Montagne Leaders N°257 (Top 100 domaines skiables)

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TOP 100 2016 MARKETING

Val Montjoie Développement

CHANTIERS

Acte I Le tour des massifs

ACTUS

Savoie Stations Participation La vitesse supérieure

2 | Septembre -Octobre 2016 | n°257

ÉDITO

Cap à l’Ouest

« Naviguer est une activité qui ne convient pas aux imposteurs. Dans bien des

professions, on peut faire illusion et bluffer en toute impunité. En bateau, on sait ou on ne sait pas. » Eric Tabarly

Cette citation péremptoire du célèbre navigateur nantais retient l’attention tant elle pourrait s’appliquer au milieu montagnard. Que l’on écume les océans ou que l’on arpente les sommets, le risque face à ces environnements aussi magiques qu’hostiles existe. C’est l’un des points communs entre ces deux univers, si éloignés de prime abord, ne serait ce que par leur géographie !

De quoi justifier l’emplacement a priori insolite du congrès de Domaines Skiables de France dans cette belle ville de Nantes. Car les similitudes sont plus nombreuses qu’on ne le soupçonne : la culture des classes de mer (pendant de celles qui se tiennent en montagne), une zone Natura 2000 en plein cœur de la ville, ou encore le fait que Nantes aussi a eu son projet de transport par câble, en milieu urbain. Une anecdote pour finir : la Montagne est l’une des 24 communes composant la métropole nantaise… Dans la foulée d’un 1er congrès réussi sur la côte Atlantique, l’année passée à Biarritz, souhaitons la même issue à cette édition nantaise : une escale, le temps pour vous de « crébilloner » et de découvrir tous les petits secrets de cette ville. Vous apprendrez ainsi pourquoi Monsieur Lefèvre Utile a imaginé un Petit Beurre de 7 centimètres avec 4 coins, 52 dents et 24 poinçons …

Au cœur de ce traditionnel numéro de rentrée : une nouvelle mouture de notre enquête Top 100. Aux données que les opérateurs ont accepté de nous communiquer (Merci !), nous avons tâché d’apporter cette année une nouvelle présentation, plus claire, pour conférer une meilleure lisibilité à ce document si attendu par la profession, notamment dans les rangs de l’auditoire de l’assemblée générale de DSF…

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L'équipe de Montagne Leaders

n°257 | Septembre -Octobre 2016 | 3

N° 257

SOM M AI RE

6

Leaders

20

Actus

Danielle PANATIER-CASES . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6 Yves DIMIER. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8 Roland DIDIER. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10

Andes Líderes : Le pont entre deux continents . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Brest se prépare . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Le Cluster Montagne à la rencontre des professionnels autrichiens . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Montagne Ambition - 山地雄心 au plus près des décideurs . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Alpes Home : un vent de fraîcheur . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Val Montjoie Développement : « Nos montagnes ont une âme » . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Sigma offre de la hauteur à Brighton . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Mountain Debrief Acte II . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Savoie Stations Participation passe la vitesse supérieure pour booster l’immobilier touristique en montagne . . . . . . . .

Un vent nouveau sur l’Interstations . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

74

50

20 22 24 26 28 30 34 36 38 44

Dossier TOP 100 Une saison qui a soufflé le chaud et le froid

Chantiers

Val d’Isère . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 74 Chamrousse. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 76 Le Corbier / Saint-Jean-d’Arves . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 78 Val Thorens. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 80 La Toussuire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 82 La Plagne. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 84 Le Grand Puy. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 86 Courchevel. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 88 Praz-de-Lys/Sommand . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 92

est édité par Montagne Expansion SAS. RCS Grenoble B 351 775 036 6, avenue de l’Europe - 38029 Grenoble Cedex 2 - France Tél. : 04 76 90 84 38 - Fax : 04 76 90 80 63 - Principal actionnaire : Dovemed SAS Président et directeur de la publication : Dominique Verdiel Président d’honneur : Michel Drapier - Directeur de la rédaction : Dominique Verdiel Rédaction : Mickaël Frottier, mickael.frottier@ montagneexpansion.fr – Martin Mazza, martin.mazza@montagneexpansion.fr – Lucie Héritier, lucie.heritier@ montagneexpansion.fr – Publicité / Commercial : Sébastien Mittelberger - 04 76 85 50 51 – sebastien.mittelberger @montagneexpansion.fr, – Publicité / Webmarketing : Denis Réal - 04 76 84 32 16 - denis.real@montagneexpansion.fr – Administration des ventes / Abonnements et diffusion : Stéphanie Lucchino : 04 76 84 32 08 stephanie.lucchino@montagneexpansion.fr – Maquette : Fred Dumas 04 76 90 39 88 Imprimerie : Rotimpres, Espagne ISSN : 1774 - 4547 N° de commission paritaire : 0420T82362 Dépôt légal : à parution Toutes photos non créditées : Dovemed SAS. Ce numéro comporte un encart jeté sous couverture pour la société TechnoAlpin.

La reproduction, même partielle, de tous les articles parus dans la revue Montagne Leaders est interdite sauf accord écrit de la rédaction.

4 | Septembre -Octobre 2016 | n°257

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n°257 | Septembre -Octobre 2016 | 5

LEADERS

Maire de Gouaux-de-Larboust - Domaine de Peyragudes

Danielle PANATIER-CASES L’engagement sans réserve

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6 | Septembre -Octobre 2016 | n°257

ue faire lorsque l’on a des idées, une volonté d’agir, mais que personne ne semble vouloir les concrétiser ? Pour Danielle Panatier-Cases, la réponse est simple : briguer la mairie de Gouaux-de-Larboust pour enfin voir les choses changer !

Originaire de Bagnères-de-Luchon en Haute-Garonne, Danielle grandit au cœur des Pyrénées. D’un naturel dévoué, elle se tourne vers la médecine, des études qui la conduiront jusqu’à Toulouse. La séparation avec ses montagnes se fait alors parfois difficile, c’est pourquoi, une fois ses études terminées, il lui apparaît évident de venir installer son cabinet chez elle, à Luchon.

Si à l’époque le manque de médecin généraliste en campagne et en montagne n’est pas celui que l’on connaît aujourd’hui, c’est le besoin de secours d’urgences qui se fait ressentir dans la vallée du Luchon. C’est comme cela que Danielle a pris une part active dans les activités de secours, en tant que capitaine des sapeurs pompiers volontaires de Luchon, un engagement qui lui vaudra d’être décorée. Au-delà, Danielle s’implique dans le développement de sa commune mais également du canton, elle constituera une association pour créer la première crèche cantonale en 1989.

Grâce à son métier, Danielle court la compagne et la montagne, dans cette vallée qu’elle aime tant. Elle apprend et comprend les attraits des reliefs sous des formes diverses, elle en viendra d’ailleurs à équiper son cabinet de matériel médical répondant aux exigences des blessures sportives.

En 2004, au gré des changements et des hasards de la vie, Danielle viendra s’installer à quelques kilomètres de son point de départ, sur la commune de Gouaux-de-Larboust sur laquelle s’étend la station de Peyragudes sur son versant haut-garonnais. Les années passent et Danielle apprend à connaître son village, ses habitants, elle se projette dans un avenir nouveau pour sa commune d’adoption et la station.

Avec son regard neuf et ses idées nouvelles, Danielle, aidée de son compagnon qui est architecte, monte un projet de restructuration et de développement pour le village des Agudes qui supporte la station. C’est avec ce projet en mains qu’elle décide de se présenter aux élections municipales en 2014, après avoir passé 12 ans en tant que conseillère municipale à Bagnères-de-Luchon, elle sait pouvoir le faire. Elle devient alors la première femme à être élue maire de Gouaux-de-Larboust, et en bonne hyperactive qu’elle est, en deux ans, elle n’a pas chômé ! Modification du PLU pour rendre le pied des pistes constructible, et mise en route de projets immobiliers, c’est un véritable bouleversement qui se prépare pour Peyragudes ! Cette station, née de la fusion des stations des Agudes et de Peyresourde sur le département des Hautes-Pyrénées est devenue la troisième station des Pyrénées. Alors que la commune compte 67 habitants, une telle réhabilitation des lieux représente une véritable aubaine pour son développement économique et touristique. Pour Danielle, il faut miser sur le quatre saisons ! Elle qui apprécie autant le ski que le VTT ou la randonnée, sait que la montagne offre des sensations toute l’année !

Et si elle est résolument tournée vers les autres, pour se donner le sentiment du devoir accompli en tenant ses engagements, Danielle vous le dira, on n’est jamais si bien servi que par soi-même ! n

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n°257 | Septembre -Octobre 2016 | 7 One partner, many solutions

LEADERS

Directeur de la SEM du Mont Cenis – Domaine de Val Cenis

Yves DIMIER

Formé au sein du grand cirque blanc

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n 2014, Yves Dimier (re)posait ses valises dans sa station d’adoption : né à Saint-Jean-de Maurienne en 1969, c’est à Val Cenis, où ses parents étaient hôteliers, qu’il a grandi. Entre temps ? 45 années consacrées au ski, au haut niveau, à la compétition !

Après le bac à Albertville, Yves prend la direction de l’université de Grenoble pour faire STAPS … Le temps de ressentir l’obsession de la compétition. Il faut dire qu’il gravit les échelons du ski aussi aisément qu’il passe les piquets : le Club de Val Cenis, puis le Comité de Savoie, et enfin l’équipe de France pour entrer de plain pied dans le grand cirque blanc !

Commence alors un bail d’une dizaine d’années au plus haut niveau riche d’enseignements « A ce niveau la préparation et la compétition deviennent une véritable formation, un aguerrissement, et un enrichissement personnel : se fixer des objectifs élevés, savoir rebondir après les échecs, ou encore rencontrer des sportifs et des entraîneurs sur tous les continents. » Le tout à une condition : « ne pas terminer une carrière dans la frustration. Personnellement j’ai toujours pensé à l’après ; je l’ai préparé en me formant aux langues et à l’informatique. » En 1995, Yves tutoie les sommets : deux fois 3e, à Garmisch puis Bormio, avant le frisson : « Une 2e place, derrière Alberto Tomba mais devant 45 000 spectateurs… à Madonna di Campiglio ! » Peu à peu des problèmes de dos prennent le pas sur la compétition … en 1999 Yves rebondit avec Dynastar qui lui propose d’intégrer le département Compétition/Promotion. De la gestion des juniors au développement du matériel, il assure

8 | Septembre -Octobre 2016 | n°257

la communication et les relations avec les athlètes. Une période qui connaît une autre apogée avec l’or olympique de Jean-Pierre Vidal !

Après Turin 2006, la FFS, juste redressée, lui propose la direction technique du ski alpin – « un poste qui ne se refuse pas, même si l’on sait la situation précaire » – avec l’objectif de remettre le ski tricolore sur les bons rails. Les résultats sont là, pas la continuité de la fédération… Qu’importe, Yves capitalise ses expériences olympiques - Lillehammer en tant qu’athlète, Salt Lake et Turin dans le team Dynastar, Vancouver à la DTN pour postuler dans le cadre de l’organisation des JO de Sochi ; sa mission principale : recruter et former le personnel pour coordonner et gérer les épreuves alpines olympiques et paralympiques. Un défi international que relève Yves après concertation avec sa famille : sa femme et ses filles acceptent de le suivre dans le Caucase. Alors que la mission touche à sa fin, Yves Dimier prépare la suite et postule à … Val Cenis ! Quel meilleur moyen de boucler la boucle : « J’ai passé 30 ans de ma vie à Val Cenis, j’y ai grandi, appris à skier, j’ai commencé la compétition là-bas ! » Revenu avec l’idée de moderniser le domaine et son image, il connaît déjà le ski, Val Cenis et le management, reste le volet technique : en s’appuyant sur une équipe efficace, il apprend, et vite compte tenu du contexte météo de ses deux premières saisons ! Mais le métier est « riche et varié », alors au moment de s’imaginer dans 10 ans, la réponse ne se fait pas attendre : « Pourquoi pas au même endroit ? » n

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LEADERS

Directeur général MND Group

Roland DIDIER « Pour vivre heureux, vivons curieux »

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aut-il sincèrement penser que tous les adages sont avérés et indiscutables ? Que penser de celui qui soutient que « la curiosité est un vilain défaut » ? Ne dit-on pas qu’un esprit curieux est gage de qualité ? La curiosité n’est-elle pas un atout pour comprendre et s’enrichir ?

Pour vérifier cette maxime, nous sommes allés à la rencontre d’un homme : Roland Didier. L’occasion pour lui d’évoquer sa jeunesse avec son frère et ses parents à Firminy dans la Loire, ses études en Math Sup’-Math Spé à Lyon puis aux Arts et Métiers à Paris ; l’occasion pour nous de découvrir un homme résolument curieux de la vie et des autres, qui aime bâtir et transmettre.

Mais pour pouvoir transmettre, il faut au préalable acquérir.

Pour ce faire, Roland, en bon gadzart, s’oriente vers le monde de l’industrie à la suite de son aventure en Centre Afrique où il enseignera deux années les mathématiques dans le cadre d’une coopération, accompagné de son épouse et de la première de ses trois filles. A son retour en 1987, Roland intègre Foselev, une entreprise marseillaise spécialisée dans le levage, qui lui confie la tâche passionnante de créer une antenne en Savoie dans la perspective des JO de 1992. Deux ans plus tard, en 1989, la mission est remplie et Roland s’autorise des vacances au ski chez Jean-Yves Salle alors en poste à Piau Engaly.

Les deux hommes se connaissent bien, puisque camarades de promotion mais Roland fait le constat que « jamais il ne mènerait la vie de son ami ». Pourtant, en décembre de la même année, il débarque à Serre-Chevalier, en charge du site de Monêtier avant de prendre la direction technique de l’ensemble des sites fraîchement fusionnés, et de devenir directeur général jusqu’en 1998. La tâche n’est pas simple mais Roland s’habitue rapidement à ce nouvel univers si bien que la Compagnie des Alpes lui propose un nouveau challenge : l’exploitation des domaines du Grand Massif qui viennent de fusionner. A l’instar de ses missions au sein de Foselev ou de Serre Chevalier, Roland participe activement à la construction d’une nouvelle entité en appliquant la même « recette » : placer l’humain au centre et construire le projet autour.

En 2004, alors que la CDA se diversifie et crée deux divisions, domaines skiables et parcs de loisirs, Roland prend la direction de la première, quitte Flaine et partage ses semaines entre Paris et Chambéry. L’aventure est excitante et gratifiante. Elle prendra fin en 2011 avec la rencontre de Xavier Gallot-Lavallée qui lui propose une véritable aventure capitalistique au sein de MND. A presque cinquante ans, la tentation de rester dans un grand groupe est séduisante mais l’homme est curieux et soucieux de sortir de sa zone de confort : il accepte donc de rejoindre MND en tant que directeur général en 2011. Roland réapprend le monde de la PME et de l’industrie et s’investit au quotidien aux côtés de Xavier et d’Ernesto Bassetti. Les trois amis se font entièrement confiance et bâtissent en quelques années seulement, un groupe côté en bourse. Si Roland est fier du chemin parcouru et d’avoir toujours pris ses propres décisions, il n’en oublie pas les autres. Car oui, l’homme est altruiste. Montagnard dans l’âme et dans les faits, il n’a en effet pas hésité à s’essayer aux voies les plus mythiques d’Amérique du Sud, d’Alaska, d’Afrique ou d’Europe et à se frotter aux autres trailers à l’occasion de courses, lui un des pionniers de la discipline. Mais, à l’occasion d’une course en Suisse sur les pentes de la Dent Blanche et alors qu’il est touché par la magie du lieu, il décide avec un ami médecin, diacre et guide qui l’accompagne, de créer l’association 82-4000 ayant pour vocation de proposer des séjours en montagne aux jeunes de milieu défavorisé. Curieux de la vie et des autres, Roland l’est résolument, mais ne dit on pas que pour vivre heureux, il faut vivre curieux ? n

10 | Septembre -Octobre 2016 | n°257

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n°257 | Septembre -Octobre 2016 | 11

Carnet

Régis-Antoine Decolasse, Gentleman de la neige de culture

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u début des années 90, le petit monde de la montagne, ainsi que celui de la neige de culture alors en pleine expansion, voit arriver Régis-Antoine Decolasse.

Rompu à l’export, il rejoint alors l’aménagement de la montagne et la famille York, en tant que directeur commercial et marketing. Plus commercial que technicien de formation, il traverse les époques et franchit les échelons de la hiérarchie, successivement chez York, York Neige, Johnson Control Neige, MyNeige puis TechnoAlpin, Fervent militant du rapprochement de MyNeige et TechnoAlpin, il est d’ailleurs l’un des acteurs de la réussite du mariage de ces deux entités et de la mixité de leurs technologies, en étant parvenu à « conserver les effectifs et un pôle R&D en France ».

S’il se définit comme « un patron atypique », et de fait « pas forcément rassurant », Régis-Antoine renvoie toujours cette image souriante et positive ; l’homme de challenge commercial savait ainsi se réjouir des victoires, mais aussi déboucher le champagne durant la réunion du lundi pour enterrer une affaire perdue et remotiver les équipes vers de nouveaux défis.

Au sein de ses équipes, il était également celui que l’on appelait, parfois en dernier recours, aux côtés de ses équipes techniques, pour apaiser les esprits et solutionner une situation dégradée. « Tantôt pompier, nettoyeur ou médiateur », l’objectif était identique : la satisfaction client.

Largement impliqué à l’export, Régis-Antoine a sillonné les montagnes du monde. Quels que soient les massifs, les pays et les continents, il y rencontre des gens de passion, des exploitants à la « mentalité terrienne », au sens noble du terme. En Russie, en Australie, en Chine, en Europe de l’Est ou au Japon, « ces professionnels sont tous différents mais disposent d’un même outil de travail auquel ils tiennent : la montagne et son aménagement ».

Elégant et disponible, Régis-Antoine était également dans son élément au sein des multiples institutions – DSF, Cluster Montagne, AFMONT – au sein desquelles il jouait un rôle.

Notre microcosme retiendra l’image d’un homme – d’un gentleman plus précisément – aussi discret qu’efficace, toujours correct et cordial avec ses concurrents, et empreint d’empathie pour ses clients. Ce qui le conduira à l’une de ses plus belles rencontres, un vendredi soir de 1990 à La Bresse dans le bureau d’un Jean-Marie Remy qui finit par accepter de le recevoir, « un rendez-vous avec un personnage impressionnant par son investissement, sa simplicité et son attachement à son territoire ». Une rencontre qu’il range aux côtés des celles de Bernard Genevray, Georges Marchand, Christian Reverbel, Alex Maulin et bien d’autres.

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A 63 ans, et tout en gardant à l’esprit ces « amitiés professionnelles », Régis-Antoine Decolasse fait le choix de tirer sa révérence, après avoir construit sa succession pour le devenir de TechnoAlpin France. Nul n’est certain de le croiser dans les allées de Mountain Planet 2018 … si vous le cherchez, regardez plutôt du côté de Marseille. Vous l’apercevrez peut-être sur les« plages sans touriste » de la cité phocéenne, ou debout près du port, scrutant l’horizon et les bateaux derrière ses lunettes de soleil…

Merci Régis !

12 | Septembre -Octobre 2016 | n°257

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Un avenir responsable n°257 | Septembre -Octobre 2016 | 13

Brèves

Un pas de plus vers une loi Montagne II Un an après le Conseil national de la montagne qui s’est tenu à Chamonix, le projet de loi de modernisation, de développement et de protection des territoires de montagne, présenté le 14 septembre au conseil des ministres, par Jean-Michel Baylet, ministre de l’Aménagement du territoire, de la Ruralité et des Collectivités territoriale, a été adopté. Le texte sera débattu par l'Assemblée nationale et par le Sénat à l'automne. •

14 | Septembre -Octobre 2016 | n°257

Mont Blanc Natural Resort Depuis l’hiver 2015-2016, le groupe Compagnie du Mont-Blanc exploite le domaine skiable de Megève, en plus des domaines skiables et sites touristiques de la vallée de Chamonix. La nouvelle marque Mont-Blanc Natural Resort fédère désormais cette offre globale, en rassemblant les destinations dont le groupe Compagnie du Mont-Blanc exploite les domaines skiables et les sites touristiques. La marque est présente sur internet : www.montblancnaturalresort.com •

n°257 | Septembre -Octobre 2016 | 15

Brèves Un salon au cœur de l’économie de la montagne Avec plus de 200 exposants et marques, Alpipro rassemblera à Chambéry les 20 et 21 avril la filière professionnelle de l’économie de la montagne et des stations de ski.

Alpipro est aujourd’hui un rendez-vous business référence pour les professionnels de l’aménagement en montagne. C’est un outil de travail pragmatique et particulièrement efficace. Au-delà de la présentation des Innovations en terme de produits, de matériel, de service et de savoir-faire, la qualité des exposants et du visitorat fait du salon un lieu privilégié d’expression et de partage des expertises, un lieu où se concrétisent de nouvelles collaborations. Alpipro est également un rendezvous orienté vers le futur avec la tenue, aux mêmes dates, des 4es Assises Nationales de l’Aménagement et de l’Economie Durables en Montagne. Elles aborderont cette année les enjeux de la transformation digitale des stations de ski et des territoires de montagne. Objectif : enrichir l’offre « solutions » proposée sur le salon par une réflexion stratégique sur le modèle économique global, l’approche collective et la démarche collaborative de tous les acteurs de la station, la gouvernance, l’évolution de la gestion de l’expérience client, les interconnexions et le partage de la data.

En parallèle d’Alpipro, se tiendra également Digital Montagne, dédié aux solutions digitales pour les stations (marketing / communication, gestion de l’information, software, hardware).

Les inscriptions exposants pour Alpipro sont ouvertes sur www alpipro.com n

Très hautes pressions pour les réseaux d’enneigement Saint-Gobain PAM - 09-2016 - Crédits photos : TechnoAlpin, SG PAM

Très hautes pressions pour l’hydro électricité

Chantier hydro électricité du col du télégraphe, EdF, DN 800 Chantier hydro électricité La Grave - le Maurian, DN 500 Chantier hydro électricité Bonneville, DN 700 Chantier hydro électricité le Nant le Tessin, DN 500

Des pressions toujours plus élevées en réponse aux attentes des marchés mondiaux

29 nouvelles installations dans les domaines skiables français, pour un total de 35 km de réseaux Un nouveau record de ventes établi pour les ventes d’ALPINAL en Europe La gamme ALPINAL évolue sans cesse, offrant de nouvelles solutions, des pressions de service toujours plus élevées, sans aucun compromis avec la sécurité ou la fiabilité.

Les marchés évoluent, ALPINAL également

Solutions complètes de canalisations 16 | Septembre -Octobre 2016 | n°257

n°257 | Septembre -Octobre 2016 | 17

Brèves

LA MONTAGNE S’OFFRE À PARIS Du 17 au 20 novembre, France Montagnes lancera la saison d’hiver au cœur de Paris. Pour la 4e année, France Montagnes, les massifs et les acteurs de la montagne française fixeront leur camp de base dans le 6e arrondissement de la capitale.

Pendant 4 jours, les rues Princesse, Guisarde et des Canettes du quartier de Saint-Germain se parent de leurs plus beaux atouts pour offrir aux Parisiens une parenthèse enchantée avant l’hiver. Les bars sont métamorphosés en chalets aux couleurs des massifs. La Place Saint-Sulpice est transformée en station de montagne avec de nombreuses activités gratuites : big air, piste de luge, jardin des neiges, simulateur de ski, piste de ski de fond (équipée d’un pas de tir à la carabine laser, pour découvrir le biathlon), chiens de traîneau, etc. Deux nouveautés cette année : une patinoire et un espace bien-être. n

18 | Septembre -Octobre 2016 | n°257

Construite par l’entreprise française Poma, la première ligne du MiniMetro de l’aéroport de Miami est accessible aux voyageurs depuis le mois de juin. Rapidité, silence, confort, disponibilité et démarche environnementale composent le cahier des charges de ce nouvel appareil qui relie le terminal E à son satellite sur une longueur de 375 mètres. La mise en service de la seconde ligne aura lieu en février 2017. Une fois les deux lignes opérationnelles, les 2 trains de cet Automated People Mover pourront transporter jusqu’à 12 000 passagers par heure. n

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© Vianney Thibaut

Premier APM pour l’aéroport de Miami

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ACTUS Andes Líderes

Le pont entre deux continents La saison d’hiver sud-américaine touche à sa fin, les domaines skiables vont fermer leurs portes et l’heure sera au bilan, un bilan que dressera notamment Andes Líderes à l’occasion de son prochain numéro.

C

omme a l’accoutumée, la rentrée est synonyme de sortie du nouveau numéro d’Andes Líderes, le onzième du nom. Ce magazine aura une saveur toute particulière puisqu’il sera pour partie directement remis, en main propre à certains décideurs sud-américains, à l’occasion du prochain congrès de l’INTI qui se tiendra du 26 au 28 octobre prochains à San Carlos de Bariloche, en Argentine. Bien évidemment, les équipes d’Andes Líderes seront de la partie pour la troisième fois et pour un événement devenu incontournable et dont nous sommes partenaires. L’occasion sera toute trouvée pour revenir sur la saison écoulée et évoquer les prochains projets et problématiques qui touchent les exploitants sud-américains.

Si le prochain numéro intègrera bien évidemment un dossier consacré à cet événement, la rédaction planche en outre sur un vaste dossier dédié au transport par câble et à l’Uruguay, un pays encore trop méconnu alors que disposant de nombreux atouts. Mais alors que Cerro Chapelco a été élue meilleure station sud-américaine et que son dirigeant, Juan Cruz Adrogue, président de la société Nieves de Chapelco SA en charge de l’exploitation de la station, fêtera ses dix ans à la

20 | Septembre -Octobre 2016 | n°257

tête de la société, Andes Líderes a décidé d’aller à sa rencontre. L’objectif ? En savoir plus sur lui, ses projets et ses idées pour encore développer la station argentine. Bien évidemment, la rédaction internationale d’Andes Líderes se fera fort de relayer une actualité toujours aussi riche et de vous dévoiler les derniers projets en cours.

Un vaste dossier dédié au ski indoor sera également à découvrir, une pratique et des aménagements qui se développent de plus en plus et qui devraient donner des idées aux décideurs sud-américains. Certains sont déjà sensibilisés à la question et ont d’ores et déjà mené des études pour faire aboutir leur projet. En Europe, ce type d’aménagement a le vent en poupe et l’occasion sera une nouvelle fois toute trouvée pour connecter deux continents et faire partager les différents retours d’expérience du ski indoor, son utilité et ses problématiques.

Pour le reste, place à la découverte… et à la lecture, plus que quelques jours à patienter ! n

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ACTUS

Câble urbain

© BMF

Brest se prépare

Alors que le chantier du téléphérique de la Penfeld à Brest touche peu à peu à sa fin, de son côté l’exploitant Keolis met en place ses équipes pour accomplir la mise en service de l’appareil.

S

ur les aspects du chantier, BMF a jusqu’ici su suivre les délais qui lui étaient impartis, sans ne jamais manquer de rendez-vous.

Les câbles porteurs ont été mis en tension tandis que les câbles tracteurs ont été déroulés et épissurés. Les essais à vide ont pu se faire comme prévu au milieu du mois d’août.

Après avoir accroché la première cabine le 20 août dernier, la seconde l’a rejoint le 6 septembre et le premier croisement l’une sur l’autre des cabines de ce saut-de-mouton-à-câble s’est effectué avec la plus grande réussite. L’appareil se trouve actuellement en phase de mise en service, avec les essais en charge depuis la mi-septembre.

Le prochain grand rendez-vous pour BMF sera la visite approfondie du STRMTG qui est prévue au début du mois d’octobre pour une mise en service commerciale fin octobre-début novembre comme convenu.

Une exploitation inédite en France Le Groupe Keolis est l’un des leaders mondiaux du transport public de voyageurs. Présent dans 16 pays, il exploite et assure la maintenance, pour le compte de 300 autorités organisatrices de yransport, de réseaux urbains, péri-urbains et 22 | Septembre -Octobre 2016 | n°257

interurbains dont celui de Brest. Si Keolis ne manque pas d’expérience, il n’est pas toujours facile pour un exploitant urbain de se familiariser avec les technologies montagnardes. Si lorsque l’on commence à exploiter par exemple un tramway, on se sert de l’expérience de ceux qui l’ont déjà fait, à Brest il s’agit du premier téléphérique urbain de France, il a donc fallu partir de zéro… ou presque ! En effet, la station de Val Thorens s’est portée volontaire pour accueillir et former les équipes de Keolis qui exploiteront le téléphérique de la Penfeld. Pendant 3 jours le directeur d’exploitation, le responsable de la sécurité et d’autres membre de l’équipe d’exploitation, on pu manipuler les téléphériques de la station savoyarde et ainsi apprendre en pratiquant ce qui deviendra bientôt leur quotidien. Aujourd’hui encore, l’exploitant brestois est en contact avec la SETAM. Avant le lancement, des employés du domaine skiable seront de passage à Brest pour une dernière revue du niveau de formation. Keolis a souhaité former son personnel directement afin d’éviter de trop nombreux recrutements qui pourraient peser sur l’économie de l’entreprise.

Pour être pleinement opérationnel lors de la mise en service, ce sont les équipes déjà existantes de Keolis qui ont été optimisées.

Les conditions d’exploitation à Brest seront cependant bien différentes par rapport à un appareil situé sur un domaine skiable ; tout d’abord au niveau de l’amplitude horaire, en effet, le téléphérique a vocation à tourner 355 jours par an de 7h30 à 00h30 ce qui représente une amplitude bien supérieure à celle que l’on trouve en montagne. Il a donc fallu former les mainteneurs à opérer de nuit et en peu de temps pour la maintenance quotidienne. La maintenance annuelle devra se faire au cours des 10 jours de fermeture de l’appareil.

Un autre défi pour Keolis a été d’intégrer le téléphérique dans le réseau de transport déjà existant. De chaque côté, le téléphérique est ainsi relié à une station de tramway. Pour assurer une correspondance optimale et confortable, la cabine marque un arrêt en gare, pendant environ 3 minutes.

Cela permet de faire descendre puis monter les passagers dans le calme, c’est aussi un gage de l’accessibilité à tous de l’appareil.

Keolis, grâce au soutien de BMF et de la SETAM, se prépare avec ardeur, à relever le challenge d’être le premier exploitant d’un téléphérique urbain en France. n n°257 | Septembre -Octobre 2016 | 23

Une délégation du Cluster Montagne à la rencontre des professionnels autrichiens Une mission d’étude dédiée au benchmark des activités été dans le Tyrol autrichien.

A l’inverse, l’exploitant de Hexenwasser, qui est un privé, a fait le choix stratégique d’offrir la gratuité des activités et des parcours aux familles et aux enfants, eux aussi situés en altitude.

Les aménagements ainsi que l’exploitation du site sont financés directement par les revenus générés par l’accès et le forfait de la télécabine.

En bref, la saison estivale représente aujourd’hui 1.4 millions de nuitées touristiques dans la région de Wilder Kaiser (station d’Hexenwasser) et 25% du chiffre d’affaires à Serfaus-Fiss-Ladis.

Sensibles à la problématique de développement des sites touristiques pour la saison d’été, plusieurs membres du Groupe de Travail « Montagne estivale » ont répondu

La délégation française était composée

présents pour participer à cette mission d’observation de l’offre et du modèle

de Jean BERTHIER (ATOUT FRANCE),

économique de trois destinations : Area 47, Hexenwasser et Serfaus-Fiss-Ladis,

Yohann VACHETTE (BIKE SOLUTIONS),

du 24 au 26 août.

Jean-Philippe MONFORT (CLUSTER MONTAGNE), Willy FUX (LHM CONSEIL),

Ces trois sites du Tyrol mènent de front

Durant ces trois jours, les professionnels

une stratégie estivale impliquant tous les

autrichiens et français ont pu partager

acteurs de la montagne : offices de

leurs expériences de la montagne

tourisme, exploitants de remontées

estivale actuelle et leur vision de celle de

mécaniques, municipalités et sociaux-

demain. Cette mission a permis

professionnels. Les actions menées

également d’analyser plusieurs exemples

depuis plus de 10 ans par ces derniers

de gouvernance et avoir un éclairage sur

ont comme objectif de proposer des

l’interaction entre les professionnels et les

activités ordinaires dans un

exploitants

environnement extraordinaire.

A Serfaus-Fiss-Ladis, les activités C’est sur le terrain que la délégation

proposées aux familles par l’exploitant

française a découvert la richesse de

sont situées en altitude et sont payantes.

l’offre touristique. Les participants ont

L’usage de la télécabine pour accéder

ainsi pu analyser la scénarisation des

aux sites est gratuit pour le client

activités de pleine nature, des jeux et des

séjournant à Serfaus. Le coût

sentiers thématiques autour de l’eau à

d’exploitation est toutefois financé à

destination des enfants, les

travers une participation collective des

infrastructures destinées à la

professionnels locaux. L’ensemble des

contemplation et au repos pour les

acteurs apportent une contribution dans

familles ou encore un Bikepark,

l’offre.

développé en 2013, à destination des

* Signature provisoire : le nom de la Région sera fixé par décret en Conseil d’Etat avant le 1er octobre 2016, après avis du Conseil Régional.

24 | Septembre -Octobre 2016 | n°257

MENUIRES), Pierre METAYER (TECHFUN) et Antoine THIEBAUT (AGENCE THURIA).

Les participants de la mission ont restitué une synthèse des informations récoltées durant ces trois jours devant une centaine de professionnels de la montagne lors du Mountain Debrief, le vendredi 2 septembre à Valloire, à l’occasion d’une table ronde au cours de laquelle une vidéo a été diffusée.

Cette dernière est en ligne sur la chaîne Youtube du Cluster Montagne.

Cette dynamique collective « Cluster » a démontré tout son intérêt et sera poursuivie dans les années à venir. A noter, une mission d’étude sur la thématique du digital en stations aux Etats-Unis est prévue au printemps 2017.

adolescents et jeunes adultes.

Une initiative de

Céline PREVOST (SEVABEL / LES

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ACTUS

CHINE

Montagne Ambition Après Alpitec China 2016 et en attendant l’édition 2017 qui se tiendra également à Pékin, Montagne Ambition - 山地雄心 poursuit le développement de son audience auprès des aménageurs de la montagne chinoise.

E

n avril, Mountain Planet avait été le théâtre de l’officialisation d’un accord entre Montagne Expansion, la société éditrice de Montagne Ambition - 山地雄心 , et l’entreprise chinoise Beijing Bee Bird Culture Development Co. Ltd. Les suites concrètes de cette convention n’ont pas tardé ; Montagne Ambition - 山地雄心 a d’abord trouvé une place au sein du répertoire des stations chinoises édité par Beijing Bee Bird Culture Development Co. Ltd, la China Ski Resorts Encyclopedia. Cet ouvrage référence est distribué chaque année aux professionnels chinois des domaines skiables et à leurs équipementiers.

© Beijing Bee Bird

En parallèle, et dans le courant de l’été, notre collaboratrice Xiao Li est entrée en contact avec les administrations sportives à Pékin ; le prochain numéro de Montagne Ambition - 山地雄心 devrait ainsi investir les bureaux du Comité Olympique chinois, du Centre national des sports d'hiver, du Centre des sports d'hiver de Pékin, du Centre des sports d'hiver de la province de Hebei, ou encore de l’Université du sport de Pékin. Une démarche concrète pour exposer les solutions d’aménage-

26 | Septembre -Octobre 2016 | n°257

© Beijing Bee Bird

- 山地雄心 au plus près des décideurs

ment jusqu’aux décideurs publics locaux d’ici à l’échéance olympique de 2022 !

Partenaire du forum des sports d’hiver de Pékin Dernière action estivale - et non des moindres - pour la publication sinophone Montagne Ambition - 山地雄心 : sa présence en tant que partenaire du forum des sports d’hiver BtoB organisé à Pékin par Beijing Bee Bird Culture Development Co. Ltd. le 10 août dernier.

Cet événement, qui se tenait dans la salle de conférence du Jardin Yatai, a réuni 157 dirigeants venus d’une centaine de stations de ski de 17 provinces et villes de Chine, autour de la thématique « Le marketing des stations de ski à l'heure d’internet ».

Parmi les présents, des responsables de stations de la région de Pékin (Yuyangguoji, Jingzhihu, Yunfoshan, Wanke, Badaling, etc), de Tianjin (Jizhou International, Panshan, etc), de la province de Hebei (Duole Meidi Ski Field, Yulongwan, etc), ou de celle du Henan (Liaoning, Jilin, Shandong, Shanxi, Neimenggu, Chongaing, Sichuan, Gansu, Xinjiang, etc).

Au programme : la présentation du logiciel de management

des stations de ski de Beijing Golden Eagle, celle du millésime 2016 de China Ski Resorts Encyclopedia, ainsi que la présentation et la distribution du dernier numéro de Montagne Ambition - 山地雄心 .

Shitong Wang, directeur général de Beijing Antaeus Ski Resort Investment & Management Co. LtD, est ensuite intervenu au sujet de l’industrie du ski en Chine à l’heure d’Internet et de l’avenir, avec les effets induits des JO de 2022. Jie Chen, directeur général du domaine Guaipo International, a abordé « Le marketing et le service sur Internet dans les stations de ski en Chine ». Les débats ont ensuite porté sur le marketing des stations de ski à l'heure d’internet avec des moments d’échange pour partager les avis au sujet du développement du ski en Chine.

Initialement prévu en septembre, Beijing Bee Bird a fait le bon choix en avançant la date de cet évènement : l’effervescence liée aux JO de Rio a permis de fédérer un grand nombre d’interlocuteurs. Montagne Ambition - 山地雄心 élargit ainsi son réseau au sein des acteurs touristiques de la montagne en Chine. n

n°257 | Septembre -Octobre 2016 | 27

ACTUS

Salon

Alpes Home : un vent de fraîcheur

Du 29 au 31 juillet, la 6e édition du salon de l'aménagement, de la décoration et de l'art de vivre en montagne, donnait rendez-vous aux propriétaires d'appartements et de chalets, professionnels, élus des stations de montagne et passionnés de décoration et de design à Méribel.

T

andis que certains événements célèbrent des dizaines d’années d’existence, Alpes Home n’a « que » 6 ans… Mais c’est cette jeunesse qui lui permet de faire souffler un vent de fraîcheur sur l’immobilier de montagne. Sans volonté de révolution, l'intention des organisateurs est concrète de faire bouger les lignes à leur échelle sur des problématiques aussi complexes que celles liées à l’immobilier en station ou aussi diverses que l’art-déco.

Malgré une légère baisse de fréquentation, Alpes Home 2016 a accueilli un visitorat de qualité, venu de toute la France, de Suisse et d’Italie pour découvrir un parterre de 15 conférenciers, de 80 exposants et des milliers d’objets, de créations et de décors insolites…

Les exposants étaient venus de toute l’Europe, tous retenus pour leur authenticité et leur caractère exceptionnel. Français, Italiens, Suisses ou même Suédois, ils sont architectes, décorateurs, designers, ébénistes, artisans, artistes, paysagistes...

designers, les propriétaires ont découvert comment mieux utiliser la lumière – naturelle et artificielle – et tirer profit du choix des matières – traditionnelles et innovantes – dans l’aménagement et la décoration de leur intérieur. « Les tables rondes Alpes Home sont un bon moyen d’accompagner les propriétaires dans leurs projets de rénovation. C’est le rôle que nous voulons donner à ce rendez-vous : éveiller les sensibilités, aiguiser la curiosité et rendre concret les projets de nos visiteurs, qui trouveront ensuite toutes les solutions sur les stands. », témoigne Nicolas Alarcon, qui co-préside Alpes Home avec Pierre-Emmanuel Danger.

Source d’inspiration et de solutions pour les propriétaires qui cherchent des moyens de rénover leur appartement ou chalet en montagne, Alpes Home a également endossé la responsabilité d’offrir aux élus et professionnels de la montagne, un lieu de rencontre et d’échange sur la question de l’immobilier touristique de montagne.

Exposants, conférenciers, élus : tout un réseau !

Quinze conférenciers ont répondu présents pour réfléchir, échanger et proposer des solutions aux propriétaires d’appartements, chalets ou commerces dans leurs projets de rénovation. Ainsi, les participants auront pu trouver l’inspiration et mieux comprendre comment se lancer dans un projet de rénovation d’un appartement de 20 m2 ou d’un chalet de 800 m2, avec pour objectif de faire de leur intérieur un espace de vie unique qui respire l’art de vivre en montagne.

Eclairés par plusieurs architectes d’intérieur, décorateurs, 28 | Septembre -Octobre 2016 | n°257

Ils étaient nombreux à avoir fait le déplacement le premier jour pour assister aux deux tables rondes animées par Atout France. Si la première a permis d’esquisser des modes de gouvernance pour lancer des projets de rénovation à l’échelle d’une station, la seconde a laissé place à un échange passionné et très suivi sur l’architecture en montagne de demain.

Alors pour ces raisons et bien d’autres, rendez-vous du 28 au 30 juillet 2017, pour faire de la montagne un lieu de vacances unique au monde ! n

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n°257 | Septembre -Octobre 2016 | 29

INTERVIEW

Marketing

DIDIER MOLLARD

Directeur du domaine skiable des Contamines-Montjoie

© DR

GILLES MOLLARD Président du groupe

ALEXANDRE MERLIN

Directeur du domaine skiable de Saint-Gervais Mont-Blanc

30 | Septembre -Octobre 2016 | n°257

Val Montjoie Développement : « Nos montagnes ont une âme » Pour le 70e anniversaire de la SECMH, le gestionnaire du domaine skiable des Contamines-Montjoie / Hauteluce, qui exerce également sur ceux de Saint-Gervais-lesBains et Saint-Nicolas-de-Véroce, lance sa marque : Val Montjoie Développement. Une signature pour affirmer s’il en était besoin sa volonté de poursuivre le développement de son territoire.

MONTAGNE LEADERS Pourquoi avez-vous décidé de créer la marque Val Montjoie Développement ?

Gilles Mollard : Notre groupe existe depuis 1946, avec le démarrage de l’exploitation des Contamines puis la reprise en 2000 de Saint-Gervais.

Pour le futur, il devenait important de communiquer sur notre entité globale : beaucoup de personnes ne connaissent pas la proximité et les liens entre les domaines skiables de SaintGervais et des Contamines. Nous souhaitions mettre ceci en avant, ainsi que notre expertise, et nos valeurs particulièrement attachées au territoire.

ML Pourquoi la lancer maintenant ?

GM : Nous aurions pu entamer cette communication il y a longtemps car nos valeurs ont toujours été les mêmes qu’aujourd’hui.

Aujourd’hui, il existe une bonne raison à ce timing : il y a eu un changement de génération dans notre groupe ; j’ai remplacé Bernard Mollard à la présidence, Didier a pris la direction des Contamines et Alexandre celle de Saint-Gervais.

Alexandre Merlin : Dans la perspective de l’échéance des délégations de service public (NDLR : en 2019 pour SaintGervais et Saint-Nicolas), c’est un moyen de mettre en avant nos actions.

Notre volonté est toujours identique : travailler avec l’ensemble des acteurs public ou privé du territoire pour l’avenir et le développement de nos domaines skiables.

ML Qu’est-ce que Val Montjoie Développement concrètement ?

GM : Val Montjoie Développement est une marque représentant l’ensemble de nos activités : gestion de domaine skiable, services clients, restauration et hôtellerie d’altitude.

Pour l’heure chacun de nos domaines skiables disposent déjà de sa propre communication indépendante, Val Montjoie Développement n’a pas vocation à remplacer ces identités grand public.

Didier Mollard : Aujourd’hui nous ne communiquons pas sur les noms des sociétés d’exploitation mais bien sur les stations

et leurs domaines skiables : Les Contamines Montjoie, Hauteluce, et Saint-Gervais Mont Blanc.

AM : C’est un moyen de transmettre nos valeurs avec : Val Montjoie Développement « Nos montagnes ont une âme ».

Cette identité rappelle notre histoire ainsi que notre vision du développement.

ML Qui sont les acteurs opérationnels de VMD ?

GM : Val Montjoie Développement est porté par 900 actionnaires et les banques locales. Beaucoup sont des actionnaires historiques du village… parfois la 3e génération !

Il existe une réelle confiance de la part de ces actionnaires, qu’il s’agisse de la gestion ou des programmes d’investissement. Ils sont également des consommateurs et des amoureux de ski.

Au-delà de leur participation financière, ils sont également attachés à un développement raisonné du territoire.

ML Quels sont les atouts de Val Montjoie Développement pour l’avenir ?

GM : Nos atouts pour l’avenir sont les réalisations effectuées durant ces 70 années. Sur ses différents sites, le groupe a investi 60 millions d’euros ces dix dernières années.

DM : 70% de nos téléportés sont débrayables, l’ensemble de nos télécabines ont été rénovées, l’ensemble de nos secteurs sont donc très bien desservis par des installations modernes, rapides et bien intégrées.

AM : Un important travail sur les pistes (reprofilage, neige de culture) a été réalisé avec un objectif d’avoir plus de 50% de nos pistes équipés en neige de culture et de rendre accessible à tous l’ensemble des secteurs.

L’innovation technique et de service, fait partie de notre ADN. Avec à l’époque : le main-libre, les certifications, les webcams… maintenant : la gestion de la relation client expérientielle, les zones ludiques, les vidéos zones, les casiers à skis connectés… Nos clients sont friands de tous ces services innovants.

Nous aimons tester, expérimenter… nous sommes de grands enfants ! …/… n°257 | Septembre -Octobre 2016 | 31

“

Marketing

© SECMH

INTERVIEW

Nos clients sont friands de tous ces services innovants.

Nous aimons tester, expérimenter… nous sommes de grands enfants !

”

ML Quels sont les futurs aménagements prévus?

GM : Sur les deux prochaines années nous avons un programme de 15 M€ d’investissement.

AM : Pour l’année prochaine sur Saint Nicolas le télésiège débrayable 6 places de l’Epaule et une retenue collinaire sont en projet.

DM : A l’étude sur les Contamines un télésiège débrayable 6 places sur le secteur de Roselette et une liaison vers la zone de Bellastat aux Saisies qui répond à une volonté de la commune d’Hauteluce de développer le secteur.

ML Parmi vos priorités, vous citez l’emploi local : pouvez-vous nous en dire un mot ?

GM : C’est une dimension très importante pour nous. Nous travaillons avec les locaux, et dans la continuité. Nous comptons moins de 10% de turn over. Bi-saisonniers, ils sont agriculteurs, artisans, employés municipaux...

Au total nous employons 50 permanents et 250 saisonniers.

ML Votre activité de restauration est une originalité dans le paysage des opérateurs de domaine skiables : pourquoi ce parti pris ?

GM : Cette activité est typiquement liée à l’histoire. Les pionniers du domaine des Contamines avaient déjà pensé à apporter du service en plus de la remontée mécanique, avec la création très rapide d’un hôtel restaurant sur le plateau de l’Etape. C’est un véritable service client, que nous continuerons de faire évoluer dans les prochaines années.

On ne s’interdit pas d’autres activités, même si les domaines skiables restent notre cœur de métier. C’est aussi cela le sens de Val Montjoie Développement. w Plus d’information sur www.valmontjoie.ski

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n°257 | Septembre -Octobre 2016 | 33

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Sigma offre de la hauteur à Brighton !

C’est officiel, la plus haute tour d’observation du monde est en marche. C’est à Brighton, dans le sud de l’Angleterre, que le 4 août dernier, la cabine en forme de soucoupe volante conçue par Sigma s’est élancée vers le ciel.

Là où autrefois, se tenait la célèbre West Pier, s’élance aujourd’hui la majestueuse tour. Et ce petit bijou est français ! C’est

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34 | Septembre -Octobre 2016 | n°257

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L

es acrophiles peuvent ainsi embarquer pour un voyage d’une vingtaine de minutes. Il faut alors six minutes à la cabine pour atteindre les 138 mètres, hauteur à laquelle les quelques 200 passagers pourront admirer la vue en arpentant les 180 mètres carrés de la cabine.

au groupe Poma que l’on doit la conception de toute la partie « pod and drive system », qui inclut la cabine panoramique signée Sigma et l’ensemble des équipements qui lui permettent de monter et descendre le long de la tour. Le groupe français signe ainsi un véritable

téléphérique vertical pour le plus grand plaisir des visiteurs.

Outre ses caractéristiques exceptionnelles, la tour présente la particularité de posséder son propre bar, de quoi siroter son verre en toute simplicité face à un panorama inédit. n

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ACTUS

Saison estivale

Mountain débrief Acte II

Xavier Roseren, maire des Houches, Christelle Lepoutre, Rhône-Alpes Tourisme, Carole Raphoz, Savoie Mont-Blanc Tourisme, Brice Blancard, FPS et Julien Rebuffet, Moniteur Cycliste Français.

Une rentrée studieuse pour les professionnels de la montagne l’été qui se sont donnés rendez-vous les 2 et 3 septembre à Valloire (Savoie) pour la deuxième édition de Mountain Debrief, le pendant estival de SkiDebrief.

O

rganisée par la Fédération Professionnelle des entreprises du Sport (FPS) et les principaux acteurs de la montagne, cette édition a été en grande partie consacrée aux bonnes pratiques et au potentiel de la montagne en été. Au programme, rencontres entre les acteurs et tables rondes afin d’échanger sur les enjeux du développement de cette saison de plus en plus stratégique pour les acteurs de la montagne, le tout dans une ambiance conviviale.

Une saison stable Savoie Mont Blanc Tourisme, Auvergne Rhône-Alpes Tourisme, Moniteur Cycliste Français et la FPS sont venus présenter leur bilan provisoire de cet été 2016. Il révèle des chiffres en stabilité par rapport à l’année dernière qui présentait déjà une croissance légère, mais encourageante.

Pour autant, les premières constatations font état d’une saison d’été courte et principalement concentrée sur le mois d’août. Pour l'Observatoire Savoie MontBlanc Tourisme ce mois concentre 48 % 36 | Septembre -Octobre 2016 | n°257

du volume total des nuitées en hébergement marchand sur la saison estivale.

D’après une étude menée par Atout France, la montagne est aujourd’hui la deuxième destination touristique des Français en été, après le littoral. Si l’année 2014 a présenté des chiffres de fréquentation historiquement bas, la tendance semble donc aujourd’hui s’inverser. Alors que la France connaît cette année un net recul de fréquentation de la clientèle internationale, la clientèle française était au rendez-vous montagnard. En Savoie Mont Blanc, la clientèle française représente en effet 77 % des nuitées, en Isère, elle avoisine les 70 %.

Développer les activités Les activités de pleine nature tirent leur épingle du jeu grâce à leur variété et leur accessibilité. La montagne, longtemps prisée par les sportifs assidus, se démocratise toujours un peu plus, notamment grâce au développement des VAE (Vélo à Assistance Electrique). Julien Rebuffet, directeur de Moniteur Cycliste Français, estime toutefois que pour améliorer

Marc Bauer, maire de Val d’Isère, Michel Giraudy, maire de Bourg-Saint-Maurice /Les Arcs, Fabrice Pannekoucke, maire de Moûtiers, Patrick Provost, maire de Saint-François-Longchamp et Jean-Pierre Rougeaux, maire de Valloire.

encore ce développement il faut faire essayer les VAE aux clients qui peuvent être réticents. Il faudra aussi que les stations passent par une rénovation des sentiers VTT pour les rendre plus grand public. Pour Brice Blancard de la FPS, les magasins de sports en montagne ont tout intérêt à ouvrir l’été puisque pour 1/3 d’entres eux l’activité se trouve consolidée grâce aux activités estivales, une proportion qui augmente chaque année.

Et pour encourager le développement estival de la montagne, nos voisins peuvent servir d’exemple. C’est avec une vidéo exclusive, suivie d’une table ronde sur les enseignements de l’éductour que le Cluster Montagne a dévoilé les résultats de l’étude de l'offre et du modèle économique de trois destinations autrichiennes représentatives durant la saison estivale : Area 47, Hexenwasser et Serfaus -Fiss-Ladis. Des informations qui s’avèrent importantes pour comprendre les mécanismes qui fonctionnent ailleurs. n

n°257 | Septembre -Octobre 2016 | 37

ACTUS

Immobilier

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Savoie Stations Participation passe la vitesse supérieure pour booster l’immobilier touristique en montagne

Il y a moins d’un an, Michel Bouvard récemment élu Président de SSP, dévoilait la nouvelle stratégie qu’il souhaitait mettre en œuvre afin de soutenir le développement économique des sociétés exploitantes de domaines skiables dans lesquelles la structure détient des participations.

P

armi les priorités, figurait un engagement concret de Savoie Stations Participation dans la création et le maintien de lits touristiques en montagne. Les actions engagées ont été accueillies avec enthousiasme par les différents acteurs, le succès a été très rapidement au rendez-vous, et certains dispositifs ont été élargis bien au-delà de la Savoie.

Affiniski adopté par plus de 20 stations dans 3 départements « En moins de 6 mois, le concept Affiniski s’est déployé de manière encourageante passant de 3 à 20 stations adhérentes dans les départements de la Savoie, de la Haute-Savoie et de l’Isère », résume Pascal Vie, gérant de la structure. Ce dispositif innovant qui propose des services clefs en main en matière de rénovation immobilière, de financement, de fiscalité et de mise en location, répond aux besoins des propriétaires comme à ceux des responsables de stations. La croissance rapide en termes de stations adhérentes devrait maintenir son rythme dans les mois à venir et pourrait se poursuivre sur l’ensemble des massifs français.

Pack Invest : un dispositif innovant pour sensibiliser les investisseurs « Si Affiniski était jusqu’à présent destiné aux propriétaires afin de les inciter à s’engager dans la rénovation et la mise en location de leur bien, le dispositif Pack Invest, proposé par les mêmes équipes, permet de franchir une nouvelle étape en incitant cette fois les investisseurs à acheter en montagne », explique Pascal Vie. Ce nouveau concept propose d’adosser à la vente d’un bien, 38 | Septembre -Octobre 2016 | n°257

Savoie Stations Participation est une SEM qui détient des participations dans 15 sociétés exploitantes de domaine skiable et 4 sociétés dédiées à l’immobilier en Montagne.

Affiniski est une entreprise de droit privé dont SSP est l’unique actionnaire.

Savoie Stations Développement Immobilier est une SAS dont SSP et SAS Développement sont actionnaires.

Pascal Vie est directeur général délégué de SSP, PDG de SSDI et gérant de Affiniski

et à destination de l’acheteur potentiel, une offre complète de rénovation intégrant esquisses de projet, devis de travaux, ameublement, mais également des propositions en matière de financement et d’optimisation fiscale concernant la mise en location. L’objectif est de favoriser la vente des appartements et / ou des chalets « défraichis » situés en stations pour les remettre, après rénovation, dans le circuit du locatif. Lancé officiellement le 30 septembre, le dispositif Pack Invest, est développé par Affiniski en partenariat avec MG et le Crédit Agricole des Savoie.

Il s’adresse en particulier aux investisseurs amoureux de la destination montagne à la recherche d’une solution « tout en un » et qui souhaitent néanmoins couvrir leurs charges au travers de la

© D. André

Un appartement avant et après rénovation

location. Il devrait également intéresser les propriétaires en facilitant la vente de leur bien. Le coût du projet de rénovation pourra d’ailleurs être pris en charge par l’un ou par l’autre.

SSDI : un engagement concret dans le portage immobilier Créée il y a quelques mois avec comme objectif de gérer l’activité portage immobilier de SSP, la structure SSDI - Savoie Stations Développement Immobilier – va engager cet hiver ses premières actions. Parmi les projets pour lesquels SSDI est sollicitée : la participation au tour de table concernant « le Village Moretta » à La Tania et la résidence « Les Fermes d’Angèle » sur Arêches-Beaufort. Le premier représente 850 lits touristiques (près de 12 000 m2 dont 5 000 m2 d’hôtel et 7 000 m2 de résidence de tourisme) et le second 101 lots du T2 cabine au T3 cabine. Dans les deux cas, l’ouverture au public est programmée pour décembre 2018.

Ces deux projets en sont au stade de l’examen par SSDI qui est, comme le rappelle Michel Bouvard « une société à vocation patrimoniale ». « Ces programmes devront, pour être retenus, réunir les mêmes niveaux de risques acceptables et de rentabilité économique que ceux habituellement rencontrés dans ce type

d’affaires » complète Pascal Vie. Enfin, conséquence de la nouvelle vision économique de Michel Bouvard, de son implication et du dynamisme qui anime SSP, la structure est de plus en plus sollicitée pour accompagner des stations de ski dans le cadre de prestations de conseil et d’assistance. n …/…

L’ESF et le Syndicat National des Moniteurs de Ski Français soutiennent la démarche Affiniski.

Un accord de partenariat vient d’être signé entre ces structures qui partagent les mêmes objectifs visant à renforcer la fréquentation des stations. Sont à l’étude les avantages dont pourront bénéficier dans ce cadre, les futurs locataires de biens rénovés via Affiniski.

Si, au premier abord, on peut s’étonner de l’implication des « pulls rouges » dans une démarche comme Affiniski, qui semble assez loin de leur cœur de métier, Christian Grange, secrétaire général du Syndicat des Moniteurs de Ski Français, précise les raisons de ce choix. « Nous avons abordé cette opportunité de deux manières. Tout d’abord, nous sommes sensibles, comme tout l’éco-système de la montagne, à la problématique des lits froids car les moniteurs sont directement impactés par la fréquentation touristique des stations. D’autre part, le développement du marché de la rénovation en montagne permet aux moniteurs de ski, souvent pluriactifs, de maintenir voire de développer une activité professionnelle d’été sur leur territoire. Pour ces deux raisons, il est plus que cohérent que nous soutenions le dispositif Affiniski. » Dès cet hiver, les ESF pourront offrir des avantages exclusifs aux locataires dont le propriétaire a eu recours au dispositif Affiniski pour rénover un appartement. Ces avantages seront définis et adaptés selon les stations. Seule condition pour en bénéficier : avoir rénové avec Affiniski dans la perspective du classement national loueur en meublé et mettre l’appartement dans le circuit locatif.

n°257 | Septembre -Octobre 2016 | 39

INTERVIEW

Michel BOUVARD

MICHEL BOUVARD

Questions à , président de Savoie Stations Participation

MONTAGNE LEADERS Le succès d’Affiniski a été au rendez-vous avec des sollicitations de la part de nombreuses stations ; cela vous a-t-il amené à vous fixer des limites ou des priorités d’action ?

Michel Bouvard : Le concept suscite un véritable intérêt des stations dont les adhésions importantes en nombre en quelques semaines confirment que l'attente est énorme et le besoin de solutions concrètes avéré.

Néanmoins c’est le nombre de dossiers traités qui sera l’indicateur d’un véritable succès. Le contrat d’adhésion au dispositif Affiniski prévoit à ce titre une première séquence de 3 ans car les stations savent qu’il s’agit d’une action de fond.

Par ailleurs, le monde de la montagne se caractérise par la solidarité de ses acteurs. Si une station située dans l’un des cinq massifs français de montagne souhaite adhérer aux différents dispositifs proposés par Affiniski, seules les exigences liées à l’organisation ou au fonctionnement de l’entreprise pourraient s’y opposer.

En outre, si un client est déçu de la qualité de son hébergement en montagne, où que soit situé celuici, il pourra, au mieux, changer de station ou, au pire, abandonner les sports d’hiver et se tourner vers une autre destination touristique. En ouvrant la possibilité d’étendre Affiniski à d’autres stations que celles dans

40 | Septembre -Octobre 2016 | n°257

le périmètre desquelles il est né, j’avais pour objectif de contribuer au maintien, et pourquoi pas à la croissance, de la communauté des skieurs.

ML Quelles analyses vous ont incité à dépasser la « simple rénovation » via Affiniski en s’adressant désormais à des acquéreurs au travers de Pack Invest ?

MB : Les fondamentaux sont les mêmes. Affiniski est d’abord destiné aux propriétaires d’appartements en montagne qui recherchent une solution clé en mains, un guichet unique, pour l’ensemble des opérations de rénovation et de (re)mise en location.

Pack Invest by Affiniski s’adresse aux futurs acquéreurs de biens immobiliers qui pourront trouver, grâce à cette formule, un « tout en un » : un appartement à acquérir mais aussi un projet de rénovation, une étude fiscale et une offre de financement associés à celui-ci.

Dans les deux cas, nous transformons ce qui est parfois vécu comme un parcours du combattant en un projet personnel et enthousiasmant d’une part, nous remettons sur le marché des appartements « défraichis » qui ne trouvent ni acquéreur, ni locataire d’autre part.

Chamrousse est la première destination iséroise a avoir rejoint Affiniski.

ML L’avant-projet relatif à la loi Montagne continue de faire débat. Sur quels aspects le volet concernant la réhabilitation de l’immobilier mériterait-il selon vous d’être complété ?

MB : Je me réjouis du fait qu'une mise à jour de la loi Montagne soit proposée au parlement et de la concertation qui a précédé avec le ministre de l'Aménagement du territoire.

Sur le sujet spécifique de la réhabilitation de l'immobilier de loisirs je pense néanmoins que nombre de dispositions envisagées ne sont pas suffisantes pour débloquer la situation même si elles marquent une avancée. En la matière nous devons nous donner les moyens de favoriser les transmissions pour les logements plus ou moins largement sous utilisés et dégradés. Par ailleurs il faut encourager une propriété qui ne soit pas individualisée débouchant sur une "privatisation" du bien et une absence de mise en marché au terme de l'obligation fiscale de mise en marché.

Par ailleurs s'agissant des nouvelles résidences, la propriété collective par des investisseurs institutionnels doit être encouragée afin de mettre un terme à la débanalisation.

Je souhaite que le débat parlementaire permette de vraies avancées sur ce sujet important puisqu'il s'agit de l'outil de travail. n

Thomas Thor Jensen, Courchevel S3V TechnoAlpin nous accompagne pour notre enneigement depuis de très nombreuses années et nous avons développé un vrai partenariat. Saison après saison, cela nous apporte plus de sérénité pour la gestion de notre production de neige.

Pour chaque consultation, nos échanges avec TechnoAlpin nous permettent de trouver les solutions les plus innovantes pour préparer au mieux les pistes de Courchevel et offrir les meilleures conditions possibles à nos clients !

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n°257 | Septembre -Octobre 2016 | 41

pour favoriser l’accession à la propriété des saisonniers.

ACTUS EVÉNEMENT

Un vent nouveau sur l’Interstations

Les 16 et 17 septembre, le domaine de Pont Royal accueillait la 16e édition de l’Interstations, bien plus qu’un simple Open de golf...

«

Le changement dans la continuité », si la formule reste toujours énigmatique lorsque elle est proclamée dans un contexte politique, elle convient fort bien à ce millésime 2016 de l’Interstations. Montagne Leaders était encore aux manettes de l’organisation aux côtés de Christian Laval (Poma) et Noël Blandon (DCSA) pour un événement qui assume ses fondements golfiques en sachant s’ouvrir aux nouveautés.

Au cœur de ce rendez-vous provençal : le golf, l’élément historique de l’Interstations. Cette année c’est Victor et Hugo Blugeon qui ont su maîtriser au mieux ce parcours - né de l’imagination de la légende Severiano Ballesteros - et le vent de la seconde journée de compétition ; ils devancent l’équipe Joël Rodriguez/Didier Puertolas du Tourmalet, et le duo Didier Beuque/Norbert Fillot de Villard-de-Lans. La série mixte a été remportée par Marie-Christine et Eric Placide, de La Plagne.

44 | Septembre -Octobre 2016 | n°257

Toujours côté golf, les participants ont pu apprécier la performance de Fabrice Carré (Billecart-Salmon) sur le concours d’approche sponsorisé par Koralp sur le par 3 du trou numéro 13 : une balle à 50 centimètres ! Dans le « petit jeu », c’est Lynda Abry (Les Menuires) qui s’est illustrée sur les 4 ateliers du concours de putting, orchestré par Siemens et Montagne Leaders.

En parallèle de la discipline phare, les randonnées VTT séduisent de plus en plus de participants au fil des éditions, même si leur organisateur Gilles Kraan (GMM) compte parfois quelques abandons entre le vendredi et le samedi …

L’une des nouveautés de cette édition 2016 mixait justement le VTT avec le golf pour prendre la forme d’un biathlon original en binôme : un gymkhana à vélo suivi de quelques putts de précision. Le concept a séduit les golfeurs et les vététistes qui avaient l’occasion de s’illustrer dans les deux disciplines à la fois !

C’est le duo de la Vallée des Belleville, Benjamin Blanc/Marc Hudry, qui a remporté cette première édition du biathlon.

La soirée de gala du vendredi fut précédée du concours de pétanque de fin d’après-midi, toujours orchestré par Serge Riondet (Riondet Seripub), Alexis Vuong (Ricard) et JeanMichel Bourrat (Obut) rencontrant son succès coutumier. Tout cela avant que la magie d’Arts Ephémères n’opère une fois de plus dans le ciel surplombant le lac du domaine de Pont-Royal !

Année après année, et grâce à l’investissement des sponsors, l’Interstations est devenu l’un des rendez-vous de la pré-saison, en sachant se renouveler, par petites touches. En marge des performances sportives, on échange sur l’hiver écoulé mais aussi et surtout sur la préparation de la saison à venir. Qu’ils soient opérateurs de domaines skiables ou élus, invités ou sponsors, tous ont un point commun y compris durant cette escapade provencale à Mallemort : la montagne. n

Retrouvez les résultats de la compétition ainsi que toutes les photos sur www.montagneleaders.fr n°257 | Septembre -Octobre 2016 | 45

PUBLI REPORTAGE

AMC Consultant

Un accompagnement de tous les instants Expertise comptable, commissariat aux comptes, deux activités, une entité : AMC Consultant. Fondé en 1984, le cabinet profite de plus de trente années d’expertise et d’expérience qu’il distille avec justesse et précision à ses clients très variés, preuve de la qualité du service proposé. Mais, si AMC Consultant accompagne promoteurs immobiliers, bureaux d’étude, cabinets de courtage en assurance ou compagnie d’assurance tout en prodiguant ses conseils auprès de jeunes entreprises innovantes, il n’en oublie pas le monde de la montagne.

Fort de son positionnement au cœur des Alpes, AMC Consultant s’est naturellement et logiquement orienté vers les domaines skiables et les opérateurs de remontées mécaniques qu’ils soient privés ou publics. Samy Bey accompagné de Salvatore Cimmino, fondateur d’AMC Consultant, vous accompagnent dans de nombreuses missions dont : w La mise en place du suivi des équipements immobilisés wL a maîtrise du traitement comptable et fiscal des dépenses d’entretien, de remplacement ou des provisions de grande visite. w La définition et l’analyse des travaux de pistes wL e suivi de l’application et de la conformité de la convention de DSP wL a gestion sociale de l’entreprise (prise en charge de l’ensemble du processus de paie, diagnostic social, assistance sur la représentation du personnel, …) wL es opérations de restructuration (fusion, scission, apport partiel d’actifs et cession) w L’expertise comptable dans la gestion des groupes Au centre : Salvatore Cimmino Debout de gauche à droite : Samy Bey, Yann Benallegue, Benoît Hauss

Au plus près des opérateurs de remontées mécaniques Avec sa double compétence d’expert comptable et de commissaire aux comptes, AMC Consultant a développé de nombreuses expertises lui permettant d’intervenir efficacement auprès des opérateurs, tant publics que privés, du monde des remontées mécaniques sur l’ensemble de l’arc alpin jusqu’aux Alpes du Sud. La valeur ajoutée d’AMC Consultant : sa proximité avec les opérationnels et le service comptable pour traduire dans les opérations comptables ce qui se fait sur le terrain. Mais l’accompagnement que propose AMC Consultant ne peut se résumer ainsi, ne peut se réduire à cette activité puisque le cabinet intervient dès la mise en place des budgets jusqu’à l’établissement de la liasse fiscale. Dans le cadre des régies autonomes, le cabinet alpin dispose d’un atout de taille : la maîtrise des particularités de la comptabilité publique et l’obligation fiscale d’assujettissement à l’impôt sur les sociétés.

Au plus près des acteurs économiques de la montagne Si AMC Consultant se fait fort de conseiller et d’assister les opérateurs de remontées mécaniques, le cabinet accompagne également restaurateurs, gérants de magasin de sports, entreprises du milieu de l’aménagement de la montagne, sans oublier le secteur immobilier notamment la location saisonnière et l’accompagnement des agences immobilières de montagne. Pour ce faire, AMC Consultant a développé un savoir-faire et des outils spécifiques permettant un accompagnement dans la gestion d’agence en mettant en place des outils adaptés à ce secteur d’activité comme le suivi des mandats et des lots, le mode d’acquisition des honoraires mensuels ou encore la vérification des états de points. w

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ACTUS EVÉNEMENT

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n°257 | Septembre -Octobre 2016 | 47

PUBLI-REPORTAGE

MÉCAMONT HYDRO

« Une vie est faite de détails, mais un détail peut changer une vie » Depuis le 1er janvier dernier, Mécamont Hydro a délaissé Arreau pour établir ses nouveaux ateliers à Lannemezan, au cœur des Pyrénées. En faisant l’acquisition d’un ancien site Pechiney, Mécamont Hydro a littéralement changé d’envergure. Les locaux sont passés de 5 800 m2 à quelques 5 ha où prend notamment place l’atelier principal de 6 000 m2. Les équipes d’Hervé Blanchard étaient loin d’imaginer qu’un « simple » déménagement allait occasionner autant d’incidences.

En se rapprochant d’un bassin de population et d’un pôle industriel, Mécamont Hydro a développé des nouvelles compétences notamment en matière de maintenance industrielle, et a étoffé ses équipes puisque l’entreprise pyrénéenne emploie aujourd’hui quelques soixante-dix collaborateurs. Mécamont Hydro profite dorénavant d’un outil industriel moderne, à la pointe de la technologie où l’ensemble des compétences est centralisé et maîtrisé en interne. Il s’agit bien là du véritable plus proposé par l’entreprise, d’une réelle plus-value pour les clients qui disposent d’un interlocuteur unique pour une prestation globale.

Un cœur de métier orienté vers la montagne Si Mécamont Hydro développe de nouvelles compétences et de nouveaux savoir-faire, elle n’en oublie pas ses fondamentaux et son milieu naturel : la montagne. Historiquement, l’entreprise intervient dans le cadre d’installation ou de maintenance de remontées mécaniques et, dans le déroulage de câble, quels que soient les conditions et les chantiers. Grâce à son bureau d’études intégré, elle est également en mesure d’intervenir sur les chantiers les plus délicats et de proposer le retrofitage de matériels complexes comme les poulies de téléportés ou les turbines hydrauliques. Pour ce faire, la société s’appuie sur ses compétences poussées en matière de chaudronnerie, de mécanique et de métallurgie.

Si le terrain de prédilection de Mécamont Hydro est bien évidemment les Pyrénées, de part son implantation géographique, l’entreprise intervient dans le reste de l’hexagone, notamment à Brest dans le cadre

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de la construction du premier transport par câble urbain français mais également dans le monde, essentiellement en Espagne et en Amérique latine au travers de sa filiale Tec-Câbles.

La R&D comme moteur Profitant de son déménagement, Mécamont Hydro développe de nouveaux programmes de R&D en collaboration avec Arcelormittal, Tec Câbles et l’ICAM de Toulouse.

L’objectif étant de proposer aux industriels français de la filière, un outil supplémentaire d’innovation sur les câbles spéciaux et le transport par câble urbain, l’industrie ou les loisirs.

Pour ce faire, Mécamont Hydro a fait l’acquisition d’un nouveau bâtiment jouxtant le site lui permettant de bâtir un véritable banc d’essai de 150 mètres de long et de 6 mètres de large. Ce dernier permettra notamment d’étudier les caractéristiques de nouveaux câbles, d’évaluer leur durée de vie et d’optimiser les durées et la vitesse d’intervention pour les épissures ou la mise en place de câbles en milieu urbain.

Dans ce vaste projet mené depuis le début de l’année, Mécamont Hydro est notamment soutenue par BPI France et la région Midi-Pyrénées et, a d’ores et déjà été labellisée par le pôle de compétitivité de Toulouse Aérospace Valley ainsi que par LUTB Transport&Mobility Systems. w

Mécamont Hydro 999, route des Usines 65303 Lannemezan

05 62 40 77 00

n°257 | Septembre -Octobre 2016 | 49

9 % 3 8 /= + 1 5 2

1 782.00

4 7 % = 3 Une saison qui a soufflé le chaud et le froid

6

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5236

0,35

Parole à Domaines Skiables de France

J

’ai d’abord cru aux effets d’entraînement du CICE et du sur-amortissement Macron pour relancer l’investissement dans notre secteur.

En l’espace de deux ans, son niveau n’a pas décollé. Loin s’en faut ! Il a péniblement atteint 300 M€ l’an passé.

En 2016, la part de nos budgets consacrée aux remontées mécaniques sera de l’ordre de 110 à 120 M€.

Les mauvais chiffres qu’il faut en partie imputer en manque de neige des deux dernières saisons sont probablement dus aussi à la baisse des ressources des collectivités dont souffrent indirectement les domaines skiables exploités par des régies et des SEML. En effet, ces structures ne peuvent pas aller bien si leurs collectivités sont elles-mêmes en proie à des difficultés financières.

Mais il n’y a pas que cela.

Les démarches administratives n’ont eu de cesse, depuis 10 ans, de se complexifier. Par exemple, je m’inquiète des effets à venir de la réforme des UTN qui va nous obliger à planifier nos projets les plus importants dans les documents d’urbanisme. Or, on le sait tous, l’on ne peut pas planifier tous nos projets.

Dans le même temps, il y a la sur transposition en France de la directive consacrée aux études d’impact qui ne va en principe permettre aucun allègement malgré nos demandes.

On ne peut pas nier que le CICE et le sur amortissement Macron aient des effets positifs sur l’investissement et l’emploi. Hélas, notre économie subit aujourd’hui ces effets contraires.

Comment nos pouvoirs publics peuvent-ils en effet manquer à ce point de cohérence dans leur action ?

Sur le front de l’investissement il n’y a donc pas vraiment de bonnes nouvelles.

Raison de plus pour en célébrer une, celle des soutiens financiers annoncés par les Conseils Régionaux de Provence Alpes Côte d’Azur et d’Auvergne Rhône-Alpes pour renforcer nos réseaux de neige de culture.

C’est là, une belle preuve de reconnaissance de l’apport des domaines skiables français à l’économie montagnarde. J’espère que les exécutifs des autres régions comprendront aussi l’intérêt de les soutenir.

Enfin, il m’arrive de m’interroger sur les mécanismes des Délégations de Service Public qui pourraient aussi expliquer les causes profondes de ce sous investissement propre à nos domaines skiables français. n Pierre LESTAS, Président

n°257 | Septembre -Octobre 2016 | 51

TOP 100

2016

Vosges : 10 932 412 € CA moyen 3 644 137 € Nbre de stations : 3

Jura : 11 564 597 € CA moyen 3 854 866 € Nbre de stations : 3

Répartition CA total TOP 100

1 322 292 909 €

0.83%

Haute-Savoie : 321 877 195 € CA moyen 18 933 953 € Nbre de stations : 17

0.87% 24.34% 1.48%

46.37%

Savoie : 613 168 323 € CA moyen 20 438 944 € Nbre de stations : 30

8.57% 9.89% Isère : 113 345 626 € CA moyen 11 334 563 € Nbre de stations : 10

7.64%

Pyrénées : 101 080 617 € CA moyen 5 945 919 € Nbre de stations : 17

Massif central : 19 542 588 € CA moyen 6 514 196 € Nbre de stations : 3

L

oin de nous l’idée de marcher dans les pas du regretté Alain Gillot-Pétré, mais le bilan de la saison 2015/2016 passe forcément par un bilan météorologique de l’hiver dernier. A la sortie de deux hivers délicats, où la neige jouait à cachecache et satisfaisait aléatoirement massifs et stations, toutes et tous espéraient que l’or blanc porte enfin son nom et calque son arrivée sur celle des premiers vacanciers. Or, comme vous avez pu le constater, tel ne fut pas le cas…retour sur une saison délicate, qui a littéralement soufflé le chaud et le froid et qui ne laissera, selon les massifs, pas le même souvenir. « Pas de vague de froid, des températures moyennes qui ont battu des records de douceur : l’hiver 2015-2016 en France a été le plus chaud depuis le XXe siècle », selon Météo France. Pour l’organisme national, qui se base sur les températures enregistrées en décembre, janvier et février, la température moyenne sur ces trois mois a été de 8°C, soit 2,6°C au-dessus de la normale, « un hiver qui place cet hiver loin devant les précédents records, au premier rang des hivers les plus doux depuis le début des mesures ». Il est clair que cette année, aucune région ni massif n’a été épargné par ce véritable coup de chaud. Pour preuve, nombreux sont les exploitants a avoir dégainé voir ressorti des ateliers les aménagements estivaux. Tyrolienne, luge d’été voir VTT, l’été refaisait son apparition au mois de

52 | Septembre -Octobre 2016 | n°257

Alpes du Sud : 130 781 551 € CA moyen 7 693 032 € Nbre de stations : 17

décembre… Les plus chanceux ont pu fabriquer un peu de neige de culture ou compter sur de faibles précipitations leur permettant d’exploiter quelques pistes et proposer un produit ski à une clientèle qui, elle, n’avait pas manqué le rendez-vous montagnard des fêtes de fin d’année. Car oui, le plus délicat est là : les clients sont présents, mais pas la neige. Dès lors il faut ruser, imaginer, improviser. Mais s’il faut faire face aux clients, il faut également faire face aux salariés. Certaines stations ont retardé les embauches, d’autres ont du faire face à du chômage partiel mais toutes ont salué l’implication d’un personnel concerné.

En montagne plus qu’ailleurs, l’aléa, notamment climatique, fait partie intégrante du jeu. Certains, surtout certains médias généralistes à grand tirage, ont poussé la réflexion jusqu’à se demander si le jeu en valait vraiment la chandelle alors que la question ne devrait pas se poser. Certes le ski dépend de la neige et du froid mais combien d’entre nous, d’entre vous, dépendent de la neige ? Sans la neige, pas de ski, pas d’industrie des sports d’hiver, peu d’emplois, peu de ressources, peu d’attractivité. Car si la montagne estivale séduit toujours plus de touristes, la montagne hivernale, sans le ski, ne séduirait pas ou peu.

Quel bilan retenir ?

Doit-on, comme certains, tomber dans le fatalisme, la résignation, le renoncement ? Doit-on sincèrement penser que les stations de ski ont enregistré un bilan « médiocre » comme

Mathieu Dechavanne PDG de la Compagnie du Mont-Blanc 1ÈRE STATION DU TOP 100 ET 1ÈRE STATION DE HAUTE-SAVOIE

« L’été 2014/2015 a été excellent, record. Nous avons enregistré, sur cette période, une hausse de chiffre d’affaires de 16%, preuve que notre stratégie fonctionne. Depuis quelques années, nous menons de fortes actions à l’international, notamment en Asie, pour vendre la destination Chamonix et faire venir dans notre vallée des groupes de touristes l’été que nous essayons de convertir en skieur l’hiver. Les investissements que nous avons notamment réalisés sur le site de l’Aiguille du Midi portent leurs fruits et les clients sont plus que satisfaits des nouveaux aménagements réalisés.

L’hiver a quant à lui commencé de manière bien plus délicate, difficile, notamment durant les quinze derniers jours de l’année. La neige nous a fait défaut et nous n’avons pu proposer qu’une quantité de pistes limitée à nos clients qui pouvaient compter sur les sites de l’Aiguille du Midi et du Montenvers. Au mois de janvier, nous avons enfin enregistré les premières chutes de neige conséquentes qui nous ont permis de proposer, jusqu’à la fin de la saison un excellent produit ski. Nous étions littéralement dans une configuration enfin favorable : de la neige et de bonnes conditions météos. Nous sentons que le plan d’investissements établi pour notamment optimiser notre parc de remontées mécaniques produit des résultats positifs puisque les nouveaux appareils enregistrent une hausse de fréquentation.

Les résultats de la saison dernière, été et hiver, nous confortent dans notre stratégie de commercialisation de notre destination notamment en Asie, auprès d’une clientèle chinoise, coréenne et indienne. Nous avons encore des efforts à faire, essentiellement pour convertir les clients estivaux en skieurs mais nous sommes sur la bonne pente d’autant plus que nous comptons miser sur une nouvelle marque. Comme vous le savez, la Compagnie du Mont-Blanc exploite depuis l’hiver dernier le domaine skiable de Megève et nous comptons, au travers de la nouvelle marque Mont-Blanc Natural Resort, commercialiser une offre globale fédérant les deux sites ».

certains l’ont écrit ? Alors oui, il est vrai que la France a perdu la première place du classement mondial et n’est pas la première destination touristique hivernale, un rang laissée cette année aux Etats-Unis (avant de mieux le reprendre ?). Avec 59,3 millions de journées skieurs, les Etats-Unis ravissent donc la première place à la France qui n’a enregistré « que » 52 millions de journées skieurs (Source Domaines Skiables de France). Les domaines skiables français devancent par contre toujours leurs homologues européens et notamment autrichiens car si la France a enregistré une baisse de 3% de ses journées-skieurs, l’Autriche concède quant à elle quelques 4% et totalise 49,9 millions de journées-skieurs. La raison de cette deuxième place française ? Une quasi-absence de neige durant les quinze derniers jours de l’année et une nette et franche baisse de chiffre d’affaires pour les exploitants tricolores. Pour autant, et en ce qui concerne notre traditionnelle enquête Top 100, dont les résultats diffèrent forcément de l’enquête menée par notre partenaire Domaines Skiables de France puisque nous ne nous appuyons que sur les cent premiers exploitants ayant réalisé le meilleure chiffre d’affaires sur le saison été et hiver 2015/2016, la tendance n’est pas si morose, bien au contraire. Loin de nous l’idée de faire du triomphalisme, cela serait clairement déplacé au vu du contexte, mais ne tombons pas, au contraire, dans un scepticisme ou un abattement exacerbé. Et si nous ne retenions que le positif ? Le chiffre d’affaires Top 100 enregistré cette année est clairement en hausse par rapport aux quatre derniers

exercices avec une croissance de quelques 3,5% pour s’établir, pour ce millésime, à 1 322 292 909 euros. Là encore, à l’instar de la saison écoulée, les chiffres sont disparates selon les massifs.

La Haute-Savoie, en terme de chiffre d’affaires, progresse de 3,71%, tout comme la Savoie avec 3,94%. A l’inverse l’Isère enregistre un recul de 2,61% par rapport à la saison 2014/2015, les Alpes du Sud -6,31%, le Jura -14,36%, le Massif Central -4,40%, les Vosges -16,69% et les Pyrénées -4,49% alors même que cinq stations du massif ont enregistré la plus forte progression de chiffre d’affaires et que trois d’entre elles trustent les trois premières places du classement des meilleures progressions. Si la fin de saison leur a été heureuse et bénéfique, n’oublions pas que la saison dernière a été plus que compliquée, ce qui peut expliquer ce classement mais qui ne peut omettre la résilience dont ils ont su faire preuve. Les stations de moyenne montagne ont une fois de plus payé le plus lourd tribut et ont d’avantage souffert du déficit d’enneigement même si tout n’est pas à « jeter ». Ne dit-on pas que c’est dans la difficulté que l’on apprend ? Bon, il est vrai que cela fait déjà trois saisons que les stations de plus basse altitude « apprennent » et aimeraient bien compter, enfin, sur une saison d’hiver « normale », avec de la neige en quantité suffisante, des précipitations régulières, des vacances et week-end ensoleillés… une saison de rêve en somme !

Mais les enseignements des saisons écoulées sont clairs : face à l’adversité et l’aléa neigeux, il faut réagir et l’une des solutions …/… n°257 | Septembre -Octobre 2016 | 53

TOP 100 2016

FOCUS

LES CHIFFRES CLÉS DES REMONTÉES MÉCANIQUES ET DOMAINES SKIABLES sur les cinq dernières années

Chiffre d’affaires TOP 100

Emplois TOP 100

2015/2016 : 1 322 292 909 €

2015/2016 : 6 185

2014/2015 : 1 303 080 831 € 2013/2014 : 1 307 046 664 € 2012/2013 : 1 299 409 742 € 2011/2012 : 1 200 672 987 € soit +3,50 % (par rapport aux 4 saisons précédentes)

2014/2015 : 6 456 2013/2014 : 6 647 2012/2013 : 6 952 2011/2012 : 6 614 soit -7,23 % (par rapport aux 4 saisons précédentes)

Journées skieurs TOP 100

Nombre de remontées mécaniques TOP 100

2015/2016 : 48 007 978 €

2015/2016 : 3 391

2014/2015 : 48 472 458 2013/2014 : 52 482 146 2012/2013 : 53 111 147 2011/2012 : 50 318 014 soit -6,50 % (par rapport aux 4 saisons précédentes)

2014/2015 : 3 532 2013/2014 : 3 532 2012/2013 : 3 600 2011/2012 : 3 685 soit -5,47 % (par rapport aux 4 saisons précédentes)

Nombre de pistes TOP 100

2015/2016 : 4 732 2014/2015 : 4 713 2013/2014 : 4 621 2012/2013 : 4 744 2011/2012 : 4 674 soit + 0,94 % (par rapport aux 4 saisons précédentes)

54 | Septembre -Octobre 2016 | n°257

≥

est d’optimiser les réseaux et équipements de neige de culture pour pallier Dame Nature. Le réchauffement climatique aura un impact sur nos domaines skiables, avec des hivers plus doux, il faut s’y préparer. Non pas en changeant de modèle économique comme certains le sous-entendent, mais en prenant les devants. En montagne comme ailleurs, l’hiver est synonyme de froid et de neige, c’est indéniable. Il continuera de neiger sur nos domaines, c’est une certitude. L’incertitude demeure quant à la quantité et à la périodicité, et c’est là que la technologie peut aider.

S’il ne faut retenir que le positif, un mois de janvier satisfaisant, des vacances de février globalement plus que satisfaisantes et une fin de saison unanimement excellente, attardons nous sur les journées skieurs qui enregistrent à nouveau un recul.

Peut-on inverser la tendance ?

La saison 2015/2016 a une nouvelle fois enregistré une baisse de journées-skieurs. Le TOP 100 2016 comptabilise 48 007 978 journées-skieurs, soit une baisse de 6,50% par rapport aux quatre dernières saisons. Seule la Haute-Savoie enregistre une hausse de 0,59%... Si nous ne nous attarderons pas sur les rai-

Bien évidemment, les stations de haute-altitude sont les plus satisfaites de ce changement et celles de moyenne ou de basse altitude n’en voient guère les résultats puisque fermant leurs portes avant les congés de printemps. Pour ces dernières, c’est plus le nouveau découpage des zones qui posent problème, mais, nous y reviendrons très prochainement à l’occasion d’un dossier dédié.

Et si la solution était plutôt à chercher au-delà de nos frontières ? Au risque d’aller à l’encontre de nombreuses pensées ou plutôt d’un certain courant de pensée, la France et ses domaines skiables ont besoin des étrangers. Nombreuses sont les destinations à l’avoir compris et à avoir pris les devants. La seule clientèle de proximité ou même française ne peut suffire.

Val Thorens, à l’image d’autres, mènent de nombreuses actions à l’international pour vendre l’image Val Thorens et commercialiser des séjours auprès de clients internationaux. Nous ne devons pas oublier Chamonix, qui depuis quelques années a établi une véritable stratégie internationale visant à faire connaître la destination Mont-Blanc, et à faire venir des groupes de clients étrangers, notamment asiatiques. Si pour l’heure les actions se concentrent notamment sur la période estivale, Mathieu Decha-

sons, penchons nous plutôt sur les pistes de réflexion ou d’amélioration. La problématique des lits froids joue bien évidemment un rôle. Dès lors, nombreuses sont les actions à l’image d’Affiniski ou de la foncière rénovation montagne ayant pour but de rénover et commercialiser des biens immobiliers et de les remettre dans les circuits de commercialisation, et c’est à saluer.

Cet élément est bien évidemment à mettre en parallèle de la problématique du renouvellement générationnel. Les acquéreurs de la première heure sont ceux qui, aujourd’hui, laissent bien souvent les volets de leur bien clôts. L’engouement des jeunes générations reste également modéré et perfectible.

Nombreuses sont les actions de promotion ciblées vers les 15-30 ans ou vers les plus jeunes mais, ne pensez-vous pas aussi que les classes de neige jouaient un rôle primordial dans l’économie des sports d’hiver il y a quelques années et que leur grand retour participeraient à changer la donne ? Le « retour » d’investissements structurants et importants seraient également l’une des clés même si les exploitants français font ce qu’ils peuvent aux vues du contexte économique et règlementaire actuel. L’innovation et les nouveautés sont également des pistes à creuser afin de toujours proposer un produit nouveau à une clientèle de plus en plus mobile et en quête de curiosité ou de changement. Les courts séjours et les réservations en dernière minute jouent également un rôle mais là encore, les pistes sont à chercher du côté de la commercialisation des séjours et surtout leur coût, même si la France reste la destination proposant les forfaits les moins chers au monde.

Fort heureusement, nombreuses sont les initiatives privées et publiques permettant d’inverser la tendance et, le lobbying et les actions menées par les grandes institutions du monde de la montagne commencent à porter leurs fruits. Le calendrier scolaire a été l’une des marottes de Domaines Skiables de France

vanne, président directeur général de la Compagnie du MontBlanc, compte bien convertir ses clients estivaux en skieurs et cela commence à porter ses fruits.

Des solutions existent bien évidemment et loin de nous l’idée de dire que les opérateurs de remontées mécaniques français ont épuisé toutes leurs idées, bien au contraire. Les montagnards ont toujours fait preuve d’une adaptation sans faille face à l’aléa, aux problèmes, et ce constat ou plutôt cette caractéristique est invariable. Cependant, n’allons tout de même pas leur mettre des bâtons dans les roues avec des législations et règlementations complexes et en constante mouvance, trouvons des solutions et figeons les dans une nouvelle Loi Montagne qui leur sera favorable. Que dire également de la nouvelle réforme des UTN et de la loi NOTRe du 8 août 2015 et de la problématique de la compétence tourisme et de son possible impact sur la promotion de nos destinations ? Le gouvernement, par la voix du Premier Ministre Manuel Valls, assure que l’Etat souhaite prendre en compte les spécificités montagnardes mais où en est-on concrètement ? Peut-on simplifier d’un côté et complexifier de l’autre ?

notamment et fort heureusement pour les exploitants puisque les actions du syndicat ont permis à de nombreuses stations d’accueillir et de proposer un produit de fin de saison l’hiver dernier. Cet hiver peut servir de premier bilan et, il est globalement positif même s’il faudra du temps pour que le ski de printemps revienne dans les mœurs. Les conditions étaient réunies pour une bonne exploitation et les clients sont montés en nombres dans certaines stations, souvent de grandes importances.

primordiales, une nouvelle mise en page, un nouveau sens de lecture parfois.

A quoi doit-on s’attendre pour la saison à venir ?

Avant d’essayer de se projeter vers la saison d’hiver à venir et de sortir notre boule de cristal, prenons le temps de vous remercier, de remercier celles et ceux grâce à qui ce TOP 100 a une nouvelle fois pu faire l’objet d’un retour, d’une analyse, d’un décryptage. Sans vous, les pages à venir seraient vides, sans vous pas de TOP 100, pas d’enquête exclusive. D’autant plus que, comme vous avez d’ores et déjà pu le constater, votre TOP 100 a fait peau neuve. Exit une analyse uniquement basée sur des tableaux. Place à des diagrammes modernes, une cartographie permettant de visualiser en un instant les informations

Alors, que doit-on espérer pour la prochaine saison ? Nous vous avons interrogé et les réponses sont sensiblement identiques : « de la neige et du beau temps » car le reste, « vous savez faire ».

Nous souhaiterions ajouter de la neige, au bon moment…

Bonne saison à tous et bonne lecture. n n°257 | Septembre -Octobre 2016 | 55

TOP 100

2016

TOP 30 | 2015/2106 | des chiffres d’affaires RANG EXPLOITANTS stations CA 2015/2016 CA 2014/2015 EVOLUTION

% CA

1 CMB 2 SAP 3 SETAM-STOR 4 ADS 5 S3V 6 SEVABEL 7 STGM 8 STVI 9 SERMMA 10 DAL 11 SATA 12 GMDS 13 Méribel Alpina 14 SCV 15 SAEM Sport et Tourisme 16 STBMA / SECMH 17 RM Megève 18 SATELC 19 SAGETS 20 SA TPH Morzine Pleney 21 Régie Saisies 22 Altiservice 23 RICT 24 SAEM Grand Bornand 25 SEM du Mont Cenis 26 RT Valloire 27 SOREMAC 28 RARM Montgenèvre 29 DSV 30 Altiservice

Chamonix / Les Houches 81 518 585 Plagne (La) 73 380 797 Val Thorens Orelle 70 473 854 Arcs (Les) Peisey Vallandry 67 250 251 Méribel Mottaret / Courchevel / Praz (Le) / Tania (La) 63 885 000 Ménuires (Les) St Martin de Belleville 56 350 000 Tignes 50 755 762 Val d’Isère 42 950 639 Avoriaz 40 927 954 Deux Alpes (LES) 38 783 371 Alpe d’Huez / Auris / Villard Reculas 38 333 376 Flaine / Morillon / Sixt Fer à Cheval 37 240 402 Méribel les Allues / Brides les Bains 36 460 323 Serre Chevalier Vallée 32 253 478 Châtel 24 633 569 Saint Gervais Saint Nicolas / Contamines-Montjoie (Les) 23 797 251 Megève 19 657 614 Clusaz (La) 18 415 601 Gets (Les) 17 384 641 Morzine 17 000 000 Saisies (Les) 15 466 992 Saint Lary Soulan 14 895 645 Tourmalet (LE) 14 722 412 Grand Bornand (Le) 14 213 981 Val Cenis 13 207 591 Valloire 13 146 784 Carroz d’Araches (Les) 12 301 982 Montgenèvre 12 287 895 Valmorel 12 008 707 Font-Romeu / Pyrénées 2000 11 670 398

TOTAL TOP 10 TOTAL TOP 30 TOTAL TOP 100 TOTAL PANEL

22,22

586 276 213 985 374 855 1 322 292 909 1 325 006 696

558 143 230 953 423 368 1 308 805 701 1 312 623 687

9,39 4,34 2,99 6,77 4,80 6,32 5,21 7,46 2,03 -2,07 2,13 4,01 3,30 -6,77 8,10 5,80 5,17 -3,70 3,39 0,00 1,70 -13,15 -2,08 -2,56 3,98 -0,06 -0,73 0,20 1,06 9,64

6,165 5,550 5,330 5,086 4,831 4,262 3,838 3,248 3,095 2,933 2,899 2,816 2,757 2,439 1,863 1,800 1,487 1,393 1,315 1,286 1,170 1,127 1,113 1,075 0,999 0,994 0,930 0,929 0,908 0,883

5,04 44,338 3,35 74,520 1,03 100,000 0,94

PART DU CA dans TOTAL PANEL 6,152 5,538 5,319 5,075 4,821 4,253 3,831 3,242 3,089 2,927 2,893 2,811 2,752 2,434 1,859 1,796 1,484 1,390 1,312 1,283 1,167 1,124 1,111 1,073 0,997 0,992 0,928 0,927 0,906 0,881 44,247 74,368 99,795 100,000

Haute-Savoie : 106 549 541 Moyenne PRM : 7 103 303

45,45 10,68 9,06 1,33 1,87 1,27 8,11

74 519 370 70 326 788 68 425 143 62 985 515 60 956 678 53 001 040 48 244 624 39 967 902 40 112 052 39 604 118 37 535 714 35 805 931 35 294 886 34 594 529 22 788 108 22 607 710 18 690 687 19 123 549 16 815 027 17 000 000 15 208 866 17 151 115 15 035 547 14 586 727 12 702 598 13 155 117 12 392 751 12 263 579 11 883 137 10 644 560

Part du CA dans TOP 100

Savoie : 217 927 357 Moyenne PRM : 7 264 245

Alpes du Sud : 51 221 789 Moyenne PRM : 3 658 699

%

Isère : 43 424 271 Moyenne PRM : 4 824 919

Jura : 6 365 438 Moyenne PRM : 2 121 813 Massif Central : 8 963 254 Moyenne PRM : 2 987 751

Vosges : 6 109 346 Moyenne PRM : 2 036 449 Pyrénées : 38 876 372 Moyenne PRM : 2 591 758

100 56 | Septembre -Octobre 2016 | n°257

Nombre de passages remontées mécaniques (PRM) par massif

%

Répartition CA par statuts dans TOP 100

Synd. Interco 2 439 807 € / 0,18 % Chiffre d’affaires moyen 1 219 904 € 2 stations

Syndicat mixte 7 367 679 € / 0,56 % Chiffre d’affaires moyen 3 683 840 € 2 stations Autres 6 271 359 € / 0,47 % Chiffre d’affaires moyen 3 135 680 € 2 stations

SPL 12 249 386 € / 0,93 % Chiffre d’affaires moyen 6 124 693 € 2 stations

EPIC 8 590 572 € / 0,65 % Chiffre d’affaires moyen 2 147 643 € 4 stations

SEM 292 887 393 € / 22,15 % Chiffre d’affaires moyen 10 847 681 € 27 stations

Régies 110 449 536 € / 8,35 % Chiffre d’affaires moyen 4 802 154 € 23 stations

SAS 294 109 657 € / 22,24 % Chiffre d’affaires moyen 17 300 568 € 17 stations SAEM 37 901 654 € / 2,87 % Chiffre d’affaires moyen 12 633 885 € 3 stations

22,63

Haute-Savoie. NB de JS : 10 865 930 Moyenne JS : 639 172

43,02 12,49 8,88 1,39 1,91 8,51 1,17

SA 550 025 866 € / 41,60 % Chiffre d’affaires moyen 30 556 993 € 18 stations

Savoie. NB de JS : 20 654 695 Moyenne JS : 688 490

Alpes du Sud. NB de JS : 5 994 021 Moyenne JS : 374 626

Isère. NB de JS : 4 261 248 Moyenne JS : 426 125

Jura. NB de JS : 668 889 Moyenne JS : 222 963

Massif Central. NB de JS : 918 584 Moyenne JS : 306 195

%

Nombre de journées skieurs (JS) par massif

Pyrénées. NB de JS : 4 083 863 Moyenne JS : 240 227

Vosges. NB de JS : 560 748 Moyenne JS : 186 916

100 n°257 | Septembre -Octobre 2016 | 57

TOP 100

2016

Meilleures progressions du chiffre d’affaires place Rang exploitants stations STATUT CA 2015/2016 CA 2014/2015 progression %

top 100

1 80 RASL Formiguères Formiguères Régie 2 296 268 1 830 144 25,47 2 84 EPIC Porté Puymorens Porté Puymorens EPIC 1 920 397 1 586 000 21,08 3 58 SEML Piau Engaly Piau Engaly SEM 5 304 248 4 409 028 20,30 4 87 RMRM Bonneval sur Arc Bonneval sur Arc Régie 1 515 468 1 263 224 19,97 5 40 espace Cauterets Cauterets Régie 9 067 117 7 953 362 14,00 6 68 Labellemontagne Pralognan la Vanoise SAS 3 735 307 3 362 068 11,10 7 30 Altiservice Font-Romeu / Pyrénées 2000 SA 11 670 398 10 644 560 9,64 8 1 CMB Chamonix / Les Houches SA 81 518 585 74 519 370 9,39 9 15 SAEM Sport et Tourisme Châtel SAEM 24 633 569 22 788 108 8,10 10 77 Ste Foy Tarentaise LD Sainte Foy Tarentaise SAS 3 012 710 2 791 869 7,91 11 8 STVI Val d’Isère SAS 42 950 639 39 967 902 7,46 12 31 DSR Rosière (La) SAS 11 339 248 10 552 897 7,45 13 73 SOGENOR Norma (La) SEM 3 244 368 3 025 515 7,23 14 51 Super-Lioran Développement Lioran (Le) SAEM 7 062 210 6 607 653 6,88 15 4 ADS Arcs (Les) Peisey Vallandry SA 67 250 251 62 985 515 6,77 16 6 SEVABEL Ménuires (Les) St Martin de Belleville SAS 56 350 000 53 001 040 6,32 17 92 RM Réallon Réallon Régie 1 231 172 1 161 093 6,04 18 70 SEM Arêches Beaufort Arêches-Beaufort SEM 3 436 437 3 261 882 5,35 19 16 STBMA / SECMH St-Gervais St Nicolas / Contamines-Montjoie (Les) SA 23 797 251 22 607 710 5,26 20 7 STGM Tignes SA 50 755 762 48 244 624 5,21 21 17 RM Megève Megève SA 19 657 614 18 690 687 5,17 22 5 S3V Courchevel / Praz (Le) / Tania (La) / Méribel Mottaret SEM 63 885 000 60 956 678 4,80 23 2 SAP Plagne (La) SA 73 380 797 70 326 788 4,34 24 12 GMDS Flaine / Morillon / Sixt Fer à Cheval SA 37 240 402 35 805 931 4,01 25 25 SEM du Mont Cenis Val Cenis SEM 13 207 591 12 702 598 3,98 26 55 Loisirs Solutions Val d’Allos SAS 6 018 585 5 792 429 3,90 27 44 RASL Angles Angles (Les) Régie 8 401 872 8 087 418 3,89 28 19 SAGETS Gets (Les) SEM 17 384 641 16 815 027 3,39 29 13 Méribel Alpina Méribel les Allues / Brides les Bains SAS 36 460 323 35 294 886 3,30 30 59 RM Taninges / Mieusy Praz de Lys / Sommand Régie 4 927 481 4 782 084 3,04

Jérôme Grellet Directeur général de la SETAM-STOR 3E DU TOP 100

« La saison 2015/2016 a démarré en retard par rapport à 2014-2015 où nous avions enregistré un démarrage exceptionnel. En effet, de nombreuses stations souffraient d’un déficit d’enneigement à l’inverse de Val Thorens et de nombreux clients avaient alors privilégié notre destination.

Mais, hormis un début d’hiver délicat, la saison s’est bien déroulée même si l’hiver a été venteux pour nous. La fin de saison a quant à elle été particulièrement positive et nous avons senti les effets du changement de calendrier scolaire. Du mois d’avril à la fermeture de la station en mai, nous avons enregistré une très forte fréquentation. Dommage que le calendrier scolaire nous soit moins favorable pour la saison à venir !

Nous avons encore une fois pu compter sur notre clientèle internationale, près de 65% de notre fréquentation totale, pour réaliser une bonne saison et une bonne progression de chiffre d’affaires. Cette clientèle est notamment composée d’Anglais, de Belges, d’Hollandais, d’Allemands et de Russes.

Notre objectif est de proposer un produit au top. Pour ce faire, la SETAM-STOR investit quelques vingt millions d’euros chaque année. En parallèle, nous continuons d’optimiser l’accueil pour, chaque année, surprendre notre clientèle.

Je ne sais pas si le fait d’avoir été à nouveau élue meilleure station du monde pèse ou si ce sont nos efforts conséquents et perpétuels qui nous permettent de progresser encore cette année ».

58 | Septembre -Octobre 2016 | n°257

Répartition CA TOP 100 par département

% 0,31

% ain 4 041 554 1

CA 2015/2016 Nbre de stations

1,07

alpes de haute provence CA 2015/2016 Nbre de stations

0,82 0,75

alpes maritimes 10 827 056 Nbre de stations 3 CA 2015/2016

arièges CA 2015/2016 Nbre de stations

0,53

CA 2015/2016

CA 2015/2016

CA 2015/2016

1 486 894 1

Haute garonne CA 2015/2016 Nbre de stations

24,34

3 326 125 1

haut rhin Nbre de stations

0,24

7 062 210 1

doubs Nbre de stations

0,11

9 866 172 3

cantal Nbre de stations

0,25

14 176 815 3

3 116 674 1

haute-savoie 321 877 195 Nbre de stations 17 CA 2015/2016

8,00 3,53 8,57 0,32

haute alpes 105 777 680 Nbre de stations 11 CA 2015/2016

hautes-pyrénées 46 712 105 Nbre de stations 5 CA 2015/2016

isère 113 345 626 Nbre de stations 10 CA 2015/2016

jura CA 2015/2016 Nbre de stations

0,94 1,21

puy-de-dôme 12 480 378 Nbre de stations 2 CA 2015/2016

pyrénées-atlantiques CA 2015/2016 Nbre de stations

1,92

0,71

16 001 755 3

pyrénnées orientales CA 2015/2016 Nbre de stations

46,37

4 196 918 1

25 383 911 5

savoie 613 168 323 Nbre de stations 30 CA 2015/2016

vosges CA 2015/2016 Nbre de stations

9 445 518 2

n°257 | Septembre -Octobre 2016 | 59

TOP 100

2016

Rendements tarifaires place Rang exploitant station NB JOURS forfait CA 2015/2016 CA/jours RENDEMENT TOP100 D’OUVERTURE 2015/2016 journée d’ouverture TARIFAIRE

1 1 CMB Chamonix / Les Houches 151 49 81 518 585 539 858,18 11 017,51 2 2 SAP Plagne (La) 134 50 73 380 797 547 617,89 10 952,36 3 4 ADS Arcs (Les) - Peisey Vallandry 134 50 67 250 251 501 867,54 10 037,35 4 5 S3V Courchevel / Praz (Le) / Tania (La) / Méribel Mottaret 142 50 63 885 000 449 894,37 8 997,89 5 3 SETAM-STOR Val Thorens - Orelle 166 49 70 473 854 424 541,29 8 664,11 6 6 SEVABEL Ménuires (Les) - St Martin de Belleville 140 47 56 350 000 402 500,00 8 563,83 7 12 GMDS Flaine / Morillon / Sixt Fer à Cheval 135 45,5 37 240 402 275 854,83 6 062,74 8 9 SERMMA Avoriaz 137 49,5 40 927 954 298 744,19 6 035,24 9 7 STGM Tignes 162 54 50 755 762 313 307,17 5 801,98 10 11 SATA Alpe d’Huez / Auris / Villard Reculas 143 49,5 38 333 376 268 065,57 5 415,47 11 13 Méribel Alpina Méribel les Allues / Brides les Bains 140 50 36 460 323 260 430,88 5 208,62 12 10 DAL Deux Alpes (LES) 157 47,5 38 783 371 247 027,84 5 200,59 13 8 STVI Val d’Isère 155 54 42 950 639 277 100,90 5 131,50 14 14 SCV Serre Chevalier Vallée 139 48,5 32 253 478 232 039,41 4 784,32 15 15 SAEM Sport et Tourisme Châtel 137 40 24 633 569 179 807,07 4 495,18 16 16 STBMA / SECMH Saint-Gervais - Saint Nicolas / Contamines-Montjoie (Les) 130 45 23 797 251 183 055,78 4 067,91 17 20 SA TPH Morzine Pleney Morzine 115 38 17 000 000 147 826,09 3 890,16 18 19 SAGETS Gets (Les) 121 38 17 384 641 143 674,72 3 780,91 19 18 SATELC Clusaz (La) 140 36 18 415 601 131 540,01 3 653,89 20 21 Régie Saisies Saisies (Les) 130 34 15 466 992 118 976,86 3 499,32 21 17 RM Megève Megève 128 45 19 657 614 153 575,11 3 412,78 22 24 SAEM Grand Bornand Grand Bornand (Le) 131 33,5 14 213 981 108 503,67 3 238,92 23 25 SEM du Mont Cenis Val Cenis 126 34 13 207 591 104 822,15 3 083,00 24 23 RICT Tourmalet 121 41 14 722 412 121 672,83 2 967,63 25 22 Altiservice Saint Lary Soulan 128 40,4 14 895 645 116 372,23 2 880,50 26 53 Labellemontagne Bresse (La) / Hohneck 82 28,8 6 291 788 76 729,12 2 664,21 27 30 Altiservice Font-Romeu / Pyrénées 2000 121 37 11 670 398 96 449,57 2 606,75 28 27 SOREMAC Carroz d’Araches (Les) 123 39,5 12 301 982 100 016,11 2 532,05 29 36 SATVAC Corbier (Le) / St Jean d’Arves / St Colomban des Villards 119 33,7 9 966 672 83 753,55 2 485,27 30 34 SEMLORE Orres (Les) 123 34 10 182 900 82 787,80 2 434,94 MOYENNE TOP 30 MOYENNE TOP 100

134 118

33 36 35 26 31 35 36 26 35

43 35

32 479 094 13 222 929

232 947,09 103 486,70

5 118,90

Alpes du Sud Haute-Savoie Isère

Jura

Massif Central Pyrénées Savoie

Vosges

60 | Septembre -Octobre 2016 | n°257

Moyenne massif

€

Prix moyens des forfaits journées par massif

Ratio CA/Nombre d’emplois total place Rang exploitant stations CA 2015/2016 Permanents saisonniers TOP100

1 6 SEVABEL Ménuires (Les) St Martin de Belleville 56 350 000 72 169 2 13 Méribel Alpina Méribel les Allues / Brides les Bains 36 460 323 53 156 3 7 STGM Tignes 50 755 762 93 187 4 9 SERMMA Avoriaz 40 927 954 66 243 5 1 CMB Chamonix / Les Houches 81 518 585 252 207 6 4 ADS Arcs (Les) Peisey Vallandry 67 250 251 131 429 7 31 DSR Rosière (La) 11 339 248 20 87 8 2 SAP Plagne (La) 73 380 797 135 550 9 37 SOREMET Toussuire (La) 9 876 714 14 95 10 27 SOREMAC Carroz d’Araches (Les) 12 301 982 27 90 11 5 S3V Courchevel / Praz (Le) / Tania (La) / Méribel Mottaret 63 885 000 139 474 12 11 SATA Alpe d’Huez / Auris / Villard Reculas 38 333 376 85 303 13 43 SAMSO Saint Sorlin d’Arves 8 663 216 16 85 14 18 SATELC Clusaz (La) 18 415 601 33 190 15 21 Régie Saisies Saisies (Les) 15 466 992 32 151 16 10 DAL Deux Alpes (LES° 38 783 371 120 300 17 16 STBMA / SECMH St-Gervais St Nicolas / Contamines-Montjoie (Les) 23 797 251 54 248 18 45 Maulin.ski Dévoluy (Le) 8 060 117 17 88 19 15 SAEM Sport et Tourisme Châtel 24 633 569 54 266 20 28 RARM Montgenèvre Montgenèvre 12 287 895 23 145 21 34 SEMLORE Orres (Les) 10 182 900 20 121 22 77 Ste Foy Tarentaise LD Sainte Foy Tarentaise 3 012 710 4 42 23 38 Régie RM Chamrousse Chamrousse 9 636 143 22 107 24 17 RM Megève Megève 19 657 614 55 195 25 36 SATVAC Corbier (Le) / St Jean d’Arves / St Colomban des Villards 9 966 672 16 139 26 42 SPL Oz-Vaujany Oz-Vaujany 8 800 525 25 92 27 53 Labellemontagne Bresse (La) / Hohneck 6 291 788 22 54 28 50 Labellemontagne Saint François Longchamp 7 239 047 14 97 29 24 SAEM Grand Bornand Grand Bornand (Le) 14 213 981 33 175 30 19 SAGETS Gets (Les) 17 384 641 51 186 TOTAL TOP 30 MOYENNE TOP 30 MOYENNE TOP 100

798 874 025 26 629 134 13 222 929

168 188 176

1 698 57 33

5 671 189 127

saisonniers EMPLOI RATIO equivalents permanents 56 128 439 091 52 105 347 241 62 155 326 754 81 147 278 421 69 321 253 952 143 274 245 439 29 49 231 413 183 318 230 516 32 46 216 278 30 57 215 824 158 297 215 101 101 186 206 093 28 44 195 411 63 96 191 165 50 82 187 858 100 220 176 288 83 137 174 126 29 46 173 959 89 143 172 665 48 71 172 260 40 60 168 777 14 18 167 373 36 58 167 101 65 20 163 813 46 62 159 893 31 56 158 093 18 40 157 295 32 46 156 238 58 91 155 628 62 113 153 846 1 890 63 42

3 588 6 2 57 915 120 208 597 75 135 579

Alpes du Sud Haute-Savoie

Isère

130

Jura

156 180 181 132 175

Massif Central Pyrénées Savoie

Vosges

Moyenne TOP 100

€

Prix moyens des forfaits séjour par massif

n°257 | Septembre -Octobre 2016 | 61

62 | Septembre -Octobre 2016 | n°257

BELLEDONNE 38 Régie RM Chamrousse Chamrousse Régie 22 107 41 17 4 836 347 509 833 481 906 5,80 nc 128 nc 33,5 168,2 9 636 143 9 372 020 2,82 46 SEM7L Sept Laux (Les) SEM 21 99 45 25 4 325 396 407 925 444 723 -8,27 124 114 8,77 34,5 175 7 973 584 8 744 317 -8,81 OISANS 11 SATA Alpe d’Huez / Auris

/ Vill. Reculas SEM 85 303 107 54 14 291 834 1 309 861 1 268 887 3,23 143 142 0,70 49,5 255 38 333 376 37 535 714 2,13 93 AGS Nature Alpe du Grand Serre Régie 4 40 32 14 647 561 88 592 132 875 -33,33 75 92 -18,48 25,9 129 1 144 915 1 365 231 -16,14 10 DAL Deux Alpes (les) SA 120 300 97 57 14 085 410 1 179 456 1 212 419 -2,72 157 157 0,00 47,5 237 38 783 371 39 604 118 -2,07 42 SPL Oz-Vaujany Oz-Vaujany SPL 25 92 30 21 nc 292 317 309 693 -5,61 140 134 4,48 49,5 255 8 800 525 8 703 925 1,11 VERCORS

98 RM Autrans Autrans Régie nc nc 20 13 794 449 76 077 102 485 -25,77 76 87 -12,64 19 95 731 429 907 091 -19,37 100 RMRM Gresse-en-vercors Gresse-en-vercors Régie 4 33 26 11 550 642 48 206 53 936 -10,62 81 71 14,08 18,6 99,5 618 535 681 242 -9,20 99 RMRM Lans-en-Vercors Lans-en-Vercors Régie nc nc 27 15 967 814 90 993 141 588 -35,73 101 92 9,78 19 95 726 141 1 294 250 -43,89 52 SEVLC Villard de Lans / SA 21 109 28 21 2 924 818 257 988 360 846 -28,50 100 99 1,01 34 171 6 597 607 8 172 607 -19,27

Corrençon en Vercors TOTAL MASSIF 302 1 083 453 248 43 424 271 4 261 248 4 509 358 -5,50 997 1 116 -10,66 113 345 626 116 380 515 -2,61 MOYENNE MASSIF 38 135 45 25 4 824 919 426 125 450 936 111 124 11 334 563 11 638 052

ISÈRE

EMPLOIS EMPLOIS Nb de pistes NB RM passage nb journées nb journées variation NB JOURS NB JOURS variation FORFAIT FORFAIT CA 2015/2016 CA 2014/2015 % évolution CA PERMANENTS SAISONNIERS RM skieurs 2015/16 sKieurs 2014/15 NB jS en % D’ouvertURES D’ouvertURES NB JOURS JOURNÉE SÉJOUR

2015 /2016 2014 /2015 D’ouvertURES haute-savoie ARAVIS 18 SATELC Clusaz (La) SEM 33 190 84 49 6 457 217 731 980 761 402 -3,86 140 127 10,24 36 191 18 415 601 19 123 549 -3,70 24 SAEM Grand Bornand Grand Bornand (Le) SEM 33 175 42 31 5 707 471 679 096 701 631 -3,21 131 125 4,80 33,5 170 14 213 981 14 586 727 -2,56 65 Labellemontagne Manigod Merdassier SAS 7 69 30 16 3 352 177 255 507 258 505 -1,16 119 117 1,71 20,7 106,3 4 063 362 3 980 723 2,08 chablais 9 SERMMA Avoriaz SAS 66 243 49 34 15 805 906 1 175 667 1 153 884 1,89 137 136 0,74 49,5 247,5 40 927 954 40 112 052 2,03 86 SESAT SAEML Bellevaux-Hirmentaz SEM 6 61 25 15 1 486 356 138 867 131 624 5,50 105 93 12,90 19,8 105,9 1 582 082 1 650 537 -4,15 85 Loisirs Solutions Chapelle d’Abondance (La) Cne 6 58 30 11 nc 93 386 148 277 -37,02 nc 92 nc nc nc 1 615 567 2 726 051 -40,74 15 SAEM Sport et Tourisme Châtel SAEM 54 266 45 42 10 307 902 836 778 799 678 4,64 137 128 7,03 40 190 24 633 569 22 788 108 8,10 19 SAGETS Gets (Les) SEM 51 186 49 28 7 150 863 729 361 708 633 2,93 121 114 6,14 38 191 17 384 641 16 815 027 3,39 20 SA TPH Morzine Pleney Morzine SA nc nc 37 20 5 249 825 633 292 628 079 0,83 115 110 4,55 38 191 17 000 000 17 000 000 0,00 91 SATEM-SEREM Thollon les Mémises SEM 8 39 15 15 113 305 57 965 64 616 -10,29 94 104 -9,62 21,5 120 1 252 292 1 314 375 -4,72 faucigny 89 SIA Massif des Brasses Brasses (Les) SY. Interco.

7 46 16 14 1 201 489 176 124 146 766 20,00 86 91 -5,49 25 118 1 344 831 1 456 914 -7,69 giffre 59 RM Taninges/Mieusy Praz de Lys / Sommand Régie nc nc 53 23 nc 335 468 326 417 2,77 nc 111 nc nc nc 4 927 481 4 782 084 3,04 grand massif 27 SOREMAC Carroz d’Araches (Les) SEM 27 90 31 16 4 008 799 431 216 434 553 -0,77 123 121 1,65 39,5 205,2 12 301 982 12 392 751 -0,73 12 GMDS Flaine/Morillon

/ Sixt Fer à Cheval SA nc nc 129 56 13 774 746 1 297 631 1 292 870 0,37 135 121 11,57 45,5 237 37 240 402 35 805 931 4,01 mont-blanc 1 CMB Chamonix /Les Houches SA 252 207 89 63 15 792 527 1 635 382 1 625 424 0,61 151 135 11,85 49 293 81 518 585 74 519 370 9,39 17 RM Megève Megève SA 55 195 69 31 5 923 599 718 189 696 257 3,15 128 121 5,79 45 225 19 657 614 18 690 687 5,17 16 STBMA / SECMH St-Gervais St Nicolas /

Contamines-Montjoie (Les) SA 54 248 106 50 10 217 359 940 021 923 556 1,78 251 233 7,73 45 225 23 797 251 22 607 710 5,26 TOTAL MASSIF 659 2 073 899 514 106 549 541 10 865 930 10 802 172 0,59 1 973 2 079 -5,10

321 877 195 310 352 596 3,71 MOYENNE MASSIF 47 148 53 30 7 103 303 639 172 635 422 132 122 18 933 953 18 256 035

rang EXPloitant STATION statut

Les 100 premiers répartis par massif

16 10 20 14 16 14 nc nc nc nc

SA Régie SEM SA SA SA SEM Régie Int. SEM SEM

Crest Voland Cohennoz Val d’Arly Notre Dame de Bellecombe Flumet / Praz sur Arly

Arcs (Les) - Peisey Vallandry Courchevel / Praz (Le) / Tania (La) Méribel Mottaret Ménuires (Les) / St Martin de Belleville Méribel les Allues / Brides les Bains Plagne (La) Pralognan la Vanoise Rosière (La) Sainte Foy Tarentaise Tignes Val d’Isère Val Thorens - Orelle Valmorel

15 1

SPL Régie

Aussois Bonneval sur Arc Corbier (Le) / St Jean d’Arves St Colomban des Villards Karellis (Les) Norma (La) Saint François Longchamp Saint Sorlin d’Arves Toussuire (La) Val Cenis Valfréjus Valloire Valmeinier

72

SAS

SAS

SAS

nc

867 39

7

53 135 18 20 4 93 nc nc 40

139

SEM

SAS SA SAS SAS SAS SA SAS SA SAS

131

SA

nc 32

SEM Régie

Arêches-Beaufort Saisies (Les)

9 8

SEM Régie

Aillons (Les) - Margeriaz FecLAz (La) / Revard (Le)

TOTAL MASSIF MOYENNE MASSIF

bauges 81 SEM Bauges 94 RÉgIe Savoie Grd Revard baufortain 70 SEM Arêches Beaufort 21 Régie Saisies Maurienne 69 SPL Parrachée Vanoise 87 RMRM Bonneval sur Arc 36 Maulin.ski

67 RM Karellis 73 SOGENOR 50 Labellemontagne 43 SAMSO 37 SOREMET 25 SEM du Mont Cenis 74 SEDS 26 SEM Valloire 33 SEM Valmeinier tarentaise 4 ADS 5 S3V

6 SEVABEL

13 Méribel Alpina

2 SAP 68 Labellemontagne 31 DSR 77 SFTLD 7 STGM 8 STVI 3 SETAM-STOR 29 DSV val d’arly 62 Labellemontagne 49 Labellemontagne

SAVOIE

3 263 148

nc

65

156 550 69 87 42 187 nc nc 139

169

474

429

139 55 61 97 85 95 nc nc nc nc

50 38

nc 151

61 64

1 689 56

73

28

38 128 24 79 23 77 78 81 56

81

130

129

51 28 27 36 38 42 55 25 83 83

21 19

29 61

40 26

867 29

36

14

29 93 13 37 6 48 46 33 34

34

75

54

36 15 13 16 15 22 28 10 30 34

9 11

13 31

19 13

426 993 294 000 203 487 346 919 392 630 408 271 680 546 228 113 607 273 471 201

231 596 84 986

225 357 585 000

150 766 92 418

441 143 243 907 196 910 354 184 394 630 407 993 662 986 260 010 626 690 488 949

221 571 81 955

215 357 649 585

169 375 113 578

197 865

922 390 2 482 090 188 571 435 469 168 147 1 433 721 1 343 190 1 970 501 545 990

1 486 580

1 539 933

203 068

914 808 2 429 598 188 689 427 995 159 767 1 386 768 1 301 160 1 989 448 533 870

1 433 233

1 505 962

217 927 357 7 264 245

20 654 695 688 490

-6,03

-2,56

0,83 2,16 -0,06 1,75 5,25 3,39 3,23 -0,95 2,27

3,72

2,26

4,05

-3,21 20,54 3,34 -2,05 -0,51 0,07 2,65 -12,27 -3,10 -3,63

4,52 3,70

4,64 -9,94

-10,99 -18,63

20 453 738 -5,57 681 791

3 682 042 365 448 388 898

1 934 524

8 270 383 27 700 442 2 229 954 4 786 897 1 239 986 16 242 420 16 467 286 19 793 418 5 156 591

13 871 273

22 548 650

22 193 519 2 145 244 2 061 651

4 394 119 2 053 806 2 195 899 3 122 850 3 940 458 4 421 266 6 306 917 1 698 510 5 066 264 3 968 884

1 854 000 1 216 877

1 888 604 7 367 785

1 608 587 705 146

3 548 127

111

119

140 134 118 133 121 162 155 166 125

140

142

134

119 127 112 119 119 120 126 97 nc nc

119 134

121 130

113 92

9,90

13,33

5,26 0,00 0,85 5,56 6,14 -0,61 -0,64 -2,92 3,31

5,26

3,65

0,00

0,00 5,83 0,90 6,25 0,00 0,00 4,13 -14,91 nc nc

0,00 5,51

13,08 0,00

13,00 -1,08

31

9 966 672 3 850 366 3 244 368 7 239 047 8 663 216 9 876 714 13 207 591 3 168 898 13 146 784 10 333 541

3 448 861 1 515 468

3 436 437 15 466 992

2 257 572 1 097 593

10 183 066 3 827 066 3 025 515 7 456 865 8 816 849 9 773 355 12 702 598 3 708 759 13 155 117 10 192 512

3 421 449 1 263 224

3 261 882 15 208 866

2 579 823 1 324 648

228

245

4 235 027

4 269 659

613 168 323 20 438 944

589 909 021 19 663 634

31 155 7 410 578 7 945 221

155

53 001 040

60 956 678

36 460 323 35 294 886 73 380 797 70 326 788 3 735 307 3 362 068 11 339 248 10 552 897 3 012 710 2 791 869 50 755 762 48 244 624 42 950 639 39 967 902 70 473 854 68 425 143 12 008 707 11 883 137

56 350 000

63 885 000

250 67 250 251 62 985 515

169,5 142 148 170,5 178,8 216 170 145 190 190

143 130

144 178

113 94

50 239 50 246 28 141,5 42,3 202,3 30 162,5 54 270 54 270 49 233 43 218

47

50

50

33,7 26 29 34 35,5 42,9 34 28,5 37,5 37,5

27,3 27

29 34

24 19

3,94

-6,73

-0,81

3,30 4,34 11,10 7,45 7,91 5,21 7,46 2,99 1,06

6,32

4,80

6,77

-2,13 0,61 7,23 -2,92 -1,74 1,06 3,98 -14,56 -0,06 1,38

0,80 19,97

5,35 1,70

-12,49 -17,14

variation FORFAIT FORFAIT CA 2015/2016 CA 2014/2015 % évolution CA NB JOURS JOURNÉE SÉJOUR D’ouvertURES

3 583 -0,98 124

101

105

133 134 117 126 114 163 156 171 121

133

137

134

119 120 111 112 119 120 121 114 126 nc

119 127

107 130

100 93

EMPLOIS EMPLOIS Nb de pistes NB RM passage nb journées nb journées variation NB JOURS NB JOURS PERMANENTS SAISONNIERS RM skieurs 2015/16 sKieurs 2014/15 NB jS en % D’ouvertURES D’ouvertURES

2015 /2016 2014 /2015

rang EXPloitant STATION statut

ALPE DU NORD

Les 100 premiers répartis par massif

n°257 | Septembre -Octobre 2016 | 63

variation FORFAIT FORFAIT CA 2015/2016 CA 2014/2015 % évolution CA NB JOURS JOURNÉE SÉJOUR D’ouvertURES

64 | Septembre -Octobre 2016 | n°257

AUVERGNE 47 SAEM Pavin Sancy Super Besse SEM 29 96 25 25 3 493 846 367 528 425 117 -13,55 114 121 -5,79 31 159 51 Super-Lioran Dév.

Lioran (Le) SAEM 26 110 45 19 3 676 120 357 135 348 391 2,51 107 108 -0,93 30,2 150,1 60 SAEM Mont Dore Mont Dore (Le) SEM 25 76 31 15 1 793 288 193 921 228 036 -14,96 100 99 1,01 31 159 TOTAL MASSIF 80 282 101 59 8963254 918584 1001544 -8,28 321 328 -2,13 MOYENNE MASSIF 27 94 34 20 2 987 751 306 195 333 848 107 109

MASSIF CENTRAL 7 773 505 7 062 210 4 706 873 19542588 6 514 196

8 440 124 6 607 653 5 393 573 20441350 6 813 783

-7,90 6,88 -12,73 -4,40

72 Synd. Mixte du Mt d’Or Métabief Mont d’Or Synd. Mixte 23 120 35 21 1 787 051 178 627 230 689 -22,57 94 100 -6,00 26 132 3 326 125 4 254 775 -21,83 63 SOGESTAR Rousses (Les) SEM 20 81 39 25 2 270 602 232 634 269 100 -13,55 107 104 2,88 24,8 124 4 196 918 4 706 137 -10,82 PAYS DE GEX 66 SMMJ Monts-Jura Synd. Mixte 31 138 48 29 2 307 785 257 628 292 427 -11,90 91 89 2,25 26 132,5 4 041 554 4 542 491 -11,03 TOTAL MASSIF 74 339 122 75 6 365 438 668 889 792 216 -15,57 292 293 -0,34 11 564 597 13 503 403 -14,36 MOYENNE MASSIF 25 113 41 25 2 121 813 222 963 264 072 97 98 3 854 866 4 501 134

JURA

BRIANÇONNAIS 28 RARM Montgenèvre Montgenèvre Régie 23 145 85 24 5 237 174 508 941 507 174 0,35 150 136 10,29 39,5 209,5 12 287 895 12 263 579 0,20 14 SCV Serre Chevalier Vallée SAS 91 377 81 62 11 525 126 1 130 040 1 237 672 -8,70 139 132 5,30 48,5 245 32 253 478 34 594 529 -6,77 CHAMPSAUR 82 RMRM Ancelle Ancelle Régie 8 46 15 12 1 688 938 145 771 129 471 12,59 100 91 9,89 23 110,2 2 235 277 2 205 440 1,35 41 Labellemontagne Orcières 1850 SAS 24 115 50 29 4 054 457 478 334 496 541 -3,67 126 128 -1,56 33 171,6 9 008 000 9 205 000 -2,14 DÉVOLUY 45 Maulin.ski Dévoluy (Le) SAS 17 88 55 23 3 204 797 403 472 428 326 -5,80 119 119 0,00 35,1 175,5 8 060 117 8 820 445 -8,62 EMBRUNAIS 34 SEMLORE Orres (Les) SEM 20 121 37 23 nc 467 693 502 089 -6,85 123 126 -2,38 34 178 10 182 900 11 054 500 -7,88 92 RM Réallon Réallon Régie 5 24 18 6 nc 139 367 141 020 -1,17 nc 85 nc nc nc 1 231 172 1 161 093 6,04 GUILLESTROIS 35 Labellemontagne Risoul SAS 23 131 44 26 4 068 489 501 269 509 854 -1,68 127 128 -0,78 38,5 194 9 983 834 10 359 791 -3,63 32 SEM SEDEV Vars/Crevoux SEM 24 164 72 31 6 006 529 555 192 593 478 -6,45 128 128 0,00 38,5 194 10 987 989 11 547 686 -4,85 HAUT VERDON 55 Loisirs Solutions Val d’Allos SAS nc nc 68 28 nc 345 715 337 948 2,30 nc 108 nc 34 170 6 018 585 5 792 429 3,90 MERCANTOUR 61 SEMCM Auron SEM 23 112 43 19 2 322 773 136 670 162 079 -15,68 135 123 9,76 33,5 156,8 4 491 516 4 726 928 -4,98 97 SEM Cimes/Mercantour Colmiane (La) SEM nc nc 20 8 589 665 nc 41 589 nc 90 83 8,43 22 104,5 766 648 762 626 0,53 57 SEM Cimes/Mercantour Isola 2000 SEM 23 115 42 22 3 201 712 256 857 361 817 -29,01 135 134 0,75 33,5 156,8 5 568 892 7 651 853 -27,22 54 SAEM Ecrins Puy Saint Vincent SAEM 26 68 30 14 3 002 622 317 916 351 623 -9,59 121 121 0,00 31 157 6 205 875 7 109 382 -12,71 QUEYRAS 71 Queyras Esp.Montagne Abriès, Arvieux,

Molines, St Véran Régie 15 115 74 34 2 307 826 213 393 265 848 -19,73 101 108 -6,48 28 141 3 341 143 3 494 468 -4,39 UBAYE 56 Régie Pra Loup Pra Loup Régie 20 132 39 19 2 520 764 257 144 340 937 -24,58 121 110 10,00 35 175 5 966 528 6 546 770 -8,86 83 Régie le Sauze

Super Sauze Ubaye Sauze (Le) Régie 15 88 37 22 1 490 917 136 247 145 400 -6,30 121 107 13,08 28 144 2 191 702 2 295 178 -4,51 TOTAL MASSIF 357 1 841 810 402 51 221 789 5 994 021 6 552 866 -8,53 1 836 1 967 -6,66 130 781 551 139 591 697 -6,31 MOYENNE MASSIF 22 115 48 24 3 658 699 374 626 385 463 122 116 7 693 032 8 211 276

ALPEs DU sud

EMPLOIS EMPLOIS Nb de pistes NB RM passage nb journées nb journées variation NB JOURS NB JOURS PERMANENTS SAISONNIERS RM skieurs 2015/16 sKieurs 2014/15 NB JS en % D’ouvertURES D’ouvertURES

2015 /2016 2014 /2015

rang EXPloitant STATION statut

Les 100 premiers répartis par massif

variation FORFAIT FORFAIT CA 2015/2016 CA 2014/2015 % évolution CA NB JOURS JOURNÉE SÉJOUR D’ouvertURES

22 14 25 61 20

2 727

2 754

53 Labellemontagne Bresse (La) / Hohneck SAS 75 RM Gerardmer Gerardmer Régie 88 SARL Lac Blanc Tonique Lac Blanc (Le) SARL TOTAL MASSIF MOYENNE MASSIF

TOTAL TOP 100

TOTAL PANEL

10 563

10 374

54 83 24 161 54

4 880

4 732

40 21 13 74 25

2 566

2 492

21 18 10 49 16

481 211 889

479 437 368

3 432 245 1 947 101 730 000 6 109 346 2 036 449

48 219 616

48 007 978

310 392 179 127 71 229 560 748 186 916

49 476 699

49 178 728

-2,54

-2,38

357 497 -13,18 208 211 -13,97 97 074 -26,62 662 782 -15,39 220 927

11 603

11 021

82 76 81 239 80

Vosges

12 198

11 511

-4,88

-4,26

100 -18,00 28,8 146,4 91 -16,48 26 118 72 12,50 23,5 132 263 -9,13 88

7 432 900 3 711 938 1 978 233 13 123 071 4 374 357

1 325 006 696 1 312 623 687

1 322 292 909 1 308 805 701

6 291 788 3 153 730 1 486 894 10 932 412 3 644 137

0,94

1,03

-15,35 -15,04 -24,84 -16,69

BÉARN 64 EPSA Gourette Gourette EPIC nc nc 38 14 1 928 482 194 390 267 486 -27,33 90 112 -19,64 35,5 177,5 4 144 617 5 906 134 -29,83 BIGORRE 40 Cauterets Cauterets Régie nc nc 26 17 2 837 502 324 584 283 443 14,51 149 127 17,32 35 175 9 067 117 7 953 362 14,00 39 SEMAP Peyragudes SEM 44 113 52 17 3 495 661 385 419 375 613 2,61 113 108 4,63 38,5 192,5 9 331 580 9 325 000 0,07 58 SEML Piau Engaly Piau Engaly SEM 32 72 38 11 2 662 080 230 680 196 463 17,42 136 128 6,25 36 176 5 304 248 4 409 028 20,30 22 Altiservice Saint Lary Soulan SA 35 203 56 26 4 719 451 438 298 622 103 -29,55 128 113 13,27 40,4 209,9 14 895 645 17 151 115 -13,15 23 RICT Tourmalet Régie 53 202 67 31 6 542 994 548 911 549 706 -0,14 121 115 5,22 41 218 14 722 412 15 035 547 -2,08 78 RSH Luz Ardiden Luz Ardiden Régie 27 118 28 13 1 148 197 132 664 149 331 -11,16 108 110 -1,82 33,5 167,5 2 722 683 3 139 866 -13,29 CAPCIR 44 RASL Angles Angles (Les) Régie nc nc 44 19 2 924 813 356 653 349 737 1,98 132 122 8,20 37 185 8 401 872 8 087 418 3,89 80 RASL Formiguères Formiguères Régie 9 40 19 9 1 050 651 97 900 87 739 11,58 105 105 0,00 31 nc 2 296 268 1 830 144 25,47 CERDAGNE 95 SIEDTCA Espace Cambre d’Aze Synd. Interco.

8 48 21 16 nc 74 079 96 985 -23,62 nc 93 nc nc nc 1 094 976 1 740 053 -37,07 30 Altiservice Font-Romeu / Pyrénées 2000 SA 38 146 45 23 6 372 460 464 102 449 147 3,33 121 121 0,00 37 185 11 670 398 10 644 560 9,64 84 EPIC Porté Puymorens Porté Puymorens EPIC 3 47 24 10 1 090 233 104 781 94 015 11,45 108 103 4,85 30 151 1 920 397 1 586 000 21,08 COMMINGES 76 Régie Luchon Luchon-Superbagnères Régie 18 71 29 17 1 331 396 155 647 205 977 -24,43 105 107 -1,87 33 173 3 116 674 4 205 679 -25,89 Superbagnères LES VALLÉES D’AX 48 SAVASEM Ax les Thermes SEM 34 108 28 17 nc 322 765 353 200 -8,62 115 115 0,00 36 nc 7 660 000 8 230 000 -6,93 MONTAGNES ARIÈGEOISES 90 Altiservice Guzet SA 7 65 29 15 722 170 72 335 94 862 -23,75 102 94 8,51 30 160 1 258 680 1 730 461 -27,26 96 SEVASEM Mont d’Olmes Mont d’Olmes SEM 4 35 16 12 659 168 66 894 74 308 -9,98 85 91 -6,59 25 nc 947 492 1 135 168 -16,53 79 EPSA Pierre Saint Martin (LA) EPIC 15 64 24 11 1 391 114 113 761 153 937 -26,10 97 118 -17,80 33,5 167,5 2 525 558 3 394 513 -25,60 TOTAL MASSIF 327 1 332 584 278 38 876 372 4 083 863 4 404 052 -7,27 1 815 1 882 -3,56 101 080 617 105 504 048 -4,19 MOYENNE MASSIF 23 95 34 16 2 591 758 240 227 259 062 113 111 5 945 919 6 206 120

PYRÉNÉES

EMPLOIS EMPLOIS Nb de pistes NB RM passage nb journées nb journées variation NB JOURS NB JOURS PERMANENTS SAISONNIERS RM skieurs 2015/16 sKieurs 2014/15 NB JS en % D’ouvertURES D’ouvertURES

2015 /2016 2014 /2015

rang EXPloitants STATION statut

Les 100 premiers répartis par massif

n°257 | Septembre -Octobre 2016 | 65

TOP 100

2016

Meilleures progressions du chiffre d’affaires place Rang exploitants stations STATUTS CA 2015/2016 CA 2014/2015 progression %

top 100

1 80 RASL Formiguères Formiguères Régie 2 296 268 1 830 144 25,47 2 84 EPIC Porté Puymorens Porté Puymorens EPIC 1 920 397 1 586 000 21,08 3 58 SEML Piau Engaly Piau Engaly SEM 5 304 248 4 409 028 20,30 4 87 RMRM Bonneval sur Arc Bonneval sur Arc Régie 1 515 468 1 263 224 19,97 5 40 Cauterets Cauterets Régie 9 067 117 7 953 362 14,00 6 68 Labellemontagne Pralognan la Vanoise SAS 3 735 307 3 362 068 11,10 7 30 Altiservice Font-Romeu / Pyrénées 2000 SA 11 670 398 10 644 560 9,64 8 1 CMB Chamonix / Les Houches SA 81 518 585 74 519 370 9,39 9 15 SAEM Sport et Tourisme Châtel SAEM 24 633 569 22 788 108 8,10 10 77 RMR Ste Foy Tarentaise Sainte Foy Tarentaise SAS 3 012 710 2 791 869 7,91 11 8 STVI Val d’Isère SAS 42 950 639 39 967 902 7,46 12 31 DSR Rosière (La) SAS 11 339 248 10 552 897 7,45 13 73 SOGENOR Norma (La) SEM 3 244 368 3 025 515 7,23 14 51 Super-Lioran Développement Lioran (Le) SAEM 7 062 210 6 607 653 6,88 15 4 ADS Arcs (Les) Peisey Vallandry SA 67 250 251 62 985 515 6,77 16 6 SEVABEL Ménuires (Les) St Martin de Belleville SAS 56 350 000 53 001 040 6,32 17 92 RM Réallon Réallon Régie 1 231 172 1 161 093 6,04 18 70 SEM Arêches Beaufort Arêches-Beaufort SEM 3 436 437 3 261 882 5,35 19 16 STBMA / SECMH St-Gervais St Nicolas / Contamines-Montjoie (Les) SA 23 797 251 22 607 710 5,26 20 7 STGM Tignes SA 50 755 762 48 244 624 5,21 21 17 RM Megève Megève SA 19 657 614 18 690 687 5,17 22 5 S3V Courchevel / Praz (Le) / Tania (La) / Méribel Mottaret SEM 63 885 000 60 956 678 4,80 23 2 SAP Plagne (La) SA 73 380 797 70 326 788 4,34 24 12 GMDS Flaine / Morillon / Sixt Fer à Cheval SA 37 240 402 35 805 931 4,01 25 25 SEM du Mont Cenis Val Cenis SEM 13 207 591 12 702 598 3,98 26 55 Loisirs Solutions Val d’Allos SAS 6 018 585 5 792 429 3,90 27 44 RASL Angles Angles (Les) Régie 8 401 872 8 087 418 3,89 28 19 SAGETS Gets (Les) SEM 17 384 641 16 815 027 3,39 29 13 Méribel Alpina Méribel les Allues / Brides les Bains SAS 36 460 323 35 294 886 3,30 30 59 RM Taninges / Mieusy Praz de Lys / Sommand Régie 4 927 481 4 782 084 3,04

Jean-Yves Salle Directeur général de la SAP 2E DU TOP 100 ET 1E STATION DE SAVOIE

« A l’image des autres destinations et stations, la période de Noël a été compliquée mais grâce à la réactivité des équipes, nous avons pu limiter l’impact de la « trop faible abondance » de neige. La période des congés de février était quant à elle correcte et la fin de la saison excellente. Toutes les conditions étaient réunies : du soleil et un très bon enneigement. Nous avons ressenti les effets positifs du nouveau calendrier scolaire ainsi que de l’événement Subli’cimes de fin de saison que nous avons mis en place en collaboration avec l’ensemble des acteurs de la station et du territoire. Créer des évènements pendant la saison et en fin de saison est de nature à avoir un impact sur la fréquentation, nous continuerons d’aller vers cette voie d’autant plus qu’ils permettent de sensibiliser et de concerner l’ensemble des acteurs du territoire. Nous constatons également que les investissements portent leurs fruits. Pour la première fois de ma carrière, j’ai constaté qu’un appareil neuf, en l’occurrence la nouvelle télécabine implantée sur le secteur de Montalbert, agissait directement sur les chiffres de fréquentation et permettait directement de l’augmenter. C’est le site où nous avons enregistré la plus forte hausse de fréquentation l’hiver dernier.

Nous sommes en train de finaliser un plan d’investissements pour les dix ans à venir et nous espérons que la dynamique engagée avec l’ensemble des acteurs du territoire, que ce soient les élus ou les socioprofessionnels et l’OT, va continuer ».

66 | Septembre -Octobre 2016 | n°257

%

Répartition CA par tranches de CA dans TOP 100

CA de 0 À 5 M€ 106 206 139 € / 8,03 % 42 stations

CA de + DE 50 M€ 463 614 249 € / 35,06 % 7 stations

CA de 5 À 10 M€ 187 868 237 € / 14,21 % 24 stations

CA de 10 À 20 M€ 249 223 921 €/ 18,85 % 18 stations

CA de 20 À 50 M€ 315 380 363 € / 23,85 % 9 stations

Didier Bobillier Directeur général DAL LES 2 ALPES, 1ÈRE STATION DE L’ISÈRE

« Aux 2 Alpes, la saison d’hiver débute dès les vacances scolaires de la Toussaint.

Cette avant-saison nous laissait préfigurer un bel hiver notamment aux vues des conditions d’enneigement et de l’engouement que le produit suscitait à cette époque.

Cependant et à l’image des autres stations du massif, le manque de neige a perturbé les vacances scolaires de fin d’année. Pour autant, nous avons la chance de bénéficier d’un très beau domaine d’altitude qui nous garantit toujours une offre ski quel que soit l’enneigement naturel. Les retours stations ont en revanche souffert du déficit de neige.

Notre nouvelle piste retour a permis d’assurer le retour skis aux pieds durant toute la saison mais elle a été victime de son succès et parfois sur-fréquentée et n’a pas pu générer les niveaux de satisfaction escomptés.

Pour les saisons à venir, nous avons à cœur de sécuriser notre produit neige en axant notre travail sur certaines zones, comme le Goulet du grand Nord où nous avons installé une antenne de production de neige qui sera opérationnelle dès cet hiver. Notre priorité sera d’assurer le retour station skis aux pieds dès l’ouverture. Nous avons d’ores et déjà prévu, pour la saison 2017/2018, d’augmenter très sensiblement notre capacité de production instantanée de neige en passant de 650 m3/h à 2 200 m3/h. Avec ce nouveau débit, nous n’avons pas l’intention de produire plus mais plus vite, d’être plus réactifs en fonction des fenêtres météorologiques favorables.

En ce qui concerne la saison estivale, nous sommes réellement satisfaits de son déroulé et avons enregistré une progression de chiffre d’affaires qui vient partiellement compenser la contre-performance de la saison hivernale. Le ski d’été a particulièrement bien fonctionné, surtout au mois d’août en raison d’une météo très favorable et de l’état exceptionnel du glacier offert à notre clientèle sportive. »

n°257 | Septembre -Octobre 2016 | 67

TOP 100

2016

Ratio CA / Journées skieurs place Rang exploitant stations CA 2015/2016 journées skieurs RATIO

1 1 CMB Chamonix / Les Houches 81 518 585 1 635 382 49,85 2 5 S3V Courchevel / Praz (Le) / Tania (La) / Méribel Mottaret 63 885 000 1 539 933 41,49 3 13 Méribel Alpina Méribel les Allues / Brides les Bains 36 460 323 922 390 39,53 4 6 SEVABEL Ménuires (Les) St Martin de Belleville 56 350 000 1 486 580 37,91 5 3 SETAM-STOR Val Thorens Orelle 70 473 854 1 970 501 35,76 6 7 STGM Tignes 50 755 762 1 433 721 35,40 7 9 SERMMA Avoriaz 40 927 954 1 175 667 34,81 8 22 Altiservice Saint Lary Soulan 14 895 645 438 298 33,99 9 10 DAL Deux Alpes (les) 38 783 371 1 179 456 32,88 10 61 SEMCM Auron 4 491 516 136 670 32,86 11 8 STVI Val d’Isère 42 950 639 1 343 190 31,98 12 4 ADS Arcs (Les) Peisey Vallandry 67 250 251 2 145 244 31,35 13 42 SPL Oz-Vaujany Oz-Vaujany 8 800 525 292 317 30,11 14 2 SAP Plagne (La) 73 380 797 2 482 090 29,56 15 15 SAEM Sport et Tourisme Châtel 24 633 569 836 778 29,44 16 11 SATA Alpe d’Huez / Auris / Villard Reculas 38 333 376 1 309 861 29,27 17 12 GMDS Flaine / Morillon / Sixt Fer à Cheval 37 240 402 1 297 631 28,70 18 14 SCV Serre Chevalier Vallée 32 253 478 1 130 040 28,54 19 27 SOREMAC Carroz d’Araches (Les) 12 301 982 431 216 28,53 20 40 espace Cauterets Cauterets 9 067 117 324 584 27,93 21 17 RM Megève Megève 19 657 614 718 189 27,37 22 20 SA TPH Morzine Pleney Morzine 17 000 000 633 292 26,84 23 23 RICT Tourmalet 14 722 412 548 911 26,82 24 21 Régie Saisies Saisies (Les) 15 466 992 585 000 26,44 25 31 DSR Rosière (La) 11 339 248 435 469 26,04 26 52 SEVLC Villard de Lans / Corrençon en Vercors 6 597 607 257 988 25,57 27 16 STBMA / SECMH Saint-Gervais Saint Nicolas / Contamines-Montjoie (Les) 23 797 251 940 021 25,32 28 18 SATELC Clusaz (La) 18 415 601 731 980 25,16 29 30 Altiservice Font-Romeu / Pyrénées 2000 11 670 398 464 102 25,15 30 60 SAEM Mont Dore Mont Dore (Le) 4 706 873 193 921 24,27

Nicolas Claudel Directeur du site La Bresse-Hohneck 1ÈRE STATION DES VOSGES

« Nous avons ouvert le domaine skiable le 7 janvier. Le mois de décembre a été particulièrement chaud et pour satisfaire notre clientèle durant les quinze jours des congés de fin d’année, nous avons proposé nos activités quatre saisons. La situation était exceptionnelle et atypique mais, pour autant, il ne faut pas tomber dans le fatalisme. Au total, nous avons ouvert le domaine durant 82 jours soit environ vingt jours de moins par rapport à la moyenne des dernières saisons. Si la pluie est quelque peu venue jouer les troubles fête à l’occasion de la première semaine des congés de février, nous avons pu ensuite compter sur un bon enneigement. Je retiens également de la saison dernière la célébration des 50 ans de la Bresse Hohneck, un moment fort pour une station, qui a été décliné en plusieurs évènements. C’était réellement l’occasion de marquer le coup, de rappeler ce qui a été fait durant 50 ans et de dire ce qui peut être fait dans les 50 prochaines années.

Cette saison a en outre été la preuve, s’il en était besoin, que nous avons besoin de moderniser notre réseau de neige de culture afin de le rendre plus performant et plus réactif. En augmentant le débit, nous pourrions profiter des bonnes fenêtres météos pour fabriquer rapidement de la neige en quantité et enneiger les pistes prioritaires ».

68 | Septembre -Octobre 2016 | n°257

TOP 30 / Journées skieurs place Rang exploitant stations NB. journées NB. journées variation part journées

top 100 skieurs skieurs en % skieurs /

2015/2016 2014/2015 top 100 en %

1 2 SAP Plagne (La) 2 482 090 2 429 598 2,16 5,17 2 4 ADS Arcs (Les) Peisey Vallandry 2 145 244 2 061 651 4,05 4,47 3 3 SETAM-STOR Val Thorens Orelle 1 970 501 1 989 448 -0,95 4,10 4 1 CMB Chamonix / Les Houches 1 635 382 1 625 424 0,61 3,41 5 5 S3V Courchevel / Praz (Le) / Tania (La) / Méribel Mottaret 1 539 933 1 505 962 2,26 3,21 6 6 SEVABEL Ménuires (Les) St Martin de Belleville 1 486 580 1 433 233 3,72 3,10 7 7 STGM Tignes 1 433 721 1 386 768 3,39 2,99 8 8 STVI Val d’Isère 1 343 190 1 301 160 3,23 2,80 9 11 SATA Alpe d’Huez / Auris / Villard Reculas 1 309 861 1 268 887 3,23 2,73 10 12 GMDS Flaine / Morillon / Sixt Fer à Cheval 1 297 631 1 292 870 0,37 2,70 11 10 DAL Deux Alpes (les) 1 179 456 1 212 419 -2,72 2,46 12 9 SERMMA Avoriaz 1 175 667 1 153 884 1,89 2,45 13 14 SCV Serre Chevalier Vallée 1 130 040 1 237 672 -8,70 2,35 14 16 STBMA / SECMH St-Gervais St Nicolas / Contamines-Montjoie (Les) 940 021 923 556 1,78 1,96 15 13 Méribel Alpina Méribel les Allues / Brides les Bains 922 390 914 808 0,83 1,92 16 15 SAEM Sport et Tourisme Châtel 836 778 799 678 4,64 1,74 17 18 SATELC Clusaz (La) 731 980 761 402 -3,86 1,52 18 19 SAGETS Gets (Les) 729 361 708 633 2,93 1,52 19 17 RM Megève Megève 718 189 696 257 3,15 1,50 20 25 SEM du Mont Cenis Val Cenis 680 546 662 986 2,65 1,42 21 24 SAEM Grand Bornand Grand Bornand (Le) 679 096 701 631 -3,21 1,41 22 20 SA TPH Morzine Pleney Morzine 633 292 628 079 0,83 1,32 23 26 SEM Valloire Valloire 607 273 626 690 -3,10 1,26 24 21 Régie Saisies Saisies (Les) 585 000 649 585 -9,94 1,22 25 32 SEM SEDEV Vars/Crevoux 555 192 593 478 -6,45 1,16 26 23 RICT Tourmalet 548 911 549 706 -0,14 1,14 27 29 DSV Valmorel 545 990 533 870 2,27 1,14 28 38 Régie RM Chamrousse Chamrousse 509 833 481 906 5,80 1,06 29 28 RARM Montgenèvre Montgenèvre 508 941 507 174 0,35 1,06 30 35 Labellemontagne Risoul 501 269 509 854 -1,68 1,04 TOTAL TOP 10 TOTAL TOP 30 TOTAL TOP 100

16 644 133 31 363 358 48 007 978

16 295 001 31 148 269 49 178 728

2,14 0,69 -2,38

34,67 65,33 100,00

part journées skieurs / total panel en % 5,15 4,45 4,09 3,39 3,19 3,08 2,97 2,79 2,72 2,69 2,45 2,44 2,34 1,95 1,91 1,74 1,52 1,51 1,49 1,41 1,41 1,31 1,26 1,21 1,15 1,14 1,13 1,06 1,06 1,04 34,52 65,04 99,56

Jean-Claude Dupla Directeur de Saint Lary Soulan 1ÈRE STATION DES PYRÉNÉES

« Le début d’hiver nous avait laissé présager une belle saison puisque dès le 21 novembre, nous avons enregistré près de 40 cm de neige puis encore quelques centimètres le 23. Ensuite ? Plus rien jusqu’au 2 janvier. Nous avons connu un début de saison avec des températures particulièrement chaudes qui ne nous ont pas permis de fabriquer de la neige. Pour autant, nous avons pu proposer un produit ski, mais réduit puisque seulement 40% du domaine était ouvert. Autant dire que les congés de fin d’année ont été délicats à gérer. Le 2 janvier, nous avons cru à l’arrivée de la neige, mais uniquement 2 centimètres ont tapissé nos pistes. Il s’agit du début de saison le plus délicat auquel j’ai dû faire face avec mes équipes depuis que je suis en poste à Saint Lary d’autant plus que nous étions prêts : nous avions de l’eau, des enneigeurs prêts à démarrer mais pas de froid. Nous n’avons réellement pu compter sur de bonnes conditions qu’à partir des vacances de février. Ensuite, une fois que nous avions un bon produit, tout s’est bien déroulé. Le mois de mars a été record et nous avons enfin pu constater que les investissements réalisés sur notre domaine nous donnaient raison dans notre démarche. Le nouveau TSD6 Bouleaux a donné sa pleine capacité et a été plus que plébiscité par notre clientèle. L’été a quant à lui été bon et notre nouvel appareil a une fois de plus comblé notre clientèle, essentiellement les vététistes qui pouvaient en outre profiter d’une nouvelle offre VTT avec un bikepark au top et des pistes rallongées. La météo a été exceptionnelle et a clairement jouée en notre faveur ». n°257 | Septembre -Octobre 2016 | 69

TOP 100 2016

TOP 100 CLASSEMENT DES GROUPES 6 SATA

1 CDA 435 425 023 €

+3,72 %

Tignes / Val d’Isère / Ménuires (Les) St Martin de Belleville / Serre Chevalier Vallée / Plagne (La) / Arcs (Les) / Peisey Vallandry / Deux Alpes / Flaine / Morillon / Sixt Fer à Cheval / Méribles les Allues / Brides les Bains PART DANS LE TOP 100

32,93 %

+8,55 %

Chamonix / Les Houches / Megève PART DANS LE TOP 100

7,65 %

3 SOFIVAL 64 275 909 €

+2,76 %

Avoriaz / Rosière (La) / Valmorel PART DANS LE TOP 100

4,86 %

+4,80 %

Méribel Mottaret / Courchevel / Praz (Le) Tania (La) PART DANS LE TOP 100

PART DANS LE TOP 100

-4,06 %

26 690 005 €

PART DANS LE TOP 100

4,83 %

5 Labellemontagne

-3,79 %

Risoul / Orcières 1850 /Val d’Arly (Notre Dame de Bellecombe / Flumet / Praz sur Arly) / Saint François Longchamp / Bresse (La) / Hohneck / Crest Volland Cohennoz / Manigod Merdassier / Pralognan la Vanoise PART DANS LE TOP 100 70 | Septembre -Octobre 2016 | n°257

3,93 %

0,20 %

8 ALTISERVICE

-5,76 %

27 824 723 €

Saint Lary Soulan / Font-Romeu / Pyrénées 2000 / Guzet PART DANS LE TOP 100

2,10 %

9 VAL MONTJOIE DÉVELOPPEMENT

+5,80 %

Saint Gervais Saint Nicolas / Contamines-Montjoie (Les) PART DANS LE TOP 100

1,80 %

10 LOISIRS SOLUTIONS

-5,87 %

10 646 862 € 51 966 943 €

2,90 %

7 MAULIN.SKI

23 797 251 €

4 S3V 63 885 000 €

Alpe d’huez / auris / villard reculas

Saint Sorlin d’Arves / Dévoluy (Le) / Corbier (Le) / St Jean d’Arves / St Colomban des Villards

2 CMB 101 176 199 €

+2,13 %

38 333 376

Sainte Foy Tarentaise / Val d’Allos / Chapelle d’Abondance (La) PART DANS LE TOP 100

0,81 %

TOTAL GROUPE 844 021 291 €

+3,01 63,83 %

Répartition par massifs en % du TOP 100

massifs CA 2015/2016 nombre de pistes

en % du top 100 en % du top 100

ALPES DU SUD 9,89 17,12 HAUTE-SAVOIE 24,34 19,00 ISÈRE 8,57 9,57 JURA 0,87 2,58 MASSIF CENTRAL 1,48 2,13 PYRÉNÉES 7,64 12,34 SAVOIE 46,37 35,69 VOSGES 0,83 1,56

emplois total en % du top 100

journées skieurs EN % DU TOP 100

15,70 12,49 21,83 22,63 10,72 8,88 3,02 1,39 2,81 1,91 12,47 8,51 31,61 43,02 1,86 1,17

Vincent Gatignol Chef d’exploitation de Super Besse 1ÈRE STATION DU MASSIF CENTRAL

« Comment s’est déroulée la saison dernière ? Compliquée à plus d’un titre même s’il y a eu de réelles satisfactions. Un peu comme pour tous les autres exploitants, nous avons connu un début d’hiver plus que délicat. Nous avons essayé de fabriquer de la neige de culture dès le mois de novembre mais il nous a manqué une journée pour assurer un enneigement nous permettant de proposer un produit ski adéquat. Au final, nous n’avons pu ouvrir que trois téléskis et trois petites pistes de 150 mètres chacune. Les clients étaient présents en nombre mais face à l’aléa climatique, à des températures chaudes et à l’absence d’un produit ski optimum, nous avons mis à leur disposition nos activités d’été, notamment la luge d’été, la tyrolienne et même le VTT…Le nouveau centre ludique implanté en lieu et place de l’ancienne patinoire a été pris d’assaut et nous a permis de compenser. Le mois de janvier a été particulièrement bon puisque nous avons enregistré une progression de 21% de notre chiffre d’affaires par rapport à la saison dernière. Au mois de mars, nous avons littéralement cartonné notamment grâce aux locaux qui sont montés en masse skier. Les week-ends offraient de très bonnes conditions et nous ont permis de bien finir la saison.

Les congés de février ? Très moyens. D’une part à cause d’une météo déplorable et, d’autre part, car le calendrier scolaire, notamment le nouveau découpage des zones, nous est extrêmement défavorable. Cela a clairement pesé en notre défaveur.

L’été, quant à lui, a très bien fonctionné. En termes de chiffre d’affaires, nous progressons chaque année et avons l’objectif, d’ici deux ans, de franchir la barre du million d’euros de recette sur cette période. Nos produits plaisent, notamment la tyrolienne et la luge d’été. Nous proposons même des nocturnes pour la luge pour contenter notre clientèle ».

n°257 | Septembre -Octobre 2016 | 71

TOP 100

2016

Michèle Ulrich Présidente de la SOGESTAR 1ÈRE STATION DU JURA

© David André

C’est un hiver comme nous n’en voudrions plus. Nous avons connu une saison difficile avec quatre démarrages successifs, et du chômage technique pour nos équipes. L’absence de neige ainsi que les journées pluvieuses ont pesé dans notre exercice. Qui plus est, nous avons enchainé les mésaventures. Nous avons fait l’objet d’un braquage à main armée au début des vacances de février alors que la station était ouverte et les clients présents. Ensuite, nous avons été touché par un virus informatique qui nous a obligé à priver une de nos portes d’accès d’une caisse.

Enfin, une épidémie de gastroentérite a décimé nos équipes puisque pas moins de quinze personnes, majoritairement du personnel d’exploitation, ont été arrêtées le même jour. Par contre, il faut saluer le travail des équipes de la SOGESTAR, leur motivation constante et leur grande implication. Cet hiver, les conducteurs d’engins de damage ont fait des miracles et, malgré une saison difficile, nous avons résisté. Durant la période de Noël-Jour de l’An, malgré les conditions, nous avons pu proposer une offre débutante et avons proposé nos activités d’été à nos autres client qui ont pu découvrir la station sous un nouveau jour…Nous avons tout de même enregistré un bon taux de remplissage et de bonnes nouvelles ! La Cour des Comptes a salué notre bonne gestion et, dès la saison prochaine, nous reprendrons l’exploitation de la station suisse voisine de Dôle afin de proposer une véritable offre transfrontalière. Et, en ce qui concerne l’été, nous avons de nouveaux projets en perspective que nous ne tarderons pas à annoncer ! ».

72 | Septembre -Octobre 2016 | n°257

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Chantiers

VAL D’ISÈRE

Solaise : le nouveau soleil de Val d’Isère !

Solaise, c’est l’un des emblèmes de Val d’Isère. Alors lorsque Val d’Isère Téléphériques décide le réaménagement de cet espace, il faut un appareil à la hauteur du positionnement de la station : une télécabine haut de gamme signée Doppelmayr !

L

e réaménagement de Solaise est une étape majeure de la vie de Val d’Isère, prévue dans l’avenant de la DSP qui lie la commune et Val d’Isère Téléphériques jusqu’en 2032. Après les opérations de 2015 avec la création d’un espace débutants et l’installation de 3 tapis remplaçant le télésiège du Lac et le téléski de la Terrasse, place à l’appareil qui sera en charge de desservir cet espace modernisé. Val d’Isère Téléphériques a retenu Doppelmayr France pour remplacer le télésiège Solaise Express (1991) et le téléphérique de Solaise (1942).

Cette télécabine 10 places haut de gamme répondra au positionnement de la station, en devenant l’un des appareils structurants face au 3S de l’Olympique.

L’excellence opérationnelle Les travaux avaient débutés en 2015 avec des opérations de génie civil et de terrassement, positionnant une gare de départ plus accessible. En amont la gare d’arrivée a été implantée plus haut que celle des appareils précédents pour circuler facilement par gravité. (La gare amont abrite le garage cabines.) « Cette télécabine s’inscrit pleinement dans ce nouvel espace aménagé qui est un symbole pour notre domaine skiable et illustre bien notre stratégie : l’excellence opérationnelle et l’innovation commerciale » commente Olivier Simonin, directeur général de Val d’Isère Téléphériques. « Après ces travaux dont l’enveloppe globale est de 19 M€, Solaise proposera dès cet hiver une nouvelle expérience client, le Nid de Solaise, un espace lounge/détente offrant toutes les commodités et un point de vue imprenable grâce aux baies vitrées panoramiques – mais aussi un nouvel espace d’apprentissage pour les débutants et leur famille, dans un lieu magique. Le secteur Solaise, comme son nom l’indique, est apprécié pour son ensoleillement et nous avons souhaité faire profiter nos clients qui débutent de cet avantage avec un espace facilement accessible et une nouvelle offre

74 | Septembre -Octobre 2016 | n°257

de forfait adaptée. Nous avons également engagé une réflexion pour thématiser cet espace et en faire un point d’attractivité du domaine pour tous. » Des cabines haut de gamme Val d’Isère Téléphériques a retenu un certain nombre d’options pour faire de la télécabine le premier maillon de son expérience client en direction de Solaise : des sièges chauffants, une sellerie brodée aux couleurs de la station qui s’inscrit dans l’attention apportée au design de l’appareil, le choix d’installer son matériel en cabines ou à l’extérieur. Le wifi sera également un plus : présent en cabines et dans le bâtiment il est pleinement inscrit dans le projet Val Digital, en complément de l’application Val d’Isère pour offrir la meilleure expérience aux clients.

Certains d’entre eux auront également la bonne surprise d’embarquer à bord d’une des trois cabines disposant d’un plancher vitré pour admirer le domaine. Parmi celle-ci une cabine VIP qui sera d’abord exposée au BHV du Marais à Paris à l’occasion des fêtes de Noël pour représenter Val d’Isère avant d’être mise en service ! Autre détail qui a son importance, Val d’Isère Téléphériques a demandé à Doppelmayr un débit à la descente identique à celui de la montée (3 600 p/h), afin d’offrir une solution de retour confortable aux skieurs en fin de journée. Une option qui répondra également aux besoins liés aux évènements nocturnes qui pourraient rythmer le sommet de Solaise à l’avenir. n

© STVI

© B. Genevray/Doppelmayr

TÉLÉCABINE DE SOLAISE Maître d’ouvrage : Val d’Isère Téléphériques Maître d’œuvre : Cabinet ERIC Type d’appareil : TC10 Constructeur : Doppelmayr France Montage : Doppelmayr France / Somerm Etudes topographiques : Mesur’Alpes Génie civil : Somerm Terrassement : Boch, Socco Installation électrique : Seirel Automatismes Date de mise en service : Octobre 2016 Altitude station motrice : 2 550 m Altitude station de tension : 1 833 m Dénivellation : 717 m Longueur suivant la pente : 2 198 m Débit définitif : 3 600p/h Vitesse nominale : 6 m/s Durée du parcours : 7 min 35 s Largeur de la voie : 6,10 m Fournisseur du câble : Fatzer Diamètre du câble : 54 mm Type de pince : A108-CR Nombre de pylônes : 16 Type de véhicules : CWA-Omega IV 10 places assises • Nombre de véhicules : 91 • Puissance du moteur : 2x840 kW • Coût total : 16 M€ HT (télécabine + bâtiment garage & lounge)

© B. Genevray/Doppelmayr

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n°257 | Septembre -Octobre 2016 | 75

Chantiers

CHAMROUSSE

Chamrousse s’attaque au mythe Sous le feu des projecteurs en 1968, Chamrousse a notamment construit son image et sa notoriété à l’occasion des Jeux Olympiques de Grenoble qui ont vu Jean-Claude Killy écrire l’une des plus belles pages de l’histoire de l’olympisme avec un incroyable triplé réalisé notamment sur les pentes de Belledonne : sur la mythique piste de l’Olympique Homme également connue sous le nom de Casserousse. Après avoir opéré de nombreux aménagements sur différents secteurs ces dernières années, notamment les principaux axes et départs station, la régie des remontées mécaniques de Chamrousse s’attaque cette année à la restructuration d’un secteur mythique : celui de Casserousse.

L

’objectif avoué par Chamrousse était simple : moderniser un secteur vieillissant offrant pourtant un produit ski d’exception, en remplaçant le mythique téléski de Casserousse, construit au début des années 1960 et qui fut emprunté par les athlètes olympiques en 1968, ainsi que le TK des Marmottes par un nouvel appareil : le TSD6 de Casserousse. Pour Daniel Leyssieux, le directeur général de la station iséroise, ce nouvel appareil signé Poma permettra de mieux répartir les flux de skieurs sur la station, de développer un secteur sous-exploité et de proposer un nouveau produit aux skieurs expérimentés. Pour ce dernier, il s’agirait presque d’une extension du domaine skiable car la disparition des deux anciens téléskis et des pylônes associés a permis de libérer de l’espace skiable sur la mythique piste de l’Olympique Hommes qui a également fait peau neuve. Car oui, la régie a décidé d’opérer une véritable restructuration du secteur en procédant à de nombreux travaux de terrassement visant à remodeler la piste qui certes gardera ses caractéristiques principales mais qui sera rendue plus accessible.

Chamrousse en a également profité pour marier les deux pistes olympiques et sécuriser le secteur de Casserousse en neige de culture. Les hivers précédents ont apporté leurs lots d’enseignements et Chamrousse a décidé d’agir face à l’aléa climatique en renforçant son réseau existant afin de pérenniser le produit ski en cas de faible précipitation neigeuse. Outre l’Olympique Hommes, les pistes de la Perche, de la combe des Coqs entre les gares d’arrivées des TSD de Bérangère et Bachat Bouloud, du snowpark, du Kid-Park, de l’Olympique Dames y compris la liaison avec le secteur de Balme verront leur réseau de

76 | Septembre -Octobre 2016 | n°257

neige de culture renforcé et optimisé. Cet investissement permettra à n’en pas douter de proposer aux clients des retours stations et un produit ski optimum.

Une nouvelle porte d’accès En restructurant le secteur de Casserousse, Chamrousse ouvre un nouvel accès à son domaine skiable et rapproche un peu plus la station de Grenoble et de son bassin de population. Un nouveau parking de 300 places a été aménagé à proximité de la RD111 et des caisses automatiques prendront place à proximité immédiate de la gare aval du nouvel appareil. Dans un premier temps, aucune caisse avec un accueil physique n’est prévu car, comme le souligne Daniel Leyssieux, « près de 30 % de notre clientèle est déjà forfaitisée à son arrivée ». Ce nouvel accès permettra également de désengorger la station et de mieux répartir les retours une fois la journée de ski achevée.

TSD6 CASSEROUSSE Un appareil au standard actuel La disparition des deux téléskis réputés difficiles et leur remplacement par un appareil débrayable disposant d’un débit de 2 800 personnes par heure permettra à n’en pas douter de démocratiser l’accès au secteur de Casserousse même si les pistes noires et les hors-pistes accessibles depuis son sommet ne s’adresseront qu’aux plus expérimentés. Le tracé de l’appareil se développe selon un axe Nord-Sud, entre 1 413 et 1 863 mètres, soit un dénivelé de 452 mètres pour une distance horizontale de 1 261 mètres. Le nouveau TSD6 Casserousse remontera la combe de Casserousse bordée par la crête des Ramettes à l’Ouest et par la Grande Aiguille à l’Est. Equipé de 75 véhicules six places, le TSD6 Casserousse acheminera ses voyageurs au sommet en mois de cinq minutes. Exit les deux téléskis successifs, les longues files d’attente et place à un appareil moderne, fiable et confortable.

Grâce à une météo particulièrement favorable, les différents chantiers n’ont souffert d’aucun retard et la ligne de pylônes a pu être héliportée le 9 septembre dernier par les équipes de Comag, en charge également du montage de l’installation.

Si le secteur de Casserousse pouvait auparavant freiner certains skieurs frileux d’emprunter des téléskis réputés difficiles, cette ombre a dorénavant été effacée du tableau. En s’équipant d’un nouvel appareil TSD6 Multix de la gamme Poma, Chamrousse a permis à l’Olympique Hommes et à l’ensemble du secteur de Casserousse de retrouver de sa superbe et de continuer à faire rêver celles et ceux qui souhaitent skier dans les traces de Jean-Claude Killy ou de Guy Perillat. n

•M aître d’ouvrage : Régie des remontées mécaniques de Chamrousse • Maître d’œuvre : MDP Consulting • Type d’appareil : TSD6 Multix • Constructeur : POMA • Montage : COMAG • Etudes topographiques : MESUR’ALPES • Génie civil : COMAG • Terrassement : TMTC /PELISSARD • Installation électrique : SEMER • Date de mise en service : mi-novembre 2016 • Altitude station motrice : 1 867 m • Altitude station de tension : 1413 m • Dénivellation : 454 m • Longueur suivant la pente : 1 325 m • Débit définitif : 2 800 p/h • Vitesse nominale : 5 m/s • Durée du parcours : 4 min 40 s • Largeur de la voie : 6,1 m • Fournisseur du câble : ArcelorMittal • Diamètre du câble : 46 mm • Type de pince : pince LP • Nombre de pylônes : 12 • Nombre de véhicules : 75 • Puissance du moteur : 520 kW

n°257 | Septembre -Octobre 2016 | 77

Chantiers

LES SYBELLES

Jamais deux sans trois

Un adage que Leitner n’a pas manqué de respecter puisque, cette année le constructeur italien nous régale de trois appareils flambant neuf sur les pentes des Sybelles, au cœur de la Maurienne. Deux d’entre eux se situent sur le secteur du Corbier tandis que le troisième prend place à Saint-Jean d’Arves.

L

e groupe Maulin.ski, exploitant des Sybelles, a vu en 2015, sa délégation de service public renouvelée pour 30 ans, ainsi, il a pu engager les investissements qu’il avait prévu depuis longtemps. Ces trois appareils sont ainsi le fruit d’une longue réflexion et s’inscrivent dans la logique menée par le groupe : assurer un domaine de qualité et accessible à tous.

L’ensemble de ces chantiers s’est accompagné de création de nouvelles pistes, d’un renforcement des équipements en neige de culture toujours dans l’optique d’une meilleure accessibilité du domaine skiable.

A chaque besoin sa solution Leitner Au Corbier tout d’abord, le télésiège débrayable 6 places « Voie Lactée » vient en remplacement de deux télésièges à pinces fixes qui n’étaient plus adaptés, pour satisfaire les besoins de la station. Sur ce même secteur, le télésiège pinces fixes 4 places « Ourson » sera le nouvel appareil dédié à la réorganisation de l’espace débutants.

Côté Saint-Jean-d’Arves, le télésiège débrayable 6 places « Charvin Express » modernisera dès cet hiver l’accessibilité du domaine. Il vient en remplacement d’un appareil appelé à une autre vie sur un autre site du groupe. Avec ce nouvel appareil une piste de 2 kilomètres a été créée pour assurer un retour facile pour tous les niveaux de ski à la station. La construction du « Charvin

78 | Septembre -Octobre 2016 | n°257

Express » entre dans un processus de restructuration du front de neige de Saint-Jean d’Arves qui va permettre de redynamiser ce secteur en le rendant plus accessible.

La technologie Leitner a su séduire les dirigeants du domaine skiable savoyard. Le système direct drive et les caractéristiques techniques des appareils du constructeur italien ont connu des évolutions qui accroissent encore leur attractivité pour les stations. En effet, ces évolutions garantissent sur le court terme une réduction de la consommation électrique tandis que sur le long terme, Leitner a su réduire les effets d’usure des moteurs, améliorant la durée de vie de ses composants.

A noter, pour l’anecdote : le groupe « Maulin Ski » avait organisé l’année dernière, un sondage ouvert à tous, pour nommer ces nouveaux appareils. Une belle initiative pour mobiliser sa communauté internet et créer des liens avec sa clientèle.

Avec une deuxième phase de travaux prévue pour la saison 2019-2020, les remontées mécaniques du Corbier et Saint-Jean-d’Arves (SATVAC) vont investir plus de 30 millions d’euros pour encore améliorer le confort, la sécurité et la qualité du domaine skiable. n

TSD6 VOIE LACTEE

TSD6 CHARVIN EXPRESS

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Lieu de construction : LE CORBIER Maître d’ouvrage : SATVAC (Grp MAULIN SKI) Maître d’œuvre : T.I.M. Ingenierie Type d’appareil : Télésiège débrayable 6 places Constructeur : LEITNER Montage : STM Pugnat Etudes topographiques : Mesur’Alpes Génie civil : STM Pugnat Terrassement : 3 BTP 1 MARTOÎA BTP Installation électrique : LEITNER/SEMER Date de mise en service : Décembre 2016 Altitude station motrice : 1 862 m Altitude station de tension : 1 514 m Dénivellation : 348 m

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Longueur suivant la pente : 1 303 m Débit définitif : 3 000 s/h Vitesse nominale : 5,50 m/s Largeur de la voie : 6,10 m Fournisseur du câble : REDAELLI Diamètre du câble : 46 mm Type de pince : LP Nombre de pylônes : 9 Nombre de véhicules : 72 Puissance du moteur : 545 Kw

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Longueur suivant la pente : 1 633 m Débit provisoire : 2 000 s/h Débit définitif : 3 000 s/h Vitesse nominale : 5,50 m/s Durée du parcours : 5 min 10s Largeur de la voie : 6,10 m Fournisseur du câble : REDEALLI Diamètre du câble : 46 mm Type de pince : LP Nombre de pylônes : 14 Nombre de véhicules : 59 Puissance du moteur : 526 kW

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Altitude station de tension : 1 566 m Dénivellation : 193 m Longueur suivant la pente : 769 m Débit définitif : 1 250 s/h Vitesse nominale : 1,80 m/s Durée du parcours : 11 min 34 s Largeur de la voie : 5,30 m Fournisseur du câble : REDAELLI Diamètre du câble : 42 mm Type de pince : L3 Nombre de pylônes : 8 Nombre de véhicules : 77 Puissance du moteur : 340 kW

TSF4 OURSON • • • • • • • • • • • •

Lieu de construction : LE CORBIER Maître d’ouvrage : SATVAC (Grp MAULIN.SKI) Maître d’œuvre : T.I.M. Ingenierie Type d’appareil : Télésiège fixe 4 places Constructeur : LEITNER Montage : STM Pugnat Etudes topographiques : Mesur’Alpes Génie civil : STM Pugnat Terrassement : 3 BTP 1 MARTOÎA BTP Installation électrique : LEITNER/SEIREL Date de mise en service : Décembre 2016 Altitude station motrice : 1 759 m

lieu de construction : SAINT JEAN D’ARVES Maître d’ouvrage : SATVAC (Grp MAULIN SKI) Maître d’œuvre : T.I.M. Ingenierie Type d’appareil : Télésiège débrayable 6 places Constructeur : LEITNER Montage : C.O.M.A.G Etudes topographiques : Mesur’Alpes Génie civil : C.O.M.A.G Terrassement : BTP 1 MARTOÎA BTP Installation électrique : LEITNER/SEMER Date de mise en service : Décembre 2016 Altitude station motrice : 1 921 m Altitude station de tension : 1 557 m Dénivellation : 364 m

n°257 | Septembre -Octobre 2016 | 79

Chantiers

VAL THORENS

Un nouveau Boismint pour Val Thorens

TSD6 DE BOISMINT C’est à BMF qu’est revenue la tâche du remplacement de l’appareil de Boismint. Ce télésiège débrayable 4 places avait atteint le bel âge de 30 ans, amenant les équipes de la SETAM à réfléchir à sa succession.

L

e secteur de Boismint a fait l’objet de nombreux débats à Val Thorens, en effet c’était une zone à redynamiser. Déjà il y a deux ans, la SETAM avait créé une nouvelle piste reliant l’arrivée du Boismint au départ du téléphérique Caron. Aujourd’hui, c’est l’augmentation du débit skieurs permise par le nouvel appareil qui apportera un second souffle au secteur. Le débit précédent de 2 215 personnes par heure passera dans un premier temps à 2 600 puis 3 000, de quoi améliorer le déplacement des skieurs, en réduisant leur attente.

Un chantier bien orchestré Depuis le mois de mai, les équipes s’agitent autour du chantier sur le secteur de Boismint et les travaux sont déjà bien avancés. Mais avant d’entamer le chantier, l’étude d’impact, qui a permis d’identifier deux espèces protégées, a dû être prise en compte. Alors pour éviter les dégradations et donc la compensation, les équipes de la SETAM ont entièrement adapté le chantier aux besoins de ces espèces.

Si la station a choisi un appareil standard BMF, elle a toutefois souhaité que le constructeur adapte sa gamme aux spécificités du terrain. C’est en particulier la tenue au vent qui inquiétait l’exploitant, c’est pourquoi BMF a ajusté le TSD6 Boismint en modifiant légèrement les gares, mais également en ajourant les sièges.

Les opérations d’héliportage ont été réalisées tout début septembre et ont laissé place aux travaux en gares et au déroulage des câbles.

Parmi les changements issus du remplacement de Boismint, on peut noter que les gares aval et amont

80 | Septembre -Octobre 2016 | n°257

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Maître d’ouvrage : SETAM Maître d’œuvre : DCSA Type d’appareil : TSD6 Constructeur : BMF Montage : SOMERM Etudes topographiques : Mesur’ALPES Génie civil : SOMERM Terrassement : TPLP Installation électrique : SEIREL Date de mise en service : Novembre 2016 Altitude station motrice : 2 672 m Altitude station de tension : 2 081 m Dénivellation : 591 m Longueur suivant la pente : 1 835 m Débit provisoire : 2 600 p/h Débit définitif : 3 000 p/h Vitesse nominale : 5,5 m/s Durée du parcours : 5 min 33 s Largeur de la voie : 6 m

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Fournisseur du câble : ArcelorMittal Diamètre du câble : 48 mm Type de pince : Pince à genouillère BMF Nombre de pylônes : 15 Nombre de véhicules : 85 puis 97 Puissance du moteur : 840 kW

ont été légèrement déplacées. L’embarquement qui autrefois se faisait à 2 050 mètres d’altitude passe aujourd’hui à 2 081 mètres, alors que la nouvelle zone de débarquement se fera à 2 672 mètres soit légèrement au dessus de l’ancienne. A noter également que le nombre de pylône a été largement réduit par BMF, passant de 23 à 15.

La livraison de l’appareil est prévue le 18 novembre pour pouvoir accueillir ses premiers voyageurs dès l’ouverture du domaine le 26 novembre. n

n°257 | Septembre -Octobre 2016 | 81

Chantiers

LA TOUSSUIRE

Le Chaput pour asseoir le confort client

Après 2013 qui avait vu le télésiège des Ravières et les téléskis Lauze et Marmottes, la dynamique de la Toussuire se poursuit avec une nouveauté sur le secteur Chaput/Marolay cette année !

C

et été, GMM a repris du service pour le compte de la SOREMET, opérateur du domaine de la Toussuire, avec l’installation du télésiège du Chaput, en remplacement du téléski du Chaput (1969) et de celui du Marolay (1983), deux appareils pas toujours évidents pour les plus jeunes skieurs.

Cette rationalisation – 10 pylônes en remplacent 20… – devrait relancer ce secteur, parfois délaissé alors même que son exploitation est idéale sur la période des fêtes de fin d’année compte tenu de conditions d’ensoleillement très favorables.

La ligne prend son départ à proximité des deux retenues collinaires et emmène sur la crête où arrivait le TK du Chaput, offrant un superbe panorama sur la chaîne de Belledonne, encadré de part et d’autre par la tête de Bellard et le Grand Truc. Le TSF4 du Chaput incarne donc désormais le lien entre le télésiège des Ravières et le secteur des Bottières Au départ de l’appareil, on retrouve la gare 7+, la plus importante de la gamme GMM, équipée d’un tapis d’embarquement pour offrir le confort du transport à toute la clientèle, des plus petits aux plus grands avec des assis es bicolores associées aux couleurs du tapis Emmegi pour garantir le bon embarquement.

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A noter que cet appareil s’est décidé en octobre 2015, une anticipation qui a permis de lever la ligne en totalité dès le 2 septembre et qui devrait permettre une livraison dès le mois d’octobre !

Une nouvelle dynamique pour le secteur Si l’aménagement a été marqué par des dispositions environnementales, parmi lesquelles la protection d’une espèce de papillon qui a retardé de plus de 2 mois la phase de génie civil, le président de la SOREMET Gilles Buisson positive : « L’environnement ne doit pas être considéré comme une contrainte, son respect et sa protection doivent au contraire constituer un levier de promotion de la destination auprès de la clientèle. » Parallèlement à la mise en place du télésiège, l’opérateur du domaine a procédé au complément du réseau de neige de culture sur la totalité de la piste du Marolay : un kilomètre d’installation pour garantir le produit ski sur cette zone ensoleillée ; en aval, une zone de détente et de loisirs prendra place au-dessus des deux retenues collinaires.

Autant d’aménagements qui visent à faire (re)venir, et rester, la clientèle sur ce secteur. n

Julien Lorentz (DCSA), Laurent Deléglise (SOREMET), Gilles Kraan (GMM), Gilles Buisson (SOREMET), Pierre Richou et Hervé Déquier (Vernier Frères), et Vincent Pourtier (DCSA).

TÉLÉSIÈGE DU CHAPUT • • • • • • • • • • • • •

Maître d’ouvrage : SOREMET Maître d’œuvre : DCSA Type d’appareil : TSF4 Constructeur : GMM Montage : Vernier Frères Etudes topographiques : Mesur’Alpes Génie civil : Vernier Frères Terrassement : Duverney Installation électrique : Seirel Automatismes Date de mise en service : Octobre 2016 Altitude station motrice : 1 770 m Altitude station de tension : 2 036 m Dénivellation : 266 m

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Longueur suivant la pente : 1 156 m Débit définitif : 1 800 p/h Vitesse nominale : 2,3 m/s Durée du parcours : 8 min 25 s Largeur de la voie : 4,70 m Fournisseur du câble : ArcelorMittal Diamètre du câble : 40,5 mm Nombre de pylônes : 10 Nombre de véhicules : 128 Puissance du moteur : 220 kW Montant : 2,6 M€HT

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Chantiers

LA PLAGNE

© LST

Envers et contre tout

A La Plagne on s’affaire ! Depuis 2013 c’est l’ensemble du secteur Montalbert qui est restructuré et aujourd’hui, la construction du télésiège débrayable 6 places des Envers, le premier signé LST, le spécialiste français des systèmes de transport par câble, filiale du groupe MND, vient s’inscrire dans la continuité de cette logique d’amélioration du secteur.

C

onçu par le bureau d’études LST, cette première installation de toute dernière génération est née des conclusions d’un groupe de travail créé par LST il y bientôt deux ans. Ce comité a permis à LST de questionner et d’écouter les exploitants afin de réfléchir à une nouvelle gamme de téléporté débrayable prenant en compte leurs besoins et leurs attentes. La SAP, opérateur du domaine de La Plagne, qui a participé à ce groupe de travail, a rapidement été séduite par les nombreuses innovations proposées par LST. Pour la SAP, l’idée de départ était de réutiliser le TSF4 de Montalbert, démonté en 2014, un appareil datant de 1995 et présentant un débit et des caractéristiques d’utilisation limités, c’est pourquoi d’autres solutions n’étaient pas à écarter. Ainsi, quand LST a recherché un domaine skiable partenaire prêt à recevoir sa nouvelle gamme d’appareil débrayable, la SAP a saisi l’opportunité d’installer un appareil doté de technologies innovantes le long de ses pentes.

L’appareil permettra notamment aux débutants de rejoindre facilement le secteur de Aime 2000 en évitant la partie basse de la piste de Cornegidouille qui leur est toujours difficile d’accès malgré d’importants travaux de terrassement en 2013.

Des innovations séduisantes Plusieurs innovations majeures sont à noter pour cette nouvelle gamme d’appareils débrayables, notamment

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la technologie novatrice de la pince qui améliore considérablement les performances de l’installation, tout en facilitant sa maintenance. La pince a été conçue pour minimiser les efforts d’ouverture et de fermeture en gare et donc les efforts de traînée, ce qui diminue les risques de blocage lors des phases d’embrayage et de débrayage et réduit également la consommation énergétique.

L’ergonomie des sièges a été repensée et un point d’honneur a été donné à l’amélioration de la sécurité et du confort des passagers avec par exemple un nouveau type de garde-corps, une forme d’assise échancrée qui sécurise le transport des enfants…

LST a également misé sur un design allégé des gares. Ces dernières sont conçues pour être moins volumineuses, et sont agrémentées de toiles tendues avec une technologie utilisée pour les couvertures des plus grands stades du monde, le tout apportant un impact réduit sur l’environnement et une grande capacité d’intégration visuelle. Une autre innovation de ces gares est qu’elles sont accessibles par l’arrière. Ainsi, l’exploitant n’a plus à traverser les voies de circulation des véhicules en gare, ce qui augmente considérablement la sécurité du personnel.

LST a développé un lanceur / ralentisseur à courroies afin de remplacer les habituelles poutres à pneus.

Ce changement permet à l’exploitant de réduire les opérations de maintenance, mais aussi le bruit, la poussière et la consommation énergétique. Sur le long terme l’importance de ce nouveau système est cruciale.

En effet, selon les études menées par LST, les pneus s’usent beaucoup plus rapidement et engendrent une pollution que l’on ne retrouve pas avec les courroies.

Ainsi LST a réussi le pari d’augmenter la durée de vie des composants de l’appareil, tout en réduisant son impact environnemental et améliorant le confort des usagers.

Une réorganisation générale du secteur A côté de ce nouvel appareil, c’est donc l’ensemble du secteur de Montalbert qui connaît un remaniement complet. Travaux de piste, neige de culture rien n’a été laissé de côté. Ce sont 15 à 20 000 m3 de terre qui ont été déplacées pour la construction de la gare aval, ces volumes seront récupérés pour remodeler la piste de Cornegidouille. Le réseau existant de neige de culture a également été modifié et renforcé.

Mais le plus gros du travail de la SAP s’est fait au niveau de la gare d’arrivée, où un véritable chalet de 200 m2 a été construit. S’il a vocation à recevoir la salle des machines et de commande, il servira également de réfectoire et de point d’information. Un compresseur à neige sera également installé dans ce nouveau bâtiment.

Cette collaboration entre la SAP et LST marque le début d’une nouvelle ère, envers et contre tout, ces partenaires s’engagent ensemble pour relever le défi de la mise en service de cette nouvelle gamme de débrayables. n

• Maître d’ouvrage : SAP • Maître d’œuvre : DCSA • Type d’appareil : TSD6 • Constructeur : LST • Montage : SAP Montage • Etudes topographiques : Mesur’Alpes • Génie civil : SAP Montage • Terrassement : Boch & Frères • Installation électrique : LST • Date de mise en service : décembre 2016 • Altitude station motrice : 2 126 m • Altitude station de tension : 1 792 m • Dénivellation : 334 m • Longueur suivant la pente : 864 m • Débit provisoire : 2 400 p/h • Débit définitif : 3 000 p/h • Vitesse nominale : 5,00 m/s • Durée du parcours : 2 min 53 s • Largeur de la voie : 6,10 m • Fournisseur du câble : Fatzer • Diamètre du câble : 42 mm • Type de pince : pince à genouillère LST • Nombre de pylônes : 10 • Nombre de véhicules : 43 / 54 • Puissance du moteur : 375 kW

© LST

TSD6 ENVERS

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Chantiers

LE GRAND PUY

Grand Puy s’offre une seconde jeunesse Situé dans les Alpes de Haute Provence, au cœur de la Vallée de la Blanche, le domaine skiable de Grand Puy a littéralement fait peau neuve cette année en restructurant son domaine skiable et son parc de remontées mécaniques. Retour sur la seconde jeunesse de Grand Puy.

En remplaçant cinq appareils par un télésiège à pinces fixes et un téléski, Grand Puy s’est donné de l’air et passe désormais à un parc de remontées mécaniques composé d’un télésiège et de trois téléskis. « Moitié moins d’appareils signifie moitié moins de maintenance » rappelle Pascale Di Malta. D’autant plus que l’espace libéré par les appareilsdémontés profitent indéniable86 | Septembre -Octobre 2016 | n°257

© www.photoseyne.fr

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a station de Grand Puy a du faire face à un choix déterminant quant à son avenir. Avec un parc de remontées mécaniques vieillissant, la station se devait d’opérer un choix : soit procéder à d’importantes opérations de maintenance, soit investir en faveur d’appareils neufs sous peine de devoir fermer définitivement son domaine skiable et l’accès aux remontées mécaniques. La station de Grand Puy et surtout la municipalité de Seyne-les-Alpes se devaient d’agir, et elles ont agit. Une décision s’est rapidement imposée comme le souligne Pascale Di Malta, adjointe au maire en charge des activités de loisirs de la commune. « Nous avions envisagé de rénover certaines de nos remontées mécaniques mais une maintenance même poussée d’un appareil, n’apporte aucun service supplémentaire. Or, nous voulions offrir un véritable plus à nos clients. 2016 est et restera l’année du changement ». Le choix s’est donc porté vers deux appareils neufs en remplacement de cinq téléportés. Il s’agit résolument de l’année du changement pour Grand Puy qui a donc fait confiance à Poma pour l’accompagner vers une seconde jeunesse.

ment aux clients de la station. Supprimer des remontées, et donc des pylônes, signifie bien évidemment augmenter la surface skiable du domaine, d’autant plus que la station a profité des travaux en cours pour réaménager ses pistes et mener de concert un chantier de neige de culture permettant de sécuriser le produit ski autour du nouveau TSF4. Exit donc le télésiège des Clotats et quatre téléskis dont l’historique T100 datant de l’ouverture en 1959, et place au nouveau TSF4 des Crêtes ainsi qu’à un nouveau téléski à enrouleurs. Ces nouvelles installations permettront un gain de fluidité et une augmentation du débit. En parallèle, les opérations de certification ISO 9001 sont en cours et permettront à la station d’assurer la maintenance de son

TSF4 DES CRETES • Maître d’ouvrage : Mairie de Seyne les Alpes • Maître d’œuvre : MTC • Type d’appareil : TSF4 • Constructeur : POMA • Montage : TRAME • Etudes topographiques : Mesur’Alpes • Génie civil : Trame • Terrassement : Tron • Installation électrique : Semer • Date de mise en service : 06/08/16

• Altitude station motrice : 1 368 m • Altitude station de retour : 1 759 m • Dénivellation : 391 m • Longueur suivant la pente : 1 269 m • Débit provisoire : 1 200 p/h • Débit définitif : 1 500 p/h • Vitesse nominale : 2,3 m/s • Durée du parcours : 9 min 11 s • Largeur de la voie : 4,90 m • Diamètre du câble : 40,5 mm • Type de pince : fixe Poma • Nombre de pylônes : 11 • Nombre de véhicules : 93 / 116

parc de remontées mécaniques en interne afin de mieux maîtriser les coûts et de réaliser des économies substantielles sur ce poste.

L’avenir passe par la diversification Dans les stations de moyenne montagne plus qu’ailleurs, la diversification s’impose de plus en plus et la saison d’été prend de plus en plus d’importance même si le moteur économique et touristique reste bien évidemment le produit ski.

Grand Puy ne déroge pas à la règle et ne souhaitait pas, malgré les nombreux projets en cours, fermer son domaine ou une partie de ce dernier cet été.

Le challenge était donc simple, le TSF4 se devait

d’accueillir ses premiers passagers dès le début du mois d’août, et Poma l’a relevé puisque l’appareil a été ouvert au public le samedi 6 août. Immédiatement, il a accueilli ses premiers passagers et transporté ses premiers VTT puisqu’équipé pour ce faire. Autour de la remontée, la station de Grand Puy a bâti une véritable offre VTT et a investi adroitement, notamment dans la création d’une nouvelle piste d’ores et déjà plébiscitée.

L’appareil permet également aux piétons d’avoir accès à des petites ou moyennes randonnées.

La nouvelle équipe municipale a su insuffler un nouveau vent de dynamisme à la station et a su lui offrir une seconde jeunesse, une jeunesse qui se veut diversifiée. n n°257 | Septembre -Octobre 2016 | 87

Chantiers

COURCHEVEL

Courchevel et TechnoAlpin peaufinent l’Ariondaz

Partenaires de longue date, la Société des 3 Vallées (S3V) et TechnoAlpin s’activent cet été pour optimiser et moderniser le réseau de neige de culture de Courchevel 1650 et 1850. Des travaux d’infrastructures pas toujours visibles…

L

es rares problématiques d’enneigement constatées la saison passée autour de Roc Mugnier ont amené la S3V à changer son fusil d’épaule vis-à-vis du plan prévisionnel d’investissements (PPI). L’opérateur du domaine de Courchevel a pris la décision de consacrer quelques 2,5 M€ en faveur de l’enneigement. Un choix fort quand près de 40 % de cette somme sont alloués à des travaux qui passeront inaperçus aux yeux de la clientèle de Courchevel 1650 ou 1850.

L’origine de ces travaux trouve logiquement sa source dans le lac de la Rosière : le captage qui permet le remplissage du lac de l’Ariondaz a été boosté en capacité ; une pompe est installée dans la continuité des 5 autres au sein de la salle des machines (SDM) de la Rosière.

Au sommet, la SDM de l’Ariondaz connaît elle aussi deux modifications : un départ d’eau gravitaire vers la piste du Marquis, et surtout un départ d’eau gravitaire redimensionné vers la SDM Praméruel (au départ du télésiège Roc Mugnier). Ces deux changements ont un objectif identique : augmenter le débit vers la SDM Praméruel et

88 | Septembre -Octobre 2016 | n°257

concentrer sa ressource en eau vers le secteur de Biollay.

Quant à la partie « visible », ce sont pas moins de 115 enneigeurs qui seront remplacés, entre 2016 et 2017, par des perches nouvelle génération au fonctionnement plus économe.

L’enneigement entre la télécabine de l’Ariondaz et le départ de celle du Signal sera ainsi sécurisé (10 Rubis Evo). Plus haut, le réseau sur la piste Ariondaz est étendu depuis l’arrivée du télésiège du Signal (5 Rubis Evo 10 m) ; la piste rouge de Roc Mugnier sera également équipée (12 Rubis Evo 10 m). Enfin la S3V procède au remplacement d’enneigeurs en différents endroits du domaine de Courchevel : 31 Rubis Evo 10 m, 6 Rubis Evo 6 m et 4 Rubis Evo 4 m, ainsi que 20 autres Rubis Evo sur le secteur Ariondaz.

Cette entorse au PPI en faveur de quelques secteurs de Courchevel devrait également permettre une meilleure répartition de la ressource en eau sur l’ensemble du domaine skiable à moyen terme. n

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n°257 | Septembre -Octobre 2016 | 89

PUBLI-REPORTAGE

SEMER

SEMER fait évoluer le SAV

© DR

Si la notion de SAV peut sembler immuable, SEMER déploie son énergie à la faire évoluer pour s’adapter au marché des opérateurs de domaines skiables, à leurs besoins, à leurs impératifs.

Expérience et savoir-faire Chez SEMER, le SAV est étroitement lié à la conception ; les équipes échangent compétences et retours d’expérience au sein d’un unique bureau d’études « Conception – SAV ». La compréhension des systèmes, des métiers et des process est au cœur du SAV pour proposer des compétences applicables aux appareils de dernière génération répondant à des cahiers des charges exigeants, mais aussi à des appareils plus anciens présentant des composants obsolètes… A l’image de la rénovation de deux motrices diesel pour le compte de la Compagnie du Mont Blanc (CMB) – les locomotives n°31 sur le tramway du Mont Blanc et n°33 sur le Montenvers, utilisées pour le transport de matériel et les opérations de maintenance – qui a requis toute l’expertise de SEMER. L’équipe SAV de SEMER a effectué un travail de fourmi en collaboration avec la CMB pour redessiner les schémas électriques de ces deux machines diesel de 800 ch 12 cylindres en V, datant de 1967 et 1972, afin de prolonger leur durée de vie et les moderniser.

réactivité locale dans les opérations de maintenance ; c’est le cas à l’étranger, avec les employés des filiales étrangères du groupe Poma, mais aussi en France via le partenariat avec l’entreprise EMP pour le secteur des Pyrénées.

Diagnostic et réactivité, en France comme à l’étranger 2 000 heures : c’est le temps passé par SEMER en assistance téléphonique chaque année. S’ils offrent une réactivité accrue pour une remise en route la plus rapide possible, ces appels font ensuite l’objet d’analyses croisées afin de faire évoluer la démarche de SAV et la conception elle-même.

En parallèle, SEMER assure toujours un SAV traditionnel (Magali ou stock-pieces@semer.fr) pour des réparations sur automates, variateurs, groupe de sécurité – avec la distribution de pièces détachées – ou plus original, avec des solutions techniques de substitution pour chaque composant devenu obsolète ou amené à disparaître. w

Le télé-service, mis en œuvre voilà 12 ans par SEMER, va également en ce sens ; avec l’accord de l’exploitant et selon un protocole prédéfini, SEMER peut se connecter à distance à plusieurs centaines d’appareils : l’i-360 à Brighton, les MiniMétro de Miami et du Caire, le flyingbelt à matériaux de Barroso, les téléphériques de New York, et de nombreux téléportés ! Une démarche qui permet à SEMER de visualiser ce que l’opérateur a sous les yeux afin de lui fournir un diagnostic ou un conseil le plus précis possible.

SEMER forme également des techniciens externes pour une meilleure

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L’anticipation, clé d’une maintenance réussie Avec HyperView, SEMER incite les opérateurs de remontées mécaniques à anticiper leurs opérations de maintenance. Cette année, Châtel, Chamrousse ou Avoriaz - entre autres - rejoignent les domaines skiables déjà équipés du logiciel de surveillance mis au point par SEMER. L’objectif : connaître et analyser précisément l’état passé et présent du parc de téléportés, afin d’élaborer une maintenance préventive et prédictive efficace et économique. HyperView permet également de générer plusieurs outils statistiques sur la performance technique de chaque appareil : disponibilité, efficacité énergétique, fréquentation, etc.

De la neige à la demande Photo ci-dessus de Chase Melvin Shaw, Station de Saddleback USA: 1ère Place du Concours photo SMI 2016

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Chantiers

PRAZ-DE-LYS/SOMMAND

© DR

“Assurer le chiffre d’affaires“

Portée par le syndicat intercommunal de Taninges-Mieussy, l’installation de neige de culture signée DemacLenko sur les domaines de Praz-de-Lys et Sommand devrait rapidement garantir l’activité des deux régies de remontées mécaniques.

L

es domaines de Praz-de-Lys et de Sommand sont reliés, tant en alpin qu’en nordique, et disposent chacun d’une porte d’entrée. Etagé entre 1 450 et 2 000 mètres d’altitude, avec un point bas descendant jusqu’à 1 250 mètres, cet espace s’avère « plutôt privilégié en neige naturelle » comme le reconnaît Jean-Philippe Dhabère, le directeur des deux régies de remontées mécaniques. Les difficultés de la saison écoulée n’ont pas épargné le domaine haut-savoyard et c’est tout naturellement que le projet d’une installation conséquente de neige de culture à fait son chemin : « C’est une garantie pour la station et son produit ski qui permettra d’assurer une régularité de notre chiffre d’affaires. » Le projet est on ne peut plus simple : relier le centre de Praz-de-Lys à celui de Sommand ski au pied. Le programme est porté par le syndicat intercommunal de Taninges-Mieussy. Il s’étalera sur 3 ans pour un montant total de 4,5 M€, un montant qui comprend le soutien financier du conseil départemental et qui a fait l’objet d’une demande de subvention régionale dans le cadre du Plan Neige annoncé par Laurent Wauquiez.

domaine de Praz-de-Lys ; 65 autres sont prévus les deux années suivantes. Sur les pistes « étroites », le choix s’est porté sur des perches EOS 2 tandis que les pistes plus larges accueilleront les lances EOS 4, plus productrices.

Quelques enneigeurs ventilateurs viendront compléter l’installation sur les secteurs débutants du domaine. En accordant sa confiance à DemacLenko, le syndicat intercommunal offre à ce nouveau constructeur la première installation clés en main d’envergure depuis sa création au printemps 2015.

La ressource d’alimentation de l’installation se situe au Col de la Ramaz, à côté de l’usine de production, où la retenue collinaire (46 000 m3) débutée en septembre 2015 devrait être mise en eau dans les prochains jours.

La production s’étendant sur deux bassins versants, deux prélèvements sont prévus, un sur chaque secteur ; la première tranche de réseaux se situant uniquement côté Praz-de-Lys cette année, seul le prélèvement concerné sera utilisé. A l’issue des trois tranches de travaux, la campagne de production de début de saison devrait suffire pour accompagner les chutes de neige naturelle dans le

132 enneigeurs au total Côté process, DemacLenko a été notamment retenu pour la consommation d’air très faible de ses perches bifluides. 60 enneigeurs seront installés cette année sur le

Située en bord de route, la retenue permettra également aux touristes de profiter de la vue sur le Mont Blanc puisqu’ils pourront trouver aux alentours une aire de stationnement et des tables de pique-nique. n

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courant de l’hiver.

FICHE TECHNIQUE • Maître d’ouvrage : Syndicat intercommunal de Taninges-Mieussy • Maître d’œuvre Process : AIM • Maitre d’œuvre retenue : Alpes Ingé • Constructeur : DemacLenko – Leitner France • Retenue : Socco • Génie civil : Decremps BTP • Terrassement/Réseaux : Decremps BTP • Installation électrique : Enersom • Tuyautage : DemacLenko – Leitner France • Pistes enneigées : 11 km sur 22 ha • Nombre d’enneigeurs pré-existants : 8 lances, 2 ventilateurs • Nombre et type d’enneigeurs : 125 lances EOS 2 et EOS 4; 7 ventilateurs mobiles et sur tour • Nombre de regards : 130 unités • Nombre de stations de pompage : 1 station composée de 3 pompes de 300m3/h.

Débit total à terme : 1 000 m3/h • Nombre de stations de compression : 1 station de 2 compresseurs (2x110 kW) • Coût global: 4,5M€ HT

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03.84.75.06.90 03.81.68.04.02 03.87.90.30.22 03.20.43.24.87 04.75.84.69.40 03.89.80.92.51 04.75.51.69.72 03.44.54.69.68 06.07.35.64.50 05.63.66.77.44 04.79.38.58.77 04.50.71.46.67

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PUBLI-REPORTAGE

Jacquard Electromécanique

Jacquard Electromécanique surfe sur la vague de l’innovation C’était prévu, annoncé, si l’été était brûlant pour Jacquard Electromécanique, l’automne sera quant à lui bouillonnant. La raison ? Jacquard Electromécanique intervient une nouvelle fois aux quatre coins de la France, sur l’ensemble des massifs, et en Suisse auprès de clients soucieux de bénéficier des dernières technologies et innovations proposées par l’entreprise haut-savoyarde. D’autant plus que Jacquard Electromécanique se diversifie de plus en plus, dans des domaines parfois insoupçonnés.

Si la montagne est et restera le cœur de métier de Jacquard Electromécanique, ce n’est pas dû au hasard. La nouvelle architecture électrique dédiée au téléski développée par les équipes de Thierry Jacquard séduit, notamment grâce à son écran tactile et à son interface, et de nombreux exploitants ont franchi le pas et s’équipent, notamment dans le Dévoluy, à la Joue du Loup et en Maurienne, au Corbier ou Jacquard officie aux cotés de GMM pour l’installations de 2 appareils reconditionnés, mais également dans le Massif Central pour le compte du Syndicat des Stations de l’Aubrac Aveyronnais, dans les stations de Brameloup et Laguiole, où 4 téléskis verront leurs équipements électriques remplacés à neuf.

Jacquard Electromécanique est également présent dans les Pyrénées, à Gavarnie, dans le cadre d’une grande visite sur le TSF3 de Labas Blanc où l’ensemble de l’architecture électrique sera rénové avec une livraison prévue pour fin septembre.

Si Jacquard intervient aux côtés de ses clients, elle tient également à les accompagner dans leurs opérations de maintenance grâce au Nanostop que la société a totalement revisité et optimisé après le rachat du produit suite à la disparition d’UXP fin 2015. Aujourd’hui, Jacquard est en mesure de proposer le Nanostop 2, issu d’un important travail de R&D de son bureau d’étude avec possibilité de rétrofiter les Nanostop de première génération.

Jacquard Electromécanique se diversifie Vous le savez, il serait mentir que de limiter les activités de Jacquard Electromécanique au seul domaine des remontées mécaniques.

En effet, l’entreprise propose également des solutions optimales et innovantes en matière de gestion, maîtrise et traitement des ressources en eau. Nous vous avions fait un focus sur la réalisation signée Jacquard à Ventron en 2015. Cette année, c’est la commune nouvelle du Dévoluy qui fait confiance à Thierry Jacquard afin d’optimiser et renforcer son adduction d’eau potable, qui est également la ressource en eau pour le remplissage des retenues collinaires destinées à la neige de culture, des stations de SuperDévoluy et de La Joue Du Loup par l’amélioration et la création de 2 stations de pompages.

Enfin, Jacquard sort des sentiers battus et, aux côtés de la société Activague®, vient de fournir et mettre au point l’architecture électrique d’un prototype de vague artificielle grâce à un astucieux système de téléski et de barge tractée…Vous souhaitez en savoir plus ? Rendezvous sur le stand Jacquard Electromécanique à l’occasion du Congrès de Domaines Skiables de France ! w

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n°257 | Septembre -Octobre 2016 | 95

ENTREPRISES

SMI

Une médaille d’or blanc pour SMI En 2018, PyeongChang accueillera les Jeux Olympiques d’hiver. Dans cette région de Corée du Sud, le manque de neige se fait parfois ressentir, c’est pourquoi SMI a été choisi pour intervenir aux abords des futures pistes olympiques.

F

Grâce à SMI, dès janvier dernier, Jeongseon a pu ouvrir ses pistes et a dès lors pu accueillir les épreuves de coupe du monde FIS de ski et snowboard qui ont servi de premier test avant le grand évènement des JO. n

96 | Septembre -Octobre 2016 | n°257

© DR

ace au challenge de l’organisation des olympiades, l’équipement en neige de culture est apparu comme une exigence. SMI a donc été appelé pour fournir les équipements sur le secteur de Jeongseon, marquant le septième partenariat olympique de l’entreprise.

C’est une flotte de 110 enneigeurs entièrement automatisés qui a pris place sur les pentes sud-coréennes. 100 Super Polecat montés sur tours permettent un enneigement sur les pistes du domaine, alors que 10 Kid Polecat mobiles sont disponibles pour une utilisation ciblée en fonction des besoins. Tous ces appareils sont équipés du logiciel SmartSnow 6.0, un système d’automatisation et de contrôle développé par SMI. Pour l’approvisionnement en eau, une retenue collinaire de 128 000 m3 a été spécialement construite pour couvrir les besoins des installations. Le système de pompage et de refroidissement est également automatisé pour fournir au bon moment l’eau nécessaire au fonctionnement des enneigeurs.

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n°254 | Mars-Avril n°255 | Mai-Juin 17 n°257 | Septembre -Octobre 2016 2016 || | 227 97

ENTREPRISES

CARATECH

Sunkid France renforce ses effectifs Dans un marché en permanente évolution et pour faire face à la grande diversité des projets, Sunkid France a embauché un chargé d’affaires.

L © DR

es projets de tapis ou d’aménagement ludiques sont toujours plus nombreux et toujours plus variés. La saison commerciale s’étend elle aussi toujours plus, rendant les délais de réalisation d’autant plus courts. Pour répondre de façon optimale aux attentes des clients, Sunkid France s’adjoint les services d’un chargé d’affaires tapis roulants en la personne de Mathilde Loiseau.

Mathilde connait bien le milieu : elle a, par le passé, travaillé pour plusieurs entreprises dans le domaine des remontées mécaniques, que ce soit côté constructeurs ou côté entreprises de montage.

Plus récemment, Mathilde a travaillé en exploitation sur un domaine skiable, elle

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connait par conséquent l’environnement, les contraintes en exploitation et les attentes des donneurs d’ordre.

Passionnée de technique et d’organisation, elle aura à cœur de conduire des projets à l’image des produits Sunkid, qui font leur preuve depuis de nombreuses années sur les domaines skiables français.

Elle intègre donc une équipe structurée : à la vente Didier Blanchard, gérant de Sunkid France, et Jean-Luc Caratelli (projets spéciaux), en back office Lisa Pinardi et Mélanie Critin.

Sunkid France s’appuie également sur ses partenaires (ent. Caratelli et Somarem Alpes) pour le montage, et l’entreprise Vannier pour les services hotline et les dépannages d’ordre électrique. n

n°257 | Septembre -Octobre 2016 | 99

ENTREPRISES

DEMACLENKO

Le nouveau cycle de production de Demaclenko pour une nouvelle saison de succès

© DR

L’été, Demaclenko travaille sans relâche à la réalisation des nouveaux projets pour la prochaine saison de ski. Le nombre de nouvelles commandes a dépassé les attentes, avec un chiffre supérieur aux 2 000 équipements livrés la saison passée.

G

râce à une stratégie commerciale gagnante et à une gestion parfaitement ciblée des projets, Demaclenko est en mesure de renforcer, chaque année, sa position sur le marché mondial et de confirmer le succès de la saison précédente. L’effort collectif de tout le personnel a permis à cette entreprise du groupe Leitner de devenir un partenaire fiable et compétent de premier plan dans le secteur de l’enneigement artificiel programmé.

La production bat déjà son plein, pour pouvoir assurer l’ouverture des pistes et la mise en service de toutes les installations aux dates prévues. Nos sites de production de Telfs, pour les enneigeurs ventilateurs, et de Selva di Val Gardena, pour les produits spéciaux et les lances, sont pleinement engagés sur ce front, tout comme notre service de R&D, qui travaille à la recherche et à l’amélioration des produits et des logiciels offerts.

Le nouveau site de production de Telfs, qui joue un rôle crucial pour Demaclenko, possède des compétences techniques spécifiques et une organisation de très haut niveau, une recette indispensable pour partir à la conquête des marchés internationaux.

100 | Septembre -Octobre 2016 | n°257

Des équipements partout dans le monde Grâce à la qualité de nos produits et de nos prestations, la liste des clients Demaclenko ne cesse de s’allonger. En Autriche, nous desservons des stations de prestige comme Kitzbühel, Flachau, Silvretta Montafon, Silvretta Ischgl et Fieberbrunn. Par ailleurs, le célèbre groupe Schultz a encore une fois confié aux spécialistes de l’enneigement de Chiusa la réalisation de nouveaux travaux d’infrastructure sur les pistes et la fourniture de nouveaux équipements.

En Scandinavie, les stations d’Hafjell, Trysil et Sälen nous ont renouvelé leur confiance, tandis qu’en France nous avons acquis de nouvelles références : Chamonix pour une extension de l’installation existante sur le secteur de la Flégère ; Praz de Lys Sommand pour la réalisation d’une installation clefs en main assurant l’enneigement de 22 hectares ; Serre Chevalier et Saint Lary, pour des compléments d’enneigeurs qui seront intégrés dans les supervisions concurrentes. Nos produits sont également arrivés jusqu’en Chine, où plusieurs installations comprenant des générateurs bleus Demaclenko sont en cours

de préparation pour les prochains Jeux Olympiques d’hiver.

Enfin, en ce qui concerne l’Italie, nous venons de lancer de nombreux projets et de nombreux chantiers. Tout d’abord, à Val Gardena, l’équipe Demaclenko travaille à la réalisation d’une puissante installation, sur la célèbre piste de coupe du monde, la Saslong. Des travaux sont également en cours à San Martino di Castrozza, une station qui est notre cliente depuis l’année dernière et avec laquelle nous avons déjà réalisé un projet de grande envergure. La station de Racines, située à quelques kilomètres de Vipiteno, recevra, cette saison, sa première livraison d’équipements Demaclenko, grâce à un projet réalisé en tandem avec Leitner Ropeways, pour la construction du tout premier télésiège 8 places en Italie.

Pour finir, nous allons installer sur les pistes de Plan de Corones, composé des domaines skiables de Brunico, Valdaora et San Vigilio, la dernière génération de produits Demaclenko.

La croissance stable et durable de Demaclenko a permis à notre entreprise d’atteindre des résultats tout à fait exceptionnels. n

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ENTREPRISES

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Le PistenBully 400 ParkPro à la conquête des funslopes Afin de proposer des sensations inédites et des pratiques toujours plus ludiques, les stations sont de plus en plus nombreuses à plébisciter les funslopes, ces nouveaux parcours hybrides qui conjuguent glisse et divertissement.

À fond sur les sensations !

Pour impressionner aujourd’hui les amateurs de sport d’hiver, en complément de pistes parfaitement damées et de remontées mécaniques de dernière génération, les stations sont en recherche permanente de nouvelles activités à sensation destinées à renforcer encore « l’attachement émotionnel » à la destination.

Après les snowparks et autres boardercross, la tendance est aujourd’hui aux funslopes. Lancé il y a 4 ans par l’entreprise « The Young Mountain », le concept a déclenché une révolution. Véritables parcs d’attraction sur neige, les parcours sont composés de modules qui jouent avec les éléments naturels, l’environnement, les arbres, et conjuguent virages serrés, ponts, vagues, petits sauts, tunnels ou escargots qui ne sont pas sans rappeler certains obstacles de mini102 | Septembre -Octobre 2016 | n°257

golf. Des éléments sonores et interactifs complètent le dispositif : applaudissements si l’élément « High Five » est réussi, accélération du SpeedBoost selon la vitesse enregistrée, tandis que « Slopy », la mascotte nouvellement créée, ne laisse aucun skieur passer sans un salut amical ! Du pur divertissement, accessible à tous les niveaux de pratiquants, nécessitant peu de pente et des volumes de neige modérés.

Mais l’innovation ne s’arrête pas au funslope…

Les configurations particulières des funslopes – et des snowparks – imposent de nouvelles exigences aux machines en terme de souplesse, de précision, de technicité et d’accessoires.

Le PistenBully 400 ParkPro a pris en compte, dans sa conception, la mise en

œuvre et l’entretien de ces nouveaux terrains de jeu. Parce qu’il offre sur la neige ce qu’il promet sur le papier, il a séduit d’emblée les spécialistes de « The Young Mountain », le plus grand exploitant de parcs en Europe qui compte près de 70 sites dans 6 pays. Steff Morocutti est l’un d’entre eux. Ce designer expérimenté ne tarie pas d’éloges sur la machine. « Le PistenBully 400 ParkPro présente de nombreuses caractéristiques le démarquant des autres engins et en particulier un joystick au design ergonomique qui permet une utilisation intuitive, la possibilité de gérer directement les modules en 3D, de créer des virages très serrés avec une extrême précision, etc. » Difficile pour les chauffeurs qui l’ont essayé de se passer désormais de cet outil terriblement efficace ! n

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ENTREPRISES

SUFAG

Sur les traces de l’olympisme !

Sufag, constructeur français de solutions d’enneigement, accompagne la station de ski de Chamrousse dans le réaménagement et l’enneigement de culture de la piste de Casserousse sur laquelle s’est illustré Jean-Claude Killy aux Jeux Olympiques de Grenoble en 1968.

C

ette nouvelle collaboration entre Sufag et Chamrousse s’inscrit dans la prolongation d’un partenariat de confiance de plus de 10 ans dans lequel Sufag a toujours apporté des solutions innovantes en réponse aux problématiques et exigences de la station iséroise.

Selon Frédéric Geromin, directeur d’exploitation, l’objectif de la station de Chamrousse est d’améliorer la skiabilité et l’attractivité de cette partie du domaine skiable en se dotant d’un système d’enneigement dernier cri, à la fois fiable, performant et plus économe en énergie.

Pour ce chantier, Sufag a équipé la piste de 80 perches Taurus 2.0 (à huit seuils de production), 4 enneigeurs ventilateurs de dernière génération Peak et de 2 stations de pompage (eau et air).

Les gammes de perche Taurus 2.0 et ventilateur Peak permettent une production de neige optimum en températures marginales (-1°C/-3°C), une modularité réelle par paliers climatiques de la production de neige et un contrôle-gestion

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simplifié grâce à la dernière génération de la supervision GSSystem V7. Pour aller plus loin dans cette optimisation, la station a digitalisé la piste afin de concevoir un schéma de neige de culture qui permettra aux équipes de connaître avec précision les besoins de production.

Tous ces nouveaux équipements s’ajoutent aux 80 enneigeurs déjà en opération sur la station de Chamrousse. Fort de cette extension significative, le domaine skiable isérois double le nombre

d’enneigeurs jalonnant ses pistes, ainsi que sa capacité de production. Et dans les tuyaux, bientôt une troisième retenue collinaire pour renforcer la capacité de production tout en préservant le milieu naturel.

Ce chantier d’ampleur sera opérationnel dès cette saison hivernale pour le plus grand plaisir des skieurs. Une belle façon de mettre en lumière les bientôt 40 ans de l’olympisme à Chamrousse. n

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PUBLI-REPORTAGE

EFICEO

La nouvelle génération de clients Chaque année, Eficéo mène son enquête prospective Tendances’ski. En 2016, 7500 clients de stations, principalement françaises, ont répondu. Evolutions souhaitées, place accordée au développement durable, comportements sur les réseaux sociaux…

Parmi les thèmes de cette année, Eficéo vous propose un zoom sur la nouvelle génération de clients.

by eficéo Chaque saison 2% des clients séjournent pour la première fois aux sports d’hiver On constate que cette nouvelle génération, qui représente 2 % de la clientèle de la saison, est plus jeune que la moyenne de la clientèle et fait souvent ses premiers pas dans les sports d’hiver en choisissant une station économique et/ou ski aux pieds, plutôt de taille dite moyenne (selon la terminologie Domaines Skiables de France). Dans ce contexte de découverte, le choix des nouveaux arrivants peut s’analyser comme une stratégie leur permettant de minimiser leur risque financier et psychologique.

Une génération de clients dont la consommation est influencée par les évolutions du net N’ayant pas encore tissé de liens de fidélité forts avec un groupe de stations « de cœur », cette nouvelle génération de clients profite largement des évolutions du net pour faire ses choix. D’un coté, « les rationnels » comparent un large éventail de stations, encouragés par la quantité d’avis et de récits de clients disponibles en ligne.

De l’autre, « les impulsifs » privilégient le choix de dernière minute au gré des offres promotionnelles et packagées. Derrière ces comportements, le même ressort psychologique : vouloir faire la meilleure affaire et se rassurer face à un achat impliquant et potentiellement générateur de tensions pour des non initiés (trajet, climat, pratique d’un sport de glisse, etc.).

Très connectée, la nouvelle génération prend la main sur la commercialisation des stations Au sein de cette nouvelle génération, près de 90 % des clients sont présents sur les réseaux sociaux, 50 % y génèrent du contenu durant ou après leur séjour et près de 20 % déposent spontanément des avis sur des plateformes communautaires. De fait, le client prend partiellement la main sur la construction de l’image de la station et contribue activement à sa notoriété, à sa réputation et donc à sa commercialisation. Il en résulte que son pouvoir de prescription et/ ou de détraction va, dans l’avenir, nécessairement augmenter.

Vous voulez en savoir plus ? Rendez-nous visite !

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n°257 | Septembre -Octobre 2016 | 107

PUBLI-REPORTAGE

MDP CONSULTING

30 ans

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d’aménagement en montagne

Voilà 30 ans que le cabinet MDP Consulting sillonne la montagne, en France et à l’étranger, pour partager son expertise et son expérience au service des territoires.

Quoi de mieux pour fêter cet anniversaire que de donner la parole à ceux qui ont profité des conseils et de l’assistance des équipes de MDP ? Nous sommes allés à la rencontre de trois d’entre eux, de Chamrousse, partenaire presque historique, à Saint-Pierrede-Chartreuse, dont le projet de schéma directeur est actuellement en cours, en passant par Arêches-Beaufort. Tous sont unanimes : MDP est un allié essentiel pour leur territoire.

Denis Sejourné, président de la communauté de commune Cœur de Chartreuse. « En mai 2016, nous avons saisi d’urgence les équipes de MDP, car nous prendrons au 1er novembre la compétence pour l’exploitation de la station de Saint-Pierre-de-Chartreuse/Planolet et, en six semaines, leur diagnostic était posé. Aujourd’hui le cabinet prépare ses préconisations. MDP connaît très bien la montagne, sous tous ses aspects et ses expériences représentent un véritable atout pour nous.

Les équipes de MDP sont venues chez nous pendant une semaine pour appréhender nos terrains, connaître nos équipes, s’imprégner de notre histoire pour nous accompagner vers un avenir qui nous ressemble. » Nicolas Blanc, adjoint au tourisme et président de la SEMAB. « Pour assurer l’avenir d’Arêches-Beaufort, nous recherchions des solutions viables sur 15 ou 20 ans. Grâce à leur travail, les équipes de MDP ont su proposer des solutions qui correspondent le mieux à notre territoire, tout en respectant notre budget.

MDP a su réunir les différents acteurs de notre territoire pour que nos projets aboutissement avec une véritable cohérence d’ensemble.

Des plus petits investissements aux plus grands, MDP nous accom-

108 | Septembre -Octobre 2016 | n°257

pagne en véritable partenaire. Avec notre schéma directeur, nous sommes en mesure de présenter concrètement nos projets pour attirer de nouveaux investisseurs. » Philippe Cordon, maire de Chamrousse « Depuis 1993 MDP s’est engagé auprès de Chamrousse, tant au niveau de la commune que de son domaine skiable. Cette pluridisciplinarité est l’atout majeur de MDP, qui est en mesure d’apporter une expertise à l’ensemble de nos besoins.

Grâce aux recommandations de MDP, on connaît toujours les investissements prioritaires. On sait d’ores et déjà que nos investissements en neige de culture de cette année vont conduire à la construction d’une troisième retenue collinaire sur le domaine. Pour notre projet de réorganisation du front de neige de Roche-Béranger, MDP nous accompagne pour garantir l’optimisation de la réhabilitation de ce qui nous semble essentiel, comme la crèche ou encore le cabinet médical.

MDP assure pour nous la maitrise d’œuvre du projet d’extension de Casserousse et nous apporte une expertise complète tant sur les remontées mécaniques que l’aménagement des pistes, sans oublier la neige de culture. »

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PUBLI-REPORTAGE

MICHEL MONIN

Le bois à votre service Le bois, la société Michel Monin le connaît bien ! Depuis plus de 60 ans, l’entreprise savoyarde le travaille et le façonne. Bois d’emballage, bois d’aménagement, bois d’industrie, bois pour le BTP, pour signalétique mais aussi mobilier en bois, à chaque besoin sa solution.

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Le mélèze présente l’avantage d’être naturellement résistant. Pas besoin dès lors d’appliquer un traitement quelconque sur ce vigoureux bois. Michel Monin s’engage à ne pas traiter son bois avec des produits chimiques. Cette absence est gage de neutralité, à la fois pour l’environnement et aussi pour la santé des utilisateurs. Ecologiquement, un bois non-traité va emprisonner du carbone et ainsi aider à lutter contre l’effet de serre, de plus son recyclage est hautement facilité.

Robustesse et longévité sont les signatures de Michel Monin, que vous soyez une entreprise, une collectivité ou un particulier, il y aura toujours un meuble Michel Monin fait pour vous. w

110 | Septembre -Octobre 2016 | n°257

n°257 | Septembre -Octobre 2016 | 111

ENTREPRISES

NEVEPLAST

Neveplast : le partenaire pour la réalisation de pistes de ski Cette année a oscillé entre satisfactions et fierté pour le secteur sport de Neveplast. Aux côtés des multiples installations Tubby partout dans le monde, d’importants aménagements pour les pistes de ski ont été mis en place.

L

es années de recherche et d’étude sur le produit fournissent aujourd’hui leurs résultats.

Grâce à la technologie du revêtement Neveplast, des jardins des neiges peuvent être réalisés sur des pentes minimales et sans besoin d’eau, pour faciliter les premiers pas des débutants. De véritables pistes de ski alpin ont été dessinées, offrant la possibilité de contrôler et d’optimiser le ski, permettant aux passionnés de s’amuser mais aussi de s’entraîner y compris durant la période estivale.

Neveplast permet la pratique du ski partout. Les commandes des derniers mois sont la conséquence d’un véritable engouement pour le produit en Europe, en Amérique ; c’est aussi le cas dans des pays où le ski n’est pas encore reconnu.

C’est là un nouveau moyen pour promouvoir le tourisme.

Les débuts ont vu le jour avec la construction d’une piste spéciale d’entraînement pour le champion Carlo Janka. Par la suite Neveplast fût choisie par la championne Katrin Hofner et l’équipe nationale espagnole de boardercross pour l’entretien de leurs pistes personnelles. Durant l’été, des séances d’entrainements intensifs ont eu lieu pour travailler les départs avec deux portes dotées d’inclinaisons différentes et d’un système de mesure des temps tous les 20 mètres ; ceci afin de gagner les quelques centièmes, qui à haut niveau font toute la différence pour monter sur le podium. Cette reconnais-

112 | Septembre -Octobre 2016 | n°257

sance des champions est une récompense pour Neveplast et ses produits qui offrent un comportement de glisse équivalent à celui de la neige.

Une activité supplémentaire au sein d’une destination À Puchberg am Schneeberg, station de ski située près de Vienne (Autriche), les travaux pour une piste de ski de 150 mètres et un jardin des neiges de 50 mètres sont en cours et prendront fin au mois de novembre. À Panama, le très important complexe touristique Sabepark a fortement insisté pour, en plus de l’hôtel, du spa, du terrain de golf, ouvrir une piste de ski Neveplast. Ce complexe présente cette dernière comme son fer de lance, percevant dans cette p i s t e artificielle un support de communication ainsi qu’une nouvelle activité séduisante pour ses clients.

Aux États-Unis, auprès du célèbre domaine skiable Buckhill dans le Minnesota, Neveplast travaille pour l’installation de la plus grande piste en gazon artificiel du monde. Sur les pentes qui ont connues les débuts de Lindsey Vonn et Kristina Koznick, plusieurs pistes Neveplast sont en cours d’installation avec notamment une piste de ski pour l’entraînement, une zone entièrement dédiée au ski et au snowboard freestyle, et enfin un jardin des neiges. Les principales pistes de ski et de snowboard accueilleront de nombreux skieurs ; la zone dédiée à l’école de ski et le jardin des neiges seront d’une

grande utilité pour ces écoles et les débutants qui, ensuite, auront tout le loisir de glisser sur les pistes plus grandes et dans toute la station en hiver. Réaliser une installation Neveplast pour le ski de descente sur un domaine signifie une plus longue utilisation en hiver et la garantie de l’ouverture de la station tous les jours de l’année, et ainsi renforcer l’activité des écoles de ski.

Neveplast conseille et conçoit ces installations de ski pour une utilisation 365 jours par an. En effet, grâce à sa technologie avant-gardiste, le revêtement peut être laissé sous la neige et entretenu par

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ENTREPRISES

IDM

IDM intègre la gamme MK Neige

Depuis septembre dernier, IDM a repris la gamme de produits de la société savoyarde MK Neige, étoffant ainsi son catalogue tout en assurant le suivi auprès de sa clientèle en France et à l’étranger.

C

’est en 2009 que Jean-Frédéric Guichard lance MK Neige.

La société savoyarde se spécialise dans la fourniture de flexibles, notamment à destination des activités de production de neige de culture. L’entreprise intervient également pour la réfection de corps de vanne sur les réseaux d’enneigeurs.

Autre corde à son arc et situé sur un marché de niche : des luges en aluminium destinées au service des pistes/ remontées mécaniques pour des activités de transport et de secours. Des outils qui répondent à divers usages puisqu’ils peuvent être accrochés à l’arrière d’une motoneige ou d’une dameuse ; chacune de ces luges est d’ailleurs conçue selon le gabarit de l’engin qui sera amené à le tracter.

114 | Septembre -Octobre 2016 | n°257

Continuité et proximité pour mots d’ordre Ce sont ces différentes activités, certaines complémentaires et d’autres concurrentielles, qui ont intégré le panel d’IDM, avec l’objectif de les poursuivre et les développer. C’est ainsi que Jean-Frédéric Guichard est incorporé à la société IDM. Il reste en charge de la commercialisation ; une fonction qui ne le dépaysera pas puisqu’il a déjà œuvré pour IDM par le passé.

Et c’est fort logiquement que IDM

récupère une partie de la clientèle de MK Neige, majoritairement française mais aussi basée pour partie en Suisse romande.

Cette intégration de nouveaux produits au sein d’IDM se fait dans la plus grande facilité ; il faut préciser que MK Neige s’appuyait sur des valeurs d’entreprise identiques à celles d’IDM, à commencer par les relations entretenues avec la clientèle fondées sur la réactivité et la proximité ! n

n°257 | Septembre -Octobre 2016 | 115

ENTREPRISES

SUNKID

La Rolls Royce parmi les remonte-pentes pour débutants Les points particuliers du projet aménagé par Sunkid sur le terrain d’entraînement de l’Hôtel Palladium à Champéry (Suisse) sont d’une part le revêtement en bois de la galerie EVOLUS et d’autre part l’aménagement complet des zones d’entrée et de sortie.

Les zones d’entrée et de sortie sont entièrement recouvertes et sont protégées en dehors des horaires d’ouverture par une grande bâche.

Ces zones ne sont pas seulement complètement recouvertes, elles disposent également de tapis en matière synthétique (comme remplacement de la neige). Protégées du vent et des autres conditions météorologiques, ces deux zones bénéficient aussi d’une protection grâce à de grandes bâches qui prennent la forme de rideaux. Cela signifie aussi bien pour les passagers que les exploitants, un maximum de confort.

Luc Défago directeur de l’école de ski indique : « Aujourd’hui, les enfants commencent de plus en plus tôt à faire du ski et ont parfois de grandes difficultés avec les téléskis. Le tapis roulant est beaucoup plus confortable et le principe est bien connu des enfants car ils ont déjà emprunté ceux des grands magasins. C’est la Rolls-Royce parmi les remonte-pentes pour débutants. » w

Les panneaux en bois des deux côtés de la galerie EVOLUS Sunkid se combinent harmonieusement à l’environnement autour de l’installation.

Wood’n’Fun : luge géante comme jeu, et tour panoramique Que ce soit à côté de la piste de luge sur un domaine skiable en hiver ou près d’une descente en coaster l’été, la luge géante constitue une attraction de choix pour les personnes qui découvrent l’endroit.

La luge géante de Sunkid a deux fonctionnalités. Tout d’abord, c’est un espace jeu en plein air, mais couvert, et ensuite, c’est une tour panoramique d’où l’on peut observer la piste de luge ou la descente en coaster. La plate-forme panoramique couverte est accessible via un pont à toute personne sans distinction. Ainsi, Mamy et Papy peuvent surveiller leurs petits-enfants lors de la descente et ont grâce à leur position l’impression d’être non seulement au cœur de l’action, mais aussi de participer. Et en plus, les enfants peuvent après la descente se défouler autour de la tour de jeux avec toboggan alors que le reste la famille est assis confortablement à proximité. w

116 | Septembre -Octobre 2016 | n°257

ENTREPRISES

PRINOTH

La nouvelle dimension du service Prinoth

P

our Prinoth, la notion de service consiste principalement à mettre tous les moyens en œuvre pour aider les domaines skiables à atteindre leurs objectifs de damage, hiver après hiver, et à un coût des plus raisonnables.

Pour y parvenir, nous vous proposons une gamme de services très diversifiée dans notre lieu stratégique de Montmélian, réunissant nos ateliers, le service pièces détachées, notre équipe de techniciens d’intervention qualifiés et notre centre d’assistance téléphonique gratuite.

Notre gamme de services inclut également la formation technique de votre personnel de maintenance et les stages de conduite axée sur les économies de carburant et la sécurité.

Nous mettons donc tout en œuvre pour que vous vous sentiez non seulement à l’aise à bord de nos dameuses, mais que vous puissiez également rester toujours opérationnel et particulièrement compétitif.

Plus efficient, moins coûteux Les nouvelles dameuses Prinoth se caractérisent par une baisse des coûts qu’elles doivent non seulement à l’allongement de la durée de vie d’un grand nombre de leurs composants mais également à leur construction garantissant une grande facilité de maintenance et de réparation.

Mais chacun sait que l’évolution des normes antipollution et les exigences en termes d’économie d’énergie, obligent à la sophistication et à l’ajout de nouvelles technologies. Compte tenu des enjeux, nous ne faisons aucun compromis et apportons tout le support technique exigé. n

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PUBLI-REPORTAGE

Visconti

Quand des dirigeants accompagnent des dirigeants !

Notre métier de coach Visconti constitue une approche innovante de l’accompagnement de dirigeants. Nous agissons à la croisée de trois métiers : le conseil, la formation et le coaching.

Jean-Christophe Hoff a assumé différentes responsabilités managériales dans le groupe COLAS avant de prendre la Direction Générale des domaines skiables de Montgenèvre et de l’Alpe d’Huez qu’il a su engager dans un développement exemplaire. Il a ensuite fondé sa propre entreprise de conseils. Aujourd’hui, il est associé de Visconti et voyage entre les Alpes où il réside et travaille et Paris, où il intervient régulièrement.

Montagne Leaders : Jean Christophe Hoff, comment vos expériences passées vous aident-elles dans vos missions actuelles ?

Jean-Christophe Hoff : En quittant l’exploitation des domaines skiables, je craignais de regretter ce monde magique de la montagne et du ski.

Mais c’est justement à ce moment-là que j’ai pris conscience des véritables défis personnels auxquels étaient confrontés un dirigeant, et des limites qui réduisaient ses actions et son efficacité. Actuellement chez Visconti, je partage cette expérience essentielle avec des dirigeants, qui me font confiance car je connais leur métier et je comprends leur environnement. J’ai beaucoup de plaisir à partager avec eux une relation riche et agréable autour de thèmes orientés business et management. C’est pour cela que tous les jours je me dis que lorsque j’étais directeur général, moi aussi j’aurai aimé être coaché. Aujourd’hui, ma nouvelle passion est de faire réussir les dirigeants sur des trajectoires ambitieuses, en pratiquant dans mon accompagnement, un juste équilibre entre l’exigence du dirigeant expérimenté que je suis, l’engagement des champions que je côtoie et le pragmatisme du montagnard que je reste. Je travaille actuellement avec des exploitants de stations de ski, des dirigeants de l’industrie et du service, des élus et des directeurs de services de collectivités et même avec des sportifs de très haut niveau. C’est très enrichissant pour mes clients de pouvoir partager l’expérience de mondes a priori différents, mais qui demande la même exigence, discipline, prise de risques, énergie et remise en question.

ML : Quels sont les axes principaux de l’activité de Visconti et quelle valeur ajoutée apportez-vous à vos clients ?

JCH : Visconti a développé un concept d’accompagnement de dirigeants au quotidien dont l’objectif est l’amélioration de leur performance et le développement opérationnel de leur structure, comme le ferait un coach sportif pour un athlète de haut niveau. Les coaches Visconti, tous associés et dirigeants de sociétés, permettent aux chefs d’entreprises qui les consultent, de développer de manière continue leurs compétences et leur efficacité. Cet accompagnement concerne tous les types de sociétés (grands groupes, ETI, PME, Collectivités), tous les stades de développement (démarrage, croissance, stagnation, cession), et chaque étape de leur trajectoire personnelle (prise de fonction, évolution et transition).

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ML : Il est établi que l’économie générée par la montagne et le tourisme présente des particularités par rapport à une économie plus classique. Prenez-vous en compte ce particularisme dans votre activité ?

JCH : Notre métier est d’accompagner les dirigeants. Fondamentalement, il reste le même quel que soit l’environnement et le secteur d’activité : le dirigeant doit indiquer un cap, manager des équipes et atteindre des objectifs. En revanche, certains enjeux sont plus prégnants en montagne. Par exemple, nous devons tenir compte d’une certaine protection de l’activité qui nous éloigne des transformations auxquelles sont confrontées actuellement les entreprises. Ainsi, les anticiper en challengeant nos clients avec bienveillance pour leur faire prendre du recul et les faire sortir de leur zone de confort est d’une redoutable efficacité sur leur performance et sur les résultats de leur entreprise. w

Jean-Christophe Hoff / +33 6 30 09 73 85 jean-christophe.hoff@visconti-coaching.com www.visconti-coaching.com

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ENTREPRISES

ARCELORMITTAL

L’actualité d’ArcelorMittal en trois questions Présent au sein d’ArcelorMittal Wire Bourg-enBresse depuis plus de deux ans, Benoît Putinier intervenait essentiellement dans le monde minier, au sein du service commercial. Aujourd’hui, il prend également de la hauteur, en tant que nouveau chef de marché montagne et urbain, et part à la conquête des sommets.

Montagne Leaders : Historiquement, le cœur de métier de la câblerie de Bourg-en-Bresse, dans le domaine du transport par câble, était en montagne. Cette année, nombreux seront encore les appareils à transporter des passagers via les câbles qui sortent de la câblerie centenaire. Quels seront les appareils équipés ?

Benoît Putinier : Sans être exhaustif, nous avons livré le câble du nouveau TSD6 Saix Express des Carroz, les câbles de la doublette TMX du Signal et TSF Grande Sure de l’Alpe d’Huez ainsi que ceux des téléphériques Cairn et Caron à Val Thorens qui ont été remplacés par nos soins. En parallèle, et avec le soutien de l’équipe des Arcs, nous allons équiper un nouvel appareil avec notre Whisper. Comme vous le savez, nous avons également œuvré à Brest, en fournissant les câbles tracteurs et porteurs du premier téléphérique urbain de France.

ML : La R&D et l’innovation sont des créneaux historiquement importants pour ArcelorMittal. Doit-on encore s’attendre à des nouveautés en matière de câble ?

BP : Oui, évidemment même si nous ne pouvons pas communiquer sur les futures innovations qui sortiront de nos ateliers. La R&D est fondamentale pour nous comme en témoigne le Whisper, un câble qui séduit de plus en plus, en montagne comme en ville grâce à ses caractéristiques uniques. Tous nos câbles

sont spécifiques, chaque projet étant différent, nous adaptons en permanence nos produits aux besoins des installations existantes ou nouvelles. Nous collaborons également avecMécamont Hydro dans le développement d’un banc d’essai de fatigue qui nous permettra de développer et tester de nouveaux produits et de nouvelles épissures. Grâce à cet outil, nous pourrons dès lors effectuer de nombreuses mesures visant à renforcer notre expertise et à améliorer la fatigue et l’usure des câbles en exploitation.

ML : Si le marché domestique est important pour vous, qu’en est-il de l’export ?

BP : Même si nous ne perdons pas de vue notre marché de cœur qu’est la France, notre part à l’international est en constante augmentation. Que ce soit dans le domaine minier ou la montagne, nous sommes présents sur les 5 continents.

Aujourd’hui, en ce qui concerne le marché montagne, notre regard se porte bien évidemment vers l’Asie – incarné par le travail de mon ami Jean Li – et, la République Populaire de Chine qui va accueillir les Jeux d’hiver de 2022 et nombreux sont les projets en cours. Nous comptons bien évidemment équiper de nombreuses installations olympiques, car ArcelorMittal conserve cette dynamique de relever les défis à travers le monde. n

Tapis roulant : l’original depuis 1996.

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PUBLI REPORTAGE

GROUPE BBM

BBM : Cabinet des cimes Membre du réseau Baker Tilly France, le groupe BBM, composé des sociétés BBM & Associés et Audits & Partenaires, est un cabinet d’expertise comptable et de commissariat aux comptes fortement implanté depuis 40 ans sur le Sillon Alpin avec des bureaux sur Grenoble (Meylan et Seyssinet), Chambéry, Annecy et Valence. Acteur majeur de l’expertise comptable, de l’audit et du Conseil, BBM compte aujourd’hui 11 associés et 110 collaborateurs répartis sur l’ensemble des sites BBM. BBM : Aux pieds des pistes L’implantation du cabinet BBM dans le Nous accompagnons les sociétés de remontées mécaniques sillon alpin nous permet d’intervenir aussi notamment au travers des missions suivantes : bien sur le territoire de l’Isère et des deux • Arrêté et établissement des comptes annuels.

Savoie et plus particulièrement dans • Relation avec le commissaire aux comptes l’Oisans et la Tarentaise. Notre savoir-faire, • Relation avec les avocats dans le domaine comptable, fiscal et social •A ccompagnement de la stratégie d’investissement et méthodes s’exerce auprès de l’ensemble des métiers d’amortissement en lien avec l’univers de la montagne tels • Accompagnement durant la période de DSP Eric Vieux Melchior. que : • Accompagnement et conseils en stratégie financière.

• Sociétés de remontées mécaniques • Assistance à la réponse aux appels d’offres des communes.

• Hôtels • Loueurs en meublé BBM : Un cabinet avant tout au service de tous • Tours Opérators (Belges, Anglais, La valeur ajoutée de BBM consiste à coller au plus près des Hollandais, Italiens…) préoccupations de nos clients. La particularité de l’économie • Restaurants de montagne tient en sa saisonnalité qui nécessite d’être • Ecoles de ski BBM disponible et réactif.

• Moniteurs de ski 5 sites • Magasins de sports Le nombre de clients que nous accompagnons dans 11 associés • Commerces de détails le monde de la montagne nous permet d’être très Vincent Bouvier.

110 collaborateurs souvent dans les stations de sports d’hiver et d’offrir 10,5 M€ de CA une vraie proximité. De cette façon, nos clients, qui BBM met au service de nos clients toute notre expertise doivent souvent prendre des décisions très rapidement en matière de gestion des paies des saisonniers. peuvent compter sur BBM pour les accompagner à chaque instant.

BBM : au cœur des remontées mécaniques En accompagnant des clients historiques présents sur l’ensemble Pour y parvenir, en plus de nos trois métiers que sont l’expertise des massifs Alpins, BBM s’impose comme un acteur majeur comptable, l’audit et la paie, nous mettons au service de nos clients de l’expertise comptable dans le domaine de l’économie de notre expertise de l’international avec notamment des associés et montagne, mais plus particulièrement encore auprès d’une des collaborateurs totalement bilingues. clientèle de sociétés de remontées mécaniques ou de collectivités dans le cadre de Délégations de Service Public.

Faire appel à BBM, c’est avoir l’assurance d’une relation privilégiée avec les associés présents sur le terrain. Entrepreneurs nous même, Afin de mieux accompagner l’ensemble de ces acteurs, nous nous maîtrisons vos problématiques et agissons directement avec avons tissé des liens étroits avec les instances compétentes liées à l’économie de montagne. vos équipes.

Groupe BBM, 4 rue Paul Valérien Perrin 38170 Seyssinet Pariset – 04 76 48 48 49 mail : contact@bbmti.com - web : www.bbmbti.com BBM BAKER TILLY SEYSSINET PARISET - 4 Rue Paul Valérien Perrin - B.P. 28 - 38171 Seyssinet Pariset - 04 76 48 48 49 BBM BAKER TILLY MEYLAN - 65B, Boulevard des Alpes - 38240 Meylan - 04 56 40 06 30 BBM BAKER TILLY ANNECY - 215, Route de Montava - 74370 Argonay - 04 50 27 76 60 BBM BAKER TILLY CHAMBERY - 35, Rue de La Chavanne - 73490 La Ravoire - 04 79 36 26 23 BBM BAKER TILLY VALENCE - 8, Avenue Jean Monnet - 26000 Valence - 04 75 83 11 11 n°257 | Septembre -Octobre 2016 | 121

www.doppelmayr.com 122 | Septembre -Octobre 2016 | n°257

D-Line: Bienvenue en première classe Doppelmayr définit l’avenir du transport par câble : 205 nouveautés, 31 innovations et 14 brevets. La D-Line séduit par son confort optimal de transport, son esthétique ultramoderne et ses fonctionnalités inégalées.

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