Dossier de presse



Le Conseil décerne un Grand Prix annuel à une ou un artiste, collectif ou organisme depuis 1985 afin de reconnaître sa contribution exceptionnelle à la vitalité artistique de Montréal. Le prix est remis à l’un·e des finalistes des disciplines suivantes : arts du cirque, arts de rue, arts visuels, arts numériques, cinéma et vidéo, danse, littérature, musique, pratiques artistiques non disciplinaires, pluridisciplinaire et théâtre.
90 000 $ en bourses versées
Le prestigieux Grand Prix est assorti d’une bourse de 30 000 $ et d’une œuvre originale créée pour l’organisme lauréat. Deux autres récompenses seront octroyées : le Prix du jury remis par la Caisse Desjardins de la Culture et le Prix du public Télé-Québec, dotés chacun d’une bourse de 10 000 $. Grâce aux mécènes, chaque finaliste repartira avec une bourse de 5 000 $.
Le Conseil compte sur les compétences et l’expérience d’une centaine de membres de comités d’évaluation et du comité en arts autochtones. Éclaireurs de premier plan, ces comités ont la responsabilité de recommander les finalistes du Grand Prix dont les réalisations ont marqué la dernière année.
Le jury composé de cinq personnalités montréalaises provenant du milieu des arts, des affaires et de la société civile et présidé par le président du Conseil a la responsabilité de sélectionner les organismes lauréats du Grand Prix et du Prix du jury.
Comment les lauréates et lauréats sont-ils déterminés? Critères Innovation, singularité et authenticité de la démarche artistique; volonté d’agir et désir d’impact auprès de la collectivité; originalité et pertinence des stratégies pour rejoindre les publics sur le territoire de Montréal ou mobiliser la communauté visée.
Cultiver l’inattendu. Réinventer notre manière de voir le monde. Offrir de la beauté, de l’insolite. Surprendre encore et toujours. Ces talents qui émergent, ceux dont l’inspiration pulse dans les traditions, ces organismes connus et moins connus méritent d’être applaudis haut et fort pour leur contribution à la scène artistique montréalaise. Le 17 avril 2025 à midi, au Palais des congrès de Montréal, nous célébrerons les élans artistiques vitaux des huit finalistes de la 39e édition du Grand Prix du Conseil des arts de Montréal (CAM). Pour tout savoir sur l'événement
Adorée du public québécois, Édith Cochrane illumine notre paysage culturel depuis plus de vingt ans. Animatrice de l'émission Les temps fous sur les ondes de Télé-Québec, elle nous amène chaque semaine dans un voyage ludique à travers le temps, où elle fait revivre des souvenirs et des anecdotes avec trois personnalités de générations différentes. Le concept unique et rassembleur de l'émission fait alterner défis amusants et réflexions profondes, le tout agrémenté d'un vélo temporel sur lequel l'animatrice pédale pour revisiter différentes époques.
En plus de son rôle d'animatrice, Édith Cochrane est une comédienne aux multiples talents, dont le jeu authentique et le sens de la répartie sont toujours appréciés. Elle apparaît notamment dans la saison deux de la série Inspirez expirez sur Crave.
Après une animation enlevante l’année dernière, nul doute qu’elle saura à nouveau galvaniser la foule grâce à son énergie électrisante lors de la 39e édition du Grand Prix!
Depuis 25 ans, Bouge de là remporte le pari audacieux de consacrer son art au jeune public. Son univers unique, alliant chorégraphies d’exception, ludisme et transdisciplinarité, a fait scintiller les yeux de milliers d’enfants. Compagnie en résidence à la Maison culturelle et communautaire de Montréal-Nord, Bouge de là développe et nourrit les publics, et fait fructifier les bienfaits de la danse dans la communauté. En 2024, 24 500 enfants s’imprègnent de ses créations et explorent leur créativité au cours d’ateliers scolaires, partout au Québec.
Le laser surréaliste de GLITCH s’ouvre au public non voyant grâce à une emballante audiodescription. À travers mes yeux célèbre 192 représentations, alors que la plus récente création, Un nuage dans mon ventre, témoigne d’une direction artistique en transition naturelle et réfléchie.
Aucun doute, le prolifique organisme, précurseur de la danse jeune public, instille toujours autant l’envie de bouger par-delà le spectacle.
Projet fou ou projet-fleuve de Geneviève Dupéré, écH2osystème : du fleuve à la scène accoste à Pointeaux-Trembles après huit années de recherche, faisant dialoguer 300 expertises et savoirs scientifiques, portuaires, maritimes et de la pêche avec les arts du cirque.
La fresque socioécologique colossale de cirque documentaire en 24 tableaux fraie dans notre conscience d’insulaire avec le riche écosystème dont nous faisons partie : le fleuve Saint-Laurent, réseau majestueux où cohabitent nos vitalités. Sur les berges, le public navigue à même le récit du documentaire, devant un appareil acrobatique inédit et spectaculaire, suspendu par une grue sur les berges.
À bord de l’immense O, les acrobates descendent les cages à crabes des neiges, chargent du minerai, rament dans un canot à glace, étudient la biomasse des algues et plongent dans le dynamisme des eaux, jusqu’aux réalités montréalaises des parcs éponges et du traitement des eaux.
Souhaitons que l’œuvre voyage sur les rives et continue à conjuguer l’amour du fleuve au pluriel.
Incarnation joyeuse de l’âme montréalaise, la fanfare
Pourpour enchante la collectivité en salle et dans ses écrins verdoyants. Saluons l’exploit : 21 musiciennes et musiciens accordent leurs horaires pour le plaisir contagieux de jouer ensemble.
Digne héritière de groupes avant-gardistes et festifs des années 1970 et 1980, la fanfare Pourpour s’abreuve d’horizons musicaux multiples et de valeurs communes. Dans la chaleur des instruments — cuivres, cordes, clarinettes, accordéons et percussions — , leurs voix contemporaines vibrent à l’unisson. La fanfare honore ses origines et innove en continu, ayant donné naissance à six albums de compositions originales.
Durant un été de diffusion exceptionnelle en 2024, elle s’engage pour trois causes communautaires et présente partout sur l’île Un air de fanfare, un pas de deux, créé avec les sœurs Schmutt, qui a ravi les cœurs dans les parcs de Pierrefonds à Anjou et de Lachine à Rosemont.
Comme toujours, avec la fanfare Pourpour, on émerge les joues rosies des sourires partagés avec son voisinage.
Toujours aussi alerte, le Festival international de la littérature élargit son cercle d’amitiés depuis 30 rentrées culturelles. 30 ans d’engagement de Michelle Corbeil, la femme de lettres aux mille chapeaux, 30 ans de souvenirs pour autant d’avenir.
Pendant 10 jours, les mots bondissent des pages. La littérature revendique son titre d’art vivant, expose ses mots crus et doux, fait la fête en librairie et résonne
dans les espaces atypiques, d’Hochelaga à Outremont, en s’adressant à toutes les générations.
Formidablement féconde, l’édition 2024 du FIL témoigne de son acuité à recueillir le suc de la scène littéraire grâce à une programmation nationale et internationale, proposant des rencontres exquises avec 121 plumes établies et émergentes et une centaine d’autres artistes. Grâce au FIL, Montréal brille dans la francophonie à travers 78 manifestations de formes différentes, et les spectacles littéraires souvent créés sur mesure séduisent jusqu’en tournée.
Le FIL nous donne envie de dévorer notre littérature d’une couverture à l’autre, d’une scène à l’autre.
Rendez-vous iconique, le Festival Phénomena symbolise avant tout un état d’esprit, une audace en forme de bouffée d’oxygène, qui souligne des démarches artistiques non conventionnelles. Une vingtaine d’événements électrisants devant des salles combles offrent de formidables tribunes aux parcours atypiques et aux voix différentes.
D’un opéra punk au légendaire Cabaret Dada Forever, en passant par de renversantes battles de waacking et des performances féministes, l’édition 2024 a ratissé large, impétueusement. La pluralité des voix LGBTQ2EIA+ et sourdes a enrichi les perspectives. La mythique parade Phénoménale a fait son retour attendu sur le boulevard Saint-Laurent, haute en couleur grâce aux costumes créés par les citoyennes et citoyens.
D. Kimm, la directrice et défricheuse du festival porté par Les Filles électriques, tient cet espace poétique et inclusif depuis 13 éditions. Elle fait découvrir de nouvelles voix et des artistes phares dans un registre expérimental ouvert à l’autre.
Essentielle au paysage montréalais, son ode au risque et à la fantaisie bénéficie à toutes les pratiques artistiques non disciplinaires.
Foyer de la mémoire montréalaise, le Musée McCord
Stewart évolue depuis un siècle. Sa direction actuelle poursuit la démarche de décolonisation, favorisant l’expression des arts autochtones. Un nouveau souffle au commissariat d’expositions, maintes fois primé, reflète la métropole, résolument créative et riche de sa diversité.
Wampum : perles de diplomatie marque un temps fort de la représentation autochtone. Les œuvres et témoignages associés réaffirment la résonance actuelle de ces puissants symboles des ententes entre nations du XVIIe au XIXe siècle.
Parallèlement, des artistes se réapproprient la matière première des collections du musée. Avec À toutes ces femmes que l’on ne nommait pas, Michaëlle Sergile, 10e artiste invitée de ce singulier programme de résidences, choisit le tissage pour réinterpréter de manière sensible des portraits photographiques de Montréalaises noires entre 1870 et 1910, contextualisant leur vécu et leur contribution.
Cohérent et agile, le Musée McCord Stewart inspire les artistes à retracer l’histoire dans un engagement réel pour le développement durable et la réconciliation.
Inspiré par une équipe solide et innovatrice, le Théâtre Desjardins connaît tout un essor à titre de lieu de diffusion majeur du grand Sud-Ouest. Sa vision artistique alterne entre valeurs sûres et propositions nichées, valorisant la relève et conquérant les publics.
En une décennie, le théâtre est passé de 30 à 210 représentations annuelles. En 2024, il attire 60 000 personnes, dont 8 000 élèves en sorties culturelles, tout en offrant plusieurs centaines de billets aux populations marginalisées. Ce développement aussi sensible que fulgurant fait fleurir une vie culturelle de proximité.
Les différentes configurations du lieu se prêtent à une incroyable variété de propositions et en font un espace privilégié de création. En plus de résidences d’artistes, le Théâtre Desjardins a présenté une série 100 % féminine et lancé Drôle d’oiseau, un festival de cirque émergent, voltigeant entre les salles et le parc des Rapides. Acteur transcendant de l’ébullition culturelle à LaSalle, le Théâtre Desjardins mérite ses fans et ses fleurs.
Une étoile illumine la rue Ontario! Un nouveau duo de directeurs percutant investigue, innove, prend des risques artistiques et politiques. Il brasse délicieusement la cage, galvanise le milieu théâtral et ses publics. De nouvelles lignes de force entrent en scène : le Théâtre Prospero irradie.
Éloquente et réfléchie à propos des enjeux en arts vivants, la nouvelle équipe assume un leadership ouvert et structurant. Elle ose une tarification flexible, récolte un taux d’assistance de 96 % et un nombre record d’abonnements. Ouvrant son théâtre à la relève et aux artistes de communautés sous-représentées, le Prospero collabore également à la première édition du Festival des Faubourgs dans le Centre-Sud.
La programmation 2024 déborde de spectaclesévénements courus et marquants, dont Surveillée et punie, un pied de nez musical à la haine en ligne, Le magasin, purement scénographique, et Cette colline n’est jamais vraiment silencieuse, création jubilatoire revisitant Sisyphe.
Alchimiste dans la forme et le fond, le Prospero a l’étoffe pour métamorphoser le théâtre montréalais.
Fondé en 1956, le Conseil des arts de Montréal célèbre la vitalité artistique et contribue à faire de notre ville une métropole culturelle d'envergure. Il repère, accompagne, soutient et reconnaît l’excellence dans la création, la production et la diffusion artistiques professionnelles.
Des créations diversifiées et représentatives. Un accès facile et une large diffusion. Un milieu artistique qui va de l’avant. Une culture de l’innovation. C’est tout cela que le Conseil des arts de Montréal soutient en encourageant l’expérimentation et l’audace en création, en production et en diffusion artistiques de près de 725 organismes et collectifs artistiques montréalais.
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