Pourquoi les serviettes et les tampons ne sont-ils pas des produits de première nécessité On les croise au collège ou au lycée, dans les rues ou les magasins. Elles sont jeunes filles, femmes ou mères de famille. Elles ont leurs règles une fois par mois, mais pas toujours suffisamment d’argent pour s’acheter des protections hygiéniques. En France, elles sont entre 1,5 et 2 millions à être victimes de ce qu’on appelle pudiquement « la précarité menstruelle ». Derrière cette expression, il y a des femmes en souffrance et une société qui a du mal à s’emparer d’un sujet encore tabou. Par Joséphine Lebard et Hélène Becquelin
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