Entre Prilly et Renens, le chantier géant avance à un rythme soutenu. La livraison est prévue à la fin de cette année. page 3
Nouveaux bancs contestés
Deux nouveaux bancs installés sur l’avenue d’Echallens font polémique auprès de riverains qui les jugent très dangereux. page 5
TRAMPOLINE PARK
KIDS
FLUO
Incivilités en hausse à la BCUL Riponne
Page 5
Loisirs sorties &
L’art figuratif féminin s’expose en grand au Musée d’art de Pully. Caroline Stevan sort un livre qui questionne notre soif de pouvoir. Cinéma: «Nouvelle vague», un moment de grâce artistique. pp. 11-13
Morges se verdit
Morges a ouvert une pépinière urbaine avec 83 arbres à planter. Cette action s’inscrit dans le plan climat local. page 7
Spécial Seniors
Prévoyance, poterie, santé: nos conseils pour conjuguer créativité, vitalité et curiosité à la retraite. pages 8 et 9
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Le dessinateur vaudois Cosey publie «Yiyun», une bande dessinée sur fond de quête entre les Alpes et la Chine. page 10 DR
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Fabio Bonavita
Rédacteur en chef
bibliothèque ne devrait pas avoir à faire ça
De l’avis de plusieurs de ses habitués, la bibliothèque cantonale et universitaire de la Riponne (BCUL) est aujourd’hui une forteresse (lire en page 5). Fidèles lecteurs, membres du personnel et simples passants: tous ont pu constater la présence permanente de vigiles, parfois accompagnés de chiens policiers, dans les salles de lecture. Le motif avancé par la direction est clair: faire face à la montée des incivilités, qui semblent principalement provenir de personnes en situation de précarité et de toxicomanes.
Le coût de cette surveillance? Entre 14’000 et 15’000 francs par mois, payés par les contribuables puisque l’institution est rattachée au Département des institutions, de la culture, des infrastructures et des ressources humaines. Mais au-delà des chiffres, la question se pose, une bibliothèque devrait-elle avoir à recourir à des agents de sécurité pour protéger ses usagers et son personnel?
La réponse est évidemment non car elle est d’abord un lieu de savoir et de partage. Elle doit offrir calme et sérénité, un refuge pour la lecture et l’apprentissage. Et ne devrait donc pas se transformer en espace sous contrôle, où l’accès est surveillé, où les lecteurs se sentent épiés et où le moindre incident justifie la présence d’agents postés à chaque entrée.
Lorsque des habitués envisagent, comme ils nous l’ont confié, de quitter la BCUL Riponne «pour retrouver la paix», c’est un signal inquiétant. Mettre des agents de sécurité devant ses portes revient ainsi à admettre un échec: celui de nos politiques sociales, de notre conception des lieux publics et, surtout, de notre capacité à protéger la mission culturelle d’une ville...
Central Malley: le méga-chantier entre dans la dernière ligne droite
OUEST LAUSANNOIS • Situé à cheval entre Prilly et Renens, le quartier de Central Malley poursuit sa transformation. Avec une livraison prévue fin 2025, ce méga-chantier progresse selon le calendrier, malgré la complexité du projet et la densité des autres travaux alentours.
Au mois de mars dernier, les premiers locataires avaient déjà investi le bâtiment le plus à l’ouest du site, près de la déchetterie. «Les emménagements vont se poursuivre progressivement d’ouest en est d’ici à la fin de l’année, jusqu’à atteindre l’avenue du Chablais», explique Alexandre Boireau (en médaillon), chef de projet général chez CFF Immobilier. Ce phasage progressif permet de connecter chaque nouveau bâtiment à l’avenue de Malley en construction, futur axe structurant du quartier. L’été a marqué un tournant concret pour Central Malley. Après l’investissement de premiers bureaux au printemps 2025 dans le bâtiment situé près de la déchetterie, les choses se sont accélérées. En juillet, les premiers habitants ont emménagé dans l’immeuble résidentiel de 30 logements en PPE situé côté Renens. Dans le même temps, les grues ont été démontées, libérant l’espace pour
démarrer les aménagements publics. Août a vu s’ouvrir les bureaux de l’opérateur télécom SALT à Prilly, ainsi que le parking dédié aux locataires sur la partie Renens. Par ailleurs, les premières surfaces commerciales ont été remises à leurs locataires pour réaliser leur travaux d’aménagement, signe que la vie de quartier commence à prendre forme.
Une coordination au millimètre
Dans ce secteur où s’entrecroisent les projets de CFF, du tramway et d’autres développements, la coordination est un défi quotidien. «Il n’y a littéralement pas un centimètre d’écart entre les chantiers de l’avenue de Malley et
L’avenue de Malley, futur axe de vie
Nouvelle colonne vertébrale du quartier, l’avenue de Malley jouera un rôle stratégique dans la desserte de Central Malley. Conçue pour relier l’ouest de Renens à l’avenue du Chablais à Prilly, elle accueillera à terme des mobilités mixtes et apaisées: voitures, transports publics, cyclistes et piétons y cohabiteront dans un cadre verdoyant. Son aménagement comprend une arborisation renforcée, des dispositifs de rétention d’eau et une attention particulière à l’accessibilité. Cet axe urbain incarne à lui seul la vision globale du projet: durabilité, connexion, qualité de vie. Les travaux de chauffage à distance ont débuté cet été, tandis que la dernière section, côté Renens, a été finalisée. Une transformation urbaine pensée pour durer.
de Central Malley», confie Thibault Arm, directeur de la Fabrique de Malley, structure publique intercommunale de Prilly et Renens. Des réunions hebdomadaires permettent d’ajuster les plannings en continu. Même constat chez CFF Immobilier: «Nos équipes organisent régulièrement des réunions techniques et stratégiques pour assurer la cohérence de l’ensemble du projet et anticiper les éventuels blocages», souligne Alexandre Boireau.
Le projet Central Malley entend incarner un urbanisme durable. Le chemin des Bouchers, sur la commune de Prilly, sera réaménagé en axe 100 % piétons et cyclistes. «Il reliera la place de Malley à l’ouest à l’avenue du Chablais à l’est, en passant par la halte CFF Prilly-Malley. Une vélostation de
«Nous mettons tout en œuvre pour limiter les retards à l’ouverture» Alexandre Boireau, chef de projet général chez CFF Immobilier
79 places y sera intégrée», détaille Alexandre Boireau. Cet axe, intégré au réseau cyclable intercommunal, jouera un rôle structurant à l’échelle de l’Ouest lausannois. «Le chemin des Bouchers répond à plusieurs enjeux: encourager la mobilité douce, faciliter l’usage combiné vélo-train, et relier efficacement les polarités du quartier», ajoute-t-il. Les aménagements
publics intègrent également des innovations écologiques. «Nous aménageons des fosses de Stockholm pour favoriser la croissance des arbres et optimiser la gestion des eaux pluviales. Un bassin de rétention, situé face au Café Atlantique, permettra de limiter les pics de crue en cas d’orage. Il a été mis en service à la fin du mois d’août. Un système de récupération de chaleur sur les eaux usées est également prévu pour alimenter le chauffage à distance», indique Thibault Arm.
Place aux innovations concrètes À cela s’ajoute la certification SNBSQuartier, plus ambitieuse que le standard Minergie, qui prend en compte les enjeux sociaux, la qualité des espaces ouverts et l’adaptation climatique. Malgré l’ampleur du chantier, les nuisances semblent bien tolérées. «Ce secteur n’était pas très qualitatif auparavant. Les riverains perçoivent les travaux comme un mal temporaire pour un bien durable», observe Thibault Arm. Pour informer la population, un point info a été mis en place face au Café Atlantique. «C’est important d’avoir un relais clair sur un secteur aussi dense», ajoute-t-il. De son côté, CFF Immobilier accompagne étroitement ses locataires dans l’aménagement de leurs espaces. «Nous mettons tout en œuvre pour limiter les retards à l’ouverture et assurer un démarrage fluide des activités commerciales et professionnelles», affirme Alexandre Boireau.
Objectif 2025
Les prochaines étapes sont désormais bien balisées: la tour rouge de Renens a été finalisée en septembre, suivie en octobre du bâtiment en brique rouge situé côté Prilly. La dernière tour, en bordure de l’avenue du Chablais, sera réceptionnée en fin d’année, avec des emménagements dès janvier 2026. «2025 représente le sprint final. Comme pour tout sprint, une préparation rigoureuse et une collaboration étroite avec nos partenaires publics et entreprises de construction sont essentielles pour garantir le niveau de qualité défini dès le départ», souligne Alexandre Boireau.
Si les aléas sont inévitables sur un chantier d’une telle envergure, les équipes restent confiantes. «Chaque étape franchie nous rapproche d’un quartier qui fera date en matière de développement durable et d’aménagement urbain», conclut Thibault Arm.
Kristell Moullec
Une peine avec sursis freinera-t-elle les ardeurs de ce chauffard?
PROCÈS • Un Portugais de 27 ans, titulaire d’un permis B et domicilié à Yverdon-les-Bains, est un danger public. II sera jugé le jeudi 9 octobre prochain à Lausanne, par le Tribunal correctionnel d’arrondissement.
Le dimanche 28 janvier 2024 à 15h21, ce jeune homme avait circulé à au moins 192 km/h sur l’autoroute Lausanne-Berne, au volant de sa puissante Audi A6.
Soit un excès de vitesse d’au minimum 72 km/h. Rebelote le même jour à 16h02! L’homme était flashé à 127 km/h, marge de sécurité déduite, sur la route du Pont-Bleu en plein Ecublens. Et ce alors même que la vitesse à cet endroit est limitée à 60 km/h!
Multirécidiviste des gros excès Suite à ce triste «doublé», le chauffard faisait l’objet d’un retrait de permis jusqu’au 21 avril
2024. Croyez-vous que la chose aurait freiné un tant soit peu ses ardeurs? Que nenni! Le 4 février 2024, toujours au volant de sa chère Audi, notre homme faisait encore «plus fort». Il roulait entre 210 et 220 km/h sur l’autoroute entre Matran et Fribourg, là où le 120 km/h aurait dû être la norme. Une patrouille de police était alors intervenue et avait ordonné au malotru de la suivre. Dans un premier temps, le Portugais avait obtempéré, mais bien vite, son naturel l’avait rattrapé. L’homme avait alors entrepris de prendre la fuite. Pour cela, il avait roulé à 100 km/h sur des routes
limitées à 60 et même à 30 km/h… L’automobiliste inconscient est prévenu de violations grave et qualifiée des règles de la circulation routière, ainsi que d’entrave aux mesures de constatation de l’incapacité de conduire et de conduite sans autorisation. Bien qu’il ait sciemment mis en danger la vie d’autrui par son comportement irresponsable, le Ministère public a déjà fait savoir qu’il requiert à son encontre 24 mois de prison, mais assortis d’un sursis de quatre ans. Soit une clémence relative, qui ne réjouira guère les nombreuses personnes, ayant perdu
une personne aimée, dans un accident de voiture provoqué par un chauffard de cet acabit…
Morte à moto à 20 ans D’autant qu’une autre affaire, jugée le 7 octobre à Lausanne, et impliquant un chauffeur professionnel, vient nous rappeler que la route peut être mortelle. Un funeste 7 juin 2023, ce Suisse de 62 ans, renversa une motocycliste dans un rond-point entre Aclens et Bussigny. La malheureuse était passée sous les roues du poids lourds, et malgré la vitesse qui était alors de seulement 9 km/h, était décédée à l’âge d’à peine 20 ans. L’enquête avait démontré que le responsable de ce drame, n’avait pas respecté les dispositions légales en matière de pauses de travail. Prévenu d’homicide par négligence, ce sexagénaire encourt jusqu’à trois ans de prison. Laurent Grabet
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SÉCURITÉ
«La bibliothèque de la Riponne s’est transformée en forteresse!»
• Entre lecteurs fidèles et incivilités en hausse, la BCUL se retrouve à gérer des problèmes de sécurité inhabituels pour une bibliothèque. Certains usagers considèrent que l’ambiance du lieu s’est déjà dégradée. Reportage.
C’est une fidèle utilisatrice de la bibliothèque cantonale et universitaire de la Riponne (BCUL) qui nous a mis la puce à l’oreille. Dans un courrier électronique, Adeline* ne mâche pas ses mots: «L’ambiance à la BCUL se dégrade. Il y a toujours plus de SDF qui zonent et parfois dorment la journée entière sur les banquettes à l’entrée. Les vols des journaux et
magazines en libre accès augmentent, si bien que le présentoir à journaux n’est plus dans le premier hall mais en face des guichets, sous l’œil des collaborateurs.»
Selon la Lausannoise, des vigiles seraient présents en permanence et en nombre. «Un soir, deux agents de sécurité se sont promenés dans la salle de lecture, avec un chien policier. Un employé qui assure la permanence au guichet le soir, m’a dit qu’une de ses collègues avait pris un coup de poing dans le ventre et que des gens avaient même uriné dans la salle.»
dentialité, il n’a pas souhaité répondre à nos questions. Un habitué des lieux nous a cependant livré son témoignage.
«Avant, il y avait déjà des incidents isolés, mais la situation s’est très nettemment dégradée» André*, 71 ans, habitué des lieux
André, 71 ans, fréquentant la BCUL depuis plus de quinze ans, raconte: «Avant, il y avait déjà quelques incidents isolés, mais la situation s’est très nettemment dégradée depuis l’ouverture du second local d’injection et surtout depuis que les marginaux de la Riponne n’ont plus leur espace attitré sous la toile de la place.»
Esclandres à répétition
Pour en avoir le cœur net, nous nous sommes rendus en journée à la bibliothèque de la Riponne. L’objectif: constater la présence des agents de sécurité, mais surtout ressentir l’atmosphère dans les salles de lecture. À notre arrivée, un agent était posté à l’entrée. Par souci de confi-
Selon lui, ces personnes errent désormais dans la bibliothèque et multiplient les esclandres: «Cela devient très difficile de se concentrer et de lire dans un lieu devenu une forteresse. Je songe même à changer de bibliothèque pour avoir la paix.»
La direction s’explique Du côté de la direction, on confirme que le dispositif sécuritaire a été renforcé depuis la fin de la pause estivale,
«Qui va s’asseoir ici pour se faire frôler par les bagnoles?»
URBANISME • À peine installés par la Ville, deux nouveaux bancs posés au cœur de l’avenue d’Echallens déclenchent déjà des réactions vives. Moqueries, exaspération et inquiétudes s’entremêlent parmi plusieurs riverains, qui dénoncent leur dangerosité.
«Celui ou celle qui a décidé de mettre ces deux bancs n’a vraiment pas dû faire de longues études! Cela saute aux yeux qu’ils sont trop près de la route!», lâche une habitante, visiblement remontée. Un autre renchérit: «Qui va s’asseoir sur ces bancs pour se faire frôler par les bagnoles, les bus ou encore les camions?» Et un troisième de prévenir: «Le jour où un véhicule perdra le contrôle, ce sera le drame.»
Ces témoignages, recueillis sur place, illustrent la colère d’une partie des riverains face à ce nouveau mobilier urbain inauguré en septembre dernier. Situés à proximité de la récente pépinière de quartier, les bancs étaient censés offrir une halte bienvenue pour les passants. Ils sont pourtant devenus, en l’espace de quelques jours seulement, le symbole d’une crispation autour de l’usage de l’espace public.
La bande cyclable comme espace tampon Face aux critiques, une question revient avec insistance: la Ville a-t-elle réellement évalué la sécurité du dispositif avant de le mettre en place? Florence Germond, municipale en charge de la mobilité et des finances, répond sans hésiter: «Oui. Le positionnement de ces bancs a été validé par nos services techniques. L’aménagement tient compte de la présence de la bande cyclable, qui constitue un espace tampon et maintient les véhicules à distance des usagères et usagers.» Elle précise encore: «Ces bancs répondent à un besoin sur un axe où se déplacent de nombreuses piétonnes et piétons. Ils offrent un lieu de repos, mais aussi de rencontre, grâce à leur disposition perpendiculaire qui favorise la convivialité. Nous sommes par contre toujours attentifs aux retours des habitantes et habitants: si l’utilisation s’avérait problématique, leur positionnement serait bien entendu adapté.»
Fabio Bonavita
tout en écartant ses effets négatifs sur les usagers: «Cette présence préventive et dissuasive améliore le sentiment de sécurité sans péjorer l’accès aux services de la BCUL, précise Jeannette Frey, directrice de la BCU Lausanne. Elle est donc bien perçue tant de la part des usagères et usagers que du personnel.»
Les agents sont désormais présents tous les jours, de 8h à 22h en semaine et de 8h à 17h le samedi. Selon la directrice, cette décision répond d’abord à une augmentation récente des incivi-
lités dans l’enceinte de la bibliothèque. Coût de cette opération? Entre 14’000 et 15’000 francs par mois. Reste à savoir si ce renforcement sécuritaire suffira à ramener calme et sérénité entre les rayonnages. Car audelà des chiffres et des vigiles, c’est bien l’esprit des lieux qui est en jeu, entre respect du public, mission culturelle et nécessité de protéger les usagers et le personnel...
Fabio Bonavita *prénom fictif
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C’est surtout le banc situé à droite qui est pointé du doigt par les riverains. BONAVITA
À la Riponne, les vigiles assurent désormais une présence quotidienne. DR
Quand le calme des rayonnages se confronte à la surveillance renforcée. DR
L’enquête de la semaine
Une affaire qui est un tournant
GOUVERNANCE • La conseillère d’État centriste Valérie Dittli se trouve sous le coup d’une enquête pénale pour abus d’autorité. Une affaire inédite en terres vaudoises qui interroge sur le fonctionnement de l’État et va laisser des traces.
C’est l’État de Vaud, la semaine dernière via un communiqué, qui a annoncé le lancement de cette enquête. Il précisait que le Ministère public avait demandé l’autorisation au Bureau du Grand Conseil de l’ouvrir, s’agissant d’une «étape attendue» dans la procédure.
Dans la foulée, ce dernier levait l’immunité de Valérie Dittli alors que celle-ci, qui a toujours clamé son innocence dans cette affaire, a dit saluer cette procédure comme «une opportunité d’établir les faits».
Deux rapports
Pour rappel, deux rapports, signés par Jean Studer et François Paychère, reprochent à Valérie Dittli d’avoir demandé l’annulation de taxations liées au bouclier fiscal qui plafonne à 60% l’impôt des grandes fortunes. Elle a rejeté ces accusations, affirmant que tout avait été fait selon la loi et qu’aucune taxation n’avait été annulée sous son mandat, évo-
quant plutôt un manque d’information et une mésentente avec la directrice générale de la fiscalité, accusée de rétention d’informations.
Cette affaire a eu un fort impact politique et médiatique: elle a non seulement terni la réputation de Valérie Dittli, poussée au passage hors du Département des finances par ses coreligionnaires, mais elle jeté aussi une ombre sur l’État lui-même, un autre rapport révélant un peu plus tard que la pratique du bouclier fiscal avait été illégale entre 2009 et 2021, sous l’ère Pascal Broulis, qui affirme quant à lui ne jamais en avoir été informé.
Un tournant
Valérie Dittli est poursuivie pour abus d’autorité. Présumée innocente, elle provoque néanmoins un choc politique qui révèle trois failles majeures. D’abord, l’héritage Broulis, marqué par une gestion opaque du Département des finances,
Le regard satirique d’Alan Monoc sur l’actualité
dont les zones d’ombre refont surface. Ensuite, un Conseil d’État fragilisé et fébrile, contraint de fonctionner avec une ministre sous enquête, au risque de perdre en crédibilité. Enfin, l’avenir politique de Valérie Dittli: même blanchie, sa réélection paraît compromise, son succès initial reposant sur
Sephora - Ville de Lausanne, même combat
Il faut un temps où le socialiste Roger Nordmann, déclarant à un contradicteur sur les réseaux sociaux «Je vous emmerde et ça me fait du bien», voulait oindre de caca ceux qui n’avaient pas l’heur de lui plaire. Voici venu le temps où l’extrême-gauche, jamais avare de saillies solaires, veut pousser tout le monde à se badigeonner de crème. Concrètement, cela veut dire que si les Lausannoises et les Lausannois ne peuvent désormais plus admirer les animaux sauvages de Knie, bannis cette année de l’arène du célèbre cirque, ils devraient pouvoir en revanche disposer librement de crème solaire pour pouvoir bronzer le cuir luisant.
Le 9 septembre dernier en effet, la conseillère communale Léonie Kovaliv déposait un postulat demandant à la Ville d’installer des distributeurs gratuits de crème solaire dans les piscines publiques et aux abords des rives lausannoises, et ce dans le but «de renforcer les efforts de prévention du cancer de la peau et de réduire
les inégalités d'accès à la protection solaire». On ne peut évidemment que saluer la 2e partie du postulat, venant d’une extrême-gauche donquichottesque soucieuse de réduire les inégalités partout où elle se trouvent, y compris pour des crèmes à 4 francs le tube. On mène les combats que l’on peut – le pauvre Marx, adepte de grandes envolées contre le vil capital doit s’en retourner dans sa tombe -, quitte à se placer en terrain glissant et à risquer de transformer notre espace public en comptoir à distributeurs de toutes sortes. Que notre bien aimée conseillère communale n’en prenne pas ombrage, mais elle aurait également dû préciser que tous les indices de crème solaire devraient être équitablement représentés, afin que les personnes racisées puissent elles aussi y trouver leur compte, dans une démarche où l’intersectionnalité de la précarité et de la couleur de peau trouveraient leur expression ultime. Sephora et Ville de Lausanne, même combat…
l’alliance de la droite. De fait, cette affaire agit donc comme un révélateur: elle expose les failles du système, ébranle la confiance démocratique et menace la majorité de droite. Ce n’est pas une péripétie, mais un point de bascule qui pourrait bien, à terme, redessiner le paysage politique
Philippe Kottelat
L’invitée L’iité
Françoise Piron Conseillère communale PLR
Stationnement: midi payant ou le début d’une asphyxie
Je me souviens d’un temps où on bénéficiait d’une heure de stationnement gratuite entre 12h30 et 13h30. Puis, courant août 2017, en plein creux estival, les panneaux ont changé et, du jour au lendemain, toute la ville est devenue payante sans interruption. J’allais alors faire mon entrée au Conseil communal et cette manière cavalière de procéder m’avait frappée: profiter des vacances politiques pour imposer un tel virage.
Il y a bien eu des protestations émanant des commerces, mais leur revendication est restée lettre morte et un retour en arrière non-négociable pour nos autorités. Aujourd’hui les commerces et restaurants lausannois traversent une période particulièrement difficile. Nombre d’entre eux peinent à maintenir leur activité. On constate que plusieurs établissements n’osent plus ouvrir sur l’ensemble de la semaine: certains ferment un jour supplémentaire, d’autres renoncent à proposer le service de midi, faute de clientèle suffisante. Sans compter les établissements qui mettent la clé sous la porte. Les causes sont connues: chantiers à répétition, suppressions de places de parc, tarifs dissuasifs, difficultés d’accès au centre-ville. Résultat: une clientèle qui renonce de plus en plus à venir consommer une assiette du jour ou faire ses achats à Lausanne. Pour soutenir l’économie locale, pourquoi ne pas réintroduire cette heure de stationnement gratuite à midi? Un geste simple, mais qui inciterait à revenir au centre-ville, redonnant ainsi un souffle aux commerces et restaurants. Une bouffée d’air pour des établissements au bord de l’asphyxie, est-ce trop demander?
L’ÉCONOMIE VUE PAR SERGE GUERTCHAKOFF
Une pilule qui passe mal
Le PDG de Novartis, l’Américain Vas Narasimhan souhaite augmenter les prix des médicaments en Suisse. Pourtant ce monsieur vit avec sa famille à Bâle depuis 2018, date de sa nomination à la tête du géant de la pharma. Mais il est vrai qu’avec une rémunération totale de 19,2 millions de francs en 2024 (bonus compris), il ne doit pas voir son pouvoir d’achat baisser régulièrement depuis 20 ans. Né à Pittsburgh, ce PDG semble peu au courant de certaines enqu êtes statistiques. Celles-ci ont prouvé que les prix des médicaments en Suisse sont les plus élevés d’Europe, en partie à cause des coûts de la recherche et du système de tarification. Ce qui est certain, c’est que Vas Narasimhan subit les pressions d président Donald Trump. Ce dernier n’a-t-il pas menacé le secteur pharma de voir ses produits taxés à 250% à l’importatio Pourtant, Novartis avait annoncé en avril dernier vouloir inves 23 milliards de dollars aux États-Unis pour étendre sa producti et sa recherche. Pas assez! Le président Trump a exigé de voir prix des médicaments baisser. Il est parvenu à un accord le 1er octobre avec Pfizer qui a proposé des remises jusqu’à 50%. En échange, la société a obtenu une exemption de trois ans des droits de douane. Ajoutons une précision: Pfizer a prévu d’investir 70 milliards de dollars aux États-Unis au cours des prochaines années.
De son côté, Novartis a accepté de faire une ristourne de 55% sur son médicament Cosentryx pour les patients en vente directe. Une chose est certaine: dans ce bras de fer, nos autorités ne font pas le poids. Espérons néanmoins que le Conseil fédéral continuera de refuser ce chantage, sous peine de voir notre pouvoir d’achat chuter encore.
La pépinière citoyenne prend racine à Morges
CLIMAT • Le 24 septembre, la Ville de Morges présentait son plan climat, avec comme objectif la neutralité carbone d’ici à 2050. Le projet s’accompagne de cent mesures concrètes, dont certaines sont déjà en place.
Il y a des érables du Japon, des pins parasols, des aulnes d’Italie, un figuier et même un grenadier. Bien installés dans leurs pots en face du parc des sports de la Ville de Morges, ces 83 arbres attendent patiemment que leurs nouveaux propriétaires viennent les chercher.
Ils font partie de la pépinière urbaine de Morges, installée le 27 septembre dernier par les services des parcs et promenades. La pépinière urbaine est une des cent mesures du plan climat de la ville de Morges, présenté le 24 septembre à la population.
Vision locale
Entre démarches participatives et divers ateliers et discussions, cela faisait plus de deux ans que le projet était en réalisation. «La ville s’est fixé un cap, qui est le même que celui de la Confédération, c’est-à-dire d’atteindre zéro net carbone d’ici 2050, explique le municipal en charge de la durabilité Vincent Jacques. Ainsi, nous sommes
également en conformité avec le plan climat cantonal, mais avec une vision locale des problématiques et des enjeux du réchauffement climatique.»
Pour Vincent Jacques, si la Ville a un devoir d’exemplarité, tous les habitants ont leur responsabilité dans la lutte contre le réchauffement climatique. Surtout quand on sait que 60% du territoire est occupé par des parcelles privées.
Avec le concept de la pépinière urbaine, la Ville inclut donc les citoyens dans la démarche: en effet, l’arbre acquis par le client devra obligatoirement être planté sur le territoire morgien. «Notre objectif, c’est d’augmenter la canopée, et pour ça il faut que tout le monde s’y mette, révèle
Stanley Mathey, responsable des parcs et promenades de la ville de Morges. Nous voulions montrer que les arbres, ce n’est pas si compliqué, et pas si cher». Grâce à une commande en gros, en effet, le prix d’achat de cette petite centaine d’arbres était assez avantageux pour que la ville les vende ellemême à un tarif avantageux.
Petits conseils pratiques Avec ces cent mesures réparties en cinq axes, la Coquette veut désormais voir vers l’avenir, sans pour autant perdre de vue le quotidien de ses habitants. «C’est un projet très ancré sur le terrain. Nous ne voulions pas faire un exercice académique, il fallait que ça soit concret.» Ainsi, autant les aspects de ressources et de biodiversité sont abordés que celui de la consommation et la décroissance. Chacun de ces axes s’accompagne de petits conseils pour les entreprises et les individus pour adapter son quotidien à la crise climatique.
La pépinière urbaine a pris ses quartiers au parc des Sports pour une durée de minimum cinq ans. Les propriétaires intéressés peuvent venir choisir leur nouveau compagnon à branches, et, après les démarches administratives réglées, soit l’emporter euxmêmes soit le faire livrer par un paysagiste. Les arbres non vendus seront, à terme, plantés sur des parcelles communales. Sur les 83, une dizaine a déjà trouvé preneur.
Élise
La Ville veut
avoir son mot à dire pour les Fêtes
FIN D’ANNÉE • Après plus de dix ans marqués par Bô Noël, la Ville de Lausanne publie un appel à projets pour l’organisation des fêtes de fin d’année, dès l’édition 2026. Les explications de Pierre-Antoine Hildbrand, municipal en charge de l’économie.
Lausanne Cités: Bô Noël a-t-il démérité durant toutes ces années?
Pierre-Antoine Hildbrand: Absolument pas. Bô Noël s’est imposé en onze éditions comme la plus grande manifestation populaire de Lausanne et a rencontré un vrai succès auprès de la population, des visiteurs et des familles. C’est une réalisation qui fait la fierté de Lausanne.
Quelle a été selon vous la principale limite du projet Bô Noël?
Jusqu’ici, la Ville n’était pas associée directement au concept, mais se limitait à délivrer des autorisations d’occupation du domaine public pour plus de 40 jours consécutifs. Or, au fil des années, des commerçants, des acteurs économiques et le Conseil communal ont exprimé le souhait que la Municipalité soit davantage partie prenante. Nous avons entendu cette demande et souhaitons désormais travailler en collaboration et en co-construction avec les organisateurs et les partenaires économiques impliqués et impactés.
Pourquoi vouloir mettre en place un nouveau concept?
Il ne s’agit pas de tourner la page de Bô Noël, mais au contraire de bâtir sur ce succès pour ouvrir une nouvelle étape. Après plus de dix ans, il nous semble naturel de lancer un appel à projets afin d’ouvrir le jeu aussi à la concurrence, renforcer la cohérence avec la stratégie touristique de la Ville et assurer une concertation plus étroite avec les acteurs économiques lausannois.
Qu’attendez-vous principalement du nouveau concept? Une continuité ou une révolution?
L’objectif est de consolider ce qui a été accompli au fil des années, tout en donnant une vision claire et partagée pour l’avenir. Cette mise au concours vise à poser les bases d’une collaboration entre l’organisateur retenu, la Ville et les acteurs économiques, afin d’assurer la continuité et l’évolution de ces festivités. La Ville tient à remercier Florian Schmied, responsable de Bô Noël, pour avoir su porter avec grand succès un projet aussi populaire et apprécié à Lausanne. Bô Noël, fort de son expérience, est évidemment bienvenu pour déposer un projet dans ce cadre, comme tout autre acteur intéressé.
Propos recueillis par Charaf Abdessemed
«Ma sœur n’est plus là, mais d’autres le sont encore»
OCTOBRE ROSE • Les 11 et 12 octobre prochains, le premier «Rose Market» organisé par les sœurs Zélie et Danaé Correvon, en soutien aux malades du cancer du sein, se tiendra à l’Espace Démart, dans le quartier lausannois du Flon.
Entre Zélie Correvon et l’association Ose
Thérapies – qui soutient les personnes atteintes d’un cancer, ainsi que leurs proches – c’est une histoire qui dure depuis huit ans, moment auquel sa grande sœur Danaé a été diagnostiquée d’un cancer du sein.
Après avoir mené deux premières opérations de soutien à l’association en 2023 et 2024, grâce à la vente de leurs propres créations textiles, leur premier marché physique
est prévu les 11 et 12 octobre à l’Espace Démart, au Flon. Il accueillera 21 stands tenus par autant de créatrices et un créateur, ainsi qu’une tatoueuse.
La créativité au service de la solidarité «Avec ma sœur, nous avons toujours été créatives. Il y a deux ans, nous voulions trouver un moyen de récolter de l’argent pour soutenir l’association qui a beaucoup aidé Danaé», explique Zélie, 29 ans, couturière de formation. C’est comme cela que les deux sœurs ont lancé «une pochette pour la bonne cause» en octobre 2023. En 2024, elles étendent la variété de leurs créations en y ajoutant chouchous, marque-pages ou encore sels de bain. L’année dernière,
les deux sœurs ont voulu voir encore plus grand; l’organisation d’un marché solidaire, un vrai, en présence d’autres artisans-créateurs. Le montant des ventes des créations de Zélie et Danaé, ainsi que le bénéfice des sommes encaissées pour le paiement des stands seront entièrement reversés à l’association Ose Thérapies, qui sera aussi présente. Quant aux créatrices et aux créateurs présents, le pourcentage de leurs ventes qu’ils reverseront est laissé à leur libre appréciation.
Un soutien indéfectible
Danaé s’est battue durant huit ans, avant de quitter ce monde en mai dernier. Depuis, Zélie est seule aux commandes alors qu’elle termine les créations commencées avec sa sœur. Malgré cette perte, sa motiva-
tion reste intacte: «Les personnes d’Ose Thérapies font partie de ma vie et je ne me vois pas arrêter de les soutenir. Danaé n’est plus là, mais il y a encore plein d’autres personnes qui le sont et ont besoin de soutien, alors je veux continuer pour
Joëlle Tille Rose Market, 11-12 octobre 2025 dès 10h, Espace Démart,
Dottrens
L’érable du Japon, dont les couleurs s’enflamment en automne, a l’avantage de reverdir la ville.
Devant un figuier et ses quelques figues, Stanley Mathey est prêt à conseiller les Morgiens sur le choix d’arbres et le lieu où les planter. DOTTRENS
La Ville lance un appel à projets pour repenser les festivités de fin d’année, dès 2026. DR
Zélie Correvon poursuit le combat lancé FLÜCKIGER
Couple: comment gérer une retraite en décalé?
RETRAITE • Différences d’âge, trimestres manquants… rares sont les conjoints qui profitent d’un départ à la retraite concomitant. Un changement de rythme qui nécessite une adaptation personnelle mais peut également avoir un impact majeur sur la vie de couple
L’un part et l’autre reste: tel est le sort de nombreux couples de seniors, où l’un des deux partenaires atteint avant l’autre l’âge du départ à la retraite. Or, cette phase peut constituer un vrai chamboulement, d’autant plus lorsqu’on a derrière soi des années de vie commune rythmées par les horaires imposés et les congés pris ensemble. Cette désynchronisation peut se limiter à quelques mois, mais aussi durer plusieurs années, notamment si le couple présente un écart d’âge important. Comme toute étape de la vie à deux, le départ à la retraite de l’un des conjoints nécessite ainsi une communication bienveillante. Cette période risque autrement de mettre en lumière les failles du couple, jusqu’à parfois le faire éclater. On fait le point sur les challenges fréquents auxquels chacun peut être confronté et les moyens de les relever ensemble.
Dur, dur de travailler
Spontanément, c’est à celui ou celle qui poursuit son activité que l’on pense en premier. Difficile de continuer à se lever pour gagner sa vie lorsque sa moitié peut profiter tranquillement de ses journées… C’est ainsi que le – ou plus souvent «la», si l’on se fie aux statistiques – travailleur(euse) peut vite ressentir des émotions négatives vis-à-vis de son partenaire, notamment s’il ne prend pas le relais à la maison. Gardez toutefois en tête que la retraite est pour lui une situation nouvelle qui nécessite un temps d’adaptation: le risque étant d’en demander beaucoup tout à coup, ou de verser dans une relation infantilisante. Il est crucial d’en discuter et de clarifier vos attentes!
milleront d’idées, mais il est tout à fait normal d’avoir besoin de prendre ses marques. Bien que les contraintes horaires soient désormais derrière vous, il est conseillé de conserver un certain rythme, en accord avec celui de votre moitié (prise des repas, coucher), de manière à rester en phase. Profitez de cette liberté nouvelle pour rendre visite à vos amis, vous insérer dans la vie associative ou encore vous adonner à vos loisirs. Et pourquoi pas les partager avec votre conjoint(e), si le cœur vous en dit!
Le nouveau retraité peut aussi se sentir frustré de ne pas pouvoir mener à bien ses projets avec son partenaire, notamment en matière de tourisme.
La retraite dégage en effet du temps pour organiser ses séjours de manière plus poussée. Si ce n’est pas possible, discutez-en ensemble: peut-être pourriez-vous envisager de partir seul(e) quelque temps, pour mieux vous retrouver?
Et l’argent, dans tout ça?
D’après un sondage mené par la néobanque Bunq auprès de 4000 personnes et publié en juin 2025, près de 42 % des sondés affirment se disputer occasionnellement à propos de l’argent, tandis que 26 % évoquent des conflits réguliers. Souvent taboue, la question financière doit toutefois être abordée avec votre partenaire.
Mieux vivre son andropause
HORMONES • Avec l’accroissement de la longévité et de la liberté sexuelle, notre siècle a vu naître une réelle préoccupation pour les changements hormonaux qui surviennent en général entre 40 et 65 ans. Contrairement aux femmes, les hommes ne parlent pas volontiers de leurs problèmes intimes. Et même si tous ces messieurs ne sont pas touchés au même degré par l’andropause, ils sont malgré tout concernés.
L’andropause se manifeste par des difficultés de concentration, un manque d’énergie, des douleurs musculaires et articulaires, une tendance à la dépression et une faiblesse de l’appareil digestif. Les hommes en phase d’andropause deviennent irritables, leur libido n’est plus au top, ils sont anxieux, parfois insomniaques.
Comment y remédier?
C’est la baisse significative de la testostérone qui est en cause. Cette hormone est essentielle à l’ensemble des capacités vitales de l’homme. Elle agit sur l’ensemble du
métabolisme corporel (cerveau, foie, peau, muscles, tissus adipeux, moelle, articulations, os, reins, prostate). En fait, elle est présente partout et les effets de la baisse du taux de cette hormone peuvent être soit lents, soit immédiats et spectaculaires. Tout d’abord, n’ayez pas peur d’aborder le problème avec votre partenaire et surtout avec votre médecin. Celui-ci suggérera un examen physique et psychologique complet, dont un dosage de la testostérone. Si le taux est jugé trop bas, un traitement de substitution sera prescrit sous diverses formes: gel, patchs, comprimés ou encore injections. Il existe également un certain nombre de produits naturels susceptibles d’apporter un réel soulagement: certaines plantes contiennent de la testostérone, et d’autres aident au bon fonctionnement de la prostate. Quelques vitamines et quelques suppléments peuvent se révéler utiles: on conseillera les vitamines C et E, le sélénium, le zinc, etc.
Vous pourriez par exemple répartir précisément les tâches quotidiennes en fonction du temps disponible de chacun, de manière à respecter le rythme du conjoint actif, tout en permettant au nouveau retraité de vaquer à ses occupations sans culpabiliser. Le premier pourrait alors ressentir un brin de jalousie: là encore, discutez-en, et rappelez-vous que vous pourrez toujours compter sur le «primoretraité» pour partager son expérience le moment venu.
À l’inverse, le jeune retraité peut se sentir seul dans cette nouvelle vie, notamment si son départ a été imposé. Et que peut-on raconter à l’autre quand il rentre du travail? Certains four-
Le départ à la retraite engendre en effet souvent une baisse du revenu pour le foyer. Il sera peutêtre nécessaire de revoir votre budget, en établissant par exemple des postes distincts pour les dépenses relevant du plaisir ou des besoins. Un départ en décalé offre en outre l’opportunité de s’adapter en douceur!
Les tensions s’accumulent, le lien s’étiole… Et si vous démarriez une thérapie de couple? Il n’y a pas de bonnes ou de mauvaises raisons de consulter: seule compte la volonté de mieux comprendre son ou sa partenaire et de résoudre vos problèmes. Concrètement, lors du premier rendez-vous, vous ferez le point sur la situation, ce qui peut d’ores et déjà vous permettre de verbaliser vos attentes. Un chemin qui n’est pas de tout repos mais qui peut s’avérer salvateur pour poursuivre une vie à deux plus sereine.
Charlotte Arnaud
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La poterie, un art aux bienfaits étonnants
CRÉATIVITÉ • Accessible à tous, des plus petits aux plus grands, la pratique de la poterie est particulièrement intéressante pour les seniors en recherche d’activité manuelle. Exprimez votre âme d’artiste, cela vous fera le plus grand bien!
Activité artisanale créative et enrichissante, la poterie a la cote chez les seniors. Et pour cause, cet art millénaire présente de multiples bienfaits, tant sur le plan physique que mental.
Cours à la carte, particuliers ou collectifs, abonnement, stages d’initiation ou de perfectionnement… plusieurs formules sont proposées par les organismes et les associations de poterie. Si vous avez envie d’exprimer votre potentiel créatif et d’explorer une nouvelle discipline, lancezvous!
Des bienfaits physiques
La pratique régulière de la poterie requiert une certaine dextérité et une bonne coordination œil-main, que l’on travaille au fil des cours et des séances.
Sollicitant les muscles des doigts, des mains et des avant-bras, la manipulation de l’argile contribue à améliorer la motricité fine, tout en maintenant la souplesse, la coordination et la force des mains. Pétrir, malaxer, étirer, lisser ou encore sculpter… tous
ces petits mouvements précis et doux renforcent également la flexibilité des articulations.
Lors des cours, les professeurs peuvent vous initier à plusieurs techniques de base comme le modelage, qui consiste à travailler la terre et à la façonner à la main, le tournage, qui permet de créer des objets ronds de type vase, bol, assiette à l’aide d’un tour de potier, mais aussi le moulage, la sculpture ou encore la décoration. Ces différentes méthodes ont l’avantage de faire travailler de façon complémentaire nos capacités motrices.
Des bénéfices pour le mental
La créativité joue un rôle important dans notre santé mentale et émotionnelle. Il est essentiel, d’autant plus lorsque nous prenons de l’âge, de la stimuler et de rester actif mentalement.
Relevant aussi bien du loisir que de l’art-thérapie, les cours de poterie permettent aux individus de se reconnecter avec eux-mêmes mais aussi d’exprimer, de façon unique, spontanée et artistique, leurs senti-
ments et leurs émotions. Chaque création est une nouvelle aventure permettant de s’exprimer librement. L’art de la poterie agit aussi positivement sur le mental et le moral car il possède des vertus méditatives et apaisantes.
À l’instar d’activités telles que le yoga, la méditation ou tout autre pratique manuelle, il nécessite de se poser, d’être calme et profondément concentré, à l’écoute de son corps et de ses sensations, ce qui favorise un certain état de bien-être.
Lorsque l’on travaille minutieusement la matière en tentant de lui donner une forme, on ne pense à rien d’autre qu’au moment présent. Audelà donc de faire travailler l’imagination et la créativité, la poterie favorise le lâcher prise, ce qui aide à réduire le stress et les idées noires.
Enrichissement personnel
Tous les artistes, artisans, créateurs et autres bricoleurs vous le diront: créer un objet de ses mains a quelque chose de particulièrement satisfaisant et insuffle un réel sentiment de
fierté. Pratiquer une activité manuelle que l’on aime renforce l’estime et la confiance en soi, ainsi qu’en ses capacités personnelles. Les cours collectifs en particulier, véritable vecteur de lien social, apportent un véritable enrichissement en élargissant nos horizons et aspirations au contact d’autres amoureux de l’argile, mais aussi à travers les échanges et le partage. En
outre, une fois à l’aise avec la discipline, les nouveaux potiers peuvent transmettre leur savoir-faire et leur passion à leurs enfants, petitsenfants ou encore famille et ami: une belle façon de créer de magnifiques souvenirs pour tout le monde!
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Virginie Gardini
Boostant la créativité, le moral et les capacités motrices, les cours de poterie attirent de plus en plus les seniors. ISTOCK
«La BD, c’est laisser la place à l’imagination»
BANDE DESSINÉE • Né à Lausanne, le scénariste et dessinateur vaudois Bernard Cosendai, alias Cosey, publie «Yiyun», une bande dessinée qui met en scène une délicate histoire d’amour entre un jeune Alpin et une mystérieuse femme venue de Chine. Rencontre.
Lausanne Cités: Pourquoi le papier découpé est-il omniprésent dans «Yiyun»?
Cosey: L’art du papier découpé, c'est ma grande passion et je lui rends souvent hommage par des clins d’œil plus ou moins discrets dans mes BD. Ce qui me fascine dans cet art tel qu’on le pratique dans le Pays-d'Enhaut, c’est l’extraordinaire pouvoir d'évocation qu’il induit, avec des images souvent sans visages ou réduites à des silhouettes. Tout y est simplement suggéré, et c’est le lecteur qui crée lui-même ensuite une bonne partie de l’œuvre! C’est d'ailleurs aussi ce que je fais dans mes BD où mes dessins sont souvent à la limite de l'idéogramme, pour laisser toute sa place au travail de l’imagination!
Pourquoi avez-vous demandé à l’artiste Maou d’origine chinoise, de rédiger et dessiner le prologue de «Yiyun»?
J’ai connu son travail à travers la BD qu’elle avait consacrée à son expérience d’employée chez Ikea. Et j’avais tout
de suite été séduit sa manière de dessiner, ayant encore plus que moi recours aux idéogrammes. Et puis, son exposition consacrée à son autobiographie d’enfant adoptée qui a échappé à l’horreur de la politique de l’enfant unique en Chine m’a beaucoup interpellé.
Justement la problématique de l’enfant unique est en toile de fond de «Yiyun». Pourquoi ce choix?
En fait, je travaille d’abord sur des récits sans chercher à aborder des thèmes précis. Pour «Yiyun», ma recherche de documents m’a conduit à m'intéresser à cette politique de l’enfant unique, dont on se rend compte, quand on lit les chiffres, à quel point elle était folle et a généré d’innombrables dégâts, avec des avortements forcés, des massacres de bébés, etc. C’est ainsi: quand mes récits se situent dans un contexte donné, je ne peux pas en faire abstraction. C’est d’ailleurs pour cela que je mentionne le hukou, ce fameux document qui à l’époque en Chine, permettait d’aller à l’école, de
Années 90 au Pays-d'Enhaut, Alpes vaudoises. Urs, 14 ans, croit reconnaître, parmi des élèves venus d'Angleterre, Miss Wu la belle chinoise (qui porte un cache-oeil) d'une ancienne BD d'aventures. Les tentatives de parler à la jeune sosie de Miss Wu, qui en réalité se prénomme Mei, semblent vouées à l'échec… Jusqu'au moment où Urs parvient à entraîner Mei sur le télésiège au moment de la fermeture. Les deux adolescents se retrouvent bloqués sur l'installation arrêtée pour la nuit. Persuadés de finir congelés avant l'aube, ils se rapprochent de plus en plus… Ils sont retrouvés par les secours quelques instants après leur premier baiser. «Yiyun», par Cosey, éditions Le Lombard, octobre 2025.
VIE D’ICI
se faire hospitaliser… Sans lui, on n’existait pas, mais on échappait à la politique de l’enfant unique.
Yiyun questionne aussi le concept d’identité et d’unicité… Ah oui, c’est mon obsession et c’est la grande question à laquelle personne n’a de réponse, pas même la psychiatrie ou la psychologie! Mais je ne fais que transmettre des questionnements qui me viennent de l’Inde ancienne et qui, à la question «Qui suis-je!», il a été répondu en sanscrit: «ni ceci, ni cela!». Et puis, il y a aussi l’amour avec un grand A, que l’on retrouve si souvent dans vos albums… Est-il forcément impossible?
Il l’est peut-être dans la majorité des cas. Comme le disait Brassens, «Il n’y a pas d’amour heureux», même si c’est la plus belle chose du monde! En tout cas dans cet album, tout finit plutôt bien puisque Yiyun retrouve Urs et on devine qu’ils vont continuer ensemble…
Propos recueillis par Charaf Abdessemed
Pour gagner 1 BD, envoyez LC DES au 911 ou appelez le 0901 888 021, code 13 (1fr.90/SMS ou appel depuis une ligne fixe), jusqu’au lundi 13 octobre à minuit. Ou en nous envoyant une carte postale avec adresse, téléphone et email, à Av. d’Echallens 17, 1004 Lausanne.
Lausanne-Sport,
SPORT • Le Papet du LS est un événement, une fête et surtout un rendez-vous phare pour un grand nombre d’entreprises romandes. Devenu une véritable institution, cet événement réunit chaque année les figures clés du canton autour d’un dîner exceptionnel. Cette année, le palais de Beaulieu a accueilli près de 2000 personnes. Vive le LausanneSport!
1. Vincent Steinmann, vice-président du LS.
2. Isabelle Moret, conseillère d’État et Pierre-Antoine Hildbrand, municipal.
4. Natacha Litzistorf, municipale et Cédric
La Nuit du Court métrage poursuit sa tournée
PROJECTIONS • Depuis le 19 septembre et jusqu’au 21 novembre, la Nuit du Court métrage sillonne la Suisse romande et le Tessin pour sa 22e édition. Après Genève, Morges, Yverdon, Fribourg ou encore Vevey, l’événement continue d’essaimer sa passion du format court dans les salles obscures de la région, et à Lausanne le 21 novembre. La Nuit du Court métrage invite le public dans les salles obscures, le temps d’une soirée souvent inoubliable. Chaque soirée propose une expérience cinéphile en quatre temps: d’abord une Première locale, en présence de la réalisatrice ou du réalisateur, puis trois programmes thématiques.
Tourbillon d’histoires
bleu». Fiction, animation ou documentaire: ce sont quelque dix-huit films courts, suisses et internationaux, qui se succèdent. En fin de projection, le public est invité à voter pour son film préféré, qui se verra décerner le Prix du Public à l’issue de la tournée. Un Jury des jeunes, composé de cinéphiles de 16 à 25 ans, remet également sa distinction dans plusieurs villes.
Date lausannoise
Les prochaines étapes mèneront la Nuit du Court à Locarno et Martigny le 10 octobre, puis encore à La Chauxde-Fonds et à Neuchâtel le 24 octobre prochain, avant de gagner Delémont et Sierre le 7 novembre.
Cette année, les spectateurs découvriront ainsi des «Swiss Shorts» mettant en lumière la formidable vitalité de la création nationale, un florilège de récits sous le titre «Comme une fille», une exploration de la créativité numérique avec «Intelligent et artificiel», avant de clore la nuit sur des «Révélations en rose et
Enfin, la tournée se clôturera à Lausanne le vendredi 21 novembre, au cinéma Pathé Les Galeries. Une ultime occasion de plonger dans ce tourbillon d’histoires brèves et intenses, et de conclure en beauté cette édition 2025.
Aurore Clerc
Programme des projections sur: www.nuitducourt.ch
3. Jacky Delapierre, Julien Carrel et Paola Minisini.
Bovey.
Loisirs sorties &
Un lieu, une histoire
Expos, concerts, théâtre, tous les événements à ne pas rater sont dans notre agenda. page 12
Malgré son passé industriel, la ville de Renens a évolué au point de devenir très hype. page 12 DR
L’art au féminin
EXPOSITION
• Le Musée d’art de Pully consacre son exposition d’automne à la résurgence de la peinture figurative en Suisse et met en lumière la place croissante des artistes femmes dans ce renouveau. «Come-back! L’art figuratif en Suisse: une scène au féminin», à voir jusqu’au 14 décembre, rassemble une trentaine d’artistes de différentes générations, dont les œuvres témoignent de la richesse de la scène figurative actuelle. Longtemps marginalisée par les mouvements modernistes du XXe siècle, la peinture figurative connaît aujourd’hui un regain d’inté-
rêt sur les scènes artistiques européennes. En Suisse, elle se déploie avec une liberté nouvelle, portée notamment par la présence affirmée d’artistes femmes, et traduit un désir de réinvestir la figure, le récit et le sensible.
Figures tutélaires
Aux côtés des œuvres d’artistes émergentes ou confirmées, l’exposition présente quelques pièces de figures tutélaires, suisses ou internationales, qui permettent un dialogue entre les générations et témoignent d’une histoire en
constante évolution, où la tradition figurative se transmet en même temps qu’elle se transforme. Avec la participation notamment de Yann Bisso, Andriu Deplazes, Émilienne Farny et Louisa Gagliardi. Mike Niriama
«Come-back! L’art figuratif en Suisse: une scène au féminin», Musée d’art de Pully, www.museedartdepully.ch
DR
Humour et cinéma
Du rire, des projections inédites, mais aussi des soirées très festives, le VIFFF promet cinq jours inoubliables. page 13
Quoi de neuf?
Le centre auditif Neuroth déménage son enseigne lausannoise et fait peau neuve à l’avenue du Théâtre 1. page 13
Notre sélection de sorties DR DU 13 OCTOBRE AU 1 er NOVEMBRE
Vue de l’exposition «Come-back!», consacrée au renouveau de la peinture figurative en Suisse. DR
Fêtes et festivals
Du 3 au 10 octobre
Festival Onirique
des Libertés
La 8e édition de ce festival met à l’honneur la création artistique au service des luttes pour les droits humains, à travers la musique, le cinéma, le théâtre, la littérature et les arts de rue. Plusieurs lieux lausannois.
Du 9 au 11 octobre
Festival du Bout du Monde
Pour sa 14e édition, l’association
Autour du Monde et l’équipe du barscène Le Bout du Monde investissent à nouveau le Théâtre Oriental, prêtes à embraser octobre en proposant trois soirées autour d’ambiances musicales hautes en couleur.
Théâtre Oriental, Vevey.
Expositions
Jusqu’au 19 octobre
Jed Kritzinger
La Galerie La Chaumière accueille Jed Kritzinger pour sa première exposition en Europe. Artiste et architecte de talent, il sera entouré des œuvres de Jacqueline Deblue (sculptures), et de François de Cocatrix Mahesh (bijoux et minéraux).
Deux rendez-vous musicaux viendront rythmer cette exposition: le 10 octobre un solo de batterie et le 17 octobre, de la guitare . Espace La Chaumière, Montricher.
Jusqu’au 1er novembre 2026
Longueurs d’avance
L’exposition «Longueurs d’avance» célèbre l’innovation aux Jeux Olympiques, des sports inscrits au programme à la diffusion des Jeux, en passant par la participation du public. Elle explore les avancées technologiques et les changements culturels qui ont façonné l’expérience sportive de chaque génération. À travers quatre périodes distinctes, les visiteurs découvrent comment le sport continue d’évoluer, des nouvelles disciplines à l’e-sport, en passant par les progrès dans les domaines de la diffusion, du chronométrage et de l’arbitrage impartial.
Musée Olympique, Lausanne.
Jusqu’au 14 décembre
Les promesses du rap
L’expo «Get Rich or Die Tryin’ - Les promesses du rap» raconte la passionnante histoire du hip-hop. Elle retrace le chemin parcouru, des cités du Bronx aux podiums des plus grandes marques de mode, en passant par des hauts lieux de la culture.
Ferme des Tilleuls, Renens.
Concerts
Le 8 octobre - Igorrr
Gautier Serre, connu sous le nom de scène Igorrr, mélange à lui tout seul un nombre de styles incalculables: musique baroque, death metal, electro, trip hop, techno hardcore… ce con-
Lausanne
La BD à l’honneur
Le Comet (Comic Market), événement gratuit entièrement dédié à la bande dessinée en auto & micro-édition indépendante, rassemblera plus de 30 artistes indépendants suisses et internationaux au cœur de Lausanne, le samedi 18 octobre, à l’espace PYXIS, Maison de la culture et de l’exploration numérique. En plus de ses zones de vente et d’expositions, il y aura aussi des tables rondes sur le milieu de la micro-édition ainsi que des ateliers pour découvrir la reliure, un espace dédié aux webcomics, l’impression en risographie et la création de petites bandes dessinées sous forme de fanzines.
Le 18 octobre, de 11h à 19h, Espace Pyxis, Lausanne.
densé improbable et forcément explosif rassemble tout le génie du multiinstrumentiste, compositeur et producteur français.
Docks, Lausanne. ens, ch. du Closel 2.
Le 10 octobreVincent Delerm
Vincent Delerm occupe une place particulière dans le paysage culturel français: auteur, compositeur, interprète, photographe, cinéaste, il façonne des spectacles intelligents et sensibles dont lui seul a le secret.Il se produira à Pully le 10 octobre sur la scène de l’Octogone.
Le 10 octobre - La Gale
Annonçant la sortie de son cinquième album prévue en janvier prochain, la rappeuse suisse La Gale a récemment dévoilé le single «Lausannois». Elle sera en concert le 10 octobre à La Ferme des Tilleuls. Inscription en ligne sur le site internet du lieu.
La Ferme des Tilleuls, Renens. 20h30.
Le 10 octobre - Rhoda Scott À 87 ans, la légende Rhoda Scott a redéfini les lignes du jazz-groove et vient faire vibrer les murs et la scène des Jumeaux à l’aide de son orgue hammond fétiche. Jumeaux Jazz Club, Lausanne.
Événement
Ateliers
Le 11 octobre
Atelier d’écriture
Entre récits, souvenirs et imaginaires maritimes, cet atelier d’écriture propose d’explorer la Dalmatie, ses paysages et sa mémoire, dans le cadre du Festival Lausanne Méditerranées. Un moment créatif pour écrire, rêver et partager, au croisement des cultures et des horizons. Sur inscription à: mediterranees@lausanne.ch CPO, Lausanne, entrée libre.
Spectacles
Du 9 octobre au 31 décembre
La Revue Vaudoise
La troupe de cette 7e édition de la Revue Vaudoise est composée de Nathalie Devantay, Jenny Lorent, Pierre Aucaigne, David Charles (aka MC Roger), Karim Slama, Olivier Delaloye, Léa Gamba, et Keumart. Elle passera l’actualité romande, régionale et même parfois très locale au vitriol, avec humour, musique et chant en live.
Magic Mirror, Port de Territet, Montreux.
Swiss Dance Challenge
Le cœur de Lausanne va vibrer pendant 10 jours au rythme des danses urbaines.
Du 8 au 18 octobre, le Swiss Dance Challenge transforme le Centre Commercial Portes-St-François en une véritable scène ouverte, mêlant shows, initiations et compétitions endiablées.
Le public est invité à découvrir et pratiquer la danse sous toutes ses formes grâce à des initiations gratuites, et assister à des battles spectaculaires. Sans oublier la grande finale le 18 octobre de 14h à 17h. Du 8 au 18 octobre, Centre Commercial Portes-StFrançois, Lausanne.
Renens, de banlieue rouge à banlieue hype
Longtemps vouée aux activités industrielles et au logement de masse, Renens, 21’500 habitants, est la ville principale d’une vaste périphérie de plusieurs communes et dont on peine à distinguer les confins.
RECONVERSION • De petite bourgade campagnarde, Renens a connu un essor extraordinaire à partir de 1876, quand la ville fut choisie pour abriter une importante gare de triage, abandonnée en 1971 au profit de Denges, plus à l’ouest. Autour et à cause des voies de chemin de fer, des dizaines d’entreprises industrielles s’installèrent dans la région, longtemps surnommée la «banlieue rouge», du fait de la couleur politique de ses élus.
1er mai
C’est d’ailleurs une des rares villes de Suisse à avoir donné à l’une de ses rues le nom de «1 er mai»… Pour qui aime l’archéologie industrielle, Renens est un modèle du genre, où se mêlent usines et habitations à la fois anciennes et nouvelles. Le vaste territoire de Renens est actuellement en pleine reconversion, à commencer par une gare toute neuve. Elle est désormais flanquée de deux bâtiments, siège romand des
Les bouquins du week-end
Le pouvoir, c’est moi!
CFF, et d’une monumentale passerelle, baptisée le «Rayon vert». À quelques centaines de mètres de la gare, l’ancienne chocolaterie Perrier, à l’origine des «têtes de nègre», a été recyclée en ateliers d’architectes et d’artistes. De l’autre côté des voies, au nord, une maison du peuple rappelle ce que fut cette cité ouvrière… Plus de 50% d’étrangers
En revenant vers Lausanne, l’ancienne usine IRIL (fabricant de bas en nylon, puis de tricots) s’est transformée en 2007 en école d’art (ECAL) dont la section design est réputée. Renens est l’une des rares villes de Suisse où le nombre d’étrangers dépasse encore 50%. Son marché bihebdomadaire, le mercredi et le samedi matin, vaut le détour: s’y côtoient des commerçants de toutes origines et de toutes couleurs. Sans parler des parfums…
L’histoire est parsemée de dictateurs, reines, présidentes, papes, empereurs et autres dirigeants. Comment sont apparus ces différents types de pouvoir? Comment se sont-ils développés, qui les a incarnés? Les être humains ontils besoin d’un chef? Loin du manuel d’histoire politique, la journaliste Caroline Stevan brosse le portrait d’une humanité qui se demande comment se partager (ou pas) le pouvoir. Caroline Stevan, éditions Helvetiq.
La malédiction de «Sorcière»
Après son enquête éprouvante autour du meurtre de l’écrivain Marc Voltenauer, Philibert Ramuz a pris une retraite bien méritée. Mais il s’ennuie ! C’est alors qu’en visitant le temple Saint-Vincent à Montreux il assiste à une répétition du spectacle musical Sorcière. Il ne peut résister à la tentation de se lancer dans une nouvelle affaire rocambolesque. Avec ce nouveau roman décalé, Xavier Michel joue la carte de l’autodérision et nous emmène dans l’intimité des coulisses de «Sorcière – Le musical». Xavier Michel, éditions Slatkine.
ADRESSE 1020 Renens
TRANSPORTS EN COMMUN Gare de Renens, CFF RER Vaud, bus TL 17/19, arrêt Renens – 14avril
À SAVOIR
On peut visiter la Maison du peuple, devenue espace culturel, l’ancienne chocolaterie Perrier et l’atelier-musée Encre et Plomb. La piscine de Renens est un must en matière de jeux aquatiques.
Disponible en librairie.
Le texte de cette rubrique est tiré du livre «111 lieux à Lausanne à ne pas manquer», de Martine Dutruit (photos), Ulrich Doepper, Pierre Thomas et Michel Zendali (textes), éditions emons: www.111lieux.com
Lausanne un lieu, une histoire
Le VIFFF 2025: cinq jours de rires et de cinéma
VEVEY • Du 22 au 24 octobre, le VIFFF fera vibrer Vevey entre rires, projections inédites et soirées festives, avec Sophie Letourneur en invitée d’honneur.
Pendant cinq jours, le VIFFF – Vevey
International Funny Film Festival célèbre le meilleur du cinéma comique du monde entier! Projections inédites dans les salles Cinérive, séances gratuites en Open Air sur la place du Marché, rencontres avec des cinéastes de renom, ateliers pour enfants et adolescent·es, DJ sets et karaokés endiablés à la Salle del Castillo, bar et foodtrucks sous la Grenette: tout est prévu pour se retrouver et rire ensemble dans une ambiance conviviale.
Riche programmation
Depuis 11 ans, le VIFFF célèbre l’humour sous toutes ses formes et propose une programmation riche et audacieuse: compétitions internationales de longs et courts métrages, programme jeune public, nocturnes déjantées. Découvrez également un focus thématique aussi universel que trans-
gressif: Sex & Comedy! À travers une sélection de films tour à tour drôles, tendres, crus ou absurdes, le festival explorera comment le sexe, le désir et les rapports de genre nourrissent l’histoire du rire au cinéma. La réalisatrice, scénariste et actrice Sophie Letourneur sera l’invitée d’honneur de cette édition. Elle s’est imposée depuis ses
débuts comme une figure singulière de la comédie française contemporaine et su inventer une manière unique, libre et audacieuse de filmer le réel. Un rendez-vous cinéphile, comique et festif à ne pas manquer.
VIFFF, du 22 au 24 octobre 2025 Programme complet et tous les invités sur www.vifff.ch
Pour un système alimentaire durable
DOCUMENTAIRE • C’est un ouvrage à mettre en toutes les mains. Ici, le journaliste français Hugo Clément enquête sur l’industrialisation de l’agriculture et ses conséquences pour l’environnement et notre santé. Nous n’avons jamais produit autant de nourriture et, pourtant, nous sommes en train de détruire le fragile équilibre qui permet de nous nourrir. Sols surexploités, eaux dégradées, pollution chimique, qualité sacrifiée... L’abondance de nourriture repose aujourd’hui sur la destruction de la Nature, donc sur la disparition de nos moyens de subsistance. Quel paradoxe! «Le paradoxe de l’abondance» est à la fois une investigation dans les coulisses de l’agro-industrie, une mise en perspective historique et un carnet de solutions. Hugo Clément identifie des pistes pour sor tir de ce cercle vicieux et met en lumière des paysans qui nous montrent la voie pour construire un système alimentaire durable. «Le paradoxe de l’abondance», Hugo Clément, Vincent Ravalec, Dominique Mermoux, éditions Dargaud
billets b 10
Pour gagner 2 billets, envoyez LC CIN au 911 ou appelez le 0901 888 021, code 10 (1fr.90/SMS ou appel depuis une ligne fixe), jusqu’au lundi 13 octobre à minuit. Ou en nous envoyant une carte postale avec adresse, téléphone et email, à Av. d’Echallens 17, 1004 Lausanne.
Nouvelle vague
JEUNESSE • Bienvenue dans la ville imaginaire, une ville haute en couleur, en bonne humeur, et une destination idéale pour faire le plein de douceur. Les habitants sont charmants et les spécialités nombreuses: parfums pour putois, huile de coude, cerises sur le gâteau... Un conseil: prenez le temps de déambuler et de rêver au fil des pages!
House of dynamite
bandes dessinées b 5
Pour gagner 1 livre, envoyez LC BAN au 911 ou appelez le 0901 888 021, code 11 (1fr.90/SMS ou appel depuis une ligne fixe), jusqu’au lundi 13 octobre à minuit. Ou en nous envoyant une carte postale avec adresse, téléphone et email, à Av. d’Echallens 17, 1004 Lausanne.
Un album lumineux pour rêver au fil des pages
Anne Montel signe ici un charmant livre illustré, dans la lignée de «L’abécédaire des Métiers Imaginaires», «Les Maisons Imaginaires» et «Les Restaurants Imaginaires» parus aussi chez Little Urban. Un univers merveilleux et réconfortant qui ouvre la porte de tous les possibles.
Richard Linklater signe une déclaration passionnée, élégante et fiévreuse à l’histoire du 7e art, en revisitant les coulisses de la naissance d’«À bout de souffle», le film-manifeste de Jean-Luc Godard. Tourné en noir et blanc et en 4:3, donc délicieusement rétro, le film capte avec une justesse étonnante l’atmosphère d’ébullition créative qui régnait à Paris à la fin des années 50. On y croise Godard, Seberg, Belmondo évidemment, mais aussi Truffaut, Varda, Greco ou Chabrol, non pas en icônes figées, mais en jeunes artistes brillants qui inventent une nouvelle grammaire du cinéma en cassant les codes. C’est cette effervescence que Linklater recompose avec soin, fascination et tendresse. Loin de l’hommage poussiéreux, c’est une reconstitution pleine de vie et de joie que nous offre le cinéaste. Le cinéma se fabrique sous nos yeux, scènes de tournage, dialogues improvisés, choix de cadres... C’est à la fois un making-of, une reconstitution historique, un hommage vibrant et une réflexion sur la création.
«La Ville Imaginaire», Anne Montel, éditions Little Urban.
Kathryn Bigelow, cinéaste époustouflante à qui l’on doit notamment «Zero Dark Thirty», «Point Break», ou «Strange Days», revient au sommet de son art avec un thriller guerrier et politique hyper intense. Le film, centré sur la détection d’un missile nucléaire en approche des États-Unis, et la gestion minute par minute de la crise qu’il déclenche, agit comme un reflet terriblement crédible de notre monde contemporain. Il reste vingt minutes avant l’impact, que nous allons explorer seconde par seconde à travers le point de vue de plusieurs personnages. L’effet est glaçant, l’immersion totale, au cœur des différentes salles de crise du commandement US. Là où Bigelow excelle encore, c’est dans sa manière d’orchestrer des figures féminines puissantes, en particulier à travers Rebecca Ferguson, impeccable en officier de liaison militaire, à la fois humaine et implacable. La cinéaste signe une démonstration méthodique de l’impuissance des institutions si cette situation venait à se déclarer, dressant un portrait sans concession d’un système géostratégique et militaire global voué à l’échec. de neuf? d Quoi
livres illustrés li 5
(1fr.90/SMS ou appel depuis une ligne fixe), jusqu’au lundi 13 octobre à minuit. Ou en nous envoyant une carte postale avec adresse, téléphone et email, à Av. d’Echallens
Fort de 115 ans d’expérience dans le domaine de l’acoustique et présent avec plus de 80 centres dans toute la Suisse, Neuroth figure parmi les leaders de l’audio-prothèse et s’engage à préserver la vitalité auditive de chacun. Après huit années passées à la rue Adrian Pichard 13, le centre auditif Neuroth de Lausanne a déménagé et accueille désormais sa clientèle à l’avenue du Théâtre 1. Ce nouvel espace, inauguré le 2 octobre, offre une surface plus vaste, un emplacement encore plus central ainsi qu’un cadre moderne et convivial. Le nouveau centre de Lausanne bénéficie d’une infrastructure moderne à la pointe de la technologie et dispose de deux cabines d’audition. Les visiteurs peuvent y effectuer des tests auditifs rapides d’environ 30 minutes. L’équipe de spécialistes (sur la photo: Sonia Fernandez, conseillère auditive, Hervé Brassart, responsable régional et Merita Uka, responsable du centre), se tient à disposition du lundi au vendredi, de 8h30 à 12h et de 13h à 17h30, pour conseiller et accompagner chaque personne vers une meilleure qualité d’écoute au quotidien.
Neuroth - centre auditif,
Aurore Clerc
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WEEK-ENDS FUN ET ESCAPADES LUDIQUES
Gastronomie et terroir
Marchés locaux, fromageries et chocolateries permettent de goûter aux produits artisanaux et spécialités montagnardes.
Culture et artisanat
Musées intimistes, lieux de fabrication typique et festivals saisonniers racontent le savoir-faire local et la mémoire alpine.
Pause zen et expériences inédites
Des laboratoires de métiers d’art, aux cours de cuisine savoyarde, en passant par les balades insolites au lever du jour avec les sommets pour horizon, ce département réserve des séquences surprenantes pour un séjour revitalisant.
Facile d’accès
Depuis Genève, Saint-Gervais-les-Bains est généralement accessible en 45 à 55 minutes de voiture par l’A40.
En train, la ligne L3 du Léman Express dessert Thonon et Évian avant de rejoindre la gare de SaintGervais-Le Fayet, également reliée par les TER Auvergne-Rhône-Alpes (trajet Genève–Le Fayet en 1h40 à 2h15 selon les correspondances).
De là, Le Valléen (télécabine) rejoint en 5 minutes le centre-bourg de Saint-Gervais, symbole d’une mobilité durable.
Vers les cimes avec le TMB
Un cadran parmi d’autres, témoin du savoir-faire horloger savoyard au Musée de l’Horlogerie et du Décolletage de Cluses.
À proximité de la Suisse, la Haute-Savoie offre un double voyage: à Cluses, dans l’univers minutieux des horlogers, et sur les rives du Léman, au Château de Ripaille, où l’histoire se mêle à la nature.
Au Musée de l’Horlogerie et du Décolletage de Cluses, on est happé par l’éclat des rouages et le tic-tac discret des pendules. Une immersion dans l’histoire des paysans qui, l’hiver, troquaient leurs champs contre l’atelier des garde-temps, celle d’une vallée qui allait devenir pionnière de l’usinage spécialisé et de la précision mécanique.
L’institution n’est nullement figée, qui fait toucher du doigt les savoir-faire.
Les enfants ont l’occasion de manipuler, d’assembler des pièces ou de partir sur un jeu de piste.
Les adultes, de leur côté, contemplent instruments de mesure centenaires et machines imposantes, témoins de la révolution industrielle. L’itinéraire, pensé pour tous les âges et rythmes, se dévoile au fil de détails captivants, de la petite aiguille d’une montre de poche à la finesse d’un engrenage, jusqu’au bruit métallique des tours de décolletage qui semblaient danser au XIXe siècle.
L’entrée est gratuite le premier dimanche du mois, un excellent prétexte pour une escapade familiale ou entre amis.
vitraux de lumière, révèlent la grâce de l’Art nouveau. Et dans l’écrin des prairies et des forêts, la quiétude se respire enfin à pleins poumons.
Citrouilles, contes et sortilèges Bientôt, Ripaille se métamorphosera pour Halloween. Ainsi, au détour des sentiers, le promeneur suivra l’ombre des fantômes errants, écoutera les légendes que chuchotent les siècles disparus et s’imprégnera du parfum des feuilles sèches qui se froissent sous les pas. Jeux, anecdotes et explorations se déploieront comme autant de portes ouvertes sur le plaisir et la découverte.
Ripaille, vie de château et frissons d’automne À Thonon-les-Bains, le Château de Ripaille surgit derrière ses vignes dorées et ses jardins mâtinés de couleurs automnales. Les pierres, gardiennes du sablier qui s’écoule, murmurent la légende des ducs de Savoie. Les verrières et plafonds, tels des
Quand apprendre devient un jeu et que le jeu devient apprentissage, alors l’utile et l’agréable ne font plus qu’un. Deux pôles touristiques, à portée de route ou de rail, s’offrent à quiconque pour une parenthèse d’un jour ou d’un week-end. Il suffit de se laisser tenter.
Didier Walzer
Du Fayet (580 m) au Nid d’Aigle (2 372 m), le Tramway du Mont-Blanc avale 12,4 km à flanc de montagne, porte d’entrée de la voie Royale pour les alpinistes.
Davantage d’infos sur : https://hautesavoiemontblanc-tourisme.com/
architectural des années 1950. DR
Thermalisme et féerie
Évian, Thonon-les-Bains et Saint-Gervais représentent trois manières de se ressourcer, chacune spécifique. À Évian, les soins s’accordent aux randonnées le long du lac, où le Palais Lumière et le jardin du Pré Curieux captent l’œil et apaisent l’esprit.
À Thonon, les parcs ombragés et les sources minérales procurent, quant à eux, un instant flottant, propice à la lenteur et à la sérénité.
Et Saint-Gervais, face au Mont-Blanc, transforme chaque bain sulfuré en absorption totale: chaleur de l’eau, souffle des cimes et panorama grandiose s’entrelacent pour saturer les sens d’émotions.
Plus haut, à Saint-Blaise (entre Genève et Annecy), le Hameau du Père Noël –ouvert à l’année – déploie sa féerie. Les chalets aux volets rouges abritent chambres douillettes, cabanes des lutins et recoins secrets. Parfums, musiques et brillances y composent un véritable conte vivant. Les rires s’élèvent, les surprises se succèdent, et sous le regard bienveillant du Père Noël, tout battement de cœur se mue en moment de partage.
Le vent frais des montagnes et l’éclat des lanternes tissent l’expérience en émotion tangible, laissant un souvenir durable d’émerveillement et de magie.
Le Château de Ripaille illustre l’alliance unique entre histoire savoyarde et douceur lacustre. En médaillon ci-dessous: La Buvette Cachat, joyau
Du ciel, Thonon s’étire jusqu’au Léman, vaste et lumineux. ALAIN BOUVET