitaires. Tout ce qui concerne la démarche créative, le concept et l’aboutissement du projet d’architecture seront que 10 pour cent du métier. Les nonante autres pour cents sont les démarches administratives et le suivi de chantier. Dans la réalité, l’esquisse est une période très courte dans une commande classique. La majorité du temps l’architecte est en consultation avec le client, la commune ou les entreprises. L’autre parti du temps il sera derrière son bureau à réalisé des plans finaux pour l’ingénieur ou les entreprises qui rentrent en action durant le chantier. Ce genre de représentation n’est pas appris durant les cours, pourtant il est primordial qu’un architecte sache dessiner les plans pour le chauffagiste, le menuisier ou tout les acteurs qui rentrent en jeu durant le chantier.

L’ego d’un architecte L’école semble consciemment éviter toute forme de réalité, ceci afin de nous apprendre quelque chose qui leur semble beaucoup plus important pour le métier. Il s’agirait de l’éthique. Tout le cursus semble mener à la création d’une certaine éthique. Durant cinq ans l’étudiant sera soumis à la confrontation de ses idées au monde de la réalité. Outre le fait qu’il sache enfin les représenter de manière clair et précise, il est formé à faire face au monde qui l’entoure. Ainsi, il part d’une conviction au plus profond de lui-même et il se doit de prouver à la société, représentée par le jury d’architecture, symbole de la sagesse et de l’expérience, que sa vision des choses est un nouveau souffle pour la celle-ci. C’est sur cette persévérance que les études d’architecture filtrent les étudiants trop faibles que pour se battre pour leur idéaux, laissant ainsi place au plus acharnés, passionnés et dévoués. Ce n’est pas pour rien que l’architecte est connu pour avoir un ego sur-dimensionné. Depuis tout petit, il pense pouvoir conquérir le 27


monde par le simple fait qu’il sache s’exprimer. On lui a donné les outils pour communiquer, on lui a offert les connaissances pour qu’il sache comment le monde fonctionne, on l’a formé pour qu’il comprenne comment les choses fusionnent entre-elles. Pour faire court, il sait tout sur tout, mais au-delà du fait qu’il possède une vision globale du monde, il a surtout la possibilité de jouer un grand rôle dessus. C’est là que l’ego devient intéressant, on l’a appris à travailler pour que ce qu’il dit se matérialise dans ce qu’il fait. A partir de cet instant, on ne peut lui reprocher d’être un beau parleur. C’est par l’acte qu’il fait preuve de dévotion. Sur ce point on peut pardonner les études un peu trop utopiques, car dans un monde ou l’architecture est esclave de l’économie et du rendement, il faudra faire preuve de beaucoup de courage et de conviction afin de marier bonne architecture et rentabilité. L’école semble s’avoir que le monde extérieur est rempli de gens non former à voir la beauté de l’art. Ils pensent « portefeuille et rapidité », ce qui s’associe rarement avec du travail bien fait. C’est là qu’un bon architecte ne doit pas soumettre ses convictions à des propos qui lui semble pas cohérent avec ses valeurs éthiques.

Petit post-it La formation d’architecte a ses bons et ses mauvais côtés, contrairement à d’autres études, il faudra faire pas mal de sacrifices afin d’en voir le bout. Même si cela semble injuste pour certain, rassurez-vous en vous disant qu’au moins vous savez comment fonctionne le système actuel. Ce n’est que le travail qui paie. Talentueux ou pas talentueux, créatif ou pas créatif, intelligent ou pas intelligent, seul le fruit de votre travail sera pris en compte. La question est ; comment faire du bon travail ? Pour cela, il faut faire quelque chose qui vous parle, qui vous évoque de la passion. C’est seulement à partir de cet instant que vous produisez quelque chose de nouveau, si vous êtes convaincu que la finalité est bien, alors vous serez prêt à y consacrer du temps. A force de travailler sur une idée ou une intuition celle-ci prend forme et quand elle abouti à un bon résultat, elle procurera de la satisfaction. Pas beaucoup d’études peuvent prétendre offrir de la satisfaction au bout du chemin. Ce cheminement d’intuition, esquisse, recherches, hypothèse, testes, présentation, renouvellement, projet abouti, est la base de ce qui faut savoir faire pour réussir dans la vie. Qu’importe le projet que vous voulez réaliser dans une vie, dans votre carrière ou autres, il faut passer par ces étapes là. Beaucoup de gens ont des idées mais ne savent pas comment les exprimer, même quand ils savent comment faire, ils bloquent au premier refus. L’architecte quant à lui, sait que ce qui pense ne peut se réaliser qu’à partir du moment où il ne lâche pas l’affaire. Il faut se renseigner, recommencer, travailler plus d’heures dessus pour que cela marche etc. Même si cet aspect des études est enseigné de manière 28


draconienne, il mérite néanmoins d’être vécu. La formation nous forme à être à l’écoute de nos émotions et à pouvoir les confronter au monde extérieur. Du moins pour ceux qui ne l’oublient pas au court de leur vie, car avec le temps, même les plus grandes convictions finissent par rester au stade de paroles.

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Ceci est un manifeste rétrospectif du parcours d’un étudiant en dernière année d’architecture à LacambreHorta. Ce travail regroupe une certaine vision sur les études d’architectures et ce qu’elles peuvent apporter dans la vie d’un futur diplômé. Une description sur le monde et le métier d’architecte seront abordées en parallèle avec la formation que Lacambrehorta offre. Ainsi, on pourra découvrir comment ce domaine d’étude forme ses jeunes diplômés à la profession d’architecte.

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