« running » (c’est-à-dire transporter les artistes d’un point à un autre ou bien aller chercher des choses spécifiques de toute urgence). J’adore passer au « catering » (endroit où l’on accueille et où se restaurent les artistes) et filer un coup de mains (éplucher les carottes ou faire la plonge...). Il m’arrive d’aller voir le programmateur et de lui faire part de mes coups de cœur musicaux ou de lui parler de la scène locale. Tes meilleurs souvenirs en tant que bénévole, spectatrice ? Je crois que je n’oublierai jamais le festival Bêtes de Scène 2005 avec «LA» soirée métal qui avait pour tête d’affiche Napalm Death, le concert était énorme et l’ambiance côté coulisses hors du commun. J’ai également de magnifiques souvenirs de concerts dans la petite salle il y a bien longtemps, Neurosis, Fear Factory, Obituary, tous ces groupes sont mythiques et sont passés par chez nous !
Anne La Rouge Rire inimitable reconnaissable entre mille (même dans la grande salle bondée), couleur de cheveux évoquant le métal en fusion, et surtout bénévole infatigable et à l’humeur constante (la bonne humeur bien sûr), voici donc le deuxième petit portrait consacré à un ou une bénévole sans lesquels le Noumatrouff ne serait rien. Ce trimestre, Anne !
Tes goûts musicaux sont principalement orientés metal, mais tu as les oreilles bien ouvertes, qu’est-ce qui te plaît en dehors de ce genre ? J’aime les artistes qui font partager le bonheur qu’ils ont d’être sur scène. J’adore arriver dans une soirée, ne pas connaître l’artiste et rester scotchée par le show et sa présence ! Ilenes Barnes m’a fait cet effet il y a peu, je suis restée sous le charme de cette chanteuse hors du commun. Nosfell, Bibi Tanga, Femi Kuti..., il y en a beaucoup en fait, dès qu’il se passe un truc fort sur scène j’adhère.
Anne, quel a été le premier contact avec le Noumatrouff en tant que spectatrice puis bénévole active ? : J ’étais présente lors du 1er concert du Noumatrouff, il y a fort longtemps, c’était l’inauguration avec des groupes locaux tels que Mercyless. Je me souviendrai toujours de la chaleur incroyable, il faut dire qu’il n’y avait pas de système d’aération à cette époque ! Et un soir il y a 5 ans, alors que ma vie venait de prendre un nouveau tournant, je suis retombée sur de vieux amis tels que Pascal (le régisseur) et on a discuté du rôle des bénévoles dans l’association. J’ai eu envie d’essayer et Nadia m’a prise sous son aile au bar.
Pourquoi s’impliquer dans une structure culturelle ? Au Noumatrouff en particulier ? Je suis l’évolution du Noumatrouff depuis sa création et il me semblait important d’ajouter ma pierre à l’édifice. Le Noumatrouff sans bénévole ne serait pas ce qu’il est, sans ces petites mains qui amènent du temps, de l’investissement, et du plaisir d’être présent. Il serait difficile de faire autant de concerts toute l’année sans épuiser les salariés... Le bénévolat donne une âme au lieu !
Quelles sont tes fonctions au sein de l’association ? Je suis la personne qui ramène toujours de la bonne humeur ! (rires) En fait j’aide régulièrement Nadia au bar, Pascal pour faire du 38