REVUE DE PRESSE - Nouvelle station de phytotechnologie - Jardin Botanique de Montréal

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Projet :

Nouvelle station de phytotechnologies au jardin botanique de Montréal

Client :

Espace pour la vie

En date du 2 Juillet 2021

ROSEMONDE COMMUNICATIONS

Service des

514-458-8355 593, avenue Notre-Dame
J4P 2K8
relations publiques et de presse

COMMUNIQUÉ

Pour diffusion immédiate

NOUVELLE STATION DE PHYTOTECHNOLOGIES AU JARDIN

BOTANIQUE

LA MAÎTRISE DES PLANTES ENVAHISSANTES

Montréal, le 16 juin 2021 – Espace pour la vie est fier de présenter officiellement la station de phytotechnologies La maîtrise des plantes envahissantes située à l’étang de la Maison de l’arbre Frédéric-Back, au Jardin botanique de Montréal. Une occasion de découvrir des technologies respectant la nature dans un environnement enchanteur!

Les phytotechnologies utilisent les plantes pour solutionner des enjeux environnementaux, comme épurer l’air, l’eau et le sol, contrôler l’érosion et le ruissellement ou restaurer des sites dégradés. Elles représentent des solutions alternatives aux approches d’ingénierie conventionnelles. Appréciées pour leur faible coût d’investissement, elles ont un taux de réussite élevé et offrent de multiples services écosystémiques.

Afin de régler concrètement des problématiques auxquelles le Jardin botanique est confronté, comme celle des plantes envahissantes, les scientifiques du Jardin botanique et de l’Institut de recherche en biologie végétale (IRBV) ont collaboré à la mise en place d’une série de stations de phytotechnologies. Des éléments éducatifs destinés à expliquer le fonctionnement et le rôle des plantes ont été intégrés dans les installations pour éveiller l’intérêt du public. En intégrant harmonieusement ces stations au cœur de l’expérience du Jardin botanique, Espace pour la vie associe les phytotechnologies à sa mission de préservation de la biodiversité et d’éducation pour en faire bénéficier les visiteurs et visiteuses.

Les stations de phytotechnologies d’Espace pour la vie démontrent tout le potentiel des plantes pour la transition écologique, un des objectifs principaux du plan stratégique Montréal 2030. Les installations de la station La maîtrise des plantes envahissantes ont été conçues afin de maîtriser l’implantation d’espèces végétales envahissantes, tout en assurant un milieu adapté à une diversité de plantes indigènes. L’objectif est de créer un milieu diversifié, naturel et respectueux de l’environnement qui se maintiendra avec un minimum d’entretien.

C’est le temps de découvrir le pouvoir des végétaux, en plus de constater comment les plantes contribuent efficacement et joliment à générer de nombreux bénéfices environnementaux!

Citations

Julie Jodoin, directrice par intérim, Espace pour la vie

« Il est reconnu que, dans le contexte des changements climatiques, des écosystèmes sont déséquilibrés par la modification des relations entre les espèces. Nous avons donc le devoir de trouver des solutions durables en harmonie avec la nature. Dans le cadre de l’engagement d’Espace pour la vie pour la protection de la biodiversité, et grâce au soutien de la Fondation Espace pour la vie, les phytotechnologies représentent des solutions concrètes qui sont en adéquation avec la vision du plan stratégique Montréal 2030 dont l’un des objectifs est de limiter l’ampleur des changements climatiques, s’adapter à ceux-ci et en atténuer les impacts. »

Anne Charpentier, directrice, Jardin botanique de Montréal

« Les stations de phytotechnologies, projet phare d’Espace pour la vie au Jardin botanique, démontrent tout le potentiel des plantes pour la transition écologique. Cette deuxième station de phytotechnologies, inaugurée aujourd’hui, permet ainsi de régler concrètement des problématiques auxquelles le Jardin botanique est confronté, comme, justement, celle des plantes envahissantes. Des installations ont été conçues afin de maîtriser l’implantation d’espèces végétales invasives, tout en assurant un milieu adapté à une diversité de plantes indigènes. Il s’agit d’une magnifique vitrine qui met de l’avant le pouvoir des plantes. »

Jocelyn Pauzé, conseiller associé à Espace pour la vie

« Le Jardin botanique est l’un des joyaux d’Espace pour la vie et de Montréal. Nous sommes heureux de pouvoir compter sur ses experts et chercheurs, qui trouvent des solutions adaptées et créatives aux enjeux de la biodiversité. Force est de constater que la phytotechnologie est une approche prometteuse qui contribuera à lutter concrètement contre des problèmes environnementaux. Je tiens à féliciter les employés du Jardin botanique pour cette avancée remarquable. »

Pochette de presse numérique

À Découvrir

Les phytotechnologies au Jardin botanique

Blogue de Michel Labrecque : « Combattre les plantes envahissantes »

À propos d’Espace pour la vie

Espace pour la vie regroupe le Biodôme, la Biosphère, l’Insectarium, le Jardin botanique et le Planétarium Rio Tinto Alcan. Ces cinq institutions prestigieuses de la Ville de Montréal forment le plus important complexe en sciences de la nature au Canada. Ensemble, elles amorcent un mouvement audacieux, créatif et urbain, où se repense le lien entre l’humain et la nature, et où se cultive une nouvelle façon de vivre.

À propos de la Fondation Espace pour la vie

La Fondation Espace pour la vie contribue au développement philanthropique d’Espace pour la vie pour soutenir les missions scientifiques, éducatives, culturelles, sociales et artistiques de ses cinq institutions : le Biodôme, la Biosphère, l’Insectarium, le Jardin botanique et le Planétarium Rio Tinto Alcan. Ses valeurs se fondent sur le respect de la biodiversité et l'appréciation des sciences et des arts pour rapprocher l’humain de la nature.

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POUR INFORMATION

Espace pour la vie

Isabel Matte

isabel.matte@montreal.ca

514 250-7753

Rosemonde Communications

Rosemonde Gingras

rosemonde@rosemondecommunications.com

514 458-8355

N

EW PHYTOTECHNOLOGY STATION AT THE JARDIN BOTANIQUE

CONTROLLING INVASIVE PLANTS

Montréal, June 16, 2021 – Espace pour la vie is proud to inaugurate the Controlling Invasive Plants phytotechnology station at the pond of the Frédéric Back Tree Pavilion, at the Jardin botanique de Montréal. This is an opportunity to discover new nature-friendly technologies in a superb setting!

Phytotechnologies use plants to solve environmental problems, like purifying air, water and soil, controlling erosion and run-off, and helping to remediate degraded sites. Effective alternatives to conventional engineering approaches, these technologies are valued for their low investment costs, high success rates and the many ecosystemic services they provide.

With a view to developing concrete solutions to a number of problems at the Jardin botanique, such as invasive plants, the scientists of the Jardin botanique and the Institut de recherche en biologie végétale (IRBV) have been working together on building a series of phytotechnology stations. An educational dimension focused on explaining the role and functioning of the plants in the stations has been incorporated into the facilities to raise public awareness of these technologies. By making the stations an integral part of the Jardin botanique visitor experience, Espace pour la vie is associating phytotechnologies with its mission of biodiversity preservation and public education.

Espace pour la vie’s phytotechnology stations demonstrate the untapped potential that plants hold for the ecological transition, which is a major focus of the Montréal 2030 strategic plan. The facilities of the Controlling Invasive Plants phytotechnology station have been designed to control the growth of invasive plant species, while at the same time providing an environment that suits a wide range of native species. The goal is to create a diversified, natural, environmentally friendly place that will require only minimum maintenance.

Visitors will be able to discover the power of plants and see how they effectively and aesthetically help generate a host of environmental benefits!

Quotes

Julie Jodoin, Acting Director, Espace pour la vie

“It is widely recognized that with continuing climate change, many ecosystems are out of balance because of changes in the relationships between species. We therefore have a duty to find sustainable solutions that benefit nature. In connection with Espace pour la vie’s commitment to protect biodiversity, and thanks to the support of the Montréal Space for Life Foundation, phytotechnologies represent concrete solutions that are consistent with the vision of the Montréal 2030 strategic plan. One of the plan objectives is to limit the magnitude of climate change, adapt to it and mitigate its impact.”

NEWS RELEASE For immediate release

Anne Charpentier, Director, Jardin botanique de Montréal

“The phytotechnology stations, an Espace pour la vie flagship project at the Jardin botanique, demonstrate the untapped potential that plants hold for the ecological transition. This second phytotechnology station, being inaugurated today, is an example of a concrete solution to one of the Jardin botanique’s real problems, which is controlling invasive plants. The station has been designed to control the growth and spread of invasive plant species, while at the same time providing an environment that suits a wide range of native species. This is a wonderful showcase for the power of plants.”

Jocelyn Pauzé, advisor associated with Espace pour la vie

“The Jardin botanique is one of Espace pour la vie’s and Montréal’s true gems. We are very fortunate to be able to count on the Jardin’s experts and researchers to find creative, tailor-made solutions to the issues of biodiversity. Phytotechnology clearly holds great promise for the development of concrete solutions to environmental problems. I wish to congratulate the Jardin botanique’s staff for this impressive achievement.”

Digital press kit

Discover Phytotechnologies at the Jardin botanique de Montréal

Michel Labrecque’s blog: “Combattre les plantes envahissantes”

About Espace pour la vie

Espace pour la vie is made up of five major attractions: the Biodôme, the Biosphère, the Insectarium, the Jardin botanique and the Planétarium Rio Tinto Alcan. These prestigious municipal institutions form Canada’s largest natural science museum complex. Together, they are launching a daring, creative urban movement, encouraging all of us to rethink the connection between humankind and nature and cultivate a new way of living.

About the Montréal Space for Life Foundation

The Montréal Space for Life Foundation contributes philanthropically to the development of Montréal Space for Life by supporting the scientific, educational, cultural, social and artistic missions of its five institutions: the Biodôme, the Biosphère, the Insectarium, the Jardin botanique and the Planétarium Rio Tinto Alcan. Its values are based on respect for biodiversity and appreciation of the sciences and the arts as a way of bringing people closer to nature.

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INFORMATION

Espace pour la vie

Isabel Matte

isabel.matte@montreal.ca 514-250-7753

Rosemonde Communications

Rosemonde Gingras

rosemonde@rosemondecommunications.com 514-458-8355

Communiqué de presse Pour diffusion immédiate

Nouvelle station de phytotechnologies au jardin botanique de Montréal

La maîtrise des plantes envahissantes

Montréal, le 16 juin 2021 – Espace pour la vie est fier de présenter officiellement la station de phytotechnologies La maîtrise des plantes envahissantes située à l’étang de la Maison de l’arbre Frédéric-Back, au Jardin botanique de Montréal. Une occasion de découvrir des technologies respectant la nature dans un environnement enchanteur!

Les phytotechnologies utilisent les plantes pour solutionner des enjeux environnementaux, comme épurer l’air, l’eau et le sol, contrôler l’érosion et le ruissellement ou restaurer des sites dégradés. Elles représentent des solutions alternatives aux approches d’ingénierie conventionnelles. Appréciées pour leur faible coût d’investissement, elles ont un taux de réussite élevé et offrent de multiples services écosystémiques.

Afin de régler concrètement des problématiques auxquelles le Jardin botanique est confronté, comme celle des plantes envahissantes, les scientifiques du Jardin botanique et de l’Institut de recherche en biologie végétale (IRBV) ont collaboré à la mise en place d’une série de stations de phytotechnologies. Des éléments éducatifs destinés à expliquer le fonctionnement et le rôle des plantes ont été intégrés dans les installations pour éveiller l’intérêt du public. En intégrant harmonieusement ces stations au cœur de l’expérience du Jardin botanique, Espace pour la vie associe les phytotechnologies à sa mission de préservation de la biodiversité et d’éducation pour en faire bénéficier les visiteurs et visiteuses.

Les stations de phytotechnologies d’Espace pour la vie démontrent tout le potentiel des plantes pour la transition écologique, un des objectifs principaux du plan stratégique Montréal 2030. Les installations de la station La maîtrise des plantes envahissantes ont été conçues afin de maîtriser l’implantation d’espèces végétales envahissantes, tout en assurant un milieu adapté à une diversité de plantes indigènes. L’objectif est de créer un milieu diversifié, naturel et respectueux de l’environnement qui se maintiendra avec un minimum d’entretien.

C’est le temps de découvrir le pouvoir des végétaux, en plus de constater comment les plantes contribuent efficacement et joliment à générer de nombreux bénéfices environnementaux!

À découvrir - Liens connexes

Les phytotechnologies au Jardin botanique

Blogue de Michel Labrecque : « Combattre les plantes envahissantes »

Crédit photos : Jardin botanique de Montréal (Claude Lafond)

Citations

Julie Jodoin, directrice par intérim, Espace pour la vie

« Il est reconnu que, dans le contexte des changements climatiques, des écosystèmes sont déséquilibrés par la modification des relations entre les espèces. Nous avons donc le devoir de trouver des solutions durables en harmonie avec la nature. Dans le cadre de l’engagement d’Espace pour la vie pour la protection de la biodiversité, et grâce au soutien de la Fondation Espace pour la vie, les phytotechnologies représentent des solutions concrètes qui sont en adéquation avec la vision du plan stratégique Montréal 2030 dont l’un des objectifs est de limiter l’ampleur des changements climatiques, s’adapter à ceux-ci et en atténuer les impacts. »

Anne Charpentier, directrice, Jardin botanique de Montréal

« Les stations de phytotechnologies, projet phare d’Espace pour la vie au Jardin botanique, démontrent tout le potentiel des plantes pour la transition écologique. Cette deuxième station de phytotechnologies, inaugurée aujourd’hui, permet ainsi de régler concrètement des problématiques auxquelles le Jardin botanique est confronté, comme, justement, celle des plantes envahissantes. Des installations ont été conçues afin de maîtriser l’implantation d’espèces végétales invasives, tout en assurant un milieu adapté à une diversité de plantes indigènes. Il s’agit d’une magnifique vitrine qui met de l’avant le pouvoir des plantes. »

Jocelyn Pauzé, conseiller associé à Espace pour la vie

« Le Jardin botanique est l’un des joyaux d’Espace pour la vie et de Montréal. Nous sommes heureux de pouvoir compter sur ses experts et chercheurs, qui trouvent des solutions adaptées et créatives aux enjeux de la biodiversité. Force est de constater que la phytotechnologie est une approche prometteuse qui contribuera à lutter concrètement contre des problèmes environnementaux. Je tiens à féliciter les employés du Jardin botanique pour cette avancée remarquable. »

À propos d’Espace pour la vie

Espace pour la vie regroupe le Biodôme, la Biosphère, l’Insectarium, le Jardin botanique et le Planétarium Rio Tinto Alcan. Ces cinq institutions prestigieuses de la Ville de Montréal forment le plus important complexe en sciences de la nature au Canada. Ensemble, elles amorcent un mouvement audacieux, créatif et urbain, où se repense le lien entre l’humain et la nature, et où se cultive une nouvelle façon de vivre.

À propos de la Fondation Espace pour la vie

La Fondation Espace pour la vie contribue au développement philanthropique d’Espace pour la vie pour soutenir les missions scientifiques, éducatives, culturelles, sociales et artistiques de ses cinq institutions : le Biodôme, la Biosphère, l’Insectarium, le Jardin botanique et le Planétarium Rio Tinto Alcan. Ses valeurs se fondent sur le respect de la biodiversité et l'appréciation des sciences et des arts pour rapprocher l’humain de la nature.

POUR INFORMATION

Espace pour la vie

Isabel Matte

514 250-7753

isabel.matte@montreal.ca

RELATIONS DE PRESSE

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Dans le secteur situé dans la partie nord du Jardin botanique, près du boulevard Rosemont, l’étang de la Maison de l’arbre Frédéric-Back a fait peau neuve et offre désormais un cadre enchanteur aux visiteurs. Pendant des décennies, cette ancienne carrière de calcaire a été remblayée au moyen de déchets. Jusqu’à son annexion au Jardin botanique à la fin des années 1960 où elle fut transformée en étang, lui-même restauré il y a près de 30 ans.

Ces derniers temps, le plan d’eau cachait toutefois l’essentiel de son charme sous des hordes de roseaux et d’autres plantes non invitées. « C’est un secteur magnifique qui avait besoin de beaucoup d’amour, convient le conservateur et chef de la recherche du Jardin botanique, Michel Labrecque. Il aurait été impossible de combattre les plantes déjà installées par des moyens biologiques. La solution a été de recommencer à zéro et d’utiliser ce secteur pour éduquer les gens et proposer des solutions. »

« Cette bande de végétaux ne fait pas que prévenir l’envahissement, elle filtre les eaux de ruissellement. Quant aux racines, elles stabilisent le sol et permettent de prévenir l’érosion de la rive. »

Michel Labrecque, conservateur du Jardin botanique

La maîtrise des plantes envahissantes, petit laboratoire à ciel ouvert pour l’Institut de recherche en biologie végétale (IRBV) du Jardin botanique, se veut exemplaire en matière de pratique écoresponsable. Le bassin offre des solutions de rechange vertes et peu coûteuses au contrôle traditionnel des plantes envahissantes. Il intervient également sur la qualité de l’eau, de l’air et du sol, tout en prévenant l’érosion de la bande riveraine. Enfin, il fait la démonstration que les plantes peuvent soigner l’environnement, sans perdre de leur valeur ornementale. Bien au contraire.

COMBATTRE LES PLANTES PAR LES PLANTES

Tout autour du bassin, différentes plantes bordent la rive. Cette bande de végétaux indigènes occupe densément le sol et fera bientôt ombrage à tout envahisseur qui pourrait chercher à s’y implanter. « On s’est assurés d’avoir une biodiversité. Les plantes choisies occupent différentes niches : certaines ont des racines profondes ; d’autres, plus superficielles. Certaines aiment les milieux humides, tandis que d’autres apprécient un environnement sec », explique Michel Labrecque.

L’ensemble travaille en synergie. Une fois que tous les végétaux seront bien implantés, le sol sera entièrement occupé au niveau racinaire et ombragé grâce aux différents types de feuillages. Une nouvelle plante qui chercherait à s’établir aurait donc du fil à retordre pour arriver à se frayer une place. En première ligne de cette barrière verte se trouvent des plantes aquatiques et semi-aquatiques, comme l’iris versicolore, le scirpe des étangs, la renouée amphibie, la pesse vulgaire et l’arum de Virginie. Suivent des vivaces, arbustes et arbres qui tolèrent d’être inondés une partie de l’année, comme c’est le cas pour le myrique baumier, l’hamamélis de Virginie et le sureau du Canada.

FAIRE OMBRAGE

L’équipe de recherche du Jardin botanique met à l’essai des îlots flottants, une phytotechnologie utilisée ailleurs dans le monde, et en particulier dans les tropiques. Certains sont fixes alors que d’autres demeurent en mouvement. Ces matelas flottants accueillent des plantes aquatiques qui filtrent l’azote et le phosphore dans l’eau, tout en créant de l’ombre sur différentes zones de l’étang, comme le font également les grands saules qui bordent une partie du plan d’eau. « L’ombre permet de garder l’eau plus fraîche, ce qui contribue aussi à limiter le développement d’algues au fond du bassin », ajoute Michel Labrecque.

MAINTENIR LE MOUVEMENT

D’autres éléments viennent appuyer l’intervention des plantes. Le niveau du bassin était anciennement maintenu par un robinet connecté au réseau d’eau. Un puits artésien fournit désormais l’étang. L’eau arrive par la cascade et termine sa course dans un petit ruisseau qui la renvoie à son point de départ grâce à un système de pompage. L’eau, filtrée au sable, est du même coup oxygénée par sa cascade qui prévient la stagnation.

CRÉER DES PROFONDEURS

« L’une des façons de limiter l’envahissement est aussi de créer des profondeurs où les plantes ne peuvent pousser », indique le chercheur. La pente du bassin est abrupte : au-delà des gabions (cages métalliques remplies de pierres) qui structurent la rive et qui seront bientôt invisibles sous la végétation, le fond de l’étang baisse à 6 pi de profondeur.

MAINTENIR UN CAP VERT

Créé en 1931, le Jardin botanique fête cette année son 90e anniversaire. Beaucoup de travail a été fait pour le rehausser au fil du temps, mais un effort considérable devra être déployé pour restaurer ce joyau montréalais, estime Michel Labrecque, le conservateur et chef de la recherche du Jardin botanique. Les serres, qui datent des années 1950, sont une partie cruciale du patrimoine du Jardin et tombent en désuétude, selon son conservateur. La station de phytotechnologies est un premier pas dans un virage qui se veut plus environnemental et plus écologique, et que le Jardin espère avoir les moyens d’étendre éventuellement à l’ensemble de sa superficie.

Ce texte provenant de La Presse+ est une copie en format web. Consultez-le gratuitement en version interactive dans l’application La Presse+.

Montréal Parmi les innovations phytotechnologiques qui ont été intégrées au projet: des radeaux et des îlots flottants. Ces matelas faits de matière végétale, qui sont eux aussi couverts de plantes indigènes, notamment des iris versicolores, ont pour fonctions principales de créer de l’ombre sur l’étang et de filtrer l’eau

Le Jardin botanique de Montréal inaugurait cette semaine une nouvelle station de phytotechnologie qui met en évidence le pouvoir que possèdent les végétaux de résoudre des problèmes environnementaux, en l’occurrence celui des plantes envahissantes qui avaient fini par dénaturer et étouffer l’étang de la Maison de l’arbre Frédéric-Back. Restauré à l’aide des phytotechnologies les plus récentes, cet étang est devenu un des sites les plus enchanteurs de Montréal auquel on peut accéder directement depuis le boulevard Rosemont.

Situé dans le secteur nord-est du Jardin botanique de Montréal, l’étang de la Maison de l’arbre Frédéric-Back avait subi une très forte eutrophisation et était infesté de plantes envahissantes, comme le roseau commun (Phragmites australis), une plante exotique provenant d’Asie qui a

Photo: Claude Lafond Jardin botanique de

été introduite en Amérique il y a plusieurs années et que l’on retrouve maintenant partout, notamment sur le bord de nos autoroutes, a indiqué au Devoir la directrice du Jardin botanique de Montréal, Anne Charpentier.

« Plusieurs espèces envahissantes sont favorisées par une augmentation des températures moyennes et menacent la biodiversité. Il importe donc de reconnaître ces espèces nuisibles, de les localiser et de trouver des solutions pour maîtriser leur implantation. Dans le cadre de notre engagement pour la protection de la biodiversité, nous nous sommes donné la mission de trouver des solutions durables et en harmonie avec la nature. Les phytotechnologies représentent une solution concrète s’inscrivant dans la transition écologique », a-t-elle souligné, tout en rappelant que le terme « phytotechnologie » a été inventé ici au Québec par des chercheurs québécois de l’Institut de recherche en biologie végétale de l’Université de Montréal, dont les travaux se distinguent mondialement par leur avant-gardisme.

Le miracle des plantes indigènes

Plusieurs aménagements ont été effectués sur l’étang de la Maison de l’arbre Frédéric-Back. « Une fois que ces plantes indésirables ont envahi un étang, il est trop tard, il devient quasiment impossible de s’en débarrasser », souligne le botaniste Michel Labrecque pour expliquer qu’il a fallu procéder à un chantier important nécessitant de repartir à zéro.

L’étang a d’abord été creusé « parce qu’un étang peu profond perd rapidement son oxygène et la lumière du soleil réussit à pénétrer jusqu’au fond, ce qui favorise le développement des algues qui induisent l’eutrophisation », précise Mme Charpentier. L’étang a désormais une profondeur de deux mètres, ce qui fait que la lumière n’atteint plus le fond.

On a également créé un circuit d’eau fermé qui permet la recirculation de l’eau. « Autrefois, un robinet raccordé à l’aqueduc permettait de maintenir le niveau d’eau de l’étang qui était rejetée à l’égout. Cette façon de faire, qui n’est pas écologique, n’est plus acceptable aujourd’hui », affirme Michel Labrecque, qui est chef de division de la recherche et du développement scientifique au Jardin botanique de Montréal.

Maintenant, l’eau de l’étang se déverse dans un petit ruisseau qui a été aménagé jusqu’à un réservoir situé 500 mètres plus loin qui est entouré de plantes qui filtrent cette eau. Lors de son passage dans le ruisseau, l’eau subit également une bonne aération. L’eau du bassin est ensuite réacheminée vers l’étang par un conduit souterrain qui débouche en amont d’une petite cascade. « En plus d’embellir le site, la cascade permet d’oxygéner l’eau. Des filtres de sable intégrés à la cascade permettent aussi de retenir la matière organique en suspension, ainsi que les surplus d’azote et de phosphore », précise M. Labrecque.

Le circuit est également branché à un puits artésien, qui permet de réintroduire au besoin de l’eau dans l’étang. « On espère y avoir recours le moins possible, mais il y a cette possibilité de réintroduire de l’eau quand il y en a trop qui s’est évaporée, notamment en période de sécheresse », souligne-t-il.

Deux stratégies différentes ont été adoptées pour l’ensemble des berges. À l’endroit où a été érigé un belvédère, on a opté pour des berges en pente abrupte qui ont été consolidées à l’aide de murets de gabions, qui sont des cages d’acier remplies de gros cailloux. « Cette structure prévient l’érosion et empêche les plantes indésirables de s’établir », précise M. Labrecque.

Sur la plus grande partie de son pourtour, l’étang est plutôt bordé de berges en pente très douce sur lesquelles ont été densément plantés des végétaux indigènes qui ont pour rôle de retenir le sol des berges et d’empêcher leur érosion. « Ces plantes occupent tout l’espace aérien ainsi que souterrain avec leurs racines, ne laissant ainsi plus de place aux plantes envahissantes qui voudraient venir y germer. Plus ces plantes indigènes vont prospérer, plus elles empêcheront les plantes indésirables de venir s’établir et de se développer », explique M. Labrecque.

« Ces plantes indigènes contribuent également à limiter le ruissellement de l’eau vers l’étang. Cette eau de ruissellement amène de la matière organique

les algues et autres plantes aquatiques indésirables. Un rivage densément garni de plantes indigènes empêchera non seulement l’établissement de plantes indésirables, mais assurera aussi un rôle de filtration », poursuit le botaniste.

Photo: Claude Lafond Jardin botanique de Montréal Sur la plus grande partie de son pourtour, l’étang est bordé de berges en pente très douce sur lesquelles ont été densément plantés des végétaux indigènes qui ont pour rôle de retenir le sol des berges et d’empêcher leur érosion qui nourrit

L’ombre, alliée de choix

Autres innovations phytotechnologiques qui ont été intégrées au projet : des radeaux et des îlots flottants. Ces matelas faits de matière végétale qui sont eux aussi couverts de plantes indigènes vivaces ont pour fonctions principales de créer de l’ombre sur l’étang et de filtrer l’eau « L’ombre prévient l’établissement des plantes envahissantes qui ont besoin du plein soleil. Les racines des plantes indigènes présentes sur ces structures flottantes contribuent pour leur part à épurer l’eau en absorbant le surplus de nutriments, dont l’azote et le phosphore, qui favorisent le développement des algues et l’établissement de plantes envahissantes », précise-t-il.

Alors que les radeaux sont fixes, les îlots se déplacent au gré des vents, répandant ainsi de l’ombre à des endroits variables de l’étang. « Le déplacement des îlots a aussi un effet mécanique qui rend le lieu moins propice pour une plante qui tente de s’établir », ajoute le chercheur, qui est spécialiste des phytotechnologies.

Dans le but de limiter le développement de plantes envahissantes autour de l’étang, on a aussi intégré de grands arbres, comme le saule qui aime avoir les pieds dans l’eau, en bordure de l’étang. En créant de l’ombre sur l’étang, laquelle contribuera également à maintenir l’eau plus fraîche, ces grands arbres nuisent aux plantes envahissantes et aux algues qui ont besoin de soleil et de chaleur, souligne-t-il.

« La grande diversité de plantes indigènes utilisées sur les berges, les îlots et les radeaux permettent d’occuper toutes les niches écologiques, et du coup, il devient plus difficile pour une nouvelle plante envahissante de venir s’implanter », affirme le botaniste.

La directrice du Jardin botanique fait aussi remarquer que « la diversité de plantes sélectionnées crée des milieux favorables à diverses espèces fauniques ». « Ça aussi c’est important si on veut créer un environnement un peu plus naturel », dit-elle, tout en se réjouissant que la grenouille verte, les canards et la tortue peinte soient revenus dans l’étang. Le Jardin botanique héberge une population exceptionnelle de tortues peintesqu’on trouve seulement dans les parcs de l’Ouest canadien.

Un outil de recherche

Sur les radeaux et les îlots flottants, ce sont principalement des iris versicolores (Iris versicolor), du carex de Gray (Carex grayi) et de la spartine pectinée (Spartina pectinata) qui ont été plantés, précise Céline Perras, horticultrice spécialisée au Jardin botanique de Montréal.

Les berges, quant à elles, ont été garnies d’une plus grande variété d’espèces de plantes herbacées, de plantes semi-aquatiques qui peuvent tolérer d’être dans l’eau de façon intermittente, d’arbustes et d’arbres. On y retrouve notamment « l’acore d’Amérique (Acorus americanus), le scirpe des étangs (Schoenoplectus lacustris), le jonc épars (Juncus effusus), la grande lobélie (Lobelia siphilitica), qui est une plante à fleurs bleues, la lobélie cardinale (Lobelia cardinalis), dont les fleurs sont rouge écarlate, la pesse vulgaire (Hippuris vulgaris), genre de petit sapin argenté, qui effectue beaucoup d’épuration de l’eau, le trèfle d’eau

(Menyanthes trifoliata), l’eupatoire maculée (Eutrochium maculatum) et la sanguisorbe du Canada (Sanguisorba canadensis) », pour ne nommer que ceux-là.

« Il y aura sûrement des plantes qui prospéreront mieux que d’autres. Cette station est aussi un outil de recherche qui fera l’objet de suivis par les scientifiques et qui permettra d’améliorer nos connaissances », fait remarquer le chercheur Michel Labrecque.

« Cette station fait la démonstration de techniques très abordables dont les Québécois pourront s’inspirer pour aménager les nombreux lacs et petits étangs privés du Québec, fait valoir Mme Charpentier. Nous avons choisi des plantes indigènes parce que nous connaissons bien leur fonction. Ces plantes vivaces se déploieront à la longue avec un entretien minimal. Nos plantes indigènes sont très belles. Quand elles sont savamment aménagées comme ici, c’est magnifique ! Nous avons tout intérêt à intégrer nos plantes indigènes dans nos aménagements. »

Des scientifiques ont décidé de combattre le feu par le feu en utilisant des plantes indigènes pour maîtriser l’implantation d’espèces végétales envahissantes sur les berges d’un étang du Jardin botanique de Montréal.

Espace pour la vie, entité qui chapeaute notamment le Jardin botanique, inaugurait le 16 juin une nouvelle station de phytotechnologie située à l’étang de la Maison de l’arbre Frédéric-Back.

La phytotechnologie est une technique utilisant des plantes pour résoudre des problèmes environnementaux, comme épurer l’air, l’eau et le sol, contrôler l’érosion et le ruissellement ou restaurer des sites dégradés.

Des scientifiques du Jardin botanique et de l’Institut de recherche en biologie végétale (IRBV) collaborent depuis deux ans afin de régler concrètement des problématiques de plantes envahissantes auxquelles le Jardin botanique est confronté.

Photo:Jason Paré/Métro Média Michel Labrecque propose une petite visite guidée de la nouvelle station de phytotechnologie du Jardin botanique de Montréal.

«Le roseau commun est la plante la plus problématique pour les milieux aquatiques dans la région de Montréal. L’étang était autrefois totalement envahi par cette plante», raconte chef de division recherche et développement scientifique à Espace pour la vie, Michel Labrecque.

Les scientifiques ont donc eu recours à des plantes indigènes afin de maîtriser l’implantation d’espèces envahissantes.

«Ces plantes indigènes jouent plusieurs rôles, explique M. Labrecque. Premièrement, elles occupent l’espace sur le sol, mais dans le sol aussi, ce qui empêche d’autres plantes de venir s’établir. Ces plantes jouent également un rôle de filtration pour tout ce qui est amené par le ruissellement lors de pluies.»

En plus des berges, des plantes indigènes ont été plantées sur des îlots flottant sur l’étang. Les racines de ces plantes filtrent l’eau. L’ombre créée par les îlots freine la prolifération d’algues puisqu’elle réduit les rayons du soleil, mais également la température de l’eau. De grands arbres poussant sur les berges de l’étang, tels que des saules, répondent aux mêmes objectifs.

Profitable pour la science

Selon M. Labrecque, la phytotechnologie pourrait être utilisée pour des étendues d’eau plus vastes, comme des lacs et des cours d’eau.

«Il y a toute sorte de bio-ingénierie qui existe pour les lacs et les cours d’eau. On peut imposer une végétation qui permet d’éviter l’érosion et d’empêcher l’intrusion de plantes indésirables.»

Ces infrastructures sont très profitables pour la science, explique M. Labrecque, et leur permettront d’améliorer leurs connaissances.

«Il n’y a pas beaucoup d’équivalents où on peut aussi bien suivre les choses. À la limite, on pourra aussi faire certains changements. Par exemple, nos îlots, on va les tester. Et on pourra mettre d’autres plantes, éventuellement, pour voir ce qui pousse le mieux.»

Les visiteurs n’ont pas été oubliés dans l’élaboration de cette nouvelle station. La terrasse d’observation rattachée à la Maison de l’arbre Frédéric-Back a été prolongée et des éléments éducatifs destinés à expliquer le fonctionnement et le rôle des plantes ont été intégrés dans les installations pour éveiller l’intérêt du public.

«On est très fier du résultat. Pour nous, inaugurer un jardin comme ça et participer à ça, c’est une joie énorme», affirme M. Labrecque.

Les visites guidées stoppées par la pandémie devraient également reprendre sous peu.

Montreal Botanical Garden unveils pond to fight invasive plants

Billy Shields CTV News Montreal Videojournalist @billyshields │ Contact

Published Saturday, June 19, 2021 6:09PM EDT

Last Updated Saturday, June 19, 2021 6:44PM EDT

MONTREAL | News
Botanical Gardens opens pond to detract invasive species The Montreal Botanical Gardens unveiled a pond hoping to keep invasive species out of its grounds.

MONTREAL Montreal’s botanical garden just unveiled a special type of pond a natural effort to keep invasive species out of the park, an effort known as “phytotechnology.”

“Phytotechnology is a way to use plants to address environmental issues,” said Anne Charpentier, the garden’s director.

The pond is equipped with a self-contained system of water fed by a natural well that is underneath the garden. The plants in the pond occur naturally in Quebec, and the garden is trying to keep it that way.

The main target species that the Botanical Garden is trying to keep out is an invasive species called phragmites a type of reed not native to North America.

“We have to control the plants and keep out the ones we don’t want,” said Curator Michel Labrecque.

One technique visible at the pond is floating islands of plants. Those islands choke light off from the pond bottom and help to prevent reeds and algae from blooming. Because the islands aren’t anchored, they can float around the pond freely, and they serve to add oxygen to the pond.

“The more oxygen you have in the water, the better water you have, and that limits the propagation of plants you don’t want,” Labrecque said.

The pond doesn’t use city water because it contains chlorine to make it drinkable.

Another similar feature in the garden is the presence of massive trees like willows that serve to add shade to the area.

The control of invasive species is also especially difficult at the garden due to the presence of two curations of foreign plants the Chinese Garden and the Japanese Garden.

This is the second phytotechnology station the garden uses. Charpentier said she wants to create more in the future.

Comment maîtriser les plantes envahissantes ?

L’exemple du Jardin botanique.

Lundi, 28 juin 2021 à 09:48 - Confronté à plusieurs plantes invasives dans l’étang de la Maison de l’arbre Frédéric-Back, le Jardin botanique de Montréal a décidé d’user de phytotechnologie, c’est-à-dire du pouvoir des plantes pour régler un enjeu environnemental.

« On a voulu redonner la biodiversité naturelle à l’étang. On l’a d'abord creusé pour qu’il y ait un plus grand volume d’eau et donc une plus grande oxygénation de l’eau. Aussi, on recircule l’eau avec une cascade qui a été créée pour oxygéner. L’eau est [ensuite] envoyée dans un ruisseau et repompée à l’étang », explique Anne Charpentier, directrice du Jardin botanique de Montréal.

Aménager des zones d’ombre

La création de zones d’ombres, telles que des îlots flottants sur l'étang, a permis de réduire la prolifération d’algues favorisée par le soleil.

« Ce sont des îlots organiques sur lesquels sont plantés des végétaux. Les racines filtrent l’eau et absorbent les nutriments, ce qui fait que la charge de nutriments de l’étang reste contrôlée », souligne Mme Charpentier.

Varier le type de berges

Des berges graduelles composées des plantes de rivages ont été aménagées pour maîtriser l’invasion de divers végétaux.

Le Jardin botanique a également ajouté des berges abruptes pour permettre une plus grande profondeur dans certaines parties de l’étang.

Prochainement, une station de décontamination du sol sera inaugurée.

Nouvellestationdephytotechnologiesau jardinbotaniquedeMontréal

WRITTEN BY MONONEWS ON 16/06/2021. POSTED IN SOCIÉTÉ

La maîtrise des plantes envahissantes

Espace pour la vie est fier de présenter officiellement la station de phytotechnologies La maîtrise des plantes envahissantes située à l’étang de la Maison de l’arbre Frédéric-Back, au Jardin botanique de Montréal. Une occasion de découvrir des technologies respectant la nature dans un environnement enchanteur!

Les phytotechnologies utilisent les plantes pour solutionner des enjeux environnementaux, comme épurer l’air, l’eau et le sol, contrôler l’érosion et le ruissellement ou restaurer des sites dégradés. Elles représentent des solutions alternatives aux approches d’ingénierie conventionnelles. Appréciées pour leur faible coût d’investissement, elles ont un taux de réussite élevé et offrent de multiples services écosystémiques.

Afin de régler concrètement des problématiques auxquelles le Jardin botanique est confronté, comme celle des plantes envahissantes, les scientifiques du Jardin botanique et de l’Institut de recherche en biologie végétale (IRBV) ont collaboré à la mise en place d’une série de stations de phytotechnologies. Des éléments éducatifs destinés à expliquer le fonctionnement et le rôle des plantes ont été intégrés dans les installations pour éveiller l’intérêt du public. En intégrant harmonieusement ces stations au cœur de l’expérience du Jardin botanique, Espace pour la vie

associe les phytotechnologies à sa mission de préservation de la biodiversité et d’éducation pour en faire bénéficier les visiteurs et visiteuses.

Les stations de phytotechnologies d’Espace pour la vie démontrent tout le potentiel des plantes pour la transition écologique, un des objectifs principaux du plan stratégique Montréal 2030. Les installations de la station La maîtrise des plantes envahissantes ont été conçues afin de maîtriser l’implantation d’espèces végétales envahissantes, tout en assurant un milieu adapté à une diversité de plantes indigènes. L’objectif est de créer un milieu diversifié, naturel et respectueux de l’environnement qui se maintiendra avec un minimum d’entretien.

C’est le temps de découvrir le pouvoir des végétaux, en plus de constater comment les plantes contribuent efficacement et joliment à générer de nombreux bénéfices environnementaux!

À découvrir – Liens connexes

Les phytotechnologies au Jardin botanique

Blogue de Michel Labrecque : « Combattre les plantes envahissantes »

A Visionary Transdisciplinary Practice

Friday, June 25, 2021

ESPACES POUR LA VIE MONTRÉAL: Maîtrise des plantes envahissantes

Michel Labrecque, conservateur et chef de division recherche et développement scientifique du Jardin botanique de Montréal, lors de la visite de presse. Photo © Lena Ghio, 2021

LA semaine passée, lors de l'inauguration de la nouvelle station de phytotechnologies près de la Maison de l'arbre Frédéric-Back, nous avons appris ce que les experts mettent en oeuvre pour maintenir notre merveilleux Jardin Botanique de Montréal. De plus en plus les espèces envahissantes s'imposent sur le territoire Québécois et ceci met en danger nos espèces locales. Il devenait urgent de développer des stratégies pour préserver l'équilibre salutaire entre les plantes importées pour notre plaisir et nos propres trésors naturels.

À gauche vous voyez l'installation d'îlots amovibles sur la surface de l'étang. En plus d'ajouter une qualité esthétique ces îlots créent des ombres qui mitigent la pousse d'algues envahissantes qui étouffent d'autres espèces telles les quenouilles par exemple.

LENAGHIO.COM
Jardin botanique de Montréal (Claude Lafond)

CHAQUE espèce choisie pour entourer l'étang joue un rôle important dans le maintient de l'équilibre entre la lumière et l'ombre, entre leurs méthodes de se nourrir et l'environnement dans lequel elles évoluent. Par exemples les saules pleureurs sont des arbres heureux de vivre avec les racines à moitié submergées dans l'eau et en revanche donnent de l'ombre qui contrôle l'épanouissement des espèce envahissantes.

Tandis que le cyprès de Louisiane ( Taxodium distichum ), plus bas, forme des pneumatophores, c'est a dire des excroissances verticales qui assistent à la respiration de l'arbre.

En plus, l'étang de Maison de l'arbre est entourée de sentiers aménagés avec des boîtes audios qui fournissent des informations sur les espèces végétales ou animales qui habitent le jardin. Une balançoire révèle le chant et les noms des oiseaux qui enchantent l'espace et elle se trouve tout près d'une chute qui oxygène l'eau qui vient d'un puit artésien.

En plus, vous pouvez faire des visites guidées pour rejoindre l'utile à l'agréable.

Photo © Lena Ghio, 2021 Jardin botanique de Montréal (Claude Lafond)

Anne Charpentier, directrice, Jardin botanique de Montréal

« Les stations de phytotechnologies, projet phare d'Espace pour la vie au Jardin botanique, démontrent tour le potentiel des plantes pour la transition écologique. Cette deuxième station de phytotechnologies, inaugurée aujourd'hui (16 juin 2021), permet ainsi de régler concrètement des problématiques auxquelles le Jardin botanique est confronté, comme, justement, celle des plantes envahissantes. Des installations ont été conçues afin de maîtriser l'implantation d'espèces végétales invasives, tout en assurant un milieu adapté à une diversité de plantes indigènes. Il s'agit d'une magnifique vitrine qui met de l'avant le pouvoir des plantes. »

EnplusdelaMaisondel'arbreFrédéric-BackleJardinBotaniquevousoffreplusieursjardinsspécialisésquinepourrontque vousfairedubienàl'âme: Jardin de Chine, Jardin japonais, Jardin des Premières-Nations,et beaucoup plus! Profitezdela bellesaisonpourappréciernotrebellenaturesibienprésentéeauJardinbotaniquedeMontréal.

Lena Ghio

Posted by paradox at 8:35 AM

Photo © Lena Ghio, 2021 Jardin botanique de Montréal (Claude Lafond)
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