Une vie éternelle pour vos vêtements, c’est possible et stylé
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Bruxelles en rouge, la solidarité pour Gaza en marche
Bruxelles, 15 juin. Une ligne rouge humaine, longue de plusieurs kilomètres, a traversé la capitale. 110 000 personnes — nous y étions — vêtues de rouge pour marquer une limite : celle que trop de responsables politiques ont piétinée ces 21 derniers mois. Ce que réclame cette foule immense, ce n’est pas la supposée « vive préoccupation » de nos élu.es pour Gaza. Elle exige un cessez-le-feu immédiat et inconditionnel, la levée du blocus israélien et que les responsables des crimes de guerre perpétrés dans la bande de Gaza et en Israël soient jugés.
Gand, La Haye, Londres, Québec… D’autres lignes rouges se sont dressées. Le message est clair partout : face à la Nakba en continu imposée par Israël au peuple palestinien depuis 1948, face aux déplacements forcés, aux bombardements, aux destructions systématiques à Gaza, nous refusons d’être complices.
Cette photo est celle d’une mobilisation historique. Elle dit l’urgence et elle appelle des choix politiques courageux de la part de la Belgique. Bart De Wever : Speak up for Palestine, now !
Bienvenue
Nous sommes nombreux et nombreuses à passer un été ensoleillé et insouciant. Mais pendant que le soleil brille, les défis mondiaux, eux, ne prennent pas de vacances. Chaque jour, l’actualité nous bombarde de nouvelles qui donnent le tournis.
Une conjoncture qui nous pousse à intensifier notre mobilisation. À raconter des histoires humaines, pleines de combativité. À montrer qu’un autre monde est non seulement nécessaire, mais surtout possible. Et que cette transformation commence dans la rue, dans les rayons de nos magasins, dans nos choix quotidiens.
Dans l’article Impact de ce numéro, vous découvrirez comment votre solidarité soutient des projets agricoles porteurs d’espoir au Kenya. Dans Oxfiles, on vous explique pourquoi un encadrement plus strict des pratiques commerciales est essentiel – en particulier dans le secteur du cacao – et comment, ensemble, nous pouvons inverser la tendance. Et dans Oxfamily, cap sur la Côte d’Ivoire, où le responsable du projet Bite to Fight agit concrètement pour une filière du chocolat plus équitable.
À l’approche de la Semaine du Commerce Équitable, on remet les projecteurs sur le chocolat équitable parce qu’une personne informée détient plus de pouvoir d’agir. Plus d’infos dans notre rubrique Tips & Tricks !
Enfin, qui dit rentrée dit aussi... Second Hand September. Et si vous releviez le défi cette année ? Notre rubrique Behind the Product vous convaincra assurément.
Bonne lecture, et à très vite : dans la rue, dans nos boutiques, ou en ligne.
IMPACT
Des femmes restaurent les terres arides du Kenya
DONATEUR.TRICE ? ENVOYEZ-NOUS VOTRE NUMÉRO DE REGISTRE NATIONAL. oxfambelgique.be/monattestation
RADAR
Ce qui fait notre actu
OXFAMILY
Faites connaissance avec la famille Oxfam, des changemakers dans l’âme
OXFILES
Le monde agricole n’est pas une case du Monopoly
GOOD FOOD
Buddha Bowl au tahini 04 06 08 10 22 24 13 26 27
FAIR SHOP
Le commerce, oui mais équitable !
BEHIND THE PRODUCT
Une vie éternelle avec style pour vos vêtements
TIPS & TRICKS
Pour un style de vie durable et engagé
EVA'S EDITO
Notre directrice générale partage son point de vue
UNE SEMAINE SI ÉQUITABLE QU’ELLE
DURE… 11 JOURS !
Du 1er au 11 octobre, Oxfam organise sa Semaine du commerce équitable. Sous le slogan « Oxfam place la barre haut », nous militerons sur l’importance d’un commerce juste. Au moyen d’une pétition à signer en ligne et en magasin, nous ferons pression sur les élu.es européen.nes afin d’interdire les achats en dessous du prix de production durable — une pratique encore courante qui touche des millions de paysan.nes dans le monde.
Et le 11 octobre, nous terminons cette Semaine en beauté dans les Wereldwinkels de Flandre et de Bruxelles : échangez n’importe quel emballage vide de chocolat contre une tablette de notre chocolat Bite To Fight. Une action festive, engagée… et délicieuse !
7 MILLIONS de tonnes
de textiles finissent chaque année dans les décharges européennes.
La solution à ce fléau ? L’économie circulaire ! Donnez et achetez vos vêtements dans nos magasins de seconde main.
SÉISME AU MYANMAR : NOTRE RÉPONSE
HUMANITAIRE
DEVOIR DE VIGILANCE : L’EUROPE RETIENT SON SOUFFLE
Avril 2024. Nous célébrions une immense victoire pour les droits humains et le respect de l’environnement : l’Union Européenne avait enfin approuvé une loi sur le devoir de vigilance pour les entreprises. Mais la Commission Européenne, influencée par de puissants lobbies des grandes industries, fit brusquement volte-face en février dernier, proposant d’affaiblir en profondeur son contenu via le projet de loi « omnibus », qui regroupe plusieurs dispositions législatives en un seul texte. Depuis, la société civile dont Oxfam continue de se battre sans relâche pour sa sauvegarde. L’Europe va-t-elle choisir le profit ou le respect de nos droits ? Décision prévue fin 2025.
Pour en savoir plus, lisez l’article en page 24.
Le syndicat de la chaîne de télévision flamande VRT, ACOD, et Oxfam ont uni leurs forces pour diffuser la vidéo de campagne “I Speak Up for Palestine”, produite par Oxfam, juste avant les finales de l’Eurovision, les 13, 15 et 17 mai derniers. Le message ? Dénoncer la participation controversée d’Israël au concours alors que l’Europe invisibilise le sort des Palestinien.nes de Gaza. Le spot a été diffusé 13 fois en prime time. Résultat ? Une mobilisation accrue pour notre lettre ouverte adressée à Bart De Wever, lancée deux mois plus tôt. Celle-ci a récolté près de 80.000 signatures, devenant ainsi la plus signée de toute l’histoire d’Oxfam Belgique. Peu après cette vague de soutien, le gouvernement fédéral belge a publié une première résolution sur Gaza.
Une nouvelle preuve que la pression citoyenne porte ses fruits.
Le séisme qui a frappé le Myanmar le 28 mars a tué plus de 3 800 personnes et fait 1,2 million de déplacé.es. Aux côtés d’organisations partenaires, Oxfam a lancé une vaste opération d'aide humanitaire dans les zones touchées de Sagaing et Mandalay en distribuant eau potable, kits d'hygiène et de purification de l’eau, moustiquaires, couvertures et aide en espèces. Oxfam a également installé des latrines et des réservoirs d'eau. Notre intervention humanitaire se poursuit afin de soutenir les efforts de reconstruction.
UN FESTIVAL GRATUIT POUR PLUS D’HUMANITÉ
Le samedi 20 septembre, l’asbl Worried Citizens installe Show Up for Humanity au pied de l’Atomium à Bruxelles. Ce festival gratuit célèbre la solidarité à travers la musique et la rencontre, pour faire entendre un message simple et puissant : plus d’humanité dans notre société.
Après le succès des 505 – Concerts pour l’Humanité de 2024, l’événement vise à inspirer des actions concrètes : amplifier les voix qui défendent un monde plus juste, où chaque personne a sa place.
Les premiers artistes confirmés Axelle Red, Daan, Gustaph, Johannes Genard, Lara Chedraoui, Pitcho Womba Konga, Selah Sue, Sylvie Kreusch, Zap Mama. À leur participation s’ajouteront des témoignages forts, notamment ceux d’Elisabeth Lucie Baeten et de Saar Depuydt, lauréate du Prix des Droits Humains.
Et ce n’est qu’un avant-goût ! D’autres artistes et surprises seront bientôt dévoilés. À suivre de près sur : showupforhumanity.be
Impact
DES FEMMES RESTAURENT
LES TERRES ARIDES DU KENYA
Au cœur des terres arides du nord du Kenya, les communautés pastorales du comté de Marsabit sont durement touchées par les conséquences de la crise climatique. Mais des initiatives de résilience et d’espoir émergent et Oxfam apporte son soutien à des femmes qui transforment leur quotidien en alliant épargne, agriculture durable et solidarité communautaire.
Ces dernières années, l'intensification de la crise climatique a gravement affecté les terres arides et semi-arides du Kenya. La sécheresse prolongée entre 2021 et 2023, suivie d'inondations dévastatrices, ont déplacé des centaines de milliers de personnes, causé d'importantes pertes de récoltes et de bétail, impacté les moyens de subsistance et les activités commerciales et endommagé les infrastructures.
En parallèle à l’aide humanitaire indispensable, Oxfam mène des projets de coopération à long terme pour renforcer les communautés, comme dans le comté de Marsabit, où des communautés pastorales vivent principalement de l'élevage et de l'agriculture.
L’agriculture et l’épargne, moteurs de changement
Oxfam et l’organisation partenaire PACIDA (Pastoralist Community Initiative and Development Assistance) mettent en œuvre un projet inclusif et durable dans le comté de Marsabit, grâce à l'appui de donateur.trices et de l’Agence Norvégienne de Coopération. Le projet vise à renforcer la sécurité alimentaire, améliorer la résilience des communautés et favoriser l’autonomie financière des femmes.
La formation et les ressources fournies par le projet ont transformé la vie des femmes membres du groupe Manyata Konso. Ce groupe a été fondé par des femmes qui ont mis
sur pied un groupe d'épargne et de crédit, des services de prêt et un fonds social pour soutenir les membres en cas d'urgence.
Dans le cadre du projet d’Oxfam et de PACIDA, le groupe a suivi une formation en gestion financière et en agriculture durable et a appris à cultiver des légumes nutritifs comme le chou frisé, les épinards et les haricots. Les femmes ont également reçu des semences et des ruches pour la production de miel.
Creuser des puits et tenir une caisse
Halima Abdo, enseignante de 34 ans, fait partie des femmes qui ont participé au projet, elle raconte comment elles ont amélioré leurs sources d’alimentation et leurs revenus : « Nous avons appris à creuser des puits qui sont maintenant remplis. Nous ne manquons plus d’eau, que ce soit pour l’usage domestique ou agricole. Dans chaque ferme, les gens ont planté des niébés (haricot très populaire en Afrique de l’Ouest) et durant la formation, nous avons appris qu’ils étaient très nutritifs pour les enfants. Nous avons aussi découvert les prêts communautaires et appris à tenir des comptes. Nous pensons pouvoir résister à la saison sèche grâce aux connaissances que nous avons acquises sur les méthodes agricoles et l'alimentation. Nous ne nous sentons plus vulnérables, nous nous sentons plus fortes. »
Construire un avenir durable
Le projet a non seulement répondu à des besoins immédiats tels que l'eau et la sécurité alimentaire, mais il a également permis aux femmes de gagner en indépendance sur le plan économique et
Le projet a permis aux femmes de gagner en indépendance sur le plan économique et social.
Halima
soigne des semis cultivés en sacs verticaux, une méthode apprise grâce à PACIDA, partenaire d’Oxfam.
Halima Abdo : « Nous pensons pouvoir résister à la saison sèche grâce aux connaissances que nous avons acquises sur les méthodes agricoles et l'alimentation. »
social. Halima Abdo et les autres femmes de Manyata Konso ont acquis de nouvelles compétences et ressources pour construire un avenir durable pour elles-mêmes et leurs familles.
Abdo
Bienvenue dans notre communauté, dans laquelle chaque personne contribue, à sa manière, à la mission d’Oxfam Belgique. Ces artisan.ne.s du changement partagent leur expertise, donnent de leur temps et s’engagent pour un avenir à égalité aux côtés d’Oxfam Belgique. Des bénévoles aux Climate Changers, en passant par nos donateurs et donatrices, nos client.e.s et nos partenaires, ce sont elles et eux – et vous –la vraie OxFamily !
« Ici, pas d’esprit de compétition. »
DES KILOMÈTRES DE SOLIDARITÉ
Les 30 et 31 mai, 212 équipes ont participé à l’Oxfam Trailwalker, une marche solidaire de 100 ou 25 km à travers la forêt de Saint-Hubert. Ensemble, elles ont récolté 452 357 € au profit des actions de solidarité d’Oxfam à travers le monde. Adrien Hotton, originaire de la région, était lui aussi de la partie. Pour la cinquième année consécutive, il a assuré la sécurité des marcheurs et des marcheuses en tant que bénévole. Il a même participé à la création du tracé. « J’adore faire ça », confie-t-il. « Donner de son temps pour une bonne cause, c’est déjà très gratifiant. Mais le Trailwalker, c’est vraiment unique. Il y a une ambiance particulière, on sent que tout le monde est là pour un objectif commun. J’ai d’ailleurs beaucoup de respect pour les marcheurs et marcheuses. 100 kilomètres, c’est un sacré défi ! Mais ici, pas d’esprit de compétition : ce qui compte, c’est de récolter des fonds pour les projets d’Oxfam. »
« Nos choix quotidiens ont un impact sur la vie des paysans. »
DU CHAMP AU CHANGEMENT
Qu’est-ce qui motive Marieke Kruis, conseillère au sein de l’équipe Systèmes alimentaires durables d’Oxfam Belgique, à exercer son métier avec autant de passion depuis huit ans ?
« Travailler chez Oxfam, pour moi c’est faire preuve d’engagement dans la lutte contre l’injustice sociale, aux côtés de collègues, de partenaires et de toutes celles et ceux qui font partie de ce mouvement », explique-t-elle.
« Nous collaborons avec des agricultrices et agriculteurs familiaux à petite échelle, notamment en Afrique de l’Ouest, pour rendre les systèmes alimentaires plus justes. Et nous essayons de faire le lien avec notre travail en Belgique sur la justice économique — autant au niveau politique qu’auprès du grand public. L’idée, c’est de montrer que nos choix de tous les jours ont un impact direct sur la vie des producteurs et des productrices. »
« J’admire votre engagement envers les femmes. »
UN TABLEAU POUR GAZA
Katrien Vanderlinden, artiste indépendante, a fait don d’un de ses tableaux lors d’une vente aux enchères organisée au bénéfice du fonds d’Oxfam pour Gaza. Grâce à son œuvre, 3 500 € ont été récoltés.
« J’essaie chaque année de soutenir une cause qui me tient à cœur. Cette fois, j’ai voulu faire quelque chose pour Gaza. », explique Katrien. « En tant qu’artiste indépendante, j’essaie de mettre mes compétences au service d’initiatives qui ont un véritable impact. C’est ma façon de contribuer. »
« Je connaissais surtout Oxfam à travers ses magasins, mais ce qui me touche aujourd’hui, c’est votre collaboration avec des organisations actives dans les pays dans lesquels vous travaillez. Vous ne décidez pas depuis la Belgique, vous soutenez celles et ceux qui agissent sur place, comme en Palestine. »
« Et ce que je trouve particulièrement important, c’est la place que vous accordez aux femmes. Trop souvent, les mères se sacrifient pour leurs enfants. Il faut qu’elles soient elles aussi soutenues –c’est indispensable pour que les familles puissent vraiment avancer. »
« Défendre les producteurs de cacao, c’est un devoir. »
DU CACAO ET DES CONVICTIONS
Tayoro Julien N’Guessan, coordinateur du projet Bite to Fight en Côte d’Ivoire, milite pour un revenu vital pour les producteurs et les productrices de cacao.
« À l’école Don Bosco de Gand, j’ai parlé à des élèves dans le cadre de l’initiative Wereldwinkel op school. Il faut que les consommateurs et les consommatrices comprennent ce qui se cache derrière une tablette de chocolat, et ce que signifie un revenu vital. »
Tayoro combat un système où les coopératives sont écrasées par les multinationales. Avec Oxfam, il crée des partenariats directs : « On veut rapprocher producteur et chocolatier, et redonner du pouvoir à ceux qu’on entend le moins. »
LE MONDE AGRICOLE N’EST PAS UNE CASE DU MONOPOLY
Vous achetez votre pain chez votre boulangère, mais vous le payez moins cher que ce qu’il lui coûte à produire. Absurde, non ? Et pourtant, c’est exactement ce que vivent de nombreux.euses agriculteurs et agricultrices. Les grandes surfaces et les géants de l’agroalimentaire imposent des prix si bas qu’ils les poussent à la faillite. Ces pratiques commerciales déloyales, connues sous le nom d’Unfair Trading Practices (UTP), mettent en péril celles et ceux qui nourrissent la planète. Il est temps d’y mettre fin.
Quand les acheteurs puissants, comme les supermarchés, abusent de leur position sur le marché pour faire pression sur les fournisseurs, on parle de pratiques commerciales déloyales, ou Unfair Trading Practices (UTP). Cela prend plusieurs formes : modification unilatérale des contrats, annulation de commandes à la dernière minute, ou ventes imposées à perte.
Ces pratiques créent une insécurité constante pour les agriculteurs et agricultrices, menant à l’endettement, voire à la faillite. Comme si le monde agricole n’était qu’une case de plus dans un grand jeu de profit, où les règles sont fixées par les plus forts. Dans les pays du Sud global, d’où viennent “notre” café, thé, riz, coton ou cacao, la situation est
En raison de pratiques commerciales déloyales, les agriculteurs et les agricultrices vivent souvent dans la pauvreté, en particulier dans les pays d'où proviennent « notre » café, cacao ou encore coton.
La Commission européenne devrait interdire tout achat à un prix inférieur au coût de production. Car un prix équitable, c’est la base pour assurer un revenu digne au monde agricole.
encore plus critique : pauvreté extrême, malnutrition et inégalités systémiques forment le quotidien de nombreux.euses producteurs et productrices.
Pour Oxfam Belgique, le constat est clair : ces pratiques sont inacceptables. Elles portent atteinte aux droits humains et compromettent l’avenir de notre alimentation. Le problème n’est pas nouveau — il est structurel.
Les engagements volontaires de certaines marques, aussi louables soient-ils, ne suffisent pas. Tant que le commerce équitable restera l’exception, on ne fait que réarranger des chaises longues sur le pont d’un paquebot en train de couler. C'est pourquoi Oxfam exerce un plaidoyer actif auprès de nos élu.es.
Il faut une réglementation plus stricte et mieux appliquée. La Commission européenne devrait interdire
tout achat à un prix inférieur au coût de production. Car un prix équitable, c’est la base — pour assurer un revenu digne aux agriculteurs et aux agricultrices et garantir une agriculture durable.
Sans ressources financières, comment ces personnes pourraient-elles investir dans des pratiques respectueuses de l’environnement ?
Le secteur du cacao, symbole des abus
Le secteur du cacao est un concentré d’UTP. Les grandes entreprises du chocolat imposent des prix si bas que les cultivateurs et cultivatrices vendent à perte.
Ces pratiques nourrissent une répartition profondément inégale des richesses et maintiennent les producteurs et les productrices dans la pauvreté. En Côte d’Ivoire et au Ghana, principaux pays exportateurs, le revenu moyen d’un.e cultivateur.trice de cacao est inférieur à un euro par jour. Un montant bien en dessous du seuil de pauvreté, insuffisant pour se nourrir, se loger, se soigner ou scolariser les enfants.
Faute de moyens, les enfants doivent travailler aux champs. Et l’environnement paie aussi le prix : sans argent pour investir dans des pratiques durables, les paysan.nes n’ont souvent pas d’autre choix que de défricher ou brûler la forêt pour survivre. Ce cercle vicieux est accentué par le dérèglement climatique. En 2025, le prix du cacao a atteint un record historique. Bonne nouvelle ? Pas vraiment. Cette hausse s’explique par des récoltes en chute libre. Et malgré ce prix élevé, les producteur.trices n’en voient pas la couleur, pris.es au piège d’une chaîne opaque et déséquilibrée. Double peine.
Le minimum absolu
Les déséquilibres dans le commerce agricole ne datent pas d’hier. Lorsque le premier produit issu du commerce équitable est arrivé dans la première boutique Oxfam belge en 1971, c’était une réponse à une interrogation : peut-on envisager le commerce différemment ? Peuton arriver à une situation équitable pour le monde agricole ? Les producteur.trices de café tanzanien nous disaient oui – à condition d’être payé.es au moins au prix de revient.
Le prix Fairtrade minimum payé par Oxfam à tou.tes les producteur.trices est basé sur le calcul de ces coûts de production. Marion Meyvis, responsable Sustainable sourcing & Product marketing chez Oxfam Fair Trade, nous en dit plus « Nous appliquons un prix Fairtrade fixe, défini selon les critères de Fairtrade International. Ce prix est souvent un peu audessus du marché et garantit de la stabilité. Si le marché grimpe au-dessus, nous suivons le prix le plus élevé. En plus, nous versons une prime Fairtrade qui finance des projets sociaux et écologiques : construction d’écoles, centres de santé, matériel agricole, ou formations climatiques. »
Mais comme nous le disions, un prix couvrant le coût de production, c’est le minimum absolu. C'est pourquoi Oxfam demande de le respecter en interdisant les ventes sous ce prix. Pour le secteur du cacao, nous plaçons même la barre plus haut. À travers le projet Bite to Fight, nous plaidons pour un salaire décent dans le secteur du chocolat, car un salaire décent va au-delà des coûts de production. Outre les besoins de base tels que la nourriture, le logement, les soins médicaux et l'éducation, un revenu décent offre un filet de sécurité en cas de difficultés. Ce filet de sécurité permet également aux producteur.trices d'investir dans des pratiques durables, telles que l'agriculture biologique et l'agroforesterie.
Mais la réalité actuelle est tout autre : pendant que les producteurs et les productrices de cacao s'enfoncent toujours plus, les géants de l’industrie chocolatière amassent des fortunes.
Un prix couvrant le coût de production, c’est le minimum absolu. C'est pourquoi Oxfam demande de le respecter en interdisant les ventes sous ce prix.
Ce qu’il faut : du courage politique
Changer la donne exige du courage politique. Pas des accords flous, mais des règles contraignantes. Il faut arrêter de vendre à perte et imposer une réelle transparence sur qui gagne quoi tout au long de la chaîne. Les contrats doivent être équitables, les procédures de plaintes pour les agriculteur.trices lésé.es accessibles et les sanctions suffisamment sévères pour être réellement dissuasives. Et surtout, le droit à un salaire décent doit être ancré juridiquement. Non pas comme un geste charitable, mais comme un pilier du commerce équitable.
Et nous, consommatrices et consommateurs ?
Nous ne sommes pas partisan.es d'imposer des responsabilités aux individus alors que rien ne bouge sur le front politique. Mais vous avez le pouvoir d’envoyer un signal fort. Chaque fois que vous faites vos courses, vous devenez un maillon de la chaîne. En privilégiant les produits du commerce équitable et en faisant pression sur le monde politique, vous pouvez contribuer à un système plus juste. Car soyons honnêtes : personne ne veut qu’une tartine au chocolat prive quelqu’un d’autre d’une vie digne. Rendons son humanité à la chaîne alimentaire.
FAIR SHOP
L’économie durable joue un rôle crucial dans un monde plus juste. C’est pourquoi Oxfam s’engage depuis plus de 50 ans pour un commerce équitable, au service des gens et de l’environnement
L’aventure a commencé en 1971 avec du café de Tanzanie et du sucre de canne de Cuba. Aujourd’hui, nous proposons plus de 200 produits équitables Chacun d’entre eux est la preuve qu’un autre modèle commercial est possible
Mieux, Oxfam fait un check qualité pour vous. Des producteur.trice.s payé.e.s équitablement ? Check. Des produits respectueux de l’environnement ? Doublecheck.
Car tout ce qui est équitable est plus durable.
Le projet Bite to Fight en Côte d'Ivoire vise à assurer un revenu minimum vital à chaque producteur et à chaque productrice.
À PORTER &
SLINGBAG éco-cuir
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59,00 € brun clair (600060) noir (600062)
À GRIGNOTER
Débutez le mois de septembre stylé.e et plein.e d’énergie, à l’école, en vadrouille ou au travail ! Faites le plein d’en-cas bios et équitables dans l’un de nos sacs à dos coquets et durables.
PORTE-MONNAIE
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Mélange de raisins secs et de noix BIO
Pignons BIO Ouzbékistan
Sac à dos coton et éco-cuir (Inde) noir : 49,00 € (600059)
Sac à dos tissé (Inde) vert, blanc, brun : 59,90 € (600058)
Chips de yuca BIO (sel de mer)
Foulard laine “Sunset” (Inde) 64, 90 € (600102)
UN DUO QUI A LA BANANE : PLANTAINS & CAFÉIERS
Nos chips de banane sont réalisées à partir de plantains cultivés par la coopérative équatorienne APEOSAE, pionnière en Amérique latine en matière d’agriculture sans déforestation. Les plantains constituent pour les producteurs et productrices une source de revenu complémentaire au café. De plus, les grandes feuilles des bananiers protègent les caféiers de la pluie, le combo parfait pour une meilleure résilience aux dérèglements climatiques. Autant de bonnes raisons pour croquer nos chips
Chocolat noir pur Côté d’Ivoire
50 g 1,85 €
180 g 4,95 €
Chocolat au lait avec caramel et fleur de sel
Côte d’Ivoire et Maurice
47 g 1,60 €
180 g 4,35 €
Chocolat au lait avec sel de mer et maïs grillé
Côté d’Ivoire
45 g 1,60 €
Chocolat noir pur crème de café
Côte d’Ivoire et Maurice
45 g 1,85 €
UN MONDE DE DIFFÉRENCE
Chocolat aux noisettes
Côte d’Ivoire, Bolivie et Maurice
47 g 1,60 €
Mok en grès brillant naturel orange pastel Népal 10.90 €
UN CAFÉ QUI A DU SENS
Chocolat au lait praliné
Côte d’Ivoire et Maurice
47 g 1,60 €
Chocolat au lait
Côte d’Ivoire et Maurice
50 g 1,60 €
180 g 4,35 €
Ballotin mendiants
135 g 9,65 €
Notre café est d’une qualité irréprochable. Mieux, les coopératives avec lesquelles nous travaillons, comme Muungano, pratiquent l’agroécologie et rémunèrent dignement les producteurs et les productrices qui en sont membres. Avec le café Oxfam, vous faites le choix d’une agriculture qui va à contre-courant du modèle agricole dominant
Aussi disponible: Sachets de café en papier filtre fin, pré-dosés avec 70 g de café, spécialement conçus pour les systèmes de préparation rapide à usage intensif.
DÉCO UN CARRÉ DE CHOCOLAT,
Un break, ça peut être bien plus qu’un moment de convivialité au bureau ou sur un chantier. Surtout si vous accompagnez votre café d’un carré de notre chocolat équitable. Croquer dans nos barres Bite to Fight, c’est faire le choix d’une agriculture
durable, qui rémunère dignement des cacaoculteurs et des cacaocultrices de Côte d’Ivoire !
Chocolat aux
Offrez à votre intérieur une touche de chaleur avec les cache-pots en cuivre éclatant, façonnés à la main par la coopérative équitable Noah’s Ark en Inde. Leurs délicats photophores en marbre sont porteurs d’histoires aussi lumineuses que leurs flammes.
Bougeoir
Marbre blanc Inde
S 8,90 € (400111)
M 11,90 € (400113)
L 13,90 € (400112)
Photophore
Lotus fer Inde 7,90 €
Orange (400116)
Blanc (400115)
Bleu-aqua (400114)
Set de table naturel (x2)
Jute & coton
Népal 15,90 € (400038)
Bol déco
Coco 11,90 €
Nacre de couleur bronze (400079)
Motifs floraux en nacre (400080)
Cache pot Fer
Cuivré + bleu
19,90 € (400136)
Turquoise marbré 19,90 € (400137)
Photophore ajouré Fer Vert & doré grand 7,90 € (400138) petit 6,90 € (400139)
Oiseau décoratif Fer
32 cm de haut
19,90 € (400120)
47 cm de haut
24,90 € (400119)
Écharpe aux motifs floraux rose et vert
Modal (fibre de cellulose issue du hêtre) Inde
UN MON
UN MONDE JUSTE DÈS LE BERCEAU
Dès le plus jeune âge, il est possible d’éveiller les enfants à des valeurs qui comptent : le respect de la planète, des matériaux durables… et du travail justement rémunéré. Les créations en jute de Jute Works (Bangladesh) allient jeu et engagement. Fabriquées à la main avec soin, elles portent en elles une autre manière de consommer : belle, éthique, et solidaire.
JUTE WORKS : L’ARTISANAT ÉQUITABLE DÈS L’ENFANCE
Fondée en 1971 pour soutenir les femmes rurales après la guerre d’indépendance du Bangladesh, Jute Works est aujourd’hui une coopérative dynamique qui réunit près de 5 000 artisanes. Elles confectionnent des objets chez elles, tout en accédant à des formations qui renforcent leur autonomie. Grâce aux revenus issus du commerce équitable, ces femmes peuvent également bénéficier de microcrédits pour diversifier leurs sources de revenus — en démarrant, par exemple, un petit élevage ou une culture d’ananas. Une sécurité précieuse entre deux commandes. Offrir un panier à linge ou une corbeille pour ranger les jouets signés Jute Works, c’est bien plus qu’un geste déco : c’est une manière d’initier les enfants à une consommation plus juste, dès leurs premiers pas.
Crème et motifs dorés
Les créations de Silence (Inde) sont réalisées par des artisan.es en situation de handicap, formé.es et justement rémunéré.es. Un look qui brille, une histoire qui a du sens.
JUSTE
CRÉER, C’EST AUSSI S’ÉMANCIPER
Agra, ville du nord de l’Inde, est célèbre pour son artisanat, notamment le travail du marbre, la broderie et le cuir. C’est là que Pushpanjali, coopérative équitable fondée en 1982, soutient des artisan.es, en majorité des femmes. Tissage brodé, objets sculptés dans la pierre ou le marbre : chaque pièce est façonnée à la main dans le respect de techniques ancestrales et des droits humains. Salaires justes, égalité de genre, programmes sociaux : ici, le talent va de pair avec l’engagement.
BUDDHA BOWL À LA SAUCE TAHINI
INGRÉDIENTS pour la salade
• 200 g de riz complet BIO *
• 150 g de pois chiches
• 1 patate douce
• 1 avocat
• 1 tomate
• 1 betterave rouge précuite
• 250 g de salade verte
• 75 g de feta
• 50 g de noix *
• 10 g de raisins secs *
• Quelques feuilles de menthe fraîche
pour la sauce tahini
• 65 g de pâte de sésame (tahini) *
• 2 c. à soupe de jus de citron
• 2 c. à soupe de sirop d’agave *
• 1 c. à soupe d’huile d’olive
• 1/2 c. à café de sel
• 1 c. à soupe d’eau (à ajuster)
* Ingrédients disponibles dans les magasins Oxfam-Wereldwinkel
PRÉPARATION
1. Cuisson du riz
Faites cuire le riz complet selon les instructions du paquet (environ 30 minutes). Égouttez et laissez refroidir.
2. Préparation de la patate douce
° Version rapide faites-la cuire à l’eau pendant 15 à 20 minutes (selon la taille), jusqu’à ce qu’elle soit tendre.
° Version rôtie (optionnelle) : préchauffez le four à 200°C. Lavez bien la patate douce, piquez-la à la fourchette et enfournez-la pendant 45 minutes. Cette méthode fait ressortir toute sa douceur.
3. Préparer la sauce tahini
Mixez la pâte de sésame, le jus de citron, le sirop d’agave, l’huile d’olive et le sel dans un blender. Ajoutez l’eau petit à petit, jusqu’à obtenir une texture lisse et crémeuse.
4. Préparer les légumes et garnitures
° Épluchez la patate douce et coupez-la en rondelles ou en cubes.
° Tranchez l’avocat, la tomate et la betterave précuite.
° Rincez les pois chiches et la salade.
5. Composer le Buddha Bowl
Dans un grand bol ou une assiette creuse, disposez
° Le riz, la salade, les tranches de tomate,de betterave, de patate douce, les pois chiches et l’avocat.
° Émiettez la feta par-dessus.
° Parsemez de noix et de raisins secs.
° Terminez par un filet de sauce tahini et quelques feuilles de menthe.
Joyeux anniversaire solidaire !
En organisant une collecte de dons, vous luttez aux côtés d’Oxfam pour un monde plus juste.
Créez votre page de collecte sur action.oxfambelgique.be
UNE VIE ÉTERNELLE POUR VOS VÊTEMENTS
C’EST
POSSIBLE ET STYLÉ !
En prolongeant la vie des vêtements, nous envoyons un message fort : une autre mode est possible.
Nouvelle étiquette, même valeur sûre
Dès septembre, les vêtements de l’ensemble des magasins de seconde main Oxfam seront munis d'une nouvelle étiquette : Oxfam Infinity Collection. L’objectif ? Mettre en lumière le fait que les vêtements en bon état méritent une seconde vie. Et une troisième. Et une quatrième.
Du style à l'infini
Un jean que vous ne portez plus peut devenir le favori de quelqu'un d'autre. C’est l’idée derrière l’Infinity Collection d’Oxfam. La campagne encourage tout le monde à donner et à acheter des vêtements de seconde main de qualité. Et à contribuer ainsi activement à une véritable économie circulaire.
Car une mode durable ne veut pas nécessairement dire neuve – du moment que la qualité est au rendez-vous. Les vêtements de l’Infinity Collection d’Oxfam sont donc plus que des vêtements de seconde main. Ce sont des pièces de qualité, sélectionnées pour rester en circulation.
Fast fashion, vite oubliée
Malheureusement, chez beaucoup de grandes marques, la qualité n’est plus à la mode. La fast fashion inonde le marché de vêtements de faible qualité. Deux tiers des textiles utilisés sont issus de fibres synthétiques ou chimiques. Chaque jour, près d’un million de barils de pétrole sont transformés en fil pour fabriquer des vêtements aussi bon marché que jetables.
L’industrie de la mode représente 10 % des émissions mondiales de CO2 et 20 % des eaux usées planétaires. Et une fois fabriqué, un seul vêtement peut parcourir en moyenne 20 000 kilomètres avant d’arriver dans votre placard.
Oxfam veut encourager un mouvement inverse, centré sur la qualité, la réutilisation et la durabilité. Ce mouvement, c’est l’économie circulaire.
L’idée de l'économie circulaire n’est pas de créer un flux infini de nouveaux articles, mais au contraire de générer un cycle intelligent où les produits – y compris les vêtements – continuent de circuler sans perdre de leur valeur. Nous suivons ici la règle des quatre R :
Septembre = Second Hand September
Le mois de septembre est le moment parfait pour mettre la seconde main à l’honneur. Pendant la campagne Second Hand September, nous vous lançons un défi : ne rien acheter de neuf pendant un mois, et privilégier uniquement la seconde main. Une bonne affaire pour votre garde-robe, votre budget — et pour la planète.
Refuse Reduce Reuse Recycle
Prolonger la durée de vie des vêtements de qualité, c’est préserver les ressources naturelles, réduire les déchets textiles et prouver qu’une autre mode est possible.
C’est pourquoi Oxfam ne se contente pas de récupérer les vêtements : dans notre centre de tri, chaque pièce est examinée avec soin. Seuls les vêtements que nous porterions et achèterions nous-mêmes sont proposés à la vente — formant l’Infinity Collection.
À chaque vêtement acheté chez Oxfam, vous gagnez sur trois tableaux qualité, durabilité et style.
Apportez vos vêtements (et autres objets) et donnez-leur une seconde vie. Passez faire un tour dans nos magasins : qui sait, vous trouverez peut-être la pièce qui fera votre bonheur.
Tout au long du mois, nous proposons également de nombreuses actions dans nos magasins : des séances de stylisme avec un.e professionnel.le vous aideront à composer une superbe tenue à partir de vêtements de seconde main. Une pièce pour chaque occasion, adaptée à votre style.
Car comme vous le savez – et comme nous en sommes convaincu.es –les petits choix font les grandes différences.
Faire un don ou acheter en seconde main ? Retrouvez toutes les infos et la liste de nos magasins sur oxfambelgique.be/seconde-main
Refuser, réduire, réutiliser, recycler.
MARCHER, ÇA MARCHE !
Des solutions pour le climat, il y en a un paquet ! De l’argent aussi. Mais pour l’instant, il sert plutôt les intérêts des ultra-riches et à soutenir une économie ultrapolluante. Afin que les fonds publics puissent financer des transports en commun, des emplois dignes et durables, des soins de santé accessibles et des logements de qualité pour tout le monde… manifestons ensemble le 5 octobre lors de la marche climat !
CTA Rejoignez la marche climat: coalitionclimat.be/marche-climat
UNE RENTRÉE DES CLASSES QUI DONNE (VRAIMENT) ENVIE
Au placard les mauvais souvenirs de la rentrée scolaire. Que ce soit à travers une leçon sur le commerce équitable, un atelier d’immersion sur la mondialisation ou encore une fresque du climat, l’offre éducative d’Oxfam donne de puissants outils aux jeunes pour s’engager pour une société plus juste et plus durable. Et pour rendre ces valeurs encore plus concrètes, fournissez-vous de matériel scolaire dans nos magasins de seconde main, une fabuleuse alternative à l’hyperconsommation !
Be part of the change
Ce que Gaza dit de nous
Choisissez les produits d’Oxfam : Commerce équitable, seconde main, bio…
« Je ne sais pas quelles autres horreurs doivent encore se produire avant que l’on ose utiliser ce mot. » Ce mot, c’est génocide, et c’est Maxime Prévost, le ministre belge des Affaires étrangères, qui l’a prononcé. Une déclaration qui fait écho à une réalité de plus en plus difficile à contester. À Gaza, les horreurs s’accumulent depuis 21 mois : des destructions massives, des privations organisées qui pourraient relever du plus grave des crimes contre l’humanité. Le gouvernement israélien mène une guerre qui prend les contours, chaque jour plus nets, d’un déplacement forcé de populations, encore un crime de guerre. Un processus amorcé dès 1948. Ce que nous voyons aujourd’hui à Gaza et en Cisjordanie en est la continuité implacable.
4e année - 14e numéro
Paraît en février, mai, août et novembre (jn25 - 157)
Rue des Quatre-Vents 60 1080 Bruxelles 02/501.67.00
@oxfam.be
Rédaction
Mark Anthierens, Hannelore Bara, Hélène Danneels, Roel D'Hollander, Sotiris Gassialis, Fei Lauw, Annelies Lenain, Louise Monville
ÉPARGNER POUR UN MONDE PLUS JUSTE
En Belgique, l’assurance-vie est, avec le livret d’épargne, l’un des moyens les plus répandus pour mettre de l’argent de côté. Que ce soit pour compléter votre pension ou protéger vos proches, elle permet d’épargner tout en préparant l’avenir sereinement.
Mais ce que peu de gens savent, c’est qu’il est aussi possible de donner à votre assurance-vie une dimension solidaire : vous pouvez l’utiliser pour soutenir Oxfam. Autrement dit, vous épargnez non seulement pour vous et vos proches, mais aussi pour un monde plus équitable. Une belle manière d’allier sécurité financière et engagement.
Découvrez tous les avantages de cette option solidaire Plus d'infos : oxfambelgique.be/testament
Ou contactez Geert Dobbelaere : geert.dobbelaere@oxfam.org
e 5 ET OXFAM DONNENT UNE SECONDE VIE À VOS VÊTEMENTS
Ce printemps, e5 a de nouveau uni ses forces avec Oxfam-Seconde Main pour une grande collecte de vêtements. En à peine trois semaines, nous avons rassemblé 415 tonnes de vêtements de qualité, prêts à être portés à nouveau. Un chiffre impressionnant qui prouve que de plus en plus de personnes adoptent le réflexe de la seconde main, et c’est une excellente nouvelle pour la planète ! La prochaine collecte arrive à grands pas : notez déjà les dates dans votre agenda : du 23 août au 14 septembre.
Curieux.ses de découvrir comment ça fonctionne ? Rendez-vous sur e5.be/fr/grande-collecte-oxfam
Ma collègue Bushra Khalidi, responsable du plaidoyer d’Oxfam en Palestine, le décrit avec une précision terrible : “la campagne de déplacements massifs d'Israël efface entièrement Gaza. L’aide humanitaire n’y est plus une protection, mais un outil de contrôle, militarisé, mortel”. En effet, la Gaza Humanitarian Foundation (GHF), dirigée par un proche de Donald Trump, censée faciliter l’aide, n’a pas sauvé des vies, elle en a coûté. Pourtant, les agences onusiennes et les ONG comme Oxfam ont l’expertise, les ressources et les réseaux pour le faire. Mais elles sont empêchées d’agir.
Pendant que Gaza est systématiquement détruite, la Cisjordanie est grignotée, colonie après colonie. Heureusement, la solidarité internationale monte et elle est juste. Des centaines de milliers de personnes ont tracé des lignes rouges dans les rues de Bruxelles, La Haye ou encore Londres. Une flottille et une marche mondiale vers Gaza ont bravé le blocus. À Marseille, des dockers ont empêché le chargement d’armes vers Israël. Ce ne sont pas que des symboles : ce sont des actes de défiance que nos dirigeant.es ne peuvent plus ignorer.
Alors que fait l’État belge ? Que fait l’Union européenne ? Des initiatives timides émergent comme l’examen de l’accord UE-Israël. Mais cela ne suffit pas. Pas face à un gouvernement israélien qui bombarde des civils, annexe et sacrifie ses propres otages.
Il faut des sanctions. Il faut rompre l’accord d’association avec Israël, dont l’article 2 exige le respect des droits humains. Il faut stopper l’export et le transit d’armes vers Israël et exiger, sans conditions, la levée du blocus de Gaza. Si l’Europe échoue, la Belgique doit agir seule.
Photo de couverture Micheck Kamau/Oxfam
Rédaction photo Tineke D’haese
Styling et mise en page Yel Ratajczak, Efraïm Sebrechts
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Oxfam-Wereldwinkels, Oxfam Fair Trade et Oxfam-Solidarité unissent leurs forces sous le nom d'Oxfam Belgique. Avec Oxfam-Magasins du Monde, nous formons Oxfam-enBelgique, qui est membre de la confédération Oxfam International.
Faites un don
Nous continuerons à interpeller Bart De Wever. Avec plus de 80 000 signataires de notre campagne #SpeakUpForPalestine, avec celles et ceux qui manifestent, prennent la parole et refusent de détourner le regard. La pression fonctionne, et nous allons l’intensifier.
Assez de paroles. Nous exigeons des actes, il en va de notre humanité. Ou comme l’a lancé le rappeur Zwangere Guy, sur scène lors de la mobilisation à Bruxelles le 15 juin dernier : « Wake the f* up ! »
Eva Smets
Directrice d’Oxfam Belgique
BELGIE(N) - BELGIQUE
OXFAM MAGAZINE magazine trimestriel d’Oxfam Belgique, août, septembre, octobre, 4e année – 14e numéro, numéro d'agrément : P927591 Bureau de dépôt : Stapelplein, 9000 Gand - Expéditeur : Oxfam Belgique - Rue des Quatre-Vents 60 - 1080 Molenbeek-Saint-Jean.