SAS NEWS 128

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Après une prise en main du SAS News lors de la dernière édition, nous trouvons notre rythme, et ce nouveau numéro vous promet de belles lectures. La trêve estivale n’a pas empêché certains SASlers chanceux de trouver de la neige dans l’hémisphère sud pendant que d’autres se retrouvaient autour d’un match de foot à Berne. Cette édition nous donne l’opportunité de présenter une nouvelle présidente de section et la création d’un nouveau poste au sein de la section bernoise ainsi que les membres de l’équipe universitaire de ski alpin, et notamment Valentine Macheret.

Le traditionnel Camp Intersections a également lancé la saison pour beaucoup d'entre nous. Vous pouvez revenir sur certains de ces moments avec les organisateurs. Ce numéro reprend également les fondamentaux de l’esprit de notre club: le ski, les études et les amis. Vous pourrez en apprendre plus sur les relations du SAS avec les Universiades ou encore avec nos amis internationaux du BUSC et du SC18 qui sont mis à l'honneur.

Pour clôturer ces quelques pages, Urs Schüpbach nous fait l’honneur de répondre à notre questionnaire de Proust.

L’hiver commence enfin et nous nous réjouissons de vous retrouver sur nos montagnes.

SOMMAIRE

Nach der Übernahme der SAS-News in der letzten Ausgabe haben wir unseren Rhythmus gefunden und diese neue Ausgabe verspricht Ihnen eine tolle Lektüre. Die Sommerpause hat einige glückliche SASler nicht davon abgehalten, in der südlichen Hemisphäre Schnee zu finden, während andere sich in Bern zu einem Fussballspiel versammelten. Diese Ausgabe bietet auch die Gelegenheit, die neuen Sektionspräsidentin, die Schaffung einer neuen Stelle in der Berner Sektion sowie die Mitglieder des Universitätsteams vorzustellen und besonders Valentine Macheret.

Auch das traditionelle Intersection Camp leitete für viele von uns die Saison ein. Sie werden mit den Organisatoren auf diese Momente zurückblicken.

In dieser Ausgabe werden auch die Grundlagen unseres Vereinsgeistes wiedergegeben: Skifahren, Studium und Freunde. Die Beziehungen zu den Universiaden und zu unseren internationalen Freunden BUSC und SC18 werden hervorgehoben.

Um diese Seiten abzuschliessen, hat sich Urs Schüpbach bereit erklärt, unseren Proust-Fragebogen zu beantworten.

Der Winter beginnt endlich und wir werden uns wieder auf unseren Bergen treffen können.

IMPRESSUM

Le SAS News, organe officiel du Ski-Club Académique Suisse SAS, paraît quatre fois par an, avec un tirage contrôlé (WEMF/ REMP) de 1’700 exemplaires. Il est envoyé individuellement à tous les membres du SAS.

SAS News erscheint viermal jährlich in einer Auflage von 1700 Exemplaren (WEMF/REMP). Es ist an allen SASMitgliedern versandt und ist das offizielle Organ des Schweizerischen Akademischen Skiclubs SAS. www.sas-ski.ch

Editeur Herausgeber

SAS Ski-Club Académique Suisse

c/o PIM Sportsguide SA

Av. de Choiseul 23 | 1290 Versoix

Rédaction | Redaktion

Alexandra Yeterian, Elina Neyroud et Ségolène Brunisholz sasmagazin@sas-ski.ch

Publicité | Inserate

Lorenzo Frei sponsoring@sas-ski.ch

Impression Druckerei

Atar Roto Presse SA 1214 Vernier

Production Produktion

Patrick Favre

PIM Sportsguide SA 1290 Versoix +41 22 774 32 21 info@pim-sa.ch www.pim-sa.ch

Changements d’adresse Adressmutationen

Elina Neyroud admin@sas-ski.ch

Alle Rechte vorbehalten. Nachdruck ohne Genehmigung verboten. Tous droits réservés. Reproduction, même partielle, interdite sans l'autorisation des éditeurs.

3 EDITO
Le mot de la Présidente 4 Nouveaux présidents de section 6 SAS People: Julian Volken 9 Équipe Alpine 2022-23 10 Der Traum von Thomas Paul 14 Reise nach Chile 16 Krähe 2022 23 Camp Intersections 24 SAS, SC18 & BUSC 28 Club de soutien Valentine Macheret 31 Umwelt 32 Schneehase teaser 36 SAS People: Urs Schüpbach 38 Alexandra, Elina et Ségolène | L’équipe rédactionnelle Das Redaktionsteam juliusbaer.com
WE ARE ONE PART HISTORY AND ONE PART FUTURE.
WHAT CAN WE DO FOR YOUR TOMORROW TODAY?

CHERS AMIS, CHERS LECTEURS,

Hé hop, c’est parti ! Votre nouveau comité central a bien entamé ses fonctions et a commencé sa représentation auprès des sections durant l’automne, ainsi que la préparation de la saison de ski. Le programme est bien rempli, et notre comité central se réjouit de vous retrouver dans les piquets des différentes courses prévues au cours de la saison 2022-23.

En premier lieu, j'effectue à votre attention un rapide retour sur les assemblées générales des sections qui se sont tenues dans le courant du mois d’octobre et novembre.

À Zürich, les membres et les candidats se retrouvent toujours dans la salle du premier étage de la Kantorei.

L'assemblée a été menée d’une main de maître par son président, Nik Hug. Le timing était respecté, ce qui a suscité l’admiration des Romands dans la salle ainsi que l'approbation des quelques 5-7 membres d’honneurs présents. La section ne manque pas de candidats et en a accepté une poignée sans opposition. Après deux heures, nous sommes arrivés, dans les temps, à la fin de l’ordre du jour, et les membres se sont tous retrouvés pour partager un verre en bas.

À Berne, le comité central a été représenté par Sébastien Zulian. Celui-ci a observé que la section a un équilibre entre les alpins et les nordiques ainsi qu'une forte densité de très bons athlètes. La section a en particulier 45 candidats, et il s’agit de comprendre si ceux-ci ont l’esprit SAS et la qualité d'intégrer notre club. Ce jugement n’est pas forcément facile à faire lorsqu’il y a un tel groupe de candidats. Dix candidats ont été présentés et acceptés. La section a également en tête la formation du prochain comité central qui devra prendre les rênes de notre club en 2025.

À Lausanne, le comité central a été représenté par Elina Neyroud. Il s’agissait de la dernière assemblée dirigée par le président sortant Charles Micheli qui a été remplacé par une co-présidence de deux membres déjà bien connus du SAS, à savoir Sandra de Kalbermatten et Léo Tétaz. La section continue d'impressionner par la qualité de ses candidats et surtout par l’ambiance détendue de ses assemblées.

À Genève, l’assemblée est toujours mêlée à un délicieux dîner. La tranquillité des membres reste toujours à désirer, mais c’est ce qui nous fait toujours vibrer. Finalement, Laurine Rochat et Edouard de Weck ont réussi à avoir la tranquillité des membres pour leur présenter les derniers projets du comité central.

A Fribourg, notre délégué Nicolas Grobet a été manger une délicieuse fondue avec les membres. Les candidats sont un bon groupe de copains, principalement expatriés de l’arc lémanique pour faire de prestigieuses études de droit. La qualité des discours donnés pendant l'événement, notamment par les membres du comité fribourgeois, a beaucoup impressionné. Il apparaît que Fribourg continue de former de parfaits orateurs !

À Bâle, notre représentante Eléonore Windish nous a souligné le changement dans le programme de la Bebbi Cup, qui n’aura plus que des courses le samedi.

Hans Lyner a également été ovationné pour son travail au sein du fond

Whilem. La section est dynamique et anticipe une soirée pour fêter les 99 ans du SAS au Zoo de Bâle.

Finalement, Frédéric Marxer a représenté le comité central à la section de Norvège. Un nouveau co-président, Christian Erichsen, a été élu aux côtés de Pàl Troye qui reste en place pour assurer la transition. Nous félicitons ce regain de jeunesse. L'assemblée s’est bien déroulée et a fini dans une boîte de nuit au son d’un DJ valaisan. La Suisse n’est jamais bien loin chez les Norvégiens…

Il me tient également à cœur de souligner ici le travail effectué par Lorenzo Frei concernant nos sponsors. En effet, grâce à ses efforts sans relâche depuis près d’un an et demi, nous avons des sponsors qui ont décidé de soutenir les activités de notre club et de nos athlètes. Nous tenons à remercier en particulier l’ancien comité central zurichois pour nous avoir donné de bons conseils et laissé le club dans une situation stable. Notre gratitude va également à nos nouveaux sponsors, en particulier à Sunrise, DSM et Naef Immobilier, qui nous permettent de continuer sur un budget similaire à celui des années précédentes.

En espérant que ces nouvelles réjouissantes vous motivent à nous rejoindre tout au long de cette saison 2022-23, nous vous souhaitons une excellente lecture de ce nouveau numéro du SAS news.

SASmitiés.

Pour le comité central Alix Marxer

5 4 LE MOT DE LA PRÉSIDENTE
• Alix Marxer • AG SAS Bern • AG SAS Fribourg • AG SAS Norge

BIENVENUE À LA NOUVELLE PRÉSIDENTE DU SAS GENÈVE !

Bonne humeur de rigueur

Charlotte se démarque non seulement par ses connaissances du milieu de la compétition à ski (primordiales lors de l’organisation des SAS Cups GE-FR au Jaun en 2022, après deux ans de pause forcée), mais également pour sa bonne humeur et sa détermination à faire en sorte que chacun passe toujours un bon moment. Je n’ai aucun doute que ces qualités innées, ainsi que celles qu’elle acquerra forcément durant cette expérience si enrichissante, feront de Charlotte une excellente Présidente.

Hormis le ski, notons que Charlotte aime le Droit, ce n’est pas la première SASlerinne dans ce cas et ce ne sera pas la dernière Fraîchement diplômée d’un Bachelor, elle poursuit actuellement l’aventure académique afin de décrocher un Master. Les questions sociales sont toujours au cœur de ses préoccupations, et elle sait se lancer dans des débats passionnés à ce sujet.

FAITES CONNAISSANCE AVEC LES CO-PRÉSIDENTS DU SAS LAUSANNE

LT: Cela date de l'époque où je n’étais pas encore SASler. J’ai eu la chance de pouvoir venir avec mon père à l’Italo-Suisse sur l’Etna en 2015. Un magnifique weekend avec nos amis du SC18.

Quel événement SAS ne manqueriez-vous pour rien au monde ?

Sdk: Je dirais le Closing qui se déroule en mars. L’après-ski y est toujours agréable, car le comité organisateur nous réserve chaque année de magnifiques surprises.

Après deux années d’aventure pandémique, le temps est venu pour moi de passer la main, et c’est avec grand plaisir que je vous présente ici celle qui m’a succédé au printemps dernier. Vous aurez l’occasion de la croiser, si cela n’a pas encore été le cas, et n’hésitez surtout pas à aller la saluer sur les pistes de ski (…ou de danse) !

Avant de rejoindre les rangs de notre club en 2019, Charlotte Antonsen ne plaisantait déjà pas avec le ski. Outre les compétitions locales et nationales, elle a pris le départ de trois épreuves de Coupe d’Europe et s'est entraînée partout dans le monde avant d’être arrêtée dans son élan par un genou abimé. Qu’à cela ne tienne, elle a vite rechaussé les lattes

et a alors rencontré Steven Maillefer qui lui a fait découvrir le SAS.

Depuis lors, elle ne nous a plus quittés et a rejoint les rangs du comité de section dès son entrée au club en tant que Rennchefin, puis comme vice-présidente et enfin en devenant Présidente de la section Genève en 2022.

Je me permets de terminer sur une petite note personnelle pour remercier le comité qui m’a accompagnée durant cette période relativement difficile qu’a été la pandémie. Maryam, Nathan, Eléonore, Charles, Antony, Noémie et bien sûr Charlotte, un grand MERCI Vous avez fait de ces deux années un véritable plaisir.

Merci également aux membres de la section Genève pour votre confiance et votre présence. Ce fut un honneur d’être Présidente de votre section.

Ce n’est bien sûr qu’un au revoir, et je vous dis à bientôt sur les pistes de danse (…ou de ski) !

Vive la nouvelle Présidente et vive le SAS !

La section de Lausanne vient de vivre un profond changement. Charles Micheli a quitté la présidence et il a été remplacé par une direction bicéphale composée de Sandra de Kalbermatten et Léo Tétaz. Les co-présidents ont accepté de répondre à nos questions.

Sandra et Léo, qui êtes-vous ?

Sandra de Kalbermatten: J’ai 25 ans et je suis devenue membre du SAS Lausanne en 2018. Je pratique le ski depuis mon plus jeune âge, et j’ai eu la chance de faire ma maturité dans le collège sport-études de Brigue où j’ai pu concilier le ski de compétition avec ma formation. Je faisais à ce moment-là partie du Centre National de Performance Ouest (NLZ West), et j’ai pu participer à quelques épreuves de Coupe d’Europe. Voulant ensuite me lancer dans des études de médecine à Lausanne, j’ai quitté le sport d’élite et ai sans hésitation déposé ma candidature au SAS afin de pouvoir garder un pied dans le ski alpin et la compétition. J’ai rapidement pu me rendre compte que le SAS n’était pas juste un club, mais plutôt une grande famille ! Je suis actuellement en 2e année de master en médecine. Hormis mes études et le ski, je joue au volley dans une équipe,

j’apprécie la cuisine et j’aime passer du temps avec mes amis autour d’un verre ou lors d’activités diverses et variées.

Léo Tétaz: J’ai 23 ans et je suis actuellement à l’École Hôtelière de Lausanne en 2e année de Bachelor.

J’ai rejoint le SAS en 2020 mais, grâce à mon père, j’ai eu la chance d’avoir déjà participé à beaucoup d’évènements avant de devenir candidat. Pour avoir un bon équilibre de vie, j’ai deux grandes passions, la voile en été et le ski en hiver. J’ai été moniteur de ski à la Tzoumaz pendant quatre ans et j’y passe tous mes hivers depuis que je suis petit.

Quel est votre meilleur souvenir au SAS ?

SdK: Les Anglo-Swiss auxquels j’ai eu la chance de participer en 2019 resteront à jamais gravés dans ma mémoire, pour ses rencontres, ses paysages, ses activités insolites et… notre victoire

LT: L’Opening à Zermatt pour lancer la saison avec mes amis SASler. Depuis que j’ai repris la présidence, je suis obligé de mentionner également le Closing, car je l’organise avec mes parents, les parents Micheli et ma co-présidente Sandra. Il s'agit des derniers moments de partage sur les skis avant la saison plus chaude.

Vous êtes élus présidents ensemble, pourquoi un binôme ? Nous avons la même passion pour le SAS et nous entendons très bien. Mais nos calendriers sont chargés du côté de nos études. La co-présidence nous paraissait donc le meilleur moyen de reprendre le flambeau de Charles Micheli. Nous partageons ainsi les tâches, mais également nos idées. En outre, nous sommes vraiment complémentaires: Léo adore l’organisation d’évènements, mais n’aime pas rédiger des emails. Sandra connait bien les compétitions de ski et peut aider la Renncheffe, ayant été elle-même à ce poste durant deux ans. Léo peut vérifier la comptabilité avec notre trésorier, car il en a fait durant son cursus scolaire et à l’EHL. Et ainsi de suite. Ainsi, nous pouvons collaborer de la meilleure des manières et sommes heureux d’avoir repris la présidence du SAS Lausanne ensemble.

7 6 SAS LAUSANNE
SAS GENÈVE

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EINE NEUE STELLE ALS CHEF

ALPINISMUS IN BERN

Klein Julian wollte schon immer Skirennen fahren, doch klein Julian hatte auch andere Interessen. Fussball mag er. Dort waren auch all seine Freunde. Boxen, Klettern und Velofahren mag er auch. Wochenends weilte er immer bei seinen Grosseltern in Fiesch zum Skifahren, was auch nicht schlecht war.

Unlimitiert surfen in CH & EU 10 Jahre

Kleinbubenträume verflüchtigen sich jedoch nicht so schnell. 2014, ein Jahr Amerika. Wellesley, Massachusetts. Schnee hat es dort im Winter. Berge? – nicht wirklich. Die High School, welche Julian ein Jahr lang besuchte, hat ein Ski-Team. Wer hätte es gedacht. Die Skier per A-Post nach Amerika schicken und schon war er zwischen den Toren. Ohne jegliche Trainings Slalom- und Riesenslalomrennen fahren. Fazit nach den ersten Rennen: Stangen sind schmerzhafter als ein Fussball. Die Euphorie für den Skisport blieb.

Zurück in der Schweiz waren die Hürden jedoch zu gross. Endphase des Gymnasiums, Rekrutenschule, dann UOS, Studium und Teilzeitjobs.

Geschichten über den SAS liessen Julian hellhörig werden. Begeisterung. Opening 2019. Noch mehr Begeisterung. Es hat ihn gepackt.

Seither war Julian mit dabei. Zum Beispiel, als sechs SASler die norwegischen Alpen mit ihren Camping-Vans eroberten oder er initiierte das Projekt Milieu, bei dem vier SASler mit der Tourenausrüstung quer durch Sibirien reisten.

Nun ist Julian Volken nebst seinem Architekturstudium Mitglied im SAS Bern und hat die Vorstandsposition Alpinismus übernommen. Für ihn ist der SAS ein einmaliger Verein. Ein Verein, welcher verbindet, begeistert und motiviert. Ein Verein, der eine einzigartige Gemeinschaft erzeugt und unvergleichbare Freundschaften schmiedet. Ein Verein, der ein einzigartiges Potential in sich trägt.

Ein Verein, der lebt.

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Julian Volken l Chef Alpinismus SAS Bern
SAS BERN
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NOS ATHLÈTES D'ÉLITE ÉVOQUENT LEUR PRÉPARATION

Après tous les épisodes liés au Covid, c’est le climat qui s’est déchaîné sur notre sport. Peu de précipitation, un été chaud et l’on remarque que même sur les plus hauts glaciers d’Europe, le ski d’été devient une discipline rare.

Après la fermeture de Zermatt et Saas-Fee, nos athlètes ont dû s’entraîner en salle ou dans l’hémisphère sud, en Amérique du Nord ou en Scandinavie. Par hasard, l’équipe universitaire a enfin pu mener à bien son projet d’entraînement en Amérique du Sud, après une annulation en 2021 due au Covid. Elle a bénéficié de conditions d’entraînement et de course hivernales. Pour sa part, Arnaud Boisset, membre du cadre B de vitesse de Swiss Ski, a pu profiter de la piste de descente du glacier de Zermatt très exclusivement en se faisant remonter en motoneige, les téléskis étant fermés.

Une chose est certaine, nous pouvons être fiers de notre cinquantaine de SASlers de haut niveau qui mènent ski de compétition et études en parallèle et qui sont tous prêts à briller cette saison. Bonne saison enneigée à toutes et tous

Andrej Drukarov

Arnaud Boisset

«Entre mi-septembre et mi-octobre, nos entraînements se sont poursuivis généralement à Saas-Fee, plutôt en géant et en Super-G. Petite nouveauté, la station haut-valaisanne a construit un saut, comme vous pouvez le voir sur la vidéo (www. youtu.be/98R9DmLnxEE).

Dans le groupe, chacun attendait impatiemment les sélections officielles en vue des courses de Coupe du Nonde de Zermatt. Les entraîneurs m’ont alors fait part d’une super nouvelle, j’étais admis aux entraînements en tant que 13e Suisse sur 14 coureurs retenus. J’avais coché le premier des objectifs figurant sur ma liste pour cette saison. Malheureusement, moins de 24 heures après, l’annulation est tombée... Mais il faut bien reconnaître que c’était la seule solution envisageable, il aurait été aberrant de maintenir des courses avec ce manque de neige.

Restait la question du voyage outre-Atlantique pour les épreuves de Coupe du Monde. Seules 13 places étaient disponibles et, par rapport à Zermatt, il fallait ajouter Justin Murisier, forfait pour Zermatt en raison de sa blessure au dos. Vu les résultats probants réussis par Justin l'an dernier en vitesse, il lui a été donné priorité, ce qui est tout à fait normal, et je n'ai donc pas effectué le voyage en Amérique du Nord. Si les courses de Zermatt s’étaient disputées, j’aurais eu l’occasion de montrer mon niveau et peut-être de grignoter quelques places dans la hiérarchie. Mais dans l’état actuel des choses, les entraîneurs ont préféré se baser sur les épreuves de la saison passée plutôt que sur les entraînements de cet été. Certes, leur décision n’est pas en ma faveur, mais elle est logique: à mes yeux aussi, les résultats en course ont plus de valeur que les chronos sur glacier.

Je suis donc resté en Europe tout le mois de novembre. Au moment où j'écris ces lignes, nous ne savons pas où nous allons nous entraîner; il va falloir attendre qu’il fasse un petit peu plus froid et que plusieurs

domaines puissent être préparés, je pense à Zinal, St-Moritz ou Davos. Je devrais donc avoir reskié vers le 15 novembre pour le sprint final de la préparation. Quant à la compétition, la reprise se sera faite fin novembre, vraisemblablement en géant FIS, afin de me remettre dans le rythme. Les premières courses importantes sont agendées début décembre, les 6 et 7 à Santa Caterina pour le compte de la Coupe d’Europe.

Aujourd’hui, je suis donc au clair en ce qui concerne mon programme: je sais que je vais commencer par la Coupe d’Europe, mais j’espère bien par la suite avoir l’opportunité de participer à des sélections pour la Coupe du Monde, au moins sur la base d’entraînements.»

«Je suis très content de ma préparation. Malgré tout, j’ai beaucoup pu skier, principalement à Zermatt avec le cadre B de Swiss-Ski. Nous avions le glacier pour nous. Je suis fit et rapide. Je dois encore m’améliorer sur la neige molle.

J’ai eu la chance d’être au départ du géant Coupe du Monde de Sölden, mais ai malheureusement manqué la qualification pour une seconde. Je skiais très bien, mais j’ai fait des erreurs tactiques. Je suis convaincu que tout ce bon travail estival va payer pour cette saison. Je dois encore être patient jusqu’à la première Coupe d’Europe de géant qui a été repoussée

Valentine Macheret

à décembre. Je me suis fixé les buts ambitieux d’être dans le Top 10 du classement final de la Coupe d’Europe et d’atteindre quelques Top 30 en Coupe du Monde.»

«Malgré la canicule cet été en Europe, j’ai pu bénéficier de bons jours d’entraînement, principalement sur le glacier de Saas Fee. J’ai peaufiné la préparation ces dernières semaines à St-Moritz sur le glacier de Diavolezza. J’ai maintenant très hâte de commencer la saison en portant les couleurs du SAS sur mon casque Cet hiver, les courses de slalom en Coupe d’Europe seront ma priorité. Mon objectif est de terminer régulièrement dans le Top 15 et ainsi décrocher des sélections pour les courses de Coupe du Monde.»

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Linda Wyser

„Die Saisonvorbereitungen begannen mit Techniktraining im Juni auf dem Stelvio. Danach ging es nach Holland in die Skihalle, auf den Gletscher nach Saas-Fee, nach Litauen in die Skihalle, ins Pitztal und schliesslich nach Kåbdalis, Schweden.

Wir haben intensiv trainiert. Gleichzeitig durfte das Krafttraining nicht zu kurz kommen. In Kåbdalis fanden wir anspruchsvolle Bedingungen (steile, eisige Piste, lange Läufe, Zeitmessung) vor.

Leider habe ich mich da am 7. November am Knie schwer verletzt. Meine Saison ist beendet, bevor sie angefangen hat.Ich bin sehr froh, dass ich die letzte Saison auf die Unterstützung des SAS zählen konnte. Vielen Dank!“

Daniele Sette

„Die Vorbereitung auf den WMWinter 22/23 lief wie geplant. Für den Weltcup-Auftakt in Sölden trainierten wir auf der Diavolezza. Leider habe ich als 32. des ersten Laufs die Qualifikation für den Final knapp nicht geschafft. Es geht mir psychisch, physisch und körperlich gut, momentan bisschen stressig. Nach Sölden haben wir wegen des fehlenden Schnees kurzfristig entschieden, in die USA zu fliegen, um in Aspen und Copper Mountain zu trainieren. Eine gelungene Sache im Hinblick auf das Weltcup-Weekend in Val d’Isère.“

Marc Rochat

«J’ai passé un bon été. Mon dos va beaucoup mieux que l’année passée. J’arrive à faire plus de volume. Tout ça est bien entendu bon pour le mental. Entre Zermatt et l’Amérique du Sud, nous avons eu d’excellente conditions cet été. Septembre et octobre ont été plutôt tranquilles: beaucoup de condition physique et un peu de ski en salle. Puis nous nous sommes entraînés de manière idéale, sur de la glace, pendant dix jours dans le nord de la Suède, à Kapdalis, compte tenu du manque de neige en Europe centrale. D’habitude, nous venions ici pour préparer le slalom de Levi. Avec les annulations de courses, la préparation est longue, et j’ai hâte d’être au départ de la Coupe du Monde à Val d’Isère.»

Tanguy Nef

«Avant de retrouver l’hiver à Ushuaia, j’ai pu savourer les derniers instants de l’été. J’ai pu profiter d’une pause à la fois réparatrice et nécessaire après une saison aussi prometteuse que frustrante. J’ai aussi profité de mes premiers mois de vacances pour terminer mon stage en informatique et, donc, pour boucler mes études dans la foulée. Cela m’a demandé beaucoup d’énergie, mais c’était important pour moi d’avoir une roue de secours pour l’après-carrière.

Je n’ai pas trop réfléchi au ski cet été. Je me suis pris au jeu du wingfoil, une activité nautique à mi-chemin entre la planche à voile et le kitesurf.

Les lacs de Suisse et d’ailleurs sont devenus mes terrains de jeu estivaux.

Cet hiver, je sais que je peux gagner des courses. L’objectif est toujours de montrer le meilleur ski que l’on a. Jusque-là, je pouvais me placer dans le Top 10 ou 15, mais maintenant, je sais que je peux me battre pour la victoire. Je dois désormais le démontrer sur deux manches pour confirmer le niveau que j'ai atteint. En outre, il faudra surtout que je me montre capable de rester dans le rythme tout au long de la saison. Le tout, c’est d’arriver à accumuler de la confiance…»

13 12 SKI ALPIN

FIS MASTERS RENNEN IN ARGENTINIEN: MY DREAM CAME TRUE

Seit meinem Rücktritt vom alpinen Spitzensport im Jahr 2000 sind nun mehr als 20 Jahre vergangen. Seit acht Jahren bin ich SAS-TK-Präsident und erlebe die Faszination unseres geliebten Sports in anderer Rolle. Nebst der ‘Begleitung’ unserer jungen SAS-Aktiven bei FIS-, Europacup- und Weltcuprennen habe ich aus der Ferne auch die tollen Resultate unserer alpinen FIS Master-Fahrer Marc Russenberger und Manu Ravano mitbekommen.

Eigentlich wollte ich bereits im letzten Jahr an die Slalom Masters-Rennen in der Skihalle in Oslo fahren, um wieder FIS-Punkte für mein Abenteuer Südamerika zu bekommen und nicht ganz hinten starten zu müssen. Auch die FIS Masters-WM in St. Moritz 2022 stand auf meiner Agenda. Aus verschiedenen Gründen hat das im letzten Winter leider nicht geklappt. Als ich dann gesehen habe, dass diese Saison im September wiederum FIS Master-Rennen auf der Südhalbkugel in Argentinien stattfinden, war der Fall klar, da muss ich dabei sein. Ich bin fast auf der ganzen Welt Ski und Skirennen gefahren, ausser in Südamerika. So, my dream came true!

Im Rahmen meines beruflichen Sabbaticals bin ich am Ende meiner zweimonatigen Weltreise nach Bariloche (ARG) geflogen und eine ganze Woche lang bei

besten Schneeverhältnissen Ski gefahren. Ich habe eine Gruppe von doch etwas verrückten und sehr ambitionierten Skifans aller Altersgruppen und Nationalitäten kennengelernt, u. a. waren zwei weitere Schweizer mit dabei. Unser Schweizer Ski-Nationalteam trainierte währenddessen in Ushuaia, unsere aktiven SAS-AthletInnen fuhren zwei Wochen davor FISRennen in La Parva (CHI) und ich, fast wie früher, Schneetage und Skirennen im Sommer.

Als ich in Bariloche ankam, herrschte Kaiserwetter. Blauer Himmel, tolle Pisten, nostalgische Skilifte, Blick von der Piste auf den Lago Huapi und richtiger kompakter Winterschnee, einfach fantastisch! Im Verlauf der Woche gab es dann Wind, Regen

und schliesslich Neuschnee, jeder Tag etwas garstiger. Dazwischen gab es Sightseeing, eine unvergessliche Golfrunde mit schneebedeckten Berggipfeln im Hintergrund, viele Steaks, spannende Begegnungen und Erlebnisse, die in Erinnerung bleiben werden. Auf dem Rennprogramm standen je zwei SG und RS, eine Kombination und ein Spezialslalom. Schliesslich fuhren wir drei RS und einen Slalom, für den ich eigentlich angereist war. Als ich am Slalomstart stand, kam dieses Glücksgefühl über mich, ähnlich wie jeweils beim Anglo-Swiss-Slalom, wenn mich die Slalomstangen anlachen – und ja, es fühlte sich an wie immer. Bei dichtem Nebel und keiner Sicht haben mich die Slalomstangen gefunden. Meine Bewegungsaktivität war dem Alter

und der körperlichen Verfassung entsprechend, der Spassfaktor und die Glücksgefühle hingegen maximal – und ich war immer noch schnell und gewann in meiner Kategorie. In der Overall-Wertung war nur ein junger Argentinier noch etwas flinker…

Skifahren und Competition ist in meiner DNA, ich liebe diesen Sport.

Diese Erfahrung in Südamerika hat mir einmal mehr gezeigt, warum wir auch nach der aktiven Karriere unsere jungen SASlerInnen unterstützen sollten. Nämlich damit alle ihre Erlebnisse auf den Lebensweg mitnehmen und unseren geliebten Sport an die nächste SAS-Generation weitergeben.

Vive le SAS and let’s race together!

15 14 FIS MASTERS RENNEN

CHILE 2022

Am 18. August war es endlich so weit. Livio und Janis Herrmann, Alexandra Walz und Quentin Mesot trafen sich in Zürich am Flughafen, um nach zweijährigem Warten nach Chile zu fliegen.

Livio & Janis Herrmann l SAS Bern

REISE
Sonnenuntergang El Colorado.

Alle kamen wir mit zwei Skisäcken, einem Skischuhrucksack und einem Koffer angereist. Nach dem erfolgreichen Check-In begaben wir uns zum Gate, wo unser erstes Flugzeug auf uns wartete, um uns nach Madrid zu fliegen. In Madrid angekommen, trafen wir unseren Trainer Nacho Garcia. Er begleitete uns auf unserem Abenteuer durch das Lateinamerikanische Land mit Organisation, Knowhow auf den Ski und, am wichtigsten, fliessendem Spanisch. Mit ihm bestiegen wir das Flugzeug, das und in 13 Stunden über Nacht nach Santiago de Chile verfrachtete, wo wir gegen 07:30 Uhr unser Gepäck beisammen und die Covid-Einreisekontrolle hinter uns gebracht hatten. In der Ankunftshalle bekamen wir unsere zwei Pick-Ups, die uns während der Dauer der Reise von A nach B brachten. Sie denken sich jetzt sicher, wieso Pick-Ups? Ganz einfach, es gab keine anderen Fahrzeuge, die gross genug gewesen wären, um all unser Gepäck zu transportieren. Wie sich später herausstellte, waren auch ein bisschen mehr Bodenfreiheit und Federweg sehr vorteilhaft.

Wer uns im Parkhaus des Flughafens ebenfalls erwartete: Lucio, der Mann, der mehr Torstangen besitzt als man sich vorstellen kann. Von ihm mieteten wir, wie die meisten Teams, drei «Bünde» Torstangen für die nächsten zweieinhalb Wochen.

Unser erstes Ziel der Reise liegt 10 Autostunden südlich der Hauptstadt. Während wir zum Teil durch dicht besiedeltes Gebiet und dann wieder endlose Felder oder Wälder fuhren, legten wir eineinhalb bis zwei Stunden eine Pause ein, in der wir uns stärkten oder einfach einen Fahrerwechsel durchführten. Doch fast egal wo wir uns auf der Strecke befanden schauten immer wieder weit aufgerissene Augen aus den Autos, wenn mal wieder ein Einwohner oder Einwohnerin zu Fuss über die Autobahn rannte, auf der Autobahn Velo fuhr oder auch nur einfach so am Rand stand und auf eine Mitfahrgelegenheit wartete.

Zudem sah man auch immer wieder Autos oder Lastwagen, die für eine Pause auf dem Pannenstreifen anhielten, um sich einen Kaffee oder eine sonstige Stärkung zu genehmigen. Zwischendurch kauften wir in einem Supermarkt Proviant für die nächsten Tage ein. Es folgte das Wochenende und wir wussten, es wäre nicht mehr so bald ein grosser Supermarkt zu finden.

Gegen 21.30 Uhr erreichten wir dann endlich unser kleines, gemütliches Zuhause für die nächsten sieben Tage. Dieses war umgeben von Wald. Erwartet wurden wir dort von Jordi, gebürtiger Katalane, und seiner chilenischen Frau Karin. Zwei sehr hilfsbereite Menschen, wie man es nur selten kennt in der Schweiz. Ganze 32 Stunden nachdem wir in der Schweiz aufgebrochen waren, befanden wir uns endlich am Ziel und konnten ins Bett.

Am nächsten Morgen stand bereits der erste Skitag auf dem Programm. Wir fuhren erst einmal frei, lernten so das Skigebiet kennen und versuchten uns wieder an die Ski zu gewöhnen. Ziel war, möglichst das alte Gefühl von letzter Saison wiederzufinden. Spätestens zu diesem

Zeitpunkt konnte jeder von uns verstärkt den Drang verspüren, wieder auf den Ski stehen zu wollen.

Das Skiresort Corralco befand sich 15 Autominuten entfernt. In gekonnter Slalommanier zirkelten wir und die anderen Autos die mit Löchern übersäte Strasse empor. Wir fuhren durch ein wunderschönes Nationalreservat mit Araukarien. Araukarien sind eine Mischung aus Kaktus, Baum und Palme und imponieren durch ihre Einzigartigkeit. Sie sollen nur in diesem Nationalreservat vorkommen. Mit jedem gefahrenen Meter wuchsen die Schneewände am Strassenrand. Und schon bald erhob sich vor uns der riesengrosse Vulkan Lonquimay, an welchem sich auch das Skigebiet Corralco befindet. Wir genossen eine persönliche Vorstellung und Führung durch das Skigebiet von Jordi und Karin.

Und spätestens als wir bei den Ski- und Sesselliften die Schlange überholen durften, merkten wir, dass Jordi bei allen bekannt ist. Er war in erster Linie dafür da, Teams nach Corralco zu holen und diese dort zu betreuen. Zusätzlich sorgte er dafür, dass es uns an nichts fehlte.

Während wir dort die ersten zwei Tage bei eher trübem Wetter und weicheren Pistenverhältnissen das Gefühl für die Skis fanden, testeten wir jede Piste des Skigebiets aus. Danach folgte der doch lang ersehnte erste Tag in den Stangen.

Ein Tag Skitraining in Corralco

Um 7.30 Uhr ging es bei unserer Unterkunft auf dem Weg Richtung Skigebiet los, sodass wir uns um 8 Uhr mit der ersten Bahn (Skilift) auf die Piste begeben durften. Durch Jordi bekamen wir die beste Piste ganz für uns. Die wurde sogar von den «Pisteros», wie sich die lokalen Pistenpatrouilleure nennen, abgesperrt.

Durch Nacho hatten wir am Vorabend eine Einführung in das Mentaltraining erhalten. Bevor wir den ersten Lauf fahren durften, mussten wir den Lauf mindesten sechsmal im Kopf durchgehen und visualisieren. Erst danach kam unser erster Versuch unter Rennbedingungen (Volldress). Bei den meisten klappte dies nicht auf Anhieb, was uns aber schon im vornhinein klar gewesen war. Es geht darum, diesen Prozess so weit zu entwickeln und zu trainieren bis dieser Ablauf automatisiert ist. Das Ziel ist es, dass sich ein Renntag letztlich gleich anfühlen sollte wie ein Trainingstag. Je mehr man das macht, desto präziser und besser funktioniert es. Tatsächlich liegen 70% des Erfolgs im mentalen Bereich.

Gegen 12 Uhr hatten wir Hunger und wir gingen in die lokale Bar, wo wir unser mitgebrachtes Essen in einer Mikrowelle aufwärmten. Da das Skigebiet auf über 3000 Metern über Meer lag, war es doch ziemlich ermüdend. Nach dem Essen konnten wir den zweiten Teil des Trainings in Angriff nahmen. Da sich die Sonne schon früh hinter dem gigantischen Vulkan verabschiedete, wurde die Piste in den frühen Nachmittagsstunden wieder härter. Was uns dazu bewegte, lange Trainingseinheiten auf den Skis durchzuführen. Dazu kam, dass wir jeden Skitag in vollen Zügen auskosten wollten.

Gegen 14.30 Uhr ging es dann meistens auf den Weg zurück in die Unterkunft. Wobei es zu einer kleinen Tradition wurde, bei einem kleinen lokalen Kuchenshop einen Zwischenstopp einzulegen und ein Stück regionaler Süssigkeiten zu geniessen.

Zurück beim Haus standen Skipräparation, Duschen, Videoanalyse, mentales Training und, ganz wichtig, die Erholung an. Für das Nachtessen begaben wir uns jeweils gegen 19 Uhr in ein lokales Restaurant, wo wir sehr gutes Essen genossen und jeweils auch gleich das Mittagessen des Folgetages per Takeaway besorgten.

19 18 REISE
1 Das Team (v.l.n.r.). Vorne: Alexandra Walz, Livio Herrmann. Hinten: Janis Herrmann, Nacho Garcia, Quentin Mesot.
2 3 1
2 Ankunft in Santiago de Chile um 8.15 Uhr nach 15 Flugstunden ab Zürich. 3 Lustige Bäume im Nationalpark.

Wir verbrachten insgesamt fünf solche Trainingstage in Corralco. Dann war es an der Zeit, die Sachen zu packen und uns von den sehr freundlichen und hilfsbereiten Jordi und Karin zu verabschieden. Sie sorgten dafür, dass wir jede Piste, die uns zum Trainieren gefiel, bekommen konnten und Alexandra sogar die Möglichkeit hatte, auf einer Piste ganz für sich alleine einen Tag Speed-Disziplinen zu trainieren.

El Colorado

Nach den intensiven fünf Skitagen in Corralco hatten wir einen wohlverdienten Tag Pause. Diesen verbrachten wir mit einer erneuerten zehnstündigen Fahrt zurück in den Norden in Richtung der Hauptstadt. Reiseziel war das Skigebiet El Colorado. Gelegen in den Bergen, circa 50 Kilometer nordöstlich von Santiago, auf rund 2700 Meter über Meer. An diesem Ort stand dann auch eines der Highlights der Reise auf dem Programm. Zwei Rennen im Rahmen des South American Cup. Ein Riesenslalom

und ein Slalom. Für Alexandra kein Slalom, dafür zusätzlich noch ein Super-G und eine Abfahrt im benachbarten Skigebiet La Parva.

Wir verliessen früh am Morgen das gemütliche Haus in Corralco und fuhren los. Das Frühstück genossen wir in einem kleinen Dorf irgendwo am Rande der Autobahn in einem kleinen Supermarkt. Google Maps war wie immer unser Lebensretter und half uns immer auf den richtigen Weg. Schliesslich durchfuhren wir gegen 17 Uhr die enorm grosse Stadt Santiago, wo Livio, Alexandra und Quentin noch einen kleinen, nicht ganz freiwilligen Umweg durch die Stadt machten, aufgrund einer verpassten Ausfahrt. Die Strasse, die uns nach El Colorado führte, zog sich durch ein enges Tal bevor sich die Strasse dann ziemlich schnell den Berg emporschlängelte. Haarnadelkurve an Haarnadelkurve. Es kamen uns sehr viele Autos entgegen, welche eher mittig auf der schmalen Bergstrasse fuhren…

Genau zu dieser Zeit ging die Sonne langsam unter, was zu einem wunderschönen Farbverlauf führte. Was wir zu dieser Zeit noch nicht wussten: im Verlaufe der nächsten neun Tage sollten noch ganz viele solcher Sonnenuntergänge folgten.

Endlich im Hotel angekommen, brachten wir das Gepäck in die Zimmer und versorgten unsere Ski in den extra für uns umfunktionierten Skiraum. Danach stürzten wir uns auf ein feines Nachtessen. Aufgrund der nicht ganz erholsamen Autofahrt dauerte es nicht lang bis wir alle in den Zimmern verschwunden waren. Am nächsten Tag wollten wir wieder fit für den ersten Skitag auf neuem Terrain sein.

Der erste Tag in El Colorado diente dazu, den letzten Feinschliff für das erste Rennen, den Riesenslalom, zu finden. Da wir nur sechs Tage Vorbereitung auf die Rennen hatten, nutzten wir diese so effektiv wie möglich. Wir alle wussten, dass die Vorbereitung für die Rennen absolut dem Minimum entsprachen. Wir versuchten trotzdem das beste herauszuholen.

Bei den Rennen konnte jeder gute Abschnitte zeigen, jedoch haben es nicht alle bis ins Ziel geschafft. Livio und Quentin sind nach vielversprechender Zwischenposition im zweiten Lauf leider ausgeschieden. Alexandra und Janis konnten sich beide im zweiten Lauf steigern. Alexandra fuhr den hervorragenden vierten Rang heraus, Janis einen soliden 16. Rang. Am nächsten Tag standen direkt die nächsten Rennen an. Diesmal aber nicht in El Colorado, sondern im Nachbarort La Parva ein Slalom. Weil wir nur zwei Tage Slalom hatten trainieren können, bestand unser grösstes Ziel primär darin, ein gutes Rennen zu fahren. Am Start standen Quentin, Livio und Janis; Alexandra verzichtete, da sie in den kommenden Tagen noch Speedrennen in Aussicht hatte.

Wie schon im Riesenslalom konnten die persönlichen Erwartungen auch im Slalom übertroffen werden. Zumindest bei den meisten. Janis schied leider im ersten Lauf aus. Quentin und Livio jedoch zeigten sehr

solide Rennen und konnten beide ein gutes Punkteresultat herausfahren, was ihnen diesen Winter sicher helfen wird. Quentin klassierte sich als Neunter und Livio schaffte es als 14. ebenfalls in die Top 15.

Am nächsten Tag genossen Livio, Quentin und Janis einen Ruhetag. Wir waren ziemlich erschöpft. Nichtsdestotrotz standen für Alexandra noch die obligatorischen Speed-Trainings und je zwei Rennen im Super-G und in der Abfahrt bevor. Die Konkurrenz war gross, da viele Athletinnen teilnahmen, welche sonst im Weltcup anzutreffen sind. Die SpeedStrecke in La Parva war nicht ohne, was für Alexandra hiess, dass sie sich mit nur sehr wenig Training überwinden musste. Im einen Super-G schied sie leider aus, konnte sich jedoch im zweiten den hervorragenden 6. Platz sichern. In der Abfahrt schaffte sie es mit einem guten Resultat sogar, ihre letztjährigen FIS-Punkte in der Disziplin zu senken.

Derweil trainierten Quentin, Livio und Janis nach ihrem Tag Pause noch drei Tage Riesenslalom und einen Tag Slalom. Zum Schluss war Alexandra auf den kurzen Skis dann auch wieder dabei.

Abreise

Nach 16 Tagen in Chile stand bereits die Heimreise auf dem Programm. An unserem letzten Tag im wunderschönen Chile fuhren wir morgens mit allem Gepäck in Richtung Flughafen. Quentin und Alexandra verlängerten ihren Aufenthalt um sieben Tage mit einer kleinen Reise in den Norden des Landes, während es für Livio, Janis, Quentin und Nacho über Madrid wieder nach Hause ging.

Damit endete für uns eine wunderschöne Reise in ein unbekanntes Land mit sehr vielen guten Erlebnissen, Eindrücken und Erfahrungen. Wir konnten von super Trainings profitieren und genossen die winterlichen Bedingungen und natürlich eine grosse Portion Wetterglück südlich des Äquators. Es gab keinen Tag, an dem wir wegen schlechten Wetters nicht hätten Skifahren können.

Ein grosses Dankeschön an die SAS-Stiftung. Ohne sie wäre diese Reise nicht möglich gewesen.

21 20 REISE
4 Aussicht in Corralco über das Skigebiet. 5 Aussicht Skiraum. 6 Nacho gibt Alexandra und Janis während dem Slalomtraining in El Colorado ein Feedback.
4 5 6 7
7 Skipiste El Colorado

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PRÄSIDENTENRENNCHEF-SITZUNG UND KRÄHE

Am Samstag, 24. September trafen sich die Sektionspräsidenten und Rennverantwortlichen mit Vertretern aus dem ZV Genf und der TK/KK in Bern, um die kommende Saison zu planen.

Nach anfänglicher spielerischer Kennenlernrunde wurden die Traktanden durchgearbeitet. Unsere neue ZV-Präsidentin Alix Marxer führte durch eine reibungslose und speditive Sitzung. Wir dürfen uns auf die folgenden Jahre mit dem jungen Zentralvorstand aus Genf freuen. Die nächsten Saisons sind vollgepackt mit einem Highlight nach dem anderen. Hervorzuheben gilt es dabei vor allem das 100-JahrJubiläum (SAS 2024), wo die Organisation bereits voll im Gange ist.

Am Nachmittag standen sich die Sektionen Bern und Zürich auf dem Fussballplatz gegenüber, um die 67. Ausgabe der traditionellen SAS-Krähe auszuspielen. Die Ausgangslage vor hätte nicht spannender sein können, denn in der Allzeitwertung stand es 33:33. Gewinnen die bereits vier Jahre ungeschlagenen fussballstarken Zürcher, oder kann die Heimmannschaft das Blatt wenden?

– Nach einem epischen Platzeinlauf inklusive Champions-LeagueHymne ging es bei Regenwetter los. Nach anfänglichem Abtasten

wurde das Spiel intensiver und prompt fiel der erste Treffer. Aus der Strafraummitte zieht der Berner Top-Stürmer Luca Schütz ab und lässt dem Zürcher Torhüter keine Abwehrchance. In der zweiten Halbzeit kommt es immer wieder zu guten Torchancen der Berner. In den letzten zehn Spielminuten waren es dann die Zürcher, die ordentlich Druck aufs Berner Tor erzeugen konnten und vehement den Ausgleich suchten. Ein Tor fällt allerdings nicht mehr. Die Sektion Bern konnte den knappen Vorsprung über die Zeit retten und gewinnt die 67. Ausgabe verdient mit 1:0.

Der Korken knallt und die Gruppenfotos werden geknipst. Das Erfolgsgeheimnis der bärenstarken Berner soll eine kleine Flasche Qualitätswein von Luca Schütz sein, der den Spielern vor dem Spiel ausserordentliche Kräfte, wie einst bei Asterix und Obelix, verliehen hat. Auf jeden Fall werden die Berner nächstes Jahr wieder auf den Kräftetrank zurückgreifen. Nach dem offiziellen Krähe-Match und den kleinen Feierlichkeiten wurde ein Intersektions-Turnier ausgetragen; im Zeichen der SAS-Freundschaft traten gemischte Teams gegeneinander an. Der gelungene Tag wurde mit einem geselligen Grillspass abgerundet.

23 KRÄHE 2022
Lukas Wenk & Matteo Piazza | SAS Bern
helvetia.ch/mitglieder-swiss-ski
Unser Engagement Für mehr Informationen QR-Code scannen
Luca Aerni und Daniel Yule Team Helvetia | Ski Alpin

QUE DIRE APRÈS SIX ANNÉES À LA TÊTE DU CAMP INTERSECTIONS ?

Cela a été un immense plaisir d’organiser ces Camps Intersections ensemble depuis 2017 et surtout d’y retrouver toujours des SASleuses et SASlers plus nombreux, plus motivés et revenant année après année une fois qu’ils avaient goûté à ces quelques jours d’entrainement d’avant-saison.

Les trois mousquetaires:

Juliette Van Berchem | SAS Fribourg

Jonas Martin | SAS Genève

Quentin Oyon | SAS Lausanne

CAMP INTERSECTIONS

Lorsque nous avons repris les rênes de cette aventure, nous n’avions qu’une ambition: réussir à offrir un événement aussi apprécié et bien organisé que celui mis sur pied auparavant par Carole Jauffret, Tara Holden et Christian Vial. Ce n’était pas là une mince affaire

Notre objectif a pu être atteint grâce aux prestataires que nous avons eu la chance de rencontrer déjà en 2017 et qui sont devenus des partenaires réguliers de notre camp au fil des années. Nos remerciements chaleureux sont adressés aux gérants de Furi, du Pollux et du Grampi's, qui nous ont accueillis chaque année et, parfois, même régalés ! Notre plaisir de nous retrouver après la saison estivale décuplant souvent les décibels de nos échanges, nous leur sommes particulièrement reconnaissants d’avoir accepté de nous recevoir sans exception, que nous ayons été 50 ou 110 membres !

Quand le hasard fait bien les choses Nous devons également adresser des remerciements tout particuliers à celui que nous avons contacté tout à fait par hasard en 2017 et qui est devenu notre plus fidèle collaborateur dans l’organisation de ce week-end. Nous parlons bien évidemment de ce cher Richard, propriétaire de l’hôtel Artist. Sa bonne humeur et sa gentillesse ont résisté à toutes les frasques des SASleuses et SASlers, soit entre autres:

• les aller-retours incessants entre la gare et l’hôtel, car personne ne réussit à arriver en même temps;

• les apéros improvisés sur ses terrasses à toute heure du jour et de la nuit;

• les rentrées bruyantes à des heures totalement indues et les réveils tout aussi bruyants quelques heures plus tard pour partir sur les pistes;

• ou encore les mésententes quant aux heures et conditions cadres régissant l’utilisation de l’électro (pour les détails, nous vous invitons à prendre contact avec Baptiste Mommer).

Rien n’aura effrayé Richard, et nous espérons que les prochaines générations d’organisateurs d’événements SAS à Zermatt n’hésiteront pas à s’adresser à lui afin de mettre son sens de l’accueil au profit des membres.

Venons-en à l’essentiel. Nous avons par-dessus tout eu un plaisir immense à dévaler cette belle piste du glacier à vos côtés bien que certains n’en soient pas toujours sortis indemnes (petite pensée entre autres pour Stéphane et Valentin). Même si la franchise des conseils de Quentin et son équipe de coachs a mis quelques fois en péril la perception subjective que les participants se faisaient de leur niveau de ski après plusieurs mois sans dévaler les pistes (on me dit «luge Davos» dans l’oreillette), ce week-end a toujours été l’occasion parfaite pour:

• se refamiliariser avec nos courbes et les piquets;

• progresser avec le sourire.

Que ce soit en géant, en slalom, en parallèle ou en libre, les participants ont pu compter sur une supervision continue des leurs camarades du SAS œuvrant en tant que coachs durant le camp. Alors que souvent les adultes, tels de vieux chevaux, refusent de passer l’obstacle, les participants ont toujours fait preuve d’un grand enthousiasme et ont activement sollicité des petits conseils leur permettant ensuite de gagner de précieuses secondes lors des courses SAS de la saison.

Ce camp n’aurait donc pas rencontré son succès sans la présence de nos coachs favoris qui sont religieusement

venus vous entraîner – pour beaucoup chaque année – et vous aider à retrouver de bonnes «sensat’» sur les skis. Ce camp ne serait rien sans leur pédagogie, leurs conseils avisés et bienvenus pour cette remise en jambe ! Merci à eux, ils se reconnaîtront.

Nous sommes ravis de remettre l’organisation de ce camp à quatre membres que nous savons aussi motivés que nous: Eléonore, Maryam, Flavio et Valentin. Nous vous souhaitons d’avoir autant de plaisir (et de rires) que nous en amont et pendant ces camps et sommes heureux que vous ayez accepté de reprendre le flambeau du Camp Intersections.

Merci enfin à toutes et tous (et tout particulièrement à Alexandre Rochat pour ses mots qui nous vont droit au cœur) pour votre présence et les merveilleux moments que nous avons passé avec vous sur les pistes et ailleurs.

Nous nous réjouissons d’ores et déjà de l’édition 2023 du Camp Intersections. Vive le SAS

Le message d'Alexandre Rochat

Carissimi,

Je tiens à mon tour à remercier les organisateurs du camp pour ces six éditions mémorables. Vous avez bravé le mauvais temps, le Covid 19 et la mauvaise foi de Quentin, toujours dans la bonne humeur.

J’en profite aussi pour remercier la Section Romande de la Croix-Bleue pour leur accompagnement d’après Camp intersections et la Policlinique Ostéopathique de Lausanne sans qui je ne pourrais plus porter de piquets.

Votre formule d’organisation à trois sections, inspirée de notre Conseil Fédéral, fut une réussite éclatante. Comme coach, je dois aussi vous remercier pour le plaisir que j’ai eu à partager ces moments avec vous, sur le glacier et au coin du bar.

Je souhaite seulement au prochain comité d’organisation de prendre exemple sur vous et, qui sait, de faire encore mieux (si possible)...

Alors, «mes chéris», à bientôt sur les pistes ou ailleurs.

Ich bin Testa.

Vive le SAS !

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CAMP INTERSECTIONS

UN PEU D'HISTOIRE…

Les liens du SAS avec le Sci Club 18 italien et le British Universities Ski Club (BUSC) britannique remontent à de nombreuses années. Voici un bref rappel de leur histoire et de leurs rencontres avec le SAS.

Amadeo

Reale | Sci Club 18

L'histoire des rencontres italo-suisses se croise avec la naissance même du Ski Club 18 qui, en effet, doit son succès aux skieurs universitaires qui sont parmi les meilleurs de l'époque. C’est également l'occasion de rencontrer alors de jeunes skieurs d'autres pays européens, dont la Suisse.

Le Sci Club 18 a été fondé en 1930 à Rome, et la première rencontre avec le SAS remonte à 1936, au Gran Sasso d'Italia, près de Rome. Une rencontre qui vit la victoire des skieurs suisses. Le slalom fut remporté par le SASler Kaech devant l'Italien Pariani (3e par ailleurs de la descente) et Francioli (SAS) qui se classa ensuite second de la descente remportée par Guarnieri. A noter que Guarnieri et Pariani faisaient partie de l'équipe nationale italienne et furent sélectionnés le même hiver pour les Jeux Olympiques de Garmisch. Pour la petite anecdote, Guarnieri fut même le porte-drapeau italien.

THE OLDEST TEAM SKI RACE

Associate Member Application Form

L'Italo-Suisse eut lieu chaque année jusqu'aux années 1980 et ne fut annulé qu'en 1944 et 1945. Le SC18 choisit à domicile des stations situées dans les Alpes ou les Apennins, hormis en 1949 où le rencontre eut pour cadre l'Etna, en Sicile. On y trouve depuis une piste appelée «Canalone degli Svizzeri». Les réunions suivantes se firent à Cortina, station qui deviendra un lieu de retrouvailles de plus en plus régulier. Le SC18 rachètera son actuel club-house en 1995.

La prochaine rencontre aura lieu à Cortina du 30 mars au 2 avril 2023 et constituera la 58e édition de l'ItaloSuisse qui, à notre connaissance, est non seulement la plus ancienne course de ski par équipe des sports d'hiver italiens, mais aussi celle qui compte le plus d’éditions.

The BUSC was founded in December 1925 by Sir Arnold Lunn, a British pioneer of alpine skiing and mountaineering. Lunn set up the Club in response to the formation of the Schweizerischer Akademischer Ski Club (SAS) by Walter Amstutz. Lunn had invited the SAS to race against a British team in a downhill ski race in Mürren in January 1925; he sought to "level the playing field" by making sure that both teams were composed of university student racers.

Full Name: ____________________________________

DoB: _________________

Email address: __________________________________

Telephone number: _____________________________________________________

Address:

And so it was that the BUSC and the Anglo-Swiss university ski race were born. Since then the SAS and the BUSC have attended 89 editions of the Anglo-Swiss meet, making this the oldest team downhill ski race in existence.

Winston Spencer-Churchill (Member of Parliament and grandson of the former prime minister, Sir Winston Churchill) and Squadron Leader Roger Bushell, a famous British war hero.

Post code: ____________________________________________________________

The BUSC team was originally composed of students from Oxford and Cambridge universities but the scope of the membership was widened after Revised Rules were adopted in 1930. Since its inception, the BUSC has supported student ski racers to participate at the very highest level of their sport at the European Student Championships and World University Games. Over the years, there have been many notable alumni of the BUSC including Aga Khan IV,

Supporting Statement:

As we look forward to the new ski season and the 90th Anglo-Swiss ski race, the BUSC reflects on what a memorable year it has been for British snow sports: On 22nd January, British slalom racer David Ryding placed first in the World Cup slalom race in Kitzbühel which makes him the only British skier to win a race on the FIS Alpine Skiing tour. This came almost 100 years to the day after Sir Arnold Lunn had set the course for "a turning race around flags" in Mürren, Switzerland. This formula would provide the basis of the modern slalom race. We hope you agree that there is an elegant circularity to this!

With the 100th Anniversary of the Anglo-Swiss ski race just over two years away, the BUSC feels tremendous pride that its sporting values and traditions continue to be upheld. We are extremely grateful for the friendship and camaraderie that we share with the SAS. It is thanks to this relationship that we can look forward to what the next 100 years will have in store for the BUSC and the Anglo-Swiss race.

Member proposing: _____________________________________________________

Member seconding: _____________________________________________________

29 28
SAS, SC18 ET BUSC SAS, SC18 ET BUSC
1 Premier Italo-Suisse au Gran Sasso avec, à la clef, un bon repas de fettucine chez Alfredo Re à Rome. 2 Skieurs italiens et suisses réunis lors de l'édition de 1955, à Gstaad. 3 The 1926 BUSC Team.
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«ALLEZ VALENTINE !»

Comme annoncé lors de la présentation de Valentine Macheret à l’assemblée des délégués de juin dernier, un petit club de soutien a été mis en place afin de financer le bandeau SAS sur son casque.

Olivier Brunisholz | Animateur du club «Allez Valentine !»

Valentine est exactement l’exemple du membre que l’on souhaite voir au SAS, à savoir une vraie étudiante qui participe à la vie de notre club. Elle ressemble dans ce sens tout à fait à notre «star» actuelle, Tanguy Nef, qui est également membre de notre club et qui a accepté d’être supporter du club de soutien. Merci Tanguy !

Par ailleurs, Valentine est officiellement «Ambassadrice Unidistance» (www. unidistance.ch). Il s’agit là de permettre à nos étudiants sportifs de poursuivre leurs études correctement et de ne pas perdre de temps. Elle est aussi la première femme, membre officielle du SAS, section Fribourg, à participer à des compétitions de Coupe du Monde, en slalom pour l'instant.

À la recherche de fonds

Je suis encore à la recherche de membres prêts à participer à son club de soutien. Je vous serais reconnaissant

de bien vouloir me faire part de vos intentions, à mon adresse ob@bblaw.ch ou, par téléphone, au 079 200 3657. Plusieurs membres SAS y ont déjà participé. Je cherche CHF 12'500 pour couvrir la participation sponsoring à Swiss Ski ainsi que pour le soutien direct à Valentine.

Si par hasard, il m’arrivait de recevoir plus d’argent que la somme recherchée, les fonds supplémentaires seront transférés au groupe de compétition géré par Thomas Pool et Christian Vial.

Merci d’avance de votre générosité. Je reste volontiers à disposition pour tout projet ou pour d’autres remarques qui pourraient aider à soutenir le club «Allez Valentine !».

Bien amicalement SAS

www.tooski.ch/blogs/valentine-macheret

31 DONNONS UN COUP DE POUCE À VALENTINE MACHERET
just another asset management company.
We are hiring

ES WIRD WEH TUN…

Der Ständerat hat den indirekten Gegenvorschlag zur GletscherInitiative angenommen. Damit ist der Weg geebnet, um die Schweiz bis ins Jahr 2050 auf Netto-Null zu trimmen. Doch konsumieren und reisen wir immer noch wie die Weltmeister.

Soziales Motiv ausbauen – egoistisches Motiv überdenken

In der Schweiz ist der Endenergieverbrauch in den letzten 60 Jahren stark gestiegen. Die Schweiz deckte ihn im Jahr 2019 mehrheitlich aus nicht erneuerbaren Quellen: Rund zwei Drittel stammen aus fossilen Energieträgern (Treibstoffe, Erdölbrennstoffe, Erdgas), die importiert werden müssen. Ein Drittel decken Elektrizität und übrige Energieträger (Erneuerbare) ab. Das wird sich nun radikal ändern, besagt der indirekte Gegenvorschlag der Gletscher-Initiative, der von Nationalrat und Ständerat angenommen wurde. Das überraschende Mehr wurde von der aktuell herrschenden Energieknappheit befeuert.

Gletscher-Initiative wird

mehrheitlich umgesetzt

Der Ausstieg aus der Nutzung von fossilen Brennstoffen und Netto-Null bis 2050 sind die Hauptziele der Initiative. Das bedeutet, dass wir bis ins Jahr 2050 kein CO₂ mehr emittieren dürfen, respektive die Emissionen kompensieren müssen. Ausserdem müssen die Emissionen bis ins Jahr 2040 gegenüber 1990 um 75 Prozent zurückgehen, so

weit wie möglich durch die Reduktion des TreibhausgasAusstosses im Inland. Fossile Brennstoffe dürfen ab 2050 nur noch unter speziellen Auflagen genutzt werden. Der Stromverbrauch wird zukünftig enorm zunehmen. Geplant sind riesige Solaranlagen in den Bergen, die uns auch im Winter mit Strom versorgen. Verbleibende Emissionen sollen in Form von negativen Emissionen der Atmosphäre entzogen werden. Grosse Ziele, die wohl allein durch neue Technologien und Solaranlagen nicht erreicht werden können.

Beim Fliegen können wir am meisten Energie einsparen

Heute verbrauchen wir in der Schweiz pro Kopf pro Jahr

14 Tonnen CO₂, über ein Fünftel davon geht auf das Konto der Fliegerei. Somit gehen wir genauso verschwenderisch mit unseren Ressourcen um wie die Menschen in den USA (Stand 2019). Bis heute haben wir jedes Jahr mehr Energie verbraucht, denn Konsum und Wachstum bedeuten Wohlstand und Glück, so der Tenor der Wirtschaft. Wohlstand und die bisher tiefen Energiepreise hingegen ermöglichen

es uns erst, so viel Energie zu verbrauchen. Ein Umdenken muss also auch in der Bevölkerung stattfinden. Neben dem radikalen Ausbau erneuerbarer Energie sowie freiwilligen Angeboten und Anreizen brauche es Preiserhöhungen und Regulierungen, um den Energieverbrauch einzudämmen, ist Annette Jenny, Dozentin der Forschungsgruppe Nachhaltigkeitskommunikation und Umweltbildung ZHAW, überzeugt.

Legitimieren Bioprodukte Flugreisen?

Warum aber fällt es uns trotz überdurchschnittlichem Interesse an Umweltthemen und einem ausgeprägten Umweltbewusstsein so schwer, auf Flugreisen konsequent

zu verzichten? Jenny: „Das egoistische Motiv – in diesem Fall die Abenteuerlust, Interesse an anderen Kulturen und Freude oder Familie im Ausland –überlagert oft das moralische Motiv.“ Diese sich widerstreitenden Motive können in jedem von uns einen Konflikt auslösen. Um diese Spannung, die kognitive Dissonanz, auszuhalten, wenden wir verschiedene Strategien an: „Wir bedienen uns beispielsweise dem Mental Accounting. Das heisst, wir finden Entschuldigungen dafür, dass wir es trotzdem machen können. Wir legitimieren eine Flugreise mit dem konsequenten Kauf von Bioprodukten oder der ÖV-Nutzung und verteidigen unser Tun damit, dass sich die anderen ja auch nicht besser verhalten“, so Jenny.

Hier könnte zukünftig das soziale Motiv eine starke Rolle einnehmen, da das Verhalten anderer ein starker Motivator ist, das unsrige zu überdenken. Untersuchungen von Jenny und ihrem Team zeigen nämlich, dass die Community eine grosse Relevanz bei Verhaltensänderungen spielt: Aktionen, wie mit dem Fahrrad zur Arbeit zu fahren oder in einer Genossenschaft gemeinsam Strom zu sparen, können unser Verhalten nachhaltig verändern. Neben Anreizen, Preiserhöhungen, technologischen Fortschritten und Verboten – die zwangsläufig kommen werden – ist es hilfreich, sein egoistisches Motiv zu überdenken. Lohnt sich ein Langstreckenflug, der drei Tonnen CO₂ pro Passagier in die Atmosphäre ausstosst? Oder mache ich lieber schöne Ferien in Europa und erspare mir erst noch die mühsame Reiserei? Vielleicht wird ja schon bald der Verzicht auf eine Flugreise ein Glücksgefühl in uns auslösen und Teil des egoistischen Motives werden.

33 32 UMWELT
“Umweltschädliches
Verhalten muss unbequem werden.” Annette Jenny, Dozentin der Forschungsgruppe Nachhaltigkeitskommunikation und Umweltbildung ZHAW • Aktionen wie die Wander-Demo der Gletscher-Initiative können Menschen zum Umdenken anregen. * Autorin Regula Wegmann (38) ist Gründerin und Inhaberin der Kommunikationsagentur microbee mit Sitz in Zürich und Sarnen/OW. Ihre Freizeit verbringt sie am liebsten in den Schweizer Bergen.
© Komitee GletscherinitativeFoto: Florian Wüstholz
Annette Jenny beschäftigt sich seit über 20 Jahren mit umweltbewusstem Verhalten.

LAWINENPRÄVENTION

Aktuelle Tools und Methoden der Lawinenprävention – darüber informierten sich Bergführer, Tourenleiterinnen und Skilehrer am LawinenForum. Alle Schweizer Anbieter von Lawinenkursen wollen grundsätzlich die gleichen Inhalte vermitteln.

Birgit Ottmer | Institut für Schnee- und Lawinenforschung Davos

Skitouren, Schneeschuhlaufen und Freeriden geniessen in der Schweiz jeden Winter unzählige Personen. Sie alle setzen sich bei ihrem Hobby der Lawinengefahr aus. Viele möchten daher in einem Lawinenkurs von einem Tourenleiter oder einer Bergführerin lernen, wie sie Touren richtig planen und wie sie im Gelände das Lawinenrisiko verringern. 14 Schweizer Organisationen und Verbände aus dem Bereich Schneesport koordinieren im Kernausbildungsteam (KAT) „Lawinenprävention und Schneesport“, was in solchen Lawinenkursen gelehrt wird. Denn die Schneesportlerinnen und Schneesportler sollen, egal wo und bei wem sie ihren Kurs besuchen, die gleichen Inhalte und Methoden lernen

und die gleichen Unterlagen dazu ausgehändigt erhalten. So entstehen im KAT auch die jeweils neuesten Versionen des schon fast legendären Merkblatts „Achtung Lawinen!“.

Erstmals hat das KAT nun seine Arbeiten einem breiteren Fachpublikum vorgestellt. Rund 200 Personen, die Lawinenkurse anbieten (Bergführer, SAC-Skitourenleiterinnen, Skilehrer,

Inhaberinnen von Bergsportunternehmen), trafen sich im November zum eintägigen „LawinenForum“ in Luzern. Vertretende der verschiedenen Verbände und Organisationen informierten die Teilnehmenden über den neuesten Stand der Lehrmeinung und der Lehrinhalte.

RiskCheck und Cockpit: Neue Tools

Besonders intensiv diskutierten sie den von Stephan Harvey vorgestellten «RiskCheck», der dazu anleitet, von der Planung bis zum Einzelhang das Lawinenrisiko an Schlüsselstellen zu beurteilen. Es geht darum, die Gefahr zu erkennen und zu beurteilen, die Konsequenzen eines Lawinenabgangs abzuschätzen und so das Risiko unter Berücksichtigung von (wirkungsvollen) Massnahmen zu bewerten. Neu ist vor allem der Fokus auf die Konsequenzen. Die möglichen Folgen einer Lawinenauslösung – also zum Beispiel ob ein Sturz über eine Felswand oder eine tiefe Verschüttung droht – beeinflussen das Risiko nämlich ganz entscheidend. Sie sind oft besser abschätzbar als die Wahrscheinlichkeit einer Lawinenauslösung. Aber auch diese ist wichtig. Man schätzt sie anhand der für die Lawinenbildung wichtigen Prozesse ab. Unter Berücksichtigung des aktuellen Lawinenproblems fragt man sich: Gibt es eine Schwachschicht? Hat es darüber ein Schneebrett? Kann ich einen Bruch initiieren? Unterstützt das Schneebrett die Bruchausbreitung?

Die Teilnehmenden im Vertiefungs-Workshop zum RiskCheck erlernten zudem eine eingängige Methode, bei der mit Hilfe der Daumen beider Hände die Stufen des RiskChecks durchgegangen werden und letztlich ein symbolisches „Daumen hoch“ herauskommt – oder eben auch nicht.

Die 8. totalüberarbeitete Auflage der Informationsbroschüre «Achtung Lawinen!» gibt es auf der Website des Lawinenforschungsinstituts (www.slf.ch) kostenlos zum Download.

Ist das Risiko beurteilt, gilt es zu entscheiden. Dazu stellte Markus Müller das Tool „Cockpit zum Entscheiden“ vor. Dieses innere Bild soll sicherstellen, dass beim Entscheiden alle wichtigen Aspekte berücksichtigt werden: Der Faktor Mensch – inklusive der eigenen Intuition –gehört genauso dazu wie die fachliche Beurteilung der Lawinengefahr. Nicht zuletzt muss der Entscheid dann auch umgesetzt und der Gruppe kommuniziert werden.

Was passiert, wenn es trotzdem passiert?

Weitere Vorträge und Workshops beschäftigten sich mit neuen Erkenntnissen der Lawinenforschung, mit dem (Schein-) Widerspruch zwischen probabilistischen und analytischen Methoden, mit Neuerungen im Lawinenbulletin, mit den Online-Angeboten White Risk und Skitourenguru sowie mit dem Umgang mit Fehlern und Fast-Unfällen. Ein Podium zu „Was passiert, wenn es trotzdem passiert?“ beschloss den Tag. Eine Juristin, ein Vertreter eines Bergsportanbieters sowie ein Tourenleiter und ein Bergführer, die mit ihren Gruppen einen tödlichen Unfall erlebt hatten, diskutierten über juristische Folgen des Unfalls, über Medien und Polizei, über den Umgang mit Angehörigen der Opfer und mit den restlichen Mitgliedern der Gruppe, vor allem aber auch darüber, was im eigenen Kopf passiert und wie man Versöhnung mit sich selbst findet. Sie appellierten einhellig, dass man in so einem Fall unbedingt Hilfe in Anspruch nehmen soll – von einer Anwältin oder einem Anwalt, aber auch für die persönliche Verarbeitung des Erlebten und für organisatorische Angelegenheiten –, da sei auch der Anbieter moralisch in der Pflicht.

Eine Blitzumfrage bei den Zuhörerinnen und Zuhörern hatte gezeigt, dass rund die Hälfte der Anwesenden schon bei einem tödlichen Bergunfall dabei gewesen waren (nicht alles Lawinen, meist nicht in verantwortlicher Position). Entsprechend hoch war das Interesse am Thema; und viele äusserten grossen Respekt und Bewunderung für die beiden Direktbetroffenen, die auf dem Podium so offen über ihre Erlebnisse sprachen.

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Das «Cockpit zum Entscheiden». 200 Personen bildeten sich am LawinenForum weiter, um aktuelles Lawinenwissen vermitteln zu können. Grafik: KAT

LE SAS ET L‘UNIVERSIADE D’HIVER

En décembre 2021 auraient dû se tenir les Universiades à Lucerne. Malheureusement, cet événement a dû être annulé. C’est d’autant plus dommage que le SAS et le Schneehase avaient tout prévu pour rendre cette manifestation mémorable.

C’est dans cette optique que le Schneehase avait prévu de se présenter sous son plus beau jour avec notamment une brochure en anglais expliquant la relation du SAS et de certains SASlers avec les Universiades. Cette brochure évoque avant tout le SASler Fritz Holzer, membre d'honneur, vice-Président de la FISU et FISU Emeritus Honorary Member, malheureusement décédé en 2021.

Après une brève introduction par Leonz Eder, Président de la FISU, la brochure traduit en anglais la contribution de Fritz Holzer pour le Schneehase N°40. Dans cet article, il expliquait comment le SAS a influencé le développement de l’Universiade d’hiver. Je me permets d’en faire ici un petit sommaire en français. Si vous voulez en savoir plus, je vous renvoie à l’article original publié dans le Schneehase et accessible en ligne, en allemand. Vous pouvez aussi nous contacter si vous êtes intéressé à recevoir la brochure, en anglais.

Fritz Holzer revient sur la longue tradition du SAS comme organisateur de courses de ski. Dès ses débuts, le SAS a su s’implanter dans le ski international en organisant notamment les Anglo-Suisse dès 1925. Puis vinrent les courses AllemagneSuisse en 1934 et les Italo-Suisse dès 1936 ainsi que les Championnat Suisse Universitaire. Mais ce n’est de loin pas tout.

Les premiers Jeux Mondiaux universitaires, organisés en été 1923, engendrèrent le désir de créer un événement similaire pour les sports d’hiver. Sous l’égide de la CIE (Confédération Internationale des Étudiants)

furent organisés en 1928 les Jeux Mondiaux Universitaires d’hiver à Cortina d’Ampezzo. Le président d’alors de la CIE se tourna en la circonstance vers le premier président du SAS – et membre fondateur – Hermann Gurtner pour lui demander de conseiller le comité d’organisation quant à l’organisation des courses de ski alpin. À l’époque, on connaissait uniquement la descente et le slalom spécial.

Ces Jeux Mondiaux universitaires de 1928 furent un succès en tous points pour le SAS qui sut montrer au monde entier son expertise dans l’organisation de tels évènements. Et il n'en alla pas autrement au plan, puisque le grand champion de ces Jeux fut André Roch (SAS Genève) qui gagna la descente et le slalom spécial, et se classa en outre 10e en ski de fond et 7e en saut !

Cinq autres éditions suivirent entre 1930 et 1939, puis la deuxième guerre mondiale mit fin aux Jeux Mondiaux Universitaires d’hiver. C’est uniquement lors de la création

Le Schneehase est une source incroyable également au niveau visuel.

de la FISU (Fédération Internationale de Sport Universitaire), en 1949, que l’idée fut reprise. Tout d’abord sous le nom de «Semaine internationale du sport universitaire d’hiver», de 1951 à 1959 puis comme «Universiades» dès l’été 1959, c'est-à-dire lorsque les états du bloc de l’est européen sont devenus membres de la FISU.

Fritz Holzer nous rappelle également que non seulement le SAS a, dès ses débuts, contribué au succès international du ski alpin en organisant des évènements, mais qu'il a également été un élément important dans la reconnaissance du ski alpin par la FIS au même titre que l’étaient déjà les disciplines nordiques. Le Schneehase nous permet de retracer cette volonté, notamment en publiant dans sa 2e édition (1928) les lettres de différents pays alpins soutenant les efforts du SAS pour la reconnaissance de la descente et du slalom spécial comme disciplines de la FIS. Ces efforts furent, comme on le sait, couronnés de succès lors du congrès de la FIS à Oslo en 1930.

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Cécile de Lavallaz | Schneehase Ambassador, SAS Fribourg Souvenirs d'Universiades Leonz Edler et Fritz Holzer

ENTRETIEN AVEC URS SCHÜPBACH

Questionnaire de Proust

Du bist im SAS, weil…

Tu es SASler parce que…

Urs Schüpbach : Der alpine Skirennsport meine Passion ist und der SAS einmalig ist mit dem Mix zwischen Jung und Alt, Romandie und Deutschschweiz im selben Club mit dem einzigartigen SAS-Spirit.

Dein liebstes Skigebiet?

Quelle est ta station de prédilection ?

Die Jungfrau-Region für einen Tagestrip und Zermatt für ein langes Weekend.

Dein Lieblingsessen im Pistenrestaurant?

Quel est ton plat préféré dans un restaurant sur les pistes ?

Eine Käseschnitte bei Chez Vrony.

Dein schönstes Erlebnis im SAS?

Quel est ton meilleur souvenir au SAS ?

Als Aktiver die Teilnahme als Captain des SAS-Teams am Anglo Swiss und als AH die Jahre als Co-Präsident und Vizepräsident im SAS ZV.

Wie bereitest du dich auf ein SAS-Rennen vor?

Quelle est ta préparation avant une course SAS ? Nicht mehr so seriös wie früher. Material top – Kondition solala – Technik old school.

Du steckst in einer Seilbahn fest.

Wen oder was möchtest du bei dir haben?

Tu es coincé dans une télécabine.

Que/qui veux-tu avoir avec toi ?

Eine Gruppe von SAS-Freunden. Wir könnten uns lange unterhalten und schöne Erinnerungen austauschen

CALENDRIER

SAS 2022-23

Trouvez chaussure à votre pied.

The Quizz

Slalom oder Riesenslalom?

Slalom ou géant ? Riesenslalom.

Schnaps oder Ovomaltine?

Abricotine ou Ovomaltine ?

Früher Ovo, heute Abricotine

After-Ski oder Spa?

After-ski ou Spa ? After-Ski.

Berghütte oder Palace? Cabane ou Palace ? Berghütte im SAS-Pullover.

Didier Cuche oder Marco Odermatt?

Didier Cuche ou Marco Odermatt ?

Didier Cuche «the fighter».

Matterhorn oder Jungfrau?

Cervin ou Jungfrau ?

Jungfrau – wegen Silberhorn

DÉLAI DE RÉDACTION REDAKTIONSCHLUSS

NR. 129 14 février 2023

Printemps | Frühling 2022-23

NR. 130 14 mai 2023

Été | Sommer 2023

NR. 131 14 août 2023

Hiver | Winter 2023-24

38 SAS PEOPLE
SCAN ME!
#Verbier #CransMontana naef-prestige.ch
Et si nous vous accompagnions dans la recherche de votre pied à terre à la montagne ?

Öffentliche Vortragsreihe am Balgrist

Interessiert an orthopädischen Vorträgen?

Medizinische Informationen aus erster Hand: Spezialistinnen und Spezialisten der Universitätsklinik Balgrist informieren Sie über neueste wissenschaftliche Erkenntnisse rund um den Bewegungsapparat.

Veranstaltungsort: Universitätsklinik Balgrist, Forchstrasse 340, 8008 Zürich

www.balgrist.ch

Weitere Informationen zur Veranstaltungsreihe:

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