Ce mémoire, suite à mon expérience à Monaco relative à la gestion des espaces publics, s’attache à démontrer comment la Ville de Paris a engagé dès les années 1970 une régulation de la multiplicité et des choix du mobilier urbain. L’étude se concentre sur le banc Davioud, sur son intégration, sur son oubli au profit d’expérimentations et sur sa remise en valeur. De plus, nous nous sommes interrogés sur la place que tient ce banc dans l’imaginaire collectif et les valeurs qu’il véhicule en tant qu’élément prépondérant de l’espace public parisien.
Entre patrimonialisation et contemporanéité, le banc Davioud en est le trait d’union.
Cette partie 1 aborde les thématiques suivantes:
- un rappel historique de l’apparition du banc dans l’espace public parisien
- l’organisation municipale dans le choix et la gestion du mobilier urbain
- la place du banc Davioud dans l’espace public et le rapport qu’entretiennent les Parisiens avec cet élément de la grammaire urbanistique