Plus indépendant que jamais!
L’Entraide familiale vaudoise relie les jeunes et les seniors à travers des cours, des visites et des activités solidaires. Reportage. page 3
Produits locaux, convivialité et mixité sociale: la Buvette des voisins anime désormais la terrasse de la place de la Riponne. page 5
VE 12.09.2025
Humour Bruno Peki (CH) Nonante-neuf
Saison Culturelle Renens
Du 5 au 7 septembre, le Livre sur les quais est de retour à Morges.
Un spectacle d’une poésie rare au Théâtre du Jorat à Mézières.
Un livre parcourt l’histoire fascinante de la Grèce antique. pp. 9-11
Page 5
Une prof s’alarme
Une enseignante brise l’omerta sur la chute du niveau scolaire des élèves. Le Canton réfute ses accusations. page 7
Un toit pour le rire
Après une première saison triomphale en 2024, le Pavillon Naftule remet le couvert sur la place Bellerive. page 8
Le dernier volet de la saga «The Conjuring» sort dans les salles de cinéma le 10 septembre. Frissons garantis! page 11
Fabio Bonavita
Rédacteur en chef
Les émeutes de Prélaz, avec leurs poubelles incendiées, leurs cocktails Molotov et leur climat de peur, ont marqué un tournant. Dans le même temps, le scandale des groupes WhatsApp au sein de la police lausannoise révélait un autre visage de la crise: celui d’une institution fragilisée de l’intérieur par des comportements indignes.
Deux événements distincts, mais une même impression de désordre. Lausanne donne aujourd’hui l’image d’une ville qui se «bordélise», où l’autorité peine à se faire respecter, où les repères collectifs se brouillent. Face à cela, il serait trop simple de pointer du doigt uniquement «les jeunes casseurs» d’un côté ou « les policiers qui dérapent» de l’autre. La vérité est plus profonde: quand l’encadrement se relâche, quand la politique hésite entre fermeté et laxisme, quand l’exemplarité n’est plus exigée, c’est toute une cité qui se fragilise.
La Municipalité porte une part de responsabilité. Par ses tergiversations, par son incapacité à fixer une ligne claire et cohérente, elle a contribué à ce climat d’incertitude où certains jeunes se sentent tout permis et où certains policiers perdent le sens de leur mission. Restaurer la confiance exigera un double courage: sanctionner les fautifs sans complaisance, et rétablir une autorité municipale ferme, cohérente et lisible. La sécurité n’est pas qu’une affaire de police ou de justice, c’est un climat social qui repose sur des règles claires, respectées par tous. Aujourd’hui, Lausanne n’a plus le luxe de l’ambiguïté. Ni dans ses quartiers, ni dans ses commissariats.
SOLIDARITÉ • Depuis
presque 60 ans, l’Entraide familiale vaudoise coordonne des offres bénévoles dans tout le Canton. Ce qui visait autrefois les familles lors des premiers jours après la naissance, devient petit à petit un facteur de lien social entre les générations.
Il est un peu plus de 9 heures dans les anciens locaux de l’administration à St-Prex, et le cours d’anglais peut enfin commencer. Autour de la table, cinq femmes commencent à prendre des notes et poser des questions.
C’est le cours hebdomadaire proposé par la branche st-preyarde de l’Entraide familiale vaudoise (efv) et pour ces femmes, il s’agit de bien plus que d’améliorer son anglais. «C’est un moment de partage, racontent, presque en chœur, Verena, Martine ou encore Françoise. On rigole, c’est détendu! Ça nous permet de participer à une activité de l’entraide, et c’est utile!»
De la machine à laver au transport accompagné
Maintenir le lien social comme le fait ce groupe de femmes chaque mercredi matin est l’une des missions
clés de l’Entraide familiale vaudoise. Fondée en 1967 en tant que «Cartel vaudois des associations d’aide à la famille», la toute jeune association rassemble à l’époque 26 sections, un chiffre qui monte jusqu’à 46 en 1983. Certaines de ces sections existent par ailleurs déjà depuis les années cinquante, comme à Lausanne où, depuis 1949, il est possible d’emprun-
ter des machines à laver le linge, ou d’inscrire son enfant à des camps de vacances. «L’idée était de seconder la maman dans toutes les tâches qu’elle ne pouvait pas faire les premiers jours de vie de son enfant, raconte Janick Châtelain, directrice de l’efv. Ce n’était pas gratuit, mais les tarifs étaient dégressifs selon les revenus.»
Bientôt, les services se diversifient et de l’aide au maintien à la maison pour les seniors est aussi proposée. Reconnue d’utilité publique depuis 1973, le Cartel devient officiellement l’Entraide Familiale en 1996.
Aujourd’hui, ce sont 26 associations membres dont beaucoup de branches régionales, qui forment l’Entraide familiale vaudoise et qui s’axent sur le partage et l’entraide intergénérationnelle. «Nos associations sont indépendantes, continue Janick Châtelain, mais notre travail, au niveau de la faîtière, est de les soutenir. Par des conseils en gestion ou au niveau associatif, en les rendant visibles, en cherchant des bénévoles pour elles. Nous proposons aussi une courroie de transmission entre le terrain et des organismes étatiques ou plus généraux.»
Toute entité peut rejoindre la faitière, tant que ses statuts la reconnaissent en tant qu’association, qu’elle se déclare à but non lucratif et qu’elle touche à la périphérie de l’aide
à la famille. «Mais l’aide à la famille, c’est très large, admet Janick Châtelain. On a un public de zéro à cent ans. Nous offrons de l’accueil de l’enfance, des bibliothèques, gymnastiques enfants ou adultes, cours de français ou de langues, et pour les plus âgés, des visites à domiciles ou des transports accompagnés.»
En tout, ce sont 26 associations qui représentent 1700 bénévoles, 156 services de proximité pour un total de 79’500 heures d’engagement.
si l’Entraide se concentre davantage sur l’aide aux familles avec des enfants en bas âge, elle cherche à garder la fibre intergénérationnelle bien vivante. Financé par la fondation Leenaards, un projet sur le long cours a été mis sur pied pour implanter une collaboration entre jeunes et moins jeunes. Brochures, événements et sensibilisations ont pour objectif général de favoriser l’autonomie des seniors. Un projet qui inclut également des chômeurs qui veulent s’engager en tant que bénévoles. À Saint-Prex aussi, l’envie d’inclure toutes les générations ne manque pas. Surtout que la branche reste très axée seniors. À sa tête depuis sept ans, Els Van Kerckhove souhaite aller chercher les jeunes. «Nous avons beaucoup de demandes pour des visites à domicile, et cela serait vraiment chouette d’avoir des jeunes pour faire des promenades, des commissions, etc. Mais c’est compliqué de trouver des bénévoles.» Elle espère que de nouveaux locaux, qui devraient être disponibles en septembre, et bientôt également occupés par les jeunes de la commune, rapprocheront «son» Entraide de la relève du bénévolat communal. «À partir de ce momentlà, j’aimerais les inviter pour voir comment collaborer au mieux.»
«Cela serait vraiment chouette d’avoir des jeunes pour faire des promenades ou des commissions»
Els Van Kerckhove, présidente de l’Entraide de St-Prex
Senior cherche junior Nombre des associations membres de la faitière seront d’ailleurs mises à l’honneur lors de la Semaine des entraides du 6 au 13 septembre. Pendant huit jours et à travers tout le canton, les associations membres organiseront ateliers, portes-ouvertes et rencontres dans leurs locaux.
Le 13 septembre, une fête des entraides viendra conclure la semaine à la Maison pulliérane de Pully, avec l’intervention de musiciens et de l’humoriste Nathalie Devantay. Mais
Pour les personnes déjà impliquées, des ateliers de tricot et de couture seront proposés. À l’Entraide familiale, on n’observe pas la crise du bénévolat que beaucoup d’associations ou événements déplorent, comme à StPrex. Mais Janick Châtelain l’admet bien volontiers: «Les attentes ne sont plus les mêmes. Il faut que les gens trouvent un bénéfice dans leur engagement, il faut qu’il y ait du sens.» Et ses activités continuent de croître: l’association SuperMamans, qui propose de fournir du soutien dans la période proche d’un accouchement, vient de rejoindre la famille efv et promet de dynamiser encore davantage le futur de la faîtière. Elise Dottrens
La Semaine des entraides se déroulera du 6 au 13 septembre 2025, infos sur: https://efvaud.ch/semaine
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Air-Glacier: 1415
Ligne d’aide aux enfants et aux jeunes: 147
Intoxications: 145 Permanence des Alcooliques Anonymes 24/24h: 0848 848 846
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Urgences enfants, Bugnon 52, 0848 133 133
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POLÉMIQUE • Après les révélations de propos racistes, sexistes et antisémites dans la police lausannoise, le conseiller communal socialiste Yusuf Kulmiye dénonce un système qu’il faut réformer en profondeur. S’il refuse de mettre tous les policiers dans le même panier, il appelle à des mesures fortes pour restaurer la confiance.
Lausanne Cités: Quelle a été votre réaction en apprenant l’existence de ces messages dans des groupes WhatsApp liés à la police lausannoise?
Yusuf Kulmiye: J’ai surtout été surpris par l’ampleur du phénomène et par le nombre de personnes impliquées, pas tant par le contenu ni par l’existence même de ces groupes.
En novembre 2022, vous affirmiez déjà dans nos colonnes qu’il fallait réformer la police, votre appel n’a pas été entendu…
Je m’en souviens bien. J’alerte depuis des années. Aujourd’hui, tout cela éclate au grand jour. Ce que l’on a découvert n’est probablement que la partie émergée de l’iceberg.
Que voulez-vous dire?
Ce qui est véritablement effrayant, c’est de constater comment certains propos tenus dans ces groupes WhatsApp trouvent un écho concret dans les pratiques de terrain, en particulier dans les interactions avec certaines minorités à Lausanne. Des policiers eux-mêmes sont sortis du silence, dénonçant des propos et comportements discriminants, voire racistes, ainsi que des actes de violence injustifiée.
La rupture de confiance ne concerne pas que les minorités. Beaucoup de Lausannois seront désormais méfiants lorsqu’ils auront affaire à la police.
Est-ce un problème spécifiquement lausannois?
Non. C’est un problème vaudois, suisse, européen, voire mondial.
La Municipalité a annoncé un plan d’action avec sanctions et réformes.
Le trouvez-vous suffisant?
«Les policiers qui n’ont rien à se reprocher doivent se sentir soutenus»
Un immense travail attend la Municipalité, mais aussi l’ensemble des élus. Au vu des révélations, il est impératif que l’ensemble des forces politiques, de la gauche radicale à l’UDC, se montrent fermes et cohérentes. Il faut exiger les réformes nécessaires, poser les questions dérangeantes et garantir un encadrement exemplaire. Cela doit se faire sans ambiguïté, tout en soutenant les policières et policiers dans leur mission fondamentale: celle de protéger l’ensemble de la population lausannoise, sans distinction.
Vous ne jetez donc pas l’opprobre sur tous les policiers?
Quand vous parlez de «racisme systémique», certains comprennent que tous les policiers sont racistes… La grande majorité des policiers n’est pas concernée. Mais le système a, trop longtemps, permis à certains comportements racistes ou discriminants de prospérer, en entretenant un sentiment d’impunité. Depuis des années, Pierre-Antoine Hildbrand nous ignore en opposant la présomption d’innocence à toute critique, sans jamais assumer les conséquences. Aujourd’hui, une enquête est en cours, et il faudra aller jusqu’au bout. Si des responsabilités sont établies, il faudra les assumer pleinement — y compris en suspendant les personnes impliquées.
lien avec les problématiques de deal de rue ou de mendicité. Mais cela ne peut en aucun cas justifier de tels débordements. Les propos visés ne concernent pas uniquement certains publics stigmatisés, mais s’étendent à d’autres groupes de manière générale.
Quelles mesures proposez-vous pour restaurer la légitimité de la police?
personnes noires sont mortes dans le canton de Vaud après avoir eu affaire à la police. Les deux scootéristes décédés récemment ont fait déborder le vase.
Vous attendiez-vous à de tels débordements?
Quel impact ces révélations peuvent-elles avoir sur la confiance de la population envers la police?
Absolument pas. Ce serait une erreur. Les policiers qui n’ont rien à se reprocher doivent pouvoir exercer leur travail sereinement, sentir qu’ils sont soutenus par les élus et la population.
Être policier à Lausanne est devenu plus difficile avec les problèmes liés au deal de rue ou à la mendicité, ceci peut-il expliquer certaines dérives?
La tension a effectivement augmenté ces dernières années, notamment en
La création d’une police des polices romande, l’usage généralisé des bodycams, un récépissé après chaque contrôle, une formation continue sur les droits humains et la lutte contre les discriminations. Il faut aussi encourager les policiers à aller à la rencontre des communautés étrangères ou marginalisées.
Votre lecture des émeutes qui ont mis en émoi le quartier de Prélaz?
C’était un ras-le-bol mêlé à une vive émotion. En quelques années, 16
Non, j’ai été surpris. Je ne pensais pas à deux nuits de ce type. Mais en tant qu’élu, nous devons entendre ce qui s’est exprimé, tout en rappelant que la violence n’apporte pas de solutions.
Comment la Municipalité peut-elle instaurer un dialogue constructif avec les jeunes et les communautés qui se sentent discriminées? Il faut aller à leur rencontre et travailler main dans la main avec le Centre socioculturel de PrélazValency. Et j’appelle tous les élus à éviter toute stigmatisation en parlant d’«ensauvagement» de ces jeunes. Propos recueillis par Fabio Bonavita
RESTAURATION • Depuis la mi-août, l’espace autrefois occupé par la Superette reprend vie. Le concept de la Buvette des voisins, pour le moment éphémère, a été élaboré par les employés de l’espace récréatif de la Grenette. Depuis la fermeture assez soudaine en août dernier de La Superette, qui occupait la place nord de la Riponne, ce lieu restait désespérément vide. Et une grande terrasse inoccupée devant ses locaux était bien la dernière chose souhaitée par Michèle
Montet, responsable de l’espace récréatif La Grenette. «Nous avons déjà dû gérer des situations où des gens squattaient cette terrasse. Or l’un des objectifs de la Grenette est de cohabiter de manière sécurisante et bienveillante.»
C’est pourquoi elle a proposé au Service de la petite enfance de la Ville de Lausanne – dont sa structure dépend – un projet de petite restauration, entièrement géré par les employés de la Grenette; la Buvette des voisins. Un lieu pour continuer à
répondre aux besoins des parents qui fréquentent la halte-jeux, mais pas que. Michèle Montet espère que la mixité sociale acquise au long de ces dix dernières années continue d’habiter cette place fréquentée notamment par une population marginale, et que l’espace soit utilisé de manière positive.
Un concept de prix libre C’est dans ce souci d’accessibilité que l’idée retenue pour cette buvette, qui par ailleurs ne vend pas d’alcool, propose un système de prix libre. Les consommateurs y paient ce qu’ils souhaitent – en cash uniquement. «Cela permet de ne discriminer personne sur des critères financiers», note la responsable. En cas d’incapacité de payer, un système de troc permet d’échanger son repas contre un service en cuisine par exemple. Pas de carte mais chaque semaine un menu différent confectionné par Mégane et Valentin, engagés spécifiquement pour cette mission. Le concept correspondait à leurs valeurs. «Je cherchais des gens qui aiment cuisiner, mais qui ont aussi une fibre sociale, dit Michèle Montet. J’aime ce qui est humain, social. Et participer à ce projet, où nous avons carte blanche pour l’élaboration des menus, c’est une chance» se réjouit Valentin, cuisinier autodidacte.
L’équipe est complétée par Céline et Yacine, employés d’entretien de la Grenette de longue date, et par Mylan, qui y effectue des remplacements.
Ephémère… pour l’instant?
Les produits cuisinés par la Buvette des voisins sont locaux, bio, végétariens, et faits maison. Le mobilier: de la récup’. Et la déco? Entièrement réalisée par l’équipe qui gère la Buvette, avec la participation de quelques « voisins» venus donner un coup de pinceau. «Nos pots de plantes n’ont jamais été aussi beaux!» sourit Michèle Montet. La terrasse
peut accueillir jusqu’à neuf personnes – une contrainte légale en l’absence de patente.
Les locaux sont prêtés par la Ville de Lausanne, et les revenus générés sont reversés au Service de la petite enfance. Son ouverture est prévue jusqu’au 31 octobre, et personne ne peut encore prédire si ce projet aura une suite.
Michèle Montet espère néanmoins «que cette expérience alternative permettra une réflexion sur les besoins sociaux et lucratifs de cette place.»
FISCALITÉ • Le rapport
Paychère sur le bouclier fiscal vaudois confirme que sous le règne de Pascal Broulis, de riches contribuables ont été moins taxés qu’ils n’auraient dû l’être. Le monde politique s’en émeut, mais une fois de plus, aucune responsabilité n’est établie.
C’est un rapport dont les conclusions sonnent comme un aveu de culpabilité. Entre 2009 et 2021, la pratique du bouclier fiscal vaudois a été non conforme à la loi. Son application a été incorrecte et a produit «des résultats erronés» pour certaines catégories de contribuables.
C’est ce que dit l’expert indépendant François Paychère, chargé par l’État de Vaud de faire la lumière sur cette pratique. Ses conclusions rejoignent deux avis de droit établis au printemps dernier qui affirmaient que l’administration cantonale des impôts n’avait effectivement pas appliqué correctement ce bouclier durant plusieurs années.
Aucune mesure prise
Combien de citoyens fortunés en ont-ils bénéficié? Entre 1000 et 4000, selon les années. Quelles ont été les pertes fiscales pour le Canton? «Impossibles à chiffrer» au vu du nombre d’éléments qu’il faudrait
Le regard satirique d’Alan Monoc sur l’actualité
prendre en compte pour effectuer un tel calcul, a estimé François Paychère. Au printemps dernier, ceux qui s’étaient penchés sur la question parlaient de plusieurs centaines de millions. Détail intéressant: des collaborateurs de l’Administration cantonale ont rapidement remarqué cette mauvaise application et averti leur hiérarchie en 2011, puis en 2015, mais aucune mesure n’a été prise pour la corriger et elle n’est - serait? - pas remontée jusqu’au Conseil d’État de l’époque.
Et aucun responsable... «Inadmissible» pour l’actuelle présidente du Gouvernement, la PLR Christelle Luisier, qui a précisé que la directrice de la fiscalité, Marinette Kellenberger, épinglée aussi dans la récente
Ça fait des années qu’on nous accuse de ça. Et c’est vrai, pendant longtemps, très longtemps, on a nié, pasqu’on est des durs à cuire. Mais maintenant qu’on est à bout, on va le reconnaitre et vous l’dire franco. C’est pas un coming out, y a pas de fiottes chez nous, mais ça y ressemble: nous, policiers lausannois, broyons du noir. Et pas qu’un peu! Beaucoup même! Faut nous comprendre, avec tout ce qui se passe, y a de quoi pas avoir le moral, quand tout le monde nous voit comme des moutons noirs. Mouton, ça va encore, mais noir, faut pas exagérer, ça fait mal! Bref, personne nous aime, tout le monde nous lâche, même nos patrons qui nous demandent de faire régner l’ordre et nous pissent à la raie quand on le fait. Faut un peu savoir ce qu’on veut, quoi! Alors, on a tous décidé de prendre les Lausannoises et les Lausannois à témoinoui nous aussi on sait écrire inclusif -, car nos conditions de travail sont effroyables. Pas comme il a dit l’autre, mais effroyables pour de
Virginie Cavalli
Cheffe du groupe vert’libéral au Conseil communal de Lausanne
affaire Dittli, n’avait «plus de souvenir» de la note lui signalant des problèmes. Quant à Pascal Broulis, en charge durant cette période, il affirme n’avoir été informé qu’en 2019.
Face à ce qui apparaît être un nouveau scandale d’Etat, personne n’est donc responsable et le Conseil d’Etat s’oppose même à une enquête parlementaire.
Bref, plutôt que de faire toute la lumière sur une affaire qui touche au cœur même du contrat social et pose des questions sur la justice fiscale, la transparence administrative et la confiance envers les institutions, il préfère, comme on dit familièrement, cacher la merde au chat. Pitoyable, mais désormais habituel en terres vaudoises! Philippe Kottelat
vrai, tellement que des fois, on en peut plus, et oui, ça peut déraper, un peu comme le scooter de l’autre gamin, qu’on a coursé et qui n’avait qu’à pas conduire sans permis.
On sait comment ça a fini. Avec des soidisant émeutes et Lausanne en feu pour trois petits pneus brûlés et tous ces jeunes qui se croivent à Saint-Denis et Sarcelles, là où ça castagne pour de vrai et où leur ministre de la police, un homme pour de vrai, lui, sait soutenir ses troupes. En tout cas, franchement, on y comprend rien. Nos patrons, quand ça brûle partout, ils font pas de conférence de presse, rien. Par contre, suffit qu’on déconne un peu sur WhatsApp pour décompresser du stress - on a pas la vie facile comme on vient de vous l’expliquer-, et on ameute tout le monde pour dire qu’on est des salauds de racistes… La vérité, c’est qu’on est pas racistes, on rigole juste un peu entre nous pour moins broyer du noir.
Chauderon, un matin ensoleillé. Un homme d’une quarantaine d’années, élégamment vêtu, bague à l’annulaire, au volant d’un SUV électrique rutilant, se gare en double file. Il descend précipitamment, jette des regards furtifs autour de lui, puis s’élance vers un dealer. Il sort du cash, récupère un sachet de poudre blanche et repart aussitôt. Cette scène, devenue presque banale à Lausanne, interpelle. Dans l’imaginaire collectif, l’acheteur de drogue est souvent perçu comme une personne en précarité extrême. Pourtant, cette vision est réductrice, à l’instar des débats récurrents au Conseil communal de Lausanne sur ces questions, qui se concentrent souvent sur les consommateurs précaires. En réalité, le marché noir des stupéfiants prospère avant tout grâce à une demande soutenue de personnes à fort pouvoir d’achat. Le fait que des individus socialement intégrés achètent de la drogue en pleine rue, sans être inquiétés, légitime ce marché et ses conséquences dramatiques. Plus alarmant encore, la consommation de drogue explose chez les 20-35 ans, toutes classes confondues. Qu’estce que cela dit de notre société? Une quête d’évasion artificielle semble supplanter les liens humains, révélant un mal-être profond. Or, il est urgent d’agir. Les forces de l’ordre doivent interpeller ces acheteurs à fort pouvoir d’achat pour enrayer ce marché juteux pour les cartels de nos rues. Avec cinq tonnes de cocaïne consommées annuellement en Suisse, les pouvoirs publics doivent traiter ce fléau comme une crise de santé publique. Il faut affronter ce problème et arrêter de se convaincre qu’il ne touche que les autres.
L’IMMOBILIER VU PAR Laurent Pannatier
Monique a vendu sa maison
Monique a 84 ans. C’est une femme vive, droite, douce, le regard aussi clair que sa parole. Elle a grandi dans une maison dans l’ouest lausannois, à Prilly pour être précis. Une petite bâtisse familiale, construite par ses parents en 1952. Et elle n’en est jamais vraiment partie. Monique y a connu les rires d’enfance, la vie de couple, les voisins devenus presque famille, les jardins en fleurs de nombreux printemps. Mais les années ont passé, et récemment, la santé de son conjoint a décliné. Monter les escaliers est devenu une épreuve, entretenir la maison aussi. Il fallait se résoudre à vendre, et trouver un nouveau lieu de vie plus fonctionnel. Une étape de vie aussi intime qu’inconnue et stressante pour elle. «Je ne sais pas par où commencer», nous a-t-elle dit au premier contact. Elle était pleine de questions, de doutes, et de pudeur aussi. Le marché, les papiers, la valeur de la maison teurs, se reloger… Tout cela lui semblait être un autre monde. Alors, on a pris le temps. De l’écouter, d’abord. Puis d’estimer, de conseiller, de rassurer et surtout d’avancer à son rythme. Chaque a son histoire et celle-ci méritait d’être entendu avec bienvei Considérer Monique et son histoire, c’est tout simplement agir comme on aurait souhaité qu’on s’occupe de notre grand maman, avec empathie et douceur. La confiance établie, nous mettons en place un plan d’action sur mesure. Des acheteurs sont trouvés en quelques semaines, une jeune famille touchée par l’histoire de Monique qui a accepté de lui laisser le temps de déménager selon son calendrier. Monique a pu être relogée dans le même quartier et garder ainsi ses repères, ses amis et sa famille de cœur.
En partenariat avec Laurent Pannatier, directeur de Proximmo agence immobilière
SPN SA, société éditrice du journal gratuit Lausanne Cités, innove et lance une entreprise de distribution au service des acteurs de Lausanne et sa région.
TÉMOIGNAGE • À la suite de notre article sur la rentrée scolaire et la baisse du niveau des élèves (lire LC du 13 août), une enseignante vaudoise nous a écrit, sous couvert d’anonymat, pour dénoncer certaines incohérences. Son témoignage éclaire les coulisses de l’école et les tensions vécues par le corps enseignant.
Dans le courrier qui nous a été adressé, celle que nous prénommerons Jacqueline dénonce d’abord l’illusion donnée par les résultats aux Épreuves cantonales de référence (ECR). «Le Canton de Vaud ainsi que les directions se vantent chaque année que les ECR passées par les élèves témoignent d’un bon niveau scolaire. Quand vous voyez la nature des ECR, qui sont de plus en plus faciles, et que celles-ci peuvent être passées avec l’aide d’un adulte pour certains élèves, il est clair que le niveau des élèves ne peut être que bon dans ce genre de contexte.».
Un système qui ne sanctionne plus Selon elle, ces évaluations servent surtout à alimenter des statistiques flatteuses dont se prévaut la hiérarchie. «La DGEO aime particulièrement se baser sur ce genre de statistiques qui, pourtant, ne sont qu’une photographie à l’instant T. Quant aux enseignants, ils se retrouvent à devoir baisser le niveau des évaluations, sinon ils se font reprendre par la direction car il y a trop de redoublements dans leurs classes.» Un paradoxe d’autant plus criant que certaines classes ne connaissent plus le redoublement selon Jacqueline: «Les élèves de 3P et de 5P, bien qu’ils aient des notes inférieures à la moyenne, passent automatiquement en 4P et 6P puisque le redoublement en 3 et 5 est interdit.»
Des budgets réorientés
L’enseignante pointe aussi un problème de priorités dans l’allocation des moyens. «Il y a une volonté de la Direction générale de l’enseignement obligatoire et de la pédagogie spécia-
lisée (DGEO) de diminuer les budgets et cela se fait fortement ressentir année après année.»
En revanche, ajoute-t-elle, les investissements ne manquent pas lorsqu’il s’agit «de doter toutes les classes du canton avec des tableaux interactifs, ainsi que tous les enseignants avec des iPads, et de les former pendant une année entière à leur utilisation.»
Face aux difficultés du quotidien, l’enseignante regrette le manque de réflexion en profondeur.
«Aujourd’hui, lorsque vous avez des difficultés en tant qu’enseignant, on vous propose du coaching. Mais à aucun moment la réflexion ne va plus loin alors que le coaching devrait plutôt s’appliquer aux parents qui, tiraillés par leurs emplois, n’ont plus le temps pour leurs enfants qui se retrouvent devant les écrans.» Elle suggère même une piste rarement évoquée: «Pourquoi n’a-t-on jamais fait une corrélation entre l’augmentation du nombre d’enfants suivis par la protection de la jeunesse et la baisse du niveau scolaire?»
Des parents mal intégrés
Enfin, la question du rôle des familles reste centrale mais complexe. Dans certains collèges, explique-t-elle, «la grande majorité des parents ne parlent pas le français alors qu’ils vivent en Suisse depuis plus de dix ans. Ils se retrouvent incapables d’aider aux devoirs ou de lire les remarques dans les agendas.» Les traducteurs ne suffiraient pas, d’autant plus que «la demande d’interprètes a également été revue à la baisse et qu’il y a un quota pour pouvoir en demander, car cela a un coût.»
Fabio Bonavita
Suite au témoignage de l’enseignante, nous avons adressé une série de questions à la Direction générale de l’enseignement obligatoire et de la pédagogie spécialisée (DGEO) afin d’obtenir son éclairage. Nous étions loin de nous douter que cette démarche, pourtant tout à fait usuelle, provoquerait une évidente crispation. Crispation symbolisée par une première réponse: «Nous espérons sincèrement que vous n’allez pas vous baser sur cet unique témoignage pour en faire un sujet, précise Lise Leyvraz Dorier, déléguée à la communication. Nous comptons sur vous pour vérifier l’intégralité des propos que vous publierez.» Un rappel de déontologie qui ressemblait davantage à un cours de journalisme qu’à une réponse. Nous avons donc dû multiplier les relances avant d’obtenir, finalement, quelques éléments livrés de manière télégraphique: «Les ECR peuvent être passées avec un adulte sous certaines conditions qui concernent les élèves à besoins particuliers. Les résultats ne sont pas comptés dans les statistiques. Il est possible de redoubler en 3 ou en 5 année, même si les redoublements précoces ne sont pas favorisés. Opposer le déploiement du numérique à la prise en charge des élèves à besoins particuliers n’est pas pertinent. Le Grand Conseil a alloué des fonds dédiés au matériel numérique via une enveloppe dédiée. Toujours concernant les moyens alloués au numérique dans les classes, il ne faut pas confondre les dépenses qui relèvent des communes (comme l’affichage numérique frontal, ou “tableaux interactifs”) de celles qui relèvent du Canton. Il n’y a pas de “quotas” pour la demande d’interprètes. Les établissements peuvent y faire appel lorsqu’ils le jugent nécessaire.»
Bénévolat Vaud vous offre les petites annonces d’associations de votre région !
> Coach, assistant.e admin et/ou marketing digital pour l’école de football Footstars
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Participez à la vie d’une structure d’accueil pour enfants de 0–4 ans : 6 réunions/an, rédaction de PV, gestion de fichiers et publipostages. Bénévolat régulier avec défraiement. maisonouvertelausanne@hotmail.com
> L’association Cultive Toi cherche un.e membre de comité
Contribuez activement à la réduction du gaspillage alimentaire au sein d’un projet durable et participatif: Administration, marketing, gestion de projets, coordination des récoltes ou transformation. 4h/mois. info@cultive-toi.ch
> L’association Boulimie Anorexie cherche un.e bénévole pour la mise à jour de leur bibliothèque
Participez à l’amélioration de notre bibliothèque : catalogage, vérification des références, corrections et rangement. Travail régulier, quelques heures par semaine. Rejoignez une équipe passionnée autour de la lecture et du savoir partagé. info@boulimie-anorexie.ch
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Participez aux repas des résident.e.s d'appartements protégés à Lausanne : mise en place, service de repas, convivialité et échanges. Quelques heures par semaine. Rejoignez une équipe bienveillante et solidaire, au contact direct des bénéficiaires ! Cité Val Paisible : 079 584 74 72, maryline.gelinas@vd.prosenectute.ch
Maison Mivelaz : 021 601 64 45
> Réparateur.rice bénévole pour la bibliothèque d’objets La Manivelle
Rejoignez La Manivelle à Lausanne : réception et diagnostic d’objets, petites réparations (aspirateurs, valises, outils,…), tests et suivi. Horaires définis selon vos créneaux. Contribuez à la réduction des déchets et à une économie circulaire ! lausanne@manivelle.ch
> Accompagnement aux loisirs avec la Croix-Rouge vaudoise
Tenez compagnie à des personnes âgées et/ou à mobilité réduite lors d’activités de loisirs : sorties, ateliers, moments conviviaux. Environ 2 à 4 heures par semaine selon vos disponibilités. Formation offerte. benevolat@croixrougevaudoise.ch, 021 340 00 99
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Soutenez les personnes précarisées au Point d’Eau à Lausanne : cabinet professionnel disponible, mission flexible selon vos disponibilités, possibilité d’arrêt immédiat. Apportez vos compétences pour des soins gratuits et solidaires. info@pointdeau-lausanne.ch
Contactez-nous par mail ou pour agender un rendez-vous gratuit. benevolat@benevolat-vaud.ch, 021 313 24 00
Devenez entraîneur.se bénévole (avec ou sans expérience) ou rejoignez le back office comme soutien pour les réseaux sociaux. Disponibilité : environ 2 h/semaine. Participez à l’aventure Footstars ! info@footstars.ch, 078 709 18 99
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Pour soutenir les personnes en situation précaires de la région, participez à la création d’un document Excel répertoriant toutes les activités gratuites de Lausanne et environs. Horaires souples selon vos disponibilités. info@alunisens.com
> Chauffeur.e bénévole pour les communes de Pully, Lutry, Belmont et Paudex
Conduisez des personnes à mobilité réduite ou des seniors lors de déplacements (courses, rendez-vous, sorties). Quelques heures par semaine, selon vos disponibilités. Offrez autonomie et sourire, au service de vos communes. benevolatpully@gmail.com, 079 503 50 06
> Guide bénévole avec Lausanne Greeters
Devenez guide bénévole à Lausanne : accueillez les visiteur.euse.s, proposez des visites thématiques (histoire, quartiers, culture) et adaptez (en adaptant) les parcours. Quelques heures par semaine selon vos dispositions. Partagez votre passion pour la ville et rencontrez des curieux.ses. lausannegreeters@gmail.com
Bénévole avec Caritas Montagnards, partage, montagne et authenticité
Partez une semaine (ou plus) soutenir une famille de montagne : participez aux travaux agricoles (foins, traite, fromagerie), aidez au ménage ou à la garde d’enfants. Offrez votre aide, vivez le quotidien alpin et repartez avec des souvenirs inoubliables. Hébergement et repas pris en charge. montagnards@caritas.ch, 021 311 11 25
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Enregistrez des livres sonores à domicile pour les personnes aveugles, malvoyantes ou ayant des troubles de lecture. Environ 60 h/an. Formation et matériel fournis.
SPECTACLE • À deux pas du lac, sur la place Bellerive, va s’élever dès novembre une immense structure blanche. Ce n’est ni un chapiteau de cirque, ni une salle de concert, ni un Luna Park, mais bel et bien un théâtre: le Pavillon Naftule, créé en 2024, et devenu dès sa conception un lieu incontournable de l’humour.
Derrière cette aventure hors norme, il y a un producteur, Sébastien Corthésy, soutenu par «ses» artistes de Jokers Comedy. «Le Pavillon, c’est une initiative entièrement privée, née d’un double besoin: offrir un toit à la Revue de Lausanne après la fermeture du Théâtre des Terreaux, et combler un vide dans l’offre culturelle de la ville: à Lausanne, il n’existe pas de salle intermédiaire pour l’humour entre Boulimie (120 places) et la Salle Métropole (1200 places), pourtant nécessaire pour bon nombre d’artistes», explique-t-il.
Une salle unique Avec ses 450 places modulables, le Pavillon accueille chaque saison une vingtaine de créations originales: outre la Revue de Lausanne, one-man-shows, comédies musicales, spectacles familiaux et soirées d’impro s’enchaînent tout au long d’une saison courte mais riche. C’est ainsi l’un des principaux lieux de création de nouveaux spectacles à Lausanne, paradoxalement peu soutenu par le Service culturel de la Ville. En 2024, plus de 33’000 spectateurs ont franchi ses portes. «Cette année, nous visons les 50’000 entrées, non pas par folie des grandeurs, mais parce qu’un
projet comme le nôtre coûte des millions», souligne Sébastien Corthésy. Le budget annuel avoisine en effet cinq millions de francs, financés à plus de 99 % par des fonds privés et par la billetterie. «Moins de 1% provient de subventions publiques. C’est un paradoxe: nous sommes l’un des lieux culturels de Lausanne qui attire le plus de spectateurs, mais sommes également l’un des moins soutenus», regrette l’initiateur.
Entre hommage et nécessité
Le Pavillon est aussi né d’un hommage. Lorsque Pierre Naftule disparaît en 2019, ses proches collaborateurs cherchent un moyen de perpétuer son esprit. «Créer un espace vivant, festif et populaire était la meilleure façon de lui rendre justice», raconte le producteur. La mission est claire: défendre l’humour comme une composante essentielle de la culture lausannoise, offrir un terrain de jeu aux artistes du cru, comme Nathanaël Rochat, Thomas Wiesel ou Blaise Bersinger, et fidéliser un public qui n’a pas toujours l’habitude de fréquenter les théâtres traditionnels. «Notre objectif n’est pas de concur-
Sébastien Corthésy, producteur et fondateur du Pavillon Naftule, défend un lieu unique pour l’humour à Lausanne.
rencer Boulimie ou Vidy, mais de proposer des spectacles qui n’auraient pas pu exister ailleurs», précise-t-il.
Un avenir encore fragile
Le succès public ne suffit pas encore à assurer la pérennité du lieu. Le Pavillon reste fragile, tributaire de la météo, des aléas administratifs et du soutien financier de ses fondateurs.
«Depuis sa création en 2024, il reste déficitaire, malgré un immense succès public. Il nous manque environ 100’000 francs pour équilibrer le budget. Cela peut paraître beaucoup, mais à l’échelle du budget annuel d’un théâtre, ce n’est pas énorme. Nous espérons à terme une reconnaissance officielle de la Ville et du Canton. Pas
pour remplacer les subventions existantes, mais pour entrer dans une logique de complémentarité entre lieux privés et institutions publiques», plaide Sébastien Corthésy. La perspective des prochaines élections municipales changera-t-elle la donne? En attendant, l’équipe continue d’innover: outre le cru 2025 de La Revue, soirées «Mamma Mia» festives, comédies musicales inédites, «Roméo et Juliette» revisité avec Joseph Gorgoni, et même un «Titanic improvisé» où le public décide du destin des personnages. L’humour est un art populaire qui a besoin de lieux à la hauteur de son succès. Le Pavillon Naftule est là pour ça: éphémère, mais essentiel.
Thomas Lécuyer
Évasion: le charme de Nauplie
Notre sélection de sorties DR
Expositions, fêtes, concerts, tous les événements à ne pas rater sont dans notre agenda. page 10
Un génie de retour en BD
Le génial Léonard revient avec son humour absurde dans un nouveau tome poilant. page 11
un spectacle d’une poésie rare. DR
SPECTACLE • C’est presque comme si on les voyait bouger au ralenti et pourtant, tout va si vite sur le plateau. Les cinq corps qui se meuvent défient toutes les lois de la gravité, improbable lévitation, gestes en suspens, et cette formidable capacité à éprouver l’imprévisible. Autour, les objets glissent et valsent de toutes parts. Optraken (tire-bouchon en norvégien!), c’est un mouvement de repli des jambes à ski qui permet un saut contrôlé, évitant un décollage intempestif au passage d’une bosse. Mais Optraken, c’est surtout un spectacle à
fleur d’épiderme, à mi-chemin entre cirque et théâtre. Cette création du Galaktik Ensemble, un collectif de cinq acrobates de situation qui élèvent cet art à un niveau quasi philosophique en nous réapprenant l’art de la chute. Quel rapport l’être humain entretient-il avec un environnement accidenté? Quelle est sa capacité à s’y ajuster? Réponse en poésie lors du week-end d’inauguration, les 6 et 7 septembre prochains, qui célèbre la fin des travaux de restauration du Théâtre du Jorat. À travers chaque saut maîtrisé et chaque
mouvement suspendu, le spectacle interroge la fragilité humaine face à l’imprévu, tout en sublimant la beauté de l’adaptation et de la résilience. Un rendez-vous pour admirer le corps en mouvement sous un jour nouveau.
Mike Niriama
«Optraken», Théâtre du Jorat, Mézières, 6 et 7 septembre, www.theatredujorat.ch
ÉVÉNEMENT • Du 5 au 7 septembre, Morges vivra au rythme des mots avec la 16e édition du Livre sur les quais.
Cette année, le festival aura pour fil rouge une exploration littéraire des cinq sens, et sera sous la présidence de Sorj Chalandon, avec les éditions Albin Michel à l’honneur. Plus de 160 autrices et auteurs sont attendus pour un programme foisonnant mêlant rencontres, lectures, ateliers et performances.
Le coup d’envoi sera donné dès le jeudi soir à l’Hôtel Mont-Blanc, avec «La Panne» de Friedrich Dürrenmatt revisitée par Alexandre Pateau, promesse d’un prélude festif et gourmand.
Des formats originaux
Le vendredi, les grandes voix se succéderont: Amélie Nothomb dialoguera avec la cheffe et primo-romancière Eleonora Galasso, Grégoire Delacourt et Jean-Noël Pancrazi questionneront les liens fraternels, tandis qu’André Hoffmann et Peter Vanham débattront d’entrepreneuriat durable. Kapka Kassabova,
Adélaïde Bon et Manon Fargetton enrichiront ce premier après-midi de leurs récits intimes et engagés. Pour sa 16e édition, le festival innove avec des formats originaux. «Rendez-vous page 16» invitera le public à lire à voix haute la seizième page d’ouvrages choisis, en musique avec Stéphane Blok. Le samedi, place au ludique avec le book-pong, où les écrivains s’affronteront avec un livre en guise de raquette.
Ateliers instructifs et ludiques Des ateliers sensoriels, olfactifs, multilingues ou encore une réinvention de «Madame Bovary» permettront d’explorer la littérature autrement. Notamment, l’écrivain et philosophe Alexandre Lacroix animera un atelier d’écriture autour du corps et de la perception, tandis que Joëlle Chautems proposera une immersion poétique en lien avec les arbres du parc de l’Indépendance, à travers la tradition druidique des triades. L’odorat sera à l’honneur lors d’un atelier inspiré du rituel japonais du kôdô, conduit par Francesco
Test auto
La dernière création de smart est la #5, un SUV moyen électrique dessiné par la firme Mercedes-Benz. page 12 DR
Avec l’âge, les douleurs à l’épaule tendent à se multiplier. La chirurgie reste une option qui peut s’avérer utile. page 13
i o ecole pistolet lausa e c Tir au pistolet à air comprimé
autour de l’œuvre de Laure Limongi. Les enfants ne seront pas en reste, grâce à un atelier sur les
des odeurs animé par Lucas
et Delphine
Le goût, quant à lui, sera célébré lors d’un atelier de confection de chocolat dirigé par Gilles Fumey. Ateliers de dessin et de BD, lecture musicale, quiz interactif et tour en petit train ponctueront le week-end. AC
Le livre sur les quais, Morges. Du 5 au 7 septembre 2025. www.lelivresurlesquais.ch.
Journées
Portes Ouvertes 6 et 13 septembre à St-Sulpice Pour vous inscrire scannez le QR Code ci-dessus ecole-pistolet-lausanne.ch A bientôt pour de nouvelles aventures sportives !
Dans notre édition du 27.08.25, la photo illustrant le spectacle «L’effet miroir» au Théâtre Pulloff ne correspondait pas à la production de la Cie Interlope. L’image publiée provenait d’une mise en scène réalisée à Paris.
Théâtre
Week-end inaugural
Après 19 mois de travaux, le Théâtre du Jorat a fait peau neuve! La «Grange sublime» centenaire est désormais rénovée, modernisée, agrandie. Pour célébrer ce joyeux événement, un week-end festif ponctué de spectacles, visites du Théâtre, bal populaire, brunch du terroir, marché gourmand, atelier créatif et autres surprises se déroulera les 6 et 7 septembre. Une belle occasion de découvrir à la fois les coulisses du Théâtre et l’esprit pluridisciplinaire qui s’y épanouit, et aussi le spectacle de cirque «Optraken». Théâtre du Jorat, Mézières - www.theatredujorat.ch
Du 5 au 7 septembre
PianoFest Moudon
Organisé tous les deux ans dans le cadre pittoresque de Moudon, le PianoFest réunit des pianistes de renommée internationale et des talents émergents autour d’une programmation exigeante et éclectique. Le PianoFest se distingue non seulement par la qualité de ses interprètes mais aussi par son atmosphère intime, qui permet aux spectateurs de vivre une expérience musicale unique dans les lieux historiques et pittoresques de Moudon. Les concerts se déroulent à l’église St-Etienne.
Église Saint-Etienne, Moudon.
Le 12 Quatreseptembre mains au carillon
Quatre mains au carillon, Serafima Yavarouskaya et Julia Toumassian, carillonistes de Belgique au carillon de 48 cloches, 4 octaves. Après le concert, il est possible de monter voir le carillon. Accès libre, collecte. 18h, église de la Rosiaz, avenue de Belmont 2, Pully.
Dès le 28 août
L’art du conte
Démarrage de la formation à l’art du conte, avec la Maison du Récit, animée par Nicolas Noz. Conteurs aguerris, débutants, timides ou exubérants, tout est prévu pour que chacun y trouve sa place. Jusqu’en juin 2026, les jeudis soirs. SEV52, Lausanne.
Du 4 septembre au 14 décembre
Les promesses du rap
«Get Rich or Die Tryin’ - Les promesses du rap» raconte l’histoire du hiphop, une culture qui a émergé dans les années 1970, en premier lieu dans les quartiers pauvres des villes américaines. Elle retrace le chemin parcouru, des cités du Bronx aux podiums des plus grandes marques de mode, en passant par des hauts lieux de la culture.
Ferme des Tilleuls, Renens.
Jusqu’au 7 septembre
Alain Huck. Respirer une fois sur deux
Cette exposition met à l’honneur le travail d’Alain Huck et propose de traverser près de 30 ans de création, depuis les toutes premières œuvres sur toile jusqu’aux dessins les plus récents, en passant par les fusains monumentaux qui ont fait la notoriété de l’artiste.
Musée cantonal des Beaux-Arts, Plateforme 10.
Jusqu’au 28 septembre
Pas de deux
Une sélection de plusieurs dessins des artistes Frédéric Pajak et Pavel Schmidt. Notez que le samedi 6 septembre à 17h, il y aura une table ronde avec des artistes et avec la participation de Nathalie Chaix, directrice du Musée Jenisch, Ivan Mariano, directeur du Musée d’art et d’histoire de Fribourg et Michel Thévoz, historien de l’art.
Espace culturel Assens.
Jusqu’au 4 octobre
Musée de l’absurde
Dans le cadre de son itinérance et de son expo «Végéstation», le Musée de l’Absurde itinérant fait halte au Naturéum-Jardin Botanique. Parc de Milan, Lausanne.
Jusqu’au 25 octobre
L’Expo qui tue
Découvrez à travers cette expo l’histoire d’une revue pionnière de mangas créée à la fin des années 1970 par une équipe de plusieurs bédéastes romands, d’un éditeur vaudois et d’un Japonais expatrié. BCU Lausanne, palais de Rumine.
Jusqu’au 31 octobre
Nature en poésie
Passionnée par la nature et la photo, Céline Billaud connaît les chemins et les saisons pour photographier les fleurs sous leur meilleur angle. En jouant avec les réglages de son appareil, elle compose des images poétiques et parfois même abstraites. Tour de Sauvabelin, Lausanne.
Pendant quatre jours, la 6e édition du festival d’art social Festiv’Arte prend vie entre Lausanne et Renens. Au menu, exposition immersive, théâtre documentaire, batucada dans la rue, brunchs engagés, ateliers participatifs, friperie solidaire, contes, mais aussi des concerts. Un moment festif à vivre entre amis ou en famille. Lausanne et Renens.
Les 5 et 6 septembre 30 ans de la FASL
La Fédération pour l’animation socioculturelle lausannoise (FASL) célèbre ses 30 ans les 5 et 6 septembre sur l’Esplanade et au Casino de Montbenon. Deux jours de concerts, spectacles, animations et moments festifs reflétant la vitalité des Maisons de Quartier et du tissu associatif.
Les 5 et 6 septembre, Esplanade de Montbenon, Lausanne. Gratuit.
Du 5 au 7 septembre
Digital Dreams Festival Œuvres digitales (New Media Art), spectacles, concerts, projections monumentales, ateliers, réalité virtuelle, immersion à 360°, conférences et gaming: et si vous découvriez le numérique autrement? Ouvert à tous, le Digital Dreams Festival est un espace vivant, artistique et participatif où l’on explore, ressent et réfléchit. UNIL – Bâtiment Anthropole.
Le 6
JournéeseptembrePublique du Don de Sang
Cette journée de collecte de sang aura lieu sur la place des Pionnières (ancienne place Centrale) à Lausanne, de 10h à 16h. S’inscrire sur le site pour choisir son créneau horaire. www.ichspendeblut.ch/fr
Le 5 Apéroseptembre Philo
La Bibliothèque de Renens vous convie à un atelier de philosophie. La bonne nouvelle, c’est que tout le monde peut, à sa manière, philosopher, car penser par soi-même et avec les autres est l’affaire de tout un chacun! L’atelier proposé sera animé par Eric Suarez, docteur en philosophie et auteur. A noter qu’un apéritif sera offert.
Sur inscription: 021 632 73 49 ou bibliotheque@renens.ch
De 17h à 18h30, rue du Léman 10, Renens.
Le 6 septembre - Surcyclage
La Ville de Lausanne organise un atelier surcyclage, où adultes et enfants pourront fabriquer un tableau végétal suspendu à partir de matériaux recyclés. De 14h à 16h. Sur inscription: formulaire sur le site internet www.lausanne.ch.
Etablissement horticole de la Ville de Lausanne, av. du Chablais 46, Lausanne.
9 Pliagesseptembremagiques
Un livre désherbé, c’est un livre qui a beaucoup servi à la bibliothèque, mais qui est trop abîmé ou plus beaucoup lu. Plutôt que de le jeter, on peut lui donner une nouvelle vie en le transformant, comme une sculpture en papier grâce au pliage et au collage. Participe à cet atelier et repars avec une œuvre unique! Les livres désherbés sont fournis par la bibliothèque. Dès 15 ans, entrée libre. 16h30-18h30, Les Bibliothèques de la Ville de Lausanne / Chauderon.
Du 8 au 14 septembre
Semaine de la mobilité À l’occasion de la Semaine de la Mobilité, la Ville de Lausanne se met en mouvement! Course d’orientation à vélo, bourse aux vélos, balades à pied ou en Rétrobus, ou encore Journées sans voiture dans les quartiers sont quelques-unes des activités proposées cette année.
Du 31 août au 7 septembre
Lausanne Open
La Capitale Olympique accueille la première édition du Lausanne Open, tournoi de tennis international masculin avec l’espoir suisse Henry Bernet, vainqueur de l’Australian Open Junior et Johan Nikles, joueur de Coupe Davis. La compétition a lieu au Lausanne-Sport Tennis Club. Un vaste programme d’activités est organisé pour les familles et les écoles. Entrée libre.
Le festival équestre equissima retrouve les terrains du Manège du Chalet-à-Gobet, pour deux journées dédiées à la découverte du monde du cheval et des sports équestres. Démonstrations, compétitions et animations rythmeront l’événement les 6 et 7 septembre prochains. Chalet-à-Gobet.
Le 11 BoulimyseptembreComedy
Devenu un véritable phénomène, le stand-up compte de plus en plus d’adeptes en Romandie. Afin de vous les présenter, le théâtre Boulimie crée le BoulimyComedyJeudy – un rendezvous mensuel de standup à l’ABC, club, parfait pour y proposer des plateaux du genre! bar club abc, Lausanne.
7e édition du TFFL
Transports publics de la
Du 3 au 7 septembre, le Tourne-Films Festival Lausanne (TFFL) investit plusieurs lieux lausannois et de Pully: Villa Mon-Repos, Cinéma Capitole, Le Cinématographe et CityClub. La soirée d’ouverture marquera les esprits avec la projection en 35 mm de «Drive» de Nicolas Winding Refn, en partenariat avec la Cinémathèque suisse. Cette projection lancera une rétrospective consacrée aux expérimentations musicales au cinéma, de «Virgin Suicides» à «Ghost Dog». Une riche sélection de courts-métrages et clips, des concerts en plein air, ateliers, rencontres et soirées festives sont aussi au programme! Du 3 au 7 septembre.
CINÉMA • Le couple mythique de démonologues Ed et Lorraine Warren affronte leur affaire la plus terrifiante dans «Conjuring: L’Heure du Jugement», au cinéma dès le 10 septembre.
La saga horrifique culte s’achève avec «Conjuring: L’Heure du Jugement», réalisé par Michael Chaves et produit par James Wan.
On y retrouve Patrick Wilson et Vera Farmiga, une fois encore dans la peau des enquêteurs paranormaux les plus célèbres du cinéma. Cette fois, les Warren affrontent l’énigmatique affaire Smurl: en 1986, une famille de Pennsylvanie aurait été tourmentée par un démon d’une rare violence. Apparitions inquiétantes, attaques physiques et climat de terreur composent le cœur d’un récit qui brouille la frontière entre psychose et surnaturel.
La bande-annonce promet un huis clos oppressant, où chaque craque-
ment et chaque ombre semblent annoncer l’inévitable.
Angoisse viscérale
Le couple est épaulé dans cette ultime enquête par Judy (interprétée par Mia Tomlinson), leur fille devenue adulte et dotée de capacités médiumniques, ainsi que par Tony (joué par Ben Hardy), son compagnon.
Le scénario, signé David Leslie Johnson-McGoldrick et Richard Naing, promet un mélange
d’angoisse viscérale et de drame intime.
Les amateurs d’horreur à l’ancienne et de frissons bien dosés seront aux premières loges face à cet ultime enquête! Le film est donc présenté comme une véritable fin de cycle, même si de futurs spin-offs ou déclinaisons dans l’univers Conjuring restent envisageables...
Découvrez en salles, dès le 10 septembre, ce face-à-face entre foi et ténèbres, la promesse d’une terreur aussi viscérale qu’inoubliable.
Pour gagner 2 invitations, envoyez LC CIN au 911 ou appelez le 0901 888 021, code 10 (1fr.90/SMS ou appel depuis une ligne fixe), jusqu’au lundi 8 septembre à minuit. Ou en nous envoyant une carte postale avec adresse, téléphone et email, à Av. d’Echallens 17, 1004 Lausanne.
HISTOIRE • D’une cuirasse de soldat au vase illustrant une scène de l’Odyssée en passant par les objets du quotidien, ce documentaire propose une sélection extraordinaire des trésors témoins de la Grèce Antique. Avec une attention toute particulière apportée aux détails, chaque artefact est fidèlement représenté sous la forme d’un dessin spectaculaire et très réaliste, accompagné d’anecdotes historiques et d’une fiche descriptive.
HI sc do tr to fi la et L E
Le livre Extraordinaire de la Grèce antique, éditions Little Urban. En libairie le 5 septembre.
Pour gagner 1 livre, envoyez LC LIV au 911 ou appelez le 0901 888 021, code 11 (1fr.90/SMS ou appel depuis une ligne fixe), jusqu’au lundi 8 septembre à minuit. Ou en nous envoyant une carte postale avec adresse, téléphone et email, à Av. d’Echallens 17, 1004 Lausanne.
Pris au piège
HUMOUR • Léonard voit les choses en grand, très grand! Son dernier projet? Fonder la Siliconval(i) du Moyen Âge et révolutionner les télécoms avec sa société Génie.com. Crypto-monnaie, panneaux solaires et OGM s’invitent à la ferme, avec le génie farfelu du Maître et la maladresse légendaire du disciple. Un concentré d’humour absurde et d’inventions (presque) révolutionnaires, s’inscrivant dans la série culte qui défie la logique depuis 56 tomes. Léonard, Tome 56, Éclair de génie, Turk et Zidrou, éditions Le Lombard.
So Âg G O M ce ré d L é
Pour gagner 1 BD, envoyez LC BAN au 911 ou appelez le 0901 888 021, code 12 (1fr.90/SMS ou appel depuis une ligne fixe), jusqu’au lundi 8 septembre à minuit. Ou en nous envoyant une carte postale avec adresse, téléphone et email, à Av. d’Echallens 17, 1004 Lausanne. 5
par Thomas Lécuyer
C’est l’heure de la récré pour Darren Aronofsky, qui quitte les abîmes intérieurs de ses précédents films («The Wrestler», «Black Swan», «Requiem for a Dream») pour plonger dans une comédie très noire, brutale et déjantée, dans un New York interlope et multiculturel, rongé par la corruption, la drogue et les illusions perdues. Adapté du roman «Increvable» de Charlie Huston, un pur bouquin de genre, le film suit Hank, ex-joueur de baseball devenu barman sans envergure, pris malgré lui dans une spirale de violence, simplement pour avoir accepté de garder le chat de son voisin, un punk pur jus qui trempe dans des affaires louches. Dans ce melting-pot urbain transformé en déluge de violence, Aronofsky dépeint toujours son anti-rêve américain, où le chaos et la corruption règnent, et où l’addiction gangrène les corps et les esprits. Le film est souvent drôle et toujours maîtrisé malgré ses excès, visuellement survolté, et rythmé par une imparable BO punk signée des Idles. Un pur moment de rock’n roll.
Il y a dans «Adieu Jean-Pat» une douceur inattendue et cette délicatesse rare de faire rire sans jamais forcer le trait, voire même en l’estompant. Sur un scénario signé Fabcaro et Laurent Tirard, Cécilia Rouaud orchestre de drôles de funérailles. En résulte une comédie anti-spectaculaire, empreinte d’ironie douce et de pudeur. L’humour y est celui de la gêne, du malaise, des maladresses, de ces situations où l’on rit malgré soi. Le point de départ est simple, presque absurde: Étienne, la trentaine mal assurée, doit organiser les funérailles de Jean-Pat, ancien camarade et surtout tyran de sa jeunesse. À partir de là, tout le film se joue dans les marges: les souvenirs mal digérés, les traumatismes de l’enfance qui collent à la peau, les conversations malaisantes, les grands nondits, les petits ratés. Porté par un joli casting, le film offre aussi un bel hommage à Laurent Tirard, co-scénariste du projet, disparu en 2024. «Adieu Jean-Pat» observe notre rapport à la mort et à la mémoire, et nos attachements à la zone douce-amère de l’enfance, qui nous empêche parfois de grandir.
Godis, c’est la première boutique à Lausanne dédiée aux bonbons suédois! Le shop est situé avenue de la Gare 22, et le concept est simple: proposer une large sélection de bonbons tout droit venus de Suède - on en trouve 130 variétés en vrac (et donc au poids), et 20 variétés en sachets. Le vrac, ou lösgodis en suédois, est une forme de vente faisant partie de la culture du pays depuis des décennies, et que les fondateurs Adam et Benny, tous deux nés et élevés en Suède, souhaitaient privilégier.
Un large assortiment de confiseries donc, réputées pour leur qualité et leur variété. Parmi la sélection, les amateurs de friandises y trouveront bon nombre de bonbons sucrés, salés, chocolatés, et certains emblématiques: Geléhallon (framboises gélifiées), hallonbåtar (bateaux à la framboise), Bubblizz, polkagris(bâton de sucre d’orge à la menthe), surafiskar(poissons acidulés), Djungelvrål (réglisse salée suédoise, littéralement «cri de jungle»), skumkantareller(chanterelles en mousse).
Le shop, ouvert depuis le 9 août dernier, rencontre déjà un vif succès auprès des amateurs de sucreries originales!
Aurore Clerc Godis, avenue de la Gare 22, Lausanne.
Du lundi au dimanche, de 10h à 22h.
AUTO • Du désir de Nicolas Hayek à la #5 de smart essayée au Portugal, il y a tout un monde. Bienvenue dans une certaine idée de l’auto électrique.
Le visionnaire Nicolas Hayek, sauveur de l’industrie horlogère suisse, imagine en 1990 une Swatchmobile: petite auto électrique, simple, ludique, avec des panneaux de porte interchangeables. «Deux places et une caisse de bière» disait-il. VW s’y intéresse avant de renoncer au profit du groupe Mercedes-Benz. L’auto débarque en 1998, n’est pas électrique, pas très abordable et Hayek cède ses parts au constructeur allemand. La petite deux places ne sera jamais vraiment rentable, avec une variante électrique en fin de sa carrière. Un partenariat avec Renault ne change pas la donne. Depuis 2020, le géant chinois Geely s’est associé à parts égales avec son homologue allemand. Le design est germanique, la fabrication chinoise.
Trois modèles sont apparus, leur «nom» est un hashtag, la #1, la #3 et nous sommes allés découvrir la #5 au Portugal.
Tendance volumique
Il y eut «Chérie, j’ai agrandi le bébé» en 1992 et c’est ce qui est arrivé à smart. La #5 se présente comme un SUV moyen (Sport Utility Vehicle). Ce segment devrait croître encore. Sa silhouette et son habitacle se démarquent des autres. La technologie atteint un sommet. Et les tarifs sont de nature à bous-
culer le marché. Un exemple? La Brabus, du nom de ce préparateur musclant tout ce qu’il touche, est affichée à 59’500 fr. Avec… 646 ch, elle franchit le 0 à 100 km/h en 3,8 secondes. Nous l’avons essayée, elle peut rester sage (mode économique), normale ou procurer des sensations fortes en mode Sport, le sommet étant Brabus. La pédale devient très réactive, la voiture bondit de courbe en courbe. Son poids n’est que peu gênant. La recharge rapide a de quoi impressionner. Une énorme batterie avait été apportée à l’hôtel pour alimenter la borne
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Hypercharger. Démonstration: la recharge de 10% à 80% a pris moins de 15 minutes! De quoi repartir pour 432 km. Les immenses écrans sont intuitifs, très complets, l’affichage tête haute parfait. Le passager gère ses divertissements. Dessinée par Mercedes-Benz, assemblée en Chine, cette #5 a vraiment tout pour séduire.
Gil Egger - Porto (Portugal)
Chez Audi, le Q3 est un des fleurons et, pour conserver ce succès, le renouvellement a été profond. Les deux versions, le SUV et le Sportback (à l’arrière en forme de coupé), embarquent une technologie de pointe. Le train de roulement gagne en équilibre, les systèmes d’assistance se multiplient (merci aux normes européennes!) et l’hybridation vient séduire les consommateurs. L’entrée de gamme se présente avec un moteur thermique TFSI de 110 kW-150 ch avec l’appoint du Mild-Hybrid (petite batterie et alternodémarreur). Prix de 49’200fr. (50’650 fr. Sportback dès novembre). Les variantes rechargeables e-hybrid développent 200 kW-270 ch. Autonomie électrique de 119 km avec une batterie de 25,7 kWh (19,7 net). Dès 55’300 fr. (Sportback 56’750 fr.).
Les batteries solides ne sont plus une illusion. Nissan Motor Co Ltd a signé un partenariat avec la société américaine LiCAP Technologies Inc pour développer la production d’électrodes pour batteries solides. Ce sont des électrodes sèches, avantageuses pour les batteries solides et qui réduisent les coûts de fabrication de manière notoire. Nissan conçoit ses propres batteries solides et prévoit qu’elles équiperont ses véhicules dès 2028, pour des autonomies élargies et des recharges plus rapides.
ŠKODA 999’999 km au compteur!
Il élève des moutons, c’est banal sur son île au climat rude qu’est l’Islande. Jómundur Ólason a acquis la première génération de la Škoda Octavia en 2007. Il a ressenti une certaine émotion quand son compteur a indiqué 999’999 km… et il ne pouvait aller plus loin car il n’a pas été conçu pour afficher sept chiffres! Finalement, le berger a changé de voiture pour le même modèle plus récent, son antiquité trouvant refuge dans une école technique comme modèle mécanique.
DOULEURS • En raison du vieillissement de la population, les pathologies de l’épaule sont de plus en plus fréquentes. Avec une réelle efficacité, la chirurgie n’intervient cependant en principe que quand tous les traitements médicaux ont échoué.
On oublie souvent qu’elle existe, mais quand elle va mal, elle se rappelle très volontiers à notre bon souvenir, soit par des douleurs, soit par des limitations de l’amplitude de ses mouvements, ou par une perte de fonction, au point même que parfois, le simple geste de porter une cuillère à la bouche pour manger peut devenir malaisé, voire impossible.
Et pour cause: notre épaule, car c’est d’elle qu’il s’agit, est une articulation très complexe, constituée en réalité de plusieurs articulations distinctes. Avec un grand nombre d’os bien sûr, mais aussi des muscles, des ligaments et des tendons qui en font l’articulation la plus mobile de notre corps, permettant ces mouvements de grande amplitude si indispensables à notre vie quotidienne.
Seulement voilà: fortement sollicitée, cette articulation s’use avec l’âge et le temps – nous vivons de plus en plus long-
temps -, et conduit ceux qui en souffrent à consulter leur médecin traitant, soit en raison de douleurs persistantes, soit en raison d’une très handicapante limitation des mouvements.
Dans la très grande majorité des cas, deux maladies expriment cette usure: d’abord, l’atteinte, très fréquente, de ce que l’on appelle la coiffe des rotateurs. Ces tendons qui «chapeautent» l’épaule et permettent sa bonne mobilité en la stabilisant peuvent ainsi soit se déchirer soit faire l’objet d’une inflammation.
L’arthrose aussi
En second lieu, l’arthrose qui est également un motif fréquent de consultation et touche le plus souvent l’articulation entre l’humérus et l’omoplate.
En règle générale, ces deux maladies de l’épaule sont systématiquement d’abord traitées médicalement avec la très classique prise en charge
alliant séances de physiothérapie et administration de médicaments antidouleurs et anti-inflammatoires. Ce n’est qu’en cas d’échec de ceux-ci que le chirurgien entre ensuite en scène.
Son rôle? Permettre le retour du
Avis du spécialiste Dr Alec Cikes FMH en chirurgie orthopédique et traumatologie, chirurgie de l’épaule
Peut-on prévenir les maladies qui affectent l’épaule?
D’abord, il faut prendre conscience qu’à partir d’un certain âge, dès la cinquantaine, l’usure de nos tendons s’inscrit dans le processus naturel de vieillissement. Ensuite, quelques actions sont possibles pour prévenir l’atteinte de la coiffe des rotateurs, comme s’adonner à du stretching qui peut aider et ralentir l’usure. Pour l’arthrose en revanche, il n’y a pour l’heure, pas de prévention possible, si ce n’est d’éviter la pratique excessive de certains sports comme l’haltérophilie qui sollicite beaucoup l’épaule.
Quelle est la plus grande avancée en matière de chirurgie de l’épaule?
Incontestablement, il y a un peu plus de deux décennies, l’invention par un ingénieur de la prothèse inversée de l’épaule (à l’inverse de la prothèse anatomique, celle-ci inverse la logique de l’articulation: la
boule est fixée sur l’omoplate et non sur l’humérus, ndlr). Utilisée aujourd’hui dans plus de 90% des cas, cette prothèse peut être mise en place chez des patients seniors, même avec des tendons détériorés, et avec pour résultat une épaule qui fonctionnera quasi-normalement. C’est une très grande avancée!
À quelles avancées majeures doit-on s’attendre dans les années à venir?
La chirurgie robotique, éprouvée pour les prothèses du genou, va très rapidement arriver pour les prothèses de l’épaule. Elle permettra d’assister le chirurgien dans certaines séquences opératoires et autorisera une précision encore plus grande. Enfin, l’intelligence artificielle va permettre en amont, de mieux planifier les interventions, et grâce à l’avènement des images virtuelles, de considérablement améliorer la formation des chirurgiens.
fonctionnement normal de l’épaule, soit en réparant via diverses techniques, la coiffe des rotateurs, soit en cas d’arthrose, en procédant à la pose d’une prothèse métallique qui remplacera l’articulation détériorée.
Dans tous les cas, cette chirurgie, très bien maîtrisée, implique un suivi post opératoire, les deux principaux risques étant, pendant l’intervention, de léser des tissus avoisinants comme les nerfs ou les vaisseaux sanguins organisés en un réseau très complexe à cet endroit-là, et bien entendu l’infection, comme pour toute intervention chirurgicale.
intention, dans le cadre de l’urgence. La clavicule et l’os du brasl’humérus -, sont les os les plus fréquemment affectés et imposent au chirurgien d’intervenir le plus rapidement possible, en particulier pour remettre en place la fracture en cas de déplacement de l’os.
Charaf Abdessemed
Les résultats quant à eux, sont excellents et les études objectivent des taux de satisfaction très élevés chez les patients, de l’ordre de 80%.
Reste enfin le cas des traumatismes de l’épaule en raison d’un accident, où dans ce cas, le chirurgien intervient évidemment en première
Avec la collaboration du Centre Médical Montchoisi 35 Avenue de Montchoisi 35 1006 Lausanne. +41 21 619 36 52
La Clinique de Montchoisi élargit ses compétences médicales et ouvre le nouveau Centre Médical Montchoisi 35.
Le Centre Médical Montchoisi 35 regroupe trois cabinets spécialisés, en collaboration directe avec la Clinique de Montchoisi, pour un accompagnement médical coordonné du diagnostic au suivi post-opératoire.
Les cabinets et spécialistes du centre:
•Cabinet Médical Synergie : Dr Alec Cikes, Dr Mathieu Hofer, Dr Daniel N'Dele et Dr Nicolas Piette, tous Spécialistes FMH en chirurgie orthopédique et traumatologie
•Lê Chirurgie Esthétique : Dr Serge Lê Huu, Spécialiste FMH en chirurgie plastique, reconstructive et esthétique et Dre Sylvie Staner Spécialiste en médecine esthétique
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Les consultations ambulatoires du Centre Médical Montchoisi 35 sont ouvertes à tous les patients, quelle que soit leur couverture d’assurance maladie
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QUAND PARTIR?
La ville se découvre de préférence au printemps et en automne, quand le climat est doux et les sites moins fréquentés. D’avril à juin ou de septembre à octobre, profitez de balades agréables, de visites culturelles et de baignades sans la foule estivale. En été, place à la chaleur et à l’animation, tandis qu’en hiver, la ville offre un charme paisible sous un ciel plus capricieux.
COMMENT S’Y RENDRE?
Pour rejoindre Nauplie, prenez l’avion jusqu’à Athènes, puis louez une voiture ou optez pour un bus direct depuis la gare routière Kifissos. La route (environ 140 km) dure moins de deux heures via l’autoroute du Péloponnèse. Vous longerez la côte avant d’arriver dans cette charmante ville portuaire.
OÙ LOGER?
Encore épargnée par le tourisme de masse, la charmante ville de Nauplie s’impose comme une étape incontournable pour qui explore la Grèce continentale. Ancienne première capitale du pays entre 1829 et 1834, elle séduit par ses ruelles pavées, ses façades aux tons pastel et ses places animées. Un décor qui invite à la flânerie, entre histoire et douceur de vivre.
Vous pouvez choisir de séjourner dans la vieilleville pour profiter du charme des ruelles pavées, des maisons néoclassiques et de l’animation des places. Pour plus de calme et de superbes vues sur la mer ou la forteresse Palamède, optez pour les hauteurs.
Vue imprenable sur le Bourtzi, la forteresse vénitienne emblématique qui semble flotter sur les eaux paisibles du golfe Argolique. 123RF
En Grèce comme ailleurs, il existe des villes qui roulent des mécaniques grâce à leurs monuments imposants et d’autres, plus discrètes, qui enivrent les visiteurs par leur atmosphère. Nauplie fait clairement partie de la seconde catégorie. Non pas qu’elle n’ait rien à proposer aux amateurs de déambulations culturelles et autres férus d’histoire, mais la petite ville du Péloponnèse a d’autres atouts dans sa manche: des ruelles préservées, des places animées, des tavernes qui portent haut la gastronomie grecque, ainsi qu’un front de mer qui se vit au rythme des embarcations de pêche. Pas mal me direz-vous, mais par où commencer pour ressentir l’âme vibrante de Nauplie?
La place Syntagma s’impose d’ellemême grâce à sa situation centrale au cœur du centre historique. Entourée de bâtiments centenaires et de ter-
rasses conviviales, elle constitue l’endroit idéal pour siroter un café tout en observant la vie locale des habitants et des quelques touristes qui s’y désaltèrent ou s’y sustentent. Non loin de là, la place Kolokotroni, nommée en hommage au héros de la guerre d’indépendance grecque, offre un cadre plus paisible pour une pause ombragée sous les platanes.
Rempart face aux pirates Quelques minutes de marche suffisent pour rejoindre le port pittoresque, dominé par la silhouette emblématique de Bourtzí. Cette petite forteresse construite par les Vénitiens au XVe siècle trône sur un îlot rocheux juste en face de Nauplie. À l’origine, elle protégeait l’entrée du port contre les pirates et servait de première ligne de défense pour la ville. Au fil du temps, elle fut aussi résidence de bourreaux, puis hôtel de charme au siècle dernier. Aujourd’hui, on y accède en bateau pour quelques euros, le temps d’une traversée courte mais plaisante, qui dévoile une jolie vue sur Nauplie et ses collines. Les passionnés d’histoire, quant à eux, trouveront leur bonheur au Musée Archéologique de la ville, qui présente des trésors régionaux allant des antiquités aux vestiges byzantins.
Un patrimoine à découvrir au fil des rues
À proximité, l’Église de la Vierge et l’Église Agios Spyridon valent également le détour pour leur architecture et leurs fresques. Enfin, le site archéologique du Bouleuterion, vestige de l’ancienne assemblée de la cité, plonge les visiteurs au cœur de l’histoire grecque classique. Entre patrimoine et douceur méditerranéenne, Nauplie promet un séjour riche en découvertes, accessible à tous, où culture, histoire et plaisirs simples se conjuguent harmonieusement. Une escapade hors du temps, loin des foules des Cyclades…
Les bateaux paisibles amarrés composent un tableau vivant du charme méditerranéen. 123RF
Dominant la ville de Nauplie du haut d’une colline abrupte, la forteresse de Palamidi porte le nom du héros mythologique Palamède. Érigée entre 1711 et 1714 par les Vénitiens, elle reste la plus vaste et la mieux conservée de leurs constructions en Grèce. Conçue par les ingénieurs Giaxich et Lassalle, sous la direction d’Avgoustinos Sagredos, elle repose sur un système de huit bastions reliés par des murs solides. Reliée à la ville par une galerie, puis par les fameuses marches, elle tombe aux mains des Ottomans en 1715, un an après sa construction. Un siècle plus tard, en 1822, après un long siège, les Grecs la reprennent, amorçant la libération de Nauplie. La forteresse est alors renommée, chaque bastion portant un nom grec ou philhellène, comme «Grimani» ou «Robert». Sous le bastion Thémistocle se trouve la plage d’Arvanitia. Palamidi fut aussi une prison, où le héros grec Theodoros Kolokotronis fut détenu dans une cellule du rempart de Miltiade. Pour accéder au site, il faut gravir 857 marches (souvent appelées à tort 999). Cette ascension offre des vues magnifiques sur la ville et le golfe Argolique. Pour ceux qui souhaitent éviter la montée, un accès en voiture est possible, rendant l’expédition plus aisée, mais moins authentique.
Actualités et informations pratiques de la Commune
La Ville met en place des initiatives pour faire évoluer Lausanne face aux changements climatiques, comme ici l’écrin végétal à la promenade Derrière-Bourg.
Vos idées au service des familles
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Participation —
Journée de la démocratie
Evénements — C’est une première: le Service de l’eau a organisé une visite guidée de l’usine de Bret spécialement adaptée aux personnes malvoyantes.
Toucher et écouter
Un public enthousiaste
Programme de sensibilisation
pleine transformation
Les déchets mettent des années pour se décomposer
Environnement —
Venez aider à peindre la place de la Riponne
Grands projets —
Caroline Bourrit
Que représente cette fresque?
— Quand? Où?
Nouveau lieu de vente pour le kit équiwatt
Energies —
La population pourra participer à la réalisation de l’œuvre. De quelle manière?
Travailler sur la place de la Riponne, qu’est-ce que ça représente pour vous?
Nature — Plusieurs sites ont été identifiés afin d’y créer des espaces plus naturels et mieux adaptés aux besoins des enfants.
Mobilité durable, mobilité d’avenir
Des murs qui jouent les climatiseurs naturels
Plaines-du-Loup: un laboratoire grandeur nature
Grands projets —
Stratégie de développement urbanistique
Rencontre — Responsables de la formation au sein de l’entité Ambulance du Service protection et sauvetage de Lausanne (SPSL), Delphine Bagaïni et Karine Corbat pilotent l’étape lausannoise de la Journée romande de la recherche clinique.
Développer les compétences
Une profession qui se transforme
Faire avancer les soins d’urgence
Balade au fil des préaux
Partez à la découverte de 2 préaux scolaires entre les collèges de Beaulieu et de Prélaz lors d’une balade atypique mêlant observations et réflexions. En chemin, des spécialistes partageront leur regard sur les aménagements des préaux scolaires et leur influence sur les dynamiques sociales et la vie de quartier. Sur inscription.
Quoi? Balade
Quand? Samedi 6 septembre, 10h30-12h Où? Rendez-vous à l’arrêt tl Beaulieu
Inscription www.lausanne.ch/balade-preau
Je verrai toujours vos visages La réalisatrice Jeanne Herry consacre un film à la justice restaurative, qui met en dialogue victimes et agresseurs. Porté par un casting prestigieux (Adèle Exarchopoulos, Leïla Bekhti, Gilles Lellouche, etc.) ainsi que des actices et acteurs moins connus, ce film aborde avec émotion les thèmes des liens humains, de la violence, mais aussi de la compréhension et de l’écoute. Age légal 12/14 ans.
Quoi? Cinéma
Quand? Jeudi 11 septembre, 20h Où? Maison de quartier Sous-Gare
Av. Dapples 50 Infos www.maisondequartiersousgare.ch
30 ans de la FASL
La Fondation pour l’animation socioculturelle lausannoise (FASL) fête ses 30 ans.
Au programme: animations, spectacles dès 6 ans, théâtre, infrastructures sportives, «battle de danse», Zumba, grande scène avec des artistes locaux et concerts en soirée.
Quoi? Fête
Quand? Vendredi 5 septembre, dès 18h30
Samedi 6 septembre, dès 14h
Où? Esplanade de Montbenon Infos www.fasl.ch
Atelier pliages magiques
Un livre désherbé, c’est un livre qui a beaucoup servi à la bibliothèque, mais qui est trop abîmé ou plus beaucoup lu. Plutôt que de le jeter, on peut lui donner une nouvelle vie en le transformant, comme une sculpture en papier, grâce au pliage et au collage. Dès 15 ans.
Quoi? Atelier
Quand? Mardi 9 septembre, 16h30-18h30
Où? Bibliothèque Chauderon Pl. Chauderon 11
Cet agenda est publié sous réserve de modifications.
D’autres événements sont à découvrir sur www.lausanne.ch/agenda
A l’eau! On se mouille pour nos cours d’eau
Plonge au cœur d’une rivière et observe la présence d’invertébrés aquatiques qui témoignent de la qualité des sources. Deviens une ou un expert de la santé des cours d’eau, au bord d’une rivière, avec bottes, loupes et épuisettes. De 9 à 12 ans, sur inscription.
Quoi? Atelier
Quand? Mercredi 10 septembre, 14h-16h30
Où? Université de Lausanne
Bâtiment Amphipôle, quartier de la Sorge Infos et inscription www.eprouvette-unil.ch
Vous avez trouvé ça où?
Visite-conférence sur le pillage et les contextes archéologiques. Une fois sorti de l’endroit où il a été trouvé, un objet perd de sa valeur scientifique. Eclairage sur quelques exemples locaux ou mondialement célèbre. Sur inscription.
Quoi? Visite-conférence
Quand? Samedi 6 septembre, 11h
Où? Musée romain de Lausanne-Vidy, ch. du Bois-de-Vaux 25 Inscription mrv-inscription@lausanne.ch
Course d’orientation à vélo en ville, bourse aux vélos, balades à pied ou en Rétrobus des années 70, ou encore des journées sans voiture dans les quartiers, voici quelques-unes des activités proposées lors de la semaine de la mobilité.
Quand? Du 8 au 14 septembre Où? Différents lieux. Voir programme détaillé sur le site Infos www.lausanne.ch/semainedelamobilite