Prévenir pour ne pas fuir
Face aux risques liés aux refus d’obtempérer, l’élue Françoise Piron a déposé un postulat visant à sensibiliser les jeunes. page 5
Pour notre chroniqueur, il est urgent que les pouvoirs publics agissent pour restaurer la confiance. page 6
Rififi au refuge
Morgins accueille les Championnats du Monde de la Raclette. Un lieu, une histoire: la rue de Bourg, en quête du Lion d’Or. Évasion: Brera, plus qu’un quartier, un joyau milanais.pp.9, 10, 13
Après une plainte pour maltraitance, la Maison des Chats basée à la Croix-sur-Lutry est sous le feu des critiques. page 7
Céline Pasche impose à Lausanne une pâtisserie sensible et créative, qui dévoile tout son talent. Portrait gourmand. page 8
Retrouvez les célèbres Gaston Lagaffe et Mademoiselle Jeanne dans un hors-série, dès le 17 octobre. page 11
31.12.25
Charaf Abdessemed
Journaliste
Alors que Berne vient de reconduire pour cinq ans l’engagement de prestataires américains et chinois pour la gestion des données publiques de l’administration, la mésaventure que vient de vivre la Ville de Lausanne a de quoi faire réfléchir. Comme un peu partout en Suisse et en Europe, les ordinateurs communaux tournent sous le système d’exploitation Windows, propriété du géant américain Microsoft, et dont on acquiert la licence à chaque fois que l’on achète un ordinateur. Cette licence, gratuite en apparence, est en réalité un cadeau empoisonné car son fabricant peut à tout moment décider de faire évoluer son logiciel, moyennant finances sonnantes et trébuchantes, un modus operandi adopté par bien des majors du numérique, trop heureux de puiser à volonté dans des marchés qu’ils ont rendus captifs. La Ville de Lausanne, qui n’a pas fait l’effort d’anticipation consenti par l’État de Vaud pour son parc informatique (lire en page 3), se retrouve ainsi contrainte de débourser plus d’un million de francs pour s’adapter au passage à Windows 11 imposé par Microsoft, faute de quoi elle s’expose à des risques majeurs de piratage. Des solutions alternatives existent pourtant. Elles exigent du courage, de l’engagement et la mise en commun des ressources financières. Les collectivités publiques peuvent avoir ainsi recours à des systèmes dits «open source» comme Linux, ouvert et réellement gratuit, adaptable et modifiable selon les besoins. Elles peuvent aussi s’associer, à l’échelle suisse et mieux encore rêvons un peu, européenne, pour créer des solutions propres qui leur permettront de s’affranchir de la mainmise des grandes multinationales qui mettent en danger à la fois nos finances et notre souveraineté numérique, aujourd’hui inconsidérément sous-traitée.
NUMÉRIQUE • Alors que l’immense majorité du parc informatique de la Ville de Lausanne tourne sur le système d’exploitation Windows 10, Microsoft impose un très onéreux passage à Windows 11. L’État de Vaud quant à lui limite la casse.
Pas un jour ne passe sans que notre dépendance aux grands géants du numérique soit de plus en plus patente, montrant chaque fois un peu plus s’il en était besoin, à quel point les citoyens européens et suisses sont à la merci des Apple, Microsoft, Dropbox, Facebook et consorts.
Le dernier exemple en date est particulièrement éloquent. Dès cette semaine en effet, Microsoft a décidé de cesser les mises à jour de sécurité des PC fonctionnant sur Windows 10, pourtant encore très nombreux.
Pour les usagers, deux options possibles: ceux dont les ordinateurs sont récents pourront migrer vers Windows 11, le nouveau système d’exploitation propulsé par Microsoft dont la mise à jour, quoique gratuite implique une bonne heure de travail. Ceux dont les ordinateurs sont anciens, datant d’avant 2021, sont quant à eux censés conserver Windows 10, moyennant de nouvelles mises à jour de sécurité, désormais
rendues payantes par Microsoft, faute de quoi leur PC deviendrait particulièrement vulnérable aux attaques numériques.
Tollé
Devant le tollé provoqué par cet oukase, le géant américain a décidé sous la pression, de rétropédaler à la dernière minute et de donner à des centaines de millions de personnes dans le monde, la possibilité de continuer à colmater gratuitement les brèches de sécurité durant une année supplémentaire.
Que vont devenir les PC mis au rebut?
Selon toute vraisemblance, les ordinateurs mis au rebut en raison du passage à Windows 11 devraient connaître une nouvelle vie, là où les impératifs de sécurité sont bien moins stricts. L’État de Vaud a ainsi remis les ordinateurs encore fonctionnels à la fondation Caritas, «pour une réutilisation dans le tissu social». Quant à la Ville, elle prévoit de les reconditionner via le programme RESTART, un atelier lausannois de reconditionnement de parc informatique qui récupère le matériel, le nettoie et le reconfigure avant de le distribuer via des partenaires institutionnels suisses et étrangers. Pour les postes très anciens, un recyclage via l’association Swico sera mis en place .
Seulement voilà: ce sursis supplémentaire n’est offert qu’aux particuliers et les professionnels en sont exclus. Pour ces derniers, il faudra donc bel et bien casquer pour mettre à jour leur parc informatique, ou alors acheter purement et simplement de nouvelles machines, quitte à mettre au rebut des ordinateurs pourtant parfaitement fonctionnels.
La Ville de Lausanne est dans ce cas. Son parc informatique compte actuellement 6300 ordinateurs, dont l’immense majorité, soit 6000 PC, tourne encore sur Windows 10, une centaine seulement ayant été pour l’heure migrée sur Windows 11. Et ce passage vers le dernier système d’exploitation de Microsoft va lui coûter un saladier.
1100 ordinateurs obsolètes
D’abord, 1100 ordinateurs ne pourront pas être maintenus en service et devront être changés pour un montant d’environ… 700’000 francs. Et la facture ne s’arrête pas là. Pour «être dans les temps», et pour nombre de PC restants, la Ville doit également procéder, soit à un achat de licences de support pour un montant d’environ 220’000 francs, soit à une aug-
mentation de mémoire des ordinateurs, devisée à plus de 120’000 francs. Au total, pour assurer la bascule de Windows 10 à Windows 11, la Ville n’a donc pas d’autre choix que de débourser plus d’un million de francs, alors que son parc informatique reste tout à fait fonctionnel. «Ce passage imposé à Windows 11 va à l’encontre des principes d’allocation efficiente des deniers publics, de sobriété et de responsabilité climatique», s’insurge la municipale en charge de l’informatique Natacha Litzistorf, qui se dit «indignée et en colère». Elle poursuit: «Nous subissons bel et bien un racket organisé en toute impunité. Mais plus que tout, cette manière de faire foule au pied la souveraineté numérique des pouvoirs publics, floue et contraint les individus et rétrécit encore un peu plus l’espace de liberté, et donc la démocratie.»
la casse et les conséquences de ce «racket». L’État de Vaud par exemple a fait preuve d’anticipation et la bascule ne lui coûtera «que» 8000 francs d’ici la fin 2025. «La Direction générale du numérique et des systèmes d'information (DGNSI) avait anticipé cette migration en procédant à un rollout (déploiement progressif de nouveaux produits ou logiciels, ndlr) qui a duré deux ans, explique Fabian Muhieddine, délégué à la communication du Département de l’agriculture, de la durabilité et du climat et du numérique. Une partie des ordinateurs étaient déjà en fin de vie et il s’agit d’un remplacement naturel».
Situation maîtrisée
Résultat de cette anticipation: au niveau du Canton, seuls 700 postes de travail tournent sur Windows 10, sur un total de 15’600. «À la fin de la migration, il restera environ 200 ordinateurs qui ne seront pas compatibles Windows 11 à cause de quelques applications spécifiques qui ne sont pas encore compatibles explique encore Fabian Muhieddine. Le support supplémentaire Microsoft sera acheté pour les postes restants qui n’auront pas été migrés à mi-octobre».
«Nous subissons bel et bien un racket organisé en toute impunité»
Natacha Litzistorf, municipale en charge de l’informatique
Même situation du côté du Département de la formation qui gère les ordinateurs mis à la disposition des élèves. Si pour l’enseignement obligatoire, la question ne se pose pas - il s’agit de machines «Apple» -, la situation est également maîtrisée pour ce qui relève de l’enseignement post-obligatoire, pour lequel 5000 ordinateurs tournent sous Windows. Sur ces derniers, moins de 100 ne sont pas éligibles à une mise à jour vers Windows 11 et ce grâce à une politique de renouvellement standard du parc informatique. Leur remplacement dans le cadre de leur cycle de vie usuel n’engendrera donc aucun coût supplémentaire.
Charaf Abdessemed
Pourtant, d’autres administrations publiques ont fait en sorte de limiter
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SÉCURITÉ • Deux drames ont bouleversé Lausanne: Camila, 14 ans, et Marvin, 17 ans, ont perdu la vie après un refus d’obtempérer. Face à l’émotion et aux inquiétudes des parents, la conseillère communale PLR Françoise Piron vient de déposer un postulat. Son objectif: mettre en place une campagne de sensibilisation afin de rappeler les risques encourus par de tels comportements.
À Lausanne, les noms de Camila et de Marvin sont devenus synonymes de drames liés aux refus d’obtempérer. Camila, 14 ans, a perdu la vie le 30 juin dernier lors d’une intervention policière, après avoir tenté d’échapper à un contrôle.
Deux mois plus tard, le 24 août, c’est Marvin, 17 ans, qui succombe dans des circonstances similaires, après avoir refusé d’arrêter son véhicule et perdu la maîtrise de son scooter. Deux histoires différentes, mais une même tragédie qui bouleverse la ville et nourrit un débat sensible: comment prévenir ces situations à haut risque, où une interpellation routière se transforme en issue fatale?
Des parents inquiets Face à cette question, la conseillère communale PLR Françoise Piron a choisi une approche préventive plutôt que répressive. Elle a déposé un postulat demandant à la Municipalité de lancer une campagne de sensibilisation destinée aux adolescents et aux jeunes adultes. «J’ai entendu des mères et des pères exprimer leurs
inquiétudes pour leurs propres enfants, précise l’élue. À l’adolescence, la recherche de limites fait partie du développement, et dans ce contexte, le dialogue est essentiel. Mon postulat vise à renforcer ce dialogue en donnant aux jeunes des repères clairs sur les conséquences d’un refus d’obtempérer, et en soutenant les parents dans cette discussion. Car une tentative de fuite pour éviter un contrôle peut avoir des conséquences dramatiques et irréversibles, tant sur le plan pénal que sécuritaire.»
Pas de chiffres lausannois
Ce phénomène est-il en augmentation à Lausanne? Alexia Hagenlocher, chargée de communication à la police municipale, admet qu’aucun monitoring n’est effectué sur le refus d’obtempérer. Tout en rappelant que la démarche de Françoise Piron pourrait potentiellement trouver un écho favorable auprès du corps de police: «Tant l’administration que la police sont favorables à toute démarche de prévention, conseil, soutien et d’infor-
mation impliquant divers partenaires.»
Du côté des experts, l’idée est aussi bien perçue. Patrice Villetaz, chargé de cours de criminologie à l’Université de Lausanne, estime même que la police pourrait se charger de la concrétiser: «Le phénomène des refus d’obtempérer n’est pas nouveau, mais il est devenu beaucoup plus médiatisé ces dernières années. L’idée d’une campagne de sensibilisation est très positive. Elle peut facilement s’intégrer aux cours d’éducation routière dispensés par la police dans les écoles du primaire. Ainsi, la plupart des jeunes seraient clairement informés des risques et conséquences quant au refus d’obtempérer à un ordre de police.»
Nos désirs pour une réalité Les jeunes devraient-ils être les seuls concernés? «Non, ce ne sont pas les
seuls qui ont du mal à respecter l’autorité, rappelle Patrice Villetaz. Certains mouvements écologistes, comme Extinction Rebellion, relèvent du même principe d’absence de limites et de désobéissance civique. Nos sociétés tendent à devenir une sorte de jungle, où chacun souhaiteet même veut - voir ses désirs se réaliser immédiatement.» De l’aveu de Françoise Piron, cette campagne pourrait se décliner sous différentes formes: affiches dans l’espace public,
discussions dans les maisons de quartier, distribution de dépliants ou encore intégration dans les actions plus générales de prévention. Et l’élue de préciser: «Si le plénum accepte ce postulat, il appartiendra ensuite à la Municipalité de définir, en concertation avec les professionnels qui travaillent au quotidien avec les jeunes, les mesures les plus adaptées.»
Fabio Bonavita
Le centre auditif Neuroth de Lausanne a déménagé et se trouve désormais à l’avenue du Théâtre 1: plus grand, plus moderne et en plein centre-ville. Au centre auditif Neuroth de Lausanne, Merita Uka, responsable du centre, et Sonia Fernandez, conseillère auditive, conseillent et accompagnent la clientèle pour tout ce qui relève de l’audition. «Nous assurons une meilleure vitalité auditive et une meilleure qualité de vie.»
Pour toute la clientèle, le nouveau centre auditif de Lausanne permet de retrouver le service Neuroth éprouvé dans une nouvelle ambiance accueillante. Depuis le déménagement, le centre auditif dispose d’une surface encore plus grande. Les clientes et clients se sentiront immédiatement à l’aise et trouveront vite leurs repères. «Je suis sûre que notre nouveau centre auditif va plaire autant à la clientèle qu’à nous», a�rme Sonia Fernández, conseillère auditive.
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Le centre auditif Neuroth de Lausanne dispose d’une infrastructure ultramoderne avec un équipement sophistiqué à la pointe de la technologie. Deux cabines d’audition o�rent à l’équipe des possibilités de conseil supplémentaires. Dans tous les cas, le plus sûr est de prendre rendez-vous pour un test auditif. «Mais nous essayons toujours, même à l’improviste, de créer des capacités pour donner des conseils et de prendre du temps pour notre clientèle», explique Merita Uka, responsable du centre auditif. «Pour nous, le conseil auditif individuel, adapté aux besoins personnels de chaque cliente et client, est notre priorité absolue. Nous prenons le temps de répondre à leurs préoccupations, à leurs craintes et à leurs questions a�n qu’ils et elles se sentent toujours à l’aise, compris et entre de bonnes mains. Un accompagnement de qualité repose sur l’expertise et la con�ance.»
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DIOXINES • L’étude «rassurante» sur la pollution qui a frappé Lausanne est remise en cause par deux experts internationaux. Parallèlement, le Canton de Vaud annonce un assainissement des sols à hauteur de 100 millions de francs, tout en refusant d’indemniser les personnes lésées.
C’est l’émission Temps Présent, diffusée le 2 octobre dernier, qui a ravivé le scandale. Son enquête a révélé que l’étude d’Unisanté, commandée par le Canton de Vaud pour rassurer la population à la suite de la pollution aux dioxines dues à l'ancien incinérateur du Vallon, est jugée «scientifiquement fragile» et «non concluante» par deux experts internationaux de renom. Taille des échantillons insuffisante, méthodologie bancale: selon eux, seule une nouvelle étude indépendante et solide permettrait de mesurer l’ampleur réelle de la contamination.
Des témoignages poignants
Fabrice Moscheni Député UDC au Grand Conseil
Sacrifier les Vaudois sur l’autel de l’écologisme?
Pour rappel, c’est le Canton qui avait mandaté Unisanté pour réaliser cette étude qui a conclu que les niveaux de pollution enregistrés n’avaient pas révélé de danger sanitaire majeur et que le risque de contracter un cancer était minimal. Elle est donc désormais vivement contestée. Unisanté prend acte, mais continue de défendre un travail «réalisé dans les règles de l’art» et «scientifiquement valable», alors que les autorités, elles, n’envisagent pas de lancer de nouvelles investigations.
saient pourtant les risques liés à l’incinérateur, mais n’avaient pas instauré de contrôles suffisants.
Une trahison
Experts contre experts. Un schéma classique mais qui, dans le cas présent, fait penser au fameux «circulez, il n’y a rien à voir!». Car au-delà du débat d’experts, l’émission a aussi révélé une souffrance humaine profonde: pendant des décennies, des habitants ont vécu, cultivé et mangé sur des terres empoisonnées. Certains d’entre eux ont témoigné être atteints de cancers qu’ils associent à leur exposition prolongée, dénonçant l’opacité des autorités de l’époque qui connais-
Aujourd’hui, l’État annonce un investissement titanesque - 100 millions sur 15 anspour assainir les sols, mais persiste à refuser toute indemnisation aux victimes, en s’abritant derrière l’unique étude controversée d’Unisanté. Un scandale. Ce «Seveso vaudois» appelle une véritable reconnaissance de la responsabilité de l’État et une réparation digne pour les personnes lésées. Restaurer la confiance publique exige plus que des pelleteuses et des millions, car sans justice ni compensation, cette plaie environnementale et sociale restera béante. Philippe Kottelat
La révision de la loi vaudoise sur l’énergie (LVLEne) vise la neutralité du Canton de Vaud en termes d’émission Co2 et le renforcement de son autonomie énergétique. Concrètement, la rénovation de bâtiments à marche forcée et la production locale d’énergie seront imposées. L’investissement est estimé à 20 milliards , c’est-àdire près de 25’000 francs par Vaudois. L’impact climatique s’avère douteux malgré ce coût mirobolant: d’une part, même si le Canton de Vaud bannissait toutes les émissions de gaz à effet de serre de son territoire, cela n’aurait qu’un impact infime sur les émissions mondiales. D’autre part, si l’on juge qu’il est néanmoins nécessaire d’avoir un Canton neutre en termes d’émissions carbone, ceci serait atteint pour un coût 400 fois inférieur en investissant dans des projets de réduction de CO₂ à l’étranger. Le volet «indépendance énergétique» semble aussi nébuleux: le Canton de Vaud couvre déjà près de 50% de ses besoins avec des sources énergétiques vaudoises et suisses. Produire toute l’énergie dans le Canton doublerait le coût moyen de l’énergie. Ceci engendrerait une forte inflation et le risque d’une crise économique majeure comme celle vécue lors du COVID. Finalement, quelque 12’500 emplois supplémentaires seraient nécessaires, dont près de 10’000 recrutés hors canton. Dans un marché du logement au taux de vacance inférieur à 1 %, ceci pourrait faire grimper encore plus les loyers et générer de l’inflation. Tel un slogan politique, la nouvelle loi sur l’énergie LVLEne est une apologie de l’écologisme. Son impact sera infime sur le climat et sur l’indépendance énergétique, mais ses effets collatéraux seront délétères sur le niveau de vie des Vaudois.
Le regard satirique d’Alan Monoc sur l’actualité
Cela commence à faire beaucoup de bruit pour des assises de popotins que l’on espérait inclusives et rassembleuses. Aussi LGBTQIXYZ+ friendly puissent-ils être, les bancs arc-en-ciel voulus par la Ville de Lausanne charrient leur lot de haine, de moqueries, de vandalisme et… de révélations. Car à vrai dire, ces bancs en disent long autant sur l’engagement LGBTQIXYZ+ de notre Municipalité que sur son fonctionnement, qui sème à tout va pour que l’on s’aime tous à tout va.
Ainsi, à la faveur d’un article publié par nos estimés collègues de 24 heures, apprend-on incidemment par la bouche du municipal cryptosocialiste PierreAntoine Hildbrand, enfariné pour l’occasion par des militant-e-s-x-y-z LGBTQIXYZ+ qui trouvaient qu’il n’en faisait pas assez pour la cause, que la mise en service de ces quelque 11 bancs arc-en-ciel sur les 3400 que compte le territoire communal a nécessité «deux ans de collaboration interservices». Une action résolue, une coordination émérite, une
planification sur le temps long donc, pour un résultat qu’une classe de chères têtes blondes/racisé-e-s/cis ou trans, sous la direction d’un-e maître-esse doué-e, aurait obtenu en une semaine de travail… voilà qui en dit beaucoup sur l’affectation de nos contributions publiques et sur l’inépuisable capacité de travail et d’adaptation de ceux que ce cher Courteline appelait les ronds-de-cuir. Finalement, on a donc les priorités politiques et les capacités administratives que l’on mérite et à l’aune de ce haut niveau d’investissement et de travail, les Lausannoises et les Lausannois comprendront aisément pour quelle raison les chantiers dont leur ville est intensément perclue s’étirent en longueur. Sans parler bien sûr de la décontamination de nos sols imbibés de dioxine, qui devra probablement nécessiter plusieurs siècles de collaboration interservices, le temps que les générations de contaminé-e-s puissent enfin en mourir.
Certains propriétaires pensent «économiser» en vendant seuls. Pas de commission, pas d’intermédiaire et plus de marge? En théorie, oui. En pratique, c’est souvent l’inverse. En mandatant un courtier, le propriétaire est censé ne plus s’occuper de rien et gagner ainsi en temps. En outre, il bénéficie des compétences, du réseau et de l’expérience d’un professionnel du terrain qui agit dans ses intérêts. Cette approche permet de gagner en efficacité, mais surtout de mener à bien des transactions parfois semées d’embûches qui n’aboutiraient simplement pas le cas échéant. Une autre réalité est celle du prix, qui doit impérativement être fixé correctement. Un bien trop cher reste longtemps en ligne, et perd en attractivité. Les acheteurs peuvent donc s’en détourner, ce qui augmentera encore les difficultés de vendre. À l’inverse, certains propriétaires sous-estiment la valeur de leur bien, par manque de recul ou méconnaissance du marché. Ils acceptent une qui leur semble correcte, sans réaliser qu’ils vendent mal et perdent parfois plusieurs dizaines de milliers de francs au passage. Paradoxalement, l’économie sur les honoraires peut se transformer ainsi en perte si le prix n’est pas correctement défini ou les négociations mal menées. Car il ne s’agit pas simplement de «vendre» ou de vendre vite. L’objectif est de le vendre bien! Vendre un bien sans expertise c’est comme plaider seul devant un tribunal ou réparer sa voiture en suivant un tutoriel sur YouTube: c’est possible, mais ce n’est pas conseillé et quand les choses se compliquent, les conséquences peuvent être considérables. Faire appel à un professionnel, ce n’est donc pas un luxe. C’est une stratégie. Et souvent, c’est celle qui vous fait gagner, pas seulement vendre. Vendre sans courtier? Une économie... qui coûte souvent cher L’IMMOBILIER VU
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REFUGE • Une plainte secoue le centre d’accueil animalier situé à la Croixsur-Lutry. Selon son président et le vétérinaire cantonal, le refuge est en parfaite conformité avec la loi. Reportage.
Il y a Tripette, Joey, Béatrice ou encore Tulipe. Tous vaquent à leurs occupations quotidiennes, oscillant entre la sieste, le repas, des petits câlins des humains, et puis encore la sieste. À la Maison des Chats, à la Croix-sur-Lutry, la centaine de félins gardés dans le refuge sont dispersés entre leurs parcs extérieurs, les pièces intérieures aménagées d’arbres à chats, ou pièces de soin ou de quarantaine.
À priori, l’espace et l’agencement du lieu permettent un épanouissement total pour ces chats, dont la plupart, vieux et cabossés, ne sont plus à adopter. Seulement voilà, il y a quelques mois, le calme de la maison s’est vu perturbé par quelques cas de chats, dont la santé défaillante a poussé des personnes actives au sein du refuge à adresser des dénonciations au vétérinaire cantonal.
Les dents de Cookie «J’ai commencé à voir des choses qui me questionnaient, sur les façons de faire, les protocoles, se souvient l’une des personnes ayant contacté
Lausanne Cités pour alerter sur la situation. Il y avait par exemple ces chats qui restaient trop longtemps dans leurs cages de quarantaine. Je me demandais ce qu’on pourrait faire pour que ça s’améliore, sans jugement. Mais d’un cas un peu bizarre, on est arrivés à deux, à trois, et le dernier, c’était la goutte d’eau.»
Ce dernier cas, c’est Cookie. Il s’agit d’une chatte d’environ dix ans, qui se trouvait ce jour-là dans un état de santé précaire. «Nous sommes entrées dans le cabinet vétérinaire et nous avons vu ce chat. Elle avait beaucoup de peine à respirer. Et le président, qui était là, nous a dit, "voilà un parfait cas d’étude". Il a profité de l’occasion pour nous demander ce qu’elle avait, alors on a essayé de regarder. Quand j’ai voulu regarder ses gencives, il m’en a empêchée, et il nous a fait reculer.» Selon les infor-
mations à leur disposition, Cookie avait subi une extraction dentaire quelques jours auparavant, qui s’était infectée et avait évolué en septicémie. «Les employées avaient voulu l’emmener chez un vétérinaire en urgence, mais il est arrivé au même moment et les en a empêchées». Pour les anciennes employées, il aurait fallu transférer Cookie au plus vite dans un centre d’urgence pour lui donner une chance ou, si besoin, abréger ses souffrances.
Mieux, mais pas parfait? Une troisième personne, qui a également souhaité garder l’anonymat, soutient les propos des deux initiatrices. «Quand Cookie est morte, même les employées étaient surprises de la manière dont ça s’était passé.» Elle appuie cependant: elle a aimé travailler là-bas, et selon elle, il est pri-
mordial que cette maison perdure, car les chats en ont besoin. «La maison est super bien, les chats qui y vivent sont heureux.» Pour elle, il n’y a qu’un problème: le président. Jean-Louis Stauffer est arrivé en 2021 à la tête de la Ligue Vaudoise de la défense pour les animaux (LVDA) plus connue sous le nom de La Maison des Chats. Proposé par le tribunal d’arrondissement de l’est-vaudois pour venir récupérer une institution qui avait pris l’eau, à la suite de mauvaises gestions financières. Pour lui, ces dénonciations ne sont que mesquineries et malveillances. «C’est un règlement de comptes». Tout à fait conscient de l’identité des dénonciatrices, il soulève d’ailleurs qu’elles avaient signé une charte de confidentialité. En sa présence, la totalité du personnel assure s’entendre à merveille avec le président de la
Maison des Chats. «J’apprécie le côté professionnel, on peut le solliciter même le dimanche», raconte une bénévole.
«On a pas trop compris d’où sont sorties ces accusations, complète une autre. On passe nos journées à faire les soins qu’il faut.» Averti par la plainte, le bureau du vétérinaire cantonal est par ailleurs venu visiter la Maison des Chats dans le courant du printemps.
Manque chronique de moyens Contacté, le vétérinaire cantonal explique par e-mail: «Notre mission est de vérifier la conformité des structures que nous sommes tenus de contrôler. Lorsque des non-conformités sont constatées, des mesures correctives sont formellement ordonnées, dont la mise en œuvre est vérifiée. Lorsque la structure est conforme, aucun suivi particulier n’est exigé. Concernant le refuge mentionné, le dernier contrôle effectué par nos services n’a révélé aucune non-conformité».
Jean-Louis Stauffer, ainsi que de manière unanime tous les employés de la LVDA, regrette cependant un manque chronique de moyens, et il craint une fermeture ces prochaines années si davantage de dons ne viennent pas renflouer les caisses. Il déplore un domaine dans lequel les professionnels se mettent des bâtons dans les roues. «Il y a trop d’émotionnel», conclut-il.
Élise Dottrens
Lors du dernier Conseil communal, un élu d’Ensemble à Gauche, aussi connu pour avoir volé des rideaux chez IKEA, s’est présenté avec un t-shirt arborant l’inscription ACAB, acronyme de All Cops Are Bastards («tous les flics sont des salauds»).
Cette inscription, reconnue comme étant un appel à la haine, est indigne d’un élu et incompatible avec la fonction de conseiller communal. Elle viole le serment que les élus promettent de respecter à leur entrée en fonction. Choqué, le PLR a demandé à la Municipalité de saisir le Conseil d’État pour que cet élu soit suspendu.
Alors qu’il avait l’occasion de montrer son soutien au corps de police, le syndic Grégoire Junod a préféré se dérober à ses responsabilités, estimant que la décision revenait au Conseil communal. Face à ce nouvel abandon du corps de police, le PLR a demandé que le Conseil communal se prononce sur la suspension de M. Socchi.
À la tribune, M. Socchi a expliqué qu’étant favorable à l’abolition de la police, il se jugeait
légitime à porter un t-shirt qui insulte celles et ceux qui travaillent chaque jour pour assurer la sécurité publique. Sans surprise, la gauche a refusé la demande de suspension. Après le désarmement de la police et les accusations de racisme systémique, la gauche encourage désormais l’abandon des forces de l’ordre. C’est inacceptable. Je ne peux pas défendre une politique qui prône l’anarchie et encourage les comportements contraires à la loi au détriment de la sécurité des habitantes et habitants de cette ville.
En tant que candidate à la Municipalité, je ne peux pas davantage accepter qu’un employeur abandonne publiquement ses employés lorsqu’ils sont insultés. Pas plus que je ne peux tolérer qu’un élu, quel que soit son bord politique, s’en prenne à la fonction publique sans en assumer des conséquences. J’espère sincèrement qu’en mars 2026, la sanction populaire sera plus forte que celle du Conseil communal.
Marlène Bérard
Cheffe du groupePLR
LIAISONS SUR LE LÉMAN
Un accord a enfin été trouvé
Après la dénonciation de la convention existante par la partie française, le Canton de Vaud, la Communauté de Communes Pays d’Évian Vallée d’Abondance et Thonon Agglomération ont trouvé un accord pour assurer la continuité des liaisons lacustres transfrontalières sur le Léman en 2026.
DR
En 2026, les liaisons aux heures de pointe seront donc maintenues, tandis que l’offre globale sera entièrement adaptée, mais de manière ciblée. En outre, la partie suisse et la partie française se sont engagées à financer respectivement, comme ces dernières années, la moitié des coûts des prestations non couvertes par les recettes enregistrées. A noter que, durant les prochaines mois, les discussions vont se poursuivre entre les deux parties pour établir un nouveau cadre juridique et financier durable dès l’année 2027.
Lausanne, 11.–13.11.
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GOURMANDISE • Céline Pasche, connue pour avoir été aux commandes de la pâtisserie Sedef, fournit plusieurs des tables emblématiques de la ville avec des créations délicates et poétiques. Accompagnée de sa sœur Laetitia chargée de la gestion et de la communication, elle s’impose aujourd’hui parmi les talents suisses les plus prometteurs, un parcours mis à l’honneur dans le livre «Romandie sucrée».
Céline Pasche travaille la pâte et sa vie de manière singulière. Après une formation exigeante à l’École Ferrandi à Paris, l’un des établissements les plus prestigieux de la gastronomie mondiale où elle a forgé une approche particulière, cherchant à traduire des émotions en textures et en goûts, elle décide de revenir en Suisse avec l’ambition de proposer des douceurs qui se démarquent.
Sa technique, précise, se révèle. À travers ses créations, elle «évoque des ressentis et tend à redonner au public lausannois une expérience sensorielle riche», où l’esthétique rencontre la subtilité des saveurs de sa culture turque.
Aventure entrepreneuriale À Lausanne, le nom de Céline Pasche est indissociable de Sedef Pâtisserie, une maison fondée avec sa sœur Laetitia en 2021. Plus qu’une simple aventure culinaire, Sedef était l’aboutissement d’un souvenir d’enfance profondément ancré sur la minuscule île éponyme, au large d’Istanbul, dans un jardin baigné de soleil où leur grand-mère Sonia leur faisait déguster des baklavas pistache–fleur d’oranger. Ce moment magique devint la matrice de leur projet: créer des bou-
chées aussi belles que bonnes dans un écrin élégant. Tandis que Laetitia, dont l’activité est plus tournée vers le monde de l’art, prenait en charge la communication et les aspects administratifs, Céline se consacrait entièrement à la pâtisserie. Elle travaillait seule en laboratoire, confectionnant des créations qui garnissaient les vitrines de Sedef jusqu’à la vente de la boutique en octobre 2023.
Réponse à la pénurie de personnel
En effet, face aux difficultés pour recruter du personnel qualifié rencontrées partout après la crise du Covid, les deux sœurs décidaient, en 2023, de fermer leur boutique et de concentrer leurs activités sur la production de desserts pour les restaurants, ce qu’elles pratiquaient déjà à plus petite échelle depuis le début. Il a fallu travailler intensément pour rendre ce nouveau modèle économique viable. «Je peux compter sur Laetitia, qui me seconde pour toute la logistique», souligne Céline. Aujourd’hui, elle fournit les tables de plusieurs restaurants réputés de la
région, comme le Céleste à Vevey, le Bel Air café et l’Académie Café à Lausanne - Céline, cofondatrice, y est impliquée et on peut parfois la croiser sur place -, Le café des Artisans, Un pò di più ou encore la Villa Malfi à Lutry. Elle collabore également avec le café de Port Franc et sa capacité à répondre aux besoins variés de ces établissements, tout en maintenant une qualité et une originalité constantes, témoigne de sa verve et de sa passion. Cette réorganisation leur permet depuis d’explorer une autre facette de leur métier: le service traiteur sur mesure, les collaborations événementielles et les pop-up créatifs. Elle offre aux deux sœurs plus de liberté et se rapproche de ce qui leur plaît vraiment.
Repérage Gault & Millau
En mai 2025, elles ont géré le stand de la Fondation Francine Delacrétaz, qui apporte un soutien concret aux personnes touchées par le cancer du sein en Suisse romande, en confectionnant des biscuits pour animer le marché de Lausanne. En août, elles co-organisaient un déjeuner dans un lieu tenu
secret jusqu’à la veille avec leurs amies de Z Atelier culinaire, mêlant influences marocaines et turques autour d’un blind-test musical. Ce parcours atypique a permis aux deux sœurs d’être reconnues au-delà des frontières lausannoises. En 2023, elles étaient intégrées au Forum des 100 personnalités qui font la Suisse romande, établi par Le Temps, une distinction rare pour de jeunes artisanes et artisans du goût. L’année suivante, en 2024, les journalistes Siméon Calame et Virginie Gerhard les présentaient dans leur ouvrage «Romandie Sucrée», un livre rassemblant quinze talents romands, dont trois «Pâtissiers de l’année» au Gault & Millau. Céline et Laetitia y sont mises à l’honneur: «Nous sommes fiè-
res d’être les seules femmes dans ce livre, dans un domaine encore très masculin», déclarent-elles. Dans cet ouvrage, on retrouve les deux sœurs aux côtés de grands noms, témoignant ainsi de leur croissance dans le paysage gastronomique suisse. Cette reconnaissance souligne leur travail acharné et la singularité de leur approche. Ténacité et talent leur valent aujourd’hui une place de choix parmi les artisans suisses de la gourmandise, une aventure qui enchante les papilles et les cœurs de toute la Suisse romande. Monica D’Andrea «Romandie sucrée», Siméon Calame et Virginie Gerhard, Éditions Slatkine. www.sedef.ch
Sous la marque ombrelle « Naturellement de la ferme », des agricultrices et agriculteurs approvisionnent les magasins LANDI de leur région avec des produits de leurs fermes. Pâtes, confitures, viandes, sirops et spiritueux – le choix dans chaque magasin LANDI est unique et varié. Ces produits nécessitent du travail et des tâches manuelles. Retrouvez les témoignages de quelques producteurs sur landi.ch
Produits de boulangerie
Fournis par la ferme Mattenhof, Melchnau et disponibles auprès de LANDI Melchnau-Bützberg
Fromages
Fournis par la famille Chevalley, Puidoux et disponibles auprès de LANDI Rhône-Lavaux
Huile et vinaigre balsamique Fournis par la ferme Kressibucher, Lanzenneunforn et disponibles auprès de LANDI Aachtal et LANDI Mittelthurgau
Découvrez les spécialités régionales directement de la ferme le samedi 18 octobre 2025 dans votre LANDI
Produits de boulangerie traditionnels des Grisons Fournis par Dolores Ambühl, Davos Frauenkirch et disponibles auprès de LANDI Graubünden
Notre sélection de sorties
DR
Expos, spectacles, théâtre, tous les événements à ne pas rater sont dans notre agenda. page 10
Avec «Art de Wouf», Valeria Aloise rend hommage à des œuvres d’art qui ont du chien. page 10
TRAMPOLINE PARK
JUNGLE KIDS
MINI-GOLF FLUO
Plus de 5600 m² de loisirs indoor entre sport et fun pour tous.
CHAMPIONNAT • Du 24 au 26 octobre, Morgins, dans la Région Dents du Midi, accueillera la 2e édition des Championnats du Monde de la Raclette. Le village se muera en véritable capitale de ce plat emblématique, réunissant producteurs suisses et étrangers pour trois jours de fête et de compétition. Déjà plus de 150 fromages issus de 13 pays et 4 continents (dont Suisse, France, Italie, Belgique, Autriche, Canada, États-Unis, Japon…) sont inscrits pour tenter de décrocher le titre suprême. Les concurrents s’affronteront dans
rendez-vous à Morgins. PHOTOS GABRIEL PREMAND
cinq catégories: lait cru de vache d’alpage, lait cru de vache, lait thermisé/pasteurisé, lait de chèvre et lait de brebis. Le jury, composé de professionnels de la gastronomie et de consommateurs tirés au sort, procédera à une première sélection, avant de céder la place à un super jury international d’experts. Nouveauté 2025: un prix «coup de cœur des enfants» viendra couronner l’un des fromages d’alpage. Par ailleurs, un village de la raclette proposera des dégustations, des ateliers et des anima-
tions autour des saveurs et traditions locales. Sans oublier des concerts, et des espaces dédiés aux enfants. Morgins vibrera ainsi au rythme des meules et des couteaux, pour le plus grand bonheur des amateurs de raclette.
Aurore Clerc
Championnats du Monde de la Raclette www.racletteworldchamps.com.
DR
Sur les écrans
Le film d’animation «Marcel et Monsieur Pagnol» est en salles et la rom com «French Lover» sur Netflix. page 11
Livres et contes
DR
Le Festival des livres et des contes aura lieu du 14 au 25 octobre au centre commercial Migros à Romanel. page 11
GASTRONOMIE La cheffe Alba Farnos Viñals publie «Hors du Moule», son premier livre de cuisine, chez Helvetiq. À travers une trentaine de recettes revisitées, elle propose une relecture moderne et poétique du patrimoine culinaire helvétique.
Née à Barcelone, Alba Farnos Viñals a fait ses armes à Paris, à l’École Ferrandi, l’une des institutions les plus prestigieuses du monde culinaire. Elle affine ensuite son savoirfaire auprès de chefs d’exception: à l’Astrance de Pascal Barbot (3 étoiles Michelin), à la Présidence du Sénat, puis dans les cuisines étoilées de Cobéa et Virtus. En 2021, elle s’installe en Suisse pour rejoindre le restaurant LEGRAM à Renens, où son talent est rapidement salué. Quelques années plus tard, le guide Gault & Millau la distingue parmi les «Dix chefs à suivre». Aujourd’hui, elle poursuit son aventure à l’Auberge de l’Abbaye de Montheron - aux côtés de Paul Marsden qui œuvre en salle, et une équipe soudée en cuisine - tout en explorant de nouveaux terrains d’expression.
La Suisse par la cuisine
Le 10 octobre 2025 marque une nouvelle étape: la parution de «Hors du Moule», chez Helvetiq. Ce premier ouvrage, disponible en français et en allemand dans une large sélection de librairies suisses, célèbre le patrimoine culinaire helvétique sous un angle inattendu. De la fondue au bircher müesli, Alba Farnos Viñals revisite une trentaine de classiques, en y
insufflant une touche moderne, joyeuse et inventive. C’est une invitation à cuisiner autrement qu’elle envoie aux amateurs de bonnes chères, à jouer avec les produits locaux, tout en respectant l’esprit de la tradition.
Entre tradition et création
Dans «Hors du Moule», chaque recette devient une passerelle entre passé et présent. La cheffe catalane y marie technique, sensibilité et curiosité, transformant les plats familiers en créations empreintes de fraîcheur. Loin du simple exercice de style, son approche rend hom-
mage au terroir suisse tout en ouvrant la porte à la créativité.
Un bel hommage à son pays d’adoption
Née d’une période de transition, cette œuvre est aussi une histoire de cœur. «En tant qu’étrangère, écrire ce livre a été une manière d’exprimer mon attachement à ce pays et à sa culture culinaire», confie Alba Farnos Viñals.
«Hors du Moule» est ainsi autant un livre de recettes qu’un voyage personnel, une manière de dire, en saveurs et en mots, sa gratitude envers une terre d’adoption qui inspire son art au quotidien.
Aurore Clerc
«Hors du Moule», Alba Farnos Viñals, éditions Helvetiq.
ANNE-CLAIRE HÉRAUD
Jusqu’au 19 octobre
Jed Kritzinger
La Galerie La Chaumière accueille Jed Kritzinger pour sa première exposition en Europe. Artiste et architecte de talent, il est entouré des œuvres de Jacqueline Deblue (sculptures), et de François de Cocatrix Mahesh (bijoux et minéraux).
Un rendez-vous musical vient agrémenter l’expo le 17 octobre, avec une démonstration à la guitare.
Espace La Chaumière, Montricher.
Jusqu’au 13 novembre
Extra Terra
Le travail artistique de Franziska Martin se déploie dans le champ de tension entre la photographie et le collage, oscillant entre documentation et illusion.
Au cœur de sa pratique, se trouvent les questions du temps et de la transformation, ainsi que la relation entre l’être humain et son environnement, et comment les individus façonnent leur cadre de vie et, en retour, sont façonnés par lui.
La Galerie Strates, Lausanne.
Jusqu’au 1er novembre 2026
Longueurs d’avance
L’exposition «Longueurs d’avance» explore les avancées technologiques et les changements culturels qui ont façonné l’expérience sportive de chaque génération.
À travers quatre périodes distinctes, les visiteurs découvrent comment le sport continue d’évoluer, des nouvelles disciplines à l’e-sport, en passant par les progrès dans les domaines de la diffusion, du chronométrage et de l’arbitrage impartial.
Musée Olympique, Lausanne.
Salon
Jusqu’au 14 décembre
Les promesses du rap
L’expos actuelle à voir à la Ferme des Tilleuls, «Get Rich or Die Tryin’ - Les promesses du rap» raconte la passionnante histoire du hip-hop. Elle retrace le chemin parcouru, des cités du Bronx aux podiums des plus grandes marques de mode, en passant par des hauts lieux de la culture. Ferme des Tilleuls, Renens.
Le 18 octobre
Elles racontent
Ce rendez-vous unique en Suisse romande met en lumière la puissance des récits de femmes engagées dans le leadership et l’entrepreneuriat. Réunissant une centaine de participants, l’événement donne la parole à des conférencières inspirantes qui partageront, chacune à travers une intervention de 15 minutes, leur parcours, leurs défis et leurs victoires.
Hôtel du Grand Lac Excelsior à Montreux, de 14h à 20h.
Jusqu’au 31 décembre
La Revue Vaudoise
La troupe de cette 7 édition de la Revue Vaudoise est composée de Nathalie Devantay, Jenny Lorent, Pierre Aucaigne, David Charles (aka MC Roger), Karim Slama, Olivier Delaloye, Léa Gamba, et Keumart. Elle passera l’actualité romande, régionale et même parfois très locale au vitriol, avec humour, musique et chant en live.
Magic Mirror, Port de Territet, Montreux.
Le Bal des Mariés
Du 18 au 19 octobre, le Salon de Mariage «Bal des Mariés» investit le Domaine de Pra Roman à Lausanne. Cet événement dévoile des prestataires locaux, décorateurs, traiteurs, fleuristes, bijoutiers, spécialistes beauté et papeterie, pour aider les futurs mariés à concrétiser leur vision. Au programme: défilés de robes de mariée, ateliers en direct, dégustations, conseils personnalisés et démonstrations originales. Dans une ambiance élégante et chaleureuse, ce salon offre l’inspiration et les rencontres indispensables pour organiser un mariage sur mesure. Entrée gratuite, ouvert de 10h à 18h.
Entraide
Parents solidaires
Sur l’initiative de trois familles, un groupe inédit de soutien pour les parents d’enfants touchés par des malformations anorectales, génitales, urologiques, de la moelle épinière, par le syndrome VACTERL ou autres situations similaires est en création. Objectif: briser l’isolement, partager les expériences et trouver ensemble des ressources. La première rencontre-découverte se tiendra le vendredi 21 novembre à Lausanne. Ce groupe est accompagné par le Centre Info-Entraide Vaud. Informations et inscriptions: entraide@benevolat-vaud.ch/ 021 313 24 04. Le 21 novembre, de 18h30 à 20h30.
Le 17 octobre
Asfar Shamsi + Salvia Rosa + Big Gina Une soirée, trois concerts au Romandie. Asfar Shamsi, une artiste aux rimes tranchées et à l’écriture soignée, aux textes rap dans leur construction et pop dans leur couleur, aux productions intimes, électros ou aériennes. Salvia Rosa, c’est de la pop expérimentale mêlant des influences de reggaeton, hyperpop et parfois des sonorités électro. Et Big Gina, grande dame aux multiples chapeaux. Danseuse, modèle, DJ… Le Romandie, Lausanne.
Le 18 octobre
Nick Mulvey + Harrison Storm
Dix ans après sa première partie de Lianne La Havas, Nick Mulvey revient en full band aux Docks avec un nouvel album, entre folk lumineuse, guitare envoûtante et voix apaisante. En ouverture, l’Australien Harrison Storm installera une atmosphère douce et chaleureuse, portée par ses arpèges et sa voix nuancée. Une soirée folk tout en délicatesse et en émotion. Docks, Lausanne.
Le 19 octobre Mendelssohn et Barber
Olivier Blache et l’Orchestre de Chambre de Lausanne (OCL) interprètent Mendelssohn et Barber, un concert à découvrir le 19 octobre à la Salle Métropole à Lausanne.
Le 18 octobre - Ruptures
Une œuvre chorale, forte et émouvante. Réunissant 40 danseurs venus
des cantons du Valais, Vaud et Fribourg, «Ruptures» explore un monde où la réalité se dématérialise, où les frontières entre le physique et le virtuel deviennent de plus en plus floues.
Salle Del Castillo, Vevey.
Le 25 Paradeoctobred’Halloween
La Parade d’Halloween, proposée par la Compagnie Elixir, se déplacera cette année dans les rues assombries de Bussigny, avec une superbe histoire: une diva fabuleuse, qui fait jaillir de nouvelles étoiles et de nouveaux mondes, y est accompagnée dans sa marche par des Astros, créatures de lumière fantastiques. Ces acrobates d’Outre-Terre dansent sur la voie lactée et jonglent avec des comètes dans un ballet d’étoiles. Au départ de la place de l’Hôtel de Ville, Bussigny. 19h.
Les 18 et 19 octobre
Bankal
Qui a dit qu’on devait rester seul sur son monocycle? Sûrement pas ce duo circassien de la compagnie Puéril Péril, qui sont deux, mais qui n’en ont qu’un, de monocycle. Sans compter les tabourets. Parce que ces deux acrobates font dans la construction. Ils ont élaboré une technique révolutionnaire d’échafaudage hyper adaptable avec des tabourets. Ensemble, ils cherchent à tenir en équilibre sur cette fragile et si grisante limite entre la prise de risque et la chute. Usine à Gaz, Nyon.
HAUTE SOCIÉTÉ • Le prix élevé des loyers (1500 francs au mètre carré par an) a favorisé les commerces de luxe – même si la tendance semble à la baisse aujourd’hui. On y trouve tout de même le meilleur magasin de tabac de la ville et un des meilleurs chocolatiers. Ses maisons donnant sur le lac étaient les domiciles privilégiés de la haute société. Au XVIIIe siècle, le passage obligé des routes vers l’Italie, l’Allemagne et le sud de la France fit de cette rue l’emplacement presque exclusif des hôtels et des auberges.
Hôtel du Lion d’Or
entre autres, le bon gibier des montagnes voisines, l’excellent poisson du lac de Genève, et nous humections tout cela, à volonté et à discrétion, avec un petit vin blanc limpide comme eau de roche, qui aurait fait boire un enragé.»
Apprécions ce témoignage, mais méfionsnous de l’exactitude des souvenirs du grand homme, à témoin sa recette de la fondue, qui «n’est autre chose que des œufs brouillés au fromage, dans certaines proportions que le temps et l’expérience ont révélées»…
Restaurant italien
Le pouvoir des rêves
L’hôtel du Lion d’Or était le plus réputé d’entre eux: il a reçu la visite de l’empereur Joseph II, de l’ex-impératrice Joséphine de Beauharnais et de sa fille Hortense, du roi de Prusse Frédéric-Guillaume III, et de l’inévitable poète Goethe. Dans sa «Physiologie du goût», Jean Anthelme Brillat-Savarin se souvient: «Quels bons dîners nous faisions en ce temps à Lausanne, au Lion d’Argent (!) Moyennant quinze batz, nous passions en revue trois services complets, où l’on voyait,
L’hôtel a fermé en 1845. Si l’enseigne a disparu en 1875, son aura est restée. Malgré tout, l’immeuble, élégante construction de 1711, a été passablement malmené: aujourd’hui, le rez-dechaussée est occupé par des boutiques, aux étages se trouvent des logements, un restaurant italien (qui vaut surtout pour sa vue sur la cité), un coiffeur et des éditeurs.
Pourquoi rêvonsnous? Les rêves sontils de simples bouffées d’activité neuronale ou détiennent-ils les clés pour comprendre notre personnalité et nos émotions? Peuventils même nous aider à mieux affronter nos propres peurs? Avec ce livre, vous allez explorer l’intersection fascinante des neurosciences, de l’art, de la philosophie et de la psychiatrie pour découvrir comment le rêve émerge du cerveau. Dr Lampros Perogamvros, éditions Favre.
Art de Wouf
Le musée a préparé une exposition spéciale sur les chiens dans l’art. Un peu frustrée de se faire voler la vedette, Harriet, la chatte du musée, se balade dans les salles d’exposition et découvre des peintures, sculptures et photographies qui ont du chien. «Art de Wouf» dresse une liste non exhaustive d’œuvres d’art représentant des chiens. Ce faisant, on en apprend plus sur les artistes, sur la vie des hommes et des femmes à différentes époques, et sur les chiens et leur symbolique, bien sûr. Le tout avec humour.
Valeria Aloise, éditions Helvetiq.
ADRESSE
Rue de Bourg 29, 1003 Lausanne
La rue de Bourg, qui monte en ondulant sur 220 mètres entre Saint-François et Saint-Pierre, est la rue des boutiques franchisées internationales. tion de leues n la Le te
TRANSPORTS EN COMMUN Bus TL 1/2/4/6/8/9, arrêt Saint-François
À SAVOIR
Le McDonald’s de la rue de Bourg est installé dans la plus ancienne maison civile datée de la ville, où une poutre de 1254 subsiste dans une vitrine. À côté, un ancien cinéma, Le Bourg, a été reconverti en espace culturel.
Le texte de cette rubrique est tiré du livre «111 lieux à Lausanne à ne pas manquer», de Martine Dutruit (photos), Ulrich Doepper, Pierre Thomas et Michel Zendali (textes), éditions emons: www.111lieux.com Disponible en librairie.
MARIONNETTES • Pour inaugurer la saison 2025/2026, le Théâtre de Marionnettes de Lausanne propose «Trois petites formes: L’autre», une création collective pour le jeune public dès 3 ans.
Le Théâtre de Marionnettes de Lausanne lance sa saison 2025-2026 avec une palette de spectacles variés, pour les tout-petits comme pour les enfants un peu plus grands.
Du 1er au 12 novembre, «Trois petites formes: L’autre» ouvre la saison. Le spectacle s’adresse aux enfants dès 3 ans, et invite le jeune public à un face-à-face délicat avec ce qui nous est extérieur, différent, voire inconnu.
Découvrir l’Autre, c’est aussi se découvrir soi-même. À travers trois petites pièces, trois approches sensibles de l’altérité, le spectacle joue sur le regard, le partage, l’étonne-
ment. Aucun propos moralisateur: c’est dans la poésie visuelle, le silence, le mouvement que le dialogue
puis tendue, et injustement tombée dans l’oubli depuis plus d’un siècle. Puis Brahms offre une vaste fresque symphonique pleine de tensions, où l’orchestre se déploie dans des territoires d’intensité et de grandeur, oscillant entre retenue et éclat. Le tout forme une progression dramaturgique, de la délicatesse à l’ampleur, à travers des ombres musicales révélatrices.
Parmi les autres temps forts de la saison, on a rendez-vous avec «La Méthode du Dr Spongiak» du 26 au 30 novembre (dès 5 ans), «Sur les pas d’Oodaaq» du 10 au 14 décembre (dès 6 ans), «Porculuce» du 28
janvier au 8 février 2026 (dès 4 ans), «À moi!» (dès 3 ans) du 28 février au 4 mars 2026, et la saison se finira avec «Quel Temps!» (dès 3 ans) du 19 au 22 mars 2026. Un riche éventail de belles découvertes familiales en perspective.
Théâtre de Marionnettes de Lausanne – Aula des Bergières.
Pour gagner 2 billets pour «Trois petites formes: L’autre» le dimanche 2 novembre à 15h, envoyez LC MAR au 911 ou appelez le 0901 888 021, code 10 (1fr.90/SMS ou appel depuis une ligne fixe), jusqu’au lundi 20 octobre à minuit. Ou en nous envoyant une carte postale avec adresse, téléphone et email, à Av. d’Echallens 17, 1004 Lausanne.
CLASSIQUE • Dans le cadre de sa saison 2025/26, le Sinfonietta de Lausanne propose un voyage contrasté au cœur du romantisme et du modernisme. Le concert Ombre, dirigé par Lucie Leguay (photo), réunit trois œuvres fortes: «la Pavane pour une infante défunte» de Maurice Ravel, le «Nocturne» de Morfydd Llwyn Owen, et la «Symphonie n°3» de Johannes Brahms. La Pavane installe une atmosphère retenue, empreinte de nostalgie et de grâce, comme un souffle voilé. Elle prépare l’auditeur à la profondeur dramatique du Nocturne d’Owen, œuvre rare qui émerge de l’ombre: tour à tour tendre,
Pour gagner 2 billets, envoyez LC MUS au 911 ou appelez le 0901 888 021, code 11 (1fr.90/SMS ou appel depuis une ligne fixe), jusqu’au lundi 20 octobre à minuit. Ou en nous envoyant une carte postale avec adresse, téléphone et email, à Av. d’Echallens 17, 1004 Lausanne.
Rendez-vous le jeudi 30 octobre à 20h à la Salle Métropole à Lausanne pour ce puissant concert en clair-obscur.
Le jeudi 30 octobre, 20h, salle Métropole, Lausanne.
HUMOUR • Le 17 octobre, le nouveau hors-série Gaston «L’amour de Lagaffe» voit le jour. Cet album met en lumière Mademoiselle Jeanne, la fidèle secrétaire du célèbre gaffeur, en lui consacrant un «best-of» de ses apparitions, dialogues et gags les plus marquants aux côtés de Gaston. Depuis ses débuts dans l’univers de Franquin, Mademoiselle Jeanne campe un rôle discret mais essentiel: douce, patiente, souvent exaspérée, elle contrebalance les bourdes et les inventions farfelues de son collègue maladroit. Dans ce recueil thématique, le lecteur redécouvre comment son charme, sa constance et sa présence mènent souvent la danse, silencieusement ou à son insu.
L’amour de Lagaffe propose ainsi un éclairage original: celui d’un amour tacite, non dit, mais palpable dans chaque échange, chaque geste, chaque regard esquissé entre les lignes. Une plongée attendrissante dans ce lien discret qui unit les deux personnages, dans l’univers irrésistible de gags, de quiproquos et d’humour tendre.
Gaston - Hors-série
Tome 8 - L’amour de Lagaffe, éditions Dupuis. Disponible le 17.10.2025
Pour gagner 1 BD, envoyez LC BAN au 911 ou appelez le 0901 888 021, code 12 (1fr.90/SMS ou appel depuis une ligne fixe), jusqu’au lundi 20 octobre à minuit. Ou en nous envoyant une carte postale avec adresse, téléphone et email, à Av. d’Echallens 17, 1004 Lausanne.
Sylvain Chomet, le papa des délicieuses «Triplettes de Belleville», signe un nouveau bijou d’animation où valsent l’enfance, la mémoire, le septième art et l’accent provençal. Après avoir adapté un scénario de Jacques Tati dans «L’Illusionniste», le cinéaste prolonge son dialogue intime avec le patrimoine artistique français. Et quoi de plus naturel, cette fois, que de faire vibrer la voix de Marcel Pagnol? Le dessin animé nous entraîne dans une rêverie touchante où le Pagnol adulte (beau travail de doublage de Laurent Lafitte, avé l’assent) revisite sa vie en compagnie de son double enfantin. Ce dialogue intérieur donne lieu à une narration poétique et inventive, oscillant entre les souvenirs intimes et le retour sur une carrière riche entre théâtre et cinéma, via notamment de nombreux extraits de films. On est baigné dans la lumière provençale comme dans celle des projecteurs de théâtre ou des plateaux de tournage, on retrouve les visages marqués par la vie si chers à Chomet, quelques figures tutélaires comme Raimu et Fernandel, et cette musicalité du verbe si chère à Pagnol.
«French Lover» est-il un «Coup de foudre à Notting Hill» à la française? Il faut avouer que Nina Rives, pour sa première réalisation, signe une comédie romantique efficace et attachante. Si les ingrédients sont connus — rencontre improbable, opposition des mondes, déclarations d’amour sous la pluie —, le charme opère grâce à une inversion de perspective maligne: ici, la superstar est un homme avec ses petits défauts machos, et la «girl next door» une serveuse en instance de divorce, incarnée par une Sara Giraudeau absolument irrésistible. Face à elle, Omar Sy joue une version décalée de lui-même, osant se moquer un peu de son statut. La mise en abyme est savoureuse par moments, et le film s’amuse à dépeindre les coulisses du star system avec un mélange d’ironie légère et de tendresse bien dosée. On sourit souvent, notamment grâce à Alban Ivanov qui tire brillamment son épingle du jeu dans un second rôle très bien écrit. Même si ça ne finira pas en film culte, ça fait le job niveau romcom et le couple Sara Giraudeau / Omar Sy est assez craquant.
to be t The place
La littérature sera en fête à la Migros de Romanel-sur-Lausanne
Du 14 au 25 octobre, le Centre commercial Migros 1032 à Romanel-surLausanne accueille son Festival des livres et des contes, une immersion littéraire destinée aux petits et grands. Pendant ces douze jours, le mall se transforme en vaste librairie éphémère avec 10 % de réduction sur l’ensemble du rayon livres. Mais l’ambition va au-delà de simples achats: des animations, ateliers créatifs, et dédicaces rythment l’événement.
Au programme des dédicaces: Nicolas Feuz et Marc Voltenauer le 24 octobre. Clarisse Bauwens, Christine Pompéï et Natacha Farquet le 25 octobre de 10h15 à 12h15, puis de 14h à 16h Philippine De Gréa et Michael Rieder (Piou). Ces auteurs et autrices seront présent.e.s pour signer leurs ouvrages et aller à la rencontre de leurs lecteurs. Les enfants pourront quant à eux participer à un atelier d’illustrations «Autour des légendes suisses» les 15 et 18 octobre, à un atelier d’écriture (22 et 25 octobre), ou encore se faire prendre en photo avec la mascotte Le Loup qui fera une apparition le samedi 18 octobre. L’entrée est libre, offrant une belle opportunité de f lâner entre les étals, découvrir de nouveaux livres, rencontrer des auteurs locaux, ou initier les plus jeunes à la magie du conte. LC Festival des livres et des contes, du 14 au 25 octobre. Migros 1032, Romanel-sur-Lausanne
Crans Montana. 2,5 km du centre. Arrêt de bus 100 mètres. Magnifique appartement meublé y compris cuisine équipée qui dispose d'une dotation complète en vaisselle, 1 salon, 2 chambres dont 1 avec une salle de bains privée, 1 douche, 1 wc séparé. Date de l’immeuble 2003, toit neuf. Grande terrasse de 40 m2 avec grand jardin. 2 places de parking, une à l’intérieure et une à l’extérieure dans l’immeuble une buanderie avec machines à laver et à sécher, une salle de gym avec sauna, une cave et 2 armoires à skis. Ce bien rare est autorisé en résidence secondaire. Aucune collaboration avec les agences immobilières possible. 1’420’000.-. ventenh@icloud.com
Résidences Les Abricotiers, Salins. Profitez des derniers appartements. A 6 minutes de Sion et entrée autoroute, 2.5 /3.5 pièces, dès CHF 404'000.-. Finitions de qualités, pompe à chaleur, photovoltaïque, stores électriques, vue magnifique sur la plaine du Rhône. Disponible automne 2026. Tél. 027.322.02.85, www.bagnoudarchitecture.ch
Joli bâtisse lumineuse 190 m2 sur 927 m2 de terrain,6.5 p, salon avec cheminée, cuisine, 5 chambres, 2 places garages intérieurs, 2 places extérieurs, panneau solaires, chauffage électrique. En plus, sous sol habitable, 2 chambres, cuisine et salle de bain. Localisé dans un quartier vert et agréable, Ornex: 10 minutes de Genève et 15 minutes de Bellevue, arrêt bus à 5 min, proche des commodités. CHF 950'000.-. Visite sur demande. meriembj@hotmail.com
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à Lausanne Cités le numéro correspondant à l’annonce. Cette procédure nous évite d’avoir à ouvrir l’enveloppe et assure ainsi l’anonymat le plus complet et un
rapide. Exemple: Sous chiffres «xxxxxx» Lausanne Cités - Av. d’Echallens 17 -
Lausanne Nous vous recommandons de ne pas joindre de documents originaux, car nous ne pouvons en garantir la restitution. www.lausannecites.ch
Chaque semaine un membre des @IGersLausanne - Instagramers de Lausanne - sélectionne une photo parmi les photos tagguées #IGersLausanne sur Instagram.
Lausanne-Ouchy- Photo choisie par Jérôme @jika2001 .
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QUAND PARTIR?
La meilleure période pour partir à Milan se situe entre avril et juin ou en septembre-octobre. Le climat y est agréable, parfait pour explorer la ville sans la foule estivale. C’est idéal pour profiter des musées, du shopping et des terrasses milanaises sous un doux soleil.
COMMENT S’Y RENDRE?
Depuis Lausanne, Milan est facilement accessible en train (env. 5 h, avec correspondances), en bus (4 h 30 à 6 h 30) ou en voiture (env. 4 h). Le train offre confort et paysages alpins alors que la voiture est idéale pour plus de liberté.
OÙ LOGER?
À Brera, on trouve des hébergements élégants et intimistes: hôtels de charme, appartements raffinés et suites design nichés dans des immeubles historiques.
Souvent ignoré lors d’un premier séjour, ce quartier élégant et discret séduit par son atmosphère unique. Entre galeries, marché d’antiquaires, jardin botanique et chefsd’œuvre de la Pinacothèque, Brera est un concentré d’âme milanaise, à savourer loin de l’agitation de la piazza del Duomo.
Situé à deux pas des grandes artères commerçantes et des monuments emblématiques de Milan tels que le Duomo ou la Scala, le quartier de Brera déploie une atmosphère
vibrante et singulière, où se croisent harmonieusement bohèmes élégants, amateurs d’aperitivo, couples amoureux et étudiants de la célèbre Accademia di Belle Arti. Ce décor raffiné séduit aussi les passionnés de shopping confidentiel, entre boutiques de créateurs émergents, antiquaires et vitrines poétiques.
De la gastronomie à la voyance
Lors d’une première visite, une certitude s’impose rapidement: via Brera et ses rues adjacentes sont de véritables havres de paix, à l’écart de l’agitation citadine. On y flâne volontiers, le pas ralenti, pour savourer un verre en terrasse au mythique Bar Jamaica, haut lieu de l’intelligentsia milanaise d’autrefois, où artistes et penseurs se retrouvaient pour discuter littérature et création. À la nuit tombée, on peut même s’y arrêter chez une voyante de trottoir pour tenter de deviner son avenir, ou s’attabler dans l’un des nombreux petits restaurants discrets qui bordent les ruelles pavées (lire encadré). Le troisième dimanche de chaque mois (sauf en août), via Brera et via Fiori Chiari s’animent d’un marché d’antiquités où bijoux anciens, verreries précieuses et objets vintage se dévoilent au fil des stands.
Une somptueuse galerie d’art
En guidant vos pas vers via Solferino, non loin de via Brera, vous croiserez des églises historiques souvent ignorées (grave erreur!) par les touristes, comme l’ancienne église San Marco, un pur joyau architectural dont l’intérieur baroque présente des dômes décorés de fresques et plusieurs peintures de la Renaissance lombarde. Difficile enfin de résister à l’appel du Palazzo di Brera, dont les portes s’ouvrent sur la Pinacothèque, une prestigieuse galerie d’art où l’on peut admirer plusieurs chefs-d’œuvre de Raphaël, Mantegna ou encore Piero della Francesca. Installée dans l’ancien couvent des Humiliés, devenu plus tard le Palais de Brera, la Pinacothèque a vu le jour à la fin du XVIIIe siècle, sous l’impulsion de Napoléon. Ce dernier souhaitait
t a t
créer à Milan une grande galerie publique, sur le modèle du Louvre. Vous pourrez ensuite accéder au Jardin botanique, dont l’entrée est gratuite, ou visiter le Musée et Observatoire astronomique, tout aussi fascinant. En résumé, Brera invite à découvrir une facette plus
intime et authentique de Milan. Offrant un mélange unique de charme architectural, de vie culturelle dynamique et de calme... Fabio Bonavita
Les saveurs incontournables de la cuisine milanaise
Notre voyage gourmand débute inévitablement avec le célèbre risotto alla milanese, symbole du savoir-faire culinaire de la capitale de la mode. Parfumé au safran, ce risotto se distingue par ses grains de riz parfaitement cuits et sa texture onctueuse. Il est souvent accompagné de l’ossobuco, un jarret de veau braisé, lentement mijoté pour révéler toute sa tendreté et ses saveurs. Autre délice à ne pas manquer, la cotoletta alla milanese, une escalope de veau panée et frite au beurre clarifié. Traditionnellement, ce met, apprécié par les petits et les grands, était réservé lors des grandes occasions familiales. Sa version fine, battue, est appelée «oreille d’éléphant». Pour les amateurs de plats rustiques, la cassöeula, plat hivernal à base de chou et de différentes viandes, offre une saveur corsée typique des traditions paysannes du nord de l’Italie. La polenta, simple et nourrissante, trouve également ses racines dans la cuisine ouvrière milanaise. Aujourd’hui, elle est un classique lombard, souvent servie en accompagnement, parfaite pour compléter un plat riche. Enfin, les mondeghili, petites boulettes frites de viande et de pain, témoignent de l’influence espagnole sur la gastronomie locale, alliant histoire et gourmandise dans chaque bouchée
14. 10 – 20. 10. 2025
1.95 au lieu de 2.95
Prunes rouges Extra Italie/Espagne, la barquette de 600 g, (100 g = 0.33) 33%
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Toutes les couches Pampers (excepté les emballages multiples), p. ex. Premium protection, taille 1, 24 pièces, 6.53 au lieu de 9.75, (1 pce = 0.27)
Concombres Espagne/Suisse, la pièce, –.65 au lieu de 1.–, valable du 16.10 au 19.10.2025 à partir de 2 articles 35%
32%
Jusqu’à épuisement du stock.
Les articles M-Budget et ceux bénéficiant déjà d’une réduction sont exclus de toutes les offres.
à partir de 2 articles 30%
Tout l’assortiment de légumes au vinaigre et d’antipastis, Condy p. ex. concombres aux fines herbes, 290 g, 2.07 au lieu de 2.95, (100 g = 0.71)
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Suisse, 5 x 4 pièces, 5 x 200 g, (100 g = 0.66) lot
Saucisses de Vienne M-Classic
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Evian 6 x 1,5 litre, (100 ml = 0.04) pack de 6 50%
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Valable jeudi – dimanche imbattables semaine!
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Filet de bœuf Black Angus M-Classic, le morceau
Uruguay, les 100 g, en libre-service, valable du 16.10 au 19.10.2025
Fol Epi en tranches
Classic ou Légère, en emballage spécial, p. ex. Classic, 462 g, 7.50 au lieu de 10.78, (100 g = 1.62), valable du 16.10 au 19.10.2025 30%
Actualités et informations pratiques de la Commune
La 25e édition de la manifestation «Un arbre, un enfant» vient d’avoir lieu à Pra-Roman. A cette occasion, 1’425 arbres ont été plantés. Retour en images.
Cartes journalières CFF à prix réduit
Mobilité —
Certains parcs ne sont plus éclairés pendant la nuit
Environnement —
Pratique — Vous voulez animer une rue de votre quartier le temps d’une journée? Vous voulez organiser une fête pour votre anniversaire? Voici quelques conseils.
Proposer des activités
Penser à la durabilité
Annoncer une manifestation
La liste des objets trouvés est disponible en ligne
Si l’objet est dans une de ces listes:
Pratique —
Energies — Quand les températures baissent, il suffit souvent de tourner la vanne du radiateur pour enclencher le chauffage. Mais savez-vous exactement comment cela fonctionne? Et comment économiser cette ressource? Les réponses d’un expert.
Combien de bâtiments sont actuellement raccordés au chauffage à distance (CAD)?
Quelles solutions de chauffage conseillez-vous?
Comment fonctionne le chauffage à distance?
Quels sont les avantages du CAD?
Espaces publics —
Du sport en libre-service dans toute la ville
Pratique —
Rencontre — Laurent Mettraux est à la tête de l’inspection du travail Lausanne (ITL). Avec la dizaine de personnes qui compose l’équipe, il contrôle, surveille, informe et sensibilise sur les questions liées à la santé et la sécurité au travail.
Campagnes de prévention ciblées
Une permanence gratuite unique en son genre
Améliorer les connaissances
Swing avec le Big Band de Dorigny
Le temps d’une soirée, le Big Band de Dorigny vous ouvre les portes de sa répétition pour vous faire découvrir son répertoire swing et vous faire danser. Sous forme de concert informel, le but ici est la convivialité et le partage de la passion du swing qu’il soit joué, dansé ou simplement écouté.
Quoi? Concert et danse
Quand? Le mercredi 22 octobre, 20h-22h Où? Maison de quartier Sous-Gare Av. Dapples 50 Infos www.maisondequartiersousgare.ch
L’IA générative: magie ou mirage?
Découvre le fonctionnement de l’intelligence artificielle, crée une vidéo et débats des enjeux liés à cette technologie. Tu entends souvent parler d’intelligence artificielle générative, mais sais-tu vraiment ce qui se cache derrière ce terme? Cet atelier te permettra de découvrir les coulisses de cette technologie tout en aiguisant ton esprit critique. Pour les 13-15 ans. Sur inscription.
Quoi? Atelier scientifique
Quand? Mardi 14 ou mercredi 15 octobre, 9h-16h30
Où? Université de Lausanne, bâtiment Amphipôle
Forum L’éprouvette Infos et inscription www.eprouvette-unil.ch
Fête de la courge
A la période d’Halloween, le CPO (Centre Pluriculturel et social d’Ouchy) vous propose un après-midi festif avec des animations et ateliers thématiques, sans oublier la disco et la soupe à la courge maison. Un événement à ne pas manquer.
Quoi? Fête
Quand? Samedi 25 octobre, 14h-19h
Où? CPO, ch. Beau-Rivage 2 Infos www.cpo-ouchy.ch
Découvrez le ciel lausannois
Découvrez le ciel à travers des télescopes. Vous pourrez accéder gratuitement à la coupole et profiter d’une «visite guidée du ciel». A lieu uniquement par temps bien dégagé.
Quoi? Astronomie
Quand? Vendredis 17 et 24 octobre, dès 21h
Où? Observatoire de Lausanne
Ch. des Grandes-Roches 8 Infos www.svastro.ch
Cet agenda est publié sous réserve de modifications.
D’autres événements sont à découvrir sur www.lausanne.ch/agenda
Tricot et crochet à la Pontaise
Vous aimez tricoter ou crocheter? Apportez votre projet en cours ainsi que votre matériel et rejoignez le groupe tricot et crochet pour partager un moment créatif.
Quoi? Atelier
Quand? Mercredis 28 octobre, 11 et 25 novembre, 18h-20h30
Où? Maison de quartier de la Pontaise Rue de la Pontaise 33 Infos www.lapontaise.ch/quartier
Journalistes en herbe: les enfants mènent l’enquête
Les enfants deviennent journalistes le temps d’un atelier d’éducation aux médias. Leur mission: enquêter sur le thème «Les enfants, un bienfait pour la ville?» Une immersion ludique et captivante dans l’univers du journalisme, organisée en collaboration avec la RTS. Pour les 8-12 ans, sur inscription.
Quoi? Atelier
Quand? Samedi 1er novembre, 10h-16h
Où? Bibliothèque jeunesse, av. d’Echallens 2A Infos www.pousses-urbaines.ch
Plongez dans l’univers médiéval de la guette ou du guet et partez à la rencontre de ce personnage emblématique qui, chaque soir, veille sur la ville depuis le beffroi de la Cathédrale. Réservé aux adultes.
Sur inscription. Quand? Samedis 25 octobre et 22 novembre, jeudi 13 novembre, 19h15, 20h15, 21h15 ou 22h15 Où? Esplanade de la Cathédrale Infos et inscription www.lespromenadesdefloriane.ch