Les seniors et leurs animaux : bien plus qu’une compagnie ! 4
ÉVASION
Sous le soleil des jonquilles 13
CONSEILS
Réfléchir à ses directives anticipées 16
SANTÉ
Les promesses non tenues des compléments alimentaires 18
PORTRAIT
Daniel Joggi, entre force tranquille et engagement 20
SANTÉ
Des secrets controversés, mais efficaces… 22
GASTRONOMIE
Recette gourmande 24
LA VIE DU CLUB 26
Dans ce onzième numéro du ClubMag, nous vous invitons à plonger dans un monde où les liens entre les seniors et leurs compagnons à quatre pattes sont mis à l’honneur. Notre dossier explore cette relation spéciale, où la présence d’un animal peut apporter tant de joie et de réconfort dans la vie quotidienne.
Côté santé, nous vous proposons un test sur les compléments alimentaires, ainsi que des conseils précieux sur les directives anticipées. Ces sujets essentiels vous permettront de prendre soin de vous et de vos proches de manière éclairée.
Laissez-vous également séduire par notre rubrique Évasion, où nous vous emmenons sous le soleil des jonquilles pour une escapade inoubliable. Et pour les amateurs de découvertes culinaires, notre recette de poulet thaï saura égayer vos papilles et vous transporter vers de nouveaux horizons gustatifs.
Dans cette édition, nous mettons également en lumière le portrait inspirant de Daniel Joggi, ainsi que celui de notre membre, Françoise de Chalvron. Leurs histoires reflètent la diversité et la richesse des parcours de seniors.
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Pour faciliter la lecture de cette publication, nous avons renoncé à féminiser les expressions désignant des personnes, des fonctions ou des professions. Mais il va de soi que même formulés au masculin, ces termes s’appliquent aux deux sexes.
Enfin, ne manquez pas de consulter notre rubrique « La vie du club » pour découvrir les prochaines excursions et événements organisés pour vous ainsi que les nombreux avantages proposés aux membres.
Nous vous souhaitons une excellente lecture et restons à votre disposition pour toute suggestion ou témoignage que vous souhaiteriez partager avec nous.
Impressum
Édition
Pro Senectute Vaud, Rue du Maupas 51 1004 Lausanne
021 646 17 21, club@vd.prosenectute.ch
Conception, rédaction et coordination
Charlotte Christeler, Mehregan Joseph, Pro Senectute Vaud et la collaboration de Christian Chevrolet, Lionel Cretegny, Isabelle Jaccaud, Béatrice Paltani et Yolande Cartoni
Régie des annonces
Urbanic Régie publicitaire, Av. Edouard-Dapples 54, 1006 Lausanne
079 278 05 94, info@urbanic.ch
Mise en page et graphisme
DidWeDo, Lausanne
Impression
PCL Presses Centrales SA, Renens
Rejoignez notre club de membres et profitez de nombreux avantages !
Plus d’informations en page 26
Au service des seniors depuis plus de 100 ans !
Fondée en 1919, Pro Senectute Vaud est une association privée reconnue d’utilité publique dont la mission est de contribuer au bien-être matériel, physique et moral des personnes en âge de retraite. Elle emploie plus de 100 collaborateurs et peut compter sur le soutien de quelque 500 bénévoles et auxiliaires pour offrir des prestations de qualité aux seniors vaudois. Pour en savoir plus sur notre organisation : vd.prosenectute.ch
Tristan Gratier Directeur Pro Senectute Vaud
Les seniors et leurs animaux : bien plus qu’une compagnie !
Par Isabelle Jaccaud
Chats et chiens égayent la journée de leurs humains, ils aident à rompre la solitude, donnant un sentiment d’être utiles, bref ils contribuent au bien-être. Certains protégés deviennent un membre à part entière de la famille. Plongée dans un monde d’amour et de caresses avec conseils et témoignages y compris pour résoudre les problèmes lorsqu’ils surgissent.
Pourquoi craquer pour un animal de compagnie ? Est-ce trop tard de prendre un chien, un chat ou des perruches ? Que se passera-t-il en cas d’hospitalisation du maître ? Comment être soutenu lors du décès de son animal ? Autant de questions que l’on peut se poser en regardant avec envie la complicité qui réunit un humain et son compagnon à poils ou à plumes. Des solutions existent pour aider les seniors et elles méritent d’être mieux connues.
Des bienfaits précieux
Vivre avec un animal de compagnie apporte un enrichissement à un senior. Souvent les retraités sont seuls, suite au décès du conjoint ou en raison de la dispersion de la famille. Cette solitude peut être lourde, accentuée par le sentiment de ne plus avoir de rôle social pour certains. Les animaux de compagnie offrent aux seniors une rare occasion de renouer avec des relations sociales, en fournissant une présence réconfortante, ainsi que de nouveaux moments de complicité à partager.
Impossible de promener son chien sans interactions : un petit garçon viendra le caresser, une maman poussera son landau sur le même itinéraire chaque matin et des liens se tisseront. La présence d'un animal offre un sujet de conversation gratifiant à l’heure du café entre amis où l’on échange photos et anecdotes. Promener son chien, en favorisant le mouvement quotidien par tous temps, est également une activité bénéfique pour le cœur.
Arnaques
Les petites annonces proposant des animaux à vendre sont souvent des arnaques, où il faut payer pour des prétendus frais de douane, pour un animal fictif. Prudence. Dans tous les cas, il faut avoir vu l’animal dans son élevage ou chez son propriétaire avant de l’adopter ou de l’acheter.
Prendre soin de son compagnon à quatre pattes
Les animaux de compagnie apportent beaucoup d’amour, mais nécessitent des soins en retour. Quand on a de la peine à se déplacer, que l’on ne dispose plus de voiture, aller chez le vétérinaire ou au salon de toilettage devient un parcours qui peut se révéler pénible. Des idées existent pour se simplifier la vie.
Quand les choses se compliquent
Une chute, une hospitalisation non prévue, voire un départ en EMS et c’est toute une organisation et une routine qui s’écroulent. Pour éviter des angoisses aux propriétaires, quant à l’avenir proche ou lointain de leur animal préféré, il est bon de connaître où trouver de l’aide.
Zoothérapie
« Pattes Tendues » une association romande à but non lucratif qui forme des bénévoles avec leur animal (chiens, chats, colombes ou hamsters) pour des visites en milieux hospitaliers et EMS. Des conférences sont organisées afin de mieux faire connaître la thérapie assistée par l’animal et les bienfaits du contact et de la relation avec un animal. www.pattestendues.org
« Un rendez-vous que je ne raterai pour rien au monde »
Marina, une jeune retraitée de Lausanne, partage son témoignage sur sa décision de devenir bénévole pour promener des chiens, après avoir vaincu sa peur envers ces animaux.
Soins et assistance à domicile
Toute sa vie, Marina a eu peur des chiens. Cette peur incontrôlée a débuté vers l’âge de 7 ans, après une morsure par un berger allemand. « Dès lors, dès qu’un chien s’approchait de moi, j’étais tétanisée par la peur, ce qui amusait beaucoup mon entourage, à mes dépens », se remémore-t-elle. Durant la Covid, Marina s’est beaucoup promenée avec une amie qui avait un chien, un croisement d’Appenzellois et de Border Collie. Si elle voulait se promener avec son amie, elle devait accepter la présence de celui-ci.
L’intelligence de l’animal a permis à Marina de surmonter sa terreur. Lors des rendez-vous, le chien montrait qu’il la reconnaissait, mais ne s’approchait pas. Au fil des longues promenades, il lui a laissé tout le temps de l’apprivoiser, marchant à côté d’elle. « J’ai commencé par une petite caresse sur le dos, puis sur la tête et enfin j’ai osé me faire approcher par d’autres chiens : une belle découverte ! », se réjouit-elle. Puis Marina a eu envie d’aller plus loin en côtoyant d’autres races, petites, grandes, calmes, énergiques.
Promener des chiens
En septembre 2022, elle décide de consacrer une journée par semaine à cette activité, en promenant des chiens d’un refuge. À chaque fois, elle découvre un nouveau chien. Elle brave tous les types de conditions météorologiques, bien qu’elle ait ralenti ses promenades d’hiver en raison de la réticence des petits chiens à sortir par temps froid.
Les bénévoles sont tenus de garder les chiens en laisse pour éviter des rencontres potentiellement difficiles avec d’autres chiens. Les balades varient en durée, en fonction de la taille et du niveau d’énergie du chien. Marina accorde 30 minutes aux chiens petits et moyens, tandis que les plus grands ont droit à une promenade de 50 minutes pour pouvoir se dépenser davantage.
Contacts gratifiants
« C’est un rendez-vous que je ne manque sous aucun prétexte, car un animal compte sur moi pour sa promenade ». Elle a toujours dans sa poche quelques friandises qu’elle accompagne par un moment câlin, comme elle l’appelle. Certains sont gourmands, d’autres pas. Certains aiment les caresses, d’autres pas du tout, elle n’insiste pas. « J’immortalise chaque promenade par une photo ou même un selfie si le chien est d’accord, bien entendu ! » Photos qu’elle a regroupées en un joli livre qui témoigne qu’elle a su dépasser sa peur des chiens.
Les horaires fixes des promenades limitent un peu les interactions avec les autres bénévoles, mais elle a cependant rencontré des personnes de tous âges, des trentenaires aux personnes âgées de 65 à 80 ans, ainsi que des familles avec des enfants.
Enfin, la question de savoir si elle a envie d’adopter les chiens qu’elle promène suscite une réponse affirmative de Marina : « Certains chiens sont vraiment très touchants », avoue-t-elle. Elle conclut en mentionnant qu’elle est aussi bénévole pour ASA (voir interview plus loin), une association prenant en charge les promenades des chiens dont les maîtres sont hospitalisés ou dans l’incapacité momentanée de pouvoir sortir leur animal, soulignant ainsi l’importance de ce service dans la communauté.
« J’immortalise chaque promenade par une photo ou même un selfie si le chien est d’accord, bien entendu ! »
Depuis 35 ans en Suisse et plus de 10 ans dans le canton de Vaud. Nous proposons une gamme complète de prestations permettant le maintien à domicile. Une collaboration avec les proches aidants permet à nos client(e)s de rester le plus longtemps possible dans leur foyer.
Prenez rendez-vous pour un entretien de conseil gratuit et sans engagement.
021 311 19 20
Senevita Casa Vaud Avenue des Baumettes 3, 1020 Renens Téléphone 021 311 19 20, www.senevitacasa.ch/vaud
Une toiletteuse à domicile
En emménageant à La Tour-de-Peilz, Véronique, toiletteuse dans le salon Bobby&Friends qu’elle partage avec une collègue, a constaté que de nombreuses personnes âgées (certaines ont plus de 80 ans) avaient de la difficulté à amener leur chien ou leur chat au salon.
Difficile de transporter un chat au salon lorsqu’on ne conduit plus ou qu’on a de la peine à prendre le bus. C’est pourquoi Véronique a mis en place un service de toilettage à domicile, offrant ainsi une solution de proximité abordable (CHF 20.– le déplacement dans la région de la Riviera, entre Cully et Villeneuve). Soit elle effectue les soins directement à domicile ou elle transporte l’animal au salon de toilettage et le ramène après les soins.
« J’ai débuté en avril 2023 et maintenant je suis débordée grâce au bouche-à-oreille »
« L’expérience est très sympa ! Je viens avec ma table, mes produits. J’entre au domicile des personnes, je vois la place que prend l’animal chez les seniors, nous discutons. Souvent c’est le seul contact social que la personne âgée a de la journée ».
Elle souligne aussi la difficulté rencontrée par les seniors lorsqu'ils ont besoin d’aller chez le vétérinaire. De nombreux taxis refusent de prendre des chiens. Véronique offre un soutien à ses clients en effectuant la course chez le vétérinaire ou même en gardant de temps en temps leur animal pendant un ou deux jours. « Je ne prends qu’un animal à la fois, c’est comme si c’était mon animal pour une courte durée. »
Elle a tissé des liens avec ses clients, devenant une figure de confiance pour de nombreuses familles qui apprécient sa flexibilité et sa compréhension des besoins spécifiques des animaux de compagnie et de leurs propriétaires. www.newsite.bobbyandfriends.ch 076 525 11 88
Aide pratique en cas d’urgence
La fondation ASA (Aide Senior animaux) soutient les seniors qui rencontrent des situations difficiles avec leur animal de compagnie, lors d’hospitalisation ou de départ en EMS.
Créée en 2011 à Nyon par huit personnes, la fondation compte trois antennes, à Nyon, Lausanne et Genève. Dans chaque antenne, un groupe d’action réceptionne les demandes via un numéro de téléphone. Dans les zones rurales, les gens s’entraident énormément et il n’y a pas le même besoin. Le président de la fondation, Gilles Altwegg, vétérinaire, nous explique comment ASA fonctionne.
Premier cas de figure : une personne âgée (dès qu’elle a passé le cap de la retraite) doit être hospitalisée ; elle vit seule avec son chien et ne sait que faire de son animal. Souvent, les CMS préviennent directement ASA qui récupère le chien et cherche en urgence une famille d’accueil dans les 24 heures. ASA dispose de bénévoles, soit des promeneurs ou des familles d’accueil qui vont prendre le chien en pension pendant une durée d’un mois environ, le temps de l’hospitalisation. À sa sortie, la personne ne sera peut-être pas apte à promener son chien. ASA fera appel à ses promeneurs bénévoles jusqu’à la guérison du propriétaire de l’animal.
Autre cas : une personne âgée doit malheureusement partir en EMS ou alors décède. Souvent, les seniors ne veulent pas que leur animal finisse dans une SPA. ASA s’engage à s’occuper du chien, en le mettant en famille d’accueil le temps de rechercher quelqu’un susceptible de l’adopter définitivement. Par exemple par un senior qui a perdu son animal de compagnie et qui a demandé à la fondation de lui en retrouver un adapté à son âge et à sa condition physique. Une jolie manière de donner du bonheur à quelqu’un qui n’a plus de chien ; et la personne qui part en EMS est rassurée quant au sort de son compagnon à quatre pattes.
Deuil douloureux
Le deuil lié à la perte d’un animal de compagnie est souvent minimisé. Malgré la difficulté de parler de cette peine, la communication est essentielle. En cas de mécompréhension de la douleur par l’entourage, des professionnels (vétérinaires, groupes de parole, psychologues) peuvent offrir du soutien. Une ligne d’écoute est disponible via l’association Vivre son deuil-Suisse (AVSDS) au 078 898 83 11.
www.vivresondeuil-suisse.ch
Crématoire et jardin du souvenir
Pour la Société vaudoise de protection des animaux (SVPA), l’incinération individuelle dans son crématoire permet de traiter dignement la dépouille mortelle de son animal. Un jardin du souvenir est conçu pour répondre aux attentes des personnes intéressées, soit en louant une concession pour l’urne contenant les cendres, soit pour les déposer gratuitement.
Le jour où il partira. L’aimer, s’y préparer est un ouvrage inspirant écrit par Elli Radinger, la spécialiste des loups et des chiens.
Elle raconte la mort de sa chienne et souhaite transmettre force et courage à ceux qui s’occupent d’un animal dont la fin est proche.
Directives anticipées
Pour préparer un avenir à son animal de compagnie lorsque l’on décède, il est possible de faire part de ses souhaits dans ses directives anticipées. Pour savoir comment remplir ce document, lire le sujet consacré quelques pages plus loin dans le magazine.
Quand son animal s’en va L’animal de compagnie apporte beaucoup de bonheur et de raison de vivre. Les médecins remarquent que la perte d’un animal de compagnie peut avoir un impact significatif sur la vie d’une personne, en particulier pour les seniors. L’animal joue un rôle crucial dans le maintien de la santé mentale et sociale. Il est un motif pour sortir, faire des rencontres, créer des relations sociales. Après la perte d’un animal, souvent le propriétaire dépérit à la maison et hésite à adopter un compagnon craignant qu’il ne lui survive. De nombreux cabinets vétérinaires sont au courant de l’existence d’ASA.
« Des personnes âgées nous appellent ou sont enregistrées chez nous, et au moment où elles ont besoin d’un animal de compagnie parce qu’elles ont perdu le leur, nous faisons tout pour leur trouver un compagnon adapté. »
Gilles Altwegg
Bénévoles bienvenus !
La fondation compte 400 à 450 bénévoles. C’est énorme, mais elle en recherche encore, car pendant les vacances ou à la veille de Noël, il est difficile de trouver du monde disponible. Gilles Altwegg lance un appel : « les gens qui se sentent concernés, par exemple les jeunes retraités qui veulent s’occuper et donner de leur temps, sont bienvenus pour s’inscrire comme bénévoles ! » Il peut y avoir des périodes avec des situations d’urgence et puis ne plus avoir d’appels pour quelques mois, la demande est irrégulière. La tâche consiste à promener un chien, le nourrir, voire l’accueillir.
Quant aux chats, le problème est plus complexe. Placer un chat dans un appartement est très compliqué : dès que la fenêtre est ouverte, il s’échappe et essaie de rentrer chez lui. La fondation d’ASA n’arrivait pas à placer les chats en famille d’accueil pour des périodes d’un mois. D’où la création de la Maison d’ASA. Cette chatterie, à Gingins au-dessus de Nyon, d’une capacité de 40 chats, reçoit les chats orphelins. Ceux-ci y sont placés jusqu’à ce que leur maître rentre ou jusqu’à une adoption définitive et peuvent même y terminer leur vie s’ils ne peuvent être placés.
Le site est en train d’être agrandi pour accueillir davantage de pensionnaires. Les chats vivent à la charge de la fondation (grâce notamment aux dons reçus). Pour essayer d’équilibrer la comptabilité de la Maison d’ASA aux charges importantes (hypothèques de la maison, salaire des deux gardiens), la fondation accepte de prendre en pension des chats de personnes qui partent en vacances, en plus des chats des seniors hospitalisés.
Plus d’infos sur ASA
Vous souhaitez en savoir davantage sur les services de la fondation ASA ou envisagez de devenir bénévoles ?
Le site www.asajfk.ch propose des informations détaillées et les contacts nécessaires dans les trois antennes, ainsi que la chatterie de la Maison d’ASA.
BONS PLANS
La fondation Nana peut donner un coup de pouce pour les prestations vétérinaires lorsqu’une personne à l’AVS et au budget modeste n’arrive pas faire face aux coûts importants. www.fondation-nana.ch
La Fondation Zbinden est une fondation suisse, avec un site internet en allemand, mais il est possible d’envoyer un mail en français pour être soutenu à : www.jazbi.ch
Livraison d’aliments
Si l’on a de la peine à se déplacer ou à transporter des charges, l’achat d’aliments ou de litière pour son animal peut être une réelle difficulté. Des services de livraison d’aliments existent. Le vétérinaire peut être une bonne source d’informations pour savoir où s’adresser dans sa région.
Pet-sitter
Yoopies est une plateforme qui met en relation propriétaires d’animaux et pet-sitters pour trouver quelqu’un pour garder chat, chien et tout animal de compagnie, tout près de chez soi. www.yoopies.ch
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Sous le soleil des jonquilles
Sous le soleil des jonquilles
Par Isabelle Jaccaud
En route pour une promenade en pentes toutes douces avec des jonquilles à perte de vue, à Eclépens, au pied du Mormont. C’est aussi l’occasion de découvrir le canal d’Entreroches et de pique-niquer sur un banc dans la quiétude des bois.
Dès la mi-mars et jusqu’en avril, elles parsèment les sous-bois. Les jolies trompettes d’or embellissent la forêt et les clairières près du Mormont, à quelques pas d’Eclépens. Pour contempler ces stars éphémères, il suffit de suivre notre itinéraire dans le parc naturel des jonquilles, une escapade modulable suivant sa forme ou ses envies vu le large réseau de chemins. Les jours de semaine sont à privilégier, pour savourer la nature en évitant l’afflux de promeneurs dominicaux attirés chaque année par la floraison. La cueillette est interdite, afin que chacun profite des beautés de ce moment fugace.
On accède au début du parcours à deux pas de la gare d’Eclépens 1 , après avoir contourné d’énormes réservoirs dans la zone industrielle, en direction de l’est. Le parking est tout proche de l’ancien canal d’Entreroches, mais on réserve la découverte de ce site pour plus tard. Place à l’émerveillement, à la beauté lumineuse de ces fleurs qui s’étalent partout, tel un tapis de soleil. Après un début sur un chemin goudronné, on emprunte un sentier agréable pour flâner dans les sous-bois. De nombreux bancs et places de pique-nique 2 permettent de profiter du spectacle.
Puis le chemin s’enfonce en forêt, les jonquilles se font plus rares et, dans un virage, nous découvrons quasiment à vol d’oiseau la cluse, sorte de gorge taillée en travers du Mormont 3 . Elle est traversée par la ligne CFF qui jaillit d’un tunnel sur quelques dizaines de mètres avant de plonger dans un autre tube. L’endroit est très exposé au soleil, un panneau « Attention vipères ! » en atteste.
Pour une pause, mieux vaut descendre dans la cluse pour profiter d’un coin romantique, au bord de l’eau : le canal d’Entreroches 4 . C’était un projet fou imaginé il y a 400 ans ; ce canal devait permettre aux bateaux de marchandises de relier la Méditerranée à la mer du Nord. Un tronçon a été utilisé entre Cossonay et Yverdon jusqu’en 1829.
En descendant quelques marches, on pénètre dans ce lieu historique. Les vestiges du projet sont bien là : sous la mousse, on distingue encore des murs de pierre hauts de 7 mètres. Le canal est ponctué de panneaux illustrés faisant revivre cette période, où les barges transportaient des tonneaux de vin, tirés par des hommes dans ce passage étroit. De nos jours, la faune et la flore ont repris leurs droits.
Pour les curieux qui veulent prolonger l’excursion de dix minutes, on peut suivre la signalisation jusqu’au nord de la cluse, pour découvrir l’authentique maison du port de l’époque, 5 où logeaient le commis et le gardien des écluses. Retour au point de départ en traversant l’ancien canal de part en part, aux allures de jungle avec ses lianes et ses pontons de bois 6
ANCIEN CANAL D'ENTREROCHES
Accès
En voiture, parking au début du parcours ; en train ou bus, jusqu’à Éclépens-gare.
Infos www.eclepens.ch
Distance
3,5 kilomètres
Dénivelé +/— 100 m
Durée env. 1 h (sans les pauses)
(De gauche à droite)
Sabine Morex, Marielle Schopfer, Paula Aeschmann, Ariane de Bourbon Parme et Marie-Aurore Rochat-Smeyers, fondatrice de NeoLife
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Plus que des mots, un profond désir de bien servir. Savez-vous quel sentiment procure une activité accomplie avec passion ? Quelqu’un a dit « ce qui mérite d’être fait, mérite d’être bien fait ». La s’attèle à mettre du cœur dans tout ce qu’elle entreprend.
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A PROPOS DE NEOLIFE
NeoLife a été fondée en 2015 par Marie-Aurore Rochat-Smeyers, audioprothésiste diplômée avec plus de 20 ans d’expérience dans les métiers de l’audition.
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De cette manière, nous pouvons analyser au plus juste votre environnement et ainsi vous conseiller de manière efficace.
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NeoLife est présent dans les cantons de Vaud, Fribourg, Genève, Neuchâtel, Jura, JuraBernois et Franches Montagnes.
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TILERIE
PARC NATUREL DES JONQUILLES
Réfléchir à ses directives anticipées
Par Isabelle Jaccaud
La décision de rédiger des directives anticipées doit être prise lorsque l’on jouit encore de toute sa capacité de discernement. Cet outil d’autodétermination permet d’établir clairement les choix médicaux et les limites à poser pour soi-même.
Qu’en est-il des formulaires ? Une personne peut être très à l’aise avec un formulaire, une autre moins. Des médecins travaillent avec un jeu de cartes appelé Go Wish qui aborde le thème, non pas avec des questions précises, mais avec des déclarations de valeur ; ainsi une valeur peut être de pouvoir garder sa dignité. Une dame avait perdu ses cheveux ; pour elle, garder sa dignité signifiait que lorsqu’elle recevait des visites à l’hôpital, elle puisse être vue avec sa perruque. Chacun peut décider de la façon la plus a déquate d’approcher le sujet. On peut remplir un formulaire et avoir encore envie de donner plus d’informations à son entourage pour expliquer sa démarche. Un exemple : une dame dans la septantaine, en pleine forme, avait rempli ses directives anticipées où elle disait ne pas vouloir être intubée. Ses enfants n’ont pas compris cette volonté. Elle a donc complété son formulaire avec les cartes Go wish (voir encadré) où elle a ajouté comme valeur : sentiment d’avoir accompli ma vie, tout ce qu’il reste pour moi est du bonus. En le précisant ainsi, ses enfants ont mieux compris où elle se situait dans sa démarche.
Quel est le défi le plus courant dans ces démarches ? Il y a des seniors qui souhaitent en parler à leur famille et celle-ci bloque. Et l’inverse : les enfants essaient d’en parler aux parents et ne savent pas comment aborder ce sujet qui reste encore tabou. La consultation sociale de Pro Senectute permet d’échanger avec un professionnel, sans la charge émotionnelle d’une discussion en famille.
BONS PLANS
Plus d’informations
L’espace d’information et d’accueil Info Seniors Vaud vous prête main-forte dans vos démarches. info@infoseniorsvaud.ch — 021 641 70 70 ou via infoseniorsvaud.ch/dispositions-personnelles
Vous y trouverez des renseignements sur le mandat pour cause d’inaptitude. Il permet de nommer quelqu’un pour gérer ses affaires ou faire ses paiements, en cas de perte de discernement.
Jeu de cartes utiles
Go Wish est un jeu de cartes qui facilite l’expression de ses souhaits pour la fin de vie et aide à les partager à ses proches. Il se pratique seul ou à plusieurs et permet de clarifier ses valeurs.
Choisir d’écrire ses directives anticipées permet de réfléchir et poser des mots sur ses volontés sans urgences, plutôt que la question soit tranchée par d’autres. Cela peut soulager l’entourage d’avoir des directives claires. Un cheminement qui peut prendre un certain temps.
Carol de Kinkelin, référente Info Seniors Vaud, partage son expérience et livre ses conseils.
Quand faut-il établir ses directives anticipées ?
Dès qu’on est adulte, tout le monde peut être amené à se pencher sur le sujet. Ce n’est jamais évident de se projeter dans ce type de questionnement. Il s’agit de toute une réflexion à entamer. Parfois, un sujet à la radio ou un article dans un journal sont le déclencheur, ou alors certains événements dans la vie personnelle. C’est une première étape.
Où trouver du soutien ?
Peut-on écrire ses directives anticipées soi-même ?
On peut les rédiger sans utiliser de formulaire si l’on a des idées précises concernant les traitements médicaux souhaités. Il suffit de les noter sur une feuille, de dater et de signer.
Il est important de clarifier les termes, surtout pour les personnes qui ne désirent pas d’acharnement thérapeutique, un concept très subjectif. Pendant le Covid, quelqu’un a spécifié qu’il ne voulait pas être intubé en cas d’hospitalisation. Voilà une information très technique et détaillée.
La définition d’acharnement thérapeutique peut varier d’une personne à l’autre. Par exemple, certains considèrent la chimiothérapie comme nécessaire, tandis que d’autres la voient comme de l’acharnement. Discuter avec son médecin traitant permet de clarifier ses appréhensions concernant certains traitements ou maladies.
Chez Pro Senectute, des consultations sont offertes gratuitement à tous dès l’âge de la retraite, avec des bureaux répartis sur tout le sol vaudois. Nous proposons le Docupass, un formulaire complet (voir encadré). D’autres institutions, comme la Fédération des Médecins Suisses (FMH) ou Caritas font de même.
Comment choisir son représentant thérapeutique ? Quand on a plusieurs enfants, si l’on décide d’en nommer un comme représentant thérapeutique, cela signifie que les autres n’auront plus voix au chapitre. La personne concernée peut avoir peur de blesser un enfant en en désignant un autre comme représentant. On peut désigner quelqu’un d’extérieur à la famille pour éviter des conflits. Parfois, je conseille d’ouvrir la discussion lors d’une réunion de famille. Un enfant peut se sentir très à l’aise pour endosser ce rôle alors qu’un autre non. Une solution peut apparaître ainsi. Autre conseil : que ce soit un membre de la famille ou un proche, choisir quelqu’un en adéquation avec ses valeurs.
Doit-on déposer ses directives anticipées ? Je conseille vivement d’en faire une copie pour le médecin traitant, pour qu’il soit au courant de la démarche, ainsi que pour le représentant thérapeutique. Dans le Docupass de Pro Senectute, il y a une petite carte qui peut être conservée dans le portefeuille. C’est également possible de déposer ses directives dans le dossier électronique du patient.
Faut-il renouveler régulièrement ces directives ?
C’est utile de les relire tous les deux ans pour s’assurer d’être toujours d’accord avec ce qu’on a écrit. On peut changer d’avis à tout moment et donc les modifier, les refaire ou les laisser telles quelles.
Bon à savoir
Docupass ou eDocupass
Pour faciliter vos démarches, Pro Senectute propose le Docupass, en format papier ou électronique, une solution pratique et reconnue pour les dispositions personnelles.
Conférences Info-seniors
Quand, comment et pourquoi établir des directives anticipées ? Tel est le thème des conférences que Pro Senectute Vaud propose pour une première approche, afin d’y voir un peu plus clair et savoir à qui s’adresser.
• 29 avril à Lausanne
• 24 juin à Vevey ;
• 30 septembre à l’Abbaye
• 7 novembre à Crissier
Questions personnelles
Vous avez la possibilité de demander des consultations individuelles.
Les promesses non tenues des compléments alimentaires
Par Lionel Cretegny, responsable Tests comparatifs à la FRC (Fédération romande des consommateurs)
Pour se préparer et faire face aux bobos de l’hiver, rien de tel que des vitamines, pourrait-on penser. Malheureusement, notre test montre que les étiquettes ne sont pas toujours le reflet du contenu et que les études prouvant l’utilité de ces produits manquent.
En supermarché ou en pharmacie, le rayon des compléments alimentaires a explosé. Que ce soit pour garder la forme, favoriser la pousse des ongles et des cheveux, pour les seniors ou les plus jeunes, ces produits répondent à tous les cas de figure possibles. Et ils se trouvent aussi à tous les prix, parfois très élevés. S’ils sont utiles, voire nécessaires dans certains cas (grossesse, carence avérée), en consommer n’est jamais anodin.
Les emballages sont prudents quant aux allégations, il n’empêche, ces gélules, comprimés ou poudres à diluer ont des noms évocateurs : Power Boost, Immuno Plus, Immun Aktiv, pour citer quelques exemples. Pas besoin de beaucoup d’imagination pour en déduire les bienfaits…
Fini, la maladie ou le coup de mou hivernal ? Pas si sûr. La FRC, en partenariat avec Pro Senectute, a sélectionné dix compléments en supermarché ou en pharmacie. Tous soutiennent le système immunitaire ou sont des complexes multivitaminés, censés tout faire. Le laboratoire qui les a analysés a vérifié si les valeurs indiquées sur les emballages correspondent effectivement au contenu du produit. Or des écarts ont été constatés.
En conclusion
Plusieurs vitamines et minéraux ont des concentrations différentes de celles annoncées. Nous avons considéré qu’une marge de 10 % pourrait être tolérée, mais que des variations supérieures entre teneurs déclarées sur les étiquettes et celles réellement mesurées en laboratoire sont problématiques. Le consommateur achète-t-il alors vraiment ce qu’il y a d’inscrit sur l’emballage ? Les résultats du laboratoire sont assez désolants dans ce domaine : seuls les produits contenant uniquement une vitamine et un oligoélément (vitamine C et zinc) s’en sortent bien. Dès que le produit contient plus de molécules, avec des cocktails de vitamines et minéraux, les non-conformités augmentent.
Avec ces nouvelles données issues du laboratoire, ces produits peuvent-ils toujours être appelés des compléments alimentaires ? Les fabricants sont libres d’indiquer la mention « compléments alimentaires » sur les emballages pour autant que les exigences de l’Ordonnance sur les compléments alimentaires (OCAI) et l’Ordonnance sur l’information sur les denrées alimentaires (OIDAI) soient respectées. Ces dernières exigent qu’un tel produit couvre au moins 15 % des besoins journaliers en vitamines et oligoéléments selon nos mesures, tous les produits de notre échantillon respectent bien ce critère, à une exception près…
Si une personne est en bonne santé, une alimentation équilibrée lui apportera toutes les vitamines et minéraux nécessaires pour passer l’hiver sans encombre. La prise de compléments ne se justifie que pour quelques rares catégories de la population, à savoir les femmes enceintes, les seniors ou les personnes souffrant d’une carence avérée. Lesquels consulteront un médecin qui saura prescrire les compléments nécessaires, correctement dosés, et qui offrira le suivi nécessaire.
Ces compléments alimentaires sont censés compléter les besoins journaliers.
Tous ne remplissent pas cette fonction et certaines étiquettes indiquent des vitamines avec parfois un apport journalier de 6000 %.
Consultez le tableau récapitulatif des résultats des tests des dosages des compléments alimentaires sur notre site internet.
Pour stimuler et réguler le système immunitaire, la vitamine D et le zinc sont des ingrédients intéressants. Quant à la vitamine C, longtemps présentée comme étant la molécule venant à bout des maux hivernaux, des recherches ont montré que cette vitamine pouvait réduire la durée de la convalescence, mais la différence ne se comptait qu’en poignées de minutes. Il manque des études prouvant son efficacité dans la prévention et le traitement du rhume et de la grippe. C’est aussi le cas pour les autres vitamines et minéraux présents dans les compléments alimentaires. Il manque cruellement des preuves irréfutables de leur efficacité.
BONS PLANS
« Adopter une alimentation équilibrée, de saison et colorée, est la meilleure manière de s’assurer de bénéficier de toutes les vitamines, minéraux et oligoéléments nécessaires à une bonne santé, souligne encore Rebecca Eggenberger, spécialiste Alimentation à la FRC. Il s’agit de privilégier les légumes et les protéines, ainsi que de limiter au maximum sel, sucres, mauvaises graisses et produits ultratransformés. »
* Note : 1 à 2,9 = insuffisant, 3 à 4,9 = peu satisfaisant, 5 à 6,9 = moyen, 7 à 8,9 = bon, 9 à 10 = très bon
All in One Power Boost
Cuivre, zinc et Vitamines A, B12, D et C
Vitamine B12
Immusan Direkt de Tetesept
MultiVit d’Axamine * *
et Vitamine A
PORTRAIT
Daniel Joggi, entre force tranquille et engagement
Propos recueillis par Mehregan Joseph
Tétraplégique des suites d’un accident de ski en 1977, Daniel Joggi, ingénieur agronome de formation, s’est engagé de nombreuses années pour contribuer au bien-être des personnes para et tétraplégiques. À l’âge de 60 ans, alors qu’il se préparait à prendre une retraite anticipée, il a joué les prolongations sur demande de la Fondation Suisse pour paraplégiques en reprenant la présidence durant pas moins de onze ans ! Retraité depuis 2020, il nous accueille chez lui, à Trélex près de Nyon, avec Françoise son épouse et leur chienne Égée, pour un échange sur son parcours et sur ce qui l’anime aujourd’hui.
Comment avez-vous rejoint la fondation suisse pour paraplégique pour y travailler ?
Quand j’ai eu mon accident, je pratiquais du sport et nous avons fondé un club en fauteuil roulant qui faisait partie de l’association suisse des paraplégiques. Ensuite, j’ai fait partie du comité central. En 2001, j’ai pris la présidence de l’association des paraplégiques. En tant que président de l’association, j’ai été nommé à la fondation d’abord en tant que membre. C’est en 2009 que j’ai pris la présidence de la fondation jusqu’en 2020.
Durant votre engagement, en tant que président, quel a été pour vous le plus grand accomplissement ?
La première chose c’est d’avoir réussi, en tant qu’organisation faîtière, à réunir toutes les pièces du puzzle, car les différentes entités commençaient à se disloquer. Deuxièmement, ce sont les travaux d’extension, de rénovation et de construction sur le campus à Nottwil. On a augmenté la taille globale de toute l’organisation. Tout ce que j’ai pu accomplir, je l’ai fait grâce au soutien et à l’aide de Françoise, mon épouse. Elle a géré toute la logistique qui me permettait de passer trois jours par semaine à Nottwil.
Quels sont les progrès majeurs dans la rééducation et l’accompagnement des personnes para et tétraplégiques que vous avez observés ces vingt dernières années ?
Du point de vue technique, c’est l’électronique qui a permis d’améliorer beaucoup de domaines, comme les fauteuils, les systèmes pour tirer un fauteuil, la domotique, les voitures. Les voitures sont devenues aussi beaucoup plus faciles à conduire. L’électronique a permis à certaines personnes tétraplégiques de conduire alors qu’avant ce n’était pas possible.
Et sur le plan médical ?
Il y a eu beaucoup de progrès. Martin Schwab a réussi à montrer qu’on pouvait faire repousser des nerfs du système central alors qu’auparavant, on pensait qu’une fois que le système central était lésé, on ne pouvait pas récupérer. On s’est aperçu que ce n’est pas tout à fait vrai. Même si aujourd’hui on ne sait pas faire guérir des paraplégiques, on a des pistes pour améliorer leurs fonctionnalités. Aujourd’hui, une équipe comme celle de Grégoire Courtine et Jocelyne Bloch fait des avancées qui permettent à des personnes qui ont certaines lésions d’avoir des espoirs, voire déjà des possibilités de récupération. Alors que ce n’était pas encore possible il y a vingt ans.
Est-ce que le fait d’être romand a posé des difficultés pour rejoindre la tête d’une institution suisse, basée à Nottwil, dans le canton de Lucerne ? Oui et non. J’ai eu la chance d’apprendre le Suisseallemand alors que j’étais enfant. J’ai passé des étés dans une ferme en Suisse allemande et j’ai toujours eu l’occasion de le pratiquer. Et j’ai aussi fait mes études d’ingénieur à l’EPFZ.
Qu’est-ce que vous aimeriez que les gens mobiles aient conscience à propos des personnes en chaise roulante ?
Le plus important c’est qu’ils les traitent comme n’importe qui. Qu’ils n’aient ni peur, ni une quelconque retenue par rapport à quelqu’un qui se trouve en fauteuil roulant, même si ça peut paraître difficile de communiquer. Par exemple, qu’ils ne s’adressent pas à la personne qui les accompagne, mais à la personne en chaise directement. Ce n’est pas parce qu’on a eu un accident qu’on a perdu sa personnalité.
Qu’aimeriez-vous voir encore changer dans les infrastructures publiques ?
Les choses se sont améliorées, mais pas autant qu’elles auraient dû. Je pense qu’il n’y a toujours pas assez de logements adaptés. Pour les transports, il y a certes beaucoup de bus qui sont accessibles et plus de la moitié des gares qui sont aux normes, mais il en reste encore beaucoup qui ne le sont pas. La convention internationale sur les droits des handicapés signée par la Suisse stipule que les personnes handicapées doivent pouvoir prendre les transports publics par elles-mêmes, c’est-à-dire sans aide, et c’est loin d’être le cas. Les nouveaux trains Bombardier en sont un exemple, puisqu’il faut descendre pour entrer et remonter pour sortir, c’est plutôt casse-gueule, aussi pour des personnes âgées. La faute n’est pas seulement du côté des gens qui pourraient faire le job, c’est aussi du côté des handicapés eux-mêmes, car ils ne vont plus assez dans les endroits inadaptés pour montrer que c’est nécessaire de les rendre accessibles.
Le dossier de ce numéro du magazine porte sur les animaux de compagnie et leurs bienfaits. Vous avez eu plusieurs chiens. Qu’est-ce qu’avoir un chien représente pour vous ?
J’aime la compagnie d’un chien. On en a eu quand nos enfants étaient jeunes, d’abord un très gros chien fort et puissant, pas évident à gérer, et ensuite un cocker assez caractériel. Après ces expériences, nous n’avons pas eu de chiens pendant un certain temps, mais une fois, par hasard, j’ai vu une démonstration des chiens de la fondation Le Copain. Ce sont des chiens d’assistance qui aident les personnes à mobilité réduite. Je me suis dit que ça pourrait être une bonne chose d’avoir un chien éduqué et le responsable de cette organisation m’a contacté le jour où il avait un chien à donner qui autrement aurait été réformé. C’était un labrador noir avec qui l’on a tout de suite eu un excellent contact et il est rentré le jour même avec nous.
Qu’est-ce que ces chiens formés à l’assistance peuvent faire ? Ils peuvent par exemple ramasser des choses par terre et nous les déposer sur les genoux. Ils sont aussi entraînés à aboyer sur commande. Donc si j’ai besoin d’aide et que ma voix ne porte pas assez, ma chienne peut aboyer pour moi. Ils savent exécuter plus de quarante commandes.
Comment avez-vous vécu la transition de la vie professionnelle à la retraite ?
On avait le projet de faire un voyage en Namibie pour mai 2020 et c’est à ce moment que le Covid est arrivé. Donc la retraite a été brusque, mais aussi à cause du Covid qui a bloqué tout le monde. Pendant toute cette période, on s’est beaucoup occupé de nos petits-enfants qui vivent juste à côté. On va souvent en France où l’on possède une maison dans le Sud et où on aime passer du temps.
Vous avez fini par faire ce voyage en Namibie ?
On a enfin pu le faire en mai 2023. Ça a été un voyage extraordinaire, entre la Namibie, le Botswana et on est revenus par le Zimbabwe jusqu’à Pretoria. On y a vu beaucoup d’animaux sauvages magnifiques.
Que diriez-vous à quelqu’un qui arrive à la retraite ?
Pour moi, le principe reste le même toute la vie : c’est de rester mobile dans sa tête et physiquement, garder les yeux ouverts et profiter des choses qui s’offrent à nous.
Qu’est-ce qui vous enthousiasme ?
Je m’enthousiasme pour des tas de petites choses. J’aime regarder le sport, le ski, l’athlétisme, le rugby, que ce soit le sport handicap ou non. J’aime aussi voir le progrès de mes petits-enfants, le plus grand a neuf ans et a un piano. Il joue déjà vraiment bien. Enfant, j’ai fait du piano et les méthodes de l’époque étaient très différentes ; moi il m’a fallu des années pour faire ce que lui sait déjà faire. Je m’enthousiasme aussi beaucoup pour la recherche à laquelle je participe en tant que cobaye pour un projet du CHUV du groupe Neurorestore mené par le neuroscientifique Grégoire Courtine.
Qu’est-ce qui vous agace ?
Non, il n’y a rien qui m’agace (rires). Mais il m’arrive encore maintenant de m’énerver quand je n’arrive pas à faire certaines choses avec mes mains. C’est plutôt de la frustration. Ce qui a été le plus dur pour moi ce n’est pas tellement de ne plus pouvoir marcher, mais de ne plus pouvoir me servir de mes mains comme je voulais. Je n’ai plus pu jouer de la guitare ou du piano, ça m’a bien manqué. Ce sont des choses que je ne peux pas enseigner à mes petits-enfants. Je n’y pense pas trop, je veux me concentrer sur ce que je peux encore faire plutôt que sur ce que je ne peux pas faire.
Trois adjectifs pour vous décrire ?
Battant, persévérant et puis un peu épicurien quand même (rires).
Daniel Joggi, que peut-on vous souhaiter ?
De rester en forme. Comme ça, Françoise et moi, on va pouvoir encore faire des tas de projets.
Note de la rédaction : Dans le portrait d’Antoine Jaccoud, publié dans le précédent ClubMag, nous avons omis de mentionner l’auteur et détenteur des droits de la photo illustrative Emilien Itim. Nous lui adressons toutes nos excuses.
Des secrets controversés, mais efficaces…
Par Christian Chevrolet, journaliste retraité et blogueur d’Info Seniors
Vaud
Brûlure, verrue, eczéma, hémorragie ou autres douleurs ? N’en déplaise à la médecine classique, l’efficacité des faiseurs de secrets laisse parfois pantois. Qu’on y croie ou non.
C’était il y a cinq ou six ans, dans le Sud de la France. En rangeant un brûleur thermique, j’ai fait la bêtise de rattraper la buse encore brûlante plutôt que de la laisser tomber. Immédiatement, une importante cloque s’est formée dans la paume de ma main, très douloureuse. Je serrais les dents et jurais contre ma stupidité lorsqu’une amie a suggéré d’appeler une connaissance dans le Jura suisse qui pourrait me soigner grâce au secret.
Je suis athée et plutôt sceptique sur tout ce qui échappe à un raisonnement scientifique, surtout si cela se fait par téléphone. Je me souviens donc d’avoir ricané et décliné la proposition. Mais ma femme ne m’a pas écouté et a appelé cette personne qu’elle ne connaissait pas, lui a expliqué la situation et lui a simplement communiqué mon prénom, l’endroit où je m’étais brûlé et le lieu où nous nous trouvions.
Puisque je vous le raconte, vous vous doutez de l’issue : la douleur a rapidement diminué et une heure après, elle s’était complètement envolée. Les jours suivants, la cloque, que j’ai régulièrement continué à désinfecter, s’est dégonflée et a disparu, sans laisser la moindre cicatrice. Je suis toujours athée, mais je suis bien obligé de reconnaître que quelque chose s’est passé, comme de très nombreux autres témoignages l’ont confirmé avant moi. Peut-on parler de miracle ?
« Pour les miracles, il faut aller à Lourdes ou à Fatima !, répond le faiseur de secrets valaisan Georges Delaloye1, lui qui reçoit 150 appels par jour, week-end inclus ! Mais je dirai que la foi aide dans tous les cas ». Elle aide, mais n’est pas indispensable, j’en suis la preuve.
1 Que puis-je faire pour vous ?, journal de vie d’un guérisseur et faiseur de secrets, Georges Delaloye, éditions Favre, 2017
2 Nouveau guide des guérisseurs de Suisse romande, Magali Jenny, éditions Favre, 2021.
Pas de diagnostic Pourtant, la plupart des secrets sont des prières ou des incantations que seuls les faiseurs connaissent et qu’ils formulent en se concentrant sur la personne à soigner. Ils les ont euxmêmes reçus d’un proche ou d’une personne de confiance et s’engagent à ne les utiliser que pour aider et soigner, sans trier ni faire payer (un don est toutefois possible, mais ne doit pas être une condition préalable). Ils ont également l’interdiction de formuler un diagnostic, de promettre la guérison et de suggérer au patient d’interrompre un suivi médical.
« Les plus connus concernent les brûlures et les hémorragies, explique Magali Jenny, anthropologue spécialisée dans les médecines traditionnelles et auteur d’un ouvrage sur le sujet 2 Pour les problèmes de peau (verrue, eczéma), il faut se rendre sur place à cause du rituel, mais les autres peuvent être traités par téléphone, SMS ou email.
Médecins sceptiques
La médecine classique est sceptique. « Elle évoque l’autosuggestion ou l’effet placebo, commente Magali Jenny dans son livre. Mais alors, comment expliquer qu’un bébé ne présente, après secret, aucune cicatrice à la suite d’une brûlure, ou que le secret fonctionne aussi sur les animaux ? (…) Et finalement, peu importe de savoir comment ça marche. L’important, c’est que ça marche ! ».
Une liste de faiseurs de secrets est souvent disponible, mais réservée (sur demande) aux patients des urgences ou dans les services des grands brûlés, notamment au CHUV.
On trouve 250 adresses dans le livre 1 de Georges Delaloye, ou sur l’application « Faiseurs Secrets » (Google ou Apple, achat unique de CHF 5.–), régulièrement mise à jour.
wwww.gedelaloye.ch
Dr Magali Jenny, anthropologue des religions Les mystères des « faiseurs de secret », une conférence proposée dans le cadre des Rencontres des Mystères de l'UNIL 2023.
À voir sur YouTube, durée 45'.
Rue de la Gare 15 - 1110 Morges Tél. 021 803 73 11 info@paux.ch - www.paux.ch
Recette gourmande
Par Béatrice Paltani et Yolande Cartoni
Poulet à la thaï
Béatrice Paltani et Yolande Cartoni bénévoles, de la Grande Tablée à Nyon, ont mis à l’honneur la Thaïlande lors de la Semaine du goût 2023. Amateurs de saveurs parfumées, ce plat est pour vous !
Pour 6 personnes en plat
Ingrédients
• 500 g de blanc de poulet
• 2 cuillères à soupe d’huile d’olive ou de coco
• 1/2 cuillère à café de sel
• 1/2 cuillère à café de poivre noir
• 1 oignon moyen
• 2 gousses d’ail émincées
• 1 cuillère à soupe de gingembre frais râpé
• 1 cuillère à café de coriandre en poudre
• 3 cuillères à soupe de pâte de curry rouge
• 1 boîte de lait de coco entier (400 ml)
• 1 gros poivron rouge
• 100 g de pousses d’épinards
• le jus d’1 citron vert
3 cuillères à soupe de coriandre fraîche
Préparation
1. Éplucher l’oignon puis l’émincer. Éplucher l’ail et le gingembre. Râper le gingembre et écraser l’ail. Laver et émincer finement le poivron. Couper le poulet en cubes de taille moyenne.
2. Chauffer l’huile dans une grande poêle. Ajouter l’oignon émincé, et faire revenir pendant 3 à 5 minutes, jusqu’à ce qu’il soit translucide. Ajouter les morceaux de poulet, et mélanger jusqu’à ce qu’ils ne soient plus roses, environ 6-8 minutes.
3. Ajouter ensuite l’ail écrasé, la coriandre en poudre et le gingembre râpé, puis mélanger 3 minutes. Ajouter ensuite le curry rouge et bien mélanger pendant 1 minute pour enrober le poulet.
4. Verser le lait de coco. Porter à ébullition lentement, puis réduire le feu et laisser mijoter à découvert environ 10-15 minutes (jusqu’à ce que le poulet soit cuit). Dans les 5 dernières minutes de cuisson, rajouter les épinards et les poivrons émincés.
5. Remuer le curry plusieurs fois pendant la cuisson afin que les saveurs imprègnent bien le poulet.
6. Retirer la casserole du feu, et ajouter le jus de citron vert ainsi que la coriandre hachée. Servir aussitôt avec du riz blanc.
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Juriste et passionnée d’immobilier, Sabrina Reynier a créé IMMO-VIE-AGEE en 2013 à Rolle (VD), avec l’objectif de remettre la vente en viager au goût du jour. Pari réussi : beaucoup de ventes chaque année et des clients toujours plus nombreux (surtout avec le contexte actuel). C’est aujourd’hui la meilleure alternative pour que les personnes âgées puissent rester chez elles sans changer leurs habitudes tout en recevant un capital financier.
La vente en viager occupé offre de nombreux avantages et son principe est simple: il s’agit de vendre son logement en conservant le droit d’y habiter jusqu’à la fin de ses jours (seul ou en couple). Au moment de la vente, le vendeur perçoit une somme en capital : le «bouquet». Il peut aussi opter pour un bouquet et une rente mensuelle à vie qui complétera sa retraite, fiscalement intéressante.
Ce sont des propriétaires d’un certain âge (70 ans, idéalement 80 ans ou plus), avec ou sans enfant, qui vendent en viager leur appartement ou leur maison afin d’obtenir un capital puis un complément de revenu régulier tout au long de leur vie.
C’est une façon pour eux de régler une partie de leur succession, de vivre mieux financièrement et d’aider leurs proches de leur vivant.
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Nouveau
Dès 2024, le concept de partenariat du club de membres a fait l’objet d’une refonte complète. Le nombre de partenaires a été réduit pour mettre en place un mode de collaboration plus avantageux pour toutes les parties prenantes.
Dès le prochain numéro du ClubMag, ainsi que dans nos différents canaux de communication, nous aurons le plaisir de vous présenter plus précisément nos nouveaux partenaires, qui sont des références dans leurs domaines respectifs.
Cette liste est en évolution constante ; vous pouvez la trouver sur la page dédiée de notre site internet : vd.prosenectute.ch/club
Nous sommes ravis de vous informer que les entreprises suivantes nous ont déjà rejoints :
– l’Association vaudoise d’aide et de soins à domicile (AVASAD)
– la Fondation Barry
– les Pompes Funèbres Générales
– Pharmacie 24 SA
– Meditec SA
– Les Transports de la région Morges Bière Cossonay (MBC)
– TRAVYS SA
Nous sommes impatients de vous faire découvrir les avantages et les opportunités offerts par ces partenariats.
Sorties
28 juin 2024, départ à 9 h
Visite de la Distillerie de Bassins
Visite guidée d’une production suisse d’huiles essentielles naturelles suivie d’un repas au restaurant de la Clef d’Or à Bursinel.
Située le long du Jura suisse, c’est une entreprise familiale qui cultive sur ses terrains et en collaboration avec d’autres agriculteurs de la région, une large gamme de plantes aromatiques et médicinales. Ces dernières sont ensuite distillées afin d’obtenir des huiles essentielles et des eaux florales 100 % pures et naturelles, utilisées pour l’aromathérapie, la parfumerie ainsi que la production de leur gamme de produits cosmétiques.
CHF 30.– visite, un savon par personne, repas et transport depuis Lausanne compris.
27 septembre 2024, départ à 9 h 30 Visite de la fromagerie et du restaurant d’alpage de Grandsonnaz-dessus
Une journée exceptionnelle pour découvrir la transformation du lait de vache des alpages en fromage et autres spécialités.
Avec le Chasseron en arrière-plan, cette fromagerie artisanale vous ouvre ses portes pour une visite guidée captivante. Vous aurez l’occasion de plonger dans l’univers traditionnel de la fabrication du fromage et d’en apprendre davantage sur les méthodes artisanales qui font la renommée de cette région. Après la visite, nous vous invitons à savourer une délicieuse fondue au restaurant d’alpage.
CHF 20.– visite, repas et transport depuis Lausanne compris.
Informations et inscriptions
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Atelier boulangerie à La Fabrique
Le 10 novembre dernier, nous avons eu le plaisir de découvrir La Fabrique, à Champagne. Cette journée a été marquée par un atelier dédié à la création d’un assortiment de flûtes feuilletées. Sous la guidance attentive de notre hôte, chaque participant a pu exprimer sa créativité en suivant les instructions avec précision. Pour prolonger cette expérience culinaire, nous avons été chaleureusement accueillis au 1424, le restaurant de La Fabrique, où nous avons savouré un repas exquis dans une ambiance conviviale.
Musée Audemars Piguet
« Les organisateurs de la journée au Brassus méritent de chaleureux remerciements. Non seulement nous avons été gâtés par une météo magnifique, mais tout le déroulement du programme avait été pensé pour le plaisir de chaque participant. Tant à l’hôtel que dans les locaux d’Audemars Piguet, nous avons été reçus avec énormément de gentillesse et de professionnalisme, les commentaires au musée étaient passionnants.
Merci pour cette réussite dont je garde le meilleur souvenir ! »
Catherine Christen
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- aide à la vie quotidienne
- soutien aux proches aidants
- démarche et conseil social
- accompagnement psycho-social
7j/7, 24h/24, dans tout le canton de Vaud.
Portrait de membre
Par Mehregan Joseph
Françoise de Chalvron, 81 ans, bénévole chez Pro Senectute Vaud accueille chaque mois des seniors de la région à la Table au bistrot chez Fernand à Pully. Rendez-vous est donné dans ce bistrot le temps d’un café.
Vous avez un look inspirant !
J’ai toujours été comme ça, j’ai toujours aimé me démarquer des autres. Même quand j’étais jeune, ma mère aussi était comme ça. Je ne m’en aperçois même pas, ce sont les gens qui me le font remarquer. Je suis quelqu’un qui lit des tas de magazines, qui aime la mode, qui aurait aimé travailler dans la mode. À l’époque c’était réservé aux gens qui vivaient dans des grandes villes. J’avais une tante qui vivait Paris et j’y allais souvent. C’est là que j’ai découvert beaucoup de choses.
Qu’est-ce qui vous a amené à vous engager auprès de Pro Senectute Vaud ?
En 2016, j’ai rejoint le Kaléidoscope, un Quartier Solidaire à Pully et c’est par ce biais que j’ai découvert Pro Senectute Vaud. Avant j’en avais entendu parler comme tout le monde, mais c’était réservé comme on dit « aux vieux ».
Je viens très régulièrement dans ce bistrot et, en discutant avec le patron que je connais bien, je me suis dit qu’une Table au bistrot pourrait marcher. Le patron est assez ouvert et on s’est lancés. Les gens ont vite adhéré, il y a à chaque fois une quinzaine de personnes.
À votre avis pourquoi les seniors viennent-ils
à cette Table au bistrot ?
Je pense que ce qui plaît c’est la convivialité, le fait de rencontrer d’autres personnes. Il y a une certaine amitié qui s’est créée, on est souvent les mêmes, une base qui est solide. L’ambiance est super, le patron très sympa, les gens reviennent facilement. J’ai l’impression que ça leur fait du bien de se retrouver plutôt que d’être seuls devant leur assiette. Une bonne partie d’entre eux sont aussi actifs dans l’association du Kaléidoscope. Tout ça a permis de créer pas mal de liens.
Et à vous, qu’est-ce que ça vous apporte d’animer ces rencontres ?
J’aime le contact avec les gens. J’ai plaisir à voir les gens prendre plaisir. Les gens sont tellement contents, enthousiastes. On déborde un peu avec des petites attentions en plus du repas. Par exemple, quand l’un à son anniversaire il amène un gâteau et moi j’amène toujours des biscuits pour le café. Comme je fais beaucoup de bricolages, je fabrique des liens pour les serviettes, de la décoration de table, ce sont des petits plus que les gens apprécient.
Que diriez-vous à quelqu’un qui arrive à la retraite ?
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Sortez, parlez, rencontrez du monde ! Ne vous laissez pas prendre par l’isolement. Il faut aller à la rencontre des autres. Pour certains je sais que c’est difficile, mais il ne faut pas toujours penser que c’est à l’autre de venir à sa rencontre, c’est aussi à nous d’y aller. C’est aussi une question de caractère, mais on trouve toujours quelqu’un à qui parler.
Avant j’en avais entendu parler comme tout le monde, mais c’était réservé comme on dit « aux vieux. »
Appel à témoignages !
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Écrivez-nous à club@vd.prosenectute.ch
Françoise de Chalvron
CONCOURS : de vidéos
intergénérationnelles
Granfluenceurs
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COMMENT PARTICIPER PRIX
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2 Réalisez une vidéo d’une durée maximale de 2 minutes, en un seul plan (montage minimum).
3 Choisissez une thématique qui vous passionne et laissez parler votre créativité !
4 Faites appel à l’émotionnel ou à l’humour pour toucher votre public.
5 Publiez votre vidéo sur TikTok, YouTube ou Instagram, en identifiant le compte des Retraites Populaires et en utilisant #concourslàpourlavierp
Une place de cinéma (2 places par duo) offerte à tous les participants.
Pour plus d’informations, rendez-vous sur le site : www.retraitespopulaires.ch/concours
Un prix du jury sera décerné à la meilleure vidéo sélectionnée par notre panel d’experts, dont une représentante de Pro Senectute Vaud. Le prix du public sera attribué à la vidéo avec le plus grand nombre d’interactions (likes et partages) sur les réseaux sociaux.
À gagner une activité pour 2 dans le canton de Vaud d’une valeur de CHF 600.–
DATES À RETENIR
Concours ouvert du 15 avril au 30 mai 2024. Annonce des gagnants fin juin 2024.
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