Echo 03 - 2011

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N°3 de l’année 2011 Entretien avec le Docteur Bernard Weber - Laboratoires Réunis

Michel Wolter bourgmestre de Bascharage

Frank Colabianchi bourgmestre de Bertrange

Edmond Schintgen bourgmestre de Bech

Roby Biwer bourgmestre de Bettembourg

Théo Thiry bourgmestre de Echternach

Jean-Paul Schaaf bourgmestre de Ettelbrück

John Lorent bourgmestre de Kayl

Claude Marson bourgmestre de Schuttrange

Gaston Greiveldinger bourgmestre de Strassen

Guy Arendt bourgmestre de Walferdange

Frank Reimen Cargolux

Cary Arendt ATS Cranes

Marco Schank Page 16

Rolf Auchter Sport Outlet

Guy Hoffmann Banque Raiffeisen

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N°3 de l’année 2011

Sommaire Edito……………………………………………………………………… 3

Avery Dennison, entretien avec Serge Orban………………………… 4 Banque Raiffeisen, entretien avec Guy Hoffmann …………………… 8 Cargolux, entretien avec Frank Reimen ……………………………… 10

Schenker Luxembourg ………………………………………………… 14

Entretien avec le Docteur Bernard Weber - Laboratoires Réunis

Marco Schank présente la campagne de sensibilisation relative au « littering » …………………………………………………… 16

Michel Wolter bourgmestre de Bascharage

Frank Colabianchi bourgmestre de Bertrange

Edmond Schintgen bourgmestre de Bech

Roby Biwer bourgmestre de Bettembourg

Théo Thiry bourgmestre de Echternach

Jean-Paul Schaaf bourgmestre de Ettelbrück

John Lorent bourgmestre de Kayl

Claude Marson bourgmestre de Schuttrange

Gaston Greiveldinger bourgmestre de Strassen

Guy Arendt bourgmestre de Walferdange

Frank Reimen Cargolux

Cary Arendt ATS Cranes

Marco Schank Page 16

Rolf Auchter Sport Outlet

Guy Hoffmann Banque Raiffeisen

Lorry Rail, entretien avec Daniel Lebreton …………………………… 18 Twinerg, entretien avec François Thoumsin ………………………… 24 Valorlux, pour la nature aussi, votre écosac vaut de l’or …………… 20 1

ATS Cranes ……………………………………………………………… 21 Entreprise Julien Cajot ………………………………………………… 24 Gemeng Käerjeng, entretien avec Michel Wolter …………………… 27 Boys’Day 2011 au Laboratoire Ketterthill ……………………………… 32 Commune de Bertrange, entretien avec Frank Colabianchi ………… 34 Thomas & Piron ………………………………………………………… 37

Newcom s.àr.l. B.P. 143 L-4902 Bascharage Tél. : +352 23 650 175 Fax: +352 23 650 174

www.newcom.lu Administration - Comptabilité Pascal Vilvens vilvens@newcom.lu Directeur de la publicité Fred Bertinelli bertinelli@newcom.lu Rédacteur en chef Jorris Fitten pyredac@pt.lu Layout & infographie Michel Blanchy altomichel@yahoo.fr Photos Newcom Divers Collaborateur Roby Zenner Echo n°3 de l’année 2011 - © Echo Tous droits de reproduction réservés pour tous pays. Tous manuscrits, photos ou documents envoyés à la rédaction impliquent l’accord de leurs auteurs de les exploiter. Publiés ou non, ils ne seront pas restitués. Les reportages signés n’engagent que leurs auteurs. Les prix indiqués dans cette revue sont indicatifs et peuvent être sujet à des variations dont l’auteur ne sauraient nullement être tenu responsable.

Valorlux, résultats 2010 ………………………………………………… 40 Commune de Bech, entretien avec Edmond Schintgen …………… 41 Polygone, entretien avec André Reuter ……………………………… 46 Valorlux News …………………………………………………………… 49 Commune de Bettembourg, entretien avec Roby Biwer …………… 50 Commune d’Echternach, entretien avec Théo Thiry ………………… 53 Famaplast ………………………………………………………………… 56 CDC ……………………………………………………………………… 58 Commune d’Ettelbrück, entretien avec Jean-Paul Schaaf ………… 59 Sport Outlet ……………………………………………………………… 62 Electricité générale N. Folschette ……………………………………… 64 Tavola …………………………………………………………………… 68 Sodexho ………………………………………………………………… 71 Commune de Kayl, entretien avec John Lorent ……………………… 72 Socimmo Construction ………………………………………………… 75 Commune de Schuttrange, entretien avec Claude Marson ………… 78 Laboratoires Réunis, entretien avec le Dr. Bernard Weber ………… 82 Myenergy News ………………………………………………………… 86 Commune de Strassen, entretien avec Gaston Greiveldinger ……… 88 Sewerin Schiltz ………………………………………………………… 92 WPS ……………………………………………………………………… 96 Zacoloft …………………………………………………………………… 100

Belval, des paniers sous les Hauts-Fourneaux ……………………… 105 Professional Business Solutions ……………………………………… 108 Commune de Walferdange, entretien avec Guy Arendt …………… 110 1


Vision immobilière_Echo n°5-09.qxd

20/09/10

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vision immobilière

Gérée par Gabriella Colicchia, Sabrina Cavallaro et Monique Sailer, Vision immobilière mise sur le service aux clients, le sérieux, la compétence et l’honnêteté. Vous désirez vendre un bien immobilier, contactez-nous. Vous cherchez un bien à acheter ou à louer, consultez notre site:

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Edito C’est en pensant aux vacances, au soleil, que je feuilletais une étude récente de Knight Frank sur les prix de l’immobilier de luxe à Monaco. Monaco, faut-il le rappeler, est un timbre-poste de 2 km2 pour 32.000 habitants, coincé entre la méditerranée et la montagne. Selon cette étude, il faut compter en moyenne la bagatelle de 46.000 euros pour un seul mètre carré d’un bien de luxe. Comptez 100.000 euros le mètre carré pour un appartement sur l’avenue princesse Grace en bord de mer ! Cette même étude donne un chiffre de « seulement » 28.000 euros au mètre carré pour l’immobilier de luxe parisien. Ces prix ne concernent cependant que les appartements et maisons de luxe, donc d’exception, à même de retenir l’attention d’une riche clientèle. Les loyers ont chuté par contre de 25% depuis 2010 dans certains quartiers de la principauté. Cela dit, une terrasse bien placée pendant le Grand Prix trouve encore preneur à 20.000 euros pour trois jours! Dans le quartier de Larvotto proche des plages, où le mètre carré vaut entre 30.000 et 50.000 euros et où les transactions sont rares, un vaste deux pièces de 80 m2 avec terrasse dans un immeuble des années 1960 affiche un loyer mensuel de 3500 euros. Les biens les plus typiques sont situés autour du palais, ce sont d’anciennes bâtisses de type italien. Là, une maison de 600 m2 est par exemple à vendre 40 millions d’euros. Vous trouvez toujours que l’immobilier est cher au Luxembourg ? J. Fitten

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Avery Dennison Entretien avec

Serge Orban Plant Manager

Echo: Pouvez-vous vous présenter en quelques mots à nos lecteurs? Serge Orban: J’ai 39 ans, je suis marié et père de 2 enfants. J’ai été, de 1997 à 2000, ingénieur de projet ici même, puis on m’a, en 2001, nommé responsable de production. J’aiensuite quitté l’entreprise pour devenir consultant pendant 8 ans, dont 4 ans en tant que directeur. En 2009, j’ai réalisé une mission de consultance pour Avery Dennison. De là, on m’a demandé de reprendre une fonction salariée en tant que directeurd’un site en Allemagne. Lorsqu’Alain Kohnen, qui était directeur du site luxembourgeois, est devenu «operation director», on m’a rappelé au Luxembourg afin de prendre la place vacante. Etant de nationalité luxembourgeoise, j’ai été heureux de revenir au pays, tant d’un point de vue professionnel que familial. Echo: En quoi consistait la mission qui vous a fait revenir chez Avery Dennison? Serge Orban: Il s’agissait d’une mission de restructuration. Pendant la crise, on a dû repenser nos systèmes et on s’est aperçu que certaines machines n’étaient plus compétitives. Nous avons donc arrêté certaines machines non rentables. Ce projet a été mené à bien dans les délais et le budget impartis.

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Echo: Comment définiriez-vous le marché à l’heure actuelle? Serge Orban: De janvier à juillet nous avons connu une période de fortecroissance et depuis août nous sommes dans une période de stabilisation. Echo: La restructuration vous avait-elle laissé assez de force pour de suite être compétitifs dans la reprise? Serge Orban: La restructuration a surtout consisté à travailler sur la compétitivité de nos chaines sans nous défausser de nos forces vitales. Le fait d’avoir réussi à maintenir l’emploi pendant la crise nous a permis d’être prêts pour la reprise. Cela dit, la vigueur de la reprise nous a surpris et nous avons dû faire des heures supplémentaires et avoirrecours à des travailleurs intérimaires. Pour la première fois de l’histoire d’Avery Dennison Luxembourg, nous allons dépasser le milliard de mètres carrés envoyés cette année. Le site luxembourgeois d’Avery Dennison représente un pourcentage très important de la production européenne totale du groupe. Echo: Quel est le challenge que vous devrez relever dans les mois à venir? Serge Orban: Le challenge sera de réussir à accroitre notre flexibilité au niveau de la production sans avoir des fluctuations au niveau de notre personnel.

J’ai été impressionné par le modèle allemand d’Avery Dennison. Il s’agit d’un modèle très flexible et en même temps très solidaire, avec un comptetemps qui fait que l’on peut travailler plus lorsque c’est nécessaire ou rester à la maison lorsque la demande est plus faible, sans que l’on ne perde rien en salaire. Au niveau du Luxembourg, nous avons aussi une certaine flexibilité mais nous devons encore progresser à ce niveau. Echo: Sur quelles pistes travaillezvous pour augmenter la flexibilité dans votre entreprise? Serge Orban: Nous travaillons principalement sur des concepts innovateurs au niveau de la finition. Nous avons déjà des premiers résultats prometteurs à ce niveau. Cela va nous permettre de produire les mêmes volumes avec moins de machines, et ainsi d’avoir de la capacité pour traiter du volume supplémentaire. Il est très important pour nous de maintenir la compétitivité de notre usine luxembourgeoise. Echo: Par rapport à qui devez-vous principalement être concurrentiels? Serge Orban: Nous devons être compétitifs à différents niveaux. D’abord et c’est évident, par rapport à nos concurrents.


Ensuite, nous devons être compétitifs en interne par rapport aux autres usines du groupe. Au Luxembourg, les coûts salariaux ont progressé de 41% en 10 ans contre 23% en Allemagne. Nous avons donc mathématiquement un handicap compétitif de l’ordre de 18% sur cette période. A nous de trouver des solutions afin d’améliorer nos performances pour combler ce handicap structurel et garder une longueur d’avance. A cela il faut ajouter que notre entreprise, et le Luxembourg en général, doit maintenir sa compétitivité afin de continuer à attirer des investisseurs. Il y a aujourd’hui une forte concurrence internationale pour attirer du capital. Echo: Quelques mots pour conclure? Serge Orban: Notre objectif est de continuer de travailler au développement de notre site, qui est déjà le plus grand en Europe, d’augmenter notre flexibilité en travaillant sur la productivité sans avoir recours au capital. Nous voulons conforter notre place de leader européen tant au niveau des nouvelles technologies et dans le développement de concepts de service. En un mot, nous voulons conforter la place d’Avery Dennison au Luxembourg et en Europe. 

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Banque Raiffeisen Entretien avec

Guy Hoffmann

président du comité de direction

Pouvez-vous vous présenter vousmême et votre banque en quelques mots à nos lecteurs ? Guy Hoffmann : Raiffeisen est une banque coopérative. Les premières banques coopératives ont été fondées en Allemagne au 19ème siècle sous l’impulsion de Friedrich Wilhelm Raiffeisen et d’Hermann Schulze-Delitzsch, L’accès aux banques commerciales traditionnelles était à cette époque difficile tant pour le secteur agricole que pour les petits artisans et commerces. Les caisses rurales leur permettaient de disposer des crédits nécessaires pour financer le développement de leur activité. La micro-finance, dont on parle beaucoup de nos jours, fonctionne selon les mêmes principes. En ce qui concerne le Luxembourg, les premières coopératives de crédit Raiffeisen y ont été constituées en 1925. Début 1926 les Caisses existantes ont créé la « Centrale des Caisses Raiffeisen luxembourgeoises », appelée Banque Raiffeisen depuis 2001. Raiffeisen Luxembourg dispose aujourd’hui d’un réseau de 48 points de vente et développe trois métiers 8

complémentaires orientés vers les particuliers, vers les entreprises et vers la gestion patrimoniale. C’est une banque à 100% luxembourgeoise - contrairement à ce que beaucoup pensent, il n’y a aucun lien capitalistique entre les banques coopératives Raiffeisen dans les différents pays - dont tous les centres de décision sont au Luxembourg et dont l’activité se focalise sur le marché luxembourgeois. En ce qui me concerne, j’ai commencé ma carrière à la Banque Générale de Luxembourg. J’y ai passé 20 années, d’abord à la direction internationale, puis à la direction du marché national. J’ai ainsi participé au développement de l’activité Grande Région. J’ai quitté la BGL en 2007 avec la responsabilité de directeur pour les entreprises et pour la Grande Région. J’ai ensuite intégré la banque Raiffeisen, en suis devenu administrateur en 2008, avant de succéder à Ernest Cravatte en tant que président du comité de direction le 1er juillet de cette année. En quoi travailler chez Raiffeisen estil différent par rapport à une autre grande banque ? Guy Hoffmann : Si j’ai apprécié de travailler dans un groupe international, c’est notamment pour la multitude d’initiatives et d’idées auxquelles on est confronté et qui, de par leur scope international, sont souvent très enrichissantes sur le plan du développe-

ment personnel. Cependant, beaucoup d’idées, aussi des bonnes, ne peuvent pas être exploitées dans un grand groupe et on travaille finalement toujours dans un certain anonymat. Dans une banque de taille plus modeste comme Raiffeisen, les chemins sont courts, on voit donc directement les conséquences de ses décisions. Autre différence, l’obsession des résultats trimestriels et la gestion à court terme qui en résulte peuvent entrainer certains comportements malsains comme on a pu le voir avec la crise. La forme coopérative nous met à l’abri de cette pression de rentabilité immédiate et nous permet d’envisager nos stratégies pour le long terme. Nous devons bien entendu travailler de façon rentable, mais notre structure nous évite de devoir satisfaire des analystes et des actionnaires anonymes avec des bénéfices à court terme non soutenables. Nous travaillons d’avantage comme une entreprise familiale et nous pouvons vraiment développer une stratégie locale pour un marché local. Comment avez-vous passé la crise ? Guy Hoffmann : La politique conservatrice de notre banque et sa gestion prudente ont fait que nous n’étions quasi pas exposés à des produits très risqués comme les subprimes. Du coup, nous sommes sortis renforcés de la crise et avons eu des résultats très encourageants. Cela dit, nous


ne voulons pas progresser sur les faiblesses des autres mais bel et bien sur nos qualités, en continuant à travailler nos trois métiers de base : la clientèle particulière, les entreprises et la gestion du patrimoine. Les conditions de crédit aux PME ontelles aussi été durcies les dernières années chez Raiffeisen ? Guy Hoffmann : Pendant les 5 dernières années nous avons progressé en moyenne de 15% par an dans le secteur des entreprises, tant en volume qu’en nombre de clients. Cette progression est due à plusieurs facteurs. L’équipe de spécialistes expérimentés qui sont au service de cette clientèle est certainement un de nos points forts. Ensuite nous veillons à une politique commerciale stable et prévisible. Ce peut paraître évident, mais il arrive fréquemment que les décisions prises dans les quartiers généraux des groupes internationaux ne tiennent pas compte des spécificités d’un marché local, surtout si ce marché a la taille du marché luxembourgeois. Les décisions stratégiques prises à l’étranger peuvent ainsi impacter profondément la relation de l’entreprise avec son banquier. Comme dit précédemment, nous sommes une banque locale qui est active sur le marché local. Nous connaissons nos clients et l’environnement économique dans lequel nous évoluons. Nous avons gardé notre approche prudente, nous n’avons

pas durci l’accès au crédit pour les entreprises mais nous ne sommes pas non plus devenus laxistes. Comment voyez-vous les taux des emprunts pour les particuliers évoluer dans les années à venir ? Guy Hoffmann : Les taux d’intérêts vont monter, d’abord en raison des crises des dettes souveraines en Europe, ensuite en raison de la relance dans les pays émergents, mais la hausse sera moins rapide que l’on aurait pu le craindre. Les taux des prêts de la clientèle privée sont évidemment fonction de l’évolution des taux sur le marché monétaire mais dépendent aussi fortement des éléments propres à chaque dossier individuel. Il s’ajoute que de nouvelles règlementations qui demanderont aux banques une couverture plus élevée en fonds propres s’annoncent. Ces nouvelles exigences entraineront de facto une montée des taux pour le client final. Est-ce alors le moment pour les particuliers de choisir un crédit à taux fixe plutôt que variable ? Guy Hoffmann : Je ne pense pas. Le modèle dominant au Luxembourg est celui du taux variable. Nous avons réalisé toute une série de simulations pour différents scénarios d’évolution des taux et dans presque tous les cas le taux variable était plus avantageux pour le client que le taux fixe, notamment en raison de l’importante

surprime engendrée par le taux fixe. Autre point à ne pas négliger : On peut rembourser un crédit à taux variable sans frais, ce qui est loin d’être le cas pour un taux fixe. Or, une grande partie des clients remboursent leur crédit immobilier de façon anticipée, p.ex suite à une augmentation de leurs revenus professionnels ou suite à un héritage. C’est cet ensemble de considérations qui nous fait privilégier le taux variable chez Raiffeisen. Quelques mots pour conclure ? Guy Hoffmann : Depuis des décennies, les gens avaient une confiance quasi aveugle en leur banquier, confiance qui a sensiblement diminué sinon disparu depuis la crise. Or, pour que l’on fasse confiance à quelqu’un il faut que celui-ci prouve qu’il est digne de confiance. Chez Raiffeisen, nous considérons que nous sommes en premier lieu le garant de l’argent de nos épargnants. C’est pour cela que nous menons une politique prudente, dans le respect des intérêts de nos clients, et que nous cherchons à établir des relations à long terme avantageuses pour nous et notamment pour chacun de nos clients. 

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Entretien avec

Frank Reimen Directeur Général et Président du Comité Exécutif

Pouvez-vous vous présenter en quelques mots à nos lecteurs ? Frank Reimen : Je suis né en 1970 à Esch-sur-Alzette, marié et père de deux enfants. Après l’obtention d’une maîtrise en sciences politiques et en droit public de l’Université de Trèves, j’ai débuté ma carrière professionnelle en 1994 en tant qu’attaché parlementaire. En 2000, je fus nommé conseiller à la Cour des comptes. En octobre 2004, j’ai pris, comme Premier Conseiller de Gouvernement, la charge de la coordination générale au Ministère des Transports, suivant de près notamment les dossiers relevant des transports aériens et ferroviaires ainsi que le développement des entreprises de ces secteurs. Je suis ainsi intervenu à de nombreux niveaux dans le secteur de l’aviation au Luxembourg au cours des dernières années. En tant que commissaire du Gouvernement auprès de Luxair, j’ai suivi de près la mise en place du plan de restructuration « Building a new Airline ». La 10

finalisation de la construction et la mise en exploitation du nouveau Terminal A se sont faites sous ma responsabilité en tant que président du conseil d’administration de Lux-Airport. Dans la tourmente de la crise financière et économique 2008/2009 qui heurta de plein fouet notamment le domaine du fret aérien, je fus l’interlocuteur direct des responsables de Cargolux lors de l’élaboration et de la mise en œuvre du plan de redressement fin 2009. C’est à ce moment que j’ai rejoint le conseil d’administration de Cargolux avant d’être nommé Directeur Général et Président du Comité Exécutif en novembre 2010, fonction que j’exerce depuis le 1 janvier de cette année. Quelles sont les activités de Cargolux ? Cargolux est une société spécialisée dans le fret aérien. Comptant près de 1 500 employés au total, elle travaille exclusivement avec des transitaires de service. Au niveau mondial, Cargolux peut en outre se targuer de se positionner parmi les 10 premiers acteurs

du fret aérien offrant des services de très haute qualité à la fois sur ses vols réguliers mais aussi sur ses vols charter. Cargolux opère une flotte moderne de Boeing 747-400F et sous-traite l’acheminement terrestre des marchandises à des compagnies de camionnage locales. Plus de 90 destinations sont ainsi offertes en Europe ainsi qu’un grand nombre de destinations supplémentaires dans le reste du monde. Cargolux propose également des services de maintenance pour tiers sur les avions Boeing – passager ou fret - de type 737, 747, et 767. Avec 683 000 tonnes transportées en 2010, nous sommes le premier opérateur de fret aérien en Europe. Par ailleurs, nos activités représentent quelque 70% du tonnage traité au Cargo Centre à Luxembourg. Quelle est la philosophie de votre entreprise ? Notre philosophie est de fournir à nos clients, les transitaires, un avantage


compétitif dans leurs opérations commerciales, en leur fournissant les meilleures destinations sur des appareils modernes et ce à des tarifs compétitifs. Toujours à leur écoute, ceux-ci considèrent Cargolux comme une référence en matière de fiabilité et de flexibilité dans le domaine du cargo aérien.

Quels sont les points clés de votre développement ? Notre développement est axé sur un modèle commercial réactif qui nous permet de déployer notre capacité vers des destinations nouvelles en un temps record afin de nous adapter en permanence aux besoins changeants

de nos clients. Comparé à certains de nos concurrents pour lesquels l’activité fret n’est pas l’activité principale, nous proposons donc un service hautement spécialisé dont la valeur ajoutée est clairement comprise et identifiée par nos clients. Notre développement passe également par un investissement permanent dans des appareils modernes et spécifiquement adaptés aux besoins de nos clients, tels que l’ouverture frontale de nos avions permettant le chargement de pièces hors-normes (‘outsized cargo’). Il y a près de 20 ans de cela, Cargolux fut la première compagnie à opérer le 747-400F. Fidèles à notre esprit pionnier, nous serons les premiers à opérer un nouveau type d’avion dès la fin de l’été: le 747-8F. Cet avion de nouvelle génération offre une charge utile structurelle maximale de 134 tonnes (+16% par rapport au modèle actuel), ainsi qu’un coût tonnekilomètre inférieur de 16% à celui de son prédécesseur, ce qui nous assurera une meilleure rentabilité. Le 747-8F 11


présente des performances environnementales accrues – sujet auquel nous sommes très sensibles - comme en témoignent les chiffres-clé suivants : réduction de 17% de la consommation de carburant et des émissions CO2 et baisse de 30% de l’empreinte sonore. Il est important de souligner également qu’en 2010 notre flotte était opérationnelle 15:46 heures par jour en moyenne, ce qui représente un des meilleurs scores dans le secteur aérien. Quels sont vos objectifs à court, moyen et long terme ? Mes objectifs journaliers sont bien évidement d’assurer la bonne marche de la société tant sur le plan économique que

sur le plan opérationnel. Notre secteur est en constante mutation et nécessite une implication décisionnelle de tous les instants ! Plus spécifiquement, cette année Cargolux s’est lancée dans un vaste projet visant à assurer la mise en conformité permanente avec les exigences légales et réglementaires des juridictions dans lesquelles nous opérons. Baptisé « Compliance for Business » (C4B), ce projet de longue haleine s’inspire des ‘best practices’ internationales et vise à instaurer une véritable culture de la conformité au sein de Cargolux en s’appuyant sur des programmes de formation et des actions de communication.

D’un point de vue plus stratégique, mes objectifs consistent à identifier les leviers de croissance et de rentabilité qui assureront à Cargolux stabilité et pérennité. Cet exercice comprend la revue des destinations actuelles et potentielles, l’appréciation des opportunités de marché, l’analyse de la structure, de la taille et de la fréquence du renouvellement de notre flotte, sans oublier l’évaluation de partenaires préférés pour la construction d’une alliance stratégique. Les enseignements tirés de cette étude approfondie ont entre autres démontré la valeur ajoutée qu’apporterait un partenariat stratégique. Un tel partenariat commercial et industriel a été noué en date du 9 juin avec l’acquisition par Qatar Airways de 35% du capital de notre société. Grâce à la complémentarité de nos opérations, cette alliance entre partenaires indépendants permettra de développer des synergies importantes entre les deux sociétés. Nous tablons notamment sur une mise en valeur renforcée de nos centres opérationnels et décisionnels respectifs – Luxembourg et Doha – qui garantira une croissance soutenue de part et d’autre. 

www.cargolux.com 12


Votre partenaire logistique 9, rue Nicolas Brosius Zone Industrielle «Am Bann» - L-3372 Leudelange Tél. : (+352) 37 20 05 - 1 - Fax : (+352) 37 20 05 – 201 www.schenker.lu

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Schenker Luxembourg

Votre partenaire logistique

Schenker est numéro 2 mondial du secteur de la logistique. Selon vos impératifs de délais, de coût, de supply chain, Schenker met en place des solutions de fret aérien ou maritime, de transport routier, ferroviaire, fluvial ou multimodal. Avec 66.000 employés et 2000 bureaux de par le monde, Schenker est le numéro 1 du transport terrestre, le numéro 2 du fret aérien, le numéro 3 du transport maritime et le numéro 5 en ce qui concerne la logistique. Depuis 1990, Schenker Luxembourg propose à ses clients toute une gamme de services incluant des solutions routières, aériennes ou maritimes classiques ainsi que des solutions sur mesure adaptées aux problèmes spécifiques de ses clients. Dirigée par Axel Quadt, Schenker Luxembourg vous offre tout un éventail de différents services: Des solutions logistiques sur mesure En tant que prestataire mondial de services logistiques intégrés, Schenker vous propose une palette complète de solutions adaptées à vos besoins :

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Transport, logistique ou services spécifiques. Avec le premier réseau de transport terrestre en Europe, Schenker est à même de vous fournir la solution logistique adéquate à vos besoins. Schenker vous permet de vous concen-

trer sur votre cœur de métier en prenant en charge toute votre logistique. De la simple prestation de stockage à la gestion complète de votre supply chain, Schenker propose des prestations logistiques sur mesure adaptées à vos nécessités.


Schenker Luxembourg organise des transports de marchandise de ses centres logistiques couvrant le monde entier. De plus, la société organise aussi la réception et la distribution de colis partout en Europe pour ses clients. Schenker Luxembourg est ainsi à même de satisfaire les besoins logistiques spécifiques des clients qui souhaitent outsourcer leur stockage, la préparation et la livraison de leurs envois partout dans le monde. Schenker Luxembourg propose à ses clients des solutions dans tous les domaines, y compris le dédouanement. Renforcer sa position au Luxembourg L’objectif de Schenker est de renforcer sa position dans les secteurs du transport et de la logistique au Luxembourg. Pour cela, les objectifs de Schenker

Luxembourg sont de participer à la consolidation du leadership européen de Schenker, de devenir le leader du marché international du transport maritime au Grand Duché de Luxembourg et de renforcer sa position sur le marché luxembourgeois du transport aérien. Avec une progression en 2010 de 100% au niveau du fret aérien et de

220% dans le secteur de la logistique, Schenker Luxembourg est en passe de devenir l’un des cinq acteurs les plus importants du secteur logistique luxembourgeois. Preuve de son succès, Schenker Luxembourg vient d’emménager dans de nouveaux locaux adaptés au développement de son activité. 

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Marco Schank

présente la campagne de sensibilisation relative au « littering » : « Keen Dreck op d’Strooss » Le 5 juillet 2011, Marco Schank, ministre délégué au Développement durable et aux Infrastructures, a présenté la campagne de sensibilisation relative au littering : « Keen Dreck op d’Strooss » En guise d’introduction, Marco Schank est brièvement revenu sur la définition de l’expression anglaise littering, en rappelant qu’elle «caractérise le dépôt inattentif de déchets en dehors des contenants réservés à cet effet. Il peut avoir lieu aussi bien dans la nature que sur le bord des routes ou dans des espaces publics».

tration de l’environnement en collaboration avec l’Administration des ponts et chaussées. L’enquête se base à la fois sur les données recensées par 66 communes luxembourgeoises lors de leurs actions «Aktioun Ouschterbotz» ou «Aktioun Fréijoersbotz» ainsi que sur une analyse effectuée le long des routes nationales et des autoroutes.

de cigarettes prédominent dans la catégorie des emballages composites. Pour combattre ce phénomène qui semble s’aggraver avec l’essor du convenience food, le ministère du Développement durable et des Infrastructures a lancé la campagne de sensibilisation relative au littering: «Keen Dreck op d’Strooss».

Le littering est, d’après Marco Schank, un phénomène difficile à appréhender et qui ne saurait s’expliquer par l’absence de poubelles. Pour étayer ses propos, il a précisé que plus de 50% des actes de littering se situent à moins de 5 mètres d’une poubelle et 10% à moins d’un mètre d’une poubelle. Le ministre délégué a donc conclu que le littering ne peut pas être résolu uniquement par l’introduction de plus de poubelles ou par des nettoyages plus fréquents.

Les résultats révèlent que 0,2 à 2,5 tonnes de déchets ont été collectées par commune et que le volume de déchets par kilomètre le long des routes nationales atteint 89 kilogrammes, voire 309 kilogrammes par kilomètre le long des autoroutes. Le coût annuel pour le nettoyage le long des routes nationales et des autoroutes est estimé à 996.000 euros, a ajouté Marco Schank, et ce sans que le nettoyage par les services communaux soit pris en compte.

Marco Schank a expliqué que l’objectif de cette campagne était de sensibiliser les utilisateurs des réseaux routiers au littering et de les encourager d’adopter une attitude plus respectueuse de l’environnement. La campagne a été réalisée en coopération avec la Sécurité routière, l’ACL, la SNCT et le Syvicol.

Pour illustrer l’ampleur du phénomène, Marco Schank a présenté les résultats d’une étude sur le littering qui a été réalisée par la société «EcoConseil» sur demande de l’Adminis-

La plupart des déchets collectés sont des emballages. Quant à la nature des déchets, 49% sont en plastique et 18% en métal (dont 50% sont des canettes de bière et des alcopops). Les boîtes

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La campagne comprend des affiches sur les autoroutes et les routes nationales, à l’intérieur des autobus, dans les lieux publics, sur les bus, ainsi que des concours de jeu et une installation (cage en plexi contenant 12 m3 de déchets) sur l’aire de Berchem.  Communiqué par le Ministère du Développement Durable et des Infrastructures.


Toujours un temps d’avance

Lorry-Rail Terminal Autoroute Ferroviaire Z.I. Scheleck II L-3225 Bettembourg Tél.: 24 87 68-1 • Fax: 24 87 68 68 E-mail: info@lorry-rail.com

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Toujours un temps d’avance Entretien avec

Daniel Lebreton directeur commercial

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Echo : Pourrions-nous revenir sur l’année écoulée ? Daniel Lebreton : Nous avons, tout comme les trois années passées, une fois de plus doublé notre activité. Nous sommes ainsi passés depuis un peu plus d’un an à 4 allers retours quotidiens entre Bettembourg et Le Boulou. En tout, nous transporterons en 2011 plus de 55.000 unités. Pour cela, nous disposons d’un parc de plus de 150 wagons. Compte tenu de l’évolution de notre activité, nous mettons actuellement en place une logique d’élargissement et de constitution d’un réseau.

nation de la Scandinavie. Nous élargissons ainsi notre offre d’autoroutes ferroviaires, dans le prolongement de la liaison actuelle entre Perpignan et Bettembourg. Cette offre permet donc de traverser non seulement la France sur 1000 km mais aussi l’Allemagne sur plus de 700 km. La longue distance renforce l’attractivité du mode ferroviaire.

Echo : En quoi cela consiste-t-il ? Daniel Lebreton : Nous venons de lancer un nouveau service à desti-

Echo : C’est amené à augmenter ? Daniel Lebreton : Nous nous adaptons aux besoins de nos clients. Cela

Echo : A quelle fréquence ? Daniel Lebreton : La fréquence actuelle est de trois allers retours par semaine.


dit, entre la taxe sur les poids lourds et les travaux, traverser l’Allemagne par la route est de moins en moins facile et notre offre répond à un besoin du marché. Echo : Est-ce l’avantage écologique ou économique qui prime pour vos clients ? Daniel Lebreton : Les deux ! L’aspect écologique est de plus en plus un élément décisionnel pour nos clients. Par rapport à un parcours équivalent par la route, le train permet d’économiser plus de 80% de CO2, soit environ 940 kg pour le trajet Bettembourg Le Boulou. Si l’on raisonne en termes purement économiques, les coûts routiers et fer-

roviaires sont sensiblement les mêmes à l’heure actuelle mais cela ne devrait pas durer. Si les coût ferroviaires restent maitrisés, les coûts routiers sont soumis aux fréquentes augmentations des prix des carburants, des péages et autres taxes. Echo : Quelques mots pour conclure ? Daniel Lebreton : Lorry-Rail est une fi-

liale du groupe SNCF Geodis, premier acteur européen sur le marché des autoroutes ferroviaires. Si le groupe retire déjà 80.000 camions par an des autoroutes européennes, l’objectif est clairement d’augmenter ces chiffres au travers l’ouverture de nouvelles lignes notamment vers les pays d’Europe de l’Est. 

Lorry-Rail Terminal Autoroute Ferroviaire Z.I. Scheleck II - L-3225 Bettembourg Tél.: 24 87 68-1 • Fax: 24 87 68 68 E-mail: info@lorry-rail.com www.lorry-rail.lu

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« Pour la nature aussi, votre éco-sac vaut de l’or » VALORLUX lance la campagne « Pour la nature aussi, votre éco-sac vaut de l’or». Cette action est destinée à récompenser les consommateurs qui agissent en faveur de la nature en se servant de sacs réutilisables.

Depuis 2004, l’action éco-sac a permis d’éviter la consommation de 300 millions de sacs à usage unique. Ceci correspond à 500 tonnes de papier et 1 900 tonnes de plastique. 

Du 24 juin au 17 septembre 2011, les consommateurs pourront rencontrer Ecowoman et Ecoman dans plusieurs magasins du Luxembourg. Ces super héros sont les personnages clés de la nouvelle campagne VALORLUX. Cette campagne est destinée à sensibiliser et à récompenser les consommateurs qui utilisent et réutilisent leur éco-sac pour faire leurs achats. Ceci, dans le but de réduire l’achat de sacs à usage unique afin de préserver l’environnement et les ressources naturelles. 20

Dès lors qu’il est muni d’un sac réutilisable en entrant dans un magasin participant à l’action*, le client se voit récompensé. Il recevra un coupon qui lui permettra peut-être de gagner un bon d’achat de 20€ et de participer au tirage au sort dont le prix est un lingot d’or d’une valeur de 4200€**. Le but de cette campagne est d’informer, de sensibiliser et d’encourager les consommateurs à réutiliser leur écosac afin de préserver l’environnement.

VALORLUX a.s.b.l. fut créée à l’initiative du secteur privé (distributeurs, importateurs, producteurs). Elle apporte une solution globale, durable et économique à la gestion des déchets d’emballages d’origine ménagère afin de contribuer à un meilleur environnement. L’opération « éco-sac » a été lancée en 2004 par VALORLUX en étroite collaboration avec l’Administration de l’environnement et la Confédération luxembourgeoise du Commerce (clc) afin d’éviter autant que possible le recours aux sacs de caisse à usage unique et d’épargner ainsi nos ressources naturelles.

* liste disponible sur www.valorlux.lu ** En fonction du cours de l’or


Levage, transport exceptionnel, manutention Entretien avec

Cary Arendt

Pouvez-vous vous présenter en quelques mots à nos lecteurs? Cary Arendt : Trippel Karl, Steil Birgit et moi-même avons fondé ATSCranes, une société spécialisée dans les travaux de grue et le transport exceptionnel le 27 décembre 2002 à Frisange. Nous avons, en août 2003, repris la partie opérative de Steil-Manu. Depuis, notre société travaille en partenariat avec «Steil Firmengruppe» à Trêves et à Bous en Sarre.

De quel parc matériel disposezvous? Cary Arendt : Nous disposons d’un parc roulant comptant 19 grues, dont deux de 500 tonnes, les plus grandes en activité au Luxembourg, ainsi que plusieurs camions. Notre parc matériel est constamment remis à jour. Nous avons ainsi investi 8 millions d’euros entre 2009 et 2010 dans nos machines. Grâce à notre personnel hautement qualifié, ATS-Cranes est la référence au Grand-Duché de Luxembourg en

matière de levage, de transports exceptionnel et de manutention. Pour garantir une qualité parfaite à nos clients, nous travaillons selon les principes ISO. Nous proposons un service complet à nos clients, qui peuvent compter sur un professionnalisme et une rigueur sans faille. Sur quels types de travaux vous illustrez-vous? Cary Arendt : Notre société s’illustre sur des travaux spécifiques et difficiles

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comme des grutages spéciaux, des déménagements industriels de sociétés ou des convois exceptionnels. Nous proposons à nos clients un service clé en main, notamment dans le cadre de déménagement d’installations industrielles complètes avec des charges importantes, de l’ancien au nouveau lieu d’emplacement, avec chaque machine mise en place au millimètre près. Le client ne s’occupe de rien. ATSCranes S.A. s’occupe de tout. Pour les convois exceptionnels, nous n’avons aucune limite et sommes capables de transporter tout d’un point à un autre. Vraiment tout.

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Travaillez-vous uniquement au Luxembourg? Cary Arendt : Si notre société s’est fait remarquer sur les chantiers les plus prestigieux du pays dans des travaux très spécifiques, comme des travaux de levage et de transport réalisés au « Forum » à Capellen, nous sommes clairement positionnés sur le marché international. Ainsi, la 500 tonnes ATS et son chauffeur ont monté de nombreuses éoliennes en Europe. En France, on voit depuis plusieurs années des équipes ATS-Cranes S.A. Nos équipes travaillent en ce moment également à Bourgos en Espagne et à Fontanelle en Roumanie. Quelques mots pour conclure? Cary Arendt : Chez A.T.S. Cranes S.A., nous essayons d’offrir à nos clients nationaux et internationaux bien plus qu’un prix : l’assurance d’un travail bien fait. 

Pour tous vos travaux de levage, de transports exceptionnels et de manutention, faites place au professionnalisme

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Entreprise Julien Cajot Production et application de revêtements asphaltiques

L’entreprise Julien Cajot est une entreprise familiale fondée en 1967 par M. Julien Cajot. Elle se situe à environ 5 km du centre de Luxembourg, dans la zone industrielle de Leudelange. Elle est spécialisée dans la production et l’application de revêtements bitumineux appelés bétons asphaltiques et servant à revêtir:  routes  parkings  cours d’écoles  drive ways privés  pistes d’aéroport  etc. 24

L’entreprise dispose d’un personnel qualifié faisant partie pour la plupart de l’entreprise depuis de nombreuses années:          

2 ingénieurs diplômés 3 ingénieurs technicien 6 employés 4 mécaniciens 2 serruriers 2 électriciens 5 contremaîtres 4 opérateurs 7 machinistes des chauffeurs, des asphalteurs...

Equipement et machines L’entreprise dispose de 2 postes d’enrobage. Le poste Benninghoven, installé au printemps 2004, a une capacité de 200 tonnes par heure. Le 2e poste, renouvelé début 2005, d’une capacité de 160 tonnes de béton asphaltique par heure, est équipé d’un deuxième tambour sécheur afin de permettre l’utilisation d’asphalte récupéré (recycling). Pour l’application du béton asphaltique produit, l’entreprise possède 6 finishers modernes, ce qui permet d’épandre l’asphalte dans un procédé qui permet de couvrir en une seule passé


une largeur de tours importante allant jusqu’à 20 mètres. Cela s’impose, par exemple, sur les sorties et entrées des autoroutes ou d’autres artères importantes L’asphalte, un produit écologique ! L’asphalte, qui est un mélange de pierres et de bitume, peut seulement être fabriqué à une température d’environ 160 degrés Celsius. Il faut donc chauffer les agrégats à presque 200 degrés, et ceci à la cadence de 2.000 kilos par minute. Cette condition implique des installations performantes pour le chauffage, le dépoussiérage et le malaxage des constituants. Afin de réaliser une constance dans la qualité des enrobés, la production est contrôlée régulièrement par un laboratoire.

C’est un produit qui se prête par excellence au recyclage, puisque ses propriétés dépendent plus de la température que du temps. C’est un produit réutilisable, qui pèse très peu sur l’environnement. 

Entreprise Julien Cajot

1, Zone Industrielle Grasbusch • L-3370 Leudelange BP 2 • L-3205 Leudelange Tél.: 48 76 76-1 • Fax: 49 56 51 Email: cajot@jcajot.lu www.jcajot.lu

Contrairement au béton de ciment, l’asphalte conserve sous le trafic une certaine maléabilité, ce qui le prédestine pour l’utilisation primordiale dans la construction des routes. 25


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Gemeng Käerjeng Entretien avec

Michel WOLTER député maire

Quel a été votre grand chantier en prenant la tête de la commune ? Michel Wolter : Le principal chantier qui nous a occupés, l’équipe communale et moi-même, a été la fusion avec Clemency. Cette fusion a été menée à bien en un temps record, en moins d’une année ! Après la fusion, notre population se portera à près de 10.000 habitants, ce qui fera de Käerjeng la huitième commune du pays. Du coup, les moyens mis à disposition par l’Etat garantissent la pérennité de nos futurs investissements. Comment voyez-vous l’avenir de votre commune ? Michel Wolter : Nous avons développé un concept appelé Käerjeng 2020. Pour le comprendre, il convient de prendre en compte non seulement

La commune de Käerjeng comprend les localités de Bascharage, Hautcharage, Linger et bientôt Clemency et Fingig. Michel Wolter est bourgmestre de la commune de Käerjeng depuis début 2010. Député, membre du bureau de l’Hôpital Princesse Marie-Astrid à Niederkorn, membre de la Commission administrative du Centre Hospitalier Emile Mayrisch (CHEM) à Esch-sur-Alzette, membre de différents Conseils d’Administration de sociétés, il a été, à 21 ans, le plus jeune député jamais élu dans l’histoire du pays. Il a été Ministre de l’Intérieur, de la Fonction Publique et de la Réforme administrative de 1995 à 1999 et Ministre de l’Intérieur (y inclus Police, Aménagement du Territoire et Gestion de l’Eau) de 1999 à 2004. En un peu plus d’un an, il a su insuffler un nouveau dynamisme à la commune de Käerjeng. le mandat 2006-2011, mais également le précédent et le prochain. Le concept en question a été présenté au public en date du 28 juin dernier au Hall 75. La fusion avec Clemency, le service au citoyen, un concept « école, sport et culture », les infrastructures, la mobilité dans tous ses aspects et les questions écologiques en font partie. Commençons alors par le volet éducatif… Michel Wolter : Mes prédécesseurs se sont occupés à doter notre commune d’infrastructures scolaires de très haut niveau. Nous finalisons actuellement le complexe sportif sis

avenue de Luxembourg, que nous allons inaugurer le week-end du 23 au 25 septembre. Dans un monde en pleine évolution, nous avons la chance de pouvoir concentrer sur un site toutes les fonctions éducatives, sportives et culturelles. Voilà pourquoi nous sommes en train d’acquérir pas moins de 5 ha à proximité du site pour préparer les développements futurs de notre commune dans ce domaine. Par ailleurs, nous sommes très fiers d’avoir décroché notre 1ère infrastructure nationale avec le lycée technique pour professions de santé (LTPS) et ses 350 élèves. ... ...

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Vous avez aussi un grand projet au niveau culturel… Michel Wolter : Il ne s’agira pas de construire un n-ième centre culturel, non occupé pendant la majeure partie de la journée, mais de créer un centre de rencontre destiné à être occupé du matin au soir. Le Käerjenger Treff intégrera de nombreuses fonctions associatives de notre vie communale : théâtre, sculpture, sport, cours de langue, etc. Il disposera également d’une salle d’exposition, d’un café, ainsi que d’une salle de répétition et d’une salle de concert, ce sera le projet phare de la prochaine législature. Finalement l’école de musique et l’Amiperas seront également intégrés dans le projet. La mobilité douce a-t-elle été intégrée dans ces différents développements ? Michel Wolter : Elle est même au cœur de notre concept Käerjeng 2020. Nous allons travailler à ce que nos écoliers puissent prendre sans risque

le chemin à l’école et à ce que nos habitants puissent se déplacer en toute sécurité dans la commune, à pieds comme à vélo. Il faut cependant être conscient du fait que la réalisation d’un tel concept prendra 5 à 8 ans. Qu’en est-il des infrastructures routières ? Michel Wolter : Nous avons mis au point avec les Ponts & Chaussées un plan quinquennal pour la remise en état de notre réseau routier. Les travaux débuteront avec la rue de la Résistance, projet qui vient d’être voté au conseil communal pour un budget de 7 millions d’euros, dont 3 millions seront à charge de la commune. Les travaux en question vont commencer début 2012. Le boulevard Kennedy constituera la deuxième étape de ces travaux de remise en état. L’intégration d’une piste cyclable est prévue dans les deux dossiers. Le concept repose sur l’idée de permettre à notre population de se rendre à la gare en mobilité douce. Nous referons ensuite la partie inférieure de la rue de la Résistance. Enfin, en 2015-2016, la réfection entière de la partie haute de l’Avenue de Luxembourg est prévue, ses infrastructures souterraines étant déjà aujourd’hui à saturation. Au cours des dernières années, la modernisation de notre infrastructure routière communale a été poursuivie. Ont ainsi été remis en état notamment la rue de la Libération à Hautcharage, ainsi que la rue de la Continentale et la rue du Bois à Bascharage. Seront prévues pour 2012 et 2013, la remise en état de la rue Théophile Aubart à Bascharage et la rue J.P. Thiry à Hautcharage. Ensemble avec les P&T, la commune a également lancé le projet « Käerjeng goes Internet ». Soucieux de moderniser son réseau fixe pour offrir des services Internet très haut débit à la pointe de la technologie, des câbles

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à fibres optiques seront installés dans les 2 ans à venir dans toutes les rues de notre commune. Comment se porte votre zone d’activité ? Michel Wolter : Nous l’avons complètement réorganisée et en date du 20 juillet prochain, elle sera officiellement rebaptisée « Zone d’Activités Economiques Robert Steichen ». Par ce, nous honorons la mémoire d’un très grand bourgmestre de notre commune. Notre ambition est de créer une nouvelle dynamique pour les entreprises à Käerjeng. Grâce au très haut débit et à la disponibilité des matières premières requises, l’idée est de faire venir un Data Center dans notre zone d’activité. Les devis concernant la construction de nouveaux ateliers communaux avec un château d’eau (juste à côté de l’Eco Center), ont également été votés. Ce projet, chiffré à 11 millions d’euros, sera financé par les subsides liés à la fusion. La construction de l’Eco Center s’achèvera au mois de septembre. Ce projet, réalisé en partenariat avec les communes de Clemency et de Dippach, ne sera pas un simple centre de recy-

clage, mais un véritable centre écologique pour lequel nous avons conclu un accord avec myenergy, afin que notre population puisse y recevoir des conseils en matière d’économies d’énergie. Avez-vous des projets de construction de logements sociaux ? Michel Wolter : Nous avons un projet avec la SNHBM, portant sur la construction de logements à coût modéré sur l’emplacement des anciens terrains de football à Hautcharage. Un autre projet avec le Fonds du Logement est programmé pour la prochaine législature. Quel est votre sentiment après l’exposition de la « Gëlle Fra »? Michel Wolter : Cela a été un évènement extraordinaire avec 37.000 visiteurs venus de tout le pays ! Notre ambition était de réaliser le triptyque « Gëlle Fra, Claus Cito et Bascharage » et force est de reconnaître que cette fois l’audace a payé ! Nous avons été critiqués avant le début de cette exposition avant même de pouvoir exposer le concept derrière l’idée. Certaines personnes nous ont notamment reproché de jeter l’argent

par les fenêtres. Au final, l’exposition nous a coûté en tout et pour tout 6.800 euros, soit une somme minime pour un tel évènement. Nous avons été très heureux du soutien des entreprises de Bascharage, et je tiens aussi à remercier chaleureusement les 95 volontaires, qui, pendant 6 semaines se sont dépensés et ont su donner une dynamique à cette exposition et à notre commune. Pour assurer une pérennité à cet évènement, nous avons inauguré le 22 juin dernier la Place Claus Cito avec le dévoilement de la sculpture « femme agenouillée avec guirlande de fleurs », réalisée par l’artiste natif de Bascharage en 1926 pour la tombe de la famille Logelin à Differdange. En 2010 la commune de Bascharage a réussi à acquérir cette œuvre pour l’installer justement sur la nouvelle place, située en face de l’église paroissiale. Un catalogue raisonné des œuvres de Claus Cito sera également réalisé. Grâce à de telles initiatives, Bascharage est une commune qui vit. Nous sommes d’ailleurs heureux et fiers d’avoir accueilli, en date du 2 juin, pour la première fois dans l’histoire

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de notre commune une arrivée du tour de Luxembourg à Bascharage. Quelques mots sur le contournement de Bascharage ? Michel Wolter : Je voudrais d’abord insister sur le fait que le tracé du contournement, qui passe par le ban de Sanem, n’a pas été fixé par notre commune, mais par les autorités nationales. Cela fait 25 ans que nous attendons ce contournement ! La route aurait pu passer par Bascharage, mais il aurait alors fallu raser la forêt. Pourquoi pas, si on la replante ailleurs ? Nous n’avons que 2 alternatives : passer par la forêt ou passer par les champs. Les autorités nationales ont opté pour les champs, ce qui parait d’ailleurs assez logique. Les personnes qui passent tous les jours par l’avenue de Luxembourg savent que le contournement de Bascharage est indispensable ! Une étude de bio-monitoring sur la pollution sera en effet réalisée à court terme dans cette avenue. Plutôt que de la faire en été, pendant un pic de 30

pollution, nous avons décidé de la faire porter sur toute l’année. Je suis certain, que les résultats seront catastrophiques. Ce contournement est aussi un impératif de santé publique. Que pensez-vous de l’arrivée des dépôts pétroliers à Bascharage ? Michel Wolter : Rien n’a encore été décidé, mais je veux bien admettre, que l’emplacement retenu par les autorités nationales, répond à un certain nombre de critères relatifs à l’aménagement du territoire. Cela dit, cet emplacement est situé sur l’itinéraire de la voie de contournement et de tels dépôts doivent être accessibles et surtout ne pas encore ajouter de trafic à une commune déjà saturée. Autrement dit, si l’Etat veut implanter les dépôts pétroliers à Bascharage, le préalable à toute discussion est la construction de la voie de contournement ! Quelques mots pour conclure ? Michel Wolter : Käerjeng est une commune vivante, pleine d’avenir, extrê-

mement bien située. Avec Käerjeng 2020 nous avons pour ambition de donner à notre commune une ligne claire de développement afin de conserver, voir encore améliorer l’excellence de la qualité de vie dans notre commune. 

Gemeng Käerjeng

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Boys’ Day 2011 au

Laboratoire Ketterthill

Les élèves ont débuté la journée par la visite du centre de prélèvement d’Eschsur-Alzette. Ceux-ci ont pu apprécier non seulement l’importance de la qualité d’accueil, d’écoute, de confidentialité lors de la prise de sang mais aussi les opérations techniques après le prélèvement (centrifugation des tubes, prise en charge des urines). En deuxième partie de matinée, au plateau technique situé ZI Um Monkeler à Esch-sur-Alzette, après la projection du film d’entreprise et la présentation de l’historique du Laboratoire, les garçons ont participé à un atelier “prélèvement sanguin” dans la “salle de training” reproduisant à l’identique un centre de prélèvement. Un technicien-préleveur et Aurore, responsable du service Prélèvement leur ont expliqué au travers d’un cas pratique toutes les étapes d’un prélèvement (matériel, gestes, technique de prélèvement,...). Cette activité terminée, les étudiants ont visité, avec une biologiste, le plateau technique et ses chaines automatisées. Ils ont pu découvrir le parcours des tubes prélevés et se sont rendus compte de la haute technicité et de la performance des chaines d’analyseurs d’hématologie, chimie-hormonologie et bactériologie. 32

Fort du succès du Boys’ Day 2010, le Laboratoire Luxembourgeois d’Analyses Médicales Ketterthill a de nouveau cette année participé à cette opération séduction auprès des jeunes lycéens luxembourgeois. Avec une majorité de personnel féminin au sein de LLAM SA, le Boys’ Day du 12 mai 2011 a été l’occasion de montrer aux lycéens que les métiers de la santé sont aussi intéressants pour les garçons. Ainsi, 10 élèves des lycées d’Esch-sur-Alzette, Bonnevoie, Echternach, Luxembourg et Lallange ont découvert les métiers liés à la biologie médicale.


Lors de la pause déjeuner, Pr Humbel, éminence en immunopathologie, a présenté l’historique des analyses de biologie médicale ainsi que les évolutions techniques. Chacun a pu constater les progrès considérables de la biologie médicale grâce notamment à l’informatique et la robotique, permettant ainsi d’améliorer la rapidité de réalisation et la fiabilité des résultats d’analyses. L’après-midi a été consacrée à deux ateliers pratiques. En premier lieu, les lycéens se sont familiarisés avec les maladies auto-immunes. Normalement, les réactions immunologiques assurent la protection de l’organisme contre les agents infectieux. Quelquefois ce système se dérègle et le corps

humain fabrique des anticorps contre ses propres constituants, appelés autoanticorps. De nombreuses maladies sont associées à ces anticorps. Les lycéens ont découvert les techniques qui permettent de mettre en évidence ces auto-anticorps (microscopie par fluorescence, réactions Elisa etc).

lycéens au service de Bactériologie. Les résultats leur seront personnellement envoyés; ils constateront que nous sommes porteurs de nombreuses bactéries et sans hygiène nous les transmettons facilement, surtout celles engendrant de graves maladies.

Le deuxième atelier pratique a été consacré à l’hygiène et à la sécurité. Thomas, responsable hygiène-sécurité du Laboratoire a présenté sa fonction au sein du Laboratoire puis a mené avec les jeunes un débat axé sur l’intérêt des procédures d’hygiène et sur la maîtrise de son environnement bactérien. Quelques ensemencements (gorge, trace de leur main avant et après lavage) ont été réalisés par les

En fin d’après-midi, le débriefing et la photo de groupe ont clôturé une journée enrichissante qui semble avoir suscité des vocations de technicienpréleveur, infirmier, laborantin, biologiste, bio-ingénieur, hygiéniste,..Nous sommes ravis de voir la relève assurée par une présence masculine future plus importante dans notre environnement professionnel. 

Siège: 37, rue Romain Fandel • B.P.143 • L-4002 Esch-sur-Alzette Tél. (+352) 488 288 -1 • Fax: (+352) 488 288-306

E-mail: info@ketterthill.lu • www.ketterthill.lu • www.llam.lu

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Commune de Bertrange Entretien avec

Frank Colabianchi

Comment définiriez-vous cette législature qui s’achève ? Frank Colabianchi : La commune de Bertrange a investi pendant cette législature la somme impressionnante de 80 millions d’euros. Ces investissements nous permettent d’envisager l’avenir avec sérénité et de placer la barre très haute en termes de qualité de vie.

La commune de Bertrange représente, de par sa superficie, environ 0,67% de la surface du Grand-Duché de Luxembourg. L’agglomération s’étend de la route d’Arlon au nord à la route de Longwy au sud et est divisée par la ligne de chemin de fer Luxembourg/Arlon au centre. Les communes voisines sont Strassen au nord-est, Mamer au nord-ouest, Dippach à l’ouest, Leudelange et Reckange/Mess au sud et Luxembourg-Ville à l’est. Sa population d’environ 7.000 habitants apprécie une situation idéale à côté de la capitale et une qualité de vie qui en fait l’une des communes les plus demandée du pays. Son bourgmestre, Frank Colabianchi, est marié et père de deux fils. Il travaille dans l’enseignement depuis 1984 et fait partie de la direction du Lycée Classique de Diekirch. Il est entré au conseil communal de la ville de Bertrange en 1990, puis est devenu échevin suite aux élections de 1999. Il a pris la succession de Paul Geimer en tant que bourgmestre début 2009 et a accepté de nous recevoir pour aborder les grands projets menés à bien pendant cette législature.

Dans quels domaines avez-vous investi ? Frank Colabianchi : Nous avons investi dans les écoles, l’accueil des enfants, l’aide aux personnes âgées, l’environnement, les infrastructures administratives, culturelles, sportives et surtout dans le réaménagement complet du centre de notre localité avec toujours comme fil rouge « la qualité de vie ». Cela dit, ces 80 millions ont aussi servi à financer quelques projets extraordinaires.

Parmi ceux-ci le centre aquatique « Les Thermes »… Frank Colabianchi: C’est un magnifique projet qui connait un succès énorme. Pensez que nous avons déjà eu 600.000 visiteurs et que le chiffre est en augmentation avec 50.000 entrées de plus que l’année passée avec des pointes journalières de 2800 visiteurs. Bien sûr, tout ne s’est pas fait sans petits accrocs. Le restaurant que nous

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avions au début n’a pas eu le succès escompté et nous avons connu certains problèmes techniques avec le bassin à vague. Heureusement, ces petits détails ont été réglés et nous, les communes de Bertrange et de Strassen, avons reçu la plus prestigieuse distinction européenne pour ce projet. Du coup, ce projet est devenu une source d’inspiration pour d’autres communes.


Vous avez aussi innové au Luxembourg avec votre shared space… Frank Colabianchi : C’est un projet en cours pour le centre de notre localité pour y créer une zone sûre, accueillante et attrayante. Pour l’instant il s’agit d’une zone 30 mais bientôt il s’agira d’une zone de rencontre dans laquelle piétons, cyclistes et automobilistes auront les mêmes droits. Du coup, la vitesse pour les automobiles sera réduite à 20 km/h en plein centre. C’est un concept peu connu au Luxembourg mais qui a fait ses preuves dans d’autres pays. Il apporte plus de respect, de sécurité, et du coup une meilleure qualité de vie. Tout autour de la zone de rencontre « shared space », nous multiplions les zones 30. Il s’agit de drainer un maximum d’automobilistes sur le contournement récemment mis en service.

La zone de rencontre englobe la nouvelle mairie… Frank Colabianchi : Nous avons en effet agrandi et modernisé notre maison communale au vu du développement constant de notre localité. C’était vraiment indispensable car nous n’avions plus assez de place pour loger nos services. Nous commençons à déménager progressivement dans cette nouvelle mairie qui couvrira nos besoins pour les années à venir. Les citoyens pourront y être accueillis dans les meilleures conditions et bénéficieront, comme par le passé, d’un excellent service. Avez-vous construit des logements à coût modéré à Bertrange ? Frank Colabianchi : L’excellente qualité de vie que nous avons à Bertrange et notre proximité avec la capitale font que

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Qu’en est-il du Centre Atert ? Frank Colabianchi : Ça a été et c’est toujours une référence. Nous l’avons rénové et nous avons agrandi la partie dite ‘sportive’ qui est maintenant divisible en trois et peut accueillir jusqu’à 1.500 spectateurs. D’ailleurs la reconnaissance est internationale puisqu’on a eu le privilège d’y organiser les championnats du monde en danse, du jamais vu au Luxembourg. Un autre événement exceptionnel s’annonce sous forme d’un tournoi de tennis indoor avec des stars de renommée mondiale. Il y a lieu aussi de noter que la salle des fêtes a été ‘relookée’ afin de mieux accueillir les visiteurs. Cela dit, si la partie sportive est au top, la partie dite ‘culturelle’ est aussi en instance d’être rénovée. 35


les prix ici sont exorbitants. Cela dit, nous avons tout fait pour que les jeunes de Bertrange puissent continuer à vivre ici. Ainsi, la résidence ‘beim Schlass’ et surtout le lotissement ‘Eechels’ ont proposé des logements à coût modéré dont ont bénéficié beaucoup de jeunes Bertrangeois, mais aussi de jeunes familles venues d’ailleurs. Nous pouvons aussi citer un autre projet en cours, le projet de lotissement ‘Rilspert’, un concept à architecture soignée et innovante où les terrains sont vendus au tiers du prix normal à condition de répondre aux critères de la loi sur le logement. Sinon, les acquéreurs bénéficieront tout de même d’un avantage de 40.000 euros en dessous du prix du marché. Même si la situation fait qu’il est difficile de construire des logements sociaux à Bertrange, je pense que la commune peut être fière de ce qui a été réalisé à ce niveau. Vous devez également être soulagé du départ des réservoirs pétroliers de votre commune… Frank Colabianchi : Nous sommes effectivement soulagés qu’une solution ait été trouvée. Tout le monde comprend que le pays a besoin de réserves de carburant mais là elles sont localisées beaucoup trop près de notre agglomération. En cas d’incident nous risquons non seulement une catas36

trophe naturelle, mais aussi humaine. Tout le monde a enfin compris notre argumentation soutenue à l’unanimité au conseil communal. Y a-t-il d’autres projets que vous aimeriez citer ? Frank Colabianchi : Un projet qui me tient particulièrement à cœur est le conseil communal des enfants. Nous avons proposé aux enfants de s’impliquer dans la vie de la commune et les résultats sont excellents. Ils ont ainsi promu des actions comme « des fruits frais à l’école », proposé des améliorations au niveau des infrastructures, agrémenté la vie journalière des écoliers, par ailleurs une nouvelle place

de jeux a été réalisée d’après leurs propositions, un journal est rédigé par un groupe d’écoliers… et ils ont participé à la conception de la nouvelle cour d’école qui va être réalisée selon leurs idées. Quelques mots pour conclure ? Frank Colabianchi : Tous nos projets visent à garantir l’excellente qualité de vie dans notre commune. Bertrange est une commune jeune et dynamique, très active à tous les niveaux. Je suis personnellement aussi satisfait qu’il règne ici une excellente ambiance au sein du conseil communal et que tout le monde contribue à ce que l’on se sente bien à Bertrange. 

Administration Communale de Bertrange Place de l’Eglise L-8056 Bertrange Tél. : 26 312 – 1 Email : info@bertrange.lu www.bertrange.lu


Et Thomas & Piron créa Calyx & Chloé Résidences de prestige à Hesperange

Pour la petite histoire Il y a quelques années, Thomas & Piron était propriétaire d’un terrain situé à quelques pas de la mairie et y avait développé un projet de bureaux. Dans le cadre de leurs programmes de développement respectifs, l’Administration Communale et Thomas & Piron se sont ensuite accordés pour procéder à un échange contre une parcelle située en bordure du parc communal, sur laquelle Thomas & Piron érige aujourd’hui Calyx et Chloé, deux résidences haut de gamme sises Route de Thionville à Hesperange.

Un emplacement exceptionnel Hesperange fait partie des communes les plus cotées du Grand-Duché de Luxembourg. Limitrophe de la Capitale, Hesperange dispose de toutes les commodités, commerces de proximité, restaurants, écoles et d’une desserte parfaite tout en gardant la qualité de vie d’un village, avec son superbe parc communal. Une architecture qui s’intègre dans un cadre verdoyant Pour ce projet prestigieux, les architectes Steinmetz & DeMeyer ont d’emblée opté

pour une architecture contemporaine qui s’intègre dans son environnement naturel et qui le respecte. Aussi, 2 servitudes semi-publiques de passage ont été aménagées afin de ne pas isoler le parc de la rue. La transparence a été favorisée par l’emploi des matériaux adéquats et tous les sous-sols ont été habillés de gabillon, un matériau minéral qui donne ici l’impression que les résidences ont poussé naturellement et font ainsi corps avec leur environnement naturel.

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Un cahier des charges haut de gamme Bâtiments à basse consommation de classe B-B-B, les résidences Calyx et Chloé bénéficient d’un cahier des charges résolument haut de gamme :  Menuiseries extérieures en aluminium laqué de type « basse énergie »  Stores extérieurs à lamelles et à commande électrique  Gardes corps des balcons en verre avec structure en inox  Parking souterrain avec places numérotées  Rampe de parking équipée d’une natte chauffante  Parlophone-vidéophone à chaque appartement

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 Porte palière de haute sécurité à 13 points de fermeture  Porte en verre sécurit entre le hall d’entrée des appartements et le séjour  Carrelage de 1er choix prévu dans toutes les pièces  Prise TV et P&T dans toutes les chambres, avec câblage type RJ45 pour télévision numérique  Etc.


Les appartements sont lumineux, modernes et ouverts. Ils disposent pour la plupart d’une terrasse ou d’un balcon avec vue sur le parc. Chaque résidence dispose de plusieurs penthouses d’exception. Programme : Le programme comprend 20 appartements à 1 chambre, 6 appartements à 2 chambres, 5 appartements à 3 chambres, 4 appartements à 4 chambres, 8 unités pour services ou commerce de proximité, 57 emplacements de stationnement privatifs, 35 caves privatives, des emplacements pour bicyclettes et autres locaux fonctionnels à usage commun. 

Réservez dès aujourd’hui :

Thomas & Piron Luxembourg Rue Marie Curie, 2 L-8049 STRASSEN Tél.: 34 18 141 Fax : 34 18 14 55 infolu@thomas-piron.eu www.thomas-piron.eu

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Résultats 2010 nouvelle filière de recyclage pour le PET est venue s’ajouter aux filières existantes : le « bottle to bottle ». Grâce à un nouveau procédé, la bonne qualité du PET est maintenue de façon à pouvoir transformer les bouteilles en PET collectées en nouvelles bouteilles en PET. Valorlux est également active dans le domaine de la prévention des déchets d’emballages. Grâce au sac réutilisable «l’éco-sac », plus de 300 millions de sacs de caisse à usage unique ont pu être économisés depuis le début de l’action en 2004. Cette quantité énorme correspond à environ 500 tonnes de papier et 1.900 tonnes de plastique. Ces 1.900 tonnes de plastique représentent une épargne de plus de 4 millions de litres de pétrole. 

75% des emballages ménagers et assimilés ont été recyclés par Valorlux en 2010, ce qui représente 44.692 tonnes d’emballages. Valorlux compte 1.092 membres qui mettent quelques 59.492 tonnes d’emballages sur le marché. Depuis avril 2010, 37.200 habitants supplémentaires ont la possibilité de trier leurs déchets avec le sac PMC* bleu Valorlux. En effet, grâce au rattachement de la commune d’Esch-surAlzette au système de collecte, Valorlux dénombre 10 6 communes des 116 existantes dans son système. Ces 84,51 % de la population, génèrent 13,84 kg de PMC par habitant et par an, ce qui représente un total de 5.600 tonnes.

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Les particuliers ne sont pas les seuls à bénéficier du service des sacs PMC bleu. En plus, la collecte se fait:  dans les entreprises  dans 175 écoles primaires et 34 établissements secondaires  dans 40 terrains de camping  dans 4 complexes cinématographiques  sur les quais et dans les gares de Luxembourg-Ville et d’EschBelval  lors de manifestations culturelles et sportives Les matériaux ainsi collectés sont recyclés en produits de qualités auprès de recycleurs spécialisés au Luxembourg et à l’étranger. En 2010, une

VALORLUX a.s.b.l. fût créée en 1995 à l’initiative du secteur privé (distributeurs, importateurs, producteurs). Elle apporte une solution globale durable et économique à la gestion des déchets d’emballages d’origine ménagère afin de contribuer à un meilleur environnement.


Engagement total dans l’intérêt de la population Interview avec

Edmond SCHINTGEN bourgmestre de la commune de Bech

Monsieur le Bourgmestre, comment se présente en 2011 votre commune de Bech? Edmond SCHINTGEN: Notre commune compte actuellement 1130 habitants. Notre commune compte en tout dix localités, à savoir Bech avec 376 habitants, Altrier avec 259, Rippig avec 93, Zittig avec 66, Hemstal avec 91, Hersberg avec 82, Kobenbour avec 60, Geyershof avec 42, une partie de Graulinster avec 26 et une autre partie du Blumenthal avec 35 habitants. Cela vous fait donc une grande étendue territoriale? Edmond SCHINTGEN: Effectivement. La superficie de la commune est de 23,31 km2; la forêt communale comme propriété de la commune recouvre 358 hectares, les prés et terres labourables dont la commune est propriétaire trois hectares, la voirie vicinale 18,60 kilomètres et la voirie rurale 23 kilomètres. Le nombre des conseillers communaux passera le 9 octobre 2011 de sept à neuf membres? Edmond SCHINTGEN: La raison en est l’augmentation sensible de la population depuis les dernières élections

Lors de sa première candidature aux élections communales de la commune de Bech en 1999, Edmond Schintgen, professeur d’éducation artistique au „Lycée Classique d’Echternach“ , a été élu en tête de tous les candidats. Par la suite, malgré ce score, il se contentait avec le mandat de conseiller et se représenta en octobre 2005, totalisant cette fois encore le plus grand nombre de voix. Ainsi, suite à un accord, il a été convenu un „splitting“ du mandat, de sorte qu’après trois années comme échevin, Edmond Schintgen est promu bourgmestre en 2009. Nous nous sommes entretenus avec Edmond Schintgen, premier citoyen de la commune de Bech, aux abords immédiats de la Ville d’Echternach, sur les grands projets réalisés sous sa gouverne et notamment sur les nouvelles idées à mettre en oeuvre dans un avenir immédiat. communales. Le 1er mars 2001, notre commune comptait 985 habitants, le 31 décembre 2009 1083, le 31 décembre 2010 1128 et, selon une estimation, elle comptera 1150 habitants au 31 décembre 2011. Le taux des jeunes en-dessous de 18 ans est de 22,6 pourcents, et celui des habitants ayant dépassé la soixantaine 18,6 %. Que dire de la population nonluxembourgeoise dans votre commune? Edmond SCHINTGEN: En mars 2011, ce taux avait atteint 289 unités, soit 25,6

pourcents, dont 148 hommes et 141 femmes. En tête figure la nationalité portugaise avec 31 personnes, suivie de la France avec 26 personnes, suivie des Italiens avec 18, de la Grande-Bretagne et de l’Allemagne avec respectivement 16 et de la Belgique avec 15 unités. Venons-en à vos projets réalisés depuis votre entrée en fonctions de bourgmestre. Edmond SCHINTGEN: Jetons d’abord un regard en arrière sur les budgets à partir de 2009. Le budget rectifié de 2009 s’est soldé à l’ordinaire à un

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boni de 180 673,25 euros et à l’extraordinaire par un déficit de 72 126,38 euros. Pour 2010, nous avions prévu à l’ordinaire un solde créditeur de 77 573,25 euros et à l’extraordinaire un déficit de 72 126,38 euros. Et plus récemment, vous avez ratifié le budget de 2011. Edmond SCHINTGEN: Au budget ordinaire de 2011 figurent des recettes de l’ordre de 4 112 273,34 euros et des dépenses d’un montant de 2 596 190,08 euros, soit un boni ordinaire de 1 516 083,26 euros. Aux dépenses extraordinaires, nous avons inscrit des dépenses de 3 047 542,47 euros. Et quelle est la participation de l’Etat aux recettes de votre commune? Edmond SCHINTGEN: Nous touchons 686 470,27 euros comme impôt commercial et 2 366 224,87 euros comme dotation de l’Etat. Et la dette communale? Edmond SCHINTGEN: Au cours des dernières années, grâce à une politique financière très prudente, nous 42

avons pu renoncer à un emprunt. Au 31 décembre 2010, la dette communale atteignait seulement 237 euros par tête d’habitant. Combien de collaborateurs l’administration communale occupe-t-elle? Edmond SCHINTGEN: Nous occupons actuellement un secrétaire communal, un receveur communal, trois ouvriers qualifiés, deux ouvriers non-qualifiés et un chauffeur d’autobus. Evidemment, avec ce nombre très restreint du personnel, chacun, et même les membres du collège échevinal, doit mettre la main à la pâte. – Mais d’un autre côté, nous sommes obligés de recourir assez souvent à l’“outsourcing“; nous travaillons à notre entière satisfaction par exemple avec notre partenaire „Pro Actif“. Nous avons lu dans un document que vous entendez, par le biais de „Projets d’Aménagement Particuliers“ (PAP), offrir aux intéressés de venir s’implanter dans votre commune?

Edmond SCHINTGEN: C’est exact. Mais je vous dirai d’abord que nous avons l’intention de procéder à une actualisation du „Plan d’Aménagement Général“ (PAG) qui date de 1979 déjà. Nous y engloberons des zones artisanales, bien sûr, mais également des zones de loisirs. Quant aux „Plans d’Aménagement Particuliers“ (PAP), en voici quelques-uns qui sont en cours: Hilger, Duerfstrooss, Zittig; Schanbacher, Kreizenhéicht, Altrier; Weyland, „Op Huestert“, Hemstal. Le conseil communal n’entend pas réserver le feu vert à une croissance incontrôlée, adaptée aux besoins de nos localités. C’est d’ailleurs dans cette optique que nous avons signé le „Pacte logement“ en date du 29 avril 2009. Les infrastructures immobilières suffisent-elles pour l’avenir immédiat? Edmond SCHINTGEN: Pratiquement oui. A part la maison communale à Bech, je citerai le presbytère à Bech, la gare à Bech, la maison des jeunes à Bech, le centre culturel „Hanner Bra“, les deux salles pour les associations à


Hemstal et à Altrier, la salle communale à Bech, le hall des sapeurs-pompiers à Rippig, les écoles pour l’éducation préscolaire à Bech, Hemstal et Altrier, trois cimetières ainsi que trois églises et trois chapelles dans six localités de la commune de Bech. Mais vous disposez également d’infrastructures dans le cadre du syndicat „Synecosport“? Edmond SCHINTGEN: Il s’agit là selon l’ancienne dénomination de l’école primaire, actuellement école fondamentale Bech-Manternach pour les cycles 2, 3, et 4; de la „Maison Relais Rénert“, du hall sportif et d’un terrain synthétique de football du „Stade Rénert“, tous localisés à Berbourg. Vous êtes également membre d’un grand nombre de syndicats de communes? Edmond SCHINTGEN: Il s’agit du „Synecosport“, déjà cité, avec la commune de Manternach, du SIDEST à Hagelsdorf, du SIGRE à Flaxweiler, du SIAEE à Echternach, du centre de recyclage à Junglinster, de l’office social, de l’Office Régional du Tourisme du Mullerthal, du Leader au Mullerthal également et de l’Office National du Tourisme de Luxembourg.

Lors de votre entrée en fonctions comme bourgmestre, vous vous êtes certainement donné une ligne de conduite, un leitmotiv en quelque sorte? Edmond SCHINTGEN: En effet, je me suis laissé guider – et cela vaut toujours – par mon engagement total dans l’intérêt de la population. J’y englobe non seulement les seuls citoyens, mais également ceux qui oeuvrent au sein des associations et des sociétés. Les associations et les sociétés sont-elles nombreuses? Edmond SCHINTGEN: Oui, nous en avons près de 25. Les deux fanfares de Bech et de Berbourg ont fusionné pour former la „Bech-Berburg Musek“, deux chorales, celle de Bech et celle de Hemstal, l’association des pêcheurs, les „Fraen a Mammen“, la „Schanzer Jugend“,le club des jeunes de Bech, le „Stock Cars Club Altrier“, le „Centre Equestre“ Kobenbour, le tennis de table, les autres associations sportives, le „Micky Mais Club“, le „Sport a Fräizäit“ pour ne citer que celles-là.

Monsieur le Bourgmestre, vous soutenez probablement vos associations par un subside annuel? Edmond SCHINTGEN: Effectivement. Pour celles qui organisent au moins deux manifestations par an pour le grand public, nous accordons un minimum de 500 euros. Récemment, un nouveau vocable a été inventé, celui des „communes bonsaï“, pour qualifier les petites communes. Au cours des derniers mois, la plupart de leurs responsables se sont formellement opposés au relèvement substantiel du prix de l’eau. Vous en faites partie? Edmond SCHINTGEN: En fait, il s’agit là d’un problème très épineux. Trouvezvous normale l’énorme différence entre les prix modérés de l’eau dans certaines communes et les prix exorbitants dans d’autres? Ajoutez à cette situation les taxes et les frais de consommation de l’eau usée, communément appelées taxes de canal, et vous comprendrez que nous nous dirigeons à pas de géants

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Mais le centre de recyclage à Junglinster vient juste d’être inauguré? Edmond SCHINTGEN: Je vois que vous êtes au courant. Vous dites vrai, c’est à partir du 3 mai qu’il fonctionne ensemble avec les communes de Junglinster, Berdorf, Consdorf et Waldbillig. Revenons au nouvel office social qui, récemment, a connu de nouvelles structures au niveau national. Edmond SCHINTGEN: Oui, depuis la réorganisation que vous citez, nous faisons partie de l’office régional dans lequel collaborent les communes de Beaufort, Bech, Berdorf, Consdorf et Reisdorf. 43


vers une situation qui ne pourra durer, surtout pas pour les familles à revenu modeste et pour celles qui ont plusieurs enfants à charge. La commune de Bech a-t-elle assez d’eau sur son territoire? Edmond SCHINTGEN: Non seulement nous en avons assez pour couvrir nos besoins communaux, mais nous en vendons aux communes de Junglinster et de Consdorf. Mais par le biais de subsides nous encourageons également nos familles à recouvrer l’eau de pluie, ce qui entraîne pour les recettes communales une moins-value en raison d’une consommation moindre. En parlant de l’eau: Votre commune dispose de plusieurs stations d’épuration. Edmond SCHINTGEN: C’est vrai, nous en avons cinq. Ces installations sont très importantes, bien entendu, mais nécessitent également des fonds budgétaires importants. Qu’en est-il de l’ancienne gare de Bech avec son fameux bistrot „beim Ketty“ ? Edmond SCHINTGEN: L’ancienne gare de Bech ou plutôt le bistrot qui,

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autrefois, faisait partie du circuit „Charly“, le train qui, jusqu’en 1954, reliait Luxembourg à Echternach en passant par Bech, est en train d’être complètement rénovée et sera dotée d’un appartement pour touristes, d’un atelier artistique, d’un bistrot, d’installations pour activités culturelles et artistiques pour les enfants et pour les jeunes, un espace d’accueil pour le „Syndicat d’Initiative“ de Bech, d’installations pour conférences et expositions. Le bistrot avec vue imprenable sur les hauteurs se trouve de façon idéale sur le circuit du „Mullerthal-Trail“; sur la piste cyclable menant d’Echternach à Luxembourg, la Becher mini-bike piste, un parcours de fitness, un itinéraire pédagogique pour enfants le „Becher Kannerwanderwee“ avec 13 stations sur la vie dans la forêt, bref, la gare rénovée de Bech sera un point d’attraction local et régional, voire national. Votre administration communale dispose-t-elle également de publications à l’adresse de la population? Edmond SCHINTGEN: Oui, trois fois par an, nous éditons à l’adresse de tous les ménages le „Gemengebuet“, revue en quadrichromie avec le rapport des

séances du conseil communal ainsi que des contributions sur les associations et des informations utiles. Une fois par an, au début de l’année scolaire, nous faisons distribuer le „Schoulbuet“ avec une foule de renseignements intéressants sur l’enseignement dans notre commune.  Propos recueillis par Roby Zenner

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Entretien avec

André Reuter En janvier 2011, la société Polygone a brûlé ses trente bougies. Depuis sa création, Polygone n’a jamais cessé de développer son offre de service. A l’origine, la société était présente sur les chantiers pour des prestations de démolition, de déblayage et de nettoyage. Au fil des années, la palette des services offerts s’est élargie avec la location et la vente de bâtiments modulaires, la location de toilettes mobiles et de chalets sanitaires VIP, la location de bennes à déchets, la vente et pose de clôtures. Preuve que les défis ne lui font pas peur, Polygone s’est vu remettre la certification ISO 90012008 pour son trentième anniversaire.

Comment définiriez-vous votre activité ? André Reuter : Polygone est un Service Provider, un prestataire de service très présent dans le secteur du bâtiment mais également bien intégré dans le tissus industriel et auprès de la clientèle des particuliers. Le fil rouge de notre activité est le traitement du déchet. En cela, nous nous inscrivons dans une démarche de développement durable. C’est ainsi que Polygone a créé en 1994 la société Ecotec à Sanem qui est spécialisée dans le triage et la valorisation des déchets. Entrons un peu dans le détail, quels services proposez-vous dans le bâtiment ? André Reuter : Commençons par le 46

déblayage qui est l’une de nos activités historiques. Il peut s’agir, entre autres, de vider une maison de la cave au grenier, en assurant une gestion écologique des déchets selon les règles de l’art. Notre seconde activité découle de la première. Lorsqu’un bâtiment est à rénover, nos équipes préparent le chantier : démolition intérieure, démontage sélectif des faux plafonds, des parois intérieures, chapes, etc. Nous préparons le chantier de sorte que les corps de métier puissent travailler directement. Pour ne citer qu’un exemple : nous travaillons ainsi avec des entreprises spécialisées dans le sanitaire et le carrelage. Lorsqu’une salle de bains est à rénover, Polygone enlève l’ancienne

salle de bains et fait une mise à nu de la pièce tout en évitant de faire de la poussière grâce à un système de fermeture spécialement étudié. Notre troisième activité peut être vue comme le prolongement des deux premières. Il s’agit du nettoyage et déblayage du chantier en phase de construction. Cela concerne surtout des grands bâtiments comme au Kirchberg ou à Belval. Lorsque c’est possible, nous organisons des centres de tri directement sur le chantier. On peut citer comme référence le chantier de l’école européenne à Mamer sur lequel nous avons une vingtaine de bennes à déchets pour les différentes fractions.


Notre quatrième activité « dans le bâtiment » est la fermeture provisoire du bâtiment qui permet aux entreprises de travailler au sec et à l’abri des intempéries dans des bâtiments pendant la mauvaise saison.

tures définitives, avec portails autoportants, tant pour des clients particuliers que pour des entreprises et industries. Nous disposons enfin d’un service qui propose la conception, l’aménagement et l’entretien des espaces verts. Nous avons ainsi en notre sein un paysagiste diplômé et des équipes de terrain.

Votre offre de service va donc de l’intérieur du bâtiment jusqu’autour du bâtiment ? André Reuter : Tout à fait. Nous proposons à nos clients l’installation de bureaux de chantiers provisoires dans des bâtiments modulaires pouvant abriter des vestiaires, cantines, des douches, des wc, etc.

Quel est le service qui, selon vous, devrait être amené à se développer dans les années à venir ? André Reuter : Le nouvel avant projet de loi sur la gestion des déchets prévoit pour le secteur du bâtiment un taux de recyclage de 70% des déchets.

Autre service autour du bâtiment, nous proposons la location de clôtures de chantier, ou la vente et pose de clô-

Conscient de cette future loi, Polygone développe des centres de tri sur les chantiers de grande envergure. Par

contre, beaucoup d’artisans travaillent en ville et aimeraient se décharger de leurs petits déchets de chantier avant de rentrer le soir. Nous avons la solution ! A Merl, au Val Sainte Croix, nous avons un petit centre de réception de déchets de chantier réservé aux entreprises et artisans. Ce centre est agréé par l’administration de l’environnement et est ouvert du lundi au vendredi de 7h30 à 17h. L’entreprise qui utilise ce centre se voit remettre un certificat de recyclage si besoin. Quelques mots pour conclure ? André Reuter : Depuis notre création il y a 30 ans, notre société n’a pas cessé d’évoluer. Notre offre de service s’est ainsi diversifiée pour coller aux 47


attentes et besoins du marché. Nous avons aussi beaucoup travaillé pour sans cesse améliorer notre qualité et nous arrivons au terme d’une procédure d’obtention de la norme de qualité ISO 9001-2008. Le Leitmotiv qui nous guide dans notre travail quotidien est la recherche constante de la qualité et de l’amélioration tant en interne (pro-

Polygone sàrl

37, rue de la Gare L-7535 Mersch Tél. : 49 20 05-1 Fax : 40 57 61 Email : polygone@pt.lu www.polygone.lu

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fessionnalisation de nos services et procédures de travail) qu’en externe (satisfaction client). L’avenir réside dans le développement durable et dans la gestion responsable des ressources : Polygone y prends ses responsabilités depuis longue date.


Remise des prix du concours de dessin « Fais un geste pour l’environnement »

Plus de 1700 élèves des écoles primaires du Luxembourg ont participé à la deuxième édition du grand concours de dessin « Fais un geste pour l’environnement » organisé par VALORLUX en partenariat avec l’Administration de l’environnement et la Confédération luxembourgeoise du Commerce (clc). Un jury a sélectionné 6 dessins qui seront imprimés chacun sur près de 3 millions de sacs de caisse à usage unique afin d’encourager les consommateurs à utiliser des sacs réutilisables. Ce concours récompense les élèves ayant le mieux su représenter par un dessin l’un des thèmes suivants : Jamais sans mon éco-sac ; Oublié mon éco-sac, je prends en vrac ; J’adore mon éco-sac car il aide à préserver l’environnement. Pour cette deuxième édition du concours de dessin, les lauréats sont : Valentina Dolci, 9 ans, Ecole Albert Wingert de Schifflange Lily Haag, 5 ans, Ecole Jean Magerus de Mersch Jacques Putz, 7 ans, Ecole fondamentale de Troisvierges Jordi Sousa Dias, 11 ans, Ecole de Rosport

Ashni Trivedi, 9 ans, Ecole Gellé de Luxembourg-Bonnevoie Jenny Zuk, 12 ans, Reebouschoul de Bettembourg Les gagnants ont reçu leur cadeau des mains de Serge Less, membre du jury et Chef de division au Ministère du Développement durable et des Infrastructures. Chaque dessin gagnant sera également imprimé sur près de 3 millions de sacs de caisse à usage unique qui seront disponibles très prochainement dans les supermarchés au Luxembourg. Les messages imprimés sur les sacs ont pour objectif d’encourager les consommateurs à utiliser un sac réutilisable lorsqu’ils font leurs courses. La cérémonie était organisée dans les locaux du Vitarium de Luxlait à Roost/ Bissen. 111 enfants accompagnés par leurs enseignants participèrent à l’événement. Lors de la cérémonie, Ernest Boever, directeur général de VALORLUX, a souligné l’importance de l’éducation des enfants à la prévention des déchets. En effet, ce concours avait pour objectif de rappeler la nécessité de réduire la production des déchets d’emballages

dont font partie les sacs de caisse à usage unique et d’agir ainsi pour un environnement sain. De plus, par l’intermédiaire de leurs dessins, les jeunes participent eux-mêmes activement à la sensibilisation du consommateur. Après la remise des prix, tous les enfants ont pu visiter une partie de la salle d’exposition interactive du centre de découverte du lait de Luxlait, le Vitarium. Le concours s’est déroulé dans le cadre d’un accord environnemental signé entre le ministre de l’environnement et VALORLUX qui a pour objectif de réaliser des mesures de prévention des déchets d’emballages pour le compte de ses membres. 

VALORLUX a.s.b.l. fut créée à l’initiative du secteur privé (distributeurs, importateurs, producteurs). Elle apporte une solution globale, durable et économique à la gestion des déchets d’emballages d’origine ménagère afin de contribuer à un meilleur environnement. L’opération « éco-sac » a été lancée en 2004 par VALORLUX en étroite collaboration avec l’Administration de l’environnement et la Confédération luxembourgeoise du Commerce (clc) afin d’éviter autant que possible le recours aux sacs de caisse à usage unique et d’épargner ainsi nos ressources naturelles.

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Commune de Bettembourg Entretien avec

Roby Biwer Bourgmestre

La Commune de Bettembourg est en pleine expansion et compte actuellement presque 10.000 habitants, répartis sur 5 localités : Abweiler, Bettembourg, Fennange, Huncherange et Noertzange.

Outre le « Parc Merveilleux », la Commune peut être fière de son château ancestral avec son parc qui héberge toute son administration. La villa « Jacquinot » et le parc du même nom font également partie de son patrimoine culturel. Bettembourg possède une infrastructure touristique complète : piscine couverte avec toboggans et wellness (saunas, bain turc, hammam), hôtels, nombreux restaurants (français, italiens, chinois) et cinéma. Côté détente, Bettembourg offre des promenades dans le Parc Jacquinot, dans les réserves naturelles et dans l’étendue de ses forêts, des randonnées sur les circuits auto-pédestres ainsi que parcours de fitness ou circuits vélos pour les sportifs. Son bourgmestre, Roby Biwer, est marié et père de deux enfants. Il est inscrit sur les listes du LSAP. Connu pour ses combats en faveur de l’environnement, il a succédé à Lucien Lux à la tête de Bettembourg il y a 7 ans. Il nous a fait l’amitié de nous recevoir afin de dresser un bilan de cette législature qui s’achève. 50

Comment définiriez-vous cette législature qui s’achève ? Roby Biwer : D’une façon globale je dirais que pendant cette législature nous avons préparé Bettembourg au passage symbolique des 10.000 habitants. Les deux premières années de notre mandat ont été dédiées à des travaux de consolidation des finances et surtout de l’administration, avec un certain nombre de devoirs à domicile

à faire. Nous avons d’ailleurs réduit notre endettement de 24 à 13 millions d’euros pendant cette législature, ce qui nous permet d’envisager l’avenir avec une certaine sérénité. Ensuite, deux années ont été consacrées à l’analyse et à l’élaboration des projets concrets d’infrastructures à réaliser et nous avons démarré l’élaboration du nouveau PAG, pour lequel nous attendons d’ailleurs la dernière version de la loi sur l’amé-


Réaménagement du pavillon à Noertzange

Création d’un terrain de football synthétique

nagement communal. Enfin, les deux dernières années ont été consacrées à la construction sur le terrain des grands projets infrastructurels. Comment prépare-t-on une commune au passage symbolique des 10.000 habitants ? Roby Biwer : Nous avons beaucoup investi dans nos forces humaines. Nous considérons qu’une commune est un prestataire de service dont la mission est d’assurer le meilleur service possible à une population grandissante. C’est pour cela que nous avons embauché bon nombre de personnes, des fonctionnaires comme des ouvriers communaux. Nous avons aussi modernisé notre communication, tant au niveau des supports écrits qu’au niveau des nouvelles technologies comme l’internet avec « macommune.lu » ou « SMS to Citizen ».

Avez-vous investi dans le volet scolaire ? Roby Biwer : Nous avons beaucoup investi dans le volet scolaire. A titre d’exemple, nous sommes en phase finale de la construction de 12 nouvelles classes dans notre école sise rue Marie Thérèse. Un bâtiment scolaire a par définition vocation à être éducatif. C’est pourquoi nous voulons en faire un bâtiment exemplaire sur le plan écologique. Ainsi, en plus d’un nouveau chauffage écologique, ce bâtiment est équipé de 85 m2 de panneaux photovoltaïques en toiture, et de 60 m2 sur sa façade Sud. Même si des panneaux solaires en façade n’offrent pas un rendement optimal, ils servent aussi à montrer que l’on peut marier contraintes écologiques et contraintes architecturales et esthétiques. Cette façade a donc une utilité pédagogique. Le coût de ce projet s’élève à 8 millions d’euros.

On a en même temps réalisé de substantielles adaptations dans l’ancien bâtiment scolaire : salles de classes communicantes, rénovation complète du chauffage, nouvelle salle de réunion pour les enseignants, réaménagement écologique de tous les alentours, réaménagement de la rue pour interdire tout trafic non désiré… Nous avons également apporté quelques réaménagements aux cours de récréation de l’école, afin de rendre l’ensemble plus convivial pour les enfants. Nous avons également bâti un tout nouveau pavillon à Noertzange avec deux classes préscolaires et deux groupes de maison relais. Toujours dans le même ordre d’idées, nous sommes en train de finaliser le projet d’une cuisine communale d’une capacité de 300 repas, qui servira non 51


seulement aux repas de midi des enfants profitant de la cantine scolaire, mais également aux repas sur roue que nous proposons aux personnes âgées. En 4 ans, nous avons donc doublé nos capacités d’accueil au niveau des maisons relais. Malgré cela, il reste toujours une demande à satisfaire. Qu’en est-il du volet sport et loisirs ? Roby Biwer : Nous avons beaucoup investi dans les infrastructures sportives, avec entre autres notre nouvelle piscine qui a ouvert en 2005. Nous avons aussi créé des terrains de football synthétiques, un terrain de Beach volley, rénové le hall de tennis, etc. Nous avons la chance d’avoir à Bettembourg des initiatives très intéressantes comme celles de l’asbl « Bettembourg bouge ». Cette association promeut le sport pour tous, c’est-à-dire pour tous ceux qui ne pratiquent pas le sport en club mais qui ont simplement envie d’un peu bouger de façon ludique. Quelques mots sur les infrastructures ? Roby Biwer : Nous avons continué à entretenir et refaire au fur et à mesure les routes et infrastructures qui le nécessitaient, si bien que nos rues sont toutes en bon état. Nous avons aussi refait la cour du château l’an dernier. Nous avons enfin mis à jour notre station d’épuration avec les 4 52

autres communes du STEP. En parallèle, nous avons beaucoup investi dans nos infrastructures souterraines pour séparer les eaux de pluie et les eaux usées.

de Valpaços dans le Nord du Portugal et Flaibano dans le Frioul, ou alors nos engagements envers le tiers monde, comme nos projets de coopération avec les Mapuche au Chili.

Vous êtes aussi connu pour votre engagement en faveur de l’écologie… Roby Biwer : C’est vrai qu’on a beaucoup bougé à ce niveau. On a ainsi diminué sensiblement les consommations de tous les bâtiments communaux par des isolations top niveau, par l’installation d’éclairages à LED, par la mise à jour de tous nos chauffages, par des installations photovoltaïques sur tous nos nouveaux bâtiments, etc.

La convivialité c’est aussi s’amuser, fêter. A Bettembourg, nous avons la fête de l’amitié et la nuit des merveilles qui sont de grands moments pour les gens de tous âges. Nous promouvons aussi l’art et avons lancé le concours Art et Nature : nous dévoilerons les œuvres qui orneront nos parcs dans la 2ème semaine de juillet.

Nous avons aussi réalisé de nouveaux biotopes, renaturisé des ruisseaux, planté des haies...

Toute cette panoplie de services que l’on propose aux gens dans tous les domaines fait de Bettembourg une ville qui bouge et dans laquelle on se sent bien. 

Nous n’achetons plus depuis 2008 que de l’électricité 100% Nova Naturstroum. Enfin, nous avons un programme de cofinancement des appareils économes en énergie pour les particuliers. Quelques mots pour conclure ? Roby Biwer : Une commune, ce n’est pas que des investissements matériels, c’est pourquoi nous avons beaucoup encouragé les initiatives qui visent à améliorer les relations entre les gens comme les jumelages avec les villes

Commune de Bettembourg

Château de Bettembourg 13, rue du Château L-3217 Bettembourg Tél. : 51 80 80 1 - Fax : 51 80 80 601 www.bettembourg.lu


Commune d’Echternach Entretien avec

Théo Thiry bourgmestre

Quelles sont vos impressions après cette première législature ? Theo Thiry : Je n’ai fait que les trois dernières années de cette législature, Marc Diederich ayant laissé sa place suite à une promotion professionnelle. Au début, il a fallu apprendre le métier. Etre bourgmestre est une tâche très intéressante et très prenante, d’autant que nous avons la chance à Echternach de compter plus de 90 clubs et associations, soit autant d’assemblées générales à se partager à 3, et de nombreuses manifestations. Ces taches doivent être conciliées avec mon métier de pharmacien, ce qui demande une organisation rigoureuse. Quels sont les grands projets qui ont été menés à bien pendant cette législature ? Theo Thiry : Notre plus grand projet de ces dernières années est sans aucun

Echternach a été fondée en 698 par le moine irlandais Willibrord. Elle est située à l’entrée de la Petite Suisse luxembourgeoise, dans le creux d’un méandre de la Sûre, près du Mullerthal et dans le parc naturel germano-luxembourgeois. Ville touristique par excellence, on admirera son Eglise paroissiale, la croix de justice, l’enceinte médiévale et ses sept tours, le pavillon Rococo ou le nouveau Trifolion, qui ajouté au festival international de musique classique, fait d’Echternach un lieu privilégié pour tous les mélomanes. Sa Procession Dansante est une tradition qui remonte à la nuit des temps et qui a été inscrite sur la liste du patrimoine culturel immatériel de l’humanité par l’UNESCO. Chaque Mardi de Pentecôte, des milliers de pèlerins y célèbrent le culte de Saint Willibrord. Le centre récréatif d’Echternach comprend un lac de 30 ha et des infrastructures de loisirs de haut niveau, dont deux campings de première catégorie. Rencontre avec Theo Thiry, bourgmestre d’Echternach. doute le Trifolion. C’est un véritable joyau architectural. Si à un moment nous avons craint que son tarif et ses frais de fonctionnement ne nous mettent en faillite, son excellent taux de remplissage et sa bonne gestion financière en font aujourd’hui un véritable succès. Nous sommes heureux et fier de disposer de ce centre musical, culturel et centre de congrès à vocation régionale dont le rayonnement dépasse même nos frontières.

Comment se porte le tourisme à Echternach ? Theo Thiry : Si la sècheresse du printemps a été préjudiciable aux agriculteurs, elle a profité aux professionnels du tourisme qui ont connu des mois d’avril et de mai assez exceptionnels en termes de remplissage. Il faut dire que le Mullerthal attire de nombreux touristes belges, allemands et hollandais. Nous avons un lac magnifique et très bien entretenu. On peut d’ailleurs

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féliciter notre garde forestier et son équipe pour l’excellence de leur travail. Cela dit, nos infrastructures ne servent pas qu’aux touristes mais aussi à notre population qui apprécie entre autres de belles aires de jeux pour les enfants. A noter que la procession dansante a attiré cette année encore plus de monde que d’habitude. C’est peut-être un effet de son inscription sur la liste du patrimoine culturel immatériel de l’humanité par l’UNESCO.

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Disposez-vous de suffisamment d’infrastructures scolaires et périscolaires ? Theo Thiry : Pour le moment nos infrastructures sont suffisantes. Cela dit, la demande pour la maison relais a augmenté avec l’introduction du chèque service et il n’est pas impossible que d’ici quelques années nous devions envisager de créer des places supplémentaires.

Nous allons aussi entamer la rénovation de notre centre sportif près de la gare. Nous voulions commencer en juin cette année mais nous avons décalé d’une année afin de construire un hall provisoire derrière le lycée. Avez-vous signé le Pacte Logement ? Theo Thiry : Nous avons signé le Pacte Logement. Cela signifie que notre population continuera de croître


dans les années à venir. Nous avons ainsi un projet de 56 unités d’habitations à Altforweiler. Nous avons aussi un projet de lotissement avec le Fonds du Logement à la cité Manertchen portant sur 250 unités d’habitations. Notre population devrait croitre de 5.200 habitants aujourd’hui à environ 6.000 d’ici 7 ou 8 ans. Du coup, nous devrons probablement songer pendant la prochaine législature à construire une nouvelle école. Quelques mots pour conclure ? Theo Thiry : Cette législature s’est passée en coalition CSV / DP et je suis heureux de pouvoir dire que tout s’est bien passé, dans un état d’esprit constructif. Echternach est une ville touristique, une ville historique, une ville avec des commerces, des restaurants, c’est aussi le lieu idéal pour les sports de plein air. Nous avons d’ailleurs de nombreuses manifestations sportives sur notre territoire comme le « ballon trophy », le marathon, le triathlon. En un mot, Echternach est une ville à vivre ! 

Administration Communale d’Echternach Hôtel de Ville 2, Place du Marché L-6401 Echternach B.P. 22 L-6401 Echternach Tél. 729222 - 1 Fax 729222 – 51 www.echternach.lu

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L’histoire de Monsieur Michelis débute dans les années 60, en créant une entreprise de construction. En 1964, il a commencé à produire des blocs de béton, d’abord pour ses propres besoins, puis pour d’autres entreprises. C’est en 1975 qu’a été créée l’actuelle société Famaplast qui fabrique des tubes en polyéthylène. Avant cette date, les câbles étaient mis en terre sans aucune protection. Depuis, les tubes en polyéthylène fabriqués par Famaplast protègent les câbles et facilitent leur éventuel remplacement.

Entre 1970 et 1980, Famaplast produisait des tubes lisses et épais. Au milieu des années 80, le tube annelé s’est imposé sur le marché français car ce système ingénieux permettait de réduire tant les coûts que le poids des tubes en augmentant leur résistance. Aujourd’hui, les tubes fabriqués par Famaplast sont utilisés par les P&T, Cegetel, la ville de Luxembourg, les Ponts et Chaussées, etc. Le Luxembourg représente 20% de la distribution des tubes Famaplast, le reste étant exporté principalement en France.

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Parce que l’environnement a toujours été au cœur des préoccupations de la société Famaplast, Monsieur Michelis a eu l’idée de produire ses tubes en polyéthylène à partir de matériaux recyclés. C’est ainsi qu’il fonda en 1980 Granulux, qui s’occupe de la transformation de produits polyéthylène usagés (flacons, bouteilles, etc...). Les gaines en matière recyclées sont aussi performantes que des gaines fabriquées à partir de matériau de premier choix. A ce jour, Famaplast est une des rares entreprises en Europe à produire ses tubes à partir de matériaux recyclés. A noter également que Famaplast est une des seules entreprises fabriquant des gaines de protection à être certifiée ISO 9001 version 2000.


Qualité, respect de l’environnement et remise en question constante sont les qualités qui ont permis à la société Famaplast de devenir un des leaders européens de la fabrication des tubes annelés en polyéthylène. Tous diamètres, toutes longueurs et toutes couleurs, les gaines de protection Famaplast préservent les câbles en respectant la terre et une fois en place, on peut remplacer ou introduire de nouveaux câbles sans rouvrir une tranchée.

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CDC construction s.a. et CEP, entreprise de construction française, s’unissent et apportent une nouvelle impulsion à la Grande Région CDC, entreprise leader de la construction au Luxembourg, annonce une prise de participation majoritaire dans la société CEP/A2P, entreprise de BTP basée à Thionville (57). Une véritable opportunité qui marque le début d’une nouvelle ère de développement pour ces deux entreprises dynamiques et ambitieuses. Créée en 1979 du regroupement de 3 entreprises luxembourgeoises, CDC compte aujourd’hui 550 salariés et propose une offre diversifiée : bâtiment, génie civil, VRD, travaux tous corps d’état (TCE), industrie et promotion. Une entreprise incontournable au Luxembourg, qui réalise des projets d’envergure. CEP existe depuis 1969 et sa filiale A2P, spécialisée dans le tous corps d’état, a été créée en 1995. L’entreprise qui emploie une cinquantaine de salariés, intervient sur les mêmes missions que CDC en se focalisant sur des petits et moyens chantiers. Dans sa région, elle bénéficie d’une très bonne réputation et de très belles références client. Pour les deux sociétés, ce rapprochement marque un important pas en avant. C’est l’occasion pour CDC d’étendre son activité au-delà de la frontière et d’affirmer sa présence sur la Grande Région. Un territoire que l’entreprise connaît déjà puisqu’elle a récemment participé au projet de construction de l’hôpital Robert Schuman à Metz. Sur les chantiers français, CDC pourra également consolider son offre existante, notamment en matière de travaux en tous corps d’état grâce à A2P, la filiale de CEP. CEP, de son côté, pourra compter sur la confiance de

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CDC qui tient à rester entourée des actionnaires de CEP et mise sur de nouvelles perspectives d’évolution avec la création d’une dizaine de postes sur deux ans. Ces postes concerneront notamment des profils d’ingénieurs travaux ou encore de chefs de service travaux. Ce rapprochement amical est à l’image de ces deux entreprises qui se ressemblent et partagent des valeurs communes, une tradition familiale forte, un solide ancrage territorial, un capital humain d’une très grande richesse et une passion commune pour le métier de bâtisseur. « Ce rapprochement a mûri de longue date pour que chacun en ressorte gagnant. Pour CDC, c’est une formidable occasion de s’ouvrir vers la Grande Région et pour CEP, c’est l’assurance de la pérennité de l’activité mais également de nouvelles perspectives de développement » Jean-Marc Kieffer – Administrateur de CDC et Président de CEP « Cette alliance doit permettre la création de synergies entre les deux entreprises, un échange de savoir-faire, d’expériences et de compétences. L’objectif est également de développer l’activité d’A2P sur le TCE, une ambition forte et claire pour CDC. » Daniel Hein – Directeur général de CDC et gérant d’A2P « Chez CEP, nous avons accueilli l’arrivée de CDC comme une vraie chance et une nouvelle opportunité de développement. Nous avons retrouvé en CDC nos valeurs, une même ambition et une vision commune de notre métier. » Pierre Pagnoncelli – nouvellement Directeur Général de CEP.

Quelques projets en cours… côté CDC

 CDC participe à la construction du futur Hôpital Robert Schuman de Metz (57). La livraison du gros oeuvre est prévue en juin 2011 et la livraison finale en 2012 – un budget de 15M d’euros sur le gros oeuvre.  CDC et l’entreprise Félix Giorgetti ont en charge la partie gros oeuvre du chantier du Datacenter des Poste & Télécom Luxembourg – la livraison de la partie gros oeuvre est prévue en novembre 2011 et les travaux nécessitent la mobilisation de 150 ouvriers travaillant en double poste. Un projet de 20M d’euros.  CDC réalise un complexe de bureaux à Belval, constitué de 3 tours, comprenant 3000m2 de bureau et 4000 m2 de cellules commerciales.  CDC a aussi lancé les travaux d’un projet en co-promotion à Bettembourg, il s’agit de 120 lots dont 80 maisons et 40 appartements. Les travaux devraient durer 36 mois et la livraison est prévue à partir de l’été 2012.  CDC réalise un bâtiment passif, il s’agit d’une maison relais à Differdange. Cette opération a la particularité d’être réalisée en un temps record (6 mois au lieu des 14 mois habituels) pour accueillir les enfants dès la rentrée.

Quelques projets en cours… côté CEP/A2P

 A2P réalise à Thionville un chantier TCE pour un regroupement de 12 cardiologues : la maison des médecins. Les travaux ont débuté au mois de mai et la livraison est prévue en 2012.  CEP réalise les travaux de la mairie de Boust mais également les aménagements extérieurs de l’EHPAD d’Ottange, à Hettange-Grande et de l’hôpital gériatrique de Thionville pour Alpha Santé.  CEP a également en charge les travaux de rénovation et d’extension de l’école Saint Hubert de Thionville, les travaux d’extension des vestiaires du complexe sportif de Tressange.


Commune d’Ettelbruck Entretien avec

Jean-Paul Schaaf député - maire

Jean-Paul Schaaf, député - maire de la commune, est inscrit sur les listes du CSV. Marié et père de 3 enfants, il a exercé le métier d’assistant social jusqu’au moment où il a été nommé à la Chambre des Députés. Rencontre : Pourrions-nous revenir sur cette législature qui s’achève ? Jean-Paul Schaaf : Cette législature s’est déroulée en coalition CSV/LSAP et je dois dire que ça a été une expérience intéressante et très constructive. Il y a 6 ans, les finances étaient incertaines : la dotation de l’Etat et l’impôt commercial étaient stables voire même avaient tendance à baisser, alors que les frais généraux furent en progression. Du coup, nous avons fait un planning prudent afin de ne pas compromettre notre avenir. Ainsi, notre dette a été ramenée de 13,46 millions à 11,2 millions d’euros entre 2006 et aujourd’hui, malgré 41,62 millions d’investissements et malgré la crise. En plus, nous avons créé un fonds de réserve qui est passé de 325.000 à 2,6 millions d’euros entre 2006 et 2011, ce sans compter les fonds de 361.000 euros liés à la signature du Pacte Logement. Nous avons donc géré cette législature en bons pères de familles.

La Ville d’Ettelbruck est située au cœur du Grand-Duché de Luxembourg, aux confluents des trois rivières Sûre, Alzette et Wark. C’est par elle que passent les grandes voies de communication routières et ferroviaires qui relient le nord et le sud du pays. Plus grande ville des Ardennes luxembourgeoises avec 8.000 habitants, c’est une commune multiculturelle (42% de ses habitants proviennent de 54 nationalités différentes non luxembourgeoises), touristique, culturelle, agricole, commerciale et bancaire. Elle compte en plus un centre hospitalier général régional ainsi que de nombreuses institutions scolaires. Appelée aussi « La porte des Ardennes », Ettelbrück attire tout au long de l’année de nombreux visiteurs et villégiateurs grâce à son centre touristique et commercial et sa zone piétonne attrayante. Belles promenades nationales, sentiers auto-pédestres, sentiers locaux, pistes cyclables et pistes VTT, plaines de jeux pour enfants et plaine de jeux pour jeunes, plaine de jeux à « l’eau » pour enfants, courts de tennis, terrain de pétanque… font tant le bonheur des touristes que des habitants. Quels ont été vos principaux investissements pendant cette période ? Jean-Paul Schaaf : Commençons par les sports et loisirs. Un grand projet vient de s’achever : le hall Deich. Il vient d’être inauguré le 30 mars avec un concert ayant accueilli 2.600 personnes. Il s’agit du plus grand hall fonctionnel du Nord. Il s’agit d’un véritable joyau architectural. D’une capacité de 3.000 personnes

debout, il peut aussi bien servir à des concerts qu’à des expositions ou des congrès. C’est l’espace idéal tant pour les sociétés locales que pour la foire agricole. Il a coûté 5,7 millions d’euros. Nous avons aussi participé à hauteur de 1,8 millions à la piscine intercommunale de Colmar Berg qui sera terminée cet été. En tout, nous sommes 7 communes à participer à ce projet. En outre, le terrain foot du stade fut réaménagé, les pistes d’athlétisme de

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gens ainsi qu’un ascenseur qui rend chaque bureau accessible de plain-pied. Nous avons aussi lors de cette législature agrandi notre service industriel, le département qui gère notre réseau d’électricité, et d’approvisionnement en eau potable.

saut et de lancer, et des nouveaux vestiaires pour l’athlétisme et le foot sont en construction. Avez-vous suffisamment de place dans vos écoles et structures d’accueil ? Jean-Paul Schaaf : Nos écoles sont suffisantes mais nous manquons à l’heure actuelle d’espace pour la maison relais. Nous disposons d’une structure d’accueil à la journée pour 60 enfants seulement et situé dans l’enceinte de l’école préscolaire. Nous avons agrandi notre capacité d’accueil à midi de 90 places dans les locaux du complexe sportif. Néanmoins ces 150 places sont largement insuffisantes. Nous pensons aujourd’hui à transformer l’ancienne auberge de jeunesse en nouvelle maison relais permettant d’accueillir de 250 à 300 enfants. Nous avons également construit une bibliothèque publique et une bibliothèque scolaire, ainsi qu’une nouvelle maison des jeunes. Et en ce qui concerne les personnes âgées ? Jean-Paul Schaaf : Nous avons investi 1,8 millions d’euros dans notre maison de retraite, le centre Pontalize. 60

Avez-vous investi dans les structures communales ? Jean-Paul Schaaf : Outre les travaux d’infrastructures, rues, canalisations, eau, gaz… qui ont beaucoup coûté mais qui par définition sont invisibles, nous avons agrandi la mairie. Les travaux ont consisté à relier nos deux bâtiments administratifs avec un bâtiment de jonction. Nous avons maintenant une entrée centrale avec une réception qui accueille et guide les

D’autres projets ont été réalisés ? Jean-Paul Schaaf : Beaucoup d’autres, parmi lesquels le réaménagement de tous les quartiers résidentiels en zone 30, un nouveau Logo de la Ville, un sentier urbain et touristique qui retrace le devenir de la ville par des panneaux extraordinaires, une nouvelle cour d’école, un bassin de rétention, une extension des locaux des scouts, la création de la société « Nordenergie », l’avancement de la Nordstad et la création d’un nouveau syndicat pour une zone industrielle régionale, etc. Ettelbruck est aussi un centre de travail… Jean-Paul Schaaf : Notre commune compte en effet 4463 postes de travail. Nous avons d’ailleurs fusionné les hôpitaux d’Ettelbruck et de Wiltz en « Centre Hospitalier du Nord » en janvier 2010. Ce n’est donc plus un hôpital communal mais un établissement


public. Dans un tout autre domaine, nous avons créé avec Diekirch et Enovos « NordEnergy », une société de vente d’électricité. Quels sont les projets qui ont été planifié cette année ? Jean-Paul Schaaf : Il y en a un certain nombre ! Parmi ceux-ci :  le réaménagement des vestiaires pour le football et l’athlétisme dont les travaux viennent de commencer  la réalisation d’un parking supplémentaire au niveau du Deich, notre parking gratuit étant devenu trop petit. Nous allons l’agrandir et y ajouter 2 niveaux supplémentaires, le tout pour un budget de 3,2 millions d’euros  la rénovation du musée Patton.  Autre projet qui vient d’être finalisé, la création d’un office social et d’une maison sociale. Ce sans compter les projets de l’Etat à Ettelbruck… Jean-Paul Schaaf : Il y a par exemple le réaménagement du quartier de la gare qui est un très grand projet pour les années à venir. Nous avons aussi des projets régionaux dans le cadre de la Nordstad, comme la réalisation d’une zone d’activité.

Quelques mots pour conclure ? Jean-Paul Schaaf : Ettelbruck est une ville festive, comme les gens ont pu le remarquer lors des festivités du centenaire de la ville. C’est une ville où il fait bon habiter, acheter, travailler, où les loisirs sont légion, bref une ville où il fait bon vivre. Pour ma part, j’apprécie beaucoup le fait d’être bourgmestre car c’est un travail concret, près des gens, et je dois dire que je suis heureux et fier de ce qui a été réalisé jusqu’ici. 

Ville d’Ettelbruck

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Un concept unique dans la Grande Région Depuis octobre 2010, le Luxembourg compte son premier magasin d’usine dédié au sport : Sport Outlet. Situé à Windhof, les clients peuvent y trouver de grandes marques de sport à prix cassés tout en bénéficiant de conseils professionnels. La carte client leur permet en plus de bénéficier d’une réduction supplémentaire de 10% et des invitations sportives. Rolf Auchter n’est pas un inconnu au Luxembourg. Sportif émérite, il a longtemps été directeur d’un magasin de sport bien connu à Leudelange et connait parfaitement le monde du sport, tant au Luxembourg que dans la Grande Région. Lorsqu’il a décidé de se mettre à son compte, c’était pour apporter quelque chose de complètement nouveau au Luxembourg.

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C’est ainsi qu’est né Sport Outlet, un magasin d’usine qui propose des produits des plus grandes marques de la saison passée au meilleur prix, mais dans un cadre agréable et avec des vendeurs multilingues à même de vous donner des conseils professionnels. Sport Outlet, ce sont les prix d’un magasin d’usine dans un cadre agréable et avec un service de premier ordre.

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king et est sur une position centrale, juste à côté de l’autoroute et à deux pas de la Belgique, attirant ainsi également une nombreuse clientèle transfrontalière. L’autre facteur déterminant est d’avoir des produits récents des marques les plus recherchées par les clients. Si on achète ici des produits de la saison passée, cela ne se voit pas ! Enfin, le dernier facteur déterminant et non le moindre est le prix, qui doit être largement inférieur à celui d’un magasin classique. Sport Outlet, c’est un magasin agréable, dans lequel on se sent bien, avec un personnel sympathique et multilingue

qui distille des conseils personnalisés. Si tous les vendeurs parlent luxembourgeois, on parle aussi anglais, allemand et français chez Sport Outlet. Pour Rolf Auchter, une entreprise a aussi un rôle social. Ainsi, pour recruter son personnel, il a fait appel à l’administration pour l’emploi, afin de donner leur chance à des chômeurs. Des produits des plus grandes marques Sport Outlet propose des produits de 20 grandes marques, tant pour adultes que pour enfants. Toutes les semaines, il y une promotion exceptionnelle sur un nouveau produit, à chaque fois un

produit de qualité qui sera vendu à un prix défiant toute concurrence. Football, sports d’hiver, course à pieds, fitness, sports collectifs sans oublier l’espace fashion, tout le sport est chez Sport Outlet. Le magasin dispose ainsi d’une surface utile de 3.000 mètres carrés. Et ce n’est qu’une première phase car le succès pourrait amener le magasin à s’agrandir dans l’avenir. Chez Sport Outlet, les clients du Luxembourg et de la Grande Région trouvent du matériel top qualité au meilleur prix, tout en bénéficiant d’un service digne des meilleurs magasins de sport du pays. 

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À votre service depuis 1977 Electricité Générale N. Folschette est une entreprise familiale fondée en 1977 par Jean Folschette et dirigée depuis 1999 en deuxième génération par sa fille, Nancy. A l’origine, Electricité Folschette était une entreprise spécialisée en électroménager et en cuisines équipées avec son propre service après vente. A cette activité s’est ajouté dès 1999 le domaine de l’électricité générale. Depuis 1987, la société représente la marque NEFF au Luxembourg. Elle vend aussi depuis 2008 les appareils de la marque Miele. Un seul mot d’ordre chez Electricité Folschette : continuer d’offrir à chaque client le service personnalisé qu’il ne trouve plus dans les grandes structures. Nancy Folschette

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et fabrique plus de 15000 Tonnes de plats cuisinés. Derrière ce chiffre se cachent 30 millions de plats cuisinés tous les ans, soit en moyenne 120000 plats par jour! Une politique qualité orientée vers l’excellence Les plus grandes marques ont engagé leur notoriété sur les produits fabriqués chez Tavola. Une telle confiance ne doit rien au hasard car Tavola a toujours fait figure de pionnière dans l’adoption de mesures favorisant la performance et la transparence. Elle a ainsi été la première usine en Europe dans son domaine à combiner la certification ISO 9001 avec l’application de l’HACCP. Tavola vise constamment l’excellence en adoptant rapidement

les certifications qualité européennes les plus strictes et les plus actuelles


au fur et à mesure de l’émergence de nouveaux standards. La société est certifiée BRC depuis 2001 et IFS depuis 2004. Tout ceci confère à Tavola une position de leader sur le marché au niveau de la sécurité alimentaire. Des produits phare Les lasagnes sont assurément la spécialité de Tavola. Avec près de 120 recettes différentes déclinées dans tous les formats, de la portion individuelle de 300g aux portions de 2kg, il y a de fortes chances que vos barquettes de lasagnes surgelées préférées aient été cuisinées chez Tavola, à deux pas de chez vous! Tavola produit également d’autres plats cuisinés:  différents plats italiens tels que les cannellonis ou les tortellinis,  des plats cuisinés traditionnels dont le hachis parmentier, les gratins de légumes,  des plats «ethniques» comme la paella ou le couscous. Des produits de qualité Contrairement à certaines idées reçues, en mangeant surgelé on peut manger bon, sain et équilibré. Ainsi, les ingrédients utilisés par Tavola sont naturels et exempts de colorants et exhausteurs de goût. Toutes les recettes

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sont élaborées en collaboration avec des chefs et des diététiciens. Les plats cuisinés sont au moins aussi sains et équilibrés que ceux que l’on prépare soi-même. Le procédé de surgélation permet également de conserver les produits de façon optimale, sans avoir recours à aucun agent de conservation, ces derniers étant par contre souvent nécessaires dans la conservation des produits frais. Ceci permet notamment de créer des gammes de produits totalement « clean label », c’est-à-dire sans aucun additif, ce qui correspond à une forte attente du consommateur en quête de naturalité.

Un rayonnement hors de nos frontières La clientèle de Tavola comprend autant des grands distributeurs que des spécialistes du surgelé ou des professionnels de la restauration hors domicile. Elle exporte 98 % de sa production. Elle réalise ainsi 65% de son chiffre d’affaires en France, 15% en Allemagne, 5% au Benelux et 15% en Scandinavie et angleterre. Si Tavola connaît un tel succès, c’est que ses plats cuisinés, en plus d’être sûrs, sont bons! Pour cela, la société veille à avoir des matières premières de qualité supérieure et à reproduire les cuissons traditionnelles des plats cuisinés. De plus, Tavola dispose en

interne d’un service Recherche & Développement qui travaille tant sur de nouveaux concepts qu’à l’optimisation des produits existants. Tavola s’illustre ainsi par une grande réactivité tant visà-vis du marché que vis-à-vis de ses clients qui apprécient de pouvoir compter sur un partenaire fiable et à l’écoute de leurs besoins. 

TAVOLA

Perkins Foods (Luxembourg) SA Parc d’activités, 10-12 • L-8308 Capellen Tél.: 30 55 66-301 • Fax: 3 05 56 62 44

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Les déchets organiques de nos restaurants transformés en énergie ! Depuis un an, Sodexo Luxembourg, leader des Solutions de Qualité de Vie au Quotidien, s’engage aux côtés de ses clients, pour la valorisation des déchets organiques produits dans ses restaurants de collectivités. Précurseur dans le domaine de la réduction, du tri et de la collecte des déchets (organiques et non-organiques) dans ses restaurants, Sodexo a obtenu le label SuperDrecksKëscht pour ses premières exploitations il y a plus de 7 ans. Et aujourd’hui, l’ensemble de ses sites de restauration renouvellent leur certification chaque année. Depuis début 2010, pour aller encore plus loin dans cette démarche durable, Sodexo Luxembourg accompagne ses clients dans la mise en place d’un procédé de valorisation par bio-méthanisation des déchets organiques produits dans les restaurants. La bio-méthanisation est un processus naturel : le biogaz, ou bio-méthane, est le fruit de la fermentation de matières organiques animales ou végétales en absence d’oxygène. La production industrielle de biogaz consiste à transformer des déchets organiques dans une cuve hermétique (”digesteur” ou “méthaniseur”) dans laquelle ils sont soumis, en l’absence d’oxygène, à l’action de bactéries. Un brassage de la matière organique, éventuellement un apport d’eau, mais surtout un chauffage, accélèrent la fermentation et la production

de gaz qui dure environ deux semaines. Le biogaz peut ensuite être utilisé directement comme combustible, ou transformé en électricité ou chaleur. Les résidus sont quant à eux, utilisés en agriculture pour la fertilisation des cultures. Au Grand-duché, ce sont près de 75% des sites Sodexo qui utilisent ce procédé de valorisation pour transformer plus de 1.000 tonnes de déchets par an. L’objectif de Sodexo Luxembourg est, à terme, de pouvoir valoriser l’ensemble des déchets produits par ses activités, en proposant à ses clients son expertise et un accompagnement dans la certification SuperDrecksKëscht et la valorisation des déchets organiques. Pour un avenir meilleur Le Groupe Sodexo a mis en place, un plan stratégique de développement durable, appelé : le Better Tomorrow Plan. Applicable dans les 80 pays, sur les 34000 sites où le Groupe est présent et engageant les 380 000 collaborateurs Sodexo, le Better Tomorrow Plan comprend 14 engagements concrets, dont la réduction, le tri, la collecte et la valorisation des déchets organiques et non organiques. 

Sodexo à Luxembourg Présente depuis 1980 au Luxembourg, Sodexo, qui compte plus de 1300 collaborateurs à Luxembourg, propose des Solutions de Services sur Site aux segments de clientèle suivants : Entreprises et Industries, Santé, Education et Seniors. Sodexo propose également des Solutions de Motivation tels que des avantages pour les collaborateurs et des programmes d’incentive (par exemple : Lunch Pass, Gift Pass). Sodexo, world leader in Quality of Daily Life Solutions Parce que nous sommes convaincus que la Qualité de Vie participe au progrès des individus et à la performance des organisations, Sodexo, créé par Pierre Bellon en 1966, est depuis plus de 40 ans, le partenaire stratégique des entreprises et des institutions en quête de performance et de bien-être. Présents dans 80 pays, les 380 000 collaborateurs du Groupe, animés par une même passion du service, créent et mettent en oeuvre une gamme unique de Solutions de Motivation et de Services sur Site. En cela, Sodexo est l'inventeur d'un nouveau métier qu'il exerce en favorisant l'épanouissement de ses équipes et le développement économique, social et environnemental des villes, régions et pays dans lesquels il exerce ses activités.

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Commune de Kayl

Entretien avec John Lorent Les localités de Kayl et de Tétange sont situées entre deux crêtes de collines qui ont été travaillées durant les 150 dernières années par les mineurs pour en sortir le minerai de fer. Aujourd’hui, les habitants ne vivent plus au rythme de l’extraction minière et les environs ont reverdi, permettant aux amateurs de découvrir les beautés sauvages des paysages marqués à jamais par l’homme et son activité. Avec 8.200 habitants, Kayl est la 9ème commune du pays. Rencontre avec John Lorent, bourgmestre d’une commune vivante à découvrir d’urgence

Pouvez-vous vous présenter en quelques mots à nos lecteurs ? John Lorent : J’ai commencé ma carrière politique il y a 24 ans, à l’époque pour lutter contre un projet de dépot de boues de l’Arbed. Au niveau professionnel, je suis fonctionnaire auprès de la direction de l’enregistrement. Kayl et Tétange étant à l’origine des villages de mineurs et d’ouvriers, j’ai naturellement adhéré au LSAP. Depuis mes débuts en politique, j’ai fait une législature en tant que conseiller de la majorité, deux autres comme conseiller de l’opposition et cela fait 6 ans que je suis bourgmestre. Avez-vous signé le Pacte Logement ? John Lorent : Nous avons signé le Pacte Logement. Cela signifie que nous avons certains projets d’exten72

sion, comme un lotissement privé de 100 unités d’habitation. Cela dit, l’enclavement de notre commune côté Sud fait que nos possibilités de croissance sont cantonnées côté Nord. En ce qui concerne notre population, nous avons la chance d’être une commune à forte mixité sociale. On trouve ainsi encore régulièrement chez nous de petites maisons de l’Arbed à retaper pour des prix abordables. Le trafic routier ne pose-t-il pas problème dans votre commune ? John Lorent : Avec 15.000 véhicules par jour, on peut même dire que le trafic est le plus grand problème que nous ayons. C’est d’ailleurs pour cela que nous ne voulons plus croître côté Sud mais côté Nord, afin de ne pas encore ajouter de circulation à un trafic déjà saturé. Nous envisageons aussi

de rajouter des feux rouges afin que les piétons puissent traverser la rue en toute sécurité. Avez-vous suffisamment d’infrastructures scolaires et périscolaires ? John Lorent : Notre commune compte 850 enfants et nos écoles et structures d’accueil sont notre principale priorité. Avant, notre maison relais servait surtout de cantine scolaire mais nous avons récemment introduit la prise en charge globale de l’enfant. Comme nous manquons de place, nous louons la maison paroissiale afin d’y installer certaines sections et satisfaire ainsi l’ensemble des demandes. L’un de nos projets futur sera d’ailleurs de construire une nouvelle maison relais.


Nous avons aussi un grand projet de restauration de l’école du Faubourg. Pour rester dans le domaine scolaire, nous venons d’inaugurer l’école de Tetange avec maison relais intégrée. Nous avons aussi une nouvelle école précoce et l’école Alexandra a entièrement été restaurée en début de mandat.

Qu’en est-il de l’économie à Kayl ? John Lorent : Je suis heureux que nous ayons pu accueillir le centre de traitement de la poste sur notre territoire, juste à côté de la collectrice, et nous sommes de même très satisfaits qu’Editus construise actuellement un grand bâtiment sur ce même site.

Peut-on dire que Kayl est une commune verte ? John Lorent : Tout à fait, nous avons d’ailleurs refait nos 2 parcs, dont celui qui abrite le restaurant de Lea Linster et pour lequel nous avons reçu un prix. Nous avons aussi procédé à la renaturation de notre ruisseau. Côté

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Abordons à présent les sports et la culture… John Lorent : Nous avons un service culturel hyper dynamique dirigé par monsieur Guy Assa. De nombreuses fêtes et manifestations sont organisées dans la commune, parmi lesquelles les festivités à l’occasion de la fête nationale ou le « Blumme-Moart » qui accueille chaque année quelques 3.000 visiteurs, sans oublier la fête de la musique qui en attire 8.500. En ce qui concerne les infrastructures culturelles à proprement parler, nous avons construit une salle de répétition pour notre harmonie et ses 70 membres. Actuellement, nous retapons la Schuhfabrik, un bâtiment qui fait partie de notre patrimoine. Nous allons aussi sous peu mettre aux normes notre centre culturel et nous en profiterons pour aménager ses alentours. 73


Administration Communale de Kayl

4, rue de l’Hôtel de Ville L-3674 Kayl Heures d’ouverture: 8:00 - 11:30 / 13:30 - 16:30 Tél: 566666 - 1 Fax: 563323 www.kayl.lu

ouest, nous avons une zone Natura 2000 et côté est un parc naturel. Nos 2 villages sont de plus liés par une piste cyclable qui rejoint 2 pistes cyclables nationales. On peut donc vraiment dire que Kayl est une commune verte. Quelques mots pour conclure ? John Lorent : J’aimerais terminer sur un dernier projet, l’extension de notre mairie, qui nous permettra d’encore améliorer notre service au citoyen. Avec tous ces projets et avec toutes les manifestations organisées sur notre territoire, nous travaillons à ce que Kayl ne soit pas une ville dortoir mais une commune qui vit. C’est d’ailleurs pour cela que nous avons développé une politique industrielle, pour que l’on puisse dormir, avoir des activités sportives et culturelles mais aussi travailler à Kayl. 

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La tradition au service de l’innovation

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La tradition au service de l’innovation

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Commune de Schuttrange Entretien avec

Claude Marson

Dans quels domaines avez-vous particulièrement investi les dernières années ? Claude Marson : Nous avons beaucoup investi les dernières années dans presque tous les domaines. Nous avons ainsi réalisé les projets qui étaient à l’ordre du jour depuis des années, ce malgré une opposition critique et peu constructive. Quels étaient les principaux dossiers en attente ? Claude Marson : Il y avait par exemple une demande des habitants pour être reliés au réseau de gaz naturel. A la fin de cette législature, toutes les habitations de la commune à l’exception d’une petite dizaine de maisons isolées seront reliées au gaz. Nous avons beaucoup travaillé sur les dossiers liés aux infrastructures et à la mobilité douce. Nous avons ainsi introduit plusieurs zones 30 pour la sécurité des enfants. Nous avons aussi amélioré la signalisation et l’éclairage des passages piétons. En même temps, nous avons installé plusieurs radars de vitesse à différents endroits straté78

La Commune de Schuttrange regroupe les localités de Schuttrange, Uebersyren, Munsbach, Schrassig et Neuhaeusgen. Elle compte actuellement 3537 habitants dont 53,18% de nationalité luxembourgeoise, sinon plus de 60 nationalités. Sa superficie est de 1610 ha. Elle est idéalement située à deux pas de l’aéroport et à quelques minutes de la capitale. Du coup, elle offre à ses habitants la qualité de vie d’un village juste à côté de tous les avantages de la Ville. Son bourgmestre, Claude Marson, père de deux filles, exerce la profession d’informaticien auprès des P&T. Inscrit sur les listes du LSAP, cet ancien chef de corps des pompiers est bourgmestre de la commune de Schuttrange depuis le 13 novembre 2008. Il a accepté de nous recevoir pour évoquer cette législature qui s’achève. giques de la commune, ainsi que des réductions du gabarit de la route. L’ensemble de ces mesures a fait baisser la vitesse des voitures et ainsi a accru la sécurité des piétons. Pour rester dans le domaine de la mobilité, nous avons étendu l’offre en transports publics en doublant la ligne de bus qui va vers Luxembourg et en mettant en place des bus vers la zone d’activité de Munsbach entre 7h et 9h et entre 17h et 19h. Nous avons aussi doté chacun de nos arrêts de bus d’abris. Avez-vous des infrastructures scolaires suffisantes ? Claude Marson : Nous sommes l’une des premières communes du pays à s’être dotée d’une maison relais. Cela

dit, nous avons préparé notre avenir en construisant un nouveau campus scolaire avec école, maison relais, crèche, cuisine scolaire, bibliothèque, centre sportif, etc. Comme l’ensemble des nouvelles constructions communales, notre école est un bâtiment à basse consommation d’énergie. Elle est équipée de capteurs solaires pour la production d’eau chaude et d’un chauffage à copeaux de bois. Vous avez aussi amélioré vos services communaux… Claude Marson : Nous avons beaucoup amélioré notre communication vers les citoyens avec notamment le « Gemengebuet », qui rapporte toutes les réunions du conseil communal et les « Schetter Néiegkeeten ». A cela il


convient d’ajouter les nouvelles technologies avec le service « SMS to Citizen » ou « macommune.lu » du SIGI. Autre innovation, nous avons introduit le mardi long pour accueillir ceux qui travaillent, entre 7h30 et 18h30 à la mairie. Pouvez-vous nous parler un peu de votre politique sociale ? Claude Marson : Après 10 années de blocage dans ce dossier, nous avons enfin construit des logements sociaux sur notre territoire avec un projet réalisé par la SNHBM qui a été inauguré en 2009. Il s’agit de maisons « basse consommation » en bandes, un très beau projet. En ce qui concerne les personnes âgées, nous faisons partie du « Club

Senior Syrdall », une association qui regroupe 8 communes et qui organise beaucoup d’activités pour les séniors. Il y a aussi l’AMIPERAS à qui nous offrons gratuitement un bus une dizaine de fois par an pour organiser des excursions. Nous avons aussi un « Rufbus », le « Syri » surtout pour les personnes âgées sans voiture, mais également pour toute autre personne qui veut se déplacer sur le territoire de la commune. Nous menons une initiative semblable avec les jeunes en leur offrant toutes les semaines pour leurs sorties en fête le « Schëtti », un bus géré en autonomie par le club des jeunes. Autre point, nous avons modifié le règlement sur la vie chère, le faisant passer de 50% du montant alloué par l’Etat à 100% pour le gasoil de chauffage.

Enfin, nous avons adapté notre règlement sur le prix de l’eau, prix qui reste raisonnable. Nous avons beaucoup investi dans le réseau d’eau potable et nous travaillons actuellement à la certification de nos sources. Parlons à présent environnement… Claude Marson : Nous avons beaucoup investi pour faire baisser nos consommations d’énergie en ne construisant plus que des bâtiments basse consommation. Nous avons 2 chauffages centraux à copeaux de bois, pour la mairie et le campus scolaire. Le chalet des scouts et le chalet du club des jeunes ont été isolés, rénovés et mis en conformité.

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Nous avons également refait et mis en conformité l’ensemble de nos aires de jeux et nous sommes en route d’acquérir le label « Secher Spillplaz ».

Nous avons souscrit un contrat 100% électricité verte pour la commune et nous n’utilisons plus que du papier certifié FSC. Nos forêts sont certifiées FSC et PEFC. Nous avons d’ailleurs mené différentes actions pour planter des arbres. Nous avons aussi voté 2 résolutions afin de ne pas utiliser d’aliments OGM et nous avons également convaincu nos agriculteurs d’aller dans ce sens et de ne pas utiliser de pesticides. Nous avons enfin voté la résolution contre l’utilisation de l’énergie nu-

cléaire et nous travaillons sur une règlementation qui donne des subsides à ceux qui investissent dans des mesures de réduction de leur consommation d’énergie. Qu’en est-il du sport à Schuttrange ? Claude Marson : Nous avons refait nos 4 terrains de tennis et nous allons construire, sur 2 terrains, un ballon : un hall gonflable qui permet de jouer au tennis en hiver. Pour le football, nous avons terminé les douches, refait la buvette, la cuisine et avons réaménagé un dépôt.

Quelques mots pour conclure ? Claude Marson : Notre ambition est de continuer à nous développer sous le signe de la qualité de vie. Cela dit, nous tenons à gérer nos finances en bon père de famille. Nous avions ainsi prévu de refaire la mairie et aussi d’aménager une nouvelle place devant la commune pour recréer un centre avec de nouvelles fonctionnalités. Le projet que nous avions a été abandonné car il ne respectait pas notre budget et nous lancerons un nouveau concours pour un projet plus modeste, qui soit finançable sans grever notre avenir. Nous faisons tout pour que Schuttrange soit une commune vivante, qu’elle ne devienne pas une commune dortoire. Il faut pour cela favoriser le lien social entre les gens, et je suis heureux que nous ayons ici des associations dynamiques qui font de Schuttrange une commune très agréable à vivre. 

Administration communale de Schuttrange 2, Place de l’église L-5367 Schuttrange Tél. : 350113 - 1 Fax : 35 01 13-259 www.schuttrange.lu

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Norbert BRAKONIER S.A. 20, place du Parc L-2313 Luxembourg Tel +352 27 36 53 43 Fax +352 27 36 53 46 Mail info@nbr.lu Web www.nbr.lu Architect: bel.architecture

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Laboratoires Réunis Entretien avec le

Dr. Bernard Weber

Echo : Dr. Weber pourriez-vous présenter les LR en quelques mots à nos lecteurs ? Dr. Bernard Weber : Les Laboratoires Réunis sont spécialisés dans toutes les formes d’analyses biologiques et médicales et nous sommes depuis de nombreuses années parmi les deux plus grands laboratoires privés d’analyses médicales du pays. Nos services sont accessibles à travers tout le pays par un réseau de 34 centres de prélèvement. Toutes les analyses sont effectuées à notre siège situé à Junglinster dans le respect des normes de qualités internationales.

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Au Luxembourg, nous sommes le premier laboratoire à avoir obtenu l’accréditation ISO 15189. Cette norme ISO définit les critères de qualité ainsi que les compétences nécessaires à chaque étape, de la prise de l’échantillon à la transmission du résultat final au médecin. La qualité et l’innovation s’inscrivent parmi les exigences de notre société qui veille également à développer des partenariats avec nombre de laboratoires étrangers. En 2007, nous nous sommes distingués par l’obtention du prix national de la qualité avec la mention « sur la voie de l’excellence ». Dans l’optique du respect de l’homme et de la nature, nous disposons également d’un système d’élimination des déchets certifié écologique. Notre équipe de plus de 160 personnes est composée d’univer-

sitaires, de techniciens de laboratoire et d’infirmières qui sont tous engagés pour la qualité, la rapidité, la flexibilité et l’innovation. Nous garantissons une qualité élevée en matière d’hygiène, de santé et de sécurité sur tous les postes de travail. Notre système de gestion de la qualité se concentre notamment sur les besoins et les attentes des médecins et des patients. Echo : Vous investissez beaucoup dans la recherche, pouvez-vous nous préciser dans quel domaine plus spécialement ? Dr. Bernard Weber : Les Laboratoires Réunis ont créé un département « Recherche et Développement » (R&D) qui se compose d’une équipe de 15 scientifiques. Au cours des cinq dernières années, nos scientifiques ont développé des marqueurs phénoty-


piques et génotypiques spécifiques pour une approche intégrative des maladies environnementales et multifactorielles. Plus de 120 publications dans des revues scientifiques de premier plan (Medline indexée) sont à notre actif. Annuellement nous participons à plus de 15 présentations dans des congrès internationaux et workshops de médecine préventive et de diagnostic des maladies infectieuses. Au niveau de la recherche, les Laboratoires Réunis participent à de nombreuses études scientifiques et évaluations cliniques et nous sommes le leader national en matière de diagnostic moléculaire et de médecine personnalisée. La médecine personnalisée constitue une avancée majeure dans la prévention primaire puisqu’elle va permettre d’adapter la prévention au contexte personnel de chaque patient. Chaque être humain réagit de façon tout à fait individuelle à son environnement, à l’alimentation, aux substances

toxiques, aux agents infectieux, au stress physique et émotionnel et aux médicaments. Nous avons développé récemment des biomarqueurs pour la pharmacogénomique et la nutrigénomique et nous recevons des échantillons de la plupart des pays du monde. ECHO : Les LR sont connus pour être innovateurs dans le domaine de la médecine préventive … Dr. Bernard Weber : Les LR ont créé un département de biologie moléculaire qui développe des analyses de génétique prédictive, maillon essentiel de la médecine personnalisée, permettant d’adapter la prévention au contexte personnel de chaque patient. Bien que la génétique préventive en soit à ses débuts, des données récentes d’études cliniques permettent non seulement d’identifier les variations génétiques en cause, mais offrent également la possibilité d’évaluer le risque relatif de développer un certain type de

maladies multifactorielles, telles que l’ostéoporose, les maladies neurodégénératives ou les maladies cardiovasculaires de même qu’un nombre de cancers. Le plus important est qu’elles nous donnent la possibilité de changer, de façon individuelle, notre mode de vie et notre alimentation, sur base des résultats issus des interactions entre gènes et environnement. La modification du mode de vie et des habitudes alimentaires permet de réduire de façon significative, la susceptibilité individuelle à développer des maladies multifactorielles, causes majeures de décès et qui ont un impact sur notre espérance de vie. Nous avons la possibilité de déterminer plus de 300 marqueurs génétiques analysant des gènes intervenant dans l’assimilation des aliments (nutrigénétique), dans la détoxification (écogénétique) et dans le métabolisme des médicaments (pharmacogénétique). Ces marqueurs biologiques déterminent p.ex. pourquoi une personne a une intolérance au lactose, ou a une susceptibilité plus élevée aux thromboses ou pourquoi un individu supporte mieux ou moins bien un médicament qu’une autre personne. ECHO : Pourriez-vous nous parler plus en détail de la nutrigénétique et de la pharmacogénétique ? Dr. Bernard Weber : La nutrigénétique est l’étude de l’influence des variations génétiques sur l’absorption, le métabo-

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génétique préventive, elle ne se limite pas seulement à prédire une réponse à un traitement, c’est-à dire à déterminer son efficacité, mais également à évaluer le risque relatif d’effets secondaires individuels pour des médicaments dont le métabolisme est influencé par des variations génétiques. Les analyses pharmacogénétiques informent sur les capacités individuelles de métabolisation d’un médicament donné, permettant ainsi au médecin de choisir le traitement et le dosage le plus approprié afin d‘éviter au maximum des échecs thérapeutiques ou des effets secondaires majeurs. Le résultat permet ainsi de donner une recommandation personnalisée adaptée à une personne en fonction de son profil génétique spécifique.

lisme ou l’élimination des nutriments. Par exemple le poids d’un individu varie en fonction d’une multitude de paramètres : gènes, métabolisme, environnement, style de vie, culture, etc. De nombreux paramètres sont soumis à notre comportement, nos habitudes, mais d’autres tels que notre bagage génétique par exemple nous échappent. Les facteurs génétiques exercent une action prépondérante au niveau de la dépense énergétique, du contrôle de l’appétit, de la fonction métabolique notamment. Il en ressort qu’une bonne connaissance de notre potentiel génétique, et par conséquent de notre métabolisme personnel, sera dès lors importante pour gérer notre poids corporel. Les tests nutrigénétiques fournissent dans ce contexte les informations relatives aux gènes impliqués dans la gestion du poids ainsi que des recommandations utiles en matière d’alimentation et de mode de vie qui complètent les résultats génétiques et orientent vers le meilleur moyen d’améliorer sa santé. La pharmacogénétique fait partie de la 84

Echo : Sur quel type de prélèvement sont effectués ces tests ? Dr. Bernard Weber : Vu que nous parlons de tests génétiques, nous avons besoin de cellules contenant l’ADN. L’analyse peut donc se faire soit sur de la salive, un frottis buccal ou bien un prélèvement sanguin. L’ADN est isolé et par une technique spécifique de polymérisation en chaîne on pourra analyser les différents marqueurs génétiques. Cette analyse est effectuée une fois dans la vie, étant donné que le génome ne varie pas au courant de sa vie. ECHO : Au niveau de la médecine environnementale, les Laboratoires Réunis font-ils des analyses spécifiques ? Dr. Bernard Weber : Nos tests spéciaux dans ce domaine sont des tests d’identification de champignons et de moisissures dans l‘environnement du patient en collaboration avec l’Association Luxembourgeoise de la Médecine de l’Environnement (ALMEN) et le Ministère de la Santé. Nous proposons également des profils génétiques basés sur les capacités de détoxification

individuelles, des tests de l’évaluation du stress oxydatif et des capacités antioxydantes du corps humain. L’analyse de la flore physiologique intestinale permettant une évaluation globale de l’écologie et de l’immunité intestinale est également disponible de même qu’un test pour l’identification des intolérances alimentaires de type III (ImuPro300). Pour identifier des allergies aux métaux lourds nous proposons le test MELISA. ECHO : Les LR sont particulièrement spécialisés dans le domaine du diagnostic moléculaire… Dr. Bernard Weber : Le diagnostic moléculaire des maladies infectieuses est un autre pôle de compétences des Laboratoires Réunis. Grâce à une collaboration avec le West of Scotland Virology Specialist Center de Glasgow et la société luxembourgeoise Fast-track Diagnostics, les Laboratoires Réunis sont en mesure d’effectuer un diagnostic


rapide d’infections à virus, bactéries, parasites et levures/moisissures à l’aide d’un procédé appelé polymérisation en chaîne en temps réel (Real-Time PCR). L’aspect unique de cette méthode est la détection en multiplex, c’est-à-dire de plusieurs agents infectieux en une seule réaction, de plus cette méthode apporte un gain de temps considérable pour mettre en évidence les infections bactériennes, virales ou bien des infections dues à des moisissures. Les procédures de culture classique mettent 24 à 72 heures pour détecter des infections bactériennes et jusqu’à plusieurs semaines pour déceler des levures ou moisissures. Nos nouveaux tests sont regroupés en profils diagnostiques sur la base des symptômes ou des signes cliniques comme par exemple: • Gastroentérites d’origine virale/bactérienne ou parasitaire • Infections des voies respiratoires • Infections oculaires • Perturbations du système immunitaire • Maladies hépatiques ECHO : Est-ce que vous développez des partenariats et coopérations nationales et internationales ? Dr. Bernard Weber : Les Laboratoires Réunis contribuent activement à la recherche appliquée aux études cliniques dans le domaine de la microbiologie en collaboration avec les universités de Francfort et de Glasgow

ainsi que dans la recherche génétique avec l’université de Homburg-Saar et des laboratoires privés en Allemagne et en Espagne. Nos collaborations pour les études cliniques, la recherche et le développement sont régulières avec des sociétés internationales spécialisées dans le diagnostic in-vitro. Les Laboratoires Réunis coopèrent au Luxembourg avec le CRP-Santé (cardiologie), le Laboratoire National de Santé, le Laboratoire Luxembourgeois de Contrôle Sanitaire (LLuCS) (www.llucs.lu), l’Association Luxembourgeoise de la Médecine de l’Environnement (ALMEN), le Ministère de la Santé et les « Advanced Biological Laboratories » (ABL) exemple: Coopérations avec le CRPsanté concernant l’étude de l’influence du resvératrol sur l’artériosclérose. Coopération avec le Laboratoire de

Recherche sur le Cancer et les Maladies du Sang pour une étude sur les marqueurs pour le cancer du côlon. ECHO : Vous attachez également beaucoup d’importance à la formation continue… La formation continue est favorisée chez Laboratoires Réunis aussi bien en interne qu’en externe. Le personnel du laboratoire bénéficie régulièrement d’une formation professionnelle continue mais les Laboratoires Réunis proposent également des formations continues aux médecins et aux différents acteurs du système de santé. Nous organisons régulièrement des conférences (Forums Réunis) sur des sujets importants de diagnostic et d’actualité médicale où nous privilégions la discussion et l’échange de connaissances. 

Laboratoires réunis 38, rue Hiehl - Z.A.C. Langwiss L-6131 Junglinster / G.D. de Luxembourg Tel : +352 780 290 Fax : +352 78 88 94

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myenergy et les communes du Canton de Redange ont le plaisir d’annoncer leur nouveau partenariat pour le lancement du myenergy infopoint Réidener Kanton. myenergy vise à offrir son conseil de base en énergie de manière étendue et décentralisée au Luxembourg ; grâce à leur proximité envers l’habitant, les communes et syndicats intercommunaux jouent un rôle primordial de porte-paroles pour l’atteinte de cet objectif. Pour sa part, après 14 années de travail sur le terrain, le «Réidener Energieatelier » renforcera son action « Komm spuer mat » grâce à cette nouvelle collaboration avec myenergy. Ce nouvel infopoint permettra donc de réunir le savoir-faire de deux structures établies ; l’expérience de longue date dans les conseils en énergie du « Réidener Energieatelier a.s.b.l. » et les moyens importants d’information, de sensibilisation et de documentation de myenergy seront désormais mobilisés à l’avantage des habitants du Canton de Redange. 86

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Le myenergy infopoint Réidener Kanton touchera plus de 15.000 habitants et s’ajoute ainsi à l’actuel réseau de myenergy infopoints, qui couvrira dorénavant 235.000 citoyens luxembourgeois dans 58 communes par le biais de 8 partenariats au total. Le myenergy infopoint Réidener Kanton permettra aux habitants des communes de Beckerich, Ell, Grosbous, Préizerdaul, Rambrouch, Redange, Saeul, Useldange, Vichten et Wahl d’accéder à des informations sur les questions en énergie par la mise à disposition d’un bureau de conseil à Redange. Conseil de base pour particuliers Le conseil de base en énergie offert aux habitants des communes de la région du Canton de Redange est l’activité principale au sein de l’infopoint, qui permettra d’approfondir les questions et projets personnels avec un conseiller myenergy compétent et d’obtenir ainsi des renseignements de base. Ces connaissances aident à orienter le choix

des services et produits offerts sur le marché selon les besoins spécifiques. Les informations mises à disposition des citoyens portent entre autres sur les sujets suivants :  Rénovation énergétique  Maisons passives  Economies d’énergie au quotidien  Energies renouvelables  Aides financières  Passeport énergétique Information et Sensibilisation En plus du conseil de base en énergie, myenergy propose diverses possibilités d’événements aux communes partenaires, par exemple des soirées d’information thématiques, des journées de l’énergie, des tours de l’énergie, des programmes de sensibilisation pour les jeunes ou encore des expositions sur la rénovation énergétique ou la construction passive. Par ailleurs, les habitants de la région auront la possibilité d’emprunter des


Troisvierges

Heinerscheid

Wincrange

Clervaux

Munshausen

Hosingen Eschweiler Kiischpelt

Consthum Hoscheid

Wiltz

Putscheid Vianden

Goesdorf

Tandel

Reisdorf Ermsdorf

Beaufort Berdorf

Nommern

Medernach

Echternach

Waldbillig

Rosport

Consdorf

Larochette Heffingen Fischbach

Mompach

Bech

Manternach Junglinster

Biwer

Betzdorf

Redange

Mertert

Grevenmacher

Flaxweiler

Wormeldange

Roeser Bettembourg

Kayl

Dudelange

Rumelange

conseil pour la rénovation énergétique (myenergydays 2011) Beratungen zur Altbausanierung (myenergydays 2011)

Syndicat Intercommunal "De Réidener Kanton" - myenergy

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est un bureau de conseil en énergie régional géré par myenergy en partenariat avec le Syndicat Intercommunal "De Réidener Kanton". Le conseil de base en énergie offert aux habitants est l’activité principale au sein de l’infopoint.

- conseil de base en énergie neutre et gratuit - Garantie d’un conseil harmonisé en termes de contenu et de qualité - Informations détaillées sur:

ist ein regionaler Energieberatungsstützpunkt, den myenergy partnerschaftlich mit dem Syndicat Intercommunal "de Réidener Kanton" betreibt. Die Grundberatung für die Bürger steht im Mittelpunkt der Aktivitäten im infopoint.

- Neutrale und kostenlose Grundberatung - Inhalt und Qualität von myenergy garantiert - Ausführliche Informationen zu:

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Comment profiter de ce service? Les séances de conseil sont convenues sur rendez-vous. Appelez l'EnergieInfoline (2662 0801) ou l’Hotline myenergy (8002 11 90) et fixez votre rendez-vous de conseil personnalisé! Un bureau est mis à disposition dans la commune de Redange. Le service de conseil est gratuit pour les citoyens. Le Syndicat Intercommunal "De Réidener Kanton" et myenergy prennent en charge les coûts générés.

Rénovation énergétique Maisons passives Economies d’énergie au quotidien Energies renouvelables Aides financières Passeport énergétique ...

Wie funktioniert die Beratung? Die Grundberatungen finden nach Terminabsprache statt. Rufen Sie auf der Energie-Infoline (2662 0801) oder auf der myenergy Hotline (8002 11 90) an und vereinbaren Sie Ihren persönlichen Beratungstermin! Das Beratungsbüro steht Ihnen in Redange zur Verfügung. für die Bürger ist die Beratung kostenlos. Der Syndicat Intercommunal "de Réidener Kanton" und myenergy tragen die anfallenden Kosten.

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Soirées thématiques Expositions Location d'énergiemètres journées et tours de l'énergie Programme jeunes Articles bulletins communaux "infotipps"

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myenergy

est la structure luxembourgeoise en matière d’information et de conseil dans les domaines de l’efficacité énergétique et des sources d’énergie renouvelables. myenergy est soutenu par le Ministère de l'Economie et du commerce extérieur et par le Ministère du Développement durable et des Infrastructures et contribue par ses activités à l'amélioration de la sécurité d'approvisionnement et à la protection de l'environnement.

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conseil et information pour la maison passive (exposition maison passive 2010)

ist die nationale Struktur für Information und Beratung in den Bereichen Energieeffizienz und erneuerbare Energien. myenergy wird vom Ministerium für Wirtschaft und Außenhandel und vom Ministerium für Nachhaltigkeit und Infrastrukturen unterstützt und trägt durch seine Aktivitäten zur Verbesserung der Energieversorgungssicherheit sowie dem Umweltschutz bei.

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appareils de mesure d’énergie dans leur infopoint pour vérifier leur consommation d’électricité dans leur propre logement. Comment profiter de ce service? Les séances de conseil sont convenues sur rendez-vous. Il suffit d’appeler l’Energie-Infoline au 26 62 08 01 ou l’Hotline myenergy au 8002 11 90 pour fixer son rendez-vous de conseil personnalisé. Le bureau de conseil est mis à disposition dans la commune de Redange à l’adresse et aux horaires suivants : Energieatelier 33, Grand-Rue L-8510 Redange sur Attert Tous les jours : 8h30 – 11h30 Conseillers en énergie : Mick Wersant & Marc Neu Le service de conseil est gratuit pour les citoyens.

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myenergy, le premier contact pour les économies d’énergie et les énergies renouvelables myenergy est la structure luxembourgeoise en matière d’information et de conseil dans les domaines de l’efficacité énergétique et des énergies renouvelables. myenergy est soutenu par le Ministère de l’Economie et du Commerce extérieur et par le Ministère du Développement durable et des Infrastructures et contribue par ses activités à l’amélioration de la sécurité d’approvisionnement et à la protection de l’environnement. Pour plus d’informations: myenergy GIE Groupement d’intérêt économique Christiane Conrady, Responsable T 40 66 58 - F 40 66 58-2 christiane.conrady@myenergy.lu www.myenergy.lu

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Commune de Strassen Entretien avec

Gaston Greiveldinger Le nom de Strassen vient du latin « strata » qui signifie « route militaire ». La localité se trouvait en effet à l’époque romaine sur la voie pavée qui reliait Trèves et Arlon. Aujourd’hui encore, Strassen offre une sorte de couloir stratégique en périphérie ouest de la capitale, parsemé de nombreuses dessertes vers les localités voisines, Merl, Reckenthal, Bertrange, Mamer, le Bambësch ou encore l’autoroute E411/E25. Si, avec près de 8.000 habitants, la commune tient la 18ième place au Grand-Duché, elle est une des plus petites quant à sa superficie. Malgré une circulation dense, la commune a su garder un caractère villageois, tout en profitant des avantages de la ville. Rencontre avec son bourgmestre, Gaston Greiveldinger. Comment Strassen s’est-elle développée les dernières années ? Gaston Greiveldinger : Malgré une situation géographique privilégiée et un réel dynamisme économique, nous avons tout fait pour maitriser la croissance de notre commune. Notre population n’a cessé d’augmenter depuis les années 1960, passant en un demi-siècle de quelques 2000 à près de 8000 habitants, avec les défis inhérents à une telle croissance. Cela dit, Strassen reste une commune très demandée et notre périmètre constructible peut potentiellement accueillir 14.000 habitants. Il ne rentre cependant pas dans nos intentions d’aller vite. Il faut prévoir une augmentation démographique réfléchie et en douceur, de façon à ce que les infrastructures puissent suivre et que les habitants puissent s’adapter aux changements. 88

Une bonne croissance vise un développement urbain maîtrisé qui place l’humain au centre de toutes les considérations. Il ne s’agit pas que de croitre mais aussi de continuer à se forger une véritable identité partagée, avec de multiples points de repère sociaux et culturels. Doit-on parler de ville ou de village pour Strassen ? Gaston Greiveldinger : Et bien en termes de superficie nous sommes l’une des plus petites communes du pays, ce qui rend notre envolée démographique d’autant plus spectaculaire. Strassen compte en effet à peine 10 km2, « coincés » entre différentes agglomérations. Malgré cette exigüité du territoire, malgré également des espaces à forte captation commerciale et industrielle, Strassen a réussi à préserver en grande partie

un caractère paisible, presque villageois. Nos quartiers d’habitation sont aménagés de façon à être protégés le plus possible des nuisances occasionnées par les grands axes routiers. Le flux automobile venu de l’extérieur y est fortement endigué, avec une limitation de vitesse à 30 km/h. Par ailleurs, le réaménagement, il y a quelques années, d’une zone centrale autour de l’église et de l’hôtel de ville, a permis de créer un lieu de partage que tous les habitants sont invités à s’approprier, notamment lors de grandes manifestations comme le Stroossefestival. On peut donc parler de ville pour Strassen par le nombre d’habitants et par le nombre de commerces et services présents sur notre territoire, mais de gros village quant au caractère paisible de notre commune.


Quelle est la place réservée aux espaces verts dans votre développement ? Gaston Greiveldinger : Depuis des années, la commune intègre dans son programme de développement la création d’un cordon « vert » le long d’un axe central nord-sud, qui s’affirmera en contrepoint de l’axe est-ouest sur lequel se déroule la route d’Arlon. Un cordon qui se déploie, à sa limite sud, depuis les grands réservoirs de carburant de Bertrange jusqu’à la forêt du Bambësch, au nord, et qui fait la part belle aux espaces verts. S’y succèdent, en mode oxygéné, des structures communales telles que le terrain de foot, le hall sportif, le parc municipal, l’hôtel de ville, les écoles et les structures d’accueil, le centre culturel Barblé. Au nord, par-delà la route d’Arlon, on verra se déployer progressivement le lotissement Pescher 4, 5 et 6, avec une pénétrante vers le Bambësch. Cette bande verte nord-sud constituera un nouveau pôle identitaire pour la commune, affirmant

son attachement à l’environnement et à la nature. Cela dit la route d’Arlon connait un trafic très important… Gaston Greiveldinger : Oui mais petit à petit des jalons sont établis pour désengorger la route d’Arlon et lui préparer un avenir moins encombré au niveau de la circulation automobile. Différentes solutions de délestage ont été esquissées, par exemple au moyen des axes de contournement. Déjà dans la partie sud, une route relie le rond-point en face de la Belle Etoile à la zone industrielle Bourmicht. Au nord, des projets routiers prévoient de relier le rond-point Bridel jusqu’à la zone Bourmicht. Ultérieurement, cette nouvelle voie permettrait d’atteindre, via le Helfenterbruck réaménagé, l’extrémité est de la route d’Arlon. La boucle de contournement serait ainsi complétée autour de Strassen, allégeant notablement la densité automobile en son milieu. On pourrait même imaginer une route d’Arlon transformée en boule-

vard élargi, réservé principalement aux transports publics et aux déplacements indigènes et doté de larges allées piétonnes verdoyantes. C’est certes une vision pour le très, très long terme, mais il n’est pas anodin que les nouveaux immeubles soient tous construits bien en retrait par rapport à la chaussée. Quel est le principal atout de Strassen ? Gaston Greiveldinger : L’un des atouts de notre commune réside dans sa capacité à accueillir les nouveaux habitants et à faire en sorte qu’ils se sentent pleinement citoyens. Nous sommes une commune très attractive pour des jeunes familles et des ménages actifs. Nous sommes proches de la capitale et des principales zones d’activités du pays. La commune de Strassen elle-même compte sur son territoire plusieurs milliers de postes de travail. Tout cela allié aux nombreux accès routiers ou encore à l’offre commerciale, cultu-

...... 89


relle et de loisirs… il est naturel que nous ayons à répondre à une forte demande de création d’habitat. Il est donc de notre devoir de continuer à créer de nouveaux logements, de façon raisonnée, et qui soient abordables pour les jeunes familles, les jeunes couples ou les familles monoparentales. Comment se compose votre population ? Gaston Greiveldinger : Si un cinquième des habitants ont atteint un certain âge, notre commune bénéficie d’un rajeunissement constant de sa population par l’apport de nouveaux arrivants. Les familles avec enfants profitent en particulier de l’offre conséquente de la commune sur le plan des structures d’accueil. Ainsi, l’offre de la Maison-Relais fonctionne toute l’année et accueille, de 7h00 à 19h00, près de 300 enfants, âgés entre trois mois et douze ans. Nous venons aussi d’inaugurer notre école Ben Heyard ainsi que notre Complexe Scolaire « Blummewiss » comprenant éducation précoce, maison relais, service de rééducation précoce en présence de Mme la Ministre Marie-Josée JACOBS. L’école fondamentale Ben Heyard fait partie depuis 2009 du réseau des Ecoles Associées de l’UNESCO. Il s’agit en fait de mobiliser les jeunes autour des idéaux de l’UNESCO : paix, compréhension internationale, respect des droits humains, accès de tous au savoir et au développement durable. Il fonctionne selon les 4 grands piliers de l’éducation : apprendre à connaitre, apprendre à faire, apprendre à être, apprendre à vivre ensemble. A travers ces différents projets, l’Ecole Fondamentale de Strassen s’efforce de sensibiliser et de rendre les enfants conscients aux problèmes de pauvreté dans la région du Sahel ainsi qu’aux solutions à y apporter. Depuis 2008, notre école soutient 90

un projet d’éducation et de développement au Burkina Faso. Dans ce contexte, notre école a financé, grâce à certaines activités comme l’organisation du Bazar de Noël, la construction de l’école de Djigouan. Pour garder une continuité dans ce projet, une correspondance entre les élèves du cycle 4.2. de l’école de Strassen et les élèves de l’école de Djiguan a été entamée. Cependant, il ne suffit pas de créer des logements et de mettre en place des infrastructures d’encadrement. Il est aussi vital de susciter un sentiment de communauté et d’appartenance chez la population, composée à 54 % de non-luxembourgeois, répartis en 85 nationalités différentes. Dans cette optique, la commune organise ou encourage de nombreuses activités culturelles, associatives ou sportives, autant d’événements qui contribuent à créer des liens sociaux entre les habitants.

Quels sont vos prochains projets de développement ? Gaston Greiveldinger : Nous avons deux principaux projets immobiliers d’envergure : le projet Pescher et le projet « Ancien terrain Sotraroute ». Le projet Pescher porte sur l’aménagement de 14 hectares de terrain qui seront développés en plusieurs étapes. Les structures du Pescher 1, 2 et 3 existent déjà. Le Pescher 4 a démarré récemment, avec la construction en mars des infrastructures routières. Viendront ensuite, dans une phase ultérieure, les Pescher 5 et 6. L’ensemble du projet sera réalisé sur un laps de temps d’une dizaine d’années. C’est la commune de Strassen qui assume le double rôle de promoteur et maître d’ouvrage. Le plan d’aménagement particulier (PAP) Pescher 4 prévoit la construction d’un ensemble d’immeubles à usage mixte, avec une large prépondérance accordée à l’habitat. Quelque


300 unités d’habitation devraient voir le jour dans les quatre à cinq années à venir, avec une capacité de 700 à 800 habitants. Le nouveau quartier Pescher 4 bénéficiera de différents aménagements verts et d’un accès direct à la route d’Arlon. Le Pescher 4 comprendra essentiellement des immeubles de trois niveaux ; ceux de Pescher 5 seront composés de deux niveaux ; enfin des maisons unifamiliales seront construites à l’extrémité du lotissement (Pescher 6). En ayant recours à des instruments tels que l’emphytéose ou le bail de superficie, la commune, qui assume le double rôle de promoteur et maître d’ouvrage, envisage de proposer des logements à des prix modérés. Quant au projet « Ancien terrain Sotraroute », qui se trouve à proximité du Centre médical, il porte sur la construction de deux immeubles de classe énergétique B, comprenant un total de 28 appartements. Ce projet, dont les travaux vont démarrer au printemps, est réalisé sous la maîtrise d’ouvrage de la Société

nationale d’habitations à bon marché (SNHBM). Les logements seront proposés à des prix abordables sur base d’un bail emphytéotique. Quelques mots sur votre centre aquatique Les thermes pour conclure ? Gaston Greiveldinger : Nous avons récemment salué notre 500.000e visiteur. Cette construction était un pari osé ; nous avons opté pour ce partenariat avec Bertrange, car l’objectif était de mettre en place un centre aquatique véritablement remarquable, doté d’une architecture étonnante et avec une offre très riche et diversifiée basée sur plusieurs piliers – l’eau, le wellness, le fitness, la restauration. Les Thermes sont véritablement devenus un des emblèmes de nos deux communes. L’originalité de cette structure commune a d’ailleurs été saluée par l’European Waterpark Association qui, en 2010, lui a attribué son EWA Professional Award. » J’aimerais conclure sur les succès sportifs de nos équipes sportives. Notre club

de volley est champion de Luxembourg pour la 10ème fois consécutive, notre club de tir à l’arc est champion national, notre club de handball est monté en division nationale et notre club de foot a réussi la division d’honneur. Ces excellents résultats sont la preuve que Strassen n’est pas une commune dortoir mais une commune qui vit, qui s’entraine et qui gagne. 

Administration Communale de Strassen 1, Place Grande-Duchesse Charlotte L-8041 Strassen B.P. 22 - L-8001 Strassen Tél. : 310262 - 1 Fax : 310262 - 111

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Le spécialiste luxembourgeois de la technique du bâtiment et des énergies alternatives Eberhard Pütz

Fondée en 2003, la société W.P.S. Luxembourg est issue de l'entreprise Nickel Luxembourg qui fût créée en 1990 par le groupe Allemand Heinrich Nickel GmbH de Betzdorf. Depuis les dirigeants Dieter Wissmeck, Eberhard Pütz et Patrick Schmit, qui ont racheté la société au groupe Vinci, ont réussi, avec l'apport de leurs collaborateurs à intensifier et élargir les activités de la société et à en faire l'une des références au Luxembourg et dans la Grande Région en matière d'Energies Renouvelables et de la Technique du Bâtiment. Aujourd'hui l'entreprise fait partie de la «WPS-Gruppe» qui regroupe les sociétés WPS Technique du Bâtiment basée à Cessange au Luxembourg, WPF Solutions Electriques également de Cessange et WPS Deutschland basé au centre de compétences à Perl-Besch ainsi qu'à Kirchen en Allemagne. Le groupe agit ainsi comme entreprise générale technique et occupe 140 personnes tout en réalisant un chiffre d'affaires de plus de 25 mio. d'Euros. Tout en restant fidèle à ses origines qui sont la climatisation, la ventilation, le sanitaire, le chauffage ainsi que le froid et la régulation; bref la technique du bâtiment; l'entreprise n'a pas omis de rester attentive aux évolutions récentes en matière de Responsabilité Environnementale et Sociétale. Soucieuse d'apporter des solutions effectives et cohérentes, l'entreprise accorde depuis longtemps une attention particulière à l'utilisation rationnelle de l'énergie et par conséquent aux énergies alternatives. Ainsi les filières biométhanisation, pompes à chaleur et techniques solaires ont été développés ces dernières années et font aujourd'hui partie intégrante des solutions WPS. 96 30 64

Cactus Mersch Partenaire fiable du groupe Cactus de longue date en matière de technique du bâtiment en ce qui concerne la réalisation de nouvelles constructions, améliorations et maintenance technique d’installations, W.P.S. a eu la chance de pouvoir participer au renouveau du Cactus Mersch. Le magasin de Mersch est un projet-phare en ce sens qu'il s'agit du premier magasin du groupe à adapter et présenter le nouveau concept de Cactus en termes d'architecture, de design et de vente. Dans le cadre des travaux de transformation la surface de vente est passée à 3.500 m2, donnant plus d'espace aux produits frais et augmentant le nombre de références à plus de 30.000.


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Dans le cadre de cette transformation, qui était particulièrement revendicatrice vu que le magasin devait rester en plein état de fonctionnement et ouvert aux clients pendant toute la durée des travaux, W.P.S. a refait et amélioré une grande partie de la technique du bâtiment de l'ancienne partie du bâtiment et monté notamment les installations de ventilation, de chauffage et de climatisation de la nouvelle partie du magasin et des petits commerces. Cactus, tout comme W.P.S., toujours soucieux d'employer du matériel à la pointe de la technologie tant

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en termes techniques qu’écologiques, a renouvelé l'installation de production et de distribution de froid de confort, y compris collecteurs, cassettes et aérothermes, le tout avec ses tuyauteries et isolations tant à l'intérieur du supermarché, que dans le hall ou chez les commerces locataires. Comme une chaudière à condensation moderne était déjà en place, W.P.S. a pu se concentrer sur la distribution et la gestion de la chaleur et a installé le réservoir-tampon, la détection gaz ainsi que toute la périphérique et la distribution de la chaleur dans les magasins et galeries.

Or, l'effectivité économique et écologique d'une installation ne peut être garantie que si les paramétrages et la conduite de celleci sont optimisés. Voilà pourquoi le département régulation de la société W.P.S. a été chargé de mettre en place et de programmer la technique de régulation pour l'ensemble des installations. Les installations mises en place par W.P.S., combinées aux éléments architecturels garantissent ainsi une atmosphère agréable et une toute nouvelle sensation d'achat aux clients de Cactus. .../

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même de fournir l'énergie demandée, quelle qu'en soit la raison (maintenance, accident, force majeure) la chaudière prend la relève.

Sudcal W.P.S. a eu la chance de pouvoir réaliser, en collaboration avec Cofely Services S.A. et pour le compte de la société Sudcal S.A.; gestionnaire et propriétaire du réseau de chaleur et des infrastructures; la chaudière d'appoint ainsi que régulation et alimentation en fioul et la station de pompage qui assure la distribution de la chaleur sur la totalité des 11 km du réseau de chaleur. L'énergie qui alimente le réseau est générée par la centrale thermique «Twinerg» à Esch-Raemerich. Il s’agit d'une centrale du type Turbine Gaz Vapeur (TGV) qui se sert de gaz naturel comme énergie primaire et est particulièrement efficace puisque cette technique permet la récupération d'énergie à différents points du processus sous différentes formes.

Forte d'une puissance de 20 MW et lourde de plus de 100 tonnes cette chaudière à eau chaude de marque LOOS délivre assez d’énergie pour maintenir la fonction du réseau à tout moment. La chaudière peut être alimentée soit au gaz naturel soit au fioul et est équipée, afin de garantir la meilleure efficacité énergétique, d'un échangeur de chaleur de 480kW qui récupère encore plus d'énergie thermique sur les gaz d'échappement de l'installation.

La station de pompage: L'énergie fournie par la centrale énergétique est réceptionnée dans la station de pompage et ensuite réacheminée vers le réseau de chauffage urbain. Vu les remarquables puissances thermiques en jeu, l'équipement mis

Cette centrale ne délivre non seulement l'énergie thermique destinée au chauffage urbain mais permet également de produire de l'électricité qui est injectée dans le réseau public.

Twinerg

en place est assez impressionnant; notamment trois réservoirs tampon d’un volume de 105 m3 chacun, la station d'expansion centralisée composée de 5 vases d'expansion de 10.000 litres chacun, les pompes et la centrale de traitement de l'eau.

Service / Maintenance Les installations techniques sont des biens d'investissement à long terme très complexes et il est important de préserver intégralement leur efficacité. Afin de garantir la fiabilité et la durabilité de ses installations, W.P.S accorde autant d'importance au service après-vente qu'à la planification et à la réalisation de nouveaux projets et offre par le biais de son concept de service modulaire tout d'une même main; maintenance, inspection, remise en état et conseil dans tous les domaines de la technique du bâtiment. Techniciens du bâtiment, chauffagistes, frigoristes, installateurs sanitaires, électriciens et techniciens de régulation, fort de plus de 20 personnes, à votre écoute jour et nuit, le

Chaudière back-up 20 MW

La chaudière back-up: La chaudière d'appoint est destinée à garantir une sécurité énergétique aux consommateurs à tout moment et dans toutes les situations. Au cas où la centrale Twinerg ne serait pas à 66 98 32

Station de pompage

Bâtiments industriels

Bâtiments communaux

Bâtiments privés


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département maintenance de W.P.S. met à votre disposition une équipe de spécialistes. Nous sommes aussi un partenaire compétent à votre disposition lors de modernisations, rénovations et élargissements d'installations déjà en place, notamment en vue des défis écologiques que nous devons déjà affronter aujourd'hui et allons devoir affronter dans l'avenir. Ainsi la société propose plusieurs solutions à ses clients qui couvrent tant la maintenance préventive que la maintenance corrective des différentes installations. Les intéressés peuvent choisir entre deux formules de base qui n'évitent pas que des solutions individuelles restent possibles.

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etc. Toutes les opérations de maintenance sont effectuées conformément au VDMA, référence Allemande en la matière. Le contrat Omnium couvre non seulement les opérations de maintenance préventive mais également la maintenance corrective c'est-à-dire des pièces de rechange et des réparations bien définies dans le contrat. Pour les clients qui n'ont pas la possibilité de s'occuper euxmême de la conduite de leur installations, W.P.S. propose des

Les deux principales formes de contrat proposées sont le «Standard» et l’«Omnium»: Le contrat standard comprend toutes les opérations d'entretien et de maintenance préventives relatives à votre installation avec la possibilité de rajouter différentes options comme un service permanence 24/24, des tournées de contrôle, surveillance à distance,

solutions sur mesure, que ce soit par le biais d'un système de conduite/surveillance à distance ou par la mise à disposition de personnel qualifié sur base d'un contrat de maintenance. Le service après-vente de W.P.S. est à la disposition de tous, tant professionnels que particuliers et compétent dans tous les domaines de la technique du bâtiment; du chauffage à la climatisation, du sanitaire à la ventilation et de l'électricité aux énergies alternatives. Même si votre installation n'a pas été installée par W.P.S., nos techniciens et conseillers sont à votre disposition pour faire un inventaire complet de l'équipement qui servira de base pour l'élaboration d'un plan et d'une offre de maintenance. A côté des nombreux immeubles résidentiels et commerciaux, le département maintenance de W.P.S. compte parmi ses références des installations de grande échelle comme la production de froid d'une laiterie luxembourgeoise, de nombreux centres commerciaux, des instituts financiers et des objets d'utilité publique comme des écoles, des hôpitaux ou des bâtiments administratifs et techniques communaux ou étatiques

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« E Baam fier d’Natur » A Belval le magasin ZACOLOFT Style individuel Home Création s’engage résolument en faveur de la protection de la nature pour les générations futures. Une initiative originale annoncée mardi et saluée par les bourgmestres d’Esch sur Alzette et de Sanem venus soutenir le projet. notre vie de tous les jours et à travers notre activité ? ». Et la réponse s’est en fait imposée d’elle-même. « L’économie du meuble est encore fortement dominée par l’exploitation du bois et donc de la forêt, c’est une évidence qu’il faut parfois rappeler. Alors, pour compenser une partie des prélèvements dont nous sommes tous responsables nous avons décidé, à notre niveau, d’agir en participant au travers de nos ventes à la création d’espaces verts » ajoute Ady Freyer. Concrètement, le système mis en place depuis plusieurs semaines par les deux commerçants est désormais parfaitement opérationnel. Pour chaque vente réalisée avec du mobilier en bois massif, Zacoloft prélève l’équivalent de 2% de son prix de vente pour constituer un fonds d’intervention. Zacoloft remet parallèlement un certificat de parrainage à ses clients. Après avoir lancé leur activité de vente de mobilier professionnel en 2001 sous la marque Zaco SA, Murielle et Ady Freyer ont fait le pari d’offrir leur savoir-faire, leur expérience et leur style au grand public en créant ZACOLOFT Style individuel Home Création. Installés depuis 2008 dans le shopping center Belval Plaza 1, les deux commerçants, mariés dans la vie, se lancent aujourd’hui dans un nouveau défi en espérant que d’autres les rejoindront. Témoins de leur engagement, les bourgmestres d’Esch-sur-Alzette et de Sanem étaient présents dans le magasin pour appuyer l’initiative. 100

Une idée simple pour une initiative solidaire. « E Baam fier d’Natur ». L’idée de base est très simple, il suffisait d’y penser. Elle repose sur la volonté et la responsabilité comme l’explique Ady Freyer. « Les événements récents et dramatiques au Japon nous ont rappelé de façon brutale et très directe que l’ampleur prise par les questions environnementales ne peuvent plus nous laisser indifférents. Dès avant cette catastrophe, avec mon épouse, nous avons longuement réfléchi à cette question simple : comment allier économie et écologie dans


Ce Certificat est la preuve de l’engagement financier de chaque client et de Zacoloft pour la préservation de la qualité environnementale de notre planète. Le fonds est quant à lui reversé intégralement à Agora qui s’engage à prendre en charge la plantation d’arbres nouveaux sur le site Belval. Cette initiative ne restera pas isolée. Zacoloft qui travaille actuellement sur un projet de franchise de sa marque a d’ores et déjà prévu d’imposer cette contribution à l’ensemble de ses revendeurs. « L’idée nous a tout de suite séduits » indique Vincent Delwiche, Directeur d’Agora. « Nous avons bien sur notre propre programme de plantation et d’aménagement paysager du site. Les premiers travaux ont déjà commencé. Mais l’intervention volontaire de Zacolft nous permet de voir plus loin, d’avancer davantage encore dans la démarche de développement durable que nous avons engagée depuis dix ans à Belval ». Les deux partenaires se sont vite compris et vite entendus sur ce

projet. En effet, au-delà de l’aspect des plantations supplémentaires qu’apporte cette initiative au développement du site de Belval, c’est aussi l’aspect de solidarité que chacun a souhaité rappeler. « Nous sommes citoyens de ce pays, et nous avons collectivement la responsabilité de protéger notre Terre pour les générations futures. Ici, à Belval, on ne parle pas que d’économie. La réhabilitation du site c’est aussi une réalité environnementale et un vrai impact social pour la région. C’est cet ensemble de raisons qui a motivé notre choix » précise Ady Freyer. Au cours de la cérémonie qui s’est tenue directement dans le magasin

situé au 1er étage de Belval Plaza 1, chacun a pu prendre une part active au lancement de l’opération en plantant symboliquement le premier arbre accompagné de son certificat de parrainage remis directement au premier participant de l’opération. Un prochain rendez-vous est déjà pris pour le printemps prochain, dans le Parc de Belval, à proximité du nouveau Lycée Technique, pour inscrire cette initiative concrètement sur le terrain. 

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ZACOLOFT

Style individuel Home Création

Le mobilier qui s’adapte à vos besoins Depuis sa création en 2001, la société Zaco S.A s’est imposée comme l’un des plus grand importateur au Grand-Duché du savoir-faire manuel du monde entier pour une clientèle professionnelle. Depuis l’ouverture en 2008 du Shopping Center Belval Plaza, elle propose aussi à travers son enseigne Zacoloft Style le savoir-faire et l’expérience acquise dans la fabrication des meubles à une clientèle particulière. Sa force : proposer des produits sur mesure de haute qualité à prix abordable. Le spécialiste luxembourgeois du Teck Zacoloft propose à ses clients publics, professionnels ou privés, des meubles en Tek sur mesure à prix défiant toute concurrence. Le secret de Zacoloft ? L’absence d’intermédiaire car la société gère elle-même sa production en direct. Chez Zacoloft, on vous proposera non seulement du Teck traditionnel mais surtout du Teck recyclé. Le Teck recyclé, l’alliance de la beauté et de l’écologie Comme on a pu le constater avec l’initiative « E Baam fier d’Natur » qui fait que chaque achat chez Zacoloft finance en partie la plantation d’un arbre sur le site de Belval, l’écologie n’est pas un simple concept marketing 102

pour Murielle et Ady Freyer. Ils ont ainsi été parmi les premiers à utiliser du Teck recyclé pour la production de leurs meubles. Il s’agit d’anciennes charpentes, d’anciennes portes qui, plutôt qu’être jetées, sont recyclées pour en faire de nouveaux meubles. Si la production de meubles en Teck se fait dans les pays producteurs, c’est que le Teck est un bois huileux que l’on ne peut pas travailler avec une machine. Il nécessite un savoirfaire artisanal spécifique que l’on ne trouve pas ou plus dans nos pays. Ainsi, on utilise un produit local et on le travaille sur place. A noter qu’Ady Freyer contrôle lui-même la fabrication de ses meubles.

Tout sur mesure Tout ce que l’on trouve chez Zacoloft est fait sur mesure et donc personnalisable à l’infini ! Même les Tapis sont fabriqués à la main, en Europe et en pure laine vierge. On peut donc avoir toutes les couleurs imaginables. Les clients peuvent même proposer leur propre dessin et il sera tissé suivant cette création. Besoin d’un tableau à prix abordable ? Zacoloft a un contrat avec les BeauxArts de Bruxelles afin de commercialiser le travail des étudiants. Ainsi, on dispose d’un tableau fait main abordable tout en aidant des étudiants. Les clients ont aussi la possibilité de faire


réaliser leur toile à partir d’une photo. Cette volonté de pouvoir s’adapter aux besoins spécifiques de chacun est particulièrement à l’œuvre dans les meubles proposés par Murielle et Ady Freyer. Ce dernier a par exemple conçu un lit armoire sur mesure pour un jeune parti faire ses études à Paris et logeant du coup dans un petit appartement. Fournisseur du Ministère de la famille - Ministère des bâtiments publics L’approche personnalisée à l’œuvre chez Zacoloft en a fait un partenaire privilégié des membres des centres et des techniciens des bâtiments publics au Luxembourg. De fil en aiguille, cette

collaboration a fait de Zacoloft un spécialiste reconnu dans la création de mobilier thérapeutique. Parmi ses références récentes, on citera l’école du centre socio-éducatif Dreiborn, la Maison des enfants de l’Etat, le Centre Toxicomane Srydallschlass, le Schneiderhaff (Kannerduerf). Ce que les membres des bâtiments publics apprécient chez Zacoloft, c’est qu’ici on ne se contente pas de construire un meuble selon des dimensions spécifiques. On parle avec les thérapeutes, on les interroge quant à leur pratique afin d’essayer de proposer des meubles qui soient vraiment adapter à ceux qui les utilisent. Ainsi, au centre socio-éducatif de Dreiborn, on a remplacé les anciennes

armoires métalliques des chambres des enfants par des armoires et des meubles en Teck. L’emploi de ce bois hautement résistant et non inflammable a selon les éducateurs rendu les jeunes plus calmes. C’est que le Teck est un matériau chaleureux, extrêmement résistant et qui ne brule pas. En plus, chez Zacoloft, le Teck est un bois financièrement abordable, ce qui est de plus en plus important pour le secteur public. 

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Chez Zacoloft, vous trouverez sur mesure :  Mobilier en Tectona Grandis (Teak recyclé) intérieur, une des grandes collections livrable de suite ou sur mesure  Mobilier extérieur en Tectona Grandis (Teak) – Inox – Polyrotin – Batyline® – HPL Fundermax®  Meuble salle de bains en Tectona Grandis(Teak recycle) et Granit, une des grandes collections livrable de suite ou sur mesure  Canapé avec plus que 300 coloris au choix dans les différentes matières comme le cuir, tissu ou cuir synthétique. Les canapés sont personnalisables dans la forme et la taille suivant votre désir dans un délai d’environ six semaines.

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 Cuisine équipée et représentant officiel de la marque BOSCH. Avec une expérience acquise de plus de 20 ans de sa gérante technique dans la planification et la vente des cuisines équipées, l’équipe Zacoloft est devenu spécialiste de la cuisine équipée pour Studio – appartement – Loft.  Fournisseur exclusif des cuisines équipes du projet immobilier Belaval Plaza 2 avec 250 Studio et appartement.  Store – Marquise – protection visuel et solaire  Représentant exclusif pour le Luxembourg de la Marque Widmer fabriquant allemand depuis 120 ans .Nous proposons une gamme complète pour l’intérieur et l’extérieur sur mesure en pro-

tection solaire et visuel. Un montage professionnel avec l’appui du fabricant est garanti.  Décorations intérieur et extérieur  Des marques bien connues comme Drake – Jolipa – sculpture en matière naturel - Fontaine en granit Sa propre gestion de la fabrication de ses créations donne à Zacoloft la possibilité de proposer un mobilier de qualité personnalisé au rapport qualité prix exceptionnel.

Shopping Center Belval Plaza 1 7 avenue du Roch N’roll L-4361 Esch sur Alzette Tel +352 26953155

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Belval :

Des paniers sous les Hauts-Fourneaux

Ce samedi 2 juillet, la météo était également de la partie pour la 4ième édition de l’Agora Streetball pour lequel près de 50 équipes ont marqué leur enthousiasme et leur détermination. Belval, le 02 juillet 2011 : beaucoup de monde s’était donné rendez-vous ce samedi matin sur la place de la Rockhal dans une ambiance plutôt décontractée. Outre les nombreux participants, les spectateurs toujours plus nombreux s’étaient déplacés pour admirer les héros du jour. Même si l’épreuve commence doucement à faire partie des traditions à Belval, l’endroit reste toujours aussi étonnant, voir fascinant pour ce type de compétition. Au pied des Hauts-Fourneaux, de la Rockhal, du BelvalPlaza et du tout nouveau « Feiersteppler » où s’est tout récemment l’hôtel IBIS et le bureau d’Architecture Beng, le décor est planté, la partie peut commencer. Un site étonnant « Petit à petit, la vie se développe sur le site. Nous touchons de nouveaux

publics qui découvrent Belval sous des aspects chaque fois différents. Le Streetball en est un bel exemple» déclare Vincent Delwiche, directeur d’Agora, la société de développement du site de Belval qui organisait le tournoi avec le Basket Esch pour tous les aspects sportifs de la compétition, et de poursuivre : « cette année, les commerçants se sont réellement impliqués dans le streetball. L’association des commerçants a bien sûr donné de nombreux lots aux participants, mais elle a surtout permis aux clients de découvrir le l’épreuve à l’extérieur de ses murs et de s’essayer aux tirs… Chacun était convié à réaliser trois essais au bout desquels un paquet cadeau lui était remis. Le Cinéma avec qui nous obtenu le soutien depuis le début de l’épreuve, a encore largement contribué à la réussite de l’épreuve. Cette

année le Saturn, Delhaize, le restaurant La Casertana, et quelques autres ont également rejoint les rangs des promoteurs actifs du streetball. Et la participation ne s’arrête pas aux grandes enseignes commerciales. Les entreprises de constructions, les bureaux d’études, les fournisseurs de matériaux, … se sont mobilisés. Au delà de l’engouement, c’est donc toute une dynamique qui se met en place autour d’un tel event, en particulier, mais aussi du projet Belval, en général. » Un évènement pour tous Même son de cloche du côté du Basket Esch qui se montre particulièrement satisfait du succès enregistré : « nous n’avions pas compté sur un tel engouement après seulement 4

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éditions année, d’autant que la discipline du Streetball était un peu en « perte de vitesse » et méconnue du grand public. Cette année nous avons même dû refuser du monde, mais l’an prochain nous mettrons tout de qui sera possible pour que ce ne soit plus le cas », expliquent Nico Engel et Claude Baer, les responsables du Basket Esch. « Notre politique tournée vers les jeunes s’est montrée très efficace. Nous avions en effet réalisé une grande promotion auprès des plus jeunes et nos efforts se sont révélés être très payants. C’est maintenant une grande fête pour tous que nous voulons maintenir et agrandir encore. » En chaise roulante sur un terrain de basket Toujours présents au rendez-vous, les Luxrollers, le club de basket pour personnes à mobilité réduite reçoit chaque année le soutien des organisateurs grâce aux bénéfices de l’opération. « Nous sommes venus en force cette année. Notre volonté était de participer à la fête tout en attirant l’attention du public sur notre discipline sportive. Nous avons ainsi donné l’occasion à de nombreux jeunes et moins jeunes de s’essayer en chaise roulante conçue pour le basket. L’an prochain, nous espérons vraiment pouvoir être à nouveau présents pour cette manifestation vraiment sympa à Belval » explique son président, Luciano Fratini. Une belle démonstration de solidarité. Lors des discours inauguraux, élus, sponsors et organisateurs du tournoi ont également foulé le terrain. Pas question de rester passifs derrière le micro. Tous ont enfilé leur short pour suivre l’exemple des plus jeunes. Alors que l’on pouvait s’attendre à une partie protocolaire, nos VIPs se sont très vite pris au jeu. Les vrais réflexes offensifs prenaient le dessus. A la mi-temps, chacun était invité à utiliser une chaise roulante pour s’initier à son tour à ce sport très spécifique. Après quelques premières hésitations, tous se sont 106

5 catégories, 5 gagnants… Catégorie Open Men

BSCE

Biever Joe, Stefan Svitek, Weyrich Daniel an Denis Wirtz

Catégorie Open Women

PINK PANTHERS

Thein Michelle, Dana Kocacova, Gaelle Pousseur an Mae Greenhalgh

Catégorie Cadet

KUNG FU PANDAS

Burg Raoul, Baer Yannick, Caurla Alex an David Pit

Catégorie Minis-Fillettes

GEMBO ANTWERPEN

Foerts Jonas, De Martelaere Rikkert, Simons Gilles an Schoofs Ilias

Catégorie Poussins-Poussines

STREETBOYS

Juncker Max, Tousch Laurent, Lessel Julien

très vite pris au jeu. Tellement l’enthousiasme était palpable, ce n’est que 20 minutes plus tard (alors que seuls 5 minutes avaient été initialement programmées) que la partie a pris fin.… Le même enthousiasme était de mise pour les plus jeunes basketteurs au moment de jouer en fauteuil roulant . Bref, personne ne voulait en descendre… tout en se rendant cependant compte des difficultés qu’ont les sportifs à mobilité réduite, à pratiquer leur sport favori, le basket ! Le sourire aux lèvres et le regard satisfait, tous se sont donnés rendez-vous à l’année prochaine ! Basket Esch Le Basketclub Esch est l’unique club de basket de la “Métropole du Fer”. Il fut crée en 1959 et réuni quelque 300 membres actifs de toutes catégories dés l’âge de 6 ans. www.basketesch.lu Agora Agora S.à r.l. et Cie, société en commandite simple est une société de droit privé créée en octobre 2000 dans le

cadre d’un partenariat entre l’Etat Luxembourgeois et le groupe ArcelorMittal. La société a pour mission de « viabiliser et développer les friches industrielles situées sur d’anciens sites de sociétés sidérurgiques luxembourgeoises, dans un sens favorable à l’intérêt général dans les domaines économique, social, écologique, culturel et de l’aménagement du territoire en respectant les principes de gestion et de valorisation de l’économie privée ». C’est dans ce cadre qu’Agora exerce son métier d’aménageur foncier chargé de la planification et de la réalisation des projets qui lui sont confiés ainsi que de leur conduite sur le plan urbanistique. 

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Orientez-vous vers une meilleure organisation.

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PBS, depuis sa création en janvier 2000, s’est spécialisé dans la gestion et l’amélioration de processus, leur mise en œuvre ainsi que dans la réalisation d’applications dédiées ou de logiciels sur mesure. Nos activités s’appuient sur des outils et des méthodologies reconnus par le marché et intègrent des pratiques et des normes internationales de gestion de la qualité. La conjoncture économique actuelle soumet les entreprises, privées ou publiques, à une concurrence de plus en plus vigoureuse, les contraignant à améliorer leurs performances de manière continue, à s’adapter aux demandes d’un marché en constante évolution, à devenir de plus en plus efficaces. Maîtrise des coûts, amélioration du service rendu au client, délais de livraison raccourcis, gestion de stock optimisée, flux documentaires amélioré, économie de papier et autres consommables : les possibilités sont nombreuses et le choix des processus devant faire l’objet d’une démarche d’amélioration varient selon le secteur d’activité de l’organisation Le succès et la pérennité d’une entreprise sont à ce prix. Chaque entreprise doit être capable de déterminer ses propres critères d’amélioration, de pouvoir exprimer ou déterminer ses forces et faiblesses et les éléments de son organisation qu’il faudra renforcer ou bien améliorer. C’est à partir du moment où la direction d’une entreprise a pris conscience de certaines failles ou faiblesses dans son organisation ou dans son fonctionnement qu’un processus d’amélioration 108

et sa vision sur l’organisation, la gestion et l’amélioration des processus peut être mis en œuvre. En effet, rien n’est possible dans ce domaine sans l’approbation et l’engagement à 100% du management (ceci s’appelle la phase d’initiation). Suit la phase dans laquelle tout ou partie de l’organisation est remise à plat. Moyennant des séances d’entrevues avec des utilisateurs clé, identifiés selon leurs connaissances d’ensemble des fonctionnalités de tous les processus, la situation courante est formalisée (situation « as-is ») dans un modèle descriptif. Afin d’obtenir la situation la plus réaliste possible, les informations provenant des différentes sources sont recoupées, d’éventuelles documentations sont prises en compte, des « workshops » sont organisés... A la fin de cette phase de diagnostique (Act), tous les acteurs s’accordent sur le fonctionnement courant des processus et le modèle est figé. Puis une stratégie d’amélioration est établie, tenant compte des critères d’amélioration, des objectifs de la direction ainsi que des forces et des faiblesses identifiées de l’organisation. Il faut éviter la solution du « big bang » qui consiste à vouloir tout faire en même temps, au profit de l’intégration des priorités (urgence décroissante). Les utilisateurs clé, aux idées pertinentes,

collaborent activement à ce modèle (situation « to-be ») . A la fin de cette phase de planification (Plan), tous les acteurs s’accordent sur le fonctionnement futur des processus et définissent les actions à prendre. Le modèle est figé. La mise en œuvre des actions définies et leur suivi constituent la phase d’implémentation (Do). Cette phase se caractérise tout d’abord par la définition de la modification (définition d’une nouvelle structure, de nouveaux processus / procédures, conception d’une nouvelle application informatique en support aux activités opérationnelles, …) puis par les activités de déploiement et de mise en oeuvre (développement et implémentation de la nouvelle solution informatique, formation et coaching des acteurs du terrain, mise en place de la nouvelle structure organisationnelle, gestion du changement,…). Des critères de mesure objectifs et pertinants (KPIs – Key Process Indicators) sont conjointement spécifiés. Enfin, pendant la phase du bilan (Check), l’efficacité des actions est mesurée (KPIs) et leur déploiement est contrôlé. Cette phase est cruciale car elle renseigne sur les progrès accomplis de la nouvelle organisation par rapport à l’ancienne. Néanmoins, afin d’obtenir des mesures et des statistiques repré-


sentatives, cette phase devra avoir une durée adaptée (peut varier entre 3 et 18 mois). Dans un cycle d’amélioration continue, la phase de bilan (Check), donne lieu à une nouvelle phase de diagnostique (Act), comme indiqué dans la figure ci-dessous. PBS est à même d’assister, de conseiller ou d’’accompagner le client tout au long du cycle d’amélioration de son

organisation. Notre approche, menée par une équipe expérimentée de consultants garantit le succès de la mission et l’atteinte des objectifs fixés.

Pour la modélisation BPMN, UML... nous utilisons généralement des outils tels ARIS, Méga, Visio, Modelio ou encore Rational Rose.

PBS dispose de son propre outil personnalisé de gestion des processus. Basé sur un moteur de workflow générique flexible, il permet de répondre à un grand nombre de besoins et offre la possibilité d’obtenir des informations concernant les processus en cours de traitement.

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Commune de Walferdange Entretien avec

Guy Arendt bourgmestre

Walferdange est une commune située juste à la limite de la ville de Luxembourg. En pleine vallée de l’Alzette, elle est de part et d’autre dominée par des hauteurs boisées. La commune est traversée par la route nationale 7 et la ligne de chemin de fer qui relient le Nord du pays à la capitale. Walferdange compte environ 7 500 habitants dont plus de 48% d’étrangers d’environ 82 nationalités différentes. Guy Arendt, avocat à la cour, occupe la fonction de bourgmestre de Walferdange depuis janvier 2003. Il a accepté de nous recevoir pour faire un bilan de la législature qui s’achève. Avez-vous mené à bien l’ensemble des projets qui vous tenaient à cœur ? Guy Arendt : Je dirais que notre programme a été entièrement ou quasi-entièrement réalisé. Nous avons beaucoup investi les dernières années afin d’offrir à nos habitants la meilleure qualité de vie possible. Etes-vous bien doté en infrastructures scolaires et périscolaires ? Guy Arendt : Nous avons pendant cette législature construit l’école de Bereldange et sa maison relais. Nous venons de finaliser également la rénovation de l’école de Walferdange. Il s’est agi d’ajouter un troisième niveau à la structure existante. Pour cela, nous 110


avons dû construire des piliers autour de l’école pour y faire reposer l’étage supplémentaire. Cet étage comprend une maison relais pour plus ou moins 150 jeunes avec restauration sur place. En tout, nous avons environ 550 élèves pour une capacité de 400 places en maison relais. En principe, cela devrait être suffisant pour répondre à nos besoins dans les années à venir. Cela dit, si la place venait un jour à manquer, nous avons déjà prévu de pouvoir agrandir le site scolaire de Helmsange. Et en ce qui concerne les sports ? Guy Arendt : Notre plus grand projet à ce niveau a sans conteste été la rénovation de notre centre aquatique PIDAL.Nous avons posé deux niveau sur les deux niveaux existants et avons en même temps mis en conformité la structure existante. Le fitness, qui était à l’écart, a été mis sur un étage illuminé et ouvert sur la nature. Un domaine Wellness a été créé et un niveau a été consacré aux massages secs et humides avec des suites spa que l’on peut louer. Le dernier étage comprend une aire de repos et un espace dédié aux soins esthétiques, ainsi qu’un bas-

sin d’eau salée avec musicothérapie et luminothérapie. Je dois dire que c’est un véritable succès, à tel point que l’on commence à réfléchir à investir prochainement dans la partie piscine. Avez-vous des projets portant sur la construction de logements sociaux ? Guy Arendt : Nous réfléchissons à construire des logements conventionnés dans les années à venir. Lors de cette dernière législature, nous avons connu une croissance assez forte. Il y a eu le projet « Bouquet », des logements sur le domaine Agrilux, au niveau du site Rollinger, sans oublier la construction du shopping center. Vos services communaux ont-il assez de place ? Guy Arendt : Pour le moment oui. Nous avons rénové le centre Prince Henry et nous avons installé notre « biergercenter » dans l’ancienne poste. La régie communale a aussi été transférée dans de nouveaux locaux. Nous avons d’autre part rénové la maison Dufaing. Il s’agit de l’une des plus anciennes maisons de la localité. C’était une résidence secondaire dans les années 1865. On y aménagea une

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salle des mariages ainsi qu’une salle d’exposition accessible au public. Juste à côté, nous venons d’achever la restauration de l’intérieur de l’église en faisant ressortir d’anciennes fresques du début du XXe siècle. Peut-on dire que Walferdange est une commune écologique ? Guy Arendt : Tout à fait. Toutes nos constructions récentes sont à basse consommation d’énergie. Nous avons aussi introduit les collectes sélectives. Nous avons enfin beaucoup travaillé sur les espaces verts. Comment se portent vos finances communales ? Guy Arendt : Nous avons une dette conséquente mais surmontable, d’autant que nos infrastructures sont neuves et suffisantes.

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Quelques mots pour conclure ? Guy Arendt : Il y a eu d’autres projets moins prestigieux, mais qui apportent une véritable plus-value à nos habitants en termes de qualité de vie. Je pense par exemple au pont au-dessus de l’Alzette qui relie un lotissement aux installations sportives et aux infrastructures communales et au pont à Bereldange. J’aime l’idée qu’un pont rassemble, qu’il permette aux gens de mieux circuler et qui les rapproche les uns des autres. Je dirais en guise de conclusion que la qualité de vie est excellente à Walferdange. Le seul souci est la densité de la circulation mais nous ne désespérons pas de trouver un jour une solution à ce problème.

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