pagESBlanches No 10

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No 10 8.95$

Le meilleur de pagESBlanches La persévérance selon Louis Lymburner Des mots d’auteurs pour célébrer pagESBlanches


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Un mot sur la page couverture Cette illustration a été réalisée par Émy Gagné-St-Laurent, une jeune graphiste avec beaucoup de talent. Elle participe depuis le début de l’aventure. Sur cette illustration, vous retrouvez des éléments de chacune des neuf pages couvertures parues au cours des cinq dernières années… Les avez-vous trouvés? 1 : La petite sorcière vêtue en noir du Spécial Harry Potter 2 : Amos Daragon et Beorf du Spécial Amos Daragon 3 : La feuille d’arbre dans le bec d’oiseau du Spécial Environnement 4 : La dame, son fils et le dragon du Spécial Contes 5 : Le détective du Spécial Détectives 6 : Les pages sur le gâteau du Spécial Journal de bord 7 : Les tentacules du Spécial Monstres 8 : L’oiseau de la page couverture du Spécial Rêves 9 : Les cases de BD du Spécial Bandes dessinées


Mot du rédacteur en chef Cinq ans! La revue littéraire que vous tenez dans vos mains entre dans une sixième année d’existence! C’est en mai 2008 qu’est née la revue pagESBlanches. À l’époque, c’est avec une équipe de trois élèves (Alexandre Bourassa, Grégoire Bruno et Samuel Hétu) que nous avons mis en branle ce projet. Laurie Belhumeur s’est jointe au groupe l’année suivante. Alexandre s’occupait de la poésie, Grégoire a réalisé pratiquement toutes les entrevues et les jeux alors que Samuel écrivait des histoires à suivre. La publicité était l’affaire de Laurie. Ces quatre mousquetaires ont travaillé d’arrache-pied pour vous offrir un produit de qualité depuis les cinq dernières années. C’est Jacob, Malik, Isaak, Vincent, Francis, AnneMarie, Olivier, Raphaël et Émile qui travaillent désormais à poursuivre l’aventure de pagESBlanches. Cette revue, c’est également le travail de nombreux collaborateurs et professeurs qui mettent l’épaule à la roue pour pagESBlanches. Un grand merci à vous tous! Au cours des années, plusieurs nouvelles littéraires ont peuplé nos pages. Dans ce numéro qualifié d’historique, vous pourrez lire quelques-uns des meilleurs textes publiés au cours des cinq dernières années. Des auteurs qui ont répondu à nos questions au cours des années ont accepté d’écrire quelques mots à l’intention des membres de pagESBlanches. De plus, deux auteurs importants ont accepté de répondre à nos questions dans ce numéro très spécial : Louis Lymburner et Marc Levy. Également, dans les pages qui suivent, vous pourrez lire plusieurs nouvelles littéraires où apparaît votre revue préférée. Bonne lecture ! Merci de croire en nous! Donald Thibault, Rédacteur en chef Éditeur et rédacteur en chef

Donald Thibault

Comité éditorial

Malik Claveau, Anne-Marie Bélisle, Francis Paquette, Jacob Rouleau, Vincent Leclerc, Isaak Hétu, Olivier Breton, Émile Couture et Raphaël Bélisle

Un grand merci à

Laurie Belhumeur et Grégoire Bruno

Collaborateurs

Kariane Savage-Lauzon, Félix-Antoine Chartray, Léa-Maude Roy, Noémie Delisle, Rosa-Lee Marchand, Marie-Pier Deguire, Véronique Langlois, Gabriel Paradis, Amélie Côté, Ariane Mercier, Grégoire Albert, Marc-André Côté, Jérémie Leblanc

Page couverture

Émy Gagné-St-Laurent

Correcteurs

Carl Lemieux, France Roy

Imprimeur

Impression JG

Pour nous joindre

819-846-2738 / pagesblanches@netcourrier.com

Tous droits réservés. Le contenu de cette revue ne peut être reproduit sans autorisation de ses auteurs. Les textes n’engagent que leurs auteurs.

Dépôt légal : Bibliothèque nationale du Québec Bibliothèque nationale du Canada

ISSN 1916-4971 3


SOMMAIRE Numéro 10—Spécial 5 ans Mot du rédacteur en chef

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Récits et nouvelles Désir brûlant Le jour où j’ai arrêté de changer En suivant la croix : Le siège de Jérusalem Le temps Enfer robotique

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Spécial 5 ans Pas déjà? Mon expérience avec pagESBlanches

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Le meilleur de pagESBlanches Le cabinet privé de Mme Richard Courriel de Dieu Potage polluant L’arbre sans nom La missive L’épopée de la pollution Le pauvre… pauvre Le choix d’une vie Conduite en état d’ivresse Comment est apparue la cupidité des hommes La résidence D’arbre en arbre, de génération en génération Rencontre historique Somnambule Intimidée Conscience de mort Un retour en arrière inutile? Le pire des bourreaux Samuel, grand comme le ciel Une flamme éteinte Pourquoi la marée monte-t-elle? Rencontre de rêve Tout arrêter Le cactus Rosa Nera Le maître des éléments 4

17 18 18 19 21 22 23 24 25 26 28 29 30 31 32 33 34 35 36 37 38 39 40 41 42 49


SOMMAIRE Numéro 10—Spécial 5 ans pagESBlanches fait la nouvelle Le visage Rêve ou réalité Le pauvre millionnaire Le rêve sans espoir Un rêve Mariage sanglant La famille Les inséparables L’espoir de jours meilleurs La malédiction de la dame pâle

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Mots d’auteurs Francine Gauthier Delaf et Dubuc Hervé Gagnon Anne-Marie Saint-Cerny Jonathan Reynolds Corinne De Vailly

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Entrevues Louis Lymburner : Jusqu’où mène la persévérance

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Marc Levy, un auteur libre

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Poésie La femme du vent

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Jeu

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Mon expérience avec pagESBlanches Mon aventure avec pagESBlanches a commencé lorsque j’étais en première secondaire. M. Donald Thibault, le rédacteur en chef, cherchait des textes, des nouvelles et des jeux de lettres pour construire une revue littéraire. J’aimais bien lire et cela m’avait l’air d’un projet intéressant. Les rédactions en français aidant, je me suis aussi découvert un goût pour l’écriture et c’est ainsi que j’ai fini par pondre quelques textes. Bien sûr, ils n’étaient pas ceux d’un grand romancier, mais savoir qu’ils allaient être publiés suffisaient déjà à faire mon bonheur. Peu à peu, d’autres personnes se sont greffées à la revue en devenir. Les textes, les poèmes et les bandes dessinées affluaient. Je voyais vraiment la revue se construire et se transformer en ce qu’elle allait devenir plus tard. Afin de m’investir davantage dans ce projet qui me tenait déjà à cœur, j’ai offert de faire quelques entrevues et mots croisés pour pagESBlanches. J’ai finalement gardé ces trois « tâches » jusqu’à mon départ du comité éditorial, en secondaire 5. Peut-on parler de travail ? J’écrivais pour le plaisir et je n’avais qu’à soumettre mes textes à M. Thibault. J’avais même l’occasion d’écrire à des auteurs et des personnalités connus comme Bryan Perro, Steven Guilbeault, Patrick Senécal et j’en passe, pour leur poser des questions sur leurs livres. Le grand lecteur que j’étais jubilait d’avoir cette chance ! Une fois les textes, les entrevues et les mots croisés regroupés ensemble, le rédacteur en chef finissait le montage et l’envoyait à l’imprimeur. Je me rappelle encore de la première revue qui est sortie ! Les entrevues que j’avais réalisées se retrouvaient sur la première page ! Suite à mon implication, j’ai eu le droit de « siéger » au comité éditorial de pagESBlanches. Nous étions quelques élèves, plus impliqués que les collaborateurs, et M. Thibault. Durant nos rencontres, nous prenions des décisions concernant la revue : le thème, l’image de couverture, les auteurs à interviewer, etc. J’apercevais les rouages de pagESBlanches et je pouvais me targuer de contribuer à son essor ! Quelques textes, des dizaines d’entrevues et sept revues plus tard, je suis à la fin de ma première année de cégep. Je regarde derrière moi et me dis que j’en ai fais du chemin ! À l’instar de pagESBlanches, j’ai mûri et grandi. Il serait possible de dire que ce n’est qu’une revue littéraire parmi toutes celles qui sont écrites et publiées au Québec, mais ça serait minimiser l’impact qu’elle a sur toutes les personnes qui y participent, de près ou de loin. Ne serait-ce que pour le fait d’avoir amélioré ma maîtrise de la langue française, je suis redevable à la revue. Mais il y a plus ! J’ai appris à travailler dans un projet d’envergure avec un produit fini. Cela m’a permis de développer mon leadership, ma méthodologie et mon habileté à discuter de façon intelligente avec d’autres. L’aventure pagESBlanches n’est pas terminée ! Je passe souvent voir M. Thibault à son bureau pour voir où en est la « jeune génération ». Je suis content de voir qu’un si beau projet existe toujours et qu’il contribue à la formation des adultes de demain, car si la majorité ne finiront pas comme auteur, ils disposent d’une expérience de vie qui les avantagera à coup sûr dans le futur. Croyez-moi, je parle par expérience ! Grégoire Bruno Printemps 2013 6


Cette nouvelle littéraire a été publiée dans le tout premier numéro de pagESBlanches. Ce numéro avait comme thème central, Harry Potter et il est sorti quelques mois après la publication du dernier tome du petit sorcier à lunettes. Le cabinet privé de Mme Richard Par Antoine Simoneau Albertine Richard avait enfin ouvert son cabinet privé. Au début, vu qu’elle n’avait pas beaucoup d’argent, elle ne fit passer qu’une petite annonce dans le journal local. Les clients se firent vite. Albertine reçut beaucoup d’appels durant sa première journée de service. Son premier client prit un rendezvous pour le soir même. M. Bourbon, le client en question, arriva dans les alentours de 20 heures. Mme Richard avait un peu peur, chose normale, puisque c’était son premier client. M. Bourbon était un jeune homme séduisant et avait un si beau sourire. <<Cela me facilitera la tâche>>, se dit-elle. Pour commencer, elle mit son client sur une table ajustable. Elle mit sa protection et, avec un lampe, éclaira là où il le faut. La peur lui faisait faire de petits mouvements timides. Quant à M. Bourbon, cela paraissait qu’il n’avait été dans ce genre de cabinet depuis bien longtemps. La peur d’Albertine fit vite place à la timidité, ça n’allait pas du tout comme elle le voulait. Elle avait beau se mettre à droite, à gauche, aux pieds du client, rien ne faisait. La gêne lui faisait faire de petits gestes maladroits. Elle savait que cela déplaisait à son client, mais il ne s’en plaignait pas. Elle décida de s’aider grâce à certains instruments. Bien sûr, elle n’avait pas encore l’habitude de s’en servir, mais elle se débrouillait bien. Malgré l’aide de ses instruments, rien n’y faisait. Albertine décida d’utiliser la manière forte. Elle était presque furieuse. Un feu l’animait, elle devait réussir son premier contrat. Elle tira de toutes ses forces, poussa, tortilla et tira encore. La rage lui faisait faire des mouvements brusques et imprécis. M. Bourbon criait, les deux étaient en sueur. Albertine respirait fort, très fort et M. Bourbon gémissait. Elle y était presque. Et non! Un autre échec. Albertine décida de s’y prendre d’une manière plus élaborée, plus réfléchie. Elle prit le petit monstre, le fit tourner d’un sens, puis dans l’autre, et tira d’un coup sec. Enfin, elle avait réussi. <<Merci docteur, elle me faisait vraiment mal>>, dit M. Bourbon à Albertine, puis il quitta le cabinet dentaire Richard.

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Le poème ci-dessous ainsi que les deux textes qui suivront ont été publiés dans le Spécial Journal de Bord, 6e numéro de pagESBlanches. Le poème sur cette page est l’œuvre d’Alexandre Bourassa, le tout premier membre de l’équipe de la revue. Le texte « Intimidée » a même été repris sur un blogue en France, création de Sophie Laroche.

Rencontre historique Par Alexandre Bourassa Mort. Il était simplement mort. Probablement parce qu’il était vieux Ou pas. Gérard Deslandes Vécut une vie paisible Ce sont les mots sur sa tombe Comment peut-on croire qu’il est vraiment mort? Je ne sais pas Je n’y pense plus Puisqu’il me parle souvent Comment? Avec des mots, je crois… Ou pas. Déprime. Soupir. - Pourquoi je pense à ça, Gérard? - Je ne sais pas. Je ne sais plus. - Eh bien. Déprime. Soupir. - Je pense que nous aurons des invités ce soir. - Qu’est-ce qui te fait dire ça? - Les lumières. Les bruits. La mer qui s’agite. Quelques heures plus tard, le débarquement de Normandie se produisit. Deux fantômes y assistèrent.

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Voici maintenant trois textes qui ont été publiés dans le 8e numéro de pagESBlanches qui était un spécial sur les rêves. Une flamme éteinte Par Vincent Lemay Maria avait réalisé son rêve. Elle avait toujours voulu rencontrer le gars parfait et elle l’avait enfin trouvé. Tom était fantastique : aimant, attentionné, beau… Elle se disait sans cesse qu’ils étaient faits pour être ensemble pour toujours. Chaque jour, ils s’embrassaient, se câlinaient, passaient leur journée dans les bras l’un de l’autre… Bref, elle était heureuse et se disait que leur amour ne s’éteindrait jamais. Cependant, quelques jours plus tard, Tom semblait s’éloigner. Il était de plus en plus distant, repoussant l’affection de Maria. Il ne lui souriait plus… Cela brisait le cœur de la jeune femme. Alors qu’ils faisaient une balade en voiture, ils eurent une panne d’essence. Tom descendit de la voiture, alla chercher un bidon d’essence et se mit à remplir le réservoir. Maria descendit également de la voiture afin de le confronter sur son éloignement. Ils s’engueulèrent et Tom remonta dans l’automobile subitement. Il verrouilla les portières et démarra en trombe, laissant Maria sur la route, à des kilomètres de chez elle. Maria poussa des cris de rage, courut, mais rien à faire. Tom était parti. Elle se laissa choir au sol, en larmes, détruite. Le magnifique rêve dans lequel elle croyait vivre était en train de tourner au cauchemar. Alors qu’elle se dirigeait lentement chez elle, en pleurant, elle maudit Tom et se promit de se venger. Tom, lui, sans aucun remords, s’en alla dans un bar et but, regardant les jolies filles du coin de l’œil. L’une d’entre elles, une belle blonde, l’aborda et se mit à le draguer. Tom discuta avec elle un peu, puis l’invita chez lui. Maria était presque arrivée, après des heures de marche, et pouvait voir sa maison. Son maquillage, n’ayant pas résisté à ses larmes, avait coulé, dessinant de larges lignes noires sur son visage. Ses cheveux étaient ébouriffés, à force de se les arracher de rage. Cette longue marche l’avait rendue folle. Un sourire psychopathe se dessina sur ses lèvres alors qu’une idée lui vint en tête. Elle s’approcha de la voiture de Tom, ricanant de façon sadique. Tom qui se trouvait dans le lit avec la jolie blonde crut entendre un bruit. Avant même qu’il eut le temps de réagir, la porte de la chambre s’ouvrit brusquement et Maria entra, un bidon d’essence à la main. Tom eut à peine le temps d’ouvrir la bouche que Maria arrosait déjà la pièce avec le liquide clair. Il lui cria d’arrêter, incapable de se lever en raison de la jeune femme blonde qui s’agrippait à lui en hurlant. Une fois que Maria eut terminé de répandre du liquide dans la pièce, elle se versa le reste du bidon sur la tête, souriant et chantonnant joyeusement. Une fois le liquide versé, elle le lança au sol et regarda Tom droit dans les yeux. « Ça t’apprendra à briser mes rêves! » Elle sortit un paquet d’allumettes sous le regard horrifié de Tom. Elle en frotta une, allumant le tout et les lança sur le lit. Tom se ferma et pria. Dès que l’allumette toucha les draps, elle s’éteignit. Le contenu du bidon était de l’eau! 9


Le pauvre millionnaire Par Félix-Antoine Chartray Jonathan se promenait dans les rues de Maryhill. C’était un pauvre garçon, il avait un problème mental, alors il ne réussissait pas à avoir un emploi et il n’était pas très beau, donc personne ne voulait de lui. Jo n’avait pas une vie très amusante et se contentait de ce que les gens lui donnaient à manger. Un matin comme un autre, Jonathan s’éveilla et trouva, un peu plus loin dans la ruelle où il s’était couché, un billet de cinq dollars. Il était très heureux et pensait déjà à ce qu’il pourrait s’acheter. Il décida de se rendre au dépanneur. Il s’arrêta devant la revue pagESBlanches, qui l’intéressait beaucoup, mais il se dit qu’il devrait tenter le tout pour le tout. Il s’acheta deux billets de loterie et vérifia immédiatement s’il avait gagné. Le premier n’annonça rien de bon. Jonathan regarda tranquillement le second billet et décida de le gratter. Il demeura abasourdi, car il venait de gagner le gros lot : dix millions de dollars! Le jeune homme n’en revint pas, sa vie venait de changer en une seconde. Il était presque en train de perdre connaissance. Notre héros décida que c’était sa dernière journée en tant que pauvre. Il alla manger, fit ce que les gens normaux faisait de leur journée. Le soir, il alla dans un hôtel et s’acheta une belle grosse maison sur le bord de la mer. Le matin suivant, il s’y rendit. Les jours qui suivirent furent les plus merveilleux de sa vie, il avait maintenant tout pour être heureux! Tout s’écroula le lendemain matin, alors que Jonathan s’éveilla dans la petite ruelle, comme à l’habitude. Tout ça n’était donc qu’un rêve? Il se mit à pleurer parce que sa vie était vraiment manquée. Il ne servait absolument à rien et ne comptait pour personne. C’en était assez! Il se dirigea alors vers le plus haut pont de la ville. Il était fatigué de cette vie et désira en finir. Il sauta dans le vide. Quelques jours plus tard, on découvrit son corps et, en l’examinant, on découvrit un billet de loterie gagnant dans la poche de son jeans. Il valait dix millions de dollars.

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Toi. Oui, toi qui lis ces quelques lignes. Je t’encourage à continuer de lire bien d’autres lignes, bien d’autres phrases dans ta vie. Parce que la lecture, ce n’est pas seulement des mots alignés les uns à côté des autres. Non, la lecture, c’est une porte qui s’ouvre vers l’ailleurs. Et sa grande amie, l’écriture, c’est elle qui crée cet ailleurs, tous ces mondes que nous visitons, tous ces personnages que nous rencontrons, toutes ces scènes qui nous font rêver… ou qui nous infligent des nuits blanches. Toi. Oui, toi qui t’implique d’une manière ou d’une autre, par la lecture, par l’écriture, par la passion, par plaisir. Toi qui crois en ce beau projet que représente pagESBlanches, je te dis merci. Merci! Au nom de tous les rêveurs et rêveuses, de ceux et celles qui lisent, qui écrivent, qui dévorent la revue pagESBlanches depuis cinq ans. Parce que cinq ans dans notre réalité, ce sont des milliers d’univers créés dans l’imaginaire. Jonathan Reynolds

Originaire de Bromptonville, Jonathan Reynolds s’est beaucoup impliqué pour la revue pagESBlanches au cours des années. Auteur d’histoires d’horreur, il a publié quelques recueils de nouvelles et des romans dont Nocturne.

À vous, étudiants et étudiantes de l’École secondaire de Bromptonville qui avez donné et donnez encore de votre temps, et votre bel enthousiasme, je souhaite un très bel anniversaire. Cinq années pour votre revue pagESBlanches, il faut fêter ! Merci de m’avoir permis de faire partie de votre belle aventure et de m’avoir donné la parole dans vos pages et dans vos classes. Au plaisir de vous revoir, les uns et les autres ! Corinne De Vailly, auteure. Auteure québécoise née en France, Corinne De Vailly a publié son premier roman en 1993, Miss Catastrophe. Elle a écrit de nombreux romans tels que Verglas (en compagnie de Normand Lester) ainsi que plusieurs séries, telles que Celtina et Phoenix, détective du temps. Vous pouvez consulter l’entrevue avec Mme De Vailly dans le numéro 5 de pagESBlanches.

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Pourrez-vous trouver la sortie de ce labyrinthe? Solution dans le prochain numĂŠro


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