Notes sectorielles 01 dec 2014

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POLYFINANCES FONDS D’INVESTISSEMENT ÉTUDIANT DE POLYTECHNIQUE MONTRÉAL

NOTES SECTORIELLES 24 - 30 novembre 2014 1


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SOMMAIRE Halliburton et Baker Hughes ne font plus qu’un…...................................................6 Véolia-IBM un nouveau partenariat technologique pour gérer l’énergie des villes de façon intelligentes..............................................................................................................8 SABMiller et Coca-Cola s’unissent pour former le plus gros centre d’embouteillage en Afrique......................................................................................................................10 Nouvelle stratégie de Walmart pour augmenter ses commandes en ligne..............12 Restructuration importante chez Reitmans avec la fermeture des Smart Set..........14 Fermeture officielle de la mine du lac Bloom...........................................................16 Referendum en Suisse le 30 Novembre : Les Suisses décident de la politique de la BNS au sujet de l’or National. ..........................................................................................18 Pour ou contre les méga-fusions dans l’industrie pharmaceutique ?.......................20 L’essor de la médecine personnalisée.....................................................................22 Risque à tout prix : le calcul derrière les coûts de R&D pour le développement d’un nouveau médicament...............................................................................................24 L’héritier de Samsung prend des décisions de taille................................................26 La France et l’Allemagne réclament à Bruxelles une loi encadrant Google, Apple, Facebook et Amazon (Gafa)....................................................................................28


PolyFinances c’est,

Le fonds d’investissement étudiant de Polytechnique Montréal a été fondé en 2011 conjointement par le professeur Thierry Warin et par un groupe d’étudiants au baccalauréat provenant de l’orientation projets internationaux.

En se basant sur des concepts d’économie industrielle, ils étudient des méthodes d’évaluation des entreprises menant à la gestion d’un portefeuille d’actions boursières d’entreprises technologiques.

Source des images : Construction désigné par Laurent Patain, Bridge est du domaine public, Money désigné par Venkatesh Aiyulu, Graph désigné par Michael Zenaty Airplane est du domaine public et Award désigné par Scott Baker depuis le site : « www.thenounproject.com».

PolyFinances a été mis sur pied pour permettre de faire le pont entre les compétences de l’élèveingénieur et les secteurs industriels dans lesquels ses compétences s’exprimeront.

PolyFinances contribue à former une nouvelle génération d’ingénieurs : au sommet de leur art en ingénierie, ils seront aussi capables d’analyser les forces et faiblesses d’une entreprise dans son environnement économique et commercial.

Après deux campus à New York, PolyFinances souhaite désormais changer de destinations régulièrement. En 2014, la ville de Washington D.C. a été choisie par le conseil d’administration et la nouvelle équipe.

Les ingénieurs ou futurs ingénieurs souhaitent aussi mettre la technologie au service de la finance. Une équipe d’étudiants de PolyFinances a d’ailleurs remporté un prix lors du Forum Fintech 2013 organisé par Finance Montréal.


Pour sa quatrième édition, PolyFinances 2015 étudiera le thème : «capital de risque». En évolution permanente l’industrie du capital risque a pris son essor avec le développement du secteur des technologies de l’information et de la communication puis a rapidement intégré le secteur des sciences. L’expertise technique de l’ingénieur devient donc une compétence essentielle afin de participer au rigoureux processus de sélection de jeunes entreprises innovantes financées par le capital-risque. L’équipe PolyFinances 2015 aura donc l’opportunité d’acquérir de réels compétences en capital-risque en mettant en oeuvre la théorie enseignée au cours de l’année scolaire, en rencontrant des experts du milieu et en participant à un campus à l’étranger. Au moment de mettre en page ce rapport, la destination finale n’a pas été encore choisie. Boston ou San Francisco. À suivre...


Énergie Halliburton et Baker Hughes ne font plus qu’un… Isabelle Fosting Étudiante au doctorat en génie métallurgique (28/11/2014) Les deux géants du service parapétrolier Halliburton (NYSE:HAL) et

d’une valeur estimé à 7.5G $US.

Baker Hughes (NYSE:BHI) ont convenu lundi dernier d’un accord de rachat amical qui rendrait Halliburton propriétaire de BHI pour la modique somme de 34.6G $US.

importante série de fusions et acquisitions observée ces dernières années dans le secteur et motivée par les contraintes de réduction des coûts d’opérations et dépenses d’investissements auxquelles les compagnies pétrolières font face. Et avec la baisse récente des prix du pétrole, il semble que cette tendance soit partie pour s’accentuer. En plus de Halliburton et BHI cette semaine, Dresser-Rand (NYSE :DRC) (spécialisé dans les équipements d’exploration) a confirmé son rachat à 7.5G $US par Siemens, une des plus grosses acquisitions du groupe. Une autre fusion-acquisition à suivre de près est celle du géant français du service parapétrolier Technip (TEC :FP) et CGG SA (CCG :FP). CCG SA – qui se spécialise dans les services d’exploration – a refusé vendredi dernier une offre de rachat à 1.8G $US de Technip, mais il semblerait que les négociations vont se poursuivre.

Les termes de la transaction prévoient que Halliburton détiendra 64% des parts totales des 2 compagnies et que le rachat sera financé en partie par dette. En réaction à l’annonce, l’action de BHI a monté de 9% le lundi, pendant que celle de Haliburton baissait de plus de 10%. D’un côté, la fusion-acquisition devrait permettre à Halliburton et BHI de mieux faire face à la concurrence sur le marché, notamment à celle de Schlumberger (NYSE :SLB) qui en est actuellement le plus gros joueur. Toutefois, d’un autre côté, advenant que la transaction ne se fasse pas, le contrat inclut des frais de résiliation de l’ordre de 3.5G $US, beaucoup plus importants que la moyenne. Pour être valide, la fusion-acquisition doit encore recevoir l’accord des autorités de régulation, qui doivent notamment s’assurer que l’opération n’aura pas d’effets anticoncurrentiels sur le marché. D’ailleurs, relativement aux lois anticoncurrentielles, Halliburton aurait accepté – en contrepartie du rachat de BHI – de mettre en vente des actifs et segments d’opérations

La fusion Haliburton-BHI fait suite à une

En plus de contribuer à modifier la structure du secteur, ces nombreuses fusions-acquisitions semblent généralement être bien reçues par le marché, et viennent avec des perspectives de croissance intéressantes pour les compagnies et de revenus intéressants pour les investisseurs.


Bibliographie : MICHAEL J. DE LA MERCED, The New York Times. (17 Novembre 2014). Halliburton and Baker Hughes Agree to Friendly $34.6 Billion Merger. The New York Times. http://dealbook.nytimes.com/2014/11/17/ halliburton-to-buy-baker-hughes-for-34billion/?_r=0 Tara Lachapelle, Bloomberg.com. (21 Novembre 2014). CGG May Want to Reconsider Technip’s Offer: Real M&A. Bloomberg.com http://www.bloomberg.com/news/2014-11-20/ cgg-may-want-to-reconsider-technip-s-offerreal-m-a.html PRNewswire, PRNewswire. (20 Novembre 2014). Dresser-Rand Announces Stockholder Approval of Merger Agreement with Siemens. PRNewswire.com http://www.prnewswire.com/news-releases/ dresser-rand-announces-stockholderapproval-of-merger-agreement-withsiemens-283353101.html

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Énergie

Véolia-IBM un nouveau partenariat technologique pour gérer l’énergie des villes de façon intelligentes Romain Le Duc Finissant en génie industriel

(24/12/2014) Tandis que Véolia (VIE : NYSE) s’active sur le plan du digital depuis un

ont axé leur premier développement sur l’eau car IBM est déjà entrain de traiter des activités

bon moment et que l’entreprise souhaite devenir le socle des villes concernant leurs solutions smart en énergie, l’annonce du nouveau partenariat technologique entre cette dernière entreprise et le géant américain des technologies d’informations et de la communication IBM (IBM : NYSE) fait boom !

de Big Data et d’analyse de données propre à l’eau dans la région de Lyon en France et à Tidworth en Angleterre.

C’est au courant du Smart City Expo World Congress à Barcelone que Véolia annonce son nouveau partenariat de force. Le principe : s’associer pour acquérir l’expertise technologique manquante et développer ensemble des technologies numériques pour aider les villes à entrer dans une gestion optimisée de leurs énergies, de leur eau ainsi que de leurs déchets. Agir ensemble pour la planète et dans un secteur en croissance, voilà l’objectif de IBM et Véolia. La première étape de se partenariat se concentrera sur la gestion de l’eau des villes avec la création d’une application baptiser simplement Intelligent Water. Les deux géants

Finalement Véolia et IBM entrent dans la course du développement de la technologie et des énergies pour faire concurrence au premier partenariat développé il y a quelques semaines entre Schneider Electric et ERDF, spécialistes de la consommation d’électricité pour les villes intelligentes. En terme de marché, les deux groupes estiment que les villes intelligentes sous forme de réseau représente aujourd’hui 8,7G $US de marché et que ce dernier atteindra 13G $US ainsi que 21G $US respectivement en 2018 et 2023. Pour atteindre le maximum de parts de marché, Véolia et IBM insiste sur le développement et la vente d’équipements, de capteurs et de services pour obtenir le maximum de contrat dans les villes. Cependant, les revenues probables associés à ce type de marché restent très difficiles à estimer. À l’annonce de ce partenariat, les titres ont connu une légère baisse pour suivre finalement


de très bonne remonté entre le 20 novembre et jusqu’à aujourd’hui. Aujourd’hui les cours de l’action, respectivement pour Véolia et IBM, sont de 14,35 $US et 162,29 $US.

Bibliographie : La Tribune. (20 novembre 2014). Veolia s’associe avec IBM pour mieux gérer les énergies dans les villes. La Tribune. h t t p : / / w w w. l a t r i b u n e . f r / r e g i o n s / s m a r t cities/20141120trib555dc26da/veolia-sassocie-avec-ibm-pour-mieux-gerer-lesenergies-dans-les-villes.html Dupin, L. (19 novembre 2014). Veolia veut devenir «le socle sur lequel les villes construisent leurs solutions smart». L’Usine Nouvelle. http://www.usine-digitale.fr/editorial/veoliaveut-devenir-le-socle-sur-lequel-les-villesconstruisent-leurs-solutions-smart.N297987

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Manufacturier et services SABMiller et Coca-Cola s’unissent pour former le plus gros centre d’embouteillage en Afrique Mohamed-Amine El-Mohri Étudiant en génie industriel

(28/11/2014) SABMiller (JSE:SAB) et CocaCola (NYSE:KO) unissent leurs forces pour lancer la plus grande entreprise

Selon le directeur général de SABMiller, Alan Clark, cette alliance représente d’énormes potentiels de croissance. Malgré que ce ne soit

d’embouteillage en Afrique avec un chiffre d’affaires de 2,9 milliards de dollars. Ces dernier voyant un potentiel de croissance dans la région de l’Est et du Sud de l’Afrique, s’investirons dans une douzaine de marchés.

pas le principal secteur d’activités de SABMiller, la part des boissons non alcoolisés a connu une assez bonne croissance depuis 2009 passant de 17,2% à 20,6% des ventes actuelles. En se servant de l’expertise de Coca-Cola, SABMiller pourrait aspirer à des résultats très intéressants.

Un nouveau joueur important attaquera le marché des boissons en Afrique. C’est la naissance d’une nouvelle unité d’affaires résultant du regroupement entre Coca-Cola et SABMiller. SABMiller, une e n t r e p r i s e anglaise qui se spécialise dans la fabrication et la distribution de bière, a décidé, cette fois-ci, de se diversifier et de se lancer dans le marché des boissons non-alcoolisées à travers cet accord. Ce nouveau groupe créera une société de 2,9 milliards de dollars de chiffre d’affaires dans le sud et l’est du continent africain et sera nommé Coca-Cola Beverages Africa. L’entreprise aura une présence dans une douzaine de pays avec ses 30 usines et ses 14 000 employés. Elle distribuera 40% des produits de Coca-Cola vendus en Afrique, soit un volume annuel de 729 millions d’unités. Avec ces chiffres, Coca-Cola Afrique sera le premier embouteilleur d’Afrique et le dixième à l’échelle mondiale.

Les revenus des ménages africains en forte croissance sont en forte progression qui amèneront les familles à dépenser davantage dans des biens de consommations qui auraient pu être considérés comme étant des biens de luxe autre fois. Par ailleurs, selon le cabinet de conseil McKinsey, les dépenses des africains dans les biens de luxe pourraient passer à 978 milliards en 2020 comparativement à 570 milliards en 2010. Ainsi, le brasseur anglais détiendra 57% de la nouvelle société, alors que Coca-Cola possèdera 11,3% des parts soit 260 millions de dollars d’investissements. Enfin, les 31,7 % des parts restantes seront détenues par Gutsche Family Investment, l’entreprise sud-africaine qui est présentement actionnaire majoritaire de Coca-Cola en Afrique.


Bibliographie : DONADEAU Pierre (27/11/2014). «Coca-Cola et le brasseur de bières SABMiller scellent une alliance en Afrique». Les Échos. Tiré de: http:// www.lesechos.fr/industrie-services/consodistribution/0203972754254-coca-cola-et-lebrasseur-de-bieres-sabmiller-scellent-unealliance-en-afrique-1068989.php# Reuters (27/11/2014). «LEAD 1-SABMiller et Coca-Cola s’allient en Afrique ». Thomson Reuters Tiré de: http://fr.reuters.com/article/ frEuroRpt/idFRL6N0TH1P920141127

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Manufacturier et services

Nouvelle stratégie de Walmart pour augmenter ses commandes en ligne Josiane Rivest Finissante en génie mécanique

(28/11/2014) Walmart (WMT) va mettre en place son système de casiers de réception pour ses commandes en ligne dans le but

toutefois pas encore été introduite au Canada. Selon les estimations de BMO Capital Market, les ventes d’Amazon représentaient 7% du

de compétitionner Amazon (AMZN), juste à temps pour le temps des fêtes.

commerce en ligne l’année dernière. Venait ensuite en deuxième et troisième position Costco avec 1.6% et Walmart avec 1.5%.

Selon le géant du détail américain, bien qu’il serait possible de croire que les consommateurs préfèrent recevoir leurs commandes faites en ligne directement à leur demeure, une grande partie de ceux-ci sont toujours en mouvement et sont, par conséquent, rarement à leur chez-soi pour recevoir leurs marchandises. C’est pourquoi plusieurs préfèrent pouvoir aller chercher euxmêmes leurs commandes effectuées en ligne en magasin. De plus, avec le nouveau système de casiers offert par Walmart, les clients n’ont pas à attendre à la caisse puisqu’ils peuvent tout simplement récupérer leurs biens à leur casier personnel duquel ils possèdent la clé. Walmart avait déjà commencé à tester son système dans une dizaine de magasins à Toronto l’été dernier. Il élargit maintenant sa stratégie à 33 nouveaux magasins d’ici le 5 décembre prochain pour bénéficier de l’achalandage du temps des fêtes qui arrive. Amazon, le plus grand commerçant web au Canada, utilise une stratégie de casiers semblable aux États Unis, mais celle-ci n’a

Walmart prévoit augmenter ses ventes en ligne autour de 9G $US cette année, ce qui représente un doublement par rapport à 2011. Cela représente toutefois seulement 2% de son chiffre d’affaires total qui est d’environ 490G $US. À titre de comparaison, son concurrent Amazon présentait un chiffre d’affaires de 61G $US en 2012. Walmart est la deuxième entreprise au monde en terme de chiffre d’affaires derrière Shell, et la première en commerce de détails. Le groupe WalMart est aussi le premier employeur privé aux États-Unis et au Mexique. L’entreprise WalMart a commencé à s’internationaliser à partir de 1991 et est maintenant présente, sous 71 bannières, dans 27 pays différents.

Bibliographie : Shaw H. (28/11/14). «Walmart Canada expands ‘grab and go’ online service as competition with Amazon heats up». Business Financial


Post. Tiré de: http://business.financialpost. com/2014/11/27/walmart-canada-expandsgrab-and-go-online-service-as-competitionwith-amazon-heats-up/ Damgé M. (02/04/2013). « Avec Internet, Walmart vise le haut du panier». Le Monde. Tiré de: http://www.lemonde.fr/economie/ article/2013/04/02/avec-internet-walmart-visele-haut-du-panier_3151214_3234.html

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Manufacturier et services

Restructuration importante chez Reitmans avec la fermeture des Smart Set Josiane Rivest Finissante en génie mécanique

(28/11/2014) Après l’annonce de la fermeture définitive des boutiques Jacob le mois dernier, c’est maintenant au tour d’un autre

en partie la concurrence qui s’est accentuée au cours des dernières années. D’après Alain Michaud, responsable du secteur du commerce

détaillant de vêtement québécois d’annoncer la fermeture de ses magasins. Mardi dernier, la société Reitmans (RET) annonçait qu’elle mettait fin à sa bannière de boutiques pour femme Smart Set suite à une décision de restructuration de l’entreprise dans le but de rehausser sa rentabilité.

de détails chez PricewaterhouseCoopers Canada, les difficultés de la bannière Smart Set s’expliquent également par le manque de fidélité à la marque de sa clientèle plus jeune ciblée qui est toujours à l’affût de ce qui est nouveau sur le marché de la mode.

La direction de Reitmans a déterminé que la meilleure stratégie pour augmenter sa rentabilité consistait à réorienter ses efforts de ventes. Dans les 12 à 18 prochains mois, la société de mode féminine prévoit donc fermer ou convertir ses 107 magasins Smart Set. Alors que 31 boutiques seront fermées, les 76 autres seront converties en d’autres bannières de l’entreprise telles que Reitmans, Penningtons, Addition Elle, RW & CO., ou Thyme Maternité. L’entreprise affirme avoir fait beaucoup d’efforts pour tenter de regagner des parts de marché avec sa bannière Smart Set en essayant, en autre, d’attirer une clientèle plus jeune. La concurrence était toutefois devenue trop importante et Smart Set n’arrivait plus à compétitionner. En effet, l’expansion à travers le pays des détaillants américains, tels que Target et Walmart, qui offrent de très bas prix, explique

Bien que Reitmans n’a pas dévoilé combien d’emplois seront coupés par la fermeture de ses magasins, la compagnie n’a prévue aucune indemnité importante versé aux membres du personnel. Le chiffre d’affaires de Smart Set s’élevait à 96M $CAN l’année dernière, soit 10% de l’ensemble du chiffre d’affaires de Reitmans. Selon des analystes sondés par Thomson Reuters, les profits de la société devraient augmenter d’environ 42% à 8.2M $CAN à la suite des restructurations annoncées. Suite à l’annonce de l’entreprise montréalaise mardi dernier, le titre a perdu 9 cents à la Bourse de Toronto pour clôturer à 6.06 $CAN.


Bibliographie : Arsenault J. (25/11/14). « Reitmans fermera les magasins Smart Set ». La Presse. Tiré de: http:// affaires.lapresse.ca/economie/commercede-detail/201411/25/01-4822248-reitmansfermera-les-magasins-smart-set.php

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Mines et Construction Fermeture officielle de la mine du lac Bloom Pascal Laprise-Demers Finissant en génie industriel

(24/11/2014) Alors que les rumeurs circulaient depuis plus d’une semaine, la

qui seront éliminés, un dur coup pour cette région, mais également pour la région de Sept-Îles où

compagnie Cliff Natural Resources (NYSE : CLF) décide de fermer définitivement sa mine du Lac Bloom près de Fermont.

le minerai y est expédié. Les syndicats essaient de mettre de la pression sur le gouvernement du Québec via les fonds d’investissement afin de faire retourner la situation et de garder la mine ouverte. Rappelons que Cliff Natural Resources avait acheté cette mine de fer exploitée depuis 35 ans pour 4,9 G$ en 2011.

Au milieu de la semaine dernière, la compagnie annonçait ouvertement qu’elle songeait à se débarrasser de ses actifs canadiens et par le même fait de la mine de fer du Lac Bloom. À ce moment, deux possibilités à l’inverse s’offraient à l’entreprise soient fermer la mine ou y investir plus de 1,2 G$ afin d’entamer la seconde phase d’exploitation. Dès la semaine suivante, la décision fut annoncée de simplement fermer la mine de façon définitive à moins qu’un autre groupe veuille se porter acheteur des installations. Le président de l’entreprise indique que « Malgré l’intérêt soutenu que démontrent d’éventuels partenaires actionnaires dans la mine [...] l’investissement potentiel n’est pas réalisable dans un délai acceptable» (Lévesque, 2014). Ainsi, l’entreprise préfère fermer la mine avec la situation actuelle du marché du fer. Cette fermeture entraine la perte de plus de 400 emplois d’ici la mi-décembre, mais un petit groupe restera afin de maintenir au minimum le site. Éventuellement c’est environ 600 emplois

Cette mauvaise nouvelle arrive au moment où la relance du Plan Nord porte à discussion. Ainsi, plusieurs se questionnent sur ce projet basé en partie sur les mines de fer qui ont de la difficulté à survivre dans un marché où l’offre augmente et la demande ralentit ce qui résulte en une baisse rapide des prix sur le marché. Le cours du minerai de fer a baissé de plus de 50% depuis le début de l’année et rien n’indique une reprise à court terme. Dans ce sens, la réorientation du Plan Nord aura forcément lieu afin de mettre l’emphase sur d’autres métaux, la production d’énergie ou l’exploitation forestière.


Bibliographie Arsenault, Julien (24/11/2014). « Cliffs ferme sa mine du lac Bloom ». La Presse. Tiré de : http://affaires.lapresse.ca/economie/energie-etressources/201411/24/01-4822048-cliffs-ferme-samine-du-lac-bloom.php Fillion, Gérald (19/11/2014). « Le coeur du Plan Nord s’effondre ». Radio-Canada. Tiré de : http:// blogues.radio-canada.ca/geraldfillion/2014/11/19/ le-coeur-du-plan-nord-seffondre/ Lévesque, Fanny (19/11/2014). « Mine du lac Bloom: Cliffs Natural Resources retire ses billes ». La Presse / Le Soleil. Tiré de : http:// www.lapresse.ca/le-soleil/affaires/actualiteeconomique/201411/19/01-4820433-mine-du-lacbloom-cliffs-natural-resources-retire-ses-billes.php

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Mines et Construction

Referendum en Suisse le 30 Novembre : Les Suisses décident de la politique de la BNS au sujet de l’or National. Amine Sadki Finissant en génie civil

(28/11/2014) La BNS (Banque National Suisse) se prépare à la fin du mois de novembre à vivre un virage décisif par rapport à sa

or soit en sécurité ont fait de l’Angleterre et du Canada des destinations parfaites.

politique aurifère. En effet, le 30 Novembre les suisses se dirigeront vers leurs urnes afin de décider ou non du rapatriement de l’or suisse stocké à l’extérieur du pays ainsi que de la politique future de leur banque nationale.

d’interdire à la BNS toute vente d’or. C’est-àdire que la Banque nationale suisse ne sera plus autorisée à vendre de l’or et ce, jusqu’à nouvel ordre. Le risque avec cette décision est que la banque se retrouvera ultimement devant une situation assez compliquée. Tous ses actifs ou du moins la plupart seraient en or, et sachant que l’or ne verse pas de dividendes ni d’intérêt cela serait extrêmement problématique pour maintenir un rendement adéquat pour les versements fait au contons et aux confédérations.

Le processus de referendum a été enclenché par Luzi Stamm, représentante de l’Union démocratique du Centre (UDC) qui avec le partenariat de deux autres parlementaires a réussi à amasser les 100 000 signatures nécessaires pour enclencher un referendum dans le pays. Ce mouvement, intitulé « Sauvez l’or de la suisse », a pour but trois grands changements : ● Rapatriement de tout l’or suisse stocké dans le monde. Il faut savoir que la BNS stocke 70% de son or dans ses propres réserves, 20% en Angleterre et 10% au Canada et aux ÉtatsUnis. Le choix de ces pays s’est fait par rapport à plusieurs points ; au-delà du fait que stocker l’or d’un pays dans plusieurs endroits diffèrents est de facto plus sécuritaire, la présence d’un marché de l’or suffisamment dynamique pour pouvoir liquider la réserve en cas de besoin, et une juridiction suffisamment forte pour que cet

Le second point du referendum est

● Le troisième et dernier point de ce referendum est très important et pourrait avoir un impact considérable sur le marché aurifère mondial. En effet, si le referendum est voté positivement, la BNS sera obligée de posséder à tout moment au moins 20% de ses actifs sous forme d’or. Etant donné que la banque nationale suisse possède actuellement 8% de ses actifs sous forme d’or, pas moins de 12% soit 1500 tonnes d’or devra être achetées durant les cinq prochaines années. L’entrée en jeu d’un acteur aussi puissant et important aura sans doute un impact prépondérant sur le cours de l’or.


En conclusion, après un mois de novembre marqué par une chute très forte du cours de l’or, la Suisse pourrait donc avoir un impact direct et changer la tendance. Nul doute que les marchés seront en effervescence le 1er Décembre.

Bibliographie : Bosley C. (24/11/2014). Bloomberg Information Database . Tire de : {NSN NFHZQQ6JTSE8 <go>} Russel G. (14/11/2014). « Les suisses appelles à sauver leur or ». Le Figaro. Tire de : http://www. lefigaro.fr/argent/2014/11/12/0501020141112ARTFIG00044-les-suissesa p p e l e s - a - s a u v e r - l e u r - o r. p h p

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Pharmaceutique et Biotechnologie Pour ou contre les méga-fusions dans l’industrie pharmaceutique ? Catherine Bourdeau-Laferrière Finissante en génie chimique (28/11/2014) La tendance aux méga-fusions semble avoir pris le dessus dans l’industrie

a publié une analyse sur 17 fusions de 10 G$ et plus entre 1995 et 2011. Cette analyse porte

pharmaceutique. Comme exemple on peut nommer la récente fusion-acquisition entre Novartis et GlaskoSmithKline d’une valeur de 28,5 G$ ou encore Bayer et Merck pour 14,2 G$. McKinsey a publié récemment une analyse de l’impact qu’ont ces méga-fusions (fusion d’une valeur plus grande que 10$G) sur ces compagnies. Selon ce rapport, cela aurait un impact positif sur les actionnaires et les compagnies participant à ces fusions amèneraient un retour sur investissement plus grand que les autres dans le même secteur. Toutefois, selon John LaMattina, ex-chef du département de recherche & développement (R&D) chez Pfizer, cette analyse tiendrait seulement compte des impacts à court-terme et que ces méga-fusions auraient des impacts négatifs sur l’intégration de la R&D.

sur l’impact que cela a eu sur la croissance économique et le retour sur investissement des actionnaires de ces compagnies. Selon celle-ci, ces méga-fusions auraient permis aux actionnaires d’avoir un retour sur investissement plus élevé que pour d’autres compagnies dans le secteur pharmaceutique. En moyenne, les compagnies ayant participées à ces fusions démontraient une croissance des revenus de plus de 50% deux ans après la transaction. Dans cette analyse, les fusions ont été classées en deux catégorie : celles orientées sur la consolidation et celles sur la croissance. Celles orientés sur la consolidation, c’est-à-dire les compagnies qui possédaient plusieurs activités et produits similaires, offrent un plus grand changement dans le profit économique ainsi que le retour sur capitaux investis que les mégafusions ayant pour but la croissance.

Les méga-fusions semblent être de plus en plus courantes dans l’industrie pharmaceutique avec les récentes fusion-acquisitions entre Novartis et GlaskoSmithKline d’une valeur de 28,5 G$ ou celle entre Bayer et Merck pour 14,2 G$. Toutefois, plusieurs s’interrogent sur les impacts qu’ont ces fusions sur les compagnies pharmaceutiques. Dans cette optique, McKinsey

Toutefois, John LaMattina, ex-chef du département de recherche & développement (R&D) chez Pfizer, ne partage pas le même avis. Il reproche à l’analyse de McKinsey de se baser sur le court-terme afin d’évaluer les impacts des méga-fusions. Selon lui, puisque le processus de R&D peut prendre de 12 à 15 ans pour lancer un médicament, l’impact


de tels changements peut prendre du temps à être ressenti. Les industries concentrées en R&D sont très complexes et la fusion de deux grosses entités demande une grande capacité à prendre de bonnes décisions et à gérer le changement. Cela demande souvent de couper les programmes de recherche qu’on trouve moins pertinent pour en favoriser d’autres et à choisir de nouveaux leaders pour en mettre d’autres de côté. Tous ce processus peut générer beaucoup d’incertitudes et de compétitions internes ce qui enlève le focus sur la science et la recherche ce qui mène à un ralentissement dans le développement de la

PharmaWorld. (21 octobre 2014) Mergers and acquisitions for big pharma. PharmaWorld. Tiré de http://www.pharmaworldmagazine.com/ mergers-and-acquisitions-for-big-pharma/

R&D de la compagnie.

FiercePharma. Tiré de http://www.fiercepharma. com/story/thumbs-or-down-megamergersdepends-your-point-view/2014-02-25

Les prix sont de plus en plus réduits dans l’industrie pharmaceutique due à la compétition grandissante et ces méga-fusions présentent une opportunité pour les compagnies pharmaceutiques de réaliser des économies d’échelle. Celles-ci sont de plus en plus réticentes à investir dans la R&D puisque le marché est très volatile et incertain donc elles sont plus portées à acquérir ou fusionner avec des entreprises possédant les produits d’intérêts. Malgré les quelques impacts négatifs mentionnés, on verra certainement de plus en plus de ce type de fusions dans les années à venir.

Josselyn, S. (7 mai 2014) Megamergers in the pharma sub-sector: all systems go. DealLawWire. Tiré de http://www.deallawwire. com/2014/05/07/megamergers-in-the-pharmasub-sector-all-systems-go/ Staton, T. (25 février 2014) Thumbs up or down on megamergers? Depends on your point of view.

Bibliographie : LaMattina, J. (24 février 2014) McKinsey’s View That Pharma Megamergers Work Is Short Sighted. Forbes. Tiré de http://www.forbes.com/ sites/johnlamattina/2014/02/24/mckinseysview-that-pharma-megamergers-work-is-shortsighted/?partner=yahootix

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Pharmaceutique et Biotechnologie L’essor de la médecine personnalisée François Marcoux Étudiant à la maitrise en génie industriel

(28/11/2014) La découverte et la cartographie du génome humain a ouvert un ensemble de nouvelles possibilités pour le développement

contribuer à corriger l’ « innovation gap » qui affecte l’industrie pharmaceutique. En effet, dans les dernières décennies, les entreprises de

de nouveaux médicaments. Parmi cellesci, la médecine personnalisée pourrait bien révolutionner le modèle d’affaire des entreprises pharmaceutiques.

l’industrie font face à de nombreuses difficultés afin d’amener de nouveaux médicaments sur le marché, notamment en raison d’une hausse des coûts associés à la R&D, et plus précisément au niveau des essais cliniques. À ce niveau, l’introduction de la médecine personnalisée permettrait d’accélérer et de diminuer les coûts des différentes phases d’essais cliniques. En effet, plutôt que d’effectuer les essais cliniques sur une population très large, il serait possible de cibler un profil génétique précis, diminuant donc le nombre de patients nécessaires et augmentant possiblement l’efficacité apparente du traitement.

La modèle traditionnel des médicaments « blockbuster » est de plus en plus critiqué en raison de son inefficacité thérapeutique. Cette inefficacité est en parti causée par le fait que ces médicaments visent des populations très larges ayant des profils génétiques variés, de sorte que certains patients répondent mieux que d’autres au traitement. La médecine personnalisée propose donc de concevoir un médicament spécifiquement pour un groupe de patients, résultant en une efficacité thérapeutique accrue. Dans d’autres cas, on parle aussi d’utiliser des méthodes de diagnostic basées sur des biomarqueurs afin de déterminer précisément quel médicament est le mieux adapté au patient. Ultimement, il ne serait plus question de thérapeutique ou de diagnostic, mais plutôt de « théranostic » puisque chaque traitement serait nécessairement associé à un diagnostic précédent. En plus d’améliorer la qualité des traitements, la médecine personnalisée pourrait aussi

Actuellement, selon un rapport du groupe Diaceutics, les leaders en médecine spécialisée serait Roche (OTCMKTS:RHHBY), Johnson & Johnson (NYSE : JNJ) et Novartis (NYSE :NVS). Parmi eux, Roche domine le marché principalement en raison de son approche au traitement du cancer par laquelle des méthodes de diagnostic sont associées à des médicaments. Les revenus de Roche reliés à la médecine spécialisée totalisent près de 20G $US. Outre ces 3 entreprises qui sont relativement


bien établies dans le secteur de la médecine personnalisée, d’autres compagnies commencent aussi à attribuer une certaine importance au phénomène, par exemple, AstraZeneca (NYSE : AZN) et Bristol-Myers Squibb (NYSE : BMY).

Bibliographie : Staton, T. (26 novembre 2014) Who are the stars of personalized medicine? Roche, Novartis and J&J. FiercePharmaMarketing. Tiré de http://www.fiercepharmamarketing.com/story/ who-are-stars-personalized-medicine-rochenovartis-and-jj/2014-11-26 Diaceutics (novembre 2014) PM Readiness 2015 Report. Diaceutics. Tiré de http://www. diaceutics.com/pm-readiness-2015-report Arsia Amir-Aslani et Vincent Mangematin, “The Future of Drug Discovery and Development: Shifting Emphasis towards Personalized Medicine,” Technological Forecasting and Social Change 77, no. 2 (Février 2010): 203– 17, doi:10.1016/j.techfore.2009.09.005.

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Pharmaceutique et Biotechnologie Risque à tout prix : le calcul derrière les coûts de R&D pour le développement d’un nouveau médicament Émile Sylvestre Étudiant à la maitrise en génie civil (28/11/2014) Dans le secteur de pharmaceutiques, les coûts en recherche

de médicament développés précédemment multiplié par un facteur de risque tenant compte

et développement (R&D) pour la mise en marché d’un nouveau médicament sont le sujet de plusieurs études, car ils permettent en partie de justifier les coûts de ventes du produits. Selon plusieurs études du secteur, les coûts varieraient de 1,2G $US à 1,8G $US pour la mise en marché d’un nouveau médicaments. Une nouvelle étude fait par le Centre for the Study of Drug Development de la Tufts University au Massachusetts a réévaluer ces coûts à 2,6G $US sur les médicaments développés entre 1995 à 2007. Mais comment ces coûts sont-ils calculés et quelle est l’importance de ces publications?

de la possibilité d’échec du médicament. Une autre critique de ces travaux est que les données «confidentielles» de cette recherche sont fournies par des groupes pharmaceutiques.

Médecins sans frontières et la Union for Affordable Cancer Treatment critique fortement ce nouveau modèle. La principale critique de ces évaluation est la prise en compte des coûts reliés à l’échec de la mise en marché des autres médicaments durant la période de développement du nouveau médicament donné. Tufts estime ces coûts à environ 1,2G $US avec l’hypothèse que l’entreprise aurait pu générer, autrement, des revenus de 10,5% par année. L’autre 1,4G $US est estimé à partir du cout moyen de R&D d’une banques sommaire

Ce n’est pas seulement les groupes de charité et les groupe de défense du patient qui critique cette évaluation, Andrew Witty, patron du géant pharmaceutique GlaxoSmithKline (NYSE: GSK) a dit publiquement l’année dernière que le développement d’un médicament, même à 1G $US était un mythe. Selon lui, il est possible pour une pharmaceutique de réduire considérablement ses coûts de R&D en étant plus efficace et en calculant mieux les risques de mise en marché. Ce que le patient et le décideur politique doit connaitre est non pas le prix annoncé par l’industrie, mais le prix que devrait couter le développement du médicament.

Bibliographie : The economist. (29 novembre 2014). The price of failure. The economist. Tiré de http://www. economist.com/news/business/21635005startling-new-cost-estimate-new-medicines-


met-scepticism-price-failure?zid=318&ah=ac37 9c09c1c3fb67e0e8fd1964d5247f John Carroll, (18 novembre 2014). Average cost of drug R&D?. Fierce biotech. TirĂŠ de http:// www.fiercebiotech.com/story/average-costdrug-rd-try-29b-size/2014-11-18

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Technologie de l’information L’héritier de Samsung prend des décisions de taille Mélik Bouhadra Étudiant à la maitrise en génie industriel

(28/11/14) Suite à la crise cardiaque de Lee Kun Hee, le président de Samsung Electronics Co. (KRX: 005930), en mai

d’une telle mesure car, selon eux, cela aurait pu donner un élan au titre de l’action en baisse. La direction, voulant augmenter sa liquidité, n’a

dernier, son fils Lee Jae Yong semble avoir repris les reines de l’empire. Sa présence est marquée par des ententes totalisant près de 8G $US. Notamment, l’entreprise rachète l’équivalent de 2G $US en actions, une première en 7 ans en termes de politique reliée aux investisseurs.

jamais voulu entendre raison jusqu’à mercredi dernier. L’effet de la nouvelle fut immédiat sur les marchés boursiers. En effet, pendant la journée de jeudi, le titre de l’action a bondit de 8,3% pour terminer avec une hausse nette de 5,3%. De plus, si l’entreprise effectue le rachat de ses actions de manière uniforme sur les 60 prochains jours ouvrables, cela représentera près de 10% du volume transigé. Ce faisant, l’impact positif pourrait s’étaler sur près de trois mois.

Parmi les ententes, le groupe a disposé d’importantes parts dans ses divisions de produits chimiques et de défense. Le conglomérat aurait aussi tenté de fusionner Samsung Heavy Industries Co. (KRX: 010140) et Samsung Engineering Co. (KRX: 028050). Les analystes évaluent que ces décisions sont prises dans le cadre d’une restructuration. En effet, le segment des appareils intelligents de Samsung, qui était, il n’y a pas si longtemps, sa vache à lait, fait face désormais à une forte compétition sur les marchés internationaux. Le groupe se doit donc de concentrer ses efforts sur les segments où il possède des avantages comparatifs et délaisser ses divisions moins compétitives. D’autre part, le rachat de 2G $US d’actions est surprenant provenant de Samsung. Depuis plus d’un an, les investisseurs étaient en faveur

Selon les analystes, cela serait le premier pas vers une nouvelle politique en faveur des investisseurs. Samsung repose sur une somme de 60G $US en espèces. On s’attend à ce qu’elle augmente les dividendes versées qui sont, à ce jour, plus faibles que ceux de la compétition. D’ailleurs, en mi-janvier, l’entreprise devrait annoncer une politique de dividendes qui s’étendra sur trois ans afin de rattraper la moyenne de redistribution du secteur technologique. Enfin, ces mesures proinvestisseurs réjouissent les marchés et les analystes de Nomura Securities, entre autres, montent le prix cible de l’action de 1 400 000 won à 1 600 000 won (1 453 $US).


Bibliographie : Jungah Lee et Kyunghee Park. (27 Novembre 2014) Samsung’s Heir Makes Mark With $8 Billion of Deal. www.bloomberg.com. Tiré de http://www.bloomberg.com/news/2014-11-26/ samsung-s-heir-makes-mark-with-8-billion-ofdeals.html Jonathan Cheng and Min-Jeong Lee. (27 Novembre 2014) Samsung Buyback Plan Ignites Shares, Excites Shareholders. www.wsj.com. Tiré de http://blogs.wsj.com/digits/2014/11/27/ samsung-buyback-plan-ignites-shares-excitesshareholders/?mod=ST1

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Technologie de l’information La France et l’Allemagne réclament à Bruxelles une loi encadrant Google, Apple, Facebook et Amazon (Gafa) Guillaume Digoin Étudiant à la maitrise en génie industriel (28/11/2014) Les deux États ont adressé un

ET Amazone (NASDAQ : AMZN) n’est pas cité

texte à Bruxelles dans lequel ils réclament la création d’une loi pour imposer une plus grande transparence dans l’accès aux sites Internet des quatre géants, surnommés les Gafa. Bruxelles approuve.

dans ce rapport. Les deux pays ont insisté sur le fait que « ce cadre devrait s’appliquer à toutes les entreprises offrant des biens et services aux citoyens de l’UE, qu’elles soient établies dans un pays européen ou ailleurs ».

Quelques semaines après des problèmes d’optimisation fiscale en Europe, Google (NASDAQ : GOOGL) se retrouve une nouvelle fois dans l’œil du cyclone. Le géant Américain ne devrait pas échapper à une législation européenne (qui sera sûrement effective début 2015) après l’offensive des deux grandes puissances européennes ce jeudi. Ils auraient remis un texte adressé à la commission européenne dans lequel Paris et Berlin, sans jamais citer les noms des sociétés visées, réclament un « traitement transparent et non discriminatoire » des sites.

Ce texte intervient à un moment très particulier pour Google, qui vient de voir le parlement européen voter un texte de résolution qui évoque la possibilité d’une possible « scission » de Google entre son moteur de recherches et le reste de ses activités du fait de certaines pratiques anticoncurrentielles.

On y retrouve plusieurs réclamations comme : un « traitement transparent et non discriminatoire pour le référencement » des sites, et plus de contrôle sur leurs données pour les utilisateurs. Ce sont deux reproches qui reviennent souvent au sujet de Google. Pourtant, Google, tout comme les autres Gafa, Google, Apple (NASDAQ :AAPL), Facebook (NASDAQ : FB)

« Le Parlement a eu une expression politique. Maintenant il est de la responsabilité des Etats de se saisir de la régulation de ces plate-formes et des Gafa. Il faut répondre à ces situations d’abus de position dominante qui peuvent potentiellement se transformer en abus de position écrasante », ont souligné la France et l’Allemagne dans le texte remis à la commission.


Bibliographie : Les Echos. (27 Novembre 2014) Europe: le plan de Paris et Berlin pour encadrer Google, LesEchos.fr. Tiré de http://www.lesechos.fr/tech-medias/hightech/0203971816432-europe-le-plan-de-pariset-berlin-pour-encadrer-google-1068978.php# Le figaro. (28 Novembre 2014) Google, Amazon, Facebook et Apple dans le collimateur de Paris et de Berlin, Lefigaro.fr. Tiré de h t t p : / / w w w. l e f i g a r o . f r / s e c t e u r / h i g h t e c h / 2 0 1 4 / 11 / 2 8 / 0 1 0 0 7 - 2 0 1 4 11 2 8 A RTFIG00040-google-amazon-facebook-et-appledans-le-collimateur-de-paris-et-de-berlin.php Bloomberg, (27 Novembre 2014 Breaking Up Google Is Hard to Do, EU Says After Vote, Bloomberg.com. Tiré de h t t p : / / w w w. b l o o m b e r g . c o m / n e w s / 2 0 1 4 11 - 2 7 / g o o g l e - f e e l s - h e a t - a s - b r e a k u p plan-backed-by-eu-lawmakers.html

Image : Logos des Gafa, magazine Challenges.

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