Avec plus de 50 % des gens qui vivent aujourdâhui dans des espaces urbains (80 % en France), il est devenu vital de sâinterroger : Ă quel point avons-nous besoin de nature ? De plus en plus, les donnĂ©es issues de la psychologie et des neurosciences convergent vers le mĂȘme constat : dĂ©connectĂ© du milieu qui lâa façonnĂ© pendant des milliers dâannĂ©es, notre cerveau se dĂ©veloppe moins bien et fonctionne de façon moins efficace et moins apaisĂ©e.
Nombre dâĂ©tudes alertent dâailleurs sur le caractĂšre massif des maladies mentales dans nos sociĂ©tĂ©s modernes. Lâartificialisation de nos cadres de vie nâest Ă©videmment pas seule en cause, mais elle semble jouer un rĂŽle. Toutes ces recherches invitent donc Ă se reconnecter Ă la nature. En sây immergeant rĂ©guliĂšrement, mais aussi en la rĂ©introduisant au coeur de nos villes, de nos lieux de travail, de nos hĂŽpitaux, de nos Ă©coles⊠Et, bien sĂ»r, en la prĂ©servant des multiples dĂ©gradations dont elle est lâobjet. Car la protĂ©ger, câest nous protĂ©ger nous-mĂȘmes. Ă la crise mental