La Trans-Semoysienne

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RÉTRO 2013 : L’heure de la réflexion

Les élus locaux se sont réunis pour définir un projet touristique en Meuse et Semoy, la Trans-Semoysienne nait dans les esprits. Reste à trouver les financements et définir le tracé.

2014 : Début des travaux

Afin de ne pas partir de rien, les élus décident avec l’aide d’un maître d’œuvre, d’utiliser l’ancien parcours du P’tit train de la Semoy. Il s’agit alors de respecter l’environnement et de procéder à la stabilisation de la chaussée.

2015 : La pose des passerelles

Point d’orgue des travaux, deux passerelles ont dû être posées pour franchir la Semoy, une première près de la Racine à Monthermé, la seconde proche de Thilay. Ensuite, la Trans-Semoysienne reste sur la même rive jusqu’à Hautes-Rivières. Les manœuvres étaient impressionnantes, parfois même avec l’aide d’un hélicoptère.

2015-2016 : Pose du tarmac

La Trans-Semoysienne est déjà pratiquable depuis l’été dernier mais quelques travaux restent à finir. À terme, les 14 km du tracé seront recouverts de tarmac afin d’assurer le confort des promeneurs et la pérénnité de la voie.

14 mai 2016 : L’inauguration

La Trans-Semoysienne

Sur le site de la Racine à Monthermé, la Trans-Semoysienne sera officiellement inaugurée. De 10 h à 17 h, de nombreuses animations seront présentes et plusieurs stands proposeront des démonstrations, des randonnées, des expositions, etc. L’occasion de faire la fête et d’apprendre à connaître la Trans-Semoysienne.

En 2001, juste après les élections municipales, les maires de Laifour, Bogny, Deville et Monthermé décident de se regrouper pour créer une intercommunalité. Du côté de la Semoy, il existait déjà une petite comcom’ rassemblant les communes de Hautes-Rivières, Thilay, Tournavaux et Haulmé. « Nous voulions aller plus loin et joindre nos forces », souligne Erik Pilardeau. Après discussions et plusieurs réunions, les deux vallées décident de fusionner pour créer Meuse et Semoy en 2004. L’élu devient alors président du territoire et indique : « Historiquement, les vallées ont toujours été un peu rivale. Il a fallu apprendre à se connaître et bâtir un projet. » Quelques années plus tard, Joigny rejoint l’interco, l’équipe est au complet. Leur premier chantier : la création d’une piscine mais les subventions ne suivent pas et le projet est abandonné. Qu’à cela ne tienne, les élus rebondissent et lancent un 1er Pôle d’excellence rurale (PER) avec entre autre la création du Port de Monthermé. Dans le domaine économique, ils créent la zone d’activités intercommunale Actival, à Bogny. Et comme Meuse et Semoy veut aussi se tourner vers le tourisme, les élus entrent dans l’aventure de la Trans-Semoysienne... Dossier réalisé par Alexandre Haute-Pottier & Orianne Roger - Infographiste : Thomas Gillard


Un projet collectif pour le tourisme Après trois ans de réflexions et de travaux, la Trans-Semoysienne sera inaugurée ce samedi 14 mai au lieu-dit de la Racine à Monthermé. La fin d’un grand chantier devant dynamiser le tourisme et la vallée de la Semoy en la reliant à celle de la Meuse.

E

n 2013, une idée commence à germer dans les esprits des élus de Meuse et Semoy afin de surfer sur la popularité de la Voie verte et compléter le projet touristique du territoire. La Trans-Semoysienne prend alors forme dans le but de relier les deux vallées en s’ouvrant également sur la Belgique. Après discussions, le trajet s’impose de luimême et reprendra le parcours du P’tit train de la Semoy, de Monthermé à Hautes Rivières en passant par Haulmé, Tournavaux et Thilay. Située entre la Voie verte et les RAVel belges, la Trans-Semoysienne devrait facilement trouver son public. « C’est un projet ambitieux pour une collectivité qui ne roule pas sur l’or, souligne le président de Meuse et Semoy, Erik Pilardeau, avant de préciser : Mais nous savons nous serrer les coudes. » Effectivement, le chantier avait une certaine

ampleur. Après les déboisements et la stabilisation de la chaussée, une première passerelle a été posée à Monthermé, puis une seconde un peu plus loin, au lieu-dit de Phades. La Trans-Semoysienne s’étend alors sur 14 km. Une signalétique a été installée pour aiguiller les promeneurs et les informer sur l’histoire de cette petite vallée, injustement méconnue.

Une vocation locale et internationale Ce nouvel outil touristique doit désormais se faire connaître et ce, de différentes manières. Localement d’abord afin que les habitants se réapproprient leur territoire et son patrimoine, mais aussi internationalement. En effet, la Trans-Semoysienne a pour vocation

d’accueillir les touristes belges et hollandais, friands de ce type d’équipement. Afin de financer le chantier, les élus ont donc pu compter sur quelques subventions européennes comme la DETR (Dotation d’équipement des territoires ruraux) ou encore la FEADER. Ils ont aussi reçu une aide de la part du Département, de la Région et du député Christophe Léonard via sa réserve parlementaire. Le montant total des travaux s’élève à plus de 2,2 millions d’euros, financés à hauteur de 50 % par Meuse et Semoy. En attendant les retombées économiques que la Trans-Semoysienne devrait apporter, Erik Pilardeau retient une chose en guise de conclusion : « Je ne remercierai jamais assez les maires de la com’com pour la bonne entente et l’esprit de camaraderie qui règne ici. »

430 767€ 17

000

20 000

1 071 448 €

203 943 €

347 656 €

644 215 € Montant total des dépensesÊ: 2 735 029 € TTC

Communauté de communes Meuse & Semoy

Région

État (DETR + FMM)

Réserve parlementaire du député C. Léonard

Département

FEADER (Europe)

Fonds de remboursement de la TVA

Un travail entre public et privé Pour venir à bout du chantier de la Trans-Semoysienne, les élus ont voulu faire appel aux entreprises locales et au savoir-faire ardennais. Ainsi, des sociétés comme Faynot à Thilay ou HDNR à Bogny-sur-Meuse ont contribué au projet.

M

ême si le projet de la Trans-Seymosienne s’inscrit dans le développement touristique, l’ensemble des élus locaux assurent ne pas vouloir oublier l’industrie pour autant. De fait, les entrepreneurs de Meuse et Semoy ont été sollicités, tel

HDNR à Bogny. Depuis six ans, la société est spécialisée dans l’installation de structures métalliques chaudronnées et de tuyauteries. Dans le chantier de la Trans-Semoysienne, HDNR s’est donc chargée de la fabrication des barrières des deux passerelles.

L’association des Bords de Meuse et Semoy s’est quant à elle occupée du débroussaillage et deffrichage de certains secteurs. Basée à Nohan-sur-Semoy, la structure participe également à une mission d’insertion locale.

Des i-bornes sur mesure Zoom sur l’entreprise Faynot de Thilay Basée à Thilay, l’entreprise Faynot est une société qui garde bien ses secrets. L’entreprise est spécialisée dans le travail du métal et est également leader européen dans la fabrication de fixations et de systèmes de bornage géométrique. Elle se divise ainsi en quatre activités majeures. Dans le secteur du bâtiment, Faynot conçoit des fixations pour couverture et barrages avec un catalogue de plus de 3 000 références. Concernant la topographie, la société dispose de produits et accessoires pour le marquage : de la borne granit à l’iborne en passant par les clous d’arpentage.

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Enfin, Faynot produit aussi des accessoires pour la viticulture (piquets, fil) pour la protection et le maintien des vignes, sans oublier son action vers les professionnels du monde végétal avec la fabrication de divers supports. « Faynot c’est aussi un état d’esprit, une grande rigueur financière et un souci permanent d’innovation et de qualité », affirme Arnaud Duchâteau, directeur commercial de l’entreprise. L’activité de production est répartie sur quatre sites, trois à Thilay et un à Monthermé, chaque usine étant spécialisée dans le métier qui lui est propre.

Du côté de Faynot, la mission était tout autre avec la conception de bornes interactives. « Faynot est le leader français de la fabrication de bornes pour les géomètres. Pour la Trans-Semoysienne, nous avons dû concevoir un modèle sur mesure », indique Arnaud Duchâteau, directeur commercial. Chaque borne est équipée d’une indication kilométrique et d'un QR code pour faire le lien avec les informations numériques proposées par Meuse et Semoy. La borne devient ainsi un objet interactif connecté qui donne accès à du contenu culturel, touristique, etc. La mise à jour pourra être faite en fonction des saisons ou événements à mettre en valeur et ce, de manière illimitée. Le savoir-faire métallurgique ardennais au service du tourisme, preuve est faite que les deux secteurs peuvent être complémentaires.

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Les entreprises veulent en profiter Pour faire vivre un outil touristique comme la Trans-Semoysienne, les entreprises privées doivent prendre le relais et faire vivre la voie en proposant des activités et hébergements aux utilisateurs. Plusieurs acteurs du tourisme sont prêts à tenir leurs rôles.

A

lors que la Trans-Semoysienne prenait forme, Erik Pilardeau, président de la communauté de communes, assurait : « Nous créons l’outil, ce sera aux privés de l’utiliser et de l’enrichir, nous ne pouvons pas tout faire seuls. » L’élu semble avoir été entendu puisque dernièrement, beaucoup d’entrepreneurs sont arrivés afin de proposer diverses activités au public. Outre le célèbre Camping d’Haulmé qui a rouvert ses portes l’an dernier, des hébergements insolites voient le jour et les acteurs déjà présents sur le territoire tentent d’apporter d’autres services. Petit tour d’horizon des quelques professionnels voulant faire vivre la vallée.

tions insolites pour un public amateur de sensation. En effet, ces derniers n’auront ni eau ni électricité courante et retrouveront le plaisir des « couches à l’ancienne ». « Il y aura tout de même une réserve d’eau et des lumières portatives mais l’idée est vraiment de revenir à nos racines, explique Damien avant d’ajouter : nous proposerons aussi une cuisine traditionnelle avec de bons produits. L’idée est de faire vivre les Ardennes un maximum. »

Non loin de là, à Tournavaux, il sera possible de louer des canoës-kayak et de s’initier aux joies de la rame sur la Semoy. Des balades sont ainsi proposées pour les débutants comme pour les rameurs confirmés. Un des sites sur lequel vous pourrez louer ces embarcations est l’Auberge des chenêts où Yves Hénon, le patron, vient d’acquérir un nouvel outil. Habitué dès l’enfance à l’importance du tourisme dans la vallée, le propriétaire du gîte vient de

se lancer dans la location de rosalies « sportives », venues directement de nos voisins belges. Plus loin, à Monthermé, le restaurant des Boucles de Meuse, face au port, propose une autre forme de voyage, avec des croisières commentées sur le bateau le Roc. Une fois que la Trans-Semoysienne aura passé son baptême du feu, d’autres entrepreneurs devraient suivre.

Infos pratiques • Le Camping d’Haulmé Base de Loisirs, pont de Semois à Haulmé Tél. : 03 24 37 46 44 www.campingdehaulmé.fr

Déjà du monde et ça ne fait que commencer

• Cabanes et vallée Chemin du cul d’Aillon à Haulmé Tél. : 06 72 64 37 02 / 06 63 94 09 17 www.cabaneetvallée.fr

Barbara Macra est déjà bien connue dans les Ardennes pour tenir le Domaine de la Motte à Signy-le-Petit. En avril 2015, elle a repris le Camping d’Haulmé et ne cesse depuis de l’enrichir de nouvelles attractions. Désormais, à l’entrée du site, les visiteurs peuvent profiter d’un bar-friterie-brasserie, tandis que les plus jeunes iront s’amuser dans les structures gonflables. Actuellement, une piscine est même en construction en bord de Semoy, un outil qui profitera autant aux touristes campeurs qu’aux habitants désireux de se rafraîchir cet été. De l’autre côté de la rivière, ce sont deux jeunes entrepreneurs qui se lancent dans l’aventure du tourisme avec la construction de cabane en bois sur pilotis. Damien Dufour et David Rogissart proposent ainsi deux habita-

• Les Boucles de Meuse 1 quai Aristide Briand à Monthermé Tél. : 03 24 35 79 47 www.lesbouclesdemeuse.net

• Le canoë kayak à Tournavaux Ardennes Semoy Loisirs Tél. : 07 85 88 64 00 / www.asl08.fr

• L’auberge des Chenêts 5 Grande Rue à Haulmé Tél. : 03 24 32 85 86 / 06 26 36 06 44 www.auberge-des-chenets.com

À la découverte du patrimoine Tout au long de la Trans-Semoysienne, 18 panneaux explicatifs ont été installés pour tout savoir de l’histoire de la vallée. Passionnés du patrimoine, Robert Pascolo, Jean-Pierre Pénisson et Bernard Shrub ont mis leurs connaissances en commun pour les réaliser.

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ue ce soit pour les touristes ou pour les Ardennais, l’arrivée de la Trans-Semoysienne est l’occasion de mettre à l’honneur le patrimoine historique, géologique et industriel de la vallée de la Semoy. Les visiteurs auront alors l’occasion de s’arrêter devant des panneaux, présentant les communes ainsi que leur patrimoine culturel et naturel. Maire de Thilay, Robert Pascolo a toujours été un grand passionné de l’histoire industrielle de la vallée, notamment des anciennes forges appelées « petites boutiques ». « Nous avons privilégié la culture et l’industrie, avec par exem-

ple des comparatifs des années 1900 à nos jours, indique l’élu avant de préciser : Nous revenons sur le P’tit train, véritable poumon de la Semoy, sur l’architecture ou encore les anciens métiers. »

Histoire, légendes et savoir-faire ardennais De son côté, Bernard Shrub, spécialiste de l’abbaye de Laval-Dieu à Monthermé, s’est davantage attaché à l’histoire au sens large. « Les promeneurs pourront trouver des petits résumés et quelques anecdotes tout au long du parcours »,

indique-t-il. Vous pourrez alors tout savoir de l’ancienne pêcherie de Laval-Dieu et le rôle des chanoines dans le développement de Monthermé. L’historien revient aussi sur la verrerie royale de la commune : « Elle se situait au niveau des bureaux de l’entreprise Sefac, de 1746 à 1849. C’est un grand pan du patrimoine local qui n’a pas survécu à la Révolution française. » Enfin, Jean-Pierre Pénisson, président de la Société d’histoire naturelle des Ardennes, s’est occupé du passé géologique et légendaire du territoire. Le site de Roc la Tour, également à Monthermé, en est le parfait

témoignage. « Il y a ici des pierres et des traces datant du néolithique, le tout formant un chaos de rochers évoquant, selon la légende, un château détruit par le diable. » Sans compter que le lieu offre un point de vue exceptionnel sur l’immensité des crêtes boisées de l’Ardenne. Ces trois passionnés n’ont pas souhaité donner une image passéiste de la vallée, au contraire. Pour Robert Pascolo, « dépoussiérer le patrimoine sert à préparer l’avenir ». Cerise sur le gâteau, si toutes ces petites anecdotes vous donnent l’eau à la bouche, vous pourrez aussi « flasher » les bornes interactives présentes sur le parcours, afin d’en apprendre encore davantage.

Les panneaux de l’ONF

Afin de partager les richesses du patrimoine de la vallée, les élus locaux ont décidé de faire fabriquer les panneaux explicatifs à Monthermé, dans l’atelier bois de l’Office national des forêts (ONF). Le choix des matériaux était tout trouvé, tout comme la structure choisie, l’idée étant de véhiculer une véritable approche écologique. De fait, la signalétique et les panneaux ont été conçus sobrement en bois et s’intégreront parfaitement dans le paysage vert de la Semoy.

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À découvrir sur la Trans-Semoysienne

Hautes-Rivières un patrimoine religieux important

Trois sites religieux sont à visiter à Hautes-Rivières : la chapelle Notre dame de Liesse, la chapelle SainteAnne de Linchamps et l’église Saint Jean-Baptiste des Hautes-Rivières.

Tournavaux Monthermé

l’art s’invite sur votre route

à voir, à faire

L’abbaye de Laval-Dieu a un cadre enchanteur. Elle est ouverte en juillet et août, les mardis, jeudis et samedis de 15 h à 18 h. Le petit plus : les rendez-vous aux jardins s’y dérouleront le 5 juin, dès 10 h.

De la meuse à la semoy, à pieD Distante : 6 km. Durée : 2 h 30. Niveau : facile. Dénivelé : 190 m. Départ : Au musée de la Métallurgie, 103 rue de la Vallée à Bogny-sur-Meuse, tournez à droite vers la rue de la Vallée, traversez vers la place André Compain et empruntez la rue Ambroise Croizat. Prenez ensuite la rue du lavoir, à droite puis suivre la rue de l’Eglise jusqu’au passage à niveau. À droite, la rue de la Gravière domine la voie ferrée et rejoint le pont Rogissart, que l’on ne traverse pas. 1 - Le Pont Rogissart Ici, vous retrouvez le GR (chemin de Grande randonnée) balisé rouge et blanc. Vous arrivez alors sur une pente boisée... rude ! Courage. Le sentier rejoint ensuite le col du Liry. 2 - Le col du Liry Traversez la route d’accès à Haulmé et suivez, en face, un sentier balisé en jaune. Vous arriverez après une brève montée au point de vue du Liry et sa table d’orientation. Vue superbe sur la vallée de la Semoy. 3- Point de vue du Liry À votre droite, se trouve Haulmé et à gauche Tournavaux. Continuez sur le sentier jaune et restez en crête sur le versant de la Semoy. Après un beau virage en épingle sur la gauche, vous atteignez une piste et le poteau directionnel « Les Quartiers ». 4- Les Quartiers Descendez sur le sentier, à votre gauche et rejoignez 100 m plus bas le poteau directionnel du Marcadet. Prenez le chemin caillouteux pour arriver à la maison de retraite Le Marcadet. C’est la dernière ligne droite : prenez les rues des Euvies, du Vieux Moulin et Ambroise Croizat jusqu’à rejoindre votre point de départ.

Déjà fatigué ? Faîtes une pause à l’Auberge des Chenets en plein coeur de la nature et en bord de Semoy.

Amateurs d’histoire, rendez-vous au mémorial Mission Citronnelle. Il a été érigé à la mémoire des résistants du maquis des Hauts-Buttés dont faisait partie Marguerite Fontaine.

Bogny-Haulmé-Tournavaux

Trans-Semoysienne

De la meuse à la semoy, à pieD Distante : 11 km. Durée : 4 heures. Dénivelé : 350 m.

Naux La Roche Margot

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Monthermé Nohan

Les HautesRivières

La Croix de l’Enfer

Failloué

Tournavaux

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Thilay Haulmé

Le point de la Roche aux 7 villages La

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Direction la Belgique

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Le point de vue du Liry

Légende

Haulmé

Distante : 6 km. Durée : 2 heures. Dénivelé : 200 m.

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La Dauphiné

Monthermé-Bogny-sur-Meuse

Monthermé

Départ : À l’office de tourisme, place Jean-Baptiste Clément, à Monthermé, empruntez la ruelle en dessous de la passerelle. Rejoignez la rive de la Meuse, le chemin de halage et la Voie verte en direction du pont. Passez en dessous pour rejoindre la petite route en bord de Meuse. À la dernière maison, empruntez à droite l’ancien sentier des ardoisiers (GR rouge et blanc). 1 - Le carrefour des pistes Le GR vous emmène à un carrefour de quatre chemins. Continuez sur le GR en empruntant le premier chemin montant à droite. Rejoignez le point de vue de la Longue Roche. 2 - La longue roche La vue sur le méandre de la Meuse, surnommée la Perle des Ardennes, vous offre un beau spectacle. Suivez le sentier sur la crête. Découvrez alors le point de vue de la Roche à 7 heures. 3- La Roche à 7 heures Ici, rejoignez le parking du gros chêne. Dépassez l’auberge de la Roche à 7 heures et descendez à droite un chemin plutôt raide. Il rejoint une petite route aux premières maisons de Monthermé. Suivez toujours le balisage, les escaliers amènent au pont. Enfin, suivez la rue Pasteur à gauche pour rejoindre le point de départ.

Pour les plus sportifs, Hautes-Rivières est la commune de départ de la course nature, l’Ardenne méga trail. Au programme : 93 km à réaliser le 25 juin.

Découvrez l’oeuvre de Jean Morette, sculpteur, et de Marc Soucat, paysagiste, en hommage à la tradition métallurgique de Meuse et Semoy.

Point de vue

point De vue

Le Liry est un des points de vue incontournable de Meuse et Semoy. Vous y trouverez un joli panorama sur la Vallée de la Semoy et le village typique d'Haulmé. Le plein d’activités pour les enfants : Location de karting à pédale, de VTT et parc de jeux au camping. Vous pourrez aussi en profiter pour prendre un verre ou vous restaurer.

Distances en km (à titre indicatif) é rm he t on M

4,5 km

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1,5 km

2 km

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1 km

1,8 km

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2,8 km

Édifice religieux Office de Tourisme

Thilay une pause historique

Amateurs de vieilles pierres, vous ne manquerez pas de vous arrêter au four à pain de l'Humanitaire. L’occasion de redécouvrir la fabrication du pain d’antan. Poursuivez votre visite au bord de la Semoy, direction les Hautes-Rivières et arrêtez-vous à Nohan pour voir les ruines du château de Linchamps. En plus, vous aurez une superbe vue sur la Semoy.

2,5 km

La Semaine des Ardennes

La Semaine des Ardennes

Halte fluviale Camping Aire Camping-car Arrêt de bus ligne 13 Voie verte Trans-Ardennes Voie touristique Trans-semoysienne Route

Départ : À l’office de tourisme, place Jean-Baptiste Clément, à Monthermé, empruntez la rue sous la passerelle. Rejoignez la Meuse et la Voie verte en direction du pont. Remontez les escaliers, observer la façade trompe-l'œil et les anciens ancrages des câbles du pont suspendu. Traversez le pont et prenez à droite le sentier jaune et le sentier GR. Ici, le niveau des crues de 1995 est encore visible sur les maisons. Suivez le chemin, traversez la RD1 jusqu’à la RD 989. Passez un fossé, traversez une pinède et descendez vers la route d’accès du stand de tir. Continuez sur le sentier jusqu’à la Roche aux sept villages. 1 - La Roche aux sept villages Prenez le temps de lire le panneau du point de vue avant d’emprunter le sentier balisé en direction de l’Hermitage. Prudence, vous arrivez sur un passage rocheux et escarpé, surtout par temps humide. Sur le sentier, longez les anciens sites d’extraction avec des carrières à ciel ouvert et des cabanes de carriers reconstituées. 2 - L’Hermitage Abandonnez le GR C pour aller sur le GR C’. Attention passages délicats sur les roches, jusqu’au point de vue de l’Hermitage. Profitez de la vue sur les Quatre fils Aymon et renseignez-vous, via les panneaux, pour comprendre l’histoire géologique du massif primaire ardennais. Le sentier rejoint un large chemin puis une petite rue qui domine la cité ouvrière dite « rue de l’Échelle », liée à l’histoire industrielle du vallon. Par la rue Bernisseaux, rejoignez le pont de Meuse. À voir ici : une grille « art déco » d’une ancienne maison de maître. 3- Point de Meuse Traversez le pont jusqu’à la Halle. Continuez sur l’itinéraire qui rejoint le site des Quatre fils Aymon. Observez alors plusieurs maisons de maîtres des forges. Empruntez les escaliers pour descendre la platelle et découvrez la légende des Quatre fils Aymon. Deux possibilités s’offrent à vous à présent. Vous pouvez monter le sentier escarpé balisé GR rouge et blanc qui relie les différents pics rocheux des Quatre fils Aymon. Le sentier offre des vues simultanées sur Bogny-sur-Meuse et Monthermé. Sinon, vous pouvez rester sur le petit chemin à plat pour rejoindre le balisage du sentier botanique. Remontez progressivement pour atteindre par palier le Col Bayard tout en restant prudent à l’approche des carrières. 4- Le col Bayard Poursuivez par le balisage du GR et du sentier balisé jaune en direction de Monthermé. Quittez la piste pour descendre un sentier discret à gauche qui rejoint progressivement la route RD 1. Cette route franchit à deux reprises la rivière la Semoy avant son confluent avec la Meuse pour retrouver le point de départ.

D’autres idées de balades et lieux à visiter en Meuse et Semoy en se rendant à l’office de tourisme, rue Jean-Baptiste Clément, à Monthermé. Téléphone : 03 24 54 46 73. www.cc-meuse-semoy.com

Trans-Semoysienne

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Thilay L

a commune de Thilay se trouve à michemin entre Monthermé et HautesRivières, en plein cœur de la vallée de la Semoy. Comme de nombreux villages alentours, l’activité qui prédominait était la métallurgie avec beaucoup de « petites boutiques » (forge). Puis la commune s’est tournée vers le tourisme mais sans oublier son passé. « Nous allons refaire la signalétique dans le village, en indiquant l’emplacement des ouvriers et artisans locaux. Ainsi, les promeneurs pourront venir à leur rencontre », indique le maire, Robert Pascolo, pour qui « le tourisme peut cohabiter avec l’industrie. »

Un tourisme raisonné sans oublier les Ardennais Avec l’arrivée de la Trans-Semoysienne, l’équipe municipale s’apprête à déboiser quelques points de vue oubliés. « Il y a le site de Miremont dans la cote du Loup, donnant sur les hameaux de Naux, explique l’élu avant d’ajouter : Ou encore le point de vue du Liry à Nohan, près de la maison forestière. » Très optimiste sur le potentiel touristique

S

de la vallée, Robert Pascolo n’en oublie pas les Ardennais : « Ici la Trans-Semoysienne est déjà bien connue, les gens l’appellent “la voie“. Il précise en conclusion : Mais je veux un tourisme raisonné et maîtrisé, il n’est pas question de voir des caravanes et mobile-home partout. »

La commune en chiffres 1 050 C’est le nombre d’habitants sur la commune. Ils sont appelés les Thilaysiens. Quant au nom de la ville, il vient du nombre important de tilleuls présents sur la localité.

5 Outre le village, Thilay compte quatre hameaux : Naux, Nohan, Navaux et les Vieux moulins de Thilay.

2014 C’est l’année où Robert Pascolo est devenu maire de la commune.

C

e petit village classé d’architecture traditionnelle ardennaise gagne à être connu. Beaucoup de touristes du Nord ont déjà été séduits par le biais du célèbre Camping d’Haulmé. « Ici, nous sommes habitués à voir des promeneurs, il reste à souhaiter que des initiatives locales viennent créer de l’emploi et de l’animation autour de la TransSemoysienne », souligne le maire, Alain Mous.

Les habitants sont déjà ravis Haulmé dispose de quelques arguments pour faire venir les foules. Outre la beauté des paysages, les curieux pourront découvrir la Fontaine Ruha et son lavoir-grotte mais aussi : « L’égilse Saint-Nicolas au centre du village, bâtie en 1716 », indique l’élu. Du côté des habitants, la Trans-Semoysienne est déjà très populaire et certains commencent à formuler des requêtes. « Nous allons y réfléchir avec les élus mais les gens, nous demandent d’installer des bancs pour se reposer et profiter des paysages »,

confirme Alain Mous. La Trans-Semoysienne a vocation à accueillir les touristes, évidemment mais elle se veut aussi familiale. Le maire conclut : « Les jeunes peuvent aller courrir, les marcheurs apprécient également, je suis convaincu que ça va fonctionner. »

La commune en chiffres 120 Nommés les Bourriques, les habitants d’Haulmé sont au nombre de 120.

1 C’est le nombre de restaurant sur la commune. C’est un de plus que l’année passée car un bar-friterie-brasserie vient d’ouvrir au camping d’Haulmé, Au fil de la Semoy.

2014 Année durant laquelle Alain Mous est arrivé, avec son équipe, à la tête du village.

Les HautesRivières Tournavaux

eul village de la Semoy ne disposant pas d’église, Tournavaux a bien d’autres arguments à faire valoir. « Ici, il n’y a pas grand-chose mais les paysages et la tranquillité sont sans pareils, assure le maire, Luc Lallouette avant d’ajouter : C’est comme au cirque, on s’assoit et on regarde le spectacle tout autour de nous. » L’élu, présent sur la commune depuis longtemps, s’est d’ailleurs toujours attaché à privilégier les constructions de bois et autres habitations écologiques. Même si Tournavaux gagnerait à être encore plus connu, le village a déjà ses fidèles, notamment de Belgique.

Un lieu parfait pour une petite halte bucolique « On n’a presque rien inventé avec la Trans-Semoysienne, le chemin était déjà souvent emprunté par les gens », explique le maire. Il ne s’étonne donc pas des bons retours qu’il entend déjà ici et là et n’a aucun doute sur la fréquentation future de la voie. D’ailleurs, les promeneurs ont d’ores et déjà quelques suggestions d’aménagements : « On nous de-

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Haulmé

Trans-Semoysienne

mande d’installer plus de bancs pour profiter du paysage, c’est ce que l’on va faire car il est vrai qu’on est aussi bien assis pour profiter du cadre », souligne Luc Lallouette. Et quand les curieux auront fini d’admirer le site et les chevaux « Tarpan » en bord de Semoy, il sera temps d’aller profiter de la bonne cuisine des restaurants locaux.

La commune en chiffres 169 C’est le nombre d’habitants sur la commune, ils sont appelés les Vichaux, mot emprunté au patois local et signifiant : putois.

1972 L’année où Tournavaux est devenue une commune. Le village a été fondé par des chanoines au XIIe siècle.

1977 C’est le nombre d’années depuis lesquelles Luc Lallouette est maire de la commune.

C

ommune la plus importante de la vallée en terme de population, HautesRivières est aussi la porte d’entrée (ou de sortie) vers la Belgique. Côté Français, c’est ici que se situe le point culminant du massif de l’Ardenne, avec la Croix Scaille et ses 503 mètres d’altitude. Le hameau de la Neuville-aux-Haies présente plusieurs maisons ardennaises typiques, basses, aux portes et fenêtres voûtées, encadrées de bois. Avec de la chance, vous pourrez même y trouver quelques « beuquettes » par lesquels regarder.

Une connexion souhaitée avec les voisins belges « La Trans-Semoysienne devrait nous apporter des promeneurs locaux, belges ou même hollandais et c’est très bien. Nos commerces en ont bien besoin », souligne le maire Gino Bigiarini. Le restaurant Les Saisons vient d’ailleurs de rouvrir, l’occasion de goûter quelques plats traditionnels. Les élus locaux comptent également sur une possible collaboration avec les voisins de Bohan pour lier

le tourisme entre les deux pays. « C’est encore en discussion mais une passerelle pourrait être faite pour nous relier au RAVel belge », espère l’élu. En attendant, en passant par HautesRivières, si vous entendez le marteau frapper l’enclume, aller jeter un œil. Vous pourriez bien rencontrer Jean-Pierre Badré, célèbre fabriquant de couteau de la vallée.

La commune en chiffres 1 850 C’est le nombre d’habitants sur la commune, ces derniers sont appelés les Hauts-Riverains.

3 Outre le cœur du village (jadis Trigne) et les anciens quartiers de Sorendal et Failloué, la commune se compose de deux hameaux : Linchamps et La Neuville-aux-Haies.

2014 L’actuel maire, Gino Bigiarini, a commencé son 1er mandat en 2014.

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Une ouverture vers la Voie verte La Voie verte et la Trans-Semoysienne seront liées afin que les promeneurs puissent, tout à loisir, passer d’une vallée à l’autre. Les communes de la Meuse attendent donc également beaucoup de ce nouvel outil et s’apprêtent aussi à accueillir les touristes.

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es deux voies touristiques se rejoindront à Monthermé, qui s’attend donc à voir passer encore davantage de promeneurs. Mais qu’importe, avec son aire de camping-car en bord de Meuse et son port riche du label de qualité « Pavillon bleue », la commune est prête. « Nous sommes le lien entre les deux vallées mais tous les élus du territoire ont travaillé ensemble sur le tourisme afin que chaque commune puisse tirer son épingle du jeu », affirme Alain Bernard, maire de Monthermé. Voilà donc ce que vous pourrez découvrir ou redécouvrir dans la vallée de la Meuse.

l’abbaye de Laval-Dieu, vous pouvez aller visiter le hameau des Hauts-Buttés et son église dédiée à Saint-Antoine de Padoue. Du côté de Bogny, on ne présente plus la platelle des Quatre fils Aymon, dominant la commune, mais il ne faut pas oublier non plus le rocher de l’Hermitage. Ancien refuge de l’enchanteur Maugis (de la légende), le point de vue est décoré d’une sculpture d’Éric Sléziak, le chevalier Dardennor. Pendant votre périple, arrêtez-vous à Joignysur-Meuse et visitez le charmant village en vous attardant dans la ruelle des petites boutiques et ces anciens ateliers de forge. Si vous remontez vers Nouzonville, pensez simpleLégendes et paysages ment à vous retourner pour admirer le paysont au rendez-vous sage, l’un des plus beaux du secteur. Arrivés à Deville, faites un détour vers la salle Outre Monthermé avec Roc la tour ou encore des sports pour contempler la fresque de l’ar-

tiste Hervé Tonglet, rendant hommage à la fonderie. Et si vous entendez chanter dans les environs, ce n’est autre que les cascades du ruisseau du Mairupt qui vous appelle, comment refuser pareille invitation... Enfin, il vous restera à découvrir les attraits de Laifour et notamment les fameuses Dames de Meuse, trois rochers symbolisant des épouses infidèles. Terre de légendes, la commune possède également une source ferrugineuse due à un seigneur ayant tué de son épée une femme qui se refusait à lui. Depuis ce jour, l’eau a le goût du fer de l’épée et la couleur du sang de la victime. En un mot, les touristes des deux vallées n’auront pas fait le voyage pour rien. Les Ardennais, quant à eux, redécouvriront la richesse des paysages et du patrimoine grâce aux deux voies vertes.

Bateaux et camping-cars Depuis 2013, Monthermé dispose d’un port de plaisance avec deux quais d’accostage. Le site comprend aussi une aire de camping-car déjà très fréquentée. C’est d’ici que le bateau le Roc attend ses passagers, tout comme l’entreprise des P’tits bateaux électriques, permettant de naviguer sur la Meuse. Les communes de Bogny, Laifour et Joigny bénéficient également d’une halte fluviale. De plus, une nouvelle aire de camping-car devrait voir le jour en 2017 à Bogny, en bord de Meuse, sur le site des anciens ateliers de Janves. Comme à leur habitude, les élus déclarent de concert : « Tous ces lieux ne se font pas concurrence, nous travaillons ensemble autour d’un vrai projet de tourisme vert. »

Un détour par les musées de Bogny Sur Meuse et Semoy, deux lieux retracent l’histoire des Ardennes et particulièrement celle des deux vallées, le musée de la Métallurgie et celui des Minéraux et fossiles. Ouverts durant la belle saison, les sites complètent parfaitement l’offre touristique en place.

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près avoir traversé la Trans-Semoysienne, les promeneurs arrivant à Monthermé pourront pousser encore un peu pour arriver à Bogny et découvrir les deux musées du territoire. Tout d’abord, laissez-vous tenter par les minéraux et fossiles des Ardennes, à partir du 1er juin. La salle de minéra-

logie expose toutes les merveilles dont recèle le sous-sol du département : ardoise, quartz, pyrite, etc. Puis faites un détour par la paléontologie avec des fossiles datant de 385 millions d’années. Ici, toutes les étapes géologiques des Ardennes sont également représentées. Enfin, les étages de la bâtisse présentent les décou-

Le musée de la Métallurgie se lance dans le 3D Depuis avril dernier, le passé côtoie le futur au musée de la Métallurgie de Bogny-surMeuse. En effet, il vous est désormais possible de découvrir la haute technologie avec les imprimantes et stylos 3D du FabLab (laboratoire de fabrication). Ici, une animatrice se chargera d’initier le public à l’impression d’objets en 3D. « Il est possible de créer toutes sortes de choses, de réparer des objets cassés, de construire des prototypes ou des créations artistiques », souligne Julie. Pour cela, chacun pourra profiter des quatre ordinateurs équipés de

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logiciels 3D et mis librement à disposition du public. Si le procédé de modélisation vous paraît trop compliqué, pas de problème, le FabLab dispose aussi d’un scanner 3D permettant de modéliser presque n’importe quoi, même votre visage ! Ensuite, il n’y a plus qu’à lancer l’impression. Enfin, les jeunes ne sont pas oubliés avec l’acquisition de stylos 3D. Ces derniers servent à dessiner à plat ou en hauteur en fondant du fil plastique. Des œuvres qui « prendront vie » sous vos yeux. Amateurs ou confirmés, n’hésitez plus.

vertes du reste de la France et du monde. Vous serez sûrement surpris de certaines découvertes, comme l’existence d’animaux marins près de la Croisette à Charleville.

À la rencontre des ouvriers et artisans du passé Quant au musée de la Métallurgie, il propose de se replonger dans l’histoire industrielle, du Moyen-Âge à nos jours. Anciens pilons, témoignages d’ouvriers, dernier moteur de chez PSA,

rien n’a été oublié, pas même un exemple de la célèbre roue à chien permettant d’actionner la forge. De plus, le lieu regorge d’expositions temporaires et propose aussi une randonnée historique : « Sur les traces de la Grosse boutique de Bogny ». Musée des Minéraux et fossiles : Tous les jours (sauf lundi), de 14 h à 18 h. Infos au : 03 24 32 05 02. Musée de la Métallurgie : Tous les jours de 10 h à 12 h et de 14 h à 18 h. Réservation obligatoire pour la randonnée de la Grosse boutique. Tel. : 03 24 35 06 71.

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19 Aymon’ folk festival Les Wampas, les Hurlements de Léo, A-Vox, autant d’artistes à découvrir et à redécouvrir au festival Aymon Folk, les 22 et 23 juillet. L’occasion aussi de danser et de partager un super moment dans une ambiance bon enfant.

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9 ans déjà que la platelle des Quatre fils Aymon, à Bogny-sur-Meuse, accueille le Aymon folk festival. « Au départ, il était organisé par la mairie avec une autre association. La nôtre a été créée au début des années 2000 », raconte Aurore Véga, la présidente. Et il était aussi sensiblement différent de ce qui est proposé aujourd’hui. « Il avait lieu sur une journée et jouait de la musique traditionnelle bretonne ». Le renouvellement des équipes l’a fait évoluer vers une programmation plus rock, plus ska mais toujours festive.

bliés par les organisateurs. Aurore est ravie d’accueillir A-Vox. « On les a programmés sur une scène ouverte quand ils débutaient, on les a vus grandir, c’est un peu nos petits protégés. C’est super qu’ils en soient là aujourd’hui. » Pas étonnant avec un tel état d’esprit, que des habitants de toute la région veulent s’impliquer dans l’organisation en devenant bénévoles. C’est aussi le cas d’autres associations de Meuse et Semoy. « On s’entend très bien avec les membres de l’amicale automobile de Monthermé qui organise le Festibarock’in (voir ci-des-

sous). Des bénévoles d’Aymon folk donnent un coup de main sur leur manifestation et ils nous rendent la pareille. » Alors n’attendez plus et partez à la rencontre de ces bénévoles tout en profitant d’un bon concert les 22 et 23 juillet. Infos pratiques : Tarif : 15 € une journée, 28 € les deux jours en prévente. 20 € une journée, 33 € les deux jours sur place.

AU PROGRAMME • Les Wampas Faut-il encore les présenter ? C’est un des rares groupes de punk rock alternatifs. Ces vrais rebels ont marqué toute une génération et sont encore une référence chez les jeunes de maintenant.

• Les Hurlements de Léo Très attendus, les musiciens-chanteurs s’arrêteront à Bogny pour présenter leur dernier album Les Hurlements de Léo chantent Mano Solo.

Les groupes ne manquent jamais un bon bain de foule

• Les shoepolishers, Uncle bard & the Dirty Bastards, Korrigan's Celtic Rock, Billy Ze Kick, Les Fils de Teuhpu, A-Vox, Magistral circus

Aurore plébiscite d’ailleurs la bonne ambiance qui règne parmi les 150 bénévoles, les 5 000 festivaliers sur deux jours et les groupes. Elle lance dans un sourire : « Il y a toujours des échanges entre eux et le public après le concert. Tous prennent le temps de signer des autographes ou de boire un verre avec les festivaliers ». La présidente ajoute, amusée : « L’année dernière, Elmer food beat est descendu dans la foule en slip et en peignoir pour assister aux autres concerts ». Il y a quatre ans, ce sont les Fatals Picards qui, contre toute attente, sont montés sur la petite scène pour quelques morceaux. La grande avait été inondée par la pluie et était inutilisable. « Ils ne nous ont pas laissé tomber », commente Aurore. Et cette édition avec les Wampas promet encore de belles surprises... Par ailleurs, les groupes locaux ne sont pas ou-

En dehors de ces deux têtes d’affiche, de nombreux groupes aux sonorités très différentes seront à découvrir pendant les deux jours. Rock, celtique ou encore ska seront au programme. Vous ne manquerez pas les Ardennais d’A-Vox, bien sûr !

• Les invités de Rock 08 Trois concerts de groupes locaux seront proposés le vendredi 22 juillet, de 15 h à 18 h, place Bayard. En plus, c’est gratuit.

Le Festibarock’in Festival à Deville Le festival rock de Monthermé est devenu, en seulement quelques années, un des événements incontournables de Meuse et Semoy. On le doit à l’Amicale automobile.

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t moi pendant ce temps-là, je tournais la manivelle ». Cet air vous dit certainement quelque chose et vous aurez l’occasion de l’entendre à nouveau le 25 juin prochain lors du Festibarock’in. L’ Amicale automobile de Monthermé a mis les petits plats dans les grands pour la 4e édition de l’événement baraquin en invitant Wazoo. Ils joueront aux côtés des Ardennais de Sens unique (rock français), des Belges d’October (reprises de U2) et des Italiens de Big wrong (reprises de Scorpions) L’aventure musicale de l’amicale a commencé, il y a cinq ans. « On aimait tous la musique et, comme on a pour la plupart la cinquantaine, le rock. On a donc décidé de participer à la Fête de la musique », rappelle Francis Gardellin, le pro-

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L’année 2016 verra le grand retour du festival musical de Deville. Il sera organisé le 17 septembre et proposera cinq concerts de groupes locaux sur la grande scène.

grammateur. Finalement, ils ont décidé dès l’année suivante de créer un événement bien à eux et ils ont eu raison.

1 800 visiteurs en 2015 La manifestation est de plus en plus prisée avec des groupes très réputés. Le nombre de visiteurs a même explosé l’année dernière avec 1 800 personnes. « On avait invité le groupe Belge High Voltage. Il fait des reprises d’ACDC et il a très bien marché », s’enthousiasme Francis. Mais l’ambiance familiale qui règne au sein du Festibarock’in n’est certainement pas pour rien dans son succès. Vous ne manquerez donc pas l’édition 2016, le 25 juin prochain. En plus, c’est gratuit.

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ous avons créé le Wichioz’fest en 2007 et fait 300 entrées, raconte Sébatien Allaire, le président de Familles rurales Deville-Laifour. Au changement de municipalité en 2008, elle a souhaité l’organiser. » Le Deville Fest accueillait alors 200 personnes et était gratuit. Malheureusement, la manifestation a disparu il y a trois ans au grand dam des bénévoles. Sébastien s’est donc rapproché de la municipalité pour faire renaître l’événement. « Elle a tout de suite accepté de soutenir notre association, notamment dans la logistique ». Le président de Familles Rurales a ensuite réuni les bénévoles des différentes éditions. 20 à 25 seront présentes en amont et le jour J pour tout organiser. Il commente : « L’événement

aura lieu en septembre, à un moment où il n’y a pas d’autres festivals de musique dans les Ardennes. La programmation sera hétéroclite et l’accès sera gratuit. »

Deux scènes au festival Les cinq groupes principaux, sélectionnés en partenariat avec Rock 08, se produiront sur la grande scène. « Il s’agira de locaux mais il y aura des têtes d’affiche régionale », assure le président. Une autre scène présentera des groupes débutants et des élèves bénéficiant des cours de musique de l’association (photo). Eh oui, Familles Rurales est en effet engagée dans la musique tout au long de l’année.

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