Présentation UDG VS UCSL

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www.nkembe.com


GAMA R goos

UNION

DE

D

AX

Entaineur : DENIS METTAY Super intendant : PATRICK DUTOUYA

Photo Kerfanto Sarah N°

JOUEURS

POSTES

TAILLES

POIDS

DATES

Meneur

177 cm

76 kg

05/04/1987

Ailier

199 cm

98 kg

31/10/1977

Arrière

187 cm

85 kg

16/03/1982

Ailier

193 cm

86 kg

30/07/1984

4

BROCAIRES Yann

6

MORRIS Wayne

7

MANSANNE Jérôme

8

DOSSARPS Rémi

10

INDABURU Laurent

meneur

181 cm

85 kg

10/12/1987

11

BAYKAM Sylvain

Ailier fort

198 cm

112 kg

08/04/1982

12

SCROFFERNECHER Jerry

Pivot

197 cm

108 kg

01/04/1980

13

BUCAU Bertrand

Ailier fort

197 cm

103 kg

21/04/1980

14

MONCADE Frédéric

Meneur

185 cm

82 kg

13/11/1978

15

GELY Mickaël

Pivot

213 cm

128 kg

31/05/1977

16

DAUDIGNON Nicolas

Arrière

188 cm

81 kg

20/04/1991


JOUEURS

PTS Totaux

Moy

4

BROCAIRES Yann

37

2,8

6

MORRIS Wayne

181

12,9

7

MANSANNE Jérôme

165

11,8

8

DOSSARPS Rémi

85

6,5

10

INDABURU Laurent

19

1,6

11

BAYKAM Sylvain

107

7,6

12

SCROFFERNECHER Jerry

129

9,2

13

BUCAU Bertrand

133

9,8

14

MONCADE Frédéric

94

8,5

15

GELY Mickaël

56

4,3

16

DAUDIGNON Nicolas

2

0,5


Des premiers dribbles des années 50 jusqu'à la naissance de l'UDG... Les plus anciens vous le diront:Cela fait plusieurs decennies qu'il y a du basket à Gamarde même si dans notre commune,ce sport n'a jamais connu l'essor entrevu dans d'autres villages Chalossais.Le rugby à Montfort était plus attrayant et les joueurs du cru,assidus de la balle orange s'en allaient dans des clubs voisins user leurs baskets.le terrain situé derrière l'église qui se voyait piétiner lors de quelques rencontres lors des années 50 et 60 servit par la suite presque exclusivement de parking aux parroissiens.Le club entra donc en hibernation,ceci pendant environ une vingtaine d'années. Jusqu'à l'arrivée conjointe au début des années 80 de 2 personnes mordus de basket:Philippe Dufourcq et Carole Vincent (cette dernière qui de nos jours officie dans les salles de nationale en tant que marqueuse-chronomètreuse) ainsi que d'une nouvelle équipe municipale qui constatait un manque flagrant d'infrastructure et qui voyait tous les jeunes partir à l'exterieur pratiquer une activité sportive.Un terrain (en plein air) fût construit (à proximité de l'école primaire) ce qui permet de relancer le club.La promotion honneur était son lot annuel,même si une ou deux fois,la montée se présenta hélas sans lendemain avec des retours illico-presto en division indérieure.le deuxième moment clé pour le basket Gamardais intervint en 1995 lorsque fût adopté toujours par la même municipalité la construction d'une salle polyvalente ainsi que l'arrivée dans la commune d'un jeune entraineur arrivant de Larrivière:Jean "Guazzini" lamaignère.1996 marque le début de la "grande aventure".le savoir-faire du nouveau coach ainsi que des joueurs motivés à l'idée de pratiquer enfin à l'abri et non plus sous des conditions délicates (pas genial la pratique du basket dehors l'hiver #-o ) lance l'Elan Gamardais Basket (EGB) vers les sommets de la hierarchie départementale.L'année 2001 verra le club accéder au niveau régional aprés une saison riche en rebondissements et une lutte acharnée avec les clubs voisins de tercis et Saugnacq pour la 1ere place.Cette dernière acquise offrira le droit de disputer le titre d'excellence (face à Geaune) pour ce qui sera le 1er trophée glané par le club.4 ans plus tard (et 3 montées),l'EGB termine 4ème de pre-nationale et suivant le réglement joue un match de barrage pour gouter aux joies de la Nationale.


L'US Orthez l'adversaire de ce 14 mai 2005 remporte cette rencontre mais sera destitué sur tapis vert de sa victoire quelques semaines plus tard,2 joueurs espagnols evoluant au sein du club Béarnais,considérés comme non mutés, l'étaient en réalité car ayant pratiqué dans le championnat Ibérique la saison précédente.L'EGB est déclaré vainqueur et donc promu.Comme beaucoup de club,Gamarde a du mal a constituer des équipes de jeunes et pour y remedier,s'associe avec GOOS lors de l'inter saison 2006/2007.EGB devient donc EGGB (entente gamarde Goos Basket)avec un trio de couleurs composé de mauve,blanc et vert. Changement en 2007/2008 avec l'adoption d'un nouveau nom -BCG- ainsi que le rose et le noir comme couleurs. dans un championnat de plus en plus relevé et les réalités économiques qui vont avec,le BCG entreprend au printemps 2010 un rapprochement avec la ville de dax et un de ses clubs résidents,l'USD (Union Sportive Dacquoise) ceci uniquement (pour le moment) pour l'équipe de N3.L'UDG (union Dax gamarde Goos) voit donc le jour (avec le rouge de dax et le noir de GamardeGoos) et à peine un an aprés accède au 4ème niveau Français. Lieu et adresse des salles de l'UDG salle Maurice Boyau boulevard Yves du manoir 40100 Dax Place des arênes 40380 Gamarde Au bourg 40380 Goos


UNION DAX GAMARDE GOOS SALLE DE GAMARDE Place des Arènes 40380 GAMARDE-LES-BAINS


Photo kerfanto Sarah

UNION DAX GAMARDE 140 ROUTE DE CLAVERIE 40380 GAMARDE-LES-BAINS Président LAMAIGNERE JEAN ROUTE DE CHATEGRIT 40380 GAMARDE-LES-BAINS Port. : 06 30 93 04 56 Correspondant GUION PATRICK 140 ROUTE DE CLAVERIE 40380 GAMARDE-LES-BAINS Tél. : 05 58 98 53 13 Port. : 06 81 98 17 81 email : pacobali@orange.fr


Salle de Gamarde Photo Kerfanto Sarah


Salle de Gamarde Photo Kerfanto Sarah


Salle de Gamarde Photo Kerfanto Sarah


Salle de Gamarde Photo Kerfanto Sarah


Bar du club de Gamarde Photo Kerfanto Sarah


Bar du club de Gamarde Photo Kerfanto Sarah


Bar et maillot Photo Kerfanto Sarah


affiches de Gamarde Photo Kerfanto Sarah


TrophĂŠs de Gamarde Photo Kerfanto Sarah


Souvenir de Gamarde Photo Kerfanto Sarah


Champion de Gamarde Photo Kerfanto Sarah


RĂŠserve de Gamarde ;) et son barbec Photo Kerfanto Sarah


Les arènes de Garmarde Photo Kerfanto Sarah


Les arènes de Garmarde Photo kerfanto Sarah


Photo Kerfanto Sarah

E LUC

UNIO N

E

EFOU U Q R ST A C

FONTENEAU Yann (entraineur) FEBRISSY Jean Denis (assistant) RONDEAU Pierrick (stats) N°

JOUEURS

POSTES

TAILLES

AGES

4

MOKOTEEMAPA Fabrice

2

188 cm

30

5

OSTRIC Romain

1

185 cm

20

6

GOMEZ François

3

192 cm

24

7

MERCIER Marc

4

197 cm

29

8

MBOYO Nixon

1

185 cm

20

9

MARTIN Ludovic

3

195 cm

26

10

COSTEDOAT Anthony

1

175 cm

19

11

CHARTIER Tony

4

194 cm

18

13

GAVREL Sébastien

5

198 cm

31

14

RAQUET Nicolas

3

199 cm

18

15

NKEMBE Alexandre

3

197 cm

31


JOUEURS

PTS Totaux

Moy

4

MOKOTEEMAPA Fabrice

207

14,8

5

OSTRIC Romain

80

6,7

6

GOMEZ François

155

12,9

7

MERCIER Marc

179

12,8

8

MBOYO Nixon

12

2,0

9

MARTIN Ludovic

34

4,3

10

COSTEDOAT Anthony

38

4,8

11

CHARTIER Tony

6

1,5

13

GAVREL Sébastien

140

11,7

14

RAQUET Nicolas

5

2,5

15

NKEMBE Alexandre

27

9,0


De 44470 Carquefou Ste Luce – 40380 Gamarde-les-Bains

Temps 05h03 dont 03h59 sur autoroutes Distance 505 km dont 443 km sur autoroutes


Compte Rendu d'après match L’Union Dax-Gamarde craque dans le final Face à des Brissacois survoltés dans le dernier quart, les Udégistes n’ont pas résisté. Ils menaient pourtant de 9 points. Les Brissacois toujours en proie à des difficultés d’effectif avec l’absence de Macé, ont su trouver les ressources dans un match intense pour inverser la tendance (64-51). Les Brissacois entrent correctement dans cette partie, Dax-Gamarde tient la cadence en imposant une dureté défensive aux locaux et particulièrement à Maleyran. Les deux équipes parviennent toutefois à trouver le chemin du cercle, Devanne en poste bas prend le dessus sur son vis-à-vis. Mansanné réussit quelques intrusions fructueuses dans la défense brissacoise. Sur un dernier tir de Bucau, les visiteurs prennent l’avantage dans ce premier quart (20-21, 10e). Discipline La discipline défensive brissacoise est rapidement sanctionnée en ce début de deuxième quart et les coups de sifflet font ralentir le rythme du match (22-24, 14e). Les locaux restent à trois points (24-27, 17e). Le match a réellement pris une autre tournure, après un premier quart où les deux équipes se sont rendues coup pour coup en attaque, le deuxième acte livre une étrange bataille défensive (27-35, 20e). Les Brissacois relégués à 8 points au retour des vestiaires se font quelque peu distancer dans les premiers instants de la seconde période. Maleyran à 4 fautes, Brissac va devoir négocier 15 minutes compliquées. Zekovic ramène son équipe en marquant 6 points consécutifs et les locaux resserrent leur


défense (42-48, 28e). Dax balbutie son basket et Zoric mène un combat physique acharné sous les panneaux. Sur un dernier tir au buzzer de l’inévitable Bucau les visiteurs reprennent 9 points d’avance avant un dernier acte décisif (42-51, 30e). La tension monte Les Sudistes prennent de nouveau un avantage conséquent mais Zekovic surgit pour garder Brissac à dix longueurs (45-55, 33e). Brissac s’appuie alors sur une défense agressive pour réveiller son public et recollé à 3 petits points (52-55, 35e). La tension monte encore d’un cran quand les locaux passent devant par Zoric (56-55, 38e). Dax, asphyxié par des Brissacois révoltés, ne marque plus depuis plusieurs minutes. Toujours imperméables, les Brissacois perdent Maleyran à seulement 1 minute 23 de la fin de la rencontre (59-57, 38e). À quelques secondes de la fin, Verdan donne de l’air aux locaux. C’est alors que Devanne offre le match au Brissacois. Sur une action défensive, la jeune recrue locale intercepte la balle et provoque une faute antisportive. Il convertit un lancer et Brissac garde la balle (64-57, 40e). Cyriaque Pointeau commente : « C’est une victoire méritée par rapport à l’état d’esprit et à l’investissement des gars au quotidien ». LIEU Brissac. QUARTS-TEMPS 20-21, 7-14, 15-16, 22-6. BRISSAC : Maleyran 11, Verdan 6, Gilbert 4, Devanne 11, Zekovic 17, Zoric 13, Gagneux. DAX : Brocaires 6, Morris, Mansanné 11, Dossarps, Indaburu 5, Baykam1, Scroffernecher 16, Bucau 12, Gély 6, Daudignon


L’Union sur son nuage Carquefou-Sainte-Luce - Beyssac : 88-57. Les Carquefolio-Lucéens continuent leur série. Ils ont atomisé les Marmandais. Inarrétables les Carquefolio-Lucéens ! Donnés pour morts il y a quelques semaines, ils ont signé hier soir un troisième succès consécutif. En passant la bagatelle de 31 points au quatrième du championnat qui venait de taper Dax. Du bel ouvrage, apprécié comme il se doit par Yann Fonteneau. « Avec celui de Toulouges, c’est certainement l’un de nos meilleurs matches. On a vraiment réalisé de belles séquences collectives. » Les pauvres Marmandais n’y ont vu que du feu. Surtout en première période ou les joueurs de l’Union, littéralement sur un nuage, leur ont donné une véritable leçon. Implacables en défense, euphoriques en attaque a l’image de Mokoteemapa (19 points). La copie quasiment parfaite était ponctuée par un écart de 32 points apres 18 minutes de jeu (48-16) et un festival de tirs primés (10 sur 20) signés Ostric et Mokoteemapa. Maladroits (23 tirs sur 68), dépassés par la furia de leurs adversaires, les Lot et Garonnais, pourtant réputés pour leur combativité, étaient littéralement à la rue. La soirée ne pouvait évidemment pas continuer sur ce registre. Ils eurent la réaction attendue après la pause. Sous leur pression défensive et l’abattage de Tisba et de Pinasseau dans la raquette, l’Union, archidominée au rebond, accusa le coup (53-35 à la 27’). On crut que les choses allaient se gâter. Mais Costedoat, plein de culot, aidé par Mercier et Mokoteemapa relancèrent de plus belle la mécanique, écœurant du même coup leurs adversaires relégués a 35 points a six minutes de la fin (76-41). Les banlieusards nantais, surs de leur coup, purent terminer en roue libre et savourer une victoire de prestige qui les ramène sur les talons des premiers relégables.


CARQUEFOU-SAINTE-LUCE BEYSSAC-BEAU PUY -MARMANDE 88-57 (27-9, 24-14, 16-16,2118) Arbitres : MM. Barbaud et Corroyer CARQUEFOU-SAINTE-LUCE : Mokoteemapa 22, Ostric 15, NKembe 13, Mercier 11, Costedoat 10, Gavrel 10, Chartier 4, Martin 3 BEYSSAC-BEAUPUY-MARMANDE : Tisba 13, Pinasseau 11, Firmin 12, Vidal 11, Bruzac 4, Bras 4, Nekkache 2


Les arbitres de la rencontre

DONNEZ DELPHINE (446.00 kms) LESQUIBE JEREMY (52.00 kms)

MARQUEUR : BORDES LAURE , CHRONOMETREUR : BATZ SEVERINE OPERATEUR 24" : ZANETTE AURELIEN


Histoire de la ville La Préhistoire Dax est entourée de sites préhistoriques (Tercis, Narrosse, Bénesse-lès-Dax, Candresse...) mais la ville semble être, pour l'heure, une fondation romaine remontant à la fin du I° siècle avant J. C. L'Antiquité L'emplacement où s'élève aujourd'hui Dax a été choisi par les Romains car il présente deux avantages essentiels : les marécages bordant l’Adour sont ici plus étroits qu’en amont ou en aval, et les rives sont assez fermes pour y construire une ville ; de plus les sources d'eau sont nombreuses, notamment celles aux vertus thérapeutiques, reconnues dès cette époque. Aquae Tarbellicae s'organise progressivement à partir du I° siècle. Elle est la capitale d'un territoire allant à peu près de l'Océan aux Pyrénées, et aux rives de l'Adour. Des fouilles archéologiques ont permis de dégager en 1978 les fondations d'un monument appartenant au forum de la cité. Ce bâtiment, probablement une basilique, était un lieu important de la vie civique.


Dans la seconde moitié du IV° siècle une enceinte est construite pour protéger la ville. C'est un travail gigantesque, car elle s'étire sur 1465 m et enferme un peu plus de 12 hectares. D’après la légende, Saint Vincent, originaire de Saintes en CharenteMaritime, serait le premier évêque de Dax, et aurait été martyrisé puis enterré au sud-ouest de la ville. C'est là, à Saint-Vincent-de-Xaintes, qu'est établi le premier siège épiscopal de Dax. En 1893, des fouilles archéologiques ont permis de mieux connaître l'histoire de ce quartier, où dès l’Antiquité s'élève une villa gallo romaine, transformée au début du christianisme en basilique chrétienne, entourée d’un vaste cimetière.

Le Moyen Âge et les rois d'Angleterre Le Haut Moyen Age est à Dax comme ailleurs, une époque d'invasions et de fortes turbulences, auxquelles la ville fait face retranchée derrière ses murailles. Dax et son territoire sont administrés à partir de la fin du X° siècle par un vicomte, qui par la suite réside dans un château fort construit à l'angle nord-ouest du rempart gallo-romain. En 1137 le roi de France, Louis VII, épouse la duchesse d'Aquitaine, Aliénor : grâce à ce mariage, le roi de France dirige directement ce territoire vassal. Faute de descendance mâle, le mariage est annulé en 1152. Aliénor épouse alors Henri II Plantagenêt, héritier du royaume d'Angleterre, à qui elle apporte en dot ses provinces du Sud-Ouest de la France. La domination des rois d’Angleterre, en principe vassaux des rois de France pour leurs possessions en France, est un des déclencheurs de la Guerre de Cent Ans qui dure jusqu'en 1453.


En 1177, une partie de la Gascogne se rallie au roi de France, suivie par Pierre II, vicomte de Dax. Mais la ville ne le suit pas, et reste fidèle au roi d'Angleterre. Après un siège rapide, les Plantagenêt reprennent possession de Dax, remplacent l'administration vicomtale par celle d'un « Capdel » (un chef de commune), faisant ainsi de Dax une cité royale et une des plus anciennes Mairies de France. Aux fil du temps, Dax reçoit des privilèges, devient un centre commercial important, grâce à son marché hebdomadaire du lundi, ses deux foires annuelles de 16 jours, et aux bonnes voies fluviales ou terrestres qui la déservent. C'est le début d'une période prospère et relativement calme, mis à part les attaques des rois de Castille (1204) et de Béarn (1245), et la peste (surtout celle de 1348). Le clergé joue un rôle essentiel dans le développement architectural de la ville. Les établissements religieux se multiplient : cathédrale, évêché, maisons canoniales, couvents des Cordeliers, des Carmes, des Clarisses... Étape importante sur la route de Saint-Jacques-de-Compostelle, Dax attire aussi les pèlerins accueillis dans les nombreux couvents et hôpitaux de la ville. L'abondance diminue avec la fin de la présence britannique et du commerce vers la Grande Bretagne. Du XII° au XV° siècles Dax vit donc des moments difficiles, revendiquée par les rois de France et d'Angleterre, convoitée par les puissants rois de Castille et de Navarre. Le XVI° siècle Ce siècle est marqué par les guerres, les épidémies, et une grande pauvreté. Après le départ des Anglais, les Espagnols sont attirés par Dax. Face à leur menace imminente, la ville est mise en état de siège en 1521-1522, et résiste à leur incursion. A partir de 1562, les guerres de religion vont saccager le royaume de France dont les Landes. Marguerite, reine de Navarre, est sensible à la Réforme prônée par Luther. Elle vit sur ses terres, séjourne souvent à Mont-de-Marsan, et convertit aux idées nouvelles de nombreuses personnalités du Béarn et des Landes.


Bientôt des religieux, des nobles, mais également des magistrats, bourgeois, artisans ou paysans sont touchés par la Réforme. Jeanne d'Albret, sa fille, s'implique aussi dans la diffusion du protestantisme. Les tensions montent, et durant 36 ans huit guerres vont se succéder. Dans les Landes ce sont surtout les années 1567-1569 qui sont les plus cruelles. Dax, défendue par le catholique Bertrand de Poyanne, reste un temps loin des exactions, mais elle est bientôt mise à sac par Montgoméry, chef des Huguenots. La 7° guerre de religion se termine quand Vincent de Paul nait au Pouy, un village à côté de Dax. Il étudie le latin, la grammaire au collège des Cordeliers de Dax, devient précepteur, prend goût à l'apostolat, et est ordonné prêtre en 1600. Il quitte alors Dax. Un long chemin l'attend. Les XVII° et XVIII° siècles Cette époque est prospère pour Dax, comme le prouvent certaines belles maisons du centre ville. Au XVII° siècle, deux événements marquent l'actualité de Dax. Tout d'abord une catastrophe : une partie de la cathédrale s'effondre. L'édifice roman du XI° siècle, devenu trop petit, a été remplacé aux XIII° et XIV° siècles par un beau vaisseau gothique ; celui ci malheureusement s'écroule en 1646. Débute alors une longue reconstruction qui s'étire jusqu'au début du XX° siècle. Autre actualité plus plaisante, en 1660 le roi de France, Louis XIV, se rend à Saint-Jean-de-Luz pour épouser l'infante d'Espagne, Marie -Thérèse. Accompagné d'Anne d'Autriche, sa mère et de Mazarin, son ministre, le roi s'arrête à Dax. C'est une manière de remercier la ville pour sa fidélité au roi durant la Fronde, malgré les exactions des nobles révoltés. Le siècle des Lumières est marqué par la soif de connaissances scientifiques dans l'élite landaise. A Dax, trois figures marquantes sont à retenir. Jacques-François Borda d'Oro (1718-1804) fait ses études à Paris où il se lie à d'Alembert et revient avec le goût des sciences.


Président du présidial de Dax, puis lieutenant général au sénéchal, il se retire et se consacre à son cabinet d'histoire naturelle, collectionne des fossiles, des silex taillés, récoltés à Dax et dans sa région. Il est correspondant de l'Académie des sciences, membre de diverses sociétés scientifiques, et écrit de nombreux ouvrages qui font de lui un précurseur de la préhistoire. Son petit neveu, Jean-Charles de Borda (1733-1799) nait à Dax rue Borda. Il quitte très tôt sa ville. Ses études scientifiques lui ouvrent une brillante carrière de marin. Lieutenant de vaisseau, membre de l’Académie de marine, il renouvelle la balistique et la construction navale, établit des tables de logarithmes, pose les bases de la météorologie, et surtout invente un nouvel instrument de mesure en mer, le cercle de réflexion, avec lequel on rectifie la plupart des cartes maritimes. Borda adapte cet instrument à la mesure terrestre afin de permettre à Delambre et Méchain de mesurer la méridienne terrestre de Dunkerque à Barcelone ; ainsi est créé le mètre. Jean Thore (1762-1823) exerce la médecine à La Teste, Bayonne, puis il s'installe comme médecin à Dax. Il donne aussi des leçons à un petit groupe d'enfants de « bonne famille », et surtout se consacre à la recherche scientifique. Grâce à ses observations, il démontre les mérites des eaux thermales de Dax et des autres stations landaises. Lors de l'épidémie de variole de 1801-1802, il joue un rôle décisif dans l'introduction de la vaccination jennérienne dans les Landes. Naturaliste, il écrit un imposant ensemble de travaux sur la flore et la faune landaise. Lorsque la Révolution arrive, elle n'épargne pas Dax : une guillotine est installée place Poyanne (l'actuel cours de Verdun), et de nombreux habitants sont exécutés. De la Révolution au XX° siècle. En 1790 les départements sont créés. Dax, qui depuis l'Antiquité était à la tête d'un vaste territoire, perd sa position dominante au profit de Mont-de-Marsan, devenue préfecture.


Mais Dax relance son activité à partir de 1855, avec l'arrivée du chemin de fer, événement auquel s'ajoute la plantation systématique et intense des pins maritimes, puis leur exploitation industrielle. Cette activité économique devient essentielle dans la région, et réinvestit souvent ses bénéfices à Dax. Les édiles dacquois veulent moderniser leur ville. Au vue des mentalités de l'époque, cela passe par la destruction des remparts qui ont protégé Dax durant quinze siècles. Cette destruction commencée dans les années 1850 s'accélère dans les années 1870, car à cette époque un événement dynamise et marque Dax : la naissance d'un véritable thermalisme scientifique. Dax change de physionomie en quelques années, s'ouvre sur l'Adour, trace de larges avenues, construit des édifices thermaux luxueux, des promenades et des lieux de loisirs. Ce mouvement se poursuit au XX° siècle. En 1913, les anciennes arènes en bois sont remplacées par des arènes en béton qui peuvent accueillir alors 5500 spectateurs. Après la triste parenthèse de la Première Guerre mondiale, le mouvement reprend. En 1928 l'Atrium Casino offre un lieu de loisir comprenant un casino, un restaurant, un bar, un dancing, un petit théâtre de plein air, et une grande salle de spectacle qui peut servir aussi de cinéma. L'année suivante est inauguré l'hôtel Splendid, avec au sous sol des salles de soins, à l’étage des chambres, et au rez de chaussée les hall, fumoir, salle à manger, terrasses, emmarchements, jardins. Le Splendid offre « le confort complet, l’agrément, le repos, associés au traitement le plus performant » dans un environnement d’un luxe inouï. Ici comme pour l'Atrium, l’accent est mis sur la décoration confiée aux mosaïstes, verriers, stucateurs, les plus habiles de l’époque Art déco. Dax, ville d'eau Dax est une ville réputée depuis la plus haute Antiquité pour ses eaux chaudes. L'origine de son thermalisme y est plus que millénaire.


Le premier nom donné à la ville fut "Aquæ Tarbellicæ", nom romain qui signifie « les eaux des Tarbelles " puis successivement Acqs, d'Acqs, puis enfin Dax. En gascon, le nom de la ville s'écrit Dacs.

Les remparts gallo-romains Dax n’a conservé qu’une toute petite partie de ses remparts que les archéologues du siècle dernier citaient comme «le type le plus beau et le plus complet restant en France des enceintes gallo-romaines». Edifiés au IVème siècle, ils constituaient une enceinte de 4 m d’épaisseur et d’une dizaine de mètres de hauteur. Délimitant un quadrilatère presque carré, se développant sur un périmètre de 1 465 m, ils étaient dotés de 38 tours rondes et de 3 grandes portes. Lors de la démolition de rempart gallo-romain, au XIXème siècle, des autels votifs et divers objets ayant servi de remplissage pour leur construction y furent découverts. La crypte archéologique La crypte archéologique renferme les vestiges d’un temple gallo romain, du IIème siècle. Cet édifice se composait d’un grand escalier, d’une cella (le sanctuaire), entourée d’une colonnade, l’ensemble étant construit sur un haut podium, monumental par ses dimensions.


Les restes visibles aujourd’hui sont les fondations de cet édifice, très originales par les choix techniques des architectes gallo romains, devant construire sur un terrain marécageux : des contreforts semi circulaires renforcent les fondations. Ce temple, monument majeur de la ville par son emplacement central et ses dimensions spectaculaires (environ 30 m sur 60), devait être le symbole de la puissance politique et religieuse de Rome, mais la divinité à laquelle il a été consacré reste toujours inconnue.

Ville thermale de Dax : la cité des eaux, un haut lieu touristique La ville thermale de Dax est renommée pour les qualités incontestables de ses boues et eaux thermales. Baignée par l'onde de l'Adour, la cité des eaux exploite cinq forages dont elle tire les vingt deux mètre cubes d'eau nécessaire à un curiste. Outre les établissements thermaux de la cité des eaux, les touristes passionnées de vieilles pierres se régaleront d'une visite dans les rues de la ville thermale de Dax, à la découverte des plus belles fontaines de la cité des eaux. Le Trou des Pauvres Il est situé sur les berges de l'Adour. Autrefois, les malades sans ressources venaient s'y baigner pour profiter de la boue chaude et bienfaisante de la ville thermale de Dax. A l'origine, elle naissait spontanément près des émergences d'eaux chaudes qui étaient périodiquement submergées au moment des crues du fleuve : le limon se déposait dans ces cavités lors du retrait des eaux.


La Fontaine Chaude Du nom d'une déesse nordique des eaux, elle constitue le véritable symbole de la station. Construite au XIXème siècle sur l'emplacement supposé des anciens thermes romains, la Fontaine Chaude avait un débit journalier de 2 400 000 litres d'eau, précieux liquide chaud à la température de 62,50° C. L'aire d'émergence des sources de la ville thermale de Dax résulte d'une faille datant de l'époque d'érection des Pyrénées. La température élevée et la minéralisation de l'eau sont acquises à une grande profondeur, de l'ordre de 2 000 mètres. Dans le bassin de la Fontaine Chaude, on peut apercevoir, surtout après des périodes ensoleillées, une floraison d'algues. Ces algues sont analogues à celles qui participent, avec le limon de l 'Adour et l'eau thermale, à l'élaboration du médicament naturel qu'est le "Péloïde de la ville thermale de Dax". Autrefois, autour de la Fontaine Chaude, c'était le quartier des tripiers et des bouchers. Les ménagères se servaient de l'eau chaude de la fontaine pour cuire les oeufs ou plumer les volailles.


Une légende est solidement accrochée à la découverte des bienfaits des eaux chaudes de Dax et à celui qui serait son premier curiste : « le chien du légionnaire ». Un légionnaire en garnison dans la cité des eaux avait un chien perclus de rhumatismes. Partant en campagne et sachant que son pauvre chien ne pourrait pas le suivre, il se résolut à le noyer. S'armant de courage, il le jeta dans l'Adour. Quand le légionnaire revint, il eut la surprise de retrouver son chien revigoré par la boue thermale dans laquelle il avait échoué au bord du fleuve. Le thermalisme était né. L’Adour Dax est traversée par l'Adour. Ce fleuve, long de 335 km, prend sa source dans les Pyrénées, au pied du Tourmalet et se jette dans l'Océan Atlantique au lieu dit "La Barre" (près de Bayonne). Il fut le principal axe de circulation du département. Le premier pont romain, fortifié, en pierre, fut emporté par une crue en 1770 et fut remplacé par un pont de bois, puis par le pont actuel en 1857. Dans l’eau de la claire fontaine… La ville thermale de Dax a bénéficié ces dernières années d’une mise en valeur avec l’aménagement de places et de nombreuses fontaines, l’occasion de rappeler que l’eau a fait la richesse de Dax. Le rond point de la gare est recouvert d’un bassin duquel jaillit une fontaine… accueil chaleureux pour les voyageurs qui arrivent à Dax par le train ! Un petit détour par le quartier du Sablar et par la Place Joffre pour y voir une fontaine du XVIIIème siècle en pierres d’Angoulême et du Gard. Du temps de son activité portuaire, ce quartier de tonneliers et de bateliers voyait transiter par voie fluviale les barriques venant des vignobles voisins en partance pour Bayonne et au-delà pour l’Angleterre. Aujourd’hui, ne vous y tromper pas, le liquide qui s’écoule du griffon représentant un masque de Bacchus n’est que de l’eau et non du vin !!!


Sur la rive gauche de l’Adour, se développa , au XIXème siècle, le long du fleuve, un quartier appelé « square thermal ». Au milieu des installations hôtelières et thermales reconstruites pour la plupart au XXème siècle, vous trouverez allée des Baignots une charmante gloriette datée de 1891 qui abritait une ancienne source… l’endroit est également connu sous le nom de « temple des amours ». Dans la cour intérieure du Splendid Hôtel (côté Thermes), se trouve une magnifique fontaine réalisée en 1930 dans le style art déco. En centre ville, Rue du Palais, vous pourrez admirer la Fontaine Sévigné du XVIIème. A deux pas de là, sur la Place des Carmes, une des dernières fontaines installées à Dax. Dans le square Max Moras (Jardin Public) une autre fontaine jaillissante vous rappelle comme celle de la gare que vous êtes les bienvenus en élevant bien haut ses jets d’eau comme un ami le ferait avec ses bras. A côté du marché couvert, sur la Place des Trois Pigeons, une fontaine du XIXème siècle s’écoule paisiblement à l’ombre de magnolias « grandi-flora ». La ravissante fontaine du Gond donne à cette place un air de village… mais qu’est donc ce quartier du Gond, tout proche du centre ville de Dax, sinon un bourg, comme en possèdent toutes nos communes landaises, avec son fronton, sa chapelle, sa salle des fêtes, ses commerces et son café… Cette fontaine du XIXème siècle présente quatre griffons et un bassin circulaire taillé dans une pierre de 1.35m de diamètre pesant plus de 2 tonnes. A ces fontaines s’ajoutent les incontournables : la Fontaine Chaude, le Trou des Pauvres et la Place de la Cathédrale cités ci-dessus. Spécialisée dans les traitements thermaux à l'aide du péloïde et des eaux thermales, la station de Dax est renommée pour les bons résultats obtenus contre les rhumatismes, la polyarthrite, la spondylarthrite et les troubles veineux. Pour toutes les personnes souhaitant réserver un séjour, Dax propose une gamme variée d'hébergements, une gastronomie de qualité et des médecins exceptionnels.


Le Parc Théodore Denis Au bout de l'allée centrale du parc Théodore Denis, le toro, oeuvre en cire perdue (méthode ancestrale venue d'Iran) du sculpteur stéphanois Christian Maas, vous accueille ainsi qu'une sculpture des armoiries de Dax, ville libre, qui ne dépendait que de l'autorité royale et dont la devise est "Regia Semper" (toujours royale). La tour représente la ville fortifiée, le lion/léopard est le symbole de l'Aquitaine, la mer ondée est la représentation de l'Adour, du port fluvial et de son activité portuaire qui fut très active jusqu'au siècle dernier. La forme de l'écu, en pointe, est la forme classique des tout premiers écus. Le premier nom de la ville fut Aquae (les eaux) ; il sera transformé en Acqs, d'Acqs puis en Dax à l'époque médiévale. Le Parc du Sarrat La propriété remonte au début du XIXème siècle. Elle a appartenu à René Guichemerre, architecte Dplg à Paris, qui, toute sa vie, ne cessa de penser, de dessiner, de construire et de restaurer ce jardin. A sa mort, en 1988, il légua sa propriété à la ville de Dax. Sur plus de trois hectares, 1 245 arbres de 27 familles différentes ont été dénombrés. Ce parc est un compromis entre le style classique (jardin à la française) et le style paysager (au contraire fondé sur le naturalisme). Depuis 1989, le Parc du Sarrat est inscrit à l’inventaire supplémentaire des Monuments Historiques. C’est un arboretum, un conservatoire naturel, ainsi qu’un centre d’initiation à l’environnement.


Le Bois de Boulogne

Belle promenade de six kilomètres de sous-bois séparée de l'Adour par une digue. A deux kilomètres, la stèle des Fusillés commémore le souvenir de quatre jeunes résistants maquisards qui furent fusillés par les Allemands. Un kilomètre plus loin, se trouvent les "pelles" de l'Adour qui permettaient de réguler l'eau lors des inondations. Divers loisirs se situent au Bois de Boulogne : club hippique, parcours santé, practice de golf, plan d'eau... En remontant la rue des Lazaristes, le centre de production de Terdax, 1er laboratoire thermal d'Europe, prépare, grâce à un procédé rigoureux, la boue utilisée dans les établissements thermaux. Le site est un conservatoire de lagestroemia (lilas des Indes) où 76 variétés de ces arbres qui fleurissent en été, sont conservées.

La Cathédrale Notre-Dame ou Sainte-Marie A l’origine une cathédrale de style roman est construite à Dax. Elle est remplacée à la fin du XIIIème siècle par un édifice de style gothique qui s’écroule malheureusement en 1646. C’est alors que commence la construction de la cathédrale de style classique « néo-grec », que l’on voit aujourd’hui ; ce grand chantier durera jusqu’à la fin du XIXème siècle. De la cathédrale gothique subsiste, dans le transept nord, la magnifique porte ogivale dite des « Apôtres ». Ce portail à trumeau de 12 m de hauteur sur 8 m de largeur, est un véritable joyau architectural. A la croisée du transept, le dôme est orné de peintures. Dans le chœur, belles stalles des chanoines datant du XVIème siècle. Le maître-autel et l’autel de la Vierge, en marbre de couleurs du XVIIIème siècle sont l’œuvre des sculpteurs avignonnais, les frères Mazetti. Le buffet d’orgues (XVIIème siècle) fut réalisé par Caular, ébéniste local ; c’est un des plus beaux de France.


L’édifice conserve aussi de beaux tableaux dont « Jésus et ses disciples » de Honthorst, école flamande du XVIème siècle et « L’Adoration des Bergers » de Hans Von Aachen de la fin du XVIème siècle. La Place de la Cathédrale

A l'ombre d'oliviers centenaires, se dresse la statue d'un légionnaire romain et de son chien, oeuvre de Jacques Lasserre. Au sol, trois mosaïques en granit réalisées par Danièle Justes rappellent les trois statuettes en bronze du Ier siècle faisant partie des collections du musée de Borda et trouvées lors de fouilles réalisées dans le centre ville : Esculape, dieu de la Médecine, Mercure, dieu du Commerce et un sanglier.

Le Musée de Borda Dès le XIIIème siècle il existait à Dax un couvent de pères carmes, à l'extérieur des remparts. Cette institution fut transférée en sécurité dans l’enceinte de la ville, en 1523 ; le couvent est alors composé d’une église, de bâtiments conventuels, d’un cloître, et d’un jardin. A la Révolution il est vendu comme bien national, et est démoli progressivement. Le chœur et les chapelles latérales de l’église ont survécu jusqu’à aujourd’hui. Créé en 1876 par la société archéologique et historique de Borda, le musée doit son nom à Jean-Charles de Borda mathématicien, physicien et navigateur né à Dax en 1733 ainsi qu’à son cousin Jacques François Borda d’Oro, paléontologue, précurseur de la préhistoire.


Ce dernier créa un cabinet d’histoire naturelle avec de nombreux fossiles et minéraux, qui constituent la première collection déposée au musée. Jusqu’au 6 avril 2006 le musée de Borda était établi dans les salles de l’Hôtel Saint Martin d’Agès, 27 rue Cazade. Depuis, il se trouve dans l’ancienne chapelle du couvent des Carmes. Le musée de Borda est riche de collections très diverses : objets évoquant l’histoire de la ville, de l’époque gallo-romaine jusqu’à nos jours, notamment l’histoire des scientifiques landais comme Jean Charles de Borda, Jean Thore, Léon Dufour ; des œuvres d’art souvent liées au monde de la tauromachie et du paysage landais. Le Musée Georgette Dupouy (1902-1992) Née peintre inexplicablement, elle fut l’un des artistes les plus étonnants du XXème siècle. Elle succède aux impressionnistes. 60 toiles ayant fait le tour du monde aux côtés des plus grands noms de la peinture du siècle passé, sont exposées en permanence. Exposition temporaire tous les mois. La rue du Palais Fontaine du XVlllème siècle installée devant le centre culturel, ancien hôtel particulier du XVIIème. La bibliothèque municipale occupe un bâtiment du XVIIème, l'hôtel Neurisse et l’ancienne chapelle de l’institution Sévigné (cour renaissance et sa fontaine « La Source » de Wlérick). La rue des Fusillés Ancienne rue large. Au n°17, la maison de Comet dans laquelle vécut Saint-Vincent-de-Paul lors de ses études à Dax.


Statue de Jean-Charles de Borda Né à Dax en 1733, ce mathématicien et physicien, mondialement connu, est un des pères du système métrique. Ingénieur maritime, il appliqua la physique à la topographie et inventa nombre d'instruments servant à la navigation. Actuellement, un bâtiment hydrographique de la Marine nationale porte le nom de Borda. Splendid Hôtel

A cet emplacement s'élevait un château fort édifié au Moyen-Age. II fut aux XIème et XIIème siècles le siège d'un vicomté et à partir du XIIIème siècle, la résidence du gouverneur militaire de Dax. En 1320, il tint lieu de garnison ; il y abritait alors cinq chevaliers et quatre vingt dix sergents à pied. Modifié aux XVIème et XVIIème siècles, il deviendra, par la suite, une caserne. Alfred de Vigny y resta quelques mois en tant que lieutenant. Désaffecté en 1888, le château sera rasé en 1891 pour être remplacé par l'établissement Dax-Salins-Thermal que prolongeait un casino. En 1926, un incendie ravage les deux bâtiments. C'est alors qu'Eugène Milliès-Lacroix fait édifier un palace luxueux, le Splendid Hôtel, chef-d'oeuvre architectural des années 30 et fleuron de l'activité hôtelière et thermale des Landes. Les plans d'architecture et les projets de décoration sont signés André Granet. Dès 1932, Roger Henri Expert, associé de Granet participe à sa conception. Les lustres du hall et de l'escalier ont été réalisés par les verriers Genet et Michon. L’éclairage Art déco fait partie intégrante de la conception de l'intérieur. L'escalier lumineux rappelle celui du paquebot Normandy. A côté, l'Hôtel des Thermes (architecture résolument moderne, 1992) est l'oeuvre de l’architecte Jean Nouvel qui a aussi réalisé l'Opéra de Lyon et l'Institut du Monde Arabe à Paris.


L’Atrium

Ci-contre, l'Atrium en 1928.

En 1925, Eugène Milliès-Lacroix propose la construction d'un casino afin de donner un nouvel élan à la station thermale de Dax. Ainsi, les deux architectes parisiens, André Granet et Roger Henri Expert, furent chargés de la réalisation du casino. Venant de réaliser la Salle Pleyel à Paris et le Paquebot Normandy, ils voulaient que ce casino corresponde aux canons de leur temps. Le 1er juillet 1928, le premier espace d'animation du genre dans les Landes est inauguré à Dax. A cette occasion, mille personnes assisteront à l'opéra de Gounod : "Mireille". Mais l'architecture est mal adaptée à la région et la construction souffre très vite du climat océanique. Les travaux de restauration ont débuté par la salle de spectacles.

Ce nouvel ensemble est inscrit à l'Inventaire des Monuments Historiques depuis 1986. Le décor somptueux du plafond, des parois et du cadre de scène, gravé sur des panneaux de stucs dorés et argentés, présente des personnages et des animaux sur un fond floral, qualifié par un historien d'art de "Jardin extraordinaire". Cette salle de spectacle de 500 places est dotée d'un équipement technique moderne et propose de nombreux spectacles tout au long de l'année, des galas de danse, des concerts, des pièces de théâtre...


L'hôtel Les Thermes de l'architecte Jean Nouvel Jean Nouvel est un architecte de nationalité française né en 1945 à Fumel dans le Lot-et-Garonne. En 1964, il s'inscrit en architecture à l'Ecole des Beaux Arts de Bordeaux. En 1972, il sort de l'Ecole Nationale Supérieure des Beaux Arts de Paris diplôme en poche. Face au milieu très fermé de l'architecture, il décide de militer pour un renouveau de l'architecture en France. Ses prise de positions lui valent critiques et échecs. En 1981, il est retenu pour réaliser l'Institut du Monde Arabe à Paris, grande réalisation de l'aire Mitterrandienne. En 1987, il étonne le tout Paris avec la façade à moucharabiehs et sa consécration auprès du grand public lui vaut des oeuvres remarquables comme la salle de Rock de Bagnolet, le théâtre municipal de Belfort, l'Opéra de Lyon (1986-1993), la Fondation Cartier (1994), le Musée des Arts Premiers du Quai Branly à Paris (2006). Notre architecte français signe également en 1999 le Palais de la Culture et des Congrès de Lucerne en Suisse et acquiert ainsi une renommée internationale. Sa consécration arrive en 2008 avec le prix Pritzker. Seulement 32 architectes dans le monde ont reçu cet équivalent du Prix Nobel d'Architecture. Jean Nouvel revient de temps en temps en Aquitaine où il réalise en Gironde, à Bouliac, l'Hôtel Saint James (1987-1989), en Dordogne, à Sarlat, le réaménagement de l'Eglise Sainte Marie en marché couvert (2001), à Périgueux le musée gallo-romain Vésuna (2003) et dans les Landes, à Dax, l'Hôtel des Thermes (1992).


Début des années 1990, alors qu'il est en pleine notoriété, Jean Nouvel pose sa planche à dessin dans la cité dacquoise - première ville thermale de France- pour y concevoir un bâtiment emblématique appelé "les Thermes". Si cet édifice ne suprend pas par son nom, il étonne par son style. Cette construction est en adéquation avec le fleuve Adour aussi bien par sa thématique que par son positionnement et son style. Pour réaliser Les Thermes, Jean Nouvel fait la part belle au verre. Ce matériau qui habille les quatre façades de notre établissement permet à l'architecte de jouer avec la transparence et les effets de lumière. Pour atténuer la luminosité et la chaleur sur les étages supérieurs, ces façades vitrées se dérobent derrière des jalousies en bois, qui rappellent que nous sommes dans les Landes, département au trois quart couvert de la plus grande forêt artificielle d'Europe. D'autre part, ces volets à persiennes évoquent les séchoirs à tabac du Lot-etGaronne dont Jean Nouvel est originaire. Dans la cour intérieure de l'hôtel - une serre tropicale à la végétation luxuriante - s'articulent sur quatres étages les studios dont l'organisation rappelle les cabines d'un navire. Le hall d'entrée se termine sur une verrière qui recouvre la piscine thermale. Les vitrages colorés et les traits de néon qui identifient la partie balnéothérapie du bâtiment créent une ambiance de bleu aquatique. Cet édifice nous renvoie à la citation de Jean Nouvel selon laquelle "l'architecture doit désormais signifier. Elle doit parler, raconter, interroger."


L’Eglise Saint-Vincent-de-Xaintes Au sud-ouest de Dax, Saint-Vincent-de-Xaintes porte le nom du premier évêque de la ville. Le saint évêque aurait été martyrisé à cet endroit. Construite sur l’emplacement d'un édifice religieux du VIème siècle (506), érigé lui-même sur un temple gallo-romain, l'église actuelle, de style néo-roman date de 1893. Le chrisme, qui se trouve au-dessus de la porte d'entrée, est un vestige d'une autre église construite au IIème siècle. La vie du Saint est retracée sur les beaux vitraux centraux du sanctuaire. Au milieu de la nef, on a placé et restauré une superbe mosaïque du IIème siècle, vestige du temple romain. Saint-Vincent fut une commune jusqu’en 1861. Derrière l’église, rue Gambetta, se situe le couvent des Dominicaines qui fut couvent des Clarisses au XVIème siècle. La chapelle renferme des vitraux de style contemporain, non figuratif, de l’artiste Kim En Joong. Le musée de l'Aviation légère de l'Armée de Terre et de l'Hélicoptère Unique en France, ce musée a été mis en place par d’anciens militaires. Situé sur la base où sont formés les pilotes d’hélicoptère de la défense, le musée rassemble, sur plus de 2 500 m² de belles collections de photos, de souvenirs de la seconde guerre mondiale et de la guerre d’Indochine et surtout d’avions et d’hélicoptères qui évoquent le passé récent de l’aéronautique militaire de l’histoire de l’hélicoptère et des principes de la giraviation. Ce musée travaille en liaison avec le Musée de l’Air et de l’Espace du Bourget.


La Feria

La fête est indissociable du mode de vie des landais. Les Gascons ont l'humeur gaie. Tout devient alors prétexte à faire la fête : chaque ville, chaque village et de nombreux quartiers ont leur fête. Quand le mois d’août approche à Dax, la proximité de la Feria change l’esprit de la ville. Chacun attend avec impatience le premier jour de nos fêtes. C’est une tradition, une semaine inscrite dans notre patrimoine culturel. A la nuit tombée, c'est dans le sillage des bandas que se vit la fête. Elles enflamment la rue au son de leurs cuivres et de leurs airs de fête entraînants. Folklore, corrida, bodegas … deviennent le quotidien éphémère des dacquois qui, pour la circonstance, paradent en blanc et rouge, pas pour la différence, mais pour nous rappeler qu’ici, en terre de fête, tous ont les mêmes droits et les mêmes devoirs. Cette année, la Feria aura lieu du 11 au 16 août 2011.

Les arènes Les arènes du parc Théodore Denis furent édifiées en 1913. Jusqu’au XVIIIème siècle, les courses avaient lieu dans l’actuelle rue des Fusillés. Mais, à la fin du XVIIIème siècle, elles furent officiellement autorisées par le gouverneur de Guyenne, à la condition que la place fut « close et fermée de barrières » pour éviter les accidents. Les courses de taureaux se déroulèrent dès lors à l’emplacement de l’ancien couvent des Cordeliers qui devint, par la suite, la place de la Course (face à La Poste). En 1857, lors de la venue de Napoléon III, les arènes avaient la forme d’un fer à cheval long d’une quarantaine de mètres et d’une contenance de 2 000 places environ.


C’est dans cet amphithéâtre qu’eut lieu en 1894 un fait historique mémorable : la ville de DAX maintient ses courses de taureaux malgré des interdictions préfectorales… intervient alors un commissaire de police chargé d’interrompre la corrida… le taureau en piste charge le représentant de l’ordre qui prend la fuite suivi de près par l’animal… le torero landais Félix Robert le rattrape et l’achève dans une rue dont le nom (rue du Toro) commémore l’incident. Les courses se déroulèrent dans ces arènes en bois jusqu’en 1912. Le 10 mai 1913, les arènes actuelles en ciment étaient inaugurées par le maire, Octave Lartigau. Elles comptaient 5 500 places. En 1932, le maire Eugène Milliès-Lacroix, inaugura les arènes agrandies qui portèrent la capacité totale à 8 000 places. La rénovation de 2003 a permis de mettre en valeur la façade principale de l’édifice avec sa blancheur crue et son style andolou évoquant un peu les plazas de toros de Séville, de Cordoue et de Grenade, ainsi que la superbe sculpture représentant une tête de taureau qui surplombe l’entrée principale. La course landaise La course landaise actuelle est une survivance des jeux ancestraux que pratiquaient les jeunes gens qui défiaient à l'occasion les vaches et les taureaux sauvages qui vivaient dans les marais de la Grande Lande. Aujourd'hui il n'y a plus de vaches sauvages dans notre région et la race landaise a disparu. Les vaches et les taureaux élevés dans nos ganaderias sont d'origine espagnole, portugaise ou camarguaise. Assister à une course landaise, c'est participer à une fête, à une communication entre le public, les hommes de la piste et la musique. Mais une course landaise symbolise aussi la fierté et le courage des descendants des Tarbelles.


Assister à une course landaise, c'est participer à une fête, à une communication entre le public, les hommes de la piste et la musique. Mais une course landaise symbolise aussi la fierté et le courage des descendants des Tarbelles. La course landaise comporte uniquement trois exercices de grâce et de souplesse : l'écart, la feinte et le saut. Pour la première figure, le torero, placé au centre de l'arène, doit provoquer la vache par de multiples gestes et de grands cris jusqu'à que celle-ci fonce sur lui. Au moment où la bête va l'atteindre, l'homme doit faire un écart et éviter ainsi le coup de tête de son adversaire. La feinte ressemble beaucoup à l'écart par le fait que le torero attend aussi la vache au milieu de l'arène, mais penché légèrement, il cherche à lui faire croire qu'il va tourner d'un côté, et au dernier moment il tourne subitement du côté opposé en pivotant sur un pied. Enfin, le dernier exercice présente trois alternatives : le saut à pieds joints qui consiste à attendre la bête et à la sauter par la seule détente des jambes. Par contre pour le saut à la course, le sauteur court à la rencontre de la vache. Le saut périlleux implique que l'homme après s'être enlevé, tourbillonne sur lui-même, tandis que la vache entraînée par son galot passe au-dessous de lui, à ce moment là le sauteur retombe sur ses pieds, derrière la bête. Certaines de ces figures sont particulièrement difficiles et dangereuses et pour les exécuter le torero a deux auxiliaires : le second et la corde. Le second est un autre torero qui a pour rôle de détourner l'attention de la vache après sa rencontre avec le provocateur. Mais il doit cependant courir assez vite pour ne pas être attaqué lui-même par la bête. La corde permet avant tout de retenir les élans de combativité des vaches, qui acquièrent au long des courses une trop grande expérience des figures habituelles, mais aussi d'éviter après l'écart, un retour dangereux de l'animal. La corde constitue également un danger redoutable pour le sauteur dont elle risque d'entraver les pas. Ainsi, les différentes figures des toreros landais se décomposent au cours de ces spectacles où l'intelligence et le courage de l'homme s'opposent à la force instinctive et brutale de la bête.


La corrida

Avant la course, les toros qui doivent être combattus, font l'objet d'un tirage au sort qui désignera le matador auquel échoit chacun d'eux. A l'heure fixée, le Président de la course donne le signal de l'entrée en piste des cuadrillas. Après les saluts d'usage des "Alguazils" commence le "paseo". Derrière les deux Alguazils à cheval avancent les "matadores" suivis de leurs cuadrillas en file indienne. Une cuadrilla comprend, en plus du matador qui en est le chef, des "peones", ou banderillos, toreros à pied, qui seront alternativement chargés de travailler le toro et de poser les banderilles. Les "picadores" sont des toreros à cheval armés de la lance à pointe triangulaire qui empêche de blesser trop profondément l'animal. Les "toreros" vont saluer la présidence et tandis qu'un Alguazil vient demander la clef du toril que lui jette le Président, les toreros échangent leurs capes de parade contre celles de combat. On lâche le premier toro qui porte la "divisa", flot de rubans qu'on lui pique au moment de sa sortie et dont les couleurs indiquent la "ganaderia" (parc d'élevage). Le toro est à la base de tout le spectacle. Un toro brave se reconnaît à l'ardeur qu'il met au combat : avec les "picadores", il doit insister de toutes ses forces pour renverser monture et cavalier. Pendant les autres phases de la course, il devra s'élancer à toutes les occasions, et chercher le combat. S'il gratte le sol on peut dire que l'animal fuit le combat.


Les arènes ont leurs grandes histoires, ce sont des pages et des pages qu'il faudrait pour raconter les grands moments des arènes de Dax, feria arenes. Les spectateurs dacquois gardent en mémoire des anecdotes tantôt glorieuses, tantôt amusantes, toujours hautes en couleurs, ne se rapportant pas uniquement à la corrida mais également à la course landaise spectacle. La Statue de l’écarteur Oeuvre de Christian Maas, cette statue représente une figure (un écart) de la Course Landaise, sport traditionnel de notre département. On peut y voir un écarteur devant "Fédérale", une des meilleures vaches landaises de ce siècle dernier. La Statue du Taureau Les Fêtes de Dax 2000 marqueront de leur empreinte la fin du deuxième millénaire et laisseront une trace aux générations futures. Le Vendredi 11 août, lors de la cérémonie d’ouverture de la Feria 2000, Jacques Forté, maire de Dax, a découvert une superbe sculpture de taureau, réalisée par Christian Maas. Installée à l’entrée du parc des arènes (Parc Théodore Denis), cette statue affirme la longue tradition taurine de Dax. Les échassiers

Les échasses, utilisées dès l'Antiquité comme moyen de circulation dans les zones humides, furent adoptées par les bergers landais au début du XVIIIème siècle. Elles permettaient, de mieux surveiller les troupeaux de moutons et de se protéger des loups sur ces étendues infinies et marécageuses. La plantation des pins a constitué le grand massif forestier mais a réduit la place nécessaire pour garder les moutons. C'est ainsi que les bergers landais abandonnèrent leurs échasses et se reconvertirent en résiniers. Aujourd'hui, les échassiers landais étonnent le monde par leurs exploits surprenants dans les spectacles folkloriques.


Les origines de Gamarde Le nom de Gamarde apparaît dans les Rôles gascons en 1279. On trouve aussi gamart et même Guamart dans divers documents locaux. M. Grosclaude proposait pour le nom de Gamarde une origine basque, comme Gamarthe (64). Il n’excluait pas une altération de Gabarda qui évoquerait un lieu garni de ronces ou d’églantiers. D’autres hypothèses ont fleuri. La plus odorante : aqua merda “eau de m...” ou gua merda “le gué puant”, références évidentes mais peu flatteuses aux eaux du Bucchuron. La plus aryenne : camara(d) “la salle voûtée, chambrée ou corps de garde” (qui n’est pas non plus exempte de senteurs) Autre chose qui peut nous éclairer, ou nous embrouiller davantage, c’est selon : * Il existe une maison Gamareil à St Geours, au bord du plateau qui domine la vallée de l’Adour. Le nom désigne-t-il ce genre de site ? * Lesgamarde, qu’on traduit aujourd’hui “près de Gamarde.”, s’est écrit autrefois legamarde. * Au quartier de Coudosse, une vieille maison titrée s’appelle gamardes, “le gamardais”. S’il s’agit d’un sobriquet, il désignerait un étranger au petit “pays” de Coudosse. * Le bourg de Gamarde aurait été créé au 13°s. par les vicomtes de Tartas, au milieu de petites seigneuries et de hameaux antérieurs : le Castra, le Rau (la paroisse s’appelait alors St Pierre du Rau), Castagnet, le Hon, peut-être l’Abadie et Soustra. Devenu baronnie des ALBRET, le bourg tout neuf a “fédéré” l’ensemble pour former le Gamarde que nous connaissons. Voici donc notre hypothèse : le nom de Gamarde, d’origine basque, aurait d’abord désigné le promontoire du Castra et les zones attenantes de Lesgamarde. Le nom se serait étendu au nouveau castrum, le distinguant ainsi du Rau qui restait centre de paroisse. Se non è vero...


Le Rau en 1830

le Bourg en 1830


Le Castra - "Camp romain" Situé sur le promontoire N/O de Gamarde au-dessus du Louts, le Castra longe le ravin sur 320m. Sa largeur maximale atteint 164m. La partie Est conserve son épaisse et haute muraille de terre doublée d’un fossé large et profond. Au milieu de la bordure du ravin, on devine l’ancienne entrée à un renflement en terrasse d’où un chemin descend au Louts. Cette entrée est flanquée sur sa droite par la colline voisine ( le Tuc ) qui a pu servir de défense avancée. A 200m de l’enceinte, au pied de la colline de Soustra, la maison Gouardères conserve le souvenir d’un poste de garde. Avant elle se trouve le Capcazal de Couchurt ( Lanusse ). Plus loin, l’une des plus vieilles maisons de Gamarde, qui s’appelle justement Maysonnabe. Pendant la Terreur (1793-1794) un prêtre réfractaire se cachait au Castra chez les métayers Peyruquéou. Déguisé en bouvier, il jurait plus qu’un vrai bouvier dès qu’approchaient “lous moussus à cocarde”. En 1943 un groupe d’officiers allemands est venu inspecter le Castra et scruter l’horizon à la jumelle. Vérifiaient-ils si le vieux camp pouvait servir d’avant-poste des fortifications de Gamarde ? L. de Behr a trouvé au Castra “une très belle meule romaine”, “une hache en silex et une autre en quartzite”. On a aussi découvert des débris de poteries et des traces de foyers. Il n’est pas rare que M.Guirlé déterre en labourant divers fragments. On sait que ce camp “romain” est antérieur aux Romains. On parle aujourd’hui d’un “refuge” ibère et d’un parc à troupeaux. Mais de telles dimensions et si bien défendu ? Nous persistons à croire que ce Castra fut aux origines une cité ibère puissamment fortifiée.


Le Château du RAU Le Rau est la plus importante et ancienne caverie de Gamarde. Ce mot désigne la maison noble et les terres d’un chevalier qui devait le service à son suzerain et l’hommage par un don symbolique : gant, lance, éperon ou faucon. En 1313 Bertrand du Rau rend hommage à Amanieu d’Albret vicomte de Tartas pour la seigneurie et caverie du Rau (...) au devoir d’une lance à fer doré.


Se succèdent entre autres J. de Montolieu, seigneur du Rau et du Faget, J. de Poyanne seigneur de Castagnet, Marguerite de Domezain qui lègue à Gaston Duhaa le Rau, Castagnet et Faget (ces terres sont des caveries disparues, aujourd’hui noms de quartier Castagnet et de maison Hayet). En 1622 Claire Duhaa épouse J.de Fos, qui inaugure la lignée des Defos du Rau. La façade Est, la plus ancienne, s’orne de fenêtres Renaissance. La vieille tour recèle un bel escalier à vis qui mène à un poste de guet. Vers 1840 la partie Ouest du château se transforme. Une école de filles est fondée au Noy. Mais l’église paroissiale St Pierre du Rau, mentionnée dès le 13°s, remaniée au 16° et 18°, peinte de fresques, est rasée en 1882. Henri Defos du Rau, “bienfaiteur et ami des pauvres”, meurt tragiquement en 1889. En 1938 Ghislaine Mesnard de Conichard, héritière du château, épouse Pierre Pussacq. Ils restaurent le Rau et y aménagent des gîtes. Aujourd’hui des maisons neuves sont construites sur le site de l’ancienne église. Des enfants jouent devant la vieille tour. L’histoire du Rau continue. L'ancien bourg de Gamarde Le petit bourg est fortifié au début du 13°s. Très vite les Albret achètent Gamarde qui devient une modeste baronnie. A quoi ressemble-t-elle ? Le bourg est entouré d’un fossé et d’un rempart de terre surmonté d’une palissade, qui relie les quelques soubassements et murs de pierre. Une entrée est protégée par la butte de Jonat, l’autre s’ouvre sur les chemins encaissés de la Harguette et de Hignan.


Le donjon se dresse à la pointe N/O près de l’actuelle Maison de Retraite : une tour carrée munie d’un pont-levis, la Tourate. Une poterne s’ouvre sur le chemin de la fontaine. Au bas de la rue principale, la “Capère” est la chapelle du château et du bourg. Elle servira au culte jusqu’à la Révolution. Le bourg abrite un péage que des fermiers perçoivent pour le seigneur. Une autre source de revenus est le moulin banal de Guadarrabe : ainsi s’appelait le moulin de Gamarde.

Qu’en reste-t-il aujourd’hui ? La Tourate fut brûlée et détruite par les troupes de Montgomery au service de ... Jeanne d’Albret en 1570. Quelques gros boulets de pierre subsistent dans le bourg. Le tracé du “rempart” se devine du chemin de la Harguette à celui de l’Horloger, de l’impasse Minvielle à la bordure du plateau entre la Maison de Retraite et l’angle de Jonat. Après avoir été Temple de la Raison en 1793, puis Maison commune et école, puis hangar de stockage, la Capère abrite aujourd’hui des appartements tout neufs. En pleine reconversion, le moulin veille sur une flottille de canoës qui attend les amoureux de sites naturels. Quant au péage, il s’est transformé au 18°s en octroi municipal, disparu à son tour au début du 20°s. Mais ne les pleurons pas : en matière de taxes, rien ne meurt vraiment.


Le Château de LOUSTEAU L’origine de Loustau est liée à la famille Cardenau qui donna à Gamarde, du 16° au 19°siècle, nombre d’hommes de loi, d’hommes d’armes, d’officiers de santé et de prêtres. Le nom, comme à Goos, évoque l’ancien oustaou qui désignait une maison noble sur une terre de peu d’étendue. La partie Ouest est la plus ancienne : elle fut bâtie au 16° s. sur une maison antérieure qui s’appelait Lataste. L’élégante façade classique date du 18°s. En 1930 Mme Hélène Cardenau choisit pour héritière Mme Jean Darricau.


Dans l’entre-deux guerres le Parc a abrité plusieurs kermesses mémorables. Mais il a aussi subi une “occupation” moins pacifique : dès 1941 une centaine de soldats allemands occupe une grande partie de Loustau. En 1943 débute la construction des blockhaus de la Harguette et du Cardenau-Paulin. Beaucoup d’habitants des environs ont été réquisitionnés par l’organisation Todt pour cet énorme travail qui restera inachevé. Aujourd’hui la demeure de M. Guy Darricau respire la paix. Même la casemate teutonne qui émerge du parc, tapissée de lierre, essaie du mieux qu’elle peut de se fondre dans le paysage.

Le Château de BEHR Belle demeure édifiée au début du 19°s. sur l’emplacement de la maison Brote qui appartenait à Dominique Labeyrie, maire de Gamarde en 1812. Sa fille Augustine épouse J. Ducasse, propriétaire de Martiacq, qui revend Brote en 1848 à Louis - Charles de Behr, baron d'Empire, époux d’Elise Dompnier et maire depuis 1844. Conseiller général, titulaire de la Légion d’honneur, il décède au “château Labeyrie” en 1885.


Son aîné Gaston, baron de Behr, mène une vie de châtelain célibataire. Léonce de Behr, membre de la Société de Borda, découvre au Castra puis au Peyré (lors du percement de la voie ferrée) divers outils préhistoriques. Leur sœur cadette Alice de Behr épouse Louis de Pinsun de Habas. Le Colonel Jacques de Pinsun, médaillé 14 - 18, prisonnier en 40, Commandeur de la Légion d’Honneur, décède au château en 1956. Aujourd’hui M. Louis de Pinsun conserve les souvenirs liés au château de Behr, dont la façade reflète déjà deux siècles d’histoire landaise.

LAUSSEIGNAC maison titrée On trouve une première trace de cette maison en 1542. Jean Daguinos en hérite de feu Bertrand Daguinos dit “de Laussegnac”. Ils appartiennent à une vieille famille gamardaise de notaires et marchands. Jehan de Labadie hérite du domaine en 1617. Sa famille y habite jusqu’en 1750.


Les moulins de Gamarde Le Moulin de Gamarde Il remonte aux origines de Gamarde et s’appelle Guadarrabe (“le gué ou le pont aux raves”) Les raves étant peu appréciées, le sobriquet arrabé “mangeur de raves” désignait un lourdaud ou un niais...

C’est un moulin banal : il appartient au suzerain du lieu à savoir le vicomte de Tartas (13°s) le sire d’Albret (14°-16°s) le marquis de Poyanne (de 1522 à la Révolution). Ce seigneur le baille à ferme, le loue à un fermier qui l’exploite. Ainsi Marie de Gassion, marquise de Poyanne, le “baille” pour 1600 Livres et deux paires de chapons l’année. A titre de comparaison le moulin du Rau rapporte à la même époque 120 “Lioures” et les étrennes d’une paire d’oisons et de la moitié d’un cochon. En 1671 Guillaume Deslous “conseiller du roi” sousloue le moulin pour 800 Livres, 40 mesures de farine de froment pur, un pourceau gras et 2 paires d’oisons gras. Il fallait que le meunier se retrousse les manches...Mais la race des meuniers ne manque pas de vaillance. En témoignent les derniers meuniers de Gamarde, Daniel Brocas puis Roger Postelle.


Le moulin de Gamarde et Cassen au XXème siècle Dès le 19° les industriels avaient remplacé les seigneurs et le moulin s’était mué en minoterie. En 1917 M.Lalanne est autorisé à établir une ligne électrique du Moulin à l’usine de Montfort, une autre du moulin au bourg: c’est l’embryon de réseau jusqu’en 1930. Depuis Pédeleborde, un ancien chemin caillouteux descend tout droit sur le moulin. C’est la redoutable côte du Bernada, aujourd’hui envahie de vergnes et autres broussailles. Au début 1941, les Allemands s’y sont risqués, sans les précautions d’usage : un de leurs camions y a fait une cabriole remarquée ; un autre a défoncé le parapet du pont de bois et s’est immobilisé au dessus du vide. Ils ont réquisitionné en urgence les bœufs de M. Lagrède à Pédeleborde pour participer aux premiers secours.

Le village a dû bien sûr payer les dégâts et le secouriste improvisé n’a pour autant pas reçu d’indemnité ! Depuis la guerre un contournement plus confortable mène de Pédeleborde au moulin en passant par Caillaou. Le moulin traditionnel a arrêté ses activités depuis les années 60. Aujourd’hui remis en eau avec sa “pachère” d’antan, rajeuni par les bons soins de M. Camiade, il reprend du service comme centre de plein air et de promenades en canoë. Notre bucolique “gué aux raves” mérite la fréquentation de tous les amoureux de sites naturels.


Les bains de Gamarde

Connus depuis 1515 environ, les bains de Gamarde ont vécu une existence chaotique jusqu’en 1906. C’est à partir de cette année que se situe la grande époque de GAMARDE-les-Bains, qui durera jusqu’en 1926 : plus de 2000 curistes jusqu’en 1914, classement de la commune dans la liste des stations balnéaires et thermales par la compagnie des chemins de fer du Midi, décision de la municipalité d’ajouter la mention « les-bains » au nom de Gamarde. Pendant la 1ère guerre mondiale, de 1914 à 1918, la station est utilisée par l’armée comme centre de convalescence pour les poilus blessés. Le succès ne se dément pas dès l’armistice, et la société des eaux minérales de Gamarde élargit le champ de ses activités à la vente et à l’expédition de ses produits dans la France entière. Le taux de fréquentation de l’établissement en fait la 2ème station thermale des Landes.


en 1926, l’importance des travaux à réaliser pour la mise aux normes sanitaires entraîne un grave désaccord entre les propriétaires, et c’est la descente aux enfers, jusqu’à la suspension de l’autorisation d’exploitation des eaux de Gamarde par arrêté ministériel du 6 décembre 1955.

Toutes les tentatives volontaristes ultérieures de la municipalité de Gamarde pour relancer l’activité thermale n'avaient pas jusqu’ici été couronnées de succès, mais ce n' est plus le cas désormais, une nouvelle utilisation des propriétés des eaux de Gamarde ayant depuis peu été mise en oeuvre par une dynamique société spécialisée dans la naturopathie !


L'abbé BORDES (1880 - 1944)

Natif de Tartas, Joseph Bordes est d’abord vicaire à la Madeleine où il anime l’Etoile Montoise, puis curé de Fargues. Mobilisé au 34°RI, il est aumônier de la 36°DI. Deux fois blessé, titulaire de la Légion d’honneur et de la Croix de guerre avec sept citations, il écrit pour les soldats sa première pièce en 1917 : Cœur de Poilu. Curé de Gamarde (1924-1932) il anime la Tricolore, crée la salle paroissiale pour la gymnastique, la musique et le théâtre, fonde le Couvent avec son dispensaire et son école ménagère, édite le Clocher de Gamarde, organise des fêtes et des tournées, rénove l’église, etc. Il est surtout un pasteur aimé de tous. Appelé à diriger les oeuvres diocésaines, il devient vicaire général. Arrêté par la Gestapo le 18 décembre 1943, déporté à Buchenwald, il est fusillé au camp de Gaggenau le 30 novembre 1944. Selon sa volonté, il repose à l’entrée de l’église de Gamarde.


La Tricolore des origines (1922 - 1939) Patronage fondé par l’abbé Larrieu, la Tricolore mobilise la jeunesse gamardaise dans sa société de gymnastique, son école de musique et sa troupe de théâtre. Sous l’impulsion de l’abbé Bordes, elle effectue de nombreuses sorties (voyages, tournées théâtrales, concours de gymnastique et de musique, défilés et spectacles) rencontre partout un franc succès et remporte de nombreux trophées.

CONCOURS à NICE 1932


La Tricolore est essentiellement financée par les cotisations de ses adhérents : l’époque ne connaît guère les subventions. Heureusement, plusieurs membres honoraires se révèlent de vrais mécènes. En outre les représentations, toujours très courues, comblent régulièrement les déficits.

CONCOURS à PAU 1931


CLIQUE FANFARE


La troupe de "CĹ“ur de Poilu"


Histoire de Goos L'histoire de la commune est en grande partie liée à celle de l'abbaye de Divielle située sur son territoire. Arcades géminées de l'abbaye de Divielle Selon David Chabas (Villes et villages des Landes, Éditions Chabas)), l'abbaye de Divielle aurait été fondée par les Cisterciens, probablement au XIIe siècle, sinon à la fin du XIe siècle. Elle aurait ensuite été occupée par les Bénédictins, puis par les Prémontrésde 1209 à la Révolution et ensuite par les Trappistes qui en furent les derniers occupants jusqu'en 1932. Elle fut alors vendue à un particulier qui, peu soucieux de conservation du patrimoine, la vendit en « pièces détachées » : zinc des couvertures, puis démolition qui servit à empierrer les routes de la commune de Goos. Du corps principal de l'abbaye ne subsistent que quelques pans de murs, parmi lesquels il faut tout de même noter une magnifique ouverture à arcades géminées, vestige de celles qui entouraient le cloître. Divielle vers 1930 Pour la petite histoire (ou la légende ?) il se raconte que les moines de Divielle ne désirant pas, pour des raisons « politiques », résider sur le territoire de la commune de Préchacq-les-Bains détournèrent le cours du Louts, petite rivière servant de limite entre Préchacq et Goos, modifiant ainsi la « frontière » entre les deux communes et se retrouvant, de ce fait, habitants de celle de Goos.


Goos Entre Montfort-en-Chalosse et Dax, la commune de Goos est située sur la rive gauche de l’Adour, dans les premiers contreforts de la Chalosse. D’une superficie de 1049 hectares, le territoire communal est constitué pour sa grande part d’un plateau qui s’élève à une trentaine de mètres au-dessus du fleuve. Le sentier de randonnée qui traverse Goos permet de découvrir tous les aspects du paysage de la Chalosse (culture du maïs et kiwis, élevages de poulets et canards, barthes boisées, habitat paysan et maisons capcazalières). Les promeneurs les plus chanceux apercevront un chevreuil, un sanglier ou un héron, mais verront tous les milliers de palombes qui résident dans la réserve de chasse. L’abbaye de Divielle, implanté dans la vallée du Louts sans doute au XIe siècle et dont il ne subsiste que des ruines, a marqué l’histoire du village pendant des siècles. * Sentier de randonnée, * Abbaye de Divielle, * Relais bibliothèque départementale, * Salle de sports et terrains extérieurs, * Fêtes Patronales Ste Madeleine le 3ème week-end de juillet, * Fête du basket le dernier week-end d’avril.

Source mairie de Dax, Gamarde et Goos


www.nkembe.com


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