Plus indépendant que jamais!
Des neurones au service de l’IA
Formés à l’EPFL, Fred Jordan et Martin Kutter ambitionnent de révolutionner l’IA avec des neurones vivants. page 5
Un calendrier 2026 féministe
La jeune artiste lausannoise Marie Macherel a imaginé un calendrier qui célèbre les femmes et leurs combats. Rencontre. page 7
Campagne civique
Sensibiliser les jeunes aux risques du refus d’obtempérer révèle un déficit d’éducation selon notre chroniqueur. page 8
La cheville, fragile et très sollicitée, peut se blesser facilement. Nos conseils pour parvenir à la préserver. page 9
Gagnez G Jouez
La Revue Vaudoise est de retour à Montreux! Cette 7e édition mêlera notamment satire, musique et cabaret. p.13
Fabio Bonavita
Rédacteur en chef
Depuis cet été, évoquer Prélaz, c’est aussitôt raviver les images d’émeutes et de tensions. Pourtant, le récent périple de treize jeunes filles en Égypte (lire en page 3) rappelle avec force que ce quartier est aussi fait d’une jeunesse curieuse, solidaire et ouverte sur le monde. Du 12 au 19 octobre, ces adolescentes ont quitté la Suisse pour découvrir le travail du Samusocial International Égypte au Caire, accompagnées d’animateurs du centre socioculturel de Prélaz-Valency. Ce voyage n’était pas une simple déambulation touristique. Entre maraudes nocturnes avec les équipes locales, activités avec des enfants des rues et ateliers dans des centres d’accueil, les participantes ont été plongées dans des réalités bien éloignées de leur quotidien. Loin de les décourager, ces rencontres les ont profondément touchées. Elles ont partagé des jeux, du coloriage, de petits gestes d’attention qui, pour ces enfants défavorisés, font toute la différence. Au fil des jours, la curiosité et l’empathie ont pris le pas sur la timidité et l’appréhension. Elles ont compris, par exemple, que l’accès à l’eau ou à des soins élémentaires n’est pas acquis partout. Cette expérience, vécue collectivement, a renforcé la cohésion du groupe et permis aux participantes de grandir, tant humainement que socialement. Au-delà des pyramides et des visites culturelles, c’est cette rencontre avec l’autre, cet engagement concret, qui les a marquées. Cela illustre bien que Prélaz n’est pas qu’un quartier en crise: il fait éclore des jeunes capables du meilleur, portés par l’envie d’agir. Ce voyage, fruit d’une année de préparation, démontre qu’avec curiosité et engagement, nos quartiers peuvent rayonner bien au-delà de leurs frontières. Et c’est bien cette lumière qu’il faut retenir.
VOYAGE • Du 12 au 19 octobre, treize filles fréquentant le centre socioculturel de PrélazValency ont passé la semaine au Caire auprès des équipes du Samusocial international Égypte. Loin des lieux touristiques, elles se sont confrontées sept jours durant à la pauvreté de cette capitale de dix millions d’habitants. Reportage.
Dimanche 12 octobre, environ 4 heures du matin, arrivée à l’aéroport du Caire. Malgré l’heure nocturne, l’agitation extérieure est intense; bruit, trafic, klaxons. Notre interlocuteur sur place nous accueille. Youssef Naguib, directeur des opérations au Samusocial international Égypte, a organisé notre déplacement en bus dans un hôtel du quartier Al Daher. C’est auprès de cette organisation – le Samusocial Égypte (SSIEG) – que treize Lausannoises, âgées de 15 à 20 ans, vont passer la semaine à la découverte du travail de ses équipes, accompagnées de Lucie Ravel et Franco De Guglielmo, animateurs au centre socioculturel de PrélazValency. Une expédition dont la préparation a commencé il y a une année.
Premières maraudes
Premier jour. Après une visite du Vieux Caire en compagnie d’Amira Samir, responsable de la communication au SSIEG, nous prenons la direction des bureaux de l’organisation, situés dans le quartier de Maadi. Ici, Youssef Naguib présente aux treize filles les activités et l’historique de l’organisation. Implantée au Caire depuis 2008, elle
assure une intervention auprès des enfants et des jeunes en situation de rue. Cinq soirs par semaine, une équipe composée de deux travailleurs sociaux et d’un médecin, effectue des rondes de nuit – des maraudes – en bus dans les quartiers du Caire, à la rencontre de la population défavorisée. Samira, Elsa, Hayate et Inès sont les premières à se lancer dans l’aventure des maraudes, en deux équipes. Nous sommes véhiculés par Ahmed et accompagnés d’Abdallah et du docteur Islam Fenon. Premier arrêt, le centre pour jeunes de Zeinhom, où l’équipe a l’habitude de se rendre pour jouer au foot avec les jeunes, avant de répondre si nécessaire à leurs besoins en matière de soins médicaux. C’est l’occasion pour les intervenants de prendre des nouvelles des jeunes. Ce soir, peu d’enfants sont présents sur le terrain. «D’habitude il y a plus de monde, lance Abdallah, presque
gêné. Je ne sais pas où ils sont tous passés.» Cela ne nous empêche pas de commencer à nous faire quelques passes, sous un beau ciel orangé de fin de journée. Au bout de quelques minutes, tout le monde se rassemble pour une grande partie de football. «Au début, je ne savais pas comment les aborder, raconte Elsa, 19 ans. Il y a la barrière de la langue, mais on ne sait pas s’ils ont envie de nous parler, comment ils nous perçoivent. Finalement, c’était un moment génial, j’ai beaucoup aimé cette expérience.»
Le sport qui rassemble Mais il est déjà le moment de rejoindre un autre quartier, celui de Sayeda Zeinab. La rue grouille de monde, de lumières, de voitures. La ville est bruyante, poussiéreuse, et il y règne une odeur marquée de gaz d’échappement. «En voyant le niveau d’hygiène de ces jeunes, on prend une claque de réaliser que c’est comme ça qu’ils vivent tous les jours, et que la rue est leur environnement quotidien», poursuit Elsa. Inès, 18 ans, a également été touchée par l’expérience. «J’ai vu des enfants et même des bébés dehors, alors qu’ils méritent de vivre comme nous, d’aller à l’école, d’avoir une maison. Cela m’a plu de faire quelques activités avec eux, comme du coloriage, pour essayer de leur faire plaisir.»
Mardi 14 octobre, Eliesa, Isra et
Sabrina accompagnent Amira Samir au centre d’accueil de jour de la fondation Banati, partenaire du SSIEG. Dans cet endroit situé dans le quartier El-Gayara, dans le Vieux Caire, les mères sont accueillies une fois par semaine avec leurs enfants en bas âge. Amira est responsable de ce projet intitulé «baby wash». Ici, les enfants peuvent bénéficier d’un bain – le seul de la semaine - et de soins, avant de repartir avec une dizaine de couchesculottes offertes. «Au début, je n’étais pas très à l’aise, confie Eliesa, 17 ans. J’avais peur de mal faire avec les bébés. J’ai trouvé que c’était une expérience importante à vivre, car on ne se rend pas compte de la chance que nous avons en Suisse, d’avoir des soins ou de l’eau pour se laver.» Le jour suivant, c’est dans un centre d’activités qu’une dernière partie du groupe – Yolia, Yasmina, Hira et Sheyla – se rend. Ouvert par le SSIEG en mars 2025 et basé sur la pédagogie Montessori, il propose un espace garderie pour les tout-petits et un espace de jeux libres pour les plus grands. Ils y sont accueillis par une enseignante spécialisée. «Je pensais que cela ressemblerait davantage à une école,
mais c’était tout petit, et il n’y avait pas beaucoup d’enfants ce jour-là. Je pensais qu’ils y faisaient autre chose que jouer, comme apprendre à lire ou à écrire», explique Sheyla, 15 ans, visiblement un peu déçue. Un contraste entre l’attente et la réalité qui raconte encore un peu mieux l’écart entre grandir en Suisse ou en Égypte. Ici, l’accessibilité à ces jeux, destinés à stimuler apprentissages et capacités, n’est de loin pas à la portée de tous. La visite du foyer d’hébergement du Centre Caritas, jeudi 16 octobre, a finalement réuni toutes les filles – jusque-là séparées en petits groupespour la dernière activité sociale de la semaine. Situé à Gizeh, le centre accueille 30 enfants «à risque» âgés de 6 à 16 ans; des enfants en situation de rue, orphelins, ou pour qui le contexte familial est dangereux. Cette activité restera la préférée de toutes les filles parce que les quelques heures passées sur place ont permis davantage de proximité avec les jeunes que les activités des jours précédents. «Nous avons joué au foot et au volley, et fait du coloriage. Cela nous a unies de faire du sport avec les enfants. Malgré la barrière de la langue, cela ne nous a pas empêchées de nous amuser», raconte Yasmina.
«Ce genre de voyage permet de questionner nos modes de vie, et de se confronter à une autre réalité»
Lucie Ravel, animatrice au centre socioculturel de Prélaz-Valency
Autre réalité
Le dernier jour, la visite du site des pyramides de Gizeh a permis de clôturer la semaine sur une note plus légère, dont les filles gardent un souvenir mémorable. A notre retour, dimanche 19 octobre, elles sont heureuses de retrouver leurs familles, et la Suisse. «Le but d’un tel projet n’est pas seulement le voyage mais aussi tout le processus de préparation auquel elles ont participé, comme la récolte de fonds grâce à des ventes de pâtisseries, commente Lucie Ravel. Même si certaines auraient souhaité davantage d’activités touristiques, ce n’est pas l’objectif, et elles connaissaient le programme puisqu’elles ont participé à son élaboration. Ce genre de voyage permet justement de questionner nos modes de consommation, et de se confronter à une autre partie de la réalité d’un pays.»
Joëlle Tille
INNOVATION • La start-up FinalSpark, fondée en 2014 par deux docteurs en mathématiques appliquées de l’EPFL, s’échine à mettre au point le premier bio-processeur jamais vu. Explications.
«L’Europe et la Suisse ont loupé le coche de l’espace et de l’IA… J’espère que l’histoire ne va pas se répéter!» Fred Jordan a le sens de la formule. FinalSpark, la start-up de six employés qu’il a fondée en 2014 à Vevey avec son camarade alémanique Martin Kutter s’est promis de sortir sur le marché, à destination du grand public, un «bio-processeur vivant» dans les 12 années à venir. Ce docteur en mathématiques appliqués de 57 ans, formé à l’EPFL, est en train d’essayer de lever 50 millions de francs d’investissement auprès de fonds souverains étrangers, pour financer son étonnant projet. «Et dans un second round, nous en aurons besoin de 300 supplémentaires», prévient déjà cet entrepreneur qui voit loin et en grand. À la base, l’ambition des deux anciens doctorants de l’EPFL était plutôt vague. Ils voulaient «simplement» révolutionner le monde de l’intelligence artificielle. Leurs premiers tests se font avec des neurones artificiels digitaux, tels qu’on en trouve aujourd’hui dans les 90% des IA. Le problème est qu’en faire tourner une centaine seulement consommait déjà 3 Kilowatts d’électricité. Or, à titre de comparaison, un cerveau humain, disposant de 100 milliards de neurones, ne requiert que 20 watts… Des airs de science-fiction Inspiré par le fameux Blue Brain Project de l’EPFL, les deux ingé-
nieurs décident alors voici cinq ans de remettre l’ouvrage sur le métier, mais avec de véritables neurones. «Personne n’y avait pensé à l’époque, à part nos auteurs favoris de science-fiction eux. Cette idée nous a immédiatement habité.» confesse Fred Jordan. Grosso modo, FinalSpark transforme des «cellules souches humaines pluripotentes induites» en cellules neuronales. Ces cellules sont ensuite connectées les unes avec les autres. Elles forment ainsi un réseau, ressemblant à «une boule» de 0.5 à 3 mm, et à la durée de vie maximale de quatre mois, dans laquelle l’équipe de FinalSpark implante des électrodes, permettant de communiquer avec chaque neurone.
C’est d’ailleurs précisément ce que font à distance actuellement les chercheurs d’une dizaine d’universités du monde. «Cela fait d’ores et déjà de nos neurones des outils de recherche fonctionnels, lesquels auront été mentionnés dans une vingtaine de publications scientifiques rien qu’en 2025, se réjouit Fred Jordan.
SPORT
Certains de ces chercheurs ont ainsi par exemple réussi à établir comment ces neurones étaient connectés, simplement en leur envoyant quantité de stimulations et en analysant leurs réponses en retour.»
Des questions éthiques Nombre des quidams, à qui nous avons présenté le projet dans le cadre de la rédaction du présent article, ont été mal à l’aise. «Science sans conscience n’est que ruine de l’âme», la célèbre citation de Rabelais, synthétise à merveille leurs points de vue. Mais qu’en pense le principal concerné? Fred Jordan réalise bien que son innovation, si elle se concrétisait, poserait des questions d’ordre éthique. Mais le scientifique est d’avis que «ces questions sont surtout l’apanage des spécialistes et que le sujet n’est pas tant l’innovation elle-même, que la vitesse à laquelle elle finira peut-être par s’imposer dans nos quotidiens…»
Actuellement, Fred Jordan et Martin Kutter financent leur start-up avec les bénéfices générés par leur première entreprise. Basée également à Vevey, AlpVision, elle, est rentable. Elle propose en effet depuis 2003 à des grandes entreprises une application permettant de détecter les contrefaçons de leurs produits. «Nous sécurisons ainsi pour 30 milliards de produits par an», estime le duo. FinalSpark, de son côté, sécurise ses trouvailles par une habile stratégie de brevets. Car outre le financement, l’autre grand défi de son projet est de rester en tête sur une «technologie totalement disruptive d’avenir, laquelle commence à aiguiser des appétits en Australie comme aux États-unis notamment…»
TOUCHET
L’affiche officielle du Tour de France Femmes 2026, qui se déroulera du 1er au 9 août 2026, a été dévoilée à Paris, lors de la présentation du parcours. Réalisée par l’illustratrice lausannoise Amélie Touchet, elle met en avant le courage des cyclistes: «J’ai souhaité que l’on ressente la force et la volonté des coureuses avec cette figure au premier plan qui semble s’avancer vers nous, précise l’illustratrice. Le reflet dans les lunettes crée un jeu de lecture entre un premier plan fort et un second plan plus narratif avec les monuments emblématiques des trois villes du Grand Départ». Utilisée pour l’ensemble des neuf étapes du Tour de France Femmes 2026, on y distingue également le Mont Ventoux, intégré pour la première fois au programme des coureuses. Nice, ville d’arrivée de cette édition, et sa promenade des Anglais se reflètent dans les lunettes de la cycliste. À noter que la première étape partira du sud de Lausanne pour une boucle de 141 km. Les coureuses partiront d’Ouchy et traverseront la ville de Lausanne sous conduite jusqu’au stade de la Tuilière où sera donné le départ de l’étape. Elles se dirigeront en direction du lac de Neuchâtel avant de revenir vers le lac Léman en passant par les vignobles de Lavaux, patrimoine de l’UNESCO. L’étape se terminera au centre-ville, à l’avenue JulesGonin, après avoir traversé la place Saint-François.
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Lausanne Cités Mercredi
ÉGALITÉ • La jeune artiste lausannoise Marie Macherel a sorti un calendrier féministe de ses coups de pinceaux. Son objectif est double: mieux connaître les luttes féministes, et soutenir quelques associations avec la moitié de ses recettes. Rencontre.
Savez-vous quel jour nous sommes aujourd’hui? Quel saint est fêté ce jour? Quel pays a sa fête nationale? Certainement que oui, ainsi peut-être que des événements phares dont on fête l’anniversaire, quelques informations sur la lune, peut-être même un dicton. Vous le savez grâce au nombre impressionnant de calendriers qui existent sur le marché, affublés de photos de chats ou de plages, et qui trônent dans les cuisines ou dans les salles d’attente. Et si, au lieu d’un calendrier standard indiquant les jours que tout le monde, à la longue, connaît, on en apprenait un peu plus sur les femmes?
Tout le monde connaît Noël
C’est l’idée de Marie Macherel et de son calendrier «Une année pour elles». Chaque mois, une de ses illustrations de type aquarelle surplombe un calendrier mensuel. Certains jours y sont mis en avant, comme, on s’en doute, le 8 mars, le 14 juin, mais aussi le lancement du mouvement #metoo, le 15 octobre 2017, ou la naissance du mouvement de libération de la femme le 26 août 1970. «J’étais justement assise dans ma cuisine et je me suis dit, c’est bon, Noël, tout le monde sait quand c’est! Mais estce qu’on pourrait pas utiliser cet outil pour apprendre des trucs?»
Mais le projet va plus loin, puisque chaque mois, depuis sa mise en vente début octobre, la moitié des recettes des ventes seront reversées à des causes en lien avec les combats du mois. «Je ne peux pas dire que je sois la plus extrême des féministes, mais je trouve que les grèves, par exemple, et les luttes féministes de manière plus générale, sont importantes. Alors je voulais mettre en lumière les femmes, ainsi que toutes les victoires du féminisme. Il ne faut pas oublier d’où on vient et ce qu’on a déjà réussi à faire.»
Femmes artistes
De l’art, la Lausannoise en a toujours fait. Sous toutes ses formes. «Je me sens un peu couteau suisse. Je fais du graphisme, du design, de la vidéo, de la photo, et plein d’autres choses.» Aujourd’hui, elle gagne sa vie surtout grâce à des commandes en illustrations. Et il faut dire qu’en tant qu’artiste femme, entrepreneuse,
MÉTÉO CLÉMENTE
de l’imposteur des femmes artistes. DOTTRENS
indépendante, Marie Macherel est aux premières loges d’une société qui voulait la remettre à sa place. «Tous les jours, on se bat dans un monde rempli d’hommes.»
Derrière elle, dans son petit atelier bien caché au cœur de Lausanne, une affiche du groupe anonyme et féministe les Gorilla Girls. «Elles ont beaucoup questionné la façon d’être femme et artiste, en demandant par exemple si, pour qu’une femme entre au musée, il fallait forcément qu’elle soit nue? La difficulté, c’est oser montrer son travail, avoir du courage, ne pas se laisser abattre par le syndrôme de l’imposteur et croire en son travail.»
Élise Dottrens
De très belles vendanges pour les vignerons vaudois
L’année viticole 2025 s’est déroulée comme sur des roulettes; de quoi mettre du baume au cœur des vigneronnes et des vignerons. Nombre d’entre eux ont partagé publiquement la bonne nouvelle: les photos de caissettes pleines et de vendangeurs souriants ont fleuri sur les réseaux sociaux. La pluviométrie moyenne, voire basse, durant les premiers mois de l’année a profité au début du cycle végétatif de la vigne. Les pluies plus importantes des mois de juin, août et septem-
DR
bre n’ont pas eu d’incidence sur la qualité des raisins. «La qualité était faite quand la pluie est arrivée. La messe était dite, se réjouit François Montet, président de la Fédération Vigneronne Vaudoise (FVV). La pluie à la vendange, c’est plus un problème de logistique. On ne récolte pas quand il pleut. Cette année, on n’a pas pu travailler pendant six jours. Ça a rallongé la période de vendanges. Pendant ce temps, il faut tenir les équipes de vendangeurs en haleine…»
RÉCOMPENSES CULTURELLES 2025 Morges dévoile ses lauréats
La Distinction culturelle 2025 de la Ville de Morges a été décernée à Salvatore Gervasi, fraîchement retraité après 17 ans à la direction du Musée Bolle. La Municipalité a voulu saluer avec cette 20e distinction culturelle une personnalité morgienne autodidacte, qui a grandement contribué au rayonnement culturel de la ville. La Ville de Morges récompense également cette année deux artistes professionnelles à travers deux Prix d’encouragement artistique: Fanny Holland et Nella Stücker. Diplômée de La Manufacture à Lausanne en 2022, Fanny Holland est une metteuse en scène et dramaturge vivant à Morges. Nella Stücker est une artiste photographe originaire de la région morgienne, dans laquelle elle vit. Elle travaille principalement avec l’image, mais explore également la vidéo, le texte, le dessin, faisant dialoguer les différents médias. La Municipalité remettra les prix lors d’une cérémonie publique prévue aux Caves de Couvaloup, le 11 novembre prochain à 18h30. DR
Nom : Prénom : Rue : NP
REFUS D’OBTEMPÉRER • Une conseillère communale exhorte la Municipalité de Lausanne à lancer une campagne de sensibilisation contre les refus d’obtempérer à la police, un acte qui, au-delà du phénomène de mode, révèle clairement un déficit d’éducation parentale et civique.
C’est la conseillère communale Françoise Piron qui est à l’origine de cette demande, qui s’est traduite par le dépôt d’un postulat, et dont Lausanne Cités s’est récemment fait l’écho (édition des 15-16 octobre).
Pour l’élue PLR, il est important de rappeler que le refus d’arrêter son véhicule quand la police l’exige n’est pas une bravade sans conséquence, mais un acte nocif qui peut mettre en péril la vie du conducteur, celle des agents concernés, comme d’éventuels passants, et finit souvent par créer d’horribles drames familiaux. Sans compter, plus généralement, les conséquences pénales qu’il peut engendrer.
Une mode importée
Cette démarche fait suite aux deux tragédies survenues
récemment à Lausanne, où Camila et Marvin, 14 et 17 ans, ont perdu la vie en tentant d’échapper à un contrôle. Si ce phénomène reste encore marginal en Suisse, il s’est imposé depuis le début des années 2000 dans plusieurs grandes villes européennes, avant de se diffuser, amplifié par les réseaux sociaux qui transforment chaque évènement de ce type en véritable spectacle. Certains persistent ainsi à y voir une simple «mode», une bravade de jeunesse, voire à en faire porter la responsabilité à la police. Lors de la session du Conseil communal du 9 septembre dernier, des élus de gauche ont même voulu abolir les courses-poursuites. Une demande rejetée, alors qu’un moratoire a tout de même été adopté sur ces pratiques, le temps qu’une enquête en évalue les consé-
quences. Dont acte! Il n’en demeure pas moins qu’en critiquant systématiquement le travail de la police, nombre d’élus font fausse route, car le refus d’obtempérer n’est pas qu’une problématique policière, il est d’abord un défi éducatif.
Soutenir les familles
Aux parents revient la responsabilité première de transmettre le respect des règles et la conscience que liberté et devoirs vont de
pair. Pas toujours facile par les temps qui courent, nombre d’entre eux le disent euxmêmes. Dans ce contexte, la démarche de l’élue Françoise Piron a du sens dans la mesure où elle appelle les responsables politiques à soutenir les familles plutôt que de s’enfermer, comme certains, dans la posture stupide et irresponsable qui consiste, systématiquement, à accuser la police de dérives ou autres turpitudes.
Philippe Kottelat
Le regard satirique d’Alan Monoc sur l’actualité
Qui a dit que la Ville était – que le lecteur excuse d’avance le gros mot qui va suivre -, autiste à tous les cris parfois désespérés, qui depuis des mois et des mois, s’élèvent de la part d’habitants et de commerçants, épuisés par les incivilités, les excréments, les nuisances, le crack, les seringues et tutti quanti?
Plus déterminées que jamais, nos autorités se sont en effet désormais résolument décidées à prendre le taureau par les cornes et à adopter des mesures fortes et drastiques pour traiter le mal à sa racine.
Ainsi apprend-on, l’accès aux escaliers Arlaud, non loin de la Riponne, est désormais complètement fermé au public entre 22h et 6h25 du matin, par un portail dont on a d’ailleurs scrupuleusement veillé à ce qu’il soit «intégré au patrimoine». «Cela démontre notre volonté que tous les usagers du domaine public puissent confortablement transiter par ces escaliers, sans subir les conséquences des comportements inadéquats de certains usagers qui ont tendance à confon-
dre les escaliers avec des WC publics» a ainsi argumenté, sans rire, face au Conseil communal, la municipale Florence Germond. Cet élan, ce sursaut, ce tournant sécuritaire oserait-on dire, n’est visiblement pas près de s’arrêter, puisque la Municipalité prenant enfin la mesure du «ras-le-bol» des commerçants a promis d’annoncer des mesures «concrètes» en novembre prochain. Mais, si vous pensez qu’il s’agira de fermer le local d’injection inconsidérément installé au cœur d’un centre névralgique de la ville, vous vous trompez.
Selon nos maigres informations, à confirmer bien sûr, pour toujours là aussi, «éviter les conséquences des comportements inadéquats de certains usagers», la place de la Riponne sera purement et simplement clôturée d’un gigantesque mur, percé de portes qui empêcheront l’accès du public entre 22h et 6h25 du matin. Expert en la matière, un certain Donald T. aurait d’ailleurs été mandaté pour finaliser le projet.
L’iité
Pauline Blanc Conseillère communale PLR
La Ville de Lausanne a perdu la tenue de plusieurs grands événements sportifs (championnats du monde de hockey, Art on Ice, Ladies Open Lausanne, entre autres). Si les derniers événements sportifs organisés sur le territoire communal ont été un succès, cela ne doit pas nous faire oublier le constat qui précède. Malgré son statut de Capitale Olympique dont elle en est fière à juste titre, il apparaît que Lausanne perd de plus en plus d’attrait sportif, à tout le moins pour les organisateurs de grands événements. Cela inquiète le PLR et ce dernier a par conséquent déposé, par le biais de la soussignée, un postulat demandant que la Municipalité de Lausanne dresse un bilan de sa stratégie sportive et qu’elle établisse une feuille de route afin de fixer des objectifs concrets en termes d’accueil d’événements sportifs de grande envergure. La gauche majoritaire du Conseil communal de Lausanne a refusé, sans raison valable exposée, de transmettre ce postulat à la Municipalité pour qu’elle y réponde. L’on pourrait croire que quand les idées censées et utiles viennent de la droite, il convient de les rejeter en bloc. Cela est fort décevant. La Municipalité aurait pu exposer ses intentions et objectifs en matière sportive à la population de manière transparente. La Municipalité aurait pu se donner les moyens de porter haut et fort son statut de Capitale Olympique. Organiser des grands événements sportifs est source de cohésion, d’identité et d’attractivité. Il est essentiel de se donner les moyens d’y arriver. Le Conseil communal, par orgueil, a écarté une opportunité permettant à Lausanne de maintenir sa stature de destination sportive idéale.
L’IMMOBILIER VU PAR Laurent Pannatier
Premier achat, coup de cœur… et montagnes russes émotionnelles
Acheter son premier logement, c’est souvent un mélange d’excitation et d’angoisse. On rêve depuis longtemps d’un «chez-soi», mais au moment où le coup de cœur surgit, tout s’accélère. Julie et Benjamin, un jeune couple que nous avons suivi pas à pas, viennent de vivre cette belle aventure, avec une issue des plus positives. Après plusieurs visites parfois décevantes, ils découvrent enfin l’appartement qui correspond parfaitement à leurs attentes: lumineux, bien situé, avec un petit jardin et dans leur budget. L’enthousiasme est immédiat… mais vite teinté de stress. Comme beaucoup d’acheteurs, ils avaient déjà entendu des courtiers leur mettre la pression: «il faut se décider tout de suite», «il y a déjà d’autres offres». Loin de les motiver, ces phrases les avaient souvent braqués. Et c’est normal! Ce moment est déjà suffisamment chargé d’émotion pour qu’on n’y ajoute pas une couche supplémentaire.
En tant que courtier, on ne doit jamais oublier que derrière ch dossier, il y a une histoire de vie.
Notre rôle n’est pas de précipiter, mais d’accompagner et de s’adapter. Bien sûr, dans un marché tendu, il faut parfois agir vite, mais cela peut se faire dans le respect, en donnant aux acheteurs les repères nécessaires pour prendre une décision juste et sereine. Car un premier achat, ce n’est pas seulement une transaction: c’est un tournant de vie. Et le rôle du professionnel, c’est de transformer ce moment stressant en une étape positive, rassurante et mémorable. Et c’est surtout un vrai privilège de pouvoir y contribuer.
En partenariat avec Laurent Pannatier, directeur de Proximmo agence immobilière dans votre quartier
ORTHOPÉDIE
• On estime que 70% de la population présente ou a présenté un traumatisme au niveau de cette articulation très fragile, mais indispensable à notre mobilité. Sous-estimer la gravité d’une atteinte de la cheville peut cependant mener à d’importantes complications.
C’est une articulation un peu particulière. À la fois fragile, mais aussi très sollicitée parce qu’elle porte en permanence la totalité de notre corps. La cheville, car c’est d’elle qu’il s’agit, est une articulation complexe en forme de pince et qui comprend trois os: le tibia, le péroné et l’astragale, le tout enserré dans une capsule et un maillage ferme de ligaments. L’ensemble est évidemment destiné à assurer à la fois la mobilité, mais aussi la stabilité de l’articulation, si indispensable pour assurer la marche quotidienne et le sport, y compris sur des terrains glissants, mouvants ou incertains.
Et qui dit fragile, dit traumatismes fréquents, surtout à une époque où les loisirs de plein air sont pratiqués par un nombre de plus en plus élevé d’aficionados, parfois très âgés. Le plus fréquent de ceux-ci est évidemment l’entorse de la cheville – trois
stades sont possibles: légère, modérée ou sévèrequi affecterait en Suisse plus de 750 personnes chaque jour.
L’entorse survient en général lorsque le pied se tord brusquement, le plus souvent vers l’intérieur, ce qui a pour effet d’étirer, voire de déchirer les ligaments. Dans d’autres cas, plus extrêmes, c’est carrément d’une fracture de l’un des os qu’il peut s’agir ou même d’une luxation de l’articulation.
Quand consulter?
Pour le patient, la principale difficulté en cas de traumatisme de la cheville, est de savoir quand consulter. Souvent bénin en apparence, celui-ci peut néanmoins, mal ou non pris en charge, se solder par des complications au long cours (récidives régulières, douleurs persistantes, voire arthrose, etc), dommageables à la fois
pour le malade mais aussi pour les coûts non négligeables et évitables qu’elles peuvent induire pour le système de santé.
Alors quand consulter? En premier lieu, lorsque l’on entend un craque-
Avis du spécialiste Dr Nicolas Piette
Spécialiste FMH Chirurgie orthopédique & Traumatologie de l’appareil locomoteur
Que se passe-t-il quand une cheville gravement traumatisée n’est pas bien prise en charge?
Certains patients ont tendance à banaliser les traumatismes de la cheville et ils ont tort. Car mal pris en charge, ils peuvent conduire à une instabilité chronique de la cheville, à des douleurs chroniques ou même à de l’arthrose précoce, pour laquelle, contrairement au genou ou à l’épaule, les prothèses ne sont actuellement pas une option thérapeutique fiable. Il ne restera dans ce cas que l’arthrodèse, c’est-à-dire le fait de bloquer l’articulation, et il serait vraiment dommage d’en arriver là.
Certaines personnes sont-elles plus prédisposées que d’autres?
Oui. Les ligaments sont comme des élastiques et leur qualité est déterminée génétiquement, ce qui fait que certaines personnes peuvent souffrir d’hyperlaxité
ligamentaire. Celle-ci, pour des raisons hormonales du reste, est d’ailleurs plus fréquente chez les femmes. D’autres personnes présentent des particularités anatomiques par exemple au niveau osseux, qui rendent plus fragile l’équilibre de la cheville.
En matière de traitement des traumatismes de la cheville, quel est le plus grand progrès observé ces dernières années?
Depuis des décennies, des dizaines de techniques chirurgicales ont fait leur preuve. Mais désormais, la chirurgie mini-invasive fondée sur l’arthoscopie permet de pratiquer des plasties ligamentaires et de réparer anatomiquement les ligaments. C’est une vraie révolution - la cheville est la dernière à en bénéficier après l’épaule et le genou -, et elle est appelée à se généraliser car elle permet un rétablissement plus rapide du patient.
ment qui signe toujours soit une fracture, soit une déchirure ou une rupture pure et simple d’un ligament. L’autre signal qui doit alerter est lorsque la cheville est «tordue» ou très gonflée, avec une ecchymose – les médecins parlent «d’œuf de pigeon»qui peut être particulièrement douloureuse. Dans tous ces cas, il faut évidemment immédiatement consulter un médecin qui confirmera le diagnostic, par l’examen clinique, par une radio ou par une IRM en cas de besoin.
En revanche, lorsque ces signes sont absents, on peut dans un premier temps se «contenter» d’avoir recours à des antalgiques et surtout de mettre son pied au repos, avec de la glace, tout en surélevant la jambe afin de limiter la douleur. Si au bout d’une semaine, la cheville n’évolue pas bien et que les douleurs ou l’œdème ne s’atténuent pas, il faudra alors consulter le spécialiste qui mettra en œuvre à la fois des investigations plus poussées (radio, IRM) mais aussi selon les lésions identifiées, des traitements adéquats.
Selon, la gravité, la cheville pourra être immobilisée par une attelle durant plusieurs semaines, le tout
assorti de séances de physiothérapie, ou dans les cas les plus graves, prise en charge chirurgicalement pour soigner d’éventuelles fractures ou réparer les ligaments déchirés. La prévention bien sûr… Le mieux, pour éviter tout cela est évidemment, comme toujours en matière de santé, de miser sur la prévention. Car en plus de l’attention portée aux sols sur lesquels on évolue, certaines mesures permettent de limiter le risque de survenue des traumatismes de la cheville. Ainsi en est-il d’éviter le port de talons ou l’usage de chaussures mal adaptées ou trop usées qui précarisent l’équilibre de cette articulation si indispensable à notre mobilité quotidienne.
Charaf Abdessemed
Avec la collaboration du
Centre Médical Montchoisi 35 Avenue de Montchoisi 35 1006 Lausanne. +41 21 619 36 52
Elizabeth Sombart piano & un florilège de musiciens
Notre sélection de sorties DR
Expos, spectacles, concerts, tous les événements à ne pas rater sont dans notre agenda. page 12
Procès fictif de la presse
DR
Et si la presse était jugée? L’association «Disputons-nous» organise son procès fictif à Rumine. p.12
Fondation Résonnance, joueront
Schubert - Chopin - Rachmaninov Fauré - Debussy - Ravel - Bach
DIMANCHE 9 NOVEMBRE 2025 - 17H00
SALLE PADEREWSKI
All. Ernest-Ansermet 3 - Lausanne
OPÉRA • Papageno et Papagena avec leurs plumes, les épreuves traversées par le Prince Tamino pour sauver la belle Pamina du mystérieux Sarastro… Voici le plus célèbre opéra de Mozart transposé en opéra participatif pour le Jeune Public! Ainsi «La Flûte enchantée» devient «La Petite Flûte enchantée», version réduite et adaptée en français de ce chef-d’œuvre suprême, créé en 1791 à Vienne. Julie Depardieu a imaginé ce spectacle qui initie les enfants à l’Opéra et ses codes, en les impliquant activement lors de la représentation. Depuis leur place, ils se joindront en effet aux
artistes pour chanter certains airs qui seront projetés comme dans un karaoké! En amont, les spectateurs-chanteurs auront été préparés et familiarisés avec la musique et le chant sur les extraits choisis. Ce temps de préparation puis la magie de la représentation offriront des moments absolument uniques tant pour les enfants que pour leurs proches.
Venez vivre en famille l’enchantement d’un conte initiatique au travers du spectacle vivant! Le plateau vocal, composé de jeunes talents, sera principalement issu de la Haute École de Musique, à
l’instar de l’orchestre qui jouera sous la direction de Simon Proust. Un sublime moment de partage et d’émerveillement en perspective!
Mike Niriama
«La Petite Flûte enchantée», Opéra de Lausanne, du 5 au 15 novembre, infos sur www.opera-lausanne.ch
MUSIQUE • Du 7 au 9 novembre 2025, les Rencontres Musicales Homay reviennent à Cully et Villette, au cœur du Lavaux, pour une deuxième saison placée sous le signe de la terre, du folklore et des racines. Un thème vibrant pour ces rendez-vous musicaux imaginés par la pianiste Layla Ramezan et le compositeur Blaise Ubaldini, couple d’artistes désormais bien ancrés dans la région. Le festival s’ouvrira le 7 novembre au temple de Villette avec Untold Stories, un concert où la compositrice américaine Kaley Lane Eaton, la pianiste Layla Ramezan et le
bouzoukiste Rian Souleles mêleront chansons folkloriques et créations inspirées de l’Amérique rurale. Le lendemain, au temple de Cully, le pianiste Cédric Pescia partagera la scène avec Blaise Ubaldini dans L’Arbre intérieur, une rencontre poétique entre Couperin, Liszt et Bartók, qui forme trois fresques électroniques inspirées des sons emblématiques de la nature du Lavaux... Une exploration des thèmes de l’enfance et de notre lien à la terre.
Moment suspendu
Enfin, le 9 novembre à l’église Notre-Dame-des-Vignes de Cully, le duo Farangi – Renaud Garcia Fons à la contrebasse et la célèbre luthiste Claire Antonini – conclura ces trois jours de voyage sonore. Leur dialogue entre baroque, jazz et Orient promet un moment suspendu, célébrant l’universalité de la musique. Entre héritage et modernité, les Rencontres Musicales Homay font souffler un vent de liberté sur le Lavaux, où les paysages deviennent partitions et les émotions, langage commun. LC
Rencontres Musicales Homay, du 7 au 9 novembre, Cully et Villette. Billets sur MonBillet.ch.
Univers urbain
DR Évasion
La culture urbaine sera à l’honneur lors de la convention SwissKicks prévue le 1er novembre à Lausanne. page 13
DR
Entre marina élégante et charme authentique, la petite ville côtière de Tivat révèle les beautés du Monténégro. page 15
VE 07.11.2025
Théâtre
Smile (F)
Comment Charlie est devenu Chaplin
Saison Culturelle Renens
Salle de spectacles Rue de Lausanne 37 renens.ch/saison monbillet.ch
Expositions
Du 31 october au 1er février
2026 - Lehnert et Landrock
À travers cette exposition, Photo Elysée propose une plongée dans les archives photographiques du studio Lehnert & Landrock.
Photo Elysée, Lausanne.
Jusqu’au 1er novembre 2026
Longueurs d’avance
L’expo «Longueurs d’avance» explore les avancées technologiques et les changements culturels qui ont façonné l’expérience sportive de chaque génération. À travers quatre périodes distinctes, les visiteurs découvrent comment le sport continue d’évoluer. Musée Olympique, Lausanne.
Du 5 au 8 novembre
Raconter la mort
À l’occasion du passage de l’exposition «Telling Death – Raconter la mort», palliative vaud proposera conseils et outils pour «apprivoiser» le deuil, la mémoire et la finitude.
Ouvert à toutes et tous, gratuit.
Espace Couvaloup, Morges.
Jusqu’au 13 novembre
Extra Terra
Le travail artistique de Franziska Martin se déploie dans le champ de tension entre la photographie et le collage, oscillant entre documentation et illusion. Au cœur de sa pratique, se trouvent les questions du temps et de la transformation, ainsi que la relation entre l’être humain et son environnement.
La Galerie Strates, Lausanne.
Jusqu’au 21 novembre
Résonances
Exposition de l’artiste Annette Pasquier présentée par Béthusy-Art & Design au Centre Dentaire CabriWiltzer, qui devient, le temps de plusieurs semaines, un espace d’art et de rencontre. Ce projet s’inscrit dans une démarche qui explore la place de l’art dans les lieux de soin et son impact sur le bien-être des patients. Boulevard de Grancy 5, Lausanne.
Jusqu’au 14 décembre
Les promesses du rap
L’expos actuelle à voir à la Ferme des Tilleuls, «Get Rich or Die Tryin’ - Les promesses du rap» raconte la passionnante histoire du hip-hop. Elle retrace le chemin parcouru, des cités du Bronx aux podiums des plus grandes marques de mode, en passant par des hauts lieux de la culture. Ferme des Tilleuls, Renens.
Vraiment?! Fait réel, fake news ou opinion?
Depuis le 13 octobre 2025, une nouvelle exposition est présentée au Musée suisse des Transports à Lucerne. Détecter les fake news, vérifier la qualité, se forger une opinion: à toi de jouer!
Musée suisse des transports, Lucerne.
Du 30 octobre au 1er novembre - Ami(s)
Après 13 ans à la direction du théâtre, l’auteure et dramaturge Yasmine Char fait ses adieux à l’Octogone en écrivant un spectacle qui s’inspire de sa fréquentation des artistes sur fond de réflexion existentielle. Quel est le plus important: réussir dans la vie ou réussir sa vie?
L’Octogone, Pully.
Du 1er au 30 novembre, la 3e édition de Let’s Doc! fera vibrer plus de 150 lieux à travers la Suisse au rythme du cinéma documentaire. Cette initiative met en avant la proximité entre films, cinéastes et publics, en proposant des projections dans des espaces variés (cinémas, bibliothèques, musées, églises, maisons de quartier ou prisons).
Les rencontres et discussions entre créateurs et spectateurs nourrissent un véritable dialogue autour de la création documentaire, célébrant la diversité et l’énergie collective du public. Let’s Doc!, du 1er au 30 novembre, dans toute la Suisse.
Du 7 au 9 novembre
Festival mondial de la magie
Ce nouveau show est considéré comme le plus grand spectacle de magie d’Europe. Il revient pour une nouvelle édition encore plus grandiose, avec des illusions et des numéros inédits jamais produits en Europe avec des artistes considérés comme les plus grands magiciens actuels au monde. Un moment fort à partager en famille, en couple ou entre amis. Salle métropole, Lausanne.
Du 6 au 9 novembre
Festival CinéMasala
Cette édition explorera le thème fascinant des rêves et des mondes fictionnels, avec une programmation mêlant classiques et découvertes contemporaines. Parmi les invités, la réalisatrice Natashja Rathore et l’artiste-chercheuse Pulandevii, qui présentera une exposition inédite autour du cinéma kollywood. Ce festival de films regroupe des chercheurs et chercheuses de l’Université de Lausanne travaillant sur l’histoire, les religions et les langues de l’Asie du sud.
Pôle Sud et Cinéma Capitole, Lausanne.
Le festival de céramique Terranova vous invite, le dimanche 16 novembre 2025, à venir découvrir les créations de 35 céramistes romandes au style émergent, à la frontière entre l’art et l’artisanat. Pour sa première édition, il s’installera dans les locaux de Pôle Sud, à Lausanne. Au programme, un atelier de modelage et un autre de décoration offerts gratuitement au public, le vernissage des petits céramistes et de quoi rassasier les petites faims et étancher les grandes soifs. Le 16 novembre, Pôle Sud, à Lausanne.
Les 1er et 2 novembre
Des mots d’amour et des bavures
Le Lab#2 reprend ses quartiers au Théâtre 2·21 pour livrer un concert pop-folk intimiste et chaloupé, concocté par l’autrice-compositriceinterprète romande Nalu, et une sortie de résidence du collectif Les Baveuses, qui revisite Méduse, les fonds marins, et les tréfonds de notre insconcient collectif.
Théâtre 2.21, Lausanne.
Le 7 novembre
Requiem de Verdi
Cette soirée inaugurera une tournée romande portée par l’Orchestre Symphonique et Universitaire de Lausanne (OSUL), réunissant plus de 250 musiciens, choristes et solistes, dont la mezzo-soprano Marina Viotti et la soprano lausannoise Fanny Utiger. Une occasion rare de célébrer Verdi et un chef emblématique de la scène musicale romande. Beaulieu, Lausanne.
Le 9 novembre - Cuivres
L’Ensemble de cuivres Mélodia, brass band vaudois de catégorie Excellence, donnera son concert d’automne le dimanche 9 novembre en vue du concours Suisse des Brass Band (CSBB). À 17h, à la salle de Chisaz. Crissier.
Les 11 et 12 novembre
Braderie à Pully
Accessoires bébés, livres, jouets, vêtements pour enfants et adultes, jeux, etc: de quoi faire de bonnes affaires!
Maison Pulliérane, rue de La Poste 1.
Les courtisanes de Venise
Le charme est leur meilleure arme, la ruse leur alliée. Rien ni personne ne résiste à l’Escadron volant.«Ce qui est écrit s’accomplit»: ce sont les mots de Nostradamus à Catherine de Médicis. François II, son fils, est menacé de mort. À Venise, un ennemi le guette, prêt à le frapper. Déterminée à empêcher cette prédiction, Catherine de Médicis dépêche ses quatre demoiselles d’honneur. Muriel Romana, éditions Albin Michel.
L’ombre d’une faille
Son nom est Kernel. C’est ainsi qu’ils l’ont baptisée. Elle aurait préféré Sofia, Florence ou Sydney. Mais de son avis, ils s’en moquent éperdument. Pour eux, elle n’est qu’un morceau de roche qu’ils ont accaparé, une presqu’île insignifiante rattachée au continent par un étroit cordon de terre. Et ce matin, comme chaque matin, elle regarde sa population s’éveiller, insouciante, sans se douter que l’aube dont elle perçoit les premières lueurs marquera le début de la plus terrifiante des crises. Car la mer monte, partout sur la planète. Rafael Wolf, éditions Favre.
DÉBAT • Pour sa quatrième édition, l’association «Disputons-nous» organise le 1er novembre prochain une dispute sur la presse. La journée questionnera le rôle de celle qu’on dit garante de la liberté et… la mettra en accusation devant un jury. Et si la presse, personnifiée, se faisait accuser devant un tribunal? Le 1er novembre prochain, elle sera accusée de connivences avec le monde politique, mais aussi d’échanges de bons procédés. Accusée aussi de se faire acheter par de grands groupes économiques et
par des avantages qui lui sont offerts, ou encore de pratiquer des méthodes déloyales afin d’obtenir de l’audience.
Procès fictif mais enjeux réels Ce procès de la presse, organisé par l’association «Disputons-nous», se déroulera au Palais de Rumine. Devant de véritables avocats et avocates, la presse, représentée par Philippe Revaz, le présentateur du journal télévisé de la RTS, devra répondre de ses accusations. Est-elle encore indépendante et respecte-telle encore ses devoirs? Le public
fera office de jury, invité à se prononcer sur la responsabilité d’un pilier essentiel de la démocratie moderne. Pourquoi avoir décidé de s’attaquer à la presse? «Les enjeux liés à la presse et à l’information sont plus actuels que jamais, souligne Samuel de Vargas, membre du comité de l’association. De nombreux titres disparaissent ou sont rachetés par de grands groupes, entraînant une perte des ancrages locaux.» Il ajoute: «Mais le paysage reste dynamique: l’information se réinvente, explore de nouvelles formes. Sur le plan politique, l’initiative pour une redevance à 200 francs relance la réflexion sur le rôle de la presse: s’agit-il d’une affaire purement privée ou l’État doit-il garantir son existence en demandant à chacun de la financer? Ce sont précisément ces questions que nous voulons mettre en débat.»
Débat, impro et hommage
Cette quatrième édition des Disputes proposera, outre le procès, des balades dans les musées de Rumine où des comédiens d’improvisation donneront la parole, un atelier adressé au jeune public sur la manière de s’informer et la place des influenceurs dans le paysage médiatique, ainsi qu’une table ronde sur l’utilité et le rôle des
journalistes aujourd’hui. Par ailleurs, cette édition rendra aussi un hommage appuyé à Charles Kleiber, disparu en janvier 2025, fondateur de l’association «Disputons-nous» et initiateur des disputes. Née en 2021, l’association poursuit l’objectif d’organiser des
Joëlle Tille
Dispute sur la presse par l’association Disputons-nous!, samedi 1er novembre, Palais de Rumine. Programme: disputons-nous.ch
– des disputes – sur de grands sujets de société.
REVUE VAUDOISE • La 7e édition de la Revue Vaudoise à Montreux mêle humour, musique live et scène à 360°: la troupe passe au vitriol l’actualité romande et locale!
La Revue Vaudoise revient pour sa 7 édition avec pas moins de 50 représentations prévues du 9 octobre au 31 décembre dans le cadre enchanteur du Magic Mirror du Port de Territet.
Fidèle à son esprit music-hall, le spectacle combine avec brio l’humour, la dérision, la musique et le chant en live, le tout sur une scène à 360° offrant une proximité unique avec le public.
Scruter l’actualité
Conçue et mise en scène par JeanLuc Barbezat, cette édition réunit Nathalie Devantay, Jenny Lorent, Pierre Aucaigne, David Charles (MC Roger), Karim Slama, Olivier Delaloye, Léa Gamba et Keumart.
Ensemble, ils scrutent l’actualité romande et locale avec humour, qu’il s’agisse du Conseil d’État, du chasselas vaudois ou des besoins financiers de la CGN.
Chaque artiste apporte sa touche si unique: Nathalie Devantay incarne de multiples personnages, Jenny Lorent excelle dans les parodies, Pierre Aucaigne déploie son énergie décalée, tandis que David Charles mêle humour et breakdance. Karim Slama incarne le multiculturalisme, Olivier Delaloye surprend par sa
fraîcheur, et le duo Léa Gamba –Keumart assure musique et beatbox en direct. Entre satire politique, humour local et performances musicales originales, la Revue Vaudoise 2025 promet un cocktail de rires et de réflexion dans un cadre idyllique au bord du Léman. La billetterie est ouverte, les zygomatiques sont prévenus.
La Revue Vaudoise, jusqu’au 31 décembre 2025. Magic Mirror, à Montreux (Port de Territet)
Pour gagner 2 billets pour le 13 novembre, envoyez LC REV au 911 ou appelez le 0901 888 021, code 10 (1fr.90/SMS ou appel depuis une ligne fixe), jusqu’au lundi 3 novembre à minuit. Ou en nous envoyant une carte postale avec adresse, téléphone et email, à Av. d’Echallens 17, 1004 Lausanne. DR
d c d U v c e
DESSINS DE PRESSE • Ann Telnaes et Patrick Chappatte ont été longtemps les caricaturistes des plus grands titres de presse américains: elle a démissionné du Washington Post, il a été remercié par le New York Times. Ensemble, ils tentent de répondre à cette question: dans ces ÉtatsUnis qui dérivent vers l’autocratie, y a-t-il encore une place pour la satire politique? Une partie de pingpong jouissive
en mots et en dessins qui montre le roi Trump dans sa nudité, dénonce la censure grandissante, et nous rappelle que partout, lorsque le dessin de presse est attaqué, c’est que la démocratie va mal. Un état des lieux alarmant de la censure sous Trump par les ex-cartoonistes du Washington Post et du New York Times
«Censure en Amérique», Ann Telnaes et Patrick Chappatte, éditions Les Arènes.
Pour gagner 1 livre, envoyez LC LIV au 911 ou appelez le 0901 888 021, code 11 (1fr.90/SMS ou appel depuis une ligne fixe), jusqu’au lundi 3 novembre à minuit. Ou en nous envoyant une carte postale avec adresse, téléphone et email, à Av. d’Echallens 17, 1004 Lausanne.
L’homme qui rétrécit
CINÉMA • Morgan Grant a mis ses rêves entre parenthèses pour élever sa fille Clara. Si elles partagent un amour indéfectible, tout le reste les divise: leurs valeurs, leurs choix, leur manière d’aimer et de vivre. Morgan veut protéger Clara à tout prix, quitte à l’étouffer. Clara, elle, refuse de suivre le chemin tout tracé de sa mère et cherche à s’émanciper. Mais lorsqu’un drame brutal fait ressurgir une trahison inimaginable, le fragile équilibre qu’elles avaient construit vole en éclats. Dans ce chaos, Morgan trouve un soutien inattendu… auprès de la seule personne qu’elle tenait à distance depuis des années. De son côté, Clara se rapproche dangereusement du garçon qu’on lui a formellement interdit d’aimer. Deux chemins paral-
lèles, deux cœurs en reconstruction, une vérité à affronter. Adapté du roman poignant de Colleen Hoover, «Regretting You» explore avec délicatesse les fractures entre une mère et sa fille, confrontées à la douleur, aux secrets et à la complexité des sentiments. «Regretting You», en salles le 29 octobre. DR
par Thomas Lécuyer
Adaptée du roman culte de Richard Matheson, cette version 2025 d’une vieille série B de 1957, portée par un Jean Dujardin exceptionnel, dépasse largement le cadre du film de science-fiction pour devenir une réflexion poignante sur la condition humaine. Paul, confronté à un phénomène inexpliqué, se met à rétrécir jusqu’à disparaître aux yeux des autres, dans une métaphore saisissante de la maladie, de la perte de contrôle sur son propre corps et sur sa vie. Mais loin de sombrer dans le pathos, Kounen orchestre un vrai suspense familial, dans lequel chaque centimètre perdu est une épreuve existentielle. La mise en scène, virtuose, fait de la maison un territoire hostile et transforme chaque objet du quotidien en menace ou épreuve initiatique. Kounen privilégie les effets spéciaux mécaniques et les vrais décors aux effets numériques, et le résultat est spectaculaire, créant un univers à la fois poétique et terrifiant. Kounen signe ici une œuvre profonde, film d’aventure à savourer en famille, et passionnante variation philosophique.
Thierry Klifa signe avec une comédie dramatique tendre, acide et feutrée, inspiré de l’affaire Bettencourt, qui la transcende pour devenir un beau portrait de femme, assaisonné au vitriol mais empreint d’une infinie tendresse. Dans la peau de Marianne Farrère, milliardaire esseulée retranchée dans ses palais, Isabelle Huppert est aussi magistrale qu’inattendue. Elle incarne une femme blessée, complexe, paradoxalement vulnérable dans sa toute-puissance. Le trait est fin, l’émotion subtile, jamais forcée: on rit parfois, mais avec elle, jamais contre. On s’attache à cette figure familière du monde des affaires, que le cinéaste humanise sans l’absoudre. Face à elle, Laurent Lafitte, en écrivain-photographe aux allures de Pygmalion trouble et à l’infatigable bagou, livre une performance saisissante. Entre fascination, calcul et sincérité, il installe un jeu de tension magnétique, presque amoureux, qui fait tout le sel du film. Thierry Klifa filme le luxe comme un piège doré, et tisse une toile familiale entre secrets, frustrations et quête d’amour.
Pour gagner 2 billets, envoyez LC CIN au 911 ou appelez le 0901 888 021, code 12 (1fr.90/SMS ou appel depuis une ligne fixe), jusqu’au lundi 3 novembre à minuit. Ou en nous envoyant une carte postale avec adresse, téléphone et email, à Av. d’Echallens 17, 1004 Lausanne.
t
Lausanne vibrera au rythme de la culture urbaine le samedi 1er novembre, avec le retour de Swisskicks, convention romande mettant notamment le streetwear et la création alternative à l’honneur. Organisé à l’Espace Amaretto (rue de Genève 97B à Lausanne), l’événement promet une journée immersive, de 12h à 18h, suivie d’une After Party jusqu’à 4h du matin. Porté par une association à but non lucratif, Swisskicks est l’héritière de Swisssneaks (2011–2022) et s’impose aujourd’hui comme un acteur reconnu de la scène urbaine romande. Son objectif: valoriser les cultures locales et offrir un espace d’expression aux talents suisses.
Le programme 2025 s’annonce riche: une vingtaine de stands dédiés aux sneakers, skate, vêtements, accessoires et friperies, des tatoueurs, artistes de custom, un foodtruck, un bar, et des DJ sets toute la journée. Des concours, performances live et ateliers artistiques viendront aussi rythmer la convention. LC
Samedi 1er novembre, 12h–18h.
Espace Amaretto, rue de Genève 97B, Lausanne
DDP • DROIT DISTINCT ET PERMANENT Commune de Lausanne
Le jeudi 27 novembre 2025, à 10h30, à la salle des ventes juridiques de l’Office des faillites de l’arrondissement de Lausanne, Trabandan 28, 1006 Lausanne, il sera procédé à la vente aux enchères publiques de l’objet suivant :
Immeuble (DDP) parcelle RF no 18379, plan no 19, sis Guillaume-de-Pierrefleur 74, 1004 Lausanne, en nature de:
3 bâtiments/constructions :
ECA no 3960 - Habitation 595 m2
ECA no 3966 - Bâtiment 041 m2
ECA no 3967 - Couvert 024 m2
Total 660 m2
Estimation fiscale (2001) :
Estimation ECA police no 101235637-1/4
Estimation ECA police no 101224944-1/4
Estimation ECA police no 101224969-1/4
CHF 2’590’000.00
CHF 5’033’394.00 (habitation – restaurant)
CHF 5’106’002.00 (dépôt matériel de jardin)
CHF 5’178’300.00 (couvert fontaine – bassin)
Estimation de l’office selon rapport d’expertise : CHF 1’500’000.00
La servitude de droit de superficie à caractère de droit distinct et permanent a été inscrite sur la parcelle RF no 2957 le 06.02.1997 sous no 007534535. Cette dernière est accordée pour une durée de 60 ans soit jusqu’au 06.02.2057.
Propriété individuelle de UNION COMPAGNONNIQUE DES COMPAGNONS DU TOUR DE FRANCE DES DEVOIRS UNIS : SECTION LOCALE
L’immeuble à caractère historique datant de 1803 et rénové en 1998-1999 puis en 2019, est un complexe d’activités économiques de 5 niveaux comprenant 5 logements (habitation principale, logements de fonction, hébergements temporaires), dont quelques logements en location occupés (baux en cours), 9 locaux d’activités (bureaux, salles de conférence, restaurant, galerie d’exposition, atelier) des places de parc extérieures et un espace extérieur aménagé (terrasses, jardins potagers, fontaine, marais-étang, et arborisation séculaire)
Ce bien immobilier nécessite d’importants travaux de rénovation.
Les conditions de vente, l’état des charges, ainsi que le rapport d’expertise, peuvent être consultés au bureau de l’office ou sur le site www.vd.ch/opf - rubrique vente aux enchères.
Office des faillites de l’arrondissement de Lausanne E. MOLINARI 021 316 65 18
Ovronnaz les Bains. Chalet idyllique, tout confort, wifi, cheminée. Tél. 079.870.18.91
Veysonnaz. Joli chalet saison hiver sur pistes de ski, accès facile, confort, soigné, place de parc. Tél. 079.578.44.36
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Chaque semaine un membre des @IGersLausanne - Instagramers de Lausanne - sélectionne une photo parmi les photos tagguées #IGersLausanne sur Instagram.
Comme une scène de film sur le Léman. Photo choisie par Béa @minuitquarante_
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QUAND PARTIR?
Pour un séjour balnéaire, privilégiez les mois de juin à août, lorsque les températures sont élevées (25–30 °C) et la mer chaude, parfaite pour la baignade. Si vous préférez éviter la foule tout en profitant d’un climat agréable, les mois de mai et septembre offrent des journées ensoleillées, une affluence modérée et des prix plus doux. Ces périodes sont également idéales pour explorer les alentours, comme la baie de Kotor ou le parc de Lovcen. L’hiver, en revanche, est frais et pluvieux, moins propice aux activités touristiques.
COMMENT S’Y RENDRE?
Depuis Genève Aéroport, il existe des vols directs vers Tivat, généralement les mercredis et samedis. La durée du vol est d’environ 1h55.
OÙ LOGER?
mer cristalline et montagnes escarpées, Tivat séduit par son élégance discrète, son patrimoine préservé et son art de vivre méditerranéen. Moins fréquentée que ses voisines, elle dévoile pourtant l’un des visages les plus enchanteurs du Monténégro.
Ancien village de pêcheurs devenu lieu de villégiature prisé par la haute société, Tivat a su évoluer sans renier son
La baie de Tivat, entre palmiers et yachts de luxe, offre un cadre unique mêlant authenticité méditerranéenne et modernité. 123RF
authenticité. Dès l’arrivée, le charme opère. La promenade du front de mer, bordée de palmiers et ponctuée de petites plages, invite à une dolce vita sans artifice. Porto Montenegro incarne parfaitement cette élégance moderne sans excès. Cette marina haut de gamme, avec ses yachts majestueux, ses cafés stylés et ses boutiques soignées, attire une clientèle internationale. Pourtant, l’ambiance y reste détendue, entre baignades, galeries d’art contemporain, terrasses et couchers de soleil sur l’Adriatique. À quelques pas, le musée maritime de Porto Montenegro retrace l’histoire navale de la région, dans un ancien arsenal austro-hongrois superbement restauré. Pour les amateurs de jardins, le parc de la ville (Veliki Gradski Park), ancien domaine de la noblesse, offre un havre de fraîcheur sous les pins, idéal pour une pause à l’ombre. À l’entrée du parc, ne manquez pas la
villa Buca, un manoir du XVIe siècle abritant aujourd’hui une galerie d’art local.
Criques secrètes
Mais Tivat ne se résume pas à son port de plaisance. Il suffit de quitter le bord de mer pour retrouver l’âme plus secrète de la région. Sur les hauteurs, le hameau de Gornja Lastva, perché au milieu des collines, dévoile une vue spectaculaire sur la baie. Ses ruelles de pierre, ses jardins fleuris et ses oliviers centenaires racontent une autre histoire, loin du tumulte. En été, le village accueille des concerts de musique traditionnelle, dans une ambiance chaleureuse.
Plus sauvage encore, la péninsule de Luštica est un sanctuaire naturel. Ici, pas de grands hôtels, mais des fermes d’huile d’olive, des criques confidentielles, des plages cachées comme Plavi Horizonti ou Oblatno Beach, et des eaux d’une limpidité étonnante. Les plus curieux pourront explorer la forteresse de Arza ou les vestiges de l’ancienne base militaire de Rose, désormais accessible en bateau.
Escapade nature
Tivat séduit aussi par sa situation stratégique. À quelques kilomètres, la ville fortifiée de Kotor, classée à l’UNESCO, offre un incroyable dédale de ruelles médiévales, d’églises romanes et de palais vénitiens. Un peu plus loin, Perast, ses deux îlots emblématiques et ses façades baroques, semble figé dans le temps. Pour une escapade nature, le parc national de Lovcen ou les hauteurs de Vrmac offrent d’incroyables panoramas sur les bouches de Kotor, à découvrir à pied ou en VTT. Encore préservée, intime sans être isolée, Tivat incarne un Monténégro tout en finesse. C’est peut-être ce mélange subtil qui en fait l’un des secrets les mieux gardés des
Vous avez le choix entre des établissements de luxe comme ceux de Porto Montenegro, des boutiques hôtels au centre-ville ou des appartements de vacances. Pour un séjour plus authentique, les hébergements à Gornja Lastva offrent calme et vue sur la baie.
villages
L’île artificielle Notre-Dame des Rochers, accessible en une heure de bateau depuis Tivat, est un site chargé d’histoire. Selon la légende, en 1452, deux pêcheurs découvrirent une icône de la Vierge sur un rocher, qui revenait toujours à sa place malgré les tentatives de l’emmener ailleurs. Pour honorer cette apparition, les habitants construisirent une église en accumulant pierres et roches autour du rocher, créant ainsi l’île. L’église baroque contient des fresques du XVIIe siècle, notamment du peintre local Tripo Kokolja, ainsi que des ex-voto marins. Une tapisserie brodée pendant 25 ans par Jacinta Kunic avec ses propres cheveux y est aussi présentée. À proximité, l’île Saint-Georges, interdite au public, abrite un monastère bénédictin et un ancien cimetière
28. 10. – 3. 11. 2025
11.90 au lieu de 19.90
Suprême de saumon fumé d’élevage, Écosse, 300 g, en libre-service, (100 g = 3.97) 40%
Poulets entiers Optigal Suisse, 2 pièces, le kg, en libre-service 30%
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12.75 au lieu de 25.50 Frey Branches Milk en emballage spécial, 50 x 27 g, (100 g = 0.94) 50% 6.95 au lieu de 9.95
Toutes les capsules Delizio, 48 pièces p. ex. lungo crema, 13.86 au lieu de 19.80, (100 g = 4.81)
Cordons-bleus de porc IP-SUISSE 4 pièces, les 100 g, en libre-service, valable du 30.10 au 2.11.2025 32%
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Mangues Brésil/Espagne, la pièce 1.–
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Valable jeudi – dimanche imbattables semaine!
Huiles d’olive Don Pablo 1 litre ou 500 ml, p. ex. 1 litre, 6.97 au lieu de 9.95, valable du 30.10 au 2.11.2025 30% 2.–au lieu de 2.95
Tous les jus de fruits frais Anna’s Best, à partir de 75 cl, réfrigérés p. ex. jus d’orange, 1 litre, 3.08 au lieu de 4.40, valable du 30.10 au 2.11.2025, (100 ml = 0.31)
Jusqu’à épuisement du stock.
Les articles M-Budget et ceux bénéficiant déjà d’une réduction sont exclus de toutes les offres.
Actualités et informations pratiques de la Commune
La Ville met en place différentes mesures pour que l’espace public soit accueillant pour toutes et tous. Par exemple, des initiations spécialement pour les femmes sur des espaces sportifs en libre accès.
Le samedi 1er novembre, les musées sont gratuits
Culture —
Des aides auxquelles vous avez droit
Social —
Quand? Où? Infos et inscription
En cas de séisme, la Ville serait-elle prête?
Sécurité —
Quand? Où?
Prix?
Mobilité — Mollo. Ce mot positif et bienveillant invite à lever le pied, regarder autour de soi et tenir compte des autres.
Différents selon les rues
Testez vos connaissances
Sécurité — Evacuer une victime depuis la nacelle d’une éolienne à Sainte-Croix: défi relevé pour le Groupe de reconnaissance et d’intervention en milieu périlleux (GRIMP).
Evénements —
Diver’Cité
Inauguration de la Bibliothèque Bellevaux
Fresque, place de la Riponne
aux Plaines-du-Loup
Trois nouvelles rues portent le nom d’une femme depuis le 1er octobre dernier. Avec ces rues, Lausanne compte aujourd’hui 25 lieux nommés en hommage aux femmes.
Lieux choisis avec soin
Un objectif ambitieux
Depuis 2021, la Ville de Lausanne déploie un plan d’action ambitieux de 61 mesures pour renforcer la pratique sportive des femmes et promouvoir l’égalité dans le sport.
Une équipe pour l’égalité
La Ville tient à améliorer l’égalité entre les femmes et les hommes. Pionnière dans ce domaine, Lausanne a une déléguée à l’égalité depuis 1989 et un bureau de l’égalité depuis 2022.
Où sont les femmes?
Des portraits de femmes désormais en ligne
Et pour la population?
Des parcours qui font écho
Rencontre — Jennifer Bemba et Aymeric Seror sont ambassadrice et ambassadeur de la campagne «Après l’école, on fait quoi?». Le duo va dans des classes de 11e en voie générale pour partager ses expériences et échanger avec les élèves.
Un guide gratuit à votre disposition
Ne pas s’isoler
Découverte du Grand Conseil
Prenez place dans la salle et découvrez le fonctionnement du Grand Conseil: son rôle, sa composition et les activités menées par les députées et députés. Ses membres partageront avec vous leur vision de la politique cantonale et leurs motivations à siéger. La visite se prolongera par un moment convivial autour d’un apéritif. Sur inscription
Quoi? Visite
Quand? Mardi 4 novembre, 17h30-19h30
Où? Grand Conseil, rue Cité-Devant 13
Infos et inscription www.lausanne.ch/bli-rdvcitoyens
Ateliers seniors sur l’IA
Tout le monde parle d’Intelligence Artificiel (IA), mais comment ça fonctionne vraiment?
Et surtout, en quoi cela peut-il être utile?
Ces ateliers vous plongent au cœur de cette technologie avec une approche ludique, accessible et interactive. Un espace d’exploration concret et interactif, accessible à toutes les personnes curieuses, avec ou sans connaissances préalables. Sur inscription
Quoi? Ateliers scientifiques
Quand? Mercredi 5 novembre, 14h-15h30 ou jeudi 6 novembre, 10h-11h30
Où? Pyxis, pl. de la Cathédrale 6
Infos et inscription www.pyxis art
A la découverte des laboratoires du CHUV
Des visites guidées et des ateliers adaptés à tous les âges permettent de découvrir la médecine de laboratoire et des lieux passionnants. Une belle opportunité pour apprendre en s ’ amusant. Visites guidées sur inscription
Quoi? Visites et ateliers
Quand? Samedi 8 novembre, 9h-17h
Où? CHUV, rue du Bugnon 46
Infos www.chuv.ch/fr/laboratoires/ dl-home/agenda
Les doudous au musée
Ton doudou est invité au musée et il a besoin de toi pour l’accompagner. Montre lui des objets, danse avec lui devant les œuvres, chante, joue à la cuisine et fait son portrait pour pouvoir l’exposer à la crèche. Pour les 2-3 ans, avec une personne adulte. Sur inscription Quoi? Visite
Quand? Dimanche 2 novembre, 16h30-17h30
Où? Musée Historique Lausanne
Pl. de la Cathédrale 4
Inscription musee.historique@lausanne.ch
Cet agenda est publié sous réserve de modifications
D’autres événements sont à découvrir sur www.lausanne.ch/agenda
Soins infirmiers: passé, présent… et futur?
Face aux défis du système de santé (vieillissement, maladies chroniques, inégalités, pénurie de personnel), cette démarche met en lumière le rôle essentiel des infirmières et infirmiers. Sur inscription.
Quoi? Demi-journée scientifique
Quand? Jeudi 6 novembre, 13h30-18h
Où? Institut et Haute Ecole de la Santé La Source Av. Alexandre-Vinet 30
Infos et inscription www.ecolelasource.ch/ la-source/agenda
Réparer ses vêtements grâce au «visible mending»
Durant cet atelier, vous découvrirez des astuces simples pour retoucher et réparer vos vêtements avec la technique de réparation visible Cet atelier vous permettra d’adopter des gestes écoresponsables, tout en laissant libre cours à votre créativité. Vous n ’ avez pas besoin d’avoir des connaissances en couture pour y participer.
Dès 12 ans, sur inscription.
Quoi? Atelier
Quand? Mercredi 12 novembre, 16h30-18h30
Où? Bibliothèque Bellevaux, ch. d’Entre-Bois 10 Inscription bibliothequebellevaux@lausanne.ch
A ne pas rater
Festival CinéMasala
Le festival vous invite à plonger dans les rêves et mondes fictionnels de personnages créatifs et hauts en couleurs. Vous explorerez à la fois la création et la réception d’œuvres artistiques indiennes, aussi bien célèbres que méconnues du grand public.
Quand? Du jeudi 6 au samedi 8 novembre, horaires sur le site
Où? Divers lieux Infos www.cinemasala.ch