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Lausanne se prépare au pire
Face aux menaces internationales, les abris antiatomiques reprennent une place centrale dans la sécurité civile lausannoise. page 3
Plus indépendant que jamais!
Mendicité: fin de la tolérance?
Pierre-Antoine Hildbrand détaille le serrage de vis annoncé par la Ville quant à l’application stricte de la loi sur la mendicité. page 3
JOURNAL Dans cette édition: Prolonger l’été
Freedom: un film réalisé par de
Facturation des repas et horaires irréguliers, la garde d’enfants devient un casse-tête pour des parents vaudois. page 7
Portrait
Benoît Biéler pilote la stratégie urbaine de l’Ouest lausannois, un territoire en profonde mutation. page 8
Le Théâtre du Jorat présente «Optraken», ou tire-bouchon en norvégien, un spectacle ludique de cirque! page 11
L’Octogone de Pully dévoile les contours de sa nouvelle saison. Un lieu, une histoire: le vélo est enfin sur la pente ascendante. Lausanne accueillera le festival 4 saisons au cœur de la ville. pages 9-11
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C’est une plaque privée mais qui prend la forme d’un pied-de-nez à la Ville. Au 28 de la rue Marterey, trône désormais une plaque en l’honneur de Pierre Dudan, célèbre chansonnier lausannois auteur-compositeurinterprète de «La Chanson du Grand-Pont» et de «La Place Saint-François» et qui jadis, connut ses grandes heures à Paris (lire en page 5). Depuis de longs mois, le journaliste Jean-Pierre Pastori, auteur d’une biographie de l’artiste, se bat pour que la Ville appose une plaque dans l’un des endroits où l’homme vécut.
Et il en va de la Ville comme du Vatican: une absence de réponse a valeur de «non», à charge pour ceux qui la sollicitent de bien vouloir le comprendre. Alors, las des atermoiements qui traduisent un véritable embarras municipal, Jean-Pierre Pastori associé au couple Brélaz, à Yvette Jaggi et à la veuve du chansonnier, a fait en sorte qu’une belle et digne plaque privée rende enfin hommage à cet artiste bien plus renommé que les illustres inconnus dont le patronyme orne nombre de nos rues et dont le tort est de ne pas avoir su s’incrire, il y a fort longtemps, dans les canons de la doxa d’aujourd’hui. C’est bien pour la mémoire de notre ville, c’est juste pour Dudan et ses proches, et c’est dommage pour une certaine éthique de la postérité.
Après plus de quatre ans de traits inspirés dans nos colonnes, le dessinateur Tony passe le flambeau au caricaturiste de renom (Le Monde, Libération, Courrier international...) Damien Glez. Ce dernier apportera son style unique pour continuer à illustrer, avec esprit et mordant, l’actualité de notre région.
INSTABILITÉ • Alors que la situation internationale est de plus en plus instable avec divers conflits qui perdurent, les bons vieux abris antiatomiques retrouvent leur utilité. En léger déficit de places disponibles, Lausanne vérifie la conformité des abris existants et en construit de nouveaux.
La situation a un parfum lointain de guerre froide, dont seuls les plus âgés peuvent se souvenir. En avril dernier, le Canton de Vaud procédait à la distribution dans le cadre d’un tout-ménages, d’une brochure informant la population de la raison d’être des points de rencontre d’urgence, tout en rappelant au passage quelques consignes comportementales pour se préparer en cas de situation d’urgence: argent liquide, réserves de nourritures, de bougies et de médicaments, etc.
Évidemment, cette démarche a pris une résonance particulière en cette période perturbée où la guerre est revenue sur le continent européen.
Au point qu’audelà des points d’urgence, certains se sont également interrogés sur la disponibilité de nos fameux abris antiatomiques, qui nous ont longtemps valu les quolibets du monde entier et qui retrouvent aujourd’hui toute leur pertinence. Mais d’abord, afin de mieux situer le débat, une clarification: il existe deux types d’abris, les abris publics de grandes dimensions et gérés par la protection civile, et les
Selon la loi, les quelque 27’000 ouvrages de protection antiatomique que compte le Canton de Vaud (dont 25'000 sont des abris privés obligatoires destinés à la population) doivent faire l’objet d’un contrôle au maximum tous les dix ans, chaque propriétaire, qu’il s’agisse d’une collectivité ou d’un particulier, étant responsable de l’entretien de son abri. À Lausanne, c’est le service de la Sécurité et de l’économie qui s’assure que les contrôles sont réalisés et conformes. C’est ensuite aux propriétaires que revient la tâche de corriger, dans un délai maximal d’une année, les éventuels défauts détectés. En outre, en cas de conflit armé, les propriétaires sont également tenus de rendre opérationnelles leurs places protégées dans un délai de cinq jours.
abris privés comptant de 3 à 100 places, situés dans les sous-sols de bâtiments privés.
Plus de places que d’habitants
Selon les données fournies par l’Office fédéral de la protection civile, la Suisse dispose au total de pas moins de 370’000 abris dont 9000 publics, le tout pour environ 9,3 millions de places protégées, soit largement de quoi garantir à chaque habitant une place en cas de catastrophe ou de conflit majeur. Seulement voilà: au-delà des statistiques au niveau national, la réalité est bien différente d’un canton à l’autre, et même d’une commune à l’autre. La commune de Lausanne compte ainsi actuellement au total sept abris publics offrant 7400 places et 1620 abris privés totalisant plus de 110’000 places protégées. Des chiffres qui, rapportés à la population, objectivent selon les données fournies par la Municipalité, un déficit de 40’887 places, mais qu’il faut nuancer. «Un nouveau modèle de comptabilisation cantonal, en vigueur depuis janvier 2025, prend uniquement en compte les places ayant fait l’objet d’un contrôle récent et dont les
«Le taux de couverture atteint 81% sur la commune de Lausanne»
Une nuance rassurante, mais qui n’empêche pas la Municipalité d’œuvrer à augmenter le nombre de places disponibles. Opérationnel depuis le mois de novembre dernier, l’abri public de protection civile sous le Tribunal cantonal est ainsi venu ajouter plus de 600 places supplémentaires. Et ce n’est pas fini: «La Municipalité veille à l’application des règles légales et saisit les opportunités, comme l’illustre la construction sous le Tribunal cantonal. En tant que propriétaire foncier, la Ville montre également l’exemple. Ainsi, dans le cadre du projet «Métamorphose», 2530 places protégées ont été réalisées dans le quartier des Plaines-du-Loup, ajoute Pierre-Antoine Hildbrand. Et dans le cadre de la révision du plan de stationnement des effectifs de milice de la protection civile, il est également prévu de réaffecter plus de 833 places en abris publics».
Charaf Abdessemed
défauts ont été corrigés. De plus, les abris dans des entreprises, EMS et hôpitaux ne sont plus intégrés aux statistiques cantonales, bien qu’ils restent opérationnels, offrant 12’987 places supplémentaires dans le district de Lausanne», explique PierreAntoine Hildbrand, municipal en charge de la sécurité qui ajoute: «la Confédération adopte désormais une approche territoriale, définissant des «zones d’appréciation» basées sur la densité de population et l’accessibilité des abris. Selon cette méthodologie, le taux de couverture atteint 81% sur la commune de Lausanne et 104% sur l’intégralité de notre district, niveau auquel l’Organisation régionale de protection civile est responsable».
Si en cas de conflit ou de catastrophe, la question des abris est évidemment importante – l’article 60 de la loi fédérale du 20 décembre 2019 précisant que tout habitant doit disposer d’une place protégée dans un abri situé à proximité de son lieu d’habitation, certaines mesures relèvent également de la responsabilité individuelle. «La préparation continue des ménages pour tenir quelques jours de façon quasi-autonome est prioritaire, relève Pierre-Antoine Hildbrand. À l’exemple actuel des pays scandinaves, la population doit être alertée et les ménages se préparer, notamment sur le plan de la nourriture et des médicaments».
LOI • Malgré l’entrée en vigueur, en juillet, de la loi vaudoise sur la mendicité visant à fortement la limiter, celleci reste très visible au centre-ville de Lausanne. Pierre-Antoine Hildbrand, municipal en charge de la sécurité, assure qu’après une phase d’observation, les nouvelles dispositions légales seront appliquées.
Lausanne Cités: La nouvelle loi cantonale avait pour but d’interdire la mendicité dans de nombreux lieux publics. Pourtant, selon de nombreux témoignages, on observe toujours cette pratique près de la gare, de certains supermarchés ou encore devant certaines boutiques. Comment l’expliquez-vous?
Pierre-Antoine Hildbrand: Vous avez raison. Pour être pleinement appliquée, et c’est notre volonté, la loi devait d’abord être précisée. Il s’agissait surtout de définir des éléments qui n’étaient pas dans la loi comme les distances et les procédures, dans un document valable pour l’entier du Canton. C’est mainte-
nant chose faite, et après une phase d’information, la police municipale peut désormais pleinement intervenir, d’abord pour avertir et faire cesser les comportements puis en cas de refus, dénoncer. C’est à ce moment-là que des amendes pourront être infligées par la Préfecture. Quels moyens concrets la police municipale déploie-t-elle actuellement pour réguler la mendicité?
Là où la police patrouille, les citoyens tendent généralement à respecter la loi et les règles de politesse nécessaires à la vie en société. C’est valable dans bien des domaines. Dès le début, la mendicité active dans les marchés et sur les terrasses a été considérée comme néfaste à la tranquillité publique. La police rappellera évidemment elle-même ces règles aux mendiants. Elle compte aussi sur l’action dissuasive des responsables de stands du marché ou d’établissements avec terrasses, par exemple.
Pourquoi est-ce si compliqué d’établir des règles pour amender les mendiants?
Les opposants à l’interdiction ont déjà annoncé qu’ils pourraient tenter d’invalider la loi en recourant contre les premières amendes. Leurs critiques porteront notamment sur la procédure. C’est la raison pour laquelle la police privilé-
gie la dissuasion et veut faire cesser durablement certains comportements qui n’ont pas d’avenir ici plutôt que de multiplier les dénonciations à la préfecture avec le travail administratif que cela implique.
À combien se monteront les amendes?
La personne qui mendie pourra être punie d’une amende de 50 à 100 francs. Celle qui organise la mendicité d’autrui à des fins d’exploitation et en tire profit sera punie d’une amende de 1000 à 10’000 francs. Quant à la personne qui mendie en compagnie d’une ou de plusieurs personnes mineures, elle sera punie d’une amende de 100 à 500 francs.
Existe-t-il un régime spécifique pour les personnes récidivistes?
Pour les cas d’exploitation ou de mendicité avec des personnes mineures, les montants des amendes pourront être doublés.
Propos recueillis par Fabio Bonavita
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HOMMAGE • Un journaliste, deux anciens syndics, ainsi que MarieAnge Brélaz pour… se substituer à la Ville de Lausanne. Lassé d’attendre, ce groupe de passionnés vient de faire déposer, en l’honneur de l’artiste lausannois Pierre Dudan, une plaque commémorative privée au 28 de la rue Marterey.
«Puisque la Ville ne veut pas le faire, nous choisissons de le faire nous-mêmes!» Le journaliste JeanPierre Pastori ne cache pas sa satisfaction. Auteur d’une biographie consacrée à Pierre Dudan auteurcompositeurinterprète de «La Chanson du Grand-Pont» et de «La Place Saint-François», il a, durant de longs mois, sollicité la Municipalité pour qu’enfin une plaque commémorative soit apposée dans un des immeubles où vécut l’artiste lausannois.
«Acte citoyen» Alors de guerre lasse, et après une discussion avec Marie-Ange Brélaz, elle-même alertée par l’article que Lausanne Cités avait consacré à cette question en février dernier, ils décident de faire apposer eux-mêmes une plaque privée au 28 rue Marterey à l’endroit qui abrita jadis le cabaret La Souricière, où Dudan fit ses débuts avec la pianiste Edith
De
Burger. «Pour moi, dès lors que la Ville ne voulait pas le faire, il nous revenait d’en prendre l’initiative car c’est un acte citoyen, explique Marie-Ange Brélaz. Non seulement parce que Lausanne est une ville de culture, mais aussi parce que Pierre Dudan fut une personnalité absolument remarquable dont les œuvres furent reprises par Henri Salvador, Barbara Streisand, ou Frank Sinatra». Le tout avec le concours et le soutien, excusez du peu, de deux anciens syndics de Lausanne, Yvette Jaggi et Daniel Brélaz. «Je suis là parce que je dois m’occuper de culture plus que d’autres, lance toujours pince-sansrire, son ex-syndic de mari, Daniel Brélaz. J’ai lu l’ouvrage que M. Pastori a consacré à Pierre Dudan et je consi-
dère qu’il mérite 1000 fois cette plaque qu’il n’a pas eue de la Ville». Quant à Yvette Jaggi, c’est une démarche plutôt personnelle, en mode nostalgie, qui explique son soutien: «C’est vraiment le souvenir de mon père qui m’a animée, confie-t-elle avec un grand sourire. Lui était vraiment très amateur de Pierre Dudan et l’écoutait tout le temps à la radio».
Accord de la veuve De l’intention à la concrétisation, il y a un pas, qu’il a fallu franchir et qui passait évidemment par les autorisations nécessaires. D’abord celle de la veuve de l’artiste, Mariette Dudan, qui n’a pas caché son enthousiasme: «La question de la plaque commémorative en mémoire de mon mari se pose depuis fort longtemps, explique-t-
elle. Et quand Jean-Pierre Pastori m’a contactée, j’ai évidemment donné mon accord, parce que cela relève de la fidélité à mon époux, dont je considère en outre qu’il est tout à fait légitime pour une telle démarche». Restait l’aval de la régie. «Nous avons tout fait dans les règles de l’art en prenant langue avec la régie, qui a ensuite informé l’assemblée des copropriétaires de notre demande. Ces derniers ont aussitôt dit OK et le résultat est aujourd’hui magnifique, puisque cette plaque est exactement à l’endroit que l’on souhaitait» se réjouit Jean-Pierre Pastori, heureux et soulagé de voir Pierre Dudan enfin reconnu dans sa ville.
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NUMÉRIQUE • Informatique stratégique, cloud maîtrisé, intelligence artificielle et label «numérique responsable»: la Ville de Lausanne accélère sa transition digitale. Rencontre avec Natacha Litzistorf, municipale en charge du logement, de l’environnement et de l’architecture, qui défend une approche inclusive et engagée du numérique. «L’informatique est devenue un levier stratégique pour les collectivités publiques. Et à Lausanne, nous avons choisi de l’orienter vers une transition responsable, à la fois écologique, sociale et technique.» Dès les premières phrases, Natacha Litzistorf pose le décor. Car depuis
2016, un virage s’est amorcé: «Au départ, la numérisation n’était pas vraiment prise au sérieux, mais les cyberattaques ont agi comme un électrochoc. Aujourd’hui, nous avons obtenu le label «Numérique responsable niveau 2», avec des exigences réelles et des audits réguliers.»
Volonté d’équité
Une certification qui agit comme moteur de transformation. Parmi les actions visibles: gestion optimisée des impressions avec badge, cycles de vie allongés pour les ordinateurs, collecte et revalorisation des smartphones, ou encore stratégie de
tri des fichiers afin de limiter l’encombrement numérique. Et pour les habitants? «La transition numérique de l’administration doit profiter à toutes et tous. D’un côté, on simplifie la vie de celles et ceux qui préfèrent faire leurs démarches en ligne, ajoute la municipale. De l’autre, on veille à maintenir un accueil physique pour les personnes sans accès aux outils numériques.»
Cette volonté d’équité se traduit aussi par des outils d’assistance, comme les chatbots dans certains guichets. Des ateliers de sensibilisation, ouverts à tous, visent à encourager un meilleur équilibre des genres dans les métiers du numérique, en soutenant notamment la participation des femmes. Parallèlement, la Ville collabore avec des structures de réinsertion pour reconditionner des appareils usagés et créer des emplois inclusifs. Enfin, l’Académie numérique renforce le dialogue avec les citoyens et les aide à mieux appréhender les enjeux technologiques. La dématérialisation des données est donc bien avancée, mais leur sécurité est-elle assurée? «Nous avons dû batailler en interne pour que les données susceptibles d’aller sur un cloud restent principalement en Suisse ou éventuellement en Europe. La souveraineté numérique, c’est non négociable», insiste la
CHUV
La réalité virtuelle stimule l’immunité
Selon une étude du CHUV et de l’UNIGE, observer en réalité virtuelle un avatar présentant des signes d’infection suffit à activer des zones cérébrales liées à la détection de menace et à déclencher une réponse immunitaire, similaire à celle provoquée par un vaccin. Chez environ 250 participants, l’analyse sanguine a révélé des marqueurs typiques d’une infection réelle, alors qu’aucun pathogène n’était présent. Le cerveau semble donc anticiper un danger infectieux et mobiliser les défenses de l’organisme. Cette découverte ouvre des perspectives pour moduler l’immunité, optimiser l’efficacité vaccinale ou traiter certaines allergies.
Portes ouvertes au Tribunal cantonal
Après plus de trois ans de travaux, le nouveau Tribunal cantonal sera inauguré les 3 et 4 octobre prochains à Lausanne. Une journée portes ouvertes invitera le public à se plonger dans l’univers judiciaire de manière conviviale et ludique le samedi 4 octobre. Au programme: audiences fictives, conférences, expositions et moments d’échanges. L’occasion unique de découvrir les coulisses de la justice et de rencontrer ceux qui œuvrent à son service. Il est nécessaire de s’inscrire sur le site www.vd.ch/ojv pour participer à cette journée.
STATION BESSIÈRES
municipale. Une attention minutieuse est également portée aux contrats avec les prestataires, aux conditions de sortie, et à la garantie de suppression des données. Même vigilance du côté de l’intelligence artificielle, utilisée avec discernement: «Nous avons déployé des outils pour automatiser certaines tâches répétitives, sans valeur ajoutée humaine. Cela libère du temps, améliore la santé mentale au travail, mais ne remplace personne.»
Vers une ville plus intelligente Classée dans le top 10 des villes intelligentes en 2024 selon l’index Smart City de l’IMD, la capitale vaudoise ne compte pas s’arrêter en si bon chemin. Les prochaines étapes sont déjà là: finalisation du projet d’identité numérique, définition d’une stratégie de gestion des données, consolidation d’une politique cloud renforcée. À cela s’ajoute un objectif concret, celui d’offrir à chaque collaborateur de la Ville un poste de travail digitalement optimisé, pensé en fonction de ses tâches réelles. Natacha Litzistorf rappelle: «La numérisation ne doit pas creuser les inégalités, mais renforcer les capacités de chacune et chacun. Derrière chaque technologie, c’est l’humain qui reste au centre». Kristell Moullec
DR
Hommage à l’œuvre de Mix & Remix
Le temps d‘un été, la station Bessières du M2 à Lausanne s’est métamorphosée en un joyeux hommage, voire en un petit musée dédié à Mix & Remix. Sous l’impulsion de la Fondation Murs à dessins et avec la collaboration étroite des TL, les murs de ses deux quais sont désormais animés d’une centaine d’extraits de ses dessins de presse. D’ici la fin de l’année, ces réalisations seront complétées par une sélection de reproductions d’œuvres iconiques de l’artiste, de photos et d’une biographie étendue. Il présentera plus largement l’œuvre et le parcours de l’artiste aux usagers de l’endroit. Du 11 au 13 septembre, l’inauguration du projet, intitulée «la Fête à Mix» se voudra joyeuse, populaire et promotrice de l’œuvre de Mix & Remix.
COMMERCE • Travaux sans fin, manque de parking, accroissement des incivilités, dealers et mendiants: les commerçants lausannois sont furax. Une affichette dénonce l’inertie de la Municipalité et appelle à un changement de majorité lors des prochaines élections. L’invité
La période estivale réserve souvent son lot de surprises. À Lausanne, en cette année 2025, elle a pris la forme, début juillet, d’une affichette, encore visible aujourd’hui, placardée sur les devantures de nombreux commerçants du centre-ville. Intitulée «Stop! On en a marre!», elle vise à exprimer leur exaspération «face à des problèmes qui mettent en péril leur activité et la vitalité de la ville».
Un véritable ras-le-bol
La liste des plaintes est longue. Et hétéroclite. Elle traduit un véritable ras-le-bol. Sont ainsi, et notamment dénoncés, les problèmes d’accessibilité au centre-ville comme la suppression de très nombreuses places de parc. Mais aussi les comportements dangereux des amateurs de vélos et trottinettes qui mettent les piétons en danger dans les zones qui leur sontnormalement - réservées; elle
fustige les manifs à répétition; les travaux sans fin qui paralysent la cité; la mendicité qui, bien qu’officiellement bannie de nombreux endroits, perdure et, bien sûr, la prolifération des dealers et du trafic de drogue qui crée tout à la fois de l’insécurité et s’avère être nuisible à l’image du centre-ville. L’auteur de cette affichette, et du site internet qui lui est lié, est entrepreneur et commerçant. Il s’appelle Claudio Bocchia et a tenu à préciser que «le site n’est ni piloté par une association, ni par un parti politique», même s’il entend toutefois vouloir
peser sur la campagne électorale en invitant clairement à ne pas soutenir les autorités communales actuelles lors des élections du printemps prochain.
Un aveuglement coupable Réel danger pour la majorité au pouvoir? L’avenir le dira, mais voilà sans doute un avertissement à prendre au sérieux. Débloquer, sous pression, deux millions de francs pour promouvoir le commerce, comme cela a été fait récemment, est certes une bonne chose. Mais être véritablement à l’écoute d’une partie de la population qui se sent aban-
donnée et apporter des solutions concrètes, rapides et pérennes pour redonner vie au centre-ville en est une autre. Si la situation des commerçants est compliquée, et tient aussi à la conjoncture et à des paradigmes liés à l’évolution de la société, les problèmes liés à la gestion de la Ville qu’ils dénoncent sont bien réels. Ils sont également ressentis par une grande partie de la population lausannoise ainsi que par celles et ceux qui ne viennent tout simplement plus dans la capitale pour éviter de devoir y faire face. Dans ce contexte, s’échiner inlassablement à sous-estimer la réalité et à tergiverser, en restant prisonnier de son carcan idéologique, ou simplement par peur de déplaire à une partie de son électorat, c’est incontestablement prendre le risque de le payer cash dans quelques mois.
Philippe Kottelat
José Martinho, co-président Le Centre Lausanne
Des mesures concrètes
pour aider les petits commerçants
Il est du devoir de la Municipalité de trouver un juste équilibre entre le développement urbain et la survie du commerce local, surtout dans les divers quartiers affectés par des chantiers lourds, longs et mal coordonnés. Il faut des mesures concrètes pour atténuer l’impact de ces chantiers sur les commerçants. En voici quelques-unes:
-Planification et coordination plus rigoureuses en créant une cellule de coordination inter-services (mobilité, architecture, entreprises, etc.) pour éviter les chantiers successifs ou qui se chevauchent dans une même rue, et limiter les durées des chantiers par des appels d’offres intégrant des pénalités de retard et des bonus pour achèvement anticipé.
-Soutien financier: mise en place d’un fonds de compensation temporaire (sous condition d’une baisse du chiffre d’affaires) pour les commerces touchés, et allègements fiscaux ou exonérations de certaines taxes locales, mise en place de bons d’achat ou rabais municipaux à dépenser dans les commerces impactés. -Information et signalétique améliorées: campagne de communication municipale positive autour des commerces concernés, mise en place de signalétique pour guider les clients vers les commerces, création d’une app ou carte interactive indiquant les commerces ouverts malgré les travaux.
- Animation et attractivité pendant les travaux: organisation de marchés, animations de rue, food trucks dans ou autour des zones en travaux. Chantiers partout, clients nulle part? Soutenons nos commerçants, évitons l’asphyxie du commerce local. Mieux planifier, mieux informer, mieux compenser. C’est maintenant ou jamais.
Le regard satirique d’Alan Monoc sur l’actualité
Rien à dire, Daniel Brélaz n’est pas qu’un géant de la politique lausannoise et suisse. Il est aussi un éléphant dans un magasin de porcelaine, dont la propension à la délicatesse laissera toujours un brin songeur. D’autant que quand un éléphant est bloqué, il fonce dans le tas… C’est ainsi la mésaventure qui est arrivé à notre bien aimé ancien syndic qu’il a rapportée, comme toujours sans filtre, dans les colonnes de nos tout autant bien aimés collègues de 24 heures Il y a une dizaine de jours en effet, le mari de Marie-Ange a voulu quitter sa place de stationnement à l’avenue de Béthusy. Impossible pour lui, d’accéder au siège conducteur de son automobile en raison, disons le pudiquement ainsi, de l’étroitesse de l’espace que lui a laissé son voisin de parking. Ni une ni deux, après trois quart d’heures d’attente, le géant vert s’impatiente et décide de passer par le côté passager, avec la meilleure raison du monde: son fils devait se
marier le lendemain, et comme chacun sait, l’amour n’attend pas, ni chez les éléphants, ni chez les Brélaz, ni même chez les Verts lausannois.
Daniel tente alors une habile manœuvre digne des grandes heures où il faisait la pluie et le beau temps dans son parti et à la Municipalité: diriger le véhicule depuis le siège passager.
Résultat: cinq voitures très abîmées dont au moins trois bonnes pour la casse, à l’image d’ailleurs, suite à son départ, d’un parti des Verts et d’un exécutif lausannois, largement cabossés par le wokisme. À l’heure où nous écrivons ces lignes, nous ne savons toujours pas si la cérémonie de mariage s’est déroulée sans encombre. Ce qui ne nous empêche pas d’adresser tous nos vœux de bonheur aux jeunes mariés tout en recommandant au futur heureux grand-père le plus grand calme le jour où il apprendra qu’un bébé éléphant pointe le bout de sa trompe.
VU PAR Laurent Pannatier
«Vendu en 3 jours!» L’immobilier c’est si facile…
Une transaction immobilière réalisée en seulement trois jours en ville! Mise en vente du bien le mardi, visites organisées le mercredi après-midi, offre d’achat reçue et acceptée le jeudi. On entend déjà dire: «Franchement, c’est pas compliqué, les appartements se vendent actuellement tout seuls à Lausanne.»
Mais parlons vrai: cette vente ne s’est pas jouée en 72 heures, elle s’est menée pendant plusieurs mois. Du tout premier contact avec le propriétaire à l’aboutissement final de la vente, les étapes auront été nombreuses, tout comme les détails à paramétrer. Mobiliser des acheteurs sélectionnés parmi un gros fichier clients en contactant les profils les plus pertinents que l’on suit parfois depuis plusieurs années. Réagir dans des délais courts, sans compter les heures et se rendre disponible.
Le vrai métier, il est là: dans les discussions discrètes, les coups de fil ciblés, les financements débloqués dans l’urgence, les visites tard le soir, les garanties obtenues en quelques heures. Vendre vite, c’est souvent le fruit de longues années à bâtir un réseau solide, une réputation fiable, une expérience du terrain et une capacité à s’adapter à chaque situation.
Un chirurgien opère en une heure. Un avocat gagne un procès en minutes de plaidoirie. Un courtier vend en trois jours. Mais dans chaque cas, ce qui compte, c’est tout ce qui précède. L’expérience. Le flair. La rigueur. Et surtout, le temps et l’effort: celui de l’écoute, de l’apprentissage, des contacts entretenus, des échecs digérés et formateurs. Un courtier, c’est d’abord et avant tout un créateur d’opportunités et un accélérateur de décision. Et si tout semble simple, fluide ou encore rapide, c’est justement parce que le travail a été bien fait!
En partenariat avec Laurent Pannatier, directeur de Proximmo agence immobilière
SPN SA, société éditrice du journal gratuit Lausanne Cités, innove et lance une entreprise de distribution au service des acteurs de Lausanne et sa région.
PARASCOLAIRE• Un changement de règlement dans un accueil parascolaire met certains parents vaudois devant un dilemme. Les repas non pris à la dernière minute ne seront désormais plus remboursés.
Si faire garder son enfant en temps normal est déjà un casse-tête, avec des horaires irréguliers, cela relève souvent de l’impossible. Et pour le père du petit Lucas*, qui habite dans une commune située au nord de Lausanne, les choses viennent de se compliquer encore davantage. Un nouveau règlement tarifaire, valable depuis le premier août, lui donne du fil à retordre. Auparavant, un repas de midi annulé au moins 15 jours à l’avance était déduit sur la facture suivante.
Dorénavant, cette possibilité a disparu: même annoncé dans les délais, un repas non consommé est désormais facturé. «Je travaille avec des horaires qui changent chaque semaine et qui me sont annoncés le 15 pour le mois d’après. Cela signifie que je dois inscrire mon fils avant de connaître mes horaires, déplore le papa. Comme il m’arrive de travailler de 16 heures à minuit, et souvent le week-end, le midi est le seul moment où je peux voir mon fils. Soit je le pose et dans ce cas je ne le vois pas. Soit je le récupère, mais sans recevoir les 9 francs que j’ai
déjà payés. C’est quand même une certaine somme par repas.»
En théorie, un avantage Ce changement est confirmé par l’Entraide Familiale et Accueil de Jour des Enfants (EFAJE) de sa région. Mais pour l’institution, il s’agit là d’un avantage pour de nombreux parents. Contactée, la direction n’a pas accepté de nous rencontrer ou de répondre à nos appels, mais l’éclairage suivant nous est parvenu par e-mail, qui confirme que le remboursement du forfait repas uniquement n’est plus possible: «Désormais, en cas d’absence de l’enfant, nous allons rembourser la prestation et plus seulement le forfait repas, et ce également s’il y a une demande anticipée au lieu de le faire
uniquement sur présentation d’un certificat médical. Nous répondons ainsi positivement aux demandes de parents d’enfants d’âge préscolaire dont la famille désire prendre des vacances en dehors des fermetures officielles de nos structures d’accueil, et d’écoliers pour lesquels ils peuvent dorénavant se faire rembourser les prestations lors des courses d’école, camp scolaire, et autres congés joker. Cette décision nous a valu des retours positifs.»
Echanges peu amicaux
Dans son e-mail, la direction annonce que les changements ont été «compris par les parents, parfois après avoir eu quelques réponses complémentaires de la part de nos différents services.»
Le père de Lucas a en effet échangé quelques e-mails avec la direction, et il déplore la froideur des réponses reçues. «Ils ont fini par me dire qu’ils ne peuvent pas faire d’exception, que c’est comme ça. Ils n’ont proposé aucune autre solution.» Mais pour lui, il s’agit d’une contrainte de plus pour les familles, alors que les solutions de garde sont déjà rares. «On rend encore plus difficile la vie des familles qui ont des horaires variables. On dit que les Suisses ne font plus assez d’enfants, il faut m’expliquer.» L’année scolaire qui commence s’annonce plus compliquée pour la famille de Lucas. Mais son papa en est certain; il n’est pas le seul dans cette situation. Elise Dottrens * prénom d’emprunt
CINÉMA • À seulement 19 ans, le réalisateur Mathyan Pahud et l’acteur lausannois Mathys Slama ne manquent pas d’ambitions. Le premier a réalisé le court-métrage «Freedom», sorti en juin dernier, dans lequel le second tient le rôle principal. Rencontre. Un adolescent suisse se voit prescrire des médicaments pour soigner son anxiété. Mais mystérieusement, il se met à souffrir de visions et de rêves effrayants.
C’est le synopsis du court-métrage «Freedom» (2025, 33 minutes) sorti en juin dernier. Le Lausannois Mathys Slama y tient le premier rôle, celui de Samuel, dans cette fiction entièrement helvétique et menée par un casting majoritairement âgé de 18 à 25 ans.
Des projets plein la tête
Tout juste sorti du gymnase, le jeune acteur de 19 ans enchaîne les projets entre cinéma, théâtre et impro depuis deux ans. Sur Instagram, il publie des vidéos amusantes au sujet de la vie quotidienne, entre quelques prises particulièrement acrobatiques, puisque Mathys exerce également le parkour depuis huit ans.
objectif est de monter et jouer son propre spectacle de stand-up d’ici 2026.
Des défis enrichissants
Mathys et Mathyan se sont rencontrés il y a un peu plus de deux ans sur le tournage d’«Upsilone» (2023, 13 minutes), premier court-métrage de Mathyan. «Avec des amis, on s’était lancés corps et âme dans ce projet, j’avais 16 ans quand j’ai commencé à l’écrire, et on n’avait pas les codes». Pour «Freedom» en revanche,
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CGN
Le «Montreux» de retour sur le lac
Le jeudi 21 août, le bateau Belle Époque à vapeur «Montreux» reprendra du service. Après plusieurs mois d’arrêt dus à des interventions techniques, ce bateau emblématique, doyen de la flotte Belle Époque, retrouvera les eaux du Léman pour assurer, notamment, des croisières entre Lausanne et Genève. Pour rappel, son arrêt préventif avait été décidé notamment à cause d’une fuite sur la chaudière et du rappel des batteries du propulseur d’étrave par le fabriquant pour des raisons de sécurité.
CYBERSÉCURITÉ
Nouvelle version de
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Le Canton de Vaud propose une nouvelle version de son application mobile «Cybersécurité», destinée à informer et sensibiliser la population aux enjeux de la sécurité numérique. Disponible sur les principales plateformes de téléchargement, cette mise à jour modernise l’interface pour la rendre plus intuitive et fluide. Elle introduit également des quiz interactifs permettant aux utilisateurs de tester leurs connaissances en cybersécurité et d’identifier les domaines où ils peuvent s’améliorer. Lancée il y a deux ans, cette application gratuite s’adresse aussi bien au grand public qu’aux professionnels.
ALLIANCE VAUDOISE
Kevin Grangier nouveau président
Pratiquant le théâtre depuis quatre ans, Mathys a également eu l’occasion, à six reprises cette année, de jouer ses sketches sur les planches de comedys clubs. À côté de ses ambitions cinématographiques pour lesquelles il envisage de viser des castings en France, son deuxième
Mathyan s’est davantage entouré de professionnels, même si le jeune diplômé médiamaticien a tenu à peu près toutes les fonctions dans la réalisation de ce court-métrage; co-scénariste, réalisateur, caméraman, monteur, producteur, responsable de casting. «Toutes ces casquettes, c’est enrichissant, surtout au début.»
Le film a été entièrement tourné dans la ville d’Yverdon-les-Bains sur une période d’environ une année et demie. Une durée qui s’est apparentée à un défi sur plusieurs plans, notamment capillaire, rapporte
Mathyan en riant. «Cela paraît anecdotique, mais les cheveux ou la barbe qui poussent sont un défi à gérer à l’écran.»
Le côté sombre Passionné d’audiovisuel depuis son enfance, ce jeune Yverdonnois, du haut de ses 19 ans, a déjà développé une solide expérience dans ce milieu. «J’ai toujours aimé écrire des petites histoires pour ensuite les transformer en vidéos et y faire jouer les personnages.» À 16 ans, avec l’un de ses amis d’enfance, Mathyan créait déjà son entreprise; Avalone Production. Baigné dans la culture cinématographique française et américaine par l’intermédiaire de sa mère, Mathyan est devenu épris de films d’action «blockbusters». «À force d’en regarder, j’ai réalisé que le cinéma améri-
cain aimait traiter de thématiques graves en lien avec leur histoire. C’est comme cela que m’est venue l’idée de «Freedom»; je me suis demandé quel pouvait être l’un des côtés «sombres» de la Suisse, et j’ai pensé en premier lieu au domaine pharmaceutique.» «Freedom» a été projeté au cinéma City Club de Pully le 2 juin dernier. Il est disponible en libre accès sur la chaîne YouTube d’Avalone Production.
Joëlle Tille
R e t r o u v e z l a v i d é o d e c e t a r t i c l e
Les présidents des partis membres ainsi que les conseillers d’État de l’Alliance vaudoise (PLRUDC-Le Centre) ont unanimement élu Kevin Grangier à la présidence de l’Alliance vaudoise afin de se mettre en ordre de bataille pour les élections communales de 2026 ainsi que cantonales et fédérales de 2027. Lors de son allocution de prise de fonction, le nouveau président a remercié Marc-Olivier Buffat pour son engagement en faveur de l’Alliance vaudoise depuis sa fondation. Il a ensuite rappelé que la raison d’être de l’Alliance vaudoise est de renforcer le pouvoir de vote des Vaudois en permettant l’addition des forces électorales de ses partis membres en favorisant autant que possible l’élection de leurs candidats lors des élections.
URBANISME • Il dirige le bureau de stratégie et développement de l’Ouest lausannois depuis vingt ans. Le boom du district et son organisation intercommunale, c’est Benoît Biéler qui les permet, grâce à son entremise… et son café.
C’est une salle blanche et lumineuse qui domine Renens, son chemin de fer, son quartier de villas au nord et ses industries au sud. À 14h, la cloche de l’Hôtel de Ville nous rappelle qu’en 1903, on l’avait construit pour abriter un collège. Nous sommes au plein centre de l’ambiguïté ouest lausannoise. Allier les multiplicités de l’ouest, c’est son job, à lui. Benoît Biéler, chef du bureau de stratégie et développement de l’Ouest lausannois, ou SDOL, est dans son élément au milieu de ce district en constante mutation et qui chaque jour se densifie davantage.
tout les nôtres. Notre méthode de travail, c’est de mettre les gens autour de la table, pour avancer ensemble, trouver un chemin en commun. D’ailleurs, une bonne partie de notre job, c’est de faire du café, ici même dans cette salle. Le réseautage, le relationnel, ça ouvre des collaborations, des projets, qui en amènent d’autres, etc.»
«Notre méthode de travail, c’est de mettre les gens autour de la table pour avancer»
À 44 ans, Benoît Biéler a déjà plusieurs vies derrière lui. Celle de l’étudiant en géographie, à l’Université de Lausanne, celle du conseiller communal lausannois, chef de groupe des Verts, celle de fondateur de festival. Originaire d’un petit village non loin d’Oron, c’est dans l’Ouest, où ses grandsparents résidaient, que sa vie professionnelle l’a implanté, à la tête d’une équipe d’une dizaine de personnes.
À ses pieds, l’Ouest Mais sans qu’il en soit vraiment le chef. Le terme serait trop vertical. Le mot exact, c’est directeur, ou même ensemblier urbain. Terme théâtral pour quelqu’un qui met les gens ensemble autour de la table avec des projets, qui a une vision générale de ce qui se passe et qui fait avancer les dossiers, qui prend des initiatives au sein de ce réseau d’acteurs.
«On travaille avec des spécialistes de plein de domaines qui ne sont pas du
Le SDOL, dont on a fêté les 20 ans en 2023, est là pour créer une unité dans cette large variété. En contact continu avec les élus des huit communes qu’il représente, son but est de les accompagner dans des projets intercommunaux d’urbanisme, de mobilité, de patrimoine et de logement. Une mission qui a évolué à travers les années pour s’adapter aux projets qui avancent, mais également parce que la croissance du district, déjà dense, a bientôt atteint son maximum. Dorénavant, les tâches s’axent davantage sur la création d’outils pour le vivre ensemble des communes, que sur des projets de développement.
«On travaille sur une quarantaine de dossiers actuellement. Un des plus gros enjeux de l’Ouest lausannois c’est la mobilité, et c’est un des domaines qui nous occupe le plus. Mobilité active, piétons, vélos, transports publics, modération et gestion du trafic. Et puis il y a le volet urbanistique, avec toute la reconversion des friches industrielles, un processus qui a pris vingt ans. Aujourd’hui la grande partie de ces projets sont terminés. Reste encore beaucoup à
La 29e édition du Venoge Festival a eu lieu la semaine dernière et a attiré quelque 50’000 personnes à Penthaz. L’événement propose des musiques en tous genres. Voici un aperçu en images avec la participation de la chanteuse française Sheila, icône des années yéyé et les Britanniques UB40, rois du reggae.
faire en termes environnementaux, espaces verts, etc. La richesse et l’intérêt d’y travailler pour moi, et d’y habiter pour la population, c’est cette diversité du territoire. C’est compact, seulement 27 km2, on y trouve une variété de choses très différentes, beaucoup d’opportunités, de possibilités, tant sur la manière d’habiter que les espaces de travail, que des lieux culturels, naturels.»
La politique? Trop solitaire Son envie de diversité, il l’a aussi mise au service de la vie culturelle lausannoise. En 2016, avec une bande de copains, il fonde Prémices, festival dédié aux artistes émergents. «J’ai toujours travaillé à 80%. J’ai toujours gardé un peu de temps pour faire autre chose à côté, ce qui enrichit aussi mon parcours professionnel. Il y a des liens qui se tissent. Prémices c’était une envie enfantine. C’est un modèle tout petit, tout béné-
vole. Ça reste donc relativement fragile. Et puis c’est toujours un gros boulot.» Après avoir recruté assez de bénévoles, l’équipe de base a pu passer la main. «On est toujours émerveillés de voir qu’il y a des gens qui aiment bien notre idée et qui la portent.» L’édition 2025, qui a eu lieu en mars, a permis encore une fois à une quarantaine d’artistes de se représenter dans plus d’une dizaine de lieux cultes de la capitale vaudoise. Des idées qui fusent et des causes qui lui sont chères, un héritage paternel? Fils de l’ancien conseiller d’État vert Philippe Biéler, il avoue avoir été influencé par la manière dont son père travaillait. Si bien qu’il est luimême passé par la case «politique» au Conseil communal de Lausanne, entre 2006 et 2013. «Il y a encore des gens qui me reconnaissent comme le «fils de». Mais ils sont plutôt sympas. J’ai de la chance que mon père s’en soit bien sorti en politique, il a bien
fait son boulot. Les gens gardent un bon souvenir de lui. Après ça m’a donné le goût et l’intérêt pour la politique.» Mais sept ans lui ont suffi. Il préfère les collaborations et l’aspect humain de son travail au SDOL au travail très solitaire de la politique. Porter un projet tout seul, pas son truc. Il parle de son passé comme ce qui l’a modelé. Mais le futur, c’est sa raison de se lever le matin: voir dans des lendemains lointains quels projets rendront la vie des habitants de Ouest lausannois meilleure. Et son futur, à lui? «Peut-être qu’il faudra changer de travail un jour», admet-il le sourire timide aux lèvres, les yeux perdus sur la toute nouvelle gare de Renens. «Mais pour l’instant je ne m’ennuie pas. Et puis en termes de défis, on va encore en avoir pour un certain temps, entre le climat, la mobilité, les espaces verts.» Elise Dottrens
Notre sélection de sorties
Expositions, fêtes, concerts, tous les événements à ne pas rater sont dans notre agenda. page 10
Le bouquin du weekend
L’écrivain Quentin Mouron publie un livre qui se penche sur la vie après une rupture. page 10 DR
Évasion: Saint-Malo,
Sorties cinéma
THÉÂTRE
• Le théâtre Octogone à Pully a récemment lancé sa nouvelle saison 2025-2026 avec des temps forts à ne pas manquer. Parmi eux, «Cher Cinéma» de Jean-Claude Gallotta, programmé le 3 octobre prochain, révélant une chorégraphie à la fois nerveuse et envoûtante, et constituant un hommage chorégraphique aux cinéastes de légende; puis, le 29 novembre, la soirée exceptionnelle réunissant le quatuor jazz-rock britannique Get The Blessing et l’accordéoniste Mario Batkovic.
Parmi les œuvres majeures de cette saison, on trouve la pièce de théâtre «Cléopâtre, la Reine Louve» qui s’impose par son intensité et sa puis-
sance narrative. Cette création, à découvrir le 27 septembre prochain, explore la figure mythique de Cléopâtre, reine d’Égypte, à travers une mise en scène moderne et engagée signée Eric Bouvron.
Portée par une distribution magistrale, la pièce interroge le pouvoir, la séduction et la destinée d’une femme qui a marqué l’Histoire.
Avec un texte puissant, des dialogues incisifs et une scénographie immersive, «Cléopâtre, la Reine Louve» plonge le spectateur dans un voyage intense entre passion et tragédie, lumière et ombre. C’est incontestablement un rendez-vous incontournable pour ceux qui aiment le théâtre
Eric Bouvron. FRÉDÉRIQUE
vivant, engagé et d’une grande modernité. Entre danse, musique et théâtre, cette nouvelle saison de l’Octogone promet une programmation pleine de variété, pour offrir au public des expériences artistiques mémorables.
Aurore Clerc
L’Octogone, théâtre de Pully. www.theatre-octogone.ch
Le nouveau film très réussi de Joachim Trier «Valeur sentimentale» et «Alpha» qui signe le retour à la réalisation de Julia Ducournau. page 11 DR
Quoi de neuf?
Le 28 août prochain, Migros ouvrira un tout nouveau supermarché au cœur du quartier Horizons à Chavannesprès-Renens. page 11
Dès le 28 août
L’art du conte
Démarrage de la formation à l’art du conte, avec la Maison du Récit, animée par Nicolas Noz. Conteurs et conteuses aguerris, débutants, timides ou exubérants, chacun y trouve sa place. Entre août 2025 et juin 2026, jeudis soirs. Sur inscription. SEV52, Lausanne.
Du 22 au 24 août
Expo collective COMBO COMBO, qui réunit chaque année 30 artistes différents, amateurs et professionnels à l’espace DémArt à Lausanne, aura lieu du 22 au 24 août. Aussi au programme: des sets musicaux, des performances de danse et des lectures. L’entrée est à prix libre. Espace Démart, Lausanne.
Jusqu’au 24 août
Spécimens 24
Plongée au cœur des fabuleuses collections scientifiques et historiques de deux musées cantonaux. L’exposition invite à explorer les coulisses de la science, de ses origines à aujourd’hui. Un voyage absolument passionnant. Palais de Rumine et Jardin botanique cantonal de Lausanne.
Jusqu’au 4 octobre
Musée de l’absurde
Dans le cadre de son itinérance et de son expo «Végéstation», le Musée de l’Absurde itinérant fait halte au Naturéum-Jardin Botanique. Parc de Milan, Lausanne.
Jusqu’au 25 octobre
L’Expo qui tue
Découvrez à travers cette exposition l’histoire d’une revue pionnière de manga créée à la fin des années 1970 par une équipe composée de plusieurs bédéastes romandes et romands, d’un éditeur vaudois et d’un Japonais expatrié, intitulée «Le Cri qui tue».
BCU Lausanne, palais de Rumine.
Jusqu’au 31 octobre
Nature en poésie
Passionnée par la nature et la photo, Céline Billaud connaît les chemins et les saisons pour photographier les fleurs sous leur meilleur angle. En jouant avec les réglages de son appareil, elle compose des images poétiques et parfois même abstraites. Tour de Sauvabelin, Lausanne.
Jusqu’au 16 novembre
Astérix à Saint-Maurice
Le Château de Saint-Maurice accueille une expo d’exception autour d’Astérix, création géniale du tandem René Goscinny et Albert Uderzo.
Château Saint-Maurice (VS).
Du 21 au 23 août - JVAL
La 20e édition du JVAL Openair - festival de musiques actuelles - aura lieu du 21 au 23 août au domaine de Serreaux-Dessus à Begnins. Parmi les surprises: le festival propose quatre concerts supplémentaires et gratuits, et une course d’orientation à vélo le 23 août, sur inscription. Begnins.
Le Lolzanne revient les 23 et 24 août à Lausanne pour une 2e édition encore plus déjantée. Au programme: 25 humoristes, six scènes, et deux jours de rire. Après une première édition au Parc de Valency, cette année l’événement aura lieu au Continuum. Le concept reste le même: trois spectacles par jour de 16h à 22h pour accueillir un maximum d’humoristes de la région et d’ailleurs. Parmi eux: Lord Betterave, Yassine Jematte, Sabrina Colongo, Neal Maxwell, le Crafter Comedy Crew, Daniel Dos Santos, MarieAnne, Redka, Nina Cachelin, Kaspar et bien d’autres! Les 23 et 24 août, av. de Sévelin 22, Lausanne.
Le 23 août, la Fondation pour l’animation socioculturelle lausannoise (FASL) célèbrera ses 30 ans avec une édition exceptionnelle de Chansons en Chœur sur l’Esplanade de la Cathédrale à Lausanne. Dès 17h, la buvette accueillera le public pour un moment convivial. À 20h, la chorale participative invitera à chanter ensemble de grands classiques et des titres récents. Puis, vers 22h, les musicien·nes interpréteront en concert participatif l’intégralité de l’album culte «Abbey Road» des Beatles, pour un hommage vibrant. Esplanade de la Cathédrale de Lausanne.
Du 22 au 24 août
Fête de L’Abbaye La Persévérante de Montheron
L’Abbaye «La Persévérante» de la paroisse de Montherond (aujourd’hui Montheron) a été construite en 1850. Cette année, on commémore le 175e anniversaire, du 22 au 24 août, avec concours de tir, animations et restauration, le tout pour membres, invités et visiteurs petits et grands. Montheron.
Les 22 et 23 août
Jazz au Peuple
11e édition du festival Jazz au Peuple. Les 22 et 23 août prochains, six formations helvétiques donneront au public un large aperçu de ce qui se fait de mieux sur la scène jazz actuelle.
À l’affiche: La Ronde des Paysages par Clément Grin, Fiona Daniel, Vincent Yuen Ruiz, Ramón Oliveras, Schnellertollermeier et Andrina Bollinger.
Usine à Gaz, Nyon. Prix libre.
Le 23 Festivalaoûtdes arts de rue de Saint-Sulpice
En collaboration avec la Plage des Six Pompes, le Festival des arts de rue revient à Saint-Sulpice pour sa 5e édition. Au programme: six spectacles hauts en couleur mêlant cirque, théâtre, danse burlesque et musique. Entrée libre.
Le 23 août - Masta Fest
Lausanne accueille la toute première édition du Masta Fest, un festival rap francophone porté par l’association Festeen. Le but? Promouvoir de jeunes artistes prometteurs, en leur offrant une scène aux côtés de rappeurs déjà reconnus.
Place des Pionnières, Lausanne, prix libre (chapeau).
Le 24 août
La nature vous parlera
Au croisement de la musique, de l’art, de la nature et de l’engagement, cette journée mêlera un défilé de bijoux en bois, des tableaux sensoriels alliant peinture, végétaux stabilisés inspirés des musiques originales composées par Nipazen (Nicole), et enfin une ambiance sonore et visuelle tout au long de la journée.
De 10h à 18h, au Casino de Montbenon, Lausanne.
Le 23 août
Le Seigneur des Anneaux
Vivre l’expérience musicale majestueuse de la saga cinématographique iconique «Seigneur des Anneaux» est un moment unique à ne pas manquer. Par l’Ensemble Sinfonietta Bern.
Casino de Montbenon, Lausanne.
Les 29 et 30 août Fête aux Fiches Nord
Spectacle de magicien, concerts, Silent party, demos et workshops de danse, conteuse, stands de nourriture, tonnelle-bar, animations pour enfants et plus grands: un weekend plus que festif s’annonce dans le quartier lausannois des Fiches Nord. Dès 16h.
MOBILITÉ • Lausanne est une ville en pente, elle ne se prête donc guère à la pratique du vélo, affirme un cliché. Pourtant, le simple fait que le vélo s’y pratiquait jusqu’à la fin de la Seconde Guerre mondiale devrait servir de démenti. Tout comme le fait qu’elle a accueilli – et accueille encore – de très célèbres courses cyclistes.
Si en l’an 2000, les liaisons cyclables et les aménagements spécifiques ne représentaient que 11,3 kilomètres, ils atteignaient 111,1 kilomètres en 2020, soit 10 fois plus. x et ïn-
Zigzag en pentes Pour la montée sur deux roues, il existe plusieurs stratégies: le zigzag par des rues en pente douce, l’utilisation de remonte-pentes, ou l’assistance par un moteur d’appoint, le plus souvent électrique. La vraie raison pour laquelle on ne voit que peu de vélos à Lausanne, c’est la place laissée à la voiture depuis les années 50. L’automobile a tué les trams et les vélos, et a relégué les piétons dans des zones dédiées ou sous terre. De nombreux commerces et logements ont été repoussés en périphérie.
«À Lausanne, a dit en 2014 le fondateur du bureau Copenhagenize Design Co., j’ai eu l’impression d’être en Amérique. Il n’y a pas
d’espace pour les vélos, rien n’est sérieusement fait pour. C’est une étrange petite poche: dans beaucoup de villes par le monde, le vélo n’est plus seulement un divertissement, mais un moyen de transport.»
Objectif louable
Mais les choses changent, heureusement, et les esprits aussi. Si en l’an 2000, les liaisons cyclables et les aménagements spécifiques ne représentaient que 11,3 kilomètres, ils atteignaient 111,1 kilomètres en 2020, soit 10 fois plus. Les infrastructures nouvelles ne se limitent souvent plus à de la simple peinture sur le bord de la route: panneaux indicateurs, sas aux feux rouges, pistes en site propre, passerelles et rampes – comme l’originale rampe hélicoïdale à Malley –, espaces partagés, stationnement sécurisé…
L’objectif louable de la Municipalité est d’accroître la part modale des vélos de 2% de déplacements en 2015 à 15% en 2030
La fin de la tristesse Y a-t-il une vie après la rupture? C’est la question que se posent les personnages de ce roman. Et ils y répondent par l’affirmative, même si cette affirmation passe par une brouille familiale, un incendie criminel, une manifestation qui tourne mal, des moments de doute, de vertige. Pour Anastasie, Césarée, Maxime ou le narrateur de ce roman, aimer fait parfois mal. Mais si l’amour a une fin, force est de constater que la tristesse aussi. Quentin Mouron, éditions Favre.
Savinien de Cyrano, sieur de Bergerac Pour Savinien de Cyrano de Bergerac, le monde est un bestiaire où «le faux toujours la vérité ressemble». Poète, philosophe, auteur de pamphlets, de romans utopiques et de pièces de théâtre, mathématicien, athée, inventeur, libertin, bretteur sanguinaire, il rêvera toute sa vie d’aller sur la Lune. Rejeté et meurtri, il mourra à trente-six ans. Gérard de Cortanze, dans ce vaste roman teinté de réalisme magique, nous livre son Cyrano. Gérard de Cortanze, éditions Albin Michel.
ADRESSE
Entre le chemin du Viaduc à Prilly (centre sportif Vaudoise aréna) et le chemin des Bouchers à Renens, par-dessous les voies ferrées (à l’ouest de la gare de Prilly-Malley)
TRANSPORTS EN COMMUN CFF RER Vaud S 1/S 2/S 4/S 5/S 6
À SAVOIR
Les commerces de vélos électriques – souvent des franchises ou des succursales de maisons genevoises – se portent bien.
CIRQUE • Les 6 et 7 septembre, le Théâtre du Jorat inaugure sa scène rénovée avec «Optraken» du Galaktik Ensemble, un spectacle entre cirque, théâtre et poésie.
On pourrait croire qu’ils bougent au ralenti. Et pourtant, sur le plateau, tout va vite, terriblement vite. Les cinq acrobates du Galaktik Ensemble semblent défier les lois de la gravité: gestes en suspens, corps en équilibre instable, improbable lévitation… tandis qu’autour d’eux, les objets glissent, valsent, tombent et rebondissent comme pris dans un tourbillon. C’est dans cette tension entre contrôle et imprévu que naît «Optraken», une expérience sensorielle et visuelle unique.
Le titre lui-même intrigue: en norvégien, optraken veut dire tire-bouchon, et désigne un mouvement de repli des jambes à ski pour franchir une bosse sans décoller, un art de garder la maîtrise dans l’instabilité. Sur scène, cette image devient métaphore: comment l’être humain s’adapte-t-il à un environnement
accidenté ? Quelles ressources mobilise-t-il pour rester debout? Ici, la réponse est donnée par le langage du corps, dans un dialogue constant avec les éléments, dans l’art assumé de la chute et du rebond.
Agilité et créativité
À mi-chemin entre cirque contemporain et théâtre physique, «Optraken» bouscule les codes et entraîne le spectateur dans un univers où chaque seconde peut tout basculer. Les cinq «acrobates de situation» du Galaktik Ensemble ne se contentent pas d’exécuter des figures: ils inventent des situations, les laissent se dérégler,
puis les réparent, toujours avec virtuosité, humour et une pointe de philosophie. Ce spectacle, à la fois ludique et accessible à tous les publics, est l’invité d’honneur d’un moment symbolique: la réouverture du Théâtre du Jorat, joyau patrimonial vaudois, après sa restauration. Quoi de mieux, pour fêter une scène flambant neuve, qu’une œuvre célébrant l’agilité, la créativité et la capacité humaine à se réinventer? Rendezvous les 6 et 7 septembre pour partager un moment de suspension, de rires… et d’émerveillement.
Théâtre du Jorat, Mézières.
Pour gagner 2 places catégorie B pour le dimanche 7 septembre, envoyez LC RAT au 911 ou appelez le 0901 888 021, code 10 (1fr.90/SMS ou appel depuis une ligne fixe), jusqu’au lundi 25 août à minuit. Ou en nous envoyant une carte postale avec adresse, téléphone et email, à Av. d’Echallens 17, 1004 Lausanne.
JEUNESSE • Jack, jeune garçon intrépide et mutique, a l’étrange et incroyable faculté de se transformer en l’animal de son choix. Un don bien utile quand on est sans cesse plongé dans des aventures fantastiques. Cette fois, Jack, Pop’s et leur ami Félix, sont partis randonner sur un flanc de l’Himalaya. But de leur expédition: aller à la rencontre d’une panthère des neiges et, si possible, la photographier. Mais une fois leur mis-
P F r f l
sion accomplie et alors qu’ils retournent au camp de base, ils apprennent que, suite à la fonte d’un glacier, un satellite a révélé l’existence d’une forêt primitive où l’homme n’a jamais pénétré. Les trois amis n’hésitent pas longtemps avant de partir pour découvrir les habitants de cette vallée cachée...
«Animal Jack» Tome 10 - Horizons perdus. Éditions Dupuis. En librairie le 22 août.
Pour gagner 1 BD, envoyez LC BAN au 911 ou appelez le 0901 888 021, code 11 (1fr.90/SMS ou appel depuis une ligne fixe), jusqu’au lundi 25 août à minuit. Ou en nous envoyant une carte postale avec adresse, téléphone et email, à Av. d’Echallens 17, 1004 Lausanne.
FESTIVAL 4 SAISONS • Du 29 au 31 août, Lausanne accueillera en plein cœur de la ville, le festival 4 saisons, trois jours de festivités culturelles et musicales entièrement gratuits. Fidèle à son esprit d’ouverture, 100% des concerts sont en accès libre, offrant à tous la possibilité de découvrir la musique classique autrement. L’événement réunit plusieurs dizaines de musiciens invités de moins de 26 ans, venus partager leur talent et leur fraîcheur avec le public. Porté par une organisation entièrement bénévole composée de jeunes de la région, le festival se distingue par son énergie et sa créativité. Pour cette édition 2025, pla-
«Alpha» convoque le fantôme des années 1980-1990 marquées par le traumatisme de l’épidémie de sida. Dès le premier plan, une fillette relie au crayon les marques d’injection sur le bras de son oncle, Amin. Elle y voit une constellation: un geste pur et innocent, libre de tout jugement. C’est elle, Alpha, qui incarne la mémoire et donne son nom au film. À 13 ans, après s’être fait tatouer, elle bouleverse le quotidien de sa mère médecin, qui redoute la contamination .
Cette peur devient le prisme à travers lequel Alpha ressent ce monde fracturé par la maladie, même si elle garde toujours une confiance innée et une capacité unique à voir la beauté même dans la douleur. Tout au long de son film, Julia Ducournau oppose l’horreur du virus à la force vitale de la jeune fille. Plutôt que de montrer la déchéance des corps malades, elle les enveloppe de tendresse, les filme avec sacralité, et en fait le lieu d’une résistance par l’amour, la danse et la vie. Un film bouleversant, non pas par la radicalité de ce qu’il montre, mais par ce qu’il fait ressentir.
cée sous la thématique «Degrés croisés», l’humour sera aussi à l’honneur: œuvres satiriques, pièces décalées et clins d’œil musicaux viendront prouver que le classique peut aussi faire sourire. Entre cafés-concerts matinaux, moments familiaux et soirées festives, le festival 4 saisons transformera Lausanne en une scène vivante où jeunesse et public se retrouvent dans un esprit de partage et de découverte.
festival 4 saisons - les 29, 30 et 31 août 2025 Casino de Montbenon - salle Paderewski et esplanade de Montbenon, Lausanne.
neuf? d
Dans la maison familiale où les silences pèsent plus lourd que les mots, deux sœurs sont confrontées au retour inattendu de leur père, Gustav, un cinéaste en quête de rédemption artistique. Lorsqu’il propose à l’aînée, Nora, d’interpréter sa propre vie dans son nouveau film, elle refuse. Il offre alors le rôle à une actrice américaine célèbre, déclenchant une lutte tacite entre loyauté familiale, mémoire blessée et besoin de réparation. «Valeur Sentimentale» explore le dur exercice de transformer sa propre histoire en fiction, et questionne ce que signifie pardonner à ceux qui vous ont façonnés. Récompensé du Grand Prix au dernier Festival de Cannes, ce nouveau film de Joachim Trier est une œuvre d’une sensibilité rare, à la fois feutrée et puissamment émotive. Poursuivant son exploration des rapports humains, il s’attaque ici à la complexité des liens familiaux et au rôle de l’art comme possible catharsis. Le scénario évite les facilités mélo pour privilégier une justesse de ton remarquable, où chaque regard, chaque silence, est éloquent. Une œuvre triste et lumineuse, sur la possibilité – incertaine mais nécessaire – de la réconciliation. On peut nous aussi applaudir.
Migros renforce sa présence à Chavannes-près-Renens avec l’ouverture le 28 août prochain d’un nouveau magasin de proximité au cœur du Quartier Horizons - Dorigny. Situé à deux pas de l’EPFL, de l’UNIL et de la HES-Santé, ce point de vente de 840 m² propose près de 7500 articles, allant de la gamme traditionnelle Migros à un large choix de produits prêt-à-manger. Les clients pourront aussi profiter d’un café ou d’une boisson chaude pour seulement un franc. Pensé pour répondre aussi bien aux achats rapides qu’aux courses complètes, M Dorigny mise sur la qualité, la fraîcheur et un design moderne aux espaces lumineux. Sous la direction de Vincent Palma et de son équipe de 20 collaborateurs, le magasin promet un accueil chaleureux et convivial. Pour son inauguration, des offres exceptionnelles attendent les visiteurs: gourmandise sucrée offerte aux premiers clients, -10% sur tout l’assortiment du 28 au 30 août, et la roue de la chance permettant de gagner le montant de ses courses (28 et 29 août de 10h30 à 13h30 et 16h à 19h; 30 août de 11h à 16h). Bonne chance!
LC
M Dorigny, rue Anne Cunéo 1, 1022 Chavannes-près-Renens
Lun-jeu: 7h30-20h; ven: 7h30-21h; sam: 7h30-18h.
maison individuelle à louer, Riviera vaudoise, 200 m2, vue lac et montagne, location à l'année, CHF 4'900.-/ mois.Tél. 078.240.20.51
Quartier Villeroy à Sète (34), villa contemporaine d’architecte de 2011, avec piscine & rooftop, d'une surface de 132 m² habitables et de 470 m² de jardin. 1er étage, un espace de vie remarquable, avec une pièce de vie traversante de plus de 55 m². Une jolie cuisine ouverte, équipée, donnant sur une terrasse de 70 m². Un rez de chaussée, votre espace nuit confortable. Vous disposerez d'une très belle suite parentale, comprenant un dressing, une salle de bain avec baignoire et une douche. L’ensemble est complété de 3 chambres lumineuses, avec placard de rangement, donnant sur le jardin. De 2 WC indépendants, 1 salle d’eau raffinée, et de nombreux rangements. € 849'000.-. Tél. 0033.679.39.50.20
Valais central, Saillon, charmant appartement
90 m2, 3 1/2 pièces, tout confort, CHF 350'000.-. Tél. 079.569.45.71, lepacheu@gmail.com
Studio à Crans-Montana, calme, nature, proche lac Moubra- CHF 350.-. /semaine. Tél. 079.369.21.37 Ovronnaz les Bains. Chalet idyllique, tout confort, wifi, cheminée. Jardin, grill. Tél. 079.870.18.91
Villars-Gryon cet hiver. Locations de particulier à particulier. www.particuliers-villars.ch
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Comment répondre à une annonce sous chiffres?
C’est simple, vous inscrivez directement sur l’enveloppe que vous adressez à Lausanne Cités le numéro correspondant à l’annonce. Cette procédure nous évite d’avoir à ouvrir l’enveloppe et assure ainsi l’anonymat le plus complet et un acheminement rapide. Exemple: Sous chiffres «xxxxxx» Lausanne Cités Av. d’Echallens 17 1004 Lausanne
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Décrocher la lune. Photo choisie par Luca @diuck73
Baigné
Brûlant
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Chaleur
Caniculaire
Crème
Climat
Chérir
Cabines
Chaude
Enduire
Humidité
Idéal
Insolation
Joie
Justifié
Minime
Piscine
QUAND PARTIR
Le printemps (avril-mai) est idéal: les journées s’allongent, l’air est vivifiant et la balade en haut des remparts est plus agréable quand la foule est absente. Fin mai, le festival Étonnants Voyageurs ravira les fans de littérature et de voyage. En cas de pluie, le grand aquarium de Saint-Malo regorge d’espèces à découvrir en famille, des araignées de mer bretonnes aux crabes géants du Japon.
Y ALLER
Sur le littoral breton, SaintMalo séduit par son riche patrimoine et sa gastronomie gourmande. La ville des corsaires et des grands explorateurs se dévoile, aussi bien sur terre qu’en mer.
Située sur la côte d’Émeraude, ainsi nommée pour ses reflets uniques, Saint-Malo compte parmi les merveilles de la région. Entourée d’impressionnants remparts de granit, la ville ne craint ni les vents ni les vagues qui se
fracassent sur la côte lors des grandes marées. Une promenade en haut de ces derniers domine les forts maritimes et la plage du Sillon côté mer ainsi que sur les maisons d’armateurs aux toits d’ardoise côté ville.
L’intra-muros
Une fois l’entrée des remparts passée, les nombreux restaurants permettent de faire le plein d’iode, entre coquilles Saint-Jacques, moules et homards en provenance directe du pêcheur. À chaque coin de rue, on découvre des spécialités culinaires locales. On se laisse rapidement charmer par celles à base de beurre salé: les crêperies servent des galettes de sarrasin bien garnies à accompagner d’une bolée de cidre brut.
Saint-Malo, c’est aussi un voyage dans l’histoire. La cathédrale Saint-Vincent,
mélange des styles roman et gothique et à quelques pas, la maison où est né Chateaubriand, aujourd’hui l’hôtel de la Gicquelais, font partie des édifices à ne pas manquer. Cette dernière nous replonge dans la littérature classique, là où l’écrivain trouva l’inspiration pour ses «Mémoires d’outre-tombe».
En dehors des remparts
La ville a encore bien des histoires à raconter. Dans le port, l’Étoile du Roy, imposante réplique d’une frégate corsaire de 1745, semble tout droit sortie d’un autre siècle. Le musée flottant accueille les visiteurs à bord pour une immersion maritime au cœur du XVIIIe siècle. Dans le quartier de Rothéneuf, le manoir de Limoëlou raconte le passé d’un autre lieu chargé d’histoire. C’est ici que l’explorateur Jacques Cartier, vécut avant ses grandes traversées et la découverte du Canada en 1534.
Surplombant la Rance, la presqu’île de la Cité d’Alet offre une très belle vue panoramique sur les alentours. L’ancienne cité gallo-romaine garde des souvenirs de l’occupation allemande: au Mémorial 39/45, installé dans un ancien blockhaus, on revit presque les heures sombres de ce lieu empreint d’histoire.
Entre îles et marées
Ici, on vit au gré des flots. Quand la mer est basse, les îlots du Grand Bé et du Petit Bé se révèlent enfin. Le premier garde le tombeau de Chateaubriand à flanc de falaise, hommage à l’écrivain romantique qui souhaitait, comme l’indique un écriteau, «reposer ici pour n’y entendre que la mer et le vent». Le second abrite un fort signé Vauban, vestige d’un temps où il fallait protéger la ville des ennemis. Entre les remparts chargés de souvenirs, les marées capricieuses et les saveurs de la mer, Saint-Malo réveille l’âme aventurière qui sommeille chez chacun.
Kristel Moullec
Depuis Genève, un vol d’1 heure jusqu’à Nantes, suivi d’un trajet en train ou en voiture (environ 2h) permet d’arriver à bon port. Pour ceux qui préfèrent éviter l’avion, le train via Paris offre un voyage plus tranquille à travers la campagne bretonne en 7 à 9 heures.
OÙ DORMIR
Pour le côté historique: l’Hôtel des Abers, au cœur de l’Intra-Muros. Pour une vue sur la mer: l’Hôtel Oceania, face à l’océan. Il est conseillé de réserver à l’avance les hébergements intra-muros pour visiter les alentours à pied et ne pas prendre le risque de voir afficher complets les endroits les plus prisés.
Direction le Cap Fréhel à 60 km de Saint-Malo pour prolonger l’évasion bretonne. Ici, pas de ville ni de magasins, juste des falaises abruptes, un vieux phare solitaire et l’air salin. Un décor impressionnant, parfait pour les amoureux des grands espaces.
Pour ceux qui n’auraient pas peur du vent et qui aiment marcher, le sentier des Douaniers longe la côte jusqu’à la pointe de la Varde et offre un décor brut où les falaises sculptées par les éléments sont sous leur meilleur jour. Un peu plus loin, Dinard et ses élégantes villas témoignent de la Belle Époque.
Pour les envies de large dans des lieux moins fréquentés, les îles Chausey, l’un des plus beaux archipels de France, sont accessibles après une traversée en bateau. Plus proche, mais tout aussi incontournable, Cancale fait de l’œil à ceux qui auraient résisté à l’appel intra-muros, avec ses fameuses huîtres, parfaites pour un pique-nique face à la Manche.
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Actualités et informations pratiques de la Commune
Durant les vacances scolaires, le bord du lac, comme le reste de la ville, a été le décor d’événements auxquels vous avez peut-être participé. Retour en images.
Choisissez les projets qui se réaliseront Ecoles —
Participation —
Prêtes pour accueillir les élèves!
Mobilité — Au printemps dernier, une quarantaine de Lausannoises et Lausannois ont relevé le défi de ne pas utiliser leur voiture pendant un mois. Marita Maiurano était de l’aventure. Nous l’avons suivie avant, pendant et après cette expérience.
Marita Maiurano
Avant
Pendant Après
L’étang du Bourget, un refuge essentiel
Nature —
Ecoles —
Prix du livre: à vous de voter
Pour qui?
Comment ça marche?
Combien ça coûte?
A
l’aise avec l’informatique grâce au mentorat
Pratique — Afin de favoriser l’utilisation des outils digitaux et lutter contre la fracture numérique, la Ville soutient de nombreux projets, dont le mentorat informatique proposé par Caritas Vaud depuis cette année.
Devenir bénévole
Devenir bénévole?
La fête aux Plaines-du-Loup
Sous-gare en fête
Le mur des quais reprend vie
Football et basket au programme
Le lac comme terrain de jeu
La tête dans les étoiles
Le retour des Bains Olympiques à Ouchy
Rencontre — Chasse aux pavés argentés, Au pays de Heidi, La cathédrale des lutins,... Depuis 2008, Floriane Nikles propose chaque année plus de 100 balades guidées gratuites à travers Lausanne.
Se laisser surprendre
Faire les balades quand on veut
Chansons en Chœur
Venez chanter en chœur des classiques de la chanson française ainsi que quelques nouveautés
Quoi? Chansons
Quand? Samedi 23 août
Dès 17h: buvette. Dès 20h: chorale
Où? Esplanade de la Cathédrale Infos www.fasl.ch
Animations dans les quartiers
La Violette
Quoi? Vide-grenier
Quand? Samedi 30 août, 10h-15h
Où? La Violette, quartier de la Violette 2
Fiches Nord
Quoi? Fête de quartier
Quand? Vendredi 29 et samedi 30 août, 16h-1h30
Où? Quartier des Fiches Nord Infos association2.lesfichesnord.ch
Vinet-Beaulieu
Quoi? Fête de quartier et vide-grenier
Quand? Samedi 30 août, dès 11h
Où? Place Aloïse Corbaz
Infos www.collectifvinetbeaulieu.ch
Se perdre dans sa ville — Quoi?
Triathlon de Lausanne
Ouvert tant aux novices qu’aux athlètes confirmées et confirmés, cet événement offre la possibilité d’enchaîner 3 disciplines à savoir la natation, le vélo et la course à pied sur différentes distances en fonction de la catégorie choisie. Enfants, familles, relais, format découverte ou sportif, il y en a pour tous les goûts! Inscription possible jusqu’au jeudi
28 août à midi, sous réserve de places
Quoi? Sport
Quand? Samedi 30 et dimanche 31 août, dès 8h
Où? Pl. Bellerive Infos www.trilausanne.ch
Club de lecture
Quand? Où? www.lespromenadesdefloriane.ch www.lausanne.ch/promenadesophie-mercier-2025
Athletissima 1977-2025
Depuis 1977, Athletissima a marqué des générations, transformant un simple meeting local en un rendez-vous incontournable de l’athlétisme mondial. Cinquante éditions plus tard, l’émotion, les records et les légendes continuent de faire vibrer le public avec la même intensité Cette exposition immersive retrace les moments forts de cette épopée
Quoi? Exposition
Quand? Jusqu’au 6 septembre Lundi-vendredi, 10h-12h et 14h-18h
Samedi, 9h-18h
Où? Forum de l’Hôtel de Ville, pl. de la Palud 2
Vous aimez lire et cela vous plairait de partager vos coups de cœur du moment? Les clubs de lecture sont faits pour vous! Echangez librement en toute simplicité et convivialité. Dès 15 ans, sur inscription
Quoi? Lecture Quand? Lundi 25 août, 18h30-20h
Où? Bibliothèque de La Sallaz Pl. de la Sallaz 4
Inscription bibliotheques@lausanne.ch
Cet agenda est publié sous réserve de modifications.
Un café avec votre police
L’occasion de faire connaissance et d’échanger sur les thèmes qui vous tiennent à cœur et sur
le travail de la police
Quoi? Café-rencontre
Quand? Samedi 23 août, 9h-13h
Où? Place de la Riponne
Infos www.lausanne.ch/police
A ne pas rater
D’autres événements sont à découvrir sur www.lausanne.ch/agenda Lausanne Afro Fusions Festival Le LAFF (Lausanne Afro Fu
encore Quand? Du jeudi 21 au dimanche 24 août. Horaires sur le site Où? Esplanade de Montbenon Infos www.lausaff.org