Le MAG ELSAN NANTES N°9

Le MAG #9 Le magazine du Réseau des établissements nantais ELSAN

Juillet 2018

Dossier

pages 8 à 13

© Patrik André Le mouvement, l’eau, le liquide, la mer…

Santé Atlantique déménage

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Zoom

Côté Groupe

Et ailleurs...

ÉDITO

SOMMAIRE

Madame, Monsieur, Cher(e) Docteur, Didier Capon nous a quittés. La maladie a fini par l’attraper.

Je sais combien il était apprécié au sein de la Polyclinique, et par toutes les professions.

Je perds aussi un ami, comme beaucoup d’entre vous.

Avec lui tout était souvent facile. Et l’humour était à la fois une seconde nature et un mode d’entrainement.

Chacun d'entre nous connaissait l'engagement de Didier Capon pour la médecine libérale et les établissements de santé.

Il était parallèlement un chirurgien orthopédique réputé ayant su développer une excellence reconnue de la chirurgie de l’épaule.

Dossier

Santé Altantique déménage

Il aura été pendant plus de 10 ans le Président de la Polyclinique, impulsant les regroupements, les travaux et autres décisions stratégiques. L’une d’entre elle aura été, en 2008, de « confier » à Vedici devenu Elsan, le soin de veiller à l’avenir de la Polyclinique, entrainant derrière lui ses confrères actionnaires.

Le Conseil d’Administration a prévu d’identifier un lieu au sein de Santé Atlantique pour honorer sa mémoire. Parce qu’il le mérite, et parce qu’au moment où la culture de Santé Atlantique va émerger, il est important de se souvenir des différentes racines qui l’auront innervée.

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Jérôme Nouzarède Président du Conseil d'Administration

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En bref

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Zoom sur...

• En voiture pour le bloc !

• Concours Vidéo

Les acteurs du MAG sont les praticiens et personnels des établissements nantais ELSAN. Membres du Comité de rédaction : Christelle Binelli, Dorothée Breger, Corinne Breton, Nathalie Bodin, Annabelle Boyer, Céline Camus, Thomas Divisia, Delphine Durand, Pascal Dutronc, Angélique Flippot, Catherine Goas, Nathalie Gourlaouen, Sandrine Gros, Patricia Guichard, Virginie Le Bot, Pascaline Le Guellec, Lore Magoni, Marie-Agnès Michaud, Patricia Plantier, Nathalie Praud, Gwenn Radou, Béatrice Richard, Anne Rougier, Marion Saddier-Bonic, Emmanuelle Thibault, Laurence Turounet.

Responsable de publication : Stéphanie Leparoux Rédactrice en chef : Laetitia Pinheiro - Groupe ELSAN Retrouvez tous les numéros du MAG sur votre navigateur Photo couverture : Patrik André internet : issuu.com/reseaunantaiselsan Mise en page : Hélène Barbreau - Groupe ELSAN Impression : Imprimerie MAYA Tirage : 800 Les directions et les membres du Comité de rédaction remercient très sincèrement tous les acteurs qui ont pu participer à la réflexion et à la production d’articles.

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• Cancers cutanés du visage et du cou : facteurs favorisants et traitements médicaux • Vous ne guérirez pas avec ce que vous savez, mais avec ce que vous êtes.

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Le métier de...

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Côté Groupe

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Et ailleurs...

• Chef de projet

• Elsan s'organise autour de 38 territoires de santé

• Toute une clinique derrière sa championne

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• Arrivée de nouveaux praticiens

Ça se passe à

Plateforme digitale Bepatient Journée mondiale sans tabac et Fraich'attitude à Santé Atlantique Intégration des documents dans le dossier médical établissement Bretéché sur la voie de l'authentification unique (SSO) Certification Sensibilisation des comportements au bloc opératoire

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ZOOM SUR

EN BREF

Les cancers cutanés du visage et du cou : facteurs favorisants & traitements médicaux

En voiture pour le bloc !

Les cliniques Elsan à Nantes, Clinique Saint Augustin, Santé Atlantique, Clinique Sourdille et Clinique Bretéché, se dotent de 2 voitures électriques par site qui permettent de divertir et d’apaiser l’anxiété préopératoire des jeunes patients avant leur opération.

Ces voitures peuvent être conduites par l’enfant de 3 à 6 ans ( sous surveillance ) ou téléguidées par un adulte . Elles roulent jusqu’à 5km/h et sont équipées d’une direction , de pédales avant/arrière ainsi que d’un Klaxon activé au niveau du volant .

Elles sont proposées aux enfants depuis la salle d'attente pédiatrique, à l’entrée du bloc opératoire, pour se rendre jusqu’aux salles d’opération d'ORL, urologie, endoscopie,... pour la Clinique Saint Augustin et Santé Atlantique .

Cette démarche rencontre un vif succès auprès des enfants et des parents ainsi

qu’auprès du personnel médical et paramédical . Un garçon a même eu du mal à quitter la voiture ce qui montre qu’il avait perdu toute angoisse pour l’intervention pour laquelle il était venu .

Ces petits bolides sont autant utilisés par les filles que par les garçons .

Christelle Binelli Reponsable Bloc opératoire Clinique St Augustin

Concours Vidéo Dans le cadre de la journée de la Fédération Hospitalière Privée des Pays de la Loire qui se déroule généralement en novembre de chaque année, nous avions reçu une classe de lycéens pour un atelier et une rencontre avec des professionnels.

Un concours vidéo était également proposé pour la 2ème année consécutive dont le thème était « Ma Clinique Ecoresponsable ».

Les parties du corps les plus concernées sont celles exposées journellement à la lumière : visage, cou, décolleté, crâne (surtout si calvitie), dos des mains, jambes chez les femmes.

Le lycée Carcouet fort de son expérience de 2017, s’est lancé dans l’aventure !

Une fois le scénario ficelé, environ 15 élèves transformés pour cette matinée, en acteurs, maquilleurs, éclairagistes … se sont retrouvés dans le service du SME 2 (Secteur Mère-Enfant) pour le tournage.

L’enthousiasme, le sérieux et la motivation de la classe et leur professeur ont été récompensés puisque le 2ème prix et un chèque de 1000€ leur ont été attribués.

Parmi les autres facteurs déclenchants, on cite : l’irradiation thérapeutique, plus rarement accidentelle, la cancérisation d’une cicatrice de brûlure ancienne, l’exposition aux vapeurs de goudrons et de bitume (travaux publics). Idem pour les marins, les agriculteurs et les professionnels de la montagne également très exposés.

Bravo à ces jeunes !

Nathalie Bodin Cadre infirmier Chirurgie polyvalente Santé Atlantique

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Avec l’arrivée des beaux jours, on rêve de peaufiner son bronzage pour retrouver bonne mine. Or, malgré les multiples campagnes de prévention, on observe dans le monde, une recrudescence des cancers de la peau.

Ils sont essentiellement déclenchés par l’exposition aux rayons ultraviolets (A et B) du soleil. Ce rayonnement est cancérigène car il entraîne une altération de l’ADN des cellules souches du derme qui se répliquent anormalement.

Les UVA sont aussi responsables du vieillissement de la peau, les UVB des brûlures et des coups de soleil.

De gauche à droite : Nathalie Bodin, Anne-Laure Feat, IDE ambulatoire / élèves Lycée Carcouet / Professeur Mme Brunet / Ghislaine Fleury, DSI Chirurgie / Cécile Arétin, déléguée régionale FHP

Outre les facteurs génétiques propres à chacun, plusieurs raisons expliquent

le développement des cancers de la peau : • L’altération de la couche d’ozone qui augmente notablement l’irradiation UV de la Terre. Il s’avère que la quantité de coups de soleil reçus dans l’enfance a une implication directe sur la survenue de cancers à l’âge adulte.

• Le vieillissement de la population en France et en Europe avec l’allongement de la durée de vie et l’augmentation du nombre de personnes âgées. En effet, avec le temps, la peau épuise son capital soleil, c'est-à-dire la dose maximale admissible de rayonnement UV avant que n’apparaisse un cancer.

Les défenses immunitaires locales diminuent avec l’âge accélérant le développement des altérations cellulaires.

• L’évolution des conditions de vie : diminution du temps de travail avec le développement des loisirs en extérieur toujours plus nombreux, destinations ensoleillées « low-cost » plus accessibles financièrement.

• Le danger du soleil vis-à-vis des phototypes clairs (peau blanche, yeux et cheveux clairs). Dans notre région, le type « celte » est représentatif.

On prend des coups de soleil et on bronze peu ou mal. Je rappelle que le bronzage est un moyen de protection

de la peau et non à la base destiné à « faire joli !»

D’ailleurs, les plus importantes statistiques mondiales de cancers de la peau se situent dans les pays ensoleillés peuplés d’immigrants à peau claire tels Israël et l’Australie. Le séduisant acteur australien, Hugh Jackman, multi-opéré de cancers répétés sur son nez, est luimême président d’une association de lutte contre les cancers de la peau dans son pays !

C’est essentiellement les dermatologues de ville ou les généralistes qui adressent les patients, mais parfois c’est une découverte fortuite lors de la consultation. Les tumeurs se présentent sous différents aspects : croûtes sèches persistantes qui saignent au contact et qui réapparaissent après un traitement local, lésions arrondies lisses ou irrégulières, de taille variable, brillantes en surface, parfois pigmentées ou simples plaques rosées à peine visibles à jour frisant. Plus rarement, il s’agit de vastes lésions délabrantes cratériformes et surinfectées qu’un patient négligeant a laissé évoluer.

Le diagnostic clinique est souvent conforté par une biopsie qui confirmera l’indication chirurgicale. le mag | 5

ZOOM SUR

ZOOM SUR

Vous ne guérirez pas avec ce que vous savez, mais avec ce que vous êtes. C G J arl

ustav ung

"Le Coaching est une Alliance conçue pour vous accompagner individuellement dans l'atteinte de vos objectifs Professionnels et Personnels ainsi que vos rêves de Vie, aussi vite et facilement que possible."

François Delivré

On distingue schématiquement 4 types histologiques : • Les kératoses pré-épithéliomateuses sous formes de croûtes parfois difficiles à différencier d’autres lésions croûteuses nombreuses sur un patient âgé. La chirurgie préventive lèvera le doute sur ce stade initial pré cancéreux.

• Les épithéliomas baso cellulaires d’évolution purement locale mais dont l’extension en surface ou la localisation peuvent compliquer l’acte chirurgical.

• Les épithéliomas spino cellulaire, plus dangereux car souvent mal limités, peuvent poser un problème de limites d’exérèse. Surtout, ils ont tendance à métastaser aux ganglions de voisinage, aggravant leur pronostic.

• Les mélanomes malins, dits « tumeurs noires », sont à part. Ce sont les plus dangereux car responsables de métastases viscérales mettant en jeu le pronostic vital. Leur traitement nécessite le plus souvent une prise en charge pluridisciplinaire (service de dermatologie du CHU) selon des protocoles associant chirurgie élargie, curage ganglionnaire et Interféron.

Concernant les épithéliomas, la chirurgie s’effectue en ambulatoire sous anesthésie locale, diazanalgésie, parfois sous anesthésie générale.

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D’éventuels anticoagulants auront été préalablement stoppés. En majorité, exérèse et réparation sont réalisées dans le même temps. La pièce est systématiquement envoyée en histologie. Cependant pour les lésions mal limitées, exérèse et reconstruction sont effectuées en deux temps pour ne pas risquer d’être intra lésionnel.

La chirurgie est délicate dans les zones péri-orificielles : paupières et pourtour de l’œil, région péribuccale, pointe de nez, conduit auditif.

Les techniques de réparation sont très variées avec deux règles : dissimuler au maximum les cicatrices, respecter la forme et la fonction des orifices.

Pour les petites lésions, une ablation simple en fuseau est suffisante.

Pour les lésions plus importantes ou situées dans des régions à risque, on utilise des lambeaux qui transposent la peau de la région voisine. Leurs tracés extrêmement variés sont choisis en fonction de la localisation de la tumeur : lambeau naso-génien, en hachette, en ilôt dit cerf-volant, naso-frontal etc… Plus rarement, pour reconstruire une région complète telle que la pointe du nez, on a recours à des lambeaux pédiculés nécessitant plusieurs temps opératoires ou à des greffons composites peau-cartilage (aile du nez, pavillon d’oreille). Pour les lésions planes et étendues, on pratique

des greffes de peau minces prélevées au dermatome en général à la face interne du bras.

Les soins post- opératoires sont réalisés en ville avec une visite de contrôle à un mois. Ultérieurement, une surveillance dermatologique est indispensable.

On insistera enfin sur le traitement préventif de ces tumeurs cutanées : • Exclure les séances en cabines UV toutes cancérigènes par définition : on ne se prépare pas au soleil, on s’en protège !

• En journée : pas d’exposition solaire entre 12h et 16h, écran solaire à appliquer et à renouveler régulièrement sur le corps et après les baignades, vêtements souples, casquette et lunettes de soleil.

Consulter si un grain de beauté se modifie.

Que ceci ne vous empêche pas cependant de passer d’excellentes vacances, le soleil étant indispensable à dose raisonnable, au bien-être mental et physique (synthèse de vitamine D).

Docteur Gilles KORB, ORL et Chirurgie plastique et esthétique de la face et du cou Santé Atlantique

L'abord holistique de la personne cherche à recréer le lien entre le corps et l'esprit en utilisant des techniques diverses non invasives : médecine manuelle ostéopathique, acupuncture, hypnose, méditation en pleine conscience, technique CLEEN (Coaching de Libération des Empreintes Emotionelles Négatives).

Toute personne, tous secteurs de métiers, et la santé particulièrement, n’ont jamais eu autant de défis à relever, de changements à assurer.

Aucune entité n’est épargnée. Chacun s’organise à sa manière et avec ses ressources pour faire face à sa prise en charge de la douleur ou son éducation thérapeutique. Dans ce contexte en mutation permanente, le besoin d’accompagnement à tous les niveaux est réel.

Formé aux thérapies alternatives et au coaching de santé, je développe une nouvelle forme d’accompagnement, situant mon intervention à deux niveaux

: • •

Un soutien et un réconfort Un renforcement des défenses immunitaires et une stimulation des mécanismes d’auto guérison

Les outils thérapeutiques sont de quatre ordres : • L’écoute active et la parole (entrer par la porte ouverte et en Occident c’est souvent le mental…)

• Une présence totale, dans l’instant • Un travail corporel, basé sur la conscience de soi, la respiration, le mouvement, le toucher, au-delà des mots • Un travail sur les apports nutritionnels, …

vivant, la bonne santé nécessite de la fluidité, de la confiance et, surtout de la cohérence.

Comment faire croire que l’on pourrait emmener autrui là où l’on n’est pas encore allé soi-même ?

Dr Vincent Schollhammer Médecine Manuelle Ostéopathique, Evaluation et Traitement de la Douleur Santé Atlantique.

L’accompagnement proposé est une création originale, adaptée à chaque cas, adressée à l’intellect, aux émotions et au corps de chaque individu. Le patient est alors au centre du réseau de soignants existant.

Conscient des liens qui constituent le le mag | 7

LE DOSSIER Le bâtiment A de Santé Atlantique est ouvert depuis le 28 mai, voici une petite visite guidée en suivant le parcours du patient.

LE DOSSIER ACCUEIL & ADMISSIONS

HALL AMBULATOIRE Après l’admission, tous les patients se retrouvent dans le hall ambulatoire en attendant l’infirmière, pour un entretien dans un bureau dédié afin de compléter le dossier.

ARRIVÉE ENTRÉE DES URGENCES

ILO+ Tous les patients dont l’intervention se déroule en ambulatoire sont installés dans un ILO+. Cet espace dont les vitres s’opacifient permet de revêtir la tenue de bloc en toute discrétion. Les effets personnels sont mis dans un placard fermé à clé pendant l’intervention.

CONSULTATIONS L’Institut de la Main Nantes Atlantique a pris place au rez-de-chaussée, en bordure du bd Charles Gautier.

HOSPITALISATION Les patients hospitalisés ont eux aussi un espace lumineux, et des chambres dans les tons de bleus et de bois.

AMBULATOIRE Après l’intervention, les patients reviennent dans l’ILO+ pour la surveillance puis sont dirigés vers le salon de collation et enfin vers le bureau des sorties.

BLOC OPÉRATOIRE Ile d’Yeu, Belle-ile-en-mer, Ile d’Oléron… Tous les salles d’intervention portent le nom d’une île de la côte Atlantique, ce qui fait du bloc opératoire un espace coloré et original.

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Christelle Grossin (Resp. ambulatoire), Aurélie Rapin (Resp. hospitalisation), Marie-Stéphane Averty (Resp. services administratifs), Catherine Rinckenberger (Resp. urgences) le mag | 9

LE DOSSIER

LE DOSSIER

Comment fait-on pour déménager une clinique sans interruption de l’activité ?

Tout est une question d’organisation.

Expérience de la clinique Jeanne d’Arc maintenant sur le site de Santé Atlantique.

Mardi 22 mai

Protection des accès Les sols et les ascenseurs du nouveau bâtiment sont protégés pour ne pas les abimer lors du transfert.

Transfert des étagères Les étagères des stocks sont transférées en premier, pour permettre aux équipes de pharmacie, économat et lingerie de constituer les stocks dans les nouveaux services, tout en laissant le consommable nécessaire pour terminer la semaine dans l’ancien bâtiment.

Mercredi 23 mai

Jeudi 24 mai

Vendredi 25 mai

Samedi 26 mai

Lundi 28 mai

Mardi 29 mai

Transfert des archives Les archives sont à leur tour transférées, avec leurs étagères.

1ère vague de transfert : l’hospitalisation Les déménageurs sont présents ; le programme de la journée consiste à transférer : • Les lits non occupés de l’hospitalisation • Les bureaux des cadres • La moitié des vestiaires • Le self • Le PMSI

2ème vague de transfert : le bloc Les programmes opératoires s’arrêtent ce vendredi à 13h00. Deux des cinq salles d’interventions peuvent donc être transférées, tout en en gardant trois fonctionnelles.

Une partie de l’arsenal et de la salle d’induction est également transférée, tout en gardant ce qu’il faut pour l’activité du week-end.

3ème vague de transfert : l’ambulatoire, les admissions, les consultations Le samedi, une salle d’intervention est transférée. Il en reste deux à la clinique Jeanne d’Arc pour accueillir les urgences du week-end, et il y en aura trois fonctionnelles dans le nouveau bâtiment dès le lundi matin. L’ambulatoire, les admissions et les consultations sont également déménagés.

4ème et dernière vague de déménagement : les urgences Dès 6h00, les camions arrivent et chargent le matériel des urgences. A 7h00, le matériel arrive à Santé Atlantique, une équipe d’infirmières est présente pour le réceptionner. A 8h00 tout est prêt pour accueillir les premiers patients. Ensuite, il reste à déménager : les deux salles d’interventions restantes, les lits, et les patients qui sont transférés sur le nouveau site vers 10h00.

Plus que quelques jours pour tout vider Les services étant maintenant fonctionnels dans le nouveau bâtiment, il faut tout de même vider tout ce qu’il reste avant de rendre les clés. Une partie du matériel a été préparé pour être envoyé en Inde, une autre a été stockée à Santé Atlantique en prévision des déménagements futurs.

Enfin, tout ce qui n’était plus utilisable est parti en destruction.

Réalisation des cartons Les équipes sont actives pour préparer tous les cartons, et les étiqueter en fonction de leur pièce de destination, selon un code couleur et un numéro de pièce.

Le parking ABC, prêt à accueillir les patients.

Un box des urgences main.

Camions de déménagement à l'entrée du bâtiment A

Arrivée des premiers lits dans le bâtiment A

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LE DOSSIER

LE DOSSIER Accès et parking

L’aventure a commencé et se poursuivra jusqu’en 2019.

Petit point sur les différents déménagements réalisés et ceux à venir.

Porte G Consultations ORL Consultations chirurgie maxillo-faciale et stomatologie Début 2019 : Consultations gastroentérologie Début 2019 : Consultations chirurgie thoracique et vasculaire Début 2019 : Consultations chirurgie digestive Début 2019 : Consultations urologie

Porte E Maternité Consultations gynécologie Radiologie Loire Préadmissions maternité

Porte D Préadmissions Consultations anesthésie Consultations orthopédie Accueil traumatologie Sept 2018 : Consultations chir. esthétique Début 2019 : Consultations ORL Début 2019 : Consultations pneumologie Début 2019 : Consultations cardiologie

Porte F Ambulatoire Hospitalisation PMA Début 2019 : Médecine Début 2019 : Chimiothérapie

Porte ABC Urgences main Consultations chirurgie de la main Radiologie main Ambulatoire Hospitalisation Septembre 2018 : Consultations ophtalmologie Octobre 2018 : Laboratoire d’analyses Octobre 2018 : ECHO Dialyse

Le top départ a été donné par le self déménagé le 17 avril 2018. Le premier repas dans le nouveau restaurant du personnel du bâtiment D a été pris le 18 avril dans un esprit de nouveauté, convivial et chaleureux.

Parking silo

Parking E Porte E

Porte G

G

E

F

Déposeminute

Porte D Porte F

Parking D

D

C

B

Radiologie centrale

Parking F

Dans le cadre des règles d’urbanisme, Nantes Métropole définit un nombre de places de stationnement limité d’une part, pour les patients, et d’autre part, pour les professionnels du site. Un groupe de travail « Mobilité » composé fin 2017 de personnels soignants et administratifs des établissements concernés travaille sur les meilleures solutions possibles pour que chacun puisse venir travailler dans les meilleures conditions.

La société Mobhilis, partenaire de Nantes Métropole, a étudié pour chaque personne le moyen de transport préconisé selon le domicile : à pied, à vélo ou vélo assistance électrique (VAE),

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en transports en commun (Chronobus C6, bus 71 -59, prolongation de ligne C3 jusqu’au Zénith avec arrêt devant Santé Atlantique), en covoiturage ou voiture personnelle.

Des « points info » ont été organisés en juin 2018 par le groupe de travail, Nantes Métropole, NGE et TAN à la clinique Saint Augustin et à Santé Atlantique pour affiner les propositions de mobilité.

Santé Atlantique, grâce au plan mobilité, garantit des tarifs préférentiels sur les abonnements TAN ou l’achat de vélo classique ou électrique.

A Porte ABC Urgences main Parking ABC

Les anesthésistes de l’Association Hospitalière de l’Ouest ont rejoint le rez-de-chaussée du bâtiment D le lundi 28 mai 2018, accueillant sur ce site les consultations d’anesthésie pour la chirurgie de la main.

Le PMSI et les pré-admissions ont également suivi le mouvement.

Entrée Boulevard Charles Gautier

Parking G

ce sont les anesthésistes du groupe MORPHÉE qui ont pris possession de leurs nouveaux locaux au rezde-chaussée du bâtiment D puis les orthopédistes, le service d’urgence orthopédie et les anesthésistes d’orthopédie au rez-de-jardin du bâtiment D.

Les personnels, praticiens et partenaires habilités se stationneront au parking silo (450 places) ; voiture ou 2 roues motorisées. Le parking silo sera ouvert courant de l’été 2018. Un second emplacement à l’autre extrémité du site est aussi prévu pour les 2 roues motorisées.

Les autres parkings seront réservés aux patients et visiteurs, accès payants et contrôlés par une barrière. « Ehop » est un site de covoiturage, il sera prochainement accessible pour faciliter vos recherches.

Quelques semaines plus tard, en mai,

Les prochaines étapes sont : • le déménagement de l’activité chirurgicale de la Polyclinique de l’Atlantique dans le bâtiment A, pour

laisser le temps de faire des travaux de restructuration des locaux, afin qu’ils soient mieux adaptés pour accueillir les activités de la Clinique Saint-Augustin. Une partie du bloc opératoire va en effet être refaite pour pouvoir accueillir l’endoscopie, une unité de surveillance continue va être créée, et les espaces de logistique vont être agrandis.

• En fin d’année, une fois la première étape des travaux du bloc opératoire terminée, la chirurgie gynécologique et l’ORL vont pouvoir regagner le bâtiment F et l’orthopédie de la clinique Saint Augustin sera accueillie au sein du bâtiment A. • Enfin, une fois que les travaux seront complètement terminés en début d’année 2019, la clinique Saint Augustin pourra déménager quittant définitivement la rue Paul Bellamy.

20-23 juillet 2018

Fin 2018

Début 2019

Déménagement de la chirurgie de la Polyclinique de l’Atlantique dans le bâtiment A

Retour de la chirurgie gynécologique et ORL dans le bâtiment F. Déménagement de l’orthopédie de la clinique Saint-Augustin dans le bâtiment A.

Déménagement de la clinique Saint-Augustin dans le bâtiment F et le bâtiment G

Le service de néonatalogie de Santé Atlantique est en cours de restructuration, les travaux ont débuté fin juin pour une durée de 4 mois environ.

La nouvelle répartition de la surface permettra, d'une part un espace individuel par nouveau-né plus vaste et confortable favorisant l'intimité des parents et de leur bébé, et d'autre part un poste de travail plus ergonomique et confidentiel dont l'implantation facilitera la circulation dans le service.

Durant la période des travaux, la néonatalogie s'est installée dans la nurserie centrale du niveau 2.

Dans un souci permanent d'amélioration de l'accueil et du bien

être des familles, un nouveau salon est mis à leur disposition permettant des

Côté Maternité temps de pause et de réunion entre proches.

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ÇA SE PASSE À...

ÇA SE PASSE À...

Plateforme digitale Bepatient et accompagnement du patient autour de sa chirurgie prothétique du genou

Utilisé couramment en cardiologie, le concept de patient connecté ou accompagné via une plateforme digitale se développe en chirurgie orthopédique notamment prothétique.

La récupération améliorée après chirurgie que nous avons commencée en 2013 a replacé le patient au centre de sa prise en charge et fait naturellement diminuer les durées de séjour.

Dans le but d’améliorer l’accompagnement du patient avant, pendant et après son intervention, nous nous sommes tournés vers la plateforme esanté BePatient. Nous

Nous avons créé le contenu éducatif qui a été intégré par l’équipe informatique.

Il concerne l’ensemble du parcours de soin du patient et lui est envoyé au bon moment de son parcours dans le but de réaliser un parcours patient personnalisé. Une fois la date de l’intervention chirurgicale retenue, le patient reçoit un accès personnalisé et sécurisé à la plateforme sur internet.

Depuis son domicile, il pourra y accéder afin d’interagir et être accompagné avant, autour et après son intervention.

En préopératoire, le patient peut, grâce à son accès sécurisé, se connecter

Témoignage de Maélig LE FUR , IDE Référente RAAC à St Augustin L’application ORTHO BE PATIENT permet au futur opéré de revoir, ré-entendre les informations concernant sa chirurgie. Seul ou avec son entourage, à distance de la consultation, il peut intégrer les informations ayant déjà été expliquées en consultation avec le chirurgien et avec l’infirmière référente RAAC .

Les futurs opérés apprécient plus particulièrement les vidéos, notamment quand il s’agit de « leur chirurgien » qui s’exprime. Ils relatent la sensation d’humanité et pour certains celle d’être unique.

Les schémas d’anatomie simple et ludique permettent aux patients et à leurs familles de comprendre l’anatomie de l’articulation qui va être opérée sans être noyés par des termes médicaux.

Le futur opéré connaît les raisons qui l’amènent à être opérer, les étapes de son intervention en pré opératoire et post opératoire. Il est informé et formé sur le déroulement de sa rééducation ainsi que sur le risque de complications, ce qui lui permettra de signaler rapidement tout désagrément.

Cette application est un support d’information utilisable à tout moment, un lien entre la clinique et le patient.

De notre côté en tant que professionnel, elle permet d’avoir un discours unique sur l’organisation de l’intervention et de l’hospitalisation propre à notre pratique. Et ainsi rendre le patient acteur de sa reprise d’autonomie, pilier fondamental des protocoles RAAC. Le module suivi est encore peu utilisé par les inscrits sur la plateforme, celui de messagerie est utilisé plus particulièrement sur les questions d’organisations de retour à domicile (rythme des séances de kiné à domicile, soins…)

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Témoignages patients Screening

Identifier le profil et évaluer les risques

utilisons cette plateforme web depuis septembre 2017 pour la chirurgie prothétique du genou, afin d’optimiser l’information et le suivi de nos patients.

Le contenu de la plateforme reste entièrement évolutif et alimentable ad libitum par l’ensemble de l’équipe médicale, paramédicale ou administrative.

Cette plateforme permet de réaliser du screening patient (identification des patients à risque), de l’éducation patient, de la coordination des soins, de la communication entre acteurs de soins et même de la télésurveillance réalisant ainsi le concept de « patient connecté ».

◆ NOTRE PLATEFORME

Éducation

Évaluation

Éduquer et engager

Créer des e-cohortes, étudier le patient dans la « vraie vie », analyser les résultats.

Plateforme digitale Centrée sur le patient

Communiquer avec les autres patients et les professionnels

Coordination des soins

Coordonner les soins entre les équipes multidisciplinaires, l’hôpital et la ville

quand il le souhaite, obtenir des informations sur son intervention chirurgicale, son anesthésie, et renseigner son état préopératoire. Il retrouve les informations concernant la préparation à l’intervention, l’hospitalisation et peut y poser ses questions éventuelles. On anticipe le retour à la maison et la rééducation postopératoire.

De son côté le praticien peut, au fur et à mesure des sauvegardes, consulter l’ensemble des patients inscrits à un instant « t ».

d’hospitalisation réduites. L’utilisation de type de plateforme va s’étendre en chirurgie orthopédique et dans le cadre de la RAAC afin d’organiser, de rassurer et de sécuriser le suivi et le retour des patients à domicile. Cette plateforme permet enfin la sauvegarde d’une base de données (de plus en plus règlementaire) avec établissement de scores utilisables par le chirurgien pour l’évaluation et l’amélioration des pratiques.

Les patients adhèrent et nous ont fait valider l’utilisation de cette plateforme.

Après 8 mois d'utilisation, 123 patients

Réseau social

Télésurveillance

se sont connectés, 562 fois durant 8,5 mois (environ 66 visites/mois et un total de 7323 pages vues), les vidéos ont été vues 467 fois, pendant 631 min, soit une moyenne de 55 vues par mois.

Nous allons déployer prochainement le contenu de la plateforme pour la chirurgie prothétique de la hanche et celle de la plastie ligamentaire du genou. De nouvelles évolutions vont également être développées : vérifier l’éligibilité du patient à un parcours court, dépister les risques thromboemboliques, connaître l’avancée de l’éducation thérapeutique, relances

Février 2018 « Je trouve ce programme d’accompagnement rassurant et clair. Les vidéos du chirurgien donnent vraiment l’impression d’être bien pris en charge dès la sortie de la consultation » Janvier 2018 « Be patient me permet de suivre et de maîtriser, plutôt que de subir l’évolution de mon état. Je m’adapte d’autant mieux à ma situation » Novembre 2017 « on peut consulter ou même revoir certains points dès qu’on le souhaite.

Après les explications du chirurgien, ce site permet de relire tranquillement chez soi et se préparer physiquement et mentalement. A recommander ! »

mails pour le bon remplissage des scores postopératoires, etc…

On semble passer progressivement de l’ère du patient hospitalisé à celle du patient connecté et accompagné.

Dr JM Philippeau Chirurgie Orthopédique Clinique St Augustin - Nantes

En postopératoire et au retour à domicile, le patient peut fournir plusieurs fois par semaine des informations renseignant sur son état de santé, données disponibles à tout moment par son chirurgien qui peut en se connectant avoir une vision très précise de son évolution. Le patient peut poser ses questions éventuelles via la plateforme d’où la notion de patient accompagné.

Le développement d’objets connectés permettra également de pouvoir avoir une surveillance clinique encore plus précise (température, flexion du genou, distance parcourue, rythme cardiaque, etc…). Le patient devient réellement « connecté » et un système de notification permettra de prévenir l’équipe en cas de valeur hors limite, sécurisant et rassurant le retour du patient à domicile y compris en cas d’hospitalisation réduite.

Ce type de plateforme a démontré son intérêt en cardiologie pour des procédures vasculaires invasives réalisées avec des durées le mag | 15

ÇA SE PASSE À...

ÇA SE PASSE À...

Journée mondiale sans tabac et Fraîch’attitude à Santé Atlantique Depuis 2010, la maternité de la Polyclinique de l’Atlantique, aujourd’hui maternité Santé Atlantique, participe à la Journée Mondiale Sans Tabac sous l'impulsion du Réseau Sécurité Naissance et grâce au pilotage de Laëtitia Ferronnière, infirmière addictologue.

Dans cette dynamique de promotion d’une vie plus saine, la maternité profite de cette occasion pour mettre à l’honneur les fruits et legumes frais grâce à l’événement “Fraîch’attitude”.

L’édition 2018 s’est tenue jeudi 31 mai dernier. Des animations ont été proposées au public, patientes et

accompagnants, ainsi qu’au personnel de Santé Atlantique grâce à un stand.

Ce stand d’information et de dégustation de cocktails sans alcool mis à disposition des équipes durant la pause du déjeuner permettait notamment de répondre à un quiz avec tirage au sort pour gagner des entrées à l’espace Aquatonic de Nantes et des paniers de fruits et légumes Bio Solidaires. Rendez-vous en 2019 pour une nouvelle édition !

Annabelle BOYER Référente communication maternité Santé Atlantique

Intégration des documents dans le Dossier Médical Etablissement Le dossier patient informatisé se doit d’être le plus exhaustif possible et ainsi permettre l’accès à un maximum d’informations sur un patient et ses séjours. Des passerelles automatisées ont été mises en place comme par exemple les résultats de laboratoire, les comptes rendus d’intervention et plus récemment les comptes rendus de radiologie.

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Depuis plus d’un an, le service informatique de la clinique Bretéché travaille sur l’élaboration de solutions permettant d’intégrer l’authentification unique sur ses outils métiers informatiques et ses locaux.

Les objectifs de la mise en place de l’authentification unique s’inscrit dans le cadre du projet de sécurisation d’établissement et dans le cadre des projets d’évolution et de modernisation de la structure.

Mais qu’est-ce que l’authentification unique concrètement ?

C’est une méthode permettant à un utilisateur d’accéder à plusieurs sites ou applications informatiques en ne procédant qu'à une seule authentification.

Le projet a été initié pour répondre aux attentes fonctionnelles suivantes : • L’identification du professionnel permettra de garantir aux usagers le rôle de chaque intervenant dans la structure de soin de façon claire et visible.

• Les accès aux locaux nécessitant des restrictions d’accès seront contrôlés par badge afin de ne permettre l’accès qu’aux personnes explicitement autorisées. Une première phase de travaux est prévue cet été pour

sécuriser le bloc opératoire et les accès de nuit. Une seconde phase commencera dès 2019 pour protéger les postes de soins infirmiers.

• L’authentification sur informatique permet au personnel soignant de n’avoir à se souvenir que d’un minimum de mots de passe pour réduire le temps consacré à s’authentifier sur les différents logiciels métiers, de ce fait la saisie est entièrement automatisée pour éviter les erreurs. Ce procédé va permettre aux utilisateurs d’avoir des profils rapidement verrouillés / déverrouillés afin d’assurer la confidentialité maximale des données des patients.

L’ambulatoire est en test sur cette solution avant une mise en place partielle pour la fin de l’année puis complète sur 2019.

• Le pointage des salariés est quant à lui déjà en place depuis le mois de mars et fonctionnel.

• De nouveaux services pourront également à l’avenir voir le jour comme par exemple le paiement de la restauration des repas qui sera à proposer et à étudier avec Elior.

En 2017, la clinique s’est penchée sur la conception d’un badge unique, multi usages et nominatif en s’appuyant sur la technologie du sans contact de plus en plus en vogue ces dernières années.

Point sur les certifications

L’automatisation ne pouvant réalisées pour l’ensemble des logiciels métiers, le service informatique de la Clinique Bretéché propose l’utilisation d’un nouvel outil, développé en interne, permettant depuis tous les logiciels l’envoi des documents, tels qu’une lettre de sortie, compte rendu d’hospitalisation, compte rendu opératoire ou tout autre document jugé nécessaire à la prise en charge en cours ou future d’un patient.

Une imprimante virtuelle est installée sur le poste de travail ainsi qu’une application de recherche d’un patient et de ses séjours directement dans le dossier médical établissement. Après sélection du séjour le document peut être envoyé dans le DPI. Le PMSI est alors automatiquement prévenu de l’arrivée d’un nouveau document.

Bretéché sur la voie de l’authentification unique (SSO)

Cet outil simple et rapide, permet un gain de temps important pour les secrétariats, évitant ainsi la connexion au DME et l’envoi au PMSI d’un listing des documents intégrés.

Après quelques semaines en test, l’équipe informatique propose cette

installation aux praticiens de Bretéché L’équipe Informatique Bretéché Franck Chevallier - Cyrille Hissler Matthieu Salvador

A la Clinique Bretéché : Le rapport avant passage en « Commission décisionnel HAS » est arrivé suite à la visite de certification du 10 au 13 avril dernier ; la décision finale sur le niveau A ou B parviendra d’ici la fin de l’année 2018.

Le rapport permet de connaître le niveau de maturité des 9 thématiques investiguées • Management Q-GDR : 7 Maîtrisé • Risque infectieux : 7 Maîtrisé • Droits des patients : 6 Maîtrisé et 1 Défini • Parcours patient : 5 Maîtrisé et 2 Défini (1 écart) • Dossier patient : 5 Maîtrisé et 2 Défini • PEC médicamenteuse : 7 Maîtrisé • Bloc opératoire : 7 Maîtrisé • Endoscopie : 3 Maîtrisé et 4 Défini

•

Secteur naissance : 7 Maîtrisé

Au total, 85% « Maîtrisé » et 15% « Défini.

Selon le dernier rapport national HAS des résultats de certification à juin 2018, sur 1858 établissements certifiés, le niveau de maturité de la totalité des thématiques est de 73% « Défini » et 18% « Maîtrisé ».

Un écart a été constaté sur le parcours patient/coordination des soins (lettre de sortie chirurgie, appel du lendemain en ambulatoire).

Les experts visiteurs ont mis en avant le professionnalisme et l’appropriation de toutes les équipes dans la démarche qualité et la sécurité des soins.

A Roz Arvor : L’établissement a reçu les experts visiteurs pour une visite du 19 au 21 juin 2018.

Pascaline LE GUELLEC Responsable qualité et gestion des risques - Clinique Bretéché le mag | 17

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Campagne de sensibilisation sur les comportements au bloc opératoire pour prévenir les infections du site opératoire (ISO).

Les ISO restent un problème majeur en chirurgie augmentant les durées d’hospitalisation, les coûts et la morbimortalité. Malgré leur diminution d’environ 50% depuis ces 20 dernières années, les ISO restent la deuxième cause des infections associées aux soins (ENP 2017), et la proportion des ISO a même augmenté entre 2012 et 2017 passant de 13,5 % à 15,92 %.

La survenue d’une ISO est souvent multifactorielle, elle peut être liée à la gravité de l'état du patient, le type d’intervention, la classe de contamination, la durée ou encore à la

De gauche à droite : Nolwenn UGUEN et Aurélie MILLION, infirmières au bloc opératoire et Christelle BINELLI Responsable bloc opératoire

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contamination de l’environnement.

Des mesures efficaces ont été mises en place tant au niveau de l’environnement, de l’organisation ou encore des pratiques, comme par exemple les Réseaux de Surveillance, la maîtrise de l’antibioprophylaxie, la préparation cutanée, la qualité de l’environnement, les RMM… Toutes ces démarches s’intégrent dans une logique de gestion des risques. Malgré tout, une infection sur six en établissements de santé est une ISO. Aurélie, Marie et Nolwenn, infirmières du bloc opératoire de la Clinique Saint Augustin ont assisté à une formation interne sur le risque infectieux au bloc opératoire. Sensibilisées sur ce sujet, à leur retour elles ont travaillé en collaboration avec l’infirmière hygiéniste, Béatrice GEGOUX, sur le comportement au bloc opératoire afin de prévenir ces ISO. Rappelons ce qu’est le comportement au bloc opératoire, quelle définition ?

C’est une discipline à adopter visant à réduire la contamination microbiologique du site opératoire

à partir de l’environnement. Cette discipline concerne l’habillage, l’hygiène des mains, le maintien de la stérilité du matériel et la dynamique des personnels, tant médical que paramédical.

Cinq posters ont été créés et affichés au bloc opératoire à une semaine d’intervalle : • Poster d’introduction : comportement au bloc • Hygiène des mains • Comportement au bloc opératoire • Tenue au bloc opératoire • Le port de la coiffe • Le port du masque

A gauche :Béatrice GEGOUX, infirmière hygiéniste à droite Marie VERGNEAU , infirmière bloc opératoire.

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LE MÉTIER DE...

Chef de projet Qu’entendons-nous par « chef de projet » ? allons nous renseigner auprès de Marine Roure.

Quelle formation, quel parcours avezvous suivi pour atteindre ce poste de chef de projet ?

J’ai fait mes études dans une école d’ingénieur. Mon école m’a formée dans un cursus à l’origine généraliste, mais j’ai choisi très tôt de me spécialiser dans la santé. J’ai eu la chance de pourvoir faire un premier stage à la clinique Bretéché, dans le service de médecine aiguë. Je garde un excellent souvenir de ce stage, où j’ai été complètement intégrée dans une équipe très dynamique, qui m’a fait découvrir ce qu’était un service de soins. Après cela, je n’ai plus voulu quitter la santé, et j’ai fait un second stage, cette fois-ci au bloc opératoire de la Polyclinique de l’Atlantique. A chaque fois, j’étais là en soutien des professionnels pour les accompagner dans leurs projets. De fil en aiguille, des projets de plus en plus complexes m’ont été confiés, et le dernier en date est le projet de regroupement de Santé Atlantique.

En quoi consiste la gestion de projet ?

Question difficile… la définition de la gestion de projet est très abstraite. Faire de la gestion de projet consiste à définir une ligne directrice pour atteindre l’objectif souhaité, et de tout faire pour que l’objectif puisse être atteint dans les temps impartis. Il y a donc une très grande partie de préparation et d’anticipation, puis une partie (bien plus rapide !) d’exécution. Mais en réalité, on fait tous de la gestion de projet. Dès lors que l’on souhaite faire changer quelque chose de nos habitudes, c’est un projet.

Quelles sont les capacités professionnelles nécessaires (techniques, relationnelles…) ?

Il ne faut pas avoir peur des surprises !

On a beau tout prévoir, il y a toujours des choses à ajuster, des solutions à rechercher. Il faut donc faire preuve d’une grande adaptabilité, avoir beaucoup d’idées, et être très

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organisé pour ne laisser passer aucune information qui pourrait manquer à l’avenir.

Mais un projet ne se gère pas tout seul.

Il faut donc avoir une équipe autour de soi, sur laquelle on peut compter, et avec laquelle on peut réfléchir pour trouver toutes les solutions aux problèmes posés. J’ai la chance de pouvoir travailler avec une équipe très enthousiaste et volontaire, avec qui les séances de travail et d’exécution sont toujours proactives et bénéfiques.

En quoi définiriez-vous le poste de chef de projet sur Santé Atlantique ? quelles sont les tâches courantes ?

La réponse dépend du moment du projet dans lequel on est. Longtemps avant la date du déménagement, il s’agissait plutôt d’animation de groupes de travail pour définir les organisations futures. Puis nous sommes passés dans une phase de préparation active, où il fallait mettre en place des plans d’action et les suivre, pour s’assurer que tout allait pouvoir être fait en temps et en heure. Enfin, lors des phases d’exécution, ma place est sur le terrain, au contact des autres, pour m’assurer que tout se déroule comme prévu et procéder aux ajustements nécessaires.

Cependant quelle que soit la phase dans laquelle on se trouve, j’ai toujours des rituels comme les réunions de suivi avec la direction, ou bien avec les cadres des services, la coordination du chantier avec les architectes, et la réponse à toutes les questions qu’on me pose, par mail ou téléphone.

Comment vivez vous votre expérience sur Santé Atlantique ?

Mon expérience à Santé Atlantique est tout simplement unique ! Je suis partie d’une page blanche, j’ai réfléchi à la manière dont nous allions pouvoir nous organiser pour gérer ce projet, puis nous avons construit la méthodologie avec les cadres et les directeurs de la clinique, tout en incluant les salariés, notamment dans les visites, les ajustements d’ergonomie des locaux grâce au bâtiment témoin et dans les

groupes de travail pilotés par les cadres des services. J’aime les défis, je sais que j’ai beaucoup de chance d’avoir pu vivre une telle expérience, et j’adore mon métier.

Quelles sont les plus grandes difficultés de votre poste ?

Sans hésitation : la quantité de mails !

Je me fixe toujours pour objectif d’être réactive afin de donner la réponse aux questions que l’on me pose le plus rapidement possible. Mais je dois avouer que c’est très difficile, et j’ai souvent du retard dans mes mails, ce dont je ne suis absolument pas fière.

La gestion de projet en santé est elle duplicable dans tous les secteurs d’activité ?

D’après moi, la gestion de projet est plus compliquée en santé que dans les autres secteurs, tout simplement à cause du facteur humain. Dans les établissements de santé, c’est le patient qui est au cœur des préoccupations, ce qui rend le système plus compliqué car nous n’avons pas le droit à l’erreur. De ce fait, nous travaillons énormément en transversalité, et ces techniques sont applicables dans les autres secteurs.

Néanmoins, l’inverse est aussi vrai, et certaines techniques de l’industrie sont également applicables chez nous, en les adaptant à nos particularités. le mag | 21

CÔTÉ GROUPE

ET AILLEURS...

Elsan s’organise autour de 38 territoires de santé La structuration de l’offre de soins sous forme de territoires de santé vise à mieux répondre aux besoins des patients et aux enjeux de la nouvelle Stratégie nationale de santé. Elle est essentielle pour accompagner la transformation actuelle du secteur de la santé.

Dans ce cadre, Elsan fait évoluer son organisation et se structure autour de 38 territoires de santé qui rassemblent les 120 établissements du Groupe.

L’organisation autour de territoires de santé est une étape déterminante pour renforcer la qualité de l’offre de soins pour chacun, au travers de parcours plus fluides et coordonnés. Elle a pour objectif de concevoir et mettre

en œuvre des projets médicaux par territoire pour favoriser un meilleur maillage de proximité au service du patient tout en offrant des soins de qualité, innovants et humains.

La direction de chaque territoire est désormais assurée par un directeur de territoire qui reste directeur de son établissement ou de ses établissements. Aux côtés des directeurs de chaque clinique du territoire et de la communauté médicale, ils définissent ensemble le projet médical et l’organisation des filières de soins au service des patients.

Un titre de championne de France vient couronner beaucoup d’effort ?

Je m’entraine 3 fois par semaine, par séance de 3 heures et à l’approche du championnat du monde de façon plus intense.

Quelle est la préparation pour le championnat du monde ?

C’est devenu une habitude, je gère ma préparation. Pour le championnat du monde, je suis soutenue par deux coatchs : un préparateur physique et un préparateur en haltérophilie psychologue.

Pascal Dutronc, directeur général délégué des cliniques Elsan à Nantes est le directeur territorial de Nantes.

CARTOGRAPHIE DES TERRITOIRES DE SANTÉ

Dans quel état d’esprit es-tu actuellement ?

Pour l’instant je ressens de l’excitation.

La peur viendra un peu plus tard, avec

C ÔTE D ’O PALE

H AINAUT

M OSELLE

B REST

N ANTES

P OITOU -C HARENTES

C ENTRE BOURGES

N ANCY - H AUT M ARNAIS

A UVERGNE

B ORDELAIS

18 TERRITOIRES D’ÉTABLISSEMENTS 20 TERRITOIRES MONO-ÉTABLISSEMENTS

A VIGNON T ARNAIS T OULOUSE

A UDOIS B EARN -B IGORRE

M ÉDITERRANÉE

C ATALOGNE

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Toute une clinique derrière sa championne... l’inquiétude pour arriver au poids requis qui sera déterminant pour la catégorie et la charge à soulever lors de la compétition. L’adrénaline monte petit à petit, c’est beaucoup de plaisir et à la fois angoissant de représenter la France, mon pays, lors d’une compétition. Je suis impatiente, c’est une expérience unique à vivre : participer au protocole d’ouverture, porter la tenue estampillée FFHM, défiler parmi toutes les autres nations… J’ai beaucoup de fierté, et j’espère honorer mon pays en montant sur le podium.

Toute la clinique soutient Suzanne dans sa préparation et lui souhaite bonne chance pour la compétition. Le MAG sera aussi un moyen de vous tenir au courant !

Suzanne Bodard est aide-soignante dans le service de médecine de la clinique Saint Augustin. Depuis 9 années, Suzanne pratique l’haltérophilie et enchaine les titres de championne de France. Cet été, du 19 au 25 août, elle représentera la France au championnat du monde qui se déroulera à Barcelone.

Suzanne, comment es-tu arrivée à l’haltérophilie ?

Il y a 9 ans, suite à une blessure lors d’une compétition de judo, je me suis tournée vers la musculation, puis vers l’haltérophilie. Dès la 1ère participation au championnat de France, j’ai pris le titre de ma catégorie et depuis 9 ans, je garde ce titre. J’ai également participé au championnat du monde de Chypre il y a 9 ans où j’ai fini 3ème. Depuis, je suis chaque année qualifiée. Cependant, pour des raisons de coût notamment en frais de déplacement et de logement, je sélectionne les déplacements. Cette année le championnat du monde se déroule en Espagne, les frais à engager sont moins importants que pour un déplacement en Australie par exemple.

Je remercie aussi la clinique, la direction et mes collègues qui se sont mobilisés par solidarité. le mag | 23

AGENDA Bienvenue aux nouveaux praticiens :

Docteur Pierre COULBOIS Urgentiste orthopédie Santé Atlantique Février 2018

Docteur Frédéric SIMONNEAU Anesthésiste-Réanimateur Santé Atlantique Juin 2018

Retrouver les praticiens des cliniques ELSAN NANTES depuis votre PC, tablette ou smartphone en utilisant le navigateur web : nantes.annuaire-elsan.fr Informations : s.leparoux-reseaunantais@elsan.care

Appel à candidatures…

Le MAG est le seul outil commun aux cliniques ELSAN à Nantes, il est né fin 2014 dans le cadre du lancement d’une dynamique « réseau » ; Il est à son 9ème numéro. Un comité de rédaction et de relecture, composé de soignants et administratifs des établissements Elsan Nantes, se réunit à chaque numéro (1 à 2 fois/numéro) pour proposer et participer à la sélection des sujets et recueillir les témoignages.

Vous souhaitez participer à l’organisation des numéros ? Vous souhaitez garantir le lien entre les auteurs et les relecteurs ? Rejoignez-nous ! médecins, soignants, paramédicaux, administratifs, secrétaires médicales... serez les bienvenus.

Les membres du Comité de rédaction et moi-même sont à votre disposition pour toutes précisions.

Bien à vous Stéphanie Leparoux Chargée de communication Elsan Nantes s.leparoux-reseaunantais@elsan.care – Tél 06 73 90 97 82

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