Finale de la Coupe de France de handball Dunkerque vs Chambéry

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Textes : Ahmed KARA Photos : Pierre VOLOT

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Billet

Croire en sa bonne étoile I

Ce n’est pas une équipe qui se déplacera à Bercy ce samedi. C’est tout un club.

26, RUE DUPOUY - 59140 DUNKERQUE - TELEPHONE : 03.28.25.44.99 - FAX : 03.28.25.44.90

Les joueurs évidemment, les dirigeants, les fidèles supporters, les partenaires, les bénévoles, les jeunes, au fil de ce supplément, nous avons souhaité présenter l’USDK dans sa globalité, dans la diversité de ses composantes. Un club citoyen au sens pur du terme, porté par une double ambition : celle de gagner évidemment doublée d’une volonté permanente d’exister sur un territoire pour que ses habitants s’identifient aux valeurs d’un sport noble dans tous les sens du terme. La volonté d’un homme, malheureusement disparu, Nicolas Bernard. Le président aurait insisté pour mettre à l’honneur l’ensemble des acteurs du club. JeanPierre Vandaele a affiché la même volonté. Différemment exprimée bien sûr. Mais l’USDK continuera longtemps de s’appuyer sur ses piliers : le haut niveau, le sport de masse, les volets citoyen et solidaire. Autant de wagons tirés par une locomotive, l’équipe première. Sébastien Bosquet, en bon capitaine, rêve de soulever le trophée dans le ciel de Bercy. Sans doute pour le rapprocher un peu plus près des étoiles. L’une d’elle brillera sans doute plus que les autres. On souhaite à Nicolas Bernard ce bonheur posthume. « Il faut se soulever l’âme », disait-il souvent à l’orée des grands événements. Effectivement, il y a de ça. Les Dunkerquois ont des dizaines de raisons d’être animés de ce supplément d’âme indispensable à l’heure de signer l’exploit. Après tout, dans l’immensité de Bercy, ils ne seront pas seuls. Tout un club sera derrière eux. Et ils peuvent croire en leur bonne étoile. Supplément gratuit du Phare dunkerquois et du Journal des Flandres du 18 mai 2011, à l’occasion de la finale de la coupe de France de handball, Dunkerque-Chambéry, samedi 21 mai (20h30) au palais omnisports de Paris-Bercy. Ne peut être vendu séparément.



Finale de la Coupe de France de handball, Dunkerque-Chambéry

Interview - Jean-Pierre Vandaele, président de l’USDK

« Je ne me donne pas de temps pour gagner un titre » Président depuis le mois de mars, Jean-Pierre Vandaele traverse des premiers mois pour le moins chargés. Entré de plain pied dans la fonction, il rêve maintenant de décrocher un titre.

Jean-Pierre Vandaele, vous êtes Comment abordez-vous cette fiprésident de l’USDK depuis le nale de coupe de France ? mois de mars. Comment se déJean-Pierre Vandaele : « Avec roule cette prise de fonction ? passion et confiance. Passion car Jean-Pierre Vandaele : « Elle a c’est une possibilité de ramener plutôt bien débuté même s’il est un trophée à Dunkerque. Et vrai que j’ai déjà été confronté à confiance car je crois dans ce quelques situations délicates mais groupe et dans ses qualités. J’acvous savez, dans le monde de l’en- corde une pleine confiance au staff treprise, nous rencontrons au quo- comme à l’équipe d’ailleurs. » tidien des problèmes similaires. Il faut alors regarder la situation du Près de trente bus se déplaceclub dans sa globalité pour en me- ront à Bercy. Etes-vous surpris surer la véritable vitalité : l’équipe par l’ampleur de la mobilisapremière est troisième en pre- tion ? mière division, le centre de forma- Jean-Pierre Vandaele : « Surpris tion, le pôle espoir et les équipes non, car je sais que nous avons la de jeunes obtiennent de très bons chance d’avoir, à Dunkerque, un résultats. Quant à notre équipe rétrès bon public. Je tenais d’ailleurs serve, elle est championne de Naà remercier les plus fidèles d’entre tionale 2 et évoluera donc en N1 la eux, ceux qui sont capables de saison prochaine. Et puis, il y a faire l’aller-retour Dunkerque-Toucette finale de coupe de France. » louse lors de la demi-finale de coupe de France. Pour cette finale, c’est toute la ville qui va pousser l’équipe. Ce qui me surprend par Etes-vous aujourd’hui pleine- contre, ce sont ces nouveaux visament entré dans la peau du pré- ges qu’on voit apparaître pour l’occasion. Ces supporters qui ne viensident ? nent pas toujours à la salle Jean-Pierre Vandaele : « Totale- Dewerdt mais qui, pour cette fiment oui. En février, je voyais le nale, vont se déplacer. Ces derfonctionnement de l’extérieur. niers jours par exemple, je ne Aujourd’hui, je suis à 150 % dans compte plus le nombre de personma fonction même si cela cela nes qui m’ont interpellé afin de me prend du temps. » glisser un petit mot d’encourageD’autant que vous avez eu à gé- ment pour l’équipe. C’est génial. » rer des péripéties, que ce soit en matière de recrutement ou Ce qui ne l’est pas forcément de situations internes au club… par contre, c’est l’absence d’indemnité pour les deux équipes Jean-Pierre Vandaele : « J’ai eu finalistes reversées par la une formation accélérée effective- Fédération… ment. C’est sans doute ce qui m’a permis de mieux comprendre les Jean-Pierre Vandaele : « Ce n’est rouages de ce club. Mais je n’ai pas normal. Je ne comprends pas. pas encore tout vécu, il y a eu des Imaginez que la place VIP était à moments difficiles mais aussi des 158 euros ! À ce tarif, nous n’en moments de réel bonheur partagé avons pas acheté, c’est exagéré avec les différents acteurs du club, même si je ne connais pas la nades petits bonheurs qui font ture des prestations. Nous déplaoublier tout le reste. J’espère çons notre équipe, nos supporters d’ailleurs ressentir cette joie dans et nous devons tout assumer, la un avenir tout proche. » moindre dépense inhérente à ce

« A 150% dans ma fonction »

Jean-Pierre Vandaele aborde cette finale avec passion et confiance.

voyage. Je ne trouve pas cela très logique mais c’est comme ça. Il faudrait que la Fédération revoie sa copie sur ce point. »

« Chambéry, une bonne source d’inspiration »

breux joueurs formés au club évoluent en équipe première. Aujourd’hui, c’est le meilleur des modèles en matière de construction de club, de projet, de stratégie ou de marketing. Les Lillois ont parfaitement programmé leur entrée dans leur grand stade. »

De quel président êtes-vous Un peu comme vous voulez le aujourd’hui le plus proche ? faire avec l’USDK ? Jean-Pierre Vandaele : « Je dirais Alain Poncet de Chambéry. Jean-Pierre Vandaele : « C’est J’ai eu la chance de me déplacer l’idée effectivement. Si comme lors d’un match de Ligue des Lille, dans deux ou trois ans, au Champions au Phare, la salle de moment de rentrer dans la grande Chambéry. Nous avons donc beau- salle, nous pouvions avoir une coucoup échangé sur leur fonctionne- ronne sur la tête, ce serait génial. ment, leurs projets. C’est une Nous travaillons pour dans tous bonne source d’inspiration en ma- les cas. » tière d’animation les jours de Dunkerque court après un titre match par exemple. » depuis des années. En tant que Si vous deviez nous citer un modèle de club sportif à suivre. Lequel serait-il ? Jean-Pierre Vandaele : « (Sans hésitation) Le LOSC ! La réussite de Lille est formidable. Le stade est en construction, l’image de cette équipe est très bonne, de nom-

donne pas de temps. Je veux gagner. Quel que soit le match, Dijon la semaine dernière ou Chambéry cette semaine et Toulouse vendredi prochain. Et tous les joueurs et membres du staff doivent être animés du même état d’esprit. » Etes-vous capable, par exemple, de taper du poing sur la table. On ne vous imagine pas dans cette posture…

Jean-Pierre Vandaele : « Non effectivement, ce n’est pas le genre de la maison. Disons que j’affiche plutôt une colère froide. Je suis prêt à tout entendre mais je ne supporte pas de voir quelqu’un faire passer ses intérêts personnels avant le bien du collectif. Vous savez, j’ai déjà pris et je prendrai encore des décisions. Tranquilleprésident, combien de temps ment certes, mais de manière cervous donnez-vous pour décrotaine. » cher un trophée ? Quelle serait pour vous la finale Jean-Pierre Vandaele : « Cette fiidéale ? nale de coupe de France sera une première occasion. Mais cela ne Jean-Pierre Vandaele : « Celle doit pas être la dernière. J’ai envie qui nous permettrait de revenir de vous répondre que je ne me avec un trophée dans les bras. »

L’USDK, c’est aussi eux...

L’USDK, c’est aussi eux...

Les moins de onze ans.

La deuxième équipe des moins de onze ans.


Finale de la Coupe de France de handball, Dunkerque-Chambéry

Patrick Cazal, sacré champion du monde à Bercy

« La salle où tu n’as pas envie d’être mauvais » Patrick Cazal, l’entraîneur-adjoint de l’USDK, partagera sans doute ses souvenirs "bercyiens" avec les joueurs dunkerquois. Juste histoire de les préparer à entrer dans l’arène de plain pied et dans le but, surtout, d’en sortir sans regret...

B

ercy est un peu son jardin. La plus belle scène d’une carrière qui l’a porté jusqu’au titre de champion du monde. Acteur majeur de la campagne de 2001, "Pat" Cazal ne voit « pas plus belle salle en France » et sans doute dans le monde d’ailleurs. Aux yeux des Barjots de Costantini dont il faisait partie, l’arène parisienne est un sanctuaire : « Quand je pense à Bercy, je songe aux bons moments, c’est une sensation géniale. Bercy, c’est l’endroit où tu n’as pas envie d’être mauvais car lorsque tu as le malheur de rater un geste, tu ne peux pas aller te cacher (rires). » A la simple évocation de ces fantastiques souvenirs, le regard du Réunionnais s’illumine comme aux plus belles heures de sa gloire. Cette montée d’adrénaline dont il raffole toujours, quasi-jouissive, orgasmique : « Cette salle, tu peux sentir toute la pression sur tes épaules au moment où tu es sur le terrain. Tu as cette montée d’adrénaline, ce frisson qui te parcourt le coeur. Bercy, c’est une salle pour ceux qui aiment être grands et beaux, ceux qui parviennent à transfor-

mer cette pression en énergie et croyez moi, ce n’est pas simple. » Le staff dunkerquois cherche toujours le moyen de reproduire le contexte parisien. Une peine perdue évidemment : « On peut tout répéter tactiquement et techniquement mais il nous sera impossible d’imiter l’ambiance de Bercy... » Les joueurs dunkerquois la découvriront donc samedi... cinq minutes avant le coup d’envoi. Vendredi soir, ils s’entraîneront dans cette enceinte tout juste animée par les quelques techniciens préparant le show du lendemain. Leur échauffement pré-finale, les Dunkerquois l’effectueront dans une salle annexe du POPB : « C’est une drôle de sensation, une boule dans le ventre, la bouche sèche...et la crainte de se casser la figure durant la présentation (rires) ! Je peux vous dire qu’avec l’équipe de France, c’était le petit défi : ne pas se prendre les pieds dans un fil où je ne sais quoi. Sinon, seule la notion de groupe peut permettre d’aborder sereinement ce contexte : se dire, voilà, nous sommes quatorze joueurs, le staff, prêts à rele-

ver le défi, ensemble dans le seul but de gagner, certifie l’entraîneur-adjoint, d ’une voix passionnée, la différence, ce sera cette solidarité. S’il y a une erreur, la compenser sans se poser mille et une questions, ne pas rester sur un échec durant, deux ou trois minutes. Passer à autre chose, être appliqué, concentré et fixé sur un objectif : gagner. Et si vous avez la chance de soulever un trophée dans cette salle, vous ne touchez plus le sol... »

Dompter Bercy Passer en trois secondes de l’euphorie à la réflexion, jongler avec ses émotions, puiser dans une énergie indécelable aujourd’hui...à l’image de la performance des Dunkerquois lors de la demi-finale face à Toulouse. Le décor était évidemment bien moins cossu et pourtant, pour gagner le droit de voir Bercy, les Dunkerquois se sont armés d’une volonté à toute épreuve :« J’ai confiance dans ce groupe, après cette demi-finale, je le sais capable de se mobiliser, d’effacer les individualités au profit du collectif. C’est étonnant

mais, dès le début de la demi-finale à Toulouse, nous sentions un truc particulier. Les regards, les attitudes, j’ai retrouvé le frisson car il ne faut pas se leurrer, aujourd’hui, un staff, une fois le match démarré, met son destin entre les mains des joueurs. C’est à eux de finir le travail... » Et de réussir à dompter Bercy et de porter, enfin, la casquette de vainqueur. Ce statut qui accorde bien plus que strass et paillettes. Pour Cazal, l’essentiel est ailleurs. « Evidemment, que nous allons leur parler, les mobiliser mais ils doivent juste comprendre une chose : une victoire, non seulement, personne ne peut te l’enlever mais surtout tu te souviens toujours de ceux avec qui tu as gagné. à chaque fois que tu les revois, ces rencontres te ramènent à ces formidables souvenirs. Quand tu gagnes avec un coéquipier, tu n’as plus la même relation et même si, la saison prochain, certains arrêteront, d’autres partiront, ils auront ce formidable souvenir en commun... » Et peut-être que dans quelques années, ce sera au tour des Dunkerquois de raconter comment ils ont dompté Bercy.

Jalel Touati et Sébastien Bosquet ont déjà joué à Bercy

« Seule la victoire permettra d’en profiter » I Heureusement, il y aura l’entraînement de vendredi. Durant plus d’une heure, les Dunkerquois prendront la mesure de l’enceinte parisienne : « C’est difficile à imaginer mais Bercy plein c’est six fois la salle Dewerdt », décrit Bosquet l’un des deux Dunkerquois à avoir déjà

foulé Bercy sous 15 000 pai- Jalel Touati, la façon dont res d’yeux. chacun va appréhender l’évèJalel Touati complète cette nement. » Sébastien Bosprolonge l’anapaire dont le rôle s’annonce quet lyse : « Pour certains, ce sera crucial à l’heure de démarrer motivant, galvanisant. Pour le show : « L’idée, c’est de d’autres, ce sera plus complipréparer un peu tout le qué, le poids de la salle, la monde, de leur expliquer la pression du public. » Et quelfaçon dont ça se passe avec ques secondes pour passer une limite toutefois, précise d’un sentiment à l’autre.

L’USDK, c’est aussi elles...

Les moins de 18 féminines.

« Si on commence à regarder dans les tribunes, on est mort » Un mementum où se joue finalement une grande partie de cette finale : l’entrée des joueurs. « C’est là que tout se joue, révèle Bosquet, je me souviens que lors de mes débuts en équipe de France, les anciens n’arrêtaient pas de me brancher " tu vas voir, ça va aller et cela avait le don de faire grimper la pression." A cette époque, Jackson Richardson jouait encore et le speaker annonçait son prénon "Jackson...." et la salle hurlait "Richardson." C’était énorme. Là, il faut être costaud. » Encaisser la décharge émotionnelle, faire le vide sans jamais perdre de vue

Jalel Touati.

l’objectif : « Si on commence à regarder dans les tribunes, on est mort. Je ne m’inquiète pas trop pour les joueurs expérimentés, je pense aux plus jeunes, signale le capitaine dunkerquois, ils vont avoir la

Sébastien Bosquet.

chance de faire un Bercy, dans une carrière c’est énorme. Mais, croyez-moi, seule la victoire permet d’en profiter. » Touati confirme : « L’important, c’est la solidarité, ne pas penser à profiter du contexte. Ce sera peut-

être pour l’après-match. Personnellement, l’ambiance de Bercy ne m’a jamais paralysé, c’est même plutôt le contraire. » Jalel Touati, à Bercy, se sent pousser des ailes. Espérons que ce soit aussi le cas de ses coéquipiers.


Finale de la Coupe de France de handball, Dunkerque-Chambéry

Interview - Yérime Sylla, le coach dunkerquois

«C’est le moment…» Ce sera sa première finale à la tête de l’USDK. En 2001, année de la première finale de coupe de France du club, Yérime Sylla était encore joueur. Dix ans plus tard, il veille à préparer au mieux sa formation à cette finale. Une page importante de l’histoire du club. La quête de concret pour un collectif dont la plupart des joueurs seront encore dunkerquois pour les trois ou quatre prochaines années. Le coach nordiste rêve du carton plein : troisième place et premier titre Yérime, durant ce dernier mois, la seule rencontre totalement maîtrisée par l’USDK est la demi-finale de coupe de France à Toulouse. Vous avez “galéré” face à Saint-Cyr, Istres, Cesson ou Dijon. Ces atermoiements sont-ils liés à cette finale de coupe de France ?

Yérime Sylla : « C’est forcément un peu lié mais je ne suis pas étonné. Ce n’est pas une situation propre à Dunkerque, c’est surtout la confirmation d’une densité extrême de ce championnat. Chambéry a par exemple perdu à Saint-Raphaël et à Nantes. Nantes perd à Paris ou contre Toulouse. Je pense que c’est aussi une question de période, pour tout le monde, la saison a été longue et on le ressent aujourd’hui. »

C’est donc compliqué de sera par exemple privé de courir deux lièvres à la Xavier Barachet, aussi imfois… portant en attaque qu’en défense ? Yérime Sylla : « On vise le haut niveau pour cela, on ne Yérime Sylla : « La conjoncva donc pas s’en plaindre. ture nous semble favorable Mais nous avons une exi- effectivement avec le retour gence : celle de ne rien lâ- de nos blessés. Quand on cher. Ainsi, que ce soit pour voit le cheminement de Sécette finale ou pour la troi- bastien (Bosquet), on se dit sième place, nous n’avons que cette coupure lui a fait pas le droit à l’erreur. Nous du bien, elle lui a remis un souhaitons finir troisièmes coup de boost, un coup de car nous avons toujours fraîcheur. Bastien (Lamon) considéré le championnat et “Mike” (Grocaut) sont des comme un baromètre. Nous joueurs importants de notre avions terminé quatrièmes, collectif. » en gagnant une place, nous Quels souvenirs vous progressons. » laisse la confrontation

« La conjoncture nous semble favorable »

Le contexte semble aujourd’hui favorable à Dunkerque si l’on compare avec Chambéry qui

Yérime Sylla, le coach dunkerquois.

bitrage là où Philippe Carrara (chargé d’observer tout ça pour les instances nationales), en avait relevé onze… Cela joue forcément mais n’explique pas tout. Nous avions manqué dans la préparation à l’image de nos réponses au défi physiavec Chambéry en cham- que. Nous avions foncé tête baissée, portés par une enpionnat ? vie sans faille. À certains moYérime Sylla : « Un goût ments du match, c’est intéd’amertume d’abord car l’ar- ressant. A d’autres moins. » bitrage avait énormément pesé. Je me souviens avoir Ne craignez-vous pas le répertorié neuf erreurs d’ar- contexte de Bercy… ?

Yérime Sylla : « Je ne crains pas l’inhibition mais tout le contraire. J’ai peur que les joueurs en fassent trop justement, souhaitent aller trop vite, finir le travail avant même qu’il n’ait commencé. C’est d’ailleurs ce qui nous avait un peu coûté le match à Chambéry. On attaque, on attaque et on prend un 4-0. Dans cette finale, il y aura des moments clés à ne pas rater. »

Yérime Sylla : « Non, tant ce groupe peut-être parfois “compliqué à vivre”, tant il ne se préserve jamais. Il est toujours dans l’engagement. » Sentez-vous une ambiance particulière, semblable à celle qui précède les grands moments ?

Yérime Sylla : « C’est le moment… Vous savez comme dans ces scénarios où tout Vos joueurs se sont-ils pré- le monde a terminé de se servés ces dernières se- préparer et est prêt à partir. Voilà, c’est le moment… » maines ?

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Finale de la Coupe de France de handball, Dunkerque-Chambéry

Gros plan - Vincent Gérard, le gardien dunkerquois évoque cette finale

Vincent Gérard, l’étincelle...

L’immensité et l’ambiance du Palais Omnisports de Paris Bercy iront sans doute comme un gant à Vincent Gérard. Le gardien dunkerquois raffole des chaudes ambiances, il devrait être servi... France qu’il mériterait tant de rejoindre. Il espère d’ailleurs profiter de son duel avec Cyril Dumoulin, son homologue chambérien régulièrement sélectionné chez les Bleus, pour rappeler à une certaine France du hand basée à Toulouse, qu’il n’est pas si loin des tous meilleurs : « J’aimerais bien montrer à tout le monde que je suis aussi bon que Dumoulin. Après, c’est sûr, je n’ai pas son expérience internationale mais j’espère montrer que l’écart qui existe entre lui et moi n’est pas si grand... »

« Ce n’est que du hand... »

Vincent Gérard est heureux de jouer à Bercy.

O

n l’imagine tout à fait sous les projecteurs de Bercy, à son aise devant pareille ferveur, transcendé par l’ambiance du POPB. Vincent Gérard, le gardien dunkerquois, est

d’abord un excellent gardien, le meilleur de LNH selon nous, avant d’être un showman. Samedi, pour la première fois de sa carrière, Gérard évoluera à Bercy, berceau de cette équipe de

Christian Gaudin, ancien gardien des Bleus, présente ce duel comme l’une des clés du match (voir ci-contre). Pas de grande finale sans grands gardiens donc selon cet observateur avisé. A Miami d’ailleurs, lors de la victoire d’Istres face à Montpellier en coupe de la ligue, Vincent Gérard (alors à Istres) s’était distingué avec un récital de 26 arrêts : « L’écart était tel avec Montpellier que la performance du gardien était une nécessité. Entre "Chambé" et Dunkerque, il y a moins d’écart. Maintenant, c’est une certitude, tout le monde devra être à 100 % y compris

moi. » Et un Gérard à 100% sur les tirs longue distance des Basic, Bicanic et autre Saurina aura forcément un rôle à jouer. Lors de la dernière confrontation entre Dunkerque et Chambéry, l’artilleur Saurina avait d’ailleurs sonné la révolte des montagnards. Gérard en a conscience et, depuis des semaines déjà, il étudie les tireurs adverses sous toutes les coutures même si, selon lui, l’essentiel sera sans doute ailleurs. Quelque part, niché entre la pression et la

décontraction. Entre l’ambition et la confiance. Dunkerque s’est offert une finale, inutile de l’aborder les épaules basses sous le poids d’une pression inutile : « Avec Istres, notre objectif principal, c’était l’Europe et donc une qualification en finale, se souvient-il, résultat, nous avions disputé la finale sans pression. Nous ne nous sommes pas posés la moindre question et je me souviens que nous avions commencé à regarder le score à la 50e. Ce sont des moments rares dans la vie

L’USDK, c’est aussi eux...

La troisième équipe des moins de treize ans...

d’un joueur, il faut savoir les apprécier à leur juste valeur même si, évidemment, la victoire démultiplie tous les sentiments. » Le gardien dunkerquois n’insiste pas sur l’importance du succès. Sans doute parce que la culture de la gagne est inscrite dans son ADN. Pour lui, le succès est une évidence. Si samedi, Vincent Gérard, harangue, conteste, râle, ce sera de bon augure pour Dunkerque. Cela signifierait que son gardien est entré de plain pied dans la finale.



Finale de la Coupe de France de handball, Dunkerque-Chambéry

Vincent Talleux, le kiné a déjà gagné à Bercy L’USDK, c’est aussi eux...

« Ils partent la gagner » qui attend Dunkerque lors de ce voyage parisien.

Avec les basketteuses dunkerquoises en 2005 Kiné de l’USDK depuis quatre ans, Vincent Talleux ne passe pas un samedi sans venir aux nouvelles des résultats du sport dunkerquois : « Alors, elles ont fait quoi les filles… ? » En l’occurrence, les basketteuses du DMBC.

Vincent Talleux, en pleine intervention...

C

es dernières semaines, les joueurs sont venus plus souvent, une petite douleur par-ci, une autre par-là, ils sont plus vigilants », sourit Vincent Talleux. Le kiné de l’USDK a eu du pain sur la planche ou plutôt sur la table : remettre d’aplomb les chevilles de Mickaël Grocaut ou Pierre Soudry, soigner la blessure musculaire de Sébastien Bosquet au mollet, et laisser tranquillement la fracture du

nez de Bastien Lamon se consolider. Pour ce rendezvous de Bercy, le groupe sera au complet même si le staff médical n’a plus qu’une préoccupation : garder l’œil ouvert pour déceler le moindre pépin. « C’est le danger, cette finale, pour en discuter avec les joueurs, tout le monde veut y participer. Certains peuvent donc être tentés de masquer une petite douleur de saison par exemple », précise Vincent Talleux qui sait précisément ce

Avec elles, Vincent Talleux a remporté le trophée coupe de France en 2005 lors d’un week-end où le basket régional avait pris possession du POPB : « C’était génial, il y avait les filles du DMBC évidemment, les garçons de Boulogne et ceux du BCM. Je me souviens de cette ambiance dans les sous-sols de la salle, ces bus remplis de carnavaleux. La sécurité avait tenté de nous faire sortir. Devant l’ambiance, ils ont abandonné. On était tellement nombreux… » Le kiné espère évidemment redécouvrir à la douce atmosphère de la victoire. A l’aube du rendez-vous, les sensations sont bonnes : « Les joueurs ne partent pas la jouer, ils partent la gagner… »

L’école de hand.

L’USDK, c’est aussi eux...

Les moins de 20 ans.


Finale de la Coupe de France de handball, Dunkerque-Chambéry

Interview - Michel Delebarre, député-maire de Dunkerque

« Un fabuleux moment de communion entre une équipe et son public » Samedi, Michel Delebarre sera évidemment dans les travées du Palais Omnisports de Paris-Bercy. Avec l’espoir de voir l’USDK soulever le premier trophée de son histoire

C’est souvent tout sourire et en famille que Michel Delebarre suit les matches de hand.

Q

uel est votre rapport au handball? De tous les sports pratiqués sur le territoire communautaire, c'est celui qui semble le plus vous faire vibrer. Etesvous d'accord ? Michel Delebarre, président de la communauté de Dunkerque, député-maire : « J'apprécie beaucoup ce sport, pour son engagement physique, pour sa rapidité, ses retournements de situation. Il est sûr que l'arrivée de l'USDK au plus haut niveau français n'a fait que renforcer mon attirance pour ce sport qui, du reste, est également celui qui, au rang des pratiques collectives françaises, brille le plus au niveau international. J'aime aussi l'implication des joueurs dans la vie de leur cité. Les handballeurs demeurent des défenseurs de leur territoire. Cela dit, mes "vibrations" sont générales pour le sport dans le Dunkerquois qui est un excellent vecteur d'image pour notre ville et notre agglomération. La présence de nos clubs à des niveaux intéressants, leur représentation sur les scènes régionale, nationale, internationale, pas étrangères à la qualité de nos installations et le savoir-faire de nos éducateurs, sont importantes pour le Dunkerquois. Je vois avec plaisir le hockeysur-glace remporter le titre de Division 2 et accéder à l'échelon supérieur, le BCM aborder les play-off en confiance, je croise les doigts pour l'USLD, me félicite du maintien des basketteuses du DMBC, suis toujours de manière intéressée les évolutions des gymnastes ou de nos nageurs... »

« Les titres sont nécessaires car ils sont la preuve du travail de fond qui est effectué. »

L'USDK est toujours en quête d'un titre. Pourquoi est-ce si important ? M.D. : « Depuis maintenant plusieurs années, le club dunkerquois, fort du soutien des collectivités locales et de nombreux partenaires privés, s'est structuré et développé pour devenir l'un des clubs majeurs du handball français. Conquérir un premier titre permettrait de confirmer le travail engagé par Nicolas Bernard et aujourd'hui poursuivi par Jean-Pierre Vandaele. Les titres sont nécessaires car ils sont la preuve du travail de fond qui est effectué. Ils

sont les vitrines de ce boulot entamé, souvent, depuis de longues années. Les titres font venir le public, font parler de l'équipe concernée, les titres sont nécessaires pour conserver toute la crédibilité de nos actions sportives. L'USDK est présente parmi les meilleures équipes françaises depuis des années. Un titre serait une récompense méritée. J'ajoute que la perspective de la grande salle d'agglomération, exige que nous ayons des affiches de qualité à offrir aux spectateurs de notre région et bien audelà... » Que pensez-vous de cette saison 2010/2011 de l'USDK? M.D. : « Le club réussit une saison tout à fait honorable avec de très bonnes chances de terminer à la troisième place du championnat. Ce serait remarquable dans un contexte national qui devient de plus en plus concurrentiel au niveau du handball français. Les ambitions des uns et des autres augmentent et l'USDK doit défendre constamment son rang. Cette saison est toute particulière, également, suite à la disparition de Nicolas Bernard, une figure emblématique de la vie sportive et municipale dunkerquoise. Cette finale de Coupe de France sera aussi la sienne. L'arrivée de Jean-Pierre Vandaele, qui succède à Nicolas est un bien pour le club. Le challenge qu'il s'est donné n'est pas mince que ce soit dans la succession qu'il a accepté d'assumer ou dans les objectifs qu'il désire atteindre. » Jean-Pierre Vandaele traverse un début de mandat pour le moins compliqué? Quel doit être, selon vous, le rôle de président? M.D. : « Ce rôle ne peut être défini de manière exclusive... Il n'existe pas un costume de président. Nicolas exerçait la présidence à sa manière, Jean-Pierre, à la sienne. Leur principal point commun est en tout cas la passion et l'amour que l'un a voué et l'autre continue de vouer pour le maillot dunkerquois. Rien n'a été facile pour Jean-Pierre Vandaele depuis son arrivée. Mais c'est un homme expérimenté, de sang-froid, un diplomate qui saura poursuivre l'ascension de l'USDK. »

« Il faut réussir le recrutement pour la saison prochaine »

La Fédération Française de Handball a entamé des négociations avec les instances européennes afin d'obtenir un troisième ticket en ligue des champions pour la France, qu'en pensez-vous sachant que la troisième place est aujourd'hui occupée par l'USDK ? M.D. : « Au-delà de la troisième place occupée par l'USDK, je crois, au vu des résultats de nos club français sur la scène européenne mais aussi et surtout des résultats exceptionnels de notre équipe nationale, que le handball français prouve toute sa qualité dans la formation de ses jeunes joueurs et dans sa capacité à favoriser leur éclosion au sein de nos club nationaux. Un troisième ticket en ligue des champions pour la France ne me semblerait pas injustifié. Qu'il puisse être décerné à l'USDK serait à mon avis intéressant ne serait-ce que pour l'expérience qu'une telle participation, parmi les grands d'Europe, pourrait apporter... On ne sait jamais... et pour cette raison, il faut réussir le recrutement pour la saison prochaine. Si je peux regretter le choix de Jérôme Fernandez je ne peux que me réjouir des belles options que semblent avoir prises l'USDK sur de talentueux joueurs prêts à éclore au plus haut niveau français et pourquoi pas international. » Vingt-cinq bus sont aujourd'hui annoncés en partance pour Bercy, le 21 mai prochain. Etes-vous surpris par cette mobilisation ? M.D. : « Non, je ne le suis pas... Les gens d'ici sont fiers du Dunkerquois, fiers de leurs équipes et solidaires... Leur ferveur quotidienne est illustrée par cette mobilisation qui semble dépasser celle des pourtant bouillants Chambériens. Cette finale sera un fabuleux moment de communion entre une équipe et son public, entre une équipe et les habitants de son territoire. Un moment que je souhaite magique pour tous les amoureux du sport dunkerquois. Comme ce fut déjà le cas pour les participations du BCM aux finales de coupe de France. » Bercy est une salle que vous commencez d'ailleurs à bien connaître. Y serez-vous le 21 et quels souvenirs gardez-vous par exemple de la victoire du BCM lors de la coupe de France en 2005, notamment de votre passage sur le parquet en fin de match... ? M.D. : « Bien entendu que j'y serai ! En supporter de notre équipe... Le souvenir que j'ai

de 2005 c'est cette merveilleuse communion, cet enthousiasme du public dans les travées de Bercy... Le souvenir aussi d'une victoire maîtrisée, construite... Mais quelle ambiance dans les tribunes ! Une ambiance digne de l'événement... J'en veux de telles dans la grande salle d'agglomération que nous construirons à Petite-Synthe. Ces arènes sont faites pour de tels rendez-vous... »

« Allez, en rêvant un peu, pourquoi ne pas songer à un titre de champion de France en basket ou (et...) en handball, pour l'inauguration de la salle en 2014, ne serait-ce pas fabuleux ? »

Récemment, vous visitiez la salle de Malmö dans la perspective de la future Arena dunkerquoise. Où en est ce projet et qu'attendez-vous de l'USDK d'ici la construction de cette enceinte sportive? M.D. : « Le projet est désormais engagé puisque l'appel d'offre a été lancé pour la construction de la salle et différents grands groupes y ont répondu, prouvant tout leur intérêt pour une telle réalisation. Nous avons visité la salle de Malmö qui nous a donné de très bonnes idées que ce soit sur la construction, sur l'aspect pratique de la salle, sur les besoins sportifs et d'accueil du public, de la presse, mais aussi sur l'utilité d'une véritable sobriété de construction, sur l'exploitation, l'environnement de l'Aréna... Un voyage instructif auquel ont d'ailleurs participé les présidents du BCM et de l'USDK. J'ai vu leurs yeux briller... Il est évident que d'ici la construction de cette enceinte, leur maintien parmi les meilleures équipes nationales sera nécessaire. Leur montée en puissance également sur le plan des structures certainement, sur celui de l'animation de la salle lors des matches, etc... Allez, en rêvant un peu, pourquoi ne pas songer à un titre de champion de France en basket ou (et...) en handball, pour l'inauguration de la salle en 2014, ne serait-ce pas fabuleux? Ce serait, en tout cas, le meilleur moyen pour que chacun, dans le Dunkerquois, puisse symboliquement et sentimentalement s'approprier la grande salle. » Quel serait pour vous le scénario de la finale idéal ? M.D. : « Il n'y a pas de scénario idéal. Il n'y a qu'un seul scénario : la victoire de l'USDK ! »


Finale de la Coupe de France de handball, Dunkerque-Chambéry

Interview - Frédéric Brindelle, la voix du hand sur Canal +

« Un vrai test pour le handball français » Son timbre de voix arrose les campagnes de l’équipe de France depuis 1997. Frédéric Brindelle commentera samedi la finale de la coupe de France en espérant voir le handball frapper un grand coup sur la scène nationale En bref

Le palmarès 1975 - Bordeaux 1976 - Marseille 1978 - Saint-Maur 1985 - Nîmes 1986 - Nîmes 1987 - Gagny 1989 - Créteil 1990 - Bordeaux 1991 - Vénissieux 1992 - Vénissieux 1993 - Vitrolles 1994 - Nîmes 1995 - Vitrolles 1996 - Ivry 1997 - Créteil 1998 - Toulouse 1999 - Montpellier 2000 - Montpellier 2001 - Montpellier 2002 - Montpellier 2003 - Montpellier 2005 - Montpellier 2006 - Montpellier 2007 - Paris 2008 - Montpellier 2009 - Montpellier 2010 - Montpellier

Frédéric Brindelle, que pensezvous de cette initiative de la Fédération Française de Handball visant à organiser une journée "finales coupe de France" à Bercy ? Frédéric Brindelle : « Il s’agit d’une réflexion à plusieurs étapes, j’ai d’ailleurs participé à certains des groupes de travail. Aujourd’hui, le basket ou le hockey-sur-glace sont capables de remplir Bercy sur un événement. Il est indispensable pour le handball d’être également en mesure de proposer une manifestation de clubs d’envergure. La coupe de France propose le cadre idéal. En réunissant toute la famille du hand, c’est aussi l'assurance d’avoir un public conséquent. Ce qui est capital pour la réussite de ce ren- Frédéric Brindelle (à droite) aux côtés de Greg Anquetil. dez-vous, qui doit être un moment Près d’une trentaine de bus pren- Frédéric Brindelle : « Sur Canal, via fort de la saison. » dront la direction de Bercy de- Sport +, nous avons le meilleur du L’affiche ne souffre-t-elle pas de puis Dunkerque. Pensez-vous hand avec la Ligue des Champions que le POPB sera plein ? l’absence de Montpellier ? et l’équipe de France évidemment. Frédéric Brindelle : « Oui, je pense. Mais le hand a beau remporter tous Frédéric Brindelle : « C’est la finale Je l’espère dans tous les cas. Eviidéale car elle prouve qu’il n’y a pas demment, il ne le sera pas toute la les titres internationaux, il a besoin que Montpellier dans le champion- journée. Mais l’idée est qu’il le soit d’un fort championnat. Et pour cela, nat de France. Elle est surtout totale- pour les finales féminine et mascu- les salles doivent être pleines ment indécise entre deux des line. C’est l’un des grands enjeux de comme à Dunkerque, Nantes, meilleurs clubs français. Dunkerque cette journée : des finales dans un Chambéry ou Montpellier. Le hand comme Chambéry méritent de dis- Bercy vide seraient catastrophiques doit pouvoir mobiliser. J’ai fait part à mes décideurs du tournant traversé puter cette finale, dans un tel en termes d’image. » contexte avec l’espoir de décrocher Le groupe Canal + négocie ac- selon moi par le hand français car je un titre. Mais ne nous voilons pas la tuellement avec la LNH la diffu- pense que ce sport est à un moface, je le répète, c’est un vrai test sion de certaines rencontres de ment charnière de son histoire. Un pour le handball français et il doit D1. Pouvez-vous nous en dire peu comme avec le rugby, Canal pourrait être au début de l’histoire. être réussi. » plus ?

Les discussions sont en cours et les décisions seront prises prochainement. » Revenons à cette finale. Quel est votre regard d’observateur sportif ? Frédéric Brindelle : « Je pense que cela va s’équilibrer car Chambéry doit composer avec l’absence de Xavier Barachet (ce qui n’a pas empêché les Savoyards d’éliminer Montpellier en quart de finale d’ailleurs). Dunkerque sera au complet avec une grosse envie forcément. Chambéry tentera de compenser avec son expérience. Dunkerque possède de très bons joueurs dont Bosquet évidemment. » Quels conseils donneriez-vous aux supporters de l’USDK chargés d’assurer l’ambiance ? Frédéric Brindelle : « Déjà, il faut qu’on les voit. Je pense que cela ne posera pas de problème. Ensuite, il faut encourager ses joueurs évidemment. Il n’y a pas de grande équipe sans vrai public. Aujourd’hui, la référence, ce sont les Blue-Fox de Montpellier. Il sont organisés, toujours nombreux. A l’image, c’est génial. » Parlez nous de votre finale idéale ? Frédéric Brindelle : « Je vais vous faire rire. Chambéry mène tout le match. Dunkerque égalise à dix secondes de la fin sur un penalty de Sébastien Bosquet et on départage tout le monde aux jets de 7 mètres ! »

Trois entraîneurs de D1 donnent leur avis...

Pascal Léandri : « Celui qui fera abstraction du trophée le gagnera » Christian Gaudin (Saint-Raphaël) I « Aujourd’hui, avec les

absences de Barachet et le retour tout frais de Detrez, Dunkerque a un avantage. Handballistiquement parlant, je pense que le duel entre Cyril Dumoulin et Vincent Gérard sera capital. Si Gérard parvient à sortir un match comme vient de le faire par exemple Ploquin chez nous lors du match face à "Chambé", Dunkerque gagnera. Il y aura aussi de l’émotion évidemment mais une fois que vous êtes sur le 40x20, vous zappez. Je me demande juste si Butto, qui est un excellent mais jeune joueur, sera capable d’encaisser cette charge émotionnelle. »

Pascal Léandri (Ivry) I « D’abord, je ne pense

pas être la personne la plus objective car mon coeur va évidemment battre pour Dunkerque. J’ai joué dans ce club, j’y ai des amis et j’espère qu’il vont la gagner. Ils voudront sans doute rendre le plus beau des hommages à Nicolas Bernard. Pourvu qu’ils y parviennent. Sur le plan sportif, la question est de savoir dans quel état vont se présenter les deux équipes. Dunkerque aura un banc plus large. Je pense que c’est celui qui fera abstraction du trophée qui le gagnera. Celui qui parviendra à ne pas avoir la peur de tout perdre. Pour moi, c’est du 52-48 pour Dunkerque. »

L’USDK, c’est aussi eux...

L’USDK, c’est aussi eux...

La troisième équipe des moins de onze ans.

Les deuxième équipe de moins de 17 ans.

Stéphane Imbratta (Tremblay) I « C’est une belle finale

entre deux clubs en quête d’un titre depuis un moment. Je pense que la défaite de Chambéry à Montpellier en championnat n’est pas forcément une bonne nouvelle pour Dunkerque. Aujourd’hui, il faut un titre à "Chambé". Mais je pense que cette finale sera équilibrée, Dunkerque arrivera au complet, motivé évidemment. Dans une finale, l’entame est capitale, je m’attends à une confrontation très équilibrée. »


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Finale de la Coupe de France de handball, Dunkerque-Chambéry

L’USDK a déjà disputé quatre finales

Anecdotes de finales En 1991, Canal + arrive à la mi-temps… Le Grand Vénissieux. Celui des Lathoud, Kervadec, Basic et autre Munier (ce dernier étant aujourd’hui le directeur sportif de Chambéry). Dunkerque se hisse en finale. Dernier acte en aller-retour. Dans une salle Dewerdt bondée, Dunkerque prend la foudre à l’aller et s’incline de 10 buts. Au retour, dans le Palais des Sports de Gerland, Canal +, diffuseur de la finale, devant les faibles probabilités de

voir Dunkerque s’imposer, choisit de démarrer sa retransmission à la mi-temps. Au bout de trente minutes, Dunkerque mène de… 6 buts. « Je peux vous dire que nous ne faisions pas les fiers, heureusement nous avons su revenir dans le match », se souvient Denis Lathoud.

2000, Coubertin pris d’assaut « C’est le meilleur public de France », l’hommage de Greg Anquetil au public dunkerquois présent en masse dans les travées de Coubertin. Mille Nordistes qui ne suf-

firont pas à renverser la machine montpelliéraine. Les joueurs de Patrice Canayer qui remporteront d’ailleurs huit des neuf éditions à venir…

la cage adverse. Seulement, à la dernière seconde, le Dunkerquois prend un tir sur la tête d’un certain Nikola Karabatic. Le futur meilleur joueur du monde a déjà la tête dure et Bosquet se 2001, Bosquet se casse la main. Sans son casse la main sur la atout numéro 1 en attaque, Dunkerque perd en finatête d’un petit le….contre Chambéry. Dix jeune… Nikola jours plus tard, en championKarabatic nat, l’USDK prend sa revanLe décor change. Dunker- che avec un énorme Eric Fruque se hisse cette fois en fi- chart. nale de la coupe de la Ligue. 2004, Pourtant, en demi-finale, le drame suédois l’USDK est opposée à… Montpellier. Un Sébastien Trois finales de coupes natioBosquet de gala met le feu à nales et une de coupe d’Eu-

Jessy Vermersch, lors de la finale de la Challenge Cup.

rope. En 2004, Dunkerque affronte Skövde en finale de la Challenge Cup. À surveiller, côté suédois, un certain Dawid Nilsson, aujourd’hui à Dunkerque. À Dewerdt, l’USDK balaie d’abord Skövde s’offrant le luxe de mener 21-16. Temps mort puis catastrophe. De montée

L’USDK, c’est aussi elles...

L’USDK, c’est aussi eux...

Les moins de 15 ans féminines.

La première équipe des moins de quinze ans.

de balle en montée de balle, l’USDK laisse revenir Skövde à une petite longueur. Ils ne le savent pas encore mais les Dunkerquois viennent de laisser passer leur chance. Au match retour, en dépit d’un très bon Ragnar Oskarsson notamment, Dunkerque s'incline 24-27.


Finale de la Coupe de France de handball, Dunkerque-Chambéry

Supporters - Près de 1 500 supporters dunkerquois seront à Bercy

Quentin, cadet d’une famille handballisée... À Dewerdt, leurs places sont réservées dans la tribune des Handiablés, juste sous le panneau d’affichage. Samedi, les Caenevet, Pascale et Philippe les parents, Quentin le fils cadet et sans doute Marjorie et Céline, les filles, seront évidemment du voyage vers Paris. Plus de 25 bus partiront depuis le parking du stade Tribut, remplis de supporters portés par une ferveur sans limite. Une joyeuse colonie animée d’un unique dessein : prolonger la fête jusqu’au bout de la nuit...

Q

uentin est fier de présenter sa collection de maillots. Ceux de Bosquet et Grocaut cette saison ou d’autres, bien plus anciens, quasiment vintage... Marjorie, sa soeur, se sert d’ailleurs de la tunique de Bosquet comme chemise de nuit. Quentin, 17 ans... et déjà 13 saisons de Handiablés à son actif, vise le "57" de Butto après la finale de Bercy : « Il est bon cette saison, il marque pas mal de buts et puis, je ne sais pas pourquoi, c’est un joueur que j’aime bien. » Un parmi tant d’autres pour cette famille Caenevet qui vibre au son de la mélodie des parquets. Le bruit des ballons dans les filets, le crissement des baskets sur le Gerflor, la fanfare, bref, l’ambiance de la salle, rien ne leur échappe. Quentin est prêt à tout pour encou-

rager ses poulains : « Je devais faire un mot d’excuse pour la demifinale de la coupe de France à Toulouse, j’ai écrit "déplacement pour encourager l’USDK..." » Le proviseur passera l’éponge devant pareille de passion. 48 heures de déplacement, 40 heures de bus et un bonheur plein, intense. Quentin se nourrit de ces souvenirs : « La montée des joueurs dans la tribune après le match, le verre que nous avons partagé avec eux, au pied du bus, juste avant de reprendre la route. Franchement, c’était trop bien, cela me donne des frissons », se souvient, ému, celui qui fut longtemps le plus jeune supporter dunkerquois. Et fidèle qui plus est. « Dès que nous le pouvons, avec mes parents, nous faisons les déplacements. » Dijon, Cannes, Créteil, Paris, Ivry, Nantes ou encore Skövde en Suède :« Un souvenir

Quentin espère ajouter le maillot de Butto à sa collection.

formidable, explique Philippe, paternel d’une famille décidément handballisée jusqu’aux bouts des ongles. Même si nous n’avons pas gagné la coupe d’Europe, cela reste mon meilleur souvenir. Les 24 heures de bus, on ne les a pas vue passer... » Samedi, le voyage jusqu’à Bercy sera plus court. Un peu plus de trois heures d’abord passées à refaire le monde, la pres-

sion grimpant au fil des bornes : « Evidemment que je suis impatient, je veux les voir gagner, » martèle Quentin qui n’emmènera pas ses maillots. Et pour cause : « Logiquement, pour les déplacements, c’est le polo bleu ciel mais tout le monde va porter le tee-shirt du supporter, explique-t-il, il sera blanc. » Quentin, pour cette finale, n’aura pas besoin de justifier son

absence à ses profs. Il espère juste ramener la coupe à Dunkerque, histoire de connaître, enfin, cette victoire euphorisante. Et si, par bonheur pour Quentin, Baptiste Butto a l’occasion de lire ces quelques lignes...Quentin a déjà prévu une place dans son armoire à maillots, juste à côté d’une photo-souvenir sur laquelle il espère bien voir apparaître un trophée.

L’avis des supporters... Les fidèles suporters de l’USDK seront évidemment de la partie

Les Handiablés croient en « leur bonne étoile » I Les

jumeaux, Christophe et Olivier, Françoise, la présidente des Handiablés et bien d’autres encore, les fidèles de l’USDK vont évidemment investir Bercy. Cordes vocales sur 220 volts et palpitant battant la chamade, ils rêvent tous « d’une victoire ». Bizarrement, eux ne parlent pas de belle aventure ou presque. Comme si, à l’image des joueurs, las de campagnes aux mains vides, ils voulaient rentrer à Dunkerque les poches pleines : « Nous voulons gagner, reconnaît Françoise Heim,

c’est important pour tout le monde, le club, les supporters et évidemment les joueurs. » Christophe et Olivier ont eux fini par raser la moustache du pari avec Vincent Gérard. Les poils ne plaisent pas toujours à tout le monde : « C’est lui qui a lâché, » sourit Christophe venu au hand au XXe siècle, aspiré par le biais des places gratuites distribuées dans les collèges. Depuis, lui et son jumeau, ne manquent jamais un match. Toujours placés au même endroit, ils martyrisent la grosse caisse et rê-

vent de brandir un trophée bien plus lourd de la réplique de la coupe de France en carton qu’ils façonneront sans doute. Les Handiablés rêvent d’un souvenir différent cette fois. Toujours heureux certes mais marqué du relief de la victoire. Rien que d’y penser, Françoise Heim a les yeux qui brillent. Alors lorsque l’un des plus fervents évoque leur « bonne étoile », les joues sont au bord de la noyade. Samedi, pour une fois, tout le monde rêve de pleurer. Pour la coupe évidemment mais pas seulement…

L’USDK, c’est aussi eux...

L’USDK, c’est aussi eux....

Les moins de 13 ans garçons.

La deuxième équipe des moins de treize ans.


Finale de la Coupe de France de handball, Dunkerque-Chambéry

L’USDK prépare son entrée dans la grande salle

« Travailler aujourd’hui pour demain... »

Dans deux ou trois ans, Régis Giunta, le directeur marketing de l’USDK, espère doubler son nombre de partenaires au moment de rentrer dans la grande salle. Et le travail de fond entamé est colossal

S

ur les murs de son bureau, une photo à peine vieillie, soigneusement plaquée sous verre : « La finale de 1991 face à Vénissieux. Un grand moment », un de plus pour Régis Giunta, le directeur marketing de l’USDK. Il a évidemment vécu toutes les finales, celle de 1991 et 2001 en coupe de France, celle de 2004 à Skövde en Challenge Cup et bientôt...celle de Bercy. Vingt ans après la première. Dix ans après la deuxième. La première de l’histoire du club dans le « théâtre des rêves parisien », selon Régis Giunta.

Jamais Dunkerque n’a joué à Bercy, temple du hand français et mondial, repaire de la meilleure équipe de tous les temps. « Un bus de partenaires fera le déplacement », sourit Régis, chef d’orchestre du ballet d’après-match, celui réservé aux VIP, si important pour la pérénnité du club. Les partenaires, c’est son dada et si, évidemment, la finale est énergivore, Régis Giunta ne perd pas de vue l’horizon 2013-2014 :« La grande salle évidemment. Depuis des mois, nous travaillons déjà avec ce projet en ligne de

mire. Il est capital pour l’évolution du club. Le hand est un sport de valeur(s). Mon rêve serait de pouvoir emmener tous les chefs d’entreprise de notre région au Final Four de la Ligue des Champions à Cologne pour leur montrer le spectacle handball. »

« Etre champions avec toute une région » En attendant de l’exaucer, l’équipe dunkerquoise multiplie les contacts et opère un travail relationel sans précédent : « Valérie (Vienne) va à la rencontre de tous les

clubs de la région, de tous les comités d’entreprise également. Si nous avons la chance d’atteindre nos objectifs nous ne voulons pas être champions de France seuls mais avec toute une région. Dans la grande salle, il faudra également être capable d’atteindre les 700-800 VIP par match. On travaille en profondeur sur ce point que ce soit avec des groupes d’envergure ou des PME PMI d’ailleurs. Vous savez, il y a des signes : j’entends de moins en moins de partenaires me parler de "handbol". Tout le monde dit handball aujourd’hui. »

Régis Giunta, ici à droite aux côtés de Jean-Pierre Lepointe, est d’abord animé par la passion du hand.

Dans les coulisses de l’organisation

Mission réussie pour les drôles de dames Valérie, Mélanie ou Candice ne chôment pas depuis quelques semaines. Totalement concentrées sur l’organisation de cette finale de coupe de France, les drôles de dames de l’USDK ont rempli leur mission. Elles croisent les doigts pour avoir à préparer une petite fête en début de semaine prochaine

L

a bataille des bus est finie ou presque. Dans tous les cas à l’heure où ces lignes sont imprimées, Valérie Vienne, responsable billetterie de l’USDK, ne peut plus enregistrer la moindre inscription... à son plus grand désarroi sans doute. Mélanie Lefebvre, la chargée de com’, passera sans doute encore quelques minutes à répondre via la page Facebook du club. Elle a évidemment été prise d’assaut. Comme la ligne téléphonique du club d’ailleurs. Un rush sans précédent et si les règles de la courtoisie interdisent de donner l’âge d’une Valérie toujours pimpante, impossible de passer sous silence la présence de cette dernière en

2000, année de la dernière finale de coupe de France à Coubertin. À l’époque, déjà, Valérie jonglait avec les combinés dans « un joyeux foutoir, » plaisante-t-elle. Rien à voir avec le présent. En dix ans, l’USDK a franchi tous les paliers de l’organisation et le grand Barnum de cette finale s’est mis en place sans le moindre accroc : « Nous avons même racheté des places pour faire face à la demande et permettre à tout le monde de bénéficier de places à dix euros pour l’entrée à Bercy », explique celle qui, constamment, allait à la pêche aux infos sur le nombre de bus au départ de Chambéry. « On veut faire plus », rit-elle, « en 2000, il y avait

Les tenues sont prêtes pour le voyage vers Paris.

douze bus. Cette fois, nous espérons approcher des 30. » Trois semaines avant l'évènement, le compteur affichait déjà 25 cars : « Ça n’arrête pas, nous avons des gens du Pas-de-Calais, des Belges, des licenciés du club de Billy-Montigny. Une personne de Bordeaux qui va monter sur Paris. Nous voulons être présents en masse pour encourager les joueurs

et faire la fête, vivre une fi- rer le supporter. Elles vont nale. » maintenant tout faire pour le fidéliser :« Si nous y parveI love l’USDK nons pour ne serait-ce que « C’est l’idée, partager ce mo- 10 % des spectateurs de ment », souligne Mélanie Le- Bercy, nous serons heureufebvre, tout en pianotant sur ses car il y a plein de gens son clavier. Nouvelles tech- que je ne connais pas du nologies aidant, le bouche à tout », s’étonne Valérie oreille a rapidement fonc- Vienne. Déjà présentes à tionné et les drôles de da- Toulouse en demi-finale, Vames de l’USDK n’ont pas eu lérie, Mélanie et Candice se à forcer leur talent pour atti- préparent au grand voyage.

L’USDK, c’est aussi eux...

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La deuxième équipe des moins de 15 ans.

L’équipe des moins de 17 ans.

Le costume est déjà prêt : perruque bleue et tee-short bleu floqué d’un message révélateur de la passion : I love l’USDK avec un coeur sur la poitrine. « Au-delà de la victoire, on espère vraiment vivre un bon moment. Après, le sport est fait de gagnants et de perdants mais nous avons un objectif : remporter le match des tribunes », terminent en chœur les trois fans.


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Finale de la Coupe de France de handball, Dunkerque-Chambéry

Une soixantaine de bénévoles oeuvre chaque semaine à l’USDK

Alfred s’occupe de la pression...

Sans eux, les après-matches de l’USDK ne tourneraient pas comme une horloge. Chaque semaine, les bénévoles du club dunkerquois, une soixantaine au total, font tourner la boutique aux côtés des salariés du club. Des maillons essentiels d’un club nordiste connu et reconnu pour la vitalité de son tissu de bénévoles. Parmi eux, Alfred Miroult est qualifié de bénévole à plein temps. Une espèce en voie de disparition...

U

n mercredi après-midi dans les entrailles de Dewerdt. Alfred Miroult, cheveux gris du retraité, pousse le chariot du ptit-bonheur d’après match : la pompe distribuant la mousse* du salon VIP dunkerquois ! Une institution dans le handball français. Cet ancien brasseur connaît ses machines sur le bout des doigts : « Après chaque soirée, il faut totalement les démonter pour les nettoyer avant de remplacer les fûts. » Et la journée du mercredi est loin d’être la seule occupée de « ce bénévole à plein temps » dixit Jean-Pierre Vandaele, le président de l’USDK. Le matin, c’était réception de la commande des autres boissons. Le vendredi, préparation de la soirée VIP du lendemain au programme. Le samedi, c’est nettoyage jusqu’au petit matin : « Il y a tout à faire, préparer la salle, installer les chariots. Mais attention, je ne suis pas seul, l’ensemble des

bénévoles est présent... » Jusqu’à son voisin, convaincu par Alfred himself : « À force d’insister, il a fini par accepter... » Arlette, l’épouse d’Alfred, vend de son côté les vêtements à l’effigie du club. Les soirs de match, la soixantaine de bénévoles de l’USDK pare au plus urgent... et ne voit jamais grandchose du match. Un comble : « Quelques minutes par-ci, par là, mais il y a tant à faire ! Une fois, c’est la pompe du haut qui est en panne, il faut alors remplacer le Alfred Mitoult, auc côtés de Mélanie Lefebvre, responsable de la communication du club dunkerquois. fût... » des plus importantes du Dunker- supporters et évidemment entre Alfred, cheville ouvrière des coulisL’ambiance, « la marque quois. « J’étais sponsor du club, nous, bénévoles. C’est un peu la ses du club, ne raffole pas des prode fabrique de l’USDK » dans ma vie professionnelle, je gé- marque de fabrique de l’USDK. jecteurs. Il cherche même à les éviter : « S’il vous plaît, il faut évoquer Le bon Alfred parcourt sans doute rais l’approvisionnement d’établis- Vous savez, Nicolas Bernard a tou- tous les bénévoles car sans eux, autant de bornes qu’un Bastien La- sements implantés sur tout le litto- jours été très attentif à la considéra- personne ne ferait rien. Ils le mérimon ! « Au moment où j’ai pris ma ral et en Belgique. Le feeling est de tion que toutes les parties du club tent. Je ne veux pas non plus être retraite, je ne m’imaginais pas res- suite bien passé avec Régis apportaient aux bénévoles. Ainsi, celui dont on parle », s’inquiète Alter chez moi, devant la télévision, (Giunta) et Nicolas (Bernard)... » il y a quelques années, il n’avait fred qui sera évidemment du déplacement à Bercy. Pas sûr qu’il n’eminactif. Alors, je suis venu à l’USDK Puis, Alfred, contaminé par le vi- pas hésité à remettre certaines mène pas dans ses poches un tourque je connaissais en tant que par- rus, n’a plus jamais quitté le hand- choses à plat et je ne compte plus nevis, juste au cas où... tenaire. » Alfred gérait la brasserie ball dunkerquois : « J’apprécie le nombre de fois où il a tenu à I * À consommer avec modération Jeanne d’Arc à Dunkerque, l’une l’ambiance, avec les joueurs, les nous mettre à l’honneur. » évidemment

Gros plan

Champions de France du bénévolat !

Sans eux, l’USDK ne serait pas ce qu’elle est. En France, aucun club ne rivalise avec la vitalité des bénévoles dunkerquois, pas même le grand Montpellier. Une richesse sans égale à l’heure où les instances nationales du sport français songent à organiser des états généraux du bénévolat. Le club nordiste pourrait servir de laboratoire tant ces petites mains occupent leur temps libre à faire tourner la boutique. Une fois n’est pas coutume, les voici passés de l’ombre des coursives à la lumière du Gerflor.


Finale de la Coupe de France de handball, Dunkerque-Chambéry

La réserve dunkerquoise évoluera en Nationale 1 la saison prochaine

Arnaud Calbry façonne l’USDK de demain Jamais la réserve du club dunkerquois, championne de Nationale II masculine cette saison, n’a compté autant d’internationaux : Caussé, Emonet, Afgour, Huyghe... Des Bleuets, acteurs de leur sélection, promis à un bel avenir même si, à l’école de la formation, les jeunes talents d’aujourd’hui ne seront pas forcément les meilleurs de demain

E

monet, Caussé, Huyghe, Fatoux ou Afgour, l’USDK de demain se dessine déjà. Avec un potentiel sans doute jamais égalé par le passé. Emonet et Caussé sont par exemple les ailiers titulaires de l’équipe de France Jeunes. Benjamin Afgour est le pivot attitré de l’équipe de France juniors pendant que Nicolas Huyghe, le gardien de la N 2 dunkerquoise, doit se faire une place de titulaire dans la cage des Bleuets. Des joueurs actifs de leur sélection, leaders de formations où évoluent pourtant des Chambériens et autres Montpelliérains.

Dunkerque a donc de la réserve, animée d’un état d’esprit qui détonne dans le contexte local. Emonet annonce par exemple « ne pas avoir le temps. Dès que je peux gratter quelques minutes à Baptiste (Butto), je gratte. » Benjamin Afgour déborde d’impatience, rêve de

brûler les étapes par la seule flamme de sa motivation. « C’est un peu leur marque de fabrique, reconnaît Arnaud Calbry, coach de cette escouade de jeunes aux dents longues, ils ont du talent évidemment mais aussi cette envie de tout prendre, d’aller trop vite parfois. Ils veulent être professionnels et le plus vite possible. »

fois. Certains départs sont parfois vécus comme des déchirements : « Oui, je l’avoue, ce n’est jamais simple de voir un jeune partir parce qu’il n’a pas réussi, souffle-t-il, c’est arrivé et cela arrivera encore, c’est la loi du milieu. » La saison prochaine, Célym Darsoulant quittera Dunkerque pour rejoindre Vernon. Un échec forcément. Un mal pour un Des réussites bien espère Calbry : « Il a beet des échecs soin de s’étalonner, de Afgour, à 20 ans, vient de si- jouer. Pour lui, c’est un bon gner son premier contrat compromis. » professionnel. Emonet et Concurrence Caussé patienteront, même avec Chambéry si dès la saison prochaine, le et Montpellier duo intégrera l’effectif de la D1 à plein temps à une Dans la chaude ambiance condition toutefois : « Ils du club de l’Eure, Darsoulant connaissent le "deal", il doi- doublera le poste d’arrière vent avoir leur bac », ob- gauche avec Amilcar Marserve Arnaud Calbry, talen- tilly, autre "ex" de la maison tueux au moment de placer dunkerquoise. « On ne peut le curseur entre deux rô- pas s’empêcher de s’attales : celle du père fouettard cher aux joueurs, je suis par et du technicien capable exemple toujours en lien d’adoucir son discours par- avec Grégoire Bremeersch

L’équipe de N II masculine.

aujourd’hui à Cesson. On s’appelle, on discute, il m’interroge », confie Arnaud Calbry qui s’attelle déjà à préparer le futur. « Aujourd’hui, nous recherchons les meilleurs à chaque poste ou les gros potentiels, celui qui n’est pas forcément le meilleur à l’instant T mais dont ont pense qu’il peut le devenir dans deux ou trois ans. Benjamin Afgour en est le parfait exemple. » Dunkerque bataille donc avec Montpellier et Chambéry pour attirer les meilleurs jeunes handballeurs du moment avec une corde de plus à son

arc : le temps de jeu accordé aux jeunes pousses. « J’avais des propositions de Nantes et Ivry également, j’ai choisi Dunkerque pour plusieurs raisons, explique Julian Emonet, la réputation du club d’abord. Dunkerque, c’est le top 3 français. La composition de l’effectif ensuite en me disant qu’aux côtés de grands joueurs, j’apprendrais forcément plus et plus vite. Je voulais par exemple côtoyer Baptise Butto, l’un des meilleurs ailiers gauches de D1 ou Vincent Gérard pour me confronter à ce qui se fait de

mieux au poste de gardien de but. Jouer avec "Séb" (Bosquet), Bastien (Lamon), Momo (Mokrani) et tous les joueurs qui sont des références nationales, cela fait forcément avancer. J’ai par exemple déjà beaucoup progressé dans ma technique de tir grâce aux conseils de Yérime, Patrick et évidemment Arnaud. » Arnaud Calbry qui donne encore trois ans à cette génération pour passer de l’ombre à la lumière : « J’espère avant ! » , rétorque Emonet. Quand on vous dit que ces jeunes n’ont plus froid aux yeux...

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Finale de la Coupe de France de handball, Dunkerque-Chambéry

Interview - Johann Coquin est le coordonnateur technique du club

Un prof d’EPS à "dispo" de l’USDK Johann Coquin n’a pas hésité longtemps. Professeur d’éducation physique et sportive depuis 1997, il a choisi de se mettre en disponibilité treize ans plus tard. Son contrat vient d’être prolongé pour les trois prochaines années... hand. Depuis quelques semaines, nous avons également mis en place une section pour les enfants handicapés mentaux. Une école de formation d’entraîneur est également active. » En quoi consiste cette école d’entraîneurs ? J.C. : « Nous formons les coachs de demain à raison de douze soirées de trois heures d’enseignement (18h - 21h). Douze stagiaires forment l’actuelle promotion : trois de Dunkerque, quatre du club de Grand-Fort, trois de Saint-Pol et deux de Gravelines. Des entraîneurs comme Yérime Sylla, Yohan Delattre ou Arnaud Calbry sont déjà intervenus et ce dispositif pourrait bientôt voir le jour dans la région lilloise. » Quelles sont vos ambitions ? J.C. : « Poursuivre le travail entamé afin de permettre à ces jeunes d’accéder au meilleur niveau possible. Aujourd’hui, nos équipes de - 15 et - 17 ans évoluent par exemple en régional. Les 18 ans vont accéder au championnat national. Le développement du lien social fera également partie de nos objectifs : recréer du lien avec les parents pour les concerner, les inviter à participer à la vie du club. C’est très important à nos yeux et le tournoi que nous organiserons en juillet sera, je pense, sur ce point très intéressant. » Pourquoi ? J.C. : « Ce sera le trophée Nicolas-Bernard, organisé du 2 au 4 juillet. Dix-huit équipes (- de 14 ans, - de 16 ans et - de 18 ans) divisées en trois poules de six et réparties sur trois sites : les salles Dewerdt, Delaporte et du Grand Large. Il y a aura des équipes belges, hollandaises, Grand-Fort et Hazebrouck ont déjà confirmé leur présence tout comme Nantes. Une soixantaine de parents sont déjà inscrits pour apporter leur aide. C’est génial. »

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Comment décide-t-on de quitter les bancs du collège pour ceux d’un club sportif ? Johann Coquin : « En 2006, j’ai pris en charge la section sportive du collège Van Hecke, j’ai également entraîné l’équipe de Calais qui évoluait à l’époque en Nationale III masculine. En 2008, je me suis rapproché d’Arnaud Calbry avec qui j’entraînais l’équipe 2 de l’USDK. En étant déjà au club, Nicolas Bernard m’a proposé à l’époque de me rapprocher de la filière jeunes. Nous avons essayé durant trois mois et l’essai a été concluant. La mission me plaisait et le club a jugé que ce "petit plus" dans le fonctionnement était important. » Pourtant, le rythme de l’enseignement vous permettait sans doute de bénéficier d’un peu plus de temps libre... J.C. : « C’est le moins qu’on puisse dire, je pouvais rester, peinard, à mes 18 heures par semaine avec pour la touche hand, la gestion de la section sportive. Aujourd’hui, c’est plus 10h 20h, six jours sur sept avec, évidemment, beaucoup de travail le week-end. Je n’imagine pas faire de la formation sans voir les jeunes évoluer en compétition par exemple. Le rythme est soutenu mais le projet m’intéresse. » Quelles sont les grandes lignes de votre mission ? J.C. : « La formation des jeunes d’abord. C’est le fil conducteur de ma mission car j’organise la vie de toutes les catégories de jeunes. Et je parle bien de vie, c’est-à-dire que cela ne se cantonne pas au terrain, je discute avec les parents, des buvettes sont organisées pour récupérer des fonds, il y a les déplacements, bref, tout ce qui est engendré par le match. Ensuite, j’interviens également dans toutes les actions existantes menées par le club à destination du grand public : le mini hand ou le macadam


Finale de la Coupe de France de handball, Dunkerque-Chambéry

La plus grande cour de récré... Le mini hand réunit plus d’un millier d’enfants au stade Tribut

Le mini hand fêtera le 9 juin...son vingtième anniversaire I Les

écoliers dunkerquois ne manqueraient pour rien au monde la grande messe régionale du hand scolaire. Chaque année, durant la première quinzaine de juin, l’USDK met en place la plus grande cour de récré : 1 200 enfants, 44 terrains plantés sur les deux terrains du stade Tribut. Une véritable fourmilière qui célébrera cette année son...vingtième anniversaire. L’USDK n’a donc pas attendu l’incitation publique pour aller à la rencontre des jeunes. Elle le fait depuis toujours et se sent même investie d’une mission sur ce point. Les joueurs de l’équipe première s’improvisent responsables de terrain, les bénévoles arrosent la manifestation d’huile de

coude pendant que les bambins ne pensent qu’à une chose...trouver le chemin du but. « La manifestation fêtera ses vint ans cette année », explique Johann Coquin, « c’est important de garder un lien avec le monde scolaire. » D’autant que le hand, même s’il n’est plus aujourd’hui considéré comme un sport de cour d’école, a bien été crée durant le quart d’heure de récréation. L’édition dunkerquoise est donc prévue le 9 juin... deux jours après sa petite sœur, l’édition grand-synthoise de la plus grande cour de récré. Le 7 juin, 24 terrains seront ainsi plantés à GrandeSynthe pour accueillir les jeunes pousses locales. Et évidemment, nombreuses seront celles à porter un maillot de l’USDK...

Le handball, sport universel... Le jeu à sept adapté pour des enfants handicapés

"Hand ensemble", hand pour tous I«

Ils sont très visuels, ce qui leur permet de progresser rapidement. Surtout, ils ont l’énergie nécessaire » : Grégory Hars, éducateur sportif au Sessad Geist, multiplie depuis des années les prises de contacts avec les structures sportives. Et l’USDK avait envie d’ouvrir le hand à tous, l’essence même de "Hand Ensemble". Depuis quelques semaines, une vingtaine d’enfants s’initie ainsi au hand sous le regard avisé d’éducateurs de l’USDK : Richard Demaret, Marie-Jo Erzuah, Henri Kobuszinski, Shirley Ponseel et bien sûr Johann Coquin. « C’est enrichissant et pas si compliqué qu’on pourrait le penser », glisse ce dernier qui réfléchit à l’organisation permanente de cette initiative bienvenue. Chaque enfant, déficient mental, se mêle ainsi aux licenciés du club, l’occasion pour tous de s’ouvrir, d’aborder le handicap avec un autre regard : « Pour les enfants de nos structures, c’est intéressant, relève Grégory Hars, durant cet après-midi, ils ont l’impression d’être comme les autres. Avec le club, nous étudions la possibilité d’aller plus loin dans la collaboration. Ce sera sans doute

pour la rentrée », glisse l’éducateur sportif. Dès le mois de septembre, une section " hand ensemble" pourrait d’ailleurs voir le jour. Une relation permanente entre l’USDK et le Sessad Geist mais aussi le secteur en-

fance des Papillons blancs, également présent durant les dernières vacances de Pâques. Pour information, les Papillons blancs regroupent les Instituts Médicaux Educatifs de Dunkerque, de Rosendaël, du Banc Vert

et de Coppenaxfort. Cette structure propose également des formations pré-professionnelles et professionnelles destinées à faciliter l’insertion des jeunes déficients intellectuels.

Le hand dans les quartiers... Depuis quatorze ans, l’USDK va à la rencontre des jeunes dans leur quartier

550 enfants concernés cette saison, 5 000 depuis 1996... I Grande-Synthe,

Saint-Pol-surMer, Petite-Synthe, Grand-Fort, Dunkerque, Coudekerque-Branche...chaque saison, la caravane du Macadam Hand pose ses valises dans ces communes du Dunkerquois. Depuis 1996, année de création de cette percée du hand dans les quartiers, près de 5 000 enfants ont déjà pratiqué le jeu à 7 au coin de leur rue : « C’est notre volet social », précise Johann Coquin...toujours secondé par des joueurs du groupe pro. Récemment, dans le quartier du Grand Large, 168 enfants ont ainsi enfilé les buts comme des perles ! Tous étaient évidemment présents samedi dernier... jour de la grande finale du Macadam. Patrick Berteloot, directeur adjoint de la Maison Flamande, principal partenaire de l’opération, est tombé sous le charme de l’opération... et du hand : « Au départ, l’USDK cherchait des sponsors mais nous ne

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faisons pas de sponsoring dans le sens pur du terme, explique-t-il, nous cherchions un sponsoring utile avec, en contrepartie de notre financement, une action utile pour nos quartiers les plus sensibles.

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L’idée est venue d’installer le hand au pied des immeubles, nous avons trouvé ça génial. Le hand est à la portée des gamins et c’est un sport "propre". C’est super pour les enfants de nos locataires de cô-

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toyer un joueur comme Sébastien Bosquet. Les joueurs de la D1 sont toujours présents, c’est ce qui fait le charme de cette opération. Cela permet également à notre personnel de terrain de nouer une relation C.U.D

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différente avec nos locataires. » Samedi dernier, en lever de rideau du match face à Dijon, les meilleurs du Macadam s’affrontaient sous les yeux des 2 000 spectateurs de la salle Dewerdt.

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L’USDK REMERCIE SES PARTENAIRES

Les partenaires «Institutionnels»

Rien ne serait possible sans nos partenaires au premier rang desquels se tiennent la Communauté Urbaine et la Ville de Dunkerque. Fort de ce soutien et de la fidélité de ses partenaires privés, l’USDK s’est donné pour objectif à moyen terme d’accéder à la Ligue des Champions et de conquérir un titre national. Aujourd’hui nous y sommes presque : 3èmes du championnat, le meilleur classement de l’histoire du club, peut-être invités grâce aux excellents résultats du Handball français à la plus prestigieuse des compétitions européennes et à une heure d’un premier titre national : la Coupe de France. Pour affronter CHAMBERY dans un palais Omnisport de Paris Bercy qui affichera complet avec 15.000 spectateurs, l’USDK sera soutenu par 1.500 supporters. Amis partenaires, cette finale est aussi la vôtre ! Merci de porter avec nous le maillot de l’USDK ! Jean Pierre VANDAELE Président de l’USDK

Les partenaires «Principaux»

Les partenaires «Officiels»

Les partenaires «Macadam’Hand»

Les partenaires «Médias»

Les partenaires «Entreprise» AIR LIQUIDE, AMC MARINE, BPSL, BUTEZ & FILS, CAFE IN DISTRIBUTION, CEGELEC LITTORAL NORD, CIISCO, CJD, COPS, CRIT INTERIM, DEFI SPORT PLUS, DELGRANGE, DGL NETWORKS, DEPITRE, DESAGES FINANCES ET PATRIMOINE, ELECTRONIQUE DIFFUSION, ENEA, ENTENDRE, EUROVIA, ETS FOURNIER, FAC SIMILE CANON, FRANCE BOISSONS, GB AFFICHAGE, HOTEL DU LAC ET WELCOME HOTEL, HOTEL DES GENS DE MER, IBISHOTEL, INEO SUEZ, KILOUTOU, L’ART DES METS, LA POSTE, LA SOCIÉTÉ GÉNÉRALE, LAVORANET, LEWEBMARKETING, MARINE COMMUNICATION, MARY LEYNAERT SELECTOUR, MINAKEM, MOVING, MULTICHAUFFE, PLAETEVOET JARDINS, RABOT DUTILLEUL, SARENS, SCC, SETIB, SG MICRO, SOCIÉTÉ GÉNÉRALE DE MÉCANIQUE, SOTEM, SPIE BATIGNOLLES, SPIE NUCLÉAIRE, TAIB, UASC, RIO TINTO, ARCELOR, ECOTELEC, ENTIME, EUROBOISNORD, LE MARMITON, PORT AUTONOME DE DUNKERQUE, SAGATRANS

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Vous souhaitez : •Exposer votre marque sur un support performant sur la durée (10 qualifications en coupe d’Europe ces 13 dernières saisons) •Associer l’image de votre entreprise à celle d’un sport et un club de valeur(s) parmi lesquelles l’excellence, la convivialité et le respect. •Associer votre image à celle d’un joueur •Investir dans un club, convaincu de sa responsabilité sociétale, au travers d’opérations dédiées à la jeunesse. •Animer votre politique de ressources humaines. •Organiser vos opérations de relations publiques à l’occasion d’événementiels Handball Nous nous tenons à votre entière disposition pour étudier les modalités d’un partenariat « sur mesure » adapté aux besoins de votre entreprise et à votre budget.

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