Entre 1998 et 2024, notre population a crû de 32%, les charges de 88%.
Genève est la championne de l’endettement : en 2022, la dette publique représentait 43’458.- francs par habitant, contre 30’334.- francs à Neuchâtel, deuxième canton le plus endetté et contre 21’408.- francs à Bâle-Ville, troisième.
Dette publique par habitant
Bâle-Ville
RESTER INDÉPENDANT
Personne ne veut être endetté comme les USA (charge de la dette = 17% du budget) ou la France (charge de la dette = 9,5% du budget).
Notre santé financière est le pilier de notre indépendance.
Genève la maintiendra uniquement en maîtrisant ses charges.
PRÉSERVER TOUTES LES PRESTATIONS
Aucun budget ne sera coupé ni aucun poste ne sera supprimé. Au contraire, les prestations seront préservées sur le long terme, en restant en adéquation avec notre capacité financière.
Par habitant et par an, Genève dépense 8’500. - francs de plus que le canton Zurich et 8’200 de plus que le canton de Vaud. Les prestations sont-elles moins bonnes dans les cantons de Zurich et de Vaud ? NON.
Ces montants pourraient-ils être rendus à la population ? OUI.
FAIRE FACE AUX CRISES
Ces lois s’inspirent du mécanisme du frein à l’endettement introduit par la Confédération en 2003. Il limite le niveau des dépenses au montant des recettes.
Ce dispositif a permis d’absorber les différentes crises, dont celle du Covid-19. La Confédération a pu aider les entreprises, en particulier les PME durement touchées.
NE PAS ENDETTER NOS ENFANTS
Une dette excessive reporte la charge sur les générations futures. Est-ce responsable ?
Une dette, ça se contient et se rembourse par ceux qui l’ont creusée, pas par leurs descendants.
Le journal indépendant des Genevois
WC de Cornavin:
cher, le pipi à CHF 1,50 page 5
Votations sur les coopératives d’habitation: des experts déploient leurs arguments
pages 6 et 9
Police municipale:
coince!
La Revue genevoise 2025 nous convie aux Galeries Lafaillite page 6
Procès
Le syndicat des polices municipales genevoises pointe des «bugs» qui entravent l’action des agents: équipements, accès au brevet fédéral... La Ville de Genève se dit prête à ouvrir certains débats. Page 3
La justice allège les peines de deux activistes du climat page 7
DR
Avusy
La commune fait naître un quartier intergénérationnel à Athenaz page 7
Agenda du
Week-end
Le 26 septembre à l’Espace Vélodrome de Plan-les-Ouates, Davide Ambrogio présentera son nouvel opus «Mater Nullius». Un univers à travers lequel l’artiste italien invite le public à un voyage intérieur. 2e cahier
CONSTATE que le recours aux plus hautes instances du pays n’est pas toujours couronné de succès. A témoin ce titre au sommaire d’un quotidien local: «Fouille intrusive: Simon Brandt est débouté par le Tribunal fédéral». Les juges fédéraux sont-ils vraiment allés au fond du dossier?
RESTE dans le domaine judiciaire avec cette affaire récemment jugée et ainsi résumée dans le même journal: «Employé de la Migros de Cornavin, il filmait le vestiaire des femmes».
Si ce voyeur a perdu son job, qu’il se rassure: il reste peut-être des places au Grand Théâtre…
A EU VENT de cette rumeur persistante la semaine passée: il paraîtrait qu’il existe des policiers lausannois qui ne sont ni racistes, ni antisémites, ni homophobes. Mais ceci est bien sûr à prendre avec des pincettes!
EST TOMBÉ sur ce titre d’un journal gratuit pour pendulaires: «Trump ne lâchera rien tant que KKS sera là»!
Dès lors, que faire? Virer Karine Keller-Sutter ou lui retenir 39% de son salaire?
A DÉCOUVERT, dans le même journal et en marge du vote de confiance demandé par Bayrou le 8 septembre, cette déclaration de Jean-Luc Mélenchon: «Le sujet, c’est Macron. Il doit s’en aller, et le peuple français doit choisir».
Peut-être, mais ce ne sera en tout cas pas lui.
FINIT par cette bonne nouvelle dans un canard dominical: «Des escadrilles géantes de cigognes blanches survolent la Suisse». Faut-il s’attendre à un baby-boom?
olice municipale l’étroit dans l’uniforme
Le taux d’absence élevé en Ville de Genève résulte de l’articulation complexe entre les différents corps d’intervention, du statut de la fonction et de la pénibilité de la tâche.
Adélita Genoud
Entre police de proximité, police municipale, police cantonale et gendarmerie, la République y perd-elle son latin? Et les Genevois parviennent-ils à saisir les contours des prérogatives relevant des différents corps? Pas dit. Pire, cette multiplication des genres, brouillant les cartes des hommes de terrain communal, est-elle à l’origine du taux d’absence élevé au sein de certaines de ces polices municipales? Évalué à 13,5% par les autorités de la Ville de Genève, l’absentéisme s’explique également par la pénibilité du travail, un facteur que d’autres éléments tendent encore à aggraver.
Comme l’explique le Syndicat des polices municipales genevoises (SPMG): «Nous intervenons parfois en flagrant délit sans disposer ni de l’équipement adéquat, ni de la formation nécessaire. Concrètement, nous pouvons être appelés pour un simple tapage et une fois sur place, nous retrouver face à un individu armé. Comment sommes-nous censés réagir? Certes, ce type d’interventions est du ressort de la police cantonale. Toutefois, lorsque nous sommes réquisitionnés, nous ignorons ce qui nous attend sur le terrain. Et puis, lors d’une agression, devrions-nous attendre l’arrivée de la gendarmerie (déjà sur de multiples fronts) pour des raisons de sécurité? Et, il en est de même pour les cambriolages et les vols. Pourtant, nous arrivons la plupart du temps à interpeller les protagonistes malgré le danger.» Alors, faut-il armer les policiers municipaux? Pour les représentants du
corps municipal, cela va de soi. Mais en amont se pose le problème crucial de la formation. Et c’est là que le bât blesse. Contrairement à leurs homologues suisses (certains avec un cahier des charges plus restreint), les Genevois n’ont pas accès au brevet fédéral de policier. Pourtant, toujours selon le SPMG, cela leur ouvrirait de nombreuses portes sans pour autant grever lourdement les finances publiques. «Nous suivons déjà une formation de huit mois. Il ne manquerait que quelques modules pour être éligibles au brevet. Sans compter que ce sésame nous permettrait d’accéder à des postes à responsabilités aujourd’hui souvent confiés à des policiers brevetés. En outre, une formation uniformisée offrirait plus de mobilité entre canton et communes, comme le dispose la Loi fédérale sur le marché intérieur.» Validée par le Tribunal fédéral (TF), une procédure de reconnaissance est pendante auprès du Secrétariat à la formation, à la recherche et à l’innovation.
Pouvoir centralisé
Et ce n’est pas tout, selon le syndicat, la création d’un pouvoir centralisé, rattachant l’ensemble des polices municipales à l’Association des communes genevoises (ACG), constituerait une avancée majeure en matière d’organisation. «Une telle structure apporterait plus de clarté et de cohérence dans la gestion des effectifs. Elle faciliterait aussi une meilleure répartition des ressources humaines selon les besoins réels du terrain. Certains jeunes agents, aujourd’hui affectés à
des communes relativement calmes, aimeraient être déployés dans des zones plus actives. Cela créerait une dynamique positive et une plus grande motivation au sein des équipes.» Parmi les obstacles qui entravent l’action des agents figure également l’usage des feux bleus prioritaires. Dans certaines situations d’urgence, les agents se retrouvent confrontés à un dilemme: circuler à une vitesse supérieure à celle autorisée et s’exposer à des sanctions pénale et administrative ou porter secours à une personne en danger? «Le risque est que d’aucuns n’osent agir pour éviter tout problème. Notre demande, concernant cette problématique, adressée au Département des institutions et du numérique a été refusée. «Nous avons fait recours auprès du TF, mais nous avons été déboutés car nous n’avions pas la qualité pour agir. Seuls les agents pouvaient former un tel recours à titre personnel», déplore le syndicat. Depuis un projet de loi a été déposé au Grand Conseil. La profession a, ces dix dernières années, significativement évolué en
5 questions à Marie Barbey-Chappuis
AG • Comment la conseillère administrative de la Ville de Genève juge-t-elle la position des agents relayée par leur syndicat?
Que pensez-vous des revendications du SPMG? Pour éviter toute confusion, vu l’actualité récente, je rappelle que la police municipale de la Ville de Genève est une police qui fonctionne. Elle satisfait près de 8 habitants sur dix selon le dernier diagnostic local de sécurité. Elle remplit aujourd’hui son rôle de police de proximité avec près de 100 000 heures de présence et de patrouilles pédestres sur l’espace public en 2024 et 11’500 interventions. Mais je suis consciente que le métier est difficile, spécialement sur le territoire de la Ville. Je reste donc à l’écoute des agents. A Genève, il y a aujourd’hui 17 polices municipales sur le territoire cantonal et une police cantonale qui fait aussi de la sécurité de proximité. Cette complexité n’est pas satisfaisante et les magistrats communaux, sous l’égide de l’association des communes genevoises (ACG), appellent de leurs vœux la reprise des discussions avec le Canton sur l’évolution de la gouvernance et des missions des polices municipales. J’ai toujours été favorable à cette réflexion qui doit inclure un questionnement sur la complémentarité entre la police cantonale et les polices municipales. On peut imaginer des évolutions sur la formation et les moyens de la police municipale, notamment s’agissant de l’utilisation des feux bleus par exemple, mais on doit toujours partir des missions. Ce sont les missions qui déterminent la formation et les moyens adéquats pour les remplir, et non l’inverse.
Etes-vous favorable à l’accès au brevet fédéral de police?
Le brevet fédéral permettrait une plus grande mobilité interne. Mais j’observe qu’il n’a hélas pas empêché les dérives constatées à Lausanne. Ce qui compte pour la population, c’est surtout le contenu et la qualité de la formation, qui doit être adaptée aux réalités locales. Notre police municipale est formée à la problématique de la lutte
contre les discriminations, à la connaissance des communautés étrangères et LGBTIQ+, aux tactiques et techniques d’intervention, aux personnes souffrant d’Alzheimer et les agents gèrent aussi les cas de harcèlement de rue. Au surplus, la police municipale a édicté un code de déontologie. Cela ne règle pas tout, mais cela permet à notre police de proximité de mieux comprendre les publics avec qui elle interagit dans la rue. Le fait d’avoir notre propre cursus à Genève nous offre aussi une certaine souplesse pour s’adapter en permanence.
Pourquoi Genève se refuse-t-il à armer les agents?
C’est une compétence exclusive du Canton. Aujourd’hui, pour se protéger, les policiers municipaux disposent de gilets pare-lame, de sprays au poivre et des bâtons tactiques. Ils sont formés à des techniques de self-défense. Estce suffisant compte tenu de leurs missions actuelles et de l’évolution des risques? A titre personnel, je n’ai pas de tabous à rouvrir ce débat. Mais celui-ci appartient au Grand Conseil et au Conseil d’Etat.
Deux centrales d’alarme (Canton et Ville), est-ce utile?
En 2024, la centrale de la police municipale a reçu 51 000 appels de citoyens, donc je doute que la police cantonale puisse absorber ces requêtes si notre centrale disparaissait. Les gens passeraient sans doute plus de temps à essayer d’atteindre la police… En réalité, les deux centrales sont complémentaires. Et il est évident que les opérateurs de la police municipale alertent leurs homologues cantonaux en fonction de la nature de l’appel.
A Neuchâtel il n’existe qu’une police. Une bonne idée?
La complexité genevoise actuelle n’est certes pas satisfaisante mais attention toutefois aux comparaisons, tous les modèles ne sont pas transposables. La police municipale est une police de proximité, ancrée dans les quartiers, proche de la population et inscrite dans une réalité locale voire micro-locale. C’est une vraie valeur ajoutée qu’il s’agit de préserver.
ÉDITORIAL
Adélita Genoud, rédactrice en chef
La multiplication utile des polices?
raison de modifications législatives successives. Désormais elle a toute compétence s’agissant de l’application de la loi sur la circulation routière. Elle a aussi acquis certaines compétences judiciaires. Elle peut ainsi effectuer des perquisitions, accompagnée de gendarmes (puisqu’elle n’est pas armée). Elle arrête et auditionne les prévenus avant de passer la main à un commissaire. En matière de stupéfiants, elle intervient auprès de consommateurs et procéde à la saisie des substances. Si la quantité de drogue n’excède pas un certain poids, ils traitent la procédure. Au-delà de cette limite, l’affaire doit être transférée à la police cantonale. Et une situation que le SPMG juge aberrante? «La Loi nous enjoint de saisir des armes alors même que nous ne sommes pas autorisés à en porter. »
Centrale d’engagement unique Le SMPG plaide enfin pour le regroupement de tous les appels d’urgence sous une seule centrale d’engagement. Cela représenterait un gain en efficacité ainsi qu’au niveau de la répartition des ressources humaines et matérielles. Actuellement deux centrales coexistent, l’une pour la police cantonale, l’autre pour la Ville de Genève. Dans certains cas, cette dernière est contrainte de relayer les appels à la centrale cantonale, ce qui engendre des pertes de temps et d’information. «Les agents de la Ville de Genève sont régulièrement confrontés à des situations dangereuses sans avoir été informés par la centrale police de la situation».
Neuchâtel a réglé le problème. Le Canton ne dispose que d’une seule police qui intervient sur la totalité du territoire. Et bien que privées d’un corps de défense dédié, les communes ne sont pas pour autant à feu et à sang. Soit, les bonnes idées des uns ne sont pas toujours adaptables aux autres. Mais la confusion des genres – résultant de la dénomination actuelle: police cantonale et police municipale – ne plaide guère en faveur de la clarté. Las, le modèle neuchâtelois s’il devait être adopté entraînerait, on s’en doute une levée de boucliers au sein des hémicycles. Mais voilà dans le cas d’espèce, la police municipale ne revendique que des moyens pour agir. Qui mieux qu’elle sait de quoi elle a besoin? Après tout et contrairement à d’autres personnels de la fonction publique, elle ne court pas après un réajustement salarial. La montée des violences et la hausse de certains délits, qui situent Genève au-dessus de la moyenne nationale, confèrent une légitimité particulière aux demandes de ces représentants de l’ordre. Sans compter sur l’irrespect grandissant que nourrit la petite délinquance à l’endroit de l’uniforme. Alors, qu’il s’agisse du port d’armes, de l’utilisation des feux d’urgence ou de l’accès au brevet fédéral, notre Canton ne disposet-il pas des ressources nécessaires pour y répondre? Ce d’autant, qu’en assumant une partie des tâches qui, aujourd’hui requièrent la présence des agents cantonaux, les deux corps de police seraient gagnants. L’un agirait pleinement, l’autre qui ploie déjà sous le poids des interventions, trouverait un nouveau souffle. Les communes, Ville de Genève en tête, se disent prêtes à débattre sur la direction et les missions des polices municipales.
Prévention primaire dans la maladie d’Alzheimer : prédiction de l’évolution de l’atteinte biologique chez les sujets cognitivement sains.
La progression de la maladie d’Alzheimer est caractérisée par l’apparition de dépôts amyloïdes dans le cerveau qui entraînent plus tard des troubles cognitifs. À l’heure actuelle, de nombreux marqueurs sont proposés pour prédire l’apparition de ces dépôts dans l’espoir de prévenir l’apparition de la maladie. Nous recherchons des personnes âgées de 60 ans et plus, volontaires pour effectuer les tests suivants :
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Les forces de l’ordre municipales ont acquis de nouvelles compétences. DR
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La Ville de Genève offre la gratuité des obsèques à ses habitant-e-s.
Editeur: J.-M. Fleury. SPN SA, Société de Publications Nouvelles, av. du Mail 22, 1205 Genève. Directeur général: Pascal Fleury. Rédactrice en chef: Adélita Genoud Administration, régie publicitaire, régie des petites annonces et prépresse Société de Publications Nouvelles, av. du Mail 22, CP 167, 1211 Genève 4. Tél. 022 807 22 11 - info@ghi.ch Distribution SPN-DISTRIBUTION SA Audience (Mach Basic 2025-1) : 142’000 lecteurs CRR / 246’000 lecteurs BRS Parution: tous les mercredis/jeudis. Impression: DZB Berne. Abonnement: Fr. 120.–/an. CCP 12-6231-4. Pour le bien de l’environnement, nous utilisons un papier journal écologique avec un pourcentage élevé de papier recyclé allant jusqu’à 85%
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Corna in C , pour utiliser les C, c’est un scandale
AMÉNAGEMENT • Des usagers dénoncent le prix élevé appliqué par les CFF. Un tarif qui pourrait encourager certains à privilégier un mur du quartier.
«A chaque fois que je passe par la gare, au moins trois fois par semaine, je dois débourser un franc cinquante pour me rendre aux WC. Sur un an, cela représente une somme conséquente, surtout au regard de ma petite retraite», s’énerve Claude, un Genevois ayant récemment subi une opération qui le contraint à se rendre très régulièrement aux toilettes. En cause? Les tarifs appliqués par les CFF, soit 1,5 franc pour accéder aux installations. L’homme, qui aimait se montrer généreux, regrette aujourd’hui de ne plus avoir la possibilité de donner une pièce à des clients démunis. «Il y a quelques années, cela m’arrivait souvent d’aider une mère de famille et ses enfants. »
Autre problème pointé par notre interlocuteur: l’impossibilité de payer l’entrée en cash. L’accès se fait en effet exclusivement au moyen d’une carte bancaire ou en achetant une carte d’accès, qu’il faut aller
chercher dans un distributeur
Selecta dans la gare. «Ça décourage aussi la solidarité à l’égard des autres, c’était beaucoup plus simple de donner directement une petite pièce. Et puis, je constate qu’il y a davantage de personnes qui urinent dehors, aux abords de la gare. 1,5 franc pour aller pisser, c’est quand même un scandale!», s’exclame le retraité. Certes, d’autres WC moins chers existent, mais ils se situent au soussol de la place de la gare. Ici, l’accès coûte un franc, payable en espèce ou par carte. «Ce n’est pas l’idéal de descendre là-bas, moi qui me déplace difficilement. Je perds beaucoup de temps», précise encore Claude.
Meilleure offre
Contactée, la régie de transport justifie ses tarifs par une amélioration de l’offre, notamment l’installation des nouvelles toilettes dans le bâtiment voyageurs en décembre 2022. D’après les CFF, le tarif d’1,5 franc
retenu depuis l’ouverture est «conforme aux prix appliqués dans les grandes gares de toute la Suisse, ce qui permet d’assurer un bon niveau d’entretien et de propreté». Autre
Les CFF rénovent leurs toilettes
TR • «En règle générale, les toilettes existantes sont maintenues à leur emplacement lors des rénovations. Mais pour répondre aux attentes de la clientèle, des installations pourront aussi être créées dans certaines gares ou haltes qui en sont encore dépourvues. Sur d’autres sites, les CFF vérifient si la présence de toilettes correspond encore à une nécessité. En effet, l’investissement et l’exploitation ne se justifient pas si ces espaces sont désertés. En concertation avec les communes concernées, il s’agit de définir si les installa-
tions doivent être maintenues ou non et, le cas échéant, sous quelle forme. Dans l’intervalle, chacune d’elles continue d’être nettoyée et entretenue comme auparavant. Les espaces hygiène et toilettes nouvelle génération sont équipés d’un système d’accès sans argent liquide. Il sera possible de payer par carte de débit/crédit ou par smartphone (paiement mobile: Twint, Apple Pay). Les personnes qui préfèrent payer en espèces peuvent acheter une carte d’accès aux toilettes, disponible au distributeur Selecta de la gare.»
Travaux sur la rue de Carouge: indemnisations acceptées
argument avancé? «Cela comprend aussi la mise à disposition d’espaces d’hygiène avec toilettes individuelles ou familiales, des tables à langer, des espaces dédiés aux soins personnels, une présence sur place et un accès pour les personnes handicapées.»
Le site Internet de la régie précise d’ailleurs: «qu’à l’avenir, les CFF construiront, exploiteront et financeront eux-mêmes leurs espaces hygiènes et toilettes dans les gares. Ils assument ainsi leur responsabilité: offrir à la clientèle des installations propres, sûres et confortables.»
Pas de statistiques
Les tarifs ont-ils eu une incidence sur la fréquentation des toilettes de
Les actus de la semaine
Chaque semaine, GHI plonge dans les événements petits ou grands qui ont agité le landerneau genevois.
Gravière: Berne rejette le recours de Cartigny
la gare? Malheureusement, impossible de le savoir. Les CFF ne disposent en effet pas de statistiques sur leur utilisation. Toujours est-il que pour la régie de transport, la possibilité d’acheter une carte d’accès en espèces via des distributeurs «exclut l’hypothèse d’une recrudescence des incivilités en raison du prix d’accès aux lieux d’aisance». Elle rappelle également que la gare accueille quelque 600 trains par jour, tous pourvus de toilettes librement accessibles à la clientèle. «Notre personnel n’a pas non plus constaté de changement dans ce domaine», rassurent les CFF.
Croissance du secteur public
TR • Victoire d’étape pour les commerces impactés par l’énorme chantier entre Plainpalais et la place des Augustin. La Ville annonce soumettre un crédit de 1,5 million de francs au Conseil municipal le mois prochain, une somme destinée à prendre en charge une partie des loyers de la centaine de commerces touchés, jusqu’à 40%. Ce répit offert aux enseignes installées depuis au moins une année sera effectif jusqu’au mois de décembre. Les différentes modalités seront communiquées après le vote, attendu pour le 30 septembre.
Les restos genevois obligés d’avoir du vin local
TR • Les politiques ont tranché: les établissements du bout du lac sont désormais contraints de proposer au moins un vin genevois à leur client. Une décision du Grand Conseil, qui entend favoriser les circuits courts et soutenir les viticulteurs locaux. Par ailleurs, les députés ont accepté de débloquer une aide de 1,1 million de francs: concrètement, des bons de 200 francs seront distribués pour chaque achat de plus de 1000 francs de boissons, pour autant que l’origine genevoise du breuvage soit garantie. Finalement, la valeur du bon sera remboursée aux fournisseurs par l’Etat, relate la Tribune de Genève.
TR
• Le Tribunal fédéral a tranché. La justice rejette finalement le recours de Cartigny, qui s’opposait à l’aménagement d’une carrière sur son territoire. D’après les juges, les mesures pour réhabiliter l’endroit après son exploitation sont suffisantes pour aller de l’avant. Pour mémoire, la commune agricole contestait ce point et s’interrogeait sur les véritables besoins en graviers du canton. Pour rendre son jugement, le Tribunal a réalisé une pesée des intérêts entre les besoins en gravier à Genève et le «sacrifice» d’une surface d’assolement (terres considérées comme les meilleures pour la culture). A noter que d’après le Département du territoire, une exploitation locale permettrait, à terme, d’améliorer l’impact environnemental, généré notamment par les importations depuis le canton de Vaud ou la France.
TR • «Une montée significative de la part du secteur public dans l’économie genevoise». Voilà la tendance pointée par la Fédération des entreprises romandes (FER), à l’occasion d’un rapport réalisé par BAK Economics. En tout, le secteur public représentait 18% de l’emploi total en 2022, un taux supérieur à la moyenne des «cantons de référence». Le rapport indique qu’entre 2012 et 2022, la croissance annuelle de l’emploi public a atteint 2,1%, contre 1,5% pour la croissance privée. La FER estime que cette dynamique de croissance est principalement le fait de l’administration publique, de l’enseignement, et surtout, de la santé humaine et de l’action sociale, domaines dans lesquels la part du public excède largement celle observée dans d’autres cantons. Pour la Fédération, ces résultats «soulèvent des questions cruciales concernant l’équilibre à maintenir entre efficacité économique, solidarités publiques et développement du secteur privé(...)».
Tadeusz Roth
La gare Cornavin et l’accès au parking.MP
Face à face
VOTATIONS • Les Genevois devront se prononcer le 28 septembre sur l’initiative 180 «Pour + de logements en coopératives. Le texte permettra-t-il de détendre un marché locatif en tension avec des loyers abordables? Ou au contraire, l’objectif poursuivi est-il impossible à atteindre? Deux experts confrontent leurs arguments.
Propos recueillis
Christophe Brunet, vice-président du Groupement des coopératives d’habitation genevoises (GCHG)
«Pour des logements abordables»
A Genève, se loger est devenu un défi majeur pour un nombre croissant de personnes et de familles. Le taux de vacance, à savoir les logements disponibles sur le marché, est descendu à 0,34% au début du mois d’août, son niveau le plus bas depuis 2012. Dans le même temps, les loyers n'ont cessé d’augmenter. Cela n’est pas près de s’améliorer, l'Office fédéral du logement estimant que cette augmentation continuera de 3 à 5% par an les prochaines années. Et selon une étude récente de Comparis, 22% des ménages romands consacrent plus de 33% de leurs revenus à leur logement. C'est beaucoup trop! Face à cette réalité, les coopératives d’habitation représentent une solution concrète et éprouvée. En effet, ces structures sans but lucratif proposent des loyers basés strictement sur des coûts réels, c'est-à-dire sans profit pour un propriétaire. Ainsi, les loyers peuvent être jusqu'à 40% inférieurs à ceux du marché. Dans les immeubles récents, un quatre pièces en coopérative se loue entre 1’280 et 1’480 francs par mois, avec un loyer qui n'augmente pas dans le temps. Les coopératives d’habitation privilégient également la qualité architecturale, la durabilité et la convivialité. Elles font souvent office de pionnières en proposant des solutions innovantes pour limiter l’impact du logement et de sa construction sur l’envi-
ronnement. Elles intègrent aussi des espaces communs qui renforcent le lien social (salles communes, chambres d'amis, bibliothèques, ateliers de réparation et de bricolage), tout comme des activités qui dynamisent la vie de quartier (commerces de proximité, crèches, activités culturelles, sociales et associatives).
Soumise au vote le 28 septembre prochain, l’initiative 180 «Pour + de logements en coopérative» propose d’inscrire dans la loi un objectif de 10% de logements coopératifs sur le parc de logements, sachant que ce taux n’est aujourd’hui que de 5% à Genève, alors qu'il est de près de 20% à Zurich. L'accepter permettrait de donner un élan décisif pour la construction de nouveaux projets de
Cette initiative bénéficie d’un large soutien, dont celui du Conseil d’Etat qui partage la préoccupation du comité d’initiative face à la pénurie de logements et à l’augmentation des loyers. Une majorité de partis politiques appellent également à voter oui, au-delà des clivages habituels.
Votez en faveur de l’initiative 180 «Pour + de logements en coopérative», c'est dire oui à des loyers plus accessibles et oui à une meilleure qualité de vie.
«Une fable aux Genevois»
L’initiative 180 se veut un instrument de progrès. Mais elle est en réalité un outil de blocage, aux objectifs irréalistes, aux arguments trompeurs et aux graves conséquences. Dans un marché du logement saturé, comment une solution unique, aux lourdeurs administratives inévitables et aux conditions d’accès très strictes, pourrait-elle répondre à la diversité des besoins de la population et solutionner la pénurie? Cette initiative vend une fable aux Genevois. Alors qu’on construit environ 2500 habitations par an à Genève, ce texte vise à créer plus de 11'000 logements coopératifs d’ici 2030. Il prévoit trois outils pour que les collectivités publiques mettent à disposition des terrains – la préemption, l’expropriation et le recours au fonds pour des Logements d’utilité publique (LUP).
A propos des deux premiers, les initiants se retranchent derrière le fait que jusqu’ici, ces outils n’ont été que peu utilisés. Mais leur texte prévoit bel et bien de recourir massivement à ces mécanismes au profit des coopératives, même si l’Etat dispose déjà de nombreux terrains. On voit mal comment un propriétaire privé ne contesterait pas une mesure aussi brutale. De longues procédures judiciaires ralentiront alors le rythme des nouvelles constructions, qui est déjà insuffisant.
L’utilisation des trois outils proposés obligera à ne
construire que des logements d’utilité publique destinés aux revenus les plus modestes. Ce n’est pas moi qui le dis. Le Tribunal fédéral a tranché. Si l’initiative est acceptée, les nouveaux logements auront ainsi la forme de coopératives LUP, et en aucun cas de coopératives à loyer dit «libre». Leur accès sera donc conditionné à l’achat de parts sociales prohibitives pour les bas revenus (15'000 à 50'000 francs) et soumis à un contrôle des revenus et du taux d’occupation, obstacle à la classe moyenne. Les initiants martèlent que les loyers seront 40% plus bas dans ces nouveaux logements en coopérative. C’est faux! Ils seront plus chers que des locatifs de la même catégorie en raison du poids des parts sociales et du surcoût lié au droit de superficie. Ces logements seront inaccessibles au plus grand nombre. Aujourd’hui, la pénurie touche tous les types d’habitations à Genève et pour en sortir, il faudrait un panachage dans les nouveaux projets: des coopératives, oui, mais aussi tous les autres types d’objets dans l’éventail immobilier. Imposer de n’en construire qu’un seul dans les années à venir ne répond pas à la diversité des besoins des Genevois: l’IN180, trop extrême et réductrice, aggravera la crise actuelle. J’invite la population à prendre connaissance des arguments du comité pour le «non» sur le site in180.ch. Rejetons ce texte trompeur, irréaliste et dangereux, le 28 septembre.
Ça
vous dirait d’aller chiner aux Galeries «Lafaillite» avec la fine équipe de la Revue genevoise?
ÉDITION 2025 • Un décor, des artistes qui chantent, dansent et raillent la Genève qui dérape et dérouille. Voilà, ce qui attend les aficionados de la Revue. Et l’édition 2025 s’annonce sous les meilleurs auspices, même si Claude-Inga Barbey à la fois auteure en chef et comédienne ne sera pas sur scène cette année. L’irrésistible interprète de personnages savoureux s’est mise au vert et reviendra l’an prochain. Mais c’est elle qui a ficelé le scénario avec la complicité de Laurent Deshusses, fin connaisseur de la république. Un terrain de jeu qu’il connaît comme sa poche et dans lequel il ose tout. Pas question de s’auto-censurer pour répondre aux diktats de la bien pensance. «Notre seul cap, faire rire. Pour cela, nous nous confrontons à un public test.» Et en cas de pépin, le producteur Frédéric Hohl s’y colle. «L’équipe a carte blanche et s’il y a un problème, c’est moi qui monte au créneau», précise celui dont le mandat s’arrête en 2028. Alors au programme? Il y a de quoi faire. Les auteurs, qui ont pris le parti d’élargir leur cible aux sujets sociétaux, n’ont pas oublié de revenir sur la démission surprise (et bien avant la fin de son mandat) du conseiller d’Etat, Antonio Hodgers.
Et puis, la Genève qui n’est pas à une Genferei près a, cette année encore, donné du grain à moudre aux créateurs du spectacle. Lesquels, relève oblige, accueillent de nouveaux talents
comme Paul Deshusses (fils de), Nelson Duborgel ou encore Judith Marchal. Non, la Revue n’est pas passée à côté du vaste chantier qui éventre le canton, pas plus
d’ailleurs que de l’affaire Happy Mania au Grand-Saconnex, commerce familial et florissant de stupéfiants.
Le spectacle attendu par les Genevois – dont la mise en scène, orchestrée par le duo ClaudeInga Barbey-Laurent Deshusses et entrant pour la première fois dans le bal, Ylan AssefyWaterdrinker – n’est pas une succession de sketches. C’est une histoire qui se raconte en chantant et en dansant. C’est la toute jeune chorégraphe Molly Hirt qui a pris la direction des opérations et réglera le pas de celles et ceux qui exécuteront quelques arabesques jazzy, pop ou chalouperont sur des danses de salon.
Le spectacle se joue du mardi 9 octobre au vendredi 31 décembre (deux représentations à cette date)
Des chiffres et des lettres
La Revue genevoise c’est 100 personnes qui travaillent pour le spectacle, 17 artistes sur scène, une moyenne de 30’000 spectateurs. Des heures d’écriture, des heures de casting (cette année il était public). Et... 7,5 millions de retombées économiques. AG
Infos: www.larevue.ch
Les faiseurs de Revue genevoise sont dans les starting-blocks. DIANA M.PHOTOGRAPHY
Adrien Genecand, député PLR
DR
par Adélita Genoud
DR
Lire aussi en page 9
Un maire, un projet, un selfie
Eric Gardi - Maire d’Avusy
ous réalisons ce t pe de pro et une fois tous les 2 ans
Ça bouge dans les communes genevoises! Après Avully la semaine dernière, nous poursuivons notre tour des municipalités pour découvrir leurs derniers projets. Cap sur Avusy, de l’autre côté de la route de Chancy et ses 1415 habitants.
Sur quel projet travaillez-vous?
Actuellement, nous bouclons la réalisation d’un quartier inter-générationnel au centre d’Athenaz, qui comprend une trentaine de logements, pour accueillir une centaine de personnes. Le lieu tout entier se développe, puisque nous avons également prévu un petit bâtiment communal ainsi qu’un commerce. Actuellement, nous en sommes au niveau de la finalisation, c’est-à-dire la réception des différents lots de construction. La mise en location devrait débuter en cette fin d’année déjà. C’est un projet qui nécessite beaucoup d’implication et de travail, que ce soit pour les questions d’architecture, d’attribution des appartements, de l’organisation en général. A noter que notre volonté consiste à favoriser les habitants de la commune.
Qui dit nouveaux arrivants, dit nouveaux défis? Effectivement, il
faut anticiper ce développement, notamment en matière d’intégration des nouveaux habitants. Pour cela, nous organisons chaque année une soirée de présentation des associations communales existantes pour ces derniers. Cela permet de découvrir l’offre, mais aussi de créer du lien, dans un moment convivial. Ces événements fonctionnent bien, ils attirent en moyenne entre 10 et 30 personnes selon les années. Heureusement, concernant les transports, notre commune est déjà relativement bien dotée, puisque nous avons le 42 et le «l», ainsi que l’offre tpgFlex. Idem pour l’école: nous disposons de salles supplémentaires, qui permettront d’absorber la hausse à venir. N’oublions pas qu’Athenaz est un petit village.
Comment les habitants perçoivent-ils ce développement? De manière générale, il est vu d’un très bon œil. Ce projet permet aux
jeunes de la commune d’envisager de rester ici, ce qui est salué par le plus grand nombre. Et puis, ces constructions restent plutôt modestes: nous voulons conserver notre caractère villageois. Les architectes ont d’ailleurs fait le choix de maintenir le style des anciennes façades du village. Etn outre, ces travaux sont aussi l’occasion de créer une véritable place de village. De l’autre côté, bien entendu, certains craignent que ce projet ne s’intègre pas correctement au village, où qu’il soit source de problème. Mais c’est une minorité.
Comment est financé ce projet? Nous avions des réserves communales, mais avons également contracté des emprunts. Pour les petites communes comme la nôtre, il faut dire que nous réalisons ce type de projet une fois tous les 20 ans. Ce n’est pas toujours évident, puisque nous n’avons pas de service
dédié à l’aménagement ou aux constructions. Mais on se débrouille pour trouver les bonnes personnes.
Mais ce n’est pas tout. Votre commune procède également à quelque modification en matière de mobilité? Affirmatif. Nous réalisons l’implantation de nouvelles zones trente, qui seront généralisées dans toutes nos localités. En plus de la sécurité et la tranquillité, c’est une mesure qui permet de répondre aux flux de pendulaires qui traverse nos villages aux heures de pointe. Même si heureusement, la situation est plus détendue que dans d’autres communes.
Propos recueillis par Tadeusz Roth
CLIMAT
Peines allégées pour deux activistes
AU • Le Tribunal de police vient de juger deux activistes climatiques poursuivis pour leur participation à une manifestation non autorisée, le 15 décembre 2023. Opération qui avait perturbé la circulation sur le Quai du Mont-Blanc. Quatre autres militants, visés par la même procédure, n’étaient pas présents. Ils ont renoncé à faire opposition à leur ordonnance pénale. Le Ministère public n’était pas représenté. Initialement condamnés chacun à 50 jours-amendes de 50 francs, les deux prévenus ont vu leur sanction allégée. La juge les a déclarés coupables de contrainte, l’infraction retenue lorsque des militants bloquent la circulation en s’asseyant ou en se collant au sol, mais les a acquittés concernant le chef d’accusation sur l’organisation de la manifestation. Leur peine a été réduite à 20 jours-amendes à 30 francs, soit un montant total de 600 francs par personne, moins un jour-amende en raison des six heures déjà passées en détention. Ils devront en outre régler les trois quarts des frais de procédure qui s’élèvent à un peu plus de 1700 francs. Devant une vingtaine de sympathisants, dont une bonne moitié de seniors, les deux prévenus, venus sans avocat, ont pris la parole pour défendre leur action. Le premier à s’exprimer, un homme de 60 ans, a adopté un ton engagé, enrichi de références historiques. Qualifiant l’article du Code pénal appliqué de «fourretout juridique», il a invoqué la tradition de la désobéissance civile, citant notamment Gandhi. Il s’est dit «atterré par l’inaction climatique des autorités». Le plus jeune, un homme de 29 ans a ensuite pris la parole. Il a nié s’être assis sur la voie publique, expliquant avoir tenté de calmer les tensions avec les automobilistes. Dans son plaidoyer, il a prédit l’effondrement écologique et l’extinction de l’humanité d’ici 100 ans si rien n’est entrepris. Il a aussi attaqué frontalement la place financière suisse et son implication dans les énergies fossiles.
Zone tout Genève > Nyon
Lancé avec succès en août 2024, SPN Distribution emploie déjà près de 120 personnes et joue la carte de la proximité en multipliant les points d’approvisionnement à travers le canton de Genève.
Photo aérienne du centre du village d’Athenaz. DR
Qui est Lionel Dugerdil?
SIS, sa carrière de pompier professionnel Candidat
J’ai grandi à Satigny, au coeur de la campagne genevoise, dans le hameau de Choully. Marié depuis plus de 20 ans à Nathalie, nous avons élevé ensemble nos quatre enfants et dirigeons le domaine viticole familial du Clos du Château, certifié en bio.
Avant de reprendre l’exploitation agricole et viticole, j’ai été pompier professionnel. Cette expérience m’a marqué à jamais : venir en aide aux autres, souvent dans les pires moments, forge une vision très concrète de la solidarité et de l’importance du service public.
Aujourd’hui, je partage mon temps entre le domaine, mes responsabilités au sein des organisations agricoles et mon engagement politique. Président de l’UDC Genève depuis 2023 et député au Grand Conseil, je défends les intérêts des familles, des travailleurs et des entrepreneurs face à un État qui a trop souvent perdu le sens des réalités.
Un engagement humain, de la terre aux personnes
Sauver des vies n’est pas un slogan, c’est une réalité que Lionel Dugerdil a vécue. Durant ses années comme pompier professionnel à Genève, il a été confronté à des situations extrêmes où il a fallu agir vite, avec courage et discernement. Dans ces moments, chaque seconde compte, chaque geste peut faire la différence. Cet engagement concret pour la vie humaine, Lionel l’a prolongé dans toutes ses activités — en tant que père de famille, vigneron bio, entrepreneur, et aujourd’hui candidat au Conseil d’État.
Si je me présente au Conseil d’État, c’est parce que je veux agir sur ce qui touche directement la vie des Genevois. Le pouvoir d’achat : impôts, primes maladie, loyers, énergie et nourriture pèsent de plus en plus lourd. Je veux réduire le train de vie de l’État pour rendre de l’air aux ménages et aux entreprises. La mobilité : Genève est paralysée par des travaux sans coordination et une politique hostile aux véhicules motorisés. Les heures perdues coûtent très cher, aux familles comme aux entreprises. Je veux remettre du bon sens pour fluidifier le trafic et développer des solutions équilibrées. La sécurité : brigandages, trafics et violences se multiplient. L’État doit protéger efficacement les habitants. Cela passe par une police davantage sur le terrain, écoutée et soutenue dans ses missions. Le logement et la qualité de vie : Genève doit se développer harmonieusement, avec plus de logements abordables et une meilleure planification des infrastructures liées à la croissance.
Genève est un canton prospère, mais trop de ses habitants peinent à finir le mois. Nous devons construire une politique simple, pragmatique et efficace : moins de bureaucratie, plus de solutions concrètes, pour que chacun retrouve sérénité et perspectives.
Vous pouvez découvrir l’ensemble de mon programme sur lioneldugerdil.ch
Je compte sur votre confiance et votre soutien le 28 septembre prochain.
Lionel Dugerdil
Son expérience de pompier l’a forgé : être volontaire, proactif, prêt à intervenir pour protéger, aider, reconstruire. Il a conservé cette même exigence de responsabilité en s’engageant à préserver le vivant, que ce soit la santé de nos concitoyens, la qualité de notre alimentation, ou la richesse de nos terroirs.
Il connaît la valeur de la solidarité et la dé tresse à laquelle font face de nombreux Ge nevois. Conscient de leurs difficultés, Lionel porte un regard lucide sur les priorités: garantir un cadre de vie sûr, sain et durable, en plaçant l’humain au cœur de ses choix.
De l’urgence d’un incendie à la protection de la terre nourricière, Lionel Dugerdil s’est toujours battu pour défendre ce qui compte la vie.
a peste soit des ratiocineurs insupportables assommeurs
DÉBATS • Ils veulent toujours démontrer, prouver, conclure. Ils se piquent de philosophie. Ils nous assomment de raisonnements. Mais la magie du verbe, sa couleur, son tempo, sa musique, ils connaissent?
Pascal Décaillet
Il y a des gens qui adorent la discussion. S’asseoir avec d’autres humains, de préférence autour d’un verre, et pérorer à n’en plus finir sur des thèmes à la mode. Il faut, à tout prix, qu’émerge la parole. En général, on n’écoute l’autre que distraitement, on rumine sa contre-attaque, et puis, au bon moment, on la sort, on la déploie, tout fier, tout sonore à l’idée d’avoir marqué des points. A ce petit jeu, personne ne convertit personne, chacun campe sur ses positions, on a juste passé un peu de temps à déglutir du langage. On a roté des arguments. On s’est pavané de mots. On se quitte bons amis. On se promet de se revoir. Eh oui, l’humain est un être de langage. Il a besoin de sortir des mots, comme le dragon crache du feu.
Lire Platon
Les plus prétentieux, ceux qui se piquent de philosophie, vous établiront bien sûr une hiérarchie dans l’échelle des discussions. Ils condamneront celles du café du commerce, vous inciteront à vous élever vers la discussion organisée, le «débat», la fructueuse «disputatio» dont doit absolument surgir une conclusion, bienfaitrice à l’entendement humain. Je vais vous faire une confidence: j’ai lu, en grec, une quantité de Dialogues de Platon. Ils mettent en scène, dans une écriture magnifique et subtile, les discussions reconstituées de Socrate avec ses disciples. Socrate en est le personnage principal, mais un personnage quand même, comme au théâtre: il questionne, tend des perches, ou des pièges, il
réplique, et finalement met en boîte l’imprudent au raisonnement mal posé.
Le maître et le disciple L’écrivain, c’est Platon, pas Socrate. Platon fait parler le grand philosophe, comme l’évangéliste fait parler Jésus. Socrate, le Christ: deux figures absolument majeures de notre civilisation, n’ayant jamais écrit eux-mêmes, mais figurés peu après leur passage sur terre par des auteurs ayant été leurs disciples. Deux millénaires que les plus grands penseurs s’interrogent sur cet effet d’écho, de reconstitution,
Le coin politique
en effet fascinant. Les étudiants en philosophie lisent tous Platon, et c’est très bien. Hélas certains d’entre eux, dans les plus arrogants, se prennent pour Socrate : rien ne les ravit davantage que prendre l’interlocuteur pour un disciple, le laisser s’avancer dans un raisonnement, surgir à la première faille, reprendre ses mots pour enfin le confondre. Ils se prennent pour Socrate, comme l’apprenti-dessinateur se prend pour Le Caravage.
L’amour du verbe Ils sont tout fiers d’être de la race des raisonneurs. Ceux qui ont de la
Pour un habitat digne, durable et abordable
MOT CLÉ • L’accès à un logement digne, durable et abordable est au cœur de l’engagement des Vert·e·s. À Genève, les loyers représentent déjà près de 25 % du budget des ménages – bien plus encore pour les revenus modestes. L’annonce d’une nouvelle hausse de près de 5 % l’année prochaine est donc particulièrement alarmante. Le logement est aujourd’hui le premier poste de dépense des ménages: si nous voulons réellement renforcer le pouvoir d’achat, il faut donc s’attaquer à ce fléau qu’est la cherté des loyers. Cela passe d’abord par un meilleur encadrement. L’initiative nationale de l’ASLOCA, qui propose d’inscrire dans la Constitution le principe de loyers basés sur les coûts réels – et non dictés par le marché – mérite un large soutien. Un droit fondamental comme le logement ne peut dépendre des seules lois de l’offre et de la demande. Mais il faut aussi agir sur l’offre. À court terme: faciliter les échanges d’appartements, transformer des bureaux en logements, récupérer les quelque 800 logements détournés par des plateformes comme Airbnb. Il faut également accélérer et simplifier les procédures d’autorisations tout en renforçant la coordination entre le canton, les communes, les acteurs privés et la région. À plus long terme, il est essentiel d’augmenter le nombre de logements et en particulier ceux véritablement abordables à l’instar des
logements contrôlés, en mains publiques ou appartenant à des coopératives d’habitation. Ces dernières représentent en effet une alternative crédible, durable et solidaire. Leurs loyers sont jusqu’à 40 % inférieurs à ceux du marché privé, et les bénéfices sont réinvestis dans l’entretien, les rénovations énergétiques et la qualité de vie des habitant·e·s. Ce modèle non lucratif met durablement les logements à l’abri de la spéculation. Mais les coopératives, ce n’est pas qu’une question de prix. Elles incarnent une autre manière d’habiter: collective, démocratique, inclusive. Les locataires, en tant que coopérateurs, gèrent ensemble leur habitat, participent aux décisions et favorisent la mixité sociale et les solidarités de voisinage. Les logements coopératifs créent des quartiers vivants, à échelle humaine. Sur le plan écologique, ils ouvrent aussi la voie vers l’exemplarité: constructions sobres, matériaux innovants, haute performance énergétique. C’est pourquoi l’initiative cantonale 180, qui vise à doubler la part des logements coopératifs (de 5 à 10 %) à Genève, est essentielle et son objectif raisonnable: Zurich dépasse déjà les 20 %. Pour un habitat digne, pour des loyers accessibles, pour une ville plus solidaire et durable: Votons OUI à l’IN 180 le 28 septembre prochain.
COMMENTAIRE
PASCAL DÉCAILLET
Journaliste indépendant genevois, producteur et animateur d’émissions de télévision
LE LIBÉRAL
Un candidat du Centre et des Verts libéraux, un candidat du MCG, un candidat de l’UDC, soutenu par le PLR. Le moins qu’on puisse dire, c’est que la droite genevoise ne part pas gagnante, en affichant une nouvelle fois ses divisions, dans la course au Conseil d’Etat. Bien sûr, chacun promet de se désister pour le meilleur au soir du premier tour, mais en l’état, face à une gauche (presque) unie, le défaut tactique est criant.
D’autant que l’affaire est complexe. Qui est à droite, qui l’est moins? Peut-être pas celui que vous croyez. Face au candidat UDC-PLR, le Centre a beau clamer ses valeurs humanistes, il n’en aligne pas moins le candidat le plus économiquement libéral des trois de droite. M. Magnin ne s’en cache pas, d’ailleurs.
méthode. Ceux qui savent poser un problème, induire, déduire, poser un syllogisme, brandir une conclusion. Pour ma part, ami lecteur, je préfère encore le joyeux désordre, avec toutes ses impasses sémantiques, de la bonne vielle discussion de bistrot, où on se harponne à mesure qu’on trinque, sans trop se prendre au sérieux, à la sécheresse démonstrative de tous ces ratiocineurs. Ils se piquent d’aimer le sens. Mais aiment-ils le verbe, sa puissance de feu, de joie, ses vertus musicales, son humaine animalité, à la fois viscérale, allusive et souriante?
Et sur cette échelle, autrement brûlante de pertinence et d’actualité que celle des pseudo valeurs morales, M. Dugerdil se révèle le défenseur d’une droite patriote, mais aussi protectionniste. M. Gerzner, candidat MCG, défend, lui aussi, le rôle régulateur de l’Etat. Le libéral de l’étape, c’est bel et bien M. Magnin.
L’électorat de droite doit le savoir: il y a déjà deux adeptes de la droite économique libérale au Conseil d’Etat, Mmes Fontanet et Bachmann, ainsi que deux radicaux historiques, Mme Hiltpold et M. Maudet. Telles sont les vraies étiquettes, données par les esprits libres, férus d’Histoire, d’indépendance et de lucidité que nous voulons être. Reste à l’électorat de droite à arbitrer les équilibres.
La presse écrite est performante
Sur la zone économique 11 selon étude REMP MACH BASIC 2025-1
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CONCERT • Fort du succès de Evocazioni e Invocazioni, célébrant les musiques rituelles de Calabre, multi récompensé et porté par une tournée européenne, Davide Ambrogio présente en concert son deuxième album, Mater Nullius. Un opus qui plonge au cœur de la déconnexion de l’homme contemporain avec la nature et de sa quête de renaissance humaine et spirituelle. Dans ce nouvel univers, chaque note raconte une transformation intérieure, un dialo-
gue entre la raison et l’inconscient, entre l’homme civilisé et son moi primitif. Le code sonore des rituels de la Semaine sainte du Sud de l’Italie se réinvente ici pour guider le spectateur à travers le voyage initiatique du protagoniste, entre ombre et lumière, passé et présent. Les «instruments des ténèbres», tels que le tambour, les troccole et les chaînes résonnent aux côtés de voix et de sons modernes, mêlant acoustique et électronique dans un contraste
Quand le son devient introspection
hypnotique. Les 14 stations du Via Crucis deviennent autant de portes vers l’introspection. Chacune des quatorze compositions incarne une étape du cheminement, un face-àface avec le soi sauvage, une confrontation avec la crise et le renouveau.
Cette exploration musicale invite le public sur le chemin d’une introspection profonde, où les échos des rituels anciens se mêlent aux tensions de la modernité, et où se des-
10 INVITATIONS À GAGNER
sine une rencontre possible de l’homme avec lui-même. MK
Le 26 septembre à 20h à l’Espace Vélodrome, chemin de la Mère Voie 62, Plan-les-Ouates. Infos: www.saisonculturelleplo.ch
PARTICIPATION
Envoyez GHI MAT, suivi de vos nom, prénom et mail, au 911 ou appelez le 0901 888 022 (depuis un téléphone fixe), code 10 (1,90fr./SMS ou appel), jusqu’au lundi 8 septembre à minuit. Ou remplissez un coupon à nos guichets.
Réservation: 079 793 42 20 - 079 875 16 57
15es Rendez-vous du cœur p. 12
Deux-roues: lâchez les gaz p. 13
Santé: protéger ses muscles p. 15
DR La recette du Chef Hervé de Los Santos p. 18
Davide Ambrogio invite à un voyage intéreur. BARBARA PASQUARIELLO
TERROIR
Fête des saveurs vivantes
MK • Les 6 et 7 septembre, Festi’rouge revient pour une 2e édition dédiée aux légumes d’été, à la biodiversité cultivée et aux trésors du terroir genevois. Parmi de nombreuses activités, le public pourra découvrir une impressionnante collection de plus de 100 variétés de tomates et piments, participer au concours du mangeur de piments extrêmes ou celui de la plus grosse tomate, flâner entre les stands de dégustation et de producteurs locaux engagés dans des pratiques durables. Des ateliers de sensibilisation inviteront petits et grands à mieux comprendre les enjeux liés à la consommation locale, aux semences paysannes et à leur préservation. Un coin jeux et activités pour enfants et visite des cultures complètent le programme. L’événement est organisé par Terra Houblon et Graine de Carotte avec le soutien de Prospecierara et la commune de Plan-lesOuates.
De 10h à 20h à Terra Houblon, chemin d’Humilly, Plan-les-Ouates. Entrée prix libre. Infos: www.festirouge.ch
ANIMATIONS
La nouvelle génération prend les rênes
MK • Le 6 septembre, la Saco’Next Party revient pour une 2e édition au parc du Château-Pictet. Organisé par le Forum Jeunes, l’événement rassemble les moins de 25 ans autour d’un Foot Bulle, tournois FIFA, DJ sets, ateliers créatifs, machine à poings, Food Trucks et autres surprises. Des jeunes auto-entrepreneurs tiendront également des stands pour présenter leurs créations et projets. Un rendez-vous 100% local, fait par et pour les jeunes.
Le Forum Jeunes est un projet de la Ville du GrandSaconnex mené avec la FASe pour renforcer le lien avec les jeunes, valoriser leurs idées et encourager leur engagement dans la vie locale. De 16h à minuit au parc du Château-Pictet, chemin Auguste-Vilbert 14, Le Grand-Saconnex. Entrée libre. Infos: www.grand-saconnex.ch
Dépaysement et folklore aux Pléiades
ÉVÉNEMENT • Cadre champêtre, charme chaleureux d’un chalet d’altitude et vue imprenable sur le Léman, les Alpes et le Jura… les traditionnels Rendez-vous du Cœur prennent de la hauteur pour fêter leur 15e anniversaire avec panache. Dès la sortie du petit train à crémaillère, à 1348 m d’altitude, le public est accueilli par le son majestueux des cors des Alpes tout en savourant un verre de l’amitié. Place ensuite au spectacle avec la pétillante Carol Rich, qui entre en scène balai à la main pour La bonne du curé, insufflant d’emblée le peps et la bonne humeur qui seront les maîtres-mots de la journée. La chanson française est à l’honneur avec des titres iconiques comme Le Tourbillon de la Vie de Jeanne Moreau, Sur la route de Memphis d’Eddy Mitchell ou encore Itsi bitsi, petit bikini de Dalida. Carol Rich, connue pour sa participation au Concours Eurovision de la chanson en 1987, rendra également hommage au chansonnier et écrivain vaudois Jean Villard Gilles en interprétant notamment pour la première fois Les
2 INVITATIONS À GAGNER
trois cloches, rendue célèbre après la Seconde Guerre mondiale par Edith Piaf.
Le spectacle continue après le repas, fondue ou rösti et meringue double crème, avec une deuxième partie dédiée au folklore suisse. Chansons en patois dont les célèbres Poï ou Ranz des vaches interprétés A cappella, chants légers et rythmés de la schlager en français et en allemand et des airs traditionnels entraînants transforment la fête en un véritable bal populaire.
«C’est une journée où l’on oublie tout, même les petits tracas du quotidien. Depuis 15 ans, les participants me confient qu’après cette journée, c’est comme si l’on avait voyagé trois jours hors de la maison… tout en restant en Suisse», conclut Carol Rich.
MK
PORTES OUVERTES
Les secrets du Grand Théâtre
Les jeudis du 4 septembre au 9 octobre aux restaurant des Pléiades. Bus au départ de la gare routière de Genève les 11, 18 et 25 septembre. Verre de l’amitié et assortiment apéro offert.
CLIMAT
MK • Le 7 septembre, le temple de l’opéra genevois ouvre ses portes et coulisses au public lors de sa Journée portes ouvertes, une invitation au voyage au cœur du théâtre, ponctuée de nombreuses activités et découvertes. Visites du plateau et de la machinerie, découverte de l’atelier costumes, ateliers chant et maquillage, ou encore activités autour du spectacle
Abracadabra!. Sans oublier les traditionnels rendez-vous avec les artistes, dont la répétition publique du ballet du Grand Théâtre (13h15) en présence du directeur du Ballet du GTG et chorégraphe Sidi Larbi Cherkaoui et le concert du chœur (14h30).
De 11h à 18h, au Grand Théâtre de Genève, boulevard du Théâtre 11. Entrée libre. Infos: www.gtg.ch GTG
Face à l’urgence climatique
MK • Du 1er au 6 septembre, Alternatiba Léman revient pour sa 11e édition, rassemblant une centaine d’organisations afin de promouvoir des initiatives concrètes contre le dérèglement climatique et les inégalités sociales. Cinq soirées thématiques lanceront le programme avec tables rondes, conférences, ateliers, avant que le Village des Alternatives ne clôture l’événement avec stands, ateliers, carrousels, chasse aux trésor et animations musicales au parc des Bastions. Infos: alternatibaleman.org
Le point grenat
GROUPE GRENAT
Le
hockey est de retour
GXS• Après de nombreux mois sans glace, sans émotions, sans adrénaline, le hockey sur glace fait, enfin, son retour. Le Genève-Servette donne rendezvous à ses supporters dès ce jeudi 4 septembre aux Vernets pour le dernier match de préparation. Plusieurs surprises seront organisées avec notamment la possibilité de rencontrer l’équipe et le staff au Prime’s après le match. Le 9 septembre prochain, c’est le kickoff de la saison 2025-2026 de la National League. Le GSHC a bâti une équipe très compétitive et le spectacle sera de retour aux Vernets. Les joueurs sont prêts, et vous?
La fondue crée la bonne humeur. DR
GHI PARTENAIRE PRESSE:
Deux-roues
Le renouveau d’une aventurière vraiment hors pair
YAMAHA • Le nom de Yamaha Ténéré 700 évoque des aventures hors norme. Le constructeur a repris les bases pour améliorer encore cette légende. Le moteur de 690 cm³ a été mis à jour et adopte une poignée de gaz électronique. Le couple affiche une courbe aplatie pour une régularité de puissance à tous les régimes. Le passage des vitesses a gagné en fluidité. Le nouveau carter d’embrayage dégage plus d’espace pour les jambes. Le réservoir a été redessiné et
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avancé pour offrir une meilleure adhérence aux genoux. Les suspensions repensées sont entièrement réglables. Pour faciliter les commandes, les commodos sont devenus plus intuitifs, simplifiant les actions et augmentant les fonctionnalités. Et puis, le côté «trop haut», qui pouvait gêner des personnes d’un gabarit un peu plus petit, est supprimé par la version «Low». Légère, simple, facile, la nouvelle Ténéré procure un sentiment de sécurité rapidement, après quelques kilomètres pour s’habituer à sa taille. En fait, c’est elle qui vous apprivoise! RE
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Adopter le style comme
HONDA • La Honda CB350S dégage une impression rassurante de déjà-vu. Elle a incontestablement une allure hors du temps, un style délicieusement rétro. Son cœur est un monocylindre, refroidi par air, qui bat sur un rythme de pulsation vivante. Son poids plume la destine à toutes les mains, y compris aux personnes à petit gabarit, d’autant que son centre de gravité est bas, son guidon large, assurant une maîtrise idéale. La référence au passé n’empêche pas le recours aux matériaux modernes et à une électronique de pointe, comme le HSTC c’est-à-dire le contrôle de couple Honda. Les phares sont à diodes, l’embrayage à glissement limité. L’affichage analogique est particulièrement élégant. La rouler est un plaisir. Elle tient la route, elle freine bien et son moteur a un souffle étonnant. Elle a tout d’une grande et son prix lui ouvre un marché inédit. Facile à utili-
ser, elle convient aussi bien à de jeunes personnes qu’à des retraités, hommes ou femmes. On peut ajouter une petite bulle pour se protéger, et, bien sûr, quelques accessoires pour la personnaliser selon son goût. RE www.fr.honda.ch/motorcycles
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Qu’est-ce qui fait vraiment du bien à vos muscles ?
Préparez votre corps, boostez vos performances et récupérez efficacement après le sport.
En pleine forme! L’exercice stimule votre respiration, votre circulation sanguine et votre métabolisme. Pratiquer du sport est bon pour le corps et l’esprit. Cependant, vous ne devez pas surmener vos muscles pour éviter les blessures sportives telles que les élongations.
Préparez-vous bien et prenez suffisamment de temps pour la récupération après l’entraînement. Même entre-temps, vous pouvez soutenir vos muscles de manière ciblée. Afin de toujours bien repartir.
Avant le sport: un bon échauffement
Une bonne préparation est essentielle pour prévenir les blessures et améliorer les performances. Avant le sport, il est utile de réchauffer les muscles qui seront sollicités en les massant puis avec des exercices d’étirement doux. Cela va prévenir l’apparition de courbatures, qui sont le résultat de minuscules fissures se formant dans les muscles. Le tissu s’enflamme, provoquant de la douleur. Cette dernière apparaît généralement entre 24 à 42 heures après l’effort et cela peut durer jusqu’à trois jours.
L’automassage après le sport
Préparation: vos muscles doivent être chauds. Un bain ou une douche chaude favorise la circulation sanguine et prépare les muscles au massage. Technique: commencez par des mouvements légers, augmentez la pression et concentrez-vous sur les zones tendues pour détendre les muscles et stimuler la circulation. L’automassage permet de contrôler la pression selon votre confort. Après le massage, hydratez-vous, alimentez-vous saine-
ment afin de reconstituer les réserves et laissez vos muscles récupérer.
Entorse, surmenage, élongation?
En cas de surcharge accompagnée de gonflements ou d’un hématome, il est conseillé de refroidir rapidement la zone touchée. L’application de froid permet de resserrer les vaisseaux sanguins et de réduire la circulation sanguine dans la zone concernée. Cela limite la propagation des gonf lements et des hématomes. Le froid peut également réduire l’inflammation, favorisant ainsi une meilleure récupération. Les muscles entraînés sont plus résistants. Un entraînement régulier stimule la coordination entre les muscles et l’effort est ainsi mieux réparti.
Muscles tendus, fatigués?
La chaleur détend les muscles et les ligaments, ce qui peut être bénéfique. L’application de chaleur, comme une bouillotte, des compresses chaudes ou un bain chaud, favorise la circulation sanguine et assouplit les tissus. Cela améliore l’étirement des ligaments et des fibres musculaires, tout en réduisant tensions et raideurs. L’échauffement avant une activité physique est essentiel pour préparer les muscles, prévenir les blessures et optimiser la performance.
Quand les muscles font mal Les entorses, contusions et élongations sont des blessures contondantes. Les entorses touchent les articulations: les ligaments sont étirés, parfois déchirés, souvent après un faux mouvement. L’élongation est une surcharge ou un étirement musculaire, typique lors de
Pourquoi notre cerveau a-t-il besoin de déconnecter?
RELAXATION • A l’ère de l’hyperconnexion, notre cerveau est sollicité en permanence par les écrans. Pourtant, il a un besoin vital de faire des pauses. Sans ces moments de repos, l’activité mentale sature: troubles de l’attention, fatigue cognitive, stress chronique peuvent apparaître. Pour commencer, les neuroscientifiques recommandent de privilégier des activités sensorielles comme la lecture, la musique, ou la peinture par exemple. Il faut impérativement limiter les interactions numériques.
De plus, les médecins préconisent tout simplement de s’ennuyer. Pendant ce temps, notre matière grise déconnecte et active son mode par défaut, un réseau interne qui trie les informations, consolide la mémoire et stimule la créativité. Ces périodes sont aussi nécessaires que l’effort pour rester performant, lucide et en bonne santé mentale. Chaque jour, prenez 10 minutes de pause mentale et optez pourquoi pas pour de la méditation ou des exercices de pleine conscience. MC
sprints ou arrêts brusques, pouvant provoquer des déchirures de fibres musculaires fines. Le muscle devient douloureux, dur et sensible. La contusion résulte d’une chute ou d’un coup, endommageant les fibres musculaires, avec hématomes et gonflements.
Courbatures ou élongation: différences? Une élongation fait généralement mal immédiatement après que le muscle a été étiré.
Notre conseil:
Les courbatures apparaissent seulement 24 à 42 heures après l’exercice. En cas d’élongation, il est impératif de faire une pause sportive et de traiter selon les cas. En cas de courbatures, un entraînement léger et décontracté est recommandé. En cas de fortes douleurs, ménagez-vous jusqu’à ce qu’elles disparaissent. La chaleur détend les muscles contractés. Une visite au sauna ou un bain chaud vous soulagera.
L’huile de massage à l’arnica, pour la préparation et la récupération sportive Une huile de massage soigne la peau, maintient sa souplesse et la raffermit. Elle peut contenir de l’huile de tournesol, de l’huile d’olive et des extraits végétaux de fleur d’arnica ou de feuille de bouleau. Avant une activité sportive ou un effort physique, les massages protègent contre les contractions musculaires et favorisent ainsi les performances. Après l’effort, les massages décontractants évitent que les muscles ne se refroidissent trop vite et stimulent en même temps la régénération naturelle de la peau.
PHARMACIE DE GARDE
Garde permanente
Pharma24 (bd de la Cluse 38), 24h/24, 7j/7, 022.808.00.18.
URGENCES SANTÉ
Hôpital cantonal: 022.372.33.11 ou 022.372.81.20.
Hôpital de la Tour Meyrin: 022.719.60.00, tlj 7h-23h.
Clinique de Carouge: av. Cardinal-Mermillod 1, lu-sa 7h30-19h30, di et jours fériés 8h-18h, 022.309.46.46.
Clinique et permanence d’Onex: Cité générations, rte de Chancy 98, tlj 7h-22h, 022.709.00.00.
Clinique des Grangettes: Chêne-Bougeries, tlj 7h-23h, 022.305.04.58; 022.305.05.55.
Clinique La Colline: av. de Beau-Séjour 6, tlj 7h-23h, 022.702.21.44.
URGENCES PÉDIATRIQUES
Hôpital des enfants: rue Willy-Donzé 6, 022.382.45.55 ou 022.382.33.11.
Clinique des Grangettes: Chêne-Bougeries, 022.305.04.58; tlj 10h-22h, 022.305.05.55.
GPL Garde pédiatrique de Lancy: rte du Pont-Butin 70, 022.879.57.00. Urgences pédiatriques d’Onex: Cité générations, rte de Chancy 98, 7j/7 9h-21h30, 022.709.00.00.
Consultations pédiatr. sur rdv: 0844.022.022, avec les trois sites connectés: Hôpital de la Tour, Centre médico-chirurgical des Eaux-Vives, GPL Garde Pédiatrique Lancy, 8h-22h sa-di et jours fériés, 18h-22h semaine.
PERMANENCES MÉDICALES
Centre médico-chirurgical
Helvetic Care Rive: tlj lu-sa 8h-20h, di 10h-20h, cours de Rive 2, 022.312.11.11.
Centre médical Eaux-Vives: av. de la Gare-des-Eaux-Vives 3, urgences pédiatriques lu-ve 18h-22h, sa-di et jours fériés 8h-22h, 022.737 47 47.
Centre médical Servette: av. De-Luserna 17, consult. pressantes sur rdv, lu-ve 8h-18h, sa 9h-13h, 022.795.25.25.
Centre médico-chirurgical
Vermont-Grand-Pré: rue de Vermont 9a, urgences médicales tlj 24h/24, 022.734.51.50. Swiss MC Medical Center: rue de Chantepoulet 1-3, urgences ambulatoires adultes, lu-ve 8h-20h, sa 8h-18h, di et jours fériés 10h-16h, 022.731.21.20. Centre médico-chirurgical de Cornavin: rue du Jura 1-3, urgences médic. et chirurgicales, radiologie,
adul./enf., tlj 7h30-20h, di 10h18h, 022.595.11.11. Groupe médical 21: rue de Chantepoulet 21, lu au ve 8h-18h, horaire téléphonique 9h-12h/14h-17h, 022.716.30.40.
DIVERS
SOS médecins à domicile: 022.748.49.50. SOS gynécologie Institut médical de Champel: rue Firmin-Massot 1, tlj 8h-20h, 022.347.33.63. Ophtalmologie HUG: 022.372.84.00. Centre ophtalmologique Rive: urgences lu-ve 8h-19h, sa 9h-13h, 022.959.75.65. Ophtalmologie Cornavin: rue du Mt-Blanc 22, urgences luve 8h-12h et 13h-17h, 022.738.15.15. Urgences Association médecins dentistes Genève (AMDG): consulter la rubrique des urgences sur le site de l’AMDG: www.amdg.ch
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Taureau 21.04- 20.05 Lion 21.07 - 20.08
Amour: Vous n’échapperez pas à un coup de cœur cette semaine. Il s’agira sans doute d’une attraction plus sensuelle que sentimentale.
Travail-Argent: Vous pourrez envisager des projets de transformation ou d’extension de vos affaires.
Santé: Rien ne viendra à bout de votre belle énergie. Humeur: Vous êtes au sommet!
Gémeaux 21.05- 20.06
Amour: Une amitié pourrait se transformer en un sentiment plus tendre.
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Humeur: Semaine très contrastée.
Vierge 21.08 - 20.09
Amour: os fréquents changements d’humeur ont parfois du bon. Ainsi, vous serez chaleureux et passionné à l’égard de votre partenaire. Travail-Argent: Des changements positifs se profilent. Avec vos compétences en communication, la situation pourrait tourner à votre avantage, nouveau job possible. Santé: Mangez plus léger. Humeur: Semaineinstable.
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ET SI ON PARLAIT DE SEXE!
Balance 21.09 - 20.10
Amour: Un problème entachait votre vie de couple, il semblerait qu’à deux vous ayez trouvé une solution stable et efficace.
Travail-Argent: Quelle détermination! Les défis ne vous font pas peur et vous avez l’art de transformer les défaites en victoires.
Santé: Vous êtes bien dans vos baskets et ça se voit!
Humeur: Belle semaine dans l’ensemble.
Scorpion 21.10 20.11
Amour: Une période idéale pour organiser des rencontres, se passionner pour de nouveaux domaines, partir en voyage…
Travail-Argent: Quand il s’agit de négocier, vous êtes toujours aussi efficace. Vos démarches sont longuement mûries.
Santé: Vous ne manquerez pas d’énergie. Humeur: Vous avez le vent en poupe.
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Amour: Vous avez de jolis projets en perspective.
Travail-Argent: Même si vos résultats sont excellents, à force de rester dans votre coin vous risquez de mettre un frein à votre ascension professionnelle.
Santé: Évitez les excès alimentaires.
Humeur: Semaine encourageante, vous allez dans la bonne direction.
Verseau 21.01 - 20.02
Amour: Une forme de plénitude s’installe dans votre vie de couple.
Travail-Argent: Certaines démarches peuvent aboutir à une collaboration sérieuse.
Santé: Ne vous exposez pas trop aux courants d’air.
Humeur: Semaine assez motivante.
Les conseils de notre sexologue
Chaque semaine, Norah Lounas répond à vos questions.
Les enfants ont repris le chemin de l’école, et avec cette rentrée, ressurgiront les polémiques sur l’éducation sexuelle. Comme si parler de sexualité, c’était parler de pratiques, ou pire, pousser à l’acte. Il est temps de rappeler une chose simple: l’éducation sexuelle, ce n’est pas inciter, c’est expliquer. Prenons l’exemple de l’origine des bébés. Dans de nombreux livres pour enfants, on continue de lire qu’il faut un papa et une maman pour faire un bébé (il serait préférable de dire une femme et un homme). Bref. Pourtant, il a fallu des milliers d’années à l’humanité pour comprendre qu’il fallait un spermatozoïde et un ovocyte. Pourquoi taire cette longue traversée de découvertes dont certaines (fausses ou pas) sont suisses. L’évidence d’aujourd’hui a été un mystère. Entre la cigogne ou l’arbre à bébés, les hypothèses magiques ont longtemps eu la cote. Ce n’est qu’en 1827 qu’un chercheur allemand, Von Baer, a identifié ce qu’on appelle l’ovocyte. Jusque-là, on pensait que les femmes «pouvaient pondre» seules, ou que les spermatozoïdes contenaient des bébés miniatures. Parler d’éducation sexuelle, ce n’est pas rompre une innocence. C’est donner des clés pour mieux comprendre le corps, la relation, le consentement et faire un peu de place à la science dans un monde saturé de fictions.
Amour: Attendez-vous à des développements subtils qui renforceront les liens existants.
Travail-Argent: La situation est stable, au point de passer au second plan dans votre vie. Santé: Vous avez une fâcheuse tendance aux insomnies. Humeur: Semaine assez routinière Sagittaire 21.11 - 20.12
21.02 - 20.03
Amour: En famille, le climat devient plus harmonieux, même si certains problèmes restent encore à résoudre.
Travail-Argent: Des décisions rapides et des risques sont à prendre dans le domaine financier. Ecoutez les conseils de ceux qui vous entourent.
Santé: Restez vigilant vis-à-vis de vos heures de sommeil.
Humeur: Vous êtes dans une bonne dynamique.
Cul…ture G: Charles Bonnet (1720–1793) était un naturaliste et philosophe suisse, connu pour ses travaux en biologie au XVIIIe siècle, à une époque où les scientifiques tentaient encore de comprendre les mécanismes de la reproduction. Son nom est souvent associé à une théorie aujourd’hui abandonnée: la parthénogenèse et la préformation, en particulier la version «oviste», à savoir que l’origine des bébés suivait le même process que les poules et leurs œufs.
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FRANCE
La Recette du Terroir
on eole aux lentilles ertes de la etite ra e et cardons
Pour 4 personnes
• 300g de lentilles vertes de la Petite Grave
• 100g de poitrine fumée
• 1 longeole IGP de 300 g
• 1 carotte
• 1 oignon moyen
• 2 échalotes
• 1 gousse d’ail
• 1 bocal de cardons
La veille, mettre les lentilles à tremper dans de l’eau pour la nuit.
La longeole
Pocher une longeole entière dans de l’eau frémissante pendant environ 2h (45 minutes de cuisson par 100g de longeole). A la dernière minute, retirer la peau et couper des tranches de 2 centimètres de large environ.
Les lentilles
Couper la poitrine fumée en lardons. Eplucher la carotte et la gousse d’ail. Piquer l’oignon avec les clous de girofle. Dans une casserole, mettre 20 g de beurre et faire suer doucement l’oignon et les lardons en remuant régulièrement. Les
CÔTÉ
• 2 dl de vin blanc sec
• 120g de beurre
• 4 tomates cerises
• 1 cube de bouillon de poule et 1 de veau
• 3 clous de girofle, persil, sel, poivre, moutarde
lardons doivent devenir translucides sans colorer. Egoutter les lentilles puis les ajouter dans la casserole avec le cube de bouillon de poule et 600 ml d’eau. Porter à ébullition puis laisser cuire 30 minutes environs à petit bouillon. Cuites, les lentilles ne doivent pas être croquantes mais garder quand même de la mâche sous la dent. Une fois la cuisson terminée, égoutter les lentilles, couper la carotte en petite brunoise, remettre le tout dans la casserole et lier avec 60 g de beurre.
utter outer 00 ml puis enviuites, s être uand inée, per la oise, ha des échalo tes. Ajout ensuite 2 dl d’eau et le cube de bouillon
La sauce moutarde Couper les échalotes en petite brunoise et les faire suer dans 20 g de beurre. Déglacer avec le vin blanc et laisser réduire à et porter à ébullition 5 mn. Lier avec 1 cuillère à soupe de moutarde pour terminer la sauce.
Les cardons Egoutter les cardons puis les faire colorer à la poêle avec 20 g de beurre.
Placer les lentilles au fond d’une assiette creuse et pardessus les tranches de longeole arrosées de sauce et les cardons. Décorer avec la tomate cerise coupée en 4 et le persil ciselé. Servir.
Les lentilles vertes GRTA de Léonie Cocquio, Ferme Cocquio à Cartigny
L’histoire des lentilles de la Ferme Cocquio commence il y a plus de 30 ans quand le père de Léonie, Raymond Cocquio, en voyage au Puy-en-Velay (France), s’intéresse aux célèbres lentilles vertes de la région et décide de tenter l’aventure. En 2006, Léonie s’associe à son père avant de reprendre la gestion du domaine en 2016. Elle y cultive 7 hectares de vigne pour la Cave de Genève, 35 hectares de grandes cultures (colza, maïs, céréales, pommes de terre, tournesol) et 5 hectares de lentilles vertes certifiées GRTA pour un rendement de 5 tonnes par an. A la Ferme Cocquio, les lentilles vertes GRTA de La Petite Grave sont produites sans engrais et selon les principes de la production intégrée. Cette légumineuse, peu exigeante en eau,
se plaît en terrains pierreux, mesure de 30 à 50 cm de haut, ressemble au plan d’un haricot et se récolte à la moissonneuse-batteuse. Ses tiges pourvues de gousses contenant chacune une à deux lentilles poussent couchées au sol. Le semi se fait fin mars, le dernier désherbage un jour après, et la récolte, une par an, mi-juillet-début août. Puis vient l’étape délicate du triage mécanique puis manuel pour petits cailloux et impuretés afin d’offrir un produit d’excellente qualité. Les lentilles vertes, très appréciées pour leur goût, sont sans gluten et riches en fibres, protéines, vitamines et oligoéléments. Elles sont disponibles en paquet de 500 g ou en farine et peuvent se cuisiner de multiples manières (salade, chaudes, soupe, biscuit, cake…). Ce sont les lentilles de Léonie Cocquio que le Chef Hervé de Los Santos a choisi pour réaliser sa longeole aux lentilles vertes.
Le Che Lo
Le Chef Hervé de Los Santos
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Ambassa
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Café de la Fontaine à Sézenove, Ambassadeur du Terroir Avec plus de 80 ans d’histoire, le Café de la Fontaine est une institution sézenovienne. Bistrot dans les années 60, c’est dans les années 80 que Michel Monney, boucher de son état, l’agrandit et le transforme en restaurant. En 2006, la famille Dimier, Marc le papa et Loïc le fils, reprend le café. Loïc fait ses classes à l’Ecole Hôtelière de Genève puis revient, en 2012, gérer le café avec son père. Le Chef, lui, vient de la cuisine classique puisqu’il a travaillé, en France, dans plusieurs étoilés Michelin avant de s’installer à Genève, il y a 40 ans et d’investir les cuisines des grands hôtels du bord du lac. Au Café de la Fontaine, il travaille des produits de saison en circuit court pour une carte renouvelée quatre fois par an, entre plats de brasserie, filets de perche, fondues, longeole, rognons ou encore ris de veau. Ici tout est frais et fait maison, le restaurant est ouvert midi et soir 7 j / 7, l’équipe super accueillante, la terrasse ombragée et un grand parking est réservé aux clients. www.geneveterroir.ch
Le coup de cœur du Chef
Rosé de Gamay 2023, Domaine des GrandsBuisons, Sézenove Si, en 1988, Marc et Patrick Favre reprennent les vignes de leur père, c’est en 1993 qu’ils créent le Domaine des Grands-Buissons. Ce domaine familial, situé à Sézenove dans la commune de Bernex, exploite 9 hectares de vignes exposées plein sud. Pour garantir l’excellence et l’authenticité de leurs vins, ils diversifient les cépages, travaillent en méthode traditionnelle dans le respect de la nature et mettent l’accent sur la qualité en effectuant, par exemple, un égrappage en cours d’été. Frais et fruité, leur Rosé de Gamay est pressé directement après la vendange et bénéficie d’une macération minutieuse qui lui confère un beau rose saumoné clair. Vinifié en cuves inox, c’est un vin léger et aromatique qui développe ses notes de pêche blanche sur une finale élégante et souple. www.grands-buissons.ch
