LE FLOP LE TOP Une pétition contre l'insécurité "Je m'appelle Assani Saïd El-Mirgani, lycéen Mahorais âgé de 17 ans. Certes, je parais jeune mais aussi mature pour pouvoir dénoncer les choses. Aujourd'hui, je lance cette pétition afin d'alerter sur la prise en otage du 101e Département de France depuis maintenant deux ans par plusieurs individus qui mènent des actes de violence absurde" : une pétition contre l'insécurité ? Une initiative à souligner (et à signer*). Le jeune homme, las comme beaucoup des affrontements qui ponctuent régulièrement la vie du territoire a en effet décidé de se mobiliser. À l'heure à nous bouclions ces lignes, près de 3900 personnes avaient déjà signés. À terme, elle sera envoyé à Emmanuel Maccron, Édouard Philippe, Jean-Luc Mélenchon et Marine Le Pen. *Sur change.org : L'île de Mayotte brûle pendant que nos responsables politiques sont en campagne
Fermeture provisoire de deux stations à la suite de dégradations
Total a informé mercredi 4 que les stations-services de Chirongui et Dzoumogné resteraient fermées "jusqu’à nouvel ordre". La décision de la direction intervient à la suite "de détériorations externes et récurrentes", dont des tentatives de cambriolage. Un choix qui a profondément "choqué par le contenu du communiqué de presse de la direction de Total" le conseiller départemental, Daniel Zaïdani. "Si à titre personnel, je peux comprendre le ras-le-bol de ce contexte délétère que nous vivons tous depuis plusieurs mois, je ne peux accepter que Total puisse abuser de manière aussi éhontée de sa situation de monopole sur la distribution de carburant."
ILS FONT L'ACTU
Mohamed Ali Hamid et Nadine Hafidou
Alors que les grèves et les violences perturbent l’activité des entreprises, Mohamed Ali Hamid et Nadine Hafidou, respectivement président et secrétaire du bureau de la Chambre de commerce et d’industrie (CCI) alertent sur la fragilité économique d'un territoire qui ne demande pourtant qu’à se développer. Ainsi, "Ce qu’il faut retenir c’est que cet environnement n’est propice ni au développement économique ni aux investissements des chefs d’entreprise. Un chef d’entreprise a besoin de sérénité, de stabilité, s’il veut pouvoir investir et donc se projeter dans l’avenir. Quand il est soumis à cette pression, cette insécurité quotidienne, il a tendance à tomber dans le découragement. Il n’y a pas un seul jour sans qu’il n’y ait de problèmes sur ce territoire !", déplore le président à nos collègues et confrères de Flash Infos.
PROVERBE Landra arongoa ubishi kavu wa dziyeni. Le hérisson a dit pas de plaisanterie sur le derrière.
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