Feuilletez la dernière édition du « Mag Habitat » - mai 2024

habitat MAG

SUPPLÉMENT GRATUIT

JARDIN

Les conseils d’un paysagiste

HABITAT

Portes d’entrée, on ose l’originalité

ÉCONOMIES D’ÉNERGIE

Comprendre MaPrimeRénov’ 2024

Supplément gratuit

La diffusion en boîte aux lettres est assurée par Médiapost.

Ne pas jeter sur la voie publique.

Directeur de la publication : Éric Lepers

Conception : Groupe Nord Littoral

Rédaction : Libre Service Presse et Groupe Nord Littoral

Impression : SIB à Boulogne-sur-Mer

Papier 65 g / m² brillant PEFC

Papier couverture 115 g / m² couché brillant

Régie publicitaire

Bruno Serbourdin 06 82 31 14 88, publicite@lindependant.net

itoÉD

Que vous soyez locataire ou propriétaire, ce magazine consacré à l’aménagement, à la construction et à l’enjolivement de votre intérieur saura satisfaire vos envies et, nous avons fort à parier qu’il en suscitera quelques-unes. L’été qui approche nous permet enfin d’évoluer plus largement en extérieur et de profiter de ses attraits… Nous vous proposons un zoom sur la terrasse, ce prolongement de la maison, et sur le jardin, nourricier et source de repos, à chouchouter avec le même soin. L’univers de la cuisine sera également passé à la loupe. Quelle déco choisir pour l’optimiser et m’adonner à la création culinaire dans un espace où je me sens bien ? Quels matériaux privilégier ? Plongeon ensuite dans la salle de bain qui n’a de cesse de nous étonner par ses nouvelles fonctionnalités… Vous vous posez encore des questions sur le fameux DPE, ce Diagnostic de Performance Énergétique ? On fait le point sur les règles en vigueur.

MAG HABITAT

INSPIRATION

Les jardins incontournables à visiter dans la région

CUISINE

La verrière, un atout déco

TENDANCE

Une salle de bain écoresponsable

TERRASSE

Le carrelage, quel avantage ?

DPE

Des experts répondent à vos questions

© Crédit photo : Lapeyre - Côté jardin - Pexels - iStock / City Presse - Groupe Nord Littoral

L’outil du mois :

la tronçonneuse électrique

Dans les petits jardins, les travaux de taille ou de débitage de bois ne nécessitent pas forcément le recours à une tronçonneuse thermique. Un modèle électrique peut très bien faire l’affaire.

La petite sæur des bûcheronnes

Moins chères, moins bruyantes, peu polluantes, légères et maniables, les tronçonneuses électriques ont, par rapport à leurs grandes soeurs thermiques, de nombreux atouts. Le premier d’entre eux étant leur appréciable capacité à démarrer au quart de tour, même après six mois d’inactivité. Pas de mécanique capricieuse ni stockage de carburant inflammable, leur utilisation est simple, intuitive et ne requiert aucune technicité particulière. Il faut, en revanche, comme pour toutes les tronçonneuses, ne pas oublier d’utiliser de l’huile spéciale pour lubrifier la chaîne et éviter sa détérioration rapide ainsi que celle du moteur.

Les limites de l’électrique

Si ces machines ne développent évidemment pas la même puissance que leurs homologues thermiques (jusqu’à 2 kW tout de même !), elles permettent, selon leur puissance, de couper des diamètres de bûche frisant les 35 cm pour les plus puissantes. Pas mal ! Leur limite tient plutôt dans leur

tendance à chauffer lorsque le moteur force, ce qui n’est pas rare dans les travaux de bûcheronnage. Cette surchauffe peut entraîner une usure prématurée du moteur, des accessoires et donc de la machine. C’est pourquoi il peut arriver d’être obligé de la laisser refroidir de temps en temps.

L’avis du pro

Les tronçonneuses électriques sont d’excellents outils de coupe, toujours prêts à démarrer, recommandés pour les petits jardins où les travaux de taille et de débitage sont limités et occasionnels. Pour éviter que la machine ne s’use trop vite, il est primordial de veiller en permanence au bon affûtage de la chaîne, quitte à le refaire plusieurs fois dans une même séance de travail.

L’inconvénient du fil électrique n’en est pas vraiment un dans les petits jardins dès lors que l’on dispose de rallonges suffisantes. En revanche, c’est clairement une source de danger supplémentaire pour les travaux en hauteur.

© iStock / City Presse

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Jardin plus sauvage, terrasse bien pensée, biodiversité...

Avoir un jardin où il est agréable de s’y poser, c’est essentiel. « Pendant la période Covid, les gens se sont rendu compte que le jardin était un endroit essentiel de la maison, qu’il fallait l’aménager astucieusement pour pouvoir en profiter et se sentir bien chez soi », explique notre expert Laurent Flament, paysagiste de métier et patron de Côté Jardin, à Vimy. Mais comment fait-on ?

Les conseils d’un paysagiste

Un jardin, ce n’est plus seulement une terrasse en pierre blanche et une pelouse tondue au ras du sol. Aujourd’hui, on exprime notre créativité, on invite nos amis les bêtes et insectes à se ressourcer et on passe du bon temps sur une terrasse idéalement structurée.

Maison plus moderne, jardin moins structuré

Les nouvelles maisons sont de plus en plus modernes, contemporaines, écologiques, dans l’air du temps. Pour le jardin, Laurent Flament conseille de faire « un contraste énorme entre l’habitation et l’aménagement extérieur pour qu’elle s’intègre bien dans le paysage ». En d’autres termes, le jardin se doit

AMENAGEMENT DE COMBLES PORTES DE GARAGE SECTIONNELLES

5, rue Major

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être moins structuré, et de forme plus souple.

« Plus la maison a une géométrie marquée, plus le jardin doit avoir une forme libre, sauvage mais maîtrisée, pour restaurer l’équilibre. Cela va de pair avec les maisons innovantes, écologiques. Si nous sommes en présence d’un jardin aseptisé, cela choquera dans le paysage », complète l’expert.

© Côté jardin

Les insectes, les invités de notre jardin

Quoi de mieux qu’un joli jardin fleuri avec le chant des oiseaux autour de nous et des insectes qui y vivent paisiblement ? Aujourd’hui, il est essentiel de restaurer de la vie dans nos jardins. Pour cela, Laurent Flament recommande d’y intégrer le buddléia, ou plus communément appelé l’arbre à papillons. Ce dernier est un arbuste mellifère qui attire les insectes butineurs. Si vous l’associez à des lavandes, des œillets ou des phlox, vous embaumerez votre jardin ! « On pense aussi à intégrer des plantes de couleur jaune, qui attirent les insectes. » Opter également pour un bassin, plus ou moins grand. « Attention néanmoins, un bassin, c’est beaucoup d’entretien », alerte Laurent Flament. Mais avoir un point d’eau dans son jardin est important pour la biodiversité, surtout avec les périodes de sécheresse qui s’intensifient. Les oiseaux ne pourront que vous remercier en y venant s’abreuver.

Une pelouse plus libre

Si autrefois, avoir une pelouse aussi bien taillée qu’un green de golf était la norme, les tendances ont changé. « Pour avoir de l’herbe bien verte et ne pas la faire mourir ou jaunir prématurément, on viendra tondre moins court et en fonction de la météo. Si une période sèche arrive, on ne tondra pas », fait remarquer le paysagiste. On limite aussi l’usage des désherbants qui sont très nocifs pour l’environnement et on opte pour du paillage, des copeaux de bois idéalement, pour couvrir nos massifs. « Ça permet d’avoir une plante en bonne santé et une richesse du sol car la matière organique va venir s’y installer. »

Une terrasse bien pensée

Et quoi de mieux qu’une terrasse pour profiter du beau temps ? « La terrasse est le trait d’union entre le jardin et l’habitation. C’est la nouvelle pièce de la maison. Il faut donc imaginer une belle terrasse, pratique, bien exposée et pensée », nous guide Laurent Flament. On divise ainsi notre terrasse en plusieurs zones : une au soleil, un autre à l’ombre pour un coin repos et un espace pour se restaurer à l’abri du vent. Ces divisions permettront d’optimiser l’espace et de ne pas gêner ceux en train de préparer le barbecue et les autres en train de lézarder au soleil ! « Notre priorité, c’est d’attirer les gens à vivre dehors », dit Laurent Flament, en souriant. Et à reconnaître le potentiel de nos espaces verts.

Gwendoline Plée

Pas-de-Calais :

vous aussi vous pouvez agir et rendre 2 m2 à la biodiversité

La biodiversité est en danger. Pour pouvoir agir à notre niveau, Eden 62 nous propose un défi : inviter la nature chez nous en semant 2 m² de graines et rendre ainsi un peu d’espaces aux insectes et aux oiseaux.

Le constat est à la fois simple et terrible. En 50 ans, 70 % de la faune sauvage a disparu de la surface de la terre ! En Europe, ce sont près de 30 % des oiseaux et 50 % des insectes volants qui ont disparu en 30 ans », alerte Eden 62.

C’est pourquoi, une initiative a été lancée à l’occasion des 30 ans de l’organisme : celle de semer chez soi dans son jardin ou dans une jardinière sur son balcon un petit sachet de graines offerts. Le but étant de rendre 2 m² à la biodiversité et d’agir à son niveau.

Et l’opération est un succès : depuis un an, ce sont

83 436 m² qui ont été rendus à la biodiversité. Cette initiative est reconduite cette année. Les sachets de graines seront disponibles à la Grange nature à Clairmarais et dans la plupart des équipements gérés par Eden 62.

Une fois le sachet en poche, il vous suffit ensuite de remplir le formulaire d’engagement sur le site d’Eden 62 et de suivre les conseils et instructions.

Envie d’aller plus loin ? L’organisme vous explique également les bons gestes à adopter pour créer une mare, une prairie fleurie, des gîtes et des refuges pour toutes sortes d’espèces et faire de votre jardin un véritable jardin d’Eden.

Traitement et valorisation des déchets

Horaires d'ouverture du lundi au samedi de 9h à 18h30 NON STOP jusqu’au samedi 5 octobre 2024. Fermées les jours fériés.

Les déchets doivent être triés avant votre arrivée en déchèterie, les sacs seront ouverts

Je les trie

Je les réduis Je les valorise Je les dépose

Les déchets autorisés sont :

• Les déchets verts

• Les métaux - ferraille

• Le bois

• Les déchets d’équipement et d’ameublement

• Les déchets électriques et d’électroniques/ informatique

• Les cartons

• Les jouets

• Les déchets liés au sport et aux loisirs

• Les déchets et équipements de jardinage

• Les déchets ménagers spéciaux (peinture,

diluant, produits de jardin, les acides...)

• Les radiographies

• Les huiles moteurs

• Les filtres à huile

• L’huile alimentaire

• Les piles

• Les batteries

• Les cartouches d'encre

• Les ampoules et néons

• Les pneus propres non coupés et déjantés (4/an/foyer).

Attention : à Arques impossibilité d’y déposer pneus, laines minérales.

Vous souhaitez plus de renseignements, rendez-vous

Attention à compter du 1er juin 2024 : le mobilier en bois sera à déposer en benne bois. Les branches de diamètre supérieur à 20 cm et les souches en benne végétaux.

Les plâtres complexés : BA 13 avec laine, polystyrène, polyuréthane, carrelage, papier peint... à déposer en benne plâtre.

Donnez une seconde vie à vos objets, ayez le bon réflexe, déposez-les en benne de réemploi sur les sites de Longuenesse, Saint-Martin-lez-Tatinghem ou Dennebrœucq.

Quels sont les jardins incontournables à visiter ?

Le printemps est là et on se presse à sortir dehors. Et on vous comprend ! Rendez-vous donc dans les plus beaux jardins du Nord-Pas-de-Calais pour se ressourcer.

Des sentiers sont balisés pour se promener tranquillement au

Le printemps est enfin là et il est temps de prendre nos premiers bains de soleil. Et quoi de mieux que de visiter des jardins magnifiques et remarquables pour faire le plein de nouvelles énergies et pour se ressourcer ? On vous emmène.

Le Jardin du Mont des Récollets à Cassel

Le jardin du Mont des Récollets, à Cassel, est inspiré des peintures de la Renaissance flamande. ce jardin d’1,5 ha a été par Emmanuel de Quillacq il y a une vingtaine d’années. La sculpture végétale et les harmonies florales ont la part belle dans ce cadre calme et enchanteur. On peut y voir des arbres taillés et sculptés dans des formes géométriques diverses (boules, carrés)… Au printemps, ce jardin se veut un paradis des bulbes, tant les narcisses et tulipes s’y multiplient et pavoisent. Le Jardin est également doté d’un verger, d’un potager et d’une immense pièce d’eau, à l’arrière. Le jardin du Mont des Récollets a reçu de nombreux prix, dès 2003, et est classé Jardin remarquable en 2006. Le jardin et son estaminet rouvrent au public ce jeudi 21 mars à 10 h. Le Jardin est accessible du jeudi au dimanche, de 10 h à 18 h jusqu’au 1er octobre. Tarif : 7 euros, 4 euros pour les 10-15 ans, gratuit pour les enfants.

Le Parc Marguerite-Yourcenar au Mont-Noir, à Saint-Jans-Cappel

En 1986, Marguerite Yourcenar, originaire du Mont Noir et très impliquée dans la protection de la nature, demande

au Conseil départemental du Nord de classer le lieu de son enfance, écosystème particulier, en réserve naturelle. Aujourd’hui, ce parc est classé espace naturel sensible. Il offre 50 ha de flore et de faune discrète et de belles balades qui conduisent vers la Villa Marguerite-Yourcenar, demeure construite en 1930 et devenue une résidence d’écrivains. Ce parc est ouvert à tous, toute l’année.

parc Yourcenar. Crédit photo : Gwendoline Plée

© Groupe Nord Littoral

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Le Jardin du Mont des Récollets à Cassel vous promet une sublime balade. Crédit

Photo : Groupe Nord Littoral

Le Jardin des Têtards à Brouckerque

Ce jardin de style paysager doit son nom aux saules têtards qui bordent les fossés. La biodiversité du jardin, de la mare, du potager, du verger, du sous-bois et de la prairie est un refuge pour la faune locale. Ce jardin, composé d’essences locales, de rosiers et de vivaces, change de couleurs au fil des saisons. Les visites se font sur rendez-vous : 06 25 76 62 10.

Ô Jardin paisible à Fressin

Ô Jardin paisible à Fressin vous permettra de découvrir, au fil de votre balade, une belle collection d’arbres et d’arbustes, de vivaces, de rosiers, des viburnums, hydrangeas, graminées… Une pause paisible près du bassin vous permettra d’y apprécier un échantillon de biodiversité animale et

végétale. Le jardin sera ouvert à partir du 15 mai jusqu’au 30 septembre, chaque jour de 10 h à 19 h, sur rendez-vous.

Les Jardins du Manoir d’Hénocq

Les Jardins du Manoir d’Hénocq, situés à Bréxent-Énocq, reconnus Jardins Remarquables, sont un témoignage unique de l’art de vivre médiéval. Vous pourrez y découvrir 250 espèces travaillées de manière très géométrique. « C’est qu’à l’époque, les jardins étaient pensés autour de trois obligations : se nourrir (plantes potagères et condiments), se vêtir (plantes textiles et tinctoriales) et se soigner (plantes médicinales) », explique-t-on. Les jardins sont ouverts au public en juillet et en août, du mardi au dimanche, de 14 h à 18 h. Tarif : 5 euros, réduit 4 euros et gratuit pour les moins de 12 ans.

Cet été, on pimpe ses murs extérieurs

Lassé de supporter la vue de vos murs extérieurs défraîchis ? Profitez de la belle saison pour les habiller d’une jolie décoration tendance sans forcément tout réaménager.

Lieu propice à la détente, petit paradis caché en plein milieu urbain, la terrasse est un espace unique qu’il faut savoir aménager avec du joli mobilier, une ambiance et de la végétation. Mais la grande tendance du moment, c’est de customiser les murs de son extérieur pour lui redonner de la vitalité. Voici trois idées déco pour habiller vos façades avec quelques accessoires très simples.

Osez la couleur

Un extérieur, c’est fait pour mettre de la couleur ! Les murs des balcons ou des terrasses sont souvent décrépits ou ternes et méritent un petit coup de neuf. Pour les propriétaires qui n’ont pas froid aux yeux et qui souhaitent métamorphoser leur extérieur, on mise sur un mur de couleur. Rien de mieux qu’un coup de peinture pour transformer radicalement une déco en manque d’inspiration. La teinte de prédilection cette saison ? Le terracotta bien sûr, qui apporte de la lumière et de la chaleur. On le mixe avec des accessoires ethniques, des textiles jaune curry et des plantes exotiques.

Accrochez des paniers et des miroirs

Autre tendance qui cartonne sur les réseaux sociaux : accrochez des paniers et des tissages ethniques sur les murs de nos extérieurs. Les influences bohèmes, africaines et plus largement méditerranéennes s’invitent sur nos balcons et terrasses sous forme d’accessoires qui pimentent les murs blancs et camouflent les petits défauts qu’on ne souhaite plus voir. On multiplie donc les objets de toutes tailles pour créer un effet d’accumulation.

Si votre extérieur est trop petit à votre goût, misez plutôt sur les miroirs ! Très en vogue également, ils reflètent la lumière, agrandissent visuellement l’espace et décorent avec beaucoup de simplicité. Le must du moment ? Le miroir soleil en rotin !

Créez un minijardin suspendu

Enfin, on peut aussi compter sur les végétaux pour habiller les murs de la terrasse. Cadres colorés, cagettes en bois customisées ou encore étagères façon petite échelle, tous les moyens sont bons pour présenter et mettre en valeur ses plus belles plantes de manière originale. Exploiter les murs de son extérieur, c’est aussi malin si l’on manque de place au sol ! On peut ainsi imaginer un minipotager vertical

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Portes d’entrée,

on ose l’originalité

Vitrine de la maison, la porte d’entrée envoie un message fort au visiteur. Sans compter que c’est le dernier élément qu’on voit en partant et le premier qu’on découvre en rentrant chez soi. Autant de bonnes raisons de soigner son design !

Lapeyre

On dit toujours qu’il faut soigner sa première impression. En matière d’habitat, c’est alors par la porte d’entrée qu’il faut commencer ! Si cet élément du bâti doit avant tout être un gage de sécurité, rien n’empêche en effet qu’il soit aussi esthétique. Les fabricants l’ont d’ailleurs bien compris puisqu’on trouve désormais pléthore de modèles plus originaux les uns que les autres. Grâce à des effets de textures, de couleurs, de motifs et autres vitrages, vous pouvez aujourd’hui façonner la porte de vos rêves.

Porte pleine, on réinvente le classique

En tête de liste des modèles du marché, la porte pleine est évidemment la plus courante. Grand classique de l’habitat, elle est omniprésente dans les immeubles et séduit également les propriétaires de maison individuelle en apportant un sentiment de sécurité et un niveau de protection important. Pour éviter un effet trop austère, on mise alors sur des moulures, des inserts ou encore un fin lignage pour apporter élégance et style. Les panneaux classiques avec des moulures rectangulaires qui épousent les courbes naturelles de la porte sont des indémodables qui traversent le temps sans sourciller. Cela dit, pour un rendu plus contemporain, vous pouvez opter pour de fines lignes horizontales réparties sur toute la hauteur qui viendront habiller et adoucir votre porte sans trop en faire. Côté couleur, les plus raisonnables préféreront un gris anthracite, un brun, un bleu marine ou un noir. Mais pour ajouter une touche de peps à votre façade et minimiser la perte de luminosité à l’intérieur de votre entrée, jetez votre dévolu sur du blanc, du beige ou une couleur vitaminée si vous l’osez !

Porte vitrée, le champ des possibles

Si vous voulez réellement jouer la carte de l’originalité, c’est une porte avec vitrage qu’il vous faut ! D’innombrables

modèles déclinés dans tous les matériaux du marché, des teintes les plus claires aux plus sombres, intègrent des inserts en double ou triple vitrage dépoli afin d’apporter de la luminosité sans perdre en intimité ou en sécurité. Pour une inspiration cottage, vous pouvez opter pour une vitre en demi-lune sur le haut de la porte. Plus contemporains, des carrés en verre bien alignés sur toute la hauteur du panneau laisseront entrer la lumière tout en restant sobres. Les plus audacieux joueront avec les motifs graphiques pour une porte stylée attirant tous les regards.

Une question d’accessoires

Si les portes d’entrée sont traditionnellement en bois, connu pour sa résistance et sa durabilité, d’autres matériaux constituent aujourd’hui des alternatives intéressantes. Robuste, le PVC est moins onéreux mais doit être renforcé par des armatures métalliques au niveau des dormants. L’acier et l’aluminium séduiront les amateurs de design contemporain puisqu’ils sont particulièrement esthétiques, tout en offrant un très bon niveau de sécurité et d’isolation. Pour profiter du meilleur des deux mondes, vous pouvez sinon opter pour du composite combinant la fibre de verre avec du bois ou de l’acier. Sachez que quel que soit le matériau

choisi, la sécurisation de votre porte d’entrée dépendra des accessoires visant à la renforcer. Côté fermeture, la serrure certifiée trois points est ici un minimum, en ajoutant une gâche filante ou une crémone automatique. Il existe en outre des plaques blindées antiperçage, des cornières anti-effraction, des verrous électroniques et des poignées de haute sécurité, sans oublier les systèmes d’alarme et visiophones.

Quid du prix ?

Le prix d’une porte d’entrée peut varier du tout au tout en fonction du matériau et des accessoires choisis. Si on trouve des modèles d’entrée de gamme dès 400-500 € en PVC, en bois, voire en acier, il faudra compter au moins 1 000 € pour un panneau de bonne facture et plutôt 1 500 € à 2000 € pour un modèle intégrant des vitrages originaux. Au-delà de ce tarif, vous pourrez même vous offrir une porte sur mesure pour coller parfaitement à vos goûts. Mais attention, il faudra encore ajouter le prix des différents accessoires, tel que le système de serrure et la poignée, qui peuvent coûter plusieurs centaines d’euros. Enfin, comptez également entre 150 € et 400 € pour la dépose de votre ancienne porte et autant, voire plus, pour l’installation de la nouvelle.

© Aluhaus © Lapeyre

La verrière,

l’atout déco de la cuisine

Véritable valeur ajoutée, la verrière l’est d’autant plus lorsqu’elle permet de séparer la cuisine du salon. En permettant de conserver la lumière naturelle d’une pièce, elle vient aussi cloisonner les espaces en douceur et avec élégance.

Devenu un élément de décoration incontournable des intérieurs contemporains, la verrière donne à n’importe quelle pièce un petit air d’atelier d’artiste. Qu’elle soit fixée en prolongement d’un mur ou montée en cloison, elle permet non seulement de faire entrer la lumière mais aussi de cloisonner les différents espaces sans les surcharger. Et parmi les pièces où elle trouve particulièrement sa place, la cuisine reste un lieu privilégié pour l’installation de cet élément architectural à la fois pratique et esthétique.

Un puits de lumière

Outre sa connotation quelque peu arty, la verrière d’intérieur séduit par son élégance, son originalité certaine et, surtout, par sa capacité à séparer deux espaces tout en laissant passer la lumière. En effet, contrairement aux

cloisons classiques, celle-ci baigne les espaces de clarté, contribuant ainsi à créer une atmosphère chaleureuse. C’est l’une des raisons pour lesquelles elle est très prisée dans la cuisine, car la lumière naturelle est particulièrement précieuse dans cette pièce où l’on passe parfois beaucoup de temps et où l’on a besoin de bien y voir. Grâce à cet apport de lumière, elle aide également à rendre l’espace visuellement plus grand, ce qui n’est pas négligeable lorsqu’on dispose d’une petite cuisine.

Une cuisine ouverte... mais pas trop !

Autre avantage de la verrière : elle permet de cloisonner sans étouffer les espaces. Si durant de longues années, la cuisine ouverte a eu la faveur des consommateurs, depuis peu, on ob-

serve un retour en arrière et une tendance de nouveau à la cuisine fermée ou semi-fermée. Mais pour conserver une certaine fluidité entre les différentes pièces et préserver la lumière, la verrière est parfaitement adaptée à la cuisine ! Elle permet ainsi d’isoler le salon ou la salle à manger sans pour autant assombrir l’espace et perdre en convivialité.

Un élément déco intemporel Enfin, la verrière est sans conteste un élément décoratif intemporel. Quel que soit le style de votre décoration (industriel, contemporain, rétro et même rustique), elle trouvera non seulement sa place partout mais apportera également une touche d’originalité et de chic. Son cadre métallique noir, mêlé à la transparence du verre, deviendra ainsi le point focal de votre cuisine.

Fabricant

LéoBey est devenu l’agenceur qui sublime vos intérieurs.

Fabricant sur mesure.

Installateur tous corps d’état.

Rénover sa cuisine à moindre coût ?

C’est possible et on vous explique comment

Tout est possible ! Et surtout en un clin d’œil, sans racheter une cuisine entière. Un gain de temps et par la même occasion un gain d’argent.

Votre cuisine n’est plus à votre goût ? Sans vous ruiner, vous pouvez changer totalement l’aspect de votre cuisine. Connaissez-vous, le covering ? Il s’agit de recouvrir tous types de surfaces, en appliquant un film vinyle adhésif. Ses points forts : il est solide, résistant à la chaleur, il peut supporter jusqu’à 250 degrés, il est antibactérien, équipé d’un traitement anti UV et hydrofuge.

Avant d’appliquer ce vinyle, les poseurs nettoient les surfaces à rénover, puis posent l’adhésif. Il faut alors attendre 48 heures pour que la colle sèche intégralement.

La pose est rapide, compter une journée pour une petite cuisine et jusqu’à cinq jours pour une plus grande cuisine. Avec une palette de 500 couleurs et de motifs proposés, libérer votre créativité, pour donner à votre cuisine une nouvelle jeunesse.

Autre point fort : c’est un concept écolo. Car après tout, pourquoi vouloir changer quand on peut refaire à neuf ? Pour huit à dix fois moins cher que racheter une nouvelle cuisine. Laissez-vous tenter

Pêche, vert ou bleu,

une palette de douceur s’invite en cuisine

Pensée comme un espace fonctionnel et agréable où il fait bon vivre, la cuisine moderne arbore des tons paisibles mais pas dénués de personnalité pour autant. Les murs délaissent ainsi le sempiternel blanc pour se parer de pastel et autres teintes douces et chaleureuses.

Tous les indicateurs déco le confirment : l’année 2024 est un appel à laisser entrer la couleur et la gaieté chez soi ! Et cette petite révolution chamarrée ne s’arrête pas aux portes du séjour ou des chambres, elle s’opère également en cuisine, pièce de convivialité par excellence. Si vous avez des projets de rénovation, c’est le moment de vous inspirer de la tendance pour aménager un cocon plein de charme derrière vos fourneaux.

Des murs lumineux

Vous êtes lassé de vos murs blancs inexpressifs ? Pour redonner du peps à votre cuisine à moindre coût et sans prendre trop de risque, c’est le moment de donner un bon coup de peinture à la pièce ! Afin de façonner un espace accueillant et apaisant, on mise sur des nuances délicates. Star de l’année, le Peach Fuzz, un ton pêche cocooning choisi comme couleur Pantone 2024, sera parfait sur un pan de mur

afin d’apporter réconfort et chaleur. Les différents coloris nudes sont également prisés pour leur aspect élégant et apaisant, sans trop en faire. Discret et intemporel, le beige est une valeur sûre pour illuminer l’espace, tout comme la teinte sable qui vous rappellera en prime vos vacances. Le rose poudré est aussi de la partie, porteur de romantisme et d’un charme délicieusement suranné. Les plus audacieux pourront même opter pour un pan de mur dans

© Mobalpa

des nuances de vert ou bleu pastel, comme un rappel à la nature qui est encore et toujours tendance en 2024.

Un mobilier audacieux

Si vous avez prévu de changer votre ameublement, il pourrait cependant être judicieux de laisser vos murs en blanc ou d’opter pour des tons doux et neutres, afin de craquer sur un mobilier original. Bien que le bois clair ou brun ou encore la finition laqué blanc restent indémodables et intemporels, les cuisinistes déclinent en effet aujourd’hui leurs équipements dans une large palette de nuances toujours plus travaillées et stylisées.

Star du moment, le bleu s’invite notamment sur le mobilier, qu’il soit pastel, ciel ou avec de légères notes de gris, comme une aura de douceur qu’on pourra venir rehausser avec des touches plus soutenues. Perle, poivre, perle ou tourterelle, le gris se décline également sur les façades laquées dans un large nuancier relaxant, tandis que le jaune pastel tire son épingle du jeu pour ensoleiller l’espace sans être agressif. Placards et tiroirs arborent encore des tons vert sauge ou céladon, associés pourquoi pas à des poignées en inox ou à des encadrements en bois clair. Bicolore et même bimatière, la cuisine 2024 ose en effet le mariage des genres !

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Une salle de bain

écoresponsable

Vous rêvez d’une salle de bains « verte » qui épargnerait la planète et allégerait dans le même temps vos factures ? Des astuces et des équipements alliant à la fois confort et respect de l’environnement peuvent transformer votre souhait en réalité.

La tendance du développement durable touche toute la maison. Outre les routines zéro déchet, les dépenses d’énergie peuvent être limitées. Et la salle de bains aussi peut en bénéficier ! Avec un aménagement bien pensé, des habitudes simples et quelques solutions innovantes, votre pièce d’eau pourrait devenir bien plus écologique et écoresponsable. Suivez le guide.

Limiter sa consommation d’eau

En France, la consommation d’eau par habitant est d’environ 138 litres d’eau par jour (soit plus de 54 700 litres sur

l’année, tous usages confondus). Or, on estime qu’environ 39 % de cette consommation est consacrée à la toilette. Le premier réflexe à adopter est donc de limiter la consommation d’eau. S’il faut évidemment préférer les douches aux bains, vous pouvez aujourd’hui aller plus loin dans la démarche en choisissant une douche écologique, dite « intelligente ». Reposant sur un système de recyclage d’eau en circuit fermé, cet équipement permet d’économiser plusieurs centaines de litres d’eau chaque année, tout en proposant des options dignes d’un spa (hydromassage, siège intégré en bois,

variateur de pression de la douche, etc.). Ces installations représentent une économie d’environ 10 % par rapport aux modèles classiques. Et si vous ne vous pouvez vraiment pas vous passer de bains, préférez les petites baignoires, afin de gaspiller moins d’eau.

Des accessoires malins et respectueux

Pour maîtriser au mieux sa consommation d’eau, d’autres petites astuces existent. Pour la robinetterie, vous pouvez installer des mitigeurs limitant le débit ou des mousseurs qui mélangent l’air

à l’eau. De même, certains thermostats permettent, à l’aide d’un préréglage, de contrôler la quantité et la température de l’eau. Pensez également aux chasses d’eau à débit optimisé, qui évitent le gaspillage. Enfin, installez un système permettant de recycler les eaux usées de la douche. De plus en plus prisé, ce type d’installation réutilise l’eau pour les toilettes ou le lave-linge, qu’on fera fonctionner en mode économique et aux heures creuses.

Réduire sa dépense d’énergie

Afin de réduire au maximum la note d’électricité, commencez par bien isoler thermiquement la salle de bains, avec des matériaux écologiques tels que la laine de chanvre ou de lin, à la fois légers, résistants à l’humidité et recyclables. Choisissez ensuite le mode de chauffage le plus adapté à votre situation géographique (chauffage au sol, radiateur,

etc.). Pour la production d’eau chaude, de plus en plus de foyers optent pour les énergies renouvelables et le chauffeeau thermodynamique. Composé d’une résistance électrique et d’une pompe à chaleur, il récupère les calories naturellement présentes dans l’air (énergie gratuite et renouvelable à l’infini) pour chauffer l’eau du ballon et permet de réaliser jusqu’à 75 % d’économies d’énergie par rapport à la consommation d’un chauffe-eau classique. En outre, pensez aux sèche-serviettes innovants, permettant de sécher le linge et de chauffer la pièce sans dépenser trop d’énergie.

Un mobilier responsable

Pour être en accord avec vos envies écologiques, choisissez des meubles et des accessoires en matière naturelle et biodégradable. Privilégiez le béton, la pierre, le bois et les

© iStock/ City Presse

fibres naturelles. Certains fabricants créent aujourd’hui des baignoires à partir de matières premières recyclées ou en planches de teck, un bois réputé imputrescible et résistant à l’eau. Plus respectueuses de l’environnement, à la fois robustes et confortables, elles sont une alternative à l’acrylique, un dérivé pétrochimique se recyclant difficilement. Quant aux murs et aux sols, ils peuvent être recouverts de matériaux biodégradables innovants, à même de maintenir un bon niveau d’hygiène tout en réduisant l’utilisation de produits d’entretien. À titre d’exemple, des carrelages imprégnés de solutions antibactériennes et dépolluantes, à base de particules de dioxyde de titane, permettent ainsi, au contact des vapeurs d’eau et de la lumière, de détruire les bactéries, d’assainir l’air et de réduire l’empreinte carbone.

La bonne idée : miser sur la lumière naturelle

Plutôt que d’allumer les lampes en pleine journée, misez autant que possible sur la lumière naturelle. Si vous construisez

ou rénovez votre maison, pensez à créer des fenêtres suffisamment grandes ou une verrière, ou installez carrément la salle de bains dans une véranda pour bénéficier d’un maximum de luminosité et de chaleur. À défaut, peignez les murs en blanc pour refléter la lumière et privilégiez les ampoules peu énergivores aux néons.

Focus : la maison connectée, alliée de l’écologie ?

Grâce au développement des maisons intelligentes et aux applications mobiles, les appareils de chauffage et électriques connectés peuvent être contrôlés plus précisément, planifier les heures de mise en veille, s’adapter aux conditions climatiques, etc. Une astuce qui permettrait d’économiser jusqu’à 50 % de sa consommation électrique d’après les fabricants.

Le carrelage pour une terrasse,

quel avantage ?

Utiliser un carrelage pour la terrasse, bonne ou mauvaise idée ? De nombreux propriétaires se posent la question. Voici un petit tour d’horizon des principaux points forts du carrelage en aménagement extérieur.

Pour habiller nos terrasses, plusieurs sortes de revêtements sont possibles. Bois, pierre naturelle, béton ou encore carrelage, nous disposons d’un large choix de matériaux, qui ont chacun des propriétés différentes. Zoom sur celles du carrelage, qui est l’un des plus plébiscités en construction et en aménagement extérieur.

Un choix idéal pour l’extérieur

Grâce aux différents composants utilisés pour sa fabrication, le carrelage a la réputation d’être un revêtement résistant, particulièrement adapté à un usage en plein air. Faits pour parer aux intempéries et au gel, les carreaux extérieurs les plus courants sont en terre cuite, en pierre naturelle (granit, ardoise…), en grès émaillé ou grès cérame pleine masse, qui apparaît souvent comme le plus approprié à une

utilisation extérieure. Citons également la céramique, qui peut supporter des températures extrêmes, le carrelage en pierre reconstituée ou encore en ciment.

Personnalité et cachet

Comme dans les pièces intérieures de la maison, le carrelage peut sublimer une terrasse grâce à son fort potentiel décoratif, son aspect élégant et sophistiqué et à son large choix de gammes. Se déclinant en une grande variété de formes (carrés, rectangulaires ou octogonaux), de tailles (la mode étant plutôt aux carreaux larges), de couleurs et de motifs, mais aussi de prix, il s’adapte à nos envies et à notre budget. Carrelage en terre cuite pour un rendu rustique et authentique, en grès cérame émaillé pour un stylecontemporain et minéral ou encore en mosaïque pour un esprit

coloré et bohème, nous n’avons que l’embarras du choix pour personnaliser cet espace extérieur. En outre, on trouve aujourd’hui de nombreux types de carrelage capables d’imiter de façon bluffanted’autres revêtements, comme le bois (ou des lames de parquet), au rendu naturel et chaleureux, l’effet béton ciré, le métal, le marbre, le travertin ou encore la pierre naturelle.

Un entretien facile

Dans la majorité des cas, et si la pose est faite correctement, carreler une terrasse n’exige par la suite que peu d’entretien et de produits de nettoyage. En général, un mélange d’eau et de savon noir suffit ànettoyer la surface. De l’eau additionnée de bicarbonate de soude et d’un peu d’huile de coude permet de dissoudre les dernières tâches de crasse rebelles. L’utilisation ponc-

C’est le moment de penser à vos extérieurs

Carrelages, lames bois ou composites, pavages, clôtures, bardages, décoration du jardin, nous avons tout pour réaliser vos projets !

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tuelle d’un nettoyeur vapeur donne également de bons résultats. Certains matériaux peuvent toutefois nécessiter des précautions particulières donc n’hésitez pas à vous renseigner avant l’achat.

Une pose facilité par les plots

La pose de carrelage extérieur est souvent plus complexe qu’à l’intérieur. En raison de l’irrégularité et des risques d’infiltration du sol, il faut souvent, au préalable, réaliser une chape. Néan-

moins, aujourd’hui, il existe une solution pratique et esthétique permettant de faciliter l’installation des carreaux : les plots. Cette technique, qui ne nécessite ni joint ni colle, consiste à utiliser des plots, dont la hauteur est réglable et sur lesquels on pose directement les dalles. Particulièrement adaptée aux carreaux grand format, cette méthode est idéale pour recouvrir un ancien carrelage, créer une terrasse sur un sol en pente ou irrégulier, ou encore dissimuler efficacement des câbles et autres tuyaux disgracieux.

Des normes pour une solution durable

Opter pour une terrasse en carrelage garantit généralement résistance et durabilité. Soumis aux intempéries et aux aléas du temps, les revêtements de sols extérieurs doivent néanmoins répondre à des exigences particulières afin d’apporter un maximum d’efficacité et de longévité. Par exemple, la norme européenne PEI classe les carreaux émaillés selon leur résistance à l’abrasion, au gel et aux intempéries, et à la fréquence d’usage/passage :

elle doit être comprise entre 3 et 5. La norme française UPEC indique la résistance à l’usure, aux chocs, à l’eau et aux produits chimiques ; l’échelle de MOHS concerne quant à elle la dureté du carrelage et sa résistance aux rayures, tandis que les normes R et ABC permettent de savoir si le carrelage est antidérapant.

Les points faibles

Malgré ces nombreux avantages, le carrelage peut présenter quelques inconvénients. Moins résistantqu’un revêtement en pierres naturelles, plus épais, le carrelage peut être glissant en cas de pluie ou de gel. Il est donc essentiel de privilégier un modèle spécialement conçu pour l’extérieur, antidérapant ou à la surface rugueuse.

Enfin, choisissez bien les coloris : plus salissantes, les teintes trop claires peuvent vite éblouir dans les régions très ensoleillées. Les couleurs trop sombres peuvent au contraire absorber la chaleur et être désagréables pour les pieds nus en été.

© iStock/City presse

Le lundi : 10h30 - 12h / 13h30 - 17h

Du mardi au vendredi : : 9h - 12h / 13h30 - 17h

7, place Victor Hugo à Saint-Omer 03 74 18 22 20 l maisonhabitat@ca-pso.fr

Comprendre MaPrimeRénov’ 2024

Qu’est-ce que MaPrimeRénov’?

MaPrimeRénov’ est une initiative gouvernementale, lancée en janvier 2020, conçue pour faciliter la rénovation énergétique des logements en France. Cette prime est destinée à encourager les propriétaires, qu’ils soient occupants ou bailleurs, à réaliser des travaux qui améliorent l’efficacité énergétique de leurs biens immobiliers

L’objectif principal est de rendre les habitations moins énergivores et plus respectueuses de l’environnement, contribuant ainsi à la lutte contre le changement climatique.

Nouveautés en 2024

Il existera désormais deux versions de MaPrimeRénov’ :

• MaPrimeRénov’ Décarbonation, centrée sur le changement du système de chauffage, qui peut aussi s’accompagner d’un type d’isolation.

• MaPrimeRénov’ Rénovation d’ampleur, pour ceux qui engagent des travaux plus importants.

En 2024, la grande nouveauté dans le cadre de MaPrimeRénov’ est l’obligation de fournir un diagnostic de performance énergétique (DPE) ou un audit énergétique pour bénéficier de l’aide. Cette exigence vise à assurer que les travaux de rénovation contribuent effectivement à l’amélioration de l’efficacité énergétique du logement.

Qui peut bénéficier de ma PrimeRénov’ ?

• les propriétaires occupants ;

• les propriétaires bailleurs ;

Pour quel logement ?

• Un logement occupé à titre de résidence principale (occupé au moins 8 mois par an)

• Un logement construit depuis au moins 15 ans.

Les propriétaires bailleurs doivent s’engager sur l’honneur à louer leur bien en tant que résidence principale sur une durée d’au moins 6 ans et dans un délai d’un an suivant la date de demande de paiement du solde de la prime. Si un propriétaire cesse de louer le logement avant cette durée de 6 ans, il devra rembourser une partie de l’aide perçue (1/6 de l’aide perçue pour chaque année non louée).

Plafonds de ressources hors Ile de France et hors Outre-mer au 1er janvier 2024.

Travaux éligibles à MaPrimeRénov’ en 2024

Les travaux éligibles à MaPrimeRénov’ en 2024 couvrent un large éventail d’améliorations énergétiques et écologiques. Voici les principales catégories de travaux pris en charge par cette aide : Chauffage et eau chaude sanitaire :

• Raccordement à un réseau de chaleur et/ou de froid.

• Appareils bois et granulés bois (poêles, inserts et chaudières).

• Installation de chauffe-eau thermodynamique.

• Mise en place de pompes à chaleur air/ eau, y compris les PAC hybrides.

• Pompes à chaleur géothermique ou solaire thermique, incluant également les PAC hybrides.

• Installation de chauffe-eau solaire individuel et dispositifs solaires pour le

chauffage de l’eau

Isolation Thermique :

• Travaux d’isolation des murs, toitures, planchers bas, et autres parties du bâtiment pour réduire les déperditions thermiques.

• Isolation thermiques des parois vitrées (portes et fenêtres) en remplacement du simple vitrage.

Ventilation :

• Installation de systèmes de ventilation mécanique contrôlée double flux

Audit Énergétique :

• Réalisation d’un diagnostic ou d’un audit énergétique.

Ces travaux doivent être réalisés par des professionnels certifiés Reconnu Garant de l’Environnement (RGE) pour garantir leur qualité et leur conformité aux normes environnementales et énergétiques.

Comprendre le mono geste et le double geste

En 2024, MaPrimeRénov’ propose des options de financement basées sur le concept de « mono geste » ou « double geste » dans le cadre de MaPrimeRénov’ décarbonation. Ces termes désignent le nombre de types de travaux entrepris dans le cadre de la rénovation énergétique :

Mono Geste : Cette option permet de financer un seul type de travaux d’amélioration énergétique, comme l’installation d’une pompe à chaleur ou le remplace-

ment d’un système de chauffage. Cependant, il est important de noter que l’isolation thermique seule, c’est-àdire sans être combinée avec un autre type de travaux, n’est plus éligible en tant que monogeste dans le cadre de MaPrimeRénov’

Double Geste : Si vous souhaitez intégrer l’isolation thermique dans le cadre de MaPrimeRénov’, elle doit être réalisée conjointement avec un autre type de travaux, comme le changement de chauffage. Cette approche encourage une rénovation plus complète et efficace sur le plan énergétique À noter que le double geste permet de réaliser 2 travaux de chauffage comme la pompe à chaleur et le poêle à granulés ou du chauffage avec de

l’eau chaude sanitaire comme un poêle à granulés et un ballon thermodynamique.

La rénovation globale appelée rénovation d’ampleur

Après vous avoir présenté MaPrimeRénov’ Décarbonation, parlons maintenant de MaPrimeRénov’ rénovation d’ampleur ou rénovation globale. La rénovation globale dans le cadre de MaPrimeRénov’ 2024 exige deux gestes d’isolation au minimum, avec la possibilité d’ajouter un geste de remplacement de chauffage ou de ventilation. L’objectif imposé est d’obtenir un saut d’au moins deux classes énergétiques après les travaux, par exemple, de passer de la classe E à la classe C. L’accompagnement par un professionnel labellisé Mon Accompagnateur Rénov’ est obligatoire pour les projets de rénovation globale. En termes de financement, les subventions peuvent couvrir jusqu’à 90% du montant total des travaux, en fonction des revenus du ménage avec un montant plafonné à 70 000€ de travaux.

À noter

Actuellement une maison considérée comme passoire thermique et classée en F et G peut passer par le programme décarbonation. À partir du 1er juillet 2024, ce ne sera plus possible et il faudra passer obligatoirement par la rénovation globale.

Autre changement annoncé, à compter du 1er avril 2024, les montants de primes pour le chauffage bois et granulés bois subiront une baisse de 30%.

Conclusion :

Les aides financières disponibles en 2024 pour la rénovation énergétique représentent une chance exceptionnelle pour améliorer l’efficacité énergétique et contribuer à un avenir plus durable.

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Ecorénovation :

je rénove plus responsable et je suis aidé

Diminuer son empreinte carbone fait aujourd’hui partie des objectifs de chacun. C’est pourquoi, on rénove sa maison pour améliorer sa performance énergétique et, pour aller au bout du processus, on pense à utiliser des matériaux sains et naturels.

Rénover son habitat pour améliorer sa performance énergétique et le rendre plus confortable est déjà une démarche responsable. Les travaux passent au niveau de l’isolation d’abord, puis par la ventilation et le système du chauffage. Mais pour pousser plus loin l’initiative, il faut privilégier l’écorénovation. Qu’estce que c’est ? C’est l’utilisation principale de matériaux à faibles empreinte carbone, qui sont sains et naturels. Il existe ainsi tout un tas de matériaux écologiques :

- Les isolants thermiques naturels (chanvre, laine de bois, laine de mouton, liège, etc.) ;

- Les peintures écologiques qui contiennent très peu de solvants chimiques ;

- Les bois labellisés PEFC et FSC, qui certifient tous deux la gestion durable des forêts ;

- Les carreaux d’argile cuite ou les pierres extraites en France ;

- Le chaume ou la terre cuite pour le toit. On pensera également à utiliser le plus possible les ressources naturelles (soleil, vent, géothermie), mais aussi à engager des entreprises près de chez nous, pour réduire l’empreinte carbone de notre projet.

Comment m’aide-t-on dans mon projet ?

Si vous avez fait l’effort de rénover votre habitation, ou si vous entrepre-

Chauffage - Sanitaire - Électricité

Poêles à bois et à pellets - Électroménager

Chaudières à granulés de bois

Pompes à chaleur

sarl-vansuypeene@orange.fr

nez de le faire, des aides existent et sont parfois complémentaires de Ma PrimeRénov’: L’éco-prêt à taux zéro. Il vient compléter les différentes primes de l’État en donnant la possibilité aux ménages de réaliser des travaux sans avancer de trésorerie. Il permet de financer des rénovations ponctuelles – allant d’une aide de 7 000 euros pour des travaux sur les parois vitrées à 30 000 euros pour un lot de trois travaux ou plus – une rénovation globale allant jusqu’à 50 000 euros et des travaux d’assainissement pouvant aller jusqu’à 10 000 euros. Attention cependant, l’article 71 de la loi de finances pour 2024 prévoit quelques modifications concernant l’Éco-PTZ.

→ Les certificats d’économies d’énergie (CEE). Ce dispositif oblige les entreprises qui vendent de l’énergie à proposer des aides financières aux particuliers pour financer la totalité ou une partie de leurs travaux de rénovation énergétique. On compte une cinquantaine de projets éligibles dans le secteur résidentiel. Ces primes CEE sont cumulables avec MaPrimeRénov’.

→ Les aides « coup de pouce ». La première concerne le chauffage et/ou l’isolation et offre entre 2 500 et 4 000 euros d’aides selon le ménage pour le remplacement d’une chaudière charbon, fioul ou gaz par une chaudière biomasse performante, une pompe à chaleur ou un système solaire combiné. Deux autres primes concernent la « rénovation d’ampleur des maisons et appartements individuels » et la « rénovation globale d’un bâtiment résidentiel collectif ». Le montant de l’aide dépend des revenus du ménage, de sa composition et de l’adresse indiquée sur l’avis d’imposition.

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les experts du diagnostic immoblier

répondent à nos questions DPE et audit énergétique,

Créé en 2006, le DPE est le dispositif incontournable si vous voulez vendre ou louer votre bien immobilier. Depuis 2023, il s’accompagne obligatoirement d’un audit énergétique si votre DPE est classé entre F et G.

François-Philippe Croué, président du groupe Atemis et Sébastien Lecouffe, technicien diagnostiqueur chez Defim Boulogne-sur-Mer nous expliquent les rouages du diagnostic immobilier. En novembre 2006, le DPE (diagnostic de performance énergétique) a été rendu obligatoire pour pouvoir mettre en vente son bien immobilier, la note du DPE devant figurer dans l’annonce. En 2007, le DPE a également été rendu obligatoire pour la location. En 2011, une première réforme en a fait un outil opposable en justice, ce qui induit qu’il doit être effectué par un professionnel certifié à l’Adème et inscrit au Registre du commerce, donc assuré car sa responsabilité est engagée. « Le DPE a pour objectif de déterminer

le classement énergétique du bien » explique Sébastien Lecouffe. Il prend en compte la taille de la maison, sa surface habitable, le volume à chauffer, son orientation face au soleil, le nombre de portes et fenêtres, le nombre d’habitants, etc. Tout cela va permettre de mettre une note entre A et G à votre logement. « Il faut savoir qu’en France, à peine 2 % des logements obtiennent la note de A » précise François-Philippe Croué.

« Depuis avril 2023, si votre DPE est classé entre F et G, il doit être obligatoirement complété par un audit énergétique. Cet audit doit faire état de ce tout qui peut être amélioré pour que le logement puisse obtenir la note visée de B. »

« Le DPE a pour objectif d’informer l’acheteur du classement énergétique du bien qu’il s’apprête à visiter. C’est aussi une protection pour le vendeur qui engage sa responsabilité en fournissant un DPE réalisé par un organisme de diagnostic certifié ». Le DPE est valable 10 ans.

Les diagnostics complémentaires

A ce diagnostic énergétique, des diagnostics techniques sont obligatoires pour les biens construits avant 1997. C’est votre technicien DPE qui vous indiquera ceux qui sont à faire chez vous. Pour toute maison ou appartement construit avant 1949, c’est simple, il faut

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faire tous les diagnostics : Loi Carrez, amiante, électricité, plomb, gaz, termites (selon arrêté préfectoral en vigueur dans votre département), assainissement. Enfin, le diagnostic ERP (Etat des risques et pollution) désigne l’état des risques et pollutions sur votre commune.

Le prix

Le panier moyen du DPE plus les diagnostics techniques tourne aux environs de 300€. L’Audit énergétique coûte entre 300 et 900 € selon la surface du logement à évaluer. A savoir : l’audit énergétique est désormais obligatoire pour accéder aux subventions de Ma prime Rénov. Rappelez-vous que le DPE engage votre responsabilité devant notaire pendant la vente. Il est donc recommandé de bien vérifier si l’organisme de diagnostic à qui vous avez fait appel est bien certifié (Adème, le n° est inscrit en haut à droite de votre devis), inscrit au registre du Commerce et peux également fournir une attestation d’indépendance.

Comment sécuriser votre logement

On n’est jamais à l’abri d’un cambriolage ou de dégradations. Voici quelques conseils pour vous protéger ainsi que vos biens.

1. Se protéger de l’extérieur

Les voleurs aiment la discrétion, il y a donc peu de chance qu’ils s’attaquent à une maison bien éclairée ! N’hésitez pas à investir dans un éclairage automatique de vos différentes portes pour faire fuir les intrus. La discrétion est votre première protection. Pour un moindre coût, vous pouvez protéger votre intérieur de la vue d’inopportuns grâce à des rideaux, mais aussi à des haies, buissons et autres fleurs (les azalées touffues sur un bord de fenêtre sont vos meilleurs alliées !)

2. S’équiper d’une porte blindée

Une porte blindée (et fermée) n’est donc pas de trop ! De même, pour les fenêtres il existe maintenant des verres anti-effraction à double voire triple épaisseur. En plus, elles participent à l’isolation thermique de votre logement !

Le système de sécurité de votre maison doit donc comprendre l’installation d’une porte blindée, bien évidemment fermée à double tour lorsque vous êtes absent. Idem pour vos fenêtres : procurez-vous des modèles renforcés et, là aussi, pensez bien à les fermer avant de quitter votre domicile. La plupart des fabricants de fenêtres proposent aujourd’hui des verres anti-effraction à double ou triple épaisseur. Résistants aux chocs ou aux tentatives de bris, ils participent également à l’isolation énergétique de votre logement : il peut se révéler intéressant d’investir pour gagner à la fois en sécurité et en performance énergétique.

3. Installer une alarme

C’est ce qu’il y a sûrement de plus rassurant et efficace. L’alarme domestique a pour effet de faire fuir le cambrioleur, dans la grande majorité des cas. Il existe aujourd’hui d’autres systèmes de protection avant même son déclenchement comme les barrières infrarouges ou les détecteurs de mouvements.

4. Et avec un animal de compagnie ?

Il faut veiller à ce que l’alarme ne se déclenche pas au moindre passage de votre animal. C’est pourquoi il existe des détecteurs spécialement conçus pour distinguer la présence d’animaux de compagnie de celle d’individus suspects. Il est donc important de choisir une alarme domestique dont les détecteurs sont calibrés pour ne réagir qu’à une présence humaine.

5. Compter sur son entourage Le comportement du voisinage peut favoriser la sécurité d’un quartier et de ses habitations. Renseignez-vous si vous êtes dans une zone du dispositif « voisins vigilants », une démarche citoyenne pour veiller sur ses voisins. Le simple fait d’appeler le 17 en cas d’individus suspects permet parfois d’évi-

ter un cambriolage ou d’interpeller des auteurs en flagrant délit. Une bonne entente avec ses voisins permet de les prévenir en cas d’absence prolongée et de s’assurer qu’ils remarqueront des allers et venues suspectes. Vous pouvez aussi leur demander de relever votre courrier : son accumulation est un signe d’absence dangereux.

6. Faire tatouer ses biens

C’est une méthode encore méconnue mais qui existe depuis un certain temps. C’est le même principe que pour les voitures : vous pouvez tatouer une marque indélébile sur vos objets de valeur : le matériel devient alors très difficile à revendre pour les voleurs, de peur que l’on remonte à la provenance. Cette précaution peut également se révéler utile en cas de démarches d’indemnisation vis-à-vis de l’assurance habitation.

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votre entreprise ou votre habitation ?

Iveco sur la voie de l’électromobilité

avec S-eWay et eDaily

IVECO présente une offre électrique lourde et légère avec le premier tracteur lourd électrique entièrement produit par IVECO, le S-eWay, et l’eDaily, encore amélioré.

IVECO est depuis longtemps un pionnier des véhicules alternatifs, aidant ses clients à améliorer leur efficacité tout en réduisant les émissions. Les véhicules électriques sont un élément clé de son approche multi-énergies pour ouvrir la voie vers le zéro-émission avec des solutions qui ne compromettent pas la rentabilité et la productivité des clients. C’est ce qu’offrent le nouvel IVECO S-eWay, le premier poids lourd électrique entièrement fabriqué par IVECO, et l’eDaily.

La transition vers la mobilité électrique a démarré et l’industrie des véhicules industriels et utilitaires est un élément essentiel de ce changement. Les ventes de poids lourds électriques ont triplé chaque année depuis 2019 et devraient continuer à augmenter.

L’IVECO S-eWay est « électrique par nature » et prêt pour les applications sévères Capable de satisfaire un large éventail de missions, telles que l’inter-dépôts ou entre le dépôt et le centre-ville, l’IVECO S-eWay 100 % électrique offre une autonomie allant jusqu’à 500 km. Ce véhicule est alimenté par un sys-

tème de batterie innovant composé de neuf batteries de 82 kWh, totalisant 738 kWh.

Avec sa charge rapide atteignant 350 kW, le S-eWay peut recharger 80 % de la batterie en 90 minutes. Ce système de batteries a été testé dans des conditions réelles, à des températures extrêmes, de -30 à +50°C, pour perfectionner son système de gestion thermique.

Le tracteur 4x2 S-eWay est propulsé par un essieu électrique à double moteur produit à Turin par FPT Industrial, la marque sœur d’IVECO spécialisée dans les technologies de transmission. L’essieu électrique produit une puissance continue de 480 kW et un couple de 1 800 Nm. Il offre les meilleures performances dynamiques de sa catégorie et sa conception compacte permet de libérer l’espace châssis nécessaire pour installer le plus gros pack batterie de ce segment. Cette combinaison permet aux utilisateurs de l’IVECO S-eWay de tirer pleinement parti des longueurs de remorque et de minimiser le rayon de braquage. Six modes de conduite à freinage régénératif contribuent à maximiser l’efficacité, tout en donnant au conducteur un

meilleur contrôle sur le comportement de la transmission.

eDaily « plus qu’électrique » propose désormais un ePTO de 50 kW et une quatrième batterie en option pour une polyvalence accrue

eDaily est réputé pour sa technologie de batterie modulaire innovante, lui offrant une autonomie allant jusqu’à 400 km en utilisation urbaine réelle. Une quatrième batterie peut désormais être configurée sur les modèles châssis-cabine 72C de 7,2 t de PTAC avec un empattement de 5 100 mm. L’extension de la capacité de la batterie à 148 kWh permet ainsi une autonomie allant jusqu’à 240 km sur cette version. Les modèles IVECO eDaily à trois et quatre batteries bénéficient également d’une charge rapide accélérée de 115 kW, offrant une autonomie de 100 km en seulement 20 minutes. De plus, les véhicules châssis-cabine bénéficient de la flexibilité d’un port de recharge latéral en option pour optimiser le confort des conducteurs et la flexibilité face aux infrastructures de recharge. Les capacités inégalées de l’ePTO (prise de force électrique) de 15 kW de l’eDaily ont également été étendues, offrant désormais une puissance exceptionnelle de 50 kW. Cette augmentation significative de puissance peut désormais fournir une solution électrique pour les équipements exigeants telles que la lutte contre les incendies, le déneigement, la collecte des ordures et bien plus encore. Pouvant être conduit avec un permis B, basé sur la mise en œuvre nationale de la réglementation européenne, l’IVECO eDaily 42S, avec son PTAC de 4,25 t, peut désormais être équipé en option de la suspension pneumatique AIR-PRO. Cette suspension à amortissement continu unique offre une conduite en douceur, tout en réduisant le roulis, ainsi qu’une fonction d’ajustement et de mémorisation de la hauteur du châssis du véhicule afin de simplifier les mises à quai répétées.

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