Le petit journal de Bergues La foire des Rameaux Le musÊe Le cinquantenaire du Beffroi Les traditions L’agenda cantonal
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Le petit journal de Bergues Votre compagnon de l’été 2011 !
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Déclinaison exceptionnelle du Journal des Flandres, qui vous propose chaque semaine toute l’actualité locale depuis plus de 150 ans, ce guide petit format célèbre à sa manière une année particulière dans la cité fortifiée. Car si le destin de Bergues a été chamboulé par Bienvenue chez les ch’tis, le plus gros succès de l’histoire du cinéma français, la ville n’a pas attendu le passage de Dany Boon pour accumuler les atouts et les attraits. Ville de traditions, riche d’un patrimoine qui fait la fierté de ses habitants, Bergues est l’une des plus jolies perles des Flandres. Deux événements vont marquer cette année 2011 dans la cité fortifiée : le cinquantenaire de la reconstruction du beffroi, qui va générer toute une série d’animations, et la réouverture du musée, dont les œuvres sauront séduire le grand public. Dans ce hors-série, vous trouverez toutes les informations utiles pour en profiter. Mais en ce début du printemps, le premier rendez-vous à ne pas manquer est celui de la foire des Rameaux, une fête qui a toujours connu le succès populaire. Notre guide vous emmène également sur les traces de ces traditions populaires qui font la vie associative et la notoriété berguoises. Pratique, avec son format de poche, et avec le désir de vous accompagner dans chacune de vos visites, ce petit Journal de Bergues saura trouver sa place dans votre voiture ou dans votre sac, pour (re)découvrir une cité qui le mérite.
Au sommaire
La foire des Rameaux ...........................................P 5 - 15
une tradition vieille de 190 ans...
Le musée du Mont de Piété........................P 16 - 26 Des oeuvres uniques à découvrir...
Le cinquantenaire du Beffroi....................P 27 - 34 Les traditions du pays de Bergues........P 35 - 44 L’agenda cantonal.............................................................P 47
«Le Petit Journal de Bergues» Supplément gratuit au Journal des Flandres Directeur de publication : Pascal Dejean Directrice commerciale : Evelyne Dubaele Publicité : Fabrice Bodart et Stéphanie Deflesselles Rédaction en chef : Christophe Berrier Responsable prépresse : Dominique Bouvier Création graphique : Christine Delpierre et le service prépresse du Journal des Flandres Textes et photos : Claire Hohweyer et Hugues Dorgueil Contact : 03 28 25 44 99 Imprimerie : SIB à Boulogne-sur-Mer Ne pas jeter sur la voie publique
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Les traditions sont vivaces Chers lecteurs, Nous avons la chance d’habiter un chef lieu de canton où les traditions sont restées vivaces. Ce supplément du Journal des Flandres est là pour vous le rappeler et pour en remémorer les racines. Les festivités ont commencé avec le carnaval de Bergues qui se déroule chaque année. Il a lieu 2 semaines avant le dimanche des Rameaux… sauf lorsque des événements nationaux viennent bouleverser le calendrier, comme ce fut le cas avec les élections en 2010 ! La foire des Rameaux dont nous inaugurerons la 190ème édition dimanche 17 avril 2011, remonte au comice agricole de Bergues, comme cela est relaté dans les statuts de la Société d’Agriculture de l’Arrondissement de Dunkerque qui l’organise. La première foire eut lieu avant 1820 Presque deux siècles plus tard, la foire des Rameaux répond encore aux souhaits des fondateurs du comice, puisqu’on y organise des concours qui mettent en valeur les races locales obtenue par un patient travail de sélection : la rouge flamande, la race blanc-bleu pour les
4 bovins et les boulonnais et les trait du Nord du côté des chevaux. Tous les exposants attestent la richesse de notre patrimoine rural qu’il nous appartient de gérer, de préserver, puisqu’il constitue un facteur de prospérité économique et une tradition culturelle. La ducasse est aussi un moment festif important et attendu : il y en a deux à Bergues, l’une en centre ville au moment de la fête des mères et l’autre autour du 15 août dans le quartier Saint Martin. Dans un cas comme dans l’autre les manèges, les loteries et les stands de tir attirent de nombreuses familles. Cette année quatre événements exceptionnels viendront ponctuer l’été, en plus des animations des plus beaux dimanches : La fête de la musique le samedi 18 juin -la commémoration des cinquante ans de la reconstruction du beffroi, le samedi 25 juin avec les Baladins du Groenberg, Patrimoine en lumière et l’office de tourisme -la fête de la musique le 18 juin par les «Joyeux Berguenards» -La fériale médiévale les 2 et 3 juillet par les «Joyeux Berguenard»s et les 28 -La kermesse du 14 juillet par les «Joyeux Berguenards» Nul doute que vous serez nombreux à chaque occasion pour apprécier l’ambiance et partager de bons moments ! Sylvie Brachet, Maire de Bergues
Depuis 190 ans
La foire des Rameaux Historique
11h00 : défilé avec l’harmonie batterie municipale et les majorettes 12h00 : remise des coupes aux éleveurs, marché aux bestiaux 12h45 : visite du chapiteau et du village gourmand 13h15 : visite du salon Naturameaux salle Looten* 13h30 : remise des prix du concours de boucherie salon doré 14h00 : réception au salon blanc (sur invitation)
Fête des Rameaux Dimanche 17 avril 2011 Programme :
Le salon Naturameaux
Moment privilégié pour les habitants de la ville de Bergues, du canton et même au-delà, la foire des Rameaux est une fête populaire et agricole qui rassemble agriculteurs, éleveurs et riverains Elle a lieu chaque année, dans la cité médiévale et permet aux plus jeunes de découvrir, parfois pour la première fois, le milieu agricole et ses animaux, et pour les plus anciens, de renouver avec les traditions populaires. Sans oublier la fête foraine...
10h45 : Accueil des officiels à l’hôtel de ville
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Il se déroulera en parallèle de la Foire des Rameaux, avec Houtland nature, l’association de préservation de l’environnement en Flandre. Son objectif est de montrer qu’il est possible de
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Oh la belle rouge ! De fameuses vaches... L’histoire de la Foire des rameaux est très ancienne puisque cette année elle fête son 190e anniversaire ! C’est d’ailleurs vers 1870-1871 que les concours des sociétés d’agriculture et spécialement celui de la foire des rameaux de Bergues prennent un essor considérable. Aujourd’hui, c’est une journée de rencontre entre le monde agricole, les éleveurs plus particulièrement et les citadins. Les visiteurs pourront ainsi découvrir plusieurs
races de chevaux, mais aussi de vaches dont la Rouge Flamande.
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La foire des Rameaux La Rouge flamande à l’honneur
Idylle, Sucette, Suzette et les autres... Claudine et Clément Delassus sont agriculteurs et éleveurs de vaches laitières à Bissezeele, plus particulièrement de la race locale La rouge flamande. Son lait permet d’ailleurs de fabriquer de nombreux fromages comme le Bergues par exemple ou le Maroilles. Comme chaque année depuis 1995, le couple se rendra avec plaisir à la Foire des rameaux pour y montrer leurs vaches dont certaines ont été primées au Salon de l’agriculture à Paris. Depuis combien de temps êtes-vous agriculteur et quel est votre quotidien ? Claudine Delassus : “Il s’agit d’une exploitation familiale que nous avons lancée en 1995, mon mari et moi. Nous y faisons de la polyculture (blé, poulet, betteraves, lin, jachère...). Nous avons 90 hectares de prairies et nous avons surtout un élevage laitier, de Rouges flamandes, qui se transmet de génération en génération, par
Clément et Claudine Delassus participent depuis de nombreuses années à la foire des Rameaux pour représenter la Rouge flamande.
mon beau-père, les oncles de mon mari... “
Quelle est la particularité de la Rouge flamande ? “C’est une race locale, du terroir, qui est en faible effectif mais que certains éleveurs ont souhaité pérenniser. Ici 40 vaches laitières et 80 à 90 veaux composent notre élevage.”
Les concours de bestiaux sont une part importante de la foire des Rameaux.
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La foire des Rameaux Depuis combien de temps participez-vous au Salon de l’agriculture, et combien avez-vous reçu de prix pour vos vaches ? “Nous y allons depuis notre installation, depuis 1995. Trois de nos vaches avaient cette année été sélectionnées : Begonia, Cascade et Scenic, dans trois catégories différentes, en fonction de leur âge. Scenic est de 2000 et fait partie des plus “vieilles” avec Sucette et Suzette. Elles ont fini le concours à la quatrième place. On ne peut pas gagner à chaque fois. Mais nous y allons pour représenter l’élevage du Nord-Pas-de-Calais, car c’est beaucoup de travail. Les contraintes sont nombreuses et nous travaillons les week-ends et jours de fête. Cela permet de montrer le savoirfaire.” Une de vos vaches a pourtant fait la fierté de votre exploitation... “Oui, Idylle qui a remporté le championnat jeune et adulte. Elle a marqué l’élevage. Tout cela se fait selon des critères d’anatomie, de conformité et de production laitière, la sienne était exceptionnelle. L’année dernière, Biscotte, en fin de
lactation aujourd’hui, avait reçu le premier prix de la jeune femelle, celui du championnat.” Cette année encore, vous allez à la foire des Rameaux, que représente cette manifestation pour vous ? “Cela fait toujours plaisir de participer à une animation sur notre canton.
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La foire des Rameaux C’est une journée de course pour nous car nous devons partir une fois que toutes les vaches qui restent ont été traites, nourries et paillées. C’est mieux aussi lorsque les conditions météorologiques s’y prêtent, mais nous y allons pour présenter localement nos animaux, sur la place du marché aux bestiaux. Le fait de discuter avec d’autres éleveurs, avec les Berguois, avec les enfants aussi permet de faire reconnaître notre travail. Et comme nous faisons de l’accueil pédagogique dans notre ferme, nous sommes habitués. Voir un enfant émerveillé devant un animal, c’est quelque chose, surtout que parfois c’est la première fois pour cet enfant, et peut-être la seule.”
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Retour quelques années en arrière... Les comices, une tradition qui remonte à la Révolution française On les appelait avant les Sociétés d’agriculture, puis les comices ont fait leur apparition en 1788, à l’époque le roi Louis XVI en personne décernait un prix au lauréat. Après une période trouble pendant laquelle ces mêmes comices furent supprimés, et les sociétés d’agriculture remises au goût du jour, c’est vers 1820 qu’elles furent réorganisées. Essentielles, elles représentaient une assemblée de propriétaires et de fermiers d’un même secteur qui échangeaient entre eux pour participer à l’optimisation des procédés agricoles.
Les Rameaux en 1961...
I y a 50 ans, la Foire des Rameaux existait déjà à Bergues, ainsi que les concours de boucherie et décernait le prix “Race blanc bleu du Nord”... Mais les chevaux sont également mis à l’honneur.
Le rendez-vous des éleveurs...
Les éleveurs présentent leur bétail, et les bouchers, juges et autres professionnels du monde agricole viennent juger, jauger leurs animaux. Ici, probablement dans les 60, 70.
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La foire des Rameaux Qu’est-ce qu’une confrérie gastronomique ? Il vous est certainement arrivé de croiser, dans les rues de nos villes et villages, d’étranges défilés que l’on pourrait croire sortis d’un film médiéval. Ces cortèges, hauts en couleurs, ce sont les confréries qui les forment. Elles symbolisent la convivialité et la joie de vivre dans la société souvent stressée ou renfrognée qui est la nôtre et où l’individualisme est trop souvent roi. Chaque confrérie est le récit de son terroir, le respect de son passé, la lucidité du présent et le fondement de l’avenir : l’histoire d’une identité à travers une gastronomie authentique. Car la plupart d’entre elles sont gastronomiques, ce qui signifie qu’elles remettent à l’honneur certaines coutumes ou traditions culinaires locales ou régionales souvent oubliées, toujours agréables à découvrir. Elles deviennent aussi garantes de l’authenticité de l’une ou l’autre recette de cuisine, de l’un ou l’autre secret de fabrication d’un produit régional solide ou… liquide. Et puis, quoi de meilleur aussi que ce retour aux sources, que cet art de la table d’antan, si simple et tellement naturel. Un art qui, pour les confrères, se mue en plaisir quand ils se retrouvent entre eux ou accueillent un nouvel initié.
La confrérie de Bergues Saint-Winoc Depuis 2004, s’est créée la Confrérie du Bergues Saint-Winoc afin d’assurer en particulier la promotion la protection, la défense et la mise en valeur du fromage de Bergues et des produits locaux (saucisse de Bergues, pot’je vleesh, pape tarte) mais aussi du patrimoine flamand (architectural et humain). Un de ses principaux objectifs est d’obtenir une AOC pour le fromage de Bergues.
Leur logo, créé par Guy Gervais, reprend la silhouette du fameux fromage, pendant que la partie basse symbolise les grandes balances qui permettaient autrefois la pesée des dits fromages sur le «Marché au Fromage»... Depuis les Rameaux 2004, tous les ans ont lieu des intronisations de joyeux confrères, devant la statue de la «Vache flamande» dont le lait participe à la création de ce produit si typique. La Confrérie est également amenée à se déplacer à l’extérieur, notamment à l’invitation d’autres confréries gastronomiques, fin de promouvoir le Fromage de Bergues à l’extérieur des remparts de la ville (salon de l’agriculture à Paris, Aire sur la Lys, Saint-Omer, salon du vin à Dunkerque, Sénat à Paris ou Dixmuide en Belgique).
Ch’tite mise au point... En 2009, le grand maître a intronisé trois nouveaux membres en déclarant « une publicité vante les mérites du Maroilles trempé dans le café au petit déjeuner. Essayez avec du Bergues ! » Bergues n’avait pas besoin d’emprunter à d’autres leurs spécialités. Elle en a déjà...
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Bergues
Le musée du Mont de Piété Le musée du Mont-de-Piété de Bergues est aujourd’hui ouvert en saison estivale. Depuis plusieurs mois, il subit pourtant des réaménagements et ses œuvres une complète révision pour être parfaitement identifiées, classifiées et mises en valeur. Dès le 5 mai*, Berguois et touristes pourront redécouvrir un autre joyau du patrimoine de la cité médiévale...
Patrick Descamps, conservateur du musée du Mont de Piété de Bergues
« Améliorer les conditions de conservation des œuvres »
Quel est votre rôle, celui d’un conservateur de musée ? Et quelle est plus particulièrement votre mission au musée de Bergues ? « J’ai pris mes fonctions au 1er juin 2010. J’étais auparavant en Normandie, puis dans la Manche
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et j’ai aussi dirigé le musée d’Hazebrouck avant d’être conservateur adjoint à la direction des musées de Dunkerque. Un conservateur a trois missions : conserver ; étudier et présenter au public les collections répertoriées. A Bergues, il n’y avait pas d’inventaire des œuvres donc je m’y attèle à travers ce qu’on appelle un récolement. On vérifie la présence physique des œuvres dans le musée. J’organise aussi des animations, des expositions temporaires, des conférences… Et nous prêtons des œuvres, des dessins à Rennes notamment. » Le musée du Mont de Piété de Bergues sera inauguré en mai, suite à des travaux de réaménagements, quels seront les changements ? « Nous nous sommes attachés à améliorer les conditions de conservation des œuvres. Nous avons aménagé des réserves, améliorer les conditions de reconditionnement de la collection de dessins, c’était un travail de très longue haleine. En mai, il y aura un réaccrochage thématique, par salle laissant découvrir des portraits, l’art religieux, les figures féminines dans la peinture, deux salles porteront sur les natures mortes, une autre sur le cycle de peintures de Robert Van den Hoeck sur cuivre et enfin une salle figurant la peinture du XIXe siècle. Beaucoup de tableaux sont encore aujourd’hui en mairie, car à l’origine, le musée y était installé, en 1956. Des tableaux, aujourd’hui dans le salon blanc ou dans le bureau du maire, viendront donc rejoindre le musée dès le mois dès le 5 mai. » Chasse de Siant Winoc et reliquaire
L’histoire dit qu’il y resterait les os de Saint-Winoc... Le saint serait lié au miracle de la Colme. Un enfant se serait noyé dans le canal de la Colme, qui passait à Bergues. L’enfant noyé fut retrouvé, mais au contact du reliquaire, il aurait ressuscité.
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Dans les coulisses de...
Prenez le temps de découvrir les tableaux Découverte du musée avec Vincent Villemaire, agent du patrimoine. Sa mission : assister le conservateur du musée et accueillir le public...
Son profil n’a rien en commun avec un rat des musées et pourtant Vincent Villemaire, informaticien de métier, est devenu agent de patrimoine. Embauché en contrat d’insertion il y a trois ans, l’homme affable et accueillant ne s’attendait pas à poursuivre ses fonctions au sein du musée et pourtant, « ça me plaît beaucoup. » Au point de connaître certains tableaux dans ses moindres détails. Demandez-lui et il ne se fera pas prier pour vous expliquer l’histoire cachée derrière les symboles du tableau « Le festin d’un mauvais riche », « l’histoire est tirée de la Bible... » Et puis Vincent Villemaire a dans sa famille quelques connaissances... artistiques. « Un membre de ma famille a dirigé les Beaux-Arts de CoudekerqueBranche, donc je m’y connais un peu en peinture et en poésie... »
Une base de données informatique
Pour autant, ses capacités d’informaticien ne sont pas remisées au placard. Bien au contraire, assistant Patrick Descamps, le conservateur, dans sa mission de récolement des oeuvres et d’inventaire, il met à profit ses compétences afin de créer
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une base de données informatique pour répertorier l’ensemble des tableaux, dessins et autres trésors du musée du Mont-de-Piété. A terme, le but sera de rendre cette base de données accessible à tous sur le site internet du musée, qui est lui aussi à venir. « Je travaille aussi sur la réalisation graphique de la plaquette du musée, des affiches, je prends des photos... » Ses journées sont aussi chargées que celles du conservateur. Et les week-ends sont également mis à profit puisque Vincent Villemaire est aussi régisseur. Il a en charge l’accueil du public et la billetterie. Il n’est pas guide mais pourrait néanmoins conseiller les néophytes. « Les connaisseurs savent ce qu’ils veulent voir, pas besoin de moi. » Quant aux amateurs qui n’auraient pas encore franchi la porte du Mont-de-Piété, voire d’aucun autre musée, pas de quoi paniquer, ni de s’imaginer s’ennuyer. Et Vincent Villemaire a son petit conseil: « prenez le temps de découvrir, d’observer les tableaux car il y a parfois des détails très intéressants... » Comme dans une chasse au trésor : découvrez les indices qui vous mèneront au plaisir d’apprécier une oeuvre picturale.
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Trois oeuvres uniques 20
De De la Tour à Verlinde, en passant par Nicolas Poussin... Oeuvres commentées par le conservateur. « Il s’agit de la période diurne de l’artiste, vers 1620. Il existe d’autres vielleur au chien à Nantes, Bruxelles, Remiremont. Celui-ci vient de l’abbaye de Saint-Winoc, et nous sommes le seul musée au nord de la France à disposer d’un tel tableau. Il ne doit pas y avoir plus de 50 exemplaires de ce type. Ce tableau a toujours été considéré comme un tableau important mais ce n’est que dans les années 1920 qu’il fut attribué à De la Tour. »
Le cycle de tableaux sur cuivre de Robert Van Den Hoeck « Il s’agit du seul cycle complet conservé dans une collection publique représentant le martyr des douze apôtres, datant de la fin du XVIe, début du
De la Tour - Le veilleur au chien
Le cycle de tableaux sur cuivre de Robert Van den Hoeck
21 XVIIe siècle. Il devrait donc y avoir douze tableaux, en réalité il y en a quatorze. Le Christ triomphant et la Vierge de douleur ont été ajoutés, mais ils ne sont pas du même peintre. Pourquoi ces tableaux ont-ils été réalisés sur
cuivre ? Le cuivre était très apprécié pour son rendu, sa qualité précieuse, sa finesse et à l’époque, le prix était en baisse donc accessible. Le cycle est tiré d’une série de dessins réalisés par Maarten de Vos, un peintre anversois. »
La collections de dessins de Pierre-Antoine Verlinde (1801-1877) Natif de Bergues, ce professeur de dessins était installé à Anvers, comme assistant de l’académie de la ville. Il a eu une carrière de peintre assez brève. A sa mort, à Anvers, la ville a hérité de 1500 dessins dont un tableau à restaurer. Cet homme avait aussi écrit le premier catalogue du musée de Bergues. Parmi ces dessins : ceux de Nicolas Poussin, Le brun, Jouvenet, Van Dyck... Des écoles flamande, hollandaise, italienne et française du XVIe au XIXe siècle. C’est lorsque les conservateurs du Louvre sont venus voir cette collection qu’ils ont identifié le Nicolas Poussin. La collection sera d’ailleurs présentée en 2012 au musée, et à Paris à l’occasion du salon du dessin.
Les dessins de Nicolas Poussin
Au coeur du musée du Mont de Piété
Une histoire révolutionnaire et mouvementée Comme de nombreux musées français, le musée du Mont-de-Piété trouve son origine à la Révolution. Les saisies effectuées alors dans les maisons religieuses de la ville, dont la très riche abbaye Saint-Winoc, et des alentours ainsi que chez des particuliers permettent de rassembler près de 450 tableaux. Un premier inventaire est fait vers 1791. A partir de 1800, les oeuvres sont, soit réparties entre certaines villes du district (Bergues, Dunkerque, Wormhout) soit transférées dans des églises, soit rendues à leurs propriétaires, soit vendues ou encore prélevées par la Préfecture. En 1802,
20 tableaux sont transférés en mairie de Bergues qui abrite finalement le musée pendant de longues années. Un document de 1809 mentionne pour la première fois l’existence d’un museum à Bergues. En 1871, à l’occasion du transfert vers le nouvel hôtel de ville, une commission du musée est organisée. Et en 1974, Pierre-Antoine Verlinde rédige du premier catalogue des oeuvres. Le XXe siècle permet ensuite au musée de connaître un véritable essor et c’est en 1956 que les oeuvres font leur entrée au musée du Mont-dePiété, où elles sont toujours actuellement.
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Votre maison neuve à Herzeele
23 1789 : saisies à l’abbaye Saint-Winoc et chez des particuliers 1791 : premier inventaire des oeuvres 1802 : 20 tableaux sont transférés en mairie de Bergues 1872 : création d’une commission du musée 1907 : de nombreux travaux d’aménagement sont réalisés à l’hôtel de ville pour présenter les collections dans l’un des salons 1929 : la municipalité envisage d’installer le musée au Mont-de-Piété 1939 : une partie des oeuvres est évacuée à Rennes, la collection Verlinde demeure en mairie 1956 : le musée du Mont-de-Piété est officiellement inauguré 1982 : importante campagne de restauration 2005 – 2007 : le musée est fermé suite à des années qui ont laissé la place à un manque de moyens 2010 : arrivée du conservateur Patrick Descamps 5 mai 2011 : inauguration/réouverture du musée du Mont-de-Piété
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Horaires :
Musée ouvert du 5 mai au 30 septembre. Mai et septembre : jeudi, vendredi et lundi : 14h - 17h ; samedi et dimanche : 14h - 18h. Juin, juillet, août : jeudi au lundi : 14h - 18h. Fermé mardi et mercredi. Gratuit le 1er dimanche du mois
Tarifs :
Adulte (plus de 15 ans) : 3,60E enfant (moins de 15 ans) : 1,20E groupe : 2,40E/ personne (à partir de 20 personnes)
Les Serres du Chapitre Ouverture dès le 20 avril DECOTTIGNIES STEPHANE 88 Rue du Chapitre 59380 BISSEZEELE Tél : 03.28.68.93.60 Ouverture des Serres pour la vente de géraniums, suspensions et bien d’autres plantes pour les massifs et balconnières. Vente également de différents plants de légumes (salades, tomates, etc.)
Horaires d’ouverture :
Lundi, Mercredi, Jeudi, Vendredi et Samedi : 9h-12h / 14h-19h - ! Mardi : 14h-19h Dimanche : 10h-12h / 14h-18h
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D928
Centre Bissezeele
Chemin de fer
Serres du Chapitre
Crochte (centre)
Bergues vous attend ville@bergues.fr
Ses remparts fortifiés par Vauban
Ses rues flamandes et ses canaux
Ses monuments Visites guidées touristiques Montée du beffroi Circuit en tramway touristique Musée du Mont de Piété Chemin de promenade Croisière fluviale Circuits cyclo-touristes
Ses traditions rurales
Renseignez-vous à l’Office de Tourisme aux pieds du beffroi Ouvert du lundi au samedi de 10h à 12h et de 14h à 18h Le dimanche de 10h à 13h et de 15h à 18h à partir du 10 avril
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Le beffroi de Bergues
Le coeur de la cité 28 Au cœur de la cité se dresse fièrement le beffroi de Bergues. Depuis plusieurs siècles, les habitants lui témoignent respect et admiration. Il est le symbole de l’indépendance, témoin d’une longue histoire. Le beffroi tel qu’on le découvre aujourd’hui a été rebâti au lendemain de la dernière guerre. C’est le 2 juillet 1961 que sa renaissance est complète pour le plus grand plaisir des Berguois. De son sommet peuvent s’envoler à nouveau les notes argentines de son carillon sous la protection de « Niklaas » ou « Nicolas », le Lion de Flandre posé sur une sphère dorée dans laquelle ont été déposées des milliers de cartes portant adresses et vœux des Berguois. Haut de 47 mètres (son prédécesseur mesurait 54 mètres), le beffroi est une tour de briques jaunes offrant sur chaque face une architecture ogivale avec des lignes simplifiées. On y découvre les tourelles octogonales coiffées de dômes en ardoise à pans coupés apportant une harmonie supplémentaire à l’édifice.
Petit historique
Longue histoire que celle du beffroi qui a connue bien des troubles. Il assuma de nombreuses fonctions dès sa création au 12ème siècle : porte de la cité puis tour de guet jusqu’en 1914 où deux personnes ou guetteurs étaient chargées de signaler tout danger (ennemis ou incendies) ; hôtel de ville, puisque jusqu’en 1586 (année d’unification de la ville et de la châtellenie voulue par le roi d’Espagne Philippe II) les bourgmestres et échevins se retrouvaient à l’étage pour délibérer sur la vie de la cité.
Enfin, tour de la « Banklocke » avec la cloche communale qui avertissait et rythmait la vie de la cité puis tour des cloches avec l’ensemble des cloches du carillon comme aujourd’hui.
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Cinquante ans du beffroi
Les Baladins du Groënberg entrent dans la danse ! Depuis 1998, année de démarrage de leur association, Les Baladins du Groënberg poursuivent leur but : à savoir réaliser différentes animations et spectacles pour valoriser et promouvoir la ville de Bergues. En presque une décennie, ils ont déjà à leur actif de nombreux rendez-vous festifs dont les plus connus le Miroir aux alouettes (depuis 1998) et festin de roi (tous les deux ans depuis 2002) et les Feux de la Saint-Jean (depuis 2005 par les Baladins) qui remportent un succès constant. Pas question pour ces bénévoles et amoureux de l’histoire berguoise de passer sous silence les 50 ans du beffroi. C’est pour cette raison qu’ils ont décidé, dans le cadre des fêtes de la Saint-Jean,
de présenter un son et lumière. Metteur en scène, Jacques Martel explique qu’il s’agira « d’un spectacle, inédit, s’étalant de 1112 à nos jours ». Avec un accent particulier sur 1961, année de la reconstruction du beffroi. Les spectateurs vont découvrir 900 ans d’histoire. « Un son et lumière en douze tableaux » ajoute Jacques Martel. Avant juin, les Baladins vont répéter les nouvelles scènes. Tout se prépare pour le samedi 25 juin, dès 22h45. Complices de cette soirée exceptionnelle, l’association Patrimoine en lumière qui soutiendra les Baladins du Groënberg en terme de matériel sono et projecteurs. Egalement conviés
Les Baladins du Groenberg prépare un spectacle pyrotechnique avec l’association Patrimoine en lumière. Des ombres danseront sur le beffroi.
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sur scène, des figurants de la compagnie des Troubadours de Gravelinge. Ces différents spectacles obligent à recruter toujours davantage pour peupler les différentes scènes. Si vous avez envie de vous impliquer dans cette association de spectacle avec, un peu, beaucoup ou pas de texte, si la danse traditionnelle vous intéresse, vous pouvez la rejoindre !
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Carillonneur
De poings et de rythme Aussi loin que les archives le permettent, on peut remonter à Pierre Mahieux comme carillonneur de 1664 à 1669, pour intervenir sur le carillon alors composé de 24 cloches. Avant dernier carillonneur, succédant à Paul Nicolas, Adalbert Carrière était le plus jeune carillonneur de France lorsqu’il assura ensuite ses fonctions dès 1934. Une mission dont il s’acquitta jusqu’en 1999. Elève de l’école de Malines, il fut nommé carillonneur le 30 octobre 1934, à l’âge de 14 ans. Il était également organiste à l’église Saint-Martin et directeur de musique et de l’harmonie municipale. Au premier jour de novembre 1999, il laisse la place à Jacques Martel. Celui-ci joue régulièrement sur le clavier, après avoir franchi
les 194 marches menant à l’instrument. Il joue notamment à 11 heures le lundi jour du marché hebdomadaire, en interprétant les mélodies, de manière traditionnelle c’est à dire à « coups de poing ». Les Berguois reconnaissent des airs de variété et le traditionnel « Frère Jacques ». Le carillon composé de 50 cloches s’anime également de manière automatique. Le système actuel est électro-magnétique commandé par horloge à quartz depuis 1985. Il lui a été accouplé un jeu automatique de dix airs. Le carillon joue les ritournelles à chaque heure (le Reuze Lied) ; les quarts, il interprète un air flamand « La Mère poireau » et à chaque demi-heure, il joue l’air du « Mari complaisant ».
Jacques Martel est le carillonneur de Bergues depuis 1999. Il a pris la suite d’Aldabert Carrière, qui fut le plus jeune carillonneur, à 14 ans, en 1934.
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Festivités
Les 2 et 3 juillet prochains, l’association des 28 et les Joyeux Berguenards organisent les Fêtes médiévales
Quand carnaval et solidarité riment avec festivités !
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A l’instar de l’ABCD, qui rassemble les organisateurs de bals du Kursaal, l’association des 28 est elle aussi incontournable dans la structuration de la saison carnavalesque. Créés en 1998 pour coordonner les actions des uns et des autres et harmoniser le calendrier, les 28 rassemblent 1000 membres, dans 18 communes et 8 cantons du Dunkerquois, de Bourbourg à BrayDunes en passant par Wormhout. Cette année, les 28 seront aux commandes de 24 bals, dans la mesure où les Neuze Nyt de Cappelle-la-Grande n’ont pas pu disposer de salle. 24 bals, cela signifie autant de soirées de fête mises au point par des bénévoles, tout en veillant avec la plus grande des rigueurs à la sécurité de tous. Mais les 28 ont aussi une bonne nouvelle pour cette année : le retour de la Fête médiévale, à Bergues, les 2 et 3 juillet prochains,
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Les festivités médiévales 34 dans le cadre du 50e anniversaire de la reconstruction du beffroi. « On est vraiment très contents », admettent Joël Cau le président des 28, et Francis Lassus le trésorier. Les dernières Médiévales remontent en effet à 2006, lorsque 2500 personnes s’étaient rassemblées à Bergues. Depuis, malgré des appels du pied pressants, vers Coudekerque-Branche ou Grande-Synthe par exemple, les 28 avaient dû se résigner à reporter la résurrection de cette fête qui nous fait voyager dans le temps. « Au carnaval, on est déguisés, là on sera costumés », poursuivent les deux complices. Mais ils ne seront pas les seuls, puisque des troupes
professionnelles seront de la partie. Sans dévoiler tout le programme, on sait déjà que des troubadours viendront proposer un beau spectacle qui plaira aux enfants, tandis qu’un tournoi de chevalerie sera digne des joutes du Moyen Age. L’association des 28 a prévu un budget de 40 000 euros, assez conséquent pour une fête extérieure, pour assurer la réussite de l’événement, accessible à tous. «L’entrée sera de 6 euros, et gratuite pour les enfants de moins d’1,20 m. Ce n’est même pas le prix d’une place de cinéma», et là le spectacle dure deux jours, pas deux heures. Ne reste plus qu’à attendre le soleil, car en juillet, il y a bien longtemps que les cle’tches auront été remisés au placard, dans l’attente du carnaval 2012.
Pour l’anecdote, un boulet de canon avait traversé une habitation avenue du Général-de-Gaulle, l’une des précédentes années où se déroulaient les fêtes médiévales. Heureusement, personne ne fut blessé.
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Le géant de Bergues : le Mynheer
Un géantissime symbole
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Parmi les traditions populaires et flamandes, les géants tiennent une bonne place. Et la ville de Bergues n’y échappe pas. L’électeur de Lamartine, comme on l’appelle, a subi une jolie restauration en début d’année, pour paraître sous son meilleur jour encore pendant plusieurs années…
péries faisant leur œuvre, il a paru plus judicieux ensuite de l’habiller de noir. Une cravate à 36 tours lui couvre le cou. Il porte aussi le fameux Berguenard, le parapluie aujourd’hui attribué au carnaval, et joliment porté comme nom de l’association carnavalesque et philanthropique de Bergues.
L’histoire du Mynheer
Du 15 février au mois d’avril, une équipe de 11 personnes (dont deux élus, deux agents communaux et cinq couturières) se sont attelés à la rude tâche de le restaurer, lui qui avait disparu du péron de l’hôtel de ville, en 2010, pour cacher son
Il ne peut quand même pas rivaliser avec l’autre grand symbole de la cité, le beffroi, mais le géant de Bergues, avec ses 6,50m, assis s’il vous plaît, en impose. Créé le 21 septembre 1913, le « reuze » actuel, comme l’appelle les anciens, fut fabriqué par Maurice et Jean Ringot, deux Berguois, l’un sculpteur, l’autre entrepreneur. Les fêtes lamartiniennes, pour le 80e anniversaire de l’élection du député de Bergues (1833-1839) étaient une belle occasion pour montrer cette réalisation. Revêtu comme un bourgeois de l’époque, contrairement à la tradition qui veut que le reuze porte une armure, le Mynheer porte redingote et haut-de-forme et un pantalon… blanc à l’origine. Malheureusement, le temps passant et les intem-
«La ville de Bergues dispose aussi de têtes «à porter» qu’un ancien conseiller municipal, Charles Spillemacker avait rapporté de Nice dans les années 50, séduit par leur utilisation festive.»
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La chanson du Reuze Faudrait voir comme il se balance Notre grand géant berguois : Il a la mine souriante Et met tout le monde en émoi Avec son chapeau haut de forme Et son superbe parapluie. Tout le monde l’acclame Tout cœur s’enflamme. Voilà le Reuze, voilà le Reuze Voilà le grand Reuze berguois.
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59380 BISSEZEELE
aspect vieillissant. Une tâche bénévole et réussie puisqu’aujourd’hui, le géant de Bergues, l’électeur de Lamartine trône à nouveau à sa place, assis sur une chaise de 2,50 m de haut ! Et aujourd’hui, on chante encore le « Reuze lied », chanson qui lui était consacré, à l’époque où, en 1920, se créait les «Joyeux Berguois», qui la réadaptèrent à leur gloire.
Restauration Produits du Terroir Service midi et soir - Fermé le mardi et dimanche soir
Fromage et saucisse
Bergues en fait tout un plat
Gourmands et gourmets savent-ils que l’histoire se met aussi à table lorsqu’ils dégustent des spécialités berguoise comme la saucisse et le fromage ? Les restaurateurs déploient des trésors subtils d’imagination pour allier ces produits du terroir à leur sauce. Les chefs rivalisent entre eux, affi-
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chant sur leur menu des plats adaptés le plus souvent avec le fromage. D’ailleurs, chez Bienvenue chez nous, Jean-Pierre Debailleul n’hésite pas à l’utiliser pour… les sauces. « Notre plus belle vente en sauce, c’est la sauce de Bergues avec du Bergues, sur toutes les viandes et sur certains poissons. C’est toujours à la demande. » Eh oui, il s’accommode aussi de cette façon ! Et le restaurant-chambre d’hôtes n’hésite pas non plus à utiliser la saucisse de Bergues. « On la travaille tout le temps, d’abord servie en apéritif, jusqu’au plat. Et nous avons même construit la saucisse Bienvenue chez nous, avec notre boucher, et nous servons les deux ensemble. » Plutôt que du hareng, on lançait… la saucisse de Bergues ! Lors du carnaval, la municipalité n’a pas trouvé meilleurs ambassadeurs du bon goût pour lan-
Les produits du terroir Brigitte et André Blondel de la Taverne du Bruegel (1 rue du marché aux fromages) ont apporté un cachet exceptionnel à leur établissement fier du référencement au Gault et Millaut où est André Blondel décrit la qualité « du service en costume sous la haute charpente, pièces rôties à l’âtre, sont en parfaite harmonie, sans surcharge, avec les lieux. La générosité et le soin apporté au généreux jarret, au po-
tjevlesch ou au pavé de bœuf parfumé du fromage du pays, balaient toutes les préventions. On accompagne des bières du coin, raffinées comme un grand cru ». Un cadre agréable où il également possible de jouer aux nombreux jeux d’estaminets. Dernière reconnaissance en date, le label «Qualité tourisme » en septembre 2010 apporte des lauriers supplémentaires à André Blondel qui souligne « Cela fait sept ans que je tiens le Bruegel mais je n’ai pas attendu tout ce temps pour entreprendre une démarche de qualité. C’est le travail de toute une équipe». Depuis sept ans, il propose une restauration typique à la Flandre, avec les produits du terroir, dans le cadre de la plus ancienne demeure de Bergues.
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Ouvert tous les jours à partir de 12h15 pour le service du midi et 19h15 pour le soir.
Jours de fermeture annuel : Le 1er Mai, le 25 Décembre et le 1er Janvier
Taverne
«Le Bruegel» «Spécialité de Cuisine Flamande» dans une ambiance chaleureuse. 1, Marché aux Fromages - 59380 Bergues Tél. : 03 28 68 19 19 - Fax. : 03 28 68 67 12 www.lebruegel.com - contact@lebruegel.com Delphyne et Sébastien Hilmoine
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Fromage et saucisse
Bergues en fait tout un plat cer des morceaux de fromage et des rondelles de saucisson, du haut du balcon de la mairie, plutôt que les traditionnels harengs. Un choix depuis plusieurs années qui convient bien aux masquelours. Pour les restaurateurs et les bouchers-charcutiers, la volonté est clairement affichée de privilégier ces deux produits très réclamés depuis quatre ans, suite au film de Dany Boon Bienvenue chez les Ch’tis. Les restaurateurs, comme M. Blondel de la Taverne Le Bruegel, l’accent est mis sur les plats traditionnels et le cadre s’y prête en cette plus ancienne maison berguoise.
40 L’histoire se met à table avec le fromage de Bergues qui déjà au XVIe siècle était apprécié. Des chroniqueurs racontent que le vice-amiral de la Flotte de Charles-Quint, Gérard Van Meckeren fit transporter vers des nobles de la cour d’Espagne, le fameux fromage issu des fermes. Lié au fromage, c’est en 1627 qu’est officiellement baptisée la place du marché au fromage à Bergues, donnant ainsi un lieu légitime aux transactions de Fromage. Sur cette place, trois potences furent installées dès 1635 pour peser les produits. Tout aussi passionnante, l’histoire de la saucisse. C’est une très ancienne charcuterie, dont la re-
Le marché de Bergues se tient tous les lundis matins, place Gambetta et place de la République.
cette était transmise de père en fils dans la famille Desmadryl, originaire d’Irun dans le Pays Basque Espagnol. Et le secret était bien gardé. Jean Desmadryl, épousa ainsi vers 1625 Jacqueline Debouck d’Elverdinghe (au nord de la route PoperingheYpres). Cet Espagnol aurait apporté avec lui le secret de la fabrication de cette saucisse. D’après la tradition familiale, il aurait aussi travaillé à des travaux au beffroi de la ville.
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Depuis 1772 la véritable saucisse de Bergues est fabriquée au même angle de la grand’place (à l’angle de la rue de la Gare et de la Place Henri Billiaert), aujourd’hui « De l’étable à la table » transmis par son prédécesseur, M. Helle. Malgré tout, d’autres établissements se sont lancés aussi dans la confection de la saucisse de Bergues.
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Tradition colombophile
Pigeon passion avec l’Union
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La complicité entre le pigeon et l’homme date de plusieurs siècles. Plus proche de nous, dès le XIXe siècle, il était employé par des hommes d’affaires pour échanger des informations parmi lesquelles les nouvelles des bourses de Bruxelles, Londres et Paris et servait d’agent de transmission dans bien des domaines y compris pendant les conflits mondiaux.
et compétiteurs qui éduquent, entraînent leurs sportifs dont certains parcourent de 100 à 800 kilomètres, selon les concours auxquels ils sont inscrits. Jeunes et adultes se retrouvent régulièrement notamment d’avril à septembre période propice aux concours et expositions. La société participe également à la vie locale, lors de manifestations où sont prévus des lâchers de pigeons.
Sur le plan national, ce sont près de 900 sociétés qui regroupent plus de 20 000 licenciés dont plus de 1000 en Flandre. Cette passion pour la gent ailée est parvenue jusqu’à Bergues dès le XIXe siècle où l’Union colombophile voit le jour. Elle est présidée actuellement par Olivier Verlande. Au même titre que les sociétés encore en activité, elle rassemble des colombophiles, éleveurs
Elle est souvent mise à l’honneur comme le 1er mai 2010, au cours de la fête des associations à Bierne où l’Union Colombophile de Bergues a été mise à l’honneur par la remise du trophée de la commune à Yvon Degroote, vainqueur du concours de vitesse qui s’est déroulé le 18 avril de cette même année.
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Dans l’album aux souvenirs de l’Union colombophile, relatée par Pierre Doutrelant dans son livre sur la colombophilie on retrouve Félix Gervais qui reçu en 1957 la croix du Mérite agricole à titre colombophile
Restaurant
Au Steger
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Le Steger vous accueille dans un cadre contemporain et chaleureux pour vous faire déguster une cuisine traditionnelle Française de qualité privilégiant les produits de terroir et les saveurs naturelles, ainsi qu’une carte des vins riche de plus de 200 appellations
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10, rue de l’Hôtel de Ville 59380 BERGUES Tél. 03 28 68 13 27
à distance
Archers de Bergues
Huit siècles, de la Saint-Sébastien à la Guillaume Tell Parmi les anciennes sociétés en Flandres, celle des archers remonte au Moyen-Age. Si aujourd’hui, la Guillaume Tell, présidée par Marcel Hannebeau, affiche 100 ans d’existence, elle sait que ses devancières ont occupé une place importante dans la cité. Elle est l’héritière de la confrérie de la Saint-Sébastien dont l’existence remonte avant le XVe siècle. Elle était complémentaire avec celles des arbalétriers de la Saint-Georges, antérieure à 1654. Les confrères étaient en nombre limité et pouvaient choisir un roi, un secrétaire, un doyen, des jurés et autres officiers. Ils assistaient en corps, avec leurs insignes et fanion, aux processions et aux principales cérémonies religieuses et civiles. Si à l’origine leur mission était liée à la défense et la protection de la cité, aujourd’hui elle est devenue beaucoup plus pacifique. Affiliée à
l’Union des archers (UAANF), elle regroupe des adhérents qui défendent les couleurs locales lors des rencontres annuelles. Devenue association sportive, elle se retrouve aux compétitions dont le calendrier est planifié entre la coupe maritime, la coupe des coupes, le championnat de France et le championnat d’Europe. Chaque année, toutes les sociétés se retrouvent dans le cadre d’un tir de l’empereur où les rois des sociétés brigue ce titre d’exception. Un titre qui fut décroché par Laurent Laforce, en 2008. Ce qui valut à la Guillaume Tell, l’année suivante, d’organiser ce tir de prestige. Dans l’histoire de la Guillaume, deux de ses membres ont été présidents de l’Union : Rémi Outters, de 1946 à 1949 et Gérard Leroy, de 1986 à 1989. Le tir à l’arc traditionnel sur perche (tir à la verticale) est bien ancré dans la cité rejoint depuis quelques années par le tir horizontal animé par la société des archers du Groënberg qui chaque année, en avril organise un tir en campagne dans les remparts. Ce concours se déroule sur le site verdoyant des remparts et fortifications. Ce championnat du Nord, qualificatif pour les championnats de France, se déroule sur un parcours de vingt-quatre cibles situées à des distances inconnues des participants. La prochaine compétition annuelle est programmée le samedi 23 avril.
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Bergues en photos... La tour pointue, rebâtie en 1912, et la tour carrée (XIIe-XIIIe siècle) faisaient partie, avec la porte d’entrée ou porte de marbre des bastions de l’abbaye de Saint-Winoc
La cité médiévale a été mise à l’honneur avec le film Bienvenue chez les ch’tis, sorti en 2008 et réalisé par Dany Boon. Le film a été tellement populaire qu’il a devancé La grande vadrouille en terme d’entrées, dépassant les 20 millions de tickets vendus. Mais les Berguois vous soutiendront que dans leur cité, on n’est pas ch’ti... on est flamand !
Ces vestiges médiévaux ajoutent au charme de la commune de près de 4000 âmes, qui revêt encore d’autres trésors, notamment au fil des remparts qui l’entourent
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Bergues
Agenda cantonal
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D’avril à septembre 2011 Les dates des manifestations Bergues
Pitgam
•17 avril : Foire des rameaux Foire annuelle aux bestiaux •23 et 24 avril : Journées des villes fortifées •5 mai : réouverture du musée du Mont-de-Piété •du 29 mai au 5 juin : ducasse •18 juin : fête de la musique par les Joyeux Berguenards •25 juin : Cinquantenaire du beffroi, feux de la Saint-Jean, par les Baladins du Groenberg et patrimoine en lumière •14 juillet : kermesse des Joyeux Berguenards, fête médiévale avec l’Association des 28 •Du 6 au 16 août : ducasse du quartier Saint-Martin •17 et 18 septembre : journées du patrimoine (canton) •20 novembre : Foulées de la rouge Flamande 2011 - Course à pied - Superbe parcours dans la ville fortifiée.
•17 avril : bande de carnaval et bal des Pirates
Crochte •24 avril : brocante de plein air
Socx •3 septembre : brocante du village
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