Palestine : nous ne pouvons pas rester indifférent.e.s
IMPACT
Le Fonds des Partenaires, un appui essentiel aux coopératives
OXFILES
Le camouflet de l’Arizona au climat
FAIR
Vos choix de consommation ont de l’impact
SHOT
Nous ne pouvons pas rester indifférent.e.s.
Comment décrire la violence et la série d’horreurs qui se déroulent sous nos yeux en Palestine ? Les mots « guerre », « violation du droit international », « crimes contre l’humanité » défilent et c’est insoutenable. Plus insoutenable encore, ce silence, cette complicité de l’Union Européenne, de la Belgique qui nous révolte.
Nous ne pouvons pas rester indifférent.e.s. C’est de cette certitude qu’est née l’envie et l’urgence de créer la campagne « Speak Up for Palestine ». Nos visages, déterminés et résolus, fixent nos dirigeant.e.s droit dans les yeux.
Nous leur disons : mettez fin à l’impunité d’Israël. Nous leur disons : nous exigeons la justice pour la Palestine. Ensemble, nous nous mobiliserons jusqu’à ce que la Belgique agisse enfin.
Découvrez la campagne « Speak Up for Palestine » et signez la lettre ouverte adressée au Premier ministre Bart de Wever : oxfambelgique.be/speakupforpalestine
Bienvenue
I speak up for Palestine
Quiconque a scrollé sur les réseaux sociaux ces dernières semaines est sûrement tombé nez à nez sur un portrait arborant ces mots. Le 18 mars, Oxfam Belgique a lancé une campagne de soutien à la population palestinienne. La réponse a été incroyable, non seulement de la part des personnalités belges qui y ont pris part, mais aussi du grand public. En quelques jours seulement, la lettre ouverte que nous avons adressée au Premier ministre Bart De Wever a été signée par des milliers de Belges, une mobilisation historique qui a résonné jusqu’au Parlement. Dans Impact, découvrez une autre façon de soutenir les populations civiles en situation de crise : le Fonds des Partenaires. L’Oxfiles remet les pendules à l’heure avec l’Arizona. Son accord de gouvernement fait du climat une variable d’ajustement budgétaire, un très mauvais calcul pour la planète et pour nous tou.te.s. Behind the Product vous emmène en Équateur, où les agriculteurs et agricultrices de yuca s’investissent dans la protection de la nature. Et parce que le printemps est là et que l’été approche à grands pas : saisissez l’opportunité de faire du bénévolat avec Oxfam lors des festivals de musique cet été. Un super moyen de lutter contre les inégalités dans une ambiance chaleureuse. Bonne lecture, en espérant que vous en profiterez sous un soleil réconfortant, un cocktail équitable à la main.
DONATEUR.TRICE ?
ENVOYEZ-NOUS VOTRE NUMÉRO DE REGISTRE NATIONAL. oxfambelgique.be/monattestation
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Ce qui fait notre actu
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Faites connaissance avec la famille Oxfam, des changemakers dans l’âme
GOOD FOOD
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Le commerce, oui mais équitable !
Nos recettes équitables et savoureuses 04 10 06 08 22 24 13 26 27 BEHIND THE PRODUCT
Un paquet de chips renferme bien plus que vous ne le pensez
TIPS & TRICKS
Pour un style de vie durable et engagé
L'ÉDITO D'EVA
Notre directrice générale partage son point de vue
FIER.E.S, PLUS QUE JAMAIS
L’extrême droite monte un peu partout en Europe et avec elle l’homophobie, qui ressort du placard. Raison de plus pour inonder les rues de Bruxelles ce 17 mai à l’occasion de la journée internationale contre l’homophobie, la biphobie et la transphobie. Les droits durement acquis par la communauté LGBTQIA+, comme le mariage, la lutte contre les discriminations ou la reconnaissance de la transidentité, sont à nouveau menacés par une tendance régressive et réac. Et il est hors de question de rester les bras croisés. Rendez-vous à la Brussels Pride, le samedi 17 mai !
11,5 MILLIONS
DE PERSONNES DÉPLACÉES
Les combats persistants au Soudan du Sud ont des conséquences humanitaires désastreuses. Oxfam est active depuis le début de la guerre dans la ville de Renk. Nous y installons des systèmes d'approvisionnement en eau potable et des toilettes. Nous distribuons également des kits d'hygiène contenant des articles essentiels tels que du savon, de la lessive, des brosses à dents et du dentifrice. Grâce à ces actions, nous avons déjà soutenu plus de 140 000 personnes.
LE COMMERCE ÉQUITABLE PALESTINIEN À L’HONNEUR
Le 10 mai, Oxfam Belgique célèbre la Journée mondiale du commerce équitable et met les produits palestiniens à l’honneur dans ses magasins.
Bien que nos partenaires produisent du maftoul, du couscous, des dattes, de l'huile d'olive et du savon dans des conditions extrêmement difficiles, leur qualité est exceptionnelle ! En achetant leurs produits dans les magasins Oxfam, vous renforcez la résilience des agriculteur.trice.s face à la dépossession de leurs terres. Rendez-vous dans les magasins équitables d’Oxfam pour les découvrir. Une occasion unique de se réunir !
REJOIGNEZ L’INCROYABLE ÉQUIPE DE BÉNÉVOLES D’OXFAM TRAILWALKER
Les vendredi 30 et samedi 31 mai 2025, des centaines de marcheur.euse.s ont rendez-vous à Saint-Hubert pour une marche solidaire de 100 km ou 25 km. Venez contribuer à la réussite de l’évènement en tant que bénévole. Différentes missions s’offrent à vous : accueil des équipes, ravitaillement, massage, logistique, animation, gestion du bar : il y en a pour tous les goûts !
Inscrivez-vous vite pour vivre une expérience riche en émotions : oxfamtrailwalker.be/benevoles
À QUI LA RUE ?
À NOUS LA RUE !
Alors que notre système économique et politique continue à s’enliser dans le patriarcat, le capitalisme, le colonialisme et le racisme, nous résistons. Lors de la journée internationale pour les droits des femmes, nous avons fait front commun. Nous étions 15.000 dans les rues de Bruxelles à réclamer un monde féministe, équitable et inclusif. Un monde où nos droits et différences sont respectées, valorisées et célébrées. On ne lâchera rien.
UN MÉNAGE DE PRINTEMPS SOLIDAIRE
Vous désencombrez votre habitation au cours d’un nettoyage de printemps cette année ? Si vous êtes prêt.e à vous séparer de vêtements, de livres, de matériel informatique ou encore d’objets de déco en bon état, pensez à les déposer dans un magasin de seconde main d’Oxfam. Vos dons seront envoyés dans notre centre de tri à Bruxelles, où des bénévoles et des personnes en réinsertion professionnelle leur donneront une nouvelle vie.
Ce faisant, vous réduisez la quantité de vos déchets, vous luttez contre la surproduction et vous faites le choix de l’économie sociale.
Que donner, où et comment ? oxfambelgique.be/rejoignez-nous/ donnez-vos-affaires
Impact
LE FONDS DES PARTENAIRES, UN APPUI ESSENTIEL AUX COOPÉRATIVES
Oxfam Belgique travaille avec différentes organisations de producteurs et de productrices à travers le monde, des caféiculteurs. trice.s en RD Congo aux coopératives viticoles au Chili. Ces organisations opèrent souvent dans des conditions très difficiles. Parfois, nos partenaires ont besoin d’un coup de pouce supplémentaire. Découvrez le Fonds des Partenaires.
C’est notre marque de fabrique chez Oxfam : we walk the talk – on joint le geste à la parole. Si nous critiquons la politique, nous proposons une alternative. Depuis 1971, Oxfam œuvre en faveur du commerce équitable car nous y voyons la solution au système commercial actuel.
Qu'y a-t-il dans un nom ?
Pour nous, le « commerce équitable » ne se limite pas à la « vente » de produits et à des prix justes. Aux côtés de nos partenaires, nous luttons pour un véritable changement structurel. Avec comme objectif des chaînes de production équitables et durables. La durabilité n’est pas un simple concept. Elle est synonyme d’un avenir viable. Tant pour les coopératives que les consommateur.trice.s et pour la planète.
C’est pourquoi nous nous battons, entre autres, pour un prix garanti participant à un revenu décent. Et nous épaulons les producteurs et leur communauté, en investissant par exemple dans des formations en entrepreneuriat ou en agroécologie. Les femmes jouent ici un rôle clé.
Coup de pouce supplémentaire
Mais soyons honnêtes : les coopératives de commerce équitable opèrent souvent dans des conditions peu évidentes. Elles doivent faire face aux géants de l’agriculture industrielle, à des conflits (armés) qui ravagent leur région ou elles sont touchées de manière disproportionnée par la crise climatique. Dans le Sud-Kivu, en RD Congo, la population subit des violences extrêmes. Comme Marcelline Budza, fondatrice de la coopérative caféière Rebuild Women’s Hope. Les entrepôts de
La durabilité n’est pas un simple concept. Elle est synonyme d’un avenir viable.
l’ONG et de la coopérative ont été pillés par les rebelles du M23, et les bureaux saccagés. Marcelline a heureusement pu se mettre à l’abri. Dès que possible, le Fonds des Partenaires interviendra en apportant un soutien financier pour des solutions à long terme. Mais il n’est pas toujours nécessaire d’en arriver à une catastrophe pour agir. Le Fonds des Partenaires investit également dans la prévention. Et pour cela, nous explorons tous les domaines : de la gestion aux techniques agricoles en passant par la formation.
Des lendemains moins incertains
Évidemment, nous voulons mettre en place avec nos partenaires des systèmes qui prennent en compte les évolutions climatiques et sociétales et qui sont donc prêts pour l’avenir. C’est pourquoi le Fonds des Partenaires soutient notamment la transition vers l'agriculture biologique et l'agroécologie. Deux systèmes agricoles qui s’appuient sur un sol sain et résistant, avec comme principes clés la diversification des cultures et les techniques naturelles, qui ne surexploitent pas la nature.
C’est notamment la démarche entamée par Vinos Lautaro, l’un de nos partenaires au Chili, qui est passé à la viticulture biologique. Ce projet va permettre de commercialiser davantage de vin bio à partir de la récolte 2025, à raison de 36 000 litres de Merlot et 47 000 litres de Sauvignon blanc, selon les estimations.
Notre autre partenaire viticole chilien, Red del Vino, met l'accent sur la durabilité socioéconomique : panneaux solaires sur le toit des bureaux, potagers biologiques, éco-tourisme et création d'un comité pour l'égalité des genres.
Fonds d’urgence pour Gaza
Lors de l’escalade de la crise en Palestine en octobre 2023, notre partenaire palestinien équitable PARC/ Al Reef a rapidement mis en place un fonds d'urgence. Bien qu'opérant depuis la Cisjordanie, désormais
également durement touchée, il souhaitait apporter son aide à ses collègues et aux Gazaoui.e.s.
Grâce à des collectes, ils ont pu constituer des stocks qu'ils se sont efforcés de faire parvenir aux civils touchés à Gaza. Des colis alimentaires, kits d'hygiène et bouteilles d'eau ont été rassemblés, prêts à partir.
Le Fonds des Partenaires a apporté une contribution de 5 000 euros et continuera à le faire aussi longtemps qu’il le faudra.
Se préparer à un avenir incertain
Nous n’avons pas de boule de cristal ni de prise sur les événements futurs dans le monde. Et une crise est par nature imprévisible. Ce que nous pouvons faire, en revanche, c'est nous tenir prêt.e.s.
En faisant un don au Fonds des Partenaires, vous permettez à Oxfam d’agir pour l’avenir. Grâce à vous, nous pouvons puiser dans « notre cagnotte » et offrir notre aide à celles et ceux qui en ont cruellement besoin.
Participez à des lendemains moins incertains, faites un don.
oxfambelgique.be/fonds-despartenaires
Bienvenue dans notre communauté, dans laquelle chaque personne contribue, à sa manière, à la mission d’Oxfam Belgique. Ces artisan.ne.s du changement partagent leur expertise, donnent de leur temps et s’engagent pour un avenir à égalité aux côtés d’Oxfam Belgique. Des bénévoles aux Climate Changers, en passant par nos donateurs et donatrices, nos client.e.s et nos partenaires, ce sont elles et eux – et vous – la vraie OxFamily !
« Les femmes décrochent de plus en plus de postes de leadership. »
LES TRAVAILLEUR.EUSE.S DU LAOS À LA CONQUÊTE DE LEURS DROITS
Khamphy Kammavong est le responsable des programmes d’Oxfam portant sur la protection sociale au Laos. « Je supervise plusieurs programmes axés sur la protection sociale, le droit du travail, la citoyenneté active et bien plus encore », explique-t-il avec passion. « Concrètement, j’accompagne des travailleurs et des travailleuses, en particulier des femmes, dans leur lutte pour accéder à une forte protection sociale, notamment au sein de syndicats. Ensemble, nous renforçons ainsi la représentation des personnes actives dans l’agriculture à petite échelle et des femmes. Par conséquent, leurs opportunités d’accéder à des postes de leadership augmentent. » Un engagement de taille ! Et cela fait maintenant 14 ans que Khamphy suit cette voie avec Oxfam. « J’ai commencé en tant que coordinateur d’un programme de subsistance alimentaire, ce qui m’a permis de découvrir de près le monde de l’agriculture durable, biologique et du commerce équitable. »
« L’économie circulaire préserve la planète. »
TRIER DES LIVRES POUR LE CLIMAT
Depuis trois ans, Els Roelandt (60 ans) travaille chez Yunus, le centre de tri d’Oxfam à Haren, où elle trie des livres de seconde main. « C’est ma façon de participer à l’économie circulaire », explique-t-elle.
« C’est essentiel car elle permet de préserver la planète. »
Le déclic s’est produit il y a quelques années, lorsque des incendies ont ravagé la forêt amazonienne. « J’ai été sous le choc : des pans de forêts entiers ont brûlé à cause de notre consommation de viande. J’ai eu l’impression d’assister à la fin d’une époque. »
Depuis, impossible pour elle de manger de la viande sans y penser ou de boire de l’eau dans une bouteille en plastique.
« Alors, j’apporte ma contribution pour un monde meilleur et pour le climat, notamment en faisant du bénévolat pour Oxfam. »
« La plus belle récompense, c’est quand des élèves cherchent un magasin Oxfam ! »
SENSIBILISER LES ÉLÈVES AU COMMERCE ÉQUITABLE
Kathleen Bruneel, enseignante au collège
Sainte-Godelieve de Gistel, est aux manettes du magasin équitable d’Oxfam de son école depuis 25 ans. Il est ouvert une fois par semaine, pendant les pauses.
« Nous vendons bien sûr des produits d’Oxfam Fair Trade, mais nous organisons aussi chaque année un petit-déjeuner équitable », explique Kathleen. « À cette occasion, nous projetons un documentaire et proposons un quiz afin de sensibiliser les élèves à l'importance du commerce équitable. »
Au fil des années, Kathleen a vécu de nombreux moments marquants. « Ce que j’aime le plus, c’est quand les élèves prennent eux-mêmes des initiatives, comme concevoir un t-shirt ou une affiche pour la boutique. Nous réalisons aussi des photos et des vidéos de nos actions. Mais la plus belle récompense, c’est d’entendre un élève dire qu’il cherche un magasin équitable d’Oxfam dans sa ville étudiante ! »
« J’exige qu’on prenne en compte les droits des femmes. »
LE GENRE AU CŒUR DE L’HUMANITAIRE
AU MALI
Lalaissa Abdoulaye Maiga est conseillère en genre et protection pour Oxfam au Mali. « Mon rôle consiste à intégrer les droits des femmes dans chaque projet », confie cette juriste de formation. « Cela passe par exemple par la construction d’un puits suffisamment haut pour éviter que des accidents surviennent avec des enfants ». Ces actions concrètes s’accompagnent de plaidoyers forts : « Nous faisons du plaidoyer au niveau local d’abord car le Mali est un pays décentralisé. Lorsque nous souhaitons apporter une solution à un problème plus systémique, nous portons nos revendications jusqu’au gouvernement. »
Son engagement ne s’arrête pas à la théorie : « Mon père, enseignant, disait toujours : les études sont la clé de l’épanouissement. Aujourd'hui, c’est ce qui guide mon travail ».
LE CAMOUFLET DE L’ARIZONA AU CLIMAT
Après 237 jours d’âpres négociations, la Belgique s’est dotée d’un gouvernement. En guise de gouvernail pour les cinq prochaines années, l’Arizona s’est accordé sur un texte long comme la Bible mais faible sur les questions environnementales.
Bart De Wever estime qu’il ne pouvait pas faire mieux. Voici pourquoi il a royalement tort.
La compétitivité d’abord
Que dit l’accord ? Le chapitre sur le climat débute par : « Une politique climatique ambitieuse va encore plus de pair avec une politique de croissance économique ambitieuse ». Le ton est donné : l’Arizona privilégie les profits à court terme plutôt qu’une action climatique réelle. Si l’accord de gouvernement a le mérite de réaffirmer les engagements internationaux pris par la Belgique, comme l’Accord de Paris (qui prévoit de limiter le réchauffement à +1.5ºC), il ne contient pas une seule ligne sur la manière dont il compte y arriver concrètement.
Pourtant, le temps presse. Déjà sous la Vivaldi, qui se targuait d’être le gouvernement « le plus vert que la Belgique n’ait jamais connu », le bilan était négatif. Le Bureau du Plan, qui n’est pas connu pour ses rapports enflammés, affirmait sobrement et objectivement l’an dernier que les émissions de gaz à effet de serre évoluent de façon défavorable en Belgique. Elles ont par exemple progressé de 17 % dans les transports et de 8% dans le secteur tertiaire. Et ceci alors que la Belgique s’est engagée à réduire ses émissions de 47% d’ici 2030.
Il appartient désormais aux citoyen.nes d’exiger une politique climatique à la hauteur des enjeux. Direction la fin de l’article pour signer notre pétition.
Dans l’indispensable sortie des énergies fossiles – à qui l’Etat consent au moins 13 milliards de subventions chaque année –, l’exécutif De Croo n’a pas fait le job, alors que supprimer ces subsides est une exigence européenne. Et l’accord de gouvernement de l’Arizona lui emboîte le pas en reléguant leur annulation aux calendes grecques.
L’empreinte carbone de 14 entreprises du BEL-20 équivaut aux émissions de 3,87 millions de Belges.
Le climat, une affaire d’inégalités
Si la Belgique veut réellement réussir sa transition écologique, il faut d'abord qu’elle reconnaisse que la question du climat est une question d’inégalités, ce que l’accord de gouvernement omet de faire. Notre travail de recherche est éloquent à ce sujet. Le modèle insoutenable
des grandes entreprises belges, un rapport-fleuve que nous avons publié l’an dernier, montre par exemple que l’empreinte carbone annuelle de seulement 14 entreprises du BEL-20 équivaut aux émissions annuelles des 34% les plus pauvres de Belgique, soit 3,87 millions de personnes.
Ces émissions stratosphériques démontrent deux choses. Un : le modèle économique des grandes entreprises belges repose essentiellement sur les énergies fossiles et pollue énormément. Deux : les entreprises ont la capacité d’inverser la tendance mais sans de fortes incitations des pouvoirs publics les contraignant à réduire leurs émissions, la Belgique peut dire adieu à sa trajectoire zéro carbone. En effet, toujours d’après notre rapport, seules 3% des entreprises du BEL-20 sont engagées sur une trajectoire d’émissions compatible avec un réchauffement de 1,5°C. Et l’immense majorité de leurs bénéfices (70%) atterrissent dans les poches de leurs actionnaires sous forme de dividendes plutôt que dans la décarbonation de leurs activités.
En zoomant davantage sur les personnes, on se rend compte que le réchauffement climatique est encore et toujours affaire d’inégalités. D’après un autre de nos rapports, les différences d’émission de gaz à effet de serre entre riches et pauvres en Belgique sont immenses : les 1 % des personnes aux revenus les plus élevés produisent autant de dioxyde de carbone que les 15 % aux revenus les plus faibles. Le mode de vie de ces ultra-riches (leurs plus de 800 vols de moins de 100 km chaque année, leurs investissements dans des industries polluantes et leur hyperconsommation), accélère le dérèglement climatique. Idem que pour les entreprises : sans régulation, les émissions des ultrariches ne vont pas baisser comme par magie.
Des recommandations pour l’Arizona
Le mauvais calcul de l’Arizona dans sa vision d’une « économie prospère », c’est qu’il ignore complètement le fait que l’inaction climatique aura un coût pour nous tou.te.s. En Belgique, la Commission nationale climat estime que le coût socio-économique de l’inaction climatique atteindra 9,5 milliards d’euros par an, soit environ 2% du PIB. Elle se traduira par plus de 900 décès par an en raison de vagues de chaleurs ou encore d’inondations. Mais ce sont surtout les pays à faible revenu et leurs populations, les moins responsables du chaos climatique dans lequel nous nous trouvons, qui subissent les conséquences
Les besoins de financement de l’ONU liés à des événements météorologiques extrêmes sont huit fois supérieurs à la moyenne d’il y a 20 ans.
de notre inaction climatique. Un chiffre : le besoin de financement des appels humanitaires de l’ONU lié à des événements météorologiques extrêmes est huit fois supérieur à la moyenne d’il y a 20 ans.
Le moment n’est donc pas venu d’abandonner notre ambition climatique, bien au contraire. Nous avons plus que jamais besoin d’un basculement vers une économie décarbonée. Les pouvoirs publics doivent organiser la transition et contraindre les grandes entreprises à réduire leurs émissions de gaz à
effet de serre. Et pour les y obliger, il faut frapper fort : en interdisant par exemple de verser des dividendes à leurs actionnaires tant qu’elles n’ont pas adopté une trajectoire d’émissions compatible avec l’objectif de 1,5°C. L’Arizona devrait aussi instaurer un impôt sur la fortune sur les plus riches et taxer les surprofits des entreprises qui profitent des crises pour récolter les milliards nécessaires au financement de notre transition. Enfin, elle devrait dédommager les pays à faible revenu, en première ligne de la crise climatique, pour les dégâts irréversibles qu’ils ont déjà subis.
Les solutions justes ne manquent pas et nous comptons bien les mettre sous le nez de l’Arizona via notre première pétition de l’année. Accompagnée du plus grand nombre de signatures possibles pour plus d’impact.
Signez notre pétition pour exiger une politique climatique juste de l’Arizona.
oxfambelgique.be/ taxerlesriches
FAIR SHOP
L’économie durable joue un rôle crucial dans un monde plus juste. C’est pourquoi Oxfam s’engage depuis plus de 50 ans pour un commerce équitable, au service des gens et de l’environnement
L’aventure a commencé en 1971 avec du café de Tanzanie et du sucre de canne de Cuba. Aujourd’hui, nous proposons plus de 200 produits équitables. Chacun d’entre eux est la preuve qu’un autre modèle commercial est possible
Mieux, Oxfam fait un check qualité pour vous. Des producteur.trice.s payé.e.s équitablement ? Check. Des produits respectueux de l’environnement ?
Doublecheck.
Car tout ce qui est équitable est plus durable.
Yucachips
Inde lin 39,90 € (600081)
UN PREMIER APÉRO DE
Envie de surprendre les copain.e.s avec des boissons équitables à l’occasion du premier apéro estival de l’année ? Nos boissons sont conçues à partir de produits cultivés sans pesticides par des coopératives engagées dans le commerce équitable.
Le bilan carbone des gobelets à usage unique vous ulcère ? Faites de votre apéro un évènement zéro déchets avec nos verres colorés, fabriqués à partir d’éclats de verre recyclés.
Brésil & Mexique 33 cl 1,65 €
Verre à eau set de 4 Inde 29,90 € (400098)
Dessous de verre pastèque Inde feutre 9,90 € (400034)
Orangeade BIO
Châle
Ice tea BIO Paraguay & Sri Lanka
Limonade BIO Brésil & Paraguay 33 cl 1,25 €
Apple-ginger BIO
L’ANNÉE 100 % ÉQUITABLE
LE FABULEUX DESTIN DE JAN HELLEMANS
Le destin de Jan Hellemans était tout tracé : dès l’âge de 10 ans, il gambadait dans le verger de pommiers de son grand-père et rêvait de produire son propre jus de pomme. Un rêve qu’il a concrétisé en fondant sa coopérative fair trade De Drie Wilgen (Les trois saules) qui produit un jus 100% belge et équitable.
Que vous soyez équipe mocktail pomme gingembre, apple fizz ou jus de pomme nature, vous allez adorer.
Jus de pomme BIO Belgique
cl 3,95 €
Jus pomme-cerise BIO
Belgique 20 cl 1,45 €
Jus d'orange
DZJING Bergamotte BIO
Belgique 50 cl 21,95 €
Jus worldshake
Jus happy gingembre BIO
Belgique
cl 1,85 €
DZJING Classic BIO
cl 20,95 €
Jus de pommerhubarbe BIO
Belgique 20 cl 1,45 €
Arrosoir - Inde fer 24,90 € (400143)
Pots de fleurs fer
- vagues vertes et bleues 12,90 € (400146)
- vagues jaunes 10,90 € (400148)
- vagues rouges 19,90 € (400151)
Chips de pommes de terre BIO
Au poivre noir
Au thym et au romarin
Au piment et au citron Belgique
125 g 2,80 €
Yucachips sel de mer BIO
Équateur
REFAIRE LE MONDE, UN VERRE À LA MAIN
Les douces soirées d’été appellent de longues conversations sur l’état du monde et les stratégies pour briser les systèmes oppressifs. Le genre de causeries qui se font un verre à la main, sur une terrasse qui sent le jasmin, avec quelque chose à croquer pour tenir jusqu’aux petites heures du matin. Le tout, équitable bien entendu, pour rester en phase avec ses convictions.
DE QUOI
TRINQUER TOUT L’ÉTÉ
L’été est la saison des grandes tablées à l’extérieur et des couchers de soleil bucoliques. Oxfam se charge de rendre vos soirées 100% équitables avec ses bières, rosés et cocktails fair trade.
Bière triple JUSTE 33 cl 2,15 €
Nos limonades, mocktails et cocktails incontournables
Vermout Las Manos BIO Espagne 75 cl 14,85 €
Nectar de citron BIO Équateur & Pérou 100 cl 5,25 €
Bière blonde JUSTE Belgique et Thaïlande 33 cl 1,65 €
Koopmanskloof Pinotage Rosé Afrique du Sud 75 cl 6,90 €
Rhum BIO 1 an Paraguay 70 cl 29,85 €
La Posada Syrah Rosé BIO Argentine 75 cl 7,25 €
JOAILLERIE ÉTHIQUE
Sublimez votre look avec des bijoux conçus dans des conditions de travail respectueuses. En plus d’être éthique, chacun de ces bijoux conçus par des coopératives indiennes est un petit chef d’œuvre.
Vous adorez la cuisine thaïlandaise mais émettre 3,7 tonnes de CO2 pour un aller‑retour Bruxelles Bangkok vous semble excessif ? On n’est jamais mieux servi que par soi‑même.
Nos magasins équitables ont tous les ingrédients nécessaires à la préparation d’un vrai curry rouge (ou jaune) thaïlandais. Jamais un voyage en Asie du Sud Est n'aura eu une empreinte carbone aussi faible !
Tranches d'ananas dans leur jus
565 g 3,35 €
Lait de coco BIO
27 cl 2,15 €
Lait de coco BIO
40 cl 2,95 €
Fruits de jacquier effilochés
550 g 3,75 €
Vermicelles de riz BIO
225 g 3,25 €
Pâte d'épices pour curry vert, jaune ou rouge
70 g 2,00 €
Corbeille à fruits en forme de pomme fer, Inde
Pilulier
Porte-lampions vert mosaïque de verre 7,90 € (400129)
DES SOINS NATURELS
Natyr est une marque de produits de soin naturels et équitables, commercialisée par Oxfam. Cette entreprise sociale, dont tous les produits sont certifiés non testés sur les animaux, travaille avec 155 coopératives dans 45 pays. Natyr, ce sont aussi des milliers de personnes vivant de l’artisanat et de l’agriculture, équitablement rémunérées. Pas encore testée ? Allez y, les yeux fermés.
Manjeen handicraft est une coopérative basée dans la ville de Hoshiarpur, au Pendjab, en Inde. Fondée en 2000 par un groupe d'artisanes, elle a pour objectif d'autonomiser les femmes et de promouvoir un mode de vie durable par la création de produits artisanaux.
L’organisation a démarré avec une poignée de femmes qualifiées dans l'artisanat traditionnel, comme la broderie et le tissage.
Tous les produits sont fabriqués à la main, en utilisant des techniques traditionnelles et des matériaux locaux, garantissant leur authenticité et leur qualité.
Découvrez-les de plus près sur manjeen.org
Porte-cartes cuir
Baume pour le visage et le corps concentré
50 gr 12,10 € (36270)
19,90 € vert pistache (600013) bleu ciel (600015) turquoise (600012) vert limon (600014)
Portefeuille à double rabat vert sapin,cuir 34,90 € (600016)
Karité hibiscus 50 gr 10,50 € (36269)
de dentifrice
6 € (32550)
Pastilles
SMYLE
Déodorant naturel
ET ÉQUITABLES
Crème pour le visage
BIO argan
50 ml
21,90 € (64875)
Huile d'argan
30 ml
21,90 € (65200)
Crème pour le visage et la barbe
thé noir bergamote
100ml
17,50 € (65205)
Crème contour des yeux
mangue et papaye
15 ml
12,90 € (32181)
Huile démaquillante
argan
200 ml
10,90 € (42508)
Gel douche
hibiscus
200 ml
8,40 € (42503)
Beurre pour le corps
BIO argan et karité
150 ml
18 € (87754)
Baume à barbe
olive, bergamote
50 ml
15,50 € (65203)
Huile de douche
argan figue
200 ml
9,90 € (28728)
Shampoing
thé vert et maté
250 ml
9,90 € (11129)
Après-shampoing
argan figue barbarie
150 ml
10,50 € (36340)
Crème pour les pieds BIO
beurre de karité et menthe
75 ml
9,90 € (64876)
Déodorant
Naturellement parfumé
50 gr
10,50 € (36268)
PAIN AUX DATTES ET NOIX DE CAJOU good food
INGRÉDIENTS POUR 4 PERSONNES
• 200 g de dattes Medjoul bio*
• 50 ml de yaourt grec
• 50 grammes de noix de cajou BIO*
• 100 grammes de flocons d'avoine
• 100 grammes de farine
• 1 cuillère à soupe de bicarbonate de soude
• 1 cuillère à soupe d'épices pour biscuits ou de cannelle
• 100 grammes de beurre (à température ambiante)
• 2 œufs
• 1 cuillère à soupe de gingembre frais râpé
(*) Disponible dans les magasins équitables d’Oxfam
PRÉPARATION
1. Préchauffer le four à 180 degrés.
2. Couper les dattes en morceaux et les faire tremper dans de l'eau bouillante pendant 10 minutes.
3. Hacher finement les noix de cajou.
4. Mélanger les noix de cajou hachées avec la farine, les flocons d'avoine, le bicarbonate de soude et les épices pour biscuits.
5. Battre le beurre en crème à l'aide d'un batteur et ajouter les œufs un par un.
6. Égoutter les dattes et les écraser avec le yaourt grec pour obtenir une pâte lisse.
7. Incorporer la pâte de dattes au mélange de beurre.
8. Ajouter les ingrédients secs et le gingembre râpé et bien mélanger.
9. Verser la pâte dans un moule à gâteau et recouvrir de papier sulfurisé.
10. Faire cuire le gâteau pendant environ 40 minutes.
Pour plus de saveur, remplacez les noix de cajou par des noix de cajou BIO au curry*. Elles sont grillées sans huile et saupoudrées d'épices de curry de Madras.
Source : PuurGezond.nl
Dattes
UN PAQUET DE CHIPS RENFERME BIEN PLUS QUE VOUS NE LE PENSEZ
Les chips de yuca et de banane d’Oxfam Fair Trade sont un des chouchous du public depuis des années. Mais les paquets contiennent bien plus que de délicieuses chips croustillantes. Pour les producteurs et les productrices en Équateur, c’est une promesse d’avenir.
Le sud de l'Amazonie équatorienne est une région particulièrement fertile, mais ravagée par la déforestation et les incendies, mettant en péril l’avenir des cultivatrices et cultivateurs. Par conséquent, beaucoup de jeunes se détournent de l'agriculture et partent s’installer à la ville ou optent pour un emploi dans le secteur minier.
APEOSAE –une coopérative agricole à petite à échelle de la région – veut inverser la tendance. En mettant en avant l'agriculture durable et biologique, elle est devenue une pionnière des produits sans déforestation en Amérique latine.
Gagnant-gagnant
« Notre principe de base : nous pratiquons une agriculture respectueuse de l’humain et de la planète. », explique Carlos Herrera, président d’APEOSAE. « Les producteurs reçoivent un revenu équitable, travaillent dans des conditions décentes et ont la possibilité de se développer pleinement. C’est une
Carlos Herrera est président de l'APEOSAE, une coopérative agricole à petite
approche qui est à la fois bénéfique pour le producteur et pour le consommateur. »
Les produits chimiques, par exemple, sont totalement exclus de la pratique agricole. « C’est mieux pour la résilience du sol et l’écosystème mais aussi pour les personnes qui cultivent, car cela leur évite
d’être exposés à ces substances nocives. Quant aux consommateurs, ils ont la garantie que le produit fini ne contient pas de pesticides chimiques. »
Grâce à cette démarche d’innovation, de formation et de professionnalisation, les produits de la coopérative APEOSAE
« En montrant aux jeunes que l'agriculture durable peut être rentable, nous
les convainquons de renoncer au travail dans les mines. »
DE LA PLANTE À LA CHIPS
Les producteurs et les productrices sèment, entretiennent, récoltent et épluchent les plants de manioc et de banane. La récolte est transportée par camion jusqu'à une usine située à Quito, où les fruits sont transformés en chips.
attirent l'attention des entreprises alimentaires étrangères. Y compris Oxfam Fair Trade. « Oxfam paie un prix équitable pour les produits. », souligne Marion Meyvis, Head of Sustainable Sourcing and Product Marketing chez Oxfam Fair Trade. « Auquel s’ajoute une prime pour les projets avec un impact social et environnemental. »
« En travaillant avec des organisations comme Oxfam, nous avons une part de marché assurée et nous augmentons notre rentabilité. », poursuit Carlos.
« Grâce aux exportations de manioc, les prix locaux ont augmenté, ce qui nous permet de continuer à investir. »
Regard sur l’avenir
Ces investissements sont principalement axés sur l'avenir.
« Aujourd'hui, nous plantons des plantes dont nous ne verrons les résultats que dans 10 ans. », précise Carlos. « Ainsi, nous protégeons non seulement la richesse de notre biodiversité, mais nous laissons aussi en héritage une production responsable pour les générations futures. »
Ces générations constituent la pierre angulaire du fonctionnement d’APEOSAE. La coopérative propose par exemple des formations pour la future génération d’agriculteurs et d’agricultrices. « En leur montrant que l'agriculture durable peut être rentable, nous les convainquons de ne pas aller dans les mines. Une pépite d’or, on ne peut l’extraire qu’une fois. Mais nos bananes et notre manioc repoussent après chaque récolte. »
Sur les terres agricoles et dans l’usine de Quito, les femmes sont particulièrement nombreuses. Grâce à la coopérative, María Pesantez rencontre souvent d'autres agricultrices. « Elles lancent leur propre entreprise et deviennent financièrement indépendantes. Leurs expériences nourrissent mes propres ambitions. »
Les salaires décents ne sont pas les seuls à faire une grande différence. « Les femmes développent une meilleure estime de soi. », met en avant Sandra Michay, qui transforme les bananes et le manioc en chips. « Nous avons une voix. Nous mettons en place nos propres projets, et nous sortons de l’ombre des hommes. »
Bref, un paquet de chips Oxfam renferme bien plus que vous ne le pensez.
Chips de bananes sel BIO Équateur
85 g 2,00 €
Yucachips sel de mer BIO Équateur
60 g 1,65 €
150 g 4,10 €
Tips & Tricks
ORGANISEZ UNE COLLECTE DE DONS COMME
ELISABETH BAETEN
Elisabeth Lucie Baeten, écrivaine, scénariste et actrice bien connue du public flamand, a fait sensation le 8 février en foulant le tapis rouge de la cérémonie des Kastaars dans une robe composée de keffiehs palestiniens. Au-delà de ce soutien affiché aux Palestinien.nes, Elizabeth a profité de l’évènement pour lancer une collecte de dons pour Gaza afin de soutenir l’intervention humanitaire d’Oxfam dans le territoire palestinien occupé. Son action est devenue virale et a levé plus de 150 000 € de dons. Vous voulez aussi organiser une collecte de dons pour Oxfam ? Créez votre page de collecte en 2 minutes sur action.oxfambelgique.be
PODCAST : LE CAPITALISME VAUTOUR DÉVOILÉ
Grace Blakeley était l’invitée du tout dernier Equals, le podcast d’Oxfam Grande-Bretagne. Au cours d’une passionnante interview de 30 minutes, cette économiste évoque la relation étroite entre l’establishment politique américain et les milliardaires. Grace explique comment les économies capitalistes modernes se caractérisent par une fusion du pouvoir public et privé au service des intérêts des plus riches. Elle y aborde aussi la montée de l’extrême droite et ses liens avec les grandes fortunes. À écouter de toute urgence.
E5 x MURIEL VICTORINE SCHERRE x OXFAM = DES JEANS UNIQUES
Depuis plus de 22 ans, e5 et Oxfam Belgique collaborent pour donner une seconde vie aux vêtements. La nouveauté ?
Cette année, e5 a lancé une ligne de jeans conçue par Muriel Victorine Scherre, la créatrice emblématique de la marque de lingerie
La Fille d’O.
Fabriqués à partir de 20 % de denim recyclé et de coton certifié GOTS, fourni par Oxfam, ces jeans sont unisexes, intemporels et durables. À découvrir dans les magasins e5.
VOTRE MEILLEUR ÉTÉ EN BELGIQUE ?
Comment passer un été en Belgique pas cher, bonne ambiance et en soutenant un projet qui vous tient à cœur ? En devenant bénévole avec Oxfam sur les festivals !
Les Solidarités, les Ardentes et Esperanzah : assistez gratuitement à vos festivals favoris en vous engageant avec Oxfam. Intégrez l’équipe de feu des bénévoles et rejoignez notre lutte contre les inégalités. Un moment unique pour partager, se sentir entouré.e et discuter de véritables solutions face à ces enjeux planétaires.
Choisissez les produits d’Oxfam : Commerce équitable, seconde main, bio…
L'édito d'Eva
Sauvons la solidarité internationale
Le secteur de l’aide internationale est attaqué de toutes parts. Elon Musk a promis de réduire l’USAID, l’agence américaine de développement, en cendres, et il a tenu parole : des centres de vaccination ont fermé, l’aide alimentaire s’est arrêtée, des patient.es se sont retrouvé.es sans traitement contre le VIH, et des infrastructures vitales d’approvisionnement en eau ont été mises à l’arrêt. Les boîtes mail de 10 000 employé.es ont été bloquées. Iels se sont retrouvé.es au chômage technique. Beaucoup ont déjà reçu leur lettre de licenciement, des milliers d’autres vivent dans l’incertitude.
Ce démantèlement ne s’opère pas qu’aux États-Unis. Les Pays-Bas ont supprimé 66 % de leur budget dédié à la coopération. La France et l’Allemagne leur ont emboîté le pas, et le Premier ministre britannique Keir Starmer l’a encore abaissé de 0,5 % à 0,3 % du PIB, au profit de la défense.
Alors que cette onde de choc frappe le secteur, je me tourne vers le gouvernement belge. Va-t-il réagir ? Va-t-il choisir le camp des plus démuni. es, maintenant que les États-Unis – dirigés par un gouvernement comptant pas moins de 13 milliardaires – leur ont déclaré la guerre ?
Rue des Quatre-Vents 60 1080 Bruxelles 02/501.67.00
@oxfam.be
Rédaction
Mark Anthierens, Hannelore Bara, Hélène Danneels, Roel D'Hollander, Sotiris Gassialis, Fei Lauw, Annelies Lenain, Louise Monville
Traductions : Anja Braet, Amandine Demal
Photo de couverture Yel Ratajczak
Rejoigneznous :
Devenez bénévole, Climate changer…
Si l’on écoute Georges-Louis Bouchez, la réponse est claire : non. Il veut sacrifier la solidarité internationale belge sur l’autel de l’austérité et la qualifie de « pansement pour âmes chrétiennes en peine ». Non seulement sa vision colonialiste est dépassée, mais elle est aussi totalement erronée. Les faits sont là : la coopération internationale est un investissement dans la stabilité, la sécurité, les droits humains et la santé mondiale. Les pays dotés de systèmes de santé solides détectent plus rapidement les pandémies. La Belgique joue un rôle clé dans ce domaine, notamment en finançant au travers de la coopération la recherche sur le VIH et la lutte contre la tuberculose.
De plus, la coopération favorise des économies durables et crée une prospérité partagée. Et la Belgique en bénéficie directement : des secteurs stratégiques comme le cacao et le café reposent sur des chaînes de valeur équitables, soutenues par la solidarité internationale. L’industrie belge du chocolat représente 14 % de notre secteur agroalimentaire, avec un chiffre d’affaires annuel de 77 milliards d’euros. Sans investissements dans des méthodes de production durable, ces secteurs sont menacés.
Rédaction photo Tineke D’haese
Styling et mise en page Yel Ratajczak, Efraïm Sebrechts & Hanna Van der Valk
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Faites un don
Les déclarations mal informées de Bouchez ne sont pas seulement irrespectueuses, elles sont dangereuses. Couper l’aide, c’est condamner des vies, affaiblir notre économie et compromettre notre sécurité. C’est pourquoi nous avons plus que jamais besoin des citoyen.nes pour défendre la solidarité. Faites entendre votre voix à tous les niveaux – local, régional, fédéral. Opposez aux discours cyniques une autre vision du monde. Soutenez les organisations de la société civile, donnez de votre temps ou de votre argent si vous le pouvez. Restez solidaires, ici et ailleurs. Car rester silencieux aujourd’hui, c’est regarder passivement nos démocraties s’effondrer. Il est temps de tracer une ligne rouge : Nie Wieder Faschismus !
Eva Smets
Directrice d'Oxfam Belgique
Oxfam-Wereldwinkels, Oxfam Fair Trade et Oxfam-Solidarité unissent leurs forces sous le nom d'Oxfam Belgique. Avec Oxfam-Magasins du Monde, nous formons Oxfam-enBelgique, qui est membre de la confédération Oxfam International.
Ce magazine est imprimé sur du papier de type MACO SILK, 80 gr
BELGIE(N) - BELGIQUE
OXFAM MAGAZINE magazine trimestriel d’Oxfam Belgique, mai/juin/juillet 2025, 4e année – 13e numéro, numéro d'agrément : P927591 Bureau de dépôt : Stapelplein, 9000 Gand - Expéditeur : Oxfam Belgique - Rue des Quatre-Vents 60 - 1080 Molenbeek-Saint-Jean.
