SAS News no 113

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n ews N°113 – printemps 2019

Le magazine du Ski-Club Académique Suisse Das Magazin des Schweizerischen Akademischen Skiclubs

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Trotz eines etwas verspäteten Winterbeginns können wir wiederum eine sehr gute und schneereiche Saison hinter uns lassen. Gut präparierte Pisten, sehr viel Schnee und überdurchschnittlich viel Sonne, was zu einem milden Wetter geführt hat. Und wie jedes Jahr bereiten wir uns auf die kommende Sommersaison vor. Diese ist noch nicht richtig eingetroffen, aber das führt zu grösseren Möglichkeiten in Sachen «snow farming and snow factoring».

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s Mini Deux nouveaux petits Walpoth en outfit corporate !

sommaire Le mot du Président

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Retour sur l’Opening

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Marc Rochat à l’interview Beppi Cup

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Anglo-Swiss 12 Jaun Cup

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Züri Cup

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Variantenfahren Andermatt

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Pentathlon 20 Einlauftour Ost un West

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In dieser Ausgabe vor der letzten Delegiertenversammlung des Lausanner Zentralvorstands (ZV) sind die unglaublichen Erfolge unserer verschiedenen Mannschaften aufgezeichnet und ist ein vollständiger Rückblick auf die Saison 2018/19 zu lesen. Der künftige Chefredaktor der SAS News konnte Marc Rochat interviewen; und unsere Schneehase-Ambassadorin hat Fritz Holzer zum Thema Universiade zum Gespräch getroffen. Bis zur Universiade 2021 in der Zentralschweiz wird sich die Redaktion stets aktiv mit diesem Thema beschäftigen. Der neue ZV ist bereit, so auch der neue Chefredaktor, der mit mir in der nächsten, meiner letzten, Ausgabe die Drei-Jahre-Bilanz des Zentralvorstands Lausanne ziehen und mit Christoph Nater die Ziele des ZV Zürich formulieren wird.

AICC 25 Lauberhorn-Event 25 Schneehase 26 Die erste Skirennen in der Schweiz

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Alpin SM

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Nachruf – Camillo Kind

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Ski-Ex 38 Stamm in Bergün

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IMPRESSUM SAS News erscheint viermal jährlich in einer Auflage von 1700 Exemplaren (WEMF/REMP). Es ist das offizielle Organ des Schweizerischen Akademischen Skiclubs SAS. Le SAS News, organe officiel du Ski-Club Académique Suisse SAS, paraît quatre fois par an, avec un tirage contrôlé (WEMF/REMP) de 1’700 exemplaires. www.sas-ski.ch Redaktion Redaction Skriving Marc Walpoth Sagiweg 15 – 8810 Horgen +41 78 681 67 52 – sasmagazin@sas-ski.ch Inserate Publicité Annonsering Emanuele Ravano & Didier Von der Mühll sponsoring@sas-ski.ch Produktion Production Produksjon Patrick Favre PIM Sportsguide SA – 1293 Bellevue +41 22 774 32 21 – info@pim-sa.ch – www.pim-sa.ch Adressmutationen Changements d’adresse Adresseendring Steve Forrer admin@sas-ski.ch Druckerei Impression Trykkeri Atar Roto Presse SA – 1214 Vernier Photo de couverture Marc Russenberger contemple les SASlers en action lors du Pentathlon à Grindenwald.

Cette dernière édition de notre publication avant le passage de témoin du Comité Central (CC) Lausannois au CC Zurichois est joliment équilibrée entre le français et l’allemand. Les Norvégiens se doivent maintenant d’accepter des journalistes parmi leurs nouveaux membres, histoire d'augmenter le quota de cette langue fortement sous-représentée dans les colonnes du SAS News (petit clin d’œil à mon successeur). Les nouveaux membres du CC sauront assurément faire perpétuer la langue de Molière avec leur président qui se débrouille à merveille en français et un nouveau rédacteur en chef qui a étudié à Genève. Pour ceux qui n’ont pas pu participer activement à la vie du club, en raison d’un domicile lointain, d’une blessure, d’une paternité prenante ou tout autre motif, peuvent se remémorer toute la saison écoulée, depuis l’Opening, au fil des pages de ce magazine. Nos alpinistes ont comme à leur habitude conclu une longue saison avec de belles excursions, tandis que nos athlètes alpins et nordiques ont récolté à nouveau de beaux succès, source de forte motivation pour le nouveau CC ces trois années à venir. Dans la prochaine – et ma dernière ! – édition du SAS News, Sandro Jelmini tirera le bilan de sa présidence, alors que Christoph Nater présentera dans les grandes lignes les objectifs que se fixe le nouveau CC. A mi-parcours, les deuxièmes Universiades d’hiver jamais organisés en Suisse constitueront un moment fort pour la Suisse et pour tous les jeunes skieurs universitaires. Je vous souhaite une agréable lecture et vous donne rendez-vous à l’assemblée des délégués sur le Gurten, à Berne, le 15 juin 2019.

Marc Walpoth

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s e t è l h t p a o t s No nt au so La saison est bien engagée, et seuls demeurent, au moment de rédiger ces lignes, le Pentathlon, les SWUG avec les championnats suisses universitaires «open», version parallèle, et la semaine SAS & Closing à Lenzerheide. Nous avons vu le SAS gagner les Anglo-Suisse. Enfin, ose-t-on dire, après deux années où nous avons été dominés. A noter que le résultat fut de nouveau serré, la différence en faveur du SAS ayant été générée lors du (super-)géant du matin. Les week-ends de Coupe SAS à Davos (Züri-cup), Hoch-Ybrig (Bäre-cup) et Jaun (2 slaloms spéciaux) furent le théâtre de belles courses, bien organisées, bien fréquentées, et surtout disputées dans une atmosphère digne des moments SAS que l’on apprécie. Et les courses FIS de Saas-Fee furent organisées de main de maitre avec un podium de Tim Lüscher (SAS Lausanne) à la clé.

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Côté équipes & athlètes: Are, Seefeld & Ostersund Trois championnats du monde: les alpins à Åre où se sont côtoyés de nombreux SASlers, avec en tête d'entre eux évidemment Ramon et Tanguy, mais également, pour leur apporter un soutien inconditionnel, deux anciens présidents centraux, Jean-Philiipe Rochat et Marc Russenberger, Kevin Holdener, Fränzi Aufdenblatten, David Urban (comité Lausanne), votre vice-Président Emanuele Ravano et le soussigné. La participation de Tanguy Nef au slalom des Mondiaux fut certainement l’excellente surprise de la saison, Tanguy s'étant qualifié par ses excellents résultats de Levi (11e) et Zagreb (13e). Dans le Top 30 de ces championnats du monde, Tanguy mérite, pour sa première saison dans l’élite, un grand coup de chapeau ! A propos de chapeau, ses casque, bonnet et casquette sont sponsorisés par le SAS ravi de soutenir ce talent promis à un grand avenir.

Ramon, un très grand Et que dire de notre géant phénoménal Ramon Zenhäusern, grand par la taille, par le cœur et sur les skis, puisqu’il revient de Are avec un titre de champion du monde en poche lors du Team Event où il a porté l’équipe suisse vers l’or en se montrant le meilleur dans chacun de ses duels, du 1er tour à la finale. A ceci s'ajoute une belle 5e place lors du slalom individuel, à seulement 20 centièmes du podium, alors qu’il comptait plus de deux secondes de retard après la première manche, ayant effectué une grosse faute sur le bas du parcours.


le mot du président

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Nicola Niemeyer (SAS Zurich) 5e du Team Event chez les alpins Noah Käch (candidat SAS Berne), 6e du ski cross Simon Hammer (SAS Berne) & Philippe Nicollier (SAS Zurich) 8es du relais en ski de fond

Emanuele Ravano double champion du monde Masters A Megève, Emanuele Ravano est devenu double champion du monde Masters, en Super G et en géant (meilleur temps global). Quant à Philippe Guyot, il a pris la 3e place du slalom dans sa catégorie.

A peine les championnats du monde finis, Ramon s’en va rééditer sa victoire de l’année dernière au City Event de Stockholm. Et pour finir la saison en beauté, il gagne également son premier slalom de Coupe du Monde à Kranjska Gora, reléguant Kristoffersson et Hirscher à plus de 1’’15. Excusez du peu !

Fond: Maria Gräfnings s’adjuge la Worldoppet Cup Notre Suédoise du SAS Berne s'en est allée gagner la Coupe du Monde des courses de ski de fond longue distance. Après avoir fini 2e du classement général les deux saisons précédentes, Maria s'est cet hiver imposée lors de quatre des six épreuves (la Vasaloppet China, la Dolomitenlauf en Autriche, le Taru Maraton en Estonie et la Finlandia Hiihto) et s'est encore classée seconde du König Ludwig Lauf. Quel exploit extraordinaire !

Deux médailles aux Universiades pour Amélie Dupasquier Magnifique performance d’Amélie Dupasquier (candidate SAS Lausanne) qui ramène deux médailles d’agent (Super G et combiné) des Univesiades où elle se classe encore 7e du géant. A relever les excellents résultats d’ensemble de nos SASlers qui ont récolté plusieurs diplômes. En bref: • Arnaud Boisset (candidat SAS Lausanne) s'est classé deux fois au 5e rang (à noter aussi sa 7e place aux championnats du monde juniors et son podium à Chamonix en descente de Coupe d’Europe) • Nina Bertsch (SAS Zurich) 5e en ski cross (pas mal pour une skieuse alpine !)

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Du côté des fondeurs, Barbara Steinbacher a pris le 2e rang du 30 km skating à Beitostølen, en Norvège, lors championnats du monde seniors. Quelles belles performances de nos «Masters» ! Nous sommes toutes et tous très heureux que l'amour du sport au SAS puisse faire naître , révéler et perdurer de tels talents, et nous continuerons à mettre tout notre cœur et notre énergie à soutenir nos jeunes et nos sportifs. Vive le SAS !

Sandro Jelmini Président Central

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Mario Dolder, malgré des résultats en demi-teinte cette saison en Coupe du Monde, s’est néanmoins qualifié pour les championnats du monde de biathlon à Ostersund où il a participé au 20km individuel, sans malheureusement tirer son épingle du jeu. On se réjouit de le retrouver au top de sa forme la saison prochaine.

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e i s i l a o m f , i e k ce d s e d n u a i e b P m a une

Les Fribourgeois sont bien connus pour leur capacité à mettre l'ambiance !

Après le camp intersections de fin octobre, je revenais Au travail, mais pas à nouveau à Zermatt pour mon premier Opening. longtemps hélas ! Le lendemain, réveil à 7h00, car tous les Ce week-end me semblait important, car il ouvrait candidats s’étaient vu assigner un poste la saison de ski et en quelque sorte mon aventure de fonctionnaire. Sur le coup de 8h00, au sein du SAS malgré le camp susmentionné et les un message nous prévenait toutefois quelques activités hebdomadaires organisées par la que la course était annulée à cause section lausannoise. La neige était au rendez-vous, et le week-end s’annonçait sous les meilleurs auspices. Après avoir pris possession de ma chambre, je me suis rendu en compagnie des autres candidats à l’hôtel Derby pour le premier repas de cet Opening. Le menu qui nous attendait était une sorte d’hommage au concours du combiné alpin ou nordique, puisqu’il proposait dans une seule et unique assiette un risotto, des spaghettis à la napolitaine et des raviolis à la crème ! Si beaucoup regrettent la disparition du combiné alpin, peu de SASlers verseront une larme si ce triathlon culinaire transalpin venait à disparaître…

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La digestion d’un tel plat n’étant pas une mince affaire, il n’était pas raisonnable, ni recommandé, d’aller se coucher trop tôt malgré une heure de réveil des plus matinales le lendemain. Ainsi, la plupart des SASlers en profitèrent pour se rendre en pèlerinage au Post afin de toucher le fameux tonneau et écouter un live band qui rejouait les meilleurs morceaux des années 80 pour le plus grand plaisir de tous. Malgré l’ambiance, je décidais de rentrer tôt, désireux de me reposer en vue de la course du lendemain même si les organisateurs ne cachaient pas certaines craintes liées à une météo qui annonçait des vents tempétueux.

des fortes rafales balayant Trockener Steg et empêchant les cabines d’aller plus loin que Furi. Mais ce n’est pas ces quelques aléas météorologiques qui allaient décourager des SASlers et des candidats de faire quelques descentes tant attendues en ce début de saison. La journée de ski fut toutefois courte, le temps s’étant encore détérioré avec des rafales de plus en plus violentes qui nous obligèrent même é redescendre de Furgg en train pour cause de fermeture de télésiège. Après cette demi-journée de ski, le comité central, jamais à court d’idées, décida d’organiser une traditionnelle course «Sie und Er», mais cette fois-ci sur la glace, suivie d’un match


Opening

de hockey opposant les membres des différentes sections.

Soirée endiablée Le dîner du samedi soir était organisé par Didier von der Muhl dans la salle polyvalente de Zermatt qui, pour l’occasion, avait été magnifiquement décorée aux couleurs du SAS. Pour les candidats, ce repas était l’occasion de faire la connaissance d’autres membres des différentes sections présentes à cet Opening, chaque candidat étant invité à prendre place à une table différente afin d’encourager les rencontres avec les Actifs et les AH. Après un excellent repas concocté par le Zermatterhof et généreusement arrosé par les AHs et Actifs de ma table, je me suis attaqué avec les autres candidats à une première vente de billets de tombola. Grâce à une planche de prix très attractive, proposant entre autres des week-ends à Zermatt, des articles de ski, ainsi que les bâtons du champion olympique Ramon Zenhäusern ou encore le cache-cou de Tanguy Nef, la vente s’est avérée relativement aisée. Après la tombola et un karaoké improvisé, des gagnants de divers lots reprenant en cœur avec plus ou moins de bonheur la dernière composition de Martin Stricker, les athlètes de l’équipe SAS sont venus à tour de rôle se présenter sur la scène sous les applaudissements mérités des convives.

Un très bon groupe de musiciens a pris rapidement la direction des opérations en amenant de nombreux danseurs sur la piste alors que la queue pour se rendre au bar commençait à s’allonger. Si la piste de danse se remplissait rapidement, les verres quant à eux se vidaient de plus en plus vite. La fête battait son plein quand un groupe de SASlers de tous âges ont décidé d’envahir la scène afin de montrer à tour de rôle leurs talents de danseurs. Pendant cette heure de folie, nous avons pu admirer un fameux AH, dont je tairais le nom, enlever sa chemise afin de nous faire admirer son torse de grand sportif ! Et que dire de notre très cher président lausannois qui mettait le feu à la scène dans un remake d’anthologie de Saturday Night Fever. Polizeistunde oblige, la fête fut trop vite stoppée à 2h00 du matin sur un match Lac du Connemara contre Patent Ochsner ! Si certains sont repartis vers le Post afin de prolonger les festivités, d’autres ont sagement décidé de rentrer se coucher, car la soirée avait été longue et plutôt arrosée. Pas besoin de mentionner de quel groupe je faisais partie !

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Après une très très courte nuit, j’émergeais avec peine pour aller ranger la salle de la veille avec les candidats des autres sections, sous les ordres de notre GO Didier Von der Mühl. Quand

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Opening

nous sommes arrivés dans la salle, la tâche semblait d’autant plus grande que nos têtes étaient encore lourdes et que nos yeux avaient de la peine à rester ouverts.

Brunch à Furi Après ce moment de partage et de ménage entre candidats, un brunch nous attendait à Furi. Le vent ne s’étant pas calmé depuis le samedi, les rafales se déjà faisaient sentir dans les cabines nous montant depuis Zermatt, et on pouvait même apercevoir des petites tornades de neige qui se formaient autour de nous. A l'arrivée à Furi, nos estomacs criaient famine, le rangement de salle ayant mis nos batteries à plat. Nous avons été plus que rassasiés par un buffet généreux et gourmand, saucisses, viennoiseries, œufs et bacon contribuant grandement à la remise en état de notre métabolisme un peu fatigué par une soirée bien arrosée. C’était aussi là l’occasion de partager un dernier moment avec les membres du club, la fin du brunch rimant avec la fin de ce beau week-end.

J’aimerais, pour conclure mon premier article du SAS News, remercier tous les organisateurs de ce week-end très réussi malgré la mauvaise météo et l’annulation des courses. Après y avoir participé, je comprends mieux pourquoi c’est un passage obligé pour tous les candidats. Vive le SAS !

Charles Micheli Candidat SAS Lausanne

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Marc Rochat tire le bilan de sa saison

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Marc Rochat a vécu une saison difficile. Son meilleur résultat, il l'a obtenu en se classant 26e du slalom de Coupe du Monde à Kranjska Gora.

Ne pas t'être qualifié pour les championnats du monde a dû être dur. Est-ce que tu as suivi les courses de tes collègues à la télévision ? Ce n’est évidemment pas très drôle d’être écarté de l’équipe lors d’événements tels que des championnats du monde. Il me tenait à cœur d’y participer, compte tenu de ma forme cette année et de mes progrès, malheureusement pas concrétisés au niveau des résultats. Du coup, j'ai suivi les courses via VPN en Corée, à l’autre bout du monde, avec une bière locale à la main. Comment ça se fait ? J'ai eu l'idée de partir en Corée afin de me vider la tête. J’ai eu un mois de janvier compliqué, et c’était là un bon moyen de quitter la sphère de la Coupe du Monde. Beaucoup de riz, des pistes un peu trop plates, mais un très beau voyage. Avec Ramon et Tanguy, vous êtes plusieurs SASlers membres de l’équipe nationale... C'est vrai ! Mais un du SAS Bern, un du SAS Genève et un du SAS Lausanne, ça crée des conflits au sein de la même équipe ! (rires) Qui est ton coéquipier le plus proche au sein de l'équipe ? Dans un groupe qui doit vivre en communauté toute l’année, des duos se créent naturellement, en particulier pour les chambres ! Luca Aerni est mon collègue de chambre, c’est celui qui a les jambes les plus douces... (rires) Avais-tu, plus jeune, des idoles ? Qui n’en a pas eus ? J’ai toujours regardé avec admiration les champions de la génération me précédant, Marc Berthod en particulier. J’ai eu la chance de les côtoyer plus tard, au sein de l’équipe nationale, c’est une belle histoire. Ton père Jean-Philippe a été vice-président de Swiss Ski et est bien connu dans le monde de notre sport. Cela ne t’a jamais affecté ? Non, au contraire. Ça a été pour nous deux un moyen de partager notre passion pour le ski au travers de la même fédération. Le soutien de ma famille me permet aussi de m'en sortir financièrement, surtout après une saison sans trop de revenus liés à mes résultats.

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Dans une interview avec le Blick, tu as dit que le monde du ski manque de spectacle… Le sport d’élite est un monde souvent trop sérieux. Les skieurs le sont souvent trop aussi. Nous faisons du ski, pas une campagne électorale, et lorsque je regarde un sport comme le nôtre, je veux trembler et non pas constamment assister à un festival de fausse modestie ! Des personnalités comme Alberto Tomba, capable de fêter ses succès de manière très exubérante, nous manquent. Dominik Paris chante dans un groupe de musique death metal. C'est aussi ton style ? Je suis plutôt du style blues/jazz, mais je n’ai ni le talent ni la patience pour m’y consacrer. Quels autres sports pratiques-tu ? J’ai redécouvert une passion pour le golf il y a de ça deux ans. J’y ai beaucoup joué étant enfant, puis j’ai arrêté pendant plus de 10 ans. Aujourd’hui, j’y pense constamment. Par chance, plusieurs de mes coéquipiers ont attrapé le même virus ! Pour nos membres SAS féminines: Est-ce que tu as une copine ? J’ai une copine qui n’est pas skieuse. Ça m’arrange de pouvoir parler d’autre chose lorsque je suis à la maison. Et elle a les pieds moins poilus que ceux de Luca, du coup, c’est plus chaleureux aussi... (rires) Les championats de Suisse au Hoch Ybrig ont conclu la saison. Es-tu parti en vacances ensuite ? Après les dernières courses, la saison n'était pas tout à fait terminée. On a fait pas mal de tests de ski, car je veux absolument être prêt quand la nouvelle saison commencera en automne. Prêt à attaquer à fond ! Propos recueillis par

Mario Wittenwiler SAS Genève


BEBBI CUP

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Der Bebbi Cup 2019 stand ganz im Zeichen der neuen Zusammenarbeit zwischen den Sektionen Bern und Basel. Und diese wurde durch das Wetter gehörig auf die Probe gestellt. Der Bebbi Cup 2019 wurde erstmals von den Sektionen Bern und Basel gemeinsam organisiert. Das vergrösserte OK machte sich sowohl in der Vorbereitung wie am Renntag bemerkbar; die Aufgaben konnten auf mehr Schultern verteilt werden und es waren spürbar mehr Helfer am Berg. Unverändert geblieben ist die tolle Piste in Hoch-Ybrig mit ihren spannenden Geländeübergängen, langsamen wie schnellen Passagen und einem wie immer toll gesteckten Kurs von

Patrick Menge. Diese Vorzeichen versprachen ein packendes Rennen. Ob die neue Zusammenarbeit der Sektionen Basel und Bern auch wirklich funktioniert, wollte dann auch Frau Holle testen und schüttelte die Kissen in der Nacht vor dem Riesenslalom so kräftig, dass die Helfer ihre Aufwärmübungen mit Schneeschaufeln absolvieren mussten. Dank vieler engagierter Hände war es aber möglich, die Piste pünktlich vom Neuschnee zu befreien und die Rennen mit nun perfektem Wetter zu starten. Den Tücken der Piste ist es denn auch zuzuschreiben, dass es keinem Athleten gelungen ist, die Rennen zu dominieren. Stattdessen konnten sich in den insgesamt vier Rennen diverse Athletinnen und Athleten in die Siegerliste eintragen. Wir blicken auf ein erfolgreiches und vor allem verletzungsfreies Wochenende zurück. Wie geht es nun weiter mit dem Teamwork der Sektionen und mit dem Bebbi Cup? Das gilt es in der Sommerpause zu diskutieren. Die Ausgabe 2019 ist ein gutes Argument für eine Fortführung der Zusammenarbeit.

David Maurer SAS Basel

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Anglo-Swiss

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The BUSC and SAS delegations were convened to St. Moritz for the mythical race between the two clubs. Each team joined the eastern part of Switzerland on Monday January 28, for four days during which, each tradition that have been lasting for years was proudly honored. The SASler were eager to start competing after two unsuccessful years where they were beaten by a strong BUSC group. On the first evening, we had the great pleasure to meet both teams in the fascinating Badrutt’s Palace that never loses its kindness when it welcomes us. The BUSC team aligned one lady out of six participants while the SAS head of delegation, Tom Kessler, bet on two ladies and four gentlemen. After enjoying our first delicious meal at “Le Restaurant”, the teams carried on into the night and all together went to the traditional “Stübli” where live music gave the best start to this memorable week. It was clear the next morning that the British were big-time competitors when they tried to intimidate the SAS

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opponent at the bar. With high professionalism and discipline, the SAS team successfully managed to make its way out of the first night trap in order to spend the opening day of skiing in good conditions.

in the Anglo-Swiss formerly joined us to support the teams and enjoy, in another perspective, that wonderful week. The first skiing day helped to loosen up the atmosphere and have both teams to get to know each other. A clear decision that has never been disputed was the after-lunch activity. Once the lunch was over, after a few turns, the teams headed back to the Badrutt’s to enjoy some timeoff at the outstanding spa.

Quiet nights!!! St. Moritz welcomed us with a stunning weather to begin the week in the best possible way. The two teams enjoyed a first free skiing day while they were carefully observed by the head of delegations to later on decide with the two captains, the strategies to adopt regarding the starting order of the races. We had the great honor to join the prestigious Corviglia Club to enjoy each lunch during the week. Apart from both teams, a few of the old boys that had participated

The first two days were dedicated to some free skiing and some training on the Wednesday. Surprisingly, the two teams stayed relatively quiet on the second and third night while the Thursday competition was approaching. After some great slalom training on Wednesday, both teams met up in front of the hotel to play the traditional hockey game between the Swiss and the British. With a clear lack of suspense regarding the results, the SAS crushed the BUSC


that, no matter the result, gave it all but could not unfortunately brag about their skating skills. The hockey game was played in a fantastic atmosphere and the two teams rewarded their effort by jumping into the warm outside jacuzzi that had been patiently waiting for them in the cold -17° late afternoon. After some great effort between the slalom training, the hockey game and of course, the resting time at the spa, the apero and the dinner did not discourage the teams to go for the traditional “cresta-run” in the middle of the night. With the sledges, we left around midnight to sled down the icy run that was actually more concrete than icy. The BUSC displayed their first strategical move by having one of their toughest competitors abduct our top SAS skier on his sledge and literally sled the whole cresta-run that was deadly that night. Luckily, both teams made it to Celerina alive and joined back the hotel in one piece, exhausted by the day and ready to hit the play button on the Thursday with the slalom and giant slalom races. On race day, the teams were supported by many SASlers that had come all the way to cheer for them. After two giant slalom races, the odds were slightly for the SAS that had four good performances on the finish line. Once the commercial and lunch breaks were done, the race went on with the slalom that was much shorter and in favor of the British who felt more comfortable racing on a flat piste that would advantage their skills.

The tension was at its fullest once the two races were completed, especially after the 2018 British best skier did not finish one of the slalom races, which meant that he wouldn’t be considered in the Top 4 times.

Jacuzzi, ice rink and Champagne

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After finishing the race day, the two teams met up in the spa to participate in the mythical Champagne race that consists of jumping from the jacuzzi and running all the way to the end of the ice rink, in swimming suits and to drink a glass of Champagne before running back. With a clear advantage for the British who could benefit from their drinking skills. The SASlers fought hard but had to give away the win to the BUSC teams that were unbeatable that night. On Thursday night and before joining the official Anglo-Swiss dinner at the “Relais I”, the results were announced in front of all the guests in the hall of the Badrutt’s Palace. The SAS team had won the competition. It was a tight win, but the SAS had made the difference in the giant slalom where it had placed four of its competitors in the Top 5 times. The official dinner at the “Relais I” concluded this unforgivable week between the two clubs with the loving cup finally in the hands of the SAS Captain. As it had been loudly said by the English team at the football World Cup, it was time for the SAS to claim the cup back and shout: “It’s coming home”.

Lukas Brawand, Tom White, Jamie Page and Marc Telling

Gaétan Oyon SAS Lausanne

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d n e k e e n u w a Le du J Tour à tour appelé «Le week-end», «Le Jaun» ou encore «Le dernier jour d’un candidat», il est à la fois redouté par les organisateurs genevois et fribourgeois, et craint par les candidats. Du vendredi 8 au dimanche 10 février, les SASlers de toute la Suisse se sont retrouvés autour de quatre manches de slalom spécial sur la redoutée piste du Jaun dont le surnom «la Streif du spécial» rappelle à quel point elle réclame un engagement total, la faute d’appui y étant fatale. Cette piste est au ski ce que «Le crépuscule des Dieux» est à l’opéra, Marcel Hirscher au géant ou le candidat au SAS: l’Essence. Le haut commandement appelle le chalet «La Colonie». En y pénétrant, l’odeur généreuse d’un vin chaud chatouille les narines et adoucit la tension que la course fait croître dans l’estomac des participants. On investit les chambres. On enfile les chemises. Les plus aventureux osent le gel. On sort dîner. Une fois n’est pas coutume, le dîner va crescendo. Le bruit feutré des couverts contraste avec les sons aigus des verres qui s’entrechoquent et le miaulement des discussions. On cherche les bonnes phrases et les justes tournures. Ceux qui ont mis du gel ronronnent au subjonctif et les autres expi rent à l’indicatif. Certains se contentent de la fondue. Le rythme s’emballe et, enfin, la colonie ronfle. Cadence et dodo. À 6h30 du matin, les candidats et autres organisateurs ont l’œil brillant (teinté de jaune pour les plus braves), mais sont bel et bien réveillés et d’une motivation exemplaire. Le soleil pointe le bout de son nez. On n'en verra malheureusement jamais les yeux.

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Les nuages s’accumulent, et alors que le tracé vient d’être dévoilé, les premières gouttes de pluie tombent. Les gouttes deviennent des larmes. Les larmes des cordes. Et les cordes des câbles. On dit qu’un jeune aux cheveux encore de gel a confondu la pluie et l’arbalète. Il devait avoir les yeux jaunes.

Le bal commence La reconnaissance finie, les ouvreurs descendus, le bal commence. Les premières skieuses entament une timide valse avec les virages avant que les plus intrépides – revêtues d’exosquelettes Leki – ne s’embrasent dans un tango enflammé avec les piquets devenus mous. Le chronomètre est à bout de souffle et enchaine les performances. Les contrôleurs de portes sont pétris d’admiration devant les silhouettes athlétiques qui dévalent la pente. Personne ou presque ne part à la faute malgré une piste qui, sous l’eau, marque très rapidement. Les organisateurs balancent du sel et prient le ciel. C’est au tour des hommes de s’élancer à la conquête de la piste. On assiste à des démonstrations de force, de précision et de bravoure. Les hurlements d’encouragement se confondent dans le claquement des piquets. La légende dit que le dossard 93 produisit une étincelle en claquant la porte 38 du poing, et celle-ci aurait – selon l’avis des spécialistes – mis le feu à la station de Jaun si les torrents d’eau avaient fait place à une éclaircie. L’élite découpe littéralement la piste en deux. Des escaliers se forment


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en dessous des portes. La foule est en délire. Les athlètes rugissent, et le chronomètre plonge allègrement sous la minute. Finalement, c’est au tour des novices, des yeux jaunes et des chevelures gelés. C’est au tour de ceux qui font l’économie des protections et qui génèrent le scepticisme des spectateurs déjà habitués à un ski d’exception. Les hurlements s’étouffent et laissent place au silence. Les spectateurs portent leur regard inquiet sur ces girafes qui se prennent pour des chamois. Les portes ne sont plus des partenaires. La danse se transforme en chaos. Le chronomètre mesure l’infiniment lent. Et, finalement, heureuse de ne pas avoir assisté à la décapitation d’une de ces girafes, la foule salut le courage de ces bêtes exotiques.

La sagesse du dimanche La deuxième manche, que certains trouvèrent plus amicale, se déroule sous une pluie plus fine. L’évènement est déjà une réussite. La course du lendemain est déplacée à plus tôt dans la matinée afin, cette fois-ci, de profiter du soleil. Heureusement, l’ardeur du samedi matin a laissé place à la sagesse du dimanche, et aucune étincelle n'est aperçue. Certains yeux de candidats tournent au violet foncé. L’organisation digne d’une horloge CFF fait en sorte qu’au moment même où le déluge va reprendre, les dernières girafes viennent de finir leur course.

er t h ic d r e d o mir

La bonne humeur et les rires retentissent encore deux heures durant dans la station fribourgeoise. Finalement, girafes et chamois regagnent leur maison après un week-end épique. Les SASlers de la toute la Suisse parlent déjà d’une sucSAS story.

Herzlich willkommen zum Rückblick: SAS Cup GE/FR 2019 im Joon,

Victor Stresemann Candidat SAS Genève

da ist Olivier Brunisholz nicht weit weg vom Mikrofon, bringt sogar das Wetter ins Schwitzen und es entstehen Windstürme mit Zyklon. Jonas Martin und Adrien Naef fallen deshalb aber noch lange nicht aus ihrer grandiosen Organisation, stattdessen verteilen sie weiter Würste à Gogo! Währenddessen schlängeln sich die Skirennfahrerinnen durch Hans Ernis Stangenwald, glücklicherweise gibt es einen grossen Schluck Rivella nach der bereits gezeichneten Piste im Schattenhalb. Fred Sottas, Herr der Rangliste, notiert jede Zeit, wohl auch die rekordverdächtig schnelle Aufräumarbeit? Sandra de Kalbermatten und Martin Stricker grüssen vom Podest von zuoberst her, was den anderen übrig bleibt ist ein Kalorienfestival mit einem Freiburger Fondue und double crème de Gruyère. Dankeschön an Marc Walpoth für Deinen grosszügigen Klosters-Preis, das gleiche gilt den Kandidatinnen für die vielen freien Hände und den Teamgeist, zuallerletzt sage ich Ihnen, liebe LeserInnen: Bis zum nächsten Jahr und Gesundheit!

Miro Vuille SAS Fribourg

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e m a D e r d e n g e e i g s a a r i r p e m b y ü l e O Ein d ein un

mental auf die Neuauflage vorzubereiten. Diese wurde pünktlich um 13 Uhr im Beisein von Sandro Viletta, dem zurückgetretenen Olympiasieger von 2014, welcher uns als Spezialgast durch den Tag begleitete, gestartet.

Am Wochenende vom 23. und 24. Februar trafen sich der SAS sowie auch einige club-externe Rennfahrer auf dem Rinerhorn in Davos zum Züri Cup. Wie der Name besagt, wurde der Anlass dieses Jahr wieder allein durch die Sektion Zürich organisiert und nicht wie in den vorangegangenen Jahren in Zusammenarbeit mit der Sektion Bern. So versammelten sich die ersten Helfer am Samstagmorgen bereits um 7:45 Uhr bei der Talstation. Bei perfektem Wetter wurden neben dem Ausflaggen des Riesenslaloms Start- und Zielbereich aufgebaut und mit allem Nötigen ausgestattet. Zudem wurde auch die Startnummernausgabe vorbereitet. Die früh ankommenden Läufer sorgten dann gleich für viel Arbeit. Nachdem das Rennen, wie im Jahr zuvor auf der Rennpiste am Juonli ausgetragen, besichtigt war, konnte kurz nach 10 Uhr gestartet werden. Startläuferin Jessica Albertin vom SAS Zürich. legte eine Zeit vor, die ihr den Sieg eintrug. Dabei ist speziell hervorzuheben, dass sie die insgesamt zweitschnellste Laufzeit erzielte. Einzig der Jüngste im Startfeld – Livio Herrmann vom SAS Bern – meisterte die 39 Tore schneller. Da sich die Piste in perfektem Zustand präsentierte, musste für den zweiten Lauf nicht umgesteckt werden und so hatten alle genügend Zeit, sich über Mittag zu stärken und sich

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Die beiden Läufe wurden zusammen als Zürcher Hochschulmeisterschaften gewertet. Bei den Damen setzte sich die bereits erwähnt Jessica Albertin vor Martina Gebert und Daniela Fuchs durch. Bei den Herren siegte Gian-Andrea Hehli vor Florian Schmid und Michael Rudin. Zum Abschluss dieses perfekten Skitags lud Christoph Nater mit Familie zum gemütlichen Beisammensein in sein Ferienhaus in der Spina ein. Nebst kleinen Snacks wurden alle mit Glühwein und Bier verwöhnt. So konnte man nicht nur die Rennen, sondern auch alle anderen Erfahrungen und Bekanntschaften nochmals Revue passieren lassen und die letzten Sonnenstrahlen geniessen. Als sehr beliebt erwies sich das Abendessen im Hotel Alpenhof, das die Gelegenheit bot, sich auch noch mit denen auszutauschen, welche den Tag auf den Langlaufskis verbracht hatten. Nebst der Rangverkündigung und Danksagungen der Organisatoren wurde viel gelacht, geredet und gut gegessen. So wurde der Abend für die einen oder anderen auch etwas länger... Am Sonntagmorgen waren jedoch alle wieder rechtzeitig bereit. Das Wetter zeigte sich wiederum von der guten Seite und sorgte für eine hervorragende Stimmung. Die Kurssetzung enthielt einige kritische Stellen weniger, was das Rennen ein wenig einfacher machte. Dies wiederum liess auf einen spannenden und engen Rennausgang hoffen.


ZÜRI CUP

Gestartet wurde erneut um 10:00. Mit 45 starteten ein paar Fahrer weniger als tags zuvor. Dafür konnten alle den Lauf erfolgreich meistern und man hatte keine Ausfälle oder Disqualifikationen zu vermerken. Schnellste Dame war wiederum Jessica Albertin. In den übrigen Kategorien hatten Caroline Bachmann, Laura Kiener und Audrey Hermann die Nase vorn. Bei den Herren fuhr Gian-Andrea Hehli Laufbestzeit, gefolgt von Matteo Piazza, Livio Herrmann und Lukas Brawand. Hinsichtlich des SAS Cups bedeutete dies eine spannende Ausgangslage für das vierte und letzte Rennen des Wochenends. Für diese Wertung wurden nämlich die besten drei Rangierungen eines Fahrers zusammengerechnet. Weil der zweite Lauf vorverschoben wurde, blieb jedoch nicht viel Zeit zum Rechnen. Der zweite Start auf dem gleichen Kurs erfolgte bereits um 11:15 Uhr. Schliesslich konnten Jessica Albertin und Gian-Andrea Hehli die Cupwertung für sich entscheiden. Dank des reichen Gabentischs konnten sich jedoch auch fast alle anderen Fahrer über einen Preis freuen. Abschliessend kann man sagen, dass dieses Wochenende ein voller Erfolg war. Weiter wurden mit dem Sie&Er-Rennen, welches am Samstag zusätzlich durchgeführt wurde, alte Traditionen aufrechterhalten. Fazit: der SAS-Spirit wurde erneut richtig ausgelebt. Vive le SAS!

Gian-Andrea Hehli Kandidat SAS Zürich

stamm

E D U T I T R E C N I L’ E T S I S R E P Depuis que Jacques Gautier a réuni une dizaine de vieux copains SAS de son père, plus de 15 ans ont passé. L'ambiance extraordinaire de la première réunion a incité Jean-Pierre Hertig à organiser des rencontres mensuelles au café de l’Union à Bursins (à mi-chemin entre Genève et Lausanne) où l’on déguste les meilleurs Malakoffs. En 2008, Jean-Pierre Hertig, qui nous a quittés depuis, m’a passé le flambeau. Et dans l'intervalle, le «Stamm» mensuel des vieux copains SAS est devenu le «Cercle de l’Incertitude» (nom trouvé par PierreHenri Gallay). Nous sommes bientôt à la 140e rencontre, et nous mangeons, buvons et surtout rigolons bien à chaque rencontre. Après 5 ans de loyaux services, je me retire et passe la présidence à Eric Favre qui, j’en suis sûr, saura mener nos réunions avec grand succès et, je l’espère, pour de nombreuses années. Contrairement à ses membres SAS, le «Cercle de l’Incertitude» a donc un bel avenir devant lui ! Et ça, c’est une… certitude !

Jean-Pierre Stauffer SAS Genève

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ALPINISMUS

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Unser diesjähriges Variantenwochenende startete Freitagabend mit einem Fondue im Restaurant Ochsen in Andermatt. Durch einen Stau am Gotthard gebremst, trafen die Teilnehmenden nach und nach ein, bis die kleine Stube mit motivierten und gut gelaunten SASlern gefüllt war. Hans Berger, Andreas Fedier und Nicolas Forrer präsentierten uns das am nächsten Tag bevorstehende Tiefschneeprogramm. Zuerst wurde zum Aufwärmen vom Gemsstock aus via Gurschenfirn die Mittelstation angefahren, um dann via Giraff in die Unteralp hinunterzupowdern. Dann ging es weiter via Nätschen zum neuen Restaurant beim Schneehüenerstock und via Fellilücke hinunter nach Gurtnellen. Diese Abfahrt benötigt viel Schnee, wie es in diesem Winter der Fall ist, um bis ans Ende fahren zu können. Mit dem Bus ging es wieder zurück nach Andermatt, wo wir im Swiss Alps Info Center über Samir Sawiris Entwicklungspläne für Andermatt detailliert informiert wurden. Beim anschliessenden Apero im Hotel Chedi wurden Sawiris Pläne intensiv

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diskutiert und Vorteile und Nachteile des neuen Andermatt gegeneinander abgewogen. Das Chedi selber ist beeindruckend; eine Führung in die Furkasuite bildete den Höhepunkt. Nach diesen visionären Ideen und Eindrücken begaben wir uns ins Hotel Bären, wo wir mit feinen Kalbsbäggli verwöhnt wurden. Der Sonntag wartete mit heftigen Winden auf, so dass wir eine Tour auf den etwas geschützt stehenden Pazolastock unternahmen. Gegen Osten fanden wir in der Abfahrt unerwartet guten Schnee, bevor wir uns ein zwei Gruppen teilten; in eine, welche in Tschamut eine Gerstensuppe essen ging und eine andere, welche

die sich plötzlich öffnende Lücke in der Wolkendecke nutzte und Richtung Piz Cavradi aufstieg. Besten Dank an Philippe Weber für seine umsichtige Planung, welche auch die Gaumenfreuden mitberücksichtigte und an unsere drei Führer, welche die besten Pulverhänge für uns auskundschafteten und von uns sicher befahren liessen.

Marcel Müller SAS Lausanne

Teilnehmer: Silvan Bözinger, Urs Egli, Urs Jäger, Olivier Jaquet, Martin Kessler, Laura Kiener, Karin Mark, Marcel Müller, Michael Rudin, Christoph Schmid, Florian Schmid, Jürg Schweizer, Betrand Siffert, Herbert Trachsler, Manuel Trachsler, Philipp Weber, Walter Weder Führer: Hans Berger, Andreas Fedier, Nicolas Forrer

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42e International SAS Pentathlon

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Pour tout SASler devenu plus ou moins polyvalent l’espace d’un week-end, ce titre évoque bien des souvenirs. Retour sur trois jours sportifs, exaltants et challenging. Bref, trois jours au SAS me direz-vous ? Certes, mais le Pentathlon reste un week-end à part dans la riche programmation de la saison SAS. En effet, après le traditionnel géant du samedi matin, les épreuves ont réservé bien des surprises aux participantes et participants du 42e (!) International SAS Pentathlon. Preuves en sont le courage et la technique à déployer le samedi après-midi lors des envolées à ski. Preuves en sont les qualités d’orfèvre exigées le samedi soir au curling pour, après avoir déposé une maison, la contourner et venir placer sa pierre en plein milieu du «Target». Preuves en sont l’équilibre et l’endurance à épouser sur la longue piste de ski nordique de Grindelwald le dimanche matin. Enfin, preuves en sont les défis aquatiques et physiques, ou le seul combat incessant contre la noyade pour certains, qui nous attendent le dimanche après-midi pour finir un week-end quiblaissera des traces tant physiques que nostalgiques.

Un splendide panorama Toutes ces épreuves se sont déroulées dans un cadre idyllique et inoubliable. Village chaleureux surplombé par les sommets mythiques que sont l’Eiger, le Mönch et la Jungfrau, Grindelwald

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réunit en effet tous les atouts d’une belle station suisse. Ce panorama de l’Oberland bernois n’aura pas manqué de nous laisser sans voix, humbles face à la majestuosité de la montagne. Ajoutez à cela une touche d’organisation parfaite, une pincée de soleil étincelant, 200% d’ambiance compétitive mais conviviale, et vous obtiendrez un cocktail explosif pour un weekend historique. Cocktail à ne pas confondre avec les breuvages, que dis-je, avec les nectars qui ont quelque peu enflammé nos activités nocturnes. Comment écrire un article SAS sans féliciter tous les athlètes qui ont, une fois n’est pas coutume, repoussé leurs limites avec une ardeur palpitante ? Vingt-cinq équipes de trois Pentathlètes se sont ainsi affrontées, épreuve après épreuve, avec à la clef une victoire des ZV 2019, groupe formé de Thomas Almer, Christoph Nater et Tom Kessler. Bravo à eux ! Constant Sarot, Gaudenz Flury et Thomas Almer composent, eux, le podium du classement individuel. A noter la très belle performance du jeune candidat Grégoire


Dupasquier qui s’est imposé avec brio lors du slalom géant. Nous avons par ailleurs eu l’honneur de recevoir la médaillée d’or de snowboardcross des JO 2006 à Turin, Tanja Frieden, qui est venue partager son expérience. Elle nous a en effet gratifié d’un discours très inspirant sur son parcours, qu’elle a conclu en annonçant sa participation à la prochaine édition du Pentathlon, en 2020. Au nom de tous, nous la remercions infiniment. En résumé, ce week-end fut, sans aucun once de doute, une réussite. Sa structure si singulière lui permet de réellement se démarquer de tout autre événement. Effectivement, la polyvalence requise et la confrontation à des épreuves qui ne nous sont pas familières apportent une dimension sportive inédite et hors du commun. Certains se découvriront des prédispositions dans un domaine, d’autres moins, mais garderont indéniablement le sourire. Ils finiront les courses dans tous les cas, parfois même avec un bâton cassé en deux durant l’épreuve de ski de fond ! Pour conclure, nous tenons à remercier et féliciter de tout cœur les organisateurs de cette édition, qui ont accompli un travail merveilleux et assuré une qualité irréprochable à cet événement. Merci à vous.

Luca

as n'a p epp n h c S

froid

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Chères lectrices, chers lecteurs, si nos propos ont quelque peu éveillé votre curiosité, le comité d’organisation nous donne rendez-vous lors de la prochaine édition pour une nouvelle expérience qui s’annonce d’ores et déjà fantastique.

Pierre Falbriard et Maxime Barthassat Candidats SAS Fribourg

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r u o t uf st: a l Ein d We un horn t s O en l g e g i e B l i Chl und Su

Toni Dinkel, Bertrand Siffert, Samuel Meyer und Markus Jungo

Mit den Einlauftouren Ost und West startet traditionell die Saison für den SAS Alpinismus. Diesmal wurden die beiden Einlauftouren auf zwei verschiedene Daten gelegt, damit die, welche am ersten Datum verhindert sind, am zweiten teilnehmen können und die, welche an beiden Zeit haben, gleich auch an beiden. Hans Berger hatte für die Einlauftour Ost im Dezember das Chli Bielenhorn und den Schafberg oberhalb von Realp ausgesucht, was den Teilnehmern ermöglichte, zwischen einer grösseren und einer eher gemütlicheren Tour auszuwählen. Die Bedingungen waren ausgezeichnet. Obwohl das Thermometer am Morgen minus 18 Grad anzeigte, konnte die Tour mit frischem Pulverschnee und sonnigem Wetter aufwarten, was zu dieser Jahreszeit alles andere als üblich ist. Die Tour führt unterhalb der Albert-Heim Hütte vorbei auf das Chli Bielenhorn und dann via Älpetlistock und Tiefenbach wieder zurück nach Realp.

Für die Einlauftour West im Januar hatte Toni Dinkel die Sulegg gewählt, ein wunderbarer Aussichtsberg oberhalb Isenfluh im Berner Oberland, mit Sicht auf die Jungfrau und Thuner- und Brienzersee. Wäre da nur nicht die zähe Wolkendecke gewesen, welche uns nur den Blick auf die Lobhörner erlaubte. Mit der Seilbahn überwanden wir die ersten Höhenmeter von Isenfluh nach Sulwald, wo die Tour begann. Mit den Fellen an den Skiern ging es dann weiter, bis wir plötzlich in den Wolken auf dem Gipfel angekommen waren. Für die Abfahrt herrschte wieder bessere Sicht und der feine Haslikuchen am Ziel entschädigte die fehlende Aussicht allemal.

Chli Bielenhorn 2939 m, 15. Dezember 2018 Teilnehmerinnen: Ann Grand, Livia Kunz, Felix Brunner, Jörg Hotz, Thomas Hug, Marcel Müller, Michael Rudin, Bertrand Siffert, Walter Weder, Lukas Meier, Michel Degen Führer: Hans Berger

Höji Sulegg 2413 m, 5. Januar 2019 Teilnehmerinnen: Martina Fischer, Markus Jungo, Samuel Meyer, Marcel Müller, Olivier Rickenbacher, Jörg Roth, Bertrand Siffert, Caroline Zumsteg Führer: Toni Dinkel und Dres Schild

Dres Schild & Toni Dinkel SAS Bern

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Mit den Einlauftouren Ost und West startet traditionell die Saison für den SAS Alpinismus. Diesmal wurden die beiden Einlauftouren auf zwei verschiedene Daten gelegt, damit die, welche am ersten Datum verhindert sind, am zweiten teilnehmen können und die, welche an beiden Zeit haben, gleich auch an beiden. Nach dem letztjährigen Doppelsieg des SAS in Méribel wollten wir vom 14. bis 16. März auch im Berner Oberland brillieren. Zum ersten Mal konnten wir auch ein Damenteam zusammenstellen. Aufgrund einer Reglementsänderung konnten die Damen dann leider nicht antreten. Schon nach den Riesenslaloms am ersten Tag lag das SAS-Team in der Zusammensetzung Lukas Brawand (SAS Basel), Michael Toneatti (SAS Bern), Matteo Piazza (SAS Bern) und Sandro Wiggenhauser (SAS Bern) deutlich an der Spitze. Das Team stellte auch im Super-G eine überlegene Bestzeit auf und siegte in der jüngsten Kategorie. Auch im Parallelslalom gewann ein Team mit zwei SASlern (Lukas Brawand und Alexandra Strobel).

Am Mittwoch vor dem WeltcupWochenende am Lauberhorn trafen sich einige SASler im Hotel Silberhorn zum Abendessen. Sehr erfreulich war, dass nicht nur Mitglieder der Sektion Bern den Weg ins Berner Oberland fanden, sondern auch SASler anderer Sektionen. Die weiblichen Mitglieder unseres Clubs wurden durch Katie Calder vertreten. Anwesende Ehrenmitglieder waren Urs Schüpbach und Ivan Wagner. Bei einem währschaften Abendessen hat man sich Neuigkeiten und auch alte Geschichten erzählt, zum Beispiel welche Altherren berüchtigte Schürzenjäger waren. Nach einem kurzen Briefing zum nächsten Tag stieg die Vorfreude weiter. Am Donnerstagmorgen flog man die Mitglieder des LauberhornEvents in Vierer- und Fünfergruppen mit dem Helikopter direkt ins Skigebiet. Da die Wetterlage unsicher war respektive starker Wind herrschte, musste auf einen Abstecher aufs Jungfraujoch verzichtet werden. Aus diesem Grund landeten schliesslich alle Teilnehmer wenige Meter neben dem Startgelände der Lauberhorn-Abfahrt. Der Helikopterflug mit Sicht auf Eiger, Mönch und Jungfrau war atemberaubend und nachdem die Strecke der Weltcupabfahrt am Lauberhorn aus der Vogelperspektive bestaunt werden konnte, hatte man im Anschluss die Möglichkeit, die interessanten Passagen der längsten Abfahrt der Welt aus nächster Nähe zu bestaunen. Den gemeinsamen Skitag absolvierten wir in zwei Gruppen mit Stärkung im Restaurant Eigergletscher. Die gewonnenen Eindrücke dieses gut organisierten Events konnte man abschliessend in der Bahn von Wengen nach Lauterbrunnen Revue passieren lassen.

Im nächsten Jahr findet das AICC vom 12. bis 14. März 2020 in Flaine (Frankreich) statt.

Vielen Dank an Andreas Zuber und Markus Leutwyler.

Thomas Pool Präsident TK, SAS Zürich

Marc Hammer SAS Bern

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SAS News: Fritz, an welchen Universiaden bist du gewesen? Fritz Holzer: Ich studierte an der Universität Bern und bin dadurch mit Rudolf Bosshard, dem späteren Vize-Präsidenten der FISU (Fédération Internationale du Sport Universitaire) in Kontakt gekommen. Damals war ich Mitglied der Schweizer LeichtathletikMannschaft und konnte an der ersten Universiade 1959 in Turin über 800 m starten. Bosshard sagte mir, man suche noch Langläufer, um mit einer Schweizer Studenten-Mannschaft an der ersten Winter-Universiade 1960 in Chamonix teilzunehmen. Später qualifizierte ich mich noch für die Sommer-Universiade 1963 in Porto Alegre (Brasilien) sowie die WinterUniversiaden Villars 1962 und Spindleruv Mlyn 1964. Als Athlet und Offizieller nahm ich an insgesamt 27 Winter- und 24 Sommer-Universiaden teil. Fokus Winter-Universiade. In welcher Disziplin bis du am liebsten gefahren? Damals gab es nur die klassische Form des Langlaufs, die Diagonal-Technik. Skating kannte man noch nicht. Ich lief am liebsten mit der 4 x 10 km-Staffel und wenn möglich die Start-Strecke, Mann gegen Mann! Meistens gab es nur eine Loipe durch den Wald ganz in der skandinavischen Tradition.

n e d a ei i s r e b v i a n d U t 1 i 5 m An

n e-Fa r d a i e rs nive itz Holz U m r e F it ein Stunde: m w ten rvie Inte der ers

An einem sehr winterlichen Januartag fuhren Ivan Wagner (SAS Zürich) und ich nach Meiringen, um uns mit Fritz Holzer zu treffen. Dort wurden wir von Fritz und seiner Frau Ellen sehr freundlich empfangen. Der Weg durch den Schneesturm hat sich durchaus gelohnt. Das folgende interview ist das Resultat der hoch interessanten Diskussion mit Fritz Holzer über seine Erinnerungen und Gefühle gegenüber der Universiade.

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Beschreibe bitte kurz die WinterUniversiaden, an denen du als Athlet teilgenommen hast (Chamonix 1960, Villars 1962, Špindleruv ˚ Mlýn 1964). Chamonix war ein grosses Erlebnis, erstmals Kontakte mit Teams aus den Oststaaten. Villars war die erste Universiade in der Schweiz. Wegen dem Rückzug von St. Moritz kurzfristig aber gut organisiert und wir Langläufer durften sogar mithelfen die Loipen zu präparieren! Špindleruv Mlýn war der ˚ vorläufige Höhepunkt, was Teilnahme und Organisation betraf. Erstmals wurde ein wissenschaftliches Symposium über Langlauf durchgeführt, an dem sich sogar Weltmeister und Olympiasieger beteiligten. Bis heute sind solche wissenschaftlichen Diskussionen ein Teil der Universiade. Wegen der damaligen politisch heiklen Situation entschloss sich die FISU, bei Siegerehrungen nicht die National-Flaggen aufzuziehen, sondern die Universiade-Fahne und nicht National-Hymnen zu spielen, sondern das Gaudeamus Igitur.


Schneehase

Haben deine Universiade-Teilnahmen dein Studium und später deine Karriere beeinflusst? Damals gab es an Universitäten und Militär kaum Unterstützung und Koordination für Spitzensportler. An der Universität Bern, wo ich Assistent war, konnte ich oft erst nach 22 Uhr mit meinem Lauftraining beginnen. In der Rekrutenschule war später nicht einmal dies möglich. Die Ermüdung wurde zu gross, um grosse Leistungen zu erzielen. Im Manöver wurde mir nicht erlaubt, an der Universiade in Villars am ganzen Langlauf-Programm teilzunehmen. Zum Glück erschien während eines harten Manövers der Oberst und SASler Arnold Kaech aus dem Schützen-Graben und schickte mich sofort nach Villars, wo ich am 15-km-Lauf und im Staffelrennen starten konnte. Die Trainings musste ich in Militäruniform machen. Dank meines guten sportlichen Könnens riet mir der Berner Universitäts-Sportlehrer Dr. Ernst Saxer, neben dem Geographie-Studium noch das Eidgenössische Turnund Sportlehrer Diplom an der ETH Zürich zu erwerben. Dadurch wurde es mir möglich, später den Berner Universitätssport zu leiten. Auch die FISU erkannte meine Fähigkeiten. Während Jahren präsidierte ich die Technische Kommission WinterUniversiade und wurde später Nachfolger des SASlers Gil Schwaar als Vize-Präsident der FISU. Was gehört unabdingbar zu einer Universiade? Was braucht es, damit sie als Universiade gilt? Die Universiade ist die Olympiade der Akademiker. Teilnehmerzahlen und vertretene Länder sollten ähnlich den Olympischen Spielen gross sein. Wenn möglich sollten Athletinnen und Athleten aller Kontinente starten. Auch das Programm muss sportumfassend sein. Die FISU darf stolz darauf sein, dass an den ersten Akademischen Winterspielen 1928 in Cortina d’Ampezzo das Programm sogar vielfältiger war als ner dasjenige der Wag

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Olympischen Spiele 1924 in Chamonix, 1928 in St. Moritz und 1932 in Lake Placid, welche ohne alpine Disziplinen durchgeführt wurden. Und noch ein interessanter Unterschied. An Universiaden herrscht immer eine fröhliche studentische Stimmung, welche man mit der SAS-Atmosphäre vergleichen kann und welche oft bei Olympischen Spielen vermisst wird! Ich würde sogar behaupten, dass die Stimmung an einer Universiade fast doppelt so gut ist wie an der Olympiade. Deine Gedanken zur kommenden Universiade 2021 in Luzern? Gerade komme ich von der Winter-Universiade 2019 in Krasnojarsk, Russland, zurück. 57 Länder aus allen Kontinenten nahmen mit rund 4700 Athleten, Athletinnen und Offiziellen teil. Die Spiele waren perfekt organisiert und die sibirische Gastfreundschaft und Tradition wurden zelebriert. Nun steht die 30. Winter-Universiade 2021 bevor. Die Schweiz kann sich nach Villars vor 57 Jahren der akademischen Welt als Wintersport-Land darstellen. Die Luzerner Organisation hat bei der Schlussfeier im Stadion zu Krasnojarsk einen ausgezeichneten Beitrag geboten und durfte grossen Beifall entgegennehmen. Ob auf oder neben der Piste sind diese Spiele für den SAS eine ausgezeichnete Chance, sein grosses Wissen und Können einzubringen. Today‘s Star, Tomorrows Leader!

Cécile de Lavallaz Schneehase Ambassador SAS Fribourg

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n e t s r e Die nen in n z i e e r i w Sk h c S r e d

Organisiertes Skifahren (damals Skilaufen genannt) kann mit 1893 datiert werden. Interessanterweise begann dies nicht in St. Moritz oder in einem anderen heute bekannten Winterferienort, sondern in Glarus. In diesem Jahr entstanden ein Ski-Club und eine Ski-Fabrik; Militärmänner am Gotthard und einige Postboten in Davos wurden mit Ski ausgerüstet sowie 13 Skitouren in der Schweiz verzeichnet. Die ersten Abfahrtsrennen weltweit fanden Ende der 1850er Jahre in Kalifornien statt. Skandinavische Goldgräber, welche ihre „Snow-Shoes“ mitgebracht hatten, organisierten jeweils am Sonntag (Ruhetag) Wettrennen, wobei sie einen Hang runterfuhren — dies mit bis zu vier Meter langen Ski. Das erste internationale Abfahrts-Skirennen in Mitteleuropa (allerdings ähnlich dem heutigen Ski-Cross) fand 1893 in Mürzzuschlag, Österreich, statt. Fünf der 20 Teilnehmer starteten gleichzeitig, danach traten die Sieger in einem zweiten Lauf gegeneinander an.

Die ersten Abfahrtsrennen weltweit fanden Ende der 1850er Jahre in Kalifornien statt. In der Schweiz wurden die ersten Wettkämpfe 1902 gleichzeitig in Glarus und Bern gefahren. Als Goldgräber in Kalifornien stellte Giocondo Dotta Ski her, als die traditionellen Schneeschuhe bei extremen Schneeverhältnissen von geringem Nutzen waren. Zurück in der Schweiz stellte er jene wie im Bild her.

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Die ersten offiziellen Schweizer Skirennen fanden 1902 statt. Der Ski Club Glarus (1893, erster der Schweiz) wie auch jener von Bern (zweiter, 1900 gegründet) wollten beide das erste Skirennen organisieren. Letztlich fanden sie einen Kompromiss: der Ski Club Glarus durfte das erste Rennen abhalten, musste es jedoch "Erstes Ski-Wettrennen" nennen, der Ski Club Bern durfte es jedoch: "I. Schweizerisches Ski-Rennen" nennen. Bei beiden Rennen waren Deutsche, Engländer und Norweger dabei. Die Rennen des Ski Club Glarus wurden am 26. & 27. Januar 1902 auf Sack bei Glarus abgehalten. Am ersten Tag war das Hauptrennen, ein Dauerlauf (heute Langlauf genannt) von Sack auf die Schwammhöhe und zurück (8,5 km, 500 m


history

Höhenunterschied, 14 Teilnehmer; Feldweibel Müller siegte mit einer Zeit von 55 Minuten) sowie ein Langlauf für Militärmänner (in Uniformen mit Waffen, 4,25 km, 10 Teilnehmer; der Sieger ebenfalls Müller). Am zweiten Tag fand ein kurzer Lauf statt (3 km, 8 Teilnehmer) sowie ein Lauf für Junge unter 18 Jahren (2,5 km, 8 Teilnehmer, darunter zwei Mädchen) und das “Sack-Rennen“, ein kurzer Lauf, auch von Müller gewonnen. Der Sprunglauf musste wegen starken Schneefällen abgesagt werden. 61000 Zuschauer verfolgten die Rennen.

Meisterschaft (25 km von Gutenhalboden ob Muotathal über den Pragelpass hinunter ins Klöntal zur Schwammhöchi nach Sack, 500 m Aufstieg, 1150 m Abfahrt, also fast ein Abfahrts-Rennen, dies mit 23 Teilnehmern, wobei 7 ihre Ski brachen. Kanonier Hans Regli siegte in einer Zeit von 2:28 Stunden – eine halbe Stunde bevor die Organisatoren den ersten Läufer erwarteten! Der zweite Tag sah den Sprunglauf (5 Teilnehmer, wobei Anders Holte, ein Norweger, mit einem Sprung von 21,2 m siegte. Nach dem offiziellen Wettbewerb sprang Thorwald Heyerdahl, auch aus Norwegen, 24 m – ein neuer Schweizer Rekord). Weiter fanden ein Rennen für Militärmänner statt (ein Lauf über 5 km mit Hürden, 5 Schüsse auf 300 m entfernten Manneszielscheiben) sowie auch ein Jungendrennen für Knaben und Mädchen (ein Lauf über 2,5 km), ein "Glärnisch-Rennen" (ein Lauf über 4 km) sowie ein Fassdauben-Rennen für Kinder (50 Teilnehmer). Die Rennen wurden von rund 10000 Zuschauern verfolgt, wobei das Springen die meisten anzog. Auch im Jahre 1903, am 14. & 15. Februar, fanden

die „I. Alpinen Skirennen“ in Adelboden statt, 6 Rennen organisiert vom Ski Klub Bern. Am Samstag war ein Amateur und ein Bergführerdauerlauf, am Sonntag, das Wettfahren um die Internationale Meisterschaft im Alpinen Dauerlauf (gemeinsamer Start von Adelboden zum Laveygrat und zurück, 16 km, 700 m Höhenunterschied, gewonnen von Fritz Steuri) sowie ein Jugendrennen, ein Sprunglauf und ein Club-Rennen.

Die Rennen vom Ski Club Bern (im Programm „Ski Klub Bern“ geschrieben) fanden wenige Wochen später statt und zwar auf dem Gurten, dem Stadtberg von Bern. Sie bestanden aus einem Dauerlauf (Gurtenkulm-Kehrsatz-EnglisbergeggZimmerwald-Muhlererenhöhe-HauslithalKehrsatz: 11,6 km, 250 m Aufstieg, 544 m Abstieg; 22 Teilnehmer, Einsatz Fr. 3.-. Dr. von Dieskau, ein Deutscher, siegte in einer Zeit von 1:35 Stunden) sowie einem Sprunglauf über eine 1,5 m hohe Schanze (Oskar Meyer, auch ein Deutscher, gewann mit einem Sprung von 14,75 m). Es gab auch einen Lauf für Schüler unter 16 Jahren (ohne Einsatz) sowie ein „Gurten-Rennen“ (Lauf vom Gurtenkulm zur Bächtelenhöhe: 1,4 km, 200 m Höhenunterschied; Einsatz Fr. 3.-. Den Sieg teilten sich Paul Cardinaux und Paul König, beide mit genau der gleichen Zeit). Die Einsatzerträge wurden zusammen mit Sponsorengeld als Preisgelder verwendet. Das dritte Rennen fand am 24. & 25. Januar 1903 statt, benannt als "II. Schweizerisches Ski-Rennen", wieder in Sack und wieder vom Ski Club Glarus organisiert. Am ersten Tag war das Meisterschaftslaufen um die Schweizer

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Ende 1904 wurde der Schweizerische Ski-Verband (SSV) gegründet – damals mit 16 Vereinen und 731 Mitgliedern (heute rund 820 Vereine und 100000 Mitglieder). Der SSV organisierte in der Regel jedes Jahr ein „X-tes großes Skirennen der Schweiz“ meistens mit Meisterschaftslauf (Kombination von Dauer- und Sprunglauf), Männerdauerlauf (mindestens 10 km), Damenlauf, Jungendlauf, Schülerlauf, Militärlauf mit Scharfschiessen (für Offiziere und separat für Unteroffiziere sowie Soldaten) sowie Patrouillenlauf für Militär (vier Männer pro Mannschaft), Hindernislauf (Vorläufer von Abfahrt und Slalom, wobei die Hindernisse meist Bäume, Sträucher, Unebenheiten, Hügel waren), Stilfahren (bewertet wurden Telemark und Christiana), Slalomlauf (gesamt Zeit der zwei Läufe), Sprunglauf (wobei gestandene Länge und Stilnote bewertet wurden), Jugend Sprunglauf. Die ersten Rennen des SSV waren 1905 in Glarus (Schweizermeister, Friedrich Iselin), 1906 in Zweisimmen (Eduard Capiti), 1907 in Davos (Eduard Capiti), 1908 in Engelberg (Luigi Carettoni), 1909 in Andermatt (Luigi Carettoni) – erstes grosses Skirennen mit Slalomlauf, wobei die Zeit gemessen wurde, 1910 in Grindelwald (Hans Klopfenstein) 1911 in St. Moritz (Eduard Capiti), 1912 in Klosters (Per Simonsen), 1913 in La Chaux-deFonds (Per Simonsen), 1914 in Pontresina (Andreas Udbye). 1906 organisierte des Ski Club Bern in Adelboden eines der ersten Rennen mit einer Kategorie Damen, 1907 zusätzlich einer mit Mädchen. 1904 organisierte der Ski Club Glarus das „III. Ski-Rennen“. Das Programm war wie jenes vom Jahr zuvor, jedoch zusätzlich mit einem Damen-Wettlauf – wahrscheinlich das erste Rennen offen für Frauen. Erste Siegerin war die 15-jährige Anny Jakober. Im selben Jahr fanden die „II. Alpinen Skirennen“ in Adelboden statt, wieder mit demselben Programm. Sieger im Alpinen Dauerlauf wurde abermals Fritz Steuri. Die Sieger erhielten einen Becher und einen Eispickel, beziehungsweise ein Kinderski für die Kategorie Jungend. 1904 fanden unter anderem auch Skirennen in Ste-Croix/Les Rasses statt: ein Dauerlauf, ein Sprunglauf (Paul Montandon siegte mit einem Sprung von 15 m) und ein Abfahrtslauf, wahrscheinlich das erste in der Schweiz. Bei diesem Rennen starteten die 12 Teilnehmer miteinander, etwa 2 m voneinander entfernt und fuhren ohne Stöcke einen ca. 400 m langen Hang hinunter. Wegen den vielen Unebenheiten stürzten alle, ausgnommen der Sieger Rudolf Schürch.

Bis 1908 wurden ein Internationaler, ein SSV und ein Führer (Professionelle wie Bergführer und Ski-Instruktoren) Schweizermeister des Jahres erkoren – danach nur ein Schweizermeister; dieser konnte jedoch ein Ausländer sein; meist waren Norweger, Deutsche, Franzosen wie auch Engländer am Start. Als Novum fand 1909 in Andermatt der erste sogenannte Slalom statt, eine Zick-Zack-Fahrt nach norwegischem Muster (mit Zeitmessung), d. h. mit Einbezug von natürlichen Geländeformen, so drei Traversen mit schwierigen Geländeteilen, eine Spitzkehre sowie einen Bogen. Die ersten SSV offiziellen Abfahrt- und Slalom-Rennen für Männer fanden 1929 in Arosa statt (jedoch noch ohne Kombinationswertung). Erstaunlich, da schon 1905 ein Abfahrtsrennen für Männer und Frauen (über 2 km, ohne Stöcke)

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history

in Grindelwald stattfand und 1922 Arnold Lunn einen modernen Slalom in Mürren organisiert hatte. Die Frauen bestritten das erste SSV-Abfahrtsrennen 1930 in Engelberg, die erste Kombinationswertung 1931 in Adelboden (wobei der Slalom nicht vom SSV, sondern vom Schweizerischen Damenskiclub organisiert wurde). Die erste Kombinationswertung der Männer fand 1933 in Einsiedeln statt, während 1934 erstmals offizielle Titel in den einzelnen Disziplinen sowie ein Titel des Schweizer Skimeisters in der Viererkombination für Männer und Junioren (Langlauf– Sprunglauf–-Abfahrt–Slalom) vergeben wurden und dies in Davos. Seit 1943 (in Arosa) gibt es mehrere Schweizerische Skimeister (Abfahrt, Slalom, Langlauf, Sprunglauf), bei den Frauen (Abfahrt und Slalom) sowie einen Skimeister der Viererkombination, der Alpinen Kombination für Männer und Frauen (Abfahrt/Slalom) der Nordischen Kombination für Männer (Langlauf/Sprunglauf).

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Bei den Rennen galten meistens folgende Regeln: Ski aller Systeme waren zulässig. Die Teilnehmer waren frei, mit einem oder zwei Stöcken zu laufen. Beim Dauerlaufen durften keine Felle oder andere Hemmvorrichtungen benützt werden. Bei Benützung der gleichen Spur war ein Abstand von mindestens einem Meter einzuhalten. Gefahren wurde auf der linken, ausgewichen auf der rechten Spur. Beim Hindernis- und Sprunglauf waren Stöcke nicht erlaubt. Drei Sprünge waren gestattet, wobei der längste bewertet wurde; meistens wurden auch Stilnoten vergeben (wobei 1 die beste, 6 die schlechteste war) und zusammen mit der Länge gewertet. Der Sprung galt, falls mindestens sechs Meter weit und bis 20 Meter nach der Landung sturzfrei. Die Länge des Anlaufs war freigestellt.

Militär-Rennen (ca. 5 km Lauf mit Hindernissen und 5 Scharfschüsse gegen stehende Mannsscheiben 300 m entfernt): Offiziere, Unteroffiziere und Soldaten Sprunglauf für Junioren (nur Stilbewertung): Amateure, Führer Sprunglauf für Senioren: Amateure, Führer Damenwettlauf (Abfahrt ca. 2 km) Glärnisch-Rennen (ca. 4 km für Läufer über 17 Jahre, die keinen Preis im grossen Dauerlauf gewonnen hatten) Fassdauben-Rennen für Buben Internationale Ski-Meisterschaft der Schweiz (Kombination Pragel Dauer- und Sprunglauf) Internationale Ski-Meisterschaft für Führer: nicht ausgeführt

1938 wurden folgende Kategorien bewertet: • Abfahrt der Damen: Junioren Senioren I und II • Abfahrt der Herren; Junioren. Altersklasse I und II, Senioren I und II • Kombinierter Sprunglauf (Herren) • Langlauf (H: Junioren, Senioren I und II • Slalom der Damen: Junioren, Senioren I und II • Slalom der Herren: Junioren, Altersklasse I und II, Senioren I und II • Vierer-Kombination (Herren) • Spezialsprunglauf (Herren): Junioren, Senioren I und II, Altersklasse I und II • Schweizer Skimeisterschaft der Herren • Schweizer Skimeisterschaft der Damen

Luzi Hitz, Corseaux www.swissskimuseum.com

Die Absteckungen waren für die Rennstrecken rot, für die Kontrollstellen grün und für die gefährlichen Stellen blau. Bei den ersten SSV-Rennen (1905) wurden folgende Kategorien bewertet (nur Herren mit Ausnahme des Damenlaufes): • Grosser Pragel Dauerlauf (ca. 20 km): Führer, Senioren, Junioren (unter 19. Jahren) • Schüler-Rennen: ältere Abteilung (1887-1892), ca. 3 km; jüngere Abteilung (1893-1898), ca. 2 km; Sprunglauf für Schüler unter 18 Jahren

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ALPIN SM IN HOCH YBRIG

Urs Schüpach (Götti Koordinator, SAS Bern), Arnaud Boisset (SAS Lausanne), Nicola Niemeyer (SAS ZH), Ivan Wagner (Ehrenmitglied SAS ZH)

Tom Zumbrunn (Koordinator Projekt, SAS ZH), Yannik Dobler (NLZ), Rahel Kopp (B-Kader), Matteo Sette (SAS Bern, wird ins B-Kader aufsteigen), Gilles Roulin (A-Kader), Martina Toscano (SAS ZH), Vanessa Kaspar (B-Kader), Elena Stoffel (B-Kader), Thomas Pool (Koordinator Projekt, SAS ZH)

Das Projekt „Swiss University Team powered by SAS“ ist Ende 2018 erfolgreich gestartet und im Pilotjahr 2018/19 umgesetzt worden. Spitzensport und Studium ist eine breit angelegte Kampagne von Swiss Olympic. Die Umsetzung obliegt Swiss University Sports, über alle Sportarten verteilt. Der SAS hat die Umsetzung in den Bereichen Alpin und Nordisch angestossen und mit dem Projekt realisiert. Überhaupt möglich gemacht hat dies die Hilfe von SAS-Stiftung und Wilhelm-Fonds. Hauptziel bleibt die Förderung des Studentenspitzensports und eine erfolgreiche Heimuniversiade 2021 in Luzern. Das Team 2021werden die besten zwölf Schweizer Studenten (alpin und nordisch) mit Jahrgang 1996 und jünger bilden. Das Uni Team wird im nächsten Jahr einen offiziellen Swiss SkiStatus erhalten und somit auch national offiziell auftreten. Die drei SASler Weltcup-Athleten Ramon Zenhäusern, Marc Rochat und Tanguy Nef (Mitglied des Uni Teams) sind wichtige SASAmbassadoren und unterstützen den SAS im Aussenauftritt. Mittels SAS-Götti-Prinzip, womit jeder Uni Team Athlet durch zwei SAS-Göttis begleitet wird, entsteht ein erster Kontakt zum SAS. Der SAS nimmt mit der Umsetzung des Projektes seine Rolle wahr, sich als Ski-Club und Regionalverband von Swiss Ski um die Bedürfnisse der Studenten

im alpinen und nordischen Skirennsport zu kümmern. Damit fördert der SAS den Studentenrennsport in einer neuen Form, angepasst an die heutigen Bedürfnisse der Studenten. Er beweist damit seine Pionierrolle wie schon während der letzten fast 100 Jahre seit seiner Gründung 1924. An den alpinen Schweizer Meisterschaften in Hoch Ybrig fand ein get together des Uni Teams zusammen mit den Verantwortlichen der NLZ und Swiss Ski statt. In den Gesprächen mit den Athleten und Offiziellen konnte festgestellt werden, dass der SAS zunehmend als der Ski-Club für Studenten wahrgenommen wird, der sich aktiv mit den heutigen Bedürfnissen der Studenten im Spitzensport befasst und hilft. Die finanziellen Mittel sind das eine, die Erkenntnis, dass sich jemand wirklich für die Studenten einsetzt das andere. Es bleibt zu hoffen, dass das Projekt dank den SAS-Stiftungen weitergeführt werden kann und einen wichtigen Footprint in der Geschichte des SAS hinterlassen kann.

Thomas Pool Präsident TK, SAS Zürich

An den alpinen Schweizermeisterschaften im Hoch-Ybrig konnte die SASler bereits für die Winteruniversiade 2021 trainieren

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IN MEMORIAM

d n i K l 8 u 1 0 a 2 P r i e g b i m u e L v o o N l . 3 l 1 i s m i C a li 1917 b

alo or M Lei v a d n n Pla illo i Cam

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Im Engadin kannte ihn fast jeder als «den mit dem gelben VW-Bus», mit dem er das Tal ins Bergell hinunter manchmal unsicher machte. Seine Tochter Albana erinnert sich.

In den frühen Sechzigerjahren bauten sich meine Eltern hoch über dem Silsersee und der alten «Via Romana» unser schönes Haus, wo sie nach Papàs Pensionierung lebten. Hier waren sie in den 1990er Jahren gerne Gastgeber für viele Norweger SASler, die am Engadin Skimarathon teilnahmen.

Mein Vater kam während des ersten Weltkriegs in Turin zur Welt. Er war der zweite Sohn von Paolo Kind, einem Schweizer Industriellen, seinerseits Sohn von Adolfo Kind, Pionier des Skisports in Italien, und von Adelaide Mancio, italienische Meisterin im Paartanz auf Eis.

Mit Papà und Muettis Hilfe lernten wir vier Mädchen vieles, was zu jener Zeit eigentlich den Buben vorbehalten war: Unsere ersten Schuhe waren möglicherweise Bergschuhe, eine lernte Skifahren früher als zu gehen, und Martina, unsere jüngste Schwester, erlebte ihre ersten Adrenalinkicks in Papàs Rucksack verstaut auf Schwindel erregenden Abfahrten.

Nach der Matura in Italien absolvierte er als Gebirgsinfanterist die Rekrutenschule in der Schweiz. Anschliessend schrieb er sich an der ETH in Zürich an der Abteilung für Maschineningenieure ein. Nach Italien kehrte er nur noch zurück, um seine Eltern zu besuchen. In der Zwischenzeit (2. Weltkrieg) waren die Fabriken seines Vaters in Turin zerstört worden. Zudem lernte er eine Kommilitonin kennen, die einzige weibliche Ingenieur-Studentin, besser bekannt als die Skifahrerin Gritli Schaad aus Biel. Sie sollte noch vor Camillo – und als erste Frau in der Schweiz – in Aerodynamik diplomieren. Zudem drehte Gritli an den Wochenenden und in den Ferien bereits Runden im Segelflugzeug während er noch lernte, wie herum die Propeller seines Schulflugzeugs kreisten. Im Gegenzug lernte Gritli mit Camillo Berggipfel zu erklimmen. Dank seiner idealen Voraussetzungen wurde Camillo 1937 erst 20jährig in den SAS Zürich aufgenommen. Im sportlichen Umfeld ergaben sich tiefe und langjährige Freundschaften, etwa mit Jürg Steinegger, den «Cam» und «Benzli» – wie man die beiden auch nannte – 1981 auf einer 14-tägige SAS-Langlauftour quer durch norwegisch Lappland kennenlernten.

Für ihn, der mit einem älteren Bruder aufgewachsen war, möglichst fern von mütterlichen und grossmütterlichen Verhätschelungen, gab es nur eine Möglichkeit, die ihm unbekannte, vervierfachte Welt der Weiblichkeit unter Kontrolle zu halten: Gehorsam, keine Diskussion, null Widerspruch. Die einzigen Diskussionen waren wissenschaftlicher Natur oder betrafen die politische Gegenwart.

Griechenland und die Musik Nach der Pensionierung begann für unsere Eltern eine glückliche Zeit mit Reisen und Abenteuern im Schnee, auf dem Fels und auf dem Wasser. In Griechenland, welches zur zweiten Heimat meiner Eltern geworden war, lernten sie die Landessprache zu sprechen und sogar zu schreiben. Dann fing auch Papà an, Musik zu lieben. Mit Leidenschaft unterstützten sie die Vereinigung «Musica e Natura» im Bergell unter der Leitung von Roberto Porroni. Als Muetti erkrankte, sorgte sich mein Vater allein um sie mit grosser Hingabe . Er lernte seine Wollsocken zu stopfen und Tischtücher, Servietten und anderes auf der Nähmaschine zu flicken, Hemden zu bügeln.

«Nicht wie die andern Frauen» Papà besass einen Rucksack voller ungewöhnlicher Eigenschaften und Fähigkeiten. Dazu gehörten klare und starke – für uns nicht immer nachvollziehbare – Überzeugungen, Ehrlichkeit und absolute Korrektheit in jeder Beziehung. Er war eine geborene Führungsperson, bescheiden, doch selbstsicher im Auftritt. Er suchte weder die Bühne noch die Auseinandersetzung, aber es war ratsam, ihn nicht zu erzürnen: seine Reaktionen konnten dann sehr unangenehm sein. 1940 heirateten unsere Eltern. Einmal sagte mein Vater, er hätte geheiratet, weil unser Muetti «nicht wie die anderen Frauen» war. Ihrerseits sagte mir Muetti, wir würden nie einen Mann wie unseren Vater finden. Nach dem Studienabschluss begann Papà seine berufliche Karriere bei Brown Boveri in Baden, wo er als Ingenieur bis zu seiner Pensionierung blieb. Im Militär hatte er mittlerweile als junger Offizier auch die Pilotenschule absolviert. Er übernahm das Kommando der mythischen Fliegerstaffel 21, die sich im Krieg an der Grenze gegen die Flugwaffe des Dritten Reichs behauptete. Doch kam es auch vor, dass Papà traurig im Gesicht und wortlos blieb, wenn einer seiner Piloten nicht mehr zum Hangar zurückkehrte.

Im Herbst 2014 waren wir ein letztes Mal gemeinsam in Griechenland. Im lauen Wasser machte er noch ein paar Schwimmzüge oder zeigte uns im Kanu die schönsten Strändli und Buchten. Bis im Sommer 2016 nahm er jedes Jahr an der von uns organisierten Uonda Engiadinaisa auf dem Silsersee teil, der höchsten Paddelrundfahrt in Europa, dessen Initiator er im Jahr 2007 gewesen war. Papà hasste Geschwätz und Banalitäten. Dass der Stoff, aus dem mein Vater bestand, das feste Tuch seiner in Ehren gehaltenen Offiziersuniform war, erfuhr auch sein Arzt in Scuol: 99-jährig musste Papà ein letztes Mal zur medizinischen Untersuchung für die Erneuerung seines Fahrausweises. Um sich seiner mentalen Eignung zu vergewissern, fragte ihn der Doktor nach einem kurzen Gespräch, ob er sich erinnere, was er ihm gesagt habe. «Nichts Wichtiges», antwortete Papà freundlich. Das Gespräch endete im Gelächter und der Arzt überliess ihm die Entscheidung. Wie meistens war es auch diesmal die richtige, und der Führerschein blieb auf dem Tisch.

Albana Kind & Jürg Steinegger SAS Zürich

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IN MEMORIAM

Ich traf auf den offenen, freundlichen Mann, den wir alle später kennenlernten. Ich war eifrig an meinem Projekt, und gebe zu, es war mir nicht klar, zu welcher Gastfreundschaft ich ihn, und seine Familie, sozusagen zu zwingen versuchte. Er vielleicht auch nicht. Geschweige denn Albana und Ursina. Egal. Er zögerte nicht und lud uns alle ein.

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Liebe Familie und Freunde von Camillo, Mein Name ist Pål Troye, ich komme aus Oslo, Norwegen, und ich kannte Camillo durch den Skiclub SAS. Ich erinnere mich, als ich 1998 erstmals seinen Namen sah, auf einem Wanderpokal der Clubmeisterschaft in der Norwegischen Sektion des SAS. Ja, weil das gibt es. SAS Norge. Bestehend aus ehemaligen norwegischen Studenten in der Schweiz. Camillo und Gritli Kind-Schaad`s Wanderpreis stand auf dem Pokal. Gestiftet 1991 im norwegischen Geilo

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anlässlich unseres 40-Jahr-Jubiläums. Leider konnte ich den Wanderpreis nie gewinnen. Er ist eben für Frauen über 40 bestimmt... Mir wurde erzählt, Gritli und Camillo seien grosse Ski-Matadoren, besonders Gritli. Und Norwegerfreunde. Wenig wusste ich damals, wie gründlich ich dies selber erfahren sollte. 2006 habe ich zum ersten Mal mit Camillo gesprochen. Ich hatte ihn angerufen, denn ich suchte Unterkunft für norwegische Studentenskiläufer vor dem Engadiner. Ich wollte sie zum Studieren in der Schweiz verführen, und somit den Nachwuchs für SAS Norge fördern.

Es wurde der Anfang einer Freundschaft. Zwischen Camillo und mir und sicher 30 jungen Langläufern, die alle ganz einmalige Erinnerungen von Al Bosc und Engadin und Camillo und seiner Familie für immer mit sich tragen. Joakim, Peder, Sverre, Martin, Ingunn, Marte und viele andere schicken alle ihre besten Grüsse in Dankbarkeit. Auch grüsst der alte Studienkollege, Rolf Lonnevig. «Er war zwei Jahre unter mir am Poly», sagte mir Camillo. Rolf ist heute 99. 2007 hatten wir die Ehre, ihn als ersten Ehrengast an die erste Norge-SuisseVeranstaltung nach Oslo einzuladen, mit Ragnhild Segantini als Reisebegleiterin. Viele SASler aus der Schweiz waren auch dabei und werden die Skitour mit einem topfitten 90-Jährigen durch die Osloer Nordmark um Holmenkollen nie vergessen. Sie schicken alle die besten Grüsse, nicht zuletzt Marc Russenberger, Charly von Wurstemberger, Ivan Wagner und Robert Kessler sowie der SASZentralvorstand des Präsidenten Sandro Jelmini. In den letzten Jahren war ich ein paar Mal in Scuol zu Besuch. Wiedermal machte mir Camillos jugendliche Art im Alter von 100 Eindruck. Ich werde nie den letzten Blick vergessen, den wir wechselten. Ich hatte einen Freund. Und ein Vorbild. Vor wenigen Wochen verlor ich meine Mutter. Sie stand mir sehr nahe und ich wurde sehr traurig. Ich merke aber jetzt schon, dass die Trauer langsam aber sicher in gute Erinnerungen übergeht. Das ist nicht selbstverständlich, aber ich spüre fest, dass es mir mit Camillo ähnlich gehen wird. Und noch etwas: Dass eine ganz besondere Freude über diese Erinnerungen strahlen wird.

Pål Troye, Präsident SAS Norge

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SKI-EX

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d n e ün s g e r r Jah o in Be r Ape

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r e u e nt e b ki A s r e p u S i it m o l

Jeweils im Januar trifft sich diese eingeschworene Senioren-Truppe nun schon seit 13 Jahren, um in Italien, Österreich oder Frankreich unter der Leitung von zwei ortskundigen Bergführern ein herausragendes Skigebiet kennenzulernen oder wieder zu entdecken. So trafen sich im Januar 2019 ein Dutzend SAS Ski-Ex'ler in Val Gardena, wo 2006 bereits das erste Treffen stattgefunden hatte. Schon die Anfahrt gestaltete sich mit Schneesturm am Arlberg und Brenner recht abenteuerlich. Umso mehr genossen wir dann den Komfort und das gute Essen im Hotel Luna/ Mondschein in St. Ulrich, wo wir bereits im 2006 logiert hatten. Die drei Skitage waren geprägt von strahlendem Wetter, vom fast endlosen Skigebiet und nicht zuletzt von den gemütlichen und hervorragenden Pistenbeizli, in denen wir uns jeweils von den Strapazen des Vormittags erholten und für die Skiabenteuer des Nachmittags fit machten. Die beiden Bergführer – Othmar Prinoth und sein Schwager Dieter Demetz – haben uns gekonnt über die fast 500 km zusammenhängenden Pistenkilometer mit den 200 Liftanlagen gelotst. Wir haben nichts ausgelassen – von der Saslong, der Sella Ronda über die Gran Risa bis zur Marmolada/Bellunese. Trotz den eher prekären Schneeverhältnissen hatten wir dank der durchgehenden Pistenbeschneiung gute Bedingungen. Einmal mehr hat Guolf Gattiker diesen Anlass perfekt und umsichtig organisiert. Es war ein voller Erfolg und ein tolles Erlebnis. Herzlichen Dank, Gufy! Bereits laufen die Vorbereitungen für den nächsten Winter.

Hans Lyner SAS Basel

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Am Sonntag, den 30. Dezember 2018 lud die Familie Gattiker zum Jahresend-Apero in Bergün. Einige SASler fanden den Weg ins Albulatal mit dem Zug. Vom Bahnhof aus wenige Minuten zu Fuss, in der Nähe vom charmanten Dorfplatz, steht dieses wunderschöne alte Haus „Chesa Juvalta“. Geschmückt mit der SAS-Flagge, sodass auch jeder den Weg dorthin fand. Der Eingangsbereich war sehr einladend mit dem grossen, bereits mit Köstlichkeiten vollgedeckten Tisch. Edith Gattiker konnte ihr Talent als Gastgeberin nicht verstecken und erfreute alle Anwesenden mit diversen Leckerbissen. Die eintrudelnden Gäste wurden nicht nur mit Speis, sondern auch mit Trank versorgt und so füllte sich der Saal allmählich. Die Versammelten führten rege Gespräche und es wurden neue Kontakte geknüpft. Nun ergriff Guolf (Gufy) die Gelegenheit und richtete ein paar Worte an die Gäste. Er dankte seiner Ehefrau für die Organisation und das gute Catering, was mit Applaus unterstützt wurde. Es war an der Zeit, dass auch noch der Präsident des SAS Zürich, Florian Schmid, das Wort ergriff und allen einen guten Rutsch ins Neue Jahr wünschte. Danach hatten die Gäste die Ehre, Gian-Fadri (Fludy) zu interessanten geschichtlichen Hintergründen zuzuhören. Er verkündete zudem, dass es für alle noch Risotto gebe. So blieben die meisten noch länger und verteilten sich in die verschiedenen Stuben. Zuerst aber wurde der Anlass fotografisch festgehalten, indem sich alle vor dem Haus aufstellten. Danach wurden Elena und ich von den Kindern beschlagnahmt und durften uns auf eine tolle Hausführung inklusive Geheimgänge freuen. Der Risotto war, wie alles andere auch, vorzüglich. Zum Abschluss machte noch eine Flasche Braulio die Runde und die Kinder brachten Kuchen. Es war schon spät und langsam leerte sich der Saal. Mit einem gefüllten Bauch und tollen Gesprächen im Gepäck traten die Gäste die Heimreise an.

Nina Bertsch SAS Zürich


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L’une des personnalités les plus audacieuses de son époque, elle a élevé son style au rang de performance artistique. Auteur, compositeur, chanteuse, actrice et icône de la mode, sa force créatrice est sans égal. Etre unique n’était pas son ambition mais son destin. Certains se contentent de suivre.D’autres sont nés pour oser. #BornToDare

BLACK BAY 36

LADY GAGA


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