PRESSE

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M'Bodji d'effectuer, en anglais, la traduction de ses propos. Soudain, sa voix s'élève : « Je veux des mecs qui se mettent la gueule à l'envers ! Il ne faudra pas tricher. Celui qui ne sera pas intransigeant en défense n'aura rien à faire sur le terrain. Vous commencerez ce match bille en tête, avec les crocs qui rayent le parquet ! » Un véritable appel au combat, au sens noble du terme. Les coulisses du match

Du doute à la délivrance L'équipe souffeloise est passée par tous les états, samedi soir, dans une salle de Challans surdimensionnée à l'échelle de la Nationale 1. Dotée d'une capacité de 3 500 places, l'enceinte vendéenne a connu un séisme qui fera date.

La concentration se lit sur les visages de Jérémy Tschamber, Romain Appel et Alex Nkembe, qui prêtent une oreille attentive aux dernières consignes de leur coach, Stéphane Éberlin.

Il est 18h15, samedi à Challans, lorsque les joueurs alsaciens descendent du bus. Aucun retard sur l'horaire prévu n'est à noter. Prévoyant, Stéphane Éberlin a veillé auprès des deux conducteurs à ce que les pauses, sur l'autoroute, ne s'éternisent pas. L'entraîneur du BCS n'aime pas les contre-temps. Son esprit est déjà suffisamment occupé par des considérations strictement liées au basket, à commencer par la composition de son cinq majeur. Moins d'une demi-heure avant l'entre-deux, le technicien questionne son assistant, Daniel Pereira, dans l'intimité du vestiaire. « Un trampoline sur le parquet ? » Dans sa tête, le nom des titulaires ne coule pas forcément de source. C'est d'ailleurs une constante, chez le coach souffelois, que de varier les configurations d'équipe, en fonction du profil de l'adversaire et de la forme


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