Echo 5 -2012

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N°5 de l’année 2012

M. Roland Kuhn, Président de la Chambre des Métiers

Jean-Paul Schaaf Commune d’Ettelbruck

Jean-Marie Wirth Commune de Steinfort

Antoine Rodesch Commune de Rambrouch

Rhett Sinner Commune de Betzdorf

Ben Homan Commune de Schengen

Joseph Heisbourg Commune de Dalheim

Claude Haagen Commune de Diekirch

Raymond Weydert Commune de Niederanven

Jos Jungen De Verband

Jacques Brauch Soludec

Willem Loué Eurofoil

Deborah Fournier Thomas & Piron

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Sommaire N°5 de l’année 2012

Edito ……………………………………………………………………… 3

Entretien avec Roland Kuhn, Président de la Chambre des Métiers … 4 Avery Dennison…………………………………………………………… 6 Eurofoil, entretien avec Willem Loué ………………………………… 10 Commune d’Ettelbruck, entretien avec Jean-Paul Schaaf ………… 15 Ketterthill, nouvelle application «Ketterthill» sur IPhone® et IPad® …

M. Roland Kuhn, Président de la Chambre des Métiers.

Jean-Paul Schaaf Commune d’Ettelbruck

Jean-Marie Wirth Commune de Steinfort

Antoine Rodesch Commune de Rambrouch

Rhett Sinner Commune de Betzdorf

Ben Homan Commune de Schengen

Joseph Heisbourg Commune de Dalheim

Claude Haagen Commune de Diekirch

Raymond Weydert Commune de Niederanven

Jos Jungen De Verband

Jacques Brauch Soludec

Willem Loué Eurofoil

Deborah Fournier Thomas & Piron

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Sogeti, entretien avec Yves de Beauregard ………………………… 20 Commune de Steinfort, entretien avec Jean-Marie Wirth …………… 23 Cellon, entretien avec Richard Fry …………………………………… 26 Energieagence, entretien avec Pierre Wolff ………………………… 28

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WPS……………………………………………………………………… 30 Epuramat, entretien avec Bogdan Serban …………………………… 34 General Technic, des solutions pertinentes pour économiser de l’énergie …………………………………………………………………… 38 Arthermic ………………………………………………………………… 42 Famaplast ………………………………………………………………… 46

Newcom s.àr.l.

B.P. 143 L-4902 Bascharage Tél. : +352 23 650 175 Fax: +352 23 650 174

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Holcim Luxembourg, entretien avec Albert Grelloni ………………… 50 Sudgaz le gaz naturel, pratique, économique, écologique …………………… 54 Signature d’une convention pour la réalisation du projet logistique de CFL Multimodal sur le site Eurohub Sud ……………………………… 58 Transalliance, entretien avec Alexandre Michel ……………………… 60 Swietelsky, technologie de pointe pour les travaux de voie ………… 64 ATS Cranes ……………………………………………………………… 68 Commune de Strassen, news ………………………………………… 71 Soludec, entretien avec Jacques Brauch ……………………………… 72 Commune de Rambrouch, entretien avec Antoine Rodesch ……… 76 Commune de Betzdorf, entretien avec Rhett Sinner………………… 80 Commune de Schengen, la fusion réussie …………………………… 83 Breevast Luxembourg Entretien avec Sibrand van Roijen et Jürgen Raab ………………… 86 Thomas & Piron, entretien avec Deborah Fournier…………………… 91 Commune de Dalheim, entretien avec Joseph Heisbourg ………… 93 Fonds de Logement …………………………………………………… 96 Commune de Diekirch, entretien avec Claude Haagen……………… 97 Toitures Herzig Patrick ………………………………………………… 100 Valorlux, Entretien avec Ernest Boever ……………………………… 106 De Verband ……………………………………………………………… 108 De Verband, Entretien avec Jos Jungen ……………………………… 112

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Edito

Logements trop chers, en finir avec l’hypocrisie S’il est un sujet qui fait l’unanimité tant politique que sociale, c’est la cherté des prix des logements dans notre pays. Tous les gouvernements ont ainsi entrepris tour à tour de freiner la hausse des prix avec le résultat que l’on connait. Alors que faire ? La première question à se poser est : veut-on réellement faire quelque chose ? La réponse n’est pas aussi évidente qu’elle n’y parait. Bien sûr, tout le monde aimerait que son ou ses enfants puissent devenir propriétaire sans se surendetter et sans devenir frontalier. Mais en même temps, personne n’aimerait que sa maison ou son appartement perde de sa valeur. Plus de 70% des résidents luxembourgeois sont propriétaires. Cela fait autant de personnes qui profitent potentiellement de la vigueur du marché. Les dispositifs d’aide ne servent pas à grand-chose. Si l’on veut que les prix stagnent il faut qu’il y ait adéquation entre l’offre et la demande. Si on veut que les prix baissent il suffit qu’il y ait d’avantage d’offre que de demande. Soyons clairs, personne ne veut que les prix baissent car une fois la baisse enclenchée personne ne saurait ni comment ni où l’arrêter. Ce serait ouvrir la boite de Pandore. Pour faire stagner les prix, il faudrait qu’il y ait plus ou moins adéquation entre l’offre et la demande. Or il y a aujourd’hui beaucoup plus de demande que d’offre d’où la pression sur les prix, du moins au centre du pays et directement autour de la capitale. Ainsi, selon athome.lu, une maison dans la capitale coûte en moyenne 861.000 euros contre 436.000 dans le Nord du pays. A Esch-sur-Alzette, la fourchette moyenne va de 385.000 € à 586.250 €. Si les politiques tous bords confondus prétendent vouloir faire quelque chose pour endiguer la montée des prix, personne ne fait rien pour accélérer les procédures. Ainsi, quand tout va pour le mieux, comptez 2 ans entre l’acquisition d’un terrain et la construction. Ça peut souvent être bien plus long. Le fait que l’on fasse à ce point durer les procédures est un indicateur clair de la non-volonté réelle de faire baisser les prix. Les prix au Luxembourg sont chers et on veut qu’ils y restent. Pour preuve, acheter une maison « subventionnée » à l’un de nos promoteurs publics, malgré le bail emphytéotique, vous coûtera la bagatelle de 330.000 à 450.000 euros. C’est certes bon marché par rapport aux prestations proposées, mais pour ce prix en Belgique, en France ou en Allemagne vous ne visez pas du logement social mais une propriété de bon standing. Le fait que les primo-accédants doivent débourser de telles sommes pour des logements sociaux est un marqueur qui indique clairement quel type de population on désire : pour les logements subventionnés des couples de classe moyenne éduquée sans apport familial et pour le reste des héritiers. Car tout le monde est bien conscient que rares sont les personnes qui peuvent encore devenir propriétaires avec les seuls fruits de leur travail. J. Fitten 3


Rencontre avec

Roland Kuhn

Président de la Chambre des Métiers

Commençons par aborder la problématique de la reprise des entreprises existantes, y a-t-il beaucoup d’entreprises sans succession au Grand-Duché de Luxembourg ? Roland Kuhn : Au cours des 10 prochaines années 1.500 entreprises artisanales chercheront un repreneur. L’enjeu pour le tissu économique luxembourgeois est donc 4

de taille. Par une libéralisation du droit d’établissement, nous avons successivement facilité l’accès aux métiers artisanaux. Nous constatons que parallèlement au parcours classique de l’apprentissage et du brevet de maîtrise un nombre croissant d’entrepreneurs disposent d’une formation alternative ou profitent d’une équivalence. Au sein de la Chambre des Métiers, nous proposons une bourse d’entreprises

qui permet d’établir le contact entre cédants et repreneurs potentiels tout en garantissant une certaine confidentialité. Quels sont les avantages d’une reprise par rapport à une création d’entreprise ? Roland Kuhn : Cela dépend certainement de l’activité, mais une reprise peut avoir certains avantages


par rapport à une création. En règle générale, l’entreprise à céder dispose d’un site d’implantation, d’infrastructures, de collaborateurs expérimentés et d’une clientèle. Très souvent, l’ancien chef d’entreprise suit et conseille le repreneur pendant un certain temps. A part la transmission des droits de propriété on peut dans ces cas aussi parler d’une transmission d’expérience et d’expertise. Quels sont les pistes que vous avancez pour lutter contre le chômage des jeunes ? Roland Kuhn : Les organisations patronales et le ministre du Travail ont engagé une discussion afin d’explorer des pistes pour intégrer des jeunes gens dans nos entreprises qui pour l’instant sont encore très éloignés du marché du travail. Ces discussions n’ont pas encore abouti. A long terme, la meilleure protection contre le chômage est la formation et la qualification. Dans l’artisanat, cette qualification se fait par l’apprentissage et le brevet de maîtrise. L’expérience nous montre que les emplois dans l’artisanat résistent relativement bien aux crises. A nos yeux, le but serait d’orienter les jeunes gens par rapport à leur capacités intellectuelles, mais aussi manuelles afin d’éviter des échecs, voire des décrochages scolaires. Qu’apporte concrètement la réforme du droit d’établissement aux chefs d’entreprises ? Roland Kuhn : La récente réforme du droit d’établissement a introduit la fusion de nombreuses activités artisanales, l’élargissement de plusieurs champs d’activités ou

de nouvelles possibilités d’accès aux activités artisanales par une revalorisation des brevets de maîtrise et des DAP. Les entreprises peuvent donc développer de nouvelles activités, ce qui répond aux attentes des clients et permet à l’entreprise d’aborder de nouveaux marchés et de se diversifier.

entreprises qui souhaitent développer une activité à l’étranger.

Quelle est, pour conclure, votre vision de l’artisanat au Luxembourg à moyen et long terme ?

Nous devons relever le défi technologique, notamment en matière de la performance énergétique et des énergies renouvelables. La Chambre des Métiers vient de lancer un cycle de formations spécifiques dans le domaine des maisons passives qui seront sanctionnées par l’attribution du label « Energie fir d’Zukunft + ». L’industrie est un client très important pour l’artisanat et constitue un élément central de notre politique de diversification. Des efforts conséquents devront donc être entrepris pour redonner une perspective aux entreprises présentes sur notre territoire et à ceux qui souhaitent éventuellement s’implanter.

Roland Kuhn : Je ne sais pas s’il faut parler de visions de ce contexte, mais ce qui est sûr est que l’artisanat a des ambitions en ce qui concerne son développement au Luxembourg et audelà. Nous voulons aborder à moyen

« Au cours des 10 prochaines années 1.500 entreprises artisanales chercheront un repreneur. » et long terme le marché de la Grande Région que nous considérons comme le marché naturel des entreprises luxembourgeoises. Selon une récente enquête, les entreprises artisanales qui travaillent régulièrement à l’étranger réalisent déjà aujourd’hui en moyenne 20 pourcent de leurs chiffres d’affaires à l’extérieur de nos frontières. La Chambre des Métiers soutien et conseille activement les

Au niveau de la formation nous avons l’ambition de faire de l’artisanat un choix de carrière positif et de former des jeunes gens motivés et qualifiés, capables de créer ou de reprendre une entreprise.

Nous avons l’ambition de conserver notre place comme premier employeur du pays et comme fournisseur régional de produits et de services de haute qualité. Pour réaliser ces ambitions il nous faut une volonté politique qui soutient activement ces objectifs et un cadre législatif et réglementaire qui favorise le développement économique au lieu de le freiner ou de l’arrêter net. Dans ce contexte, nous avons donc de grandes attentes par rapport à la table ronde « Investissements » annoncés par le Premier ministre. L’artisanat aura ses propositions à faire. n 5


Entretien avec

Michel Schuetz

director of Operations

Comment sont faites les prévisions de croissance en industrie ? Michel Schuetz: Il y a, d’une manière générale, 3 facteurs importants pour établir une prévision économique en entreprise. Le premier est la croissance du chiffre d’affaires. Le second est la marge et le troisième le cash-flow. Les trois sont d’égale importance.

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Ensuite on regarde les indicateurs extérieurs. Que disent les indicateurs extérieurs ? Michel Schuetz: Les indicateurs globaux montrent que la production industrielle est en contraction. En Europe, le PIB n’évolue pas et le chômage est en hausse. Du coup l’indice de confiance est mauvais.

Pour preuve, les sommes versées sur les livrets d’épargne des particuliers n’ont jamais été aussi élevées. Les gens épargnent par peur de l’avenir, la consommation baisse, la croissance ralentit, c’est le cercle vicieux. Qui dit ralentissement de la croissance devrait dire baisse des prix des matières premières… Michel Schuetz: C’était vrai avant mais ce n’est plus vrai aujourd’hui. Ainsi, le prix du pétrole est lié à la situation géopolitique et les pays producteurs ouvrent et ferment le robinet de façon à maintenir des prix élevés. Ensuite, le fait que les pays européens sortent au fur et à mesure du nucléaire entraine de facto une augmentation des prix de l’électricité et de l’énergie en général. Ajoutez à cela une forte demande des pays


émergeants et vous comprendrez que les prix des matières premières ne sont pas près de baisser. Autrement dit ? Michel Schuetz: Autrement dit il y a de l’inflation malgré un marché en contraction, tant pour les matières premières, que les énergies et le pétrole. C’est du jamais vu ! En plus, dans une économie qui stagne, on se retrouve rapidement avec des surcapacités de production donc une pression forte sur les marges. Aucun indicateur n’est au vert pour 2013. Alors qu’allez-vous faire ? Michel Schuetz: Et bien il va falloir, pour garder un peu de marge, compenser l’inflation des salaires amenée par l’indexation automatique,

les hausses des matières premières et de l’énergie. Certes il y a toujours des potentiels d’économies dans les processus d’amélioration continue. Mais les hausses sont trop rapides pour compenser avec le seul levier de l’amélioration continue. Quelques mots pour conclure ? Michel Schuetz: Avery Dennison est une entreprise dynamique qui a toujours su adopter les bons choix stratégiques. En ces temps difficiles nos choix ont plus d’importance que jamais car nos marges de manœuvre sont de plus en plus limitées. n

Avery Dennison Luxembourg s.àr.l. Z.I. du P.E.D. B.P. 38 L-4801 Rodange Tél : 50 46 50 1 Fax : 50 46 50 277 www.europe.fasson.com

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AVERY DENNISON LUXEMBOURG

Le Luxembourg American Business Award 2006 à Avery Dennison

Roll Materials Europe Le site de Luxembourg fait partie des six grands sites de production de la division Avery Dennison Roll Materials Europe (ADRME), qui produit des applications auto-adhésives et des étiquettes non-adhésives. Avec les centres de distribution, la division opère sur 17 sites en Europe et occupe ± 2.000 employés. Les produits FASSON (papier, films et feuilles métalliques sous forme de rouleaux) sont vendus à des convertisseurs pour être utilisés dans presque toutes les industries, applications com-merciales et de communication. Notre positionnement stratégique en Europe et la localisation de nos opérations nous permettent d'offrir à nos clients un service des plus flexible et un temps de réaction hors du commun.

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Avery Dennison est l’un des sites les plus performants et modernes au monde. La qualité de nos produits est le fruit de l'excellence technologique de nos infrastructures, d'un service client ultraréactif et d'un personnel hautement qualifié.


Notre département «Finition» s’occupe de couper les bobines aux mesures demandées par le client.

Des chariots circulant sur un rail au sol transportent des rouleaux de papier du magasin de stockage vers 4 stations d’échange stationnaires, à partir desquelles les rouleaux sont pris en charge par des AGV.

Nos clients sont des imprimeurs qui transforment l’étiquette autocollante pour les utilisateurs finaux. Nos services fournissent aux imprimeurs des bobineaux sur mesure, adaptés à leurs infrastructures.

Une flotte de 9 AGV guidés par laser transporte les rouleaux de papier du magasin vers les machines de production.

Produit final envoyé à nos clients.

Une capacité de production de 3.000m2/minute! AVERY DENNISON LUXEMBOURG S.à r.l. Z.I. du P.E.D. B.P.38 • L-4801 Rodange Tél.: +352 50 46 50 1 Fax: +352 50 46 50 277 www.europe.fasson.com

LUXEMBOURG Le n°1 mondial de l’étiquette auto-adhésive

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Pouvez-vous vous présenter en quelques mots à nos lecteurs ? Willem Loué : Je suis de nationalité hollandaise et je travaille dans l’aluminium depuis 23 ans. J’ai commencé ma carrière chez Péchiney, pour qui j’ai accompli différentes missions en France, au Moyen-Orient, en Suisse et au Grand-Duché de Luxembourg. Pour la petite histoire, Eurofoil a été racheté par Pechiney en 2001, qui à son tour a été racheté par Alcan fin 2003. Par la suite, Alcan a séparé ses activités « laminage » dans une entité devenue Novelis. Suite à une réorientation stratégique de Novelis, trois usines ont été mise en vente : Dudelange, Rugles (en France) et Berlin. Toutes ont été rachetées par

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Eurofoil

Entretien avec Willem AIAC, un fonds d’investissement privé américain. Comme nos clients nous parlaient encore d’Eurofoil, nous avons décidé de reprendre l’ancien nom pour la nouvelle société ! Pour ma part, j’occupe le poste de président pour l’ensemble des trois sites, qui représentent 850 personnes pour un chiffre d’affaires de 300 millions d’euros. Nous sommes le numéro 2 européen de la feuille en aluminium.

Loué

Qu’est-ce que qui change de votre point de vue avec ce nouvel actionnariat? Willem Loué : Notre nouvel actionnaire cherche une profitabilité à moyen-long terme et il fait confiance au management local pour atteindre ses objectifs. Pour le nouvel actionnaire, nous sommes un investissement important, là où nous n’étions plus au cœur du métier chez Novelis. Du coup, nous pourrons investir plus facilement dans notre


outil de production et à nouveau nous développer. Vos 3 usines ont-elles le même niveau de rentabilité ? Willem Loué : Berlin est l’usine la plus rentable du trio, Dudelange l’est moins et le site français est déficitaire. Cela dit, nous avons lancé en France un programme de redressement qui commence à porter ses fruits. Ressentez-vous la crise dans votre secteur d’activité ? Willem Loué : La crise a, de façon générale, touché l’ensemble du secteur industriel. Pour notre part, notre activité se compose à 75% de production d’emballages alimentaires et à 25% de production de produits industriels comme des tubes spiralés, des échangeurs thermiques pour l’automobile, etc.

ralentissement économique. Cela dit, le prix de l’aluminium ne dépend pas que de sa cotation. Il dépend aussi d’une prime qui, elle, ne cesse d’augmenter. Cela signifie que la disponibilité du métal est en baisse. La situation est donc paradoxale avec une cotation à la baisse et des prix réels à la hausse ! Quels sont vos objectifs pour les années à venir ? Willem Loué : A court terme, notre objectif est de bien digérer notre nouvelle indépendance. A Dudelange, il y a toujours eu une culture PME et cela ne devrait pas poser trop de problème. Pour Berlin et Rugles, il faudra opérer un changement de mentalité. Exemple

tout simple : dans un groupe tout ce qui est IT ou trésorerie est centralisé, si vous avez un souci vous appelez la maison-mère et vous ne vous occupez plus de rien. Aujourd’hui nous devons nous occuper de tout nous-même, y compris de ce qui dépasse notre « métier ». A moyen terme, notre objectif est, maintenant que nous pouvons de nouveau investir dans notre outil de travail, d’atteindre la rentabilité qui nous permettra d’assurer notre futur face à la compétition Chinoise. Vos trois usines font-elles exactement la même chose ? Willem Loué : Rugles est spécialisé dans la production de bandes pour des

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Le secteur de l’alimentation s’est jusqu’ici montré résistant à la crise. Nous avons donc pour notre part ressenti la crise sur 25% de notre activité « seulement ». Les prix de vos matières premières ont-ils flambé ? Willem Loué : La cotation des matières premières se fait au LME : London Metal Exchange. On remarque que la cotation du métal est en baisse depuis 6 mois, ce qui indique un

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est au top au niveau des équipements, ce qui fait qu’elle est bien préparée pour le futur. Pour Rugles et Dudelange, nous devons investir dans la fiabilisation de nos équipements et travailler sur notre productivité. Quelle est votre analyse quant au marché européen de l’aluminium ? Willem Loué : Le marché européen est clairement en surcapacité et la concurrence chinoise est féroce. Cela dit les efforts que nous menons pour accroitre notre productivité devraient nous permettre de rester compétitifs. Dans l’ensemble, les volumes en Europe vont rester stables. Y a-t-il une évolution technologique dans le domaine de l’aluminium ? Willem Loué : Pour des fonctions identiques nos clients recherchent des produits aluminiums de plus en plus fins. Ainsi, un opercule de yaourt mesurait 50 microns il y a 10 ans contre 30 aujourd’hui. Un échangeur thermique mesurait 100 microns il y a 10 ans contre 50 aujourd’hui. Du coup la R&D est importante dans votre domaine d’activité ? Willem Loué : L’innovation est au cœur même de notre activité. C’est pourquoi nous avons notre propre barquettes alimentaires en aluminium et des échangeurs thermiques pour l’automobile. Dudelange produit avant tout de la bande pour échangeurs thermiques pour le bâtiment, ainsi que des produits très fins comme des feuilles pour briques aseptiques. Nos deux usines de Dudelange et Rugles sont toutefois interchangeables. Berlin produit exclusivement des emballages pour l’industrie du tabac. Le challenge à moyen terme pour Berlin sera de compenser la baisse progressive du marché du tabac par de nouvelles activités. Cela dit notre usine de Berlin

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« A moyen terme, notre objectif est, maintenant que nous pouvons de nouveau investir dans notre outil de travail, d’atteindre la rentabilité qui nous permettra d’assurer notre futur face à la compétition chinoise »


centre de recherches à Belval, au centre Gabriel Lippmann, avec une dizaine de chercheurs qui travaillent sur ce type de problématiques. Quel sera, selon vous, le grand développement technologique des années à venir ? Willem Loué : Nous devrons dans les années à venir davantage développer le recyclage. La difficulté d’approvisionnement en matière première va nous forcer à tendre vers des modèles plus écologiques privilégiant le recyclage. Notre entreprise est à la pointe de la technologie à ce niveau. A Dudelange, nous avons investi dans un four de recyclage il y a quelques années et nous espérons pouvoir le faire à Rugles également dans un futur proche. Quelques mots pour conclure ? Willem Loué : Nous sommes heureux, suite à notre rachat, d’avoir trouvé un partenaire qui assure notre indépendance et nous permet de nous développer dans un marché

concurrentiel. Pour notre part, nous comptons poursuivre notre croissance en misant sur l’innovation et l’écologie, notamment en développant une filière et des techniques de recyclage de l’aluminium. 

EUROFOIL Luxembourg S.A. Zone Industrielle Riedgen L-3401 Dudelange B.P. 91 - L-3401 Dudelange Tél. : 51 86 64 1 Fax : 51 86 64 334

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NEWS

Nouvelle identité web pour Belval Plus moderne, plus clair, trilingue, optimisé pour I-Phone, I-Pad & Co.

vie » de ce nouveau quartier » indique Mandy Simon, responsable du projet chez Agora.

Désormais, le jeune quartier de Belval se présente sous une forme nouvelle et plus moderne. Au cœur du nouvel outil de communication développé par la société de développement Agora en collaboration avec l’agence Digipets, plusieurs cartes interactives vous guident à travers tous les quartiers et en présentent tous les aspects. Bâtiments, places, équipements publics, projets en cours ou parcelles à vendre, l’ensemble des informations nécessaires sont désormais disponibles en quelques clics. Chaque visiteur dispose également d‘un panorama complet de

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l’histoire du site, de sa conversion en nouveau quartier urbain et peut aussi accéder à l’intégralité des données regroupant les sociétés, les services, les commerces et les équipements de loisirs déjà nombreux sur le site. « Nous avons souhaité que le nouveau site Web puisse refléter, à travers son contenu, mais aussi son design, toute la diversité et la modernité présente à Belval. Les visiteurs ont ainsi la possibilité de se plonger dans l’histoire et dans l’actualité mais aussi dans le futur de Belval. Nous voulons, au-delà d‘une visite virtuelle, donner à chacun l’envie de découvrir sur place « la vraie

Autre nouveauté, une possibilité d’abonnement via RSS est offerte aux utilisateurs qui souhaitent être régulièrement informés sur les dernières actualités du site. Des formulaires de contact sont également disponibles pour toute information concernant les possibilités d’investissements ou la location de surfaces d’activités. « Notre nouveau site web marque une nouvelle étape dans le développement de Belval. Depuis longtemps la vie a repris ses droits à Belval. De nombreux centre de recherche, de nombreuses sociétés ou institutions se sont installées. Dans le secteur résidentiel, l’offre existante est très diversifiée, de nouveaux programmes sortent de terre. C’est précisément cette dynamique que nous voulons montrer à travers cette vitrine qu’est notre nouveau site web » déclare Vincent Delwiche, Directeur d’Agora. 


Commune d’Ettelbruck Entretien avec

Jean-Paul Schaaf Ettelbruck, avec ses 8.200 habitants, est la plus grande Ville des Ardennes luxembourgeoises. C’est une ville multiculturelle dans laquelle 42% des habitants proviennent de 54 nationalités différentes. Ville touristique, culturelle, agricole, commerciale et bancaire, elle offre en plus un centre hospitalier général régional ainsi que de nombreuses institutions scolaires. Jean-Paul Schaaf, député maire de la commune, est inscrit sur les listes du CSV. Marié et père de 3 enfants, il a exercé le métier d’assistant social jusqu’au moment où il a été nommé à la Chambre des Députés. Il a accepté de nous rencontrer pour nous parler des projets en cours dans sa commune. Où en est votre PAG ? Jean-Paul Schaaf : Notre PAG a été refait il y a seulement 10 ans et avait été approuvé en 2004. Il n’y a donc pas beaucoup de nouvelles réflexions à mener et il reste assez de place constructible. Nous réalisons en ce moment l’inventaire des « bâtiments dignes de protection » afin de les inclure dans le PAG selon la disposition de 2011. A cela s’ajoutent la distinction quartier existant/ nouveau quartier et les incidences sur l’environnement qui sont en cours. Nous allons profiter du nouveau PAG pour essayer de régler le problème de la circulation aux heures de pointe. Que comptez-vous faire pour juguler le trafic routier dans Ettelbruck ?

Jean-Paul Schaaf : Nous avons fait réaliser un concept régional de mobilité par un le bureau spécialisé KOMOBILE dans l’intérêt de la Nordstad. Cette étude, qui sera présentée en cours de l’hiver, comprend entre autres une proposition pour l’axe ferroviaire entre la gare d’Ettelbruck et Diekirch. Nous avons donc choisi le même bureau pour affiner le concept régional à l’intérieur de notre commune. Ce concept local de mobilité sera réalisé dans le courant de l’année 2013 en associant les citoyens aux discussions.

Avez-vous des projets de construction de nouveaux lotissements ?

Reste à dire que nous souffrons de la circulation des régions limitrophes en expansion rapide. Nous insistons à une réalisation rapide du contournement reliant Ettelbruck à Feulen.

Cela dit, le plus grand projet est le renouvellement du quartier de la Gare.

Jean-Paul Schaaf : Nous avons un lotissement de 80 unités d’habitation en cours de construction et 2 lotissements en planification ; l’un porte sur 51 et l’autre sur 91 unités d’habitations. Ces développements nous apporteront un développement démographique de plus ou moins 500 habitants. Un troisième projet PAP avec quelque 140 unités est en phase de préparation.

En quoi consiste exactement ce projet ?

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Jean-Paul Schaaf : Il s’agit d’un projet de l’Etat avec la construction d’un passage souterrain pour la circulation routière du quartier de la gare, un nouveau bâtiment voyageur, une nouvelle gare routière, un park & ride, meilleure accessibilité des quais ferroviaires, nouveau commissariat de police, etc. S’y ajoutera une partie privée sur un terrain adjacent. Le financement se fera par un projet de loi qui sera déposé fin 2013. Il porte sur 50 millions d’euros. Et pour la partie privée du projet ? Jean-Paul Schaaf : Il s’agit d’un projet de réaménagement du site actuellement occupé par De Verband. La coopérative agricole a lancé un

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concours d’architectes pour transformer son site en développement urbain mixte lorsque son nouveau centre de production à Perl sera opérationnel. Disposez-vous de suffisamment d’infrastructures scolaires et périscolaires ?

Jean-Paul Schaaf : Nous avons suffisamment de place dans nos écoles. Si le nombre d’élèves augmentait, nous aurions la possibilité de faire des extensions à chacune de nos écoles existantes. A cet effet, nous avons acheté un immeuble donnant sur la cours d’école de notre école primaire.


Notre défi est lié à l’accueil des enfants en maison relais. Nous avons ainsi prévu de construire une nouvelle maison relais d’une capacité de 300 places située non loin de deux de nos bâtiments scolaires. Et en ce qui concerne les commerces ? Jean-Paul Schaaf : Nous avons tout ce qu’il faut à Ettelbruck et nous sommes heureux que les autorisations de bâtir aient été accordées au projet Monopol. L’activité commerciale est très importante pour nous, c’est pourquoi nous avons décidé d’allouer un budget à la promotion de nos commerces et des différentes manifestations qui ont lieu sur notre territoire. Quelques mots pour conclure ? Jean-Paul Schaaf : J’aimerais conclure sur la Nordstad. Il est très important que notre région se développe de façon coordonnée.

La création d’une zone artisanale régionale par les 6 communes de la Nordstad est à mon avis un grand pas dans le bon sens. Nous avons besoin d’attirer des entreprises sur notre territoire. Il est vital d’avoir des

emplois tant pour notre population que pour la région. En travaillant de façon coordonnée au niveau communal et régional, nous nous donnons les moyens de nous développer de façon harmonieuse afin de faire progresser la qualité de vie pour nos habitants. n

Ville d’Ettelbruck

B.P. 116 L-9002 Ettelbruck T: 81 91 81 - 1 F: 81 91 81 - 364 Email :commune@ettelbruck.lu www.ettelbruck.lu

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Nouvelle version de l’application « Ketterthill » sur iPhone® et iPad®

A l’occasion de la dernière journée mondiale du Diabète du 14 novembre 2012, dans le cadre de l’amélioration continue des services proposés aux patients et aux médecins et afin de contribuer au développement des outils s’inscrivant dans le programme e-Santé du Gouvernement, les laboratoires Ketterthill ont le plaisir d’annoncer la publication d’une nouvelle version de son application « Ketterthill » pour iPhone® et iPad® disponible sur l’AppStore d’Apple. Depuis plusieurs années, via le site web www.ketterthill.lu, les laboratoires Ketterthill proposent aux médecins d’accéder en temps

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réel aux résultats d’analyses de leurs patients grâce à l’interface Cyberlab®. En 2008, les patients ont également pu bénéficier d’un accès en ligne à leurs résultats d’analyses grâce à la solution web iLab® qui constitue un véritable dossier médical biologique contenant tout l’historique des données du patient. En 2009, l’outil web Cyberlab® à destination des médecins a évolué vers la prescription électronique et son intégration dans les logiciels de gestion de cabinets médicaux utilisés au Luxembourg.

En 2010, en complément de l’accès « desktop », patients et médecins ont bénéficié d’un accès mobile sécurisé en 3G ou en WiFi aux données médicales via l’application Ketterthill sur iPhone®. Aujourd’hui en 2012, une nouvelle version de l’application « Ketterthill » est disponible. Aux fonctionnalités existantes comme les résultats d’analyses et leur historique, l’interface intuitive et une connexion sécurisée, la portabilité de l’application sur iPad® ajoute de nouvelles fonctionnalités parmi lesquelles :


è L’impression des résultats pour les patients directement depuis l’interface de consultation è L’annuaire des professions de santé (médecins, dentistes, kiné etc…) permettant une recherche par nom, ville et spécialités médicales et une intégration des coordonnées (adresse, téléphone) dans ses propres contacts è Le module « Carnet de suivi du patient diabétique » permettant de consigner les résultats de glycémie effectués par les patients dans le cadre de leur autocontrôle à domicile, d’accéder aux valeurs de l’HbA1c

utile au suivi du traitement et de transmettre ces informations au médecin traitant Pour toute information supplémentaire veuillez scanner le QRCode ci-dessous ou consulter directement la page « Santé Mobile » du site internet www.ketterthill.lu/ santemobile. n Dr Jean-Luc Dourson Directeur des Laboratoires Ketterthill

Siège: 37, rue Romain Fandel • B.P.143 • L-4002 Esch-sur-Alzette Tél. (+352) 488 288 -1 • Fax: (+352) 488 288-306

E-mail: info@ketterthill.lu • www.ketterthill.lu • www.llam.lu

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Sogeti Entretien avec

Yves de Beauregard Sogeti est l’un des leaders des services informatiques et d’ingénierie de proximité, spécialisé dans la gestion des applicatifs et des infrastructures (application and infrastructure management) et le conseil en technologies (high-tech engineering) qui emploie plus de 20.000 collaborateurs professionnels dans 15 pays, répartis dans plus de 100 implantations en Europe, aux Etats-Unis et en Inde.

Pouvez-vous vous présenter en quelques mots à nos lecteurs ? Yves de Beauregard : Français d’origine, j’ai fait toute ma carrière au Benelux dans le monde l’IT. J’ai rejoint Sogeti pour prendre la direction de l’entité Belux, il y a un peu plus de trois ans. Comment définir simplement votre activité ? Yves de Beauregard : Nous sommes là pour que nos clients puissent utiliser au mieux leur équipement informatique et augmenter la productivité de leurs collaborateurs par une meilleure utilisation des outils informatiques.

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Au Luxembourg, Sogeti est la première société IT du pays. Elle emploie plus de 500 collaborateurs et génère plus de 40 M€ de chiffre d’affaires. Accréditée PSF pour le secteur financier, elle compte plus de 100 références actives dont de nombreux clients prestigieux (les institutions européennes, de grandes banques, …). Rencontre avec Yves de Beauregard, Chief Executive Officier BeLux. Pour ce faire, nous sommes actifs dans 3 métiers : les applications, les infrastructures, et les tests. Pour ces 3 métiers, nous nous sommes spécialisés dans 7 domaines clés. Chacun de ces domaines est supporté par un de nos Expert Leaders. Celuici a pour mission de s’assurer que notre société dispose d’un maximum d’expertises technique et métier, de comprendre les évolutions du marché,

de définir des solutions novatrices et créatives de valeur répondant parfaitement aux attentes des clients dans leur domaine. Quelle est l’impulsion que vous avez voulu donner en prenant la tête de Sogeti BeLux ? Yves de Beauregard : Il y a trois ans nous avons pris la décision de faire évoluer la stratégie de la société


en glissant d’un leadership volume à un leadership qualité, ce qui a été apprécié et reconnu par le marché. A quels niveaux évaluez-vous cette reconnaissance ? Yves de Beauregard : Tout d’abord au niveau de nos alliances. Nous avons ainsi physiquement mis le Luxembourg sur la carte de Microsoft. Ensuite vis-à-vis de nos clients, nous avons reçu le prix ITone « IT Company of the year » fin 2011 décerné par plus de 50 CIOs de la place. Également vis-à-vis de nos employés, nous faisons tous les ans des enquêtes de satisfactions auprès de nos 500 employés et jamais la satisfaction n’a été aussi bonne auprès de nos collaborateurs luxembourgeois. Enfin, last but no least, notre chiffre d’affaires a progressé de façon conséquente. Nous sommes donc dans une spirale positive d’amélioration continue. Qui sont vos clients ? Yves de Beauregard : Historiquement nos clients sont surtout des grands comptes mais nous proposons aussi de plus en plus nos services aux PME, bureaux d’étude, bureaux d’architectes, etc. Nous avons développé des offres dédiés à ce type d’entreprises. Notre force est de leur proposer un interlocuteur unique qui puisse répondre à une très grande partie de leurs besoins en informatique. Comment voyez-vous le développement de votre activité ? Yves de Beauregard : Si les domaines de l’application et de l’infrastructure sont nos fers de lance, l’activité Test deviendra probablement à court terme l’un de nos piliers au Luxembourg.

Les 7 domaines d’expertise de Sogeti : è Desktop / Workplace : Il s’agit de s’assurer que les collaborateurs d’une entreprise disposent d’un environnement de travail conforme et sécurisé. De celui-ci dépend leur agilité, leur capacité à interagir facilement avec leurs collègues. Un bon environnement de travail peut leur faire gagner de précieuses minutes sur leur journée. è Cloud / Data Center : L’enjeu des réductions de coût versus l’augmentation de la qualité des services, de l’optimisation des structures ou de la prise de conscience de l’impact environnementale (Green IT) sont des aspects de gestion maîtrisés et contrôlés. Optimisation de l’infrastructure, consolidation par l’intégration des techniques virtualisées ou par le contrôle des équipements et des services offerts, Sogeti met à la disposition de ses clients un ensemble de services d’amélioration, de rationalisation, de surveillance et de monitoring ou encore d’externalisation de certaines de ses activités. è Mainframe : Pour de nombreuses sociétés, la centralisation des données reste un élément clé de leur IT. Elles ont cependant besoin de la faire évoluer, d’en simplifier la gestion, le traitement des licences, les activités prévisionnelles, … Sogeti peut être d’une aide précieuse et guider ses clients dans l’utilisation de leur mainframe pour de nouvelles applications. è Application development & management : Il s’agit de créer ou de faire évoluer des applications dédiées aux entreprises. è Business intelligence & Statistics : Sogeti aide son client à bien utiliser les informations disponibles autour de lui. Ces informations influeront ses décisions stratégiques, ses objectifs, l’évolution de sa société… è Collaboration & Content management : Le monde de l’internet a drastiquement évolué au cours des dernières années. Web 2.0, réseaux sociaux, e-commerce, communities, … Toute société se doit d’entrer dans cette nouvelle ère et d’utiliser les technologies nouvelles afin de permettre à ses collaborateurs de mieux interagir à la fois entre eux mais également avec ses clients et d’améliorer ainsi les processus métiers. Sogeti l’a bien compris et propose des solutions et approches innovantes pour en faire un succès pour une société. è Testing : Le testing est un domaine d’une importance stratégique car il permet de garantir l’expérience utilisateur que l’entreprise va offrir à ses collaborateurs, clients, partenaires, … Sogeti a de tout temps reconnu l’importance du testing et développé des méthodes et solutions dont toute entreprise peut tirer profit.

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Il faut bien comprendre que dans la phase de développement d’un produit ou d’un concept, le coût du non-test est souvent exponentiellement plus grand que le cout du test. Prenons l’exemple d’un supermarché qui propose un service de vente en ligne. Si son service online n’est pas parfait de suite, il perdra des clients, du chiffre d’affaires et ternira sa réputation. On se rend de plus en plus compte que la non-qualité coûte beaucoup plus cher que la qualité. Cela fait plus de 15 ans que Sogeti développe une expertise dans le test. Nous avons créé une méthodologie nommée TMap qui peut être comparée à la certification ISO du Test. Notre méthode porte aussi bien sur le test du point de vue technique que fonctionnel. Nous sommes aujourd’hui les seuls à apporter cette maturité dans le Test. Quelques mots pour conclure ? Yves de Beauregard : Nous sommes aussi bien capables de créer du

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sur-mesure que de proposer des applications et solutions standards. Nous veillons à ce que nos solutions et services présentent le meilleur retour sur investissement possible. Notre objectif est de continuer à apporter le

Sogeti Luxembourg Route de Longwy 36 L-8080 Bertrange Tel.: +352 31 44 01 Fax: +352 26 31 12 92 www.sogeti.lu

meilleur d’un point de vue rentabilité et productivité pour nos clients. Nous voulons rester un partenaire fiable tant du point de vue de l’expertise, que de la qualité ou du respect des délais. n


Commune de Steinfort Entretien avec

Jean-Marie Wirth

« Notre ambition est de développer Steinfort pour en faire un réel centre de développement régional »

Située dans le canton de Capellen et le district de Luxembourg, Steinfort s’étend sur 12,2 km² et compte environs 4.700 habitants. De toutes les agglomérations de la commune de Steinfort, Hagen et Grass ont su conserver un caractère rural, tandis que Steinfort et Kleinbettingen ont été marqués un essor économique dû à l’industrie du fer et à la construction du rail. Steinfort, en tant que chef-lieu de l’ouest du pays, s’est développée en localité moderne qui conjugue dynamisme économique et qualité de vie. Rencontre avec son bourgmestre, Jean-Marie Wirth.

Comment vous sentez-vous dans votre fonction de bourgmestre maintenant que vous avez un peu de recul ? Jean-Marie Wirth : Je me sens très bien. La tâche est variée et passionnante. Cela dit, dans l’idéal il faudrait être bourgmestre à temps plein car le travail ne manque pas. Pour ma part, j’exerce 23


encore le poste de chargé de direction du CIPA de Bofferdange. En plus je suis président dans deux des syndicats de la commune de Steinfort, à savoir l’hôpital intercommunal de Steinfort et du Zoning artisanal régional de l’ouest (ZARO). Je n’ai pas le temps de m’ennuyer, d’autant que je suis marié et père de deux enfants de 8 et 11 ans! Comment voyez-vous le développement de Steinfort au travers de votre nouveau PAG ? Jean-Marie Wirth : Notre PAG avait été approuvé en 2010 d’après la loi de 2004. Cela dit, nous allons devoir le revoir pour y porter différentes modifications suite au changement de la loi sur les PAG de 2011. Notre ambition est de développer Steinfort pour en faire un réel centre de développement régional. Nous voulons un développement harmonieux avec des habitations, des espaces pour les entreprises, des services sociaux et de proximité, etc. 24

Quels sont les grands projets en cours à Steinfort ? Jean-Marie Wirth : Nous avons en planification deux grands projets PAP à Steinfort et un autre à Kleinbettingen. Ce dernier est un projet qui a fait l’objet de nombreuses réunions avec les habitants et pour lequel sont organisé des consultations avec différents bureaux d’architectes. Les procédures vont pouvoir démarrer. A Steinfort, nous avons un projet PAP portant sur 4 hectares rue de Kleinbettingen et un autre portant sur 5 hectares route de Luxembourg: le Äischzenter. Ce dernier était fortement discuté avec les promoteurs afin de réduire la densité et de garantir une implémentation harmonieuse dans l’environnement. Ces trois projets sont des développements énormes pour lesquels de nombreuses infrastructures devront être mises en place.

A côté de cela, il y a aussi des projets plus modestes comme celui près de l’hôpital. Disposez-vous de suffisamment de place dans vos infrastructures scolaires et périscolaires ? Jean-Marie Wirth : Nous accueillons sur notre territoire de nombreuses jeunes familles avec enfants. Pensez que nous venons de planter plusieurs arbres pour 144 naissances les 3 dernières années ! Si nos écoles sont suffisantes, le défi se situe plutôt au niveau de l’accueil des enfants dans la maison relai, laquelle était planifiée trop petit dès le départ. Notre maison relais accueille 164 enfants et nous servons jusqu’à 200 repas à midi. Nous avons prévu de construire une annexe à notre maison relais qui sera opérationnelle, nous l’espérons, en 2014/2015.


Et en ce qui concerne le traitement des eaux usées ? Jean-Marie Wirth : Nous sommes membres du SIDERO et nous travaillons avec les communes limitrophes, y compris Arlon, pour voir où les eaux pluviales se déversent. C’est un problème qui est abordé au niveau régional dans le groupe de travail «Intereg IV» Disposez-vous de suffisamment d’infrastructures sportives ? Jean-Marie Wirth : Nous venons de déposer un projet au Ministère des Sports pour construire un nouveau hall des sports. Nous avons visité de nombreux sites au Luxembourg et en Allemagne pour voir ce qu’il convenait de faire et surtout de ne pas faire. Notre première approche est de visé économique et non pas architectural. Nous avons commencé par établir un concept économique, à savoir un plan quinquennal, et ensuite nous avons regardé ce que nous pouvions faire de mieux en respectant notre budget. Nous construirons donc un centre sportif à vocation régionale avec un triple hall et une piscine comprenant 2 bassins de natation. Nous aimerions qu’il puisse ouvrir en 2017. Par la suite, nous pensons amener les clubs de tennis et de foot sur le même site afin de regrouper tous les sports au même endroit, question d’efficience et d’efficacité organisationnelle, économique et écologique. Avez-vous d’autres projets pour les années à venir ? Jean-Marie Wirth : Nous avons la Villa Collart, villa des deux frères qui étaient jadis propriétaire de l’usine de Steinfort. Une partie abrite la maison des jeunes et l’autre a été complètement laissée à l’abandon. Il faudra absolument restaurer cette maison et pourquoi pas en

faire une seule et même structure. La vocation devra encore être discutée. Sinon, en 2014, nous allons entamer la rénovation du Moulin de Kleinbettingen. Nous avons pour ce lieu une vision pédagogique incluant de la petite restauration voir une micro-brasserie. Quelques mots pour conclure ? Jean-Marie Wirth : J’aimerais, avant de conclure, avoir quelques mots pour notre personnel communal qui fait un excellent travail et qui s’implique dans l’amélioration continue des services offerts à nos citoyens. Avec la délégation du personnel, nous avons mis en place un horaire mobile et nous multiplions les réunions pour que chacun se sente bien dans son travail. Steinfort est une commune très dynamique dans laquelle règne une excellente qualité de vie à tous les niveaux. Cela dit, d’une façon générale, nous aurions besoin, pour mieux nous développer, que la simplification administrative passe du concept à la réalité. n

Administration communale de Steinfort 4, Square Patton L-8443 Steinfort Adresse postale: B.P. 42 L-8401 Steinfort Tél.: 399 313-1 Fax: 390 015 Email: info@steinfort.lu www.steinfort.lu

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Cellon

Une révolution dans la culture des cellules et des tissus Entretien avec

Richard Fry

Pouvez-vous vous présenter en quelques mots à nos lecteurs ? Richard Fry : Cellon a été fondée en 1987 pour fournir des produits et des services à l’industrie biopharmaceutique. Nos clients ont des besoins très pointus au niveau de la qualité et de la traçabilité. En tant que fournisseurs de l’industrie pharmaceutique, nous nous sommes aperçu qu’il n’existait pas de contenants type flacons et bouteilles de très haute qualité sur le marché. Fort de cette constatation, nous avons décidé de lancer au Luxembourg une usine de production de bouteilles et bonbonnes de très haute qualité dédiés à l’industrie pharmaceutique. De quoi se compose votre gamme de produits ? Richard Fry : Nous produisons ici une gamme de 14 bouteilles et bonbonnes d’une qualité unique au monde. Nous produisons aussi des systèmes d’assemblage à façon, étudiés pour répondre aux besoins spécifiques de nos clients. Nos produits sont dédiés au stockage et au transport de vaccins, milieu de culture, et autres solutions stérile pharmaceutiques. Quelles sont les différences entre vos flacons et les flacons standards ? Richard Fry : La première différence est visuelle. Nos flacons sont d’une qualité supérieure à tout ce qui se fait

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Luxembourg. D’abord, le pays a une position centrale, à 4h de nos principaux clients français, allemands et belges. Ensuite, il y a ici une véritable culture de la qualité qui est très importante pour une production haut-de-gamme comme la nôtre. Enfin, nous avons la chance de trouver ici facilement une maind’œuvre multilingue, ce qui est vital dans notre activité. Quels sont, pour conclure, vos objectifs pour les années à venir ?

sur le marché. Ils sont parfaitement transparents et ont un bouchon à double sécurité. Ensuite, notre grande force est de proposer à nos clients une sécurité et une traçabilité totale. C’est-à-dire ? Richard Fry : Toute notre gamme de bouteilles et bonbonnes PharmaTainer™ est depuis peu certifiée «propre», selon le standard USP 788. Nous avons mis en place un système efficace de gestion de la qualité (SMQ) afin d’assurer une traçabilité totale et un contrôle régulier des travaux générant à chaque fois la production des documents adéquats. Cellon a mis au point un système d’amélioration continu de la qualité conforme aux exigences de l’ISO 9001:2008.

Quelle différence cela fait-il ? Richard Fry : Nous ne vendons pas qu’une bouteille ou un flacon mais aussi tous les tests et toute la documentation qui va avec. Nous sommes à ce jour la seule entreprise du secteur à proposer des flacons certifiés propres pour chacun de ses éléments. Autrement dit, nos flacons répondent aux normes les plus strictes en œuvre dans les entreprises pharmaceutiques. Quels sont les raisons qui vous ont poussé à construire votre unité de production au Luxembourg ? Richard Fry : Il y a beaucoup d’avantages pour une entreprise comme la nôtre à être situés au

Richard Fry : Notre objectif à court terme est d’avoir une production continue, notamment pour notre gamme produits PharmaTainers standard.. Au niveau financier, nous visons l’équilibre d’ici un à deux ans. A long terme, notre objectif est de fidéliser notre clientèle grâce à la qualité de nos produits. n

CELLON S.A ZAE Robert Steichen 16, rue Héierchen L-4940 Bascharage Tél.: +352 26 33 731 Email : sales@cellon.lu www.cellon.lu

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Entretien avec Pierre Wolff directeur

Vos formations ont-elles le succès escompté ? Pierre Wolff : Pour l’instant notre retour d’expérience est très positif. Nous avons eu plusieurs cycles de formation qui ont connu un franc succès. Citons par exemple nos 2 cycles de conseiller en énergie pour les bâtiments d’habitation à l’issue desquels 17 personnes ont été certifiées. Les sessions de formation sur le bilan carbone ont également été bien visitées et nous avons déjà préparé notre nouveau plan de formations. Quelles sont les formations à venir ? Pierre Wolff : Nous avons prévu de nouvelles formations sur le passeport

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L’energieagence prend ses racines dans l’Agence de l’Energie S.A. qui a été créée en 1991 et réformée en 2008, date à laquelle elle s’est scindée avec d’une part myenergy, un GIE subventionné à 100% et d’autre part l’« energieagence ». Les actionnaires de l’energieagence sont l’Etat du Grand-Duché de Luxembourg, représenté par le ministère de l’Economie et du Commerce extérieur et par le ministère du Développement durable et des Infrastructures, ainsi qu’Enovos Luxembourg S.A. et la Société électrique de l’Our S.A.. L’energieagence est, à côté de l’Etat du Grand-Duché de Luxembourg, membre fondateur de myenergy (GIE). Par ailleurs, l’energieagence est partenaire de MyClimateLux et du fonds nova naturstroum ainsi qu’actionnaire des parcs éoliens «Gemeng Hengischt», «Kehmen-Heischent» et «Burer Bierg». La société est active dans trois principaux domaines : le conseil en énergie, la gestion de l’énergie et la formation. Rencontre avec Pierre Wolff, directeur énergétique, dont une spécialement dédiée à l’approfondissement des connaissances y afférentes. Nous aurons également une nouvelle formation de conseiller en énergie en langue allemande. Nous allons aussi continuer à développer les formations dédiées à la maison passive. Ces dernières connaissent depuis l’an dernier une forte demande qui devrait encore être renforcée par l’évolution de la législation en ce sens.

Nous avons enfin de nouveaux projets de formation, comme par exemple une sensibilisation à la norme ISO 50001 relative au management de l’énergie. Qu’en est-il de votre activité de conseil ? Pierre Wolff : Il y a clairement un vide en ce moment dans cette activité car nous sommes en attente du nouveau règlement sur les primes et subventions. Le règlement actuel allant jusque fin 2012, on constate une position d’attente des clients qui clairement postposent


leurs investissements en faveur des économies d’énergie dans leur habitat. En quoi consiste votre activité d’audit énergétique ? Pierre Wolff : Nous avons créé un partenariat avec Enovos afin de réaliser des audits énergétiques et des bilans carbone pour l’industrie d’une part, et pour les bâtiments d’autre part. Dans les deux secteurs, l’audit énergétique est la première étape nécessaire avant toute action d’amélioration des performances énergétiques. Seule une bonne connaissance de la situation énergétique permet de mettre en place une politique efficace de réduction des consommations. Au niveau de l’industrie et des PME, un audit montre souvent que l’on peut gagner 10 à 15 % sur sa facture sans le moindre investissement matériel. Nous avons mis en place 2 types d’audit, le standard et le détaillé. L’audit énergétique standard vise à une évaluation rapide du potentiel d’économies d’énergies et à définir les premières recommandations de travaux simples à mettre en œuvre. L’audit détaillé, quant à lui, permet de proposer des programmes d’économies d’énergie. Il doit permettre au maitre d’ouvrage de décider du programme d’investissement approprié pour améliorer ses performances énergétiques.

A notre niveau nous n’agissons pas sur les processus industriels mais nous cherchons plutôt à valoriser les pertes énergétiques par de la récupération de chaleur et travaillons sur l’efficacité énergétique des bâtiments industriels. Le travail que nous effectuons peut tout à fait entrer dans le cadre d’une démarche ISO 50001.

A titre d’exemple, nous avons, en partenariat avec Enovos, été retenu suite à une soumission lancée par la Ville de Luxembourg pour réaliser les audits énergétiques de 5 bâtiments des services de la ville.

Avez-vous la même approche pour les bâtiments tertiaires ?

Pierre Wolff : Je terminerais en détaillant un peu notre formation de planificateur maison passives. Il s’agit d’un service qui concerne les particuliers et les architectes et qui vise à accompagner la mise en œuvre d’un projet passif. Cette formation aborde le contrôle et l’assistance pendant la phase des offres, le passeport énergétique, le calcul des ponts thermiques, les Blower-door test, les rendez-vous et visites de chantier, ainsi que l’aide à l’établissement des formulaires de demandes de subsides. Cette formation comprend plusieurs options et répond tout à fait à la demande actuelle du marché constructif. 

Pierre Wolff : L’approche est strictement la même.Nous commençons par réaliser un balayage du bâtiment en identifiant tous les gisements d’économie possible. Nous demandons par exemple les consommations des 3 dernières années ainsi qu’un schéma des installations techniques. Ensuite, nous faisons le tour du site avec un responsable. Cela nous permet d’avoir une bonne première idée et de présenter nos premières préconisations à la direction de l’entreprise. Si la direction de l’entreprise décide d’investir pour optimiser ses installations, nous réalisons un audit détaillé.

Quelques mots pour conclure ?

Avez-vous du succès dans l’industrie ? Pierre Wolff : Nous avons finalisé 3 projets concrets dans l’industrie et avons un franc succès dans ce domaine. Il faut dire qu’en général on part de zéro. Il y a donc des économies substantielles à réaliser et les retours sur investissement sont rapides.

Energieagence SA 60A, rue d’Ivoix - L-1817 Luxembourg Tél. : 40 65 64 - fax : 40 65 64 - 2 Email: info@energieagence.lu - www.energieagence.lu

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Le spécialiste luxembourgeois de la technique du bâtiment et des énergies alternatives Eberhard Pütz

Fondée en 2003, la société W.P.S. Luxembourg est issue de l'entreprise Nickel Luxembourg qui fût créée en 1990 par le groupe Allemand Heinrich Nickel GmbH de Betzdorf. Depuis les dirigeants Dieter Wissmeck, Eberhard Pütz et Patrick Schmit, qui ont racheté la société au groupe Vinci, ont réussi, avec l'apport de leurs collaborateurs à intensifier et élargir les activités de la société et à en faire l'une des références au Luxembourg et dans la Grande Région en matière d'Energies Renouvelables et de la Technique du Bâtiment. Aujourd'hui l'entreprise fait partie de la «WPS-Gruppe» qui regroupe les sociétés WPS Technique du Bâtiment basée à Cessange au Luxembourg, WPF Solutions Electriques également de Cessange et WPS Deutschland basé au centre de compétences à Perl-Besch ainsi qu'à Kirchen en Allemagne. Le groupe agit ainsi comme entreprise générale technique et occupe 140 personnes tout en réalisant un chiffre d'affaires de plus de 25 mio. d'Euros. Tout en restant fidèle à ses origines qui sont la climatisation, la ventilation, le sanitaire, le chauffage ainsi que le froid et la régulation; bref la technique du bâtiment; l'entreprise n'a pas omis de rester attentive aux évolutions récentes en matière de Responsabilité Environnementale et Sociétale. Soucieuse d'apporter des solutions effectives et cohérentes, l'entreprise accorde depuis longtemps une attention particulière à l'utilisation rationnelle de l'énergie et par conséquent aux énergies alternatives. Ainsi les filières biométhanisation, pompes à chaleur et techniques solaires ont été développés ces dernières années et font aujourd'hui partie intégrante des solutions WPS. 30 30 64

Cactus Mersch Partenaire fiable du groupe Cactus de longue date en matière de technique du bâtiment en ce qui concerne la réalisation de nouvelles constructions, améliorations et maintenance technique d’installations, W.P.S. a eu la chance de pouvoir participer au renouveau du Cactus Mersch. Le magasin de Mersch est un projet-phare en ce sens qu'il s'agit du premier magasin du groupe à adapter et présenter le nouveau concept de Cactus en termes d'architecture, de design et de vente. Dans le cadre des travaux de transformation la surface de vente est passée à 3.500 m2, donnant plus d'espace aux produits frais et augmentant le nombre de références à plus de 30.000.


Dans le cadre de cette transformation, qui était particulièrement revendicatrice vu que le magasin devait rester en plein état de fonctionnement et ouvert aux clients pendant toute la durée des travaux, W.P.S. a refait et amélioré une grande partie de la technique du bâtiment de l'ancienne partie du bâtiment et monté notamment les installations de ventilation, de chauffage et de climatisation de la nouvelle partie du magasin et des petits commerces. Cactus, tout comme W.P.S., toujours soucieux d'employer du matériel à la pointe de la technologie tant

en termes techniques qu’écologiques, a renouvelé l'installation de production et de distribution de froid de confort, y compris collecteurs, cassettes et aérothermes, le tout avec ses tuyauteries et isolations tant à l'intérieur du supermarché, que dans le hall ou chez les commerces locataires. Comme une chaudière à condensation moderne était déjà en place, W.P.S. a pu se concentrer sur la distribution et la gestion de la chaleur et a installé le réservoir-tampon, la détection gaz ainsi que toute la périphérique et la distribution de la chaleur dans les magasins et galeries.

Or, l'effectivité économique et écologique d'une installation ne peut être garantie que si les paramétrages et la conduite de celleci sont optimisés. Voilà pourquoi le département régulation de la société W.P.S. a été chargé de mettre en place et de programmer la technique de régulation pour l'ensemble des installations. Les installations mises en place par W.P.S., combinées aux éléments architecturels garantissent ainsi une atmosphère agréable et une toute nouvelle sensation d'achat aux clients de Cactus. .../

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même de fournir l'énergie demandée, quelle qu'en soit la raison (maintenance, accident, force majeure) la chaudière prend la relève.

Sudcal W.P.S. a eu la chance de pouvoir réaliser, en collaboration avec Cofely Services S.A. et pour le compte de la société Sudcal S.A.; gestionnaire et propriétaire du réseau de chaleur et des infrastructures; la chaudière d'appoint ainsi que régulation et alimentation en fioul et la station de pompage qui assure la distribution de la chaleur sur la totalité des 11 km du réseau de chaleur. L'énergie qui alimente le réseau est générée par la centrale thermique «Twinerg» à Esch-Raemerich. Il s’agit d'une centrale du type Turbine Gaz Vapeur (TGV) qui se sert de gaz naturel comme énergie primaire et est particulièrement efficace puisque cette technique permet la récupération d'énergie à différents points du processus sous différentes formes.

Forte d'une puissance de 20 MW et lourde de plus de 100 tonnes cette chaudière à eau chaude de marque LOOS délivre assez d’énergie pour maintenir la fonction du réseau à tout moment. La chaudière peut être alimentée soit au gaz naturel soit au fioul et est équipée, afin de garantir la meilleure efficacité énergétique, d'un échangeur de chaleur de 480kW qui récupère encore plus d'énergie thermique sur les gaz d'échappement de l'installation.

La station de pompage: L'énergie fournie par la centrale énergétique est réceptionnée dans la station de pompage et ensuite réacheminée vers le réseau de chauffage urbain. Vu les remarquables puissances thermiques en jeu, l'équipement mis

Cette centrale ne délivre non seulement l'énergie thermique destinée au chauffage urbain mais permet également de produire de l'électricité qui est injectée dans le réseau public.

Twinerg

en place est assez impressionnant; notamment trois réservoirs tampon d’un volume de 105 m3 chacun, la station d'expansion centralisée composée de 5 vases d'expansion de 10.000 litres chacun, les pompes et la centrale de traitement de l'eau.

Service / Maintenance Les installations techniques sont des biens d'investissement à long terme très complexes et il est important de préserver intégralement leur efficacité. Afin de garantir la fiabilité et la durabilité de ses installations, W.P.S accorde autant d'importance au service après-vente qu'à la planification et à la réalisation de nouveaux projets et offre par le biais de son concept de service modulaire tout d'une même main; maintenance, inspection, remise en état et conseil dans tous les domaines de la technique du bâtiment. Techniciens du bâtiment, chauffagistes, frigoristes, installateurs sanitaires, électriciens et techniciens de régulation, fort de plus de 20 personnes, à votre écoute jour et nuit, le

Chaudière back-up 20 MW

La chaudière back-up: La chaudière d'appoint est destinée à garantir une sécurité énergétique aux consommateurs à tout moment et dans toutes les situations. Au cas où la centrale Twinerg ne serait pas à 66 32 32

Station de pompage

Bâtiments industriels

Bâtiments communaux

Bâtiments privés


département maintenance de W.P.S. met à votre disposition une équipe de spécialistes. Nous sommes aussi un partenaire compétent à votre disposition lors de modernisations, rénovations et élargissements d'installations déjà en place, notamment en vue des défis écologiques que nous devons déjà affronter aujourd'hui et allons devoir affronter dans l'avenir. Ainsi la société propose plusieurs solutions à ses clients qui couvrent tant la maintenance préventive que la maintenance corrective des différentes installations. Les intéressés peuvent choisir entre deux formules de base qui n'évitent pas que des solutions individuelles restent possibles.

etc. Toutes les opérations de maintenance sont effectuées conformément au VDMA, référence Allemande en la matière. Le contrat Omnium couvre non seulement les opérations de maintenance préventive mais également la maintenance corrective c'est-à-dire des pièces de rechange et des réparations bien définies dans le contrat. Pour les clients qui n'ont pas la possibilité de s'occuper euxmême de la conduite de leur installations, W.P.S. propose des

Les deux principales formes de contrat proposées sont le «Standard» et l’«Omnium»: Le contrat standard comprend toutes les opérations d'entretien et de maintenance préventives relatives à votre installation avec la possibilité de rajouter différentes options comme un service permanence 24/24, des tournées de contrôle, surveillance à distance,

solutions sur mesure, que ce soit par le biais d'un système de conduite/surveillance à distance ou par la mise à disposition de personnel qualifié sur base d'un contrat de maintenance. Le service après-vente de W.P.S. est à la disposition de tous, tant professionnels que particuliers et compétent dans tous les domaines de la technique du bâtiment; du chauffage à la climatisation, du sanitaire à la ventilation et de l'électricité aux énergies alternatives. Même si votre installation n'a pas été installée par W.P.S., nos techniciens et conseillers sont à votre disposition pour faire un inventaire complet de l'équipement qui servira de base pour l'élaboration d'un plan et d'une offre de maintenance. A côté des nombreux immeubles résidentiels et commerciaux, le département maintenance de W.P.S. compte parmi ses références des installations de grande échelle comme la production de froid d'une laiterie luxembourgeoise, de nombreux centres commerciaux, des instituts financiers et des objets d'utilité publique comme des écoles, des hôpitaux ou des bâtiments administratifs et techniques communaux ou étatiques

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W.P.S.-Luxembourg S.à r.l. L-2667 Luxembourg · 35-37, rue Verte Tél. (+352) 40 87 93 / 94

WPS Deutschland GmbH D-66706 Perl

WPS Deutschland GmbH, Betriebsstätte Kirchen D-57548 Kirchen/Wehbach

W.P.F. Solutions Electriques S.A. L-2667 Luxembourg

www.WPS-Gruppe.eu 67 33


Un savoir-faire « made in Luxembourg » qui s’exporte dans le monde entier

Entretien avec

Bogdan Serban Quel est votre produit phare ?

Pourriez-vous vous présenter en quelques mots à nos lecteurs ? Bogdan Serban : Epuramat est une startup luxembourgeoise fondée en 2005 et spécialisée dans les solutions de traitement des eaux ainsi que de séparation du pétrole de l’eau, sans produits chimiques et à faible consommation d’énergie. Le composant situé au cœur de nos systèmes de traitement est l’ExSep® (Extreme-Separator). Il permet de séparer en quasi-totalité les éléments solides présents dans les eaux usées. Ceci permet la diminution des charges admises sur l’étage biologique situé en aval, qui peut donc être conçu de manière plus compacte et requiert moins d’énergie pour son opération. Historiquement, les premiers essais sur cette technologie ont été réalisés en 2006/2007 et notre première commercialisation date de 2009.

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Bogdan Serban : L’un de nos produits phare est la Box4Water, une station de traitement des eaux usées complète et conteneurisée, permettant de traiter de 25.000 à 120.000 litres d’effluents par jour (125 à 600 équivalent-habitants). Cette station d’épuration décentralisée traite les eaux usées directement à leur source. Les caractéristiques de l’effluent en sortie du système répondent aux normes internationales les plus draconiennes pour le rejet direct en milieu naturel. Qui sont vos clients ? Bogdan Serban : Il s’agit de clients issus du milieu industriel qui doivent traiter de grandes quantités d’eaux usées dans des zones non reliées au réseau d’assainissement. Pour l’instant, nos clients sont principalement américains et canadiens. Dans ces pays, certains chantiers sont situés à 300 voire 500km de la station d’épuration la plus proche. Il fallait jusqu’à présent faire des allers-retours quotidiens en camion afin de traiter les eaux usées. Grace à notre station d’épuration mobile, les eaux résiduaires sont traitées directement sur place et

l’eau rejetée est propre, sans odeur ni pollution. C’est la solution idéale pour tous les sites temporaires de travail (autoroutes, barrages, sites de forage, etc) et les communautés non reliées à des stations d’épuration. Vos produits sont-ils adaptés aux stations d’épuration de nos villes ? Bogdan Serban : Nos villes ne cessent de grandir, entrainant une saturation tant des réseaux que des stations d’épuration. Nous avons donc développé des solutions de prétraitement des eaux usées dédiées aux stations d’épuration. Il s’agit de modules réalisés sous forme de conteneurs standards embarquant un ExSep® de grande taille, réalisés en inox et contrôlables à distance. Ces modules permettent d’accroître la capacité des stations existantes, en allégeant le traitement biologique, souvent surchargé. De plus, il est possible de connecter autant de modules que nécessaire afin de s’adapter à la taille et aux besoins de la station d’épuration. Les boues primaires générées sont déshydratées sur place et contiennent de nombreux éléments à forte valeur énergétique, qui peuvent servir à la production de biogaz.


Qu’apporte concrètement le système ExSep® à une station d’épuration existante ? Bogdan Serban : L’utilisation de notre technologie ExSep® comme solution de prétraitement permet d’augmenter la capacité de l’installation existante de 30 à 40%, et ce sans aides chimiques. Pour quel coût ? Bogdan Serban : Le coût d’investissement est nul pour les clients car nos modules leur sont loués et la facturation se fait en fonction du m³ de pollution traité. Non seulement nous garantissons un certain pourcentage de pollution éliminé, mais en plus nous ne faisons payer que ce qui est effectivement traité. Autrement dit, notre produit est une solution rentable pour le client.

Vous dites que l’ ExSep® fonctionne sans substances chimiques, quel est le procédé utilisé ? Bogdan Serban : Notre système n’a rien de magique. Il se base « simplement » sur la gravité et la dynamique des fluides. Nous arrivons ainsi à séparer des solides jusqu’à 25 microns. Normalement les particules polluantes qui ont une taille inférieure à 100 microns ont un temps de sédimentation très long. Elles restent en suspension. Notre système agglomère les petites particules pour en former des plus grandes qui se sédimentent. Ces particules sédimentées sont collectées au fond du système pour être ensuite extraites. C’est un système très simple mais il fallait y penser !

Quand avez-vous intégré Epuramat ? Bogdan Serban : J’ai rejoint Epuramat en juin 2010. Je viens du secteur de l’industrie automobile. J’ai du coup l’expérience des petites et moyennes séries. Lorsque je suis arrivé, il y avait 53 applications dans le catalogue Epuramat. Toutes demandaient à chaque commande un travail complet de R&D. J’ai choisi de me concentrer sur 2, puis 3 applications, afin de transformer un excellent concept en produit dédié à un marché. Le premier marché visé est celui du traitement de l’eau, le second celui du traitement de l’eau de forage, et le troisième, à venir, est la séparation du pétrole de l’eau. Aujourd’hui, la Box4Water connait un franc succès. Des modules ExSep® standardisés, de grande taille et containerisés seront commercialisés au premier semestre 2013 et nous lancerons ensuite des box destinées à séparer le pétrole de l’eau. Le pétrole de l’eau ? Bogdan Serban : Il faut savoir que lorsqu’on extrait du pétrole ou du gaz, on extrait en même temps de l’eau. Plus le puits est vieux, plus la proportion d’eau mélangée au pétrole est importante. Aujourd’hui, en moyenne, on obtient 95% d’eau pour 5% de pétrole extrait. Cette eau contient des hydrocarbures et ne peut être déversée ou réutilisée en l’état. Nous avons réalisé toute une série de tests pour séparer le pétrole de l’eau, qui se sont tous avérés concluants. Nous proposerons ainsi à moyen terme à nos clients un outil simple, sans aide chimique, sans toxicité, pour séparer le pétrole de l’eau. Une fois séparée, l’eau est

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fret. La qualité de nos produits est pour nous primordiale et l’attention que nous portons aux détails est très appréciée par nos clients. Nos box sont entièrement réalisées en inox, ce qui leur permet de travailler dans les conditions les plus extrêmes. Toutes sont contrôlables à distance et disposent d’une double mécanique. Ainsi, en cas de panne, la deuxième mécanique prend le relais et le module continue de fonctionner. Tout a été pensé de manière à concevoir un produit de très haute qualité mais facile à utiliser et à transporter.

suffisamment propre pour être réinjectée dans les puits, rejetée ou réutilisée sans risque (irrigation, eau de process). Notre module ExSep® standardisé et containerisé, quant à lui, sera bientôt décliné pour les stations d’épuration surchargées, l’extraction minière, avec toujours le même but, séparer les solides du liquide et purifier l’eau. Quels sont, selon vous, les raisons du succès de vos produits ? Bogdan Serban : Globalement, on peut dire qu’ils sont fiables, faciles d’utilisation, efficaces et surtout qu’ils offrent une solution complète aux clients sans aides chimiques et avec une faible consommation d’énergie. Tous nos produits sont transportables par camion ou par

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Quelques mots pour conclure ? Bogdan Serban : Nous sommes une petite startup luxembourgeoise qui entend se développer, en proposant des produits de très haute qualité adaptés à des marchés spécialisés. Nous comptons aujourd’hui 15 employés et nous cherchons à recruter de nouveaux talents. Nous rechercherons ainsi sous peu des assembleurs, des ingénieurs, des designers et des spécialistes du traitement de l’eau. n

Epuramat S.A. Z.I. Rue des Chaux - L-5324 Contern Tel. : 35 70 72 - 1 - Fax : 35 70 72 - 70 www.epuramat.lu


NEWS

Conférence-débat :

Comment améliorer la sécurité et la santé sur le lieu de travail ? Le lundi 22 octobre dernier, l’Inspection du Travail et des Mines en partenariat avec la Chambre des Salariés du Luxembourg a organisé une conférencedébat sous forme de « World Café » à destination des travailleurs désignés, des coordinateurs sécurité et santé et des délégués à la sécurité. Ces derniers ont été invités à trouver, ensemble, des solutions pour améliorer la sécurité et la santé au travail. Des objectifs non atteints Malgré une baisse significative des accidents de travail, l’objectif européen des 25% n’a pas été complètement atteint : « la fréquence des accidents a été réduite de 22,8% ces 5 dernières années » a rappelé Nicolas Schmit, Ministre du Travail, de l’Emploi et de l’Immigration. Avec un taux d’accidents en-dessous des 5%, le Luxembourg a fait de nombreux progrès. Cependant, cela ne suffit pas : « en 2011, le nombre moyen quotidien d’accidents était de 55. Il faut savoir que dans le monde, le travail fait plus de victimes que les conflits armés avec 6 000 morts par jour » a alerté Paul Weber, Directeur de l’Inspection du Travail et des Mines. Des pistes de réflexion pour améliorer la sécurité et la santé au travail « Seule une action concertée entre l’employeur, le délégué à la sécurité, le travailleur désigné, le coordinateur sécurité-santé, les médecins du travail, les salariés et le gouvernement permettra d’atteindre l’objectif 0 accident » a continué Paul Weber. Dès lors, les participants ont été invités à réfléchir, en groupe, sur 3 questions clés :

De g. à dr. M. Kinn, M. Steffes, M. Goerend, M. Weber, M. Schmit, M. Treichel, M. Bruch, M. Hamer, M. Gol.

 Quelles actions concrètes doivent mettre en place les partenaires sociaux, avec le soutien du gouvernement, pour atteindre l’objectif 0 accident ?  Quelles mesures peut-on prendre pour accorder la même attention aux maladies psychosociales qu’aux autres problèmes de santé et de sécurité au travail ?  Que peuvent faire les acteurs de la sécurité et de la santé en entreprise pour assurer, ensemble, une analyse des risques continue ? Une participation active Après 3 sessions de 20 minutes pour réfléchir à ces questions, les groupes ont rapporté leurs conclusions à l’assistance. Il est ressorti de ces débats qu’une collaboration à tous les niveaux, une prévention et une sensibilisation plus accrue, une formation commune et un système de management sécurité et santé sont nécessaires pour atteindre l’objectif 0 accident. En ce qui concerne les maladies psychosociales, les participants ont conclu que la prévention

du stress doit faire partie intégrante de la politique sécurité et santé au niveau national comme au niveau des entreprises. Il serait également important de mesurer et de communiquer leurs coûts sur la productivité et la performance. Cependant, les maladies psychosociales manquent d’un cadre légal et de normes d’où le flou et le tabou qui les encadrent. Enfin, les participants ont déduit que seule la formation d’une équipe et une amélioration de la communication entre les différents acteurs responsables de la sécurité et de la santé au travail permettront d’assurer une analyse constante des risques. Une expérience enrichissante « Je n’avais jamais participé à ce type de workshop. Les échanges ont été parfois animés, mais c’est très enrichissant de confronter ses idées et d’être active alors qu’on a plus l’habitude d’être passive lors de ce genre d’événement. J’en sors avec beaucoup de nouvelles idées et avec le sentiment d’avoir fait avancer les choses » conclut Pascale MarchalGriveaud , Managing Director de « Agir Anticiper Durablement ».  37


GENERAL TECHNIC Equipements techniques du bâtiment et de l’environnement

General Technic

Des solutions pertinentes pour économiser de l’énergie

s’assurer que son personnel maîtrise les dernières évolutions techniques des produits offerts. Pompes à haut rendement, une économie moyenne de 60% Les pompes s’utilisent dans de nombreux domaines : chauffage central, distribution d’eau, centrales électriques... Ces équipements consomment une quantité d’énergie considérable, susceptible d’être sensiblement réduite. De nombreuses installations de chauffage sont par exemple encore équipées de pompes non-régulées alors que leur consommation pourrait être 4 fois moindre si elles étaient remplacées par des pompes nouvelle génération à haut rendement.

Toshiba

General Technic a été fondée le 16 juin 1975 avec pour objet la production, le développement, le commerce en gros et en détail, la représentation au Luxembourg de marques de renommées internationales comme WILO, DANFOSS, TOSHIBA, SIKLA, EMPUR.. En près de 40 ans d’existence, General Technic a su développer non seulement une gamme de produits 38

de très haute qualité, mais aussi et surtout un service technique avant et après-vente qui la distingue toujours de la plupart des grossistes. Toujours soucieuse de répondre aux besoins spécifiques de ses clients, General Technic s’est spécialisée dans les produits environnementaux de haute qualité. Pour offrir un service technique après-vente à la hauteur, General Technic ne manque pas de

Selon les chiffres de la Commission européenne, le placement de pompes à haut rendement devrait permettre de réduire de moitié la consommation d’énergie des circulateurs nonrégulés dès 2020 sur l’ensemble du territoire européen. Les économies d’énergie électrique s’élèveraient alors à 23 TWh/an, ce qui équivaut à une réduction des émissions de dioxyde de carbone (CO2) de près de 11 millions de tonnes par an!


Toshiba

Concrètement, à partir de janvier 2013, plus de 90% des circulateurs à rotor noyé conçus pour le chauffage et la climatisation ne répondront plus aux normes imposées. Outre les pompes non-régulées, la quasitotalité des pompes conventionnelles ne seront vraisemblablement plus commercialisées. A compter du 1er août 2015, seule la vente de modèles de puissance restreinte sera encore envisageable. General Technic anticipe le futur en proposant déjà des pompes à rendement élevé répondant à ces exigences. Pour la commune de Dudelange par exemple, le conseil municipal, en collaboration avec le bureau d’études

All-In-One, a effectué un inventaire de 31 bâtiments, dont 11 bâtiments scolaires, suspectant un fort potentiel d’économies. L’analyse a montré que seulement 15 des 112 pompes correspondaient à la dernière norme. 97 pompes étaient potentiellement à changer. Ces pompes d’ancienne génération consommaient 97.356 kWh par an, contre 31 301 kWh par an pour des pompes à haut rendement. Cela correspond à une économie d’énergie (par rapport à l’énergie primaire) de 67,8%, ou 41,8 tonnes de CO 2 par an. L’investissement de la ville demandait en tout un amortissement de 7,5 années et a été considéré comme économiquement viable, alors qu’une pompe peut facilement atteindre une durée de vie de 10 ans et plus.

Nouveauté General Technic : les lampes LED Toshiba Depuis décembre 2012 General Technic est l’importateur exclusif de Toshiba LED pour le Luxembourg. Toshiba a plus de 120 années d’expérience et ses LED sont parmi les meilleurs du marché. Toshiba garantit la même intensité lumineuse et couleur pendant 40.000 heures ce qui constitue une preuve de la qualité de leur technologie et un avantage important vis-à-vis de la concurrence. ... ...

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La LED a deux avantages, elle est économique sur le long terme et écologique. Quand un spot halogène produit 90% de chaleur pour 10% de lumière, une LED produit 80% de lumière pour 20% de chaleur. Les lampes fluo-compact, quant à elles, sont moitié moins efficaces que les LED mais fonctionnent avec un gaz au mercure dangereux pour la santé, polluant et non recyclable.

personnes pendant une heure. Du coup, l’amortissement pour un grand projet se fait entre un an et demi et trois ans, alors que la technologie LED est garantie 5 ans et que la durée de vie d’une LED est de 40.000 heures, donc largement supérieure à la durée de vie d’une ampoule classique qui est de 2.000 heures et d’un lumineux fluorescent avec une durée de vie 8.000 heures.

L’éclairage LED, un investissement écologique et économiquement pertinent

Le choix des couleurs

Comme toujours avec General Technic, priorité est donnée au service et au conseil.

La LED a cet autre avantage de laisser le choix des couleurs. Dans un rayon de fruits et légumes on utilisera une LED à couleur froide, proche de la lumière naturelle, alors qu’au rayon des vêtements on utilisera au contraire une couleur chaude pour créer une ambiance cosy. Contrairement à un spot halogène standard qui, pour une durée de vie de 2.000 heures, perd 30% d’intensité au bout de 1.000 heures, la LED gardera la même couleur et la même

Ainsi, un technicien se déplace chez le client, fait un relevé de tous les éclairages puis on réalise une étude des besoins. Vient ensuite le calcul de rentabilité dans lequel on tient compte du coût d’investissement, du coût de l’installation, des économies de climatisation, de maintenance, et bien entendu des prix d’achats réels de l’électricité du client. Cette étude fine et gratuite permet à General Technic de garantir les résultats de ses études de rentabilité. n

Si l’on prend l’exemple d’un supermarché, remplacer toutes les lampes par des LED équivaut à passer de spots halogènes standards de plus de 50W à des LED de 7W. On économise 40 Watt/heure par lampe. Il faut aussi savoir que les lampes des magasins ou bureaux sont souvent difficiles d’accès et que changer une ampoule peut parfois occuper deux

intensité lumineuse tout au long de la durée de vie du produit. La LED est toute indiquée aussi bien à l’intérieur qu’à l’extérieur et on verra à l’avenir de plus en plus de LED dans l’éclairage public, les tunnels, etc.

Le service General Technic

General Technic 44, rue des Bruyères L-1274 Howald B.P. 1267 Luxembourg T. +352 49 51 74 - 1 F. +352 40 61 30 E-mail : info@general-technic.lu www.general-technic.lu

Toshiba

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La qualité, le service en plus


NEWS

Coup de pelle pour la Résidence « Verte » à Belval Nord

1er Projet résidentiel réalisé par un investisseur issu de la Grande Région. Le 19 octobre 2012 était organisé à Belval Nord le premier coup de pelle de la résidence « Verte », un projet mené par l’investisseur allemand « Saarland Bauträger ». C’est en 2009 que les premiers habitants investissaient Belval Nord. Depuis lors, ce ne sont pas moins de 5 bâtiments d’habitations groupées qui ont été livrés. Dans les toutes prochaines années suivront 8 autres complexes. « La demande soutenue de terrains dans ce quartier nous montre combien l’environnement résidentiel est attractif et agréable. Nous avons entretemps déjà commercialisé 90% des terrains. Nous nous réjouissons par ailleurs de voir combien Belval est connu dans la Grande-Région, où la demande se fait de plus en plus pressante » explique Vincent Delwiche, Directeur d’Agora.

Il s’agit d’un ensemble de logements composé de 15 appartements et de 4 maisons unifamiliales mitoyennes. Situé au nord du Parc Belval, ce groupe d’habitations se distingue par les espaces de nature généreux qu’il propose ainsi que par son point de vue exceptionnel sur la Terrasse des Hauts-Fourneaux et sur le Business District « Square Mile ». Avec cette résidence, il s’agit du premier investissement étranger réalisé à Belval Nord par un acteur issu de la Grande Région. « Belval n’est pas seulement attractif pour nous, mais il s’agit surtout d’un

des sites les plus prometteurs et porteur d’avenir au Luxembourg. Le charme tout particulier que revêt Belval Nord réside dans la conception urbaine du quartier – vivre en pleine verdure, et pourtant à un saut de puce des opportunités qu’offre la vie urbaine. En d’autres mots, se rendre chaque matin au bureau, à l’université ou à l’école, profiter de ses pauses de midi pour se promener à travers le parc, faire quelques rapides achats en fin d’après-midi et profiter de ses soirées pour pratiquer un sport ou se détendre au cinéma – et tout cela, sans devoir sortir une seule fois sa voiture »se réjouit Volker Leers, Directeur du groupe « Saarland Bauträger ».

De nombreux sympathisants, de futurs résidents, les porteurs du projet et leurs partenaires commerciaux se sont retrouvés à l’occasion de ce coup de pelle symbolique. n

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Art Thermic

Chauffage – Sanitaire – Energie Renouvelable Climatisation/Ventilation – Dépannage Art Thermic est une jeune société luxembourgeoise fondée par Fabienne Costalunga et Carlos Da Costa. Cette entreprise de chauffage, sanitaire, climatisation/ventilation et salles de bains clé en main s’est dès sa création spécialisée dans les énergies renouvelables.

Créateur de solutions… Chez Art Thermic, on n’est pas là pour vous vendre tel type de chaudière ou de pompe à chaleur. On est là pour vous proposer une solution adaptée à vos besoins et votre budget.

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Que vous soyez amateur de produits au design contemporain ou plus classiques, vous trouverez avec Art Thermic un partenaire de qualité. Pour une maison neuve ou dans le cadre d’une rénovation, Art Thermic prend en charge l’intégralité de votre chantier, des études préalables à la réalisation et assure ensuite l’entretien et les réparations des installations.

…100% écologiques Spécialiste des énergies renouvelables, Art Thermic vous propose des solutions performantes, fiables, compétitives et 100% propres.


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Des systèmes complets qui concilient économies et écologies

Pompes à chaleur Art Thermic vous propose des pompes à chaleur basse température et haute température des plus grandes marques. Géothermie ou Air-eau, elles vous offrent un excellent confort thermique et sont aussi écologiques qu’économiques. Dans l’idéal, elles assurent le complément de chauffe à un ballon tampon de 300 litres préchauffé par des panneaux solaires.

Systèmes solaires Suffisant pour fournir à lui seul 100% de l’eau chaude en été, le chauffe-eau solaire individuel assurera de manière optimale son préchauffage à la mi-saison. Un

système solaire combiné peut en plus fournir l’appoint du chauffage de la maison. Contrairement à l’idée que chauffage solaire rime avec grand soleil, la technologie actuelle permet d’excellente performance même sous nos latitudes. Tout en assurant confort, indépendance, respect de la nature, elle vous permettra des économies de 40 à 60% par an en moyenne.

Ventilation / climatisation Art Thermic vous propose des climatisations silencieuses et au confort optimal qui créent une atmosphère naturelle dans votre pièce. Pompes à chaleurs réversibles, les climatiseurs installés par Art Thermic sont aussi écologiques qu’économes et efficaces.

Salles de bains clé en main Au fur et à mesure des années, la salle de bains est passée de pièce purement utile à un lieu de détente et de bien-être. En travaillant avec les plus grandes marques de sanitaire, Art Thermic vous offre des solutions complètes pour la réalisation ou le renouvellement de votre salle de bains, tout en respectant vos critères de choix et votre budget. Votre partenaire de confiance : Art Thermic sàrl Rue du Moulin L-3341 Huncherange Tél. : 26 51 14 80 Fax : 26 51 14 81 www.arthermic.lu

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Chauffage – Sanitaire Climatisation/Ventilation – Dépannage Le spécialiste luxembourgeois des énergies renouvelables Et de la salle de bains clé en main


NEWS

LE FONDS BELVAL

Transplantation des arbres de la place de l’Université

Le Fonds Belval procédera prochainement à l’installation de chantier d’un parking souterrain situé partiellement en dessous de la place de l’Université et d’un parking aérien provisoire. Pour pouvoir réaliser ces travaux, les arbres sur la place de l’Université doivent être enlevés. Si les conditions météorologiques le

permettent, les 48 platanes multitroncs seront transplantés à partir du 12 novembre. Suivant autorisation du Ministère du Développement durable et des Infrastructures, département de l’environnement, les arbres seront replantés autour du nouveau rondpoint près du parking de la gare BelvalUniversité. 

Informations Le Fonds Belval tél: +352 26 840-1 (heures de bureau) fb@fonds-belval.lu, www.fonds-belval.lu

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L’histoire de Monsieur Michelis débute dans les années 60, en créant une entreprise de construction. En 1964, il a commencé à produire des blocs de béton, d’abord pour ses propres besoins, puis pour d’autres entreprises. C’est en 1975 qu’a été créée l’actuelle société Famaplast qui fabrique des tubes en polyéthylène. Avant cette date, les câbles étaient mis en terre sans aucune protection. Depuis, les tubes en polyéthylène fabriqués par Famaplast protègent les câbles et facilitent leur éventuel remplacement.

Entre 1970 et 1980, Famaplast produisait des tubes lisses et épais. Au milieu des années 80, le tube annelé s’est imposé sur le marché français car ce système ingénieux permettait de réduire tant les coûts que le poids des tubes en augmentant leur résistance. Aujourd’hui, les tubes fabriqués par Famaplast sont utilisés par les P&T, Cegetel, la ville de Luxembourg, les Ponts et Chaussées, etc. Le Luxembourg représente 20% de la distribution des tubes Famaplast, le reste étant exporté principalement en France.

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Parce que l’environnement a toujours été au cœur des préoccupations de la société Famaplast, Monsieur Michelis a eu l’idée de produire ses tubes en polyéthylène à partir de matériaux recyclés. C’est ainsi qu’il fonda en 1980 Granulux, qui s’occupe de la transformation de produits polyéthylène usagés (flacons, bouteilles, etc...). Les gaines en matière recyclées sont aussi performantes que des gaines fabriquées à partir de matériau de premier choix. A ce jour, Famaplast est une des rares entreprises en Europe à produire ses tubes à partir de matériaux recyclés. A noter également que Famaplast est une des seules entreprises fabriquant des gaines de protection à être certifiée ISO 9001 version 2000.


Qualité, respect de l’environnement et remise en question constante sont les qualités qui ont permis à la société Famaplast de devenir un des leaders européens de la fabrication des tubes annelés en polyéthylène. Tous diamètres, toutes longueurs et toutes couleurs, les gaines de protection Famaplast préservent les câbles en respectant la terre et une fois en place, on peut remplacer ou introduire de nouveaux câbles sans rouvrir une tranchée.

47a, rue de Sanem L-4485 Soleuvre Tél.: 59 30 46-1 Fax: 59 29 28 Email: fama@pt.lu www.famaplast.lu

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Une centrale à béton à la pointe de la technologie de 150.000 m3/an pour

Holcim Luxembourg Après la construction en 2011 d’une centrale à béton à Russange (F) destinée à fournir le marché Luxembourgeois, Holcim Bétons poursuit son développement au GrandDuché du Luxembourg en lançant la construction d’une importante unité à Schifflange, dans la zone industrielle « Um Monkeler ». La pose de la première pierre s’est déroulée le lundi 8 octobre en présence notamment du Bourgmestre de Schifflange Roland Schreiner, et de la Direction générale d’Holcim France/ Luxembourg. Sur ce nouveau site qui sera mis en service début 2013, Holcim a souhaité mettre en œuvre ses meilleurs standards en matière de développement durable conformément à sa politique de 0 rejets : recyclage des eaux de process et des retours

de béton, filtres à poussières mais également utilisation de ciments recomposés pour limiter son empreinte sur l’environnement. Afin d’assurer le meilleur service possible à ses clients, notamment sur leurs grands chantiers, l’unité s’articule autour de deux turbomalaxeurs Liebherr de 3m3 permettant une production de 150 m3/h de béton finis. Côté granulats, un stock de 3000 t est prévu sur site ainsi que cinq silos de 120 t de ciments et une unité de dosage / incorporation des colorants pour les produits spéciaux. Une vingtaine de camions toupies permanents seront rattachés à la centrale, ainsi que plusieurs pompes à béton et malaxeurs-pompes.

Enfin, Holcim Bétons proposera une offre de chapes fluides, mais produites sur une centrale «satellite» située à proximité. Dans le cadre du développement d’Holcim Luxembourg, l’entreprise étudie actuellement des opportunités pour disposer d’autres sites de production afin d’avoir une couverture géographique complète sur le pays. n

L’investissement total se chiffre à 10 M€ pour une production annuelle de 150 000 m3 de béton.

Holcim est un acteur majeur dans la production de ciments, granulats, bétons prêts à l’emploi et des services associés. Ses produits et solutions couvrent l’ensemble des besoins des acteurs du bâtiment et des travaux publics : entreprises générales, industriels du béton, négociants en matériaux et applicateurs. Holcim Ltd, créé en 1912, est présent dans plus de 70 pays et emploie plus de 80 000 personnes. www.holcim.lu

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Tous les bétons de la gamme Holcim seront produits sur cette installation, avec des ciments Holcim agréés pour le marché luxembourgeois. La zone de chalandise de l’unité est le Sud du Luxembourg, en particulier Luxembourg-Ville ainsi que la nouvelle zone de Belval.

Contact Holcim Luxembourg : Albert Grelloni Chef d’Agence Holcim Luxembourg Tél : 00352 26 73 88 42 Mail : albert.grelloni@holcim.com


Holcim une structure à taille humaine pour un grand groupe qui s’installe au Luxembourg Holcim Luxembourg fait partie du groupe suisse Holcim Ltd, acteur majeur dans la production de ciment, granulats, béton prêt à l’emploi et services associé. Présent dans plus de 70 pays, le groupe emploie 80.000 collaborateurs (Net sales 2011, 20.744 Mio CHF) et est reconnu et régulièrement récompensé comme l’entreprise du secteur des matériaux de construction ayant réalisé les meilleures performances en matière de développement durable. Trois métiers au cœur du bâtiment Holcim développe un savoir-faire dans trois métiers : le ciment, le granulat et le béton. A travers ces trois métiers, elle couvre l’ensemble des besoins du secteur du Bâtiment et des Travaux Publics : entreprises générales, industriels du béton prêtà-l’emploi, préfabricants, négociants en matériaux et applicateurs.

La force d’un groupe, la proximité en plus

Dans la Grande-Région, Holcim compte 6 cimenteries, 2 centres de broyage, 1 centre de broyage laitier, 1 station de mélange, 2 terminaux d’exportation, 2 plateformes de traitement et valorisation de déchets, plus de 140 centrales à béton, 47 sites de granulat. Au Luxembourg, Holcim a acheté un terrain à Schifflange et y construit son centre administratif ainsi qu’une nouvelle centrale à béton avec son laboratoire de qualité et un showroom. n

Si Holcim peut se prévaloir de plus de 100 ans d’expérience, c’est qu’elle a toujours su être au plus près de ses clients.

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Holcim Luxembourg entretien avec

Albert Grelloni Pourquoi construire une centrale à béton à Schifflange alors que vous en avez déjà une à Longwy et une autre à Russelange ? Albert Grelloni : D’abord parce que nous voulons nous intégrer dans le tissus économique luxembourgeois. Notre philosophie est de respecter les cultures de travail de chaque pays. Pour cela il faut faire partie du pays. Ici, les clients sont très professionnels et nous voulons nous donner la capacité de leur offrir le meilleur des services. Ensuite parce que le béton doit être transporté rapidement, dans un délai Pouvez-vous vous présenter en quelques mots à nos lecteurs ? Albert Grelloni : J’étais actif depuis de nombreuses années dans le domaine de la construction au Grand-Duché de Luxembourg lorsque l’on m’a demandé, en 2008, de créer une structure Holcim à Luxembourg. Nous avons fait une étude de marché et avons commencé par vendre du ciment, ainsi que du béton prêt à l’emploi produit à Longwy et Russange. Parallèlement à cela, nous avons acheté un terrain à Schifflange afin d’y construire une centrale à béton qui démarrera en février, un centre administratif, un labo qualité, un showroom ainsi que des surfaces de bureau qui seront louées à des entreprises partenaires.

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d’1h30. Avec le site de Schifflange, nous couvrons très bien le Sud du Pays. Nous envisageons de créer un second site autour de la ville de Luxembourg pour desservir le centre du pays. Quel est selon vous le point fort d’Holcim Luxembourg ? Albert Grelloni : Notre point fort est de mettre l’expérience d’un groupe centenaire au service de tout-unchacun : entreprise de construction, architecte, particulier. Nous voulons être une petite structure proche du client et de ses besoins.


Au travers de nos trois métiers, nous maitrisons en interne l’ensemble du processus, ce qui nous permet de garantir une qualité parfaite à nos clients. Nos produits sont actuellement partout en France, du tunnel LGV en passant par tous types d’ouvrages, au Luxembourg nous avons étés choisis pour livrer le parking Belval Université ou le château d’eau de Bascharage. Nos bétons répondent aux caractéristiques demandées par les ingénieurs-conseils dans le respect de la certification P&Ch et nous sommes aussi là pour conseiller les clients qui en ont besoin. En termes de béton, nous disposons de plus de 12.500 références de produits. Pour qui faites-vous un showroom si l’essentiel de vos clients sont des professionnels ? Albert Grelloni : Pour tout le monde, architectes, ingénieurs, entrepreneurs, particuliers ! Holcim a développé un

savoir-faire exceptionnel dans les bétons spéciaux que nous ferons installer par des entreprises luxembourgeoises agréés Holcim. A l’intérieur comme à l’extérieur, le béton n’est pas qu’un matériau brut mais aussi un produit de finition ! n

Une équipe à votre service : Holcim Luxembourg 21, rue Louvigny L-1946 Luxembourg Tél. : 27 51 93 Fax : 27 51 94 www.holcim.lu

« Notre point fort est de mettre l’expérience d’un groupe centenaire au service de tout-un chacun » 51


Créateurs de sols bétons Le béton, un matériau de finition pour les communes Des espaces piétons qui allient esthétisme et convivialité Activités sociales, culturelles ou sportives ? Quelles que soient leurs vocations, les espaces piétons doivent être à la fois fonctionnels,

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sûrs et parfaitement intégrés dans leur environnement. Pour répondre à ces problématiques, le béton est la solution idéale, offrant une multitude de possibilités pour créer des surfaces propres, durables et facilement identifiables.


Bâtiments et abords, tradition et avant-gardisme Formes, couleurs, textures variées, le béton offre de multiples possibilités pour mettre en valeur les ouvrages, qu’ils soient anciens ou modernes. Combinaisons élégantes, alliances inattendues ou styles intemporels, la souplesse du béton fait de ce matériau un outil de création qui donne une totale liberté d’expression et un panel de solutions des plus diversifiées.

Transport et voirie Piétons, cyclistes, automobilistes, deux roues, poids lourds et autres transports en commun se partagent l’espace urbain, un espace qu’il est impératif de sécuriser via des aménagements spécifiques. Pour harmoniser l’espace public, le sécuriser et embellir le cadre de vie, le béton est la solution idéale.

Conseil aux prescripteurs

Parce que le choix du béton, la validation des modes de mise en œuvre et la rédaction des pièces écrites sont des étapes indispensables à la bonne conduite de votre projet en aménagement, Holcim Bétons met gratuitement à votre disposition son équipe d’assistance technique pour vous guider dans toutes vos démarches. n Holcim Luxembourg 21, rue de Louvigny L-1946 Luxembourg Tél. : 27 51 93 Fax : 27 51 94 www.holcim.lu www.createursdesolsbeton.com

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Le gaz naturel

Pratique, Economique, Ecologique. SUDGAZ S.A. est une entreprise de fourniture et de distribution de gaz naturel. Son activité principale est d’offrir à sa clientèle les avantages du gaz naturel pour le chauffage ainsi que pour les applications domestiques et industrielles. Actuellement SUDGAZ compte plus de 35.000 clients à travers un réseau de conduites de gaz de plus de 1000 km alimenté par plus de 300 postes de détente.

D’hier… L’usine à gaz de Esch/Alzette fut construite en 1899 par la maison KARL FRANCKE de Bremen, qui reçut en même temps la concession pour la fourniture de gaz à la ville. En 1905 la localité de Schifflange fut raccordée au réseau. A l’époque, le gaz de ville était produit par une cokerie et utilisé pour l’éclairage public. Ce gaz n’avait rien à voir avec le gaz naturel. Son taux de CO était élevé et son pouvoir calorifique faible. En 1906, la THUERINGER GASGESELLSCHAFT de Leipzig reprit les installations et par l’achat de l’usine à gaz d’Audun-le-Tiche en 1909, étendit le réseau jusqu’aux agglomérations d’Audun-le-Tiche, Russange et Aumetz. En 1923, la ’’Compagnie Générale pour le Gaz et l’Electricité’’, société

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de droit luxembourgeois, racheta l’ensemble des installations, et en 1953 les six communes desservies par l’usine d’Esch, à savoir Esch/ Alzette, Differdange, Pétange, Schifflange, Sanem et Bascharage, reprirent la société en acquérant la totalité des parts sociales des anciens actionnaires. Les parts furent réparties en fonction du nombre d’habitants de chaque commune. En 1966 la production de gaz de ville était arrêtée à Esch et le gaz de ville fut dès lors importé de France. C’est en 1970 que la décision fut prise d’introduire du gaz naturel au Luxembourg par la construction d’une conduite de raccordement de Namur à Athus. En 1972, l’approvisionnement en gaz de ville fut définitivement arrêté au profit du gaz naturel avec une vaste opération de conversion des appareils à gaz. Outre son pouvoir calorifique plus élevé, le gaz naturel ne contient pas de CO.

En 1975, la société fusionna avec le Syndicat intercommunal pour l’exploitation de l’usine à gaz de Kayl appartenant aux communes de Rumelange, Bettembourg et Kayl. En 1989, la dénomination fût changée en SUDGAZ S.A..Au fil des années d’autres communes rejoindront l’actionnariat de la société, à savoir Mondercange en 1989, Roeser et Reckange/Mess en 1991, Dippach en 1993, Clemency en 1996 et Garnich en 1999, pour porter le nombre total de communes actionnaires à 15, puis à 14 depuis la fusion entre Bascharage et Clemency.

… à aujourd’hui Sudgaz possède aujourd’hui un réseau moderne principalement en polyéthylène (PE) de plus de 1000 km de conduites. Pourquoi en polyéthylène ? La manipulation


SUDGAZ green

« Nous allons pour la première fois proposer du gaz naturel bio produit au Luxembourg à nos clients »

Un geste pour la planète Un gaz naturel bio luxembourgeois pour 100% de satisfaction ? C’est SUDGAZ green ! Gaz naturel luxembourgeois et renouvelable, ce produit issu de matières organiques fermentés présente les mêmes propriétés que le gaz naturel conventionnel. Réduisez votre empreinte carbone et définissez à votre guise le mix énergétique individuel. SUDGAZ propose diverses formules avec une part différenciée de gaz naturel bio, à savoir : green 5 5 % de gaz naturel bio et 95 % de gaz naturel conventionnel green 25 25 % de gaz naturel bio et 75 % de gaz naturel conventionnel green 50 50 % de gaz naturel bio et 50 % de gaz naturel conventionnel green 100 100 % de gaz naturel bio

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des conduites en polyéthylène est plus simple et plus sûre que celle des conduites en fonte et en acier. Le polyéthylène est un matériau incassable qui présente une durée de vie élevée.

Sécurité à tous les niveaux La sécurité est le premier impératif lorsque l’on distribue du gaz.

Sudgaz fait ainsi des efforts particuliers dans la prévention, comme p.ex. la surveillance de tous les travaux effectués au-dessus et aux abords des conduites de gaz, le renouvellement constant des conduites, des raccordements et des compteurs, la formation continue de soudeur PE pour ses propres équipes et équipes de soustraitance, sans compter les contrôles très poussés de l’étanchéité du réseau.

28/11/12 09:32

Actuellement SUDGAZ compte plus de 35.000 clients à travers un réseau de conduites de gaz de plus de 1000 km alimenté par plus de 300 postes de détente. L’objectif de SUDGAZ est de continuer à vendre le gaz naturel au meilleur prix et à assurer un service de qualité envers la clientèle. n

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Quelle quantité de biogaz commercialiserez-vous ? Jean-Paul Wurth : SUDGAZ a pu acquérir un tiers de la production luxembourgeoise jusqu’en 2014. Les quantités prévisionnelles sont de plus ou moins 13,5 millions de m3 en trois ans, dont 4,45 pour Sudgaz, soit 1% des 450 millions de m3 vendus sur cette période. Du coup l’offre ne risque-telle pas d’être supérieure à la demande ?

Rencontre avec

Jean-Paul Wurth directeur et Jean-Marie Fey directeur adjoint Quelles sont les nouveautés chez Sudgaz ? Jean-Paul Wurth : Dès janvier 2013 nous allons commercialiser du gaz naturel bio luxembourgeois, produit dans les trois centrales de production du pays. Qu’est-ce le gaz naturel bio ? Jean-Marie Fey : Le biogaz est le produit de la fermentation (méthanisation) de matériau biogène (produits, déchets et résidus provenant de l’agriculture ; déchets industriels et municipaux). Ce biogaz, comme le gaz naturel,

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est constitué principalement de méthane. Avant de pouvoir être injecté dans le réseau de gaz naturel, le biogaz doit être traité, afin de correspondre à la qualité du gaz naturel. Le gaz ainsi produit est appelé gaz naturel bio ou biométhane D’où provient le biométhane luxembourgeois? Jean-Marie Fey : Le gaz naturel bio commercialisé par SUDGAZ provient de 3 centrales de production luxemboureoises, qui injectent le biométhane dans le réseau de gaz naturel luxembourgeois.

Jean-Paul Wurth : C’est bien possible. Cela dit, les prix du biogaz sont relativement plus élevés que ceux du gaz naturel traditionnel. Nous proposerons ainsi 4 produits, green 5 avec 5% de biométhane, green 25 avec 25% de biométhane, green 50 avec 50% de biométhane et green 100 avec uniquement du biométhane. Cette palette permettra à tous ceux qui le désirent de faire un geste pour l’environnement en fonction de leur budget. Si vraiment la demande devait être supérieure à l’offre, nous aurions la possibilité d’acheter du biométhane à l’étranger mais nous n’en sommes pas là pour l’instant. Comment définiriez-vous votre philosophie d’entreprise ? Jean-Paul Wurth : Notre philosophie est de vendre du gaz naturel au meilleur prix à nos clients. Notre actionnariat étant composé exclusivement de 14 communes, nous n’avons pas vocation à engendrer des profits indécents, mais plutôt à assurer un service de première qualité au meilleur prix.


Le gaz naturel : Dans quel état est votre réseau ? Jean-Marie Fey : Notre réseau est des plus modernes. Presque la totalité de nos conduites sont en PE, qui est un matériau résistant à la corrosion et à l’abrasion et se caractérisant par une bonne résistance chimique et mécanique. De plus, nous renouvelons notre réseau presque partout où la poste ouvre pour poser la fibre optique. Notre philosophie est de changer les conduites tous les 30 ans. Là, comme c’est ouvert, on change des conduites de façon préventive. Quelques mots pour conclure ?

le meilleur rapport performance / coût à l’heure actuelle Le gaz naturel est une énergie

confortable : le gaz naturel fournit une chaleur confortable et saine, une eau chaude à température constante, une température de cuisson contrôlable de manière précise et bien d’autres applications fort appréciées.

sûr : Le gaz naturel n’est pas toxique pour les hommes, les animaux, les sols et les eaux. Sa combustion ne dégage que du dioxyde de carbone et de la vapeur d’eau, tous les deux inoffensifs pour l’homme. Les conduites de gaz naturel sont enterrées et contrôlées régulièrement à l’aide d’appareils de détection de gaz.

écologique : Le transport souterrain ne génère pas de trafic routier, avec toutes les gênes et pollutions qui en résultent. La combustion du gaz naturel est peu polluante et ne génère ni poussières, ni suie, ni métaux lourds. Les émissions de CO2 sont relativement faibles par rapport aux autres énergies fossiles.

économique : Les technologies de condensation permettent des économies d’énergie avec des appareils peu encombrants pour le chauffage et la production d’eau chaude. Grâce à la combustion propre, l’entretien des appareils au gaz naturel est réduit au strict minimum. Aujourd’hui le prix du gaz naturel est inférieur à celui des autres énergies combustibles.

Jean-Paul Wurth : J’aimerais terminer sur un nouveau projet. SUDGAZ s’est lancée dans la construction et l’exploitation de centrales de cogénération. Un projet est en train d’être finalisé avec la ville d’Esch/Alzette et un autre avec Pétange. Pour réaliser de tels projets, je suis heureux que de pouvoir compter sur un personnel stable et expérimenté, qui s’implique au jour le jour dans la vie de l’entreprise. n

pratique : le gaz naturel ne nécessite aucun stockage puisqu’il arrive directement chez le client par l’intermédiaire d’un réseau de conduites souterraines.

Le gaz naturel est le combustible fossile le plus propre et dont les réserves naturelles sont les plus abondantes, c’est donc une énergie d’avenir, ce qui ne veut pas dire qu’il faille le gaspiller.

SUDGAZ SA 150, rue Jean-Pierre Michels - L-4243 Esch-sur-Alzette

Tél. : 55 66 55 1 - Fax : 57 20 44 BP : 383 L-4004 - Esch-sur-Alzette

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Signature d’une convention pour la réalisation du projet logistique de CFL Multimodal sur le site Eurohub Sud En présence du ministre du Développement durable et des Infrastructures, Claude Wiseler, le ministre de l’Economie et du Commerce extérieur, Etienne Schneider, le Président du Conseil d’administration du groupe CFL Multimodal, Alex Kremer, et son Administrateur délégué, Fraenz Benoy, ont signé le 5 décembre 2012 une convention pour la réalisation d’un projet logistique d’envergure du groupe CFL Multimodal sur le site Eurohub Sud. Avec plus de 30 ans d’expérience dans les activités multimodales au Luxembourg, le groupe CFL Multimodal offre de nombreuses solutions multimodales et logistiques à l’industrie, notamment pneumatique et chimique. A côté du projet du nouveau terminal, le groupe CFL Multimodal entend développer davantage ses activités logistiques à valeur ajoutée en les concentrant dans la zone d’activités économiques Eurohub Sud. Ces activités nécessiteront la construction d’un entrepôt logistique de près de 46.000 m² de surface utile. L’investissement financier projeté par CFL Multimodal pour la réalisation de ce projet est de l’ordre de 55 millions d’euros. La réussite de ce projet stratégique permettra de pérenniser les quelque 150 emplois existants dans ce segment d’activités du groupe CFL Multimodal ainsi que de créer environ 50 emplois supplémentaires. Afin de faciliter la réalisation de ce projet, le ministère de l’Economie et

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du Commerce extérieur s’engage, à travers cette convention, à accorder à CFL Multimodal un droit de superficie sur un terrain de quelque 7,6 hectares dans ladite zone. Dans ce sens, Etienne Schneider a souligné que « ce projet contribue à renforcer le site Eurohub Sud comme plateforme logistique de premier choix en Europe tirant avantage du transport multimodal ». En effet, si la zone d’activités économiques Eurohub Centre est déjà en activité depuis plusieurs années avec des opérateurs logistiques de renom qui y sont établis, la création du site Eurohub Sud offre un potentiel de développement intéressant pour le secteur logistique. Claude Wiseler a précisé que : « L’objectif est d’assurer la connexion du Luxembourg par transport combiné aux ports de la Mer du Nord, de la Baltique et de la Méditerranée, ainsi qu’aux principaux centres

industriels européens, dans l’intérêt de l’économie nationale et régionale. Ces ambitions de développement multimodales et logistiques reposent sur l’extension et le renforcement des liaisons ferroviaires existantes ainsi que sur la création de services vers de nouvelles destinations. » En centralisant l’ensemble de ses activités sur un seul et même site, CFL Multimodal souhaite bénéficier de toutes les synergies opérationnelles et de la proximité du terminal combiné de Bettembourg, pour développer ses activités logistiques à haute valeur ajoutée. CFL Multimodal a également pour objectif de renforcer son positionnement comme une plateforme de consolidation des flux régionaux, voire européens, et d’améliorer l’offre de services logistiques à l’attention des acteurs économiques nationaux et internationaux. Enfin, en développant son offre logistique multimodale et en


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investissant dans des infrastructures modernes et performantes, CFL Multimodal réaffirme sa volonté de s’inscrire dans une logique de développement durable. Par ailleurs, le potentiel de croissance de CFL Multimodal en tant que prestataire de services logistiques à l’échelle internationale, permettra le développement de nouvelles activités à haute valeur ajoutée et renforcera son caractère international. Etienne Schneider et Claude Wiseler ont salué la décision du groupe CFL Multimodal. n

A propos de CFL Multimodal Premier opérateur multimodal au Grand-Duché de Luxembourg, CFL Multimodal propose une large palette de services en transport (rail, route, maritime), distribution, entreposage, messagerie et agence en douane. Les 350 collaborateurs du groupe partagent une culture de QualitéSécurité-Environnement qui contribue à faire de CFL Multimodal un acteur performant et responsable. Privilégié par le positionnement géographique idéal du terminal de Bettembourg au cœur de l’Europe, le groupe a connu un développement important suite à plusieurs acquisitions ces dernières années pour devenir l’acteur de référence du Grand-Duché de Luxembourg et de la Grande région par la qualité de ses services.

Communiqué par le ministère de l’Economie et du Commerce extérieur, le ministère du Développement durable et des Infrastructures et CFL Multimodal

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TRANSALLIANCE des solutions pour être plus proche de vos enjeux logistiques européens Entretien avec

Alexandre MICHEL Pouvez-vous vous présenter en quelques mots à nos lecteurs ?

Pourriez-vous un peu revenir sur l’histoire de TRANSALLIANCE ?

Alexandre MICHEL : TRANSALLIANCE est une entreprise familiale que je dirige en troisième génération. Opérateur européen reconnu dans les métiers du transport et de la logistique, nous employons environs 4.000 personnes en Europe. Notre flotte compte près de 3.200 véhicules moteurs auxquels il faut ajouter plus ou moins 1.000 sous-traitants référencés. Nous disposons de 700.000 mètres carrés d’entrepôts dans plusieurs pays : Grande Bretagne, France, Belgique, Espagne, Hongrie, Turquie et Luxembourg.

Alexandre MICHEL : TRANSALLIANCE a été fondé avant la guerre par mon grand-père, René Michel. Il a commencé avec 3

Au Grand-Duché, nous avons notre siège social et nous employons 250 personnes.

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camions et 2 bus. Mon père, Philippe, a pris la relève en 1969. En 1989, il a vendu l’entreprise à un groupe financier tout en restant directeur. Comme la gestion financière du groupe ne nous convenait pas, j’ai racheté l’ensemble des parts de la


société en 2000 et depuis, j’en assure la direction quotidienne. Comment définiriez-vous votre métier ? Alexandre MICHEL : Nous sommes actifs dans la conception et la réalisation de solutions en logistique et transports dans le domaine terrestre au niveau européen. Notre offre dépasse largement le simple transport pour aller vers une solution globale pour le client. Exemple : une matière première arrive par cargo dans un grand port. On l’amène dans l’usine du client où elle sera transformée ; ensuite, on la récupère, on la stocke, on prépare les commandes, on la reconditionne et on l’emmène vers le client final. Pour faire simple, le client vient nous voir avec ses problèmes et on se charge d’organiser sa logistique, ses flux, afin qu’il bénéficie du meilleur rapport coût-fiabilité-délais possible.

Qui sont vos clients ? Alexandre MICHEL : Nous sommes susceptibles de transporter et d’entreposer toutes sortes de produits, tant pour l’industrie que la métallurgie ou l’agro-alimentaire. Il peut s’agir de

chocolat, de fruits et légumes ou de moteurs de voitures. Notre grande force est d’avoir 700.000 m² d’entrepôts bien répartis en Europe, ce qui nous permet de proposer à nos clients des solutions sur mesure et d’équilibrer nos flux par des synergies.

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Comment définiriez-vous le marché de la logistique et du transport ? Alexandre MICHEL : Le transport est un marché ultra concurrentiel dans lequel le facteur prix est déterminant. En nous positionnant en acteur global au niveau européen, nous pouvons jouer sur la qualité et proposer des services en adéquation avec les attentes de nos clients. La logistique est-elle un secteur d’avenir pour le Luxembourg ? Alexandre MICHEL : Oui à condition de bien définir ce que l’on entend par logistique. Les terrains sont clairement trop chers pour faire ici du simple entreposage. Le pays est en revanche très intéressant pour un « global player » au niveau mondial, capable d’apporter une plus-value à l’entreposage et au transport. En quoi ? Alexandre MICHEL : La volonté affichée du gouvernement de

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promouvoir la logistique est un grand avantage pour le secteur. Les infrastructures sont bonnes et le pays est très ouvert à l’international. De plus, on a l’avantage d’être proche des autorités. Exemple très simple, nous réfléchissons à nous implanter en Russie. Nous avons été mis en contact avec l’ambassade qui nous a apporté une véritable aide. Une telle proximité avec les autorités n’est possible que dans un «petit pays» comme le Luxembourg. Quels sont en revanche les inconvénients du Luxembourg ? Alexandre MICHEL : En dehors des prix des terrains, il n’y a pas de réel inconvénient. Cela dit, le secteur de la logistique demande tout de même une main d’œuvre qualifiée. Si l’on veut que les emplois créés profitent aux résidents, il faudra davantage développer le volet Formation à nos métiers. Quels sont les métiers liés à la logistique ? Alexandre MICHEL : Il s’agit de tous

les métiers annexes à l’entreposage : la conception, la définition des flux, le design, le packaging, etc. Pour avoir une logistique à valeur ajoutée, il faut avoir une bonne gestion des flux et être capable de greffer toute une série de services complémentaires au stockage. Qu’est-ce qui a changé avec la crise dans votre secteur d’activité ?

« nous pouvons proposer de l’espace de stockage et tous les services associés à des sociétés luxembourgeoises de toutes tailles »


Alexandre MICHEL : On a fortement ressenti la crise en 2008/2009 avec une baisse substantielle du chiffre d’affaires. Depuis, on est passé d’une gestion au mois à une gestion à la semaine voire à la journée. C’est un nouveau modèle auquel nous nous sommes bien adaptés. On travaille avec moins de stock et plus de réactivité. Quels sont vos projets pour les années à venir ? Alexandre MICHEL : Notre stratégie est de nous adapter aux besoins et de

suivre notre clientèle. C’est pourquoi nous étudions la possibilité de nous installer en Russie et au Maroc. Nous avons aussi pris une participation dans Novatrans, une entreprise ferroviaire. Nous sommes ainsi actifs dans le transport multimodal terrestre au sens large : route, rail et fluvial. Nous utilisons également l’offre proposée par Lorry Rail entre Bettembourg et Le Boulou. Nous n’avons pas de mode de transport préféré, nous utilisons ce qui est le plus adapté au trajet et au client.

Alexandre MICHEL : J’aimerais conclure par quelques mots sur notre entrepôt luxembourgeois. Nous disposons ici de 15.000 m² d’entreposage totalement divisibles, y compris en petites surfaces. Du coup, nous pouvons proposer de l’espace de stockage et tous les services associés à des sociétés luxembourgeoises de toutes tailles. n

Quelques mots pour conclure ?

TRANSALLIANCE EUROPE SA Zone Industrielle Riedgen (Eurohub Sud) L-3451 Dudelange Tél. : 51 22 32 142 Fax : 51 22 32 420

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Swietelsky Technologie de pointe pour les travaux de voie

L’entreprise de construction Swietelsky a été fondée en 1936 par l’ingénieur diplômé et sénateur Swietelsky. Au cours des dernières décennies, Swietelsky est devenue une entreprise leader de la construction en Autriche, avec des activités englobant tout le spectre de l’industrie du bâtiment. Swietelsky a atteint son rang non seulement grâce à l’engagement considérable de son personnel, disposant des meilleures formations, mais aussi grâce à son parc de machines modernes et performantes. La construction et l’entretien de lignes ferroviaires constitue l’un des piliers de l’entreprise depuis plus de 60 ans avec la mise en place d’un service de construction ferroviaire au sein de l’entreprise. Le groupe d’entreprise de construction ferroviaire comprend aujourd’hui les entreprises Kallinger, Seibt, Bahnbau Petri, First Swietelsky, RTS, Eurailpool, Mávépcell, RPM Wiebe & Swietelsky. Le groupe de construction Swietelsky dispose d’un réseau dense de

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succursales en Autriche, Allemagne, Grande Bretagne, Suisse, Italie, Hongrie, Roumanie, Croatie, Serbie, aux Pays-Bas et depuis peu au GrandDuché de Luxembourg en étant représenté par la société Rail Trade Luxembourg. D’importants projets de construction de chemin de fer ont été menés à bien en Autriche et à l’étranger et témoignent de la grande efficacité de l’entreprise ainsi que de la confiance que lui témoigne ses commanditaires. Le développement et l’utilisation de machines hautement performantes pour la construction et l’entretien des voies ferrées ont contribué à faire de Swietelsky l’une des entreprises de construction leader en Europe et dans le monde. Le département « construction ferroviaire », pièce maitresse de l’entreprise situé à Fischamend (à côté de Vienne), est le port d’attache des machines à haute performance. Près de 200 machines de construction nécessitent un personnel spécialisé et

bien formé pour les travaux d’entretien et de réparation. Ces travaux peuvent être réalisés au sein de l’entreprise puisqu’elle dispose des certificats nécessaires. La politique de la direction de l’entreprise est garante du perfectionnement technique toujours moderne de ce groupe de construction ferroviaire.  Swietelsky, le partenaire fiable avec lequel cheminer vers l’avenir Rail Trade Luxembourg Zoning industriel Vulcalux L-8399 Windhof Tél. : 691 93 51 78 Email : murray.roeland@railtrade.eu


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Rail Trade Luxembourg Entretien avec Murray Roeland Pouvez-vous vous présenter en quelques mots à nos lecteurs ? Murray Roeland : J’ai travaillé de nombreuses années dans le secteur des travaux ferroviaires. Lorsque l’entreprise pour laquelle j’œuvrais a été rachetée par un grand groupe, j’ai constaté une dégradation du service client. C’est ce qui m’a poussé à me mettre à mon compte en créant Rail Trade Luxembourg, une filiale de Rail Trade qui est déjà active aux Pays-Bas. Quelles sont exactement vos activités ? Murray Roeland : Nous sommes principalement actifs dans trois domaines complémentaires. Le premier est la représentation de produits dérivés pour le secteur ferroviaire, le second l’achat-vente de machines ferroviaires en seconde main, et le troisième la représentation Swietelsky. Quel genre de produits dérivés commercialisez-vous ? Murray Roeland : Il y en a plusieurs. Il y a par exemple le Geoflex, un

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produit inédit breveté. Il s’agit d’un mélange d’eau et de poussière de haut fourneaux qui en séchant forme une couche drainante imperméable à l’eau. Il s’agit d’un produit naturel qui, lorsqu’il faudra réaliser des travaux d’entretien, ne posera pas les problèmes liés à un géotextile classique. Un essai est en cours avec les Chemins de Fer Autrichiens (OBB) et j’ai bon espoir que le geoflex soit amené à connaitre un franc succès.

Nous proposons aussi des produits de sécurisation le long des voies ferrées comme une barre de court-circuitage télécommandée à distance pour que l’on puisse travailler en toute sécurité sur les voies disposant de circuits de voies ainsi que des installations d’annonce automatiques des trains. Enfin, nous avons des vestes réfrigérantes qui rafraichissent les ouvriers qui travaillent en été. Il suffit d’y verser 350ml d’eau tout les 3 jours. Elles sont très appréciées car apportent à petit prix un confort de travail exceptionnel.

Nous commercialisons aussi le Durflex.

Qu’est-ce que le marché de seconde main au niveau ferroviaire ? Il s’agit d’une injection de mousse de polyuréthane dans le ballast qui garantit la stabilité de la voie pendant 30 ans. Non seulement cela permet des économies de maintenance non négligeables, mais en plus le Durflex atténue les vibrations et donc le bruit.

Murray Roeland : Il s’agit ni plus ni moins de machines d’occasion : locomotives, wagons, bourreuses, régaleuses, trains de renouvellement… Notre chance est de travailler dans toute l’Europe et donc de pouvoir servir d’intermédiaire entre des vendeurs et des clients qui ne sont pas concurrents. 


Pouvez-vous nous présenter Swietelsky en quelques mots ? Murray Roeland : Il s’agit d’une entreprise familiale autrichienne leader en Europe dans les travaux ferroviaires. Ils ont l’un des parc-machine les plus conséquent du marché, qui comptera notamment en septembre la plus grande grue ferroviaire au monde. Pour vous donner un ordre d’idée, Swietelsky dispose à Fischamend, à côté de Vienne, de 25 km de voies ferrées en site propre et de 4 km de halls d’entretien. Etant représentant de Swietelsky pour le Grand-Duché, la France & la Belgique ; nous pourrons soumissionner à l’ensemble des travaux ferroviaires pour le Luxembourg.

Sopinor, qui pourra réaliser les travaux annexes trop petits pour Swietelsky. Si nos activités sont diversifiées, elles sont cohérentes et nous permettront dans un avenir proche de devenir, je l’espère, un partenaire incontournable des chemins de fers européens.  Rail Trade Luxembourg Zoning industriel Vulcalux L-8399 Windhof Tél. : 691 93 51 78 Email : murray.roeland@railtrade.eu www.railtrade.eu

Quelques mots pour conclure ? Murray Roeland : Pour proposer une offre vraiment globale en matière de travaux ferroviaires, nous venons de créer Rail Trade Force, une jointventure entre Rail Trade Luxembourg et

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Levage, transport exceptionnel, manutention Entretien avec

Cary Arendt

Pouvez-vous vous présenter en quelques mots à nos lecteurs? Cary Arendt : Trippel Karl, Steil Birgit et moi-même avons fondé ATSCranes, une société spécialisée dans les travaux de grue et le transport exceptionnel le 27 décembre 2002 à Frisange. Nous avons, en août 2003, repris la partie opérative de Steil-Manu. Depuis, notre société travaille en partenariat avec «Steil Firmengruppe» à Trêves et à Bous en Sarre. 68

De quel parc matériel disposez-vous? Cary Arendt : Nous disposons d’un parc roulant comptant 19 grues, dont deux de 500 tonnes, les plus grandes en activité au Luxembourg, ainsi que plusieurs camions. Notre parc matériel est constamment remis à jour. Nous avons ainsi investi 8 millions d’euros entre 2009 et 2010 dans nos machines. Grâce à notre personnel hautement qualifié, ATS-Cranes est la référence au Grand-Duché de Luxembourg en

matière de levage, de transports exceptionnel et de manutention. Pour garantir une qualité parfaite à nos clients, nous travaillons selon les principes ISO. Nous proposons un service complet à nos clients, qui peuvent compter sur un professionnalisme et une rigueur sans faille. Sur quels types de travaux vous illustrez-vous? Cary Arendt : Notre société s’illustre sur des travaux spécifiques et difficiles


comme des grutages spéciaux, des déménagements industriels de sociétés ou des convois exceptionnels. Nous proposons à nos clients un service clé en main, notamment dans le cadre de déménagement d’installations industrielles complètes avec des charges importantes, de l’ancien au nouveau lieu d’emplacement, avec chaque machine mise en place au millimètre près. Le client ne s’occupe de rien. ATS-Cranes S.A. s’occupe de tout. Pour les convois exceptionnels, nous n’avons aucune limite et sommes capables de transporter tout d’un point à un autre. Vraiment tout. Travaillez-vous uniquement au Luxembourg? Cary Arendt : Si notre société s’est fait remarquer sur les chantiers les plus

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prestigieux du pays dans des travaux très spécifiques, comme des travaux de levage et de transport réalisés au « Forum » à Capellen, nous sommes clairement positionnés sur le marché international. Ainsi, la 500 tonnes ATS et son chauffeur ont monté de nombreuses éoliennes en Europe. En France, on voit depuis plusieurs années des équipes ATS-Cranes S.A. Nos équipes travaillent en ce moment également à Bourgos en Espagne et à Fontanelle en Roumanie.

Pour tous vos travaux de levage, de transports exceptionnels et de manutention, faites place au professionnalisme

Quelques mots pour conclure? Cary Arendt : Chez A.T.S. Cranes S.A., nous essayons d’offrir à nos clients nationaux et internationaux bien plus qu’un prix : l’assurance d’un travail bien fait. 

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ATS-Cranes S.A. 28, rue Robert Schuman • L-5751 Frisange Tél.: 23 60 44 1 • Fax: 23 60 44 44 Email: info@ats-cranes.lu • www.ats-cranes.lu


News - Commune de Strassen

« andersArtig – grossArtig » Das Atelier des „Centre Kompass“ nennt sich SolidART. Wie der Name es schon sagt, haben die Mitarbeiter sich stark („solid“) für die Aussenseiterkunst hier in Luxemburg gemacht. Während eines zweitägigen Symposiums bewies das Team vom „Centre Kompass“, dass es ihm gelungen ist, die Menschen für ihre Projekte zu begeistern.

Unter diesem Titel fand kürzlich die Ausstellung des „Centre Kompass“ in Zusammenarbeit mit Vitos Rheingau Atelier und dem Landeskrankenhaus Merzig, in der Galerie „A Spiren“ in Strassen statt.

Der Name SolidART steht aber auch für Solidarität. Zusammen realisierten die drei oben genannten Vereinigungen diese Ausstellung. Bei Betrachtung der Werke, sah man gleich die Einzigartigkeit, die Originalität der Bilder, Fotos und Skulpturen. Die Aussenseiterkunst ist eine künstlerische Ausdrucksform mit einem faszinierenden Reichtum

« KIERMES WÉI FRÉIER »

Ënnert deem Motto stoung de 4. November déi Stroossener Kiermes. Trotz Reen a Keelt hu ganz vill Leit de Wee op eis nostalgesch Kiermes fonnt. Grouss a kleng konnten sech dovunner iwwerzeegen, dass d’Leit sech och fréier op enger Kiermes konnten amuséieren, ouni déi riseg

Spiller voller Technik an haarder Musek. Zu Stroosse gouf et ënner anerem eng Schëffsschaukel, wou een nach seng eege Muskelen huet missen ustrengen, oder Ballwerfen wou een an e grousse Mond huet missen treffen, an e „Pferdederby“, wou och Geschécklechkeet gefrot war (do haten souguer déi Erwuessen vill Spaass dobäi). Déi ganz Kleng konnten e puer Tier op 2 Karusseller mat léiwen Déieren dréien, oder och nach op engem klenge Kettekarussell. An

an Farben, Formen und Inhalten. Diese Künstler sind oft Menschen, die von der Norm abweichen, respektiv ausbrechen. Angelika Bäumer, Kuratorin und Publizistin aus Wien, schreibt: „Die Voraussetzungen, unter denen Kunst entsteht, sind ebenso unwichtig, wie der Bewusstseinszustand des Künstlers für das Ergebnis entscheidend ist.“ Solche Ausstellungen geben den Künstlern die Möglichkeit, sich mitzuteilen, die ganze Palette ihres Könnens und ihrer Kreativität zu zeigen. Sie ermöglichen ihnen aber auch, ihre Werke zu verkaufen und sich somit neues Material zu beschaffen, um immer wieder neue Projekte verwirklichen zu können. 

dann däerf op sou enger Kiermes natierlech e „Spiegelkabinett“ och net feelen. Donieft hu lokal Veräiner, natierlech ëmmer mat engem passend dekoréierte Stand, mat Zockerwatt, gebrannte Nëss, Popcorn, ganz vill typesche Séissegkeeten a Gegrilltem, fir dat leiflecht Wuel gesuergt. Op jidde Fall sinn déi Verantwortlech vun der Gemeng ganz frou iwwert dee groussen Zoulaf deen dës éischt „Nostalgiekiermes“ zu Stroosse kannt huet, an enger zweete Editioun d’nächst Joer steet näischt am Wee. 

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Entreprise Générale de Construction

Entretien avec

Jacques Brauch directeur général

Comment expliquez-vous la bonne santé du secteur du logement malgré les prix prohibitifs ? Jacques Brauch : Il y a chaque année plus ou moins 3.000 demandes de logements non satisfaites. Comme la demande est largement supérieure à l’offre, les projets foisonnent et les prix continuent de grimper.

Quel est votre regard sur le marché du logement ? Jacques Brauch : le secteur de la construction est, pour l’instant, le marché qui se porte le mieux. Il y a beaucoup plus de constructions de logements que par le passé. C’est une chance pour l’ensemble des entreprises du bâtiment car le marché de bureau a fortement ralenti, tout comme le marché public. Aujourd’hui, le marché privé tire l’ensemble du secteur du bâtiment. Résidence Lotus - Belval Nord

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Pensez-vous que cela puisse encore durer longtemps ? Jacques Brauch : Force est de constater que le Luxembourg connait la plus forte progression démographique d’Europe. Ce n’est pas dû au taux de natalité des luxembourgeois mais à l’immigration. L’excellente qualité de vie qui règne au Luxembourg et le dynamisme de


Dexia/Bil - Belval

notre économie attire chaque année de nombreux ménages. Pensez que plus de 150.000 frontaliers viennent travailler ici chaque jour. C’est autant de personnes qui pourraient avoir envie de s’établir au Grand-Duché de Luxembourg. A condition d’en avoir les moyens… Jacques Brauch : Seuls les terrains sont chers. La construction luxembourgeoise bénéficie peut-être du meilleur rapport qualité-prix de la Grande-Région. Vous savez, le prix d’un bien est toujours celui que le marché en donne. L’équilibre se fait ainsi. Si les prix dans la capitale et les communes limitrophes sont si élevés, c’est parce qu’il y a des gens qui peuvent payer. Entre les gens qui travaillent dans la finance, les parlementaires, les fonctionnaires… une bonne partie de la population a les moyens de se loger. Pour preuve,

80% des résidents sont propriétaires et tout ce qui se construit se vend avant la fin du chantier. Soludec est autant active dans la construction de biens de prestige que dans le marché standard, quels sont les différences entre le haut-degamme et le reste du marché ? Jacques Brauch : La première chose à souligner est qu’il n’y a pas de marché de construction « bas de gamme » au Luxembourg. Notre standard serait du haut-de-gamme partout ailleurs. En ce qui concerne le haut-de-gamme, il y a toujours une forte demande que l’on ne peut entièrement satisfaire car cette demande concerne des périmètres limités qui souffrent d’un manque criant de terrains disponibles. A titre d’exemple, nous disposons, depuis une vingtaine d’année, d’un

très grand terrain au Kirchberg sur lequel nous aimerions construire 600 appartements. Même si la Ville de Luxembourg nous soutient, nous pensons que nous en avons encore pour 2 à 3 années de procédures avant de commencer à construire. Cet exemple, qui n’est pas isolé, explique que l’on voit si peu de projets de logements dans la capitale. Sur quels projets travaillez-vous actuellement ? Jacques Brauch : Nous travaillons beaucoup à Belval pour le moment. Nous y avons d’un côté nos propres terrains pour lesquels nous attendons le permis de construire, et de l’autre nous travaillons pour des promoteurs privés ainsi que pour les pouvoirs publics. Nous avons ainsi réalisé le tunnel de Micheville, le bâtiment Dexia/Bil, la Gare de Belval et la Maison du savoir... Nous avons aussi reçu 2 grosses commandes

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« Juguler la hausse des prix ne pourra se faire qu’en permettant un équilibre entre l’offre et la demande »

Tunnel Micheville - Belval

au Square Mile, la première pour construire le laboratoire Ketterthill et la seconde pour construire 200 appartements pour étudiants. En dehors de l’adaptation aux nouvelles normes environnementales, comment voyez-vous évoluer le marché de la construction ?

La Maison du Savoir - Belval

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Jacques Brauch : Les attentes des clients ont évolué avec la société. La population est vieillissante, le nombre de divorces en croissance et les ménages à un respectivement deux personnes augmentent chaque année. En Ville de Luxembourg 66% des habitations sont occupées par ces « petits » ménages. Du coup, il y a de plus en plus de demandes pour des appartements abordables de 50 à 80 mètres carrés. La tendance est donc aujourd’hui de faire des unités d’habitation plus petites à des prix serrés.


Downtown - Luxembourg/Pfaffenthal

Comment voyez-vous l’avenir ? Jacques Brauch : Tout dépendra de l’évolution économique du pays. Tant qu’il y aura du travail, il y aura de la demande au niveau des logements. Aujourd’hui, les taux d’emprunt sont très bas mais les banques ne prêtent que si vous avez de solides garanties. A mon avis, le marché immobilier luxembourgeois reste sain.

temps qu’il faut aux 113 communes pour la refonte de leur PAG, procédure qui aurait dû être clôturée en 2010 et qui est pourtant loin d’aboutir. Ceci entraîne des blocages au niveau des PAP et pour cela une réduction des

habitations que nous pourrions vendre vite, bien et à des prix abordables. Cela permettrait d’élargir l’offre. Juguler la hausse des prix ne pourra se faire qu’en permettant un équilibre entre l’offre et la demande. n

Quelques mots pour conclure ? Jacques Brauch : On entend souvent les responsables politiques dire qu’ils veulent lutter contre la hausse constante des prix des logements. La première chose à faire pour agir sur ce sujet serait, à mon avis, d’alléger les procédures. Pensez seulement au

Entreprise Générale de Construction Soludec SA BP 132 L-4902 Bascharage LUXEMBOURG Tél. : 26 599 1 Fax : 26 599 599 www.soludec.com

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Commune de Rambrouch Entretien avec

Antoine Rodesch La commune de Rambrouch fut constituée le 1er janvier 1979, suite au vote du projet de la loi portant fusion des anciennes communes d’Arsdorf, Bigonville, Folschette et Perlé. Elle compte 13 localités : Hostert, Folschette, Eschette, Rambrouch, Koetschette, Arsdorf, Bilsdorf, Bigonville, Flatzbour, Holtz, Perlé, Wolwelange, RombachMartelange, Haut-Martelange. Elle s’étend sur 8.000 hectares et compte 4.100 habitants de 55 nationalités différentes. Son bourgmestre, Antoine Rodesch, a accepté de nous recevoir pour parler du développement de sa commune. Pouvez-vous vous présenter en quelques mots à nos lecteurs ? Antoine Rodesch : Je suis né en 1954, suis marié, père de deux enfants et grand père de deux petits enfants. Je suis cultivateur. Je suis entré au conseil communal en 1982 et suis bourgmestre depuis 2005. Quelle est la particularité de la commune de Rambrouch ? Antoine Rodesch : Rambrouch est une commune rurale qui s’étend sur 8.000 hectares. Nous avons ici 700 hectares de bois, 70 km de canalisations, et pas moins de 400 km de chemins ruraux, soit la distance d’ici à Paris, ce pour une population de 4.100 habitants. Ces chiffres montrent

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que Rambrouch est un véritable paradis pour les promeneurs et les amateurs de nature, ce à seulement 35 minutes de la capitale. C’est le village idéal pour une famille ! Antoine Rodesch : Tout à fait ! C’est la raison pour laquelle nous agrandissons pour la sixième fois notre école centrale de Koetschette. Elle accueille 420 élèves et comprend déjà une maison relais ainsi qu’une piscine. On y ajoutera bientôt une crèche. Nous menons également des discussions afin d’agrandir et rénover son hall des sports qui a plus de 30 ans et qui n’est plus adapté ni à l’école ni aux clubs, et encore moins aux nouvelles normes environnementales. Quels sont les derniers projets menés à bien à Rambrouch ?

Antoine Rodesch : Nous venons de terminer notre nouveau bâtiment communal. C’est un beau bâtiment dans lequel on se sent très bien pour travailler. Nous y avons intégré un espace qui servira à accueillir un centre médical pour les docteurs du village. Nous avons ici la place pour trois médecins, un secrétariat et une salle pour les prises de sang. Autre projet qui est aujourd’hui achevé : une buvette pour le club de football. Ce type de projet est très important pour l’ambiance et la qualité de vie du village. Où en est votre PAG ? Antoine Rodesch : Nous le finaliserons l’an prochain. Nous avons une grande superficie et il va tout falloir revoir avec les études sur les incidences environnementales et la gestion de l’eau.

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Avec une aussi grande superficie, votre budget infrastructures souterraines et traitement des eaux usées doit être plus que conséquent… Antoine Rodesch : On peut le dire ! Nous construisons un deuxième château d’eau à Wolwelange et les travaux pour construire le troisième à Holtz vont commencer. La construction d’un nouveau château d’eau à Perlé est en planification. Nous menons aussi des études pour supprimer les deux châteaux d’eau d’Hostert et de Folschette. Lorsque ces travaux seront terminés, notre commune comptera 5 stations d’épuration, contre 13 actuellement, dont une internationale pour Martelange et les stations-service. Notre commune compte 5 stations d’épuration, contre 13 auparavant, dont une internationale pour Martelange et la station-service. Depuis que je suis bourgmestre, nous avons réalisé pour 50 millions d’euros de dépenses extraordinaires, ce sans le moindre emprunt. Avez-vous encore des projets à venir ? Antoine Rodesch : Nous allons, pendant cette période législative, regrouper les pompiers et la protection civile dans un même bâtiment à Riesenhof, juste à côté du bâtiment de notre service technique. Votre commune connaitelle un fort accroissement démographique ? Antoine Rodesch : Nous avons un accroissement démographique modéré, de l’ordre d’une centaine de

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personnes par an et nous sommes signataires du pacte logement. Nous avons la chance d’avoir des prix de terrain à bâtir encore payables, ce qui fait que nos jeunes peuvent rester dans la commune s’ils le désirent et que nous pouvons tous les ans accueillir de nouvelles jeunes familles.

sommes qu’à 35 minutes de la capitale. Nous avons également ici une bonne vie associative et une bonne entente entre nos habitants. n

Quelques mots pour conclure ? Antoine Rodesch : Je conclurais sur l’excellente qualité de vie à Rambrouch. Non seulement nous sommes au calme, mais nous avons ici tout ce dont on a besoin : d’excellentes infrastructures scolaires et périscolaires, des médecins, un centre commercial, une station service, un coiffeur, etc. En plus, nous ne

Commune de Rambrouch 19, rue Principale L-8805 RAMBROUCH Tél. : 23 64 09 30 Fax : 23 64 06 57 www.rambrouch.lu

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Commune de Betzdorf Entretien avec le bourgmestre

Rhett Sinner

Où en est votre nouveau PAG ? Rhett Sinner : Nous y travaillons afin de l’adapter à la dernière modification législative de 2011. Votre nouveau PAG comprendra-t-il d’avantage de places à bâtir ? Rhett Sinner : Non car il reste encore suffisamment de zones constructibles dans l’ancien PAG. Nous avions vu grand à l’époque et nous n’avons besoin ni de le réduire ni de l’agrandir. Il s’agit simplement de l’adapter afin d’avoir des réserves constructibles suffisantes pour poursuivre un développement harmonieux. Notre commune a connu un très fort accroissement démographique les 20 dernières années. L’excellente qualité

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La commune de Betzdorf compte 5 localités : Berg, Mensdorf, Roodt/Syre, Olingen et Betzdorf, qui ont chacune leur identité. À l’exception de Berg, elles sont toutes liées par la petite rivière Syre qui fait le bonheur des promeneurs et des amoureux de la nature. Le caractère rural de la commune de Betzdorf et sa proximité avec le plateau du Kirchberg en font une commune des plus prisées. Cette situation géographique idéale est alliée à une excellente qualité de vie qui n’est même pas entachée par des problèmes de circulation routière. En effet, à l’époque où l’autoroute a été construite, les responsables communaux n’avaient voulu ni entrée ni sortie sur le territoire communal, décision dont se félicitent aujourd’hui les habitants de Betzdorf. Rien d’étonnant à ce que la commune ait connue ces dernières années un fort accroissement démographique en même temps qu’une flambée des prix des terrains constructibles. Son bourgmestre, Rhett Sinner, a accepté de nous recevoir pour évoquer le développement de sa commune, notamment au travers de son nouveau PAG. de vie qui règne dans nos villages et la proximité de l’autoroute, de l’aéroport et du Kirchberg font qu’il y a beaucoup de demandes pour habiter ici. Notre population a plus ou moins doublé en 20 ans pour se porter à 3.606 habitants aujourd’hui.

Les prix des terrains à bâtir ont également dû s’envoler les dernières années… Rhett Sinner : Ils sont effectivement devenus prohibitifs. Nous sommes confrontés à une double problématique


la maison des jeunes, l’association Trisomie21 ou les WiddeBierger50+, association pour personnes âgées. Nous avons donc chargé un architecte d’aménager un bâtiment existant pour y loger ces associations et ensuite agrandir notre Maison Relais. Et en ce qui concerne les autres infrastructures ?

L’Administration Communale à Berg.

contradictoire. D’un côté nous voulons contrôler notre croissance afin de garder notre caractère rural, et de l’autre nous voulons que nos jeunes puissent rester dans la commune en leur proposant des habitations payables.

Maison Relais compte aujourd’hui une liste d’attente d’une dizaine d’enfants. Agrandir notre maison relais est à ce jour assez compliqué car il faudrait déloger certaines initiatives comme

Rhett Sinner : Notre station d’épuration a seulement deux ans et toutes nos infrastructures souterraines sont en très bon état. Concernant les infrastructures culturelles, il faudrait citer le centre culturel de Mensdorf qui a été transformé et agrandi, le Syrkus, salle polyvalente doté d’un équipement de pointe, ainsi que le bâtiment « Al Millen » (ancien moulin) à Olingen, qui sert de locaux pour les associations locales.

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Avez-vous des projets en cours de réalisation ? Rhett Sinner : Oui nous avons plusieurs projets en cours de réalisation, tant communaux que privés. Citons par exemple la construction d’une vingtaine d’unités d’habitation par le Fonds du Logement, vis-à-vis de la gare à Roodtsur-Syre. A Berg, nous avons un projet 3/4 privé et 1/4 communal. Il s’agit d’un lotissement de quelques 80 unités d’habitations dont on prépare la première étape. Pour la partie qui nous est réservée, nous sommes en train d’élaborer des critères pour permettre à nos jeunes d’acquérir des logements à prix modérés. Disposez-vous de suffisamment d’infrastructures scolaires et périscolaires pour l’avenir ? Rhett Sinner : Nous avons assez de place dans nos écoles mais notre

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Le centre de la localité de Roodt-sur-Syre, croisement de RN1 avec le chemin de fer, à gauche : la gare.

Avez-vous d’autres projets pour les années à venir ? Rhett Sinner : Nos pompiers devront dans les années à venir avoir de nouveaux locaux. Nous aimerions en profiter pour réorganiser notre service d’incendie et nous sommes en pourparlers avec les communes voisines afin de réaliser des synergies et mettre ensemble une partie de la protection civile. Dans le même ordre d’idées, nous devrons à moyen terme réorganiser nos services de police. Notre police a un effectif de 5 personnes qui risque d’être réduit à 4. La situation étant la même à la commune de Niederanven, nous discutons de la possibilité de mettre nos deux corps de police dans un même bâtiment qui serait situé entre nos deux communes. Réunies, les communes de Betzdorf, Biwer, Flaxweiler, Niederanven et Schuttrange comptent environ 15.000 habitants. Nous élaborons une proposition de mutualisation des services de police que nous soumettrons au gouvernement. Quelques mots pour conclure ? Rhett Sinner : J’aimerais terminer par quelques mots sur la vie associative au sein de notre commune. Nous avons la

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chance d’avoir ici de nombreux clubs et associations plus dynamiques les uns que les autres. Nous avons ainsi un bon club de foot qui attire à chaque match une centaine de spectateurs, d’excellentes équipes de ping-pong, 2 fanfares, 3 chorales, etc.

Grâce à toutes ces associations, nous avons des manifestations presque tous les weekends. La dynamique apportée par l’ensemble de ces initiatives participe grandement à faire de notre commune un endroit où il fait bon vivre. n

Au campus scolaire à Roodt-sur-Syre, vue sur le Widdebierg

Commune de Betzdorf 11, rue du Château L-6922 Berg B.P. 2 - L-6901 Roodt/Syre Tél. 77 00 49-1 Fax. 77 00 82 info@betzdorf.lu www.betzdorf.lu


Commune de Schengen La fusion réussie

Symbole d’union et d’harmonie dans le monde entier depuis la signature des célèbres accords, Schengen s’apprête à transformer l’essai en devenant aussi le symbole d’une fusion réussie. En effet, depuis le 24 mai 2011, les communes de Burmerange, Schengen et Wellenstein ont été fusionnées dans la nouvelle commune de Schengen. La nouvelle commune comprend aujourd’hui les localités de Bech-Kleinmacher, Burmerange, Emerange, Elvange, Remerschen, Schengen, Schwebsingen, Wellenstein et Wintrange. Elle s’étend sur 31.85 km2 et compte environs 4.300 habitants. C’est tout le collège échevinal de Schengen qui nous a accueillis pour nous parler d’une commune qui conjugue art de vie et convivialité. Fusionner… Une fusion n’est pas un processus évident. Cela nécessite une grande implication et de la bonne volonté tant au niveau politique que de la part du personnel communal. François

Hemmen et Georges Laux, 2ème et 3ème échevins, nous expliquent que les services techniques, qui avant étaient dans chaque commune, ont tous été regroupés sous un même toit. « Cela demande des efforts de la part de tout le monde mais nous avons la chance

de pouvoir compter sur des équipes fiables qui s’entendent bien entre elles. Si nous avons parfaitement réussi notre première phase d’intégration, nous en sommes maintenant au stade de l’établissement des routines », nous expliquent les responsables

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des services techniques. Le travail ne manque pas pour les services communaux. Ainsi, avec le tunnel du Markusbierg sur leur territoire, les services d’incendie n’ont pas le temps de s’ennuyer et sont régulièrement sollicités pour des exercices.

une commune qui multiplie les collaborations et les synergies.

…en respectant les identités A Schengen, fusionner ne veut pas dire écraser. Aussi, toutes les localités qui composent la commune gardent leur identité propre. Chaque village a son charme, ses spécificités, ses fêtes. Citons notamment Burmerange, d’où est originaire la fameuse «Maus Ketty», dont la sculpture trône au milieu du village, et qui organise tous les ans sa grande fête des fleurs. Un rôle régional… Si Schengen attire des touristes de toute la Grande Région, c’est aussi

Ainsi, ses relations avec Perl sont excellentes et la commune sera reliée à la station d’épuration allemande à moyen terme. Ajoutez à cela le fait que 1.700 luxembourgeois vivent à Perl et le lycée germano-luxembourgeois et vous comprendrez que l’esprit Grande Région souffle sur Schengen. …national et européen Roger Weber, président de la Schengen asbl, nous explique qu’avec plus de 35.000 visiteurs par an juste pour le musée, Schengen est l’un des villages les plus connus du monde.

« Nous avons des visiteurs du monde entier, des chinois, des indiens, des ministres, des gouvernements et aussi de nombreux particuliers qui veulent voir où les accords permettant

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comprenant un stand de vente de produits régionaux et la location de vélos.

la libre circulation des personnes ont été signé. »

de sport aquatique comme le nouveau téléski nautique.

« Du coup, nous sommes constamment sollicités pour prêter main forte à des manifestations et organisations. Nous allons d’ailleurs en 2015 organiser les festivités pour les 30 ans de Schengen », nous explique Ben Homan, bourgmestre de la commune. Pour un tourisme de qualité

« Nous sommes l’une des seules communes, avec Grevenmacher, à avoir un camping, un port de plaisance, 2 musées, des étangs dans lesquels on peut encore nager, etc. La seule chose qui nous manque peut-être est une plus grande offre au niveau de l’hôtellerie, mais deux projets sont en discussions. »

A Schengen, tout est fait pour promouvoir un tourisme doux avec des chemins de promenades, des pistes cyclables et de nouvelles possibilités

Pour le tourisme les idées ne manquent pas à Schengen, y compris en ce qui concerne le tourisme fluvial avec un projet de ponton flottant sur la Moselle

Ben Homan poursuit : « Nous visons clairement un tourisme vert. Nous ouvrirons d’ici 2014 un centre de biodiversité qui comprendra entre autres des jeux éducatifs pour les enfants. Nous sommes d’ailleurs les seuls au pays à avoir reçu le prix du tourisme durable ». Enfin, comment parler de Schengen sans parler de vin ? Schengen a la chance d’être la plus grande commune viticole de la Moselle luxembourgeoise et ses vins participent largement au rayonnement de la commune, de la région et du pays ! n

Commune de Schengen 75, Wäistrooss L-5440 Remerschen BP10 L-5506 Remerschen Tél. : 23 66 40 - 28 Fax : 23 66 48 25 www.schengen.lu

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Breevast Luxembourg

Entretien avec

Sibrand van Roijen et

Jürgen Raab

Breevast Luxembourg fait partie du groupe immobilier Breevast BV. Constituée en 1963, Breevast B.V. est spécialisée dans la promotion, l’exécution et la gestion de projets d’immobilier de bureaux, commercial et résidentiel dans le nord-ouest de l’Europe (Pays-Bas, Belgique, Luxembourg et Allemagne) ainsi qu’en Amérique du Nord. Afin de répartir les risques, l’entreprise cherche à diversifier son portefeuille entre différents secteurs et pays. Son siège central est établi à Amsterdam. Au Luxembourg, Breevast a acquis en 2007 l’ensemble du portfolio des anciens magasins Monopol. En tout, ce ne sont pas moins de 9 bâtiments pour autant de projets idéalement placés. Rencontre avec Sibrand van Roijen et Jürgen Raab, directeurs Pouvez-vous nous présenter Breevast en quelques mots ?

Commençons par vos projets dans la capitale…

Sibrand van Roijen : Breevast emploie une cinquantaine de personnes dont une dizaine au Luxembourg. Notre entreprise gère un portefeuille d’une valeur de 2 milliard d’euros, dont 400 millions au Grand-Duché de Luxembourg. Nous sommes actifs dans la gestion technique des bâtiments, la promotion et la gestion d’actifs. Nous travaillons ici sur 9 projets tous distincts.

Sibrand van Roijen : A LuxembourgVille, notre projet le plus avancé est le Monopol 2, dans lequel nous avons nos bureaux. Il est situé entre l’avenue de la Gare et l’avenue de la Liberté. Nous y avons des bureaux, dont certains sont encore libres ainsi que 12 appartements, tous vendus. En face, nous possédons le Monopol 3, sis avenue de la Gare, qui abrite le magasin Saturn au rez-de-chaussée

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ainsi que l’hôtel Park Inn, un excellent établissement qui fait partie de notre portefeuille et qui présente l’un des meilleurs rapports qualité-prix qui soit dans la capitale. Le Monopol 4 est sis Grand Rue. Il s’agit d’un bâtiment mixte avec des commerces sur 5 niveaux et des appartements haut de gamme en location. Nous avons enfin le Monopol 1 qui est en phase de PAP. Il s’agit d’un projet


portant sur 50.000 m2 mixtes avec un focus sur les logements. Il y avait aussi des Monopols à Esch-sur-Alzette… Jürgen Raab : Il y en avait 2. Le premier, nommé Monopol 5, est situé avenue de la Gare. Il s’agit d’un immeuble que nous allons rénover avec des surfaces commerciales au niveau 0 et 1, et des lofts au-dessus. C’était au départ un immeuble de commerces de 7 niveaux qui avait de belles hauteurs et des structures en acier visible. On l’a baptisé Soho, en hommage aux immeubles

Newyorkais. C’est à ma connaissance le seul projet à proposer de tels volumes au Luxembourg. Le second projet que nous développons à Esch-sur-Alzette est le Monopol 6, sis rue de l’Alzette. Il s’agit d’un projet qui a été remanié par le bureau d’architecture Beng et qui mixe des fonctions d’habitation et de commerce. N’est-ce pas vous qui avez organisé l’ « urban act » à Differdange ? Sibrand van Roijen : Nous avons effectivement organisé l’ « urban act »

à Differdange avant la démolition du Monopol 7. Il s’est agi pour des artistes nationaux et internationaux de s’approprier provisoirement le site afin d’en faire un lieu d’art temporaire. Je dois dire que nous avons nousmêmes été surpris par le succès de l’évènement et par les réactions positives des gens du quartier, des anciens employés, de la presse, bref de tout le monde. Sur ce site, nous allons tout démolir et développer un projet comprenant 2 parkings en sous-sol, des commerces et une cinquantaine de logements. L’idée des architectes est d’un

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coté de définir un périmètre urbain avec une façade qui s’intègre dans son environnement et à l’intérieur des terrasses vertes qui donnent l’impression de vivre en pleine nature. C’est un très beau projet aussi original qu’ambitieux.

Delhaize, un immeuble administratif, 2 volumes dédiés au logement… Nous avons travaillé de concert avec les architectes et les Sites et Monuments afin d’avoir un projet à taille humaine qui s’intègre parfaitement dans son environnement.

Où se situent les deux derniers projets ?

Quel est, pour conclure, le fil conducteur entre ces projets ?

Jürgen Raab : Le Monopol 8 se situe à Ettelbruck et nous venons de le redessiner afin de le rendre indépendant de projets communaux qui vont être postposés.

Sibrand van Roijen : Le point commun est une philosophie qui vise la qualité et l’intégration. Pour chacun de nos projets, nous avons fait appel à un autre architecte, toujours luxembourgeois. Notre principe est à chaque fois de nous adapter au site et de donner à chaque projet une identité propre. Nous ne choisissons pas nos projets au hasard. Il s’agit toujours

Enfin le Monopol 9 est situé à Wiltz. Il sera démoli et nous allons créer un projet comprenant 4 volumes mixtes avec des commerces, en l’occurrence

de projets idéalement situés pour lesquels la notion de qualité prime sur tout le reste. Vous remarquerez que nos projets sont à différents stades d’avancement. Nous avons la chance, chez Breevast, d’avoir une stratégie qui vise un développement à long terme et qui nous permet de développer des projets dont nous sommes fiers. n

Breevast Luxembourg s.àr.l. 42-44, avenue de la Gare L-1610 Luxembourg Tél.: 26 20 16 25 60 Fax: 26 20 16 25 69

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A Nospelt Réinventez votre espace de vie avec Thomas & Piron

Une belle situation, des terrains exceptionnels Nospelt est un village de la commune de Kehlen, situé à seulement 15 km de LuxembourgVille. Si on y apprécie le calme d’une commune rurale, on sera séduit par l’abondance des associations sportives, récréatives, culturelles qui font de Nospelt un endroit où il fait très bon vivre.

Que vous propose Thomas & Piron à Nospelt ? Rien de moins que 19 terrains de 3,55 à 10,46 ares !

Situés dans un cadre naturel calme bordé de zones agricoles et intégrés dans ce petit village paisible à l’abris des nuisances urbaines, ces terrains vous permettront de construire le projet de vos rêves matérialisé par des maisons unifamiliales jumelées deux par deux ou par des maisons isolées munie de 4 façades. Place à l’architecture Lorsque l’on décide de faire construire sa maison, on se retrouve généralement confronté au choix suivant : Ü choisir un grand constructeur et bénéficier d’une réalisation soignée et d’un strict respect des devis et des délais Ü choisir un architecte et avoir une maison à part en acceptant une certaine part de variabilité dans les délais et surtout le budget. Chez Thomas&Piron, on a décidé de dépasser cet état de fait en passant, lorsque les PAP le permettent, du prêt-à-porter à la haute couture.

Un seul impératif : des maisons à très basse consommation d’énergie

Pour Nospelt, le constructeur luxembourgeois n’a dessiné aucune maison et met à disposition de ses clients un architecte et un deviseur.

Si le PAP de Nospelt laisse une certaine liberté architecturale, Thomas&Piron ne construira que des maisons répondant aux classes A et

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B du passeport énergétique. Si les clients restent libres de leur choix, la société luxembourgeoise privilégiera les projets passifs. A Nospelt, la qualité Thomas&Piron rime avec respect de l’environnement et Architecture. n


Rencontre avec Deborah Fournier, architecte Comment travaillez-vous avec Thomas et Piron ? Deborah Fournier : Je travaille avec les clients de Thomas&Piron comme avec n’importe quels autres clients. Ici, les personnes que l’on m’envoie connaissent leur budget, la surface et le nombre de pièces dont ils ont besoin. S’en suit un dialogue qui me permet d’appréhender les goûts des clients. Quelle est la maison de leurs rêves. Toiture 2 pans ou toiture plate ? Crépis ou bardage ? Quels types de volumes ? Une fois que j’ai bien cerné les désirs des clients, je leur propose un projet qui tienne compte de leurs goûts, de leur budget, et du PAP.

des jeux de volume débordants. J’aime assez les formes droites et les volumes cubiques. En même temps, j’essaie de toujours accorder une grande importance aux aspects pratiques, en réduisant au maximum les espaces perdus type couloir pour offrir de beaux volumes aux espaces de vie. Quelques mots sur le projet de Nospelt pour conclure ? Deborah Fournier : C’est un très beau lotissement qui a une faible densité et qui laisse une grande liberté architecturale. Ce genre de projet est une chance tant pour les clients que pour les architectes qui peuvent vraiment se faire plaisir. n

Comment définiriez-vous votre signature architecturale ? Deborah Fournier : J’essaie vraiment de ne pas imposer de style et de m’adapter à chaque fois aux goûts du client. J’aime proposer des choses différentes, comme une toiture rentrante en zinc ou

Pour tous renseignements : Thomas & Piron Rue Marie Curie, 2 L-8049 Strassen Tél. : 34 18 14 1 www.thomas-piron.lu

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NEWS

Déplacement provisoire de la sculpture place de l’Université Dans le cadre des travaux de construction du parking souterrain place de l’Université à Belval, une partie des arbres a dû être transplantée provisoirement. La sculpture de l’artiste Jhang Meis a été déplacée également pour la durée du chantier. La sculpture « Als Erënnerung un d’Leit vun de Schmelzen » (en souvenir des hommes du fer) a été réalisée sur initiative de l’Amicale des Anciens des Hauts Fourneaux A et B de Profil Arbed Belval. Elle représente les hauts fourneaux de Belval (A, B et C) à travers trois palplanches de 7, 8 et

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9 mètres, pesant au total 10 tonnes. L’acier provient des usines de Differdange et de Belval. Le monument a été inauguré le 3 décembre 2008.

jourd’hui. La sculpture reprendra sa place quand les travaux du parking souterrain seront achevés. n

La sculpture a été déplacée après la fête de la Ste Éloi qui, exceptionnellement, a eu lieu le 30 novembre cette année. L’opération de déplacement de la sculpture a commencé à partir du 3 décembre 2012.

Le Fonds Belval tél: +352 26 840-1 (heures de bureau) fb@fonds-belval.lu www.fonds-belval.lu

La sculpture sera localisée provisoirement du côté Est de la place de l’Université et aura une implantation similaire à celle qu’elle occupe au-


Commune de Dalheim Entretien avec

Joseph Heisbourg Pouvez-vous vous présenter en quelques lots à nos lecteurs ? Joseph Heisbourg : Cela faisait trois ans que je faisais partie du collège échevinal avant d’être élu bourgmestre aux dernières élections. Avant, j’ai dirigé en quatrième génération une entreprise de peinture spécialisée dans les restaurations d’églises et les travaux spéciaux. Je suis marié et père de 4 enfants.

Dalheim est un village situé dans le canton de Remich et le district de Grevenmacher. Entouré par Waldbredimus, Mondorf-les-Bains et Weiler-la-Tour, Dalheim n’est situé qu’à 12 km au Sud-Est de la Capitale. La commune s’étend sur 19 km² et compte 2058 habitants dans trois localités : Dalheim, Filsdorf, et Welfrange. Rencontre avec son bourgmestre, Joseph Heisbourg.

Quels sont les grands projets en cours dans votre commune ? Joseph Heisbourg : Notre plus grand projet concerne l’eau potable avec la construction d’un nouveau réservoir et le renouvellement des conduites. Nous venons également de terminer la station d’épuration de Welfrange. Avez-vous des projets en ce qui concerne les infrastructures scolaires et périscolaires ? Joseph Heisbourg : Nous allons aménager une nouvelle route pour desservir notre école centrale. Elle est pour l’instant située dans un cul de sac, ce qui n’est pas idéal au niveau de la sécurité.

Au même endroit, nous attendons le vote pour construire une nouvelle maison relais d’une capacité de 120 places ainsi que de nouvelles salles pour le précoce. Nous espérons démarrer les travaux au printemps. A Filsdorf, nous avons une ancienne école qui date des années 60 dans laquelle nous aimerions aménager au rez-de-chaussée une crèche et au premier étage un centre culturel. En attendant, nous démarrerons en février avec une crèche provisoire située dans une toute ancienne école du village. Avez-vous des projets de construction de logements ?

Joseph Heisbourg : Nous avons des places à bâtir latentes et des projets de construction d’unités d’habitation dans nos trois localités. Comment voyez-vous le développement de Dalheim ? Joseph Heisbourg : Nous tenons à garder notre caractère rural, c’est pourquoi nous avons un alinéa dans notre règlement pour que nos anciennes fermes gardent leurs gabarits et ne soient pas transformées en résidences. Même si nous ne sommes qu’à quelques minutes de

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la capitale, nous avons la chance de trouver ici encore des terrains payables et une tranquillité qui donne à notre commune un charme et une qualité de vie hors du commun. Peut-on dire que Dalheim est une commune verte ? Joseph Heisbourg : Dalheim est une commune verte à tous les niveaux. Déjà nous entretenons 414 hectares de bois qui servent en partie à notre chauffage. Ensuite, nous prenons en compte l’aspect écologique dans la conception de chacun de nos projets et étudions en ce moment différentes possibilités de production d’énergie verte. Qu’en est-il de la culture à Dalheim ? Joseph Heisbourg : Nous avons ici un site archéologique très connu, abritant les vestiges d’un théâtre romain datant du 2ème siècle et qui avait une capacité de 3.200 places, ainsi que des thermes et un temple. Nous travaillons en

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collaboration avec le Ministère de la Culture afin de construire une maison de l’archéologie. Au rez-de-chaussée, la commune y exploitera une brasserie avec cuisine traditionnelle. Nous avons aussi une très belle église, avec des fresques qui datent du 18ème siècle.

Dans quel état sont vos finances communales ? Joseph Heisbourg : Notre endettement s’élève à 2.000 euros par habitants. Ce n’est pas énorme mais nous avons encore des projets


à financer. Il faudra ainsi, un jour ou l’autre, penser à construire un hall sportif. Dans un avenir plus proche, il faudrait aussi fusionner nos 2 services d’incendie de Dalheim et Filsdorf. Quelques mots pour conclure ? Joseph Heisbourg : Dalheim est une commune très agréable. Nous avons ici tout ce dont on a besoin et ne sommes loin de rien. Nous avons de plus la chance d’avoir dans notre commune de nombreuses associations plus dynamiques les unes que les autres. Elles contribuent grandement à l’excellente qualité de vie qui règne dans nos 3 localités. n

Administration Communale de Dalheim Gemengeplaz L-5680 Dalheim Tél. : 23 60 53-25 Fax : 23 66 17 29 www.dalheim.lu

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NEWS Fonds du Logement

Fête du bouquet d’un immeuble de 6 appartements sis 215, Val des Bons Malades à Luxembourg-Weimerskirch panneaux solaires sis sur toiture et la chaudière, radiateurs avec vannes thermostatiques, isolation thermique par l’extérieur, fenêtres et portes fenêtres à coupure thermique en double vitrage. L’ascenseur, desservant tous les étages, sera également pourvu d’un système de contrôle de l’ouverture de ventilation en tête de gaine afin de limiter toute déperdition calorifique. Le Fonds pour le développement du logement et de l’habitat a procédé à la fête du bouquet de son projet de construction d’un immeuble résidentiel de 6 appartements sis 215, Val des Bons Malades à Luxembourg-Weimerskirch. Situé dans une zone résidentielle entre le Kirchberg et le quartier des institutions européennes, cet immeuble mitoyen des années 60, acquis par le Fonds sur l’Etat, comprenait, à l’origine, 3 appartements vétustes. Le PAG de la Ville de Luxembourg approuvant la construction d’un immeuble sur 4 niveaux pleins, l’immeuble insalubre fut démoli en faveur d’une nouvelle construction permettant d’obtenir 6 appartements organisés de manière plus fonctionnelle. De construction traditionnelle, le nouvel immeuble résidentiel sera de classe énergétique B et bénéficiera d’installations techniques attentives aux économies d’énergie : chaudière à condensation au gaz, ventilation mécanique à double flux, eau chaude sanitaire produite par des 96

Le sous-sol, accessible par une voie aménagée au rez-de-jardin arrière, comprendra trois emplacements de parking et cinq caves privatives, ainsi que les locaux techniques tandis que le rez-de-chaussée, accessible par l’avant de l’immeuble, comptera trois emplacements de parking et une cave privative supplémentaire, ainsi que les locaux communs (buanderie, local vélos, local poubelle). Aux étages supérieurs, les 6 appartements bénéficieront d’une double orientation et seront répartis comme suit : è 1er étage : un appartement de 3 chambres à coucher d’une surface habitable de 106, 46 m2 è 2ème et 3ème étage : 2 appartements de 53,73m2 avec une chambre à coucher è 4ème étage : un appartement de 84,96 m 2 comprenant 2 chambres à coucher et une terrasse privative de 12 m2. L’ensemble des appartements sera loué au marché libre.

Le coût total des travaux est estimé à 1.652.601 euros TTC, acquisition de l’immeuble et honoraires compris. La direction des travaux a été confiée au bureau CONVEX s.àr.l. d’Olingen, Les autres hommes de l’art y participant sont le bureau INCA de Niederanven pour le génie statique, FELTGEN & Associés de Luxembourg pour le génie technique et H.B.H. S.A. de Luxembourg pour la coordination de sécurité et de santé. n


Commune de Diekirch Une ville qui bouge Entretien avec

Claude Haagen Diekirch, chef-lieu de district et de canton, est une ville verte et touristique de 6.500 habitants. Située au bord de la Sûre et entourée des plateaux «Haardt», «Goldknapp», «Seitert» et «Herrenberg», Diekirch offre à tous les amateurs de nature toutes sortes d’activité. Musées, monuments historiques, restaurants, shopping, activités sportives … Diekirch offre tous les avantages d’une ville dans un environnement naturel protégé. Son bourgmestre, Claude Haagen, est un ancien joueur de handball international, avec plus de 90 sélections nationales à son actif. Il est président de la fédération nationale d’athlétisme, président de la section LSAP Diekirch et de la circonspection Nord, ainsi que député. Quel est le plus grand projet réalisé ou en cours à Diekirch ? Claude Haagen : Nous venons d’achever le plus grand projet jamais entrepris à Diekirch : notre centre scolaire. Il a coûté 50 millions d’euros mais comprend toutes les infrastructures scolaires, parascolaires et sportives dont on peut rêver. S’il accueille aujourd’hui 530 enfants, sa capacité est de 800 places. Qu’en est-il des infrastructures réservées aux personnes âgées ? Claude Haagen : Servior construit un nouveau CIPA à Diekirch. Il sera mis en service en 2013. Du coup, la structure

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actuelle qui sert aux personnes âgées sera libérée et nous la transformerons en maison de rencontre pour les structures et associations qui en ont besoin. Avez-vous d’autres constructions en cours ? Claude Haagen : La rénovation de notre hôtel de ville suit son cours et sera terminée d’ici fin 2013. La nouvelle mairie nous permettra de mieux répondre aux besoins de nos citoyens, notamment par la mise en place d’un guichet unique. Diekirch est-elle une ville sportive ? Claude Haagen : Diekirch est un véritable paradis pour les sportifs ! Si nous avons de bonnes installations

sportives, nous continuons d’investir pour les maintenir en état. Nous allons ainsi aménager 2 terrains synthétiques pour le football et 4 terrains de tennis près de la piscine. Les travaux devraient commencer au printemps 2013 et s’achever au courant de l’automne de la même année. Nous avons aussi un projet de construction d’une piste nationale de canoë-kayak sur la Sure. Vous êtes donc équipé pour que Diekirch poursuive son développement démographique ! Claude Haagen : Oui nous allons pouvoir continuer à nous développer à l’intérieur de Diekirch. Cela dit, nous ne voulons pas que Diekirch se développe au détriment de la qualité de vie. Nous tenons à avoir une croissance maitrisée et harmonieuse.

Quels sont alors vos projets d’urbanisation ? Claude Haagen : Le PAP Diekirch am Dreieck est en cours d’approbation au Ministère de l’Intérieur. Il s’agit d’un projet de construction d’une nouvelle brasserie plus petite mais plus productive, avec en plus la construction d’un nouveau quartier de vie comptant environs 200 nouvelles habitations. Nous avons aussi des terrains au Walebroch, direction Ingeldorf. Nous avons prévu d’y réaliser un développement urbanistique en 4 étapes. Dans les années à venir, nous avons aussi prévu de réaménager notre zone piétonne qui est l’une des plus anciennes du pays. Pour l’instant, ce projet majeur est en phase de discussion et d’étude. Qu’en est-il de la culture à Diekirch ? Claude Haagen : Nous venons de terminer les travaux de notre maison de la culture. Nous avons aussi la chance d’avoir 5 beaux musées, le Musée

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d’Histoires Militaires, le Conservatoire National de Véhicules Historiques ainsi que le Musée d’Histoire de la Brasserie de Diekirch. A cela il convient d’ajouter le rôle de fer de lance culturel du Conservatoire du Nord qui est une des plus grandes écoles de musique du pays. Avez-vous suffisamment d’entreprises sur votre territoire ? Claude Haagen : Nous sommes toujours heureux d’accueillir de nouvelles entreprises sur notre territoire. Nous avons d’ailleurs, dans le contexte de la Nordstad, un projet de construction d’une zone artisanale au Friedhaf. Pour rester dans un contexte régional, nous avons un projet de regroupement de la protection civile et des pompiers pour le Nord. Ces deux projets portent sur le moyen terme.

faudrait revoir au niveau national la distribution des fonds communaux afin qu’il n’y ait plus autant de disparité entre les communes riches et les autres. En ce qui concerne Diekirch par exemple, tous les investissements importants ont été réalisés mais nous avons atteint la limite de ce que l’on pouvait investir. D’un point de vue général, je pense qu’au niveau national l’évolution des finances nous fera repenser notre rapport au bâti. Il faudra réfléchir à ce que l’on construit et comment on le construit. Autrement dit parfois éviter le luxe pour aller vers le fonctionnel. 

Administration Communale de Diekirch 48, rue de l’Industrie L-9250 Diekirch B.P.145 - L-9202 Diekirch Tél. : 80 87 80 1 Fax : 80 87 80 250 www.diekirch.lu

Quelques mots pour conclure ? Claude Haagen : Etant aussi député, il me tient à cœur que l’Etat ne charge pas trop les communes au niveau des finances. Certaines exigences étatiques sont difficiles à financer par les communes. Je pense d’ailleurs qu’il

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Toitures Herzig Patrick Toiture – Charpente – Zinguerie Ferblanterie – Isolation Pose de Velux La toiture est un élément essentiel de votre maison. Elle vous protège, vous, votre famille et vos biens, de toutes les agressions du temps : pluies, neige, grêle, vent… pendant de nombreuses années. Bien isolée, une toiture vous protège aussi de la chaleur et du froid tout en vous faisant réaliser de substantielles économies d’énergie. De par sa longue durée de vie et l’investissement qu’elle représente, une toiture est un chantier que l’on entreprend en général qu’une seule fois dans sa vie. Il est donc très primordial de choisir le bon professionnel. Fort de plus de 30 ans d’expérience et de 3 brevets de maîtrise en charpente, couverture et zinguerie, Patrick Herzig a appris le métier avec son père avant de poursuivre à travers son entreprise une tradition familiale luxembourgeoise qui se perpétue depuis 6 générations. Son expérience acquise au fur et à mesure des années l’a amené à travailler sur toutes sortes de toiture, des plus simples aux plus compliquées, des plus traditionnelles aux plus modernes. Il a autant travaillé sur des toitures d’églises que sur des concepts architecturaux contemporains et innovants. « Le plus important pour moi est de pouvoir tout réaliser moi-même, tant la couverture, que la charpente et la zinguerie. Le fait de ne pas dépendre de sous-traitants me permet non seulement de garantir un travail de qualité à chaque phase du chantier, mais aussi de tenir les délais impartis », nous explique Patrick Herzig, un patron qui suit encore personnellement tous ses chantiers.

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Tous travaux de toiture « Mon but n’est pas de trop grandir mais de continuer à vivre d’un métier qui me plait. Le fait de rester une entreprise à taille humaine nous permet de réaliser aussi bien des chantiers compliqués comme des rehausses de toiture avec aménagement des combles que de petits travaux comme des remplacements de tuiles ». Ainsi, la société est active dans toutes sortes de travaux de toiture : Ü Couverture Ü Zinguerie Ü Charpente

Ü Ferblanterie Ü Isolation Ü Rehausse de toiture Ü Aménagement des combles Ü Pose de velux Ü Pose de panneaux solaires Ü Nettoyage de toitures Ü Réparations Ü …

Une question de confiance Choisir Toitures Herzig Patrick, c’est opter pour un professionnel connu et reconnu dans le métier pour son savoir-faire, son sérieux et sa capacité à mettre en œuvre des techniques rares et compliquées. n

Toitures Herzig Patrick Sàrl 9 Rue de la Forêt L-3643 Kayl Tél. : 26 56 09 44 Gsm : 661 56 49 67 Fax : 56 28 93 www.toiture-herzig.lu

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Commune de Niederanven Entretien avec

Raymond Weydert Situation idéale de Niederanven : un caractère rural juste à côté de l’aéroport et de la ville de Luxembourg. S’étendant sur une superficie de 41km², la commune de Niederanven compte environs 5.700 habitants répartis sur 9 localités : Staffelstein, Waldhof, Ernster, Hostert, Niederanven, Oberanven, Rameldange, Senningen et Senningerberg. Son bourgmestre, Raymond Weydert, nous a fait l’amitié de nous recevoir pour nous entretenir des projets en cours dans sa commune.

Où en est votre PAG ? Raymond Weydert : Notre PAG a été déposé en octobre 2009 au Ministère de l’Intérieur. En janvier 2010, il manquait l’incidence environnementale. Nous avons donc chargé un bureau spécialisé de mener cette étude et nous l’avons envoyé au Ministère de l’Environnement.

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En 2012, il nous a été répondu qu’il restait encore des points à analyser comme de nouveaux biotopes, des arbres solidaires, des haies à compenser... Du coup, nous avons demandé au bureau qui s’occupe du PAG de l’adapter à la loi modifiée de juillet 2011. Le nouveau PAG comporte-t-il plus de places à bâtir ? Raymond Weydert : Nous n’avons pas besoin d’élargir notre PAG car il reste encore 75 hectares à bâtir dans celui de 1980. On pourrait ainsi porter notre population à 10.000 habitants.

Comment voyez-vous le développement de votre commune ? Raymond Weydert : Nous voulons une croissance harmonieuse et maitrisée. Il s’agit de ne pas grandir trop vite afin de préserver l’excellente qualité de vie qui règne ici. Vos jeunes arrivent-ils encore à devenir propriétaires dans votre commune ? Raymond Weydert : Vu les tarifs prohibitifs des terrains constructibles, il est très difficile pour les jeunes de notre commune de devenir


propriétaires. Nous ne baissons cependant pas les bras et avons décidé de prendre en main nousmêmes la construction de maisons pour nos jeunes sur les terrains dont nous disposons. Ainsi, route de Trêves, nous allons construire 4 maisons. Au Mielstrachen et à Senningen, nous allons à chaque fois construire deux maisons jumelées. Nous louerons ces maisons à des jeunes de la commune. Nous réfléchissons à mettre en place un système de location-vente dans lequel le capital locatif serait défalqué du prix de vente si les locataires désiraient, après un certain nombre d’années, devenir propriétaires de leur logement.

un terrain sous le Wakelter afin d’y construire des logements destinés à la vente. Nous avons aussi voté une modification ponctuelle du PAG afin que le Fonds du Logement puisse construire des logements rue du Grunewald au Senningerberg.

Avez-vous d’autres projets de logements subventionnés ?

La commune a également fait une modification ponctuelle du PAG à Hostert, sur le site de l’ancienne mairie. Cette dernière sera démolie afin de permettre la construction de logements sociaux. Nous ferons une zone rurale mixte, avec une résidence qui aura au rez-de-chaussée des locaux pour professions médicales ou petits commerces et au-dessus des appartements. A côté, nous construirons des maisons jumelées.

Raymond Weydert : Nous avons mis à la disposition de la SNHBM

Voilà en ce qui concerne nos projets à court et moyen terme.

Vous avez donc aussi des projets de logements à long terme ? Raymond Weydert : Nous avons effectivement acheté une maison avec 123 ares dont la plupart sont situés dans notre périmètre de construction, route de Trêves à Niederanven, pour un montant de 1,7 millions d’euros. Nous avons également acheté une ancienne ferme rue Laach avec 88 ares, tous situés dans notre terrain constructible, pour 2 millions d’euros. Le conseil communal devra encore se prononcer pour savoir si on construit nous-mêmes ou si on confie le chantier à un promoteur public. Vous aurez donc un certain accroissement démographique dans les années à venir… Raymond Weydert : Avec tous ces projets, nous devrions construire environs 75 logements dans les 3 ou 4 ans. Cela correspond à un accroissement de 150 à 200 personnes. Nous espérons ainsi satisfaire la demande de nos jeunes qui veulent rester dans la commune et qui n’en ont pas les moyens.

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Au niveau communal, nous faisons tout pour améliorer la mobilité douce et les transports en commun. Nous avons ainsi introduit le « Charly Bus » qui emmène nos habitants sur appel à travers la commune et jusqu’à l’aéroport pour seulement 1 euro par course. Nous aimerions étendre ce concept de bus sur appel à l’ensemble des communes de l’ « Air Région ». Ainsi, un habitant de Sandweiler pourra appeler le bus pour aller à la piscine ou au restaurant à Niederanven. Quelques mots pour conclure ? Disposez-vous de suffisamment de place dans vos infrastructures scolaires et périscolaires ? Raymond Weydert : Nous n’avons pas de liste d’attente pour la maison relais mais elle est pleine. Nous allons donc en construire une nouvelle pour 400 enfants dont 40 en crèche. La maison relais actuelle sera rénovée en salles de classe. En tout, nous avons environs 200 enfants qui vont à l’école européenne ou une autre école internationale et 375 à l’école de Niederanven. Nous avons prévu d’agrandir l’ancienne école à Ernster afin d’avoir de l’espace pour une salle de réunion dédiée aux associations. A Hostert, nous avons encore une ancienne école, de l’autre côté de l’ancienne mairie. Nous pensons la rénover et la transformer pour les associations locales. Qu’en est-il de la mobilité dans votre commune ?

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Raymond Weydert : Il faut penser la mobilité au niveau communal, régional et national. Au niveau national, les Ponts& Chaussées et le Ministère du Développement Durable et des Infrastructures aimeraient doubler la N1 au Senningerberg pour faire 4 voies en direction du Findel. Nous aimerions en profiter pour avoir des emprises et une voie de desserte sur notre territoire pour les bâtiments de bureau au site « Haferstück ».

Raymond Weydert : En développant des projets de logements subventionnés et en pensant la mobilité tant au niveau communal que régional, nous essayons de nous développer sous le signe de la qualité de vie. Nous voulons que cette qualité de vie profite à tout le monde, indépendamment de son âge, de son sexe ou de sa condition sociale. n

Selons les plans du Ministère du développement durable et des infrastructures, le tram ira de Luxexpo du Kirchberg au Findel. Un park&ride est projeté sur notre territoire ainsi qu’une gare de bus et tram au Findel. Au niveau régional, nous avons signé une convention avec le MDDI et les communes de Luxembourg, Contern, Sandweiler et Schuttrange (Air Région) pour mieux nous organiser autour de l’aéroport en ce qui concerne les zones d’activité économique, le logement, le tourisme, le transport et la mobilité.

Administration Communale de Niederanven 18, rue d’Ernster L-6977 Oberanven B.P. 21 L-6905 Niederanven Tél : 34 11 34 - 1 Fax : 34 11 34 – 22 www.niederanven.lu


Clôture de la seconde opération Bouchons « E stopp fir e Mupp » à l’Ecole Européenne Luxembourg 1 an seulement, un deuxième chien a pu être sponsorisé : c’est une chienne labrador sablée de 2 ans, Fleya. Elle aide Antoine Legall, 11 ans, depuis le mois de juin 2012. Lors de la cérémonie, les spectateurs ont pu voir la liste impressionnante des partenaires qui récoltent des bouchons : plus de 50 établissements scolaires et plus de 50 entreprises et administrations ! Une belle leçon de recyclage et de solidarité « des enfants pour un enfant » ! Le vendredi 26 octobre dernier, dans la salle des fêtes de l’école européenne Luxembourg 1, élèves et partenaires s’étaient réunis pour faire connaissance avec Antoine et sa superbe chienne d’assistance Fleya, qu’ils ont ensemble sponsorisée grâce à une collecte de bouchons en plastique. La cérémonie a donné lieu à la remise d’un chèque de 13.000€ à l’association française Handi’chiens où Fleya a été éduquée. En janvier 2009, commençait le projet de récolte de bouchons en plastique à l’Ecole européenne Luxembourg 1. Il avait pour but de sponsoriser un chien d’assistance pour personne en chaise roulante, auprès de l’association Handi’chiens. Pour ce faire, l’école avait besoin de récolter 52.000 kg de bouchons en plastique à recycler, subventionnés à hauteur de 250€ la tonne par Valorlux, ce qui représente une somme de 13.000€.

Aidée par l’entreprise Hein Déchets qui prend en charge le recylage des bouchons, par les sources Rosport qui en ont donné 25 tonnes et grâce à une mobilisation qui s’étend à la Grande Région, en mai 2011, l’objectif de la

L’école a besoin de récolter 52.000 kg de bouchons en plastique pour financer un chien d’assistance pour personnes atteintes d’un handicap moteur. récolte a été atteint. En juin, Benoît D’Arras, 13 ans, a ainsi reçu Eden. Devant un si beau succès et une telle leçon de solidarité, l’action « E Stopp fir e Mupp » s’est poursuivie. En un

Marie-Claude Lebret (fondatrice de Handi’Chiens) et Nelly Nash (déléguée pour Handi’Chiens au Luxembourg) ont réalisé une démonstration de chiens d’assistance en éducation au Luxembourg. Chacun a ainsi pu mieux comprendre l’importance de ces chiens. Antoine nous a aussi montré ce que peut faire Fleya pour l’aider dans sa vie de tous les jours : ouvrir un placard, y prendre quelque chose, refermer le placard, ramasser un objet par terre, ... et surtout faire de câlins. Après ce succès, l’opération « E Stopp fir e Mupp » continue. En effet, l’école poursuit la collecte, toujours en partenariat avec Valorlux et Hein Déchets et Rosport. Elle s’est lancée un nouveau défi : sponsoriser un troisième chien d’assistance auprès de Handi’Chiens relayé au Luxembourg par ASA (Amicale vun der Schoul fir Assitenzhonn, www. assistenzhonn.com) avec, en parallèle toujours, la volonté de recycler les bouchons et aider ainsi de préserver l’environnement. 

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Entretien avec

Ernest Boever Directeur général Comment avez-vous fait ?

Quoi de neuf chez Valorlux ? Ernest Boever : Beaucoup de choses, dont la première est un calculateur d’économies d’équivalents CO2 pour nos membres et pour les collecteurs d’emballages (communes ou syndicats).

Ernest Boever : Autant l’outil est facile d’utilisation, autant il a demandé un grand travail de préparation. En effet, nous avons intégré les données spécifiques au modèle luxembourgeois. Nous avons, pour l’ensemble de nos activités, comparé les émissions de CO2 dans la production des biens à partir de matière recyclée par rapport à une production des mêmes biens à partir de matière première vierge (pétrole, bois, minéraux, ...). La différence calculée équivaut à la réduction en CO2e que nous avons engendré par nos activités. Nous avons ainsi calculé qu’en 2011, Valorlux, ensemble avec

Comment cela fonctionne-t-il ? Ernest Boever : C’est extrêmement simple! Il suffit d’aller sur notre site internet, de cliquer sur l’onglet « calculez votre réduction en CO2e » et de remplir quelques données dans le formulaire. L’utilisateur peut immédiatement calculer quelle réduction de CO2e Valorlux lui a permis de réaliser. Les chiffres sont complétés par un tableau, des graphiques et une explication. L’objectif de ce calculateur est de mettre à disposition de nos partenaires un outil simple et utile qui leur permet de motiver leur structure au tri et au recyclage des déchets. 106

Calculateur des réductions de CO2 équivalents.

ses partenaires, a pu générer une économie de 37.000 tonnes d’éq. CO2. Notre outil est gratuit et permet à chacun de nos partenaires de calculer facilement la diminution d’éq. CO2 qui lui est propre. Est-ce le seul avantage du recyclage ? Ernest Boever : Le recyclage a un triple avantage : il permet de réduire significativement les émissions d’éq.CO 2, il permet de réduire la consommation de matières premières et enfin il permet d’économiser de la capacité en décharge ou en incinérateur.


Pour notre environnement le recyclage n’a que des avantages ! Où en est votre projet de commercialisation centralisée ? Ernest Boever : J’aimerais d’abord rappeler que la commercialisation centralisée est une mission qui nous a été confiée en 2011 par Marco Schank, Ministre délégué au Développement Durable et aux Infrastructures. Nous nous sommes mis ensemble, avec les communes et les syndicats, pour trouver un modèle de fonctionnement et définir des principes de base. La commercialisation centralisée concerne les parcs de recyclage et en particulier les emballages en plastique, métal et les cartons à boisson. En quoi consiste exactement la commercialisation centralisée ? Ernest Boever : Avant, les communes ou les syndicats organisaient chacun de leur côté la location des containeurs, le transport et la vente des matériaux. Aujourd’hui, Valorlux s’occupe de tout à partir de la sortie du parc à containeurs. L’objectif est triple : è uniformiser les consignes de tri au niveau national dans les parcs de recyclage. è faire réaliser des économies aux communes et syndicats è réaliser des économies d’échelle

« Nous avons calculé qu’en 2011, les activités de Valorlux, ensemble avec ses partenaires, ont pu générer une économie de 37.000 tonnes d’équivalents CO2 » Quelques mots pour conclure ? Ernest Boever : La Commission Européenne a déclaré l’action écosac « Best Pratice ». Ceci signifie que cette action figure parmi les projets qui traduisent de manière exemplaire la législation européenne en matière de prévention. C’est une reconnaissance exceptionnelle et nous en sommes très fiers. Nous aimerions d’ailleurs remercier tous les partenaires de cette action qui se déroule dans le cadre d’un accord environnemental signé entre le Ministère du Développement Durable

et des Infrastructures et Valorlux et qui est mis en place en collaboration avec la clc et la distribution. L’écosac a permis d’économiser, depuis 2004, 389 millions de sacs plastiques à usage unique, soit plus ou moins 1.000 tonnes d’équivalent CO2 par an. La quantité de sacs plastiques à usage unique mis sur le marché a diminué de 85% grâce à l’éco-sac. Alors s’il vous plait, n’oubliez pas votre éco-sac lorsque vous sortez faire vos emplettes ! n

L’action éco-sac a été désignée en 2012 par la Commission européenne comme «best practice» dans le domaine de la prévention des déchets.

Combien de syndicats / communes ont déjà adhéré à la commercialisation centralisée ? Ernest Boever : Le projet est assez récent mais nous avons déjà signé avec 2 syndicats et 2 communes, ce qui nous permet de couvrir 114.000 habitants. D’autres sont en discussion et des dossiers sont en cours.

Valorlux asbl B.P. 26 - L-3205 Leudelange Tél.: 37 00 06 1 - www.valorlux.lu

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Pose de la 1ère pierre du nouveau centre logistique et de production du DE VERBAND GROUP à Perl-Besch Le 1er octobre 2012, une cérémonie de pose de la 1ère pierre a été organisée par DE VERBAND GROUP et la SBB Saarland Bau und Boden Projektgesellschaft pour signaler le début de construction des silos à céréales et de la fabrique d’aliments pour le bétail dans le zoning industriel de Besch.

Le président du conseil d’administration, Henri Lommel et le directeur général, Jos Jungen, du DE VERBAND GROUP, ensemble avec le gérant de la SBB, Thomas Schuck, se sont faits l’honneur de recevoir de nombreux invités. Madame la Ministre de l’environnement et de la protection des consommateurs, Anke Rehlinger, et le bourgmestre de la commune de Perl, Bruno Schmitt, ont 108

exprimé leurs félicitations pour cette implantation industrielle au coin des 3 pays, milieu de la Grande-région SAAR-LORLUX. Monsieur Romain Schneider, Ministre de l’Agriculture du Grand-Duché de Luxembourg, a souligné par la présence de son représentant, Monsieur André Vandendries conseiller de gouvernement,

l’importance de ce projet important pour l’agriculture luxembourgeoise et des régions avoisinantes. De nombreux invités, représentant surtout les administrations en relation avec le projet, les ingénieurs et architectes, les sociétés de construction et les différentes organisations des agriculteurs de la Grande Région, ont assisté à cette cérémonie sympathique.


Le gouvernement luxembourgeois voulait tout faire pour maintenir ces activités dans le pays et offrait une possibilité d’implantation au port de Mertert. Après analyse approfondie de cette offre, le conseil d’administration, pour des raisons stratégiques, a confirmé sa décision pour Besch au 14 septembre 2011. Le président a souligné son respect pour cette démarche et a remercié spécialement les Ministres Romain Schneider et Marco Schank pour leur haute contribution personnelle. Arrivé au démarrage du chantier de ces installations importantes, le président Lommel a remercié les ministères et administrations sarrois nationales et communales, qui ont réussi à établir les autorisations nécessaires dans un délais très court. Le directeur général du DE VERBAND GROUP, Jos Jungen, a présenté le projet. La nouvelle centrale de transbordement, de stockage, de production et de logistique du DE VERBAND GROUP pour les grands flux de produits agricoles de grands volumes, comme les céréales, les matières premières pour la production d’aliments pour le bétail et les engrais, s’installera sur ce terrain adjacent les quais de la Moselle.

Le président Henri Lommel a retracé dans son introduction le long chemin pour la recherche d’un terrain adapté aux exigences des transbordements des grands volumes traités par DE VERBAND en céréales, aliments pour le bétail et engrais. Déjà depuis 1992, la coopérative exploite des silos à céréales en location dans le nouveau port de Metz. Entre 1998 et 2002, d’intenses démarches en faveur d’une implantation des silos et de la fabrique d’aliments dans le port de Mertert n’ont pu aboutir. Fin

2010 enfin, on a pris connaissance de la disponibilité du terrain dans le zoning industriel Besch. En juin 2011, le conseil d’administration du DE VERBAND GROUP prend la décision d’acheter les surfaces afin d’implanter sa nouvelle centrale de production, de stockage et de logistique pour les grands volumes de produits agricoles. La réaction, qu’a provoquée cette décision au Luxembourg, a surpris les décideurs du DE VERBAND.

Les avantages logistiques du site avec sa connexion directe aux quais de la Moselle et au réseau autoroutier sont énormes. Le site, étant situé au centre d’une grande région agricole, offre ainsi des opportunités stratégiques de développement de tous les côtés. Pour garantir ce développement positif dans l’avenir, ainsi que pour améliorer la productivité et la rentabilité, les nouvelles installations de production et de logistique sont d’une importance primordiale. Le concept régional de la production de céréales en agriculture, le stockage dans la région, la production d’aliments composés riches en céréales sur place et leur

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et les exportations peuvent profiter des avantages du transport par les voies navigables.

retour via courtes distances dans les fermes, rempli au mieux toutes attentes en qualité, sécurité alimentaire, transparence, traçabilité et durabilité. Ces avantages constituent une base forte pour un partenariat productif avec les agriculteurs de ces régions. Le projet comprend des silos à céréales d’une capacité totale de stockage de 30.000 to, répartie sur 10 silos à 500 to et 10 silos à 2.500 to. Les installations de conditionnement, les nettoyeurs et les agrégats de réception tournent en 2 lignes à 200 to/H de capacité. 2 séchoirs à 30 to/H. assurent le fonctionnement des installations également sous de 110

conditions météorologiques difficiles. Un dépôt à fond plat, pouvant accueillir 7.500 to de céréales ou 5.000 to de matières premières fait partie des installations de stockage. La fabrique d’aliments composés pour le bétail a une capacité annuelle de production de 80.000 to en 2 pauses. Les installations les plus modernes produisent ici des aliments composés pour bovins, porcs et volailles sous des conditions d’hygiène, de qualité et de traçabilité les plus élevées. Toutes les installations sont raccordées par des transporteurs à chaîne ou bandes directement avec les quais de la Moselle. Ainsi les importations

Les transbordements de marchandises en entrée et en sortie, ainsi que le stockage d’engrais, sont assurés par un partenariat avec la société Hippert, qui s’occupera de cette logistique. Les investissements totaux portent sur 34 millions EURO et permettront à DE VERBAND GROUP d’améliorer sa compétitivité et sa rentabilité. Président et Directeur Général ont annoncé la mise en service des silos à céréales et des installations de transbordement de péniches pour la récolte de l’année 2013 et de la fabrique d’aliments composés pour le bétail pour printemps 2014. Le Ministre de l’Economie du Saarland, Monsieur Heiko Maas, excusé, a félicité


les investisseurs dans un message en se prononçant favorablement pour cette implantation dans le zoning industriel de Besch: « Avec cette implantation, la région économique SaarLorLux est fortement soutenue dans son entièreté. Notre région, dans le cœur de l’Europe, avec ses connexions directes aux voies fluviales et autoroutières européennes, est un lieu économique passionnant et d’avenir. Ici au coin des 3 frontières entre la France, le Luxembourg et l’Allemagne, les investissements ne peuvent qu’apporter des rendements » La Ministre de l’Environnement, Madame Anke Rehlinger, a souligné l’impact durable de l’activité: « L’implantation de la fabrique d’aliments pour le bétail et des silos à céréales du DE VERBAND GROUP à Perl-Besch n’est pas seulement un bénéfice pour la région entière, c’est aussi un bon exemple pour une économie durable.

La transformation de produits de la région pour la commercialisation dans la région est un concept d’avenir, dépassant les frontières. » Le Bourgmestre de la Commune

de Perl, Monsieur Bruno Schmitt, a exprimé une grande satisfaction sur l’importance de cet investissement dans sa commune: «C’est une journée importante pour la commune de Perl, pour la Grande-Région et pour l’Europe dans le sens d’une implantation durable d’une entreprise à activités multilatérales. Cette implantation ouvre également de perspectives significatives dans le développement de l’idée européenne. Elle est le succès de l’existence d’infrastructures excellentes et de conditions cadres favorables avec ses connexions directes aux voies fluviales et autoroutières dans le coin des 3 frontières. La confiance des investisseurs dans le site économique de Perl-Besch contribuera au bon développement de l’agriculture régionale, assurera un nombre d’emplois et est un signal positif aux autres entreprises en faveur d’une stratégie économique européenne.» Le Bourgmestre Bruno Schmitt et les services communaux accompagneront le développement de la nouvelle activité sur leur territoire dans le sens d’une coopération productive orientée vers l’avenir. Une pierre spécialement conçue contiendra les documents officiels de la pose de la 1ère pierre. n

L’entreprise DE VERBAND GROUP Fondée en 1909 sous le statut d’association agricole, DE VERBAND a parcouru avec succès un long chemin de développement. Dans un procès de mutation permanente, la coopérative traditionnelle a bien changé vers un groupe de sociétés commerciales et industrielles, sans perdre sa vocation coopérative. L’évolution positive du DE VERBAND GROUP en fait signe par une croissance annuelle moyenne du chiffre d’affaires de 12 % pendant les dernières 20 années. DE VERBAND GROUP comprend aujourd’hui la coopérative DE VERBAND, société-mère et centrale de gestion de 10 sociétés filiales au Luxembourg, Belgique, Allemagne et France. 285 salariés ont produit un chiffre d’affaires consolidé de 150,7 Millions EURO en 2011, une augmentation de 26 % par rapport à 2010 et déjà aujourd’hui l’année 2012 annonce une croissance de 16 %.

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Entretien avec

Jos Jungen

directeur général du DE VERBAND GROUP qui composent notre groupe. Notre décision est stratégique car notre croissance dépend aujourd’hui de la Grande Région. Nous sommes ainsi bien implantés avec 2 sites d’exploitation dans la région de Bitburg et Wittlich. Avec le site de Perl-Besch nous renforcerons et développerons nos activités existantes en Sarre et en France. C’est ce qui nous a permis de faire progresser notre chiffre d’affaires de 24% en 2011 et de viser un 16% pour 2012. Pourriez-vous revenir sur le choix qui a été pris de s’installer à Perl-Besch ? Jos Jungen : Il s’agit d’une décision purement stratégique car Perl-Besch est situé dans une région fortement agricole des trois côtés de la frontière. Nous avons ici 30.000 hectares de surface agricole dans un rayon de 25 km contre seulement 14.000 autour de Mertert. N’est-ce pas aussi intéressant en raison de coûts salariaux moindres ? Jos Jungen : Du tout car si les salaires nets sont un peu plus bas qu’au Luxembourg, les charges sont plus importantes, ce qui rend la masse salariale à peu près équivalente. De plus, nous n’emploierons que 20 personnes à Perl sur les 285 112

Comment évolue le secteur agricole dans la Grande Région ? Jos Jungen : C’est un secteur relativement stable avec un nombre d’agriculteurs qui tend à diminuer pour des surfaces agricoles qui restent stables. Du coup les exploitations ont tendance à être de plus en plus grandes. Et qu’en est-il du bio ? Jos Jungen : C’est un secteur intéressant mais qui reste de niche et dans lequel nous n’intervenons pas pour le moment. Nous sommes par contre des promoteurs de l’agriculture raisonnée. Qu’allez-vous produire à Perl ? Jos Jungen : Nous allons produire des aliments pour le bétail. Notre

grande force est de nous adapter aux besoins spécifiques de nos agriculteurs et de leur proposer les conseils de nos ingénieurs agronomes. On travaille d’après une analyse des fourrages de leur ferme et c’est en fonction de cette analyse qu’on fabrique le complément nécessaire pour nourrir les animaux de faҫon optimisé suivant le besoin. Les mélanges sont ainsi différents selon les fermes et tous les animaux ont une alimentation saine, adaptée, qui leur permet de vivre mieux et plus longtemps. Quels sont vos objectifs pour les années à venir pour conclure ? Jos Jungen : Notre objectif est de continuer à nous développer dans la Grande Région en proposant un service de qualité aux agriculteurs et en s’adaptant à leurs besoins spécifiques. Nous entendons continuer à croitre mais en gardant cette flexibilité qui nous distingue des grands groupes industriels. n

De Verband 1-3, rue F.-G. Raiffeisen L-2411 Luxembourg Tél. : 49 25 56 0 Fax : 48 24 70


Cadeau électoral anticipé du Ministre de la Santé au secteur hospitalier Le récent rapport de la situation financière de l’assurance maladie publié en vue de la prochaine réunion quadripartite du 24 octobre 2012 confirme la croissance de l’enveloppe budgétaire du secteur hospitalier de +3.5% pour 2013 et +3% pour 2014 décidée en Conseil de Gouvernement le 27 septembre 2012 en faisant référence à un rapport d’analyse prévisionnel de l’Inspection Générale de la Sécurité Sociale (IGSS) du mois d’août 2012. Dr Jean-Luc Dourson

Or, ce rapport de l’IGSS avait proposé un maximum de +3.0% pour 2013, croissance déjà très généreuse se situant bien au-delà des indices moyens et au-dessus du taux de référence de +1.76% proposé par la Commission Européenne pour la croissance des dépenses publiques.

décembre 2010 en vue de la fixation de l’enveloppe budgétaire, elle trouve son origine dans les paramètres suivants : évolution démographique de la population résidente, morbidité, pratiques de la médecine basée sur des preuves scientifiques et croissance économique du pays.

Le Conseil du Gouvernement a donc concédé 0.5% de plus que ne le recommandait l’IGSS, a priori sur proposition du Ministre de la Santé et de la Sécurité Sociale.

Ces paramètres ne sont pas propres au secteur hospitalier incluant aussi les laboratoires d’analyses médicales des hôpitaux. Ces mêmes paramètres s’appliquent tout aussi bien au secteur extrahospitalier en particulier au secteur ambulatoire des analyses médicales de laboratoire qui ne bénéficie d’aucune revalorisation depuis plusieurs années, les laboratoires d’analyses médicales privés ne bénéficiant d’aucune indexation automatique de leurs actes.

Pourquoi une telle initiative généreuse contraire à toute logique économique visant à rationaliser les dépenses de santé ? Car +0.5% représentent tout de même 4 millions d’EUR de bonus qui ressemblent à un cadeau électoral anticipé du Ministre de la Santé et de la Sécurité Sociale au secteur hospitalier. Faut-il souligner que les croissances budgétaires de +3.5% pour 2013 et +3.0% pour 2014 excèdent de loin les dépenses supplémentaires générées par les tranches indiciaires prévues. Si la justification de la proposition de l’IGSS s’inscrit dans le cadre des nouvelles mesures prévues par la loi de réforme des soins de santé du 17

Pourtant, le Ministre de la Santé et de la Sécurité Sociale a introduit une nouvelle fois de façon autoritaire et arbitraire dans la loi budgétaire 2013 un cavalier législatif pour le secteur ambulatoire des analyses médicales au mépris total du Code de la Sécurité Sociale empêchant de cette façon toute négociation conventionnelle des tarifs avec la CNS pour le secteur extrahospitalier des laboratoires d’analyses.

La loi budgétaire n’a pas pour vocation de gérer les recettes d’un prestataire de soins et aucune argumentation objectivement documentée n’est proposée pour justifier d’un tel traitement inégalitaire du secteur privé des laboratoires d’analyses médicales. Pire, les seules raisons évoquées font référence à l’impossibilité d’évaluer l’impact des mesures de la loi de réforme des soins de santé. Dès lors, se pose la question de la constitutionalité d’une telle mesure. Les membres de la FLLAM dénoncent le traitement arbitraire dont ils font l’objet et ne veulent en aucun cas faire les frais d’une politique visant à privilégier le secteur public pourtant bien plus coûteux pour la CNS. La FLLAM demande le retour à la table des négociations et le respect de la législation et de la convention en vigueur entre prestataires de soins et CNS. Dr Jean-Luc Dourson Président de la Fédération Luxembourgeoise des Laboratoires d’Analyses Médicales (FLLAM)


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