Productions de la ruelle, Gentilly

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CLI ENT:: CLIENT LES PRODUCTIONS DE LA RUELLE J OURS DELATERRE

1er DÉCEMBRE 2012

datedel’ événement: 22AVRI L201 2 ROSEMONDE COMMUNICATIONS Service des relations publiques et de presse

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Pour diffusion immédiate Communiqué de presse

Le nucléaire au Québec : Quand la réalité dépasse la fiction Un documentaire sur l’impact de la Centrale nucléaire Gentilly-2 sur la santé Montréal, le 31 août 2012. - Nucléaire. Dans l'imaginaire, c'est la possibilité de la destruction totale. Quand on dit « nucléaire », on pense aux catastrophes possibles, à Tchernobyl, à la prolifération des armes, à la bombe nucléaire. On ne pense surtout pas au Québec. Et pourtant. La centrale nucléaire Gentilly-2 est située sur la Rive-Sud du Saint-Laurent, près de Trois-Rivières. Le Québec s'apprête à relancer son programme nucléaire jusqu'en 2040. Pour 25 ans d’énergie nucléaire, nous produirons des déchets pour 100 000 ans. Devrions-nous avoir peur de l'énergie nucléaire? Gentilly or not to be, documentaire de Guylaine Maroist et Éric Ruel, pose la question sans détour aux plus grands défenseurs de l’énergie nucléaire ainsi qu’à ses détracteurs. Le film sera présenté en avantpremière à Trois-Rivières, le 10 septembre, et à Montréal, le 11 septembre. Les projections seront suivies de débats avec les participants du film, dont le physicien nucléaire Michel Duguay et le médecin Éric Notebaert. Le film sera diffusé à Télé-Québec le 17 septembre, à 21h. De récentes études menées en Europe et aux États-Unis montrent que les cas de cancer et de leucémie infantile sont beaucoup plus élevés autour des centrales nucléaires. C’est en partie pourquoi l’Allemagne a décidé de fermer ses 17 centrales nucléaires d’ici 2020. On croit que le tritium, un élément radioactif qui s’échappe des centrales, est nocif pour la santé, surtout celle des jeunes enfants. Et le réacteur Candu, comme celui de Gentilly-2, est celui qui en produit le plus au monde. En Allemagne, on a observé, dans un rayon de 5 km autour des centrales, un taux de leucémie de 220% plus élevé chez les enfants de moins de 5 ans. Au Québec, qu’en est-il des derniers chiffres? Parallèlement à son enquête, la cinéaste Guylaine Maroist suit des scientifiques qui s’opposent au projet de réfection de la centrale Gentilly-2. Le médecin Éric Notebaert, le mathématicien Gordon Edwards et le physicien nucléaire Michel Duguay, tous les trois du mouvement Sortons le Québec du nucléaire, sont convaincus qu’il faut à tout prix fermer l’unique réacteur nucléaire de la province. Selon le chef du NPD, Thomas Mulcair, les dés sont joués d’avance car tout est déjà « arrangé » entre le gouvernement du Québec et les grandes entreprises impliquées dans la réfection de Gentilly-2. Il estime que le maintien de la centrale vise uniquement à faire du Québec un dépotoir de déchets nucléaires. « Dire que vous allez faire du nucléaire pour 800 emplois, c'est totalement absurde. HydroQuébec, le gouvernement du Québec, les grandes sociétés d'ingénieurs et l'industrie nucléaire travaillent avec des ressources inimaginables pour s'assurer qu'il n'y ait même pas de débat public. »

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Des projections auront lieu : À Trois-Rivières : lundi 10 septembre à 19h, Théâtre du Cégep de Trois-Rivières, 3175, boulevard Laviolette, Trois-Rivières À Montréal: mardi 11 septembre à 19h, Cinéma Beaubien, 2396 Rue Beaubien Est, Montreal À la télévision : À Télé-Québec, le 17 septembre 2012 à 21h et en rediffusion le 19 septembre à 13 h 30. -30 Source : Les Productions de la Ruelle http://productionsdelaruelle.com Facebook : https://www.facebook.com/GentillyOrNotToBe Renseignements et médias : Rosemonde Communications Rosemonde Gingras 514-458-8355 rosemonde@rosemondecommunications.com

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ACCUEIL | ENVIRONNEMENT | MAURICIE ET CENTRE DU QUÉBEC

Gentilly-2 cesse de produire de l'électricité PUBLIÉ LE VENDREDI 28 DÉCEMBRE 2012 À 7 H 42 | Mis à jour le 29 décembre 2012 à 7 h 23

Centrale Gentilly-2 (archives)

Après 29 ans d'existence, la centrale nucléaire de Gentilly-2 à Bécancour, dans le Centre-du-Québec, arrête de produire de l'électricité vendredi. Ce qui marque la fin de la centrale. RADIO-CANADA AVEC LA PRESSE CANADIENNE

La fermeture de Gentilly-2 a été l'une des premières décisions du gouvernement de Pauline Marois. La ministre des Ressources naturelles, Martine Ouellet, avait annoncé le 3 octobre que son gouvernement acceptait la recommandation d'Hydro-Québec de fermer la seule centrale nucléaire dans la province.


La recommandation de la société d'État figurait dans le rapport d'évaluation sur les coûts de réfection de la centrale nucléaire. Pour le gouvernement, la réfection de Gentilly-2 n'est pas « économiquement rentable pour les Québécois ». La décision du gouvernement avait réjoui les environnementalistes, mais avait suscité aussi de nombreuses critiques, notamment sur la question de la perte d'emplois dans la région. Long processus Les travaux de démantèlement s'étaleront sur une période de 18 mois, soit jusqu'en 2014. Ils consisteront notamment à décharger le combustible du réacteur, à traiter l'eau lourde et à désactiver plusieurs systèmes de la centrale. À la fin des travaux, la centrale vivra une période de « dormance » de 40 ans. Par la suite, le combustible sera évacué du site, la centrale sera entièrement démantelée et le site, remis en état. Ces différentes étapes s'échelonneront jusqu'en 2062. La fermeture de Gentilly-2 coûtera 1,8 milliard de dollars, étalés sur plus d'un demi-siècle. Un « cadeau » Pour Michel Fugère, du Mouvement vert Mauricie, la fermeture de la centrale est « un cadeau » et un « grand jour » pour l'ensemble des Québécois. Il a rappelé que différents sondages montraient que plus de 60 % de la population de la région souhaitaient la fermeture de Gentilly-2. M. Fugère a toutefois indiqué qu'il restera toujours vigilant pour s'assurer de l'irréversibilité de la décision, car les partisans du nucléaire souhaitent, selon lui, mettre la centrale en dormance pour la relancer après l'élection d'un nouveau gouvernement. En ce qui concerne les pertes d'emplois, M. Fugère estime que les travaux de démantèlement permettront de garder des emplois. « Il n'y a pas de drame économique », a-t-il affirmé. Les partisans de Gentilly-2 ne baissent pas les bras Jean-Denis Girard, président de la Chambre de commerce du Coeur du Québec et partisan de la centrale, ne veut pas abandonner. Pour lui, Gentilly-2 n'est pas déclassée tant qu'un permis n'est pas délivré. Il compte d'ailleurs montrer devant la commission parlementaire sur Gentilly-2 que celle-ci est rentable économiquement. Et il en veut pour preuve la comparaison avec les coûts du projet hydroélectrique de la Romaine ou des éoliennes qui, selon lui, sont moins rentables que la centrale nucléaire.


M. Girard a affirmé que Mme Marois lui a assuré que la décision du gouvernement était « économique et non idéologique ». Mais il ne semble pas y croire. Il dit qu'il ne lâchera pas tant que le gouvernement ne donnera pas la vraie raison qui a motivé sa décision. Selon M. Girard, il faudra cinq ans pour déclasser la centrale et replacer le personnel, ce qui aura pour conséquence un coût important pour Hydro-Québec.


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Le début de la fin pour Gentilly-2 Sébastien La Laccr o i x Publié le 28 décembre 2012

C’ C’ees t c e v e n d re d i 2 8 d é c e m b re q u e l a c e n t r a l e n u c l é a i re G e n t i l l y - 2 ce cess s e d é finiti nitiv vement de pr produir oduiree de l’électricité. Dès lors, Hydro-Québec entreprendra la première des quatre étapes des travaux de fermeture, c’est-à-dire la préparation à la dormance. Selon l’échéancier de fermeture produit par la société d’État, cette première phase s’échelonnera sur une période de 18 mois. Hydro-Québec estime que le personnel nécessaire à la centrale nucléaire Gentilly-2 chutera alors de 736 employés à 485, puis à 440 environ 6 mois plus tard, pour se fixer à environ 200 au début de 2014. Au cours des six premiers mois, la préparation à la dormance de la centrale consistera au déchargement du combustible et à la vidange de l’eau lourde contenue dans le réacteur de la centrale. Le combustible sera par la suite entreposé dans une piscine pour une durée minimale de sept ans, le temps qu’il refroidisse assez pour pouvoir l’entreposer dans l’aire de stockage à sec du combustible irradié situé sur le site de la centrale. L’eau lourde sera quant à elle entreposée dans des réservoirs situés en zone protégée dans le bâtiment de service. Hydro-Québec évaluera ensuite la disposition finale de l’eau lourde, dont la décroissance naturelle de radiation est relativement lente. Suite à l’exécution de ces activités, la centrale sera en état d’arrêt garanti, ce qui permettra de désactiver un certain nombre de systèmes qui ne seront plus requis tel que le refroidissement du système caloporteur et la machine à chargement du combustible. Au cours de cette période de préparation à la dormance, Hydro-Québec prévoit réaliser des études de sûreté et des études environnementales en plus de définir les procédures de mise en retrait. Par la suite, plusieurs activités seront réalisées durant une période de quarante ans, s’échelonnant de 2014 à 2055, pour la mise en dormance de la centrale. Au cours de cette phase, le nombre de travailleurs de la centrale passera de 200 à 160 en 2015 et en 2016, puis à 64 de 2017 à 2021, et à 20 par la suite. De 2055 à 2060, environ 35 travailleurs assureront les opérations de démantèlement de la centrale. Finalement, de 2060 à 2062, seulement 5 personnes seront nécessaires pour la remise en état du site où est située la centrale nucléaire Gentilly-2.


Gentilly Or Not To Be - Revue À bâbord !

(https://www.ababord.org)

Gentilly Or Not To Be

No 47 - déc. 2012 / jan. 2013 (https://www.ababord.org/IMG/arton1602.gif) Culture

Gentilly Or Not To Be

Une démystification essentielle L’annonce récente du déclassement de la centrale nucléaire Gentilly-2 par le gouvernement nouvellement élu du Parti québécois a suscité de vives réactions au sein de la popu Bécancour et d’une partie de la Mauricie. Pourtant, au cours des dernières années, des scientifiques québécois engagés – en particulier, ceux du collectif Sortons le Québec du n – ont alerté l’opinion publique en soulignant les dangers, pour l’homme et l’environnement, qui se rattachent à l’exploitation énergétique de la fameuse centrale de Bécancour. Soucieux de saisir et de traduire adéquatement cette problématique, les réalisateurs Guylaine Maroist et Éric Ruel se sont penchés sur le cas particulier de l’usine nucléaire Gentilly-2 pou un documentaire didactique au titre ironique, mais quelque peu racoleur : Gentilly Or Not To Be (2012). Considérant les points de vue des tenants et des adversaires de l’énergie atom deux cinéastes tentent dans ce film de transmettre une connaissance éclairée au spectateur afin qu’il puisse évaluer lui-même ce que la population québécoise aurait pu gagner ou p maintenant cette centrale nucléaire en activité. À cet égard, la démarche de Maroist et Ruel s’inscrit dans la continuité de leur précédent documentaire, Bombes à retardement (2007), q brillamment de la contamination radioactive qu’ont subie des militaires canadiens ayant participé à des essais nucléaires au Nevada, il y a cinquante-cinq ans.

De l’Allemagne au Québec

Mettant la situation du Québec en perspective, Maroist et Ruel nous signalent que, lorsqu’elle est en opération, la centrale Gentilly-2 constitue un danger pour la population vivant à p Pour prouver la véracité de leur propos, les deux réalisateurs s’appuient principalement sur les données que comporte l’enquête germanique KIKK. Cette étude, qui devait originellemen les AllemandEs au sujet des dangers encourus par la population face à l’activité des centrales nucléaires, a suscité l’effet contraire. De fait, les résultats de ladite recherche scienti clairement démontré que les gens vivant à proximité des centrales nucléaires courent beaucoup plus de risques d’être atteints d’un cancer que des gens qui vivent dans un environnemen de la radioactivité produite par ces usines. Cette constatation a obligé le gouvernement conservateur d’Angela Merkel à procéder au lancement d’un programme de fermeture graduelle les centrales atomiques nationales. Qu’ont en commun les réacteurs nucléaires allemands et celui de Gentilly-2 ? Le fait de répandre une grande quantité de tritium, un isotope radioactif, dans l’atmosphère. Or, selon l’ matière de radiation Ian Ferley, le taux de radioactivité propre à la centrale Gentilly-2 apparaît encore plus dangereux que ceux des usines nucléaires allemandes ou européennes. En cons sur le plan de la santé publique, il se révèle indéniable que le Québec a tout intérêt à cesser d’exploiter le réacteur de Bécancour.

Une pertinente critique politique

De façon générale, on peut soutenir que les deux réalisateurs se montrent particulièrement critiques, envers l’attitude du gouvernement Charest en raison de son obstination à utiliser nucléaire alors qu’elle ne compte que pour moins de 3 % de la production électrique du Québec, lorsque Gentilly-2 est opérationnel. Cela explique que l’on entend le premier ministre insister lourdement, en 2010, sur le fait que l’énergie nucléaire est, à ses yeux, totalement sécuritaire. En outre, il évoque la nécessité de préserver les emplois de sept cents travaill œuvrent au sein de la seule centrale nucléaire du Québec, sans jamais mentionner les coûts publics reliés à leurs activités professionnelles.


N’empêche que la scène la plus frappante du film, touchant au monde politique, est sans doute celle qui nous montre le premier ministre Charest faire une profession de foi arro fanfaronne envers l’initiative de la réfection de la centrale Gentilly-2, après que Christian Simard, de Sortons le Québec du nucléaire, en ait appelé à sa sensibilité afin qu’il renonce à c Visiblement, les considérations d’ordre sanitaire exprimées par un ou des médecins n’ont aucun poids par rapport à l’électoralisme du premier ministre du Québec d’alors. Cela dit, on est tout de même étonné de voir un scientifique s’en remettre à la prétendue humanité de Jean Charest, pour le pousser à mettre l’énergie atomique au rancart. Indubitable deux cinéastes auraient dû prendre une certaine distance par rapport à cette pipolisation du débat politique entourant l’exploitation de l’énergie nucléaire au Québec. À défaut de quoi, il le domaine de l’émotion (naïve) avoir le dessus sur celui de la raison. Fort heureusement, il s’agit là d’une des rares fausses manœuvres effectuées par le tandem de documentaristes. Partiellement en raison de sa brièveté, le moyen métrage documentaire de Maroist et Ruel ne traite pas de certains thèmes-clefs touchant à l’existence même de l’usine de Bécancour. Tou faut surtout reconnaître que les coréalisateurs procèdent à une dénonciation des plus appropriée de l’exploitation de l’énergie atomique au Québec par le biais d’une description synth l’activité du réacteur Gentilly-2 durant une période de vingt-cinq ans. Cela dit, la décision courageuse du gouvernement du Parti québécois consistant à fermer la centrale nucléaire de B rend les conclusions du film de Guylaine Maroist et Éric Ruel moins inquiétantes qu’elles auraient pu l’être pour la population québécoise. N’empêche que l’activité constante des nucléaires en Ontario, au Pays de l’Oncle Sam ou ailleurs dans le monde devrait garder la population en éveil face à ce genre de péril. À défaut de cette nécessaire vigilance collec sombre menace pourrait bientôt planer sur notre avenir et sur celui des autres…

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Accueil » Chroniques » Le sauvetage de Gentilly-2: Une juste cause?

Par: Emmanuelle Gauthier-Lamer Le: 10 décembre 2012 Commentaires: 0 Classé sous: Chroniques, Environnement

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Le sauvetage de Gentilly2: Une juste cause? La fermeture de la centrale nucléaire Gentilly-2, annoncée par le gouvernement péquiste, n’a évidemment pas été reçue sans soulever un tollé de protestations. Toutefois, d’un point de vue strictement écologique, c’est à se demander, en premier lieu, pourquoi cette centrale a vu le jour. En effet, si le nucléaire apporte plusieurs gains en médecine et que l’hydroélectricité est une source d’énergie ne pouvant être exploitable partout, cela ne fait pas le poids comparativement aux risques écologiques et humanitaires catastrophiques que le nucléaire comporte, sans compter l’énorme fardeau que représente l’entreposage des déchets radioactifs. À l’époque, le nucléaire apparaissait peut-être comme une énergie de l’avenir, mais il n’en était pas moins incertain et peu flexible aux fluctuations des demandes en électricité à venir. Puisque aujourd’hui cette centrale est considérée comme non rentable selon un calcul des coûts comparatifs de réfection et de bénéfices en apport d’électricité, nous sommes aux prises avec une centrale dont le long procédé de fermeture prendra environ cinquante ans, soit presque le double des vingt-neuf ans d’existence de Gentilly-2!

L’impératif écologique D’un point de vue économique, la situation est plus délicate. En effet, il s’agit non seulement de huit cents emplois que la fermeture de la centrale emporte avec elle, mais aussi deux mille quatre cents emplois indirects qui seront ébranlés. Est-ce suffisant pour justifier un investissement de 4,3 milliards de dollars, comme l’estime HydroQuébec?

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Pour remettre cette perte d’emplois en perspective, il semble qu’une entreprise indienne de fertilisants agricoles (IFFCO) a récemment annoncé qu’elle allait s’installer dans la région et ainsi générer environ trois cents emplois, ce qui vient confirmer à quel point on peut régler des pertes d’emplois beaucoup plus rapidement que les dommages environnementaux causés par le nucléaire. N’empêche, plusieurs y voient encore un calcul douteux, si l’on se fie à la critique des libéraux selon laquelle la décision péquiste du déclassement en serait une idéologique. Advenant qu’ils aient raison, la question demeure : en quoi serait-ce reprochable qu’une telle décision soit idéologique?

Ne serait-ce pas là reconnaître que la rentabilité économique a ses limites et qu’ultimement, celle-ci doit être au service de l’intérêt de tous?

Dans un schème où l’économie se met au service de l’intérêt commun, le calcul soupesant les pour et les contre de la réfection de la centrale devra nécessairement être beaucoup plus large. Malgré les huit cents emplois en danger et les coûts et gains liés à la réfection, il faut aussi penser à la santé des résidents à proximité de la centrale et aux très nombreuses futures générations qui devront cohabiter avec le risque que comportent les déchets radioactifs, un des pires legs qui soit. Une différence majeure entre les deux poids sur la balance est que huit cents emplois se reconvertissent beaucoup mieux que huit cents tonnes de déchets radioactifs.

L’énergie de l’avenir : l’efficacité! Ainsi, non seulement le gouvernement de Pauline Marois a pris une décision qui aura un impact positif pour les générations à venir, mais cette fermeture permettra surtout le développement d’énergies alternatives plus flexibles et, du coup, mieux adaptées au contexte québécois telles que l’éolien, le solaire, la géothermie et le biogaz.La fermeture de Gentilly-2 permettra peut-être également, par la diminution d’électricité disponible qu’elle engendrera, un plus grand effort politique vers la réduction des besoins en électricité. Quant à cela, il a souvent été dit que le Québec nage dans les surplus d’électricité; or, il en est tout autrement lorsque la saison froide s’installe. En toute logique, ce n’est donc pas tant d’une centrale nucléaire comportant autant de risques environnementaux dont le Québec a besoin, mais bien d’un plan d’incitatifs à l’efficacité énergétique pour la période froide de l’année. Cette revendication ne date pourtant pas d’hier. Déjà en 2006, une vaine promesse gouvernementale d’alors allait dans le sens de l’adoption d’un nouveau code du bâtiment de type Novoclimat. Ce programme vise l’efficacité énergétique des bâtiments au moyen de meilleures techniques de construction, lesquels gains d’efficacité sont d’au moins 25 % relativement aux coûts de chauffage. Ainsi, bien qu’un bâtiment Novoclimat soit un peu plus dispendieux, les économies que cette technique innovatrice permet de récupérer compensent rapidement cet écart. En ce sens, l’efficacité énergétique est une avenue gagnante à la fois pour le propriétaire d’un bâtiment moins énergivore et pour la collectivité libérée du nucléaire. Une avenue dont la cause est d’autant plus juste.


Gentilly or Not to Be - Pourquoi nous appuyons le Dr Notebaert 13 novembre 2012 David Suzuki, cofondateur de la Fondation David Suzuki, scientifique et environnementaliste et Karel Mayrand, directeur général pour le Québec, Fondation David Suzuki et auteur du livre Une voix pour la Terre (Boréal) 18 septembre 2012 Actualités sur l'environnement

Photo : Télé-Québec Photo de la centrale nucléaire de Gentilly-2, à Bécancour près de Trois- Rivières, tirée du documentaire Gentilly or Not to Be. Il y a 500 ans, l’astronome Nicolas Copernic a été excommunié par l’Église pour avoir remis en question le dogme de la place centrale de la Terre au centre de l’univers. De tout temps, les scientifiques ont été victimes d’intimidation et de répression pour avoir soulevé des questions légitimes et importantes. Depuis quelques années, au Canada, les climatologues, les chercheurs en sciences de l’environnement et bien d’autres scientifiques sont victimes de musellement et d’intimidation systématique de la part du gouvernement fédéral et d’intérêts économiques puissants. Les scientifiques qui osent prendre la parole et remettre en question les dogmes imposés par des intérêts politiques et économiques voient déferler sur eux des vagues de représailles qui peuvent parfois détruire leur carrière. Le phénomène est tellement répandu qu’Al Gore l’a qualifié d’assaut contre la science et la raison. C’est pourquoi nous estimons nécessaire de prendre la parole aujourd’hui pour défendre l’un de ces scientifiques, le Dr Éric Notebaert, pris à partie pour avoir soulevé des questions fondamentales pour la santé publique dans le film Gentilly or not to be.


Gentilly or Not to Be - Pourquoi nous appuyons le Dr Notebaert 13 novembre 2012

Le Dr Notebaert est membre de l’Association canadienne des médecins pour l’environnement. Il fait également partie du cercle scientifique David Suzuki dont la mission est de renforcer la place de la science dans nos débats publics sur les questions d’environnement. Remettre en question un dogme Quel est son crime ? Celui d’avoir remis en question le dogme qui veut que la centrale nucléaire de Gentilly 2 soit totalement sécuritaire et n’ait aucune incidence sur la santé publique. Le Dr Notebaert évoque des études épidémiologiques réalisées en Europe et au Canada qui démontrent une incidence plus grande de certains cancers, dont la leucémie à proximité des centrales. Une de ces études, publiée il y a quelques années, a contribué à l’abandon du nucléaire en Allemagne. La question que le Dr Notebaert pose est importante : se pourrait-il que les résultats obtenus à l’étranger soient valides au Québec aussi ? La réponse de la direction de la santé publique du Québec et de la Commission canadienne de sûreté nucléaire est : impossible. L’argument clé ? Les résultats mesurés à proximité de Gentilly 2 ne sont pas statistiquement significatifs. Cela est vrai : la population vivant aux environs de la centrale est trop petite pour permettre de réaliser une étude épidémiologique dont les résultats seraient concluants. Donc on ne peut prouver que Gentilly 2 est néfaste pour la santé humaine. À l’opposé, on ne pourra jamais prouver statistiquement son innocuité. Et pourtant les autorités en place maintiennent mordicus le dogme de l’innocuité. On soutient également que les études publiées à ce jour n’ont pu démontrer de lien de causalité entre la proximité d’une centrale nucléaire et les cancers observés. Lorsqu’on connaît la difficulté d’attribuer une cause unique à l’apparition d’un cancer, il est étonnant que l’on utilise cet argument qui rappelle ceux des fabricants de cigarettes il y a une génération. Les concentrations de cancer autour des centrales sont-elles uniquement le fruit du hasard ? Quels sont les faits ? Premièrement, toute exposition accrue à des radiations augmente le risque de cancers. Ensuite, le réacteur Candu de la centrale de Gentilly 2 émet de 20 à 30 fois plus de tritium (de la vapeur d’eau radioactive) que n’importe quel autre réacteur dans le monde.


Gentilly or Not to Be - Pourquoi nous appuyons le Dr Notebaert 13 novembre 2012

On tolère au Canada des normes d’émissions de radioactivité dans l’air et dans l’eau 500 fois plus élevées qu’en Californie, 10 fois plus élevées qu’en Europe. C’est donc un fait que les Canadiens sont exposés à un niveau de radiation plus élevé que les Californiens ou les Européens. Est-il raisonnable, dans ces circonstances, de s’interroger sur les effets de cette exposition radioactive sur la santé des personnes vivant à proximité de Gentilly 2 ? Si on note en Allemagne une incidence accrue de leucémies près des centrales nucléaires, est-il raisonnable de penser que le même phénomène puisse se produire au Québec où l’exposition aux radiations est dix fois plus élevée ? Ou devrions-nous simplement discréditer celui qui pose cette question que l’on ne saurait entendre ? Devant une question d’aussi grande importance pour la santé publique, on s’attendrait de la Commission canadienne de la sûreté nucléaire (CCSN) qu’elle suspende la construction de nouvelles centrales et qu’elle déclenche une grande étude indépendante pour connaître le fond de la question. Au lieu de cela, son président, Michael Binder, a choisi d’écrire une lettre ouverte pour discréditer le film et le Dr Notebaert. Quel manque de responsabilité ! Industrie du secret La CCSN a perdu beaucoup de crédibilité depuis le congédiement en 2008 par le gouvernement conservateur de sa présidente précédente, Linda Keen, qui s’opposait à la réouverture de la centrale de Chalk River pour des raisons de sécurité. Aujourd’hui, la commission s’emploie plus à promouvoir l’industrie nucléaire et à défendre des normes parmi les plus laxistes au monde qu’à protéger la santé du public. Pas étonnant que cet organisme soit l’un des seuls qui n’aient pas été abolis par le gouvernement le printemps dernier. De tout temps, les scientifiques qui osent poser des questions ont subi les attaques des intérêts qu’ils mettaient en péril. Jadis, c’était l’Église qui lançait des anathèmes. Aujourd’hui, ce sont les industries et les agences gouvernementales qui les protègent. L’histoire de l’industrie nucléaire à travers le monde est basée sur le secret, et nous ne saurons jamais vraiment combien cette industrie a fait de victimes depuis la fission du premier atome. Le Dr Notebaert a eu le courage de poser les bonnes questions et d’insister pour qu’en l’absence de données concluantes, le principe de précaution nous guide pour ne pas exposer inutilement nos concitoyens à des radiations. Il mérite notre respect et il fait honneur à sa profession.


Le documentaire GENTILLY or Not To Be en tournée à l'école Mercredi, 7 novembre, 2012 - 15:43 Classification de cette annonces éducatives Les Productions de la ruelle inc., créateurs du site J'ai la mémoire qui tourne, proposent le visionnement de GENTILLY or Not To Be à l'école. Le documentaire GENTILLY or Not To Be, traitant de l’énergie nucléaire et de la centrale Gentilly-2, est en tournée à travers le Québec. Les réalisateurs rencontrent les étudiants de tous les niveaux dans le cadre de projection + discussion, en classe ou en amphithéâtre. Les rencontres tournent autour des énergies vertes et comment chacun d’entre nous pouvons faire une grande différence dans notre monde. Une rencontre inspirante pour les étudiants et citoyens de tous âges.

Pour plus d'informations contactez Les Productions de la ruelle inc.


! LA QUINZAINE DES SCIENCES S’INTÉRESSE AU FUTUR! PAR LAURENT LE 05/11/2012

Cette semaine, je vous parle d’une initiative fabuleuse de la part du Collège Montmorency. Depuis maintenant neuf ans, le cégep lavallois organise la Quinzaine des sciences, des rendez-vous étalés sur les mois de novembre et décembre, où un enjeu scientifique est à l’honneur. Je vous rassure tout de suite : je suis le pire scientifique du monde… Mais il n’est pas nécessaire d’être un pro de la physique pour y trouver son compte. Au contraire! La Quinzaine des sciences m’intéresse particulièrement, puisqu’il est question d’enjeux très importants pour la planète. Cette année, la Quinzaine des sciences se penche sur le futur. Faut-il s’en inquiéter? Faut-il être optimiste, pessimiste? Peut-on prédire ce que l’avenir nous réserve? Ces questions donnent le vertige, avouons-le. À notre époque, les enjeux reliés au futur sont plus importants que jamais. Pensons aux ressources naturelles, au développement durable, au choc des cultures, au climat… Tous ces sujets (et de nombreux autres!) seront abordés lors des grandes conférences de la Quinzaine des sciences. Quelques conférences retiennent mon attention, à commencer par celle du sociologue Gérard Bouchard. Vous avez certainement entendu son nom lors de la très médiatisée Commission Bouchard-Taylor. Gérard Bouchard s’intéresse à la réalité interculturelle au Québec. Comment se mêlent les cultures? Comment vit-on avec les différences? Que réserve l’avenir interculturel au Québec? Les réponses le 7 novembre à 19 h 30, au Collège Montmorency.


! LA QUINZAINE DES SCIENCES S’INTÉRESSE AU FUTUR! PAR LAURENT LE 05/11/2012

En voici une autre que je ne manquerai pas. L’astrophysicien Robert Lamontagne présente une conférence sur l’expansion de l’univers. Dans l’infiniment grand du cosmos, quelle place retient le futur de la Terre? Selon lui, il ne faudrait pas trop s’inquiéter quant à l’avenir de notre planète, le temps s’y mesurant en milliard d’années! Rassurant. La Quinzaine des sciences propose également des expositions. Parmi celles-ci, je vous propose celle intitulée Habiter une ville durable. Réalisée par la Corporation de développement communautaire de Laval, l’exposition dresse un portrait de notre ville. Trois thématiques sont abordées : consommer, se déplacer et se loger. Cela s’annonce très intéressant, notamment pour ceux qui s’interrogent sur le futur à Laval. Du 14 au 22 novembre. Ne manquez pas non plus la présentation de l’excellent documentaire Gentilly or not to be, où il est question des centrales nucléaires au Québec. On ne pourrait pas être davantage d’actualité! Le meilleur, c’est que la présentation sera suivie d’une discussion avec le coréalisateur du film, Éric Ruel. Certainement à ne pas manquer! Le 5 novembre à 19 h 30, au Collège Montmorency. Vous voyez, les activités pullulent à la Quinzaine des sciences cette année. N’oubliez pas que je n’ai même pas abordé le quart de la moitié des activités proposées. Je vous suggère de visiter le site de la Quinzaine des sciences pour voir tout ce que l’événement a à proposer. Pour ma part, ne me cherchez pas en novembre… Je serai au Collège Montmorency! Laurent


Les questions de demain abordées aujourd'hui Photo: Archives

Les Lavallois s'interrogeront sur l'impact concret des sciences et des technologies sur le futur, à l'occasion de la Quinzaine des sciences. Publié le 2 Novembre 2012 Kariane Bourassa Les Lavallois s'interrogeront sur l'impact concret des sciences et des technologies sur le futur, à l'occasion de la Quinzaine des sciences qui se tiendra jusqu'au 20 novembre sous le thème Imaginons le futur. À travers une programmation très diversifiée, la Quinzaine créera des débats et des dialogues sur des sujets d'actualité. «Qu’on parle d’énergie, de ressources naturelles, de développement durable, de santé, de politique, d’environnement, de climat, d’agriculture, de culture, notre société est confrontée à d’immenses défis, à un point tel que cela en amène plusieurs à évoquer la fin du monde en décembre 2012», souligne par voie de communiqué le responsable de l'évènement, Gilles Lalonde.


Les questions de demain abordées aujourd'hui Publié le 2 Novembre 2012 Kariane Bourassa

Activités pour tous Le documentaire Gentilly or not to be, sur les enjeux liés à l'utilisation de l'énergie nucléaire, sera projeté à la Salle André-Mathieu, le 5 novembre. Deux jours plus tard, le Collège Montmorency recevra le coprésident de la commission BouchardTaylor, Gérard Bouchard, qui abordera les pratiques d'accommodements reliées aux différences culturelles. Plusieurs autres conférences seront présentées, notamment sur les mythes et réalités entourant la prédiction de la fin du monde, les enjeux de l’exploitation et de l’exploration des ressources minérales du Québec, l’avenir de l’univers journalistique et politique et les innovations liées aux maisons écologiques. Jusqu'au 4 novembre, le Collège est aussi l'hôte du Forum international Science et société, un événement qui réunit des chercheurs et des jeunes de tous les cégeps du pour discuter des enjeux de science et de société. Vers la fin de la Quinzaine, le rappeur Samian fera une prestation au Forum de Laval 2012, qui se tiendra du 16 au 18 novembre. Des activités gratuites seront également offertes, tels que l'exposition thématique du centre d'interprétation des eaux, les cafés scientifiques du Presse-Café et des expositions. (K.B) La programmation complète est disponible au www.cmontmorency.qc.ca/sts.


26 octobre 2012

Sympatico.ca Vidéo - Gentilly or not to be Entrevue avec Guylaine Maroist, co-réalisatrice du documentaire Gentilly or not to be.


Éthique de la communication publique Le blogue-forum collectif des étudiants du cours "Éthique de la communication publique", Université Laval, Québec. MARDI 23 OCTOBRE 2012

Gentilly-2: 800 emplois ou 800 vies? Aujourd’hui, notre première ministre Mme. Marois a réitéré son intention de déclasser Gentilly-2. Elle s’est entretenue avec la mairesse de Bécancour pour cette semaine et malgré les oppositions de cette dernière, les « péquistes » compte bien déclasser Gentilly-2. Le Parti québécois a pris une décision qui a créé bien des remous dans ses premiers jours de mandat. Fermer Gentilly-2. Cette centrale nucléaire dans la région de Bécancour a été ouverte en 1973 sous le Gouvernement Bourassa. Depuis, c’est la seule centrale nucléaire au Québec. La décision de fermer Gentilly-2 quelques jours seulement après l’entrée du Parti Québécois au pouvoir en a surpris plus d’un. Il est vrai que la centrale avait attiré l’attention de certains politiciens puisque sa réfection semblait pressante. Par exemple, Jean Martin Aussant, maintenant chef d’Option National et anciennement député au Parti Québécois, avait fortement milité pour la fermeture de la centrale. Cependant, Pauline Marois n’avait pas explicitement parler du projet de démantèlement de Gentilly-2 durant sa campagne électorale. Ce qui fait que les habitants de Bécancour ont eu un choc en apprenant la nouvelle au mois de septembre. Depuis l’annonce de la fermeture, une vraie lutte se joue entre ceux qui sont contre la fermeture de la centrale et ceux qui sont pour. Les employés de Gentilly-2 sont sortis dans la rue pour manifester leur désaccord. La fermeture de leur centrale ferait perdre 800 emplois directs et 2000 emplois indirects. La députée libérale de Trois-Rivières, Danielle St-Amand s’y est également opposée publiquement en prétendant que la décision du gouvernement péquiste est précipitée et qu’ils n’ont pas pris en compte toute l’ampleur de la situation. D’un autre côté, la grande majorité des députés péquistes soutienne leur chef en rappelant que la réfection Gentilly-2 coûterait deux fois plus cher que sa fermeture. Dans un article de la LaPresse Michel Dugual, un expert en physique nucléaire, est de l’avis qu’une réfection serait de la folie pour des raisons économiques mais aussi, pour des questions de sécurité. Sans parler, du film Gentilly or not to be qui explique les risques d’être exposé à la radioactivité. Finalement, la semaine dernière Hydro-Québec a annoncé qu’il démantèlerait Éthique de la communication publique


Le blogue-forum collectif des étudiants du cours "Éthique de la communication publique", Université Laval, Québec. MARDI 23 OCTOBRE 2012 Gentilly-2: 800 emplois ou 800 vies?

Gentilly-2. Par contre, ce ne sera pas avant 2060 que nous seront définitivement débarrassé de notre seule centrale nucléaire au Québec. Selon moi, nous faisons face à un réel problème éthique. D’une part il est vrai que la décision du gouvernement fut un peu précipitée puisqu’elle fut prise dans ses premiers jours de mandat. Ainsi, le gouvernement n’a pas vraiment pris le temps de bien étudier le dossier. De plus, Mme St-Amand a marqué un point en disant que Pauline Marois s’est vantée tout au long de sa campagne d’être près des Québécois, d’être à l’écoute de la population, de défendre leurs intérêts etc. Sauf que dans cette histoire, elle n’a pas eu l’air de considérer ce que serait la perte de 800 emplois et n’a rien prévu pour tenter de les relocaliser dans d’autres entreprises de la région. Toutefois, il a été exposé par plusieurs experts qu’une centrale nucléaire représentait de réels dangers pour la santé humaine. Dans le film Gentilly or not to be, il est dit qu’on ne devrait pas faire de l’agriculture dans un rayon de 100 kilomètres et qu’aucune femme enceinte ne devrait y vivre. Cependant, ce n’est pas le cas à Trois-Rivières. De plus, d’un point de vu strictement économique la fermeture est bien plus avantageuse puisqu’elle coûterait bien moins cher qu’une réfection. Sans parler des déchets nucléaires qui sont un réel problème de gestion. Cela prend des milliers d’années avant qu’ils ne se désintègrent et leur sécurité et leur enfouissement coûte très cher. J’approuve ici le commentaire de Jean-Martin Aussant qui dit que la première chose à faire pour facilité la gestion des déchets nucléaires est d’arrêter d’en produits plus. J’opterais ici pour une logique utilitariste. Certes, il est dommage de sacrifier 800 emplois mais nous sauvons du même coup ces 800 personnes et des centaines d’autres Québécois. Premièrement, s’il y a un risque pour la santé, aussi minime soit-il, il n’y a pas de chance à prendre. La radioactivité peut créer des problèmes graves de santé et les gens de la région de Bécancour n’ont pas à courir ce risque tout simplement parce que leur maison est dans un rayon de 100 kilomètre autour de Gentilly-2. De plus, il est vrai que 800 personnes seront coupés de salaire, mais sinon tous les Québécois paieraient avec leur taxe et leur impôts pour la réfection alors que cet argent pourrait être mis ailleurs. Sans parler qu’au Québec nous sommes extrêmement chanceux d’avoir l’hydro-électricité accessible à tous et à un prix peu élevé. Alors, pourquoi courir des risques avec une centrale nucléaire alors que nous n’en avons pas besoin ? Bref, cette décision n’est pas simple mais je crois que le Québec n’a pas besoin d’une centrale nucléaire. Ainsi, pour un avenir plus sain je crois Gentilly-2 devrait être fermée.


Publié le 29 octobre 2012 à 10h07 | Mis à jour le 29 octobre 2012 à 10h07

Réservoirs irradiés: aucun danger pour la santé

Guy Bélanger de Bélanger Métal à Trois-Rivières, devant le fameux tas de ferraille contaminée. PHOTO: FRANÇOIS GERVAIS

AJOUTER À MA PRESSE

BRIGITTE TRAHAN
 Le Nouvelliste

(Trois-Rivières) Le ministère du Développement durable, de l'Environnement, Faune et Parcs poursuit toujours son enquête sur le métal irradié qui s'est retrouvé il y a plus d'un an chez le ferrailleur Bélanger Métal de Trois-Rivières.


Publié le 29 octobre 2012 à 10h07 | Mis à jour le 29 octobre 2012 à 10h07 Réservoirs irradiés: aucun danger pour la santé

Le ministère a toutefois pu identifier les radionucléides qui se dégagent des deux réservoirs de diesel en provenance de Gentilly-I. Il s'agit de thorium, de radon et de radium, trois éléments radioactifs présents naturellement dans le sol, explique Pierre Boucher, directeur du Centre de contrôle en environnement au MDDEFP. «C'est effectivement de la radioactivité naturelle», ditil. M. Bélanger, lui, croyait que le métal avait été contaminé par les activités de l'ancienne centrale nucléaire mise en état de conservation en 1980 en vue d'un éventuel démantèlement. Son histoire a d'ailleurs servi aux propos du documentaire Gentilly or not to be présenté l'été dernier au public, juste avant la décision de Québec de fermer Gentilly-2. M. Bélanger y apparaît, à la tout fin, près de son tas de ferraille irradié, un compteur Geiger à la main. La direction régionale de l'Agence de la santé et des services sociaux a émis un communiqué de presse, vendredi matin à ce sujet. Elle explique avoir rencontré les travailleurs de l'entreprise pour leur donner les résultats de l'analyse des métaux. Cette analyse démontre que le taux de radiation émis par les métaux «est très faible». «Si un travailleur demeurait à un mètre du conteneur huit heures par jour, cinq jours par semaine, il n'atteindrait pas la dose annuelle maximale permise pour la population», assure l'Agence. La présence des vieux réservoirs déchiquetés dans un conteneur au fond de la cour de l'entreprise «ne met pas leur santé en danger», affirme l'Agence. Le ministère de l'Environnement ainsi que l'Agence de santé iront rencontrer M. Bélanger mardi afin de lui «faire une proposition», explique M. Boucher.

«On a fait des recherches pour l'aider à disposer de ces matières-là», précise M. Boucher sans vouloir en dire plus long, pour l'instant, sur la solution qui sera proposée à M. Bélanger. Le principal concerné, à qui cette aventure n'a pas fini de causer des dépenses, explique que l'affaire est toujours entre les mains de son avocat. «Tout le monde s'en dégage», déplore-t-il.


ÉNERGIE NUCLÉAIRE

Retour sur Gentilly

16 octobre 2012 – par Marie-Neige Besner Le nouveau gouvernement de Pauline Marois annonçait il y a deux semaines la fermeture de Gentilly-2, à Bécancour. Cet article propose un retour sur l’histoire de la seule centrale nucléaire en exploitation au Québec, depuis la mise en service de la centrale Gentilly-1 jusqu’à l’annonce récente de fermeture par le nouveau gouvernement péquiste. Gentilly-1 La centrale Gentilly-1 a été mise en service en 1970, après quatre ans de travaux et une dizaine d’années de discussions entre les différents lobbies de l’énergie au Canada. Affligée de plusieurs problèmes techniques dès ses débuts, elle n’a produit de l’électricité que pendant de brèves périodes, pour un total de près de 180 jours. En 1980, elle a été mise en état de conservation en vue de son démantèlement. Propriété d’Énergie atomique du Canada (EACL), la centrale devait être démantelée en 1986, ce qui n’a pas encore été fait, la compagnie ayant décidé de reporter l’activité de 40 ans. Gentilly-2 La construction de la centrale Gentilly-2 a commencé en 1973 sur le même site que Gentilly-1. On devait aussi y construire une troisième centrale, un projet qui a été abandonné en 1979. En 1983, soit avec quatre ans de retard, la centrale a été officiellement mise en service par HydroQuébec. Le projet de construction, qui devait initialement coûter 400 millions de dollars, en aura finalement coûté plus du triple. Depuis son lancement, Gentilly-2 génère un peu moins de 2 % de la production québécoise en électricité. Après plusieurs années d’études, le gouvernement Charest a annoncé en 2008 la réfection de la centrale Gentilly-2. Le projet, d’un coût total estimé à 1,9 milliard de dollars, devait prolonger la vie de la centrale jusqu’en 2040. D’après Hydro-Québec, l’électricité produite à Gentilly-2 aurait eu un prix de revient de 0,72 $/kWh, en tenant compte des coûts de réfection, des frais d’exploitation durant 25 ans, du coût de démantèlement ainsi que du transfert des déchets radioactifs vers un dépôt permanent. L’augmentation faramineuse depuis 2008 des coûts de réfection de la centrale nucléaire de Pointe Lepreau, au Nouveau-Brunswick, sœur jumelle de Gentilly-2, aurait toutefois fait craindre le pire à plusieurs. Deux incidents survenus à l’été 2011 ont forcé Hydro-Québec à procéder à la fermeture du réacteur pendant presque quatre mois. De plus, une fuite d’eau lourde est survenue le 26 avril dernier, contaminant deux employés. Même si les doses de radioactivité auxquelles ils ont été exposés étaient trop faibles pour qu’ils en aient gardé des séquelles, l’incident démontre les dangers sanitaires liés à l’exploitation nucléaire. Santé et nucléaire Plus d’une trentaine d’accidents nucléaires majeurs ont eu lieu au cours des cinquante dernières années à travers le monde, dont ceux de Tchernobyl et de Fukushima. L’impact des radiations sur la santé des êtres vivants et de leurs habitats a été dévastateur.


ÉNERGIE NUCLÉAIRE Retour sur Gentilly 16 octobre 2012 – par Marie-Neige Besner

L’Organisation mondiale de la Santé a évalué le nombre de morts liés à l’incident de Tchernobyl à 4 000 dans son rapport « Chernobyl’s Legacy : Health, Environmental and Socio-Economic Impacts ». Une étude menée par des chercheurs américains a quant à elle démontré que le nombre de décès liés à Fukushima oscillait entre 15 et 1 300 morts, l’estimation la plus probable étant de 130 décès2. Ces rapports ont aussi démontré les effets que ces accidents ont eu sur les habitats limitrophes des centrales. En Ukraine, on compte encore 90 000 moutons contaminés par Tchernobyl. Au Japon, on a récemment découvert des changements génétiques chez les papillons Pseudozizeeria maha, des bio-indicateurs de la qualité de l’environnement et de la biodiversité. Le Québec n’est pas à l’abri d’un accident nucléaire. Les événements de Tchernobyl et de Fukushima, pour ne nommer que ceux-là, invitent à la prudence. La fermeture de Gentilly-2 Au Québec, le gouvernement péquiste a récemment annoncé la fermeture de Gentilly-2. Si les groupes environnementaux et ceux qui réclamaient depuis longtemps la fermeture de la centrale, dont le médecin Éric Notebaert, le mathématicien Gordon Edwards et le physicien nucléaire Michel Duguay1, se sont réjouis de cette décision, la rapidité avec laquelle elle a été mise en œuvre en a surpris plus d’un, même si Pauline Marois avait déjà annoncé ses couleurs lors de la dernière campagne électorale. Les élus du Centre-du-Québec et de la Mauricie, dont les maires de Bécancour et de Trois-Rivières, ainsi que les chambres de commerce locales s’inquiètent de l’impact qu’aura la fermeture de la centrale sur l’économie de la région, Gentilly-2 employant près de 800 personnes. Le Parti libéral et la Coalition avenir Québec ont eux aussi dénoncé la décision du gouvernement. La CAQ réclame une commission parlementaire, qui ne pourrait cependant débuter avant novembre. Reste à voir si une telle motion sera acceptée par l’Assemblée nationale. Ce qui est certain, c’est qu’Hydro-Québec doit soumettre son plan d’arrêt à la Commission canadienne de sûreté nucléaire. Le démantèlement de Gentilly-2 devrait s’étendre sur plusieurs dizaines d’années, selon une évaluation effectuée par la société d’État en 2004. Après la phase de la préparation à la dormance, qui doit durer un peu plus d’un an, la deuxième phase, au cours de laquelle les systèmes sont mis hors tension et sécurisés, devrait s’étendre sur 31 ans. Lors de la troisième et dernière phase, d’une durée prévue de sept ans, les installations seront démantelées et les sources de radiation, éliminées. Ainsi, la centrale nucléaire ne devrait pas être déclassée avant 2051, à la condition toutefois qu’un prochain gouvernement ne déroge pas à la volonté du Parti québécois. 1. John T. Hoeve et Mark Z. Jacobson, « Worldwid Health Effects of the Fukushima Daiichi Nuclear Accident », Energy and Environmental Science, 2012. 2. Voir le documentaire Gentilly or not to be de Guylaine Maroist et Éric Ruel.


Présentation du documentaire «Gentilly Or Not To Be» L’affiche annonçant la présentation du documentaire «Gentilly Or Not To Be».

Publié le 16 Octobre 2012 Maxime Rioux Au cégep de Drummondville Le comité de mobilisation de l'association générale étudiante du cégep de Drummondville (AGECD) convie la population à une présentation du documentaire «Gentilly or not to be», le jeudi 25 octobre, de 16 h à 18 h, à la salle George Dor. «C'est en réaction aux propositions d'entreprises privées pour reprendre la réfection de Gentilly 2 que le comité de mobilisation de l'association générale étudiante du cégep de Drummondville (AGECD) a choisi de convier la population à la présentation du documentaire «Gentilly Or Not To Be», annonce un communiqué de presse récemment envoyé à L’Express. «Cet évènement s'inscrit aussi dans la résolution qu'a prise l'AGECD de s'opposer à la production et l'achat d'énergie nucléaire au Québec. Cette présentation gratuite donnera aussi l’occasion à la population de poser des questions aux producteurs de ce documentaire.


Présentation du documentaire «Gentilly Or Not To Be»

Publié le 16 Octobre 2012 Maxime Rioux Au cégep de Drummondville

Le synopsis À l’aube du troisième millénaire, l’énergie nucléaire semble la solution à la demande croissante d’énergie des sept milliards d’humains. Partout sur le globe, l’industrie nucléaire prépare sa renaissance et le Québec, champion mondial de l’hydro-électricité, emboîte le pas avec la réfection de sa centrale Gentilly-2 à Bécancour. Au-delà des risques d’accidents et de la gestion des déchets irradiés, cette forme d’énergie a-t-elle un impact sur la santé humaine? «Gentilly Or Not To Be» pose la question aux plus grands défenseurs de l’énergie nucléaire ainsi qu’à ses détracteurs. Ce documentaire transporte le spectateur en France, en Allemagne, aux États-Unis, en Angleterre et au Japon où les plus grands spécialistes du monde se prononcent, souvent en contradiction les uns avec les autres. Qui dit vrai? En parallèle de son enquête, la cinéaste documentariste Guylaine Maroist suit des citoyens qui s’opposent au projet de réfection de la centrale Gentilly-2. Le médecin Éric Notebaert, le mathématicien Gordon Edwards et le physicien nucléaire Michel Duguay sont convaincus qu’il faut à tout prix fermer l’unique réacteur nucléaire de la Belle Province. Réussiront-ils à faire reculer le puissant lobby du nucléaire?


Publié le 13 octobre 2012 à 21h03 | Mis à jour le 15 octobre 2012 à 07h02

Les opposants au nucléaire crient victoire

Gabriel Delisle Le Nouvelliste (Trois-Rivières) Une cinquantaine de personnes ont célébré samedi soir à Trois-Rivières la décision du gouvernement du Parti québécois de fermer la centrale nucléaire Gentilly-2. Malgré les échanges musclés sur les réseaux sociaux cette semaine entre des opposants à la fermeture de la centrale et des militants antinucléaires, aucune confrontation n'a eu lieu. La manifestation qui regroupait plusieurs environnementalistes de la province opposés au nucléaire s'est tout de même déroulée sous surveillance policière. Parmi les manifestants, on retrouvait les réalisateurs du documentaire Gentilly or not to be, Guylaine Maroist et Éric Ruel. Les manifestants ont fait un arrêt au bureau de la députée libérale de TroisRivières, Danielle St-Amand. Photo: Sylvain Mayer

«Nous célébrons ce soir un événement majeur et historique. Une victoire pour notre santé physique et économique», a déclaré Sébastien Bois, un des leaders du Mouvement Sortons le Québec du nucléaire.

«Le Québec sort du nucléaire et est une source d'inspiration partout sur la planète.» «On vit ce soir le résultat du travail entrepris en 1970», a lancé de son côté Michel Fugère du Mouvement vert Mauricie.


«C'est l'aboutissement de 40 ans de lutte», ajoutait-il en précisant toutefois que les Québécois héritent maintenant de déchets nucléaires qui seront radioactifs pour encore quelques milliers d'années. Les organisateurs de la célébration de samedi se défendent d'avoir voulu insulter les travailleurs de la centrale qui perdront leur emploi ou seront contraints de changer d'emploi. Ils ont d'ailleurs tenu une minute de silence samedi en «soutien» aux travailleurs de Gentilly-2. «Notre souci a toujours été la sécurité des travailleurs et de la population voisine de la centrale nucléaire», a affirmé dans la même veine Michel Fugère. «Quand on obtient une victoire, on le dit. Ce n'est pas de l'arrogance envers les travailleurs», a soutenu de son côté le président de Nature Québec, Christian Simard. «On n'est pas là pour célébrer les 800 pertes d'emploi. Ceux qui pensent ça n'ont rien compris», a ajouté Éric Ruel, le coréalisateur de Gentilly or not to be. Pour les opposants à Gentilly-2, la décision du gouvernement péquiste s'imposait notamment pour des raisons économiques. «Nous sommes pour les emplois, mais pas à n'importe quel type d'emplois. On a des travailleurs et des anciens travailleurs de la centrale dans notre mouvement. On est des semeurs d'espoir, mais aussi de réalisme et de raison. Il faut tourner la page du nucléaire et miser sur les économies vertes», a soutenu Sébastien Bois. Des manifestants ont aussi dénoncé ce qu'ils qualifiaient de manque «d'honnêteté» des élus et des chambres de commerce de la région qui n'acceptent pas que la centrale soit «déficitaire». Daniel-Jean Primeau des Artistes pour la Paix a d'ailleurs invité les opposants au nucléaire à envoyer des oeuvres d'art au maire de Trois-Rivières, Yves Lévesque, afin «qu'il s'ouvre l'esprit pour voir autre chose que Gentilly-2». La mairesse de Bécancour, Gaétane Désilets, a aussi été invitée à «faire des découvertes» sur les possibilités de diversification économique ce qui pourrait, selon M. Primeau, permettre de créer d'autres emplois. Des manifestants ont déposé une rose jaune sur la porte de l'hôtel de ville de Trois-Rivières destinée au maire Yves Lévesque avec une carte sur laquelle on peut lire: «Monsieur Lévesque, 25 ans d'énergie pour 100 000 ans de déchets. Non merci!» Éric Ruel va plus loin. Il estime que les élus de la région entretiennent une campagne de peur sur les conséquences de la fermeture de la centrale nucléaire. Il accuse les maires Yves Lévesque et Gaétane Désilets ainsi que les députés libéral de Trois-Rivières, Danielle St-Amand, et caquiste de Nicolet-Bécancour, Donald Martel, de faire de la désinformation auprès du public. Parmi les manifestants on retrouvait François A. Lachapelle, un évaluateur à la retraite d'Hydro-Québec, qui affirme que les pertes d'emplois seront bien moins importantes que le prétendent certains élus et les chambres de commerce de la région. Selon lui, seulement une cinquantaine d'emplois seront perdus. La plupart des travailleurs d'Hydro-Québec seront relocalisés ailleurs dans la société d'État ou prendront leur retraite. «Les conventions collectives d'Hydro-Québec prévoient des mesures de relocalisation. Dire que la fermeture de Gentilly entraînera la perte de 800 emplois c'est démagogique», croit-il tout en avouant que la région perdra malgré tout d'importantes retombées économiques par la perte d'une importante masse salariale.


Les antinucléaires célèbrent Sébastien Lacroix Publié le 13 Octobre 2012 Sébastien Lacroix Une centaine de personnes étaient réunies au deuxième étage du Nord-Ouest Café, ce soir, pour célébrer la fermeture de la centrale nucléaire Gentilly-2. Les applaudissements, les cris de joie et même les crécelles ont résonné pour saluer les discours des intervenants provenant autant des groupes environnementaux, que des autochtones, du milieu municipal et du mouvement étudiant. «Ce n’est pas de l’arrogance, mais quand on obtient une victoire, c’est important de la célébrer», a tenu à souligner Christian Simard, de Nature-Québec. «Nous ne célébrons pas la perte de 800 emplois, mais la santé de 500 000 citoyens de la région de la Mauricie et du Centre-du-Québec», a renchéri Guylaine Maroist, coréalisatrice du documentaire «Gentilly or not to be». Quelques flèches ont également été lancées au comité stratégique qui s’est mobilisé pour tenter de sauver la centrale. «C’est de la petite politique sur le dos des travailleurs, a souligné Éric Ruel, l’autre coréalisateur. Les libéraux demandent une commission qui est réclamée depuis 4 ans». Kim Cornelissen de l’Association québécoise de lutte à la pollution atmosphérique a pour sa part annoncé que l’organisme déposera sous peu une stratégie énergétique pour remplacer le nucléaire et les gaz de schiste. Pour protéger la Terre Mère Le témoignage le plus senti de cette soirée a sans doute été celui de Raymond Stone, un mohawk de Kahnawake qui a fait le voyage pour démontrer son appui à la cause. «On ne se lève pas pour se battre contre quelque chose, mais pour protéger notre Terre Mère, a-t-il fait valoir. Nous sommes des alliés. Que nous soyons Mohawks ou Québécois, il n’y a aucune différence entre nous quand la Terre Mère est en train de se faire détruire».


Les antinucléaires célèbrent Sébastien Lacroix Publié le 13 Octobre 2012 Sébastien Lacroix

Même que selon lui, l’emplacement géographique de Gentilly-2 laisse croire qu’il s’agit d’une stratégie pour détruire les Québécois dans la mesure où la direction des vents et la direction dans laquelle l’eau coule auraient accéléré les effets d’une catastrophe naturelle. «Il faut cesser cette folie qui nous a été imposée», a-t-il conclu. Une marche dans le calme Une centaine de manifestants tout au plus ont par la suite marché en direction du parc Champlain avec une immense pancarte sur laquelle il était écrit «Merci». «C’est la même pancarte sur laquelle il était écrit «non merci» lorsque nous manifestions pour la fermeture de la centrale, mais qui a été sciée en deux», raconte Sébastien Boies, surnommé «Yvon Irradié», qui est célèbre pour avoir lancé des confettis jaunes sur la ministre des Ressources naturelles à l’Assemblée nationale. Si quelques-uns craignaient un affrontement avec les travailleurs de la centrale ou les tenants de la réfection de la centrale, il n’en a été rien. La marche s’est fait sous escorte policière, à qui les manifestants devaient se référer si des trouble-fêtes venaient à les intimider. Ils ont crié : «on ne veut pas gazer, irradier».


Publié le 13 octobre 2012 à 21h03 | Mis à jour le 15 octobre 2012 à 07h02

Les opposants au nucléaire crient victoire http://www.lapresse.ca/le-nouvelliste/gentilly-2/201210/13/01-4583117-les-opposants-au-nucleaire-crientvictoire.php

GABRIEL DELISLE

Le Nouvelliste

(Trois-Rivières) Une cinquantaine de personnes ont célébré samedi soir à TroisRivières la décision du gouvernement du Parti québécois de fermer la centrale nucléaire Gentilly-2. Malgré les échanges musclés sur les réseaux sociaux cette semaine entre des opposants à la fermeture de la centrale et des militants antinucléaires, aucune confrontation n'a eu lieu.

Les manifestants ont fait un arrêt au bureau de la députée libérale de Trois-Rivières, Danielle St-Amand. PHOTO: SYLVAIN MAYER La manifestation qui regroupait plusieurs environnementalistes de la province opposés au nucléaire s'est tout de même déroulée sous surveillance policière. Parmi les manifestants, on retrouvait les réalisateurs du documentaire Gentilly or not to be, Guylaine Maroist et Éric Ruel.


Publié le 13 octobre 2012 à 21h03 | Mis à jour le 15 octobre 2012 à 07h02 Les opposants au nucléaire crient victoire

«Nous célébrons ce soir un événement majeur et historique. Une victoire pour notre santé physique et économique», a déclaré Sébastien Bois, un des leaders du Mouvement Sortons le Québec du nucléaire. «Le Québec sort du nucléaire et est une source d'inspiration partout sur la planète.» «On vit ce soir le résultat du travail entrepris en 1970», a lancé de son côté Michel Fugère du Mouvement vert Mauricie. «C'est l'aboutissement de 40 ans de lutte», ajoutait-il en précisant toutefois que les Québécois héritent maintenant de déchets nucléaires qui seront radioactifs pour encore quelques milliers d'années. Les organisateurs de la célébration de samedi se défendent d'avoir voulu insulter les travailleurs de la centrale qui perdront leur emploi ou seront contraints de changer d'emploi. Ils ont d'ailleurs tenu une minute de silence samedi en «soutien» aux travailleurs de Gentilly-2. «Notre souci a toujours été la sécurité des travailleurs et de la population voisine de la centrale nucléaire», a affirmé dans la même veine Michel Fugère. «Quand on obtient une victoire, on le dit. Ce n'est pas de l'arrogance envers les travailleurs», a soutenu de son côté le président de Nature Québec, Christian Simard. «On n'est pas là pour célébrer les 800 pertes d'emploi. Ceux qui pensent ça n'ont rien compris», a ajouté Éric Ruel, le coréalisateur de Gentilly or not to be. Pour les opposants à Gentilly-2, la décision du gouvernement péquiste s'imposait notamment pour des raisons économiques. «Nous sommes pour les emplois, mais pas à n'importe quel type d'emplois. On a des travailleurs et des anciens travailleurs de la centrale dans notre mouvement. On est des semeurs d'espoir, mais aussi de réalisme et de raison. Il faut tourner la page du nucléaire et miser sur les économies vertes», a soutenu Sébastien Bois. Des manifestants ont aussi dénoncé ce qu'ils qualifiaient de manque «d'honnêteté» des élus et des chambres de commerce de la région qui n'acceptent pas que la centrale soit «déficitaire». Daniel-Jean Primeau des Artistes pour la Paix a d'ailleurs invité les opposants au nucléaire à envoyer des oeuvres d'art au maire de Trois-Rivières, Yves Lévesque, afin «qu'il s'ouvre l'esprit pour voir autre chose que Gentilly-2». La mairesse de Bécancour, Gaétane Désilets, a aussi été invitée à «faire des découvertes» sur les possibilités de diversification économique ce qui pourrait, selon M. Primeau, permettre de créer d'autres emplois.


Publié le 13 octobre 2012 à 21h03 | Mis à jour le 15 octobre 2012 à 07h02 Les opposants au nucléaire crient victoire

Des manifestants ont déposé une rose jaune sur la porte de l'hôtel de ville de TroisRivières destinée au maire Yves Lévesque avec une carte sur laquelle on peut lire: «Monsieur Lévesque, 25 ans d'énergie pour 100 000 ans de déchets. Non merci!» Éric Ruel va plus loin. Il estime que les élus de la région entretiennent une campagne de peur sur les conséquences de la fermeture de la centrale nucléaire. Il accuse les maires Yves Lévesque et Gaétane Désilets ainsi que les députés libéral de Trois-Rivières, Danielle St-Amand, et caquiste de Nicolet-Bécancour, Donald Martel, de faire de la désinformation auprès du public. Parmi les manifestants on retrouvait François A. Lachapelle, un évaluateur à la retraite d'Hydro-Québec, qui affirme que les pertes d'emplois seront bien moins importantes que le prétendent certains élus et les chambres de commerce de la région. Selon lui, seulement une cinquantaine d'emplois seront perdus. La plupart des travailleurs d'Hydro-Québec seront relocalisés ailleurs dans la société d'État ou prendront leur retraite. «Les conventions collectives d'Hydro-Québec prévoient des mesures de relocalisation. Dire que la fermeture de Gentilly entraînera la perte de 800 emplois c'est démagogique», croit-il tout en avouant que la région perdra malgré tout d'importantes retombées économiques par la perte d'une importante masse salariale.


Fêter la fermeture de Gentilly-2 Photo, archives, Éric Guertin. Publié le 11 Octobre 2012

Les CentriçoiSEs et MauricienNEs pour le Déclassement nucléaire invitent les citoyens à un 5 à 7 festif, ce samedi, pour célébrer la fermeture de la centrale Gentilly-2. L’activité se tiendra au Nord-Ouest Café, sur la rue Notre-Dame à Trois-Rivières. Suivra ensuite une marche du Nord-Ouest jusqu’au parc Champlain à 19h30. Parmi les invités, l’organisation attend notamment le maire d’Amqui, Christian Simard, de Nature Québec, Éric Ruel, coréalisateur du film «Gentilly or not to be», et Michel Duguay, physicien nucléaire. «Ce samedi 13, nous fêtons une grande victoire citoyenne. Mais il faut poursuivre nos efforts pour l'éradication de l'armement nucléaire, pour des moratoires permanents sur les mines d'uranium, pour éviter que le Québec devienne la poubelle des déchets nucléaires, pour la reconnaissance des maladies liées au nucléaire, pour les générations futures», affirme l’organisation.


Fêter la fermeture de Gentilly-2 Photo, archives, Éric Guertin. Publié le 11 Octobre 2012

Les CentriçoiSEs et MauricienNEs pour le Déclassement nucléaire invitent les citoyens à un 5 à 7 festif, ce samedi, pour célébrer la fermeture de la centrale Gentilly-2. L’activité se tiendra au Nord-Ouest Café, sur la rue Notre-Dame à Trois-Rivières. Suivra ensuite une marche du Nord-Ouest jusqu’au parc Champlain à 19h30. Parmi les invités, l’organisation attend notamment le maire d’Amqui, Christian Simard, de Nature Québec, Éric Ruel, coréalisateur du film «Gentilly or not to be», et Michel Duguay, physicien nucléaire. «Ce samedi 13, nous fêtons une grande victoire citoyenne. Mais il faut poursuivre nos efforts pour l'éradication de l'armement nucléaire, pour des moratoires permanents sur les mines d'uranium, pour éviter que le Québec devienne la poubelle des déchets nucléaires, pour la reconnaissance des maladies liées au nucléaire, pour les générations futures», affirme l’organisation.


Publié le 11 octobre 2012 à 10h17 | Mis à jour le 12 octobre 2012 à 07h22

Une fête pour célébrer la mort de Gentilly-2 sème la controverse

Des travailleurs de la centrale nucléaire se sentent insultés qu'une telle fête soit organisée. Une fête célébrant la mort de Gentilly-2 soulève la controverse. Des travailleurs de la centrale se sentent insultés par cet événement qui est organisé par les Centricois(es) et Mauriciens(nes) pour le déclassement nucléaire, et certains ont même promis de se présenter à ce 5 à 7, samedi, au Nord-Ouest café à TroisRivières, pour exprimer leur mécontentement. C'est sur la page Facebook de l'événement que les pro et antinucléaires s'opposent depuis quelques jours. Chacun y va de commentaires défendant son point de vue. Les gens affectés par la fermeture de la centrale ont l'impression qu'avec ce rassemblement, les antinucléaires retournent le couteau dans la plaie. «Oubliez-vous qu' il y a plus de 800 personnes qui sont vos amis, voisins, connaissances qui vont souffrir d'une perte d'emploi! Ce sont eux que vous blessez en affichant cette fête!», peut-on lire sur cette page Facebook. «Gang d'arrogants! Vous avez gagné! On va fermer! Qu'est-ce que vous voulez de plus?» demande un travailleur. Pour les organisateurs, cette activité est loin d'être un pied de nez aux travailleurs. Ils disent d'ailleurs comprendre leur détresse. «On n'a absolument rien contre eux. Le fait qu'ils perdent leur travail, ça nous touche. On fête une victoire pour la santé, pour l'environnement. On ne fête pas les pertes d'emplois», assure Monique Meunier, une des porte-parole des Centricois(es) et Mauricien(nes) pour le déclassement nucléaire. Même si des travailleurs le voient comme une pure provocation, le mouvement n'a pas du tout l'intention de reporter ce 5 à 7.


Publié le 11 octobre 2012 à 10h17 | Mis à jour le 12 octobre 2012 à 07h22 Une fête pour célébrer la mort de Gentilly-2 sème la controverse

«On arrive à la consécration de 4 années de lutte citoyenne. Il me semble qu'il y a là une victoire à fêter», affirme Mme Meunier. «Quand les travailleurs ont fait leur marche à Bécancour, je n'ai pas estimé que c'était un pied de nez (aux partisans du déclassement). Chacun y va pour ce qu'ils croient être juste. Pour nous, c'est une sorte d'accouchement. Il n'a pas été sans douleur. Si on ne fête pas la naissance de quelque chose quand elle survient, quand doit-on le faire? On ne peut pas la rapporter dans trois, quatre ou cinq mois. Ça n'a pas de sens.» Des défenseurs de Gentilly-2 ont écrit sur Facebook qu'ils avaient l'intention de se rendre à cette fête et ils n'y vont vraisemblablement pas pour trinquer. Les organisateurs ne craignent-ils pas que ce rassemblement tourne en brasse-camarade? «La police de Trois-Rivières et la Sûreté du Québec sont au courant», affirme Mme Meunier. Malgré tout, elle croit que tout va bien se dérouler. Quant à la mairesse de Bécancour, Gaétane Désilets, elle n'était pas au courant de cette fête. «Ils sont libres de faire ce qu'ils veulent, mais c'est particulier qu'ils le fassent à ce moment-ci.» Une centaine de personnes sont attendues. L'activité réunira plusieurs militants de longue date en faveur de la fermeture de la centrale dont, entre autres, Michel Fugère (Mouvement Vert Mauricie), Éric Ruel (co-réalisateur de Gentilly or not to be), Eric Notebaert (médecin urgentologue), Christian Simard (Nature Québec), et Michel Duguay (Mouvement sortons le nucléaire du Québec). Les personnes intéressées sont attendues à 17 h au Nord-Ouest café et un «cortège joyeux» en appui à la décision du gouvernement se mettra en branle dès 19 h 30 pour se rendre jusqu'au parc Champlain. Avec la collaboration de Vincent Gauthier


Gentilly-2: des experts se prononceront Publié le 11 Octobre 2012 Sébastien Lacroix Tel que promis, le comité d’action stratégique contre la fermeture de Gentilly-2 tiendra une table d’experts pour faire la lumière sur plusieurs sujets qui ont trait à la centrale nucléaire. Cette soirée d’information se tiendra le 17 octobre, à compter de 19h, au Mont-Bénilde. Les gens intéressés peuvent y assister gratuitement. Déjà 5 experts ont confirmé leur présence, soit Guy Marleau, de l’École Polytechnique, Michel St-Denis, de la Société nucléaire canadienne, Claude Barbeau, de l’Université Laval, Michel Rhéaume, de ISR/RHEM, ainsi que Paul Lafrenière de PJL Management Consultant. D’autres spécialistes pourraient se joindre à eux. «Nous voulons éclairer les gens et faire la lumière sur les chiffres qui sont sortis dans le rapport d’Hydro-Québec, explique la directrice générale de la Chambre de commerce et d’industrie du Cœur-du-Québec (CCICQ), Martine Pépin. Nous avons toujours espoir que le gouvernement revienne sur sa position». Les experts présenteront leur point de vue sur différents sujets qui ont trait à la fermeture de Gentilly-2, que ce soit l’aspect économique, le démantèlement ou la production d’énergie nucléaire. «Nous voulons aussi rétablir les faits qui ont été véhiculés par le film «Gentilly, or not to be», explique Mme Pépin. L’ensemble des données qui transpireront de cette soirée d’information sera réuni dans un mémoire. «Il sera déposé à l’Assemblée nationale lors de la commission parlementaire, martèle Martine Pépin. La commission n’a pas encore été annoncée, mais cette soirée viendra démontrer qu’elle est nécessaire». Comité régional de fonds de diversification Par ailleurs, si jamais il y a formation d’un comité de gestion de fonds de diversification pour voir à l’utilisation de l’enveloppe de 200 millions $ déjà promise par le PQ pour compenser, les Chambres de commerce assurent qu’ils veilleront à exiger la représentativité des gens d’affaires et du milieu économique. Le comité d’action stratégique désire toujours obtenir davantage d’information sur le montant de 200 millions $ qu’il juge insuffisant. Il le compare même au Fonds Laprade, qui avait été établi à 230 millions $ par le fédéral, il y a plus de trente ans, afin de compenser pour la perte de l’usine d’eau lourde. Rappelons que ce Fonds a par la suite été contesté puisque l’argent n’a pas été investi dans la région.


Gentilly-2: des experts se prononceront Photo, Le Courrier Sud La centrale nucléaire Gentilly-2 Publié le 11 Octobre 2012 Sébastien Lacroix Tel que promis, le comité d’action stratégique contre la fermeture de Gentilly-2 tiendra une table d’experts pour faire la lumière sur plusieurs sujets qui ont trait à la centrale nucléaire. Cette soirée d’information se tiendra le 17 octobre, à compter de 19h, au Mont-Bénilde. Les gens intéressés peuvent y assister gratuitement. Déjà 5 experts ont confirmé leur présence, soit Guy Marleau, de l’École Polytechnique, Michel St-Denis, de la Société nucléaire canadienne, Claude Barbeau, de l’Université Laval, Michel Rhéaume, de ISR/RHEM, ainsi que Paul Lafrenière de PJL Management Consultant. D’autres spécialistes pourraient se joindre à eux. «Nous voulons éclairer les gens et faire la lumière sur les chiffres qui sont sortis dans le rapport d’Hydro-Québec, explique la directrice générale de la Chambre de commerce et d’industrie du Cœur-du-Québec (CCICQ), Martine Pépin. Nous avons toujours espoir que le gouvernement revienne sur sa position». Les experts présenteront leur point de vue sur différents sujets qui ont trait à la fermeture de Gentilly-2, que ce soit l’aspect économique, le démantèlement ou la production d’énergie nucléaire. «Nous voulons aussi rétablir les faits qui ont été véhiculés par le film «Gentilly, or not to be», explique Mme Pépin. L’ensemble des données qui transpireront de cette soirée d’information sera réuni dans un mémoire. «Il sera déposé à l’Assemblée nationale lors de la commission parlementaire, martèle Martine Pépin. La commission n’a pas encore été annoncée, mais cette soirée viendra démontrer qu’elle est nécessaire». Comité régional de fonds de diversification Par ailleurs, si jamais il y a formation d’un comité de gestion de fonds de diversification pour voir à l’utilisation de l’enveloppe de 200 millions $ déjà promise par le PQ pour compenser, les Chambres de commerce assurent qu’ils veilleront à exiger la représentativité des gens d’affaires et du milieu économique. Le comité d’action stratégique désire toujours obtenir davantage d’information sur le montant de 200 millions $ qu’il juge insuffisant. Il le compare même au Fonds Laprade, qui avait été établi à 230 millions $ par le fédéral, il y a plus de trente ans, afin de compenser pour la perte de l’usine d’eau lourde. Rappelons que ce Fonds a par la suite été contesté puisque l’argent n’a pas été investi dans la région.


Les défenseurs de Gentilly-2 préparent leur réplique Publié par Jocelyn Ouellet pour (Mauricie) 106,9 Mauricie le mercredi 10 octobre 2012 à 17h38. Pour faire contrepoids aux militants anti-nucléaires dont les arguments ont trouvé écho dans le film "Gentilly or not to be", les chambres de commerce et d'industries de TroisRivières et du Coeur-du-Québec ont réuni une table d'experts qui sera présentée au public mercredi soir prochain. Écoutez le reportage : http://www.fm1047.ca/regional/nouvelles/les-d-fenseurs-de-gentilly-2-pr-parent-leur-rp-178868.html


Appuyez la fermeture de Gentilly-2 ! 10 octobre 2012

(http://www.artistespourlapaix.org/?p=1969) Par Artistes pour la Paix (http://www.artistespourlapaix.org/?author=8)

Laisser un commentaire (http://www.artistespourlapaix.org/?p=1969#respond)

(http://www.artistespourlapaix.org/wp-content/uploads/2012/09/g21-1024x585.jpg) Le Parti Québécois ordonne le déclassement de la centrale nucléaire Gentilly-2

Maintenant que la fermeture de la Centrale nucléaire Gentilly-2 est con rmée, écrivez à la Première Ministre Marois et à l’opposition pour leur signi er votre appui à son démantèlement. Il serait irresponsable de plonger les Québécois dans une aventure risquée pour notre santé, notre sécurité et nos nances publiques. Voilà ce qu’on dit sur le site de la Fondation David Suzuki.

Plus de 7473 messages ont été envoyés. Aidez la Fondation à atteindre son objectif de 10000 messages! http://action2.davidsuzuki.org/fr/gentilly-2 (http://action2.davidsuzuki.org/fr/gentilly-2) Voici une lettre signée par plusieurs artistes, écologistes et autres à l’initiative de Karel Mayrand de la Fondation Suzuki (10 octobre)

Gentilly 2: le délire économique doit cesser La construction de Gentilly-2 a commencé en 1976. Son démantèlement se terminera en 2062. 86 ans de dépenses publiques pour 25 ans d’énergie. En annonçant dès son entrée en fonction le déclassement de la Centrale nucléaire Gentilly-2, le gouvernement Marois a pris la seule décision responsable, une décision que le gouvernement du Parti libéral avait tardé à prendre par pur clientélisme électoral. Le nouveau gouvernement a fait preuve de courage politique et il doit en être félicité. Mais le concert de désinformation alimenté par certains élus de la région de Trois-Rivières, par les chambres de commerce, par le Parti libéral du Québec et SNC Lavalin nous force à réagir. Évalué à 1,9 milliards de dollars en 2008, le coût de la réfection est passé à 3, puis à 4,3 milliards, et il y a fort à parier qu’il dépasserait les cinq milliards s’il se réalisait, et ce sans compter les coûts futurs du démantèlement et de l’entreposage de 2500 tonnes additionnelles de déchets hautement radioactifs, au coût approximatif d’un million de dollars la tonne. Une fois l’ensemble de ces coûts inclus, le Québec se retrouvera avec une facture dont personne aujourd’hui ne peut prédire l’ampleur. Pour soutenir l’économie de la Mauricie-Centre-du-Québec, devrions-nous accepter de lancer le Québec dans cette aventure nancière qui a déjà l’allure d’un éléphant blanc ? Thierry Vandal a résumé la situation : les coûts du nucléaire explosent, le prix de l’électricité diminue. L’écart entre le prix de production et celui du marché rendra l’opération dé citaire. Selon Hydro-Québec, la centrale ferait perdre 215 millions par année à la société d’État sur toute sa durée de vie. Compte tenu des surplus d’électricité du Québec, cette énergie serait exportée à perte aux États-Unis. Les contribuables québécois devraient-ils nancer les consommateurs d’électricité américains ? Les tenants de la réfection se gardent bien également de dire que bon nombre d’employés de Gentilly-2 ont la sécurité d’emploi et seront redéployés ailleurs chez Hydro-Québec. Devrait-on investir plus de cinq millions de dollars par emploi pour maintenir coûte que coûte ces emplois en Mauricie? Ils omettent aussi de dire que 75% des activités d’Énergie atomique Canada sont réalisées en Ontario et que les retombées économiques de la réfection nous échapperaient en grande partie. Devrait-on nancer des emplois en Ontario avec des fonds publics Québécois ? Finalement, SNC-Lavalin propose maintenant de procéder à rabais à la réfection de la centrale de Gentilly-2 et de l’opérer en signant un bail avec Hydro-Québec. Permettons-nous de douter de la capacité de cette entreprise de réaliser cette promesse alors qu’on n’a pu maîtriser les coûts et les délais de réfection de la centrale de Pointe Lepreau au Nouveau Brunswick et que les dépassements de coûts sont systématiques dans le nucléaire. Est-il prudent d’accorder à cette entreprise un contrat public d’une telle ampleur alors même qu’elle est présentement sous enquête pour de présumées malversations dans l’obtention du contrat de 1,3 milliards $ du CUSM ? La proposition économique des tenants de la réfection se résume à engloutir des fonds publics dans un éléphant blanc pour maintenir une activité économique qui serait générée à moindre coût par des investissements dans la reconversion de l’économie régionale. On ne peut que s’étonner que des acteurs qui accusent le nouveau gouvernement d’incompétence économique et qui prônent le contrôle des dépenses publiques soient si favorables au gaspillage de fonds publics lorsqu’ils en sont les béné ciaires. Ce délire économique doit cesser. La décision de déclasser Gentilly-2 sert l’intérêt nancier de l’ensemble des Québécois. Antonio Pierre de Almeida, Jean-Martin Aussant, Gilles Bélanger, Dominic Champagne, Jim Corcoran, Louis Jean Cormier, Steven Guilbeault, Pierre Jasmin, Hugo Latulippe, Martin Léon, David Marin, Guylaine Maroist, Karel Mayrand, Éric Notebaert, Yann Perreau, Michel Rivard, Éric Ruel, Richard Séguin, Christian Simard, Vincent Vallières et Laure Waridel


Gentilly-2, Mine Jeffrey : quelles leçons pour l’« après » ? 9 octobre 2012 par Laura Handal La ministre des Ressources naturelles, Martine Ouellet, a confirmé hier la fermeture définitive de la centrale Gentilly-2, qui avait été annoncée par Pauline Marois au jour 1 de son mandat. Dimanche dernier, des centaines de personnes avaient marché à Bécancour contre cette décision du gouvernement péquiste de fermer la seule centrale nucléaire en opération au Québec. Les travailleurs et travailleuses de la centrale ainsi que leurs familles avaient répondu à l’appel des chambres de commerce et députés libéraux de la région, du maire de TroisRivières et de la mairesse de Bécancour, organisateurs de la marche. Les participants déploraient la perte de 800 emplois directs et de 2400 emplois indirects.

Il s’agit d’une manifestation qui peut sembler surprenante, considérant les risques d’accident trop bien connus associés à ces centrales, les problèmes liés à la gestion des déchets radioactifs, mais surtout les révélations du documentaire Gentilly or not to be. Celui-ci a fait connaître les résultats d’études scientifiques sur les risques de cancer pour les populations avoisinantes des centrales nucléaires. Les opposants au déclassement de la centrale considèrent que le documentaire fait partie de la « campagne de peur des environnementalistes ». Certains observateurs estiment qu’il s’agit d’un « film de propagande ». Pourtant, l’étude sur laquelle reposent principalement les propos de ce documentaire, l’ « étude KiKK », mandatée par le gouvernement allemand, a contribué à la décision de ce pays d’abandonner la filière nucléaire. Publiée en 2007, cette étude exhaustive conclut qu’en Allemagne, les risques de développer la leucémie chez les enfants de moins de cinq ans résidant dans un rayon de 5 km d’un réacteur sont environ 220 % plus élevés que la normale. Bien que les auteurs affirment que le lien de cause à effet entre la proximité aux réacteurs et les taux de cancers plus élevés ne peut être établi, ces résultats ont été suffisants pour que les autorités allemandes songent, en vertu du principe de précaution, à se retirer de cette filière énergétique, décision évidemment précipitée par la catastrophe de Fukushima.

Gentilly-2, Mine Jeffrey : quelles leçons pour l’« après » ? 9 octobre 2012 par Laura Handal

On ne peut donc que reconnaître le bon sens de la décision du présent gouvernement de fermer la centrale Gentilly-2. En ce sens, et considérant que le réacteur québécois « émet de 20 à 30 fois plus de tritium (de la vapeur d’eau radioactive) que n’importe quel autre réacteur dans le monde », les revendications pour maintenir en vie une filière dont


on connaît les dangers est incompréhensible, du point de vue des risques pour la santé publique et l’environnement ou du moins de celui du principe de précaution. Les demandes pour garder la centrale en vie sont également insensées du point de vue financier. Le Devoir dévoilait il y a quelques jours des informations contenues dans un rapport d’Hydro-Québec − confirmées depuis par le PDG de la société d’État − qui compare les coûts d’un scénario de réfection à celui d’une fermeture. D’après ces données, la réfection de Gentilly-2 s’élèverait à 4,3 milliards $ (bien plus que les 1,9 milliards $ estimés en 2008), alors que sa fermeture coûterait 1,8 milliards $. Étant donné les coûts de réfection prohibitifs, Hydro-Québec recommande au gouvernement d’opter pour le scénario du démantèlement. Cela dit, ce qui est certainement compréhensible parmi les réactions à cette décision, c’est la frustration que ressentent les résidents locaux qui y perdront leur emploi. On ne peut pas en vouloir à quelqu’un ou à une communauté de s’inquiéter pour son avenir, d’aspirer à conserver un niveau de vie décent. Tout aussi légitime est le sentiment d’inquiétude perçu chez les ex-travailleurs de la mine Jeffrey, l’une des deux dernières mines d’amiante au Canada à laquelle le gouvernement Marois a l’intention d’annuler le prêt de 58 millions $ en fonds publics qui avait été accordé sous les libéraux. La population fait les frais des politiques des gouvernements antérieurs (libéraux comme péquistes) qui ont décidé d’entrer dans le nucléaire et refusé de rompre avec ce modèle énergétique. Ces gouvernements qui ont laissé s’installer une dépendance envers des activités économiques non sécuritaires et nocives pour l’environnement et la santé humaine, des secteurs dont la pertinence serait tôt ou tard remise en question. Ces gouvernements qui ont succombé aux puissants lobbys industriels et qui n’ont rien fait pour prévenir la mono industrialisation (comme dans le cas des régions minières ou forestières) ou la dépendance des emplois (directs comme indirects) à un nombre restreint de secteurs vulnérables aux caprices d’une demande externe. Ces mêmes gouvernements ont manqué de vision en fermant les yeux sur l’épuisement des ressources minières, pourtant non renouvelables comme le pétrole. Ils n’ont pas pensé à l’après-nucléaire ni au post-extractivisme. En somme, ils n’ont pas cru bon de concevoir, à temps, un plan de transition.


Gentilly-2, Mine Jeffrey : quelles leçons pour l’« après » ? 9 octobre 2012 par Laura Handal

Or, quelle que soit la raison qui explique les risques de pertes d’emplois importantes (cycles économiques, mécanisation du travail, épuisement des ressources ou moratoire), il importe de planifier judicieusement la période post-extractiviste. En ce sens, dans le cas de Gentilly-2, il faut donner raison à ceux qui considèrent que le changement d’orientation économique de la région ne peut pas se faire du jour au lendemain. La diversification économique – et on parle ici d’une diversification qui s’éloigne des secteurs manufacturiers dépendants des industries extractives et qui tend vers des créneaux alternatifs – est une affaire de plusieurs années. Il convient donc que le présent et les futurs gouvernements, ainsi que les citoyens des régions concernées, tirent une leçon de cette expérience et saisissent l’opportunité pour planifier et prévoir bien à l’avance les portes de sortie dans le cas d’autres secteurs similaires, comme par exemple celui des mines métallifères. Il n’y a effectivement pas que l’énergie nucléaire et l’amiante qui soient problématiques au plan de la santé et de l’environnement. On n’a qu’à penser aux parcs à résidus miniers au Québec et à la facture globale de 1,25 milliards $ pour la restauration des plus de 679 sites miniers abandonnés dans la province (d’origine métallifère comme non métallifère) qui sont ou seront bientôt à la charge de l’État. L’industrie prétend que les sites contaminés sont chose du passé et que les nouvelles façons de faire sont beaucoup plus respectueuses de l’environnement. Une affirmation qui ne concorde pas avec la situation observée à Malartic, où le dynamitage excessif, les nuages toxiques et les infractions environnementales font partie de la réalité des habitants locaux qui demeurent à proximité d’une méga-mine d’or à ciel ouvert. Durant la campagne électorale, aucun des partis politiques les plus en vue, y compris les plus progressistes, ne se sont prononcés clairement (excepté dans le cas des mines d’uranium) en faveur d’un retrait progressif du modèle extractiviste minier. Les propositions étaient variées : un Plan Nord autrement (par la réforme de la loi minière et du régime de redevances), un meilleur encadrement environnemental, des prises de participation majoritaire de l’État, un développement axé sur les besoins et la nationalisation. Si plusieurs ont parlé d’emplois verts, aucun n’a indiqué explicitement que ceux-ci se substitueraient aux emplois miniers. Pourtant, une telle substitution permettrait de réduire la grande vulnérabilité économique des régions ressources et l’instabilité des recettes fiscales provenant de ce secteur, toutes deux attribuables aux cycles miniers. De plus, une telle option, en plus d’être avantageuse sur le plan écologique, contribuerait à faire respecter la volonté de certaines communautés autochtones qui s’opposent à de tels mégaprojets, comme c’est le cas des Cris de Mistissini qui se sont prononcés contre le projet de mine uranifère Matoush.
























Gentilly-2, Mine Jeffrey : quelles leçons pour l’« après » ? 9 octobre 2012 par Laura Handal

Les alternatives au nucléaire et à l’extractivisme ne sont pas que de belles idées utopiques. Marois et Harper ont bel et bien annoncé respectivement l’octroi de 200 et de 50 millions $ pour la diversification des régions affectées par la fermeture de Gentilly-2 et de la mine Jeffrey. Loin d’être impossible, cette transition est en grande partie une question de volonté politique. À Bécancour, le développement d’une expertise de démantèlement de centrales nucléaires (d’autant plus que le déclassement et le démantèlement de la centrale s’étalera sur 50 ans) ou le développement d’énergies réellement vertes et renouvelables (éolien, solaire, etc.) pourraient constituer des options de rechange. Quant aux travailleurs et travailleuses d’Asbestos et de Thetford Mines, la réfection écologique d’infrastructures de transport et d’habitation pourrait constituer une des alternatives d’emploi. Chose certaine, la participation des personnes touchées par le processus de transition dans les prises de décision concernant les nouveaux secteurs à développer est absolument cruciale. Au-delà de l’économie verte toutefois, nous pourrions également nous pencher en société sur des sujets tabous comme le sont la remise en question de nos modes de production et de consommation et les sacro-saints impératifs de la croissance et du travail.


Association d protection de l’environnement des Hautes Laurentides

GENTILLY OR NOT TO BE Vendredi, 05 Octobre 2012 00:00 Administrateur Nucléaire

Gentilly or not to be le film ( ici ) G-2 Consensus or not to be ( ici ) Des suggestions explosives par la réalisatrice de Gentilly ( ici )


Le 5 octobre 2012 Gabriel C. Ma déception envers le PQ augmente de jour en jour... et je ne suis vraiment pas le seul. Il est de plus en plus évident pour moi et beaucoup d’autres que le parti vert, qui a eu un score encore plus ridicule que QS, a pratiquement pris le pouvoir dans le PQ... (Daniel Breton est le fondateur du parti vert du Québec) Le PQ a donc pris officiellement l’orientation de l’écologie sociale de la nouvelle gauche verte européenne. Cela signifie que nous serons de plus en plus témoins de décisions prises sur les bases culturelles de l’idéologie écologique au lieu de la raison. (OGM, nanotechnologie, etc) Les experts en communication, en manipulation statistique et émotionnelle, ainsi que les professionnelles en réseautage de l’industrie culturelle de la bonne conscience verte, vont donc monter au haut de la pyramide au détriment du mérite républicain le plus élémentaire; le principe de compétence. J’ai vu récemment parmi nos meilleurs ingénieurs du Québec se faire pratiquement traiter de suppôt de Satan pour avoir simplement rappelé les FAITS sur les technologies nucléaires au public. Ils ont passé la majeure partie de leur vie à chercher de façon concrète de véritables solutions pour l’avenir énergétique de l’humanité et en retour ils reçoivent le crachat d’une population domestiqué à l’émotion de peur. Ils ont compris, maintenant ils vont fermer leurs gueules. Le débat public n’est plus affaire de faits, mais de sentiments à coup de documentaires de propagande. Que vaut un discoure pédagogique sur les sciences statistiques médicales devant les violons de Gentilly or not to be ? Le mérite, la compétence et la recherche des faits sont formellement compromis aujourd’hui par les chevaliers verts de la vertu autoproclamée bâtissant leurs mérites sur l’approbation populaire. Mais le Québec était selon moi déjà condamné à ce genre de dérive. Nos départements des sciences humaines empoisonnés aux post-modernismes nous ont formé une armada de penseur écolo-dramatique et de future fonctionnaire de la décroissance verte, prête à appliquer avec beaucoup de zèle leur projet démentiel d’adaptation de l’humanité à leur révélation sur la nature. Jetez simplement un coup d’oeil aux thèses de maitrise des principaux secteurs de l’écosocialisme; pratiquement toutes les références (à commencer sur celle concernant l’empreinte écologique) sont tirées de source d’ONG écologique extrêmement peu rigoureuse et purement orientée idéologiquement comme le WWF et Greenpeace.

Le 5 octobre 2012 Gabriel C.


Le meilleur exemple récent de toute cette mascarade verte irrationnelle manipulé par la politique est cette volonté soudaine de développer le monorail TrensQuébec... c’est sur toute les lèvres au PQ. Voilà plus de 2 ans que je tente avec des amis d'avoir de l'information sur ce projet (très beau sur papier en passant). Ma conclusion est la même que tout ceux qui ce sont intéressé de près ou de loin au sujet : le projet n’existe simplement pas, il n’a aucune réalité technique. La technologie des monorails à grande vitesse n'existe simplement pas... Les promoteurs du projet Transquébec ne répondent même pas aux questions techniques de base. Ils n’ont même pas accès aux travaux de la Polytechnique... Bref, c’est du gros n’importe quoi. Tout ce qui a été fait concrètement sur ce projet est un archivage de base d’aucun intérêt , une analyse économique bâclée et un vidéo fantaisiste semi-amateur bref n’importe qui ayant du temps et un peu de talent aurait pu monter ce projet dans son sous-sol. Voir le PQ exciter la fibre verte de son électorat avec un projet qui tient de l’imaginaire collectif me dépasse complètement. Avec un budget de 1.5 milliard dans le trou, l’impossibilité presque totale d’augmenter les impôts ou les taxes et la catastrophe à venir des fonds de pension de la fonction publique, le PQ est vraiment irresponsable de se faire aussi léger face à des domaines aussi fondamentaux que le transport et l’énergie. Je crois que la population ne comprend vraiment pas dans quoi le PQ veut nous embarquer au Québec. Le peu de respect qu’ils ont envers la classe économique, le milieu industriel et les finances publiques ne peut nous conduire qu'à la faillite.


Planète Pat vendredi 5 octobre 2012

Gentilly or not to be La fermeture de Gentilly-2 constitue un très dur coup pour l'économie régionale, personne ne remet ce fait en question. Les 200 millions promis seront-ils suffisants? Je l'ignore. Mais une chose dont je sois certain, c'est que l'argument économique à lui seul n'a jamais tenu la route.
 
 Examinons un peu l'histoire. Au début du vingtième siècle, l'électrification généralisée des villes et par conséquent de leurs réverbères, entraîna la disparition de tout un corps de métier; les allumeurs de réverbères. Il est évident que nous ne pouvions nous permettre de conserver les réverbères à l'huile sous l'unique prétexte que nous éliminions des centaines d'emploi de par le pays. Même principe avec les manufacturiers de corsets, de voitures à chevaux, les maréchaux-ferrants, etc... Les technologies évoluent et les industries doivent suivre le rythme. Ce que l'on perd d'un côté on le gagne de l'autre. Le plus bel exemple régional c'est Marmen et ses éoliennes.
 
 L'argument économique à lui seul ne peut justifier la survie d'une industrie obsolète à coups de milliards. Et ça le nouveau gouvernement l'a bien compris, tout comme l'ancien d'ailleurs qui s'apprêtait lui aussi à fermer la centrale. Le refus de Jean Charest en campagne électorale, période propice aux promesses les plus folles, de s'engager à refaire la centrale en dit très long. C'est pathétique de voir M Diamond et Mme St-Amand déchirer leurs chemises aujourd'hui aux côtés de Mme Désilets. Ils ratent un beau rendez-vous avec l'histoire en se positionnant comme des victimes hypocrites et opportunistes au lieu d'être les leaders positifs que la région a tant besoin. Publié par Patrick Pépin à l'adresse 08:49 Envoyer par e-mailBlogThis!Partager sur TwitterPartager sur Facebook

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Publié le 4 octobre 2012 par Laura Handal, dans la catégorie Environnement

Gentilly-2, Mine Jeffrey: quelles leçons pour l’« après »? La ministre des Ressources naturelles, Martine Ouellet, aconfirmé hier la fermeture définitive de la centrale Gentilly-2, qui avait été annoncée par Pauline Marois au jour 1 de son mandat. Dimanche dernier, des centaines de personnes avaient marché à Bécancour contre cette décision du gouvernement péquiste de fermer la seule centrale nucléaire en opération au Québec. Les travailleurs et travailleuses de la centrale ainsi que leurs familles avaient répondu à l’appel des chambres de commerce et députés libéraux de la région, du maire de Trois-Rivières et de la mairesse de Bécancour, organisateurs de la marche. Les participants déploraient la perte de 800 emplois directs et de 2400 emplois indirects. Il s’agit d’une manifestation qui peut sembler surprenante, considérant les risques d’accident trop bien connus associés à ces centrales, les problèmes liés à la gestion des déchets radioactifs, mais surtout les révélations du documentaire Gentilly or not to be. Celui-ci a fait connaître les résultats d’études scientifiques sur les risques de cancer pour les populations avoisinantes des centrales nucléaires. Les opposants au déclassement de la centrale considèrent que le documentaire fait partie de la «campagne de peur des environnementalistes». Certains observateurs estiment qu’il s’agit d’un « film de propagande ». Pourtant, l’étude sur laquelle reposent principalement les propos de ce documentaire, l’ « étude KiKK », mandatée par le gouvernement allemand, a contribué à la décision de ce pays d’abandonner la filière nucléaire. Publiée en 2007, cette étude exhaustive conclut qu’en Allemagne, les risques de développer la leucémie chez les enfants de moins de cinq ans résidant dans un rayon de 5 km d’un réacteur sont environ 220 % plus élevés que la normale. Bien que les auteurs affirment que le lien de cause à effet entre la proximité aux réacteurs et les taux de cancers plus élevés ne peut être établi, ces résultats ont été suffisants pour que les autorités allemandes songent, en vertu du principe de précaution, à se retirer de cette filière énergétique, décision évidemment précipitée par la catastrophe de Fukushima. On ne peut donc que reconnaître le bon sens de la décision du présent gouvernement de fermer la centrale Gentilly-2. En ce sens, et considérant que le réacteur québécois « émet de 20 à 30 fois plus de tritium (de la vapeur d’eau radioactive) que n’importe quel autre réacteur dans le monde », les revendications pour maintenir en vie une filière dont on connaît les dangers est incompréhensible, du point de vue des risques pour la santé publique et l’environnement ou du moins de celui du principe de précaution.


Institut de recherche et d’informations socio-économiques Publié le 4 octobre 2012 par Laura Handal, dans la catégorie Environnement Gentilly-2, Mine Jeffrey: quelles leçons pour l’« après »?

Les demandes pour garder la centrale en vie sont également insensées du point de vue financier. Le Devoir dévoilait il y a quelques jours des informations contenues dans un rapport d’Hydro-Québec − confirmées depuis par le PDG de la société d’État − qui compare les coûts d’un scénario de réfection à celui d’une fermeture. D’après ces données, la réfection de Gentilly-2 s’élèverait à 4,3 milliards $ (bien plus que les 1,9 milliards $ estimés en 2008), alors que sa fermeture coûterait 1,8 milliards $. Étant donné les coûts de réfection prohibitifs, Hydro-Québec recommande au gouvernement d’opter pour le scénario du démantèlement. Cela dit, ce qui est certainement compréhensible parmi les réactions à cette décision, c’est la frustration que ressentent les résidents locaux qui y perdront leur emploi. On ne peut pas en vouloir à quelqu’un ou à une communauté de s’inquiéter pour son avenir, d’aspirer à conserver un niveau de vie décent. Tout aussi légitime est le sentiment d’inquiétude perçu chez les ex-travailleurs de la mine Jeffrey, l’une des deux dernières mines d’amiante au Canada à laquelle le gouvernement Marois a l’intention d’annuler le prêt de 58 millions $ en fonds publics qui avait été accordé sous les libéraux. La population fait les frais des politiques des gouvernements antérieurs (libéraux comme péquistes) qui ont décidé d’entrer dans le nucléaire et refusé de rompre avec ce modèle énergétique. Ces gouvernements qui ont laissé s’installer une dépendance envers des activités économiques non sécuritaires et nocives pour l’environnement et la santé humaine, des secteurs dont la pertinence serait tôt ou tard remise en question. Ces gouvernements qui ont succombé aux puissants lobbys industriels et qui n’ont rien fait pour prévenir la mono industrialisation (comme dans le cas des régions minières ou forestières) ou la dépendance des emplois (directs comme indirects) à un nombre restreint de secteurs vulnérables aux caprices d’une demande externe. Ces mêmes gouvernements ont manqué de vision en fermant les yeux sur l’épuisement des ressources minières, pourtant non renouvelables comme le pétrole. Ils n’ont pas pensé à l’après-nucléaire ni au post-extractivisme. En somme, ils n’ont pas cru bon de concevoir, à temps, un plan de transition. Or, quelle que soit la raison qui explique les risques de pertes d’emplois importantes (cycles économiques, mécanisation du travail, épuisement des ressources ou moratoire), il importe de planifier judicieusement la période post-extractiviste. En ce sens, dans le cas de Gentilly-2, il faut donner raison à ceux qui considèrent que le changement d’orientation économique de la région ne peut pas se faire du jour au lendemain. La diversification économique – et on parle ici d’une diversification qui s’éloigne des secteurs manufacturiers dépendants des industries extractives et qui tend vers des créneaux alternatifs – est une affaire de plusieurs années. Il convient donc que le présent et les futurs gouvernements, ainsi que les citoyens des régions concernées, tirent une leçon de cette expérience et saisissent l’opportunité pour planifier et prévoir bien à l’avance les portes de sortie dans le cas d’autres secteurs similaires, comme par exemple celui des mines métallifères.


Institut de recherche et d’informations socio-économiques Publié le 4 octobre 2012 par Laura Handal, dans la catégorie Environnement Gentilly-2, Mine Jeffrey: quelles leçons pour l’« après »?

Il n’y a effectivement pas que l’énergie nucléaire et l’amiante qui soient problématiques au plan de la santé et de l’environnement. On n’a qu’à penser aux parcs à résidus miniers au Québec et à lafacture globale de 1,25 milliards $ pour la restauration des plus de 679 sites miniers abandonnés dans la province (d’origine métallifère comme non métallifère) qui sont ou seront bientôt à la charge de l’État. L’industrie prétend que les sites contaminés sont chose du passé et que les nouvelles façons de faire sont beaucoup plus respectueuses de l’environnement. Une affirmation qui ne concorde pas avec la situation observée à Malartic, où le dynamitage excessif, les nuages toxiques et les infractions environnementales font partie de la réalité des habitants locaux qui demeurent à proximité d’une méga-mine d’or à ciel ouvert. Durant la campagne électorale, aucun des partis politiques les plus en vue, y compris les plus progressistes, ne se sont prononcés clairement (excepté dans le cas des mines d’uranium) en faveur d’un retrait progressif du modèle extractiviste minier. Les propositions étaient variées : un Plan Nord autrement (par la réforme de la loi minière et du régime de redevances), un meilleur encadrement environnemental, des prises de participation majoritaire de l’État, un développement axé sur les besoins et la nationalisation. Si plusieurs ont parlé d’emplois verts, aucun n’a indiqué explicitement que ceux-ci se substitueraient aux emplois miniers. Pourtant, une telle substitution permettrait de réduire la grande vulnérabilité économique des régions ressources et l’instabilité des recettes fiscales provenant de ce secteur, toutes deux attribuables aux cycles miniers. De plus, une telle option, en plus d’être avantageuse sur le plan écologique, contribuerait à faire respecter la volonté de certaines communautés autochtones qui s’opposent à de tels mégaprojets, comme c’est le cas des Cris de Mistissini qui se sont prononcés contre le projet de mine uranifère Matoush. Les alternatives au nucléaire et à l’extractivisme ne sont pas que de belles idées utopiques. Marois et Harper ont bel et bien annoncé respectivement l’octroi de 200 et de 50 millions $ pour la diversification des régions affectées par la fermeture de Gentilly-2 et de la mine Jeffrey. Loin d’être impossible, cette transition est en grande partie une question de volonté politique. À Bécancour, le développement d’une expertise de démantèlement de centrales nucléaires (d’autant plus que le déclassement et le démantèlement de la centrale s’étalera sur 50 ans) ou le développement d’énergies réellement vertes et renouvelables (éolien, solaire, etc.) pourraient constituer des options de rechange. Quant aux travailleurs et travailleuses d’Asbestos et de Thetford Mines, la réfection écologique d’infrastructures de transport et d’habitation pourrait constituer une des alternatives d’emploi. Chose certaine, la participation des personnes touchées par le processus de transition dans les prises de décision concernant les nouveaux secteurs à développer est absolument cruciale. Au-delà de l’économie verte toutefois, nous pourrions également nous pencher en société sur des sujets tabous comme le sont la remise en question de nos modes de production et de consommation et les sacro-saints impératifs de la croissance et du travail.


Publié le 03 octobre 2012 à 15h03 | Mis à jour le 03 octobre 2012 à 19h13

Hydro-Québec recommande la fermeture de Gentilly-2

Paul Journet La Presse (Québec) Calculant que sa réfection n'est plus justifiée financièrement, Hydro-Québec recommande la fermeture de la centrale nucléaire Gentilly-2. Selon la plus récente estimation, la réfection coûterait 4,3 milliards de dollars, soit plus du double du coût prévu en 2008. Le patron de la société d'État, Thierry Vandal, a rendu le rapport public aujourd'hui (http://goo.gl/GZq9d) . La fermeture est financièrement «nettement plus avantageuse», soutient-il. «L'annonce d'aujourd'hui est dictée par la sagesse, la responsabilité et des considérations économiquement mûrement réfléchies. Nous devons adapter notre économie au 21e siècle», a ajouté la ministre Martine Ouellet, qui l'accompagnait en conférence de presse. Le réacteur de la seule centrale nucléaire du Québec sera mis en arrêt le 28 décembre. Commencera ensuite un long processus de fermeture, qui se terminera vers 2060. Le coût total: 1,8 milliard de dollars, échelonnés sur 50 ans. Dépassements de coûts: le gouvernement libéral Le Parti québécois ne détenait pas ces chiffres lorsqu'il a promis de fermer la centrale. Et inversement, le gouvernement libéral devait être au courant des importants dépassements de coûts prévus lorsqu'il répétait avoir un «préjugé favorable» en faveur de la réfection. Le printemps dernier, le gouvernement Charest avait prétendu ne pas savoir si l'estimation des coûts avait augmenté. «Le dernier chiffre officiel qu'on a, c'est 1,9 milliard», avait affirmé l'attachée de presse de Clément Gignac (http://goo.gl/r5Zmg) , alors ministre des Ressources naturelles. Or, M. Vandal a indiqué aujourd'hui qu'il était «de notoriété publique» que l'estimation des coûts de la réfection avait dépassé 3 milliards de dollars. Et il a avancé que le Ministère avait accès à cette information. «On échange de l'information, bien sûr, sur une base régulière avec notre actionnaire, le gouvernement», a-t-il dit. Le sous-ministre des Ressources naturelles siège sur le conseil d'administration de la société d'État. Et le ministre peut aussi avoir des conversations directes avec Hydro-Québec, a-t-il rappelé.


Ces données permettaient de conclure que le projet n'était plus rentable, a laissé entendre M. Vandal. «À partir du moment où on était à plus de 3 milliards, les données conduisaient directement à la recommandation qui a été faite au gouvernement, c'est-à-dire que c'est nettement plus avantageux au niveau financier de procéder à la fermeture immédiate. Et ça, c'est une information qui s'est bâtie au fur et à mesure qu'on allait chercher le retour d'expérience», a expliqué M. Vandal. «Le projet n'est pas devenu un mauvais projet en septembre», a-t-il indiqué plus tard. Quel estimé de coûts avait été donné au gouvernement libéral? M. Vandal n'était pas en mesure de donner un chiffre précis. Le coût variait en fonction de la date de début des travaux, explique-t-il. Mais le Parti libéral assure aujourd'hui qu'il n'a jamais reçu la recommandation finale de fermer la centrale. Ce que M. Vandal a confirmé. «Hydro-Québec ne fait pas de politique», a-t-il insisté, en affirmant ne pas avoir communiqué avec des représentants des partis politiques durant la campagne électorale. Son rapport a été déposé après que le gouvernement Marois ait confirmé qu'il fermerait la centrale. Hydro-Québec avait entamé la réfection en 2008 mais a ralenti de façon très importante les travaux pour attendre le rapport sur les coûts de la réfection de la centrale jumelle de Point Lepreau, au Nouveau-Brunswick. Il voulait aussi tenir compte de l'instabilité créée par la vente d'Énergie atomique Canada (http://goo.gl/fX48b) , qui compliquait la réfection. À la suite de la catastrophe à Fukushima au Japon en 2011, on attendait aussi un autre rapport sur la mise à jour des risques. De nouvelles contraintes en matière de sécurité devaient en découler, ce qui allait engendrer de nouveaux coûts. La réfection de Gentilly-2 a donc été jugée non rentable en raison de l'expérience de Point Lepreau, des nouvelles exigences sécuritaires et de la chute des prix de l'électricité provoquée par la concurrence du gaz aux États-Unis. Sans avoir de chiffre précis, Mme Ouellet a dit que c'est ce que les péquistes «pressentaient» après avoir analysé le dossier. Comme M. Vandal, elle a ajouté que le Québec était déjà en surplus d'énergie. «Je ne porte pas de jugement sur l'énergie nucléaire pour les autres pays. Mais, pour le Québec, nous avons des énergies alternatives disponibles, renouvelables qui sont beaucoup plus intéressantes, tant d'un point de vue économique que d'un point de vue environnemental», a expliqué la ministre Ouellet. Près de deux milliards de moins en 2012 À partir de 2017, la réfection aurait «amputé» les résultats annuels de la société d'État de 215 millions de dollars, explique M. Vandal. La fermeture ne change rien aux tarifs d'électricité, a-t-il tenu à rappeler. Par contre, la fermeture implique une importante baisse du dividende versé au gouvernement du Québec. Trois «réécritures comptables» devront être faites. Il faudra radier les sommes déjà investiesdans la réfection, soit environ 950 millions de dollars. Et il faudra aussiradier l'actif de la centrale et prévoir la provision pour les frais de fermeture. Résultat: c'est 1,7 milliard de dollars de moins qui figurera dans les livres de la société d'État en 2012. Le gouvernement, qui espère toujours retrouver l'équilibre budgétaire en 2013-14, recevra donc 1,2 milliards de moins d'Hydro-Québec (le gouvernement reçoit 75% des dividendes). Plus de 700 employés touchés La fermeture affecte 736 employés permanents ou temporaires. Plusieurs d'entre eux pourront travailler sur la fermeture. Ils seront 440 à y travailler en 2013, 200 en 2014 et 160 en 2015-16. Il n'en restera que 64 en 2019. Pour les autres syndiqués, un plan de relocalisation sera mis en place. Ils seront payés en attendant leur transfert. «Toutes les conventions collectives et les exigences des normes du travail seront respectées», a promis M. Vandal.


Pour compenser la région, le gouvernement Marois promet un fonds de diversification économique de 200 millions $. La communauté d'affaires de la Mauricie et du Centre-du-Québec s'est montrée sceptique. À cela doivent s'ajouter des investissements privés, espère Mme Ouellet. «(Notre fonds) est vraiment un levier de développement économique», a-t-elle souligné. Jusqu'en 2062 Cinq grandes étapes devront être franchies, a expliqué M. Vandal. D'abord, la préparation à la dormance, qui durera 18 mois. On retirera le combustible et l'eau lourde et désactivera plusieurs systèmes. Suivra une période de dormance de 40 ans, jusqu'en 2055. Le combustible irradié sera placé dans des contenants en béton armé. Le démantèlement commencera ensuite. Il durera cinq ans. Après 2050, on entreposera le combustible et les matériaux irradiés dans un «site d'enfouissement géologique profond». Ce site sera au Canada. Il n'a pas encore été choisi. Puis ce sera la dernière étape en 2060: la remise en état du site, pour pouvoir l'utiliser à d'autres fins. Ce processus doit se terminer vers 2062. Même si Hydro-Québec avait fait la réfection, il aurait fallu éventuellement passer à la fermeture. Et avec le combustible additionnel utilisé pendant ces années, la fermeture aurait coûté encore plus cher, a expliqué M. Vandal. «La fermeture à court terme (en 2012) est avantageuse», résume-t-il.

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FERMETURE D’UNE CENTRALE NUCLÉAIRE… ET ENSUITE ? 2 OCTOBRE 2012

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Avec l’annonce de la fermeture de Gentilly-2, une controverse a refait surface. Est-ce plus avantageux de fermer la centrale et la démanteler ou la garder active ? Catherine Gilbert Au Canada, il existe 18 réac​teurs nucléaires répartis dans cinq centrales produc​trices d’électricité et dans huit qui sont utilisées dans la recherche scientifique. Gen​tilly-2 sera la première cen​trale à fermer ses portes au pays. Suite à cet arrêt de pro​duction, un démantèlement en trois étapes commencera. Le niveau 1 consiste à la mise à l’arrêt définitif. Durant cette étape, le combustible du réac​teur nucléaire et l’eau passant dans le circuit seront entre​posés pendant deux ans dans une piscine de désactivation pour

diminuer les irradiations. Le niveau 2 correspond au dé​mantèlement partiel. Tous les bâtiments, autres que celui abritant le réacteur, seront dé​contaminés et détruits. Finale​ment, le niveau 3 est le déman​tèlement total du bâtiment où se trouve le réacteur. Toutes ces étapes prennent énormé​ment de temps puisque les travailleurs doivent prendre des précautions face aux irra​diations du site et doivent faire attention pour ne pas conta​miner davantage le terrain. Coûts Selon Hydro-Québec, la cen​trale de Bécancour fournit 675 mégawatts (MW), soit environ 2 % de la puissance de son réseau. Le reste est tiré des centrales hydro-électriques et des centrales thermiques. En arrêtant la centrale, Hydro-Québec ne perdra pas beau​coup de puissance, mais le démantèlement de la centrale coûtera cher. En effet, plusieurs centrales dans le monde ont déjà été dé​mantelées. Aux États-Unis, la Nuclear Regulatory Commis​sion (NRC) évalue le coût du démantèlement à 300 millions de dollars par centrale nu​cléaire. Chez nos cousins fran​çais, le coût du démantèlement de la centrale de Brennilis a été estimé à 482 millions d’euros. Puis en Allemagne, la centrale nucléaire de Niederaichbach, un réacteur à eau lourde d’une puissance de 100 MW, a été arrêtée après 18 mois d’essais. Elle a été totalement déman​telée pour un coût d’environ 90 millions d’euros. Impacts environnementales «La planète a pris conscience des dures réalités de l’ère nu​cléaire en novembre 2 000, lorsqu’elle a reconnu l’énergie nucléaire comme une techno​logie sale, dangereuse et inu​tile en refusant de lui accorder des crédits d’émission de gaz à effet de serre lors de la conférence de l’ONU sur les changements climatiques à La Haye. Un autre coup a été porté à l’énergie nucléaire en avril 2001, lorsque l’ONU a re​fusé de désigner le nucléaire comme étant une technologie durable lors d’une conférence sur le développement durable», remarque l’ONG Greenpeace. Les compagnies d’assurance refusent d’assurer les cen​trales nucléaires et les gou​vernements doivent créer des lois spéciales pour les protéger financièrement en cas d’une fu​sion du cœur d’un réacteur. De plus, il n’existe aucune techno​logie pour éliminer les radia​tions produites lors de l’exploi​tation de la centrale.


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Voyez le documentaire ''Gentilly or not to be ici!'' Affiché par: Louis Cournoyer · 2012-10-01 12:18:00 Pour tous ceux qui n'ont pas eu l'opportunité de voir le récent documentaire sur la centrale nucléaire Gentilly-2 'Gentilly or not to be', sachez qu'il est possible de le visionner gratuitement sur Internet à l'adresse suivante: http://video.telequebec.tv/video/12019/gentilly-or-note-to-be-mutations


ENTILLY-2

! G-2 CONSENSUS OR NOT TO BE Le 1e octobre 2012 Le petit caporal Lévesque de Trois-Rivières est offusqué : Marois ne l’a pas consulté avant de décider de fermer G-2. Réaction plutôt cynique venant de quelqu’un reconnu pour sa non consultation citoyenne, qui est même allé se vanter devant un auditoire d’élus beaucerons de ses entourloupettes pour éviter la consultation populaire pour son projet Trois-Rivières sur St-Laurent, au point même que certains de ces élus ont ouvertement exprimé leur dégoût pour ce déni de démocratie ; quelqu’un qui récemment encore rabrouait un citoyen venu lui demander très poliment ses sources pour déclarer que la majorité des citoyens appuient la réfection, suggérant même à ce citoyen de changer de région ; quelqu’un qui, non seulement n’a pas consulté la population, mais a même caché à ses collègues échevins la démarche d’un regroupement de quelque 350 municipalités (RMQ-FÉSR) demandant au gouvernement de renoncer au nucléaire et de lancer un vaste chantier pan-québécois d’économie d’énergie et d’exploitation d’énergies renouvelables. Le maire semble se dire : si je ne les regarde pas (les citoyens), ils ne me verront pas. Nous le voyons justement. Mais laissons le petit guignol à ses élucubrations schizo-parano-hystériques et parlons entre grandes personnes. Concernant G-2, deux faits sont absolument incontournables : la nécessité absolue de la déclasser et la nécessité indubitable de tenir compte des travailleurs de la centrale et de l’économie de la région. L’un ne peut se faire sans l’autre. Le démantèlement ne fera jamais consensus, mais la revalorisation économique conséquente des régions Mauricie-Centre du Québec peut faire consensus. Une centrale nucléaire n’est pas une entité spécifiquement régionale ni une entreprise comme n’importe quelle autre, comme certains voudraient nous le faire croire. G-2 relève d’Hydro-Québec, une entreprise collective nationale ; tout aspect financier concernant G-2 a des répercussions directes et indirectes sur l’ensemble des finances québécoises, ne serait-ce que par le coût/kWh ou par le coût/emploi. Enfin tout risque d’accident majeur à G-2 concerne physiquement une très grande partie de la population et financièrement l’ensemble de celle-ci, par ses conséquences sur l’environnement, la santé et l’économie.


! G-2 CONSENSUS OR NOT TO BE Le 1e octobre 2012

Par ailleurs, personne ne peut plus nier qu’une catastrophe nucléaire se répercute audelà des régions et des frontières. Or, G-2 n’est ni plus ni moins sécuritaire que n’importe quelle autre centrale. Une centrale nucléaire totalement sécuritaire, ça n’existe pas, tout le monde le sait, même les pro-nucléaires. Le risque est minime affirment ceux-ci ! Hé bien, si minime puisse-t-il être (est-ce vraiment le cas ?), les conséquences sont de toute évidence inversement proportionnelles à ce risque. G-2 étant une entité aux caractéristiques et ramifications collectives pour l’ensemble du Québec, les conséquences de son démantèlement doivent être prises en charge collectivement et, surtout, efficacement, sans promesses non tenues et sans leurres. Pour y arriver, il faut que tous les intervenants mettent la main à la pâte, à tout niveau : le gouvernement bien sûr (donc tout le Québec), les paliers administratifs régionaux, qu’ils soient municipaux ou corporatifs, les travailleurs eux-mêmes, les chercheurs universitaires et industriels, et j’ajouterais les environnementalistes et les simples citoyens qui exigent le démantèlement. Tous devront s’y mettre pour se sortir collectivement du guêpier nucléaire et à la fois compenser et valoriser l’emploi et l’économie de ces deux régions directement concernées. Vivement la décision finale du déclassement afin que nous passions collectivement à l’étape suivante, avec des solutions réalistes et des décisions fermes. Entretemps, grâce au film Gentilly or not to be et à la décision du gouvernement Marois, le débat se fera à un niveau plus réaliste et étoffé que l’argumentaire simpliste consistant à comparer le risque nucléaire à celui d’un accident d’auto, d’une noyade et de l’utilisation d’un iPad, à déclarer que la durée d’activité de 28 ans de G-2 est garante de sa sûreté alors que Fukushima en avait 40, et à démontrer la sécurité de la centrale par le fait que les maires et ingénieurs vivent à proximité, comme si ceux de Fukushima et Tchernobyl avaient vécu à mille kilomètres de ces centrales. Robert Duchesne, Trois-Rivières


Annabelle Caillou, 1er octobre 2012 Près d’un an après la catastrophe de Fukushima au Japon, l’énergie nucléaire est au cœur d’un questionnement mondial. Les études ne cessent de se multiplier pour affirmer ou infirmer les dangers du nucléaire. À l’heure des remises en question, le Québec a annoncé la fermeture de la centrale nucléaire Gentilly-2. Le 29 septembre, les médias nous apprenaient qu’Hydro-Québec recommandait cette fermeture. Un important gain pour les groupes citoyens et écologistes. En 2011, une étude publiée par l’Agence de santé et des services sociaux de Mauricie a constaté une augmentation de 27 % des cas de cancers infantiles autour de Gentilly-2 sur la période 2000-2004. Une étude similaire, nommée KiKK, a été réalisée en 2007 en Allemagne. Elle relève une augmentation de 220 % des cas de leucémies chez les enfants de moins de cinq ans, dans un rayon de cinq kilomètres des centrales nucléaires. Ces données sont dévoilées en septembre 2012 dans le documentaire Gentilly or not to be de Guylaine Maroist et Éric Ruel. Plusieurs membres du mouvement Sortons le Québec du nucléaire (MSQN) ont participé à ce documentaire dans le but de sensibiliser la population. Constitué notamment de chercheurs et de médecins, le mouvement lutte depuis près de quatre ans contre la réfection de la centrale Gentilly-2 située dans la ville de Bécancour.


Annabelle Caillou, 1er octobre 2012

La réaction de la Commission canadienne de sûreté nucléaire (CCSN) a été vive. Sur son site, elle a accusé le documentaire de « semer des inquiétudes infondées concernant la sûreté de la centrale de Gentilly-2 et de la filière nucléaire en général » et de rapporter « des faits et des interprétations erronées ». En cherchant à réfuter les affirmations faites dans le documentaire, la CCSN tient néanmoins des propos qui font sourciller. Elle assure que les fluctuations dans les taux de cancers sont « normales et temporaires », ajoute que les « rejets minimes des centrales nucléaires ne posent pas de dangers à la santé humaine » et répète que le niveau d’exposition des résidents aux rayonnements « n’a pas d’effets négatifs observables sur la santé ». Chien de garde de l’industrie nucléaire Pour Michel Duguay, physicien nucléaire et membre du MSQN, la CCSN est plus soucieuse de l’industrie du nucléaire que du public. « La Commission canadienne de sûreté nucléaire s’annonce comme chien de garde. Mais c’est le chien de garde de l’industrie du nucléaire. Elle fait la promotion des réacteurs nucléaires » a souligné Michel Duguay lors d’une entrevue. Il déplore que la CCSN ait approuvé la réfection de Gentilly-2 sans avoir en main le rapport d’analyse d’Hydro-Québec. En février 2012, elle a aussi accordé un permis d’exploitation du réacteur de Pointe Lepreau au Nouveau-Brunswick, malgré les inquiétudes entourant le risque de séismes. En dépit des risques encourus, la loi canadienne est très permissive en ce qui a trait aux réglementations du nucléaire. Selon elle, le niveau de tritium toléré dans l’eau potable est de 7000 becquerels (Bq) par litre (L) d’eau. Près de la centrale de Pickering, aux abords du Lac Ontario « des taux allant jusqu’à 695 becquerels par litre d’eau ont été constatés près de la frontière américaine », constate Michel Duguay. Ce niveau reste en deçà de la norme canadienne, mais il demeure alarmant lorsqu’on prend le temps de le comparer. En effet, la norme aux États-Unis est de 740 Bq/L et de 100 Bq/L en Europe. Vers un retrait du nucléaire Le 21 septembre dernier, le gouvernement de Pauline Marois a annoncé la fermeture de Gentilly-2. Pour les militants antinucléaires, il s’agit d’une belle victoire. Toutefois, les fervents de cette énergie contestent cette décision « précipitée ». Le chef par intérim du Parti libéral du Québec, Jean-Marc Fournier, souligne qu’aucune analyse n’a été faite sur les coûts de la fermeture. Pourtant, il y quelques jours, Hydro-Québec a recommandé au gouvernement la fermeture de la centrale nucléaire prédisant des coûts de réfection trop élevés en comparaison à ceux de son déclassement. Il ne faut toutefois pas oublier que pour réellement sortir le Québec du nucléaire, la province ne doit pas s’engager dans l’exploitation de mines d’uranium, rappelle dans un communiqué de presse Ugo Lapointe, porte-parole de la coalition Pour que le Québec ait meilleure mine.


Annabelle Caillou, 1er octobre 2012

Apprendre de Fukushima Au lendemain de la catastrophe nucléaire de Fukushima, le Japon a mandaté une commission d’enquête indépendante pour comprendre les causes de la catastrophe. Dix-huit mois plus tard, le Japon a annoncé l’arrêt de la production nucléaire d’ici 2042. Publié en juillet dernier, la commission considère dans son rapport que « l’accident était le résultat de la collusion entre le gouvernement, les personnes responsables de réglementations et [la compagnie exploitant la centrale nucléaire] TEPCO ». Ces derniers auraient sous-estimé le danger et pris des mesures insuffisantes quant à une telle catastrophe. De plus, « la direction de TEPCO était consciente des retards dans les travaux antisismiques et des mesures contre les tsunamis et savait que Fukushima Dai-ichi était vulnérable », souligne la commission. Elle recommande également la création d’un nouvel organisme de réglementation et une réforme des lois du pays entourant l’énergie nucléaire. Et l’Europe ? Très dépendant du nucléaire, le continent européen tend à s’en retirer progressivement. En 2011, à la suite des résultats de l’étude Kikk et de la catastrophe de Fukushima, l’Allemagne a annoncé l’arrêt de ses 17 réacteurs. La Suisse, la Belgique et l’Italie l’ont suivi. La France, sous un gouvernement socialiste depuis peu, semble à la veille d’un tournant décisif vis-à-vis du nucléaire. Pour des raisons de sécurité à la suite d’un accident, le président français, François Hollande, a annoncé la fermeture de la centrale nucléaire de Fessenheim. En 2013, une loi sur l’environnement énoncera les nouvelles visées du gouvernement, dont une réduction de l’utilisation du nucléaire de 75 à 50 % d’ici 2025. Crédit photo : Flickr/TtotheStreet sous license Creative Commons


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À L'AFFICHE 27 septembre 2012

Noyau résistant autour de la fermeture d'une centrale nucléaire au Québec

Greenpeace La centrale nucléaire québécoise de Gentilly-2 est exploitée de manière sécuritaire depuis 1983. Les réactions sont nombreuses dans la province du Québec depuis l'annonce de la fermeture éventuelle d'une centrale nucléaire appelée Gentilly-2. Les experts dans le démantèlement défilent à la une des médias pendant que le gouvernement tente de calmer les syndicats et la population qui se mobilisent dans les camps du pour et du contre. Ce projet de fermeture se heurte notamment au fait que le démantèlement de la centrale, plus justement appelé « déclassement », pourrait prendre de 40 ans à 50 ans avant d'être complété. Un reportage de Stéphane Parent La centrale nucléaire de Gentilly-2 se trouve le long du Fleuve Saint-Laurent à midistance entre les deux grandes villes québécoises Montréal et Québec.

(Photo GreenPeace ) Manifestations récentes devant la centrale Gentilly 2 au Québec

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Comment démanteler un réacteur nucléaire - Explications de la journaliste scientifique Valérie Borde De Fukushima à Trois-Rivières - Les répercussions d’un accident nucléaire de l’envergure de Fukushima à Gentilly 2 - Greenpeace Liste des réacteurs nucléaires du Canada - Wikipédia

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Toutes les entrevues et reportages

06 décembre 2012 - 09:35 ce que le gouvernement doit s'efforcer de faire est d'augmenter les personnels et d'augmenter les matériels nécessaire en vue de terminer le plus vite possible les travaux en cours,et de d'achever vite la fermeture de ce centre nucléaire très nuisible a la survie de la population canadienne vue que il se place au milieu de deux grande villes. Envoyé par Antoine NSABIMANA, Bujumbura, Burundi

27 septembre 2012 - 15:08 on m' a toujours dit qu'"une science sans conscience n'est qu'une ruine de l'ame."Aurement dit , l'orgueil de l'homme est non seulement son pouvoir d'analyse , mais sa volonté de synthèse pour aboutir à l'unité de la verité.MERCI Envoyé par oumarou ouédraogo, BOBO-DIOULASSO, BURKINA FASO



Entrevue avec Martine Ouellet - 27 septembre 2012

Quelques jours avant la nomination de la députée de la députée péquiste de Vachon au Conseil des ministres, le film documentaire de Guylaine Maroist et Éric Ruel,Gentilly or not to be, rouvrait le débat sur la pertinence du nucléaire au Québec et les dangers potentiels de la centrale pour la santé publique et l’environnement. Un documentaire pour alimenter le débat

Gentilly or not to be
 Guylaine Maroist et Éric Ruel 
 Productions de la Ruelle, Québec, 2010 Présentation : À l’aube du 3e millénaire, l’énergie nucléaire semble la solution à la demande croissante d’énergie des sept milliards d’humains. Partout sur le globe, l’industrie nucléaire prépare sa renaissance, et le Québec, champion mondial de l’hydro-électricité, emboîte le pas avec la réfection de sa centrale Gentilly-2 à Bécancour. Au-delà des risques d’accidents et de la gestion des déchets irradiés, cette forme d’énergie a-t-elle un impact sur la santé humaine? Le documentaire pose la question aux plus grands défenseurs de l’énergie nucléaire ainsi qu’à ses détracteurs. Il nous transporte en France, en Allemagne, aux États-Unis, en Angleterre et au Japon où les plus grands spécialistes du monde se prononcent, souvent en contradiction les uns avec les autres. Qui dit vrai? Parallèlement à son enquête, la cinéaste documentariste Guylaine Maroist suit des citoyens qui s’opposent au projet de réfection de la centrale Gentilly-2. Visionnez le documentaire dans la zone vidéo du site de Télé-Québec :telequebec.tv
 (Cliquez sur le titre dans le bas de la colonne de gauche)


Fermeture de Gentilly-2 - Le PQ défend une «sage» décision La CAQ demande une commission parlementaire sur le cas de la centrale nucléaire 25 septembre 2012 | Alexandre Shields | Actualités économiques

Photo: La Presse canadienne (photo) Jacques Boissinot Martine Ouellet, ministre des Ressources naturelles

Devant le tollé soulevé par l’annonce de la fermeture de la seule centrale nucléaire du Québec, le Parti québécois s’est défendu lundi en invoquant une décision « sage » d’un point de vue économique. La Coalition avenir Québec n’en réclame pas moins une commission parlementaire pour débattre de l’avenir de la centrale Gentilly-2. Pendant ce temps, le milieu des affaires et les élus locaux se mobilisent pour sauver les installations de Bécancour.


« Il faut être à l’écoute. On va travailler avec les gens du milieu. C’est une décision qui est importante, mais je crois que c’est une sage décision économique », a souligné la nouvelle ministre des Ressources naturelles, Martine Ouellet, au cours d’un entretien avec Le Devoir. Un message qu’elle a d’ailleurs répété sur plusieurs tribunes tout au long de la journée, lundi, afin de défendre l’annonce de fermeture confirmée la semaine dernière par la première ministre Pauline Marois. Selon Mme Ouellet, il est déjà acquis que les coûts qu’entraînerait une éventuelle réfection seraient prohibitifs. « On sait très bien que les coûts ont augmenté beaucoup. Prenez l’exemple de Point Lepreau. La réfection devait se faire en 18 mois. On a dépassé les 50 mois, ce n’est toujours pas terminé et les dépassements de coûts sont très importants. » Les plus récentes données indiquent que les travaux de remise à neuf de la centrale nucléaire de Point Lepreau, au Nouveau-Brunswick, devraient dépasser les 2,4 milliards de dollars, soit un milliard de plus que ce qui était prévu au départ. La ministre estime aussi que le maintien de la centrale n’est plus justifiable d’un point de vue économique. « En termes de production d’électricité, par rapport aux alternatives, ce n’est plus concurrentiel », a-t-elle souligné. Pour le moment, les coûts pour la réfection de la centrale - qui représente 2 % de la production électrique du Québec - sont estimés à environ deux milliards. Il s’agit toutefois d’une évaluation préliminaire. Ces travaux nécessiteraient l’embauche d’environ 800 travailleurs. Mais Martine Ouellet a admis du même coup qu’elle n’avait toujours pas rencontré les responsables d’Hydro-Québec pour faire le point sur l’avenir de Gentilly-2. Elle a dit vouloir tenir cette rencontre « à très court terme », sans donner davantage de précisions. « Je vais rencontrer Hydro-Québec pour avoir l’ensemble de l’information et les détails. » Chose certaine, cette rencontre devrait permettre de faire le point sur les sommes déjà engagées par la société d’État en vue d’une réfection qui était acquise lorsque le gouvernement Charest était au pouvoir. Selon les données inscrites dans le rapport annuel 2011 d’Hydro-Québec, quelque 850 millions ont été investis jusqu’à présent. Hydro-Québec n’a pas voulu préciser par ailleurs les coûts de la mise hors service de Gentilly-2 ou la valeur des actifs qui devront être radiés en cas de fermeture. Dans un bref courriel, on a indiqué que ces informations devraient être inscrites dans un « rapport complet sur les implications et les conditions relativement à la fermeture de la centrale » que le Parti québécois a commandé à la société d’État. Dans son dernier rapport annuel, Hydro-Québec évalue la valeur nette des « immobilisations corporelles » de la centrale nucléaire à 1,2 milliard de dollars. Commission parlementaire La Coalition Avenir Québec (CAQ) a réclamé lundi la tenue d’une commission parlementaire pour étudier l’épineuse question de l’avenir de Gentilly-2. « Nous vivons dans un régime parlementaire et, afin de respecter le choix démocratique des électeurs, c’est au Parlement de trancher certaines questions, pas au gouvernement d’agir de façon arbitraire. Nous sommes d’avis qu’une majorité de parlementaires est en faveur d’une décision juste et éclairée », a affirmé le porte-parole de la CAQ en


matière de Ressources naturelles, François Bonnardel. Mais la deuxième opposition a dit ne pas vouloir prendre position. « Nous accepterons les conclusions du rapport final qui s’appuiera sur des faits », a-t-il dit. Si les péquistes refusent cette option, la CAQ entend présenter une motion pour forcer le gouvernement à se rallier à cette idée. Selon M. Bonnardel, une telle motion devrait être adoptée « sans difficulté ». En position minoritaire, le gouvernement Marois pourrait en effet se faire imposer la tenue de cette commission si libéraux et caquistes s’allient. Mais selon ce qu’a confirmé au Devoir le bureau du leader parlementaire du gouvernement, le Parti québécois serait ouvert à l’idée de tenir une commission parlementaire. On pourrait y inviter HydroQuébec à venir présenter toutes les données nécessaires pour bien évaluer les coûts de la réfection et de la mise hors service de Gentilly-2. On pourrait aussi y rendre public un rapport qu’aurait préparé la société d’État dans les derniers mois et qui conclurait, selon les informations qui circulent, à la nécessité de fermer la centrale nucléaire. Les libéraux ne s’opposent pas, pour le moment, à la tenue d’une commission parlementaire. Mais on veut d’abord mettre sur pied un « comité d’actions stratégiques » afin de faire le point sur les impacts d’une éventuelle fermeture des installations de Bécancour, en décembre prochain. Ce comité devrait notamment inclure des élus locaux, des spécialistes du nucléaire et des gens du milieu des affaires. Dans la région de Bécancour, on compte bien se battre pour garder la centrale ouverte. Une rencontre a d’ailleurs eu lieu hier afin de discuter de la suite des événements. Des députés de l’opposition, des syndicats et des représentants des chambres de commerce y ont pris part. Le président de la chambre de commerce de Trois-Rivières, Patrick Charlebois, réclame lui aussi une commission parlementaire. « Si on peut faire un sommet pour discuter de la question de la hausse des droits de scolarité, il me semble qu’on pourrait faire une commission parlementaire pour débattre d’un dossier qui représente des milliards de dollars. » M. Charlebois juge que le fonds de diversification économique de 200 millions de dollars promis par les péquistes est « insuffisant ». Martine Ouellet n’est pas de cet avis. « Avant de parler de bonifier le montant, est-ce qu’on peut voir ce qu’on peut faire avec ça ? Le 200 millions, c’est un levier. Ce n’est pas ça qui va tout régler. C’est un levier financier pour aller chercher davantage d’argent. Je trouve que c’est déjà un bon montant pour attirer des projets. Il faut travailler avec le milieu des affaires, les municipalités, etc. » Une rencontre devrait avoir lieu sous peu, a promis la ministre. *** CAQ : Martel n’a pas la même position que Bonnardel « Moi, je souhaite que les travaux de réfection se fassent », a dit d’emblée le nouveau député caquiste Donald Martel à propos de la réfection de Gentilly, au sortir de la conférence de presse. Cette position contraste avec celle du « ni-ni » présentée par le député François Bonnardel quelques minutes plus tôt : la CAQ « ne prend position ni pour la réfection ni pour le déclassement de la


centrale », a-t-il soutenu. M. Martel rappelle que la position de son chef, François Legault, pendant la campagne électorale, était celle d’un « préjugé favorable » à la réfection. « Il faut que ça se fasse dans un contexte économique acceptable et dans un contexte de sécurité environnementale », a toutefois précisé M. Martel. Ancien candidat du Parti québécois en 2007, M. Martel soutient ressentir plus « d’insécurité devant le déclassement » qu’une réfection de Gentilly-2. « On ne sait pas comment ça se passe, cette opération-là. […] on n’a pas beaucoup de références », a-t-il déclaré. *** Avec la collaboration de Robert Dutrisac et d’Antoine Robitaille












Patsy Thompson - Directrice générale de l’évaluation et de la protection environnementales et radiologiques de la Commission canadienne de sûreté nucléaire 
 25 septembre 2012 Environnement / Actualités sur l'environnement

Libre opinion - Défendre le messager, mais occulter la vérité
 Immédiatement après la diffusion du documentaire Gentilly or Not To Be, David Suzuki a livré dans les pages du Devoir un plaidoyer passionné à l’appui des efforts du Dr Notebaert pour lever le voile sur les « véritables » répercussions de la centrale nucléaire de Gentilly-2 sur la santé des résidants de la communauté.

M. Suzuki défend le Dr Notebaert, car celui-ci fait partie de son « cercle scientifique », groupe dont la mission est de renforcer la place de la science dans nos débats publics sur les questions d’environnement. Il s’agit là d’une noble mission, et je suis entièrement d’accord avec le fait qu’il faut prendre des décisions fondées sur la science, à condition que celle-ci soit solide.

Les critiques formulées à l’endroit des arguments du Dr Notebaert ne découlent pas de l’importance statistique ou de l’insuffisance de celle-ci. Elles sont plutôt basées sur le fait qu’il choisit de n’utiliser que quelques études (la plupart discréditées à l’échelle internationale en raison d’anomalies d’ordre méthodologique) pour justifier ses propos. Il ignore sciemment les nombreuses autres études épidémiologiques et les centaines d’études expérimentales bien contrôlées qui vont à l’encontre des conclusions qu’il a retenue. Une approche axée sur le poids de la preuve, qui repose sur des critères reconnus et bien établis, constitue le fondement de bons travaux scientifiques lorsqu’il s’agit d’étudier les effets de tous les contaminants environnementaux, pas seulement ceux de la radiation. Au cours des dernières décennies, les scientifiques qui suivent cette approche rigoureuse ont participé à des débats publics et à l’élaboration des politiques publiques sur toutes les grandes questions environnementales. La population a le droit de s’attendre à la même rigueur lorsqu’il est question des effets de la radiation sur la santé.

Deux autres précisions La Commission canadienne de sûreté nucléaire (CCSN) ne prend pas position quant aux activités commerciales d’Hydro-Québec et des politiques énergétiques de la province du Québec. Elle a pour unique mandat de réglementer l’utilisation de l’énergie et des matières nucléaires afin de préserver la santé et la sûreté des personnes et de l’environnement.

Elle assure la réglementation à l’aide du principe de précaution en s’appuyant sur la science pour déterminer les limites de dose et de rejet afin de protéger les personnes et l’environnement. Grâce à sa réglementation rigoureuse des émissions radioactives des installations nucléaires, les concentrations de tritium dans l’eau potable en périphérie de Gentilly-2 sont inférieures au critère de 15 Bq/l de la Californie.


Patsy Thompson - Directrice générale de l’évaluation et de la protection environnementales et radiologiques de la Commission canadienne de sûreté nucléaire 
 25 septembre 2012 Environnement / Actualités sur l'environnement Libre opinion - Défendre le messager, mais occulter la vérité

Je tiens à rassurer vos lecteurs : le personnel de la CCSN joue un rôle de premier plan dans la réalisation d’études scientifiques relatives aux effets sur la santé et le comportement de la radiation dans l’environnement, y compris ceux du tritium. J’invite vos lecteurs à consulter les publications scientifiques évaluées par des pairs, les documents d’information publics ainsi que les fiches d’information qui sont affichés sur notre site Web (suretenucleaire.gc.ca).


Mardi, 25 septembre 2012

GENTILLY, MONSTRUEUSE FABRIQUE À CANCER Mot de l'éditeur par Stéphane Maestro Photo: Rogerio Barbosa

# La question de l’énergie nucléaire vous indiffère un peu beaucoup? Attention! Un documentaire effrayant, digne des pires films d’horreurs, lève le voile sur tout ce qu’on n’a pas osé vous dire sur la centrale de Gentilly. C’est rare un documentaire d’une telle puissance de dénonciation. Il s’intitule « Gentilly or not to be ». Nous vous prévenons, vous risquez de faire des cauchemars. Et non pas parce qu’on veut vous effrayer, c’est que c’est effrayant. Et on comprend mieux pourquoi le premier geste de Pauline Marois a été de décréter sa fermeture. C’est une véritable fabrique à cancer. Cette enquête, menée par Guylaine Maroist et Éric Ruel, nous apprend sur la base d’études scientifiques sérieuses que la vie des gens de Bécancour est menacée gravement.


Démanteler Gentilly-2 : quand, comment, combien et avec qui? 24 sep. 2012 - par Valérie Borde

On peut prétendre n’importe quoi, il est strictement impossible de dire aujourd’hui combien de temps prendra le démantèment de la centrale nucléaire de Gentilly-2, combien cela coûtera et représentera d’emplois, et si toute cette opération permettra de créer une expertise. Tout va dépendre du choix de la technique de démantèlement, de l’entrepreneur qui s’en chargera, de l’évolution de la réglementation et du coût futur de gestion des déchets. Comment? Dans tous les cas, il faut d’abord retirer les grappes de combustible du coeur du réacteur pour les entreposer dans la piscine de stockage et attendre que le réacteur refroidisse. C’est la mise en dormance. Ensuite, on évacue progressivement du site tous les déchets. Le temps que cela prend dépend de plusieurs facteurs:


– les radioéléments présents : tous les radioéléments nés de la fission nucléaire se désintègrent au fil du temps, mais pas tous à la même vitesse. Le colbalt-60, par exemple, a une demi-vie d’un peu plus de 5 ans, ce qui signifie que dans 5 ans, près de la moitié du cobal -60 présent à Gentilly aura disparu. Dans 10 ans, il en restera la moitié de la moitié, et ainsi de suite. Le césium-137, lui, a une demi-vie de 30 ans. Plus le temps passe, moins les composants de la centrale sont radioactifs, et plus on peut en envoyer à un centre de retraitement de déchets peu contaminés. – le degré de contamination : tous les éléments de la centrale n’ont pas le même degré de radioactivité. Celle-ci est nulle pour la plupart des équipements et des bâtiments, très élevée pour les grappes de combustible, moyenne pour des éléments de tuyauterie proches du coeur du réacteur, par exemple. On peut évacuer progressivement les équipements en fonction de leur niveau de contamination, ou les stocker sur place. – la réglementation : la Commission canadienne de sureté nucléaire régit le transport de matières radioactives en fonction de degré de radioactivité des déchets et de leur mode «d’emballage». Le transport de petites quantités de déchets faiblement contaminés est courant et présente des risques négligeables s’il est fait selon les régles. Le combustible irradié, lui, se manipule avec beaucoup plus de précaution et on ne peut le transporter… que si on dispose d’un endroit où le stocker définitivement ailleurs que sur le site, ce qui n’existe pas pour le moment au Canada. – la stratégie de l’entreprise : selon la vitesse à laquelle on veut restaurer le site, on peut décider d’évacuer plus rapidement les déchets quitte à ce que cela coûte plus cher puisque plus les déchets sont contaminés, plus leur transport et leur retraitement dans une usine spécialisées sont coûteux. On peut ainsi décider de vider le site, en tout ou partie, en 10, 30, 50 ans… ou jamais. En 2004, Hydro-Québec avait déposé devant le BAPE un rapport de 2001 de TLG Services, une firme américaine de consultants spécialisés dans le démantèlement nucléaire, qui présentait un scénario pour cette opération. Aucune mise à jour n’ayant été effectuée depuis, et Hydro-Québec restant pour l’instant muette sur la question, c’est le seul document qui permette de se faire une idée de ce qu’il serait possible de faire.


TLG prévoyait une période de mise en dormance d’un an, suivie d’une dormance de 30 ans pendant laquelle les déchets seraient stockés sur place avant d’être éventuellement évacué vers un site de stockage permanent, dans l’hypothèse où un tel site existerait alors. Aucun réacteur Candu n’a encore été démantelé. Dans le Maine, la centrale de Maine Yankee , arrêtée en 1996, a été complètement démantelée en 8 ans. C’est devenu un espace vert… sauf pour le site de stockage des déchets ultimes qui n’ont pas pu être déplacés, puisque le gouvernement Obama a mis fin au projet de site national de Yucca Mountain en 2009. D’autres démantèlements sont bien plus longs, comme celui de la centrale de Brennilis en France, décidé en 1985 et toujours pas terminé. Combien ? Vous l’aurez compris, le calcul du coût de l’opération dépend des options techniques que l’on choisit, du délai envisagé pour vider le site, des tarifs de l’entrepreneur, et de si on inclut ou non le coût du stockage longue durée des déchets ultimes. Tant qu’Hydro-Québec n’aura pas présenté un plan, on ne peut rien dire. Dans le monde, les estimations pour des démantèments futurs sont très variables, tous comme les coûts des opérations de démantèlement déjà réalisées. Le démantèlement de Maine Yankee a coûté 500 millions de dollars. Celui de Brennilis avait déjà coûté 482 millions d’euros en 2005, et ce n’est pas fini. Pour Gentilly-2, TLG Services prévoyait 438 millions de dollars (de 2010) pour un démantèlement qui aurait commencé en 2011. Combien de gens ? Là encore, ça dépend !


TLG prévoyait 290 personnes pour les premiers mois après l’arrêt du réacteur, puis 20 à 30 personnes pendant les 30 ans de dormance. Selon les données que lui avait fourni Hydro-Québec, la centrale comptait alors 600 employés. Le chiffre de 800 personnes dont on entend parler ces jours-ci correspond au nombre de gens qu’il aurait fallu pour rénover la centrale. Une expertise en démantèlement ? Ça reste à voir! On ne sait pas pour l’instant qui va piloter le démantèlement, et donc à qui profitera l’expertise : Hydro-Québec, SNC-Lavalin qui a racheté EACL l’an dernier, ou une autre compagnie possiblement américaine? Si SNC-Lavalin mène le bal, ce qui me semble probable, pourra-t-elle faire valoir son expertise seulement auprès des propriétaires des réacteurs Candu? Il y en a 39 dans le monde, dont deux qui viennent d’être remis à neuf. À quelques exceptions près, on n’envisage pas de les démanteler à court terme. Pour le démantèlement potentiel des autres types de réacteurs, bien plus nombreux (environ 400 dans le monde), plusieurs autres compagnies ont déjà une longueur d’avance. Enfin, en quoi l’expertise de SNC profitera-t-elle aux gens de Bécancour ? Et aux Québecois, sachant que 20 des 22 réacteurs nucléaires du Canada sont en Ontario ? Une bonne idée? Rien de tout cela ne remet en cause le démantèlement de Gentilly-2, qui semble définitivement un bon choix. Encore va-t-il falloir qu’Hydro-Québec et le gouvernement prennent les bonnes décisions pour que l’opération se déroule sans anicroche et à un coût acceptable. Espérons que pour une fois, tout cela se fera dans la transparence, pour qu’on puisse comprendre les choix… et surveiller les dépenses. Prochaine étape, logiquement : la remise par Hydro-Québec d’un plan de match pour le démantèlement, qui devra être soumis au gouvernement et probablement à la population, via le BAPE.


Fermeture de Gentilly-2: la mairesse de Bécancour veut rencontrer Pauline Marois  23 Sep 2012 | Mis à jour 23 Novembre 2012

La Presse Canadienne PC

CP

BÉCANCOUR, Qc - La mairesse de Bécancour, Gaétane Désilets, devrait rencontrer tous les élus de sa région en début de semaine pour faire le point sur la fermeture annoncée de la centrale nucléaire Gentilly-2. Mme Désilets rappelle que pour les 800 travailleurs de la centrale, comme pour


ceux des PME qui possédaient pour quelque 40 millions de dollars de contrats avec Gentilly-2, la décision du nouveau gouvernement péquiste aura des impacts majeurs La mairesse sollicite une rencontre d’urgence avec la première ministre Pauline Marois, pour discuter du sort de sa région et de l’économie locale. Mme Marois a annoncé la création d’un Fonds de diversification économique pour le Centre-du-Québec et la Mauricie afin de compenser la perte d’activité économique liée à la fermeture de la centrale. Une somme de 200 millions $ a été allouée. Mais selon la mairesse, cette somme ne pourrait suffir à la tâche que pour une seule année. Mme Désilets soutient que la décision de fermer Gentilly-2 a été précipitée.

Les promesses du PQ


! Plus cher, le déclassement? GUILLAUME JACOB / AGENCE QMI Publié le: lundi 24 septembre 2012, 21H20 | Mise à jour: lundi 24 septembre 2012, 21H27

PHOTO AGENCE QMI / ARCHIVES Le déclassement de Gentilly-2 pourrait coûter plus cher que sa réfection, croient les présidents des Chambres de commerce et d’industrie du Cœur-du-Québec et de Trois-Rivières, ainsi que la mairesse de Bécancour, Gaétane Désilets. C’est à tout le moins un des arguments-clés qu’ils comptent développer pour faire changer d’avis Pauline Marois, avec qui ils souhaitent établir un dialogue. L’hôtel de ville de Bécancour s’est transformé en quartier général lundi matin. Plusieurs députés libéraux, des représentants de chambres de commerce et la mairesse de Bécancour s’y sont réunis pour élaborer une stratégie afin de sauver Gentilly-2. Des ingénieurs étaient aussi de la partie, notamment pour identifier des dépenses pour des travaux qui ont déjà été faits à la centrale. « Selon le rapport annuel 2011 d’HydroQuébec, de 1 à 1,5 milliard $ aurait déjà été dépensé, a souligné le président de la Chambre de commerce et d’industrie du Cœur-du-Québec (CCICQ), Jean-Denis Girard. On ne parle donc plus de coûts de réfection de 2 ou 3 milliards $ parce qu’il y a une partie de faite. » En outre, des contrats auraient déjà été conclus avec des fournisseurs pour la réfection, rapporte le président, «et il faudra probablement prévoir des frais pour rupture de contrat». Comité d’action stratégique Les participants à la rencontre de lundi ont convenu de former un «comité d’action stratégique» qui aura pour tâche de colliger toutes les données et les informations pertinentes afin de plaider pour la réfection de la centrale. Alors que la rencontre se tenait, le rapport final sur les coûts de réfection de la centrale de Point Lepreau au Nouveau-Brunswick, jumelle de Gentilly-2, a été rendu public. Le comité se fera un devoir d’étudier ce rapport, mais déjà, M. Girard souligne que «beaucoup de gens d’Hydro-Québec étaient à Point Lepreau pour apprendre de la réfection. Certains dépassements de coûts ne devraient pas avoir lieu ici avec Gentilly-2.»


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24 septembre 2012

Mobilisation pour sauver Gentilly-2

Centarle nucléaire Gentilly-2 En Mauricie, au centre du Québec, la mobilisation pour empêcher la fermeture de la centrale nucléaire Gentilly-2 s'organise. Plusieurs intervenants de la région se sont rencontrés lundi matin. Les représentants de la Chambre de commerce et d'industries de Trois-Rivières, de la Chambre de commerce et d'industries du Coeur-du-Québec, la mairesse de Bécancour, Gaétane Désilets, et des députés libéraux et de la CAQ ont pris part à la rencontre. Les intervenants souhaitent convaincre la première ministre du Québec de revenir sur sa décision de fermer la centrale. Ils veulent lui présenter plusieurs arguments économiques. Selon la Chambre de commerce de Bécancour, plus d'un milliard de dollars aurait déjà été dépensé en prévision de la réfection. Plusieurs contrats auraient aussi déjà été signés avec des sous-traitants. Selon les intervenants, le démantèlement de la centrale pourrait donc coûter plus cher que la réfection. De son côté, Pauline Marois se dit prête à rencontrer la mairesse de Bécancour. Gaétane Désilets demande que Pauline Marois lui présente les chiffres d'Hydro-Québec pour être en mesure de faire une comparaison. Mme Désilets s'inquiète des conséquences économiques de la décision du nouveau gouvernement péquiste. La mairesse souligne que la fermeture de Gentilly-2 nuira aux 800 travailleurs de la centrale ainsi qu'aux PME de la région, qui possédaient pour environ 40 millions de dollars de contrats avec Hydro-Québec. Ces entreprises ont développé une expertise en lien avec la centrale. Un savoir-faire qu'elles ne pourront pas valoriser, Gentilly-2 étant la seule centrale nucléaire de la province. Les travailleurs et leurs familles devront être déplacés à l'extérieur du Québec, déplore Mme Désilets. La création d'un Fonds de diversification économique pour le Centre-du-Québec et la Mauricie, annoncée par Pauline Marois afin de compenser la perte d'activité économique liée à la fermeture de la centrale, ne satisfait pas Mme Désilets. La somme de 200 millions de dollars qui lui serait allouée ne pourrait suffire à la tâche que pour une seule année, affirme la mairesse de Bécancour, qui soutient que la décision de fermer Gentilly-2 a été précipitée.

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Une marche de solidarité La Chambre de commerce et d'industries du Coeur-du-Québec et la Chambre de commerce et d'industries de Trois-Rivières organisent une marche de solidarité pour les employés de Gentilly-2 et leur famille. L'événement aura lieu le dimanche 30 septembre. Les intervenants demandent aux employés, à la population et aux fournisseurs de se joindre au groupe. Les présidents des Chambres de commerce souhaitent que Pauline Marois entende le message des citoyens qui demandent la réfection de la centrale. « Lors de l'annonce de la fermeture de Gentilly-2, nous avons été offensés de la façon dont elle s'y est prise. C'était très cavalier et un manque de respect total pour notre population. On aurait dit qu'elle souhaitait se débarrasser de ce dossier, et ce, à tout prix », expliquent messieurs Girard et Charlebois. Les intervenants demandent à nouveau la tenue d'une commission parlementaire sur l'avenir de Gentilly-2 Une inquiétude partagée par la population La population s'active également. Une citoyenne de Bécancour, Marie-Christine Hupé, a lancé une pétition dans le but de sauver la centrale et les emplois qui y sont liés. Elle a recueilli plus de 800 signatures et soutient que cette fermeture serait catastrophique pour l'économie de la région. Mme Hupé estime que ce n'est pas tout de créer de nouveaux emplois, mais soutient qu'il faut protéger ceux existants. Elle craint que les familles qui profitent de la sécurité des emplois au sein d'Hydro-Québec quittent la région et que les emplois créés par le déclassement ne profitent pas aux gens de la région. La citoyenne rejette les craintes liées au nucléaire. « C'est tellement réglementé qu'il ne peut pas y avoir de danger », estime Mme Hupé.


! Plus cher, le déclassement? GUILLAUME JACOB / AGENCE QMI Publié le: lundi 24 septembre 2012, 21H20 | Mise à jour: lundi 24 septembre 2012, 21H27

«On se demande toujours pourquoi Mme Marois a pris sa décision aussi rapidement, at-il ajouté. Avec les données dont on dispose, ça ne tient pas la route.» Bien que les intentions du gouvernement péquiste soient claires, le président de la Chambre de commerce et d’industries de Trois-Rivières, Patrick Charlebois, croit que les jeux ne sont pas encore faits. «Je pense que Mme Marois a mentionné qu’elle voulait procéder par décret ministériel, ce qui n’a pas été fait encore. Pour nous, il y a là une fenêtre d’opportunité où on peut défendre notre point de vue.» «Elle est minoritaire, donc elle se doit d’écouter», a renchéri la mairesse de Bécancour, Gaétane Désilets. Une marche populaire devrait aussi se tenir à Bécancour dimanche pour demander la réfection de la centrale. La CCICQ compte tenir, comme prévu, une table d’expert pour contrecarrer les «faussetés» colportées par le film Gentilly or not to be, indique son président. Une dizaine d’experts devraient être conviés à une rencontre pour répondre aux questions de la population et des médias.


Société

Fermeture de la centrale nucléaire Gentilly-2 Le dimanche 23 septembre 2012 Commenter »Partager

Un des premiers gestes du gouvernement péquiste de Pauline Marois aura été d'annoncer la fermeture de la centrale nucléaire Gentilly-2. Une semaine plus tôt, le film-choc Gentilly or not to be avait suscité beaucoup de réactions au sujet des conséquences de la centrale sur la santé publique et l'environnement. Cette fois, c'est le facteur économique qui semble avoir motivé la décision de fermer la centrale. Notre reporter s'est rendu au début de la semaine dans la région de Bécancour, avant que le couperet ne tombe. 
 
 
 Audio-vidéo Le reportage de Frank DeSoerL'entrevue avec Guy Marleau, directeur de l'Institut de génie nucléaire de l'École polytechnique de Montréal


ACCUEIL | POLITIQUE | MAURICIE ET CENTRE DU QUÉBEC | DROITS DE SCOLARITÉ AU QUÉBEC : UN DÉBAT DE SOCIÉTÉ

Marois annule la hausse des droits de scolarité et ferme Gentilly-2 PUBLIÉ LE JEUDI 20 SEPTEMBRE 2012 À 15 H 21 | Mis à jour le 21 septembre 2012 à 10 h 49

La première ministre annule la hausse des droits de scolarité décidée par l'ancien gouvernement libéral et décrète la fin du nucléaire au Québec. UN TEXTE DE LILI BOISVERT

Lors de son premier point de presse aux commandes du gouvernement du Québec, jeudi après-midi, Pauline Marois a aussi annoncé l'abrogation, vendredi, des dispositions de la loi 12 (ancien projet de loi 78) concernant l'interdiction de manifester.

« Ces deux décisions permettront de ramener la paix et de rétablir les droits et libertés. » — Pauline Marois

Ces premières mesures sont mises en oeuvre par décrets ministériels, et ne requièrent donc pas l'aval des députés de l'Assemblée nationale, où le Parti québécois est minoritaire. À propos des droits de scolarité, le plafond des droits annuels pour 2012-2013 sera maintenu à 2168 $. De plus, pour cette année, le gouvernement maintient la bonification de 39 millions de dollars de l'aide financière prévue par le gouvernement Charest, parallèlement à la hausse des droits. « Je crois que ce serait incorrect de récupérer cette aide », a déclaré Mme Marois. La bonification sera donc disponible pour les étudiants qui n'ont pas encore fait de demande d'aide. Quant aux décisions à venir au sujet du financement des universités, Pauline Marois rappelle qu'elle est pour une indexation des droits de scolarité au coût de la vie, une suggestion qu'elle considère comme raisonnable.


« Une indexation, ça reste une forme de gel. » — Pauline Marois

La question sera débattue lors du sommet sur le financement des universités qu'entend tenir le PQ dans les 100 premiers jours de son gouvernement. Le ministre de l'Enseignement supérieur, Pierre Duchesne, pilotera ce dossier. Les trois principales associations étudiantes ont réagi positivement à l'annonce de Mme Marois. La présidente de la Fédération étudiante universitaire du Québec (FEUQ), Martine Desjardins, a toutefois signifié mercredi qu'elle espérait que Pauline Marois renonce à son projet d'indexer les droits de scolarité universitaires. Québec solidaire a également salué l'annulation des droits de scolarité, tout en déplorant la proposition d'indexation de la première ministre. Du côté du Parti libéral, le chef par intérim de l'opposition officielle, Jean-Marc Fournier, estime que la première action du gouvernement Marois va à l'encontre du développement économique de la province parce que les universités « contribuent directement à la prospérité économique du Québec » et que la première ministre compromet leur financement « sans proposer d'alternative ».

Fermeture de Gentilly-2 Par ailleurs, la première ministre a réaffirmé jeudi l'engagement du Parti québécois de procéder à la fermeture de la centrale nucléaire Gentilly-2. « Je veux que ce geste devienne un symbole de l'engagement du Québec pour l'environnement et le bien-être des générations futures, mais aussi d'une gestion rigoureuse de nos finances », a-t-elle déclaré. Elle dit vouloir que la fermeture « se fasse correctement » et explique qu'en ce sens, elle demande à la ministre des Ressources naturelles, Martine Ouellet, et à Hydro-Québec de présenter un rapport sur les conséquences de la fermeture. Un fonds de diversification de 200 millions de dollars sera d'ailleurs créé afin de compenser la perte d'activités économiques liée à la fermeture de la centrale. L'annonce a suscité de nombreuses réactions dans la région.


Pas de taxe santé sur la prochaine déclaration de revenus Le gouvernement entend aussi honorer un autre de ses engagements en annonçant que les Québécois n'auront pas à payer la taxe santé lorsqu'ils feront leur prochaine déclaration de revenus. La taxe sera toutefois « portée à d'autres niveaux », a prévenu Mme Marois. En campagne électorale, le PQ avait promis d'éliminer cette taxe en allant chercher autrement ces mêmes sommes, dédiées au financement des hôpitaux, soit en taxant les contribuables les plus riches. Instaurée en 2010, la taxe santé de 25 $ est passée à 100 $ en 2011, et devait atteindre 200 $ cette année. Elle était payée par tous les contribuables, indépendamment de leur revenu, ce que décriaient les péquistes.


TJMidi - SRC - 2012-09-21




60min - SRC - 2012-09-21








Publié le 21 septembre 2012 à 18h30 | Mis à jour le 21 septembre 2012 à 18h30

Fermeture de Gentilly-2: une décision «précipitée», selon les syndiqués d'Hydro Sylvain Larocque La Presse Canadienne Montréal La décision du gouvernement Marois de fermer la centrale nucléaire Gentilly-2 a suscité l'ire des représentants syndicaux des travailleurs d'Hydro-Québec, qui ont dénoncé vendredi une décision «précipitée et prématurée». En conférence de presse à Montréal, la présidente de la section québécoise du Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP), Lucie La centrale nucléaire Gentilly-2. Levasseur, s'est dite surprise de l'empressement du nouveau gouvernement dans ce dossier. Elle a dit ne pas comprendre que le Parti québécois n'ait pas consulté les syndicats et les différents intervenants économiques de la Mauricie et du Centre-du-Québec avant de trancher. «On a l'impression que le PQ, malheureusement, tourne le dos à la région de la Mauricie, qui est déjà durement touchée (par le chômage)», a déploré Ginette Paul, vice-présidente du SCFP-Québec, jugeant insuffisant le fonds de diversification économique de 200 millions $ promis par la première ministre Pauline Marois. «Est-ce que ça va combler la perte d'activité économique qui est liée à la fermeture de la centrale? Poser la question, c'est y répondre», a lancé Mme Paul. Les syndicats estiment à 220 millions $ par année les retombées économiques de Gentilly-2. Richard Perreault, président du Syndicat des employés de métiers d'Hydro-Québec, a soutenu qu'en raison du gouvernement, quelque 200 employés temporaires travaillant à Gentilly-2 allaient être remerciés d'ici la fin de l'année. Il a ajouté que la «presque totalité» des 800 employés permanents de la centrale allaient voir leur poste supprimé d'ici 18 mois. Une porte-parole d'Hydro, Marie-Élaine Deveault, n'a pas voulu confirmer ou infirmer ces informations. Rencontre dans les plus brefs délais Se disant préoccupés par l'incertitude entourant la façon de procéder à la fermeture sécuritaire de la centrale (un processus appelé déclassement), les représentants syndicaux demandent à rencontrer Mme Marois et la nouvelle ministre des Ressources naturelles, Martine Ouellet, dans les plus brefs délais.


«Notre argument, ce n'est pas qu'on doit garder la technologie nucléaire au Québec, a assuré Michel Bibeault, directeur québécois du SCFP et ancien employé d'Hydro-Québec. Notre argument, c'est de dire qu'on ne sait pas où on s'en va. Ça devrait être une décision économique.» Les syndicats ont aussi avancé que la réfection était préférable au démantèlement du point de vue de la sûreté, notamment pour la gestion des déchets nucléaires et la surveillance de la centrale. «Le meilleur moyen de s'assurer de la sécurité (des installations), c'est que ça continue», a insisté M. Bibeault. Coûts Depuis plusieurs mois, Hydro-Québec préparait une analyse des coûts du projet de réfection de Gentilly-2, qui oscilleraient entre 2 et 3 milliards $. Or jeudi, Pauline Marois a demandé à la société d'État de fournir au gouvernement un «rapport complet sur les différentes implications et conditions dans lesquelles» pourrait se faire un déclassement de la centrale. On estime à 1 milliard $ les coûts de tels travaux. Michel Bibeault n'a pas manqué de souligner vendredi que les travaux de démantèlement de plusieurs centrales nucléaires dans le monde ont pris beaucoup plus de temps que prévu et ont connu des dépassements de coûts importants. Il a cité le déclassement de la centrale de Brennilis, en France, qui s'est amorcé en 1985 et qui pourrait s'étirer jusqu'en 2023. La facture actuelle est 20 fois plus élevée que les prévisions initiales. Mais pour Christian Simard, directeur général de Nature Québec, le déclassement de Gentilly-2 serait plus rentable pour la province qu'une réfection. «Je suis persuadé qu'un déclassement ordonné sur un certain nombre d'années va créer des emplois très rémunérateurs, très intéressants, et va permettre de mieux maîtriser les coûts qu'avec une reconstruction», a-t-il indiqué au cours d'un entretien téléphonique. Il évalue à 400 le nombre de personnes qui pourraient travailler au démantèlement de Gentilly-2. M. Simard a noté que Québec pourrait avoir droit à des fonds fédéraux pour le déclassement de Gentilly-1 (qui n'est plus en fonction) et que les employés de Gentilly-2 sont protégés par la sécurité d'emploi. «C'est pas une usine de chaussures qui ferme dans l'Est de Montréal», a-t-il illustré. À l'instar du gouvernement péquiste et d'autres environnementalistes, Christian Simard croit qu'en démantelant Gentilly-2, le Québec pourrait se doter d'un savoir-faire de pointe en matière de déclassement de centrales nucléaires, un marché évalué à plusieurs dizaines de milliards de dollars dans le monde. M. Bibeault s'est montré sceptique à cet égard. «On ne développe pas une expertise avec une seule centrale, a-t-il martelé. On va être à la merci des autres (pays), c'est ça qui va arriver.» Inaugurée en 1983, la centrale Gentilly-2 arrivera bientôt au terme de sa vie utile. Elle génère actuellement environ trois pour cent de l'électricité produite par Hydro-Québec et joue un rôle important dans la stabilité du réseau.


! LE QUÉBEC EN TRANSITION ÉNERGÉTIQUE Publié le 21 sept. 2012

Alors que le nouveau gouvernement péquiste entre progressivement en fonction, la centrale de Gentilly-2 arrive à la fin de sa vie utile, annoncée pour décembre prochain. Après l’accident de la centrale de Fukushima l’année dernière, le temps est venu pour le gouvernement du Québec de fermer la porte aux risques nucléaires dans notre province. L’annonce récente de la fermeture de la centrale Gentilly-2 par le gouvernement permet maintenant d’y croire. Parmi les critiques de la production d’électricité par l'énergie nucléaire, le documentaire Gentilly or not to be lancée en septembre nous donnait un aperçu des risques sanitaires liés au nucléaire et nous aidait à mieux comprendre pourquoi des leaders des pays industrialisés tels que l’Allemagne, la Belgique, la Suisse et le Japon ont mis a l’arrêt leurs réacteurs pour les remplacer par les énergies renouvelables. La fermeture de Gentilly-2 et les sommes non dépensées pour sa réfection doit donner place à des mesures de diversifications économiques de la région qui l’accueillait et à la stimulation dans la province de projets d’énergies renouvelables à moindres impacts. L’énergie éolienne est toute désignée à ce chapitre grâce à sa faible modification des milieux naturels et à sa quasi absence de nuisances lorsqu’elle est installée en zone non habitée. Équiterre a participé cette année aux audiences publiques de deux projets d'énergie éolienne qui ont fait belle figure à ce chapitre, le parc de Rivière-du-moulin, à cheval entre le Saguenay et Charlevoix et le parc de la Seigneurie de Beaupré-4 dans la région de Québec. Bien que chacun ne doivent négliger d’efforts pour atténuer certains inconvénients, par exemples l’impact de leurs transports lors de la construction, tous deux permettent d’entrevoir des modes de production électrique plus verts et plus sains pour demain. Équiterre participera activement, avec d’autres acteurs clés, au développement de la nouvelle vision énergétique dont doit se doter le Québec pour 2015 afin que l’efficacité énergétique, la production d’énergie renouvelable à faible impact et la réduction de notre dépendance au pétrole y prenne une place centrale. Pour plus d'informations: Gentilly or not to be
 Le Japon se retire du nucléaire
 Mémoire d'Équiterre sur le projet de parc éolien de Rivière-de-Moulin
 Mémoire sur le projet de parc éolien de la Seigneurie de Beaupré-4, 2012


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Septembre 2012

20 septembre 2012

Première séance du Conseil des ministres

Le gouvernement de Pauline Marois passe à l’action Québec, le 20 septembre 2012 – À l’issue de la première séance du Conseil des ministres, la première ministre du Québec, Pauline Marois, annonce que le gouvernement du Québec a procédé aujourd’hui à l’annulation de la hausse des droits de scolarité et que, dès demain, la loi 78 sera annulée.

Pour l’année 2012-2013, le plafond des droits de scolarité sera maintenu à 2 168 $. Le gouvernement ne récupèrera pas l’aide financière majorée dont certains étudiants ont déjà bénéficié. La réglementation actuelle de l’aide financière aux étudiants sera maintenue pour tous ceux qui déposeront une demande d’aide. Le gouvernement maintiendra le financement prévu pour les universités. Quant à la loi 78, les dispositions concernant l’interdiction de manifester seront abrogées par décret dès demain. Ces deux décisions permettront de ramener la paix et de rétablir les droits et libertés.

La première ministre a également réaffirmé l’engagement pris lors de la campagne électorale de procéder à la fermeture de la centrale nucléaire Gentilly-2. « Je veux que ce geste devienne un symbole de l’engagement du Québec pour l’environnement et le bien-être des générations futures, mais aussi d’une gestion rigoureuse de nos finances. Il faut cependant que cette fermeture se fasse correctement. Dans cette éventualité, j’ai demandé à la ministre des Ressources naturelles et à Hydro-Québec un rapport complet sur les différentes implications et les conditions dans lesquelles une telle fermeture se déroulerait », a-t-elle déclaré, en confirmant la création d’un fonds de diversification économique de 200 millions de dollars pour le Centre-duQuébec et la Mauricie.

Intégrité, finances publiques et économie « Le premier message que j’ai livré au Conseil des ministres ce matin a été d’affirmer que l’intégrité du gouvernement est la première exigence de toutes. Sur cette question, je serai intraitable », a affirmé la première ministre, en mentionnant que le


gouvernement met donc immédiatement l’accent sur l’intégrité ainsi que sur les finances publiques et l’économie.

« La rigueur budgétaire est non négociable. Nous nous sommes clairement engagés à rétablir l’équilibre budgétaire en 20132014 et à gérer nos finances avec rigueur. Cet engagement sera respecté », a insisté Pauline Marois, ajoutant que le gouvernement allait questionner la gestion de certains dossiers à incidence budgétaire, dont certains investissements qui ne sont pas pris en compte dans le Plan québécois des infrastructures.

Concernant l’économie, le gouvernement mettra rapidement en place les moyens nécessaires pour relancer l’activité, soutenir les emplois et promouvoir l’investissement. Le premier de ces moyens, c’est le regroupement, sous l’autorité d’un seul ministre, des mandats concernant les finances, le développement économique, le revenu et le tourisme. L’action gouvernementale gagnera ainsi en cohérence et en efficacité. Des moyens doivent être mis en place pour stimuler le plus rapidement possible les investissements privés.

« J’ai l’intention d’agir rapidement pour offrir des résultats aux Québécois. Lors de la campagne électorale, nous nous sommes engagés à obtenir des résultats rapides et, dans certains cas, dans les 100 premiers jours de notre mandat. La réalisation de ces engagements au jour 1 de notre mandat confirme notre volonté d’agir rapidement », a conclu la première ministre.

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Mise en ligne : 20 septembre 2012


Publié le 20 septembre 2012 à 15h26 | Mis à jour le 20 septembre 2012 à 15h26

Pauline Marois ferme Gentilly-2

Mathieu Lamothe Le Nouvelliste (Trois-Rivières) La première ministre du Québec, Pauline Marois, a confirmé l'intention du Parti québécois de fermer la centrale nucléaire Gentilly-2.

Archives Le Nouvelliste

Dans un point de presse cet aprèsmidi, elle a confirmé qu'elle va demander à la ministre des Ressources naturelles, Martine Ouellet, un rapport complet sur les différentes implications de ce déclassement. Elle a également réitéré son intention de créer un fonds de 200 millions de dollars pour la diversification économique du Centre-du-Québec et de la Mauricie afin de pallier la perte des emplois reliés au fonctionnement de la centrale.

Pauline Marois Archives PC

Plus de détails dans Le Nouvelliste de vendredi.


Volume 7 numéro 3

Nature Québec en action Gentilly-2 : une grande victoire

Le 20 septembre 2012 a été un jour historique. Le Québec a connu une grande victoire environnementale quand le gouvernement de

Sommaire

Pauline Marois a annoncé le déclassement de la seule centrale nucléaire au Québec, Gentilly-2.

Nature Québec en action

Cette annonce met ainsi fin à trois décennies de production à la tonne de déchets radioactifs et d'opérations risquées pour la santé, et sonne le glas d'un projet de réfection extrêmement coûteux et potentiellement dangereux, dont le Québec n'a nul besoin. Nature Québec et le mouvement Sortons le Québec du nucléaire tiennent à remercier les » Gentilly-2: une grande victoire » Amiante : une autre victoire » Élections 2012 : échec pour

scientifiques, les artistes, les personnalités, les municipalités (près de 400), les groupes sociaux et environnementaux qui, depuis 2008, ont contribué à ce magnifique résultat. Le mouvement poursuivra son action pour s'assurer du démantèlement de Gentilly-1 et de Gentilly-2, et du retour du site au "pré vert".

4 des 6 partis en lice » Forêt des Hirondelles: la balle est dans le camp du

Amiante : une autre victoire

MDDEP » L'exploitation du diamant : à quel prix? » Étude Secor-KPMG : biaisée et payée par l'industrie

Nature Québec sensibilisation

Lors de la dernière campagne électorale provinciale, madame Marois s'était engagée a annuler le prêt de 58 millions de dollars que le gouvernement Charest a consenti à la mine Jeffrey d'Asbestos. C'est pourquoi, peu de temps après l'élection, Ottawa a fait volte-face dans le dossier de l'amiante.


» Ateliers sur la

© CCDMD, Paul Grant

conservation des milieux

En effet, après s'être opposé depuis 2004 à l'inclusion de l'amiante chrysotile à l'annexe

naturels

III de la Convention de Rotterdam, le gouvernement du Canada a changé son fusil

» Gentilly or not to be, le

d'épaule et ne s'objecte plus à ce que le minerai soit inscrit dans la liste des substances

film...

dangereuses de la Convention.

» Oyé! Oyé! Chandails à vendre

La Société pour vaincre la pollution (SVP), Nature Québec et la coalition Pour que le Québec ait meilleure mine! félicitent le gouvernement du Canada pour son changement

Le réseau de Nature Québec

de cap. Mais plus encore, les trois groupes sont heureux des investissements qui seront

» Portrait d'un affilié : les

vert et franchement d’avenir.

consentis par le gouvernement afin d’aider la région à prendre un virage économique plus

AmiEs de la Terre

Maintenant, pour sceller définitivement le sort de l’amiante au Canada, il faut que le gouvernement fédéral légifère afin d’interdire toute exportation de l’amiante. Les régions de l’amiante pourront ensuite passer à la nécessaire décontamination de leurs communautés. Pour plus d'informations, communiquez avec Mylène Bergeron.

© Québec couleur nature 2006,

Élections 2012 : échec pour 4 des 6 partis en lice

Jean-Charles Paradis

L’environnement et le virage vers une économie écologique sont les enfants pauvres de plusieurs partis politiques selon une analyse exhaustive des plateformes, programmes, communications et réponses aux questionnaires faites par une coalition de groupes environnementaux.

L’évaluation des plateformes en environnement a montré que le Parti québécois (73 %) est le seul des trois grands partis à obtenir une note décente. Pour les partis émergents, Québec solidaire obtient 83 %, Option nationale 50 % et le Parti vert 42 %. Le Parti libéral du Québec et la Coalition avenir Québec sont loin derrière, avec respectivement 33 % et 31 %. Les enjeux évalués par les groupes étaient la protection de la biodiversité, les forêts, les mines, l’énergie, la lutte aux changements climatiques, la qualité de l’air, les transports, l’agriculture, la gestion de l’eau et la question du financement (absente de l’ensemble des plateformes). Pour plus d'informations, suivez ce lien.

Forêt des Hirondelles : la balle est dans le camp du MDDEFP


Au cours de l'été, le Regroupement de citoyens pour la sauvegarde de la forêt des Hirondelles et Nature Quebec ont déposé une requête en injonction pour faire cesser les travaux préparatoires au projet domicilaire de la Futaie, dont le promoteur est le sénateur libéral Paul J. Massicotte, et ainsi empêcher toute intervention qui pourrait détruire des plants d’une espèce rare. Malgré le rejet de la requête en injonction, le jugement confirme la présence sur le site d’espèces floristiques vulnérables et d’une espèce menacée. Il revient donc au ministère du Développement durable, de l’Environnement, de la Faune et des Parcs (MDDEFP) de s'assurer du respect intégral de ses lois et règlements, notamment de la Loi sur les espèces menacées et vulnérables, laquelle ne permet pas d’accorder d’autorisation en présence d'une espèce menacée bénéficiant d'une protection entière. C'est un dossier à suivre !

L'exploitation du diamant : à quel prix?

L’exploitation du diamant : à quel prix ?, tel est le titre du mémoire que Nature Québec a rendu public en juillet dernier concernant les risques économiques et les impacts environnementaux du projet de la mine Renard de la compagnie Stornoway. © CCDMD, David Ruault

Selon Nature Québec, une trop grande part des risques est assumée par l’État, les retombées fiscales sont insuffisantes, les impacts cumulatifs mal évalués (notamment pour le caribou forestier) et la garantie financière nettement insuffisante pour assurer la restauration complète du site une fois l’exploitation terminée.


Pour consulter le mémoire de Nature Québec, suivez ce lien.

Étude Sécor-KPMG : biaisée et payée par l'industrie

Une étude payée par l’industrie minière qui conclut, comme par hasard, qu’il ne faut pas augmenter les redevances… Ça manque totalement de crédibilité voilà comment réagissent les membres de la coalition Pour que le Québec ait meilleure mine !, après l’analyse de l’étude de la firme SECOR sur les redevances minières du Québec. © CCDMD, Marc Lemieux

Selon la Coalition, l’étude cache le véritable niveau des profits réalisés par les minières, ainsi que les niveaux de redevances payées au Québec. Elle ne tient pas compte de toutes les subventions directes et indirectes accordées à l’industrie par le biais de généreux congés fiscaux et des dépenses en infrastructures, comme les routes, les lignes électriques, le tarif d’énergie préférentiel et les chemins de fer pour les minières. Or, ces données, qui représentent des milliards en subventions pour l’industrie, sont pourtant essentielles pour évaluer la compétitivité globale du Québec et, surtout, pour évaluer si le Québec tire sa juste part des ressources non renouvelables. Il ne faut pas oublier que le Québec a hérité de 350 sites miniers abandonnés, dont la facture totale pour leur restauration s'élève à plus de 1 milliard de dollars.

Nature Québec sensibilisation Ateliers sur la conservation des milieux naturels Cette année, les Ateliers sur la conservation des milieux naturels prennent les couleurs de l'automne ! En effet, ils auront lieu du 11 au 13 octobre prochain, au Manoir d'Youville, situé sur l'île Saint-Bernard à Châteauguay, en bordure du lac Saint-Louis. Baignant dans un décor enchanteur et paisible, où la nature est omniprésente, les Ateliers sauront inspirer les actions de conservation ! Organisés conjointement par Nature Québec, la Fondation de la faune du Québec, la Fondation Hydro-Québec pour l'environnement, le ministère du Développement durable, de l'Environnement et des Parcs, Pêches et Océans Canada, le Réseau de milieux naturels protégés et le Service canadien de la faune d'Environnement Canada, les Ateliers offrent des formations sur les moyens de protéger, gérer et mettre en valeur les milieux naturels afin de contribuer à préserver la biodiversité du Québec.


Pour plus d'information, consultez notre site Internet ou encore communiquez avec Nathalie LeBlanc au 418-648-2104 poste 2070 ou à nathalie.leblanc@naturequebec.org.

Gentilly or not to be, le film... Gentilly or not to be, un film de Guylaine Maroist et Éric Ruel produit par Les Productions de la Ruelle. À voir absolument ! À l’aube du 3e millénaire, l’énergie nucléaire semble la solution à la demande croissante d’énergie des sept milliards d’humains. Partout sur le globe, l’industrie nucléaire prépare sa renaissance et le Québec, champion mondial de l’hydro-électricité, souhaite emboîter le pas avec la réfection de sa centrale Gentilly-2 à Bécancour. Au-delà des risques d’accident et de la gestion des déchets irradiés, cette forme d’énergie a-t-elle un impact sur la santé humaine ? Gentilly or not to be pose la question aux plus grands défenseurs de l’énergie nucléaire ainsi qu’à ses détracteurs. Ce documentaire nous transporte en France, en Allemagne, aux États-Unis, en Angleterre et au Japon où les plus grands spécialistes du monde se prononcent, souvent en contradiction les uns avec les autres. Qui dit vrai ? Pour voir le film, suivez ce lien.

Oyé ! Oyé ! Chandails à vendre Procurez-vous le tout nouveau chandail de Nature Québec, fait au Québec, en coton 100 % biologique. Les profits recueillis par la vente de ces chandails permettront de soutenir les actions de Nature Québec. Modèles et tailles disponibles : Femme : col rond ou col en V (extra-petit, petit, moyen, grand et extra-grand) Homme : col rond (petit, moyen, grand et extra-grand) Coût: 20 $ pour les membres en règle de Nature Québec ou 35 $ pour les autres. Frais


Bulletin Nature Québec Express

16-10-29 22:47

de manutention et de poste en sus. Pour plus d'informations, communiquez avec Mylène Bergeron.

Le réseau de Nature Québec Portrait d'un affilié : les AmiEs de la Terre

Nature Québec est allé à la rencontre de l’un de ses membres affiliés : les AmiEs de la Terre de Québec.

Les AmiEs de la Terre ou Friends of the Earth est avant tout un mouvement international présent dans plusieurs pays. Les AmiEs de la Terre de Québec ont été fondé en 1978 par plusieurs écologistes reconnus, dont Michel Jourdan qui a publié le livre Le défi écologiste. Leurs actions s'articulent principalement autour de la concientisation, de l'éducation, ainsi que de la défense de droits. La mission des AmiEs de la Terre de Québec consiste à contribuer au développement d'une société écologiste qui respecte l'environnement naturel. Pour accomplir cette mission, le groupe s'appuie sur quatre principes fondateurs : l’auto-gestion, la diversité, l’équité et la sagesse. L'organisme mène de nombreux projets dont Sauve ta bouffe, Les lundis sans viande, Ceinture verte, etc. Il propose également des projections-discussions et des conférences tout au long de l'année. Pour lire l'ensemble de l'entrevue ou voir la capusle vidéo, suivez ce lien. Pour en savoir plus sur l'organisme et la programmation de leurs activités de sensibilisation, suivez ce lien.

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« Bienvenue au 21e siècle !» Auteur: Pierre Jasmin | Le 20 septembre 2012, 07h07 Par ces mots courageux et décisifs prononcés lors de l’assermentation des ministres Martine Ouellet aux Ressources Naturelles et Daniel Breton + Scott McKay à l’Environnement, Daniel lui-même a salué l’arrivée au pouvoir de notre première ministre Pauline Marois avec sa décision de clore un dossier majeur des Artistes pour la Paix. Sans compter ses autres décisions courageuses de suspendre la Loi 12 et la hausse injuste des droits de scolarité décrétée par les Libéraux et appuyée par la CAQ. Saluons aussi, après le printemps érable, sa nomination de Léo Bureau-Blouin comme son adjoint à la Jeunesse et de Pierre Duchesne et Marie Malavoy à l’éducation (respectivement cegeps et universités, écoles secondaires et primaires). Le Devoir du 20 septembre : « Les verts sont au pouvoir », s’est réjoui Daniel Breton dans un point de presse qui a suivi le dévoilement du Conseil des ministres. La nouvelle ministre Ouellet a soutenu qu’elle et ses collègues auraient le souci de « concilier environnement et développement économique ». Mme Ouellet a confirmé que c’est elle qui annulerait le prêt à la mine d’amiante Jeffrey [un dossier que les Artistes pour la Paix ont poussé auprès du ministre de la Santé Réjean Hébert et auprès de Daniel Breton, de toute façon déjà bien convaincus de la nécessité d'agir] et qui ordonnerait le déclassement de la centrale nucléaire Gentilly II (voir plus loin). Mme Ouellet procédera aussi à la mise en place d’un moratoire complet sur l’exploitation des gaz de schiste, autre promesse péquiste [et un dossier où l'Artiste pour la Paix de l'année Dominic Champagne s'est illustré. Incidemment, le PQ semble s'inspirer de son manifeste Nous en s'éloignant définitivement du modèle de gouvernement invisible dénoncé dans son dernier ouvrage]. Ci-dessous un document-clé illustre des étapes du combat nucléaire qui a mobilisé vingt heures/semaine depuis cinq longues années les forces vives de Pierre Jasmin, viceprésident des Artistes pour la Paix, heureusement appuyé par son président Daniel-Jean Primeau. Mentionnons en premier lieu les militants incontournables sans qui cette victoire n’aurait pas été possible: Linda Keen, davantage un symbole qu’une militante, renvoyée par M. Harper en décembre 2007 de la Commission canadienne de sécurité nucléaire dirigée, depuis, par Michael Binder en mission commandée pro-nucléaire sans nuances,


« Bienvenue au 21e siècle !» Auteur: Pierre Jasmin | Le 20 septembre 2012, 07h07

Michel Duguay, PhD en physique nucléaire de Yale University, professeur à l’Université Laval et notre leader au Mouvement Sortons le Québec du nucléaire, Dr Éric Notebaert déjà au front pour la santé des Québécois lors de notre conférence à l’UQAM organisée dès le 6 février 2008 par Louise Vandelac et Pierre Jasmin, Gordon Edwards, président de la Canadian Coalition for Nuclear Responsability, et son assistant Marc Chénier (regroupement pour la surveillance du nucléaire) Amir Khadir, médecin et co-chef de Québec-Solidaire avec Françoise David, [les ministres] Sylvain Gaudreault et Bernard Drainville, en plus de ceux déjà mentionnés, et les députés Yves-Marie Blanchet, Lorraine Richard, Noëlla Champagne, Sylvain Pagé l’ex-député Jean-Martin Aussant, Ugo Lapointe de Pour que le Québec ait meilleure mine, Marc Fafard, qui dirige le comité SISUR (Sept-îles sans uranium), Docteure Isabelle Gingras, aussi à Sept-îles et membre de l’Association canadienne des médecins pour l’environnement, avec les docteurs Michael Dworkind et Éric Notebaert, Sébastien Bois de Trois-Rivières animateur infatigable du turbulent Centriquois et Mauriciens pour le déclassement nucléaire, François Lapierre du Réseau québécois des groupes écologistes, membre actif du NPD et de l’Association pour la Protection de l’Environnement des Hautes-Laurentides, le maire Gaëtan Ruest qui a mené près de 400 municipalités à dire non au nucléaire, Christian Simard de Nature-Québec, Karel Mayrand, de la Fondation David-Suzuki, Éric Darier de Greenpeace, Daniel Green de la Société pour vaincre la pollution, Laure Waridel et Jean-Guy Vaillancourt, écosociologues, Kim Cornelissen de l’Association québécoise de lutte contre la pollution atmosphérique, avec Patrick Bonin et André Bélisle, les artistes Diane Dufresne, chanteuse et peintre, Nicole Béland, animatrice de Art is Oxygen, Frédéric Back, cinéaste environnementaliste, Julie Lemieux, auteure de « Avez-vous peur du nucléaire? Vous devriez peut-être », Carolane Saint-Pierre, cinéaste, Robert Del Tredici, photographe, Caroline Harvey, auteure-compositrice-interprète, Daniel Gingras, Nancy Lang et Claudine Bertrand, poètes.


« Bienvenue au 21e siècle !» Auteur: Pierre Jasmin | Le 20 septembre 2012, 07h07

Michel Fugère, du Mouvement Vert, Claude Lussier et ses collègues de Minganie Sans Uranium, Stuart Miyow Jr traditionnaliste mohawk, Yvan Bombardier, de la confédération des métis, la nation crie opposée à l’exploitation uranifère à Matoush, Marcel Jetté (1937-17 septembre 2012!), travailleur de Gentilly décédé d’une maladie reliée aux radiations jamais reconnue par la CCSN ni par Hydro-Québec, François Lachapelle et Jacques Dagenais, intervenants économiques, ce dernier auteur d’un document dévastateur sur les dépenses somptuaires de voyages de M. Binder, président de la CCSN, et de son incapacité à répondre aux objections sérieuses des opposants au nucléaire, Robert Dupuy (coordination PQ-APLP) et Philippe Giroul aux communications du MSQN Sûrement d’autres noms que nous oublions ce matin doivent être ajoutés à ce florilège de la victoire des opposants à Gentilly 2. Pour encourager nos ministres québécois dans le combat à finir avec les Libéraux et les Caquistes, avec le Conseil du patronat, SNC-Lavalin et les différentes Chambres de Commerce, rappelons le dernier sondage Abacus réalisé le 1er avril 2011 au Canada (il ne s’agissait pas d’un poisson d’avril!) plus que confirmé par l’enquête du Nouvelliste (deux tiers des sondés de la région de Trois-Rivières en faveur de la fermeture de leur centrale): 58% des Canadiens s’opposent au nucléaire (75% de ceux qui votent traditionnellement Bloc Québécois, ce qui était la façon du sondage de refléter la tendance au Québec!) 20% n’ont aucune opinion ou sont incertains 22% appuieraient le nucléaire (30% chez les plus de 60 ans mais seulement 7% de ceux qui appuieraient le Bloc). Si la tendance de la société distincte est peu surprenante, la principale source d’étonnement de ce sondage demeure la très grande disparité d’opinion parmi les sondés hommes, moins anti-nucléaires, et femmes, davantage opposées au nucléaire (manifestation d’une division THANATOS-ÉROS).


« Bienvenue au 21e siècle !» Auteur: Pierre Jasmin | Le 20 septembre 2012, 07h07

Citons la présence de plusieurs des intervenants nommés à la réunion houleuse de la Commission canadienne pour la sécurité nucléaire du 13 avril 2011 à Bécancour, suivant de peu la conférence de presse du 21 mars organisée par Greenpeace, les Artistes pour la Paix et le MSQN dix jours après la catastrophe de Fukushima : cette conférence de presse où Françoise David et Yves-François Blanchet siégeaient côte à côte avait entraîné non seulement l’adhésion de Pauline Marois au combat pour le déclassement de Gentilly 2, mais aussi celles, deux jours plus tard, des éditorialistes Louis-Gilles Francoeur (le Devoir) et François Cardinal (La Presse). Citons la manifestation du 15 octobre 2011 illustrée par la photo en exergue de cet article sur le site www.artistespourlapaix.org et la majeure contribution de Guylaine Maroist et Éric Ruel, tenaces artistes pour la paix et réalisateurs du film Gentilly or not to be présenté à Télé-Québec en début de semaine. Les artistes pour la paix


Gentilly Or Not To Be : Du mythe à la réalité Le 19 septembre 2012 |

(Crédit : FredArt via Flickr)

Par Dr Éric Notebaert Le film Gentilly or Not To Be vient de sortir et il déchaîne déjà les passions. J'aimerais clarifier ici les mythes et la réalité en ce qui a trait à notre point de vue et répondre aux critiques qui m'ont été faites à propos de ce film, dont je suis porte-parole, depuis quelques jours. Je voudrais aussi souligner que ma position est celle de l'Association Canadienne des Médecins pour l'Environnement qui regroupe plus de 5000 membres au Canada, médecins et professionnel-le-s de la santé.
 
 Notre position fondamentale est celle du Principe de précaution : Plusieurs études comprenant différentes méthodologies ont montré une hausse significative des cancers, particulièrement des leucémies à proximité des centrales nucléaires. Il s'agit d'une corrélation statistique, et évidemment pas d'une relation de cause à effet car ces études ne peuvent tout simplement pas permettre une telle conclusion. Les mythes et la réalité 1. On nous accuse de biais.
 Cela est évident. Nous prêchons par la prudence face à ces signaux inquiétants. Nos opposants ont un biais au moins aussi fort en faveur de leur industrie.


Gentilly Or Not To Be : Du mythe à la réalité Le 19 septembre 2012 |

2. On nous dit que beaucoup d'études sont négatives. 
 En fait, elles souffrent en général d'une erreur statistique que l'on dit de « type II » : un échantillonnage trop petit et donc une hausse de leucémies non statistiquement significative. Cela signifie qu'il y aurait plus de 5 pour cent des chances que le résultat soit dû au hasard. Cela veut-il dire qu'à 6 pour cent le résultat serait invalide? Non, simplement que le choix du test statistique ne permet pas de trancher la question. Dans de telles études, une probabilité statistique de 10 pour cent de chance que les résultats soient dus au hasard (plutôt que 5 pour cent) est aussi parfois utilisée. Dans un tel cas, bien des résultats d'études deviennent alors positifs ou significatifs. 3. On dit que l'étude allemande KiKK publiée en 2008 a été critiquée. 
 VRAI : L'étude KiKK (en anglais seulement) a aussi déclenché une bonne polémique. Des chercheurs anglais ont donc refait tous les tests statistiques. Ils sont arrivés exactement aux mêmes résultats que l'étude initiale. 4. On affirme que je n'ai pas parlé de la grande étude COMARE 14. 
 VRAI : Mes présentations ont été effectuées en 2009 et 2010, époque à laquelle l'étude COMARE 14 (en anglais seulement) n'avait pas été publiée, soit en 2011. Ceci étant dit, COMARE 14 a été très critiquée car elle mélange les leucémies avec les lymphomes non hodgkiniens. Elle n'est pas négative : on y démontre aussi une hausse de cancers allant de 22 à 36 pour cent (mais non statistiquement significative). L'étude a aussi omis la période 2004-2008, malgré l'insistance du gouvernement britannique d'inclure cette période; on y a finalement retiré les 2 centrales où l'incidence de cancers est la plus élevée. 5. La question des hypothèses : On ne peut affirmer que le rayonnement est la source de cancers. 
 VRAI. Mais quelles sont les autres hypothèses? Agent viral? Aucun lien entre un virus et la LLA n'a été démontré. Autres toxines environnementales? Bien des centrales sont loin des industries et bien des groupes contrôles sont proches d'autres sources environnementales cancérigènes. Cette hypothèse est aussi très critiquée. ''Mélange populationnel important''? Ceci est vrai autour de certaines centrales, mais certainement pas partout. Encore ici, bien des groupes contrôles sont situés dans des régions très multiethniques. Hypothèse très faible, donc.


Gentilly Or Not To Be : Du mythe à la réalité Le 19 septembre 2012 |

6. La question des valeurs mesurées de rayonnement et du tritium : Elles viennent toutes de l'industrie.
 Malheureusement nous n'avons aucune mesure indépendante de la Santé Publique ou de tout autre organisme. Peut-on se fier à ceci? Récemment la CCSN déclarait que pendant 18 ans, dans la région de Peterborough, les émissions avaient été nettement plus élevées (en anglais seulement) que ce qui avait été rapporté. De quoi être méfiant de ce qui est publié! 7. Dernier argument : Nous terrorisons la population. 
 Toutes les rencontres que nous avons eues ont été très cordiales. Les gens ont toujours manifesté un vif intérêt pour le sujet et ont eu des questions très pertinentes. Je considère avoir informé les citoyens à propos des risques et des incertitudes du nucléaire. Je crois fermement que la population a voix au chapitre, et que toutes ces questions ne doivent jamais être discutées derrière les portes closes de Hydro-Québec et du Gouvernement. La BAPE l'avait dit il y a bien des années : Il s'agit d'un choix de société. Et les meilleurs choix sont toujours les plus éclairés. Le Dr Éric Notebaert est professeur-Adjoint à la Faculté de Médecine de l'Université de Montréal, Urgentologue à l'Hôpital du Sacré-Cœur de Montréal, et Intensiviste à la Cité de la Santé de Laval. Il est membre du Cercle scientifique de la Fondation David Suzuki depuis 2010. Ce que vous pouvez faire : Écrivez au gouvernement pour lui demander de donner suite à son engagement de démanteler Gentilly-2! S'abonner au flux RSS de ce blogue


Défendre le messager aux dépens de la vérité? Lettre à la rédaction en réponse à l’article paru dans Le Devoir le 18 septembre 2012 : Gentilly or Not to Be – Pourquoi nous appuyons le Dr Notebaert 19 septembre 2012

Elle assure la réglementation à l’aide du principe de précaution en s’appuyant sur la science pour déterminer les limites de dose et de rejet afin de protéger les personnes et l’environnement. Grâce à sa réglementation rigoureuse des émissions radioactives des installations nucléaires, les concentrations de tritium dans l’eau potable en périphérie de Gentilly-2 sont inférieures au critère de 15 Bq/l de la Californie.

Je tiens à rassurer vos lecteurs : le personnel de la CCSN joue un rôle de premier plan dans la réalisation d’études scientifiques relatives aux effets sur la santé et le comportement de la radiation dans l’environnement, y compris ceux du tritium. J’invite vos lecteurs à consulter les publications scientifiques évaluées par des pairs, les documents d’information publics ainsi que les fiches d’information qui sont affichés sur notre site Web (suretenucleaire.gc.ca). Patsy Thompson, Ph. D.
 Directrice générale
 Direction de l’évaluation et de la protection environnementales et radiologiques
 Commission canadienne de sûreté nucléaire


David Suzuki, cofondateur de la Fondation David Suzuki, scientifique et environnementaliste et Karel Mayrand, directeur général pour le Québec, Fondation David Suzuki et auteur du livre Une voix pour la Terre (Boréal) 
 18 septembre 2012 Environnement / Actualités sur l'environnement 
 Gentilly or Not to Be - Pourquoi nous appuyons le Dr Notebaert

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Photo : Télé-Québec Il y a 500 ans, l’astronome Nicolas Copernic a été excommunié par l’Église pour avoir remis en question le dogme de la place centrale de la Terre au centre de l’univers. De tout temps, les scientifiques ont été victimes d’intimidation et de répression pour avoir soulevé des questions légitimes et importantes. Depuis quelques années, au Canada, les climatologues, les chercheurs en sciences de l’environnement et bien d’autres scientifiques sont victimes de musellement et d’intimidation systématique de la part du gouvernement fédéral et d’intérêts économiques puissants. Les scientifiques qui osent prendre la parole et remettre en question les dogmes imposés par des intérêts politiques et économiques voient déferler sur eux des vagues de représailles qui peuvent parfois détruire leur carrière. Le phénomène est tellement répandu qu’Al Gore l’a qualifié d’assaut contre la science et la raison. C’est pourquoi nous estimons nécessaire de prendre la parole aujourd’hui pour défendre l’un de ces scientifiques, le Dr Éric Notebaert, pris à partie pour avoir soulevé des questions fondamentales pour la santé publique dans le film Gentilly or not to be. Le Dr Notebaert est membre de l’Association canadienne des médecins pour l’environnement. Il fait également partie du cercle scientifique David Suzuki dont la mission est de renforcer la place de la science dans nos débats publics sur les questions d’environnement. Remettre en question un dogme Quel est son crime ? Celui d’avoir remis en question le dogme qui veut que la centrale nucléaire de Gentilly 2 soit totalement sécuritaire et n’ait aucune incidence sur la santé publique. Le Dr Notebaert évoque des études épidémiologiques réalisées en Europe et au Canada qui démontrent une incidence plus grande de certains cancers, dont la leucémie à proximité des centrales. Une de ces études, publiée il y a quelques années, a contribué à l’abandon du nucléaire en Allemagne.


David Suzuki, cofondateur de la Fondation David Suzuki, scientifique et environnementaliste et Karel Mayrand, directeur général pour le Québec, Fondation David Suzuki et auteur du livre Une voix pour la Terre (Boréal) 
 18 septembre 2012 Environnement / Actualités sur l'environnement 
 Gentilly or Not to Be - Pourquoi nous appuyons le Dr Notebaert

La question que le Dr Notebaert pose est importante : se pourrait-il que les résultats obtenus à l’étranger soient valides au Québec aussi ? La réponse de la direction de la santé publique du Québec et de la Commission canadienne de sûreté nucléaire est : impossible. L’argument clé ? Les résultats mesurés à proximité de Gentilly 2 ne sont pas statistiquement significatifs. Cela est vrai : la population vivant aux environs de la centrale est trop petite pour permettre de réaliser une étude épidémiologique dont les résultats seraient concluants. Donc on ne peut prouver que Gentilly 2 est néfaste pour la santé humaine. À l’opposé, on ne pourra jamais prouver statistiquement son innocuité. Et pourtant les autorités en place maintiennent mordicus le dogme de l’innocuité. On soutient également que les études publiées à ce jour n’ont pu démontrer de lien de causalité entre la proximité d’une centrale nucléaire et les cancers observés. Lorsqu’on connaît la difficulté d’attribuer une cause unique à l’apparition d’un cancer, il est étonnant que l’on utilise cet argument qui rappelle ceux des fabricants de cigarettes il y a une génération. Les concentrations de cancer autour des centrales sont-elles uniquement le fruit du hasard ? Quels sont les faits ? Premièrement, toute exposition accrue à des radiations augmente le risque de cancers. Ensuite, le réacteur Candu de la centrale de Gentilly 2 émet de 20 à 30 fois plus de tritium (de la vapeur d’eau radioactive) que n’importe quel autre réacteur dans le monde. On tolère au Canada des normes d’émissions de radioactivité dans l’air et dans l’eau 500 fois plus élevées qu’en Californie, 10 fois plus élevées qu’en Europe. C’est donc un fait que les Canadiens sont exposés à un niveau de radiation plus élevé que les Californiens ou les Européens. Est-il raisonnable, dans ces circonstances, de s’interroger sur les effets de cette exposition radioactive sur la santé des personnes vivant à proximité de Gentilly 2 ? Si on note en Allemagne une incidence accrue de leucémies près des centrales nucléaires, est-il raisonnable de penser que le même phénomène puisse se produire au Québec où l’exposition aux radiations est dix fois plus élevée ? Ou devrions-nous simplement discréditer celui qui pose cette question que l’on ne saurait entendre ? Devant une question d’aussi grande importance pour la santé publique, on s’attendrait de la Commission canadienne de la sûreté nucléaire (CCSN) qu’elle suspende la construction de nouvelles centrales et qu’elle déclenche une grande étude indépendante pour connaître le fond de la question. Au lieu de cela, son président, Michael Binder, a choisi d’écrire une lettre ouverte pour discréditer le film et le Dr Notebaert. Quel manque de responsabilité !


David Suzuki, cofondateur de la Fondation David Suzuki, scientifique et environnementaliste et Karel Mayrand, directeur général pour le Québec, Fondation David Suzuki et auteur du livre Une voix pour la Terre (Boréal) 
 18 septembre 2012 Environnement / Actualités sur l'environnement 
 Gentilly or Not to Be - Pourquoi nous appuyons le Dr Notebaert

Industrie du secret La CCSN a perdu beaucoup de crédibilité depuis le congédiement en 2008 par le gouvernement conservateur de sa présidente précédente, Linda Keen, qui s’opposait à la réouverture de la centrale de Chalk River pour des raisons de sécurité. Aujourd’hui, la commission s’emploie plus à promouvoir l’industrie nucléaire et à défendre des normes parmi les plus laxistes au monde qu’à protéger la santé du public. Pas étonnant que cet organisme soit l’un des seuls qui n’aient pas été abolis par le gouvernement le printemps dernier. De tout temps, les scientifiques qui osent poser des questions ont subi les attaques des intérêts qu’ils mettaient en péril. Jadis, c’était l’Église qui lançait des anathèmes. Aujourd’hui, ce sont les industries et les agences gouvernementales qui les protègent. L’histoire de l’industrie nucléaire à travers le monde est basée sur le secret, et nous ne saurons jamais vraiment combien cette industrie a fait de victimes depuis la fission du premier atome. Le Dr Notebaert a eu le courage de poser les bonnes questions et d’insister pour qu’en l’absence de données concluantes, le principe de précaution nous guide pour ne pas exposer inutilement nos concitoyens à des radiations. Il mérite notre respect et il fait honneur à sa profession.


Gentilly or Not To Be : remettons les pendules à l’heure! 18 septembre 2012 Le documentaire Gentilly or Not To Be diffusé récemment pourrait malheureusement semer des inquiétudes infondées concernant la sûreté de la centrale de Gentilly-2 et de la filière nucléaire en général. Le film rapporte des faits et des interprétations erronés qui sont très éloignés de la réalité. Il semblerait que les producteurs du film aient préféré faire l’autruche au lieu d’écouter les autorités compétentes de santé publique. Soyons clairs : la Commission canadienne de sûreté nucléaire (CCSN) ne se prononce pas sur les activités commerciales d’Hydro-Québec et les politiques énergétiques du Québec. Cependant, puisqu’elle est le seul organisme indépendant qui réglemente le secteur nucléaire, elle se doit de remettre les pendules à l’heure pour ce qui est de certaines faussetés disséminées par le film et ses producteurs. Voici quelques exemples de faussetés qui y sont véhiculées :

Fausseté no 1 : Les taux de cancers infantiles près de Gentilly-2 sont anormaux. Fait : La direction de la santé publique régionale de la Mauricie et du Centre-du-Québec le confirme, les taux de cancers sont normaux aux alentours de Gentilly-2. Les fluctuations notées par les réalisateurs du documentaire pour la période 2000-2004 sont normales et temporaires et elles ont été enregistrées dans un secteur relativement éloigné de la centrale. En fait, ce type de fluctuations, qui est régulièrement observé dans la population, ne doit pas être interprété à l’aveuglette et de façon irresponsable. Fausseté no 2 : Les femmes en âge de procréer ne devraient pas vivre à proximité des centrales nucléaires à cause des dangers liés aux rejets radioactifs. Fait : Les rejets minimes des centrales nucléaires ne posent pas de dangers à la santé humaine, y compris pour les fœtus et les jeunes enfants. Ce fait est démontré par un grand nombre d’études canadiennes et internationales.


Gentilly or Not To Be : remettons les pendules à l’heure! 18 septembre 2012

Fausseté no 3 : Le fait de vivre à proximité d’une installation nucléaire augmente les chances de malformation congénitale et de mortinaissance, comme le montrent les cas rapportés près de Gentilly-2. Fait : Rien ne prouve que l’exposition à la radiation des installations nucléaires accroît le risque de malformation congénitale et de mortinaissance. C’est ce que démontrent des études menées sur la santé des survivants des bombardements nucléaires d’Hiroshima et de Nagasaki et des personnes vivant près de Chernobyl. Par ailleurs, quatre études réalisées durant de nombreuses années sur la population vivant à proximité de deux grosses centrales nucléaires en Ontario n’ont fourni aucun élément de preuve démontrant ces effets. Aucun lien ne peut être établi de façon crédible entre les cas rapportés dans le film et les activités de Gentilly-2. Fausseté no 4 : Une étude allemande (KiKK) démontre que les enfants vivant près des centrales nucléaires courent un risque plus élevé de développer la leucémie à cause des rejets radioactifs. Fait : Les auteurs mêmes de l’étude KiKK et la Commission allemande de radioprotection ont déterminé que la présence de grappes (ou concentrations) de cas de leucémie près de quelques-unes des centrales nucléaires allemandes n'était pas liée à la radiation émise par celles-ci. En effet, des grappes sont observées certaines années dans différentes régions d’Allemagne, et ce, que des centrales nucléaires s’y trouvent ou non. D’autres études réalisées en France, au Royaume-Uni et en Suisse n’ont pas réussi à montrer qu’il y avait un lien entre la distance à laquelle une personne vit par rapport à une centrale nucléaire et son risque de développer la leucémie. Fausseté no 5 : Il n’existe pas de niveau d’exposition aux rayonnements qui soit sécuritaire. Fait : Une exposition aux rayonnements inférieure à 100 millisieverts (mSv) n’a pas d’effets négatifs observables sur la santé. Chaque année, les Canadiens sont exposés en moyenne à un rayonnement naturel d’environ 1,8 mSv, ce qui signifie que, en une année, les résidants de Trois-Rivières et de Bécancour sont exposés à un rayonnement naturel 900 fois plus élevé que le rayonnement artificiel émis par Gentilly-2. Fausseté no 6 : C’est au Québec que seront entreposés les déchets nucléaires du Canada. Fait : Aucune des 21 communautés faisant actuellement partie du processus de sélection en cours pour l’établissement d’un site d’entreposage des déchets nucléaires du Canada ne se trouve au Québec. La CCSN ne délivrerait jamais de permis à un exploitant d’installation nucléaire dont les activités mettent en péril la santé de la population, des travailleurs et de l’environnement.


Défendre le messager aux dépens de la vérité? Lettre à la rédaction en réponse à l’article paru dans Le Devoir le 18 septembre 2012 : Gentilly or Not to Be – Pourquoi nous appuyons le Dr Notebaert 19 septembre 2012 Immédiatement après la diffusion du documentaire Gentilly or Not To Be, David Suzuki a livré un plaidoyer passionné à l’appui des efforts du Dr Notebaert pour lever le voile sur les « véritables » répercussions de la centrale nucléaire de Gentilly-2 sur la santé des résidants de la communauté. M. Suzuki défend le Dr Notebaert, car celui-ci fait partie de son « cercle scientifique », groupe dont la mission est de renforcer la place de la science dans nos débats publics sur les questions d'environnement. Il s’agit là d’une noble mission, et je suis entièrement d’accord qu’il faut prendre des décisions fondées sur la science, à condition que celle-ci soit solide. Les critiques formulées à l’endroit des arguments du Dr Notebaert ne découlent pas de l’importance statistique ou de l’insuffisance de celle-ci. Elles sont plutôt basées sur le fait qu’il choisit de n’utiliser que quelques études (la plupart discréditées à l’échelle internationale en raison d’anomalies d’ordre méthodologique) pour justifier ses propos. Il ignore sciemment les nombreuses autres études épidémiologiques et les centaines d’études expérimentales bien contrôlées qui vont à l’encontre des conclusions qu’il a retenues. Une approche axée sur le poids de la preuve, qui repose sur des critères reconnus et bien établis, constitue le fondement de bons travaux scientifiques lorsqu’il s’agit d’étudier les effets de tous les contaminants environnementaux, pas seulement ceux de la radiation. Au cours des dernières décennies, les scientifiques qui suivent cette approche rigoureuse ont participé à des débats publics et à l’élaboration des politiques publiques sur toutes les grandes questions environnementales. La population a le droit de s’attendre à la même rigueur lorsqu’il est question des effets de la radiation sur la santé. Deux autres précisions : •

La Commission canadienne de sûreté nucléaire (CCSN) ne prend pas position quant aux activités commerciales d’Hydro-Québec et des politiques énergétiques de la province du Québec. Elle a pour unique mandat de réglementer l'utilisation de l'énergie et des matières nucléaires afin de préserver la santé et la sûreté des personnes et de protéger l’environnement.



18 septembre 2012

Débat autour du documentaire "Gentilly or not to be" Avant même sa diffusion, le documentaire Gentilly or not to be fait couler beaucoup d'encre. Le film affirme, sur la foi d'une étude allemande, que les enfants qui vivent près de la centrale nucléaire de Gentilly-2 risquent plus que les autres d'avoir la leucémie. Selon un article de Charles Côté et Mathieu Perreault dans La Presse, l'état de la recherche apporte des nuances à ce point-de-vue. A lire dans LaPresse.ca et à suivre. On peut visionner le documentaire Gentilly or not to be telequebec.tv .


Nos choix ce soir - 17 septembre 2012 17 septembre 2012 | Amélie Gaudreau | Télévision

Le vrai feuilleton de la saison Les amateurs de notre sport national devront se résigner : faute de hockey de la LNH, les audiences de la commission Charbonneau accapareront sans doute toute l’attention médiatique. Et RDI risque de voir ses cotes d’écoute monter en flèche grâce au feuilleton quotidien que constitueront ces audiences, présentées en direct le matin et l’après-midi, et résumées en fin de soirée. Commission Charbonneau, RDI, dès 9 h 30 et 22 h

Sortir du nucléaire ou non Depuis deux semaines, ce documentaire de Guylaine Maroist et Éric Ruel a remis sur la sellette le débat sur l’utilisation de l’énergie nucléaire, alors que la centrale Gentilly-2 arrive à la fin de sa vie utile. Voilà matière à réfléchir sur l’avenir de cette filière énergétique. Gentilly or not to be, Télé-Québec, 21 h Attraper le Vertige La série dramatique Vertige a obtenu le plus grand nombre de nominations au Gala Gémeaux et, pourtant, bien peu de téléspectateurs ont eu l’occasion de la suivre. Son diffuseur, Séries +, donne une chance aux curieux de la découvrir en l’offrant en ligne sur son site Web jusqu’à la fin du mois. Vertige, seriesplus.com, jusqu’au 30 septembre






Le 17 septembre 2012

Centrales nucléaires et cancer: un débat sous haute tension Centrales nucléaires et cancer: un débat sous haute tension Avant même sa diffusion, le documentaire Gentilly or not to be fait couler beaucoup d'encre. Le film affirme, sur la foi d'une étude allemande, que les enfants vivant près de la centrale nucléaire de Gentilly-2 ont plus de risques de contracter une leucémie. L'étude en question, appelée KiKK, a été publiée en 2008. Selon cette étude, les risques de leucémie chez l'enfant sont deux fois plus élevés dans un rayon de 5 km d'une centrale nucléaire. Mais l'étude n'apporte aucune preuve que ces enfants sont exposés à un excès significatif de radioactivité. Les auteurs de l'étude ne concluent donc pas que le nombre élevé de cancers est directement attribuable aux centrales. Ils croient que d'autres facteurs peuvent être en cause. Le film Gentilly or not to be affirme que cette étude a provoqué l'abandon de la filière nucléaire par le gouvernement allemand. La réalité pourrait toutefois être plus complexe. «L'étude KiKK n'a pas joué un grand rôle dans l'abandon du nucléaire en Allemagne», a affirmé Heinz Smital, responsable du nucléaire chez Greenpeace Allemagne, lors d'une entrevue téléphonique. «À mon avis, l'abandon du nucléaire découle davantage d'une poursuite que nous avions déposée contre l'État allemand, dans laquelle nous affirmions que les centrales étaient susceptibles d'être la cible d'attaques terroristes, a ajouté M. Smital. La Cour suprême nous a donné raison.» Il n'empêche que d'autres pays ont voulu reproduire l'étude KiKK, avec des résultats mitigés.


Le 17 septembre 2012 Centrales nucléaires et cancer: un débat sous haute tension

De l'autre côté du Rhin, l'épidémiologiste français Dominique Laurier, de l'Institut national de la santé et de la recherche médicale (INSERM), a lui aussi réalisé une étude sur le taux de leucémie près des centrales nucléaires. «Nous avons aussi trouvé une augmentation des cas de leucémie», dit le Dr Laurier, en entrevue depuis Helsinki, où il assiste à un congrès. «Mais, précise-t-il, quand nous avons tenu compte de l'exposition réelle, et non de la simple distance avec les cheminées de la centrale, l'effet est disparu.» Tous les chercheurs prennent les mêmes précautions en publiant ces études: la proximité géographique d'une centrale n'est pas la preuve d'une relation de cause à effet pouvant expliquer une hausse du taux de cancer. Il peut y avoir des facteurs confondants, non identifiés par les chercheurs. «Selon moi, il est clair que KiKK et les études qui ont trouvé des effets sur la leucémie n'ont pas assez tenu compte de facteurs confondants, confirme le Dr Laurier. Il peut y avoir des foyers anormaux de leucémie pour une foule de raisons, et pas nécessairement des raisons environnementales.» Nouvelle étude aux Etats-Unis Lancée elle aussi dans la foulée de KiKK, l'étude COMARE, en Angleterre, n'a pas observé d'augmentation statistiquement significative du taux de leucémie près de centrales nucléaires. Une étude américaine, publiée en 2007, avait détecté une incidence de cancer accrue de près du quart chez les gens vivant à moins de 16 km des centrales nucléaires, mais a aussi conclu qu'il ne pouvait y avoir de lien de cause à effet prouvé. Cette circonspection des chercheurs a été critiquée. Joseph Mangano, fondateur de l'ONG antinucléaire new-yorkais Radiation and Public Health Project, a notamment réanalysé les données de l'étude américaine afin de démontrer que l'augmentation de l'incidence de la leucémie depuis 40 ans aux États-Unis est liée aux centrales nucléaires. Le débat n'est pas tranché aux États-Unis, où un million de personnes vivent à 5 milles (8 km) ou moins d'une centrale nucléaire. Cet été, dans la foulée des résultats européens, la Commission de réglementation nucléaire américaine a ordonné une nouvelle étude sur le même sujet.


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Gentilly or not to be : le documentaire relance le débat sur le nucléaire 17 SEPTEMBRE 2012

# Le documentaire diffusé le 17 septembre à Télé-Québec relance la question du nucléaire. La centrale de Gentilly-2 inquiètent énormément les groupes écologistes. Cette centrale nucléaire arrive à sa fin de vie en décembre 2012. Les risques pour la santé sont très réels dans cette zone très peuplée, à 160 km de Montréal et 110 km de Québec. DEMANDONS LE DÉMANTÈLEMENT DE GENTILLY-2 La fondation David Suzuki propose d'envoyer cette lettre à la Première Ministre Pauline Marois pour lui demander de respecter son engagement à démanteler la centrale de Gentilly-2.


Environnement

Méchante Gentilly? Le dimanche 16 septembre 2012 Commenter (11) »Partager

! Gentilly-2

Gentilly or not to be, un pamphlet cinématographique qui donne un portrait très inquiétant de la seule centrale nucléaire en sol québécois. Des experts indépendants se prononcent sur les risques réels de ce réacteur et sur l'avenir de cette filière. 
 
 Invités : 
 
 -Gilles Grenier, directeur de la santé publique de la Mauricie 
 -Jean-Thomas Bernard, spécialiste des questions énergétiques à l'Université d'Ottawa 
 Guy Marleau, professeur de génie nucléaire à l'École polytechnique de Montréal


Télévision à la une - Gentilly Or Not To Be Sortir du nucléaire? 15 septembre 2012 | Alexandre Shields | Télévision

Le débat sur la sécurité de la filière nucléaire revient régulièrement dans l’actualité, le plus souvent lorsque surviennent des accidents qui mettent en cause l’utilisation de cette ressource énergétique pour le moins controversée. On se souvient de la catastrophe de Fukushima, au Japon, en mars 2011. Plusieurs pays se sont alors posé l’épineuse question de la mise au rancart, ou non, du nucléaire. À Tokyo, les autorités ont finalement décidé de relancer la production de deux des 50 réacteurs du pays en juillet dernier. Mais le gouvernement a aussi voulu calmer les craintes de plusieurs en soutenant que le Japon sortirait progressivement du nucléaire au cours des prochaines années. Vaste programme, dans la mesure où cette filière représentait plus de 30 % de la production d’électricité du pays avant mars 2011. Sur le plan énergétique, le Québec est loin, très loin du Japon. Ici, le plus gros projet énergétique en développement est celui de la Romaine. Lui aussi controversé du point de vue environnemental, il doit permettre d’ajouter une puissance installée de 1550 mégawatts au réseau d’Hydro-Québec. Et dans le cadre de son Plan Nord, le gouvernement Charest prévoyait ajouter pas moins de 3500 mégawatts supplémentaires au nord du 49e parallèle. De quoi accroître les surplus québécois. Prolonger la vie de la centrale Mais la société d’État, dont nous sommes tous propriétaires, contrôle aussi une centrale nucléaire, Gentilly-2. Selon les données officielles, elle fournit 675 mégawatts, soit environ 2 % de la puissance installée actuelle du réseau d’Hydro-Québec. Le hic, c’est que cette centrale mise en service en 1983 doit maintenant subir des travaux de restauration majeurs. L’objectif est de prolonger sa durée de vie au moins jusqu’en 2040. D’où la question posée dans le documentaire Gentilly Or Not To Be: doit-on aller de l’avant avec la réfection de Gentilly-2, ou bien profiter de l’occasion pour tourner définitivement le dos au nucléaire? Le gouvernement Charest a défendu le projet de réfection de la centrale nucléaire de Gentilly-2 en brandissant l’argument économique. Selon l’ancien premier ministre, celle-ci doit coûter au minimum deux milliards de dollars, mais elle devrait permettre de maintenir 800 emplois dans une région, Bécancour, qui en aurait bien besoin. Cela équivaut à 2,5 millions $ par emploi. Jean Charest a aussi


répété à plusieurs reprises que l’exploitation de Gentilly est sécuritaire et ne représente aucun risque pour la santé humaine et l’environnement. Pas assez d'information L’ingénieur et physicien nucléaire Michel Duguay, professeur de génie à l’Université Laval, n’est pas aussi optimiste. Selon lui, on manque cruellement d’information pour prendre une décision éclairée sur la nécessité de relancer le nucléaire pour encore 25 ans. Il estime aussi que les générations montantes ont de quoi s’inquiéter face à l’héritage laissé par le nucléaire. «On fissionne l’atome et on laisse des déchets nucléaires. C’est totalement contre l’équité intergénérationnelle», lance-t-il dans le documentaire. Le Dr Éric Notebeart, membre du collectif Sortons le Québec du nucléaire, estime lui aussi que la réfection est une erreur. «On ne peut pas s’embarquer dans une aventure, industrielle ou autre, en sachant très bien qu’il y a des risques pour la santé. On ne joue pas avec la vie des gens. Les gens qui font ça passent leur vie avec des calculatrices, et non avec des êtres humains.» En Allemagne, un pays très dépendant du nucléaire, mais aussi la première puissance économique d’Europe, on a abordé la question de façon radicalement différente. Le gouvernement a d’abord commandé une vaste étude scientifique afin de connaître les risques pour la santé des populations vivant près des centrales. On a ainsi découvert, à la surprise générale, qu’il pouvait bel et bien exister un lien entre une hausse significative des cas de leucémie chez les enfants et la proximité des centrales. «Même s’il n’a pas été prouvé hors de tout doute que la centrale en était la cause, affirme le ministre allemand de l’Environnement et de la Sécurité nucléaire, il était de notre devoir d’adopter une approche préventive en matière de santé.» Selon le Dr Ian Fairlie, radiologiste et spécialiste britannique des radiations attaché au Parlement européen, les études allemandes devraient être lues avec attention par les décideurs québécois. Cela reste à voir. Le Parti québécois s’est engagé à mettre un terme à la filiale nucléaire, ce qui devrait lui attirer les foudres des libéraux et de la Coalition avenir Québec. Chose certaine, une décision devra être prise rapidement, puisque Gentilly-2 arrive à la fin de sa vie utile en décembre prochain. Gentilly Or Not To Be, réalisé par Guylaine Maroist et Éric Ruel, aura au moins le mérite d’étayer un débat public qui n’a pas encore eu lieu. Question de société : Gentilly to be or not to be? Télé-Québec, le lundi 17 septembre, 21 h


Télévision à la une - Gentilly Or Not To Be Sortir du nucléaire? Alexandre Shields 15 septembre 2012 Télévision

Le débat sur la sécurité de la filière nucléaire revient régulièrement dans l’actualité, le plus souvent lorsque surviennent des accidents qui mettent en cause l’utilisation de cette ressource énergétique pour le moins controversée. On se souvient de la catastrophe de Fukushima, au Japon, en mars 2011. Plusieurs pays se sont alors posé l’épineuse question de la mise au rancart, ou non, du nucléaire. À Tokyo, les autorités ont finalement décidé de relancer la production de deux des 50 réacteurs du pays en juillet dernier. Mais le gouvernement a aussi voulu calmer les craintes de plusieurs en soutenant que le Japon sortirait progressivement du nucléaire au cours des prochaines années. Vaste programme, dans la mesure où cette filière représentait plus de 30 % de la production d’électricité du pays avant mars 2011. Sur le plan énergétique, le Québec est loin, très loin du Japon. Ici, le plus gros projet énergétique en développement est celui de la Romaine. Lui aussi controversé du point de vue environnemental, il doit permettre d’ajouter une puissance installée de 1550 mégawatts au réseau d’Hydro-Québec. Et dans le cadre de son Plan Nord, le gouvernement Charest prévoyait ajouter pas moins de 3500 mégawatts supplémentaires au nord du 49e parallèle. De quoi accroître les surplus québécois. Prolonger la vie de la centrale
 Mais la société d’État, dont nous sommes tous propriétaires, contrôle aussi une centrale nucléaire, Gentilly-2. Selon les données officielles, elle fournit 675 mégawatts, soit environ 2 % de la puissance installée actuelle du réseau d’Hydro-Québec. Le hic, c’est que cette centrale mise en service en 1983 doit maintenant subir des travaux de restauration majeurs. L’objectif est de prolonger sa durée de vie au moins jusqu’en 2040. D’où la question posée dans le documentaire Gentilly Or Not To Be: doit-on aller de l’avant avec la réfection de Gentilly-2, ou bien profiter de l’occasion pour tourner définitivement le dos au nucléaire?


Télévision à la une - Gentilly Or Not To Be Sortir du nucléaire? Alexandre Shields 15 septembre 2012 Télévision

Le gouvernement Charest a défendu le projet de réfection de la centrale nucléaire de Gentilly-2 en brandissant l’argument économique. Selon l’ancien premier ministre, celleci doit coûter au minimum deux milliards de dollars, mais elle devrait permettre de maintenir 800 emplois dans une région, Bécancour, qui en aurait bien besoin. Cela équivaut à 2,5 millions $ par emploi. Jean Charest a aussi répété à plusieurs reprises que l’exploitation de Gentilly est sécuritaire et ne représente aucun risque pour la santé humaine et l’environnement. Pas assez d'information
 L’ingénieur et physicien nucléaire Michel Duguay, professeur de génie à l’Université Laval, n’est pas aussi optimiste. Selon lui, on manque cruellement d’information pour prendre une décision éclairée sur la nécessité de relancer le nucléaire pour encore 25 ans. Il estime aussi que les générations montantes ont de quoi s’inquiéter face à l’héritage laissé par le nucléaire. «On fissionne l’atome et on laisse des déchets nucléaires. C’est totalement contre l’équité intergénérationnelle», lance-t-il dans le documentaire. Le Dr Éric Notebeart, membre du collectif Sortons le Québec du nucléaire, estime lui aussi que la réfection est une erreur. «On ne peut pas s’embarquer dans une aventure, industrielle ou autre, en sachant très bien qu’il y a des risques pour la santé. On ne joue pas avec la vie des gens. Les gens qui font ça passent leur vie avec des calculatrices, et non avec des êtres humains.» En Allemagne, un pays très dépendant du nucléaire, mais aussi la première puissance économique d’Europe, on a abordé la question de façon radicalement différente. Le gouvernement a d’abord commandé une vaste étude scientifique afin de connaître les risques pour la santé des populations vivant près des centrales. On a ainsi découvert, à la surprise générale, qu’il pouvait bel et bien exister un lien entre une hausse significative des cas de leucémie chez les enfants et la proximité des centrales. «Même s’il n’a pas été prouvé hors de tout doute que la centrale en était la cause, affirme le ministre allemand de l’Environnement et de la Sécurité nucléaire, il était de notre devoir d’adopter une approche préventive en matière de santé.» Selon le Dr Ian Fairlie, radiologiste et spécialiste britannique des radiations attaché au Parlement européen, les études allemandes devraient être lues avec attention par les décideurs québécois.


Télévision à la une - Gentilly Or Not To Be Sortir du nucléaire? Alexandre Shields 15 septembre 2012 Télévision

Cela reste à voir. Le Parti québécois s’est engagé à mettre un terme à la filiale nucléaire, ce qui devrait lui attirer les foudres des libéraux et de la Coalition avenir Québec. Chose certaine, une décision devra être prise rapidement, puisque Gentilly-2 arrive à la fin de sa vie utile en décembre prochain. Gentilly Or Not To Be, réalisé par Guylaine Maroist et Éric Ruel, aura au moins le mérite d’étayer un débat public qui n’a pas encore eu lieu. Question de société : Gentilly to be or not to be? Télé-Québec, le lundi 17 septembre, 21 h


DES SUGGESTIONS EXPLOSIVES PAR LA RÉALISATRICE DE GENTILLY OR NOT TO BE 15 septembre 2012 12h14 · Marie D. Martel

Le documentaire réalisé par Guylaine Maroist et Éric Ruel qui dénonce le projet de relancer la centrale Gentilly sera diffusé lundi à 21 h à Télé-Québec. La critique de l’industrie nucléaire est un sujet complexe, la co-réalisatrice propose 4 recommandations de lecture pour accompagner le film et la réflexion. Gentilly or not to be met la table pour activer le débat public au Québec sur les questions entourant l’industrie nucléaire. Le débat, en ce moment, tend à mettre l’emphase sur le principe de causalité auquel le documentaire souscrit. Personne, de fait, ne semble remettre en question qu’un niveau élevé de radioactivité cause le cancer (demandez à Marie Curie). Or, le niveau de radiations à Gentilly est plus élevé que ce que les normes européennes ou californiennes tolèrent. Par conséquent, il serait raisonnable de croire que certains cancers sont provoqués par la radioactivité associée à la présence de la centrale nucléaire Gentilly. Mais, quels cancers et combien?, c’est là que l’épidémiologie ne peut pas fournir de réponse, faute d’échantillons significatifs, et, en l’absence de cette démonstration, le doute est alimenté et utilisé par les partisans de la réfection. En d’autres termes, si l’argument causal s’avérerait le plus fort, fusse-t-il établi, c’est aussi celui qui semble le plus contesté car il se prête au scepticisme.


DES SUGGESTIONS EXPLOSIVES PAR LA RÉALISATRICE DE GENTILLY OR NOT TO BE 15 septembre 2012 12h14 · Marie D. Martel

En revanche, ce n’est pas le seul argument. On peut aussi invoquer le principe de précaution, comme l’invoque le ministre allemand qui explique les raisons pour lesquelles l’Allemagne a pris la décision de se retirer de la filière nucléaire en soutenant que, en dépit du fait que l’on ne puisse prouver hors de tout doute, que les centrales sont la cause des cancers, «il était de notre devoir d’adopter une approche préventive en matière de santé.» Le médecin et urgentologue, Éric Notebaert, adopte également ce point de vue dans le documentaire. Enfin, le débat actuel fait aussi valoir certains arguments fondés sur le principe de suffisance. Même s’ils ne sont pas les plus attrayants, ces arguments sont parfaitement légitimes. Par exemple, certains diront que, preuve ou pas preuve, il suffit que l’on reconnaisse que l’évaluation des coûts de réfection de la centrale, qui sont estimés à 2, 5 milliards, comporte de nombreux risques et qu’ils pourraient s’avérer considérablement plus élevés, car tant que l’on n’a pas pénétré dans le coeur du réacteur, on ne peut pas déterminer la portée des travaux requis. Ainsi, l’exemple récent de la centrale de Point Lepreau a connu des dépassements de l’ordre de 50%. D’autres soutiennent qu’il suffit de considérer la question des déchets nucléaires pour choisir de renoncer à cette option. La centrale de Gentilly serait relancée pour 25 ans avec des déchets nucléaires qui sont destinés à s’accumuler, à être dispersés ou enfouis et à nous côtoyer pour des milliers et des milliers d’années. Bonjour l’héritage des générations futures, comme le suggère l’ingénieur et physicien Michel Duguay, toujours dans le documentaire en invoquant le principe de l’équité intergénérationnelle. La fin du documentaire est saisissante à cet égard : on y voit un ferrailleur de la région de Trois-Rivières qui est en train de se demander, perplexe, ce qu’il va faire avec des débris radioactifs qu’on lui a refilé – en lui disant, à leur réception, qu’ils n’étaient pas radioactifs – et provenant de la centrale. Rien pour rassurer qui que ce soit au sujet de la gestion des déchets nucléaires présents et futurs.


DES SUGGESTIONS EXPLOSIVES PAR LA RÉALISATRICE DE GENTILLY OR NOT TO BE 15 septembre 2012 12h14 · Marie D. Martel

Et, compte-tenu de la situation du Québec, on se demande vraiment comment la question de procéder à la réfection de Gentilly en soit venue à prendre la forme d’une sorte de dilemme puisqu’il existe des alternatives énergétiques sécuritaires et durables. Même des pays qui ont pris le risque de la filière nucléaire pour assurer leur indépendance énergétique, s’en sortent: le Japon a annoncé, hier, qu’il renonçait à l’énergie nucléaire. Pour participer au débat public, il faut voir Gentilly or not to be et s’informer. Voici 4 recommandations de lecture qui nous sont fournies par Guylaine Maroist. 1. Sans danger immédiat? L’avenir de l’humanité sur une planète radioactive / Rosalie Bertell (en bibliothèque) Rosalie Bertell, médecin, a consacré une grande partie de sa vie à la défense de la santé environnementale et à la critique de l’industrie nucléaire. Elle a remporté le prix nobel alternatif en 1986 pour : « pour son travail de sensibilisation auprès de l’opinion publique au sujet de la destruction de la biosphère et du patrimoine génétique humain, en particulier par des radiations de faible niveau. » Elle est morte le 14 juin 2012. 2. Chernobyl Legacy / Paul Fusco Le photographe Paul Fusco de l’agence Magnum est retourné à plusieurs reprises entre 1997 et 2000 pour documenter l’impact horrible de l’explosion du réacteur no. 4 de la centrale de Tchernobyl sur les enfants habitant dans la zone de radiation. Âmes sensibles s’abstenir. 3. Regroupement pour la surveillance du nucléaire / Gordon Edwards (Ph.D.) Un siteweb indépendant sous les auspices de Gordon Edwards (Ph.D.) qui diffuse l’information du Regroupement pour la surveillance du nucléaire : « un organisme sans but lucratif, incorporé auprès du gouvernement fédéral en 1978…voué à l’éducation et à la recherche concernant toutes les questions qui touchent à l’énergie nucléaire, civiles ou militaires — y compris les solutions alternatives au nucléaire — et tout particulièrement celles touchant au Québec et au Canada.» 4. Maître chez nous – 21e siècle (MCN21) / sous la dir. de Daniel R. Breton (en bibliothèque) Il s’agit du livre qui soutient le projet MCN21 visant «à permettre au Québec et à sa population de prendre et conserver le contrôle de son avenir en devenant progressivement indépendant des énergies fossiles.» On y aborde les enjeux liés à la réfection du réacteur nucléaire Gentilly-2 et aux risques de l’énergie nucléaire sur la santé. Le documentaire, diffusé lundi à Télé-Québec, sera accessible sur le site de ce télédiffuseur


! 14 septembre 2012 Docu choc sur Gentilly: "un film de propagande" Le documentaire choc Gentilly or not to be, qui soulève des questions sur la sécurité autour de la centrale nucléaire québécoise, sera présenté lundi à Télé-Québec. Un spécialiste de la radioprotection se prononce au sujet du film. Duree: 03:25 Tags: gentilly, nucléaire Auteur: Tristan Péloquin, Martin Leblanc Source: La Presse Pour voir l’extrait : http://www.lapresse.ca/videos/actualites/201209/14/46-1-docu-choc-sur-gentilly-un-film-de-propagande.php/ 9e1381a72e4d4bc0a7611ac39a0f15c1


Un Pincourtois défraie la manchette

Le Pincourtois d’origine Éric Ruel a produit le documentaire Gentilly or not to be.|strip_tags Publié le 14 Septembre 2012

Éric Ruel se penche sur l’énergie nucléaire

Pincourt – Le Pincourtois d’origine et producteur Éric Ruel a lancé en 2002 les Productions de la ruelle, grâce auxquelles il produit des documentaires. Son dernier, Gentilly or not to be, qui porte sur la centrale Gentilly-2, fait beaucoup parler de lui. L’idée de se pencher sur la question de l’énergie nucléaire au Québec lui est venue à la suite de l’annonce faite par le gouvernement libéral, en 2008, de la réfection de la centrale Gentilly-2, à Trois-Rivières. Le producteur s’est alors demandé si les Québécois avaient besoin de ce surplus énergétique dangereux, selon lui et des études, pour la santé. En fait, il souligne qu’à travers le monde, des milliers de médecins et de spécialistes ont lancé l’alerte quant au rôle que jouent les centrales nucléaires dans le développement du cancer et de la leucémie. Éric Ruel est conscient que son documentaire dérange. À preuve, des acteurs de la santé au Québec s’inscrivent en faux contre les thèses des spécialistes cités par le producteur, qui souligne que de nombreux experts allemands et américains soutiennent « qu’aucune dose de radioactivité n’est sans risque ». Avec son film, celui qui a quitté Pincourt à 20 ans mais qui compte bien s’y établir un jour, souhaite conscientiser les gens aux dangers de l’énergie nucléaire. Il souhaite aussi que le Québec devienne un chef de file du démantèlement des centrales nucléaires. Une avenue fort lucrative selon lui. Le documentaire Gentilly or not to be n’a pas fini de susciter les passions. Des diffuseurs internationaux ont sollicité Éric Ruel et son équipe afin d’en obtenir les droits de diffusion.


Environnement

Gentilly or not to be Le jeudi 13 septembre 2012 Commenter »Partager

! Gentilly-2

François Cardinal émet quelques réserves au sujet de Gentilly or not to be, des réalisateurs Guylaine Maroist et Éric Ruel. Le documentaire, présenté au cinéma Beaubien mardi et diffusé à Télé-Québec lundi prochain, s'attaque à l'industrie nucléaire en général, et à la centrale québécoise Gentilly-2 en particulier.

Audio-vidéo La chronique environnement du 13 septembre 2012


Publié le 13 septembre 2012 à 10h34 | Mis à jour le 13 septembre 2012 à 10h34

Gentilly or not to be: ne pas tomber dans le panneau

Le Nouvelliste Réponse à l'article «La centrale nucléaire est-elle dangereuse?» publié dans Le Nouvelliste du 7 septembre 2012. La sortie du documentaire Gentilly or not to be pourrait malheureusement semer des inquiétudes infondées concernant la sûreté de la centrale Gentilly2 et de la filière nucléaire en général. Voici quelques exemples de faussetés disséminées pour attirer l'intérêt des gens en vue de la sortie du film. Fausseté no 1: les taux de cancers infantiles près de Gentilly-2 sont anormaux. Fait: La direction de la santé publique régionale le confirme, les taux de cancers sont normaux aux alentours de Gentilly-2. Les fluctuations notées par les réalisateurs du documentaire pour la période 2000-2004 sont normales, temporaires et liées à des cas situés dans un secteur relativement éloigné de la centrale. En fait, ce type de fluctuations, qui est régulièrement observé dans la population, ne doit pas être interprété à l'aveuglette et de façon irresponsable. Fausseté no 2: les femmes en âge de procréer ne devraient pas vivre à proximité des centrales nucléaires à cause des dangers liés aux rejets radioactifs. Fait: les rejets minimes des centrales nucléaires ne posent pas de dangers à la santé humaine, y compris pour les foetus et les jeunes enfants. Ce fait est démontré par un grand nombre d'études canadiennes et internationales.


!

Publié le 13 septembre 2012 à 10h34 | Mis à jour le 13 septembre 2012 à 10h34 Gentilly or not to be: ne pas tomber dans le panneau

Fausseté no 3: une étude allemande démontre que les enfants vivant près des centrales nucléaires courent un risque plus élevé de développer la leucémie à cause des rejets radioactifs. Fait: les auteurs mêmes de l'étude et la Commission allemande de radioprotection ont déterminé que la présence de grappes (ou concentrations) de cas de leucémie près de quelques-unes des centrales nucléaires allemandes n'avaient rien à voir avec les rejets radioactifs. En effet, des grappes sont observées certaines années dans différentes régions d'Allemagne, et ce, que des centrales nucléaires s'y trouvent ou non. Fausseté no 4: c'est au Québec que seront entreposés les déchets nucléaires du Canada. Fait: aucune des 19 communautés faisant présentement partie du processus de sélection pour l'établissement d'un site d'entreposage des déchets nucléaires du Canada ne se trouve au Québec. Décrit dans les médias comme un film-choc, Gentilly or not to be promet en effet de choquer par son manque de rigueur et les faussetés répétées par les porte-parole des groupes antinucléaires. Il semble que les auteurs du documentaire soient tombés dans le panneau. La Commission canadienne de sûreté nucléaire a pour seul et unique rôle de réglementer le secteur nucléaire afin de protéger la population et l'environnement. Soyez assurés que nous ne permettrions pas à Hydro-Québec de continuer à exploiter Gentilly-2 si elle n'était pas sécuritaire. Michael Binder Président Commission canadienne de sûreté nucléaire


Le 13 septembre 2012

Gentilly-2 : la Chambre de commerce ne jette pas la serviette TROIS-RIVIÈRES - Avec l’espoir que le sort de la centrale nucléaire Gentilly-2 ne soit pas décidé, la Chambre de commerce et d’industries de Trois-Rivières prépare une réplique aux arguments avancés dans le documentaire Gentilly or not to be. « La stratégie qui se dessine tranquillement, a évoqué le président de la Chambre, Patrick Charlebois, en marge de la présentation. On va regrouper des experts pour faire contrepoids à l’argumentaire présenté dans le documentaire. » Ainsi, les chambres de commerce de Trois-Rivières et de Bécancour allieront leurs forces pour un ultime effort de persuasion. « On souhaite influencer la décision du gouvernement », affirme M. Charlebois. « Il y a beaucoup d’émotivité dans le débat. Pour nous, c’est important de prendre du recul, d’un côté comme de l’autre, de s’asseoir et de regarder les faits. » Le président rappelle que la réfection de la centrale apporterait des retombées de plus de 2 milliards $, en plus de garantir les retombées annuelles de 135 millions $ issues des opérations de la centrale, dont près des trois quarts sont dépensés à Trois-Rivières. Et la Chambre milite toujours pour qu’un ministre issu de la Mauricie siège au sein du gouvernement. Patrick Charlebois va même jusqu’à proposer la nomination des deux députés péquistes de la Mauricie, Noëlla Champagne (Champlain) et Luc Trudel (SaintMaurice). « On doit positionner la Mauricie dans le conseil des ministres, car c’est là que se décidera l’avenir de la centrale », a dit le président. Remarque a toutefois été faite que Mme Champagne s’opposait à la réfection de la centrale et ne serait probablement pas d’un grand secours au sein du conseil des ministres.


Le président de la CCICQ partage d'ailleurs le point de vue de la mairesse Désilets. «Même s'il y avait des compensations monétaires, ça ne peut pas compenser toute l'économie générée par Gentilly-2. Ça ne se remplace pas avec quelques centaines de millions de dollars», indique Jean-Denis Girard qui rappelle que le Parti libéral du Québec avait décidé de reconstruire la centrale au coût de 2 milliards $ en 2008 avant d'interrompre les travaux au printemps 2011 à la suite des incidents de Fukushima, au Japon. Au cours des prochains jours, les intervenants du milieu socio-économique surveilleront attentivement la formation du conseil des ministres afin de savoir avec qui ils devront désormais communiquer au ministère des Ressources naturelles. Du côté du PQ, on indique que la décision devrait être prise par décret ministériel, ce qui ne nécessite pas l'appui des partis d'opposition. On sait que le Parti libéral du Québec et la Coalition avenir Québec avaient un préjugé favorable pour la réfection de la centrale tandis que Québec solidaire et le PQ souhaitent sa fermeture.

Le 13 septembre 2012 Gentilly-2 : la Chambre de commerce ne jette pas la serviette

En outre, le président de la Chambre de commerce de Trois-Rivières a souligné que si la décision est prise de fermer Gentilly-2, le débat tournera autour du fonds de diversification économique promis par le Parti québécois pour compenser les pertes d’emplois. « 200 million $, c’est nettement insuffisant, a-t-il dit. On demande 2 milliards $. » Nouveaux services À l’instar de la Ville, la Chambre de commerce de Trois-Rivières célèbre en 2012 les 10 ans de sa fusion avec la Chambre de commerce de Cap-de-la-Madeleine. Pour l’occasion, la Chambre a adopté un plan d’action sur trois ans pour bonifier les services à ses membres. Ainsi, la Chambre offrira cette année la « validation de projet d’affaires », une occasion pour les jeunes entrepreneurs de soumettre leur projet à un panel d’experts (comptables, entrepreneurs accomplis, financiers, avocats…) et obtenir leurs commentaires. Durant les grands déjeuners d’affaires, la Chambre compte dorénavant former des tandems formés de membres vétérans et de membres plus jeunes pour permettre une meilleure intégration à ces derniers. Speed-dating d’affaires et « café-rencontre expresso » s’ajouteront aussi aux activités régulières cette année. Finalement, la Chambre compte prendre le virage 2.0 avec une présence accrue dans les médias sociaux. Pour Patrick Charlebois, ces nouvelles activités visent notamment à attirer plus de jeunes au sein de la Chambre.


! Gentilly Or Not To Be: le film cimente le débat sur le nucléaire au Québec Hugo Prévost | 13 sept 2012 |

Hugo Prévost @HugoPrevost La glace est définitivement brisée pour le documentaire Gentilly Or Not To Be; le film de Guylaine Maroist et Éric Ruel sur les risques posés par la centrale nucléaire Gentilly-2, à Bécancour, a en effet fait salle comble lors de sa première montréalaise, mardi au cinéma Beaubien. Dès lors, et avec l’élection d’un gouvernement péquiste aux visées semblables à celles des deux cinéastes, Mme Maroist et M. Ruel pourrait bien réussir à atteindre leur objectif, soit l’arrêt des activités de la centrale et le déclassement du site.

# Une manifestation contre le nucléaire à la centrale Gentilly-2 Au téléphone, Mme Maroist est d’ailleurs surprise de l’enthousiasme de la population envers son documentaire de 52 minutes. « Nous avons dû refuser des gens », confie-telle, étonnée, au téléphone. Plusieurs représentants de la classe politique, dont le jeune député péquiste de Laval-des-Rapides, Léo Bureau-Blouin, étaient d’ailleurs présents lors de l’événement. Le film en lui-même, qui penche clairement en faveur des opposants à la réfection de la centrale, est d’ailleurs présenté par Mme Maroist comme un « documentaire engagé ».


! Gentilly Or Not To Be: le film cimente le débat sur le nucléaire au Québec Hugo Prévost | 13 sept 2012 | Hugo Prévost @HugoPrevost

« Je ne crois pas au documentaire objectif, ni même au reportage objectif. Normalement, les journalistes doivent recueillir les commentaires des deux parties lors d’un reportage. Nous avons plutôt choisi le documentaire d’auteur. Pour nous, il est important d’avoir un documentaire d’auteur engagé. Toutefois, comme j’ai un passé de journaliste, je ne suis pas allée voir un seul aspect (de la situation), je suis allée voir l’autre point de vue parce que cela m’intéressait », mentionne-t-elle. Mme Marois n’est par ailleurs pas étrangère à la question nucléaire, puisqu’elle a déjà réalisé un premier film sur les vétérans ayant participé à des expériences sur le nucléaire. Le documentaire, en 2007, a permis de « remonter la filière du nucléaire ». « Des experts nous ont suggéré de regarder du côté de l’énergie nucléaire; personnellement, je croyais qu’il n’y avait aucun problème avec la centrale au Québec, puisque j’ai tendance à faire confiance aux institutions gouvernementales. Cependant, quand la réfection de la centrale a été annoncée en 2008, j’ai constaté qu’il existait un mouvement de citoyens qui s’opposaient au projet. Je voyais d’ailleurs que beaucoup de chercheurs et de médecins faisaient partie des détracteurs. Tout cela m’a intriguée. » Dans le cadre de leur démarche cinématographique, Mme Marois et M. Ruel ont non seulement rencontré des opposants au projet, mais également des défenseurs du nucléaire, y compris des chercheurs indépendants, bien que cette dernière tâche se soit révélée ardue. « Je vous mets au défi de trouver des individus indépendants qui affirment que (le projet de réfection de Gentilly-2) est sans risques », lance la réalisatrice en entrevue. Mme Marois admet cependant que 52 minutes, c’est bien peu pour examiner le dossier du nucléaire québécois (et mondial) en profondeur. « Nous avons décidé de nous concentrer sur l’aspect santé publique », dit-elle. Certaines sections, portant entre autres sur des aspects plus techniques du réacteur CANDU (le type de réacteur présent à Gentilly-2 et en Allemagne, où une étude démontre que les cas de leucémie augmentent en fonction de la proximité des centrales), ont disparu au montage. Afin de combler le vide laissé par le déclassement souhaité de l’ensemble des centrales nucléaires sur la planète, et dans les cas où les ressources hydriques de certaines régions ne permettent pas d’utiliser l’hydroélectricité comme au Québec, Mme Marois suggère de se tourner vers l’éolien pour remplacer, à terme, les combustibles fossiles. Elle donne, pour se faire, l’exemple de l’Allemagne qui, après avoir annoncé sa sortie progressive du nucléaire, est devenue « le leader mondial en matière d’exploitation des vents à des fins énergétiques ».


# Gentilly Or Not To Be: le film cimente le débat sur le nucléaire au Québec Hugo Prévost | 13 sept 2012 | Hugo Prévost @HugoPrevost

Mardi, l’attaché de presse du Parti québécois, Éric Gamache, a confirmé que le nouveau gouvernement de Pauline Marois avait l’intention d’aller de l’avant avec le déclassement de Gentilly-2, tel que promis depuis deux ans. Selon Radio-Canada, le prochain ministre des Ressources naturelles devra prendre une décision rapidement, le permis d’exploitation ne permettant pas de faire fonctionner la centrale au-delà de 2012. Cette décision relève du conseil des ministres et n’a pas à être soumise au vote des élus de l’Assemblée nationale, précise le diffuseur public.


Une large coalition demande à Pauline Marois de confirmer au plus tôt la fermeture définitive de Gentilly-2 Par Nature Québec Mondialisation.ca, 12 septembre 2012 Url de l'article: http://www.mondialisation.ca/une-large-coalition-demande-a-pauline-marois-de-confirmer-au-plus-tot-la-fermeture-definitive-de-gentilly-2/5304291

Montréal, mardi 11 septembre 2012 — À quelques heures de la première du film documentaire Gentilly or not to be des réalisateurs Guylaine Maroist et Éric Ruel, qui jette un regard critique sur la sécurité de la centrale nucléaire de Gentilly-2, une coalition d’organismes et de personnalités demande à la nouvelle Première ministre, Madame Pauline Marois, d’annoncer dans les plus brefs délais la fermeture définitive de Gentilly-2. Cette coalition, réunie autour du mouvement Sortons le Québec du nucléaire, offre sa collaboration au nouveau gouvernement pour la planification des étapes ultérieures liées au déclassement et à la réhabilitation du site de la centrale. « Madame Marois est certainement au fait qu’il n’est pas nécessaire de procéder à un vote à l’Assemblée nationale, ni même d’adopter un nouveau décret, pour annoncer la fermeture définitive de Gentilly-2 et ainsi remplir son engagement. Elle n’a qu’à faire une déclaration en ce sens et aviser le PDG d’Hydro-Québec que son gouvernement n’autorisera pas sa réfection », a déclaré Christian Simard, directeur général de Nature Québec et porte-parole du mouvement Sortons le Québec du nucléaire. Une porte-parole d’Hydro-Québec a confirmé que le permis d’opération ne permet pas de maintenir la centrale en activité au-delà de décembre 2012. Après, il faudra l’avoir arrêtée de façon définitive et avoir planifié son déclassement… ou avoir pris la décision de la reconstruire. On sait que le Parti québécois s’est engagé clairement dans son programme et au cours de la campagne électorale à « procéder au déclassement de la centrale nucléaire Gentilly-2 et à mettre en place un fonds de diversification économique de 200 millions de dollars pour le Centre-du-Québec et la Mauricie ». Une forte majorité de Québécois s’oppose à l’énergie nucléaire. Il est important pour les travailleurs de clarifier la situation Pour les membres de la Coalition, il est important pour les travailleurs de la centrale et les citoyens des régions concernées que la situation soit clarifiée le plus tôt possible afin de pouvoir investir rapidement dans la diversification économique et les énergies d’avenir. « Le gouvernement libéral a volontairement maintenu les gens dans la confusion pendant plus d’un an, arrêtant le projet de reconstruction d’un côté et affirmant avoir un préjugé favorable pour la réfection de l’autre. Il faut maintenant être plus transparent, donner l’heure juste, dire ce que l’on fait et faire ce que l’on dit. J’ai bon espoir que l’on passe d’un gouvernement invisible à un gouvernement visible », a déclaré pour sa part l’auteur et metteur en scène Dominic Champagne, qui vit en aval de la centrale. Les groupes et personnalités présents rappellent que la vaste majorité des 800 emplois concernés sont couverts par la sécurité d’emploi. Pour les autres, il faudra mettre sur pied un comité de reclassement de la main d’œuvre et mettre en branle un plan de diversification économique pour la région. Ce plan pourrait inclure un centre d’expertise en efficacité énergétique et en énergies renouvelables adapté à la réalité industrielle et agricole de la région. On doit également se doter d’un plan intégré de déclassement des centrales Gentilly-1 (qui n’a jamais vraiment fonctionné) et Gentilly-2, lequel permettrait de développer des emplois spécialisés en déclassement nucléaire et en réhabilitation de sites contaminés. Bien que n’ayant jamais été fonctionnelle la vieille centrale Gentilly-1, qui appartient au gouvernement fédéral, doit, elle aussi, être déclassée. Des fonds fédéraux sont réservés à cette fin. Arrêter les frais au plus vite Dans les faits, la centrale nucléaire de Gentilly-2 est en arrêt de fonctionnement depuis le 27 juillet dernier, et ce « pour plusieurs semaines » en raison d’une nouvelle panne. Une autre défectuosité importante l’avait paralysée pendant 4 mois, en 2011. Pour Karel Mayrand, de la Fondation Suzuki « La valse-hésitation autour du démantèlement de Gentilly-2 a assez duré. Gentilly-2 est une bombe à retardement au plan financier. Chaque journée qui passe accroît la facture que les Québécois devront assumer pour se défaire de cette filière énergétique coûteuse et non sécuritaire. Compte tenu de l’explosion des coûts dans le secteur nucléaire depuis Fukushima, la réfection de la centrale constituerait un éléphant blanc, une aventure financière qui pèserait lourdement sur la rentabilité d’Hydro-Québec et sur nos tarifs d’électricité », a-t-il ajouté. « Tenter de réparer cette vieille centrale nucléaire poussive est risqué, coûte plusieurs millions et fait penser à de l’acharnement thérapeutique, surtout à quelques mois de sa fin de vie. Il faut fermer ce gouffre financier et rendre cette décision irréversible », affirme Jacques Dagenais, un intervenant privé à Gentilly-2 depuis 1999.


Le projet de reconstruction de Gentilly-2 a été stoppé par le gouvernement du Québec au printemps 2011 pour exiger de nouvelles études à la suite de la catastrophe de Fukushima. Selon plusieurs sources bien informées, de nouvelles données feraient maintenant porter le coût de la reconstruction de la centrale à plus de 3 milliards de dollars, bien au-delà du 1,9 milliard de dollars évalué en 2008. « La réfection de la centrale jumelle de Pointe Lepreau au Nouveau-Brunswick a coûté le double des prévisions et a subi d’importants retards de trois années additionnelles. Et c’était avant Fukushima. Il faut vraiment arrêter l’hémorragie », a précisé Gordon Edwards du Regroupement pour la surveillance du nucléaire

Une centrale nucléaire, ce n’est pas une source d’énergie comme une autre Comme le démontre le film Gentilly or not to be, une centrale nucléaire n’est pas une source d’énergie comme les autres. Elle émet des radionucléides pendant toute sa durée de vie et produit des déchets hautement radioactifs pour lesquels il n’existe encore aucun site permanent de stockage sécuritaire. Gentilly-2 a produit jusqu’à maintenant plus de 2 500 tonnes de ces déchets radioactifs. Or, la demi-vie de certains de ces éléments peut atteindre plusieurs milliers d’années. Pour le Dr Éric Notebaert, du Regroupement des professionnels de la santé pour la survie mondiale, « Il n’existe pas de niveau d’exposition aux radionucléides où il n’y ait pas de risques, contrairement à ce que veut nous faire croire l’industrie. Les grandes études et les méta-analyses confirment les risques pour la santé posés par les centrales nucléaires. Au Canada, il est urgent de revoir à la baisse de façon importante les normes tolérables pour le tritium présent dans l’eau, dont Gentilly-2 est un grand émetteur. Le mieux en fait, c’est de tout arrêter ».

Information : Christian Simard, Nature Québec, 418-928-1150, direction@naturequebec.org Karel Mayrand, Fondation David Suzuki, 514-871-4932, kmayrand@davidsuzuki.org Philippe Giroul, mouvement Sortons le Québec du nucléaire, 819-377-3810, msqng2@yahoo.ca Michel Duguay, Mouvement Sortons le Québec du nucléaire, 418-802-2740, michel.duguay@gel.ulaval.ca Gordon Edwards, Regroupement pour la surveillance du nucléaire, 514-489-1665

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Publié le 12 septembre 2012 à 00h00 | Mis à jour le 12 septembre 2012 à 00h00

Gentilly-2 sur la sellette

Vincent Gauthier Le Nouvelliste (Bécancour) Alors que le Parti québécois a une fois de plus réitéré son intention de procéder au déclassement de la centrale nucléaire Gentilly-2, voilà que le milieu socioéconomique du Coeur-du-Québec organise une nouvelle offensive pour tenter de convaincre le gouvernement de Pauline Marois de plutôt effectuer sa réfection afin d'y maintenir les quelque 800 emplois qui y sont rattachés. Hier, c'est par l'entremise de son attaché de presse Éric Gamache que le nouveau gouvernement minoritaire péquiste a rappelé Archives Le Nouvelliste sa position sur le dossier. Ce dernier a souligné que le permis d'exploitation d'HydroQuébec pour la centrale arrivera à échéance à la fin décembre et que le réacteur devra être arrêté d'ici là. La décision devra donc venir bientôt. Comme les intentions péquistes étaient connues depuis un bon moment, la Chambre de commerce et d'industrie du Coeurdu-Québec et la Ville de Bécancour ont conjointement entrepris, au lendemain des élections, de mettre sur pied un panel d'experts afin d'exposer à la population les réels enjeux entourant la réfection ou le déclassement de la centrale. Deux côtés à la médaille «On veut informer la population, informer les médias ainsi que rétablir les faits à propos de Gentilly-2. On a des données de santé publique et des données économiques. Il y a tellement de choses qui sont véhiculées, des choses qui sont alarmantes et qui ne sont pas toute la vérité. On veut que les gens soient en mesure de prendre une décision éclairée et de voir qu'il y a toujours deux côtés à la médaille», explique Jean-Denis Girard, président de la CCICQ. Bien qu'une rencontre à cet effet se soit tenue, hier, soit au lendemain de la présentation de Gentilly or not to be, les intervenants insistent pour dire que cette idée ne se veut pas une contre-attaque au documentaire de Guylaine Maroist et Éric Ruel. «On avait déjà mentionné qu'on voulait prendre action après le 4 septembre, tout dépendant du gouvernement qui allait être au pouvoir», note M. Girard. Pour la mairesse de Bécancour, une table d'experts permettrait de donner «la bonne information» à la population alors que le documentaire «veut faire peur aux gens». «C'est très irritant. Il n'y a pas juste du négatif (dans la réfection). Par rapport au cancer, le rapport de la santé publique ne dit pas ça du tout. L'idée n'est pas de rassurer les gens, mais bien de donner la bonne information», explique-t-elle. Quant au fonds de diversification économique de 200 millions $ proposé par Pauline Marois, la mairesse de Bécancour demeure sceptique et ne croit pas que la somme avancée puisse être suffisante pour compenser la perte des 800 emplois. «Les 200 millions $ annoncés, c'est à peine un dixième de ce qui pourrait y avoir comme retombées économiques (dans l'éventualité de la réfection de la centrale)», lance-t-elle.


Société

Gentilly Or Not To Be: documentaire sur Gentilly-2 Le mercredi 12 septembre 2012 Partager

Que faire avec l'unique centrale nucléaire du Québec, Gentilly-2? Pour certains, c'est une énergie propre, pour d'autres, une porte ouverte pour les déchets nucléaires ou une catastrophe nucléaire. Cette semaine, le documentaire «Gentilly Or Not To Be» est présenté à Trois-Rivières et Montréal, puis à Télé-Québec la semaine prochaine. Sébastien Poulin Fortin en discute avec la coréalisatrice Guylaine Maroist.

Audio-vidéo Gentilly Or Not To Be: documentaire sur Gentilly-2


Publié le 12 septembre 2012 à 00h00 | Mis à jour le 12 septembre 2012 à 00h00

Le directeur de la Santé publique persiste et signe

Brigitte Trahan Le Nouvelliste (Trois-Rivières) Le directeur de la santé publique Mauricie et Centre-du-Québec est dans toutes les tribunes depuis l'annonce de la diffusion du documentaire Gentilly or not to be. Le Dr Gilles W. Grenier a interpellé à nouveau les médias en convoquant une conférence de presse à la dernière minute, hier matin, en réaction à la première du film, lundi soir, au Cégep de Trois-Rivières. Le Dr Grenier a repris les principales allégations du documentaire et les a contredites une à une. Le Dr Marco Desjardins, médecin-conseil à l'Agence de santé et de services sociaux Mauricie et du Centre-du-Québec et le Dr Gilles Grenier (à droite), directeur de la Santé publique. PHOTO: STÉPHANE LESSARD

Le DSP assure qu'il exerce une «surveillance constante des excès de cancers et d'anomalies congénitales autour de la centrale nucléaire depuis 21 ans.» Au cours de cette période, assure-t-il, rien d'anormal.

Les cas d'avortements et les cas de bébés nés sans perforation anale vers la fin des année 1980 dans la région de Gentilly, où est située la centrale, n'ont jamais pu être reliés à l'activité nucléaire, affirme-t-il. Quant aux cas excédentaires de cancers répertoriés chez les 20 ans et moins dans les années 2003 et 2004, ces derniers ne peuvent être reliés à la centrale non plus. Le Dr Grenier fait aussi remarquer qu'ils ne sont pas survenus dans l'entourage immédiat de la centrale, mais bien dans le secteur Cap-de-la-Madeleine, à 12 kilomètres à vol d'oiseau, de cette dernière. «Les secteurs à moins de 8 km n'ont pas connu de hausse», insiste-t-il. Le Dr Grenier raconte que des tests réalisés en 2011 dans le puits d'une ferme située près de la centrale «n'ont pas montré d'activité supérieure au seuil de détection en tritium, qui est de 6 bq par litre. Or, la norme canadienne est de 7000 bq au Canada. Le protecteur de la santé des citoyens assure que l'air, les légumes et le lait aussi ont été testés et leur teneur en radionucléides est inférieur au bruit de fond, c'est-à-dire à la radioactivité présente naturellement sur Terre. Le Dr Grenier explique que sa position par rapport à la santé, dans les environs de Gentilly-2, est basée sur des études reconnues par des organismes de radioprotection internationaux. «Elles ne montrent aucun lien causal entre les centrales nucléaires et la survenue de cas de leucémie», insiste-t-il. Le Dr Grenier dit ignorer sur quoi se base le Dr Ian Fairlie, radiologue et spécialiste de la radiation pour le Parlement Européen, pour dire exactement le contraire. Toutefois, le Dr Grenier a dit souhaiter, hier, que les données au sujet de Gentilly-2 soient publiées par des organismes indépendants. Actuellement, les données sont produites par Hydro-Québec et par la Commission canadienne de sûreté nucléaire. Sans vouloir mettre en doute ces organismes, le Dr Grenier explique que la direction de Santé publique «a plusieurs fois exprimé ce voeu-là, dans les mémoires qu'on a produits lors d'audiences publiques. On renouvelle chaque fois ce voeu d'avoir des données indépendantes», dit-il.


Il fut une période où les données environnementales produites par Hydro-Québec étaient contre-vérifiées par l'Université Laval, rappelle-t-il. Toutefois, le Dr Grenier explique qu'il n'a pas les rapports des dernières années et «je ne sais pas si ce groupe est toujours actif», dit-il. Pour l'instant, à la lumière des données qu'il a à sa disposition, le DSP affirme qu'il n'y a pas eu d'augmentations prouvées de cas de leucémie infantile dans les zones de 5 ou de 10 kilomètres autour de la centrale.







Une large coalition demande à Pauline Marois de confirmer au plus tôt la fermeture définitive de Gentilly-2 De Nature Québec Global Research, septembre 12, 2012 Url de l'article:
 http://www.mondialisation.ca/une-large-coalition-demande-a-pauline-marois-de-confirmer-au-plus-tot-la-fermeturedefinitive-de-gentilly-2/5304291

Montréal, mardi 11 septembre 2012 — À quelques heures de la première du film documentaire Gentilly or not to be des réalisateurs Guylaine Maroist et Éric Ruel, qui jette un regard critique sur la sécurité de la centrale nucléaire de Gentilly-2, une coalition d’organismes et de personnalités demande à la nouvelle Première ministre, Madame Pauline Marois, d’annoncer dans les plus brefs délais la fermeture définitive de Gentilly-2. Cette coalition, réunie autour du mouvement Sortons le Québec du nucléaire, offre sa collaboration au nouveau gouvernement pour la planification des étapes ultérieures liées au déclassement et à la réhabilitation du site de la centrale. « Madame Marois est certainement au fait qu’il n’est pas nécessaire de procéder à un vote à l’Assemblée nationale, ni même d’adopter un nouveau décret, pour annoncer la fermeture définitive de Gentilly-2 et ainsi remplir son engagement. Elle n’a qu’à faire une déclaration en ce sens et aviser le PDG d’Hydro-Québec que son gouvernement n’autorisera pas sa réfection », a déclaré Christian Simard, directeur général de Nature Québec et porte-parole du mouvement Sortons le Québec du nucléaire. Une porteparole d’Hydro-Québec a confirmé que le permis d’opération ne permet pas de maintenir la centrale en activité au-delà de décembre 2012. Après, il faudra l’avoir arrêtée de façon définitive et avoir planifié son déclassement… ou avoir pris la décision de la reconstruire. On sait que le Parti québécois s’est engagé clairement dans son programme et au cours de la campagne électorale à « procéder au déclassement de la centrale nucléaire Gentilly-2 et à mettre en place un fonds de diversification économique de 200 millions de dollars pour le Centre-du-Québec et la Mauricie ». Une forte majorité de Québécois s’oppose à l’énergie nucléaire.


Une large coalition demande à Pauline Marois de confirmer au plus tôt la fermeture définitive de Gentilly-2 De Nature Québec Global Research, septembre 12, 2012

Il est important pour les travailleurs de clarifier la situation Pour les membres de la Coalition, il est important pour les travailleurs de la centrale et les citoyens des régions concernées que la situation soit clarifiée le plus tôt possible afin de pouvoir investir rapidement dans la diversification économique et les énergies d’avenir. « Le gouvernement libéral a volontairement maintenu les gens dans la confusion pendant plus d’un an, arrêtant le projet de reconstruction d’un côté et affirmant avoir un préjugé favorable pour la réfection de l’autre. Il faut maintenant être plus transparent, donner l’heure juste, dire ce que l’on fait et faire ce que l’on dit. J’ai bon espoir que l’on passe d’un gouvernement invisible à un gouvernement visible », a déclaré pour sa part l’auteur et metteur en scène Dominic Champagne, qui vit en aval de la centrale. Les groupes et personnalités présents rappellent que la vaste majorité des 800 emplois concernés sont couverts par la sécurité d’emploi. Pour les autres, il faudra mettre sur pied un comité de reclassement de la main d’œuvre et mettre en branle un plan de diversification économique pour la région. Ce plan pourrait inclure un centre d’expertise en efficacité énergétique et en énergies renouvelables adapté à la réalité industrielle et agricole de la région. On doit également se doter d’un plan intégré de déclassement des centrales Gentilly-1 (qui n’a jamais vraiment fonctionné) et Gentilly-2, lequel permettrait de développer des emplois spécialisés en déclassement nucléaire et en réhabilitation de sites contaminés. Bien que n’ayant jamais été fonctionnelle la vieille centrale Gentilly-1, qui appartient au gouvernement fédéral, doit, elle aussi, être déclassée. Des fonds fédéraux sont réservés à cette fin. Arrêter les frais au plus vite Dans les faits, la centrale nucléaire de Gentilly-2 est en arrêt de fonctionnement depuis le 27 juillet dernier, et ce « pour plusieurs semaines » en raison d’une nouvelle panne. Une autre défectuosité importante l’avait paralysée pendant 4 mois, en 2011. Pour Karel Mayrand, de la Fondation Suzuki « La valse-hésitation autour du démantèlement de Gentilly-2 a assez duré. Gentilly-2 est une bombe à retardement au plan financier. Chaque journée qui passe accroît la facture que les Québécois devront assumer pour se défaire de cette filière énergétique coûteuse et non sécuritaire. Compte tenu de l’explosion des coûts dans le secteur nucléaire depuis Fukushima, la réfection de la centrale constituerait un éléphant blanc, une aventure financière qui pèserait lourdement sur la rentabilité d’Hydro-Québec et sur nos tarifs d’électricité », a-t-il ajouté.


Une large coalition demande à Pauline Marois de confirmer au plus tôt la fermeture définitive de Gentilly-2 De Nature Québec Global Research, septembre 12, 2012

« Tenter de réparer cette vieille centrale nucléaire poussive est risqué, coûte plusieurs millions et fait penser à de l’acharnement thérapeutique, surtout à quelques mois de sa fin de vie. Il faut fermer ce gouffre financier et rendre cette décision irréversible », affirme Jacques Dagenais, un intervenant privé à Gentilly-2 depuis 1999. Le projet de reconstruction de Gentilly-2 a été stoppé par le gouvernement du Québec au printemps 2011 pour exiger de nouvelles études à la suite de la catastrophe de Fukushima. Selon plusieurs sources bien informées, de nouvelles données feraient maintenant porter le coût de la reconstruction de la centrale à plus de 3 milliards de dollars, bien au-delà du 1,9 milliard de dollars évalué en 2008. « La réfection de la centrale jumelle de Pointe Lepreau au Nouveau-Brunswick a coûté le double des prévisions et a subi d’importants retards de trois années additionnelles. Et c’était avant Fukushima. Il faut vraiment arrêter l’hémorragie », a précisé Gordon Edwards du Regroupement pour la surveillance du nucléaire Une centrale nucléaire, ce n’est pas une source d’énergie comme une autre Comme le démontre le film Gentilly or not to be, une centrale nucléaire n’est pas une source d’énergie comme les autres. Elle émet des radionucléides pendant toute sa durée de vie et produit des déchets hautement radioactifs pour lesquels il n’existe encore aucun site permanent de stockage sécuritaire. Gentilly-2 a produit jusqu’à maintenant plus de 2 500 tonnes de ces déchets radioactifs. Or, la demi-vie de certains de ces éléments peut atteindre plusieurs milliers d’années. Pour le Dr Éric Notebaert, du Regroupement des professionnels de la santé pour la survie mondiale, « Il n’existe pas de niveau d’exposition aux radionucléides où il n’y ait pas de risques, contrairement à ce que veut nous faire croire l’industrie. Les grandes études et les méta-analyses confirment les risques pour la santé posés par les centrales nucléaires. Au Canada, il est urgent de revoir à la baisse de façon importante les normes tolérables pour le tritium présent dans l’eau, dont Gentilly-2 est un grand émetteur. Le mieux en fait, c’est de tout arrêter ». Information : Christian Simard, Nature Québec, 418-928-1150, direction@naturequebec.org Karel Mayrand, Fondation David Suzuki, 514-871-4932, kmayrand@davidsuzuki.org Philippe Giroul, mouvement Sortons le Québec du nucléaire, 819-377-3810, msqng2@yahoo.ca Michel Duguay, Mouvement Sortons le Québec du nucléaire, 418-802-2740, michel.duguay@gel.ulaval.ca Gordon Edwards, Regroupement pour la surveillance du nucléaire, 514-489-1665 Copyright © 2012 Global Research

Publié le 11 septembre 2012 à 09h02 | Mis à jour le 11 septembre 2012 à 09h02



Publié le 11 septembre 2012 à 11h36 | Mis à jour le 11 septembre 2012 à 11h36

Aucun danger à vivre à Bécancour, affirme la Santé publique

Brigitte Trahan Le Nouvelliste (Trois-Rivières) Le directeur de la Santé publique pour la Mauricie et le Centre-duQuébec, le Dr Gilles W. Grenier, a tenu à rassurer la population de Bécancour et des environs, ce matin, à la suite de la présentation du documentaire «Gentilly or not to be» dévoilé en primeur, hier soir, à TroisRivières. Selon lui, toutes les études scientifiques disponibles démontrent qu'il n'y a aucun danger à vivre à proximité de la centrale nucléaire Gentilly-2 à Bécancour. Le Dr Gilles W. Grenier, directeur de la Santé publique en Mauricie-Centredu-Québec. Photo: Stéphane Lessard

Des analyses ont été faites de l'eau des puits à proximité de la centrale ainsi que des légumes et du lait produits dans ce secteur et la radioactivité enregistrée est inférieure à la

radioactivité naturelle, affirme-t-il. Le film «Gentilly or not to be» fait état que la norme canadienne d'émissions de tritium est de 7000 becquerel par litre d'eau. Or, seulement 6 becquerel ont été trouvés dans l'eau des puits dans l'entourage immédiat de la centrale, dit-il. Le DSP a rappelé que les données qu'il utilise pour juger de la sécurité de la centrale sont des études internationales sérieuses. Ce dernier s'appuie aussi sur les informations fournies par Hydro-Québec et la Commission canadienne de sûreté nucléaire. Le Dr Grenier a toutefois précisé qu'il a maintes fois recommandé que des études et des analyses indépendantes soient réalisées, ce qui n'a jamais été fait. Tous les détails dans Le Nouvelliste de mercredi.


La Presse 
 11 septembre 2012


LAPRESSE.CA Publié le 11 septembre 2012 à 09h07 | Mis à jour le 11 septembre 2012 à 09h07

Trois questions à... Guylaine Maroist

André Duchesne La Presse Après Bombes à retardement, un film portant sur d'anciens combattants canadiens exposés à des radiations lors d'essais nucléaires dans le Nevada, les documentaristes Guylaine Maroist et Éric Ruel retournent dans les mêmes eaux. Leur nouveau film, Gentilly Or Not To Be, met en question le projet de réfection de la centrale Gentilly-2. Le terme «mettre en question» n'est pas assez fort. Le film prend position contre le projet, tout en donnant la parole aux opposants comme à ceux qui l'appuient. Nous en avons discuté avec Mme Maroist. PHOTO FOURNIE PAR LA PRODUCTION

Q - Qu'est-ce qui vous a mis sur la piste du sujetde la centrale nucléaire?

R - En réalisant Bombes à retardement, nous avons été attirés par la question de Gentilly-2. Ce qui nous a étonnés est moins l'opposition d'environnementalistes que celle d'un groupe d'une soixantaine de médecins du Québec. Lorsqu'on parle des craintes entourant les centrales nucléaires, il est souvent question du traitement des déchets et des risques d'accident. Mais beaucoup moins de santé publique. Or, aucune dose de radiation n'est sans danger. Q - Dans le film, on évoque l'étude KiKK menée en Allemagne qui a conduit le gouvernement à amorcer la fermeture des centrales nucléaires du pays. Une étude de cette envergure existe-t-elle au Québec? R - Non, parce qu'il n'y a qu'une seule centrale et qu'elle est située dans un environnement peu populeux. Les résultats ne seraient pas concluants. Mais il y a eu aux États-Unis des études sur l'ensemble des centrales nord-américaines sur une période de 40 ans. On y a remarqué que lorsque des centrales ferment, les taux de leucémie descendent. Q - Vous avez donné la parole à des politiciens québécois. Que retenez-vous de leurs réponses? R - Je ne doute pas de leur bonne foi, mais ils se fient aux rapports qu'on leur remet. Ils ont un discours de position, pas de discussion. On sent qu'avec eux, le débat est perdu d'avance. Nous, on croit que le débat devrait se faire au sein de la population. À travers des audiences du BAPE, par exemple. La Commission canadienne de la sûreté nucléaire a donné son aval au projet, mais il revient au gouvernement du Québec de décider. Avec le changement de gouvernement, les espoirs sont permis. Quant à moi, je ressors plus inquiète de ce documentaire. Les dernières images du film, où l'on voit un ferrailleur aux prises avec des déchets radioactifs, démontrent que le filet de sécurité autour du nucléaire n'est pas si bien déployé qu'on ne le croit. Gentilly Or Not To Be est présenté ce soir à 19h au cinéma Beaubien. À la télévision, on pourra le voir le lundi 17 septembre à 21h et le mercredi 19 septembre à 13h30 sur les ondes de Télé-Québec.


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Le PQ veut toujours procéder au déclassement de Gentilly-2 Le 11 septembre 2012 http://www.radio-canada.ca/regions/mauricie/2012/09/11/002-documentaire-gentilly-2-nucleaire.shtml

Maude Montembault nous parle du documentaire Gentilly or not to be Le Parti québécois entend toujours procéder au déclassement de Gentilly-2, comme il le promet depuis deux ans. L'attaché de presse du Parti québécois, Éric Gamache, confirme que le nouveau gouvernement de Pauline Marois a l'intention de tenir cette promesse. Le prochain ministre des Ressources naturelles devra prendre une décision rapidement. C'est que le permis d'exploitation de Gentilly-2 ne permet pas de faire fonctionner la centrale au-delà de 2012. Cette décision relève du conseil des ministres et n'a pas à être soumise au vote des élus de l'Assemblée nationale. Le documentaire Gentilly or not to be fait réagir Le documentaire Gentilly or not to be a été présenté lundi soir à Trois-Rivières devant plus de 250 personnes, avant d'être diffusé en première montréalaise au cinéma Beaubien mardi soir. Le documentaire dresse un portrait inquiétant des risques liés au nucléaire et à la réfection de la centrale Gentilly-2 de Bécancour. Il a suscité de vives réactions du public, en grande partie déjà gagné aux arguments du mouvement Sortons le Québec du nucléaire. Le documentaire laisse entendre que le taux de cancer et de leucémie chez les gens qui habitent dans un rayon de dix kilomètres de la centrale est plus élevé que la normale. Les élus de la région ont tous été invités à assister au visionnement, mais seule la députée péquiste de Champlain, Noëlla Champagne, était présente. Elle a rappelé que son gouvernement s'est engagé à régler la question du nucléaire en déclassant la centrale Gentilly-2. Une coalition d'opposants au maintien des activités de la centrale nucléaire a profité de cette projection pour demander à la nouvelle première ministre d'annoncer dans les plus brefs délais la fermeture des installations de Bécancour.


! Le PQ veut toujours procéder au déclassement de Gentilly-2 Le 11 septembre 2012

Réaction de l'Agence de la santé Le docteur Gilles Grenier de l'Agence de la santé L'Agence de la santé de la Mauricie et du Centre-du-Québec a récemment affirmé que les échantillons de population étudiés dans le documentaire ne permettent pas de conclure qu'il y a des répercussions sur la santé. Lors d'un point de presse, mardi, la direction de l'Agence a réitéré qu'il n'y avait pas de lien entre le taux de cancer et la centrale nucléaire. Selon l'Agence, plusieurs études ont obtenu des résultats différents de ceux présentés dans le documentaire. L'Agence de la santé ajoute aussi qu'il est faux de croire que les femmes enceintes devraient quitter la région en raison de la présence de Gentilly-2. Gentilly-2 dans la campagne électorale Le dossier de la centrale nucléaire Gentilly-2 avait refait son apparition dans la récente campagne électorale au Québec. Les chefs des partis favorables au maintien de Gentilly-2 avaient été questionnés relativement au contenu du documentaire. « Ce que j'ai dit depuis le début, c'est qu'il n'y aura pas de compromis ni sur la sécurité ni sur l'environnement. Moi, pour l'instant, je ne crois pas ce documentaire. Les spécialistes, les scientifiques qu'on a consultés disent exactement le contraire. Maintenant, attendons d'avoir les études », avait souligné François Legault, chef de la Coalition avenir Québec. Le premier ministre sortant, Jean Charest, s'était aussi prononcé sur la question : « Reconnaissons qu'à ce jour, il n'y a personne qui a relevé une situation qui nous amènerait à se questionner là-dessus. Moi, c'est ce que je constate », avait-il affirmé. Après avoir décidé, en 2008, de reconstruire la centrale au coût de près de 2 milliards de dollars, le gouvernement Charest avait interrompu les travaux au printemps 2011. Québec attend encore de nouvelles études. Les opposants estiment que les coûts de réfection ont augmenté depuis, pour atteindre près de 3 milliards.


http://tvanouvelles.ca/lcn/artsetspectacles/general/archives/2012/09/20120911-183553.html

Centrale nucléaire Gentilly or not to be: première trifluvienne Première publication 11 septembre 2012 à 18h35

Par Guillaume Jacob | Agence QMI Les citoyens qui vivent aux alentours de la centrale nucléaire Gentilly-2 sont plus sujets à développer des problèmes de santé comme la leucémie. C'est à tout le moins la sonnette d'alarme que tire le documentaire Gentilly or not to be, présenté en grande première le 10 septembre à Trois-Rivières. Les documentaristes Guylaine Maroist et Éric Ruel ont planché pendant quatre ans sur ce film-choc. Depuis 2008, ils ont traîné leur caméra de l'Allemagne au Royaume-Uni, en passant par Bécancour, pour aborder la question des risques que les centrales nucléaires font peser sur la santé. Comme principal argument, le documentaire met de l'avant une étude épidémiologique allemande menée sur les populations vivant à proximité de centrales nucléaires, et dont les résultats ont été rendus publics en 2007. Cette étude démontre que la prévalence de la leucémie augmente à mesure que le milieu de vie s'approche d'une centrale. C'est d'ailleurs sur la base de ces résultats que le gouvernement allemand a pris la décision de sortir du nucléaire, explique au micro des documentaristes le ministre allemand de l'Environnement et de la Sécurité nucléaire de l'époque. Le lien entre les cas de leucémie et les radiations résiduelles des centrales est toutefois mis en doute, notamment par le directeur régional de la santé publique de la Mauricie et du Centre-du-Québec, le Dr Gilles W Grenier, interviewé dans le documentaire. L'avis d'Hydro-Québec n'a pas été demandé, du fait que l'angle du documentaire était la santé avant tout, un domaine hors de l'expertise de la société d'État, a expliqué la coréalisatrice Guylaine Maroist.


http://tvanouvelles.ca/lcn/artsetspectacles/general/archives/2012/09/20120911-183553.html Centrale nucléaire Gentilly or not to be: première trifluvienne Première publication 11 septembre 2012 à 18h35 Par Guillaume Jacob | Agence QMI

Le film suit ensuite le combat des militants du Mouvement sortons le Québec du nucléaire qui militent pour le déclassement de Gentilly-2. Le physicien Michel Duguay, le Dr. Éric Notenbaert et le physicien Gordon Edwards sont du nombre. C'est d'ailleurs en lisant sur les cris d'alarme lancés par ces intervenants que les deux réalisateurs ont décidé de plancher sur le sujet à partir de 2008. «Ce sont des gens extrêmement crédibles et on doit leur prêter attention», a tenu à souligner Mme Maroist. Une première à quelques km de Gentilly-2 Presque toutes les quelque 450 places du Théâtre du Cégep de Trois-Rivières étaient comblées pour la première du documentaire, le 10 septembre. «Pour nous c'était vraiment essentiel d'être dans la région ce soir, parce que ça concerne d'abord les gens d'ici, a souligné la coréalisatrice Guylaine Maroist. On sait que ce n'est pas une question facile. Ça peut être difficile d'accepter les constats que certaines personnes font à l'endroit de la centrale nucléaire.» Et même si le Parti québécois, qui promettait le déclassement, a pris le pouvoir aux dernières élections, l'avenir de la centrale demeure un enjeu crucial, croit la documentariste. «Je ne vois pas encore de décision formelle, d'annonce du déclassement.»


11 septembre 2012, 18:42 http://fr.video.canoe.tv/video/en-vedette/en-vedette-aujourdhui/1906868890/gentilly-or-not-to-be-premieretrifluvienne/1834763293001

Gentilly or not to be: première trifluvienne...De TVA NouvellesLes citoyens qui vivent aux alentours de la centrale nucléaire Gentilly-2 sont plus sujets à développer des...


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Documentaire Gentilly or Not ToBe et la place du nucléaire au Québec GENTILLY OR NOT TO BE Mardi 11 septembre 2012

# À l’aube du 3ième millénaire, l’énergie nucléaire semble la solution à la demande croissante d’énergie des sept milliards d’humains. Partout sur le globe, l’industrie nucléaire prépare sa renaissance et le Québec, champion mondial de l’hydroélectricité, emboîte le pas avec la réfection de sa centrale Gentilly-2 à Bécancour. Au-delà des risques d’accidents et de la gestion des déchets irradiés, cette forme d’énergie a-t-elle un impact sur la santé humaine ? Gentilly Or Not To Be pose la question aux plus grands défenseurs de l’énergie nucléaire ainsi qu’à ses détracteurs. Ce documentaire nous transporte en France, en Allemagne, aux États-Unis, en Angleterre et au Japon où les plus grands spécialistes du monde se prononcent, souvent en contradiction les uns avec les autres. Qui dit vrai ? En parallèle de son enquête, la cinéaste documentariste Guylaine Maroist suit des citoyens qui s’opposent au projet de réfection de la centrale Gentilly-2. Le médecin Éric Notebaert, le mathématicien Gordon Edwards et le physicien nucléaire Michel Duguay sont convaincus qu’il faut à tout prix fermer l’unique réacteur nucléaire de la Province. Réussiront-ils à faire reculer le puissant lobby du nucléaire ? Diffusé à Télé-Québec le 17 septembre Production Les Productions de la ruelle inc. Producteurs Guylaine Maroist et Éric Ruel Réalisateurs Guylaine Maroist Eric Ruel


! Documentaire Gentilly or Not ToBe et la place du nucléaire au Québec GENTILLY OR NOT TO BE Mardi 11 septembre 2012

Citations « Dire que vous allez faire du nucléaire pour 800 emplois, c’est totalement absurde. Hydro-Québec, le gouvernement du Québec, les grandes sociétés d’ingénieurs et l’industrie nucléaire travaillent avec des ressources inimaginables pour s’assurer qu’il n’y ait même pas de débat public. » Thomas Mulcair, chef du Parti Neo-Démocrate « Depuis quelques années, y a eu de très grosses études qui ont montré hors de tout doute une augmentation de leucémie chez les enfants autour des centrales (nucléaires). (…) Le tritium, c’est de l’eau radioactive. Les réacteurs canadiens ont la malheureuse caractéristique de faire énormément d’eau radioactive. Le tritium se lie aux cellules très rapidement et cause des malformations génétiques, des mutations. » Dr Eric Notebaert, Md « Ne pensez pas que c’est juste Trois-Rivières et Bécancour qui sont menacés par la radioactivité. Les 2500 tonnes de déchets radioactifs à Bécancour constituent un grand danger en soi, une des cibles potentielles les plus vulnérables en Amérique du Nord. Le Saint-Laurent n’est pas surveillé. N’importe qui peut se mettre en bateau, mettre des explosifs, arriver près de Gentilly, faire exploser, répandre la radioactivité dans toute la vallée du Saint-Laurent. Si vous aimez le danger nucléaire, vous l’avez. » Dr Michel Duguay, physicien nucléaire


Publié le 11 septembre 2012 à 07h17 | Mis à jour le 11 septembre 2012 à 07h18 Le Nouvelliste

Gentilly or not to be présenté devant un public conquis

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Guylaine Maroist et Éric Ruel, les réalisateurs du documentaire. Brigitte Trahan
 Le Nouvelliste (Trois-Rivières) Environ une centaine de personnes ont assisté à la première du documentaire Gentilly or not to be des réalisateurs Guylaine Maroist et Éric Ruel, à Trois-Rivières, hier soir. Le public s'est montré visiblement conquis à l'avance par l'idée d'une fermeture définitive de la seule centrale nucléaire du Québec, comme en ont témoigné les nombreuses questions à la fin de la représentation. Même si tous les députés de la région étaient invités, la députée de Champlain, Noëlla Champagne, fut la seule à assister à cette activité qui réunissait, dans l'auditorium du Cégep, les principaux acteurs du mouvement antinucléaire du Québec. Interrogée en marge de la projection à savoir si la question de la réfection de la centrale avait déjà fait partie des premières discussions du nouveau gouvernement du Parti québécois, Mme Champagne a signifié que «le gouvernement vient de se mettre en place. Donnons-lui le temps de voir les derniers rapports, les dernières études et la décision finale arrivera en temps opportun avec les bons moyens de compenser le tout si notre décision, celle qui est dans notre programme, est maintenue», a-t-elle répondu. Une rencontre des nouveaux élus du Parti québécois se tiendra jeudi, dit-elle. L'assermentation doit aussi se faire le 17 septembre, rappelle-t-elle.


Publié le 11 septembre 2012 à 07h17 | Mis à jour le 11 septembre 2012 à 07h18 Le Nouvelliste Gentilly or not to be présenté devant un public conquis

Au cours de la période de questions qui a suivi le visionnement du film, un citoyen a demandé si un gouvernement minoritaire pourrait décider de ne pas aller de l'avant avec la réfection de la centrale. À ceci, Mme Champagne répond: «Je pense que oui.» Est-ce que le gouvernement pourrait se faire renverser sur une telle décision? «Je ne le pense pas», a-t-elle déclaré. «En politique, rien n'est impossible», a-t-elle toutefois nuancé. Mme Champagne a assuré que le déclassement promis par le PQ, s'il est concrétisé, «ne se fera pas de façon idiote, mais sera pensé de façon sérieuse.» La députée mentionne, à propos des divers intervenants du milieu économique, qu'à l'approche des récentes élections «il y avait une ouverture. S'il y avait déclassement, ils seraient partie prenante de la décision pour la suite des choses», dit-elle. «La décision ne se fera pas derrière des portes closes», ajoute-t-elle. Au cours de la période d'échanges qui a suivi la projection du documentaire, le Dr Éric Notebaert, médecin urgentologue, a critiqué sévèrement les dires de la Commission canadienne de sûreté nucléaire à propos des dangers de la radiation des centrales nucléaire. «On a eu beaucoup d'entretiens avec la Commission canadienne de sûreté nucléaire et Mme Patsy Thompson répétait ad nauseam qu'en bas de 100 millisievert, il n'y a aucun risque pour la santé», explique le Dr Notebaert. «C'est extrêmement irresponsable ou ignorant que des gens la Commission canadienne de sûreté nucléaire viennent nous dire qu'en bas de 100 millisievert (de rayonnement) il n'y a pas de danger pour la santé. C'est un scandale», a déclaré le médecin. Il a aussi écorché au passage le directeur de la Santé publique Mauricie et Centre-du-Québec qui assure, dans le documentaire, que les études n'ont pas démontré de lien entre la présence de centrales nucléaires et l'augmentation des cas de leucémie. «Toutes les études scientifiques sont du même avis: on ne peut pas dire qu'il n'y a pas d'association en la présence d'une centrale nucléaire et la leucémie», affirme le Dr Notebaert. Plusieurs personnes, dont un professeur de l'UQTR, un spécialiste des produits dangereux de l'UQTR, l'écologiste soeur Estelle Lacoursière, des employés retraités d'Hydro-Québec, des citoyens de Bécancour ou de Trois-Rivières ont pu poser des questions aux intervenants du film qui étaient sur place. Le tas de ferraille irradié qui se trouve actuellement chez Bélanger Métal à Trois-Rivières a lui aussi suscité plusieurs inquiétudes. La question des 800 emplois de la centrale est revenue à quelques reprises. Les gens remettaient visiblement en doute la théorie selon laquelle la fermeture définitive de Gentilly-2 ferait 800 chômeurs.


Le PQ veut toujours fermer Gentilly 2 La Presse Canadienne . les affaires.com . 11-09-2012 (modifié le 11-09-2012 à 18:25) Le nouveau gouvernement de Pauline Marois entend toujours aller de l'avant avec le déclassement de la centrale nucléaire Gentilly-2, à Bécancour, comme le promet le Parti québécois depuis deux ans. Une coalition d'opposants au maintien des activités de la seule centrale nucléaire québécoise profite du lancement, ce mardi, du film "Gentilly or not to be" pour demander à la première ministre élue d'annoncer dans les plus brefs délais la fermeture des installations de Bécancour. L'attaché de presse du Parti québécois, Éric Gamache, a confirmé à La Presse Canadienne que le gouvernement Marois n'a aucune intention de renier cette promesse. Aucun élu péquiste n'a cependant pu confirmer publiquement le fait, puisque les responsabilités ministérielles n'ont pas encore été attribuées. Le nouveau député de Nicolet-Bécancour, le caquiste Donald Martel, qui s'est prononcé en faveur de la réfection de la centrale, mais pas à n'importe quel prix, a récemment exprimé le souhait que le gouvernement péquiste ne précipite pas sa décision dans ce dossier. Le prochain, ou la prochaine, ministre des Ressources naturelles ne disposera toutefois pas d'un délai illimité puisque le permis d'exploitation de Gentilly-2 ne permet pas de maintenir la centrale en activité au-delà de 2012. Une décision sur la poursuite de sa réfection ou sur son déclassement doit donc être prise d'ici là. En contrepartie, cette décision ne risque pas de se heurter à des obstacles importants puisqu'elle relève exclusivement du conseil des ministres et n'a pas à être soumise au vote des élus de l'Assemblée nationale ou à faire l'objet d'un décret. Le gouvernement de Jean Charest, qui avait décidé en 2008 de reconstruire la centrale au coût de près de 2 milliards $, a interrompu les travaux au printemps 2011 à la suite de la catastrophe de Fukushima, au Japon, afin de pouvoir procéder à de nouvelles études. Les coûts de réfection, selon les opposants, auraient entre-temps gonflé pour atteindre près de 3 milliards $, des données qu'Hydro-Québec n'a jamais confirmées.


Le documentaire "Gentilly or not to be", des réalisateurs Guylaine Marois et Éric Ruel, soulève des questions sur la sécurité de la centrale, de ses déchets nucléaires et, notamment, de l'impact néfaste potentiel sur la santé des citoyens de la région.


Projection du film «Gentilly or not to be»

Le documentaire-choc «Gentilly or not to be - Le nucléaire au Québec : Quand la réalité dépasse la fiction» de Guylaine Maroist et Éric Ruel, produit par les Productions De La Ruelle, annonce des projections à Trois-Rivières, à Montréal et à Télé-Québec.

À Trois-Rivières : le lundi 10 septembre à 19h
 Entrée libre 
 Théâtre du Cegep, 3175, boulevard Laviolette 
 En collaboration avec le Comité Pouce Vert du CEGEP-TR et Le Mouvement Sortons le Québec du Nucléaire (MSQN) 
 *** Plusieurs acteurs du film seront présents pour participer à une discussion après la projection 
 Réservation recommandée avant le 9 septembre à msqng2@yahoo.ca

À Montréal : le mardi 11 septembre à 19h
 Entrée libre
 Cinéma Beaubien, 2306, Rue Beaubien Est 
 En collaboration avec les Productions De La Ruelle et Le Mouvement Sortons le Québec du Nucléaire (MSQN) 
 Plusieurs acteurs du film seront présents pour participer à une discussion après la projection 
 Réservation recommandée avant le 10 septembre prod@productionsdelaruelle.com

À Téléquébec : le lundi 17 septembre à 21h


Projection du film «Gentilly or not to be»

Synopsis du film 
 Partout sur le globe, l'industrie nucléaire prépare sa renaissance et le Québec, champion mondial de l'hydro-électricité, emboîte le pas avec la réfection de sa centrale Gentilly-2 à Bécancour. 
 
 Au-delà des risques d'accidents et de la gestion des déchets irradiés, cette forme d'énergie a-telle un impact sur la santé humaine? Gentilly Or Not To Be pose la question aux plus grands défenseurs de l'énergie nucléaire ainsi qu'à ses détracteurs. 
 
 En parallèle de son enquête-choc, la cinéaste documentariste Guylaine Maroist suit des citoyens qui s'opposent au projet de réfection de la centrale Gentilly-2. Le médecin Éric Notebaert, le mathématicien Gordon Edwards et le physicien nucléaire Michel Duguay sont convaincus qu'il faut à tout prix fermer l'unique réacteur nucléaire de la Province. Réussiront-ils à faire reculer le puissant lobby du nucléaire?


Publié le 11 septembre 2012 à 15h35 | Mis à jour le 11 septembre 2012 à 15h35

Le PQ entend toujours procéder au déclassement de Gentilly-2 Pierre Saint-Arnaud La Presse Canadienne Montréal Le gouvernement de Pauline Marois entend toujours aller de l'avant avec le déclassement de la centrale nucléaire Gentilly-2, à Bécancour, comme il le promet depuis deux ans. Une coalition d'opposants au maintien des activités de la seule centrale nucléaire québécoise profite du lancement, ce mardi, du film Gentilly or not to be pour demander à la première ministre élue d'annoncer dans les plus brefs délais la fermeture des installations de Bécancour.

La centrale nucléaire Gentilly-2 de Bécancour se retrouve une fois de plus au coeur de l'actualité. Photo: Émilie O'Connor

L'attaché de presse du Parti québécois, Éric Gamache, a confirmé à La Presse Canadienne que le gouvernement Marois n'a aucune intention de renier cette promesse. Aucun élu péquiste n'a cependant pu confirmer publiquement le fait, puisque les responsabilités ministérielles n'ont pas encore été attribuées.

Le nouveau député de Nicolet-Bécancour, le caquiste Donald Martel, qui s'est prononcé en faveur de la réfection de la centrale mais pas à n'importe quel prix, a récemment exprimé le souhait que le gouvernement péquiste ne précipite pas sa décision dans ce dossier. Le prochain - ou la prochaine - ministre des Ressources naturelles ne disposera toutefois pas d'un délai illimité puisque le permis d'exploitation de Gentilly-2 ne permet pas de maintenir la centrale en activité au-delà de 2012. Une décision sur la poursuite de sa réfection ou sur son déclassement doit donc être prise d'ici là. En contrepartie, cette décision ne risque pas de se heurter à des obstacles importants puisqu'elle relève exclusivement du conseil des ministres et n'a pas à être soumise au vote des élus de l'Assemblée nationale ou à faire l'objet d'un décret. Le gouvernement de Jean Charest, qui avait décidé en 2008 de reconstruire la centrale au coût de près de 2 milliards$, a interrompu les travaux au printemps 2011 à la suite de la catastrophe de Fukushima, au Japon, afin de pouvoir procéder à de nouvelles études. Les coûts de réfection, selon les opposants, auraient entre-temps gonflé pour atteindre près de 3 milliards$, des données qu'Hydro-Québec n'a jamais confirmées. Le documentaire Gentilly or not to be, des réalisateurs Guylaine Marois et Éric Ruel, soulève des questions sur la sécurité de la centrale, de ses déchets nucléaires et, notamment, de l'impact néfaste potentiel sur la santé des citoyens de la région.


Publié le 11 septembre 2012 à 09h02 | Mis à jour le 11 septembre 2012 à 09h02

Gentilly, le cancer et le concours

Nathalie Petrowski La Presse Ce soir, peu importe pour qui vous avez voté et peu importe si vous avez gagné ou perdu vos élections, vous êtes invités au cinéma Beaubien. Dominic Champagne et des membres du mouvement Sortir le Québec du nucléaire vous y attendent pour la première de Gentilly Or Not To Be. Le titre du documentaire a l'air amusant comme ça. Le propos l'est beaucoup moins. Pour le commun des mortels qui n'a pas de doctorat en physique nucléaire ou même un bac en développement durable, c'est un propos accablant, épeurant, terrifiant. PHOTO IVANOH DEMERS, LA PRESSE Pendant 54 minutes, les réalisateurs Guylaine Maroist et Éric Ruel cherchent à nous prouver que la centrale nucléaire Gentilly-2 à Bécancour, celle qui devait fermer définitivement en 2008 et dont le gouvernement Charest a décidé d'entreprendre la réfection, est un désastre en préparation: la chronique d'une catastrophe annoncée. Toutes sortes de sommités défilent dans le film, dont le ministre allemand de l'Environnement et de la Sécurité nucléaire, qui confirme que l'Allemagne va fermer ses 17 centrales nucléaires. Pourquoi? À cause des études démontrant une hausse des taux de cancer, non seulement à cinq kilomètres des centrales, mais jusqu'à 70 km de distance! On y entend aussi le docteur Ian Fairlie, spécialiste britannique des radiations qui a déjà siégé au Parlement européen pour les verts, affirmer calmement que ces études sont intéressantes pour le Canada, car les réacteurs allemands émettent les mêmes vapeurs d'eau radioactives - le tritium - que les centrales canadiennes, avec la nuance qu'au Canada, leur radioactivité est de 20 à 30 fois supérieure! C'est le même docteur Fairlie qui lance cette phrase dévastatrice: si vous voulez fonder une famille, ne le faites pas à Bécancour, ajoutant que toutes les femmes en âge de procréer devraient quitter la région illico. Quant à ceux qui restent, il leur conseille fortement de ne jamais manger les légumes de leur potager ni de boire le lait des vaches du coin. Alarmiste? Peut-être. Militant? Absolument. Mais dans les circonstances de la réfection inutile et nuisible de Gentilly-2, je préfère l'entendre lui que Nathalie Normandeau. Ah Nathalie! La voir à l'écran dans ses tenues chic répéter à l'Assemblée nationale comme dans les couloirs du parlement que Gentilly est parfaitement sécuritaire, c'est entendre Yves Desgagnés prétendre sur la scène du Métropolis que tout va bien et qu'on s'est énervés pour une banale bombe assourdissante. Mais Nathalie persiste et signe sans autre preuve que sa parole qui, bien franchement, a perdu son vernis et ses réserves de crédibilité. C'est aussi un peu le cas de Thomas Mulcair, qui affirme dans le film que le maintien de Gentilly est arrangé avec le gars des vues et qu'il ne vise qu'un but: faire du Québec la poubelle nucléaire du Canada. C'est une affirmation énorme et lourde de sens. Elle fait surgir toutes sortes d'images d'horreur, dont celle d'un vaste complot du Canada contre le Québec. Mulcair n'utilise pas le mot complot, mais c'est tout comme. Ironiquement, depuis, le chef du NPD refuse d'entrer dans les détails sur cette question, comme l'a appris à ses dépens mon camarade Patrick Lagacé. Or, la vérité est tout autre. Selon un article assez fouillé du Toronto Star, il ne s'agit pas d'un complot, mais plutôt d'un concours qui fait saliver le reste du Canada. Sur la rive est du lac Huron comme à Eliott Lake, au nord de l'Ontario, capitale


mondiale de l'uranium, ça se bouscule au portillon pour devenir la poubelle nucléaire du Canada et enfouir en un seul lieu tous les déchets nucléaires du pays, un projet dont le budget oscille entre 16 et 24 milliards! Autant dire que les chances que le Québec remporte le concours sont pratiquement nulles. J'aurais souhaité que le film fasse cette nuance avec Thomas Mulcair ou avec un autre. Ce n'est pas le cas et c'est dommage. Gentilly Or Not To Be, vous l'aurez deviné, n'est pas un film entièrement objectif. C'est un film militant, biaisé, un brin manipulateur, conçu pour secouer, voire choquer le grand public qui n'est pas au fait du dossier nucléaire. Et c'est tant mieux. Car à quoi bon faire des films sur un sujet aussi controversé que le nucléaire, si ce n'est pour faire jaser les gens et surtout les intéresser à une question complexe? En principe, le PQ s'est engagé à fermer la centrale, mais le cas échéant, ce film, qui sera diffusé à Télé-Québec le 17 septembre, ne manquera pas d'apporter de l'eau (radioactive) au moulin.

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La victoire des troupes de Pauline Marois a scellé le sort de la centrale nucléaire Gentilly-2 de Bécancour, dans le Centre-du-Québec. Le Parti québécois va procéder à la fermeture et au déclassement de la centrale, même si son gouvernement est minoritaire. L'attaché de presse de Pauline Marois, Éric Gamache, a confirmé les intentions du nouveau gouvernement péquiste. «Le gouvernement doit d'abord se mettre en place, mais la fermeture de Gentilly est toujours dans nos cartons», a-t-il affirmé, confirmant que cette décision va entraîner des coûts importants. Le PQ a précisé ses intentions mardi, quelques heures avant la première du documentaire Gentilly or not to be qui doit être projeté au cinéma Beaubien, à Montréal. Le film de Guylaine Maroist et Éric Ruel critique la sécurité de la centrale située dans la région Centre-du-Québec. L'organisme Nature Québec estime que la fermeture de Gentilly-2 pourrait coûter jusqu'à 1 milliard $ et s'étaler sur une période de sept à dix ans. «C'est beaucoup moins cher de fermer que de reconstruire», a affirmé Christian Simard, directeur général de l'organisme, précisant que reconstruire pourrait coûter 3 milliards $. Le bilan financier d'Hydro-Québec, qui possède la centrale Gentilly-2, comprend déjà une provision de 675 millions $ destinée au financement d'un éventuel démantèlement. En attendant une annonce officielle, le patron de Nature Québec s'est réjoui des intentions du Parti québécois pour des raisons environnementales et économiques.


«Il y a plus de 2500 tonnes de déchets radioactifs dangereux qui se trouvent là-bas, a-t-il expliqué. En plus, l'électricité qui serait produite à Gentilly coûterait 20 cents le kWh après la réfection, le double du prix de l'électricité qui sortira de la Romaine.» Le Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP), qui représente des centaines d'employés de Gentilly-2, s'inquiète pour l'économie de Bécancour et des villes limitrophes. «L'impact sera majeur, a souligné Maxime Valade, conseiller syndical au sein du SCFP. Il y a près de 700 personnes bien rémunérées qui travaillent à Gentilly.» Nature Québec ne croit pas que tous ces emplois seront éliminés en marge de la fermeture. «Ce sont pour la plupart des employés permanents d'Hydro. Ils seront reclassés», a analysé M. Simard, précisant qu'au moins 300 emplois seront créés pour démanteler les activités. Le SCFP voit d'un bon œil la présence d'une centrale nucléaire dans le portefeuille d'Hydro-Québec. «Ça permet de stabiliser le réseau puisque la majorité des barrages d'Hydro sont éloignés», a dit Maxime Valade. La production de la centrale de Bécancour représente environ 2% de l'électricité produite par la société d'État, une quantité suffisante pour approvisionner 270 000 foyers. Hydro-Québec a été contactée pour obtenir le point de vue de la société d'État sur ce dossier, mais aucun porte-parole n'avait retourné nos appels mardi soir. Les artistes s’unissent Une vaste coalition d'artistes, de scientifiques et de personnalités de la scène publique a réclamé mardi de la nouvelle première ministre, Pauline Marois, qu'elle ordonne la fermeture de la centrale nucléaire Gentilly-2. Ce groupe, réuni autour du mouvement Sortons le Québec du nucléaire, exige le déclassement et la réhabilitation du site, mettant de l'avant la sécurité publique et les coûts exponentiels auxquels s'expose la centrale. «Les études l'ont démontré: il n'existe pas de niveau d'exposition aux radionucléides où il n'y ait pas de risques. Il y a un lien direct entre la proximité avec une centrale nucléaire et l'augmentation significative des cas de leucémie chez les jeunes enfants», a dit le Dr Éric Notenart, membre du Regroupement des professionnels de la santé pour la survie mondiale. De plus, celui-ci note que le modèle «Candu», sous lequel Gentilly-2 a été construite, émet près de 10 fois plus de tritium dans l'eau que les autres réacteurs nucléaires. Pour sa part, Karel Mayrand, de la Fondation David Suzuki, note que le projet est «une bombe à retardement au plan financier». Il argumente que la station ne fournit que 2% de l'électricité du Québec, province qui produit déjà un surplus d'énergie. «Il ne faut pas laisser Gentilly-2 devenir un éléphant blanc», a affirmé M. Mayrand, rappelant que le coût de la reconstruction s'élèverait à près de trois milliards $, bien au-delà du 1,9 milliard évalué en 2008. Par ailleurs, la coalition souligne que Mme Marois n'a pas à procéder à un vote à l'Assemblée nationale, ni même à faire adopter un nouveau décret pour annoncer la fermeture définitive de Gentilly-2. «Elle n'a qu'à faire une déclaration en ce sens et aviser le PDG d'Hydro-Québec que son gouvernement n'autorisera pas sa réfection», selon Christian Simard, directeur général de Nature Québec. Sans cette réfection, la centrale serait forcée de fermer ses portes en décembre 2012. Le Parti québécois s'est déjà engagé dans son programme à «procéder au déclassement de la centrale et à mettre en place un fonds de diversification économique de 200 millions $ pour le Centre-du-Québec et la Mauricie», d'après Sortons le Québec du nucléaire.


! Le PQ veut toujours procéder au déclassement de Gentilly-2 Mise à jour le mardi 11 septembre 2012 à 23 h 35 HAE Radio-Canada avec La Presse Canadienne Maude Montembault nous parle du documentaire Gentilly or not to be Le Parti québécois entend toujours procéder au déclassement de Gentilly-2, comme il le promet depuis deux ans. L'attaché de presse du Parti québécois, Éric Gamache, confirme que le nouveau gouvernement de Pauline Marois a l'intention de tenir cette promesse. Le prochain ministre des Ressources naturelles devra prendre une décision rapidement. C'est que le permis d'exploitation de Gentilly-2 ne permet pas de faire fonctionner la centrale au-delà de 2012. Cette décision relève du conseil des ministres et n'a pas à être soumise au vote des élus de l'Assemblée nationale. Le documentaire Gentilly or not to be fait réagir Le documentaire Gentilly or not to be a été présenté lundi soir à Trois-Rivières devant plus de 250 personnes, avant d'être diffusé en première montréalaise au cinéma Beaubien mardi soir. Le documentaire dresse un portrait inquiétant des risques liés au nucléaire et à la réfection de la centrale Gentilly-2 de Bécancour. Il a suscité de vives réactions du public, en grande partie déjà gagné aux arguments du mouvement Sortons le Québec du nucléaire. Le documentaire laisse entendre que le taux de cancer et de leucémie chez les gens qui habitent dans un rayon de dix kilomètres de la centrale est plus élevé que la normale. Les élus de la région ont tous été invités à assister au visionnement, mais seule la députée péquiste de Champlain, Noëlla Champagne, était présente. Elle a rappelé que son gouvernement s'est engagé à régler la question du nucléaire en déclassant la centrale Gentilly-2. Une coalition d'opposants au maintien des activités de la centrale nucléaire a profité de cette projection pour demander à la nouvelle première ministre d'annoncer dans les plus brefs délais la fermeture des installations de Bécancour.


! Le PQ veut toujours procéder au déclassement de Gentilly-2

Mise à jour le mardi 11 septembre 2012 à 23 h 35 HAE

Réaction de l'Agence de la santé L'Agence de la santé de la Mauricie et du Centre-du-Québec a récemment affirmé que les échantillons de population étudiés dans le documentaire ne permettent pas de conclure qu'il y a des répercussions sur la santé. Lors d'un point de presse, mardi, la direction de l'Agence a réitéré qu'il n'y avait pas de lien entre le taux de cancer et la centrale nucléaire. Selon l'Agence, plusieurs études ont obtenu des résultats différents de ceux présentés dans le documentaire. L'Agence de la santé ajoute aussi qu'il est faux de croire que les femmes enceintes devraient quitter la région en raison de la présence de Gentilly-2. Gentilly-2 dans la campagne électorale Le dossier de la centrale nucléaire Gentilly-2 avait refait son apparition dans la récente campagne électorale au Québec. Les chefs des partis favorables au maintien de Gentilly-2 avaient été questionnés relativement au contenu du documentaire. « Ce que j'ai dit depuis le début, c'est qu'il n'y aura pas de compromis ni sur la sécurité ni sur l'environnement. Moi, pour l'instant, je ne crois pas ce documentaire. Les spécialistes, les scientifiques qu'on a consultés disent exactement le contraire. Maintenant, attendons d'avoir les études », avait souligné François Legault, chef de la Coalition avenir Québec. Le premier ministre sortant, Jean Charest, s'était aussi prononcé sur la question : « Reconnaissons qu'à ce jour, il n'y a personne qui a relevé une situation qui nous amènerait à se questionner là-dessus. Moi, c'est ce que je constate », avait-il affirmé. Après avoir décidé, en 2008, de reconstruire la centrale au coût de près de 2 milliards de dollars, le gouvernement Charest avait interrompu les travaux au printemps 2011. Québec attend encore de nouvelles études. Les opposants estiment que les coûts de réfection ont augmenté depuis, pour atteindre près de 3 milliards.


Quebec to shut down its only nuclear reactor CBC News Posted: Sep 11, 2012 10:52 PM ET Last Updated: Sep 12, 2012 12:41 AM ET Quebec's new government has confirmed it won't proceed with the multibillion­dollar refurbishment of the province's lone nuclear reactor and will instead shut it down. A spokesman for incoming premier Pauline Marois gave the confirmation Tuesday, one day after the first public screening of a new film on the reactor that raises questions about its safety for people living nearby. The government of outgoing Premier Jean Charest decided in 2008 to rebuild the Gentilly­2 nuclear plant at a cost of about $2 billion, but stopped work after the Fukushima disaster in Japan in 2011. Power Switch Read more about nuclear energy in CBC's comprehensive look at Canada's electricity future. Check out Quebec's electricity profile The PQ has committed since 2009 to close the generating station, which is located in Bécancour, Que., across the St. Lawrence River from Trois­Rivières. A decision had to be made by the end of this year, when Gentilly­2's operating licence runs out. The reactor has been in commercial operation since 1983, and refurbishing it could extend that by up to 30 years. But the costs would be steep. Only two other Candu­6 nuclear reactors have ever been refurbished. The first, New Brunswick's Point Lepreau generating station, was supposed to take 18 months but suffered three years of delays and more than $1 billion in cost overruns, and still isn't back online.

Film raises health questions There are also concerns about the health effects of the Quebec reactor. The film Gentilly Or Not To Be, which screened in Trois­Rivières on Monday night and has its official premiere Tuesday night in Montreal, cites data from the Mauricie and Central Quebec public­health authority showing an increase in tumours in people under age 20 living in Cap­de­la­Madeleine, a Trois­ Rivières community 13 kilometres upriver from the nuclear plant. The film also presents a German study of people living within five kilometres of nuclear reactors, who have twice the normal rate of childhood leukemia cases. "There's various interpretations of the studies. What we wanted to do in the film is show these divergent interpretations," the film's co­director, Guylaine Maroist, said. Gilles W. Grenier, a physician and the director of public health for Mauricie and Central Quebec, said the German study shows a correlation but not a conclusive causal link between the nuclear plants and the


cancer cases. Other research in France and Britain doesn't bear out that there are higher cancer rates in areas surrounding reactors, he said. Hydro­Québec's tally of the total radioactivity emitted by Gentilly­2 puts it at about one per cent of the background level in nature, Grenier said, which is 100,000 times less than the amount that would cause serious problems. "We've been monitoring cancer rates and birth­defect rates for 20 years in a 20­kilometre radius around the reactor, and in all that period, in the zone from five to 10 kilometres out, we've never seen a rise in cancer cases against the Quebec average," Grenier said. "That said, for two years, outside the 10­kilometre zone, in the Cap­de­la­Madeleine area, we saw a brief increase that then went back down. So at this time, we can't say there's been a rise in leukemia cases."

Radioactive components Refurbishing Gentilly­2 is another story, however, because the reactor's internal components would be removed and replaced. Anti­nuclear activists say that poses a heightened risk. "The structural materials that are removed from the reactor are going to in fact themselves be highly radioactive, and they will remain dangerous for thousands of years," said Gordon Edwards, president of the Canadian Coalition for Nuclear Responsibility. "There isn't in Quebec a provision for what to do with these, where they're going to go." The vast majority of Quebec's electricity, nearly 95 per cent, comes from hydro power. Gentilly­2 has an output of 635 megawatts — about 1.5 per cent of Quebec's total capacity — and generates around three per cent of the province's electricity. "The ultimate question," filmmaker Maroist said, "is do we need this energy?"

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Sortons le Québec du nucléaire Le film Gentilly or not to be lancé le 11 septembre 2012 jette une lumière inquiétante sur les risques que fait courir la seule centrale nucléaire du Québec sur notre santé et notre sécurité. L’exposition à la radioactivité autour de la centrale est bien réelle, tout comme les risques d’accidents. À cela s’ajoute l’explosion des coûts de nouvelles centrales nucléaires depuis la catastrophe de Fukushima. La réfection de Gentilly 2 créerait un éléphant blanc dangereux pour les Québécois. Plusieurs pays dont la Suisse, l’Allemagne et l’Italie ont annoncé l’abandon du nucléaire. Le Québec, qui ne dispose que d’une centrale nucléaire et qui ne tire que 2% de son électricité de cette filière, peut lui aussi se défaire de cette énergie dangereuse. Le gouvernement Marois a annoncé le 20 septembre dernier le démantèlement de Gentilly 2. Cette décision responsable est maintenant contestée par des lobbys d’affaire et par l’opposition. Nous devons appuyer le gouvernement et nous assurer qu’il ne revienne pas sur sa décision..

• Mise en service en 1983, la centrale Gentilly-2 arrive au terme de sa durée de vie en 2012 et doit être démantelée ou reconstruite.

Voici le courriel qui sera envoyé

À: Hon. Pauline Marois - première ministre du Québec <commentairespm@mce.gouv.qc.ca>

Cc: Hon. Martine Ouellet – ministre des Ressources naturelles <ministre@mrnf.gouv.qc.ca> M. François Legault – député de l’Assomption <info@coalitionavenirquebec.org> M. François Bonnardel – député de Granby <fbonnardelshef@assnat.qc.ca> M. Jean-Marc Fournier – député de Saint-Laurent < jeanmarcfournier@plq.org>

Objet * Sortons le Québec du nucléaire!

Texte * Madame la Première Ministre, Je vous écris pour vous féliciter de votre décision de démanteler la centrale nucléaire de Gentilly-2 une fois pour toutes et pour vous demander de ne pas céder à la pression des lobbys et de l’opposition. Comme vous le savez, la centrale Gentilly-2 arrivera à la fin de sa vie le 31 décembre prochain et votre gouvernement a entre ses mains le pouvoir de prendre une décision d’une grande importance pour les prochaines générations de Québécois : celle de ne pas les plonger

• La centrale produit moins de 3% de l’électricité québécoise alors que le Québec nage dans les surplus d’énergie. • Gentilly-2 est située dans une zone densément peuplée à 160 kilomètres de Montréal et à 110 kilomètres de Québec, sur les rives du fleuve Saint-Laurent. • Le projet de réfection de la centrale, initialement évalué à deux milliards de dollars, risque de coûter près de cinq milliards lorsque tous les coûts sont inclus. • La réfection de la centrale jumelle de Point Lepreau au Nouveau Brunswick accuse des retards importants et des dépassements de coûts de l’ordre de 50%. • La réfection de Gentilly-2 risque d’avoir pour effet d’augmenter les tarifs d’électricité des Québécois.

Écrivez à la Première Ministre Marois et à l’opposition pour leur signifier votre appui au démantèlement de Gentilly-2. Il serait irresponsable de plonger les Québécois dans une aventure risquée pour notre santé, notre sécurité et nos finances publiques.

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Le documentaire Gentilly orqc not to be présenté à TroisRivières RCQC Publication: 11/09/2012 09:52 EDT

Mis à jour: 11/11/2012 05:12 EST

Le Parti québécois entend toujours procéder au déclassement de Gentilly-2, comme il le promet depuis deux ans. L'attaché de presse du Parti québécois, Éric Gamache, confirme que le nouveau gouvernement de Pauline Marois a l'intention de tenir cette promesse. Le prochain ministre des Ressources naturelles devra prendre une décision rapidement. C'est que le permis d'exploitation de Gentilly-2 ne permet pas de faire fonctionner la centrale au-delà de 2012. Cette décision relève du conseil des ministres et n'a pas à être soumise au vote des élus de l'Assemblée nationale. Le documentaire Gentilly or not to be fait réagir Le documentaire Gentilly or not to be a été présenté lundi soir à Trois-Rivières devant plus de 250 personnes. Le documentaire dresse un portrait inquiétant des risques liés au nucléaire et à la réfection de la centrale Gentilly-2 de Bécancour. Il a suscité de vives réactions du public, en grande partie déjà gagné aux arguments du mouvement Sortons le Québec du nucléaire. Le documentaire laisse entendre que le taux de cancer et de leucémie chez les gens qui habitent dans un rayon de dix kilomètres de la centrale est plus élevé que la normale. Les élus de la région ont tous été invités à assister au visionnement, mais seule la députée péquiste de Champlain, Noëlla Champagne, était présente. Elle a rappelé que son gouvernement s'est engagé à régler la question du nucléaire en déclassant la centrale Gentilly-2 de Bécancour. Une coalition d'opposants au maintien des activités de la centrale nucléaire a profité de cette projection pour demander à la nouvelle première ministre d'annoncer dans les plus brefs délais la fermeture des installations de Bécancour. Réaction de l'Agence de la santé


L'Agence de la santé de la Mauricie et du Centre-du-Québec a récemment affirmé que les échantillons de population étudiés dans le documentaire ne permettent pas de conclure qu'il y a un impact sur la santé. Lors d'un point de presse mardi, la direction de l'Agence a réitéré qu'il n'y a pas de lien entre le taux de cancer et la centrale nucléaire. Selon l'Agence, plusieurs études ont obtenu des résultats différents de ceux présentés dans le documentaire. L'Agence de la santé ajoute aussi qu'il est faux de croire que les femmes enceintes devraient quitter la région en raison de la présence de Gentilly-2 à Bécancour. Gentilly-2 dans la campagne électorale Le dossier de la centrale nucléaire Gentilly-2 avait refait son apparition dans la récente campagne électorale au Québec. Les chefs des partis favorables au maintien de Gentilly-2 avaient été questionnés relativement au contenu du documentaire. « Ce que j'ai dit depuis le début, c'est qu'il n'y aura pas de compromis ni sur la sécurité ni sur l'environnement. Moi, pour l'instant, je ne crois pas ce documentaire. Les spécialistes, les scientifiques qu'on a consultés disent exactement le contraire. Maintenant, attendons d'avoir les études », avait souligné François Legault, chef de la Coalition avenir Québec. Le premier ministre sortant, Jean Charest, s'était aussi prononcé sur la question : « Reconnaissons qu'à ce jour, il n'y a personne qui a relevé une situation qui nous amènerait à se questionner là-dessus. Moi, c'est ce que je constate », avait-il affirmé. Après avoir décidé en 2008 de reconstruire la centrale au coût de près de 2 milliards de dollars, le gouvernement Charest a interrompu les travaux au printemps 2011. Québec attend encore de nouvelles études. Les opposants estiment que les coûts de réfection ont augmenté depuis pour atteindre près de 3 milliards.


Une vaste coalition d’artistes, de scientifiques et de personnalités de la scène publique a réclamé mardi de la nouvelle première ministre, Pauline Marois, qu’elle ordonne la fermeture de la centrale nucléaire Gentilly-2.


Ce groupe, réuni autour du mouvement Sortons le Québec du nucléaire, exige le déclassement et la réhabilitation du site, mettant de l’avant la sécurité publique et les coûts exponentiels auxquels s’expose la centrale. «Les études l’ont démontré: il n’existe pas de niveau d’exposition aux radionucléides où il n’y ait pas de risques. Il y a un lien direct entre la proximité avec une centrale nucléaire et l’augmentation significative des cas de leucémie chez les jeunes enfants», a dit le Dr Éric Notenart, membre du Regroupement des professionnels de la santé pour la survie mondiale. De plus, celui-ci note que le modèle «Candu», sous lequel Gentilly-2 a été construite, émet près de dix fois plus de tritium dans l’eau que les autres réacteurs nucléaires. Pour sa part, Karel Mayrand, de la Fondation David Suzuki, note que le projet est «une bombe à retardement au plan financier». Il argumente que la station ne fournit que 2% de l’électricité du Québec, province qui produit déjà un surplus d’énergie. «Il ne faut pas laisser Gentilly-2 devenir un éléphant blanc», a affirmé M. Mayrand, rappelant que le coût de la reconstruction s’élèverait à près de trois milliards $, bien audelà du 1,9 milliard évalué en 2008. Par ailleurs, la coalition souligne que Mme Marois n’a pas à procéder à un vote à l’Assemblée nationale, ni même à faire adopter un nouveau décret pour annoncer la fermeture définitive de Gentilly-2. «Elle n’a qu’à faire une déclaration en ce sens et aviser le PDG d’Hydro-Québec que son gouvernement n’autorisera pas sa réfection», selon Christian Simard, directeur général de Nature Québec. Sans cette réfection, la centrale serait forcée de fermer ses portes en décembre 2012. Le Parti québécois s’est déjà engagé dans son programme à «procéder au déclassement de la centrale et à mettre en place un fonds de diversification économique de 200 millions $ pour le Centre-du-Québec et la Mauricie», d’après Sortons le Québec du nucléaire.


DE RÉGIONS ACCUEIL | SOCIÉTÉ

Le PQ veut toujours procéder au déclassement de Gentilly-2 PUBLIÉ LE MARDI 11 SEPTEMBRE 2012 À 8 H 37 | Mis à jour le 11 septembre 2012 à 23 h 35

Maude Montembault nous parle du documentaire Gentilly or not to be

Le Parti québécois entend toujours procéder au déclassement de Gentilly-2, comme il le


promet depuis deux ans. RADIO-CANADA AVEC LA PRESSE CANADIENNE

L'attaché de presse du Parti québécois, Éric Gamache, confirme que le nouveau gouvernement de Pauline Marois a l'intention de tenir cette promesse. Le prochain ministre des Ressources naturelles devra prendre une décision rapidement. C'est que le permis d'exploitation de Gentilly-2 ne permet pas de faire fonctionner la centrale au-delà de 2012. Cette décision relève du conseil des ministres et n'a pas à être soumise au vote des élus de l'Assemblée nationale. Le documentaire Gentilly or not to be fait réagir Le documentaire Gentilly or not to be a été présenté lundi soir à Trois-Rivières devant plus de 250 personnes, avant d'être diffusé en première montréalaise au cinéma Beaubien mardi soir. Le documentaire dresse un portrait inquiétant des risques liés au nucléaire et à la réfection de la centrale Gentilly-2 de Bécancour. Il a suscité de vives réactions du public, en grande partie déjà gagné aux arguments du mouvement Sortons le Québec du nucléaire. Le documentaire laisse entendre que le taux de cancer et de leucémie chez les gens qui habitent dans un rayon de dix kilomètres de la centrale est plus élevé que la normale. Les élus de la région ont tous été invités à assister au visionnement, mais seule la députée péquiste de Champlain, Noëlla Champagne, était présente. Elle a rappelé que son gouvernement s'est engagé à régler la question du nucléaire en déclassant la centrale Gentilly-2. Une coalition d'opposants au maintien des activités de la centrale nucléaire a profité de cette projection pour demander à la nouvelle première ministre d'annoncer dans les plus brefs délais la fermeture des installations de Bécancour. Réaction de l'Agence de la santé


Le docteur Gilles Grenier de l'Agence de la santé

L'Agence de la santé de la Mauricie et du Centre-du-Québec a récemment affirmé que les échantillons de population étudiés dans le documentaire ne permettent pas de conclure qu'il y a des répercussions sur la santé. Lors d'un point de presse, mardi, la direction de l'Agence a réitéré qu'il n'y avait pas de lien entre le taux de cancer et la centrale nucléaire. Selon l'Agence, plusieurs études ont obtenu des résultats différents de ceux présentés dans le documentaire. L'Agence de la santé ajoute aussi qu'il est faux de croire que les femmes enceintes devraient quitter la région en raison de la présence de Gentilly-2. Gentilly-2 dans la campagne électorale Le dossier de la centrale nucléaire Gentilly-2 avait refait son apparition dans la récente campagne électorale au Québec. Les chefs des partis favorables au maintien de Gentilly-2 avaient été questionnés relativement au contenu du documentaire. « Ce que j'ai dit depuis le début, c'est qu'il n'y aura pas de compromis ni sur la sécurité ni sur l'environnement. Moi, pour l'instant, je ne crois pas ce documentaire. Les spécialistes, les scientifiques qu'on a consultés disent exactement le contraire. Maintenant, attendons d'avoir les études », avait souligné


François Legault, chef de la Coalition avenir Québec. Le premier ministre sortant, Jean Charest, s'était aussi prononcé sur la question : « Reconnaissons qu'à ce jour, il n'y a personne qui a relevé une situation qui nous amènerait à se questionner là-dessus. Moi, c'est ce que je constate », avait-il affirmé. Après avoir décidé, en 2008, de reconstruire la centrale au coût de près de 2 milliards de dollars, le gouvernement Charest avait interrompu les travaux au printemps 2011. Québec attend encore de nouvelles études. Les opposants estiment que les coûts de réfection ont augmenté depuis, pour atteindre près de 3 milliards.



Gentilly or not to be : quand la réalité dépasse la « fission » Ajout de blogue par Agnès Le Rouzic - 11 septembre, 2012 à 6:30 Ajouter un commentaire 322

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Gentilly or not to be est un documentaire qui a de quoi empêcher de dormir plus d’un promoteur de la reconstruction de Gentilly-2. On a d'ailleurs pu le constater suite à la parution de l’article de Louis-Gilles Francoeur dans Le Devoir trois jours avant les élections... C'est en s’appuyant sur une étude scientifique allemande ayant montré une corrélation entre les taux élevés de cancers infantiles et le fait de vivre à proximité d’une centrale nucléaire que les réalisateurs Guylaine Maroist et Éric Ruel démontent avec application le mythe de la sécurité des centrales nucléaires.Une notion martelée et par l’industrie, et par la majorité des gouvernements liés à cette industrie.

Gentilly or not to be :
 Projection au Cinéma Beaubien, mardi 11 septembre à 19h. 
 Diffusion sur Télé-Québec, lundi 17 septembre à 21 h. 
 En effet, on ne parle pas ici de risques d’attentats terroristes ou d’explosion due à un tremblement de terre (peu probable dans l'imaginaire populaire), mais bien de pollution radioactive au quotidien. Celle qu’on ne voit pas, mais qui fait augmenter les taux de cancer chez les moins de 20 ans vivant en périphérie des centrales, dont celle de Bécancour près de Trois-Rivières. Et les chiffres sont éloquents. Comme l'affirme un radiobiologiste interrogé sur Gentilly-2, «Si vous voulez fonder une famille, ne le faites pas à Bécancour ou dans un rayon de 10 km ».


Gentilly or not to be : quand la réalité dépasse la « fission » Ajout de blogue par Agnès Le Rouzic - 11 septembre, 2012 à 6:30"

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Et en voici la raison : alors que les autorités de la santé publique de la région trifluvienne s’attendaient à recenser 29 cas de leucémie chez les moins de 20 ans vivant dans un rayon de 25 km autour de la centrale, il en a été dénombré pas moins de 40, soit 27 % de plus que la moyenne québécoise. Mais bien sûr, ceci ne prouve rien. Rien scientifiquement. Seulement que beaucoup de résultats de recherche se suivent et se ressemblent. Car les résultats de l’étude réalisée en Allemagne (KIKK) laissent planer peu de doute quant au lien entre cancers et centrales nucléaires : les taux de leucémies chez les enfants augmentent à mesure que l’on s’approche des centrales, atteignant 220 % par rapport à la moyenne nationale pour les données relevées dans un rayon de 5 km. Ou cette étude française publiée dans la revue International Journal of cancer au début de l’année et qui faisait état pour la période de 2002 à 2007 de cas de leucémie deux fois plus fréquents chez les enfants vivant à proximité de centrales nucléaires. Mais bizarrement, il n’existe aucune étude publique au Québec sur laquelle se baser pour mesurer l’impact de Gentilly sur la santé de la population. Officiellement, parce que l’échantillon de population est trop petit pour conduire une étude significative. 
 Mais s’il existe un lien probable entre cancer et centrale nucléaire, pourquoi alors vouloir à tout prix la reconstruction de Gentilly-2 ? Surtout quand on prend en compte la faible production d’énergie : 3 %. Surtout quand on se questionne sur l’entreposage des déchets radioactifs : 2500 tonnes. C’est d’ailleurs la question la plus pertinente que pose le documentaire. Et la réponse que donne Thomas Mulcair à ce sujet est édifiante. La bonne nouvelle, (parce qu'il en faut une), c'est que cette centrale est en fin de vie et qu'il nous reste encore une chance de ne pas la voir réouvrir jusqu'en 2040. Mais pour ça, il va falloir se mobiliser, en commençant par diffuser l'information. Les personnes qui auront l’occasion de voir Gentilly or not to be à Montréal ce soir au Cinéma Beaubien, à 19h, auront d’ailleurs la chance de discuter avec des membres de l’équipe du film après la projection. Quand aux autres, le documentaire sera diffusé sur Télé-Québec le lundi 17 septembre. Il est d’ailleurs très regrettable qu’il n’ait pas été diffusé avant les élections comme l’ont souligné des représentants du mouvement Sortons le Québec du nucléaire (dont Greenpeace fait partie). Selon eux, sa diffusion plus tôt aurait pu aider les électeurs à faire un choix éclairé par rapport aux engagements des partis sur cet enjeu majeur. Mais comme le dit la sagesse populaire « mieux vaut tard que jamais ! »


Espérons que le nouveau gouvernement minoritaire pourra tenir sa promesse de faire fermer Gentilly-2. Il nous reste encore quelques mois pour rendre ça possible.


Première du film Gentilly or not to be : Une large coalition demande à Pauline Marois de confirmer au plus tôt la fermeture définitive de Gentilly-2 11 septembre 2012 À quelques heures de la première du film documentaire Gentilly or not to be des réalisateurs Guylaine Maroist et Éric Ruel, qui jette un regard critique sur la sécurité de la centrale nucléaire de Gentilly-2, une coalition d’organismes et de personnalités demande à la nouvelle Première ministre, Madame Pauline Marois, d’annoncer dans les plus brefs délais la fermeture définitive de Gentilly-2. Cette coalition, réunie autour du mouvement Sortons le Québec du nucléaire, offre sa collaboration au nouveau gouvernement pour la planification des étapes ultérieures liées au déclassement et à la réhabilitation du site de la centrale. « Madame Marois est certainement au fait qu’il n’est pas nécessaire de procéder à un vote à l’Assemblée nationale, ni même d’adopter un nouveau décret, pour annoncer la fermeture définitive de Gentilly-2 et ainsi remplir son engagement. Elle n’a qu’à faire une déclaration en ce sens et aviser le PDG d’Hydro-Québec que son gouvernement n’autorisera pas sa réfection », a déclaré Christian Simard, directeur général de Nature Québec et porte-parole du mouvement Sortons le Québec du nucléaire. Une porteparole d’Hydro-Québec a confirmé que le permis d’opération ne permet pas de maintenir la centrale en activité au-delà de décembre 2012. Après, il faudra l’avoir arrêtée de façon définitive et avoir planifié son déclassement… ou avoir pris la décision de la reconstruire. On sait que le Parti québécois s’est engagé clairement dans son programme et au cours de la campagne électorale à « procéder au déclassement de la centrale nucléaire Gentilly-2 et à mettre en place un fonds de diversification économique de 200 millions de dollars pour le Centre-du-Québec et la Mauricie ». Une forte majorité de Québécois s’oppose à l’énergie nucléaire. Il est important pour les travailleurs de clarifier la situation Pour les membres de la Coalition, il est important pour les travailleurs de la centrale et les citoyens des régions concernées que la situation soit clarifiée le plus tôt possible afin de pouvoir investir rapidement dans la diversification économique et les énergies d’avenir. « Le gouvernement libéral a volontairement maintenu les gens dans la confusion pendant plus d’un an, arrêtant le projet de reconstruction d’un côté et affirmant avoir un préjugé favorable pour la réfection de l’autre.


Première du film Gentilly or not to be : Une large coalition demande à Pauline Marois de confirmer au plus tôt la fermeture définitive de Gentilly-2 11 septembre 2012

Il faut maintenant être plus transparent, donner l’heure juste, dire ce que l’on fait et faire ce que l’on dit. J’ai bon espoir que l’on passe d’un gouvernement invisible à un gouvernement visible », a déclaré pour sa part l’auteur et metteur en scène Dominic Champagne, qui vit en aval de la centrale. Les groupes et personnalités présents rappellent que la vaste majorité des 800 emplois concernés sont couverts par sécurité d’emploi. Pour les autres, il faudra mettre sur pied un comité de reclassement de la main d’œuvre et mettre en branle un plan de diversification économique pour la région. Ce plan pourrait inclure un centre d’expertise en efficacité énergétique et en énergies renouvelables adapté à la réalité industrielle et agricole de la région. On doit également se doter d’un plan intégré de déclassement des centrales Gentilly-1 (qui n’a jamais vraiment fonctionné) et Gentilly-2, lequel permettrait de développer des emplois spécialisés en déclassement nucléaire et en réhabilitation de sites contaminés. Bien que n’ayant jamais été fonctionnelle la vieille centrale Gentilly-1, qui appartient au gouvernement fédéral, doit, elle aussi, être déclassée. Des fonds fédéraux sont réservés à cette fin. Arrêter les frais au plus vite Dans les faits, la centrale nucléaire de Gentilly-2 est en arrêt de fonctionnement depuis le 27 juillet dernier, et ce « pour plusieurs semaines » en raison d’une nouvelle panne. Une autre défectuosité importante l’avait paralysée pendant 4 mois, en 2011. Pour Karel Mayrand, de la Fondation Suzuki « La valse-hésitation autour du démantèlement de Gentilly-2 a assez duré. Gentilly-2 est une bombe à retardement au plan financier. Chaque journée qui passe accroît la facture que les Québécois devront assumer pour se défaire de cette filière énergétique coûteuse et non sécuritaire. Compte tenu de l’explosion des coûts dans le secteur nucléaire depuis Fukushima, la réfection de la centrale constituerait un éléphant blanc, une aventure financière qui pèserait lourdement sur la rentabilité d’Hydro-Québec et sur nos tarifs d’électricité », a-til ajouté. « Tenter de réparer cette vieille centrale nucléaire poussive est risqué, coûte plusieurs millions et fait penser à de l’acharnement thérapeutique, surtout à quelques mois de sa fin de vie. Il faut fermer ce gouffre financier et rendre cette décision irréversible », affirme Jacques Dagenais, un intervenant privé à Gentilly-2 depuis 1999. Le projet de reconstruction de Gentilly-2 a été stoppé par le gouvernement du Québec au printemps 2011 pour exiger de nouvelles études à la suite de la catastrophe de Fukushima. Selon plusieurs sources bien informées, de nouvelles données feraient maintenant porter le coût de la reconstruction de la centrale à plus de 3 milliards de dollars, bien au-delà du 1,9 milliard de dollars évalué en 2008. « La réfection de la centrale jumelle de Pointe Lepreau au Nouveau-Brunswick a coûté le double des prévisions et a subi d’importants retards de trois années additionnelles. Et c’était avant Fukushima. Il faut vraiment arrêter l’hémorragie », a précisé Gordon Edwards du Regroupement pour la surveillance du nucléaire


Une centrale nucléaire, ce n’est pas une source d’énergie comme une autre Comme le démontre le film Gentilly or not to be, une centrale nucléaire n’est pas une source d’énergie comme les autres. Elle émet des radionucléides pendant toute sa durée de vie et produit des déchets hautement radioactifs pour lesquels il n’existe encore aucun site permanent de stockage sécuritaire. Gentilly-2 a produit jusqu’à maintenant plus de 2 500 tonnes de ces déchets radioactifs. Or, la demi-vie de certains de ces éléments peut atteindre plusieurs milliers d’années. Pour le Dr Éric Notebaert, du Regroupement des professionnels de la santé pour la survie mondiale, « Il n’existe pas de niveau d’exposition aux radionucléides où il n’y ait pas de risques, contrairement à ce que veut nous faire croire l’industrie. Les grandes études et les méta-analyses confirment les risques pour la santé posés par les centrales nucléaires. Au Canada, il est urgent de revoir à la baisse de façon importante les normes tolérables pour le tritium présent dans l’eau, dont Gentilly-2 est un grand émetteur. Le mieux en fait, c’est de tout arrêter ».


Gentilly or not to be: première trifluvienne... 11 septembre 2012, 18:42 De TVA Nouvelles

Les citoyens qui vivent Pour voir le reportage : 01 :43 http://fr.video.canoe.tv/video/1834763293001



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Autour de entill

auc emar en vue les tau de cancers in antiles dé assent de

la

mo enne québécoise Gentilly or Not to be est un film­choc que le grand public n’aura pas l’occasion de voir avant l’élection. Or, il plonge dans le débat en cours sur le nucléaire et réfute avec force les propos rassurants que servent régulièrement Hydro­Québec et le gouvernement Charest sur l’absence de dangers pour la santé publique liés au prolongement de la vie utile de la centrale nucléaire de Gentilly­2 (G2). e te ar Louis­Gilles FRANCOEUR

«

Si vous voulez fonder une famille, ne le faites pas à Bécancour ou dans un rayon de 10 km

» ­ Dr Ian Fairlie

Intervenants & Résumé

radiologiste et spécialiste britannique des radiations attaché au Parlement européen

Ce documentaire de Guylaine Maroist et d’Éric Ruel, des Productions de la Ruelle, révèle à partir de documents publiés en 2011 par les services trifluviens de la santé que le taux de cancer

Dr Ian Fairlie

et de leucémie à proximité de la centrale chez les moins de 20 ans dépasse de 27 % la moyenne québécoise. On devrait s’attendre à 29,1 cancers dans ce secteur, alors qu’on en a dénombré 40. Ce qui ne serait « pas statistiquement

Nathalie Normandeau

significatif ». « La centrale est fiable. Elle est sécuritaire », martèle l’ancienne ministre des Ressources naturelles et de la Faune, Nathalie Normandeau, se faisant l’écho de propos similaires de la bouche du premier ministre Jean Charest et du président d’Hydro­

Jean Charest

Québec, Thierry Vandal. La version cinématographique de ce documentaire, qui sera en salles quelques jours avant sa diffusion à la télé publique, se termine sur une scène filmée chez Bélanger Métal

01

, à Trois­

Rivières. On y voit dans un conteneur les restes déchiquetés d’un réservoir qu’une « firme d’ingénierie » lui a refilé à des fins de recyclage.

Ces déchets se révèlent tre

Thierry Vandal


radioactifs malgré tous les contrôles provinciaux et fédéraux. es déc ets ce point dangereux ceux l proviendraient du démant lement de la défunte centrale démolie parce ue trop dangereuse sont censés n a outir ue u élanger de élanger étal rois

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canadien pour les déchets radioactifs des 18 réacteurs construits au Canada.

Un danger bien réel

Le ministre allemand de l’Environnement et de la Sécurité nucléaire, Jim Trittin, explique dans ce film pourquoi l’Allemagne a décidé de fermer ses centrales nucléaires et de passer aux énergies vertes. L’État allemand, dit­il, a découvert après une vaste étude que dans un rayon de 5 km de la centrale de Geesthacht, près de Hambourg, «


l’incidence de la leucémie était significativement plus élevée chez les enfants ». « Même s’il n’a pas été prouvé hors de tout doute que la centrale en était la cause, ajoute­t­il à l’écran, il était de notre devoir d’adopter une approche préventive en matière de santé ». Selon cette étude, le taux de cancer commençait à augmenter à 70 km de la centrale. Le taux grimpait à 110 % à 126 % à 30 km et à 220 % à moins de 5 km.

Jim Trittin Pour le Dr Ian Fairlie, radiologiste et spécialiste britannique des radiations attaché au Parlement européen, « ces études sont intéressantes pour le Canada, car les réacteurs allemands émettent les mêmes radionucléides », dont le tritium constitue un des éléments les plus dangereux. Si on compare les concentrations de tritium autour des centrales allemandes et canadiennes, précise­t­il, « au Canada, elles sont de 20 à 30 fois supérieures ».C’est pourquoi le Dr Fairlie affirme sans détour que « dans un rayon de 10 km autour du réacteur, il ne devrait pas y avoir de femmes en âge de procréer. Elles devraient quitter la région. Dans un rayon de 5 km, les gens ne devraient pas consommer les aliments du potager. […] Si vous voulez fonder une famille, ne le faites pas à Bécancour ou dans un rayon de 10 km ». Hydro­Québec soutient pour sa part que G2 respecte les normes, mais encore faut­il savoir lesquelles. En Californie, précise le documentaire, la norme de rejet de tritium est de 15 becquerels par litre d’eau, en Europe de 100 et au Canada de 7 000, soit 467 fois plus. Autour de G2, selon les rapports de la centrale, les concentrations iraient de 2 000

à 3 000 becquerels par litre d’eau. La centrale en rejetterait un trillion par jour, moitié dans l’air, moitié dans l’eau. Le directeur de la santé publique de la région trifluvienne, le Dr Gilles Grenier, estime pour sa part qu’on ne peut pas se fier aux études allemandes, états­uniennes ou même celles faites au Canada avec des populations importantes, donc statistiquement significatives, même si elles Dr Gilles Grenier

constatent une augmentation des cancers et des leucémies infantiles autour des centrales nucléaires.

« Ce n’est pas responsable de faire une extrapolation de la sorte et de dire que vivre autour d’une centrale nucléaire au Québec, comme G2, c’est dangereux. On n’a pas de données scientifiques pour appuyer ces affirmations­là. On est catégoriques là­dessus », dit­il. Pourtant, c’est dans un document de ses propres services ­ intitulé Surveillance des nouveaux cas de cancer par municipalités autour de la centrale G2/2000­04

02

­ qu’on

apprend que le taux de cancer décelé autour de la centrale dépasse de 27 % la moyenne provinciale, ce qui se compare aux études considérées comme statistiquement significatives. Parmi les graves anomalies de santé répertoriées dans un rayon de 10 km de la centrale, on retrouve trois enfants, sans lien de parenté, nés sans orifice anal. Sur la seule rue Des Glaïeuls, non loin de G2, sur 11 grossesses qui se sont soldées par des avortements spontanés, le documentaire recense 5 avortements avec malformations congénitales multiples.


Ce qui amène le Dr Éric Notebeart, professeur de médecine à l’Université de Montréal, clinicien chercheur, intensiviste au C

de Laval et urgentologue à l’ ôpital du

acré Coeur de Montréal, à dire des impacts

du tritium :

« Quand on parle d’une maladie qui tue, ben là, le principe de précaution doit s’appliquer. Faut se mettre tous ensemble et faire comprendre au gouvernement que ça n’a pas d’allure, et si le gouvernement ne comprend pas, faut changer de gouvernement et trouver un

Dr Éric Notebeart

gouvernement […] qui va comprendre le bon sens. »

Dans l’élection du 4 septembre 2012, le Parti québécois s’engage à fermer G2 et, partant, la filière nucléaire au Québec. Les libéraux de Jean Charest ont plutôt piloté le dossier de la reconstruction de la centrale jusqu’au feu vert fédéral. Quant au chef de la CAQ, François Legault, il vient d’affirmer au Nouvelliste que ne pas restaurer G2 serait « irresponsable », en raison, notamment, des 800 emplois qui en dépendent.

Source: Journal Le Devoir pour SPEQ Le Devoir Inc. Septembre 2012

Choix de photos, mise en page, références et titrage par : JosPublic Publication : 10 septembre 2012

Vers : Le Québec : la poubelle nucléaire du Canada ? Notes & Références encyclopédiques:

Déchets radioactifs che élanger étal septembre 2012 Journal

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Le ouvelliste

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Surveillance des nouveaux cas de cancer par

PD pages

municipalité autour de la Centrale de entill ­2 pour la période quinquennale 2000­200 Yves Pepin, Démographe Direction de la santé publique, Équipe de surveillance­évaluation Avril 2011

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« Gentilly or not to be » à Télé-Québec le 17 septembre 8 septembre 2012, 19h19

Nucléaire. Dans l’imaginaire, c’est la possibilité de la destruction totale. Quand on dit « nucléaire », on pense aux catastrophes possibles, à Tchernobyl, à la prolifération des armes, à la bombe nucléaire. On ne pense surtout pas au Québec. Et pourtant. La centrale nucléaire Gentilly-2 est située sur la Rive-Sud du Saint-Laurent, près de Trois-Rivières. Le Québec s’apprête à relancer son programme nucléaire jusqu’en 2040. Pour 25 ans d’énergie nucléaire, nous produirons des déchets pour 100 000 ans. Devrions-nous avoir peur de l’énergie nucléaire ? Enregistrer

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« Gentilly or not to be », documentaire de Guylaine Maroist et Éric Ruel, pose la question sans détour aux plus grands défenseurs de l’énergie nucléaire ainsi qu’à ses détracteurs. Le lm sera présenté en avant-première à Trois-Rivières, le 10 septembre, et à Montréal, le 11 septembre. Les projections seront suivies de

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débats avec les participants du lm, dont le physicien nucléaire Michel Duguay et le médecin Éric Notebaert. Le lm sera diffusé à Télé-Québec le 17 septembre, à 21h. De récentes études menées en Europe et aux États-Unis montrent que les cas de cancer et de leucémie infantile sont beaucoup plus élevés autour des centrales nucléaires. C’est en partie pourquoi l’Allemagne a décidé de fermer ses 17 centrales nucléaires d’ici 2020. On croit que le tritium, un élément radioactif qui s’échappe des centrales, est nocif pour la santé, surtout celle des jeunes enfants. Et le réacteur Candu, comme celui de Gentilly-2, est celui qui en produit le plus au monde. En Allemagne, on a observé, dans un rayon de 5 km autour des centrales, un taux de leucémie de 220% plus élevé chez les enfants de moins de 5 ans. Au Québec, qu’en est-il des derniers chiffres ? Parallèlement à son enquête, la cinéaste Guylaine Maroist suit des scienti ques qui s’opposent au projet de réfection de la centrale Gentilly-2. Le médecin Éric Notebaert, le mathématicien Gordon Edwards et le physicien nucléaire Michel Duguay, tous les trois du mouvement Sortons le Québec du nucléaire, sont convaincus qu’il faut à tout prix fermer l’unique réacteur nucléaire de la province. Selon le chef du NPD, Thomas Mulcair, les dés sont joués d’avance car tout est déjà « arrangé » entre le gouvernement du Québec et les grandes entreprises impliquées dans la réfection de Gentilly-2. Il estime que le maintien de la centrale vise uniquement à faire du Québec un dépotoir de déchets nucléaires. « Dire que vous allez faire du nucléaire pour 800 emplois, c’est totalement absurde. HydroQuébec, le gouvernement du Québec, les grandes sociétés d’ingénieurs et l’industrie nucléaire travaillent avec des ressources inimaginables pour s’assurer qu’il n’y ait même pas de débat public. »

la Fête nationale » Télé-Québec dévoile trois nouvelles productions jeunesse québécoises « Fièvre politique » à Télé-Québec Cinéma télévision : Télédiffusion Jérémy Demay et Alex Nevsky à « Lip Sync Battle : Face à face » Moment Qui fait Quoi : Charles Tisseyre Moment Qui fait Quoi : Maude Guérin Moment Qui fait Quoi : « La trappe » Moment Qui fait Quoi : Anne-Élisabeth Bossé

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« Gentilly or not to be » est une production des Productions de la ruelle. Des projections auront lieu : À Trois-Rivières : lundi 10 septembre à 19h, Théâtre du Cégep de Trois-Rivières, 3175, boulevard Laviolette, Trois-Rivières À Montréal : mardi 11 septembre à 19h, Cinéma Beaubien, 2396 Rue Beaubien Est Montreal À la télévision : À Télé-Québec, le 17 septembre 2012 à 21h et en rediffusion le 19 septembre à 13 h 30.

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Publié le 07 septembre 2012 à 07h06 | Mis à jour le 07 septembre 2012 à 07h06

Aux prises avec du métal radioactif en provenance de Gentilly-1

Brigitte Trahan Le Nouvelliste (Trois-Rivières) En 35 ans et plus de carrière, Guy Bélanger n'a jamais vu ça. Le propriétaire de Bélanger Métal, un important ferrailleur de Trois-Rivières, est aux prises avec deux réservoirs de diesel provenant de la toute première centrale nucléaire du Québec, Gentilly-1, qui sont tous deux contaminés par des éléments radioactifs. Tout a commencé il y a environ un an lorsqu'un entrepreneur lui a vendu les réservoirs sans lui en mentionner la provenance. Guy Bélanger de Bélanger Métal à Trois-Rivières, devant le fameux tas de ferraille contaminée. Photo: François Gervais

Les réservoirs ont été déchiquetés par ses employés et déposés à bord d'un camion avec d'autres tas de ferraille.

Lorsque le chargement est arrivé chez ArcelorMittal, son principal acheteur, il a été mis de côté. Le compteur Geiger de la balance des camions indiquait en effet la présence de radiations anormales. Depuis, le métal contaminé est revenu chez Bélanger et se trouve confiné dans un conteneur au fond de sa cour en attendant de connaître son destin. Furieux de se retrouver dans cette situation, Guy Bélanger a remonté la filière du transporteur vers le contracteur et ainsi de suite jusqu'à ce qu'il découvre que les fameux réservoirs provenaient de l'ancienne centrale nucléaire. Il a communiqué avec Énergie atomique du Canada, avec la Commission canadienne de sûreté du Québec et avec HydroQuébec. Dans tous les cas, la balle lui est revenue. M. Bélanger a eu recours à la firme Uni-Vert Tech inc. qui a confirmé que les deux réservoirs en question étaient bel et bien radioactifs et que pour s'en départir, il devrait les acheminer vers le site d'enfouissement spécialisé de Chalk River au prix modique de 35 000 $ pour 4 tonnes. La question est de savoir quelle est cette contamination et d'où elle provient. Chez Hydro-Québec, la porte-parole, Marie-Hélène Deveault, explique qu'à l'automne 2010, à la demande d'Énergie atomique du Canada Ltée qui est propriétaire de Gentilly-1, «on a testé deux réservoirs de diesel parce qu'ils voulaient en disposer et le résultat a démontré qu'ils étaient non contaminés», dit-elle. À la Commission canadienne de sûreté nucléaire, le porte-parole, Aurèle Gervais, nous confirme que les réservoirs sont bel et bien contaminés, mais qu'ils «contiennent des isotopes d'origine naturelle» (présents naturellement dans le sol), soit le Thorium 232 et le Radon 226. Ces isotopes, affirment-ils, n'ont rien à voir avec les activités de la centrale nucléaire.


«Énergie atomique du Canada a confirmé à la Commission canadienne de sûreté nucléaire qu'elle a retiré des réservoirs d'huile de Gentilly-1 en octobre 2010 et que la contamination radioactive potentielle des réservoirs en question a été vérifiée à l'intérieur et à l'extérieur et qu'aucune contamination radioactive n'a été détectée au-delà du bruit de fond. De plus, les réservoirs ont passé sous un portail de détection de rayonnement sans problème avant de quitter le site», ajouteM. Gervais. Ce dernier ajoute que les photos envoyées à EACL par M. Bélanger des réservoirs écrasés ne sont pas les mêmes que ceux provenant de Gentilly-1 «car ces derniers ne portent pas les mêmes indications», affirme-t-il. Quoi qu'il en soit, Bélanger Métal n'arrive pas à se départir de ce matériel contaminé à moins d'ouvrir tout grand son portefeuille. M. Bélanger figure dans le documentaire Gentilly or not to be qui sera présenté lundi, au Cégep de Trois-Rivières puis à Télé-Québec, le 17 septembre. On le voit en train de prendre une lecture du niveau de radiation de ce tas de ferraille à l'aide d'un compteur Geiger. Le documentaire associe ce métal contaminé à l'activité de la centrale. Gentilly-1, rappelons-le, a été en service pendant seulement 10 ans, soit de 1970 à 1980. Le ministère de l'Environnement, à qui revient le dossier, selon la CCSN, lui a récemment demandé d'en disposer selon les normes. En 35 ans de carrière, Guy Bélanger en a vu de toutes les couleurs, mais là, il pourra dire qu'il aura tout vu.


Publié le 07 septembre 2012 à 07h48 | Mis à jour le 07 septembre 2012 à 07h49

La centrale nucléaire est-elle dangereuse?

Brigitte Trahan Le Nouvelliste (Trois-Rivières) La centrale nucléaire Gentilly2 serait-elle dangereuse pour la santé humaine, contrairement à ce qu'affirment les autorités? La réponse serait oui si l'on se fie au documentaire Gentilly or not to be produit par Guylaine Maroist et Éric Ruel et qui sera à l'affiche le 17 septembre, à 21 h, à TéléQuébec. Le public de la région aura droit à une représentation privilégiée de ce film-choc au Théâtre du Cégep de Trois-Rivières, le 10 septembre à 19 h. Avec ce documentaire, la centrale nucléaire Gentilly-2 se retrouve une fois de plus au coeur de l'actualité. Photo: Émilie O'Connor

La bande annonce du film défile dans les médias depuis quelque temps. On y voit le Dr Ian Fairlie, radiologiste et spécialiste de la radiation pour le Parlement Européen déclarant: «Si vous voulez fonder une famille, ne le faites pas à Bécancour.» Le Dr Fairlie se base, pour faire cette affirmation, sur le KIKK, une étude épidémiologique allemande révélant que plus les gens vivent à proximité d'une centrale nucléaire, en Allemagne, plus le taux de leucémie chez les enfants est élevé et ce, jusqu'à70 kilomètres de distance. À 30 km, l'étude constate une augmentation de 110 % des cas et à 5 km, elle est de 220 %, dit-il. «À 20 %, ça aurait été inquiétant, mais à 220 %, c'est incroyable», s'étonne-t-il.

Le documentaire sera présenté lundi, à 19h, au Cégep de Trois-Rivières.

Là où son observation est encore plus troublante, c'est qu'autour des réacteurs canadiens, selon lui, les concentrations de Tritium (élément radioactif rejeté par les centrales nucléaires) sont de 20 à 30 fois

supérieures à celles dénotées en Allemagne. «Les femmes en âge de procréer devraient quitter le secteur», suggère-t-il, en ajoutant que les gens ne devraient pas consommer les légumes de leur jardin à moins de 5 km de la centrale, ni boire le lait des vaches de ce secteur. Gentilly or not to be est allé confronter à ce sujet le Dr Gilles W. Grenier, directeur de la santé publique pour la Mauricie et le Centre-du-Québec.


Le Dr Grenier contredit complètement le Dr Fairlie comme il l'avait fait dans nos pages le 5 septembre dernier. «Ce n'est pas responsable de faire une extrapolation de la sorte», dit-il. «La population ne court aucun risque.» «On n'a pas de données scientifiques pour appuyer ces affirmations-là», signale le DSP en ajoutant que le taux de cancer dans la zone rapprochée de Gentilly-2 n'est pas plus élevé que la moyenne provinciale. Une étude intitulée «Surveillance des nouveaux cas de cancer par municipalité autour de la centrale Gentilly-2, 2000-2004» publiée par l'Agence de santé et de services sociaux de la région en 2011, observe une augmentation des cas de cancer et de leucémie chez les moins de 20 ans. «On s'attendait à 29 cas de cancers. Quarante ont été diagnostiqués, soit une augmentation de 27 %», signale le documentaire. Le Nouvelliste a consulté cette étude et il appert que l'augmentation par rapport aux prévisions se situe dans le secteur Sainte-Marthe-du-Cap, Cap-de-la-Madeleine et Saint-Louis-de-France, somme toute assez loin de la centrale. Il pourrait donc s'agir là d'une faiblesse du documentaire. Le film combine d'ailleurs à ces cas, pour étayer sa thèse, les fameux «événements de la rue des Glaïeuls» (Bécancour) où il y avait eu des malformations congénitales sans préciser clairement que ces cas datent des années fin 1980 début 1990 et qu'ils ne se sont pas multipliés dans ce secteur depuis. Le documentaire donne malgré tout lieu à quelques moments savoureux. On y interroge notamment l'ancien maire de Bécancour, Maurice Richard, qui déclare qu'il «ne faut pas faire peur au monde pour rien.» D'un même élan, il dira: «Ça ne peut pas exploser, une centrale nucléaire.» C'était avant Fukushima, sans doute. Le chef du NPD, Thomas Mulcair, y figure aussi. Selon lui, on cherche à utiliser le Québec comme «poubelle ultime pour les déchets nucléaires de l'ensemble du Canada.» C'est pour cette raison que certaines instances tiennent tant à ce que Gentilly-2 soit rénovée, explique-t-il. «La clef de voûte, c'est de maintenir Gentilly-2», dit-il. On sait que la Commission canadienne de sûreté nucléaire est toujours à la recherche, depuis plusieurs années, d'un emplacement où entreposer de façon sécuritaire les déchets radioactif des 18 centrales nucléaires CANDU du pays. Bien documenté, dans l'ensemble, Gentilly or not to be dresse un portrait bien étoffé d'une controverse qui dure depuis déjà plusieurs années. On y présente les avantages et les inconvénients de la réfection, tant du côté politique que scientifique. Bref, le documentaire n'apprend rien de neuf, mais il a le mérite d'éclairer et de relancer le débat jusqu'à la décision finale tant attendue.


#

Gentilly or not to be »,ou quand le nucléaire ne fait pas peur Publié le 6 Septembre 2012

! Gracieuseté Production La Ruelle

Certains résidents de Bécancour habitent à quelques kilomètres seulement de la centrale nucléaire Gentilly-2.

# Philippe Beauchemin #

Des bébés qui naissent sans perforation annale; hausse des avortements spontanés et des bébés mort-nés; hausse des malformations chez les nouveau-nés; hausse majeure des cas de leucémie. Pourtant, des décideurs locaux et nationaux, politiciens et investisseurs du secteur privé, font tout pour garder ouverte la seule centrale nucléaire du Québec, situé à Bécancour. Pourquoi ? Sujets : Télé-Québec , Ressources naturelles , Québec , Bécancour , Nevada Voilà la question que lancent les deux documentaristes de Gentilly or not to be, un film des Productions de la ruelle, une boite toute rosemontoise à qui l'on doit notamment les séries historiques J'ai la mémoire qui tourne. Sur une période de plus de cinq ans, Éric Ruel et Guylaine Maroist ont recherché de l'information sur les effets du nucléaire, tant sur le plan de la santé que de l'environnement. Ils ont réalisé des entrevues avec des spécialistes internationaux, des politiciens et des citoyens touchés par cette forme d'énergie. Ils ont également suivi des scientifiques et spécialistes de la santé qui s'opposent au projet de réfection de la centrale dans leur combat pour alerter la population locale et Gentilly-2. « On avait déjà fait un documentaire (Bombe à retardement) sur les vétérans canadiens qui ont subi des tests nucléaires dans le Nevada, à la fin des années 1950, rappelle Mme Maroist. Depuis, on est resté sensible au sujet. En 2008, quand le gouvernement du Québec a annoncé son intention de relancer Gentilly-2, on a vu ces médecins et scientifiques s'y opposer avec force.

!

Gentilly or not to be »,ou quand le nucléaire ne fait pas peur Publié le 6 Septembre 2012


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«Gentilly or not to be» en première les 10 et 11 septembre, et à TéléQuébec le 17 septembre Soumis par paradiso le 06 septembre 2012 - 12:44.

Début de l'événement:

10 septembre 2012 - 19:00

Catégories: Cinéma Lancements et vernissages

Télévision

Montréal Mauricie


Le documentaire - choc de Guylaine Maroist et Éric Ruel sera lancé à Trois-Rivières et Montréal la semaine prochaine, et sera ensuite présenté sur les ondes de Télé-Québec le lundi 17 septembre à 21h.

À Trois-Rivières Le lundi 10 septembre à 19h : Entrée libre Théâtre du Cégep, 3175, boulevard Laviolette En collaboration avec le Comité Pouce Vert du Cégep de Trois-Rivières et Le mouvement Sortons le Québec du nucléaire (MSQN) Plusieurs acteurs du film seront présents pour participer à une discussion après la projection Réservation recommandée avant le 9 septembre :msqng2@yahoo.ca

À Montréal Le mardi 11 septembre à 19h : Entrée libre Cinéma Beaubien, 2306, Rue Beaubien Est En collaboration avec les Productions de la Ruelle et Le mouvement Sortons le Québec du nucléaire (MSQN) Plusieurs acteurs du film seront présents pour participer à une discussion après la projection. Réservation recommandée avant le 10 septembre : prod@productionsdelaruelle.com À Télé-Québec : le lundi 17 septembre à 21h.

Synopsis du film Partout sur le globe, l’industrie nucléaire prépare sa renaissance et le Québec, champion mondial de l’hydroélectricité, emboîte le pas avec la réfection de sa centrale Gentilly-2 à Bécancour. Au-delà des risques d’accidents et de la gestion des déchets irradiés, cette forme d’énergie a-telle un impact sur la santé humaine? Gentilly Or Not To Be pose la question aux plus grands défenseurs de l’énergie nucléaire ainsi qu’à ses détracteurs. En parallèle de son enquête-choc, la cinéaste documentariste Guylaine Maroist suit des citoyens qui s’opposent au projet de réfection de la centrale Gentilly-2. Le médecin Éric Notebaert, le mathématicien Gordon Edwards et le physicien nucléaire Michel Duguay sont convaincus qu’il faut à tout prix fermer l’unique réacteur nucléaire de la province. Réussiront-ils à faire reculer le puissant lobby du nucléaire?

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Samedi 1 septembre 2012 | Mise en ligne à 10h26 |

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Réfection de Gentilly-2 : questions pour Thomas Mulcair Dans Le Devoir de ce matin, un papier troublant de Louis-Gilles Francoeur sur un documentaire qui sera présenté bientôt, « Gentilly or not to be », une critique de la réfection de la seule centrale nucléaire québécoise, à Bécancour. Dans ce documentaire, Thomas Mulcair, ex-ministre de l’Environnement de Jean Charest et actuel chef du NPD fédéral, décrit une sombre machination, selon laquelle la réfection de Gentilly-2 est la « clé de voûte » d’un projet du gouvernement québécois pour accueillir, dans la portion québécoise du Bouclier canadien, un « dépotoir nucléaire » pour tous les déchets radioactifs canadiens. Selon M. Mulcair, il s’agit d’un « plan bien arrêté ».


Extrait du papier : Ce serait d’ailleurs pour permettre au Québec de demeurer en lice pour obtenir le douteux privilège de devenir la ” poubelle nucléaire ” du Canada, que le gouvernement Charest et Hydro-Québec ont demandé et obtenu le feu vert de la Commission canadienne de sécurité nucléaire (CCSN), et ce, afin de prolonger jusqu’en 2040 la vie de cette centrale, qui devait fermer ses portes en 2008. Voilà ce qu’affirme dans le documentaire l’ancien ministre de l’Environnement du Québec dans le cabinet Charest, Thomas Mulcair, aujourd’hui chef du NPD fédéral. Tout ça, affirme l’ancien membre du cabinet Charest, ” c’est arrangé avec le gars des vues ! Il n’y a aucune justification possible [à relancer G2] autre que le fait qu’on cherche justement à utiliser le Québec comme poubelle ultime pour les déchets de l’ensemble du Canada. Il y a un plan bien arrêté. [...] La clé de voûte pour ceux qui veulent que ça aille au Québec, c’est G2. C’est la condition sine qua non ” pour pouvoir créer un dépotoir nucléaire dans la portion québécoise du Bouclier canadien pour les déchets radioactifs des 18 réacteurs construits au Canada. En point de presse à La Baie, ce matin, j’ai interrogé le premier ministre Charest à ce sujet. Réponse: c’est faux. Mon collègue Martin Croteau tente d’obtenir des explications de Thomas Mulcair. Sa déclaration telle que rapportée dans Le Devoir est, au minimum, stupéfiante. S’il s’agit d’un « plan bien arrêté », le député d’Outremont ne devrait pas avoir de difficultés à éclairer les Québécois sur ce plan, inconnu jusqu’ici. Et je sais bien que M. Mulcair veut se tenir loin des élections provinciales, mais malheureusement, il vient d’y être parachuté à son corps défendant. Quel est ce plan bien arrêté, M. Mulcair, pour faire du Québec la poubelle des déchets radioactifs canadiens? (Je reviendrai plus tard sur l’autre aspect du papier du Devoir, les cancers infantiles plus élevés que la moyenne, près de Gentilly-2: il faut prendre l’avion vers la Gaspésie…) AJOUT : Le NPD a informé La Presse que M. Mulcair — qui fut interviewé pour ce documentaire il y a deux ans — n’était pas disponible pour commenter ce week-end. Reste que ses propos, dans le documentaire, sont intrigants. J’espère qu’il les clarifiera rapidement.

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patatoconcombre 1 septembre 2012 11h46 Une autre sujet dont on n’a pas parlé durant les élections: Gentilly… mathieun 1 septembre 2012 11h58 M.Mulcair risque de se tenir tranquille jusqu’au 4 septembre prochain… trash 1 septembre 2012 12h16 C’est pas compliquez à comprendre, juste à se rappeler l’histoire de la voie maritime du St_laurent. Sont venus nous creuser le fleuve, nous faire des écluses, des ponts plus haut pis à la fin les bateaux pouvaient aller en Ontario(grands lacs) et d’éviter le port de Montréal. Ne nous laissant que la pollution des Cargos. Le fédéral a subventionné pendant des décennies le transport des produits agricoles et animales provenant de l’Ouest pour embarquer sur des bateaux de la canadian steam ship qui appartenaient à Desmarais(Ensuite à Paul Martin, une fois que comme ministre, il avait concocté la réglementation maritime à l’intérieur du Canada). Dans ce temps il n’appelait pas ça péréquation, mais ça coutait le même prix. Surtout que le poids de la population québécoise était beaucoup plus importante au Canada. Nous avons donc payé en grande parti le prix du développement de l’ouest, pour enrichir l’Ontario, tout en s’appauvrissant nous-mêmes. Pour Gentilly-2 c’est pareil. Alors pour la stabilité de m.pratt, il faut l’admettre, laissons charest au pouvoir, il est le meilleur cheval pour continuer le travail. Si c’est ce que nous voulons!!!! kodesh 1 septembre 2012 12h34 Il y a eu nombre de reportages au sujet de l’environnement et de nombreux cas de cancer dans les environs de Gentilly….taux de cancer anormalement élevé rapport aux autres régions canadiennes. Les candidats Legault et Charest sont sceptiques.


Il n’y a rien de prévu dans le code criminel pour les sceptiques non plus pour les sympathisants. Je suggère l’Alberta pour l’entreposage des produits cancérigènes. Ils accepteront…..n’ont-ils pas mis de la pression pour refuser Kyoto. Je sais maintenant pourquoi le reste du Canada s’inquiète de la venue d’un gouvernement du parte Québécois. trash 1 septembre 2012 12h35 Vous voulez que je vous raconte aussi l’histoire de notre chemin de fer canadien, le vrai sens de notre pays, relié par un si petit cordon… c’est tellement important cette histoire que c’est de là qu’origine notre fameux pâté chinois… Où peut-être l’histoire du bœuf de l’ouest… parce qu’ici on peut pas élever du bœuf puisque pour être bon, le bœuf il doit parcourir plus de 1000km de transport… A comme elle est belle notre histoire, sans compter les milliers de gens de la C-B qui se sont battus sans relâche contre les méchants américain de 1812, qui voulaient nous sortir du joug britannique. On était pas fou au Québec, on s’est battu nous aussi pour rester des sujets de la Reine. Et garder Laura Secor dans nos centre d’achat… astyanax 1 septembre 2012 13h10 Tiens, Thomas Mulcair. On l’avait presque oublié celui-là… led78 1 septembre 2012 13h15 Jean-Martin Aussant, député de cette région, est l’un des seuls à s’y opposé et les autres l’on critiqué pour ça. Maintenant il n’est pas sur qu’il soit réélu. Ce serait une erreur car il semble qu’il veille aux meilleurs intérêts de sa circonscription malgrés les critiques que cela lui attire sur ce dossier. Le parti Libéral lui ayant dit que le rôle d’un député c’est de protéger les jobs. Pourtant, Aussant a un plan pour ça. Je souhaite qu’il soit réélu et siège encore à l’Assemblée Nationale. De bon politicien comme lui se font rare présentement. rllemieux 1 septembre 2012 13h50 Maîtriser la fission de l’atome, c’est un savoir technologique que le Québec doit préserver. Il n’y a qu’une façon de préserver ce savoir, c’est de maintenir en opération une centrale nucléaire sécuritaire, à la fin pointe de la technologie. - Robert Lemieux babylone373 1 septembre 2012 14h09 Patrick, Je trouve pertinent que tu veuilles avoir des éclaircissements de la part de Thomas Mulcair au sujet de ses propos. J’espère cependant que tu vas, comme tu le mentionnes, revenir sur la portion de l’article intitulée “un danger bien réel” qui met à jour des infos troublantes sur Gentilly 2. Dans ce dossier-là, ainsi que celui de l’amiante au Québec, seul le PQ se tient debout. La réfection de cette centrale est une vaste opération de bullshittage en règle. Il n’y a qu’une chose sensée à faire, fermer Gentilly 2 et investir pour créer de nouveaux emplois dans la région. rodlemeg 1 septembre 2012 14h16 maitriser la fission de l’atome est un savoir dont nous n’aurons jamais besoin , même à très long terme… Sortez-moi ça… onbo 1 septembre 2012


14h43 Mulcain ne fait que dire tout haut ce que bien des Québécois pensent. Qualifier le Québec par la force ou la ruse comme poubelle nucléaire du Canada, ben oui, s’agissait d’y penser. Or, si on acceptait cela, cela voudrait dire instantanément une autorité policière et militaire de Ottawa pour surveiller en permanence, tant G2 que les sites d’enfouissements des déchets radio-actifs “temporairement entreposés, en attendant dans 20 ans la maitrise, non pas de la fission nucléaire, mais de la fusion thermo-nucléaire. D’autant plus que nous serions subventionné par Ottawa pour nous taire en conservant dans notre sous-sol des produits hautement toxiques dont nous n’aurions même pas la propriété. C’est la raison pour laquelle un Québec souverain doit siéger et décider de la réponse qu’il apportera à la Question: “Voulons-nous, contre de l’argent, devenir la poubelle nucléaire du Canada? Je pense que poser la question, c’est y répondre. Sans compter que conserver des déchets radio-actifs en quantité expose tout le Québec à des accidents, de la malveillance, des prises de risques humains comme on en a vu au Japon. Charest se tortille dans tous les sens pour ..fédéraliser” le Québec. G2 n’est qu’un autre de ses pétards à la farine, de quoi faire rigoler les Pépino un peu conscients que Jean Charest ne nous donne jamais l’heure juste. Il faut souvent avec lui trouver le second degré et comprendre la ruse. Peu fiable, comme il dit justement. verret 1 septembre 2012 15h19 Excellente idée. andregau 1 septembre 2012 15h28 Du journal le Star de Toronto. Il semblerait qu’il y a 20 régions au Canada qui se sont portées voluntaires pour prendre les déchets radiactifs. But the pace of finding a site to store Canada’s most potent radioactive waste permanently is about to pick up. Twenty Canadian communities have said they’ll consider volunteering to host the storage site. That list is about to close. The Nuclear Waste Management Organization, whose job it is to find and build the site, will stop taking new names on Sept. 30. raoul914 1 septembre 2012 16h26 Si je ne me trompe pas, il n’y a que 2 partis qui veulent préserver Gentilly, les Libéraux et la CAQ. Raison de plus de ne pas voter pour eux. trash 1 septembre 2012 16h45 27% plus de cancer aux alentours de la centrale. Dans La Presse: «Je ne crois pas pour l’instant à ce documentaire. Les spécialistes et les scientifiques que j’ai consultés me disent exactement le contraire. Maintenant, attendons d’avoir les études. Nous, on n’est pas dogmatique comme le Parti québécois qui a pris la décision (de fermer la centrale) avant d’avoir les études», a affirmé le chef de la Coalition avenir Québec, François Legault Alors si je comprends bien, le contraire de 27% de cancer ce serait de nous dire qu’il y a 27% moins de cancer grâce à la centrale. C’est drôle, mais là s’est moi qui suis septique. En fait cette nouvelle est plus d’être une fosse à septique. Je comprends mieux maintenant pourquoi on parle de déchets mucléair! trash 1 septembre 2012 17h05 Pour une fois que charest et la caq s’entendent sur une centrale qui scinde. On comprendra que c’est la crème qui nous mène. On peu même parler que c’est la crème gentilly qui dessert nos intérêts. Mais comme le dicton: qui pêche pêchera. Tout ça pour noyauté en partie leurs électrons. Comme punition, on pourrait donner ces 2 tasses à fouetter… ça pourrait aussi leur donner une dose de bon sang… mais enfin. après une défaite c’est souvent la radiation, peut importe leur convection(météo. covection:mouvement ascendant s’accompagne du mouvement descendant).


belette-lachinoise 1 septembre 2012 17h11 Legault n’est pas dogmatique si c’est suffisamment payant. Pour lui il n’y a que les chiffres qui comptent (préférablement des dollars). trash 1 septembre 2012 17h13 Tant qu’à être dans le tartre, j’oubliais le plus important: Pour gagner ou pour fouetter, notre crème a besoin de 35%. siocanrf 1 septembre 2012 17h47 De mémoire, c’est un CANDU. Alors pourquoi ne pas le rénover pour utiliser des sels de Thorium au lieu de barre d’uranium?! François Racine trash 1 septembre 2012 17h55 Ma prédiction: Au lendemain de l’élection… tout le monde va chialer!!! trash 1 septembre 2012 18h05 La campagne se résume en 4 lettres Indé. Indé….cence, la position des médias envers Aussant Indé….fendable le gvt charest Indé…finissable Legault Indé…pendant la campagne de Marois Indé…si…ceux qui vont décider de l’élection. Indé…crottable la politique aux Québec… Indé…libile le débat de mme. David. Indé…scriptible l’absence de débat vert Maintenant j’ai fini. Me reste la croix! trash 1 septembre 2012 18h15 siocanrf C’est le fun que tu ais inversé ton nom frnacois… es-tu sur qu’il ne s’agit plutôt de beurre de d’uranimu. Quand, d’où…pas la moindre idée. astyanax 1 septembre 2012 19h23 @ trash Indé…niablement intéressant votre commentaire!


anytos 1 septembre 2012 21h39 Merci, Une autre bonne raison de 1) mettre Charest dehors de 2) se séparer ! Philippe Girard lukos 1 septembre 2012 22h04 Ça et le taux de cancers dans la région. Jean Charest et François Legault sont sceptiques. Quand ça ne vient pas d’eux, ils sont toujours sceptiques; et parfois même septiques. secondaire 1 septembre 2012 22h43 Pour gagner 1 comté et conserver quelques emplois les partis politiques et Gentilly sont prêts à mettre en danger la vie de leurs enfants et petits-enfants en sachant très bien ce qu’ils font tout comme ils le savaient avec la thalidomide. Entre l’argent et un enfant, ils choisissent l’argent. ducalme 2 septembre 2012 05h41 François Hollande a promis que la France réduirait son hyper-dépendance au nucléaire et fermera bientôt une première usine. Angela Merkel qui hatite un pays où les Verts sont politquement forts va dans le même sens. Et nous, qui avons développé tant la Manic que la Baie Jales ou les chutes Hamilton (Churchill pour les Terre-Neuviens), noius aurions encore besoin de l’appoint que peut fournir Gentilly et sa centrale nucléaire ? Tout çà ne tient pas la route. Comme un autre intervenant l’a mentionné, que l’Alberta, par Stephen Harper interposé, qui a fait capoter le protocole de Kyoto, accueille les déchets nucléaires. Félicitations à Jean-Martin Aussant dont la prise de position courageuse n’aide pas la réélection et à Thomas Mulcais qui, avec son expérience à l’environnement, est capable de voir que le Québec finira en poubelle du nucléaire. j.c.virgil 2 septembre 2012 07h36 @trash Pour gagner ou pour fouetter, notre crème a besoin de 35% ******** Très juste, comme le reste de vos commentaires d’ailleurs! Décidément on nous cache des choses dans cette campagne. Comme la privatisation d’Hydro-Québec que René Lévesque appelait le navire amiral de l’économie québécoise et dont la fondation a signifié la mort du porteur d’eau canadien français et la naissance e la nation québécoise. Il parait que la CAQ aurait sa privatisation dans ses cartons, pour finir la job de Charest qui a fait fermer sa division gaz et pétrole et donné le pétrole d’Anticosti au privé moyennant une entente tellement avantageuse pour l’ensemble des Québécois qu’ils n’ont pas le droit d’en connaitre le libellé… Et maintenant cette histoire de dépotoir des déchets radio-actifs.C’est clair que si Mulcair sait quelque chose , il a le devoir de le révéler à l’ensemble des Québécois . sapinette12 2 septembre 2012 08h41 On se demande aussi pourquoi l’Allemagne et bien d’autres régions en Europe décident de démanteler des centrales qui fonctionnent à plein rendement…


Créant une industrie par là même ! Faut-il également rappeler que l’Allemagne est un des seuls pays dans le monde qui va bien économiquement ? Mais je connais aussi bien la mentalité allemande: solidarité (économique), opiniâtreté et endurance. Des valeurs peu représentées ici au Québec, à mon avis. S.Muller souverain 2 septembre 2012 13h11 M.Lagacé, Décidément, John James Charest, a vraiment l’environnement et la santé des Québécois à cœur (sic)… Après la calamité des Sables Bitumineux, le plus grand cataclysme écologique ACTUEL au Canada , ce sont les lagunes de Mercier au sud-ouest de Montréal où, pendant 30 ans, des millions de litres de produits toxiques ont été déversés par les industries chimiques*, lesquels produits ont contaminé la nappe phréatique…. Ce désastre a été dénoncé à moult reprises auprès d’Ottawa par les citoyens de la région car le GVT du Québec devait compter sur la collaboration de la «décapitale» nationale pour disposer des résidus toxiques ! Qui, dans la «décapitale » nationale avait promis de régler le cas à l’époque ? John James Charest, sinistre Ministre Canayen de l’Environnement ! Depuis 35 ans que la bataille dure dans ce dossier qui a récemment refait surface, les coûts actuels de décontamination seraient au minimum de 100 Millions et probablement 150 Millions…!! Il en aurait coûté environ 35 millions à l’époque … Robert Alarie P.S. *Après nous avoir contaminés, les industries chimiques sont déménagées en Ontario où elles doivent respecter une réglementation SÉVÈRE !! marc_g 2 septembre 2012 16h55 Je ne comprends pas l’obsession des deux partis fédéralistes pour le nucléaire. Imaginez que cette centrale tombe aux mains des séparatistes-intégristes du PQ. L’armée révotutionnaire de la rébuplique du Qubec pourrait détruire le Canada au sens propre. Tant qu’à délirer… jblow491 2 septembre 2012 20h52 Ne serait-ce que pour la production (éventuelle) d’isotopes médicaux, le maintient d’une centrale nucléaire au Québec devrait être une nécessité, car cela réduirait les risques de pénurie et notre dépendance face aux fournisseur externes (centrale de Chalk River notamment). Quant à la problématique de cancer que certains ont soulevés, si problématique il y a, la solution serait le déménagement de la centrale ou de la population environnante. astrogrognon 2 septembre 2012 22h48 Si vous prenez le temps de lire le rapport, ce que ça dit c’eat que l’incidence des cancer dans la ville de trois-rivières et cap de la madeleine est plus élevé que ce qu’il devrait être. Autour de la centrale, Bécancour, Gentilly, etc le taux de cancer est moindre que les prévisions. Les taux de cancers dans la région sont aussi moindres pour les adultes selon le même rapport. En fait on pourrait tout aussi bien dire que comme les taux de cancer sont plus élevés seulement dans les villes nommées plus haut que c’est à cause de la polutions des papetières qui y sont présentes. On peut faire dire n’importe quoi aux chifffres et l’article du Devoir en est la preuve. Martin Gagnon erno 3 septembre 2012 10h47 Dossier à suivre. Si c’est le cas, les gens du Québec devront massivement manifester et même empêcher que ça se produise. Au même titre il y a encore aujourd’hui de l’enfouissement de déchets au Québec, alors qu’il existe des technologies pour les bruler et récupérer de l’énergie poour chauffer les villes. Rappelez-vous du reportage de Radio-Canada cet hiver où des fonctionnaires de la Ville de Montréal n’ont même pas voulu prendre connaissance de cette technologie. L’environnement c’est un dossier où malheureusement, nous dormons sur la switch. Merci de sortir ce cas.


erno 3 septembre 2012 12h13 M. Lagacé, voilà un sujet où il serait important de faire un RIF (Référendum). 1.0 Ètes-vous pour l’enfouissement de déchets nucléaires sur le territoire du Québec ? 2.0 Ètes-vous pour l’enfouissement de déchets domestiques et industriels dans le sol du Québec ? 3.0 Ètes-vous pour le déversement d’eaux usées en provenance des usines, des fermes et des villes et des villages dans les cours d’eau du Québec ? 4.0 Ètes-vous pour l’exploitation du sous-sol québécois sans l’assurance qu’il n’y a pas d’impact sur la santé et l’approvisionnemment en eau des québécois ? fractalius 3 septembre 2012 17h42 taux maximale de bequerel par litre/eau acceptable en californie: 15 taux maximale de bequerel par litre/eau acceptable en Europe: 100 taux maximale de bequerel par litre/eau acceptable au Canada: 7000 voilà pourquoi on est conforme…. https://sites.google.com/site/msqng2/tritium/reduction-des-concentrations-de-tritium-dans-l-eau-potable bozappa 3 septembre 2012 18h44 Décevante, l’attitude de Thomas Mulcair. En électron libre. legada 3 septembre 2012 21h33 C’est pas compliqué: Si on produit des déchets nucléaire au Québec, on a une certaine obligation morale si nous avons le site géologique le plus sécuritaire au Canada de participer à leur entreposage. M. Harper va surement passer une loi pour obliger les provinces à partager leur territoire pour le “bien supérieur de la nation”. Ça le titille pour la Colombie Britanique. Les piscines d’entreposage de Gentilly doivent être proche de leur capacité ainsi que celles des réacteurs nucléaires de l’Ontario, un jour ou l’autre, il faudra passer à une solution plus définitive. Une autre bonne raison. Daniel Legault Vous désirez commenter cet article? Ouvrez une session | Inscrivez-vous

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Publié le 01 septembre 2012 à 10h41 | Mis à jour le 01 septembre 2012 à 16h13

Lien entre Gentilly-2 et le cancer: Legault et Charest sceptiques Martin Croteau et Paul Journet La Presse (Saint-Ferdinand et Saguenay) François Legault et Jean Charest restent sceptiques face aux taux de cancers infantiles élevés autour de la centrale nucléaire Gentilly-2. Ce taux dépasse de 27% la moyenne québécoise, selon ce que rapporte le documentaire engagé Gentilly or Not to be. Télé-Québec diffusera ce documentaire après l'élection, le 17 septembre. Ces chiffres proviennent de l'Agence de la santé et des services sociaux de la Mauricie et du Centredu-Québec (résumé de l'étude) (http://goo.gl/emKIa) . «Je ne crois pas pour l'instant à ce documentaire. Les spécialistes et les scientifiques que j'ai consultés me disent Gentilly-2 exactement le contraire. Maintenant, Photo: archives Le Nouvelliste attendons d'avoir les études. Nous, on n'est pas dogmatique comme le Parti québécois qui a pris la décision (de fermer la centrale) avant d'avoir les études», a affirmé le chef de la Coalition avenir Québec, François Legault, ce matin à Saint-Ferdinand. «Les gens que j'ai consultés me disent que rien n'est prouvé. Il n'y a aucune relation directe entre la centrale et les problèmes de santé des gens», a-t-il ajouté. Il promet que la CAQ ne ferait «pas de compromis, ni sur la sécurité, ni sur l'environnement.» Jean Charest a pour sa part affirmé qu'il ne détient aucune information selon laquelle la centrale n'est pas sécuritaire ou menace la santé publique. «À ce jour, il n'y a personne qui a relevé une situation qui pourrait nous amener à s'interroger làdessus», a-t-il affirmé lors d'un passage à Saguenay. Le chef libéral a également démenti les propos que tient dans le documentaire son ancien ministre de l'Environnement et aujourd'hui chef du Nouveau Parti démocratique, Thomas Muclair. Ce dernier soutient que la centrale ferait partie d'un «plan bien arrêté» pour faire du Québec la «poubelle» nucléaire du Canada. «C'est arrangé avec le gars des vues! dénonce-t-il dans le documentaire. Il n'y a aucune justification possible (à relancer Gentilly 2) autre que le fait qu'on cherche à utiliser le Québec comme poubelle ultime pour les déchets (nucléaires) de l'ensemble du Canada.» M. Charest a affirmé sans détour que cette affirmation est fausse: «Non, jamais.» L'entourage du chef libéral souligne qu'en 2008, l'Assemblée nationale a adopté une motion qui interdit «l'enfouissement de déchets et de combustibles irradiés provenant de l'extérieur du Québec». La motion a été adoptée sans débat. La Presse a invité M. Mulcair à expliquer ses propos, mais celui-ci a refusé de commenter l'affaire.


«M. Mulcair a été interviewé pour ce film il y a deux ans, a affirmé par courriel son attaché de presse, Georges Smith. Je peux vous confirmer que ses propos à l'époque continuent de refléter sa pensée sur le sujet.» Un réacteur à arrêter d'ici 2013 Gentilly-2 fournit environ 3% de l'électricité québécoise. La fin de la durée de vie de ses réacteurs est prévue pour l'été 2013. La Commission canadienne de sûreté nucléaire (CCSN) demande à Hydro-Québec de mettre le réacteur en arrêt d'ici le 31 décembre 2012. Il faudra alors choisir entre la réfection, pour relancer la centrale durant un autre 25 ans. Ou son déclassement -une longue opération qui mènera à sa fermeture. Le projet de réfection avait été lancé en 2008. Mais il est censé être sur la glace. Le gouvernement Charest veut attendre deux rapports. La CAQ reprend cette position. Le premier rapport vient de la Commission canadienne de sûreté nucléaire (CCSN), qui réévaluera les risques à la suite de la catastrophe à Fukushima, l'année dernière au Japon. Sa publication a été reportée à plusieurs reprises. L'autre rapport vient d'Hydro-Québec. Il exposera les coûts de la réfection. Pour la centrale jumelle de Gentilly-2, celle de Point Lepreau au Nouveau-Brunswick, les dépassements de coûts ont été de 50%. Cela équivaut à plus d'un milliard $. Les retards ont dépassé trois ans. Cet hiver, La Presse révélait que les dépassements de coûts sont déjà importants à Gentilly-2. Les coûts dépassent 3 milliards $, c'est-à-dire environ le double de l'estimé initial en 2008. Plus 800 millions $ ont déjà été engagés (http://goo.gl/FmGFa) pour la réfection. Un projet majeur Quelque 800 emplois sont en jeu (http://goo.gl/EmJc2) . La Chambre de commerce de la région s'est mobilisée (http://goo.gl/Y0tbI) pour faire pression sur les politiciens. Le maire de Trois-Rivières, Yves Lévesque, a d'ailleurs souligné l'importance de cette centrale, vendredi, lorsque la caravane libérale s'est arrêtée dans sa ville. «Quand on a un projet comme celui-là, où il y a eu un rassemblement de tous les gens de la région, de toutes les chambres de commerce, c'est un enjeu majeur au niveau de la région, a-t-il déclaré. On parle de 130 millions en retombées économiques de façon annuelle.» Le Parti québécois (http://goo.gl/hjQtn) , Option nationale et Québec solidaire veulent fermer la centrale. Ils promettent de compenser la région avec un fonds pour diversifier son économie. Ils ajoutent que le déclassement, qui durera plusieurs années, permettra de maintenir des emplois. Le déclassement coûtera environ 1,5 milliard $. C'est un coût qui serait reporté, mais qui devrait néanmoins être payé plus tard si on faisait la réfection de la centrale. «Dire que vous allez faire du nucléaire pour 800 emplois, c'est totalement absurde. Hydro-Québec, le gouvernement du Québec, les grandes sociétés d'ingénieurs et l'industrie nucléaire travaillent avec des ressources inimaginables pour s'assurer qu'il n'y ait même pas de débat public», soutient M. Mulcair dans le documentaire. Préjugé favorable Tout en disant attendre ces rapports, le PLQ et la CAQ ont déjà clairement indiqué leur «préjugé favorable» pour la réfection. «Si c'est possible de le faire, ce serait souhaitable, car on a besoin de formes d'énergies additionnelles», a avancé ce matin M. Legault. Jeudi, il a affirmé que la fermeture de Gentilly-2 serait «irresponsable». Pour les risques de dépassement de coûts, M. Legault se dit «inquiet». «Ça doit être démontré que c'est économiquement rentable. La chance qu'on a, c'est qu'il y a une usine jumelle qui a été rénovée dans les Maritimes. C'est possible de partir de cet exemple pour avoir des chiffres qui sont plus précis», a-t-il avancé.

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Cauchemar en vue Autour de Gentilly-2, les taux de cancers infantiles dépassent de 27% la moyenne québécoise 1 septembre 2012 | Louis-Gilles Francoeur | Actualités sur l'environnement

Photo: Les Productions de la ruelle «Si vous voulez fonder une famille, ne le faites pas à Bécancour ou dans un rayon de 10 km», dit le Dr Ian Fairlie, radiologiste et spécialiste britannique des radiations attaché au Parlement européen.

Gentilly or Not to be est un film-choc que le grand public n’aura pas l’occasion de voir avant l’élection de mardi. Or, il plonge dans le débat en cours sur le nucléaire et réfute avec force les propos rassurants que servent régulièrement Hydro-Québec et le gouvernement Charest sur l’absence de dangers pour la santé publique liés au prolongement de la vie utile de la centrale nucléaire de Gentilly-2 (G2). Ce documentaire de Guylaine Maroist et d’Éric Ruel, des Productions de la Ruelle, révèle à partir de documents publiés en 2011 par les services trifluviens de la santé que le taux de cancer et de leucémie à proximité de la centrale chez les moins de 20 ans dépasse de 27 % la moyenne québécoise. On devrait s’attendre à 29,1 cancers dans ce secteur, alors qu’on en a dénombré 40. Ce qui ne serait « pas statistiquement significatif ».


« La centrale est fiable. Elle est sécuritaire », martèle l’ancienne ministre des Ressources naturelles et de la Faune, Nathalie Normandeau, se faisant l’écho de propos similaires de la bouche du premier ministre Jean Charest et du président d’Hydro-Québec, Thierry Vandal. La version cinématographique de ce documentaire, qui sera en salles quelques jours avant sa diffusion à la télé publique, se termine sur une scène filmée chez Bélanger Métal, à Trois-Rivières. On y voit dans un conteneur les restes déchiquetés d’un réservoir qu’une « firme d’ingénierie » lui a refilé à des fins de recyclage. Ces déchets se révèlent être radioactifs malgré tous les contrôles provinciaux et fédéraux. Des déchets à ce point dangereux - ceux-là proviendraient du démantèlement de la défunte centrale G1, démolie parce que trop dangereuse ! - sont censés n’aboutir que dans des sites autorisés. Mais en dehors des terrains de la centrale G2, il n’y en a aucun, en attendant que soit créé un site d’élimination définitif au Canada. Ce serait d’ailleurs pour permettre au Québec de demeurer en lice pour obtenir le douteux privilège de devenir la « poubelle nucléaire » du Canada, que le gouvernement Charest et Hydro-Québec ont demandé et obtenu le feu vert de la Commission canadienne de sécurité nucléaire (CCSN), et ce, afin de prolonger jusqu’en 2040 la vie de cette centrale, qui devait fermer ses portes en 2008. Voilà ce qu’affirme dans le documentaire l’ancien ministre de l’Environnement du Québec dans le cabinet Charest, Thomas Mulcair, aujourd’hui chef du NPD fédéral. Tout ça, affirme l’ancien membre du cabinet Charest, « c’est arrangé avec le gars des vues ! Il n’y a aucune justification possible [à relancer G2] autre que le fait qu’on cherche justement à utiliser le Québec comme poubelle ultime pour les déchets de l’ensemble du Canada. Il y a un plan bien arrêté. […] La clé de voûte pour ceux qui veulent que ça aille au Québec, c’est G2. C’est la condition sine qua non » pour pouvoir créer un dépotoir nucléaire dans la portion québécoise du Bouclier canadien pour les déchets radioactifs des 18 réacteurs construits au Canada. Un danger bien réel Le ministre allemand de l’Environnement et de la Sécurité nucléaire, Jim Trittin, explique dans ce film pourquoi l’Allemagne a décidé de fermer ses centrales nucléaires et de passer aux énergies vertes. L’État allemand, dit-il, a découvert après une vaste étude que dans un rayon de 5 km de la centrale de Geesthacht, près de Hambourg, « l’incidence de la leucémie était significativement plus élevée chez les enfants ». « Même s’il n’a pas été prouvé hors de tout doute que la centrale en était la cause, ajoute-t-il à l’écran, il était de notre devoir d’adopter une approche préventive en matière de santé ». Selon cette étude, le taux de cancer commençait à augmenter à 70 km de la centrale. Le taux grimpait à 110 % à 30 km, à 126 % à 30 km et à 220 % à moins de 5 km. Pour le Dr Ian Fairlie, radiologiste et spécialiste britannique des radiations attaché au Parlement européen, « ces études sont intéressantes pour le Canada, car les réacteurs allemands émettent les mêmes radionucléides », dont le tritium constitue un des éléments les plus dangereux.


Si on compare les concentrations de tritium autour des centrales allemandes et canadiennes, préciset-il, « au Canada, elles sont de 20 à 30 fois supérieures ». C’est pourquoi le Dr Fairlie affirme sans détour que « dans un rayon de 10 km autour du réacteur, il ne devrait pas y avoir de femmes en âge de procréer. Elles devraient quitter la région. Dans un rayon de 5 km, les gens ne devraient pas consommer les aliments du potager. […] Si vous voulez fonder une famille, ne le faites pas à Bécancour ou dans un rayon de 10 km ». Hydro-Québec soutient pour sa part que G2 respecte les normes, mais encore faut-il savoir lesquelles. En Californie, précise le documentaire, la norme de rejet de tritium est de 15 becquerels par litre d’eau, en Europe de 100 et au Canada de 7000, soit 467 fois plus. Autour de G2, selon les rapports de la centrale, les concentrations iraient de 2000 à 3000 becquerels par litre d’eau. La centrale en rejetterait un trillion par jour, moitié dans l’air, moitié dans l’eau. Le directeur de la santé publique de la région trifluvienne, le Dr Gilles Grenier, estime pour sa part qu’on ne peut pas se fier aux études allemandes, étasuniennes ou même celles faites au Canada avec des populations importantes, donc statistiquement significatives, même si elles constatent une augmentation des cancers et des leucémies infantiles autour des centrales nucléaires. « Ce n’est pas responsable de faire une extrapolation de la sorte et de dire que vivre autour d’une centrale nucléaire au Québec, comme G2, c’est dangereux. On n’a pas de données scientifiques pour appuyer ces affirmations-là. On est catégoriques là-dessus », dit-il. Pourtant, c’est dans un document de ses propres services - intitulé Surveillance des nouveaux cas de cancer par municipalités autour de la centrale G2/2000-04 - qu’on apprend que le taux de cancer décelé autour de la centrale dépasse de 27 % la moyenne provinciale, ce qui se compare aux études considérées comme statistiquement significatives. Parmi les graves anomalies de santé répertoriées dans un rayon de 10 km de la centrale, on retrouve trois enfants, sans lien de parenté, nés sans orifice anal. Sur la seule rue Des Glaïeuls, non loin de G2, sur 11 grossesses qui se sont soldées par des avortements spontanés, le documentaire recense 5 avortements avec malformations congénitales multiples. Ce qui amène le Dr Éric Notebeart, professeur de médecine à l’Université de Montréal, à dire des impacts du tritium : « Quand on parle d’une maladie qui tue, ben là, le principe de précaution doit s’appliquer. Faut se mettre tous ensemble et faire comprendre au gouvernement que ça n’a pas d’allure, et si le gouvernement ne comprend pas, faut changer de gouvernement et trouver un gouvernement […] qui va comprendre le bon sens. » Dans l’élection en cours, le Parti québécois s’engage à fermer G2 et, partant, la filière nucléaire au Québec. Les libéraux de Jean Charest ont plutôt piloté le dossier de la reconstruction de la centrale jusqu’au feu vert fédéral. Quant au chef de la CAQ, François Legault, il vient d’affirmer au Nouvelliste que ne pas restaurer G2 serait « irresponsable », en raison, notamment, des 800 emplois qui en dépendent.


Publié le 01 septembre 2012 à 17h09 | Mis à jour le 01 septembre 2012 à 17h09

Gentilly-2: aucune indication de risque, assure Charest

Simon Boivin Le Soleil (Saguenay) Le chef libéral Jean Charest, favorable à la réfection de la centrale nucléaire Gentilly-2, n'a eu «aucune indication» selon laquelle cette installation pourrait avoir un effet sur les taux de cancer pour la population des alentours. Samedi, Le Devoir a publié un article sur un documentaire à venir: Gentilly or Not to Be. Le film cite une étude de 2011 indiquant un taux de cancer chez les jeunes 27 % plus élevé que la moyenne chez ceux qui habitent près de la centrale. Les Québécois ont le choix entre un référendum ou l'économie, martèle Jean Charest. Pas de place entre les deux pour la CAQ, selon lui. La Presse Canadienne

Un écart jugé «pas statistiquement significatif» par la Santé publique de TroisRivières. «S'il y a une information, elle sera vérifiée, a promis Jean Charest. Mais les décisions ont été prises à partir des informations que nous avions, et il n'y a aucune indication qu'il y a des enjeux sur le plan de la santé.» Le même documentaire cite Thomas Mulcair, chef du Nouveau Parti démocratique et ex-ministre de l'Environnement du gouvernement Charest, selon lequel Gentilly servira de dépotoir pour les déchets nucléaires de l'ensemble du Canada. «C'est arrangé avec le gars des vues», prévient M. Mulcair. Le chef libéral réfute cette théorie. «Jamais» il n'a été question de cela, jure-t-il.


Jean Charest has fire in his speeches as voting day nears Can't be neutral on sovereignty, Liberal leader says; has no knowledge of health risk at Gentilly II BY MAX HARROLD, THE GAZETTE

SEPTEMBER 1, 2012

Quebec Liberal Party Leader Jean Charest speaks to supporters at a breakfast meeting in Saguenay on Saturday, Sept. 1, 2012. Local candidate Serge Simard, left, looks on. Photograph by: Jacques Boissinot, The Canadian Press

CHANDLER/ÎLES DE LA MADELEINE – If he loses his job as premier in Tuesday’s election, Liberal leader Jean Charest may want to try preaching the gospel, because his fiery oratory this weekend is bringing out his fighting spirit. In Chandler (population 7,700), in the Gaspé, and on the Îles de la Madeleine (pop. 14,232), Charest on Saturday gave about 250 and 300 Liberal supporters, respectively, entertaining lessons about politics, with his curly hair bouncing as he waved his hands when shouting his points home. At other times during his shtick his eyes bulged out or he used a quieter voice, all to the delight of his audiences. With polls placing the Liberals in third place behind the Parti Québécois and the Coalition Avenir Québec, Charest, 54, is in the fight of his political life and he isn’t pulling his punches. The choice on Tuesday for voters seeking change is stark, he says. There’s PQ leader Pauline Marois’s referendum prospect as one alternative and an indecisive leader in the CAQ’s François Legault as another, he says.


But only Charest’s Liberal party, in power for nine years, offers change that comes with a steady hand on the economy, unwavering federalism and the stability that comes with no sovereignty referendum on the horizon, he tells people. Charest even acts out what he thinks voters should do in the voting booth. “They’ll get there they’ll say to themselves ‘What do I do here?’ ” he says, holding up a folded piece of paper as a prop ballot. “I’ll tell you how it will go. In a lot of cases, people will say ‘Charest and the Liberals, they’ve been there for nine years. Should we make a change?’ ” He admits that it’s a good question. “But the real question is the one that follows: 'what will I change to?' ” Charest’s eyes open wide and he wonders “Will I change for a referendum?” At this point some in the audience say no. “Will I change for a political party leader who says if there is a referendum he will be neutral?” Charest bates the crowd. “I don’t know, Louisette,” he says, looking over at Chandler Mayor Louisette Langlois, “when you go to the town hall are you neutral?” “Do you know many people who run for mayor, councillor or prefect who are neutral?” he asks, his voice rising in disdain on the word neutral. “Do you know any MNAs, ministers and others who are neutral?” Being premier is about making tough choices and being able to stand up to people who may disagree, Charest reminds his audience. “Trust me, when files land on my desk it’s not because they are the easy ones. You can’t be neutral as premier.” As for Marois: “We know what she does when confronted with hardliners (as when she was on the proposal, now in the PQ platform) on popular referendums; she folded.” Charest may be in the waning days of his political career but he is arguably the best of the three on the stump, using dramatic storytelling and humour to rouse people. He’s got a lot of experience. During the 1995 Quebec sovereignty referendum, Charest campaigned for the No side waving a Canadian passport. In 2003 he waved a Quebec health insurance card at his audience, telling spectators they needed to chose between health care and sovereignty. He won that election. Gentilly II stirs up campaign: Earlier Saturday, Charest was on the defensive in the Saguenay when asked about a report that raises doubts about the safety of Quebec' only nuclear power plant, Gentilly II. A report in Le Devoir on Saturday says an unreleased documentary, Gentilly or Not to Be, claims childhood cancer rates in the region of Bécancour, where the nuclear power plant is located, are 27 per cent higher than normal. Charest, who has pledged to overhaul the aging nuclear plant, said he could not comment on information he had not seen or heard about. Thomas Mulcair, Charest’s former environment minister and now leader of the New Democratic Party of Canada, claims in the documentary that Gentilly II is being upgraded as part of plan by the Quebec government to create a “vast depot” for nuclear waste in eastern Canada. Asked if he knew of such a plan, Charest on Saturday said “never.” And he added that there are monitoring systems in place to track residents’ health. "We have tracking systems and there have been no signs of health problems that I know of," Charest said after a breakfast with Liberal party supporters in the Saguenay district of La Baie. The documentary uses public health agency data. The film is set to premiere on Sept. 10, after Tuesday's election, Le


Devoir said. On Friday Charest criticized Parti Québécois leader Pauline Marois for her party's plan to close Gentilly II. "What you get with her is 800 jobs cut and people put on the street," he said. The plant employs 425 people directly and a number of people rely on the plant indirectly for work as well. Charest downplays Gazette endorsement of CAQ: Charest did not seem too concerned by The Gazette's lukewarm editorial endorsement on Saturday of the Coalition Avenir Quebec. "We're confident about our support in all communities, including the anglophone community and for a good reason," Charest said. Referring to the CAQ, Charest said "here's a political party that wants to abolish the anglo school boards and a political leader (François Legault) who, on the issue of the future of Canada, is neutral... I think that's an abdication of basic responsibilities." mharrold@montrealgazette.com © Copyright (c) The Montreal Gazette

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Quebec Liberal Party Leader Jean Charest speaks to supporters at a breakfast meeting in Saguenay on Saturday, Sept. 1, 2012. Local candidate Serge Simard, left, looks on. Photograph by: Jacques Boissinot, The Canadian Press


L'appui des maires suffira-til? Régys Caron | Publié le 1er septembre 2012 à 10:34 - Mis à jour le 1er septembre 2012 à 23:27

En difficulté dans les régions francophones du Québec, les libéraux de Jean Charest peuvent toujours se consoler d'avoir l'appui de certains maires influents, dont Jean Tremblay à Saguenay et Yves Lévesque à Trois-Rivières. «On n'a jamais eu depuis que la région existe autant de la part d'un gouvernement, a clamé M. Tremblay. Les maires des autres régions me disent la même chose. On vient d'avoir une voie ferroviaire, on a eu l'autoroute du parc des Laurentides, 50 millions pour les bateaux de croisières.


«Tout notre développement futur est axé sur le Plan Nord. Moi, ce qui m'intéresse c'est le développement de ma ville (...). Jamais on n'a eu des performances semblables en termes de chômage, l'exode des jeunes est terminé. Ça nous prend un gouvernement qui croit au Plan Nord (...). J'ai voté libéral, mais c'est pas à moi à dire aux gens pour qui voter », a exposé M. Tremblay samedi matin à l'occasion d'un brunch où le chef libéral était invité.

«Biens servis» La veille, le maire de Trois-Rivières, Yves Lévesque, tenait le même discours. M. Lévesque a expliqué que sa ville connaît un nouvel élan après avoir été heurtée de plein fouet par la crise dans l'industrie des pâtes et papiers. «On a été bien servis avec le Parti libéral, chacun de nos dossiers a avancé d'une façon extraordinaire. Il y a un projet majeur dans la région, c'est la centrale nucléaire Gentilly-2», a dit M. Lévesque, alors qu'il s'apprêtait à accueillir Jean Charest. Pourtant, la candidate péquiste Djemila Benhabib est placée en avance dans Trois-Rivières par le site Internet « Si la tendance se maintient» et le PQ semble sur le point de balayer les cinq circonscriptions du Saguenay-Lac-SaintJean. Pour sa part, le chef libéral persiste à ignorer les sondages sur les intentions de vote et à soutenir qu'il fera élire un gouvernement majoritaire le 4 septembre. «C'est intéressant de constater que les gens qui ont travaillé avec nous nous appuient, s'est réjoui M. Charest. Je connais assez la population de Trois-Rivières pour savoir qu'elle ne va pas tourner le dos à l'emploi et


l'économie», a dit le chef libéral. Les libéraux ne recueillent que 19% des intentions de vote francophones. Après avoir rendu visite au ministre Serge Simard dans la circonscription de Dubuc, au Saguenay, Jean Charest s'est rendu samedi après-midi à Chandler, en Gaspésie, puis aux Îles-de-la-Madeleine.

Gentilly-2 mise en doute Jean Charest soutient toujours que les libéraux ont un préjugé favorable à la réfection de la centrale nucléaire Gentilly-2, à Bécancour, malgré la sortie prochaine d'un film documentaire sur les dangers du nucléaire pour la santé publique. Le documentaire intitulé Gentilly or not to be conçu par Guylaine Maroist et Éric Ruel des Productions La Ruelle lance la question de la sécurité pour les populations qui vivent aux abords des centrales nucléaires. On y fait état d'études américaines soutenant que les cancers infantiles sont plus fréquents à proximité de ces usines à énergie. Le film sera présenté en avant-première à Trois-Rivières, le 10 septembre, et à Montréal, le 11 septembre, indique un communiqué émis vendredi. Des données provenant de la Direction de la santé publique dans la région de Trois-Rivières révèlent que le taux de cancer mesuré en périphérie de la centrale Gentilly-2 dépasse de 27% la moyenne provinciale. Une telle statistique est insuffisante pour soutenir qu'il est dangereux de vivre à proximité d'une centrale nucléaire, a déclaré au journal Le Devoir le Dr Gilles Grenier, directeur de la santé publique de la région de Trois-Rivières.


«Totalement absurde» Le chef du NPD et ex-ministre de l'Environnement du Québec (dans le premier gouvernement de Jean Charest), Thomas Mulcair, soutient, dans le film, que la réfection de Gentilly-2 vise à faire du Québec un vaste dépotoir à déchets nucléaires. À son avis, les dés sont pipés. «Dire que vous allez faire du nucléaire pour 800 emplois, c'est totalement absurde. Hydro-Québec, le gouvernement du Québec, les grandes sociétés d'ingénieurs et l'industrie nucléaire travaillent avec des ressources inimaginables pour s'assurer qu'il n'y ait même pas de débat public», soutient M. Mulcair. «Je n'ai pas vu le documentaire. C'est difficile pour moi de commenter (...). On a travaillé à partir des informations que nous avions. On va vérifier», a plaidé le premier ministre sortant Jean Charest. Québec attend les rapports de la Commission canadienne de la sécurité nucléaire au sujet des accidents nucléaires survenus au Japon (Fukushima) au printemps 2011 et sur la réfection de la centrale de Pointe-Lepreau, au NouveauBrunswick. La réfection de la centrale Gentilly-2 coûterait 2 milliards $.


Pour nous, ç’a été le déclic; on ne parlait plus juste de groupes environnementaux. Voilà que des spécialistes du milieu de la santé sonnaient l'alarme. On s'est dit qu'il fallait continuer et replongé dans tout ça. » Parallèlement aux discours des opposants au nucléaire rencontrés par le duo des Productions de la Ruelle, Gentilly or not to be dresse aussi les arguments en sa faveur, essentiellement économiques. On y voit et entend les Thierry Vandal, président-directeur général d'Hydro-Québec, Julie Boulet, ex-ministre responsable de la région de la Mauricie, Nathalie Normandeau, alors vice première ministre et ministre des Ressources naturelles et de la Faune, de même que l'ancien premier ministre Jean Charest, insister sur l'importance économique de maintenir ouverte la centrale Gentilly-2 et de relancer ses activités. D'ailleurs, lors de la récente campagne électorale, la question du nucléaire et de la diffusion prochaine du documentaire de Mme Maroist et de M. Ruel (17 septembre à Télé-Québec) a rattrapé la caravane libérale. Une situation qui a fait plaisir à la réalisatrice de Gentilly or not to be. « On est évidemment heureux de faire parler de nous et de notre travail, admet-elle. Pour un documentariste, il est parfois très difficile d'attirer l'attention du grand public. Là, on sent que c'est fait et que le film est attendu. On veut solliciter le débat et donner des informations pertinentes au public et à la population. Actuellement, on évacue la question du nucléaire et de ses effets. » En terminant, on demande à Mme Maroist si elle quitterait Rosemont – La Petite-Patrie pour aller vivre à proximité de la centrale Gentilly-2. Elle répond: « Oui, certainement que j'irai m'installer à Bécancour, c'est très joli comme endroit. Mais seulement quand la centrale sera déclassée et inopérationnelle, pas avant! » « Gentilly or not to be » est présenté au cinéma Beaubien ce mardi 11 septembre, 19 h.

Il sera également possible de le voir sur les ondes de Télé-Québec, le 17 septembre à 21 h, et en rediffusion le 19 septembre à 13 h 30.


Publié le 31 août 2012 à 07h15 | Mis à jour le 31 août 2012 à 07h15

Profession de foi de Charest et Legault en faveur de Gentilly-2 Marc Rochette, Mathieu Lamothe Le Nouvelliste (Bécancour) Jean Charest et François Legault ont tous les deux indiqué hier qu'ils étaient favorables à la réfection de la centrale nucléaire Gentilly-2. Si la déclaration du chef libéral n'est venue que confirmer ce qu'il avait déjà mentionné par le passé, celle du chef de la Coalition avenir Québec constitue une première profession de foi en faveur de la réfection de la centrale de Bécancour. M. Legault a indiqué qu'il croyait qu'il serait «irresponsable» de déclasser puis fermer la centrale nucléaire Gentilly-2. «On ne tranchera pas le débat sans avoir le rapport d'Hydro-Québec sur la sécurité et les impacts sur l'environnement», a-t-il promis. Mais ses Les appuis favorables de Charest et Legault à la réfection de Gentilly-2 ont intentions sont claires. «Dans plusieurs pays, réjoui les intervenants économiques de la circonscription. le nucléaire est utilisé. On sait que c'est beaucoup plus propre que beaucoup d'usines à charbon aux États-Unis. On ne peut pas regarder dans nos frontières sans tenir compte de ce qui se fait chez les voisins.» «Il faut regarder aussi pour avoir plusieurs alternatives dans les différentes formes d'énergie. C'en est une, a-t-il poursuivi. Ce n'est pas une énergie parfaite, mais elle a plus d'avantages que certaines autres formes d'énergie.» Le candidat caquiste dans Nicolet-Bécancour, Donald Martel, ne s'est pas dit surpris que son chef ait exprimé son appui à la réfection de Gentilly-2. «Je me réjouis de ça, je le défends depuis le début de la campagne et M. Legault est à l'écoute des gens du milieu», a commenté le représentant de la CAQ. Selon lui, le débat n'est pas à savoir «si on est pour ou contre la centrale». «Il y en a du nucléaire. Le plus gros risque, c'est la gestion des déchets et ce n'est pas vrai qu'on élimine le risque avec la fermeture», a ajouté M. Martel. Même bonheur du côté de la Chambre de commerce et d'industrie du Coeur-du-Québec (CCICQ) qui, hier encore, servait des avertissements aux candidats du comté en parlant de la fin de Gentilly-2 comme d'une «catastrophe économique». «Je suis content qu'un deuxième parti se positionne en faveur de la centrale. Ça ne me surprend pas tant que ça, je sentais que c'était positif du côté de la CAQ», a fait savoir le président Jean-Denis Girard. Celui-ci prévient les candidats de bien y penser «avant de mettre la hache dans l'économie de nos régions». «Il y a deux partis pour la réfection (Parti libéral et Coalition avenir Québec), et deux contre (Parti québécois et Option nationale). C'est aux électeurs de prendre leur décision. J'espère que le vote va passer du bon bord le 4 septembre», a lancé le président de la CCICQ.


Et si jamais le parti porté au pouvoir était en faveur du déclassement, M. Girard voudrait s'assurer que la région y trouve son compte, particulièrement le parc industriel de Bécancour, en termes de nouveaux emplois et d'entreprises majeures. «Ce sont des familles qui se sont installées ici et qui devront quitter si la centrale fermait», souligne-t-il tout en évoquant à nouveau l'enjeu des 800 emplois. Dressant une liste d'épicerie à quelques jours du scrutin général, la Chambre plaide pour le prolongement du réseau du gaz naturel, le dédoublement du tronçon de l'autoroute 55 entre Saint-Grégoire et l'autoroute 20, le prolongement de l'autoroute 30 et le développement du parc industriel. «Nous souhaitons avoir le meilleur candidat possible pour notre comté afin d'obtenir des résultats concluants pour le développement de notre avenir économique. Avis à tous les candidats, nous sommes prêts pour l'après 4 septembre et nous garderons un oeil sur tous les dossiers», a conclu M. Girard. De son côté, le chef d'Option nationale et député sortant de Nicolet-Bécancour, Jean-Martin Aussant, qualifie d'opportunisme électoral la prise de position de François Legault. «Ça ne m'étonne pas. Il est à la recherche de tous les votes possibles et de toutes les façons possibles depuis le début de la campagne. Sur le plan électoral, c'est plus facile de dire qu'on va rénover ça que de prendre le temps d'expliquer aux gens qu'on pourrait créer beaucoup plus d'emplois avec le même argent dans d'autres énergies», laisse-t-il tomber. Avec la collaboration de La Presse



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Fermeture de Gentilly-2: Marois créerait un fonds économique de 200 M$

Écrit par Louise Plante Pour le Le Nouvelliste Région Mauricie/Boisfrancs du Québec Publié le 27 mai 2011

Résumé du débat du 25 mai 2011 - Fermeture ou déclassement de Gentilly-2 Texte intégral du débat du 25 mai 2011 Fermeture ou déclassement de Gentilly-2

La chef du Parti québécois, Pauline Marois, s'est engagée à créer un fonds de diversification économique de 200 M$ pour le Centre-du-Québec advenant la fermeture de la centrale Gentilly-2. Elle en discutera aujourd'hui lors d'un grand dîner privé - entendre loin des médias - réunissant tout ce qui compte des milieux économique et municipal de la grande région de Bécancour.


En entrevue au Nouvelliste, la chef du Parti québécois n'a pas caché qu'elle vient donner un coup de main au député de Nicolet-Yamaska, Jean-Martin Aussant, qui a suscité une certaine grogne populaire dans son comté après avoir appuyé la position de son parti en faveur de la fermeture de la centrale nucléaire. «Jean-Martin a pris l'initiative d'organiser cette journée mais c'est à ma demande», a précisé Mme Marois qui a ajouté que sa visite avait été planifiée de façon à ce qu'elle ait lieu après le

Jean-Martin Aussant

dépôt de la motion de Jean-Martin Aussant à l'Assemblée nationale, sur le déclassement de la centrale. «Nous ne voulions pas qu'on nous accuse de jouer sur les deux tableaux», a-t-elle expliqué. De son propre aveu, c'est la première fois qu'elle participe à une activité aussi importante au Centre-du-Québec. «Jean-Martin Aussant a interpellé les intervenants économiques qui ont souhaité une rencontre selon cette formule et moi ça me convient parce que j'aime bien les échanges.» Or, des échanges, il risque d'y en avoir beaucoup puisqu'on sait que toute la région (Mauricie comme Centre-du-Québec) a fait son lit sur la question de la survie de la centrale. La Chambre de commerce et d'industrie de Bécancour, la Chambre de commerce et d'industries de Trois-Rivières ainsi que le maire de TroisRivières, Yves Lévesque et celui de Bécancour, Maurice Richard, ont uni leurs voix, en mars dernier, pour demander le renouvellement du permis d'exploitation de la centrale nucléaire Gentilly-2. On se souviendra également qu'un sondage Segma Recherche pour le compte du Nouvelliste et d'Info Astral, indiquait qu'une majorité de la


population (56 %) souhaite que la centrale demeure en opération. Mme Marois devra donc se faire très convaincante. Son objectif est bien sûr d'expliquer sa position mais surtout la suite des choses. La chef du Parti Québécois fait le pari que Québec n'aura pas le temps de lancer les travaux de réfection de la centrale d'ici deux ans... soit avant les prochaines élections. Elle croit aussi que son parti formera le prochain gouvernement et donc, que c'est son programme qui se mettra en place... avec le déclassement de la centrale. Cela dit, elle aimerait bien que son député, une des belles recrues du PQ, ne fasse pas les frais du débat sur l'énergie nucléaire. Espère-t-elle vraiment convaincre le milieu économique de Bécancour aujourd'hui du bien-fondé de son point de vue? «On l'espère toujours mais je comprends que ça peut être difficile pour certains d'accepter nos orientations, convient-elle. On veut leur dire qu'il y a une alternative qui est celle de la diversification économique de la région. Et on est prêts à prendre des engagements très fermes et à rendre des fonds disponibles pour créer encore plus d'emplois qu'on en perdrait avec la fermeture de Gentilly-2.» C'est ce que Pauline Marois appelle prendre un pari sur l'avenir. Pourquoi 200 millions $ ? «La différence entre la réfection et le démantèlement, c'est 300 M$, alors on dit: prenons le deux-tiers de cela. Dégageons immédiatement des sommes et faisons-le en parallèle au démantèlement. On pense à un outil comme Investissement Québec qui pourrait gérer cette somme avec le milieu. Ensuite, on fait du démarchage en cherchant comment on peut se diversifier (...) sans oublier que le déclassement crée aussi des emplois et une expertise.» La chef de l'opposition arrive très bien préparée, chiffres en main et prête à argumenter. Elle a bien quelques idées de diversification


économique (elle aime bien l'idée d'une Vallée de l'énergie et est familière avec les créneaux de l'hydrogène et de l'éolien) mais préfère de loin que les propositions viennent de la communauté.


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