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Movida Estudiantil
Est-ce que nous devons vraiment envisager de parler un français « parfait » et si « idéal » comme ce des parisiens dans un film ?
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Julián Santiago Gómez
Licenciatura en Lenguas Modernas
Je voulais vraiment écrire cet article il y a tant de temps, mais l’univers voulait à son tour que j’attende jusqu’à ce moment. Je veux raconter un peu ma transformation avec la langue française à ceux étant intéressés. C’est le parcours de mon échange universitaire à Toulouse, France, faisant déjà plus d’un an et demi. J’ai pris tant de temps pour le publier parce que cela mélange des sentiments de regret que je ne voulais pas affronter; pourtant, il montre aussi un changement de pensée que je veux tellement partager avec tous mes collègues, spécialement ceux qui sont leur propre échange international. Dans ce sens, j’espère du fond de cœur que ce texte à propos de nos relations avec les langues étrangères nous donne plus de confiance. Comme j’ai déjà mentionné, j’ai fait mon échange universitaire en France pendant le premier semestre de l’année 2018, et en arrivant à Toulouse, ma première inquiétude a été de pouvoir m’assurer que mon niveau de français suffisait. Cela m’angoissait car je visais vraiment à avoir un français le plus natif possible, afin de ne pas être objet de moqueries ou insultes par un des français que je considérais si fiers jaloux de leur langue et trop stricts avec elle. En conséquence, mon plan pour le semestre était d’achever le meilleur et plus « parfait » français possible, au moins si je voulais vraiment être tenu en compte par mes copains de classe à Science Po Toulouse.
En vérité, je crois que s’il s’agis-
sait d’une autre langue et d’un autre pays, par exemple le portugais et le Portugal, je n’aurais pas eu telle pression au-dessus, mais En effet, j’avais toujours pensé que les gens français détestés d´écoucomme le stéréotype que j’avais des gens français était si fort, je ne ter aux autres parler un français pouvais pas faire autre chose qu’y qu’ils considéraient comme un me fondre. En effet, j’avais toufrançais trompé ou pas pur – dans jours pensé que les gens français ma tête, ce français était celui qui détestaient d´écouter autres parparlé les parisiens blancs ler un français qu’ils considéraient comme un français trompé ou pas pur – dans ma tête, ce français était celui qui parlaient les parisiens blancs. En conséquence, je pensais que la manière pour mieux m´a-
Mon expérience à Toulouse. Fuente propia del autor
dapter à ma nouvelle vie serait de faire exactement cela, c’est-à-dire, de parler le mieux possible. Cette croyance influencée par l’expérience d’un youtubeur états-unien qui avait aussi fait son échange en France, et qui avait raconté qu’une fois, un chauffeur de taxi français lui avait insulté pour ne pas parler le français de la métropole.
J’ai commencé étonnemment à découvrir qu’il était presque impossible d’avoir un français comme je l’imaginais si rapidement: D’ailleurs du fait que ma volonté de parler et d’interagir s’est réduite. J’ai commencé à réaliser que mon goût pour parler aux gens français s’est réduit car je ne voulais pas commettre aucune erreur avec eux. Puis, j’ai découvert que mes opportunités pour progresser mon français, au contraire de ce que j’avais programmé, s’étaient réduites. Comme d’autres fois dans la vie où nos actions causent exactement le contraire que nous avions prévus, celle-ci m’avait distancé du but original. Par exemple, j’étais vraiment nerveux d’après un exposé que j’ai dû faire en face de tous mes copains de classe français, et je l’ai bien fait, mais au moment de leur parler dans un contexte plus relâché, les stéréotypes et la peur de me
tromper m’empêchaient. Plus précisément, cela a été lors d’un événement de rencontre et discussion entre des étudiants étrangers, organisé par l’une des multiples associations universitaires accueillant ces types d’étudiants, que j’ai vu personnellement le droit de parler avec quelque accent et origine possible et ce français différent mais jamais impur. En effet, j’ai eu l’opportunité de parler avec un jeune homme d’un pays africain qui avait le français comme une de ses langues officielles – malheureusement, je ne me rappelle pas quel était ce pays, mais la surprise a été assez intéressante. Après cette rencontre, et un petit dialogue avec lui, je me suis rendu compte que vouloir apprendre une seule forme de français équivaut à mésestimer mille d’autre de ses formes et me distancier des autres milles personnes qui parlent différemment, voire prétendre achever ce français dominant est un sup-
port à une discrimination qui vient depuis la langue que nous parlons. Un an et demi après cette exJe me suis rendu compte que vou- périence, je pense à cela et je me loir apprendre une seule forme de rends compte du vrai effet nuifrançais équivaut à mésestimer sible des des stéréotypes et de la mille d’autre de ses formes et me croyance disant que ne pas parler distancer des autres milles per- une langue parfaitement soit un sonnes qui parle différemment. empêchement pour parler du tout, parce qu’il n’y a pas telle chose comme une langue «parfaite». Après beaucoup de scénarios dans ma tête de ce que j’aurais dû faire au lieu de vouloir un français parfait, j’ai réalisé que personne n’est le propriétaire d’aucun langage, et que ne pas parler de la façon comme quelqu’un vous demande, n’est jamais une raison valide pour vous maltraiter. Je suis capable d’écrire jusqu’à aujourd’hui cette petite morale parce que je me culpabilisais de ne pas avoir eu peut-être plus d’interactions fluides avec mes copains de classe, mais maintenant je comprends qu’il s’agit d’un processus normal de réalisation qui se donne au rythme de chacun et chacune. Obtenu de: https://eltecolote.mx/adolescentes-con-ansiedad-social-el-tecolote-diario/

Carta a Paola Segnini. An Alien’s Experience
Laura Valentina Martín
Licenciatura en Lenguas Modernas
Giants are known in mythology as enormous creatures who crush and eat people. They are not considered humans due to their ridiculous height and their unruly need of violence. Nowadays, those creatures do not seem to be part of our reality since we do not have evidence of their existence. Nevertheless, from my point of view, as time goes by, they adapted a new form: The European one.
When they asked me to be part of the 12th edition of Rosetta, I pondered on what to write. There were many good articles to choose from and, as usual, it was difficult for me to make a decision. I opted for the one that made me feel something special, so it became personal. That article was the one named On ne dit pas nous ! written by Paola Segnini.
From the beginning, it is a text that catches everyone’s attention: the title is written in French even though the text is in Spanish. “There must be a reason”, I wondered, and then I understood why. The fact of writing the article in French would be like claiming the power and supremacy (of France) that Paola criticizes throughout her text.
The text demystifies the idea of a European society with perfect people and places that do not even need filters to look amazing. Without a doubt, a model to follow. While I cannot, for sure, ignore the beauty of European countries, it is not a bed of roses once we, LatinAmericans, arrive there, she affirms. Paola speaks about her experience as an exchange student who arrived to France full of dreams and expectations to discover a new culture, but faced a reality that was far from being good. Those giants that I mentioned before appeared on her way and tried to catch her, but fortunately they could not because in Latin America on dit nous.
That sense of unity we are taught since we were children is what she points out during the text. In fact, it is one of her advices for those who want to be immersed in an exchange program: to feel proud of what they are and to never forget their origin.
Foreigners are known as Aliens in English Language. This is evident in one of the definitions provided by Merriam-Webster: a person of another family, race, or nation. Despite this definition, most of us link that term with beings from another planet; extraterrestrials because they do not belong to here. For me, there is where inequality begins since words have a big power. Usually a power of naming, but sometimes it turns to one of supremacy and even control. We are not aliens anymore. We are different, but it does not matter; we complement each other. That is why we should eradicate the misconception of inferiority they have assigned us because, at the end, I could not imagine a breakfast without a crunchy baguette and a delicious cup of Colombian coffee. Taken from: https://www.flickr.com/photos/mishaperko/37449581741/sizes/z/



UNSCRAMBLE ¿QUÉ TANTO SABES DE LOS ÉNFASIS DE PEDAGOGÍA?
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¿Sabes cómo se usan los gerundios?
La forma verbal impersonal del gerundio (-ando, -endo) se utiliza para introducir una circunstancia de modo, tiempo o condición del verbo principal. Igualmente, se usa para expresar acciones anteriores a otra; no posteriores.
Adaptado de RTVE, s.f.
