le joli mois de l'Europe

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Retrouvez le programme de toutes les manifestations sur :

www.europe-en-hautsdefrance.eu


L’Europe partout près de chez vous !

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« Il faut RendRe l’unIon euRopéenne plus vIsIble » L’Observateur : Pourquoi l’Union europpéenne est-t-elle si souvent critiquée ? Valérie Létard, vice-présidente du Conseil régional : L’opinion générale pense que l’Europe est éloignée de la vie quotidienne des gens, dans leurs accès à l’emploi, à la formation, aux transports. Nos concitoyens ont parfois le sentiment que l’UE ne peut pas les aider, pire qu’elle est la cause de leurs problèmes. Dès qu’une difficulté administrative se profile à l’horizon, on voit chez les agriculteurs et les chefs d’entreprise, ou dans un certain nombre de collectivités locales, une critique de l’UE qu’on accuse de produire des directives trop dures et trop exigeantes. Les directives européennes sont-elles une entrave pour le fonctionnement de notre économie ? Non, car ces directives sont faites pour nous protéger. Pour régler ce problème, il faudrait plus travailler en amont des directives européennes comme le font nos amis allemands. Ils participent activement à l’élaboration des directives et donc elles sont plus adaptées au modèle allemand qu’au modèle français. Notre problème, en France, est que nous rajoutons de la complexité aux nouvelles directives eu-

ropéennes. D’autres pays préfèrent la simplification. Pourquoi pas la France ? Les élus ne sont pas aussi responsables de cette mauvaise image de l’UE ? C’est vrai. Trop souvent les élus de tous les niveaux ont tendance à accentuer l’implication de leur collectivité en passant rapidement sur le soutien financier de l’Union européenne. Et trop souvent, le grand public oublie la part européenne dans les projets réalisés. Or l’Europe est devenue indispensable pour boucler nos plans de financement. Regardez le Louvre Lens, l’Union européenne a investi 37 millions d’euros. Notre recherche régionale bénéficie d’une aide de 30 millions d’euros en 2007, c’est plus que l’Etat ! Quelles solutions peut-on envisager pour mieux rendre compte des aides européennes ? Il faut prendre le temps d’expliquer comment ça marche ! Les collectivités, les préfectures, les associations et les chambres consulaires doivent être des relais d’information. Il faut aussi des panneaux plus explicites pour que le grand public comprenne que l’Europe est aux côtés des habitants. Nous organisons aussi des cafés

L’objectif est de rappeler que la région Hauts-de-France perçoit

1,7 milliard d’euros

Valérie Létard, sénatrice UDI et vice-présidente du Conseil Régional Hauts-de-France.

d’aides européennes pour nos agriculteurs, notre santé, notre recherche, nos universités, la formation des jeunes les plus éloignés de l’emploi et la reconversion des salariés qui ont perdu un emploi.

de l’Europe. Le Joli mois de l’Europe est l’un de ces événements qui valorisent l’action de l’UE. En tant qu’élue valenciennoise, les aides de l’Union européenne ont permis à mon territoire de gagner au moins dix ans en faisant venir Toyota et en améliorant nos équipements. Quelles sont les conditions d’attribution de ces aides européennes ? Il faut des gens qui entreprennent et des collectivités locales qui doivent avoir des projets et qui doivent s’en emparer. Pour cela, ces collectivités ont besoin d’ingénierie de proximité. Il est nécessaire de rappeler que pour aller chercher de l’argent européen, il faut avoir des contreparties nationales d’autofinancements. Pour obtenir un euro de l’Europe, il faut trouver un euro national. En défendant l’Union européenne, vous risquez de surprendre. Dans la situation actuelle de notre pays, il est tellement facile de trouver un bouc émissaire. Puisque l’Europe n’est pas dans la proximité pour se défendre. Il est vrai que certaines choses ne vont pas dans le fonctionnement de l’Union européenne. On aurait dû approfondir l’Europe avant de l’élargir. Du coup, nous nous retrouvons avec des pays qui ont des SMIC différents. On doit donc harmoniser nos règles et c’est difficile. Dans une économie mondialisée, il est urgent de repenser les règles communautaires pour une Europe plus efficace et plus juste. Quel est l’objectif du Joli Mois de l’Europe ? Pendant ce mois de mai, des événements ont lieu partout en Hauts-de-France pour valoriser l’action de l’Union européenne dans des domaines très différents. C’est l’occasion pour les habitants de prendre conscience que l’Union européenne est présente dans leur quotidien. Et qu’elle agit concrètement dans tous les territoires. Ce Joli mois de l’Europe est aussi l’occasion de dresser un bilan et d’élaborer de nouvelles ambitions.


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1 M€ = 1 million d’euros. Les montants mentionnés ici sont alloués à la seule région Hauts-de-France.

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2017 : une année RIche pouR l’euRope ! Le TraiTé

de

rome

a

60

ans,

erasmus

souffLe ses

30

bougies.

Les

occasions ne manquenT donc

pas pour meTTre en Lumière des projeTs régionaux à dimension européenne, au Travers d’événemenTs accessibLes au grand pubLic : journées porTes ouverTes, conférences, projecTions de fiLms, visiTes guidées.

des dRapeaux euRopéens suR la place Gambetta à amIens Organisation d’une semaine de l’Europe dans le cadre de la candidature d’Amiens au titre de Capitale Européenne de la Jeunesse 2020. Point d'orgue de la semaine, le 10 mai avec la Fête de l'Europe : de nombreux drapeaux européens seront mis en place sur toute la place Gambetta d’Amiens, ainsi qu’une arche sur laquelle sera inscrit "journée de l’Europe" à l’entrée de la rue de la République. Un plateau radio sera animé par Radio Campus et un débat sera organisé autour des apports de l’UE sur notre territoire. > semaine de l’europe, à amiens, du 7 au 11 mai. lâcheR de ballons et paRade à saInt-QuentIn Animations de plusieurs stands pour les jeunes et le grand public avec notamment des ateliers maquillage aux couleurs de l'Europe, des jeux (Question pour un champion européen ; Jeu de piste européen à travers le centreville), des ateliers-échanges autour du programme Erasmus +. Avec également un stand d'information pour le grand public sur les thèmes "60 ans de construction européenne" ; "l'Europe comment ça marche ?" ; "l'Europe : un atout pour ma ville" ; "l'Europe : un atout pour mes enfants". Le dernier temps fort de la journée sera un lâcher de ballons et une parade avec 500 drapeaux européens et une photo souvenir devant l’Hôtel de ville. > fête de l'europe, à saint Quentin, le mardi 9 mai. anImatIon ludIQue à beauvaIs Après-midi festive durant laquelle sont proposées des animations ludiques et interactives permettant de mieux connaitre l’Europe à travers sa culture, son histoire, sa géographie, sa gastronomie, l’Europe dans notre ville,

les différences en termes de formation, d’éducation, de travail. Réservé aux bénéficiaires. > l'afIpp fête l'europe dans tous ses états, à beauvais le jeudi 18 mai. une fête de la natuRe à santes C’est l’effervescence au Relais Nature de Santes, avec le programme TEC ! : fabrication de gîtes à insectes, de bombes à graines d’arbres mobiles, atelier microfaune du sol ou dissection de pelotes de rejection ; démonstration de fauche manuelle, de chien de troupeau, balades à poney, déambulation d’échassiers, découverte des bienfaits de la salive d’escargot… Le public pourra également découvrir l’utilité des insectes pollinisateurs, profiter de l’exposition sur les plantes

sauvages ou encore garnir son panier de produits locaux et de saison en flânant dans les allées du marché de producteurs. > tec ! fêtes de la nature, à santes, le 21 mai 2017. un maRché solIdaIRe à eRvIlleRs L'association AIR (Artois Insertion Ressourcerie) organise la 2e édition du marché solidaire qui se déroulera le 13 mai 2017 de 10h à 17h au sein des locaux de la Ressourcerie. Plusieurs exposants seront présents afin de présenter leurs produits locaux ou leur secteur d’activité. > deuxième édition du marché solidaire, à ervillers, le 13 mai.


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noRd douaI > FAITES L‘EUROPE Quand et où ? Mercredi 10 mai de 14h à 17h au PIJ de Douai, 215 rue d’Arleux - 03 27 71 18 19 pour qui ? De 7 à 12 ans et de 16 à 25 ans Quoi ? Information sur les programmes de mobilité en Europe et sur les financements (16-25 ans). Animations, jeux de société, lectures et contes (7-12 ans) fouRmIes > MOBILITé EUROPéENNE ET INTERNATIONALE Quand et où ? 31 mai à l’Auditorium de la médiathèque pour qui ? Tout public et scolaire Quoi ? Mini forum sur les dispositifs de mobilité avec un goûter « européen », café avec petits gâteaux de plusieurs pays Partenaires présents : La Maison de l’Europe et l’Association d’Education et de Prévention.

haubouRdIn > VITRINE DE L’INFORMATION EUROPE ET INTERNATIONAL Quand et où ? Tout au long du mois de mai au PIJ d’Haubourdin, Place Degroote - 03 28 49 51 30 pour qui ? Tout public Quoi ? Une vitrine d’information sur l’Europe avec de la documentation proposée (guide Royaume-Uni, guide Belgique, Destination Europe, stage à l’étranger, etc). hem > CUISINE D’EUROPE Quand et où ? dates à confirmer, Au PIJ d’Hem, Maison de l’emploi et des services Parvis Berthelot 03 20 66 58 11 pour qui ? Jeunes Quoi ? Propositions culinaires avec 2 ou 3 pays représentés sous forme de stand. Partenaires présents : En lien avec le club de prévention, associations locales de jeunes, centres sociaux

lIlle > ANIMATIONS LUDIQUES ET PéDAGOGIQUES Quand et où ? Tout au long du mois de mai au CRIJ NPDC 2 rue Nicolas Leblanc - 03 20 12 87 30 Sur inscription par mail : mluce@crij-npdc.fr pour qui ? Scolaires (collège, lycée) Quoi ? Des animations pour les groupes scolaires ou jeunes (11-18 ans) : sensibilisation à l’Europe > CAFé IJ SPéCIAL EUROPE Quand et où ? Mercredi 10 mai de 14h30 à 16h30, CRIJ NPDC 2 rue Nicolas Leblanc - 03 20 12 87 30 pour qui ? Tout public Quoi ? Vous souhaitez partir à l’étranger mais vous ne savez pas par où commencer ? Venez à la séance d’information sur les dispositifs de mobilité à l’étranger avec Erasmus + : service Volontaire Européen, stage, aide aux financements… Découvrez tous les bons plans pour partir !

Partenaires présents : SCI Nord, SVI Bruxelles, Wep

> CINé-DéBAT SUR L’EUROPE Quand et où ? Mercredi 10 mai de 18h30 à 20h30 à l’Auberge de Jeunesse de Lille pour qui ? Tout public Quoi ? Un ciné-débat afin de sensibiliser sur l’Europe Partenaires présents : CRIJ et Unis Cité > INFORMATION SUR LES DISPOSITIFS EUROPéENS Quand et où ? Mercredi 17 mai de 14h à 17, pour qui ? Tout public Quoi ? Venez découvrir des partenaires européens, des outils numériques et des informations sur les bons plans à l‘étranger ! Une soirée de théâtre d’improvisation se déroulera également à la Gare Saint Sauveur à partir de 20h : venez nombreux !

Partenaires présents : la Ville de Lille en partenariat avec le CRIJ, la Mission Locale de Lille, la ville d’Amiens et ID6

saInt-andRe > INTERCULTURALITé FRANCEALLEMAGNE Quand et où ? Mercredi 5 mai au PIJ de Saint-André, 97 rue Sadi Carnot - 03 28 52 39 92 pour qui ? Collège Jean Moulin Saint-André Quoi ? Photolangage France-Allemagne : histoire, géographie, cuisine, sport, musique, écritures : une animation qui permet de faciliter la rencontre, l’échange, l’interculturalité entre la France et l’Allemagne seclIn > VITRINE DE L’INFORMATION EUROPE ET INTERNATIONAL Quand et où ? Tout au long du mois de mai, Au PIJ de Seclin, 5 Allée de la Vinaigrerie - 03 20 96 29 01 pour qui ? Tout public Quoi ? Une vitrine d’information sur l’Europe avec de la documentation proposée (guide Royaume-Uni, guide Belgique, Destination Europe, stage à l’étranger, etc). vIlleneuve d’ascQ > CAFé IJ SPéCIAL EUROPE ET ERASMUS+ Quand et où ? Mercredi 10 mai de 14h à 16h au CIJ de Villeneuve d’Ascq, rue Yves Decugi - 03 28 80 54 25 pour qui ? Tout public et jeunes de 17 à 30 ans Quoi ? Vous souhaitez partir à l’étranger mais vous ne savez pas par où commencer ? Venez à la séance d’information sur les dispositifs de mobilité à l’étranger avec Erasmus + : service Volontaire Européen, stage, aide aux financements… Découvrez tous les bons plans pour partir ! Partenaire présent : CRIJ

pas-de-calaIs aRRas > CAFé IJ SPéCIAL EUROPE ET ERASMUS+

5 Quand et où ? Mardi 9 mai de 14h30 à 16h30 au PIJ d’Arras, PIJ / Mission locale, La Citadelle - 03 21 23 35 64 pour qui ? Tout public et jeunes de 17 à 30 ans Quoi ? Vous souhaitez partir à l’étranger mais vous ne savez pas par où commencer ? Venez à la séance d’information sur les dispositifs de mobilité à l’étranger avec Erasmus + : Service Volontaire Européen, stage, aides aux financements… Découvrez tous les bons plans pour partir ! Partenaires présents : CRIJ, SVI Bruxelles, SCI Nord

beuvRY > VITRINE DE L’INFORMATION EUROPE ET INTERNATIONAL Quand et où ? Au PIJ de Beuvry, tout au long du mois de mai, PIJ / Mairie, 597 Rue Léon Gallot - 03 21 61 94 55 pour qui ? Tout public Quoi ? Une vitrine d’information sur l’Europe avec de la documentation proposée (guide Royaume-Uni, guide Belgique, Destination Europe, stage à l’étranger, etc). CALAIS > Vitrine de l’information Europe et International Quand et où ? tout au long du mois de mai sur 3 secteurs : PIJ de Calais, Espace Marinaut et Espace Zap’Ados ; pour qui ? Tout public Quoi ? Une vitrine d’information sur l’Europe avec de la documentation proposées (guide Royaume-Uni, guide Belgique, Destination Europe, stage à l’étranger, etc). haRnes > CAFé IJ SPéCIAL EUROPE ET ERASMUS+ Quand et où ? Mercredi 3 mai de 14h30 à 16h30 au PIJ, 25 bis rue des Fusillés - 03 21 13 82 42 pour qui ? Tout public et jeunes de 17 à 30 ans Quoi ? Vous souhaitez partir à l’étranger mais vous ne savez pas par où commencer ? Venez à la séance d’information sur les dispositifs de mobilité à l’étranger avec Erasmus + : Service Volontaire Européen, stage, aides aux financements… Découvrez tous les bons plans pour partir ! Partenaires présents : CRIJ, SVI Bruxelles, SCI Nord

lIevIn > FORUM INFORMATION JEUNESSE Quand et où ? 31 mai au centre social Georges Carpentier, 14h-17h Pour qui ? Tous publics et jeunes de 17 à 30 ans Quoi ? Forum sur l’Information Jeunesse avec une partie sur la mobilité européenne et internationale (sous confirmation) Partenaires présents : 20 partenaires dont la mission locale de Liévin (à confirmer)

saIns en Gohelle > VILLAGE EUROPE Quand et où ? Du 10 au 13 mai 2017 Place Lyautey - 03 21 40 25 30 pour qui ? Tout public Quoi ? Découvrez des animations ludiques et conviviales, des rencontres interculturelles, des informations sur les dispositifs de mobilité. Un karaoké polyglotte et des specta-

cles de danse du monde seront également organisés.

Partenaires présents : PIJ/EPN Barbusse, la Mission Locale de Lens-Liévin et l’association “Mines de Cultures”

saInt pol suR teRnoIse > CAFé IJ SPéCIAL EUROPE ET ERASMUS+ Quand et où ? Mercredi 17 mai de 14h à 16h au PIJ, 1 rue des procureurs - 03 21 03 26 10 pour qui ? Tout public et jeunes de 17 à 30 ans Quoi ? Vous souhaitez partir à l’étranger mais vous ne savez pas par où commencer ? Venez à la séance d’information sur les dispositifs de mobilité à l’étranger avec Erasmus + : Service Volontaire Européen, stage, aide aux financements… Découvrez tous les bons plans pour partir ! Partenaire présent : CRIJ saInt omeR > INFORMATION SUR L’EUROPE La fête de l’Europe co-organisée par le CIED, la mairie de Saint Omer. Quand et où ? Samedi 6 mai au matin, pendant le marché, place Foch à Saint Omer pour qui ? Tout public et jeunes de 17 à 30 ans Quoi ? Un stand d’information et de communication sur la présence de l’Europe sur le territoire et dans le quotidien des habitants : information, animations, dégustations Partenaires présents : Avec le CIED, le PIJ Saint Omer et les associations partenaires de la mobilité internationale. > BALADE EUROPéENNE Quand et où ? Samedi 6 mai après midi. Si vous êtes intéressé, veuillez contacter le PIJ de SaintOmer, Quartier Foch, rue de la Cavalerie BP 80 Tél : 03.21.93.99.00 pour qui ? Tout public et jeunes de 17 à 30 ans Quoi ? Circuit guidé des équipements, aménagements, projets culturels de la ville financés par l’Europe pour mieux comprendre les programmes et les politiques européennes de développement. WImeReux > SENSIBILISATION à L’EUROPE pour qui ? 13 à 30 ans Quoi ? Photolangage sur le thème de l’Europe : capitales, géographie, histoire... Quand et où ? Le 17 mai au PIJ, 42 rue du Baston - 03 21 33 29 53

Partenaires présents : En partenariat avec le PIJ de Boulogne et le PIJ de Marquise (à confirmer)

WInGles > Citoyenneté européenne Quand et où ? Le 25 avril avec le PIJ , 33 rue Boileau – 06 87 00 13 56 pour qui ? Collège, lycée, jeunes des Missions Locales Quoi ? Visite guidée de Bruxelles (Parlement européen, Mini Europe) afin de découvrir l’Europe, débattre sur la citoyenneté européenne et les différences sur le territoire européen. Ateliers proposés durant le mois de mai (programmation en cours).


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| L’Observateur du Douaisis

et c’est avec l’Europe

DES BUS QUI GAGNENT DU TEMPS Voies dédiées, confort, un public satisfait

Nous sommes à Maubeuge, près de la frontière belge. Il y a 8 ans étaient inaugurés 6,5 kilomètres de voies entièrement consacrées au transport en commun. C’est un succès que l’Europe a financé à hauteur de 9,7 millions d’euros. Chaque semaine, pendant 10 semaines, nous faisons escale dans un territoire des Hauts-de-France pour découvrir une réalisation importante pour la vie des gens dans laquelle le concours de l’Europe a été décisif. Au-delà des discours, l’Europe c’est aussi du concret.

A

vec ses bus à la lignée originale, inspirée des œuvres du peintre local Félix Del Marle, la ligne de transport en commun sur site propre (TCSP) était repérable entre toutes. Si aujourd’hui la plupart des véhicules de la société basée à Maubeuge revêtent ces couleurs, la ligne 51 qui relie Jeumont à Hautmont s’est imposée comme la colonne vertébrale du réseau. Il faut dire qu’elle dessert des pôles importants, tels que l’un des principaux lycées de l’Avesnois (Pierre Forest, à Maubeuge), la gare ferroviaire de Maubeuge ou encore la zone commerciale de Louvroil.

Bernard Baudoux, maire d’AulnoyeAymeries, initiateur du projet Viavil.

O D’ABORD CONVAINCRE

Le pôle gare de Maubeuge est le point central du réseau.

LES ÉLUS A elle seule, elle représente, selon les années, entre 51 et 55 % des 5 millions de voyages annuels. C’est donc un pari réussi pour le syndicat mixte des transports urbains de la Sambre. Les Sambriens prennent à nouveau les bus. « A l’époque, je n’étais pas du tout convaincu par ce projet. Mais Bernard Baudoux (maire d’Aulnoye-Aymeries) m’a sensibilisé à cette idée d’axe prioritaire. Il m’en a fait visiter ailleurs et j’ai fini par changer d’avis » se souvient Michel Lo Giaco, président du syndicat mixte durant 25 ans. Initié dès 1992, le projet portait alors le nom de Sambre 2001. Après de multiples aléas, recours administratifs, un changement de municipalité à Maubeuge en 2001, ce n’est qu’en 2004, rebaptisé Via-

... Le temps de trajet a pu être diminué grâce à la voie prioritaire ...

Ce qu’ils en pensent Michèle, de Louvroil : « Les bus ne sont pas dans la circulation, ils roulent mieux. On perd moins de temps sur cette ligne-là que sur les autres, qui continuent à circuler sur les voies normales ». Maxime, de Maubeuge : « Les bus sont bien plus agréables que les anciens. Et pour les personnes qui ont des difficultés à se déplacer, il y a une plateforme qui s’avance au niveau des portes. Cela les aide à monter et descendre. C’est très bien pensé ».

vil, qu’il est réellement lancé. Les travaux ont commencé en janvier 2006 pour les ouvrages d’art (ponts au-dessus de la Sambre, entre autres) et fin 2006 pour les voiries et réseaux divers, le renforcement des berges le long de la rivière, les stations… L’inauguration a eu lieu en décembre 2008. Des voies spécialement dédiées ont été aménagées sur 6,5 kilomètres de Maubeuge à Louvroil, le fameux site propre. La priorité est accordée à la circulation des bus, notamment par le biais de feux aux intersections avec les voies classiques. Ce qui a permis de diminuer sensiblement le temps de trajet d’un bout à l’autre de cette ligne.

Viavil a par ailleurs été l’occasion de revoir entièrement le pôle multimodal de la ville de Maubeuge, véritable nœud du réseau Stibus. Ici se rejoignent le TCSP, les bus urbains, les autocars, les trains TER et Intercités. Le parking voitures qui était situé sur le parvis de la gare a été déplacé à proximité immédiate. La place libérée a permis d’organiser le cheminement piéton des usagers et

d’aménager le pôle bus. Au final, Viavil aura coûté 75,2 millions d’euros HT (86,5 millions d’euros TTC) et bénéficié de près de 50 % de financements extérieurs. Parmi les principaux financeurs : la Région (21 M€) et l’Europe, via les crédits Feder (fonds européen de développement régional, 9,7 M€).

Matthias Dormigny

Le financement

O A MI-CHEMIN ENTRE LE BUS ET LE TRAMWAY Mais ce n’était pas suffisant. Pour attirer les voyageurs, il fallait des véhicules plus modernes que ceux qui roulaient jusqu’alors sur le réseau Stibus. Le choix s’est porté sur des bus à haut niveau de service, les Busway, à mi-chemin entre le bus classique et le tramway : plus confortables, dotés d’écrans d’information et pouvant accueillir davantage de voyageurs.

Coût total TTC Viavil : 86 500 000 €

L’Europe, c’est aussi notre histoire

Les Européens fuient leurs sols d’origine

1845

Source : Notre Histoire Les cent dates qui ont fait l’Europe de Philippe Juvin, aux éditions JC Lattès.

En ce temps-là chaque jour apporte son lot de morts, cadavres faméliques étendus dans les rues des villes et sur les quais des ports. Il n’y a plus rien à manger, ni blé, ni les pommes de terre pourries par le mildiou C’est le pic de la grande famine qui frappe l’Irlande depuis quatre ans. Sur une population de six millions d’habitants, un million meurent de faim et un million de per-

sonnes migrent vers l’Amérique, l’Australie, l’Angleterre, l’Ecosse. Les aides des Etats sont insuffisantes pour endiguer le mal. Cette émigration massive reprendra dans les années 1920. Et d’autres peuples Polonais, Espagnols, Portugais, Italiens, Basques, Siciliens, quittent à leur tour massivement leurs pays. L’Europe est une terre d’émigration.

Cette rubrique a été réalisée avec le concours de la Commission Européenne.


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et c’est avec l’Europe

UNE SERRE PAS COMME LES AUTRES Un lieu entièrement dédié à la création numérique

VALENCIENNES Inaugurée au bord de l’Escaut en avril 2015, la Serre Numérique est un petit paradis pour jeunes entrepreneurs, étudiants et chercheurs exerçant dans le monde de la création numérique et des métiers de l’image. Chaque semaine, pendant 10 semaines, nous faisons escale dans un territoire des Hauts-de-France pour découvrir une réalisation importante pour la vie des gens dans laquelle le concours de l’Europe a été décisif. Au-delà des discours, l’Europe c’est aussi du concret.

C

’est sur les anciennes friches industrielles de l’entreprise Vallourec, sur un site de 26 hectares à cheval entre les communes de Valenciennes et d’Anzin, que nous retrouvons la Serre Numérique. D’abord marquante par son esthétique, cette grande verrière ultra-contemporaine - élaborée par le cabinet hollandais OIII architecten et inaugurée au printemps 2015 - renferme un espace de 17 000 m2 entièrement dédié à la création numérique, ainsi qu’aux métiers de l’image.

Actuellement, près de 1500 étudiants et une vingtaine d’entreprises occupent la Serre Numérique.

O UN « ÉCOSYSTÈME » La Serre Numérique se présente comme une grande verrière ultracontemporaine.

DE COPRODUCTION L’ensemble est conçu tel un Hub USB géant. En effet, autour de l’ilot central viennent s’articuler - ou se « plugger » - neuf ailes périphériques occupées par des écoles, des start-up ainsi que des laboratoires. Autrement dit, la Serre Numérique rappelle irrémédiablement la notion de « monde connecté », y compris dans sa conception. A l’intérieur, on retrouve donc les trois écoles d’excellence internationale en création numérique du groupe Rubika (ISD Rubika, Supinfocom Rubika et Supinfogame Rubika), un espace pour entreprises de 3000 m2 faisant office de pépinière, centre de recherche appliquée et de transfert de technologies de pointe, ainsi que des espaces de travail. L’ensemble est perçu comme un « écosystème » dédié à la coproduction.

A travers sa conception, la Serre Numérique rappelle constamment la notion de monde connecté.

1 500 étudiants Si elle a pour vocation de devenir un cluster international dédié au numérique, la Serre Numérique accueille aussi - tous les jours - près de 1500 étudiants répartis dans les trois entités du groupe Rubika ( (ISD Rubika, Supinfocom Rubika et Supinfogame Rubika).

Au sujet de la Serre Numérique, on évoque aussi l’idée d’un concept de « fertilisation croisée ». Autrement dit, un lieu « favorisant les échanges entre les créatifs de tous horizons : dirigeants, enseignants, porteurs de projets, étudiants, chercheurs et artistes. » Ainsi, les échanges entre les différentes start-up sont très réguliers. Les uns travaillant souvent pour les autres… La Serre numérique dispose aussi d’équipements techniques de pointe : un amphithéâtre de 450 places, un auditorium de 150 places, un espace composé d’une salle de réalité virtuelle et de « motion capture » (Capture de mouvements), des laboratoires dédiés à l’interactivité ou encore à l’analyse du comportement des utilisateurs, un « learning center » (centre d’apprentissage), un fablab, ou encore un studio.

de l’aide de l’Etat, de Valenciennes Métropole, de la Région, du Département et de l’Europe - via le Fonds européen de développement économique et régional - à hauteur de 7,25 millions d’euros. A terme, la CCI du Grand Hainaut prévoit la création de 2000 emplois d’ici dix ans à travers cette Serre Numérique, via l’implantation des entreprises

de la pépinière et des TPE (très petites entreprises de moins de 19 salariés). Actuellement, la Serre Numérique accueille une vingtaine d’entreprises et 70 salariés, que de nombreux créateurs et ingénieurs de la région ambitionnent de rejoindre.

Marc-Antoine Barreau

Le financement

O 2000 EMPLOIS D’ICI DIX ANS C’est à la Chambre du commerce et de l’industrie (CCI) du Grand Hainaut que le territoire valenciennois doit cette création ayant nécessité un investissement total de 40 millions d’euros. Celle-ci a bénéficié

Financement de la Serre Numérique Coût total : 40 millions d’euros.

L’Europe, c’est aussi notre histoire

Hugo et les Etats-Unis d’Europe

1849

Source : Notre Histoire Les cent dates qui ont fait l’Europe de Philippe Juvin, aux éditions JC Lattès.

Au congrès de la paix Victor Hugo prononce un discours prémonitoire. « Un jour viendra où vous France, vous Russie, vous Italie, vous Angleterre, vous Allemagne, vous toutes nations du continent, sans perdre vos qualité distinctes et votre glorieuse individualité, vous vous fonderez étroitement dans une unité supérieure et vous constituerez la fraternité européenne… Un jour viendra où les boulets

et les bombes seront remplacés par les votes, le suffrage universel des peuples, par le vénérable arbitrage d’un grand sénat souverain qui sera à l’Europe ce que le parlement est à l’Angleterre, la diète est à l’Allemagne, l’Assemblée législative est à la France… ». Le seul salut clame Hugo : la paix grâce aux échanges des biens, des idées et des arts.

Cette rubrique a été réalisée avec le concours de la Commission Européenne.


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| L’Observateur L’Observateurdu duCambrésis Douaisis

et c’est avec l’Europe

POUR DES BUS RELANCER QUI GAGNENT LE BASSIN DU TEMPS MINIER Voies 2,5dédiées, millionsconfort, pour 7 projets un public concrets satisfait

Nous sommes Maubeuge, territoire près de ladefrontière belge. Il y au a 8cœur ans étaient inaugurés deNumérique, voies entièreREGION Cœuràd’Ostrevent, 73 000 habitants du bassin minier, 6,5 estkilomètres en difficulté. ment consacrées au transport en commun. est un succès que de l’Europe a financé à hauteur de 9,7 millions d’euros. entreprises, patrimoine ou énergie : l’Europe C’ contribue à hauteur 2,5 millions d’euros pour sept projets. Chaque semaine, pendant 10 semaines, nous faisons escale dans un territoire des Hauts-de-France pour découvrir une réalisation importante pour la vie des gens dans laquelle le concours de l’Europe a été décisif. Au-delà des discours, l’Europe c’est aussi du concret.

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œur vec d’Ostrevent, ses bus à la c’est lignée unoriginale, territoire inspirée méconnu des duœuvres Bassin minier, du peintre coincé entre local le Félix Douaisis Del et Marle, le Valenciennois. la ligne de transport Un territoire en en commun difficulté, surminé site propre par le chômage (TCSP) était suiterepérable à la fermeture entre toutes. de grosses Si aujourd’hui entreprises.la Un plupart territoire des qui véhicules se cherchede encore la société un devenir. basée à Maubeuge Et c’est justement revêtent ceces territoire couleurs, qui la bénéficie ligne 51du qui soutien relie Jeumont de l’Europe à Hautmont pour investir s’est 2,5imposée millionscomme d’euros. la C’est colonne la Région vertébrale qui va du servir réseau. d’inIl termédiaire faut dire qu’elle pour verser dessert ces des fonds. pôles Le 19 décembre importants, dernier, tels que Valérie l’un des principaux Létard, première lycéesvice-présidente de l’Avesnois (Pierre du conseil Forest, régional à Maubeuge), des Hauts-dela gare ferroviaire France, s’estderendue Maubeuge à Lewarde, ou encore la auzone siègecommerciale de la communauté de Louvroil. de communes Cœur d’Ostrevent CONVAINCRE pourD’ABORD signer une convention avec Frédéric Delannoy, le président LES ÉLUS de cette collectivité. Le but : A elle seule, représente, selon répartir cetteelle enveloppe. « Nous les années, entre prioritaires, 51 et 55 % révèle des 5 avons 8 quartiers millions de voyagesCe annuels. C’est Frédéric Delannoy. dispositif donc un parid’avoir réussi de pour le syndinous permet vrais fonds cat mixte des transports d’investissement. » Valérieurbains Létard,de la Sambre. Sambriens prennent née dans leLes Douaisis, n’a pas oublié à nouveau les bus. « A l’époque, son territoire : « la Région doit je n’étais pas de du chaque tout convaincu par ce être auprès élu, de chaque projet. MaisetBernard Baudoux collectivité, le bassin minier (maire qui d’Aulnoye-Aymeries) m’a sensibilisé doit se requalifier nécessite un effort à cette idée d’axe Il m’en supplémentaire deprioritaire. la Région et de a fait visiterAlors ailleurs et j’ai fini paroù l’Europe. » concrètement, changer se souvient Michel va partird’avis » cet argent ? Il sera réparti Lo Giaco, volets. président du syndicat en quatre mixte durant 25 ans. Initié 1992, le projet portait LEdèsNUMÉRIQUE alors de Sambre 2001. Dans le cenom premier volet, on retrouve Après de multiples recours un projet du centrealéas, hospitalier de administratifs, un changement de Douai : l’espace santé numérique. municipalité Maubeugesur en inter2001, Il s’agit d’uneàplateforme ce n’est qu’en 2004, rebaptisé Vianet où les professionnels de santé

Bernard La chapelle Baudoux, Heurteau maired’Hornaing, d’AulnoyeAymeries, réhabilitée initiateur en équipement du projetculturel Viavil. grâce aux fonds de l’Europe.

Valérie Létard est la vice-présdente de la Région en charge des est fonds Le pôle gare de Maubeuge le de point central du réseau. l’Europe.

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Du numérique ... dans Leles temps écoles, un desoutien trajet aaux pu entreprises être diminué et la rénovation grâce à la voie des logements. prioritaire ...

Ce qu’ils en pensent Michèle, de Louvroil : « Les bus ne sont pas dans la circulation, ils roulent mieux. Déjà aidé On perd moins entre 2007 de temps sur et 2013 cette ligne-là que sur les autres, Le secteur a déjà qui continuent été aidé par la à circulerdans sur les Région le voies normales ». passé : grâce au fonds Feder, Maxime, de l’entreprise Maubeuge : « Les Toyota Boshoku bus sont bien à Somain a été plus agréables soutenue, ainsi les anciens. que l’école des Et pour àles perTilleuls Fenain sonnes quilaont ou encore des difficultés à fosse Saint Roch se déplacer, il y a à Monchecourt. une plateforme qui s’avance au niveau des portes. Cela les aide à monter et descendre. C’est très bien pensé ».

vil, qu’il est réellement lancé. pourront échanger sur les soins de Les travaux ont en et leurs patients decommencé façon sécurisée janvier 2006 pourchacun les ouvrages cryptée. A terme, aura un d’art (ponts au-dessus de en la Sambre, dossier patient universel ligne. entre autres) et finde2006 pouretles Résultat : moins papiers plus voiries et réseaux le ren- les d’efficacité. Autre divers, gros dossier : forcement des berges le long de écoles numériques à Aniche. 28 la rivière,de lesprimaires stations…devraient L’inauguraclasses se tion ade eumatériels lieu en décembre 2008. doter et d’outils pour Des voies spécialement dédiées moderniser l’enseignement. ont été aménagées sur 6,5 kiloCÔTÉ ENTREPRISES mètres de Maubeuge à Louvroil, le fameux site propre. La priorité est La BGE (boutique gestion espace) accordée à la circulation bus, est une structure qui suitdes les créanotamment par le biais feuxc’est aux teurs d’entreprises. Son de projet, intersections avec les voies clasde créer une couveuse commersiques. Ce qui a permis de diminuer ciale, où les futurs commerçants sensiblement leleur temps de trajet pourront tester activité en d’un bout à l’autre dequartiers cette ligne. centre-ville, dans les prioritaires. L’aide de l’Europe vise A MI-CHEMIN surtout à augmenter leENTRE nombre de créations entreprises. LE BUSde ETpetites LE TRAMWAY

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une salle Viavil a par desailleurs fêtes, voire été l’occasion même une de revoir du antenne entièrement centre socioculturel. le pôle multiLe modal site est de idéalement la ville desitué, Maubeuge, près d’une véritable nœud station de busdu toute réseau neuve. Stibus. Ici se rejoignent le TCSP, les bus urbains, LE PATRIMOINE les autocars, les trains TER et Intercités. Le parking voitures quiremarétait Pour protéger le patrimoine situé surdeleCœur parvisd’Ostrevent, de la gare a été quable deux déplacéont à proximité immédiate. La projets été retenus. A Hornaing, place libérée a permis d’organiser le cheminement piéton des usagers et

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d’aménager le pôle bus. chapelle la requalification d’une Au final, Viavil aura coûté 75,2 construite par les mineurs en lieu millions d’euros millions socioculturel est HT une(86,5 priorité. A d’euros TTC) etterril bénéficié de près de Fenain, c’est le Agache qui est 50 % de financements extérieurs. visé : il pourrait se transformer en Parmi principaux financeurs : lieu deles balade qui relierait plusieurs la Région de (21laM€) et l’Europe, via quartiers ville. Claire Equine les crédits Feder (fonds européen de développement régional, 9,7 M€).

Matthias Dormigny

Le financement

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MaisLES ce n’était pas suffisant. Pour ÉCONOMIES attirer les voyageurs, il fallait des D’ÉNERGIE véhicules plus modernes que ceux qui roulaient jusqu’alors sur leprès C’est le plus gros budget avec réseau Stibus.d’euros. Le choixConcrètes’est porté de 2 millions sur descela bus consiste à haut niveau de serment, à rénover 20 vice, les Busway, à mi-chemin entre logements dans une cité minière de le bus classique et le tramway : Masny, mais aussi à réhabiliter une plus confortables, dotés d’écrans friche à Aniche. L’ancien Shopi, d’information et pouvant accueillir abandonné depuis des années, a davantage été rachetéde parvoyageurs. la ville pour en faire

Ces 2,5 millions d’euros sont issus du fonds ITI (investissement territorial Coût total TTC Viavil : 86 500 000 € intégré). Ils sont répartis en quatre priorités d’investissement.

L’Europe, c’est aussi notre histoire

Première Les Européens Union fuient leursen monétaire sols d’origine Europe

1865 1845

Source : Notre Histoire Les cent dates qui ont fait l’Europe de Philippe Juvin, aux éditions JC Lattès.

En 1803 ce temps-là Napoléon chaque 1er créé jour le apporte franc gerson lot Cette minal. de morts, monnaie cadavres est gagée faméliques sur l’or étendus et l’argent. dans Elle lesvarues êtredes répandue villes etdans sur les quais une bonne despartie ports.de Il l’Europe n’y a plusaurien cours à manger, des conquêtes ni blé,napoléoniennes. ni les pommes deDans terre pourries pays certains par leelle mildiou survivra C’est longtemps le pic de à la grande famine l’empereur. Mais en qui1848 frappe onl’Irlande découvre depuis de nombreux quatre gisements ans. Sur une enpopulation Californie ce de six qui déprécie millions l’ord’habitants, et provoqueun une million grave meurent crise des monnaies. de faim et un Lesmillion pays prennent de per-

diversesmigrent sonnes mesuresvers qui l’Amérique, aggravent lal’Australie, l’Angleterre, situation. Un Français, l’Ecosse. FélixLes Esquirou aides des Etats de Parieu, sont insuffisantes propose alorspour une convenendiguer le mal. monétaire. tion Cette émigration Les monnaies massivedes reprendra Etats dans les années membres titrent1920. toutesEtlad’autres même quantipeuples Polonais, té d’or. LaEspagnols, France, la Belgique, Portugais,l’Italie, Italiens, la Basques, Suisse adhèrent. Siciliens, L’union quittent latine à leur nait. tourLa massivement Grèce et d’autres leurs pays pays. suivent L’Europe maisest sans une terre d’émigration. l’Allemagne ni le Royaume-Uni. L’union en souffre et s’éteint en 1927.

Cette Cette rubrique page a été réalisée avec le concours de la Commission Européenne.


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et c’est avec l’Europe

L’EUROPE SOUTIENT LE LOUVRE-LENS Un signal pour réinventer le bassin minier

INVESTISSEMENT L’Union européenne a toujours investi dans les projets importants pour l’attractivité du bassin minier. Exemple avec les 37 millions d’euros investis dans Louvre-Lens. Chaque semaine, pendant 10 semaines, nous faisons escale dans un territoire des Hauts-de-France pour découvrir une réalisation importante pour la vie des gens dans laquelle le concours de l’Europe a été décisif. Au-delà des discours, l’Europe c’est aussi du concret.

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n incroyable défi. Le Louvre, en choisissant de s’exporter dans le bassin minier, a pris une décision historique. C’est la première fois que le musée parisien décidait de créer une antenne en province. Le choix de Lens ne doit rien au hasard. Au coeur du bassin minier, le Louvre, accompagné par les collectivités locales, s’est engagé dans un vaste chantier d’enracinement régional. Les enjeux sont énormes économiques mais pas seulement. Ces collections et ces chefs d’oeuvres (d’accès gratuit), doivent aussi permettre de changer l’image du bassin minier et celle que les habitants ont d’eux-mêmes.

Marie Lavandier, directrice du LouvreLens, mesure l’impact du musée dans la relance du bassin minier.

Depuis son inauguration le 4 décembre 2012, 2,5 millions de visiteurs ont pu admirer les collections du Louvre à Lens.

O UN CHANTIER UNIQUE Une première en France de par son ambition. Une réalité depuis 2007 grâce notamment à l’Europe. Au total, 150 millions d’euros ont été investis dont 37 millions d’euros via le Fonds européen de développement régional (FEDER). Un investissement d’un montant exceptionnel. Pour les projets importants, l’Union européenne a toujours été au rendez-vous. « Exposer à Lens de grandes collections, parmi les plus belles du monde, pour toucher les publics qui ne viennent habituellement pas dans les musées, est un pari formidable », explique Marie Lavandier, directrice du musée. Le Louvre-Lens doit accompagner la reconstruction et la réinvention du territoire. Sinistré, le bassin minier se cherche un nouvel ave-

Une révolution culturelle et économique pour le bassin minier

Le défi est en passe de se réaliser même si beaucoup reste à faire En 2016, le musée du Louvre-Lens a accueilli 444 602 visiteurs, maintenant sa place parmi les musées les plus fréquentés en régions (435 213 visiteurs en 2015). Depuis son inauguration en décembre 2012, 2,5 millions de visiteurs, dont 60 % venant de la Région, qui ont pu admirer les collections du Louvre à Lens.

nir. « Le Louvre-lens est un signal, il joue un rôle d’éclaireur. Il doit être perçu comme le premier signe d’une renaissance sur le plan économique et social. » C’est donc un changement profond de l’ADN de l’économie locale qui doit adaptée son offre pour accueillir le public régional, les touristes français et étrangers. Une petite révolution culturelle et économique que le classement du bassin minier au patrimoine mondial de l’UNESCO doit accélérer.

Une nouvelle étape se profile désormais avec la création du Centre des réserves et de conservation du Musée du Louvre à Liévin. Le musée parisien cherchait depuis des années à protéger ses collections actuellement stockées dans ses sous-sols et qui étaient sous la menace des crues potentielles de la Seine. Le 5 janvier, le chef de l’Etat

est venu en personne annoncer l’installation de cette structure dont l’ouverture est prévue au premier semestre 2019.

Laurent Goudet

Le financement

O RETOMBÉES ÉCONOMIQUES Les premiers résultats se font sentir sur le territoire. 600 emplois ont été créés sans compter les 200 emplois du musée. Lens et son arrondissement ont enregistré une baisse de son taux de chômage de 1,4 %, contre 0.1 % à l’échelle nationale. Le musée revendique 20 millions d’euros de retombées économiques annuelles. « Il faut travailler sur la création d’une offre élargie qui valorise la richesse du bassin minier. Ce territoire peut devenir une destination touristique. Et qui l’aurait imaginé il y a seulement dix ans », rappelle Marie Lavandier.

Coût du projet : 150 M€ (fonds FEDER)

L’Europe, c’est aussi notre histoire

Le méridien anglais et le mètre français

1884

Source : Notre Histoire Les cent dates qui ont fait l’Europe de Philippe Juvin, aux éditions JC Lattès.

A la fin du 19e siècle les échanges commerciaux à travers le monde sont tels que les principaux pays décident d’avoir un repère commun pour gérer la navigation. Le globe est divisé par des méridiens à partir desquels on calcule les longitudes, l’équateur déterminant les latitudes. Mais où placer le méridien de référence ? Paris, Berlin, Londres se disputent cet honneur. Greenwich (dans la

banlieue de Londres) sera finalement retenu en 1884 et en échange le RoyaumeUni adopte le système métrique conçu par les Français. Résultat, en plaçant la ligne de référence en Angleterre le monde accepte de s’aligner sur l’heure européenne puisque les fuseaux horaires sont déterminés à partir du Greenwich meridiam team ou GMT, toujours en vigueur de nos jours.

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| L’Observateur du Douaisis

et c’est avec l’Europe

DES BUS QUI GAGNENT DU TEMPS Voies dédiées, confort, un public satisfait

Nous sommes à Maubeuge, près de la frontière belge. Il y a 8 ans étaient inaugurés 6,5 kilomètres de voies entièrement consacrées au transport en commun. C’est un succès que l’Europe a financé à hauteur de 9,7 millions d’euros. Chaque semaine, pendant 10 semaines, nous faisons escale dans un territoire des Hauts-de-France pour découvrir une réalisation importante pour la vie des gens dans laquelle le concours de l’Europe a été décisif. Au-delà des discours, l’Europe c’est aussi du concret.

A

vec ses bus à la lignée originale, inspirée des œuvres du peintre local Félix Del Marle, la ligne de transport en commun sur site propre (TCSP) était repérable entre toutes. Si aujourd’hui la plupart des véhicules de la société basée à Maubeuge revêtent ces couleurs, la ligne 51 qui relie Jeumont à Hautmont s’est imposée comme la colonne vertébrale du réseau. Il faut dire qu’elle dessert des pôles importants, tels que l’un des principaux lycées de l’Avesnois (Pierre Forest, à Maubeuge), la gare ferroviaire de Maubeuge ou encore la zone commerciale de Louvroil.

Bernard Baudoux, maire d’AulnoyeAymeries, initiateur du projet Viavil.

O D’ABORD CONVAINCRE

Le pôle gare de Maubeuge est le point central du réseau.

LES ÉLUS A elle seule, elle représente, selon les années, entre 51 et 55 % des 5 millions de voyages annuels. C’est donc un pari réussi pour le syndicat mixte des transports urbains de la Sambre. Les Sambriens prennent à nouveau les bus. « A l’époque, je n’étais pas du tout convaincu par ce projet. Mais Bernard Baudoux (maire d’Aulnoye-Aymeries) m’a sensibilisé à cette idée d’axe prioritaire. Il m’en a fait visiter ailleurs et j’ai fini par changer d’avis » se souvient Michel Lo Giaco, président du syndicat mixte durant 25 ans. Initié dès 1992, le projet portait alors le nom de Sambre 2001. Après de multiples aléas, recours administratifs, un changement de municipalité à Maubeuge en 2001, ce n’est qu’en 2004, rebaptisé Via-

... Le temps de trajet a pu être diminué grâce à la voie prioritaire ...

Ce qu’ils en pensent Michèle, de Louvroil : « Les bus ne sont pas dans la circulation, ils roulent mieux. On perd moins de temps sur cette ligne-là que sur les autres, qui continuent à circuler sur les voies normales ». Maxime, de Maubeuge : « Les bus sont bien plus agréables que les anciens. Et pour les personnes qui ont des difficultés à se déplacer, il y a une plateforme qui s’avance au niveau des portes. Cela les aide à monter et descendre. C’est très bien pensé ».

vil, qu’il est réellement lancé. Les travaux ont commencé en janvier 2006 pour les ouvrages d’art (ponts au-dessus de la Sambre, entre autres) et fin 2006 pour les voiries et réseaux divers, le renforcement des berges le long de la rivière, les stations… L’inauguration a eu lieu en décembre 2008. Des voies spécialement dédiées ont été aménagées sur 6,5 kilomètres de Maubeuge à Louvroil, le fameux site propre. La priorité est accordée à la circulation des bus, notamment par le biais de feux aux intersections avec les voies classiques. Ce qui a permis de diminuer sensiblement le temps de trajet d’un bout à l’autre de cette ligne.

Viavil a par ailleurs été l’occasion de revoir entièrement le pôle multimodal de la ville de Maubeuge, véritable nœud du réseau Stibus. Ici se rejoignent le TCSP, les bus urbains, les autocars, les trains TER et Intercités. Le parking voitures qui était situé sur le parvis de la gare a été déplacé à proximité immédiate. La place libérée a permis d’organiser le cheminement piéton des usagers et

d’aménager le pôle bus. Au final, Viavil aura coûté 75,2 millions d’euros HT (86,5 millions d’euros TTC) et bénéficié de près de 50 % de financements extérieurs. Parmi les principaux financeurs : la Région (21 M€) et l’Europe, via les crédits Feder (fonds européen de développement régional, 9,7 M€).

Matthias Dormigny

Le financement

O A MI-CHEMIN ENTRE LE BUS ET LE TRAMWAY Mais ce n’était pas suffisant. Pour attirer les voyageurs, il fallait des véhicules plus modernes que ceux qui roulaient jusqu’alors sur le réseau Stibus. Le choix s’est porté sur des bus à haut niveau de service, les Busway, à mi-chemin entre le bus classique et le tramway : plus confortables, dotés d’écrans d’information et pouvant accueillir davantage de voyageurs.

Coût total TTC Viavil : 86 500 000 €

L’Europe, c’est aussi notre histoire

Les Européens fuient leurs sols d’origine

1845

Source : Notre Histoire Les cent dates qui ont fait l’Europe de Philippe Juvin, aux éditions JC Lattès.

En ce temps-là chaque jour apporte son lot de morts, cadavres faméliques étendus dans les rues des villes et sur les quais des ports. Il n’y a plus rien à manger, ni blé, ni les pommes de terre pourries par le mildiou C’est le pic de la grande famine qui frappe l’Irlande depuis quatre ans. Sur une population de six millions d’habitants, un million meurent de faim et un million de per-

sonnes migrent vers l’Amérique, l’Australie, l’Angleterre, l’Ecosse. Les aides des Etats sont insuffisantes pour endiguer le mal. Cette émigration massive reprendra dans les années 1920. Et d’autres peuples Polonais, Espagnols, Portugais, Italiens, Basques, Siciliens, quittent à leur tour massivement leurs pays. L’Europe est une terre d’émigration.

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| L’Observateur du Cambrésis

et c’est avec l’Europe

LE TRÈS HAUT DÉBIT EN ZONE RURALE

L’Europe accélère sur l’installation de la fibre optique PAYS DE BRAY Si le raccordement en “très haut débit” du territoire a pris de l’avance sur le calendrier, l’Europe n’y est pas étrangère. Focus sur son évolution dans la campagne du Pays de Bray, près de Beauvais. Chaque semaine, pendant 10 semaines, nous faisons escale dans un territoire des Hauts-de-France pour découvrir une réalisation importante pour la vie des gens dans laquelle le concours de l’Europe a été décisif. Au-delà des discours, l’Europe c’est aussi du concret.

D

ans un monde où tout va plus vite, le déploiement du très haut débit dans toute la région des Hautsde-France s’accélère. Direction la campagne brayonne, près de Beauvais dans l’Oise, pour jauger de son évolution. «Le très haut débit évolue de façon positive sur le territoire, souligne Nadège Lefebvre, présidente de la communauté de communes du Pays de Bray, il a été en grande partie dégroupé depuis plusieurs années (ADSL) et le réseau “très haut débit” sur fibre optique départemental est en cours de construction».

Nadège Lefebvre suit l’évolution du “très haut débit” dans sa communauté de communes du Pays de Bray.

O UNE AIDE FINANCIÈRE

Stéphane Soissons vend des cartes postales sur la toile et attend avec impatience l’arrivée de la fibre.

DEPUIS 2007 Le déploiement total devait être finalisé en 2023 mais le chantier a pris de l’avance. Un bon présage pour tous les foyers du territoire brayon qui seront raccordés dès 2019. L’Europe n’est pas étrangère à cette rapidité d’exécution puisqu’elle a validé le plan national France très haut débit, qui traite les zones rurales, donc plus coûteuses à raccorder. Si l’Europe intervient sur la partie juridique et concurrentielle au niveau des pays, elle apporte aussi son soutien financier aux projets locaux grâce aux fonds structurels. Elle l’a déjà prouvé lors de la précédente programmation (2007-2013) en finançant les infrastructures “très haut débit” pour le réseau de l’Oise. Depuis, l’Europe est restée active. «Pour l’ensemble de l’Oise,

Nadège Lefebvre : «Les entrepreneurs insistent sur la nécessité de l’accès très haut débit».

Vente sur le net Stéphane Soissons, 38 ans, vend des objets sur Internet. Il est devenu le roi du business de la carte postale sur la toile. Domicilié à Valdampierre, l’internaute regrette que le débit soit «tout juste suffisant», donc pas assez rapide dans «l’affichage des pages et l’envoi de données». Stéphane Soissons souhaite donc l’arrivée de la fibre optique. «Ce que j’attends, c’est une vitesse d’affichage des pages internet quasi-instantanée, et l’envoi de données encore plus rapide».

détaille Nadège Lefebvre, 3 millions d’euros ont été versés par l’Europe fin 2015 et 5,2 millions d’euros viennent d’être attribués pour les travaux de déploiement concernant la période 2015-2018».

O UN ACCÈS WIFI DANS TOUTES LES COMMUNES Lorsque la fibre optique sera déployée sur tout le territoire, l’Europe restera branchée à la Communauté de communes du Pays de Bray grâce à son programme “Wifi 4 UE”, mis en place pour donner des fonds aux zones rurales pour un accès wifi communal. C’est donc une révolution qui s’annonce pour les habitants de ce secteur, notamment ceux qui mènent leur activité professionnelle à la campagne. «Souvent, les entrepreneurs insistent sur la nécessité de l’accès très haut débit pour travailler dans de bonnes conditions, souligne Nadège Lefebvre. Parfois, les coûts élevés des abonnements “très haut débit” pour entreprises sont évoqués. L’arrivée de la fibre optique dans toutes les habitations et locaux professionnels devrait répondre en grande partie à toutes ces attentes, et notamment aux très petites entreprises (TPE) et aux

auto-entrepreneurs». Grâce à la fibre déployée dans tous les logements, le débit pourra être 50 fois plus rapide que sur le cuivre. Actuellement, il se situe en moyenne entre 2 et 10 Mb/s environ. A l’avenir, la présidente de la CCPB évoque des «premières offres grand public (premiers prix) commercialisés sur la fibre optique à 100Mb/s et suivant l’abon-

nement choisi et payé par l’usager, il pourrait atteindre 1000Mb/s (soit 1Gb/s)».

Joffrey Meunier

Le financement Porteur de projet 6,45 millions d'euros Recette générée 1 150 000 € Région 16 millions d'euros

Europe (FEDER) 3 millions d'euros Etat 3 millions d'euros

Le montant pour la réalisation du plan d’action du SDTAN (schéma directeur territorial d’aménagement numérique) est évalué à 263 millions d’euros sur 10 ans et mis en œuvre par le Syndicat Mixte Oise Très Haut Débit.

L’Europe, c’est aussi notre histoire

La paix impossible après la Grande Guerre

1919

Source : Notre Histoire Les cent dates qui ont fait l’Europe de Philippe Juvin, aux éditions JC Lattès.

Le 11 novembre 1918 Français, Anglais et Allemands signent l’armistice. La première guerre mondiale prend fin sur le front ouest. Elle a fait 10 millions de morts et 20 millions de blessés. La saignée est sans précédent. Sur le plan économique toute l’Europe est perdante. Le 28 juin 1919 le traité de Versailles déclare l’Allemagne et l’Autriche-Hongrie responsables du conflit et fixe

des sanctions extrêmement lourdes. L’Allemagne est redécoupée, l’Alsace et la Lorraine sont rendues à la France, les colonies sont réparties entre les vainqueurs et les indemnités financières sont particulièrement lourdes. Les Allemands estiment qu’il s’agit d’un « diktat » inacceptable. Ce traité ne peut qu’engendrer une revanche qui viendra vingt ans plus tard.

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| L’Observateur du Douaisis

et c’est avec l’Europe

DES L’AUTO-ÉCOLE BUS QUI GAGNENT SOCIALEDU EST TEMPS NÉE

UnVoies vrai coup dédiées, de pouce confort, versununpublic retour satisfait à l’emploi Nous sommesLaà majorité Maubeuge, de d’ laefrontière belge.leIlpermis y a 8 ans inaugurés kilomètres de voiesdeentièreINSERTION desprès offres mploi exigent de étaient conduire. Or, sur le6,5 territoire, le manque mobiment au transport en commun. C’eparcours st un succès queaux l’Europe a financé à hauteur de décrocher 9,7 millionsled’permis. euros. lité estconsacrées criant. L’auto-école sociale propose un adapté personnes en insertion pour Chaque semaine, pendant 10 semaines, nous faisons escale dans un territoire des Hauts-de-France pour découvrir une réalisation importante pour la vie des gens dans laquelle le concours de l’Europe a été décisif. Au-delà des discours, l’Europe c’est aussi du concret.

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e manque vec ses bus de mobilité à la lignée estoriginale, souvent un inspirée véritable des obstacle œuvres audu retour peintre à l’emploi. local Ne Félix serait-ce Del que Marle, pour la ligne se déplacer de transport pour un entretien, en commun sans permis sur site de propre conduire, (TCSP) cela était devient repérable rapidement entre toutes. un parcours Si aujourd’hui du combattant. la plupart Et, des certains véhicules métiers, de la dans société le bâtiment basée à Maubeuge par exemple revêtent exigentces d’avoir couleurs, le la permis ligne de 51 conduire. qui relie Jeumont Il est même à Hautmont indispensable s’estdans imposée près de comme 90 % la descolonne offres d’emploi. vertébrale Etdu lorsqu’il réseau. Il faut faut composer dire qu’elle avec dessert les transports des pôles publics, importants, encore faut-il tels que l’un les perdes principaux sonnes y soient lycées habituées. de l’Avesnois Sinon, (Pierre elles sont Forest, rapidement à Maubeuge), effrayées la gare ferroviaire par la complexité de Maubeuge du dispositif. ou encore la Cela zone concerne commerciale un large depublic Louvroil. qui, en plus d’avoir des difficultés à se D’ABORD CONVAINCRE réinsérer, ne peut, pour des raisons financières et des difficultés d’apLES ÉLUS prentissage, accéder à la formation A elle seule, représente, selon au permis deelle conduire classique. les années, entre 51 et 55 % des 5 millions de voyages annuels. C’est LEVER LES FREINS donc un parid’auto-école réussi pour lesociale syndiLe dispositif cat mixte vise à leverdes cestransports freins à la urbains mobilitéde la Sambre. Sambriens prennent et au retourLes à l’emploi. C’est ce à nouveau lesl’association bus. « A l’époque, que propose Trajec-je n’étais pas du tout convaincu par toire, créée à Maubeuge en 2013.ce projet. Mais l’opportunité Bernard Baudoux Elle donne aux(maire d’Aulnoye-Aymeries) sensibilisé personnes éloignéesm’a de l’emploi, à cette idée d’axe inscrites dans unprioritaire. parcours Il m’en a fait visiter ailleurs et j’ai fini parde d’insertion, d’obtenir le permis changer d’avis » Michel conduire, permisseB,souvient à moindres Lo Giaco, président du syndicat frais. La plupart du temps, 20 % mixte durant 25 ans. du coût est à la charge du bénéInitié dès 1992, le restants projet portait ficiaire. Les 80 % sont alors le nom deConseil Sambredéparte2001. financés par le Après derégional multiples recours mental, etaléas, des collectiviadministratifs, un changement de tés. municipalité à Maubeuge enpré2001, Le directeur Benoît Gontier ce n’est rebaptisé Viacise : « qu’en il faut2004, bien faire la nuance.

Bernard L’auto-école Baudoux, socialemaire ici à Maubeuge d’AulnoyeAymeries, a permis de initiateur créer six duemplois, projet Viavil. deux secrétaires et quatre moniteurs, encadrés par le directeur Benoît Gontier.

La formation à la conduite dure entre 30 et 40 heures. Les bénéfiLe pôletravaillent gare de Maubeuge est le ciaires avec un moniteur point central du réseau. qui leur est dédié.

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La pédagogie ... est Leadaptée temps de à trajet un public a pu qui êtrerencontre diminué des grâce difficultés à la voie d’apprentissage prioritaire ...

Déjà quatre Ce qu’ils antennes en pensent dans Michèle,ledeNord Louet l’A« Les isnebus vroil : ne sont pas dans Il n’existe rien la circulation,à ils d’équivalent ce roulent mieux. que propose l’auOn perd moins to-école sociale de temps sur sur le territoire. cettedoit ligne-là Elle donc que sur les autres, répondre à une qui continuent forte demande.à circuler sur les En quelques voies normales ». années, elle s’est rapidement Maxime, de Landéveloppée. Maubeuge : « Les cée à Maubeuge, bus bien elle sont a désormais plus agréables une antenne à que les anciens. Fourmies, Hirson, Et pouretles perGuise prochaisonnes qui ont nement ouvrira difficultés à àdes Vervins et à Le se déplacer, Quesnoy. il y a une plateforme Téléphone : 03 qui s’avance 27 66 20 12 / 06 au niveau desFax : 83 69 18 02. portes. Cela les 03 27 64 31 62 aide à monter Email : associa-et descendre. C’est tiontrajectoire@ très bien pensé ». orange.fr

Celaqu’il s’adresse à des personnes vil, est réellement lancé.en difficulté quiont n’auraient pas accès Les travaux commencé en à un dispositif classique. Il n’y a janvier 2006 pour les ouvrages donc pas concurrence avec d’art (ponts au-dessus de le la secteur Sambre, marchand ». a retenu entre autres) L’Europe et fin 2006 pour les ce projet sa valeur voiries et pour réseaux divers,sociale le ren-et a grandement salong misede enla forcement des facilité berges le place enles participant rivière, stations…financièreL’inauguramenta au de l’association tion eu démarrage lieu en décembre 2008. à hauteur de 27 568 €. Ainsi, dans Des voies spécialement dédiées le cadre de leur parcours ont été aménagées sur 6,5d’inserkilotion, lesde bénéficiaires envoyés mètres Maubeuge àsont Louvroil, le par les conseillers des fameux site propre. Lastructures priorité est spécialisées l’emploi. Après accordée à ladans circulation des bus, validation depar leur notamment lecandidature, biais de feux ils aux peuvent intégrer formation, intersections aveclales voies clas-dispensée Ce en deux siques. qui a temps. permis L’apprentisde diminuer sage du code se en six semaines. sensiblement lefait temps de trajet « Deux semaines dede formation d’un bout à l’autre cette ligne. continue. Puis il y a une période de A MI-CHEMIN révisions, deux jours parENTRE semaine pendant quatre semaines », explique LE BUS ET LE TRAMWAY le directeur. Une fois le code en Mais ce« on n’était pas suffisant. Pour poche, enclenche les leçons de attirer lesentre voyageurs, il fallait des conduite, 30 heures pour les véhicules que 18-25 ans plus et 40modernes heures pour lesceux plus qui roulaient jusqu’alors sur le de 26 ans. Selon l’âge, l’apprentisréseau Le choix s’est porté sage estStibus. plus difficile et nécessite plus sur des busLa à haut niveauest dedonc serd’heures ». pédagogie vice, les Busway, à mi-chemin entre adaptée et « on se rend compte que le bustrès classique c’est utile ». et le tramway : plus confortables, dotés d’écrans d’information et pouvant accueillir DISPOSITIF PROBANT davantage voyageurs. Les chiffresde parlent d’eux-mêmes :

plus dea 90 % Viavil par ailleurs de réussite été l’occasion au code et de revoir 80 % à laentièrement conduite. C’est le pôle unemulticommodal desupplémentaire, pétence la ville de Maubeuge, indispenvéritablepour sable nœud cesdu personnes réseau Stibus. fragilisées. Ici se rejoignent C’est par ailleurs le TCSP, l’occasion les bus urbains, de les autocars, montrer qu’elles les trains sont capables TER et Interde cités. Le passer unparking examen. voitures Parfoisqui même était situé le c’est sur premier.. le parvisEt, deau la gare vu des a été chiffres, déplacé àleproximité retour à l’emploi immédiate. est réelLa lement place libérée facilité. a permis L’association d’organiser forme le cheminement piéton des usagers et

environ d’aménager 200 le personnes pôle bus.par an. Sur l’ensemble Au final, Viavil des inscrits, aura coûté 33 % 75,2a repris millions le chemin d’euros HT de la (86,5 formation millions qualifiante, d’euros TTC)42 % et bénéficié est en situation de près de d’emploi 50 % de financements (intérim, contrat extérieurs. à durée déterminée Parmi les principaux et indéterminée), financeurs : soit la Région 75 %(21 de sorties M€) et positives. l’Europe, via Le dispositif les créditsmontre Feder (fonds donc européen toute son de efficacité. développement régional, 9,7 M€).

Matthias Sophie Dormigny Rabot

Le financement Le financement

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Coûtfinancements mobilisés Les total TTC Viavil : 86 500 pour 000 € le démarrage de l’auto-école social.

L’Europe, c’est aussi notre histoire

Les Européens Le partage de fuient leurs sols l’Europe à Yalta d’origine

1845 1945

Source : Notre Histoire Les cent dates qui ont fait l’Europe de Philippe Juvin, aux éditions JC Lattès.

En février ce temps-là 1945,chaque alors que jour laapporte guerre son lot n’est pas deencore morts,terminée cadavreset faméliques qu’Hitler étendus résiste à Berlin, dans lesles rues Alliés desse villes réunissent et sur lesYalta à quais endes Crimée. ports.Le Il n’y but : a plus redéfinir rien àles manger, nien frontières blé, Europe ni lesaprès pommes la victoire. de terreLa pourries France n’est par pas le mildiou conviée. C’est Il estleconvenu pic de la grande que la zone famine d’influence qui frappe de chaque l’Irlande bloc, depuis soviétique Russie quatre ans.etSur Alliés, une dépendra population de la sixposition millionsdes d’habitants, armées à laun finmillion des meurent de combats. Enfaim juillet et 1945 un million il est décidé de per-

à Potsdam sonnes migrent d’amputer vers l’Amérique, l’Allemagnel’Ausde tralie, l’Angleterre, certaines contrées àl’Ecosse. l’est au profit Les aides de lades Etats sont Pologne etinsuffisantes de l’URSS. Lepour paysendiguer vaincu le mal.divisé sera Cette en émigration deux : l’Allemagne massive reprendra de dans leset l’Ouest années l’Allemagne 1920. Et ded’autres l’Est. L’Europe peuples Polonais, qui dirigeait Espagnols, le monde Portugais, un siècleItaliens, plus Basques, tôt, n’est Siciliens, plus qu’un quittent enjeu des à leur appétits tour massivement des blocs, américain leurs pays. et soviétique. L’Europe est Mais une terre c’est dansd’émigration. l’union que les Pays européens ressurgiront.

Cette rubrique a été réalisée avec le concours de la Commission Européenne.


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Le Courrier de Fourmies

et c’est avec l’Europe

UNE NOUVELLE VIE AU FAMILISTÈRE

On vient de loin pour visiter le 1er musée de l’Aisne GUISE Grâce à la mobilisation de passionnés et des institutions dont l’Europe à travers des programmes d’aides, le Familistère est l’un des sites les plus visités des la Picardie. Il pourrait bientôt prendre une autre dimension. Chaque semaine, pendant 10 semaines, nous faisons escale dans un territoire des Hauts-de-France pour découvrir une réalisation importante pour la vie des gens dans laquelle le concours de l’Europe a été décisif. Au-delà des discours, l’Europe c’est aussi du concret.

A

u nord de l’Aisne, en Thiérache, il y a un lieu incontournable à visiter. Il s’agit du Familistère, concept unique au monde imaginé par un industriel, JeanBaptiste André Godin. Il a crée une cité utopique au XIXe siècle où les ouvriers avaient autant de droits que les cadres. Le Familistère était une ville dans la ville, avec son école, sa piscine, son théâtre… Au décès de l’emblématique patron de l’usine de poêles et cheminées, la cité radieuse a décliné progressivement. L’expérience du Palais social devait s’éteindre avec les années soixante.

Bruno Ayraud, le coordinateur du projet « Utopia » veille à la métamorphose du site et présente souvent le Familistère aux acteurs européens.

La rénovation du pavillon central a été déterminante pour le Familistère. Chaque 1er Mai, le site est gratuitement ouvert et de nombreux spectacles sont organisés.

O UNE VÉRITABLE RENAISSANCE Les logements des ouvriers sont revendus surtout après 1968. Le Familistère, faute d’association et de gestion, se transforme en un « tas de briques ». Les choses bougent en 1990 lorsque les bâtiments sont classés au monuments historiques de France grâce à des passionnés. Dès les années 2000, le projet « Utopia » est validé. Il sera géré par un syndicat mixte. Le Familistère va retrouver sa splendeur de la belle époque mais les travaux sont colossaux et coûteux. Les collectivités locales et régionales ont bien entendu suivi le projet ainsi que l’Union Européenne. Résultat, le site s’est métamorphosé en un musée unique dont la restauration du pavillon central en 2010 sera le point d’orgue du projet.

L’Europe vient soutenir l’engagement des collectivités locales.

Bientôt avec d’autres pays Obtenir des aides c’est bien, mais les responsables du Familistère veulent pousser le concept de l’identité européenne jusqu’au bout. Nous aimerions que le musée prenne une dimension internationale en travaillant avec des pays voisins comme la Belgique ou l’Allemagne. D’ailleurs il existe un programme spécifique Interrég. Le Familistère est une expérience sociale, économique et solidaire.

O L’EUROPE A APPORTÉ 2,6 MILLIONS D’EUROS « 38 millions d’euros d’aides ont été apportées depuis l’an 2000 », confirme Bruno Ayraud, coordinateur du site. Le projet « Utopia » a été divisé en trois programmes de financements dont le troisième s’achèvera en 2020. Le Département apporte 50 %, l’Etat 22 %, la Région 21 % et l’Union Européenne à travers le programme FEDER, 7 % soit 2,6 millions d’euros. Ce programme est un fonds européen de développement destiné aux projets régionaux. Dans ce cadre, c’est la Région qui pilote les demandes. « L’Europe agit aussi pour les régions rurales. Mais attention, pour que l’Europe puisse apporter son concours, il faut impérativement que le projet soit déjà partiellement financé », détaille Bruno Ayraud. Les saisons culturelles de 2013 et 2014 ont, en partie, été subventionnées par l’Europe à hauteur de 63 500 euros. On a ainsi pu voir débarquer la Grande Sophie, Jacques Gamblin et de nombreux artistes talentueux. Ces aides ont été activées grâce au programme LEADER (Liaison entre actions de dévelop-

pement de l’économie rurale). L’Union Européenne n’intervient pas uniquement dans ce cadre. Un autre programme davantage destiné au développement rural permet au Familistère de bénéficier d’autres aides pour conforter son attractivité. Il s’agit du FEADER (Fonds Européen Agricole pour le Développement Rural). Le Familis-

tère projette d’ouvrir un hôtel de 90 chambres afin d’accueillir les touristes mais aussi les universitaires désireux de comprendre ce modèle social. Cinquante salariés travaillent déjà sur le site. Ce nouveau projet pourrait doubler l’effectif.

Delphine Houdan

Le financement

Investissement total : 38 millions d’euros.

L’Europe, c’est aussi notre histoire

Le rideau de fer déchire l’Europe

1946

Source : Notre Histoire Les cent dates qui ont fait l’Europe de Philippe Juvin, aux éditions JC Lattès.

A Yalta, en février 1945, le russe Staline avait pris l’engagement que des élections libres seraient organisées dans les pays d’Europe centrale. Mais qui l’avait cru ? Un an plus tard l’anglais Churchill déclare que « de Stettin sur la Baltique à Trieste sur l’Adriatique, un rideau de fer s’est abattu sur l’Europe ». Le continent est coupé en deux blocs idéologiquement opposés. Une guerre froide se met

en place avec, désormais, une menace nucléaire émanant des deux camps. L’Europe de l’ouest se range derrière la protection militaire américaine et l’Organisation du Traité de l’atlantique Nord (OTAN) et l’Europe de l’Est rentre dans le giron soviétique et le contrôle très dur prévu par le pacte de Varsovie. Les « vieux » pays européens ont perdu de leur souveraineté.

Cette rubrique a été réalisée avec le concours de la Commission Européenne.


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Le Courrier de Fourmies

et c’est avec l’Europe

MÉTHANISATION ET AGRICULTURE

Julien et Etienne, deux ingénieurs qui innovent BEAUVAISIS Grâce à l’aide de financeurs soutenus par l’Europe, deux jeunes ingénieurs, Julien Delgove et Etienne Demeiller, ont créé un bureau d’étude à Saint-Paul (60) qui aide les agriculteurs à se lancer dans la méthanisation. Chaque semaine, pendant 10 semaines, nous faisons escale dans un territoire des Hauts-de-France pour découvrir une réalisation importante pour la vie des gens dans laquelle le concours de l’Europe a été décisif. Au-delà des discours, l’Europe c’est aussi du concret.

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éthanisation. Si le mot peut faire peur, c’est parce qu’il est encore peu connu. Pourtant, ces dernières années, les pouvoirs publics, l’Europe en tête, tentent de le démocratiser auprès des professionnels des activités agricoles, industrielles, agroalimentaires ou des collectivités. Mais la méthanisation, qu’est-ce que c’est ? Cela consiste à valoriser des déchets (par exemple le fumier pour le domaine agricole). Ces derniers sont stockés, mélangés et placés pendant plus d’un mois dans un “digesteur” à une température de 40 degrés. Le processus crée un “biogaz”, mélange de méthane, d’eau et de dioxyde de carbone. Ce biogaz est un trésor économique pour les producteurs qui le revendent à ERDF et GRDF. Le digesteur crée aussi un digestat, qui sert d’engrais naturels pour l’épandage des terres agricoles. Julien Delgove et Etienne Demeiller ont pris conscience du potentiel de cette méthanisation. Respectivement petit-fils et fils d’agriculteurs, les deux ingénieurs ont créé le bureau d’études EnerBioflex, basé à SaintPaul (près de Beauvais dans l’Oise). Ce bureau aide les agriculteurs souhaitant se mettre à la méthanisation sur les aspects financier et technique. En six mois d’existence, EnerBioflex a déjà suivi sept dossiers dans la région Hauts-deFrance. Leur mission est de guider les agriculteurs dans les projets de méthanisation, par une étude de faisabilité en matière de qualité des

«On commence à faire appel à nous lorsque les gens ont les panneaux de contestation entre les mains...»

Les installations de méthanisation sont soutenues par les fonds européens (FEDER et FEADER).

Les deux jeunes ingénieurs, Julien Delgove et Etienne Demeiller, ont créé le bureau d’étude “EnerBioflex” à Saint-Paul.

Fonds européens Les fonds pour financer des installations de méthanisation proviennent généralement des contrats Etat-Région et des fonds européens FEDER (Fonds européen de développement économique régional) et FEADER (Fonds européen agricole pour le développement rural). Trois usines de méthanisation (en agricole) existent dans l’Oise. La commune de Saint-Léger en Bray, près de Beauvais, pourrait en accueillir une à partir de 2019…

sols ou de quantité prévisionnelle de déchets utilisés… Julien Delgove et Etienne Demeiller abattent un travail considérable pour dissiper «les fortes interrogations» des agriculteurs avant d’investir un, voire plusieurs millions d’euros, dans une usine de méthanisation. On assiste ainsi de plus en plus à des groupements d’agriculteurs qui exploitent la même usine, comme à Valenciennes (59). Les deux jeunes ingénieurs assurent un suivi auprès des agriculteurs jusqu’à ce que l’usine de méthanisation trouve son rythme de croisière. L’accompagnement peut durer trois ans…«Nous arrivons à un stade précoce du projet, souligne Etienne Demeiller, car les agriculteurs sont de très mauvais communicants et ne savent pas rassurer les habitants avant de construire une usine de méthanisation. Parfois, on commence à faire appel à nous lorsque les gens ont déjà les panneaux de contestation entre les mains…». Le bureau d’études de Saint-Paul travaille à l’organisation de réunions publiques et visites d’usines déjà existantes pour rassurer les populations locales. Les deux ingénieurs réussissent à dissiper les principales craintes quant aux

nuisances, comme «les odeurs, les “va-et-vient” de camions ou encore les risques d’incendie et explosion». L’utilisation des réseaux sociaux sur le net est aussi un levier fortement utilisé par les deux ingénieurs, qui savourent aujourd’hui «la volonté politique et le soutien financier» autour de la méthanisation. «Les gouvernements et le ministère de

l’environnement boostent la filière». L’Europe aussi…«Dans notre projet, nous avons été aidés par Oise initiative et France active du réseau entreprendre», détaille Julien Delgove, deux financeurs soutenus par les fonds européens de développement économique et régional (FEDER).

Joffrey Meunier

Le financement

Financement d’une usine de méthanisation. Le financement de chaque organisme (ADEME, Région, FEDER) varie d’un projet à l’autre.

L’Europe, c’est aussi notre histoire

Avec le traité de Rome, l’Europe renaît

1957

Source : Notre Histoire Les cent dates qui ont fait l’Europe de Philippe Juvin, aux éditions JC Lattès.

Le Français Jean Monnet, pragmatique, a une thèse très simple. Pour éviter que deux pays se fassent la guerre, ils doivent travailler et commercer ensemble. Il crée ainsi dès 1950 la Communauté européenne du charbon et de l’acier (CECA). L’Allemagne et la France mettent en commun ces deux productions. Ils sont vite rejoints par L’Italie, les Pays-Bas, la Belgique et le Luxembourg. Puis, éprou-

vant le besoin d’aller plus loin pour exister face aux deux blocs américain et russe, ces européens fondent à Rome en mars 1957 la Communauté Economique Européenne qui supprime les droits de douane entre Etats membres, met en place une agence de l’énergie atomique et créé déjà un parlement. Les « vieux » pays d’Europe retrouvent une puissance dans l’union.

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| L’Observateur du Cambrésis

et c’est avec l’Europe

POP SCHOOL : UNE ÉCOLE D’AVENIR On y forme des développeurs web en six mois

VALENCIENNES Pop school, lancée fin 2015 sous l’impulsion de l’Europe et de l’agglo de Valenciennes, est une école du numérique, basée aux Rives créatives de l’Escaut à Anzin. Elle forme des développeurs web en six mois. Chaque semaine, pendant 10 semaines, nous faisons escale dans un territoire des Hauts-de-France pour découvrir une réalisation importante pour la vie des gens dans laquelle le concours de l’Europe a été décisif. Au-delà des discours, l’Europe c’est aussi du concret.

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ntre Valenciennes et Anzin s’étend un terrain de 120 000 m2 en passe de devenir l’un des pôles numériques les plus importants de la Région. La future Silicon valley valenciennoise ! La Serre numérique, une pépinière de start-ups et d’écoles tournées vers le design et les jeux vidéos, a été la première à s’installer là, sur les anciennes friches de Vallourec (fabricant de tubes en acier). Elle a été rejointe, tout récemment, par la cité des congrès et Pop school, qui occupe le rez-de-chaussée du bâtiment « Nouvelle forge », en référence aux forges de Vallourec. Ni salles de classe, ni cours magistraux. Pop school rime avec cool. On y retrouve l’esprit des start-ups américaines : une cafétéria, une salle avec des ordinateurs, un vélo elliptique, des distributeurs de boissons. Ici, on travaille sur des fauteuils confortables. On échange ses savoirs-faire et on s’entraide beaucoup. Pop school accueille un public qui a été, à un moment donné, en rupture avec le système scolaire classique. C’est pourquoi il était important de rompre avec cette atmosphère et d’insuffler un esprit d’entreprise. Pour autant, on ne se la coule pas douce à Pop school. La formation dure six mois. Six mois intensifs pour devenir développeur web et apprendre les langages, entre l’enseignement du formateur et un travail autonome. « Il y a trois types de profils, explique Brahim Sellam, le chef

«Le point fort de Pop school est le recrutement sur motivation.»

Brahim Sellam, le chef de projet de Pop school.

Autre point fort : la formation est gratuite !

Pop school s’exporte Valenciennes est la terre d’implantation de Pop school, sous l’impulsion de Florette Eymenier. Cette ancienne directrice d’école souhaitait proposer une alternative aux salles de classe qui ne conviennent pas à certains élèves. Une façon de former autrement. L’année dernière, Pop school s’est implantée à Lens (des fonds européens sont attendus) et l’année prochaine, ce sera à St-Quentin pour une formation sur le prototypage d’objets connectés.

de projet. Il y a ceux et celles qui n’y connaissent rien. Il y a les bidouilleurs et ceux qui ont un bagage solide. Les niveaux vont du CAP au Master. » Et parmi eux, des talents cachés que l’école souhaite mettre en valeur. Les élèves ont entre 18 et 25 ans. Passés les six mois, ils ne sont pas lâchés dans la nature. L’école travaille avec un vivier d’entreprises que les profils issus de Pop school peuvent intéresser. « On n’est pas le Père-Noel mais on facilite les choses. » L’agglo Valenciennes Métropole a cru en ce projet. Tout comme l’Europe sans qui l’école n’aurait pas pu voir le jour. En effet, Pop school est financée à 92 % par le fonds social européen de l’initiative emploi jeune. Soit une enveloppe de 900 000 euros sur trois ans, prolongée jusqu’en décembre 2017. Après ? Brahim Sellam aimerait que l’école obtienne un titre professionnel pour obtenir d’autres financements. En attendant, Pop school continue sur sa lancée avec la promo 3, en cours de formation : vingt garçons et trois filles. Pour l’heure, les métiers du numérique restent essentiellement masculins. Ce que regrette le responsable. « Mais le

premier élève issu de Pop school à avoir été embauché est une fille, Manon ! », souligne Baptiste Dufour, chargé de communication. Le succès grandissant, Pop schéol compte déjà une cinquantaine de pré-inscrits pour la prochaine session. La formation est reconnue dans le milieu du numérique. Et les débouchés sont avérés : la totalité

de la première promo a trouvé du travail. « Le gros point fort de Pop school est le recrutement sur des critères de motivation », précise Romain, un étudiant. Seul un test d’entrée de validation des compétences basiques du codage est effectué.

Pauline Bayart

Le financement

Coût total du projet : 1 002 758, 20 €.

L’Europe, c’est aussi notre histoire

L’effondrement du mur de Berlin 1989 Source : Notre Histoire Les cent dates qui ont fait l’Europe de Philippe Juvin, aux éditions JC Lattès.

Accédant à la tête l’URSS en 1985, le russe Gorbatchev veut relancer l’économie avec une politique de détente et une plus grande transparence : la glasnost. Très vite les opposants au régime en profitent pour arracher quelques droits nouveaux. Un vent de liberté se lève. En mai 1989 la Hongrie ouvre ses frontières avec l’Autriche. Des milliers d’Allemands de l’est utilisent cette voie pour

rejoindre leurs familles en Allemagne de l’ouest. En Pologne les premières élections enfin libres permettent aux opposants de prendre le pouvoir. Et c’est le 9 novembre 1989 que le mur de Berlin tombe. L’Allemagne peut enfin être réunifiée. Le reste du bloc soviétique (Tchécoslovaquie, Bulgarie, Roumanie, Etats baltes) se disloque. L’Europe va devoir s’élargir.

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insertion sociale

milliards

Impression : Imprimerie de Champagne rue de l’Etoile de Langres - 52200 Langres.

ce projet est cofinancé par l'union européenne via les programmes opérationnels régionaux feder-fse nord-pas-de-calais et picardie 2014-2020


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