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Mendicité: bilan du tour de vis
La mendicité reste visible à Lausanne malgré la nouvelle loi. Le municipal Pierre-Antoine Hildbrand livre les premiers chiffres. p.5
Le cas Valérie Dittli révèle l’urgence de moderniser les règles encadrant le gouvernement cantonal selon notre chroniqueur. page 6
Crissier bannit la pub
Les élus crissirois ont largement accepté une motion visant à limiter l’affichage publicitaire dans les rues. page 7
Pépites locales
Le jeu vidéo made in Switzerland a le vent en poupe! Notre sélection de créations locales à ne pas manquer. page 8 DR
Le célèbre duo Blake et Mortimer est enfin de retour pour un 31e tome intitulé «La Menace Atlante». page 11
Fabio Bonavita Rédacteur en chef
Chaque fin d’année, c’est la même ritournelle: soudain, comme par magie, tout le monde s’intéresse au sort de nos petits commerces. Et en période préélectorale, cette attention prend encore plus d’ampleur. Pas étonnant, dès lors, de voir surgir les élus et autres experts autoproclamés, pressés de venir ausculter un secteur qui souffre depuis fort longtemps. Dans ce petit manège, chacun y va de son diagnostic et, hasard ou biais idéologique, ils varient du tout au tout. Pour le syndic Grégoire Junod et le patron de Pump it Up, Toto Morand, le problème tient d’abord aux changements de nos habitudes de consommation et donc au commerce en ligne. Pour le conseiller communal socialiste Mountazar Jaffar, la faute revient plutôt à la baisse du pouvoir d’achat. Du côté de la plupart des commerçants et des partis de droite, c’est une même cacophonie. Certains accusent la politique anti-voiture, d’autres pointent l’omniprésence des mendiants (lire en page 5), la gestion de la toxicomanie ou encore les manifestations à répétition qui dissuadent les clients de venir le samedi à Lausanne.
En réalité, le problème est multifactoriel, et c’est là que réside la difficulté: tout se cumule à la fois, mais personne ne semble prendre la pleine mesure de cette réalité. Tant que l’on ne sortira pas des guerres de chapelle et que l’on n’aura pas posé le bon diagnostic, aucune recette miracle ne permettra de limiter la casse. Lausanne pourra redonner vie à ses rues seulement si elle parvient à dépasser les postures idéologiques. Ce n’est qu’ainsi que le commerce local retrouvera un peu de vitalité et que les bonnes intentions cesseront de se perdre dans des querelles stériles. Peut-être est-il temps d’organiser de véritables assises du commerce...
MARCHÉ DE NOËL • Les petits chalets en bois et décorations lumineuses de Bô Noël sont en pleine installation. Cette année, de nombreuses nouveautés viendront s’ajouter aux classiques, déjà bien implantés. La manifestation se veut également plus centrée autour de lieux phares de Lausanne.
Cette fois ça y est, courges et fantômes sont derrière nous, il est temps de venir voir
Noël. Et à Lausanne, les préparatifs sont déjà visibles dans les rues, alors que Bô Noël prend ses quartiers à travers la ville. Avec un mot d’ordre cette année: recentrer.
Le pôle muséal de Plateforme 10, par exemple, ne sera plus desservi par la manifestation. «Cette année, on ira depuis la cathédrale jusqu’à Bel-Air, en passant par Saint-François, explique Florian Schmied, directeur de Bô Noël. Il y aura d’autres changements également, comme la piste de luge, qui se trouvera dorénavant à la rue du Lion d’Or.»
Des samedis en fête et une chambre secrète
Les quelques événements spéciaux des samedis, créés pour l’édition des dix ans en 2024, seront repris cette année. Le samedi 22 novembre par exemple, un banquet et une parade viendront ouvrir les festivités et seront suivis par des spectacles et événements en tout genre qui animeront la rue Centrale. En partenariat avec l’hôtel Royal Savoy, une chambre deluxe sera installée dans un container au sein des jardins du Musée
Historique (lire en page 11). Cette année, Bô Noël s’associe également avec les Services industriels
Lausannois (SiL), pour que le marché puisse se visiter en même temps qu’un parcours lumineux, à découvrir au sol ou contre les bâtiments. Mais comme on ne change pas (trop)
une équipe qui gagne, certains bars et stands bien appréciés feront leur grand retour. C’est le cas par exemple de la boutique des créateurs, à la place des Pionnières, la traditionnelle Silent Disco du Bô Nouvel An ou le Village des enfants à la place de la Cathédrale.
tives de l’agence Trivial Mass feront festoyer les Lausannois. Cette année, la Ville a publié un appel à projet pour l’édition 2026. Dans un communiqué, elle explique chercher un projet qui reflètera l’identité lausannoise et qui consolidera ce qui a été accompli et garantira la continuité de cet événement populaire, tout en lui donnant une vision claire et partagée pour l’ave-
«Bô Noël n’a pas démérité, bien au contraire»
Pierre-Antoine Hildbrand, municipal lausannois en charge de l’économie
projet. «Il y a les difficultés topographiques lausannoises, qui nous poussent à faire plusieurs petits marchés mélangés dans la ville. Et c’est compliqué de fédérer tout le monde autour d’un projet qui vient à la fois du service de l’économie, des commerçants, etc. Je pense qu’au bout d’un moment, c’est normal de recadrer un peu le mandat.»
Un plan B ailleurs?
Pour Pierre-Antoine Hildbrand, cette nouvelle étape vise à renforcer le projet: «Bô Noël n’a pas démérité, bien au contraire et j’en profite pour saluer le travail de Florian Schmied et de toutes ses équipes. Simplement, jusqu’ici, la Ville n’était pas directement associée au concept, se limitant à délivrer les autorisations d’occupation du domaine public. Or, au fil des années, plusieurs commerçants, acteurs économiques et le Conseil communal ont exprimé le souhait que la Municipalité soit davantage partie prenante. Nous avons entendu cette demande et souhaitons désormais construire le projet en collaboration avec les partenaires concernés.» L’équipe de Bô Noël a déjà annoncé participer à l’appel d’offres. Et n’exclut pas, en plan B, d’aller installer Bô Noël ailleurs, si leur idée n’est pas retenue.
Élise Dottrens
Bô Noël, du 20 novembre au 31 décembre, infos www.bo-noel.ch
Pierre-Antoine Hildbrand, municipal lausannois en charge de l’économie, précise: «Après plus de dix ans d’existence, il nous a semblé naturel de lancer un appel à projets afin d’ouvrir une nouvelle étape. L’objectif est d’élargir la réflexion, d’encourager la créativité, et de renforcer la cohérence avec la stratégie touristique et économique de la Ville. Cet appel permet aussi de travailler en concertation plus étroite avec les acteurs économiques lausannois.»
La der?
Si la grande roue ne fera plus partie du paysage lausannois en cette fin d’année, les jeunes et moins jeunes pourront cependant tester leur peur du vide avec le manège sapin géant, également à la place des Pionnières. Mais c’est peut-être la dernière fois que les idées fes-
nir. «Nous avons repris le marché de Noël de Lausanne il y a onze ans, se souvient Florian Schmied. À l’époque, c’était une petite manifestation, et nous avions le projet assez ambitieux de créer un marché digne de ce nom, original, et qui existe en tant que destination touristique à Lausanne. Petit à petit, accompagnés par la Ville et par les partenaires, nous sommes passés de 10’000 visiteurs à environ 400’000 par année.»
Si Bô Noël se rapproche dorénavant de ses cousins de Montreux ou de plus loin en Suisse, Florian Schmied reconnaît les contraintes d’un tel
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Urgences enfants, Bugnon 52, 0848 133 133
Urgences psychiatriques, Bugnon 44, 0848 133 133
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PRÉCARITÉ • En dépit de l’entrée en vigueur de la nouvelle loi cantonale, de nombreux habitants estiment que la mendicité reste très visible au centre-ville de Lausanne. Le municipal en charge de la sécurité, Pierre-Antoine Hildbrand, défend la position de la Ville et révèle, pour la première fois, les chiffres des dénonciations dressées depuis le 1er juillet dernier.
Lausanne Cités: Malgré la nouvelle loi, la mendicité reste très visible à Lausanne, pourquoi?
Pierre-Antoine Hildbrand: Il s’agit d’un vrai sujet de préoccupations, au quotidien, pour les Lausannois, pour les commerces, pour les touristes. Nous travaillons, avec mes équipes, pour y faire face, en respectant le cadre légal, qui n’est pas lausannois. Il faut le rappeler, la loi est vaudoise et elle n’a pas rétabli une interdiction générale de la mendicité: elle vise uniquement ses formes intrusives ou agressives, ainsi que la mendicité dans une série de lieux (transports publics et arrêts, marchés, terrasses, entrées de magasins, distributeurs, écoles, établissements médicaux, etc.).
Comment réagissent les commerçants?
Ce sont précisément les commerçants qui, depuis des années, nous alertent sur des sollicitations répétées ou insistantes à l’entrée de leurs magasins ou sur les terrasses. C’est pour répondre à ces préoccupations justifiées que je me suis engagé auprès du Grand Conseil pour durcir la loi cantonale. Sans surprise, les zones commerçantes sont celles qui regroupent le plus grand nombre de dénonciations et d’infractions.
Et les habitants?
Les Lausannois nous disent deux choses à la fois. D’un côté, une lassitude réelle face aux sollicitations répétées des mêmes personnes. De l’autre, beaucoup insistent aussi sur la nécessité de garder une dimension humaine face à la pauvreté et de ne pas se limiter au registre répressif. Mon dicastère essaie précisément de tenir cet équilibre.
«La police a déjà averti 140 personnes. Parmi celles-ci, 42 ont dû être dénoncées à la préfecture»
mineurs, l’amende se situe entre 100 et 500 francs; voire le double en cas de récidive, enfin pour l’exploitation de la mendicité d’autrui, les amendes peuvent aller de 1000 à 10’000 francs, voire le double en cas de récidive.
Avez-vous noté des changements dans les comportements des mendiants?
Quel est le bilan des interventions depuis le 1er juillet?
La police a déjà averti 140 personnes. Parmi celles-ci, 42 personnes ont, par leur comportement, dû être ensuite dénoncées à la préfecture. C’est elle qui décidera du montant des amendes.
Que dit la loi?
Le cadre légal est le suivant: pour la mendicité intrusive, agressive, déloyale ou trompeuse, l’amende va de 50 à 100 francs; pour la mendicité dans les lieux interdits, il y a d’abord un avertissement et, en cas de persistance, une amende de 50 francs; pour la mendicité en compagnie de
L’interdiction de la mendicité est mieux respectée et plus facilement applicable lorsque des zones sont clairement définies, comme les marchés ou les terrasses. Cela montre que nous obtenons des résultats et qu’il faut continuer.
La mendicité de l’hypercentre lausannois s’est-elle déplacée vers d’autres quartiers ou même des villes voisines?
Non, et je veux le dire aussi très clairement: Lausanne fait plus que sa part et n’a pas vocation à accueillir sur son territoire l’ensemble de ces problèmes, au détriment de sa population.
Propos recueillis par Fabio Bonavita
PROCÈS • Le 18 novembre débutera devant le tribunal criminel de Lausanne, le procès de Vladimir*, 26 ans, détenu depuis mai 2023 et poursuivi pour l’assassinat de Karine*, sa compagne. Le mobile retenu est la cupidité mêlée à une jalousie obsessionnelle. L’acte d’accusation décrit Karine* comme une jeune femme réservée et timide. Employée dans un EMS de la région et sapeur-pompier volontaire, elle menait une vie stable, bien différente de celle de Vladimir*, sans emploi fixe et en situation précaire. Le couple s’était rencontré en 2019 au Luna Park de Lausanne, par l’intermédiaire d’un ami. En 2021, le père de Karine s’était suicidé, lui léguant plusieurs dizaines de milliers de francs. Vladimir, lui, était arrivé en Suisse dix ans plus tôt avec sa famille, passée d’un foyer de l’EVAM à un autre après la mort du père. Généreuse, Karine avait prêté près de 37’000 francs à son compagnon, passionné
de voitures mais désargenté. Mais, dans les mois précédant sa fin tragique, Karine réclamait le remboursement de son argent. N’obtenant pas satisfaction, elle s’était mise à insister pour que Vladimir lui signe une reconnaissance de dettes, chose qu’il avait fini par faire.
La signature de ce document avait d’ailleurs mis un terme à leur relation dysfonctionnelle, dans laquelle le jeune homme faisait preuve de jalousie contrôlante. Dans les jours précédant sa mort, Karine avait menacé Vladimir, qu’elle voyait désormais comme «un profiteur», d’aller le dénoncer à la police ou de le poursuivre en justice, s’il ne la remboursait pas. Elle avait entamé une relation avec un autre homme. Lors d’une dispute orageuse, Vladimir avait lâché à Karine: «Tu vas voir mon vrai visage». Le matin de son geste fou,
le 23 mai 2023, il avouait nonchalamment à une amie par Snapchat: «Je crois qu’elle me trompe, j’ai envie de la tuer (…) mais je ne sais pas si c’est une bonne idée.»
Macabres recherches
Dans la foulée, l’homme cherchait à savoir sur internet «comment tuer rapidement avec un couteau»… Le soir même, il se rendait chez Karine au chemin Isabelle de Montolieu et, à l’issue de leur dernière dispute, lui assénait un coup de couteau de cuisine au niveau du cou. La jeune femme s’apprêtait alors à prendre le large en voiture. Après avoir remis l’arme du crime dans sa sacoche, Vladimir avait appelé la police. Il était ensuite allé informer sa famille, laissant derrière lui sa victime agonisante. La malheureuse est morte au CHUV trois jours plus tard. Elle laisse une maman et un frère éploré. Vladimir encourt un minimum de dix ans de prison. Laurent Grabet
*prénoms d’emprunt
POLITIQUE
• Dans le canton de Vaud, un conseiller d’État ne peut être ni débarqué, ni suspendu de ses fonctions. Une motion veut y remédier, alors que l’affaire Dittli ne cesse d’empoisonner la vie politique avec de nouvelles révélations concernant son coût pour le contribuable.
Ainsi le veut la loi: en terres vaudoises, un conseiller d’État est élu pour cinq ans et demeure protégé par son mandat. Il ne peut être démis de ses fonctions qu’en cas de démission, de décès, d’empêchement durable ou de condamnation pénale grave.
Ce système vise à assurer la stabilité du gouvernement cantonal et à respecter la souveraineté du corps électoral.
Une nouvelle motion
Ce n’est pas une singularité vaudoise. De nombreux cantons fonctionnent encore selon ce modèle. Mais certains, comme Genève et Neuchâtel, ont récemment changé de cap, en introduisant des mécanismes de destitution ou de révocation, qu’ils soient parlementaires ou populaires. Ces réformes sont nées de crises politiques qui ont mis en lumière les limites du
système traditionnel. L’exemple le plus frappant reste celui de Genève avec l’affaire Maudet qui a révélé l’absence de tout outil légal pour écarter un conseiller d’État ayant perdu sa légitimité.
Dans le canton de Vaud, le député Yannick Maury vient de relancer le débat avec une motion visant à instaurer un mécanisme de suspension, pouvant aller jusqu’à la destitution, pour les conseillers d’État en exercice. Il souhaite ainsi offrir une solution démocratique et transparente pour éviter que le gouvernement cantonal ne soit paralysé par une situation de crise, comme c’est malheureusement le cas aujourd’hui. En 2023, une première tentative avait échoué, mais le contexte a changé.
Une vision dépassée
Pour preuve, la nouvelle mouture proposée séduit: 45 dépu-
L’affaire Dittli ravive la question d’un mécanisme de suspension ou de destitution pour les conseillers d’État. KEYSTONE
tés de tous horizons l’ont déjà signée. Yannick Maury assure qu’elle n’est pas une réaction directe à l’affaire Dittli. Difficile pourtant de ne pas y voir un lien, tant ce dossier - on l’a appris récemment - a déjà coûté près de 45’000 francs aux contribuables en frais d’avocat et qu’il déstabilise grandement le fonctionnement de l’exécutif.
La loi actuelle, héritée d’une vision dépassée de la stabilité
institutionnelle, montre ainsi ses failles. Conçue pour protéger le gouvernement, elle engendre au contraire blocages et perte de crédibilité. Changer de système n’est donc pas une option: c’est une nécessité pour restaurer la confiance, garantir la transparence et assurer l’efficacité de nos institutions.
Philippe Kottelat
Laurent Balsiger Député PS Épalinges
Révision de la loi sur l’énergie: peur de quoi?
Plusieurs personnes essaient de créer des peurs au sujet de la modification de la loi sur l’énergie: peur de coûts importants pour les propriétaires, voire les locataires, peur de voir déambuler une multitude de travailleurs immigrés, ou tout simplement peur du changement. Cela me rappelle ce que l’on pouvait lire dans le Journal d’Aubonne du 10 octobre 1894, alors que la Municipalité parlait d’installer un réseau électrique pour notamment remplacer les lampes à gaz et à pétrole, cause de multiples incendies: «La lumière électrique est en effet très propre, très belle, très avantageuse, mais elle est éblouissante, elle fatigue la vue, il suffit de regarder une lampe électrique pour s’en convaincre». La peur est souvent mauvaise conseillère et très souvent le changement s’avère plus positif que prévu! Qui voudrait revenir à la lampe à pétrole? Il en est de même pour l’électrification qui permettra notamment de diminuer encore la pollution de l’air en réduisant les émissions de gaz fossiles, de diminuer d’autant la production de gaz à effet de serre et notre impact sur le climat et de réduire notre dépendance énergétique. La Suisse achète pour plus de dix milliards de francs d’énergies fossiles, dont plus d’un milliard pour notre canton. On pourrait faire bien mieux avec cet argent pour la transition que de le donner à des pays producteurs qui, pour la plupart, ne nous veulent pas que du bien! Investir dans la transition, c’est plus de 2500 emplois nouveaux dans un moment où notre économie en a bien besoin, c’est investir dans des énergies locales pour ensuite payer moins de charges. Comme au temps de nos aïeux, laissons la peur et ayons l’audace et le courage du changement!
Le regard satirique d’Alan Monoc sur l’actualité
Depuis que tu as pris la responsabilité du Département de la Santé et donc du CHUV, une vraie vaudoiserie, j’ai doublement mal: à ma prostate et à mon socialisme. À ma prostate d’abord, parce qu’à la faveur de toutes les réorganisations qui viennent d’être annoncées au service d’oncologie et en particulier dans la recherche, je me demande si ce méchant et très rare crabe qui depuis des années fout les boules à ma boule, ne finira pas par avoir ma peau, faute d’innovation et des traitements précurseurs qui chaque semaine malgré la maladie, me permettent de continuer à déverser mon fiel ici. Je sais, je sais ce que tu vas dire, 50 postes biffés ce n’est pas grand-chose sur les 700 collaborateurs que compte l’oncologie, mais tout de même, mes métastases n’attendront pas… Et puis, mon socialisme est lui aussi malmené. Lui en tout cas, ne risquera certainement pas d’essaimer et de faire des petits partout, bien au contraire, il est en train de rétrécir au même
rythme que ma prostate a gonflé. Parce que quand même, voir une élue de gauche entériner des coupes un peu partout dans la santé - le Conseil d’État veut sabrer 62 millions dont 24 pour le CHUV, mécontenter les syndicats et les soignantes, même les sages-femmes s’y mettent c’est dire -, et entonner le refrain de l’équilibre financier, ça m’a fait très mal. Et regretter le temps béni de Pierre-Yves Maillard, un vrai socialiste lui, et surtout de l’époque du Covid où partout, on applaudissait et chouchoutait le personnel soignant, tant on faisait tous pipi dans notre culotte, certainement pas à cause de la prostate, mais parce que la pétoche nous étreignait les entrailles.
Voilà chère Rebecca, à l’heure où je t’écris ces lignes qui pourraient fort bien faire rapidement office de testament, je ne sais pas qui va mourir en premier, moi du crabe, ou le CHUV du capitalisme, mais je sais que mon socialisme lui, est déjà bel et bien mort.
Comment choisir le bon courtier?
Confier la vente de son bien immobilier n’est pas anodin. On ne parle pas seulement d’une transaction, mais souvent d’une page de vie qui se tourne. Et dans ces moments-là, le choix du bon courtier fait toute la différence. Beaucoup de vendeurs pensent que tous les courtiers se valent, que seule la commission ou la promesse de prix compte. Mais la réalité du terrain montre autre chose: un bon courtier, c’est avant tout une combinaison d’expérience, de méthode et de qualités humaines. D’abord, il y a l’expérience et la connaissance du marché local. Chaque région, chaque commune, chaque quartier a ses spécificités. Un bon courtier connaît les rues, les tendances, les acheteurs potentiels, bref, il a l’expérience du terrain. Ensuite, il y a les références de ventes réalisées. Elles témoignent du sérieux, de la régularité et du savoir-faire. Viennent ensuite les moyens qu’il peut déployer: mise en valeur du bien, visibilité sur les canaux, force de vente et surtout la qualité de son réseau, son d’adresses, ses acheteurs qualifiés ainsi que ses partenaires. Car un bon courtier ne se contente pas de vendre: il crée de la en révélant le potentiel d’un bien et en orchestrant chaque dét pour en tirer le meilleur. Mais au-delà de tout cela, il y a l’humain. Parce qu’un courtier, c’est quelqu’un qui entre dans votre maison et entend vos projets, vos inquiétudes. C’est une relation de confiance, parfois intime, qu’on construit. Et cette confiance ne se décrète pas: elle se ressent, ou pas. Alors comment choisir le bon courtier? En cherchant celui qui écoute avant de parler, qui comprend avant de promettre, et qui avance à vos côtés, pas devant vous.
En partenariat avec Laurent Pannatier, directeur de Proximmo agence immobilière
AFFICHAGE • Une motion votée au dernier Conseil communal demande la suppression de l’affichage publicitaire dans l’espace public. L’objectif principal: désaturer le paysage visuel de la commune. Si elle a été acceptée par la majorité, elle n’enchante pas le syndic.
Salt, McDonald’s et Amag seront peut-être bientôt bien moins présents à Crissier. Non pas qu’ils pensent à déménager dans une autre commune, mais leurs affichages publicitaires sont dorénavant menacés par une motion votée lundi 3 novembre au Conseil communal crissirois.
«On se fait bombarder visuellement de publicités non sollicitées», explique le conseiller communal Simon Barraud. Il a déposé la motion «Pour une politique communale responsable de l’affichage publicitaire à Crissier». «Nous estimons qu’il s’agit d’une atteinte à la qualité de vie.»
Démarche non partisane Concrètement, plusieurs demandes constituent le texte. Celui-ci requiert en effet la suppression de la publicité commerciale sans lien avec le lieu, excluant de l’interdiction les enseignes, vitrines ou informations relatives à l’activité d’un lieu précis. Les informations communales, comme la prévention, les affiches culturelles ou officielles, seront maintenues dans le cadre d’emplacements précis. Le mobilier urbain, tels que les abribus par exemple, ne feront pas partie de ces endroits et devront rester libres d’affichage publicitaire.
Une motion acceptée relativement confortablement, avec 37 oui, 25 non et 3 abstentions. Le groupe «Sauvegardons Crissier», un rassemblement non partisan dont Simon Barraud fait partie et qui
rassemble des idées allant du centre à la droite, a largement plébiscité l’idée de son membre.
Le ROLC, et le RESOC, plus à gauche quant à lui, ont également soutenu cette motion. Du côté du «Centre droite Crissier», les conseillers étaient plus mitigés, pour des raisons notamment de liberté d’expression et de commerce. «Si l’on veut respecter les principes de liberté d’expression et de commerce, il paraît difficile d’imposer des critères équitables, ont-ils tenu à rappeler. Pourquoi certaines entreprises ne pourraient-elles pas user de ce droit, alors que d’autres, celles qui ont une vitrine, pourraient le faire?»
Intérêts larges
Et si l’idée a, de manière générale, convaincu autant à gauche qu’à droite, c’est parce qu’elle touche des intérêts à la fois très personnels, ainsi que plusieurs philosophies. La motion fait en effet état de plusieurs dangers liés à une publicité intempestive: encouragement à la consommation et à l’endettement, bruits et pollution lumineuse pour les panneaux publicitaires électroniques, et concurrence déloyale pour les petites entreprises
Pour le regroupement écologiste et social, les arguments anticapitalistes ont probablement
fait pencher la balance. «Pour nous, il s’agit en priorité d’harmonie paysagère mais aussi de compenser la forte densification de la commune», complète Simon Barraud. Pour l’instant en effet, le bourg garde une apparence très villageoise, mais la commune grandit au rythme de ses nouveaux quartiers, qui, eux, sont davantage peuplés de panneaux publicitaires.
leurs devantures. Ils sont bien présents, et ils n’ont pas besoin de plus de visibilité.»
Contrepartie
«Il s’agit aussi de compenser la forte densification de la commune»
Et pour Simon Barraud, c’est sans compter sur l’importante zone industrielle présente sur le territoire de la commune. «Il y a beaucoup d’industries et de commerces, d onc il n’y a pas un besoin additionnel de publicité. McDonald’s, Coop et Migros, par exemple, ont déjà
Simon Barraud, conseiller communal
Mais selon le conseiller communal, l’argument final concerne les finances apportées par la publicité, qui sont moindres. «Les revenus issus de la publicité sont anecdotiques. La Municipalité a d’ailleurs reconnu un impact financier neutre.» Le syndic Laurent Bovay ne l’entend cependant pas de cette oreille. «L’affichage commercial nous permet tout de même de percevoir des rentrées financières. La convention que l’on partage avec la société d’affichage nous permet
d’avoir accès gratuitement à des panneaux digitaux et à une prestation d’affichage lors d’élections et de votations. C’est donc une contrepartie.»
Le syndic questionne également les conséquences de cette interdiction: «Nos associations, sportives ou culturelles, ne fonctionneraient pas sans sponsorings. Et si on ne peut pas les annoncer, les événements ne pourront plus avoir lieu. Pour moi, tout est dans la nuance.» Si la Municipalité devra désormais se pencher sur le sujet pour répondre à la motion, une prochaine votation cantonale changera peut-être la donne quant à la liberté des communes à émettre certaines lois. En effet, le Grand conseil se prononcera prochainement sur une révision de la loi sur les procédés de réclame. Pour l’instant, la liberté visuelle des Crissirois est donc en suspens. Élise Dottrens
BASKET • Au mois de septembre, Mouna Skaria est devenue la première présidente du club de basketball Lausanne-Pully Foxes. Déterminée, cette femme de presque 54 ans nourrit de grandes ambitions pour ce club. Rencontre.
C’était il y a neuf ans. Ses deux garçons, aujourd’hui âgés de 19 et 22 ans, se prennent d’affection pour Michael Jordan et le basketball.
C’est ainsi que Mouna Skaria entre dans un monde qu’elle ne connaît pas, mais auquel elle prend vite goût. Médecin spécialisée en chirurgie
dermatologique et esthétique, Mouna Skaria est une grande sportive; handball, gymnastique, tennis, karaté ou judo font partie des sports auxquels elle a touché depuis son enfance. «Actuellement, mes sports favoris sont la planche à voile, le tennis, le pilates et le yoga. Il faut bien s’adapter à son âge», rit-elle.
Un monde d’hommes…
Mais le basket, elle n’y connaissait encore rien en 2016. «Je me suis très vite impliquée, en tenant les buvettes lors des matchs de mes fils, mais
aussi en mettant en place par exemple un baskethon pour récolter de l’argent pour le club.» C’est grâce à elle aussi que les Foxes arboreront pour la première fois des maillots au couleurs du club, dit-elle en se remémorant ce moment avec beaucoup de fierté.
Repérée pour son implication, elle entre au comité des Foxes en 2021, avant de devenir vice-présidente une année plus tard. Et se retrouve confrontée à la difficulté d’être une femme dans un monde très masculin. Mais la libanaise d’origine est déterminée et exigeante, et elle ne se laisse pas décourager. Mieux, elle souhaite professionnaliser la gestion du club. «J’ai cru en mes projets pour ce club et ma détermination m’a permis d’aller de l’avant et d’accéder aujourd’hui à la fonction de présidente.»
«Des équipes féminines et notre propre parquet»
Bien décidée à redonner ses lettres de noblesse à ce club qui avait vécu son heure de gloire dans les années 19801990, Mouna Skaria monte alors une équipe communication et marketing, qui comporte aujourd’hui plus de 15 personnes, tous des bénévoles. «Je dis souvent que les bénévoles sont comme le 6e joueur sur le ter-
rain, car sans eux on ne ferait rien.»
La billetterie en ligne, les terminaux de paiement, ou plus récemment la première conférence de presse après un match de 1e division, c’est encore elle. Durant sa présidence, elle souhaite œuvrer au développement des équipes féminines au sein de ce club qui ne comporte que des équipes masculines.
Elle a en ligne de mire la création de nouvelles équipes mixtes parmi les plus jeunes, afin de faire entrer les filles dans le club. Par la suite, des détections féminines pour des équipes U12 ou U14 seront probablement organisées.
Le LHC en modèle
Si elle souhaite voir leur équipe de 1e division accéder à la première place du championnat suisse pour ensuite viser l’Europe, elle aspire aussi à faire rayonner ce sport plus largement. Elle se bat pour obtenir un parquet dédié aux Foxes à Lausanne.
«Cela permettrait de faire venir plus de monde aux matchs et d’attirer plus de sponsors. Dans notre région, le basket reste encore dans l’ombre du hockey et du football.»
Sport au stade de la Tuilière. «Le basket est en pleine expansion en Suisse, mais il nous manque des infrastructures, ainsi que de l’argent si l’on veut viser l’excellence.»
Son rêve? Que les spectateurs viennent
un
GAMING • Après la frénésie de la rentrée et le flot de sorties dominé par les grosses productions, place désormais aux projets locaux, souvent plus originaux et surprenants. Et si vous l’ignoriez encore, les artistes et développeurs suisses regorgent de talent et d’inventivité! Voici donc une sélection de leurs jeux à découvrir et à ajouter sans hésitation à votre liste de souhaits.
Mundaun
Mundaun est un projet construit de toutes pièces par Michel Ziegler, du récit, à la production en passant par les visuels entièrement dessinés à la main.
Mundaun vous propulse dans les Alpes suisses, du côté des Grisons plus précisément. Sur fond de conte horrifique, vous découvrirez une région qui renferme bien des secrets. Des pièces d’un grand puzzle qu’il faudra rassembler au travers d’énigmes plutôt bien ficelées. Si la progression dans ce folklore suisse est totalement libre, votre héros ralentit sous l’effet de la peur. Un sentiment accentué par une direction artistique peinte de noir et de blanc.
Déjà disponible - PC, PS4, PS5, Xbox One, Series X|S, Switch
Unpetrified: Echoes of Nature
Vous êtes un golem, un être fait de pierre qui vagabonde au milieu de la nature. Celui-ci finit par créer un lien très fort avec un renard. Une histoire remplie d’émotions qui narre l’amour, l’amitié ainsi que le deuil, le tout dans un savant mélange de plateforme et de puzzle. Mais il y a bien plus à découvrir dans cette nature riche de personnages et d’histoires. Une vraie poésie proposée par le studio bernois Dreamhunt qui signe ici son premier vrai jeu.
The Farmer Was Replaced Un jeu pour apprendre ça vous branche? Parce que c’est exactement le rôle de The Farmer Was Replaced. Une production originale qui vous propose de programmer un drône qui a pour but de remplacer un fermier. Ici vous ne trouverez pas une aventure faite de héros à travers une quête épique, mais bel et bien une expérience qui vous fera apprendre la programmation. Simple d’approche, The Farmer Was Replaced se corse au fil des heures via une progression très bien maîtrisée. Apprendre en jouant, que vouloir de plus?
Déjà disponible - PC
Farming Simulator 2025
L’un des jeux les plus vendus au monde est suisse, vous le saviez? Maintenant oui! Farming Simulator 2025, comme son nom l’indique, vous plonge dans le monde de l’agriculture: conduisez des tracteurs, retournez la terre, récoltez vos produits, vendez-les, négociez, et bâtissez votre propre empire agricole. Gérez vos ressources, modernisez vos machines, engagez des employés et faites prospérer votre ferme. Une aventure zurichoise signée Giants Software, qui ne compte pas s’arrêter de sitôt.
Déjà disponible - PS4, PS5, Xbox One, Series X|S, Switch 1 & 2
Le studio genevois Lakeview nous prépare pour l’année prochaine un jeu qui mise sur l’action et l’équipement aléatoire. Il s’appelle Slot Machine Gun et comme son nom l’indique, il vous mettra entre les mains une arme qui tire, mais qui fait aussi office de machine à sous. Attention, il n’est pas question de détruire tout ce qui bouge avec des pièces, mais d’utiliser ces dernières pour transformer votre arme. C’est d’ailleurs la mécanique principale, la génération aléatoire d’armes, ou plutôt de modes de tir. Chaque tirage vous proposera une des 1000 combinaisons possibles, juste de quoi vous défendre dans une ville qui veut votre peau. 2026 - PC
Nocturnal 2
Après un premier épisode totalement réussi, le studio lausannois SunnySide prépare son retour en force avec Nocturnal 2. Une nouvelle histoire où le feu sera véritablement au cœur de l’expérience. Un élément puissant qui vous permettra de vous défendre, de vous battre, mais surtout de redonner de la lumière et un éclat certain à une cité plongée dans l’ombre. Vous pouvez déjà chasser les ténèbres au travers du premier volet qui fera office de délicieuse mise en bouche.
Début 2026 - PC
Déjà disponible - PC 15 apprentissages. 15 façons de tracer sa route.
Retrouvez-nous au Salon des Métiers et de la Formation à Lausanne, du 18 au 23 novembre 2025.
t-l.ch/apprentissage
Transports publics de la région lausannoise sa
Notre sélection de sorties
DR
Expos, spectacles, théâtre, tous les événements à ne pas rater sont dans notre agenda. page 10
DR Le bouquin de la semaine
Le lac Léman révélé à travers un livre qui met en lumière ses phénomènes géologiques. page 10
Sorties cinéma
MUSIQUE • La parole et la musique s’unissent dans un spectacle tout en écoute et en intensité: Bach et la Bible, imaginé par le metteur en scène Omar Porras et le pianiste Cédric Pescia. Sur scène, deux langages se rencontrent: celui, sacré et poétique, des Écritures, et celui, tout aussi spirituel, de Johann Sebastian Bach.
À travers un choix de textes bibliques et un programme d’œuvres pour clavier, ce spectacle propose une plongée sensible dans les résonances intimes entre verbe et musique. Omar Porras donne voix aux Évangiles, aux Psaumes, aux pro-
phéties, pendant que Cédric Pescia fait entendre les méditations musicales de Bach, dans une interprétation à la fois habitée et lumineuse. Ni récital, ni lecture théâtrale, Le verbe de Bach, la musique de la Bible est une traversée: une invitation à redécouvrir la profondeur spirituelle de la musique de Bach, enracinée dans les textes bibliques, mais ouverte à chacun, croyant ou non, comme une parole universelle.
C’est un spectacle d’une grande force, porté par deux artistes d’exception réunis autour de la quête de sens, de beauté et de silence. Par le biais de cette
rencontre, Omar Porras et Cédric Pescia offrent bien plus qu’un dialogue entre Bach et la Bible: une expérience sensible et véritablement intemporelle.
Mike Niriama
«Le Verbe de Bach, La Musique et la Bible», Omar Porras et Cédric Pescia, Théâtre KléberMéleau, Renens-Malley, du 18 au 22 novembre, plus d’infos sur www.tkm.ch
DR The place to be
«La Bonne Étoile», une comédie dramatique tendre et burlesque et «Kika», film audacieux et bouleversant. page 11
La Revue de Lausanne fait son grand retour dès le 15 novembre au théâtre éphémère le Pavillon Naftule. page 11
Jusqu’au 21 novembre
Résonances
Exposition de l’artiste Annette Pasquier présentée par Béthusy-Art & Design au Centre Dentaire CabriWiltzer. Ce projet s’inscrit dans une démarche qui explore la place de l’art dans les lieux de soin et son impact sur le bien-être des patients. Boulevard de Grancy 5, Lausanne.
Vraiment?! Fait réel, fake news ou opinion?
Depuis le 13 octobre, une nouvelle exposition est présentée au Musée suisse des Transports à Lucerne. Détecter les fake news, vérifier la qualité, se forger une opinion: à toi de jouer!
Musée suisse des transports, Lucerne.
Du 12 au 16 novembre
Baukultur Festival
Le pôle muséal Plateforme 10 à Lausanne accueille la toute première édition du Baukultur Festival – «Tout se transforme!». Sept installations et expositions exploreront la transformation de la matière et du patrimoine
à travers des techniques constructives traditionnelles et particulièrement innovantes. Le festival réunira architectes, ingénieurs, urbanistes et chercheurs pour réfléchir à un bâti plus durable. Plateforme 10, Lausanne.
Du 18 au 30 novembre
Les Créatives
Le célèbre Festival Les Créatives approche: du 18 au 30 novembre prochains, auteurs, journalistes et artistes se retrouveront pour 13 jours d’une exceptionnelle effervescence créative, à travers 45 événements organisés dans 30 lieux genevois, parmi lesquels plusieurs nouveaux partenaires sont impliqués: la Fondation ForPro, la Commune d’Anières et le Théâtre du Loup.
Divers lieux à Genève.
Le 22 novembre
RR Music Festival
Vins des Côtes de l’Orbe
Le 7e Salon des Vins des Côtes de l’Orbe revient les 14 et 15 novembre à Daillens, pour une immersion au cœur des terroirs vaudois et schaffhousois. 19 vignerons présenteront leurs crus issus d’un vignoble de 180 hectares s’étendant du pied du Jura à Éclépens. Deux caves invitées de Schaffhouse enrichiront l’expérience avec leur célèbre Blauburgunder. Le salon proposera aussi un marché du terroir, le concours du Verre d’Or et un jeu gourmand avec le chocolatier Onde de Choc.
Les 14 et 15 novembre, Daillens.
Le 22 novembre - Ulysse, L’odyssée intérieure
Les 19 et 22 novembre
Vente de chocolats CSP Vaud
Par monts et par vaux autour du Léman
Découvrez cinq groupes et artistes de moins de 25 ans issus du grand Lausanne.
Au programme: métal, dark pop, électro ou soul alternative avec Oroboros, Tanioka, Allanoirceur, Catalyzed et Dina MDN.
Maison de quartier sous-gare, Lausanne. Gratuit.
Ulysse est bien plus qu’un spectacle, c’est une expérience sensorielle et hypnotique où l’histoire prend vie en vous. À mi-chemin entre théâtre immersif et voyage introspectif, ce spectacle vous invite à revivre les épreuves légendaires du roi d’Ithaque non pas en tant que spectateur, mais en tant qu’acteur de votre propre odyssée.
Casino de Montbenon, Lausanne.
Le 18 novembre - Autostop
Les mercredi 19 et samedi 22 novembre prochains se tiendra l’annuelle vente de chocolats du CSP Vaud sur les sites du marché de Lausanne. Une action qui permet d’aller à la rencontre de la population et de la sensibiliser au travail de soutien social, juridique et conjugal que le centre social protestant offre gratuitement à la population.
Pendant des années, Floriane a enregistré ses conversations avec les personnes qui l’ont prise en autostop. Aujourd’hui elle rejoue avec deux comédiens les situations qu’elle a vécues et enregistrées, en rendant mot pour mot les échanges à l’aide d’une oreillette. Ensemble, ils explorent les possibles de l’interprétation du vécu en questionnant le rapport à la mémoire et surtout le rapport entre la fiction et le documentaire. Présence du réalisateur Roman Hüben.
Le 16 novembre-Carpetman L’artiste ukrainien Carpetman déverse avec son univers très particulier, une multitude de styles, d’émotions, mais aussi d’interrogations. Sa voix, chaude et à fleur de peau, passe de notes aiguës sensibles à des poussées parfaitement maitrisées. Son personnage, recouvert de tissus jusqu’au visage, garde le mystère bien au chaud. La musique finalement: des productions d’une justesse effarante mêlant soul, pop, ou encore rap et electro. Docks, Lausanne.
Le géologue genevois JeanJacques Pittard a écrit pour la presse locale, de 1955 à son décès survenu en 1985, de nombreux articles scientifiques traitant des sciences de la Terre, mais aussi de sujets concernant la biologie au sens large du terme. Ce livre tire de l’oubli et rassemble un certain nombre de ses articles, plutôt orientés vers la géologie, et traitant de sujets autour du Léman. Jean-Jacques Pittard et Jean Sesiano, éditions Slatkine.
Cinéma CityClub, Pully. 20h.
Parler de la mort avec douceur
À la suite du décès d’une proche, Aurélia Lüscher entreprend un e plongée sensible dans l’univers méconnu des métiers funéraires. En stage dans une entreprise de pompes funèbres, elle observe celles et ceux qui prennent soin des corps, loin des regards. De cette enquête naît «Les corps incorruptibles», une pièce à la fois documentaire et poétique, où l’intime se mêle au collectif. Avec délicatesse et humour, Lüscher questionne nos rituels face à la mort et propose d’en inventer de nouveaux.
Les 19, 20 et 21 novembre, La Grange, Lausanne.
Lausanne un lieu, une histoire
Bernard Saugy, a développé l’idée d’un véhicule autonome électrique appelé «Serpentine», alimenté sans contact par un maillage de bobines cachées dans le sol. L’Office fédéral des transports signa son arrêt de mort.
TRANSPORT • Lausanne a produit des projets de transports futuristes en nombre. L’ingénieur Rodolphe Nieth, qui trouvait les trains suisses «chers et pas assez rationnels», a imaginé le Swissmetro, un train à suspension magnétique, dans le vide d’air, se déplaçant à 500 kilomètres par heure, les politiciens ont tendance à voir, et sans doute à tort, la solution dans la vitesse. Après 11 millions de francs d’études, la société Swissmetro a été dissoute en 2009. L’idée est toutefois toujours d’actualité à l’École polytechnique («EPFLoop»), mais aussi dans des cerveaux fantasques et non dénués de moyens, comme celui d’Elon Musk («Hyperloop»).
Capsules Une autre idée a été développée par Bernard Saugy, celle d’un véhicule autonome électrique appelé «Serpentine», alimenté sans contact par un maillage de bobines cachées dans le sol. Les capsules consommeraient 30 fois moins qu’une voiture et possèderaient, selon leurs promoteurs, les «avantages combinés de la voiture
individuelle et des transports publics en commun».
L’heure de gloire de la Serpentine arriva en 2001, avec une installation de démonstration sur le quai d’Ouchy. En 2004, cependant, l’Office fédéral des transports, dans une interprétation très bureaucratique de la convention de Vienne du 8 novembre 1968 sur la circulation routière, siffla la fin de la partie. Il conclut qu’il s’agissait d’un trolleybus – ce n’est pas tout à fait vrai: la Serpentine va librement de borne en borne –, et que, de ce fait, on ne pouvait l’autoriser à circuler sur le domaine public sans conducteur.
Mais la «mobilité intelligente» est à la mode. Depuis 2014, la convention de Vienne admet l’absence de conducteur si le système peut être désactivé au besoin et, depuis 2020, la voiture autonome a fait son entrée formelle dans la loi fédérale sur la circulation routière. Trop tard? Peut-être pas. Au-delà des quelques plaques en fonte, tristes vestiges qui témoignent de l’expérience de 2001-2004, la Serpentine attend toujours d’être réanimée.
La feuille du figuier De quelle plante sommesnous le plus proche? Cerisier au cactus? Figuier ou chêne vert? Agrume ou tilleul? Pin ou blé? Ou plutôt hêtre ou olivier? À travers dix histoires fondées sur les caractéristiques propres des plantes, Antonio Pascale, agronome et écrivain, invente une forme unique: une arborescence où s’expriment les multiples nuances de la nature humaine. Et si, en apprenant à lire les plantes, nous parvenions à nous voir et à nous accepter tels que nous sommes, dans le cycle de notre nature? Antonio Pascale, éditions Albin Michel.
ADRESSE
Quai d’Ouchy, 1006 Lausanne, depuis le Musée Olympique en direction de l’est
TRANSPORTS EN COMMUN Bus TL 24, arrêt Parc-MuséeOlympique
À SAVOIR
Le Vieil Ouchy sert des plats vaudois traditionnels. Les Lausannois l’appellent «Le Viril», sobriquet hérité de l’époque où l’enseigne était défraîchie et difficile à lire: le «e» (de Vieil) était devenu un «r» (place du Port 3, 1006 Lausanne).
ÉVASION • Au cœur de Bô Noël, la magie lausannoise se fait plus intime que jamais: la Secret Room du Royal Savoy invite deux heureux hôtes à vivre une nuit féerique dans un cocon luxueux.
La féerie de fin d’année s’installe à nouveau à Bô Noël, l’événement incontournable du mois de décembre à Lausanne. De la place de la Palud à la rue du Petit-Chêne, chalets, artisanat, lumières scintillantes et animations battent le pavé de la vieille-ville dans une ambiance chaleureuse, joyeuse et conviviale. Et pour 2025, parmi les nombreuses installations originales, une adresse très particulière se distingue: la Secret Room by Royal Savoy, une chambre d’hôtel éphémère nichée dans un écrin intimiste, et pensée pour prolonger la magie au-delà des lumières de la rue.
Au cœur du jardin enchanteur du Musée Historique Lausanne, la Secret Room by Royal Savoy s’impose comme une expérience inédite. Pensée pour deux personnes, cette chambre d’exception mêle luxe discret et atmosphère cocooning: cheminée, sauna au feu de bois, petit-déjeuner gourmet… Tout est réuni pour faire de la nuit une bulle hors du temps. Le forfait
inclut en effet l’accès au spa de l’hôtel, deux bons pour une fondue, un vin-chaud à déguster au Bô Noël, ainsi qu’une bouteille de mousseux et une box apéro «Vaud Certifié d’ici», autant de détails qui renforcent l’immersion dans ce moment unique. Une parenthèse luxueuse d’une nuit pour deux, à savourer pleinement.
Pour gagner 1 nuitée pour 2 personnes le 15.12, envoyez LC NUI au 911 avec coordonnées complètes des deux personnes,ou appelez le 0901 888 021, code 10 (1fr.90/SMS ou appel depuis une ligne fixe), jusqu’au lundi 17.11 à minuit. Ou par carte postale avec adresse, téléphone et email, à av. d’Echallens 17, 1004 Lausanne.
BD
MARIONNETTES • Au Théâtre de Marionnettes à Lausanne, la C Moquette Production présente «La méthode du Dr Spongiak», un spectacle de marionnettes plein d’esprit et d’humour noir, accessible dès 5 ans. Dans une ambiance rétro des années 1930, on suit la jeune Loïse, enfant fantasque et indisciplinée, que ses parents confient au fameux Dr Spongiak, inventeur d’une machine censée transformer les garnements en modèles de sagesse. Sous des airs de comédie mécanique, la pièce explore avec finesse les notions d’obéissance, de liberté et d’imagination. Les marionnettes, aussi expressives qu’inquiétantes, évoluent dans un univers visuel soigné, peuplé d’engrenages, de tubes et de sons étranges. En 50
T e, e u l ét sformer e écanique, la pièce id’béi
La Bonne Étoile
minutes d’inventivité, le spectacle conjugue poésie, humour et critique douce des normes éducatives. «La méthode du Dr Spongiak» questionne, avec malice, ce qu’on appelle «être raisonnable». Et si la vraie sagesse, finalement, résidait dans un brin de folie?
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La méthode d arionnettes, novem
La méthode du Dr Spongiak, théâtre de Marionnettes, Lausanne. Les 26, 29 et 30 novembre 2025.
• En Écosse, pour une mission, Philip Mortimer assiste au désastre: des nuées de gaz toxiques et un gigantesque tsunami en mer du Nord font des ravages… Derrière ce drame, Blake et Mortimer découvrent… Olrik, bien sûr, mais également Magon! Avec «La Menace atlante», Yves Sente et Peter van Dongen offrent une suite implacable à «L’Énigme de l’Atlantide» d’E. P. Jacobs publiée en 1957. Un récit ancré au cœur de l’actualité: les complots politiques ont laissé la place à la crise énergétique. Un récit puissant et captivant! «Blake et Mortimer,Tome 31: La Menace atlante» Éditions Dargaud. Disponible le 21 novembre 2025.
Pour gagner 2 billets pour le dimanche 30 novembre à 15h, envoyez LC MAR au 911 ou appelez le 0901 888 021, code 11 (1fr.90/SMS ou appel depuis une ligne fixe), jusqu’au lundi 17 novembre à minuit. Ou en nous envoyant une carte postale avec adresse, téléphone et email, à Av. d’Echallens 17, 1004 Lausanne.
Pari risqué, mais réussi. Avec «La Bonne Étoile», Pascal Elbé signe une comédie dramatique tendre et burlesque. Située en 1940, au cœur d’une France déchirée par la guerre et les préjugés, cette fable douce-amère suit le parcours improbable d’un français moyen prêt à tout pour fuir la misère… quitte à se faire passer pour Parce que pour le brave Jean Chevalin, il n’y a pas de doute: l juifs sont bien mieux lotis que les autres, et ils ne feront pa exception au milieu du conflit face aux nazis. Elbé réussit un véritable numéro d’équilibriste: il aborde des thèmes sensibles — l’identité, l’antisémitisme la peur, la lâcheté — avec un humour burlesque, tendre et efficace. Cet équilibre sur le fil doit beaucoup à l’extraordinaire travail de Benoît Poelvoorde: dans le rôle de Jean Chevalin, père dépassé, faux héros mais vrai cœur généreux, l’acteur belge livre une performance aussi drôle que bouleversante, en insufflant à son personnage une humanité désarmante.
Kika, assistante sociale enceinte, perd son compagnon brutalement. Fauchée, seule, et submergée, elle cherche à tenir debout. Après plusieurs tentatives désastreuses de petits boulots, elle décide de vendre ses services en tant que Maîtresse SM, sans jamais en avoir fait l’expérience. Pour son premier long métrage de fiction, Alexe Poukine signe un film audacieux et bouleversant, en évitant tous les écueils du pathos facile: pas de misérabilisme, pas de sensationnalisme, mais une énergie brute, traversée de lumière, de force, de douleur et de rage de vivre. Plutôt que de s’apitoyer, la cinéaste belge filme une femme qui lutte, qui encaisse, qui détourne la douleur par des chemins inattendus. Le film frôle le chaos sans jamais perdre son équilibre. Kika, c’est Manon Clavel, résistante et solaire, à la volonté chevillée au corps. Elle incarne une héroïne moderne, résiliente, sans filtre, une femme qui refuse de se laisser engloutir, jusqu’à ce que le corps lâche, que le cœur s’ouvre, et qu’une nouvelle paix s’esquisse.
Pour gagner 1 BD, envoyez LC BAN au 911 ou appelez le 0901 888 021, code 12 (1fr.90/SMS ou appel depuis une ligne fixe), jusqu’au lundi 17 novembre à minuit. Ou en nous envoyant une carte postale avec adresse, téléphone et email, à Av. d’Echallens 17, 1004 Lausanne.
Nouvelle saison d’humour au Pavillon Naftule
Chaque automne, c’est un rituel attendu: la Revue de Lausanne revient pour passer l’actualité à la moulinette de l’humour. Cette année, le spectacle s’intitule «Tout va bien» – un clin d’œil ironique à un monde qui semble parfois partir en vrille. Blaise Bersinger et sa joyeuse troupe reprennent du service, armés de sketchs mordants, de personnages hauts en couleur et de numéros musicaux ciselés. Sur scène, vous retrouverez notamment Aude Gilliéron, Alenka Chenuz, Blaise Bersinger, Dominique Tille, Donatienne Amann, Sandro de Feo. Entre satire et tendresse, cette édition 2025 promet un savoureux condensé d’esprit vaudois et de dérision universelle. Hormis la Revue de Lausanne, le Pavillon Naftule propose une saison riche en humour, improvisation et rencontres: on y retrouvera notamment un spectacle familial signé Gaëtan, le spectacle solo «Pain Surprise» de Blaise Bersinger, ainsi que Nathanaël Rochat avec son one man show «Bonne Année?», l’événement La Comédie Musicale Improvisée, un gala d’humour présenté par Yoann Provenzano, ou encore Thomas Wiesel avec son nouveau spectacle progtrammé en janvier. Des d’artistes d’ici, dans un lieu sous le signe du partage, de la légèreté et du rire, évidemment. LC Pavillon Naftule, ch. de Bellerive, Lausanne. Toute la programmation sur naftule.ch
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Situation
Sagesse
Mièvre
Ricaner
Stoïque
Stimulant
Soutenir
QUAND PARTIR
Avril et mai sont particulièrement recommandés pour profiter d’un bon équilibre entre calme du horssaison et météo clémente. S’il ne fait jamais très chaud en Écosse, il ne pleut pas tout le temps non plus! L’été peut connaître de belles journées ensoleillées, et une fraîcheur qui change de la canicule. Le début de l’automne est aussi indiqué pour éviter les foules estivales, profiter d’ambiances dorées spectaculaires et de températures encore relativement douces. Pensez tout de même aux vêtements de pluie en toute saison et à un bon pull, même au mois d’août!
Y ALLER
En avion, depuis Genève avec un changement à Londres. En train, avec un changement à Paris pour l’Eurostar, et un conseil avisé: essayez le train de nuit Caledonian Sleeper qui vous berce en vous menant à Inverness au départ de Londres! Inverness est aussi une destination idéale en camping car, à condition d’avoir du temps pour la route (via le ferry à Calais).
DORMIR
L’Écosse est le royaume des Bed&Breakfast pour avoir la sensation de vivre «comme l’habitant». Ils sont très nombreux et accessibles. Les hôtels sont assez chers en saison, mais le Royal Highland Hôtel et son immeuble victorien de 1856, en plein cœur d’Inverness, vaut le détour! Pour des budgets plus raisonnables, la chaîne hôtelière Premier propose des chambres familiales et confortables partout en Ecosse.
Ville la plus septentrionale du Royaume-Uni, Inverness est à la fois un lieu chargé d’histoire, de légendes et une base idéale pour explorer la nature sauvage écossaise et se plonger dans quelques mythes fascinants.
La ville d’Inverness est dominée par son château de grès rouge, érigé sur son éperon rocheux en 1836 sur le site d’anciennes fortifications médiévales. Bien qu’il ne soit pas entièrement ouvert au public, ses abords offrent un panorama spectaculaire sur la ville et la rivière. À l’horizon 2026, un nouveau musée interactif y ouvrira ses portes, promettant des installations audiovisuelles immersives mêlant contes, musique, gastronomie et culture des Highlands.
À quelques pas du château se trouve le Musée d’Inverness, qui retrace l’histoire géologique, archéologique et culturelle des Highlands, cette vaste région montagneuse du nord et
d C’ us spect ée randioses pées (les bens),
de l’ouest de l’Écosse.
C’est l’une des parties les plus emblématiques et spectaculaires du pays, réputée pour ses paysages grandioses: montagnes escarpées (les bens), vallées profondes (les glens), lochs mystérieux, landes couvertes de bruyère et côtes découpées battues par les flots.
L’occasion d’y découvrir les trésors de ces recoins sauvages, des vestiges pictes aux traditions gaéliques, en passant par la faune locale. Inverness est une porte d’entrée privilégiée vers les Highlands, l’île de Skye, les Hébrides extérieures ou les Orcades. La ville marque aussi le début de la North Coast 500, une des plus belles routes côtières du monde, aux paysages époustouflants.
Histoire, légendes, mais aussi septième art À quelques kilomètres, on rejoint les champs de la célèbre bataille de Culloden, ou encore le majestueux Fort Georges, forteresse militaire inattaquable depuis sa construction en 1715 (mais parfaitement visitable!). Un peu plus loin encore, tous les plaisirs vivifiants de la mer le long de l’immense plage de Nairn, et la chance peut être d’apercevoir des dauphins, nombreux dans la région. Quelques kilomètres de l’autre côté de la ville, et nous voici sur les bords du légendaire Loch Ness, célèbre pour son énigmatique monstre. Les croisières sur le loch et la visite du château d’Urquhart, en ruines mais
d’une beauté saisissante surplombant les eaux sombres, sont des incontournables. Avec un peu de chance, vous pourrez voir Nessie, ou tout du moins, l’homme qui détient le record du monde de tentative d’observation de Nessie, installé sur une plage du Loch dans son van depuis 1991! De nombreux sentiers de randonnée attendent les marcheurs.
Enfin, pour tous les cinéphiles globe-trotters, les Highlands ont servi de cadre à de nombreux films et séries, dont la saga Harry Potter (lire encadré), le spectaculaire épisode de James Bond «Skyfall», ou encore les films culte «Braveheart» et «Highlander», si bien que l’impression de marcher en permanence dans un décor de film est assez saisissante.
Et maintenant... une page de pubs Retour en centre-ville, avec l’incontournable expérience dans les pubs écossais. Si vous voulez vivre à l’heure des locaux, c’est bière à 17h et repas à 18h. Le Gellions et le Phœnix sont des établissements quasi bicentenaires et toujours pleins de charme. Plus animé et branché, le fameux Hootananny ambiance les soirées avec ses concerts quotidiens. Le Victorian Market est une
chande couverte datant de 1870, où l’on découvre un food market épatant, quelques boutiques indépendantes, et surtout bon nombre de souvenirs-shops, riches en peluches de Nessie et autres vaches écossaises (les célèbres Highlands poilues, qui semblent aussi discrètes que le monstre du Loch Ness).
On y mange du saumon fumé écossais, de la viande de bœuf des Highlands, et bien évidemment les incontournables fish’n chips (le meilleur de la ville est sans conteste le Mcleod’s!). On ose le haggis (la panse de brebis farcie) et on découvre que c’est hyper bon! Pour les amateurs de douceurs, des sponge cakes déclinés à l’infini, ou le fameux
billionaire, un shortbread recouvert de caramel fondant et de chocolat.
L’ultime dessert interdit reste à tout jamais le deep fried mars, une barre chocolatée frite, souvent dans la même huile que celle des fish’n chips. Oserez-vous?
Pour aider à la digestion, une petite flânerie le long de la rivière Ness, pour traverser les îles Ness via des ponts victoriens ou longer le canal Calédonien, constituent des activités paisibles et bucoliques. La seconde option reste la découverte des multiples distilleries de whisky de la région, bien évidemment avec modération, surtout qu’il y en a vraiment beaucoup! Thomas Lécuyer
Au départ d’Inverness, deux jours d’excursion sur les traces du petit sorcier! Profitez d’abord de la magnifique route qui longe le Loch Ness: même si la saga ne s’y arrête pas, J.K. Rowling y a situé des créatures magiques dans ses textes. Dépassez Fort-Augustus et roulez jusqu’au Viaduc de Glenfinnan, où circule le Poudlard Express. Depuis le Monument de Glenfinnan, superbe point de vue sur le loch Shiel, aussi visible dans certaines scènes. Puis direction la tombe de Dumbledore le long du Loch Eilt, à quelques dizaines de kilomètres. Le petit îlot orné d’arbres est perdu en pleine nature. Malheureusement, en pleine saison, les touristes se bousculent et l’endroit est moins bucolique. Continuez jusqu’à Glencoe, pour passer une nuit aux Highlands. Le lendemain, découvrez cette vallée spectaculaire, lieu de tournage de la cabane de Hagrid et des environs de Poudlard. Cerise sur la gâteau: montez à bord du Jacobite Steam Train (trajet Fort William-Mallaig), le train à vapeur qui a servi de modèle au Poudlard Express.
Administration — En décembre 1965, la Ville de Lausanne décide de créer un bureau chargé de produire les données de la statistique
l
. L
outils et les méthodes de
avail ont beaucoup évolué depuis cette date. Mais la mission reste la même: fournir des données de qualité sur la démographie, débat démocr
Evolution de la population lausannoise depuis 1960
Structure de la population lausannoise en 1960 La statistique communale n ’étant pas disponible pour 1965, les données présentées sont prises du recensement fédéral de la population de 1960.
Population totale: 126’328 habitantes et habitants
Croissance économique importante dans les années 60 qui attire la main-d’œuvre à Lausanne Fort taux de natalité dans la période de l’Après-guerre. Les no
remplissent aujourd’hui cette mission au sein
(OAES). Sur le portail statistique de la Ville, vous retrouvez un choix de données, de cartes et de publications thématiques, comme la «Population jeune de Lausanne» ou «Les femmes de aussi
D. Rodriguez
La population lausannoise 2024 en quelques
Maria
David
Prénom féminin le plus courant
En Suisse: Maria également
Structure de la population lausannoise en 2024
Population totale: 150’876 habitantes et habitants
La statistique publique a bien évolué depuis 1965. L’informatisation a permis la collecte et l’analyse d’un nombre toujours plus grand de données. Autant d’informations qui permettent d’éclairer les débats et les décisions politiques.
Les préjugés sur les statistiques et les données sont nombreux: elles sont manipulables, erronées, choisies en fonction de ce que l’on souhaite montrer ou ne pas montrer. Pour casser ces idées reçues, la statistique publique s ’ est dotée de règles de bonne conduite au niveau international, grâce notamment à l’Union européenne, comme au niveau national, avec la Charte de la statistique publique Cette charte, que la Ville de Lausanne vient de signer, impose aux -
France Nationalité étrangère la plus fréquente En Suisse: Italie
Bossons / Blécherette
Quartier avec proportionnellement le plus d’enfants (hors Sauvabelin)
37 m2 d’habitation par personne, en moyenne En Suisse: 47 m2 par personne
Prénom masculin le plus courant
En Suisse: Daniel
163
En Suisse: 198 nationalités
Beaulieu / Grey / Boisy
Quartier avec proportionnellement le plus de personnes à la retraite
1.9 Personnes par ménage, en moyenne En Suisse: 2.2
Et qu’en est-il de l’emploi à Lausanne? (2023)
Le graphique présente les 2 secteurs qui comptent le plus d’emplois, en équiva
logique, le respect des normes internationales, la transparence, la protection des données ainsi que l’impartialité et l’objectivité pour se prémunir de l’influence d’instances politiques ou d’acteurs du secteur privé, dont les objectifs électoraux et commerciaux pourraient venir entacher l’impartialité et, par conséquent, la crédibilité de la statistique publique. Toutes ces dans ses données et analyses et ainsi fournir des informations
Traiter des grands volumes de données Au fil des années, la statistique publique s est développée notamment grâce à l’informatisation Cela a permis la collecte et l’analyse d’un plus grand nombre de données. Jusqu’en 1978, les données de population étaient saisies manuellement. L’informatisation du Contrôle des habitants en 1979 a permis de systématiser la compilation et de produire des séries homogènes, par exemple sur le sexe, l’âge, l’état civil ou encore l’origine des habitantes et habitants
Aujourd’hui, la statistique publique utilise de plus en plus des techniques de gestion et de science des données Ces outils informatiques permettent de traiter de grands volumes de données et d’automatiser certaines analyses Cela permet aussi de répondre à davantage de questions tout en limitant le nombre d’enquêtes envoyées aux personnes et aux entreprises D. Rodriguez --E www.lausanne.ch/statistique
encontre a ise au ench res des ins de ausanne est une tradition. En déce bre ce sera la e ois qu elle aura lieu. oris o er ad ointe technique au res onsable des vi nobles sera résente et isera un nouveau lot de chasselas son cé a e avori.
a étéo a le dernier ot
erroir et savoir- aire
uoi? uand? ?
La Nuit du conte
La Nuit du conte est un grand événement culturel en
Suisse avec environ 700 animations chaque année
En une soirée, enfants, jeunes et adultes partagent
le plaisir des histoires. Le thème de cette année est
«Voyage dans le temps».
Maison de quartier du Désert
Quand? Vendredi 14 novembre 17h: contes petite enfance et enfance 18h30: contes pour jeunes et adultes 21h: contes pour adultes
Où? Ch. de Pierrefleur 72
Infos www.maisondudesert.ch
Paroisse de Sévelin
Quand? Vendredi 14 novembre 17h-18h30: contes pour les 4-10 ans
Où? Av. de Tivoli 74
Infos www.isjm.ch
Sunday training
Le Sunday training, c’est 3 cours de sport collectifs ouverts à tous les niveaux. Il est possible de participer à 1 des cours, 2, voire aux 3! Inscription en ligne obligatoire
Quoi? Sport
Quand? Dimanche 16 novembre
9h: yoga
10h: pilates fusion
11h: zumba
Où? Vallée de la Jeunesse
Infos et inscription www.urban-training.ch
Le grand bal du dimanche
Préparez-vous à vibrer avec le Petit Jaune!
En formation réduite, l’Orchestre Jaune vous embarque dans une ambiance festive où musique «live», bonne humeur et énergie contagieuse réchauffent corps et cœurs.
Venez partager un moment de joie, chanter, danser, boire et manger dans une atmosphère pleine de vie. Pour tous les âges
Quoi? Bal
Quand? Dimanche 23 novembre, 16h
Où? Maison de quartier de Chailly
Av. de la Vallonnette 12
Infos www.m-q-c.ch
Les cordes de l’école de musique
Lausanne en ballade
L’ensemble de cordes vous invite à un voyage
musical autour du monde, avec le corps professoral des cordes frottées et une partie de leurs élèves. Une belle occasion pour ces jeunes de jouer des pièces variées et inspirées par les musiques du monde
Quoi? Musique
Quand? Samedi 15 novembre, 18h
Où? Aula du Belvédère
Ch. des Croix-Rouges 24 Infos www.em-l.ch
Repair Café
Venez avec votre objet endommagé: électronique, petit électroménager, matériel informatique, textile
Quand nous étions petits enfants
Qui se souvient de sa vie d’écolière ou
d’écolier? Retour sur une page d’enfance
avec la visite commentée du collège de
Montriond et de ses environs
Quoi? Promenade douce pour les seniors
Quand? Mercredi 26 novembre, 14h-15h30
Où? Départ: arrêt tl 1 et 25 «Cèdres»
Arrivée: collège de Montriond Infos www.lespromenadesdefloriane.ch
Cet agenda est publié sous réserve de modifications
D’autres événements sont à découvrir sur www.lausanne.ch/agenda
Les membres de Lausanne répare et de la Fédération
romande des consommateurs vous aideront à le réparer.
Tout public.
Quoi? Repair café
Quand? Jeudi 20 novembre, 16h-19h
Où? Bibliothèque Bellevaux, ch. d’Entre-Bois 10
A ne pas rater
Migration: l’avenir en perspective
Le photographe maltais Darrin Zammit Lupi présente son travail de
3 décennies sur les réalités migratoires en Méditerranée et en
Europe. Ses images rendent compte de la dignité humaine, de l’ac-
cueil et de l’avenir que nous construisons toutes et tous ensemble
Quand? Jusqu’au 27 novembre. Mardi, 14h-18h. Mercredi-samedi, 10h-18h Où? Forum de l’Hôtel de Ville, pl. de la Palud 2
Infos www.lausanne.ch/bureau-immigres