NOVO HORS SERIE 100% ART CONTEMPORAIN

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Stephen Wilks, Barcelona, photo imprimée par Prevel pour l’exposition à la Kunsthalle Mulhouse

Le quotidien d’une entreprise et ses problématiques restent terra incognita pour les acteurs de l’art contemporain. « Nous ne sommes pas formés à cela », reconnaît Sophie Kaplan. Les entreprises connaissent très mal l’art contemporain, et la médiation est un vrai chantier. Cette méconnaissance du terrain a généré beaucoup de fantasmes. « Les conservateurs de musées cherchent

Vuitton, explique Christophe Thiébaut. Il vaut mieux une dizaine de petites entreprises qui donnent chacune entre 4000 et 10 000 €, plutôt qu’un seul mécène qui donnera 150 000. » Jean-Marie Lang, conseiller de l’Admical en Alsace, confirme : « Les grandes fondations et entreprises ont déjà leurs projets. Je conseille de s’adresser aux locaux. » À ceci près que les régions sont inégalement loties…

Le temps et l’argent Dans la réalité, rares sont les entreprises qui dégainent le chéquier. Sophie Kaplan résume bien le problème : « On était très optimiste. Maintenant, on pense que c’est très compliqué. La recherche de mécènes demande une énergie considérable pour un résultat modeste : 500, 1000, 1500 €. » À l’École des beaux-arts de Paris, où elle

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