Les Siestes 2016 - Programme

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Les Siestes tiennent à sincèrement et chaleureusement remercier l’ensemble des partenaires qui leur accorde leur confiance, souvent depuis de nombreuses années : La Ville de Toulouse, sans qui rien ne serait possible, tous nos partenaires publics et privés qui nous offrent les moyens économiques de vous proposer une manifestation très majoritairement gratuite, l’Union Européenne, l’Institut Français, et la plateforme SHAPE pour le crédit qu’ils contribuent à nous donner, et vous, chers publics, qui, en consommant à notre bar, participez à presque 25% du financement de notre manifestation (continuez, ce sont les recettes de notre bar qui assurent notre indépendance).

année Fr ance-corée 2015-2016



15e ĂŠdition du festival des musiques aventureuses

Ă Toulouse du 22 au 26 juin 2016


Les Siestes célèbrent cette année

leur e 15 édition


Quinze ans après nos débuts, une édition en guise d’introduction au siècle nouveau. Car il est étonnant de constater que si Les Siestes sont entièrement un festival du XXIe siècle, nous n’en prenons conscience qu’aujourd’hui. Alors, avoir 15 ans en 2016, qu’est-ce que cela change ?    Biberonnés à la culture indie, nous avons pourtant enterré la hache de guerre entre underground et mainstream. Si nous en avions les moyens, nous inviterions volontiers Drake.    Auto-proclamés « aventureux », nous nous revendiquons cependant plus de la pop que de l’avant-garde. Le concept de folklore, ce qu’il peut représenter au XXIe siècle, nous amène à nous intéresser autant au RnB et à la house qu’aux musiques traditionnelles.    Nous participons du gloubi-boulga contemporain qui passe à l’essoreuse toutes les esthétiques du XXe siècle. Il ne s’agit pas vraiment d’éclectisme, comme on aurait pu le dire dans les années 90, mais plutôt d’un zapping intime aux ressorts psychotiques.    Souvent jugés trop mièvres par « les vrais » et prétentieux par tous les autres, nous apprécions et chérissons pleinement notre liberté de ton.    Notre festival n’est pas un espace-temps extraordinaire offrant un programme surhumain mais un ordinaire idéalisé. Nous avons perfectionné une forme pantouflarde dont la frugalité est érigée en principe.


Programmation

Playlist 2016

tinyurl.com/ siestes2016


Comme l’an passé, nous ne révélerons notre programmation qu’à la dernière minute. Pas par snobisme, ni par volonté de secret ou par tentative de buzz, mais pour être cohérents avec la nature de notre manifestation et l’attitude de nos publics. — Pourquoi ne pas avoir révélé en amont notre programmation l’année dernière ? Pour voir ce que cela changerait, comme un test, pour pousser notre logique de découverte plus loin, être plus libre et voir si et comment le public allait nous suivre. — Pourquoi ? L’idée n’était pas de faire un « coup » mais d’instaurer une relation différente avec le public, plus forte : une relation de confiance mutuelle. Tenir sur la distance va nous permettre d’approfondir cette dynamique. Cela va nous pousser à être plus surprenants et plus exigeants sur notre contenu artistique. — À quoi s’attendre dès lors ? Les Siestes poursuivent leur mission :  bousculer le paysage artistique français comme ses propres préjugés, et ceux de ses participants, en présentant des projets musicaux toujours singuliers — toutes esthétiques confondues. Un poil provocantes, Les Siestes ne peuvent sciemment plaire à tous les publics mais nous nous entêtons à vouloir pourtant tous les convier.


Mercredi 22 juin

10€

Cinéma American Cosmograph (ex-Utopia)

21h00 22h00


Vincent Moon & Rabih Beaini (Morphosis)

21h00

Nous avions reçu l’un en 2012 et étions partis avec l’autre au Vietnam en 2013. Nous ne savions pas que les deux se connaissaient et s’appréciaient : leur réunion nous apparaît comme le meilleur des deux mondes, une rencontre inattendue et pourtant si évidente et bénéfique !    Vincent Moon est un cinéaste virtuose, qui a l’art de sentir les situations mieux que quiconque. Ses films documentaires musicaux ont constitué, à maintes reprises, des chocs esthétiques violents autant que des sources d’inspiration profondes. Rabih Beaini est peut-être le producteur de musique électronique le plus subtil et intelligent que nous connaissons, sa curiosité et sa faculté à aller chercher le meilleur dans différents registres musicaux sont une qualité rare.   Ensemble, Vincent Moon et Rabih Beaini composeront une ode audio-visuelle aux musiques vernaculaires et intemporelles. Une ode à la musique première, essentielle, nécessaire, vitale. Celle qui jaillit des tripes comme du fin fond du temps. Sous la forme d’une improvisation musicale de Rabih Beaini sur un montage inédit des films de Vincent Moon, nous traverserons ainsi les continents dans un grand maelstrom tellurique et chamanique.


Jardin Compans-Caffarelli

Scène Lac

Bus : 1, 15, 16, 45, 63, 70 — VélÔ Toulouse : 87, 88


Jardin Compans-Caffarelli

Scène Clairière

Métro : Compans-Caffarelli — Ligne B


Soirée OFF Canal Auditif Au Connexion, 8 rue Gabriel Péri. (21h30–1h30). 0€ Avec Na’am, Jacme, Brice et Gonzhi

Jeudi 23 juin

Gratuit

Scène Lac

18h00 21h00


Diffusion de l’album Selected Ambient Works 85-92 d’Aphex Twin (1992)

18h00

C’est probablement facile, mais en même temps, qui se plaindra d’écouter dans des conditions optimum cet album qui marquera à jamais la décennie des raves et fera basculer dans l’électronique des légions d’indie kids. ArtisteS 3 & 4

19h00

Le RnB a longtemps été considéré comme une sucrerie : une musique en manque de realness ghetto. Performance vocale, spectacle où la danse le dispute à la musique, strass et paillettes à gogo et probablement aussi l’incarnation du genre par les femmes ont rebuté l’intelligentsia qui a négligé son potentiel créatif. Nous ne ferons pas ici la généalogie de ce qui a changé, mais constaterons simplement que nous avions envie de prendre le contre-pied de cela   . Nous sommes ainsi heureux de vous présenter un premier concert 100 % USA, mi-Trump mi-Sanders, mi-mainstream mi-underground. Un concert spectacle qui va en laisser coi plus d’un. Et nous sommes encore plus contents d’enchaîner avec un DJ set par celui qui pourrait être perçu comme le plus grand punk de la musique expérimentale européenne, capable de déverser des hectolitres de culture Internet à la vitesse de la lumière. Artiste issu de la plateforme SHAPE, soutenue par l’Union Européenne dans le cadre de son programme Creative Europe.


Gratuit

Soirée OFF Fall Industry À Plat-Up, 55 avenue Breguet (23h –5h30). 10/15€ Avec Answer Code Request, Psaum et Tom Baretta

Soirée OFF Champcaine Records & D.O.T Project Au Rex, 15 avenue Honoré Serres (20h30–1h30). 13/15€ Avec Arnaud Rebotini, Mehari, Difuzion, FarmWorker, Caast, ABPMF et David Brunner

Vendredi 24 juin

Scène Lac

18h00 21h00


Diffusion de l’album Boy Soprano de Miharu Koshi (1985)

18h00

Parce que la pop japonaise démultiplie ce que la pop occidentale peut produire de plus fou, à la fois familière et incroyablement étrangère, déroutante, parfois à la limite de l’inquiétant. Pour son pouvoir d’invention et d’hybridation, alors à son summum. Pour tout ce futurisme flamboyant. ArtisteS 5 & 6

19h00

Aux Siestes, nous sommes tous un peu romantiques ou fleur bleue, il faut bien l’avouer. Alors, c’est vrai, on raffole de ce genre de guimauve post-industrielle : musique bruitiste mais organique, mélodieuse mais sans refrain ni couplet, musique de machines pour humains, une musique faite par des humains sur des machines et sur laquelle d’autres humains aiment danser. Un début de soirée aux allures de Big Bang. Au début, tout n’est que magma sonore et, petit à petit, les éléments se mettent en relation les uns avec les autres, ils s’articulent, entrent dans le mouvement cosmique, des soleils naissent, des planètes se mettent en orbite, des galaxies s’organisent de manière presque magique.


Soirée OFF Boudoir Moderne Au Connexion, 8 rue Gabriel Péri (21h30 –2h). 5/8€ Avec FLVN et La Décadanse

Samedi 25 juin

Gratuit

Scène Clairière

14h00 19h00


Les Rencontres Futurism

14h00

Ateliers (Ableton et synthés modulaires) et débats (nouveaux instruments, nouvelles interfaces & presets) pour amateurs et professionnels. Diffusion de l’album Anima Latina de Lucio Battisti (1974)

16h00

La pop transalpine sent inévitablement les pins, respire l’amour et baigne dans une lumière d’ange mais ne peut pas être réduite à cette seule imagerie estivale ; elle est à la fois plus complexe et plus savoureuse. 17h00

Artiste 7

Sentir le poids du vent, ressentir le grain du soleil, être en empathie avec son environnement. La musique a, de longue date, voulu rendre compte du chant des oiseaux comme de l’ambiance d’un aéroport. Le couple analogico-numérique qui ouvre notre samedi après-midi participe de cette volonté d’exprimer l’épaisseur du monde qui nous entoure et de lui donner une forme sensible, émouvante. Concert organisé dans le cadre de la saison France-Corée année Fr ance-corée 2015-2016

Artiste 8

18h00

L’Europe se souvient-elle qu’elle fut arabe pour presque moitié et pendant un petit paquet de temps ? Nous avons ainsi goûté avec euphorie le manele, musique traditionnelle des mariages roumains. Musique de fête indéniablement, quelle que soit la culture. U Artiste issu de la plateforme SHAPE, soutenue par l’Union Européenne dans le cadre de son programme Creative Europe.


Soirée OFF OVERdrive & Reg@rts Au Bikini, Ramonville-Saint-Agne (23h –5h30). 12/15€ Avec Rodriguez Jr, White Shadow et Miska

Samedi 25 juin

Gratuit

Scène Lac

19h00 21h30


Artiste 9

19h00

On parle de musicothérapie pour évoquer les facultés méditatives de la musique, pour son aptitude à nous faire lâcher prise. On est ici dans un cas psychomusical typique : un univers enveloppant, kaléidoscopique, où le chant nous susurre, au lointain, de belles choses en polonais dont on ne comprend pas le sens mais qui semblent s’adresser à notre foie ou notre système lymphatique plus qu’à notre cerveau. Les arpèges de guitare glissent et se répondent en écho. Nous ne sommes plus en 2016 mais dans la réminiscence d’un temps heureux, d’un éden disparu, dont notre inconscient tente de construire les bribes fantasmées. Artiste issu de la plateforme SHAPE, soutenue par l’Union Européenne dans le cadre de son programme Creative Europe.

Artiste 10

20h00

Mi-vulgaire, mi-sacré, c’est un peu notre leitmotiv du moment. Musique pour ouvrier bodybuildé à casquette comme pour étudiante en école d’art et à lunettes corbuséennes. House vocale pour piscine, qui à force d’épure en devient mentale. Disco hors du temps pour parents dévergondés. Touche jazz érudite. Sur ce DJ set du samedi soir, nous chérissons cette habitude prise de danser en oubliant de se demander si c’est de notre âge, s’il est bon d’être vu en train de se déhancher sur cet arpège cheesy, si l’on peut vraiment se permettre de se trémousser de la sorte avec des inconnus.


Dimanche 26 juin

Gratuit

Scène Clairière

14h00 19h00


Les Rencontres Futurism

14h00

Ateliers (Ableton et synthés modulaires) et débats (nouveaux instruments, nouvelles interfaces & presets) pour amateurs et professionnels. Diffusion de l’album Jesus’ Blood Never Failed Me Yet de Gavin Bryars (avec Tom Waits) (1975)

16h00

Quand on pense aux musiques répétitives, on imagine souvent des mantras un peu synthétiques et ascétiques. Ici rien d’hygiéniste, au contraire : de la chair, du sang, des larmes, de la chaleur humaine. 17h00

Artiste 11

Performance a-musicale mais sonore. Instrumentarium scientifique comme domestique : lecteurs cassette et oscilloscopes. Bref, c’est un peu comme si nous débarquions sur Mars et que nos hôtes nous faisaient écouter une musique céleste purement et simplement extraterrestre. Concert organisé dans le cadre de la saison France-Corée année Fr ance-corée 2015-2016

Artiste 12

18h00

Musique éduquée, musique sophistiquée, musique classieuse, orchestrée, tout en mi-ombre. Souvenir de pop FM à la radio, allongé sur la banquette arrière, à regarder les lampadaires défiler les uns après les autres. Profiter jusqu’au bout de ces dernières heures d’oisiveté et de solitude apaisée.


Dimanche 26 juin

Gratuit

Scène Lac

19h00 21h30


Artiste 13

19h00

L’hypnagogie en musique entend répondre d’un brouillage des sens et du temps pour mieux impliquer l’auditeur aussi bien physiquement que mentalement. Sorte de « massage » sonore, halo chaud de lumière évanescente, elle correspond aussi, tout simplement, à une certaine culture musicale d’obédience opiacée. Sensation de lointain, perte de substance au profit d’un grand relativisme, contenance corporelle aux propriétés inédites. Tout concourt à recevoir la musique différemment. Vous vous souvenez de ces disques soi-disant capables d’émuler les effets de certaines drogues ? Eh bien, en réalité, ils existent. Artiste 14

20h00

Polyphonie rythmique. Polyrythmie phonique. Certains groupes aiment plus que tout ce que la cadence de la musique produit. L’effet d’entraînement, le filet rythmique qui nous happe à l’instant de notre alanguissement pour nous ramener vers le rivage de la danse. L’effet percussif, son impact sur le corps, sur nos tripes surtout. L’effet de répétition qui crée une distorsion temporelle et ouvre la porte de la transe. Au point d’en faire l’alpha et l’omega. Exit les guitares, les ordinateurs, les voix, tout est rythme.


Plateforme

shapeplatform .eu


Être européen, ou plutôt se revendiquer comme tel, n’est pas neutre. Ça n’est pas un état de fait, comme une nationalité automatique, de naissance, mais une construction, une volonté. Participer à un programme européen, recevoir de l’argent de cette satanée et bien-aimée Bruxelles, est donc tout sauf anodin : c’est un désir et nous le revendiquons comme tel. Voilà déjà deux ans que nous participons à la plateforme SHAPE, soutenue par l’Union Européenne via son programme Europe Creative. Nous n’en prenons véritablement la mesure que maintenant. C’est une première expérience européenne, en immersion, pour nous. Au début, nous nous sommes lancés sans trop savoir ce que cela allait changer. Nous savions que nous aurions de l’argent, nous étions content, et puis l’Europe, nous y croyons, du moins sur le principe ; c’est bien, non ?    Mais nous nous sommes rendu compte que cela était bien plus fort qu’une nouvelle ligne de crédit, que la vision comptable de notre Union Européenne était éminemment réductrice. La participation à la plateforme SHAPE va, jusqu’en 2017, nous obliger à nous concentrer sur ce qui se passe hors de chez nous, en Roumanie, en Estonie, en Italie, en Pologne… Et cette obligation volontaire de « faire Europe », de l’incarner dans nos programmes, nous a bonifié, elle a même sublimé Les Siestes selon nous. Elle nous a permis de nous affranchir de nos tropismes nationaux ou anglophones pour renouveler nos circuits, vivifier notre réseau et, in fine, augmenter notre capacité d’écoute. Si Les Siestes se permettent une plus grande liberté de ton, si nous avons conquis une plus grande indépendance, une singularité plus riche et plus forte depuis l’année dernière, notre participation à la plateforme SHAPE n’y est certainement pas pour rien.


Les artistes du projet SHAPE en 2016

9th Cloud & Cyril Meroni FR Andi Stecher AT AntiVJ INT BAKK NL Buster Keaton HU Charlotte Bendiks NO Deli Gleba & Gil Delindro PT/DE Erased Bodies IT Gas of Latvia & Katrina Neiburga LV Heewon Lee KR/FR Hyperaktivist VE/DE Ignatz BE iii INT IVVVO PT Jackson FR Jakob Schneidewind AT Jonáš Gruska SK Julien Bayle FR KABLAM SE/DE Killing Sound UK Klara Lewis SE Kuba Ziolek PL Lanuk HU Laura Luna MX/CZ

Lawrence Le Doux BE L’Ocelle Mare FR M.E.S.H. DE Mari Kvien Brunvoll NO Marta Heberle PL Masayoshi Fujita JP Nicolas Maigret FR Nik Nowak DE Nonotak FR/JP Orphan Swords BE Orson Hentschel DE Peder Mannerfelt SE Piotr Kurek PL Voiski FR Primitive Art IT Raze de Soare RO Spatial UK Stine Janvin Motland NO Susanna Gartmayer AT Syracuse FR TeZ IT TOLE CZ We Will Fail PL Wo0 & Incredible Bob RS


Les membres fondateurs du projet SHAPE

Biennale Némo — Paris CTM Festival — Berlin Cynetart Festival — Dresde Festival Maintenant — Rennes Insomnia Festival — Tromso Les Siestes Électroniques — Toulouse Meet Factory — Prague MoTA — Lubiana Musikprotokoll im steirischen herbst — Graz RIAM Festival — Marseille Rokolectiv Festival — Bucarest Schiev Festival — Bruxelles Skanu Mežs Festival — Riga TodaysArt Festival — La Haye UH Festival — Budapest Unsound Festival — Cracovie


Les Rencontres Futurism  4e édition Samedi 25 juin Dimanche 26 juin 2016

Jardin Compans-Caffarelli

14h00 –17h


La fabrique de la musique en 2016 Workshops Les Rencontres Futurism le DIY, le customisable, le vintage seront de la explorent le paysage actuel de la musique et partie. Un seul objectif : interagir, poser des entendent être vecteur questions et échanger d’échanges et d’émulation pour les musiciens pour améliorer nos pratiques. toulousains. Cette année, des experts d’horizons variés viennent nous Débats présenter leurs initiatives et apporter leurs réflexions critiques sur Networking un sujet central : les nouveaux instruments de musique, les nou- Démos Pour musiciens, amateurs velles interfaces, les ou professionnels, hybridations analomakers-bidouilleurs, gico-numériques, les mélomanes ou choix technologiques simplement curieux. et esthétiques que cela implique, les possibilités que cela libère ou non. La MAO, bien-sûr, Gratuit le tactile, le wearable,


Tout Stand démos : Présentation de nouveaux instruments de musique (Mogees, Remidi T8, Smart Instruments…). Stand initiation : Séances libres afin d’explorer ​​les grands principes de la MAO – Musique Assistée par Ordinateur : conseils pratiques pour néophytes illustrés à partir de deux logiciels de référence : Live (Ableton) et Traktor (Native Instruments). Installation sonore : Le MusicLab Artilect propose une expérience interactive mêlant synthèse sonore et son binaural. Une installation qui capte l’activité du festival et la traduit en musique.

le weekend


Atelier de découverte approfondie du logiciel Ableton Live — de 14h à 17h Découverte et initiation à la solution hybride hardware/ software : Ableton Live 9 et contrôleurs Ableton Push. L’occasion de parcourir un processus de composition de A à Z  : des premières étapes créatives à la finalisation du morceau. Création sonore à partir de samples issus de vinyles et d’instruments externes (synthétiseur analogique Moog, boîte à rythmes vintage TR707). Avec Matthieu Boëche, responsable du user group Ableton de Toulouse, et Freddy Frogs, responsable du user group Ableton de Montpellier et Ableton certified trainer.

Débat en anglais traduit en français

Débats Design d’interfaces et création musicale — de 15h à 16h Alors que les interfaces musicales traditionnelles (les instruments de musique) nécessitent de complexes et longs apprentissages, les nouvelles technologies ravivent un fantasme ancien, celui de faire corps avec la musique. Entre inventions contemporaines et background historiques, les nouvelles modalités autorisent-elles une plus grande liberté ? Permettent-elles une plus grande expressivité autodidacte, par exemple ? Ouvrent-elle de nouvelles perspectives esthétiques ? Avec Andrea Baldereschi (Remidi T8), Bruno Zamborlin (Mogees), Justyna Swat (ENSCI), ainsi qu’Amaury Groc (Product Owner Ableton Live)


Construisez vos propres modules pour synthétiseur modulaire

Les presets audio, ces sons et fonctions préDébats enregistrés qui façonnent inconsciemment notre univers musical — de 15h30 à 16h30 À l’heure du numérique, l’utilisation des presets audio est une pratique massive qui contribue à la « signature » sonore de notre époque, façonnant de fait nos attentes vis-à-vis de la musique et in fine notre manière de l’écouter. Nous nous interrogerons sur la façon dont ces presets sont déterminés par les concepteurs et designers sonores ; quels sont les choix esthétiques et techniques opérés ; quels facteurs influencent ces choix ; et quelles influences stylistiques ces presets génèrent-ils ? Avec Adrien Mamou-Mani (IRCAM – Smartinstruments), Guillaume Heuguet (Label In Paradisum) et Stefan Goldmann (auteur du livre Presets – Digital Shortcuts To Sound).

Débat en anglais traduit en français

— de 14h à 17h Modules proposés  : Unknown Pleasures ( noise generator tactile), Alex & June (atténuateur) et Shibuya (LFO – 9 waveforms). Cet atelier est tous publics, du débutant au musicien confirmé, modulariste ou non. Aucune expérience en électronique n’est requise. Avec Benoît Bender de la Team Razmasynth. Atelier payant et sur inscription : helene@les-siestes-electroniques.com Prix : 35€, 55€ ou 80€ (en fonction du module choisi).


Atelier de découverte approfondie du logiciel Ableton Live — de 14h à 17h Création et improvisations en direct avec l’artiste de musique électronique Tom Terrien, sur Ableton Live 9 et contrôleurs Ableton Push. Samples, construction rythmique et mélodique, utilisation d’effets audio. Créez votre morceau en groupe et repartez avec ! Avec Fabien Fromage, formateur MAO et Tom Terrien, musicien Atelier gratuit sur inscription : helene@les-siestes-electroniques.com Projection du documentaire I Dream Of Wires sur les synthés modulaires — de 14h à 15h15 Le documentaire I Dream of Wires propose une découverte didactique de 60 ans de synthés modulaires, des premiers Moog et Buchla jusqu’au renouveau contemporain. Cette projection sera accompagnée d’une présentation de machines vintage.

Présentation

Mise en lumière du parcours du signal dans le synthé et création de patchs

— 16h45 à 17h45 Illustration pratique de la conférence sur les presets. Avec Arnaud Riva, professeur de musique et formateur MAO (www.rivaschool.fr)


Le OFF des Siestes

Bikini Connexion Plat-Up Rex


Jeudi 23 juin

Canal Auditif Au Connexion 8, rue Gabriel Péri (21h30 –1h30) 0€ — Avec Na’am, Jacme, Brice et Gonzhi

Vendredi 24 juin

Samedi 25 juin

Champcaine Records & D.O.T Project Au Rex 15, av. Honoré Serres (20h30 –1h30) 13/15€ — Avec Arnaud Rebotini, Mehari, Difuzion, FarmWorker, Caast, ABPMF, David Brunner

Boudoir Moderne Au Connexion 8, rue Gabriel Péri (21h30 –2h) 5/8€ — Avec FLVN & La Décadanse

Fall Industry À Plat-Up 55, av. Breguet (23h­–5h30) 10/15 € — Avec Answer Code Request, Psaum et Tom Baretta

OVERdrive & Reg@rts Au Bikini Ramonville ­–Saint-Agne (23h –5h30) 12/15€ — Avec Rodriguez Jr, White Shadow, Miska


Les Siestes aiment Coexist

L’Atelier du Burger

Travaillant avec de jeunes labels de mode français et européens, Coexist propose une sélection de marques pour homme et l’accueil d’artistes dans un espace sobre et épuré, mélangeant brique toulousaine et mobilier industriel. — 4, rue Temponières

De délicieux burgers avec des produits frais et locaux, accompagnés de frites maisons. — 9, rue Léon Gambetta. — 19, boulevard de Strasbourg

Ker-gallou

Meilleur caviste spécialisé en vins du Grand Sud. Accueil chaleureux & conseils avisés. Grâce à une carte à puce, dégustez 32 vins avant d’acheter. — 14, place des Carmes

L’air du large vous manque ?! La Bretagne vient à vous avec cette épicerie bretonne et caviste aux nombreuses spécialités : kouigns-amanns frais, galettes de blé noir, caramel au beurre salé, bières bretonnes, chouchen et cidres fermiers. — 19, rue Sainte-Ursule Egle et Louis Les artisans coiffeurs Egle et Louis, spécialisés dans la couleur, vous accueillent dans un salon design et chaleureux. — 43, rue Peyrolières

L’Envie

Saint Lundi Chef Cuisinier en résidence au Grand Builder d’ekito, Saint Lundi ravit depuis deux ans déjà les papilles de l’équipe et des artistes !  — instagram.com/saintlundi



Les Siestes aiment Tonsor & Cie Du style et des bonnes manières. Concept Store, Barber Shop & Social Club : Tonsor & Cie est un espace exclusivement dédié à l’homme, un voyage entre tradition et modernité, une expérience unique, conjuguant émotion et plaisir d’esthète. — 31, rue Bouquières Yard Burger À deux pas du Capitole, à une bouchée de New York ou directement chez vous via son service de livraison Urbun, Yard – La Burger Factory vous propose burgers et frites maisons. — 51, rue du Taur La Villa Tropezienne Au cœur de la ville rose, La Villa Tropézienne allie les saveurs provençales à celles de l’Asie dans un cadre soigné très contemporain et chaleureux où on peut se délasser au rythme du son. — 8, place Victor Hugo

Xavier Xavier sélectionne et affine des fromages au lait cru de tradition fermière et artisanale depuis 1976 avec la volonté de défendre qualité et savoir-faire, un incontournable . — 6, place Victor Hugo Le Lieu Simplement le meilleur magasin de chaussures de la ville. — 37 rue de Metz Criollo Chocolatier Une palette infinie d’arômes et un équilibre des saveurs au service d’un voyage chocolaté. — 12, rue du rempart Matabiau — 2, place Saint-Etienne


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Portfolio

Pauline Hisbacq Jean-Jacques Ader Cédric Lange Pierre Humbert

Moltisanti


P.H

Tigersushi Rave Party

2010


P. H

Tigersushi Rave Party

2010


P. H

Keiji Haino ( 灰野 敬 )

2010


P. H

Joakim

2010


JJ. A

Arnaud Fleurent-Didier

2011


JJ. A

Prairie des Filtres

2009


JJ. A

Ghostape

2009


JJ. A

Prairie des Filtres

2007


C. L

2015


C. L

2012


C. L

2015


C. L

2013


P. H

Lorenzo Senni

2015


P. H

Jackson and his Computerband

2015


P. H

French Fries

2015


P. H

Dj Nigga Fox

2015


De la prolifération des festivals à la recherche d’un espace d’expression artistique

Si dans ce programme nous posons la question : « Qu’est-ce que Les Siestes Électroniques en 2016 ? », nous avons voulu élargir notre point de vue et donnons ainsi la parole à Noëmie Vermoesen pour dresser un panorama de l’écosystème des festivals. Un festival est en effet un concentré de milles influences ; consciemment et inconsciemment, il reflète son époque.

Noëmie Vermoesen Doctorante à l’Université Rennes 2


En mars 2015, Julien Besse a publié dans Audimat un article intitulé « Pop Montréal, le festival quotidien (1). » Il y décrivait avec une certaine circonspection une saison estivale rythmée par une suite quasiment ininterrompue d’évènements culturels. Parcourant Pop Montréal entre conférences et concerts, tout en évitant les « puces pop », rencontres sportives et défilés de mode proposés par le festival, l’auteur constate une dissolution de l’événement dans chaque « recoin du quotidien ». En concluant son texte, il s’interroge légitimement sur les effets d’une telle frénésie : « Le festival permanent annonce-t-il l’obsolescence du principe de festival ? Assistons-nous avec Pop Montréal et la surenchère évènementielle dont il fait partie, à la disparition progressive de la notion d’événement (2) ? »    De même que la ville de Montréal peut être appréhendée comme le théâtre exemplaire de festivités ininterrompues, l’évolution des festivals et la place qu’ils occupent aujourd’hui dans nos habitudes et notre imaginaire peuvent être envisagées comme les signes d’une société ayant fondé un espoir quasi illimité dans la culture comme divertissement hygiénique et activité salvatrice. Cette suspicion rappelle celle du philosophe italien d’expression française Francesco Masci. Dans ses trois ouvrages publiés chez Allia, l’auteur critique vivement la culture moderne et notamment l’illusion de révolution qu’elle exerce à travers le déclenchement incessant mais néanmoins inoffensif d’évènements. Dans Supersitions (3), il s’est penché notamment sur l’art contemporain, ses installations et ses happenings. Cette réflexion est poursuivie et élargie en 2011 dans Entertainement ! Apologie de la domination (4) qui constate une proli1 — Julien Besse, « Pop Montréal, le festival quotidien », Audimat n03, Paris, Les Siestes Électroniques, mars 2015, p. 101-118. 2 — Ibid., p. 117. 3 — Francesco Masci, Superstitions, Paris, Allia, 2005. 4 — Entertainment !  Apologie de la domination, Paris, Allia, 2011.


fération des évènements et l’état permanent d’attente qu’ils engendrent. Le livre serait né « de l’observation nécessairement fragmentaire de cette attente, de ses institutions, des images qui l’alimentent, mais surtout des illusions ou des indifférences avec lesquelles elle se justifie et nous fait oublier que nous semblons destinés à ne jamais plus écouter le silence du réel (5). »    Il y a dans le déploiement des festivals comme un peu de cette phobie-là, celle du silence, celle du réel. Sous les analyses radicales de la culture et le portrait au vitriol de notre société, on retiendra pourtant l’idée de Masci d’une « temporalité neutralisée » qui traduit bien les paradoxes du tout évènementiel. L’expression n’est jamais aussi éloquente que pour décrire les line-ups reproduits sans vergogne d’une année sur l’autre par certains festivals mastodontes de musiques électroniques prétendument underground. Pourtant, chaque festival, s’il se développe dans un décor et un imaginaire finalement reproductibles voire inoffensifs, donne nécessairement lieu à des expériences individuelles singulières. Adam Harper écrit dans Infinite Music : « La musique n’est pas seulement quelque chose que nous écoutons, c’est quelque chose qui se produit, et dans laquelle nous sommes investis – quelque chose que nous faisons (6). » Dans un cadre collectif, où la présence musicale est maximisée, sont ainsi appelés à se produire des expériences et événements esthétiques forcément inédits par rapport à 5 — Ibid., p. 9. 6 — « In order to appreciate the full range of possible musical specifications in a composition, we shouldn’t think of ‘a piece of music’ in the conventional sense but rather of musical events […]. Listening and participating in any way, too, makes you part of that event. Music is not just something you listen to, it’s something that happens, something you’re involved in – something you do. » Adam Harper, Infinite Music : imagining the next millennium of human music-making, Winchester, Zero Books, 2011, p. 35.


l’écoute quotidienne et individuelle. L’ « expérience festival » tient notamment dans le bousculement de nos propres limites par son aspect collectif et extraordinaire. Suite à plusieurs conversations avec des proches, parfois des camarades de dancefloor, il m’est apparu que nombres d’entre eux continuaient à associer le festival à une abstraction du quotidien permettant des découvertes inattendues. C’est un constat simple mais fort par sa récurrence : ces évènements continuent à être perçus comme un arrachement parfois euphorisant à une certaine zone de confort. Dans le même temps, ces témoignages souvent passionnés révèlent des épiphanies demeurant rares. Donc forcément précieuses.    Si le simple fait d’écouter est une façon de pratiquer la musique, la contribution, directe ou indirecte, du public à une performance serait dès lors déterminante pour la qualité de celle-ci. Danser est, par exemple, un régime d’écoute explicitement actif et participatif. Il est intéressant de remarquer, et cela concerne peut-être autant les évènements culturels en général que les festivals de musique en particulier, que nous avons souvent tendance à prendre en compte le public dans notre appréciation de l’expérience. Dans un article publié sur le site Resident Advisor, Angus Finlayson remarque que ses récentes expériences musicales les plus intenses se sont produites au sein d’institutions cultivant un rapport ambivalent avec l’accueil du public : « (Ces institutions (7)) ont en commun un sentiment d’intimité et d’expérience partagée. Toutes se sont battues pour maintenir leur cap face à une demande croissante. (…) Une tension entre l’appartenance et l’exclusion traverse la dance music depuis les clubs réservés aux membres du New York des années 1970. Cette tension va s’accentuer dans les années à venir, et les questions que cela pose – qui en est ? Qui n’en est pas ? 7 — Les institutions auxquelles le journaliste fait référence sont le club berlinois Berghain, le festival FreeRotation qui se déroule chaque été au Pays de Galles et le Loft, club légendaire de David Mancuso.


À quel moment le sentiment de communauté devient-il une forme d’élitisme ? – deviendront d’autant plus pressantes. »    Certains festivals et clubs, dans une démarche radicalement opposée à celle de l’inclusivité défendent la « pop » pour tous en affirmant que chacun est le bienvenu. C’est le cas des Siestes Électroniques. Pourtant, aucun organisateur d’événement n’accueillerait tout le monde ou n’importe qui. Le problème est moins celui de la diversité que celui d’une rencontre réussie entre l’artiste et le public, celle-ci devenant le véritable enjeu de l’événement. Ainsi, tout événement pop tente toujours de construire son audience, quelle que soit la manière dont cette sélection se présente (8). Il ne s’agit pas là de faire l’éloge de l’exception étroite et affichée en la comparant à un processus omniprésent et presque naturel mais de défendre l’idée que chaque événement pop élabore sa programmation, invente son univers, assure son déroulement, de la même manière qu’il façonne son public. De fait, les expressions d’éditorialisation ou de curatisation semblent avoir contaminé le champ lexical associé aux festivals. Il ne s’agirait plus seulement de rassembler mais de façonner. Le festival superstar deviendrait dès lors un rendez-vous pour lui-même, et non plus le seul outil support permettant de voir tel ou tel artiste singulier.    Dans les années 1960-70, une frange de l’art contemporain a assisté à une sorte de basculement au sein duquel l’exposition devint une forme d’expression artistique en soi. En 1969, Harald Szeemann organisa à la Kunsthalle de Bern, une exposition intitulée Live In Your Head : When Attitudes Become Form et qui a marqué l’histoire de l’art par son approche radicale de la pratique scénographique, dès 8 — Sur une étude de la construction et la formation du public, voir également : Emmanuel Ethis, «La forme Festival à l’œuvre : Avignon, ou l’invention d’un “public médiateur” » dans Olivier Donnat et Paul Tolila (dir), Le(s) public(s) de la culture, Paris, Presses de Sciences Po, 2003, p. 181-194.


lors perçue comme medium ou langage à part entière. Les œuvres exposées étaient pensées comme les pièces d’une grande œuvre mise en scène par le commissaire. Trois ans plus tard, il fut désigné en tant que directeur artistique de la Documenta 5 à Kassel, pour laquelle il imagina un événement de cent jours, invitant les artistes à exposer des peintures, des sculptures, des photographies mais aussi à proposer des performances et happenings. Daniel Buren qualifia le commissaire suisse de « superartiste (9) », utilisant des œuvres pour composer sa propre toile. De manière plus large, on assiste dans la seconde moitié du vingtième siècle à des « mutations ayant contribué à l’émancipation de l’exposition en tant que médium artistique, mais aussi à l’autonomisation de la fonction curatoriale. »    Ainsi présenté, le parallèle pourrait sembler un peu pompeux. Pourtant, le festival de musique et l’exposition d’art contemporain ont en commun d’être un temps et un espace organisés autour d’un ensemble d’œuvres dont ils orchestrent la cohérence. Les festivals dits aventureux traverseraient peut-être aujourd’hui un renversement similaire à celui de la scénographie dans les années 1960-70, prenant des allures « d’œuvre d’art totale. » Si la multiplication des festivals semble être parfois perçue comme une menace, elle peut aussi constituer un véritable défi esthétique. En marge d’un potentiel épuisement de la notion d’évènementiel, le festival s’offre comme une forme à inventer mais aussi comme un espace à s’approprier. Pour les organisateurs comme pour le public et les artistes, ce basculement devient l’occasion d’une prise de conscience fabuleusement responsabilisante, éventuellement stimulante et, espérons-le, jouissive ! 9 — « Artiste en majesté » ou « superartiste » voire Daniel Buren, « Exposition d’une exposition » dans Les écrits, tome II, CAPC, 1972. p. 261.


Premier visuel des Siestes Électroniques, réalisé en 2002 par Guillaume Boyer. La silouhette d’Éric Monnereau, co-fondateur du festival, s’étirait sur l’affiche et le flyer (ci-dessus).

Les Siestes

2002–2015


— 2015 Saaad Tasseomancy Sophie French Fries Księżyc Vessel Lorenzo Senni Man Power One Man Nation Holly Herndon Ghost Culture Dj Nigga Fox — 2014 Jaakko Eino Kalevi Cabaret comtemporain Bruma Magic Mountain High Giai Dieu #57 X Hypnobeat Powell Aquaserge Senyawa Jessy Lanza Syracuse — 2013 Marvin Pneu Electric Electric Papier Tigre Bipolar Dscrd

Polar Inertia Cold DIY Music Academy Redshape The Analogue Cops Dj Deep Polygron Sturqen Cut Hands Boston Bun Paris Suit Yourself Andy Stott Spectral Park Redinho — 2012 Nils Frahm Elektro Guzzi Hypnolove Funkineven Pional John Talabot Saaad Morphosis James Blackshaw Matthew Friedberger Kassem Mosse Aymeric Hainaux & Tanya Tagaq Bruce Lamont Tom Terrien Luke Abbott

— 2011 Étienne Tron Shangaan Electro D.i.r.t .y Soundsystem Arnaud Fleurent-Didier Cadik Travel Agency Lucrecia Dalt Villa Nah Lone Umberto Connan Mockasin James Pants Jess & Crabbe Ata Oliver Hafenbauer Prins Thomas Arto Mwambe — 2010 Aquaserge Kawabata Makoto Keiji Haino Stanley Brinks Joakim Jackson & His Computerband Krikor Es The Ruby Suns Machinedrum Rebolledo Marc Démereau Chateau Marmont


Mount Kimbie Junior Boys — 2009 Alva Noto Suicide Club Fukkk Offf Ariel Pink Anoraak The Eternals Mondkopf Lawrence Isolée Dj Koze Ghostape Étienne Jaumet Kim Hiorthøy Prosumer Half a Rainbow Dominique Leone Larytta Hudson Mohawke — 2008 Bertrand Burgalat So So Modern Fancy Turzi Sébastien Tellier Lindstrom Damian Lazarus American Tourister A Mountain of One Milky Globe & Isan

The Emperor Machine Mondkopf Damon & Naomi Dapayk & Padberg Errorsmith — 2007 Para One Superpitcher Pascal Comelade Sébastien Tellier Fujiya & Miyagi Joakim Château Flight Robert Henke Appleblim Echo Todd Terje Marco Passarani Henning Specht Pierre Bastien Charlemagne Palestine Xela Angel Anton Prize Kammerflimmer Kollektief Pigna People — 2006 Juan Atkins Modeselektor Ada Justus Koehncke Legowelt

Kevin Blechdom Taylor Savvy Hauscka Marion Lambert Daniel Wang Tellemake A Hawk   and a Hacksaw Toshiyuki Yasuda Midi & Demix, Ensemble Schneider TM France Copland Koyote & Goon Electroluxe Midaircondo Krikor Avia Gardner Opiate Juicy Panic — 2005 Thomas Fehlmann DAT Politics Vladislav Delay Agf Marc Collin Jan Jelinek Sylvain Chauveau Modeselektor Feadz Bmx Mike Dred Rex The Dog Dexima Fedaden, Trapist


Brooks Funckarma Masha Qrella Magnetophone Phonem Nôze Daniel Meteo — 2004 Funkstörung Richard Devine Lusine ICL Yoshihiro Hanno Orchestre de chambre de Toulouse Sink Arovane Suzywan Dabrye Donna Regina Téléfax, Bernhard Fleischmann Aoki Takamasa Tujiko Noriko Gangpol und Mit Cabanne D tekt Vlador Benge Jonas Bering Won, Domotic The Konki Duet Softland ARK D/JYU

— 2003 Sylvain Chauveau VS Price Hensley Murcof Colleen Sogar Box Hermann & Kleine Arco5 Del Wire Braille & Angström Crew Apparat Aoki Takamasa Miles Whittaker Aurel, Bmx — 2002 Aurel Cisco Dr Strange Erik_m Gdz Obeah Sophie Solnychkine


Directeur opérationnel Nicolas Pozmanoff Partenariats /  Communication Jeanne-Sophie Fort

Rencontres Futurism Hélène Gilles

Production  Josué Derré

Communication  Laurent Bigarella

Design graphique Pierre Vanni

ASSOCIATION Rotation

Président  François Kohan

Secrétaire Médéric Martin

Trésorier  Philippe Brous

L’aménagement du jardin Compans-Caffarelli a été réalisé avec les élèves du BTS Aménagements Paysagers d’Auzeville.

Directeur artistique Samuel Aubert

Tous les concerts au jardin Compans-Caffarelli sont gratuits. Si vous voulez participer financièrement à notre « effort de guerre  », nous vous invitons à consommer à notre bar  !   Vous pouvez également adhérer à notre association en écrivant à : info@les-siestes-electroniques.com.

L’Équipe Du festival




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