Mayotte Hebdo n°871

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Lutte contre la vue chère !

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C'était dans Mayotte Hebdo…

Il y a 10 ans

Il y a 5 ans Circulation : l'enfer des routes Reportage : ma vie sans eau ni électricité

Une des éternelles problématiques de l'île aux parfums, ses conditions de circulation, à la Une de Mayotte Hebdo. "En moyenne, une route en bicouche est censée tenir trois ans, mais à Mayotte il faut pour certaines une nouvelle couche de roulement chaque année. "L'ennemi de la route, c'est l'eau", explique Fred Licoine, adjoint au chef du service infrastructures, qui précise que "si les caniveaux étaient mieux entretenus, les routes seraient moins accidentées." Les agressions climatiques se rajoutent à celles des véhicules, et surtout des poids lourds qui sont 10.000 fois plus agressifs qu'une voiture normale, d'où l'usure très rapide des axes les plus fréquentés", explique-t-on alors.

"À l’heure où Mayotte fait son entrée au sein de l’Union européenne, il existe encore des familles qui subsistent sans eau potable. Entre les bornes fontaine, la rivière et l’eau de pluie, ils survivent dans des conditions déplorables", détaille Mayotte Hebdo. C'est notamment le cas à Bouyouni, dans le quartier Madinati Soifa, où nous nous sommes rendus en reportage. Parmi les témoignages recueillis : "Nous faisons partie de la génération sacrifiée par nos parents qui n’ont pas voulu que nous allions à l’école" ou encore "Nous nous arrangeons avec des Mahorais. Nous prenons l’eau chez eux. Et payons une fois que les factures arrivent." Mayotte Hebdo n°644, vendredi 31 janvier 2014.

Mayotte Hebdo n°413, vendredi 30 janvier 2009.

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Rognons, cœurs, foies

www.mayottehebdo.com • 01/02/2019 • Mayotte Hebdo N° 871 • 3


les tchak de la semaine Vu sur internet

De vieilles cartes de Mayotte et de la région De vieilles cartes de Mayotte et de sa région en accès libre ? C'est – entre 67 000 autres cartes du monde entier, ce que propose le site internet du David Rumsey Center, organisme qui dépend de l'université de Standford. La carte de Madagascar et du canal du Mozambique présentée ci-dessus date de 1690. On y voit Mayotte, dont la forme est vraisemblablement encore très mal déterminée.

ge sonda

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Le tweet de la semaine


TO L E R IE - PR E PA R AT IO N - PE IN T UR E

SANS Z RENDE S U VO

Le proverbe mahorais

Hairi ya kw eli endza nyongo raha na trambo endza ladha .

1 rue sppm vers Batimax, Kaweni contact@carosserie-austral.com 0639 69 19 76 / 0269 61 90 14

MAYOTTE

PARE-BRISE

[Mieux vaut une vérité am ère qu'un menso nge agréable .]

DZOU oudzou MAMéO97U60 0 mam 10 rue mamaw 7 3 0269 6 0 00 I KAWÉNKa wéni Route nationale, 16 4 1 0269 61 specialiste@mayotte-parebrise.com

GRAND CHOIX DE LEURRES

chive r a ' d o t o ph GRAND CHOIX DE LEURRES

COUTEAUX HERBERTZ

Majicavo s'agrandit Juin 2012 : les travaux d'agrandissement du centre pénitentiaire de Majicavo sont en cours. Objectif : le doter de 160 places supplémentaires, portant à 265 sa capacité d'accueil. Un chantier très complexe pour deux raisons : le délai qui est court et un enchainement des phases qui est très précis, car "tout doit être vraiment bien calculé au départ", détaille le chef d'agence de l'entreprise en charge de la construction. www.mayottehebdo.com • 01/02/2019 • Mayotte Hebdo N° 871 • 5


paroles /

d'anciens de jeunes Par H.M & I.M

Hanati, 67 ans La "Mcharussi" est l’expression qu’on emploie pour définir une mariée ayant préservé sa virginité avant son union. Autrefois essentiel auprès des familles mahoraise, cette preuve honorable est de moins en moins signifiante pour la nouvelle génération, au regret des anciens telle que Hanati. Il fut un temps, après la nuit de noces s’en suivait la vérification de la virginité de la femme. Cela devait prouver aux villageois que l’épouse s’était préservée, avait honoré ses parents en se mariant "jeune fille". Le drap tâché de sang pouvait faire le tour du quartier, car c’était une grande fierté pour la famille de la mariée, en particulier pour la mère. Lorsque c’était le cas, lorsque la mariée s’était mariée vierge, suite à son union elle bénéficiait d’une vie de princesse pendant un bon mois. C’était quoi cette vie de princesse ? (Rire) Hé bien la jeune mariée restait assise sur son lit : bien maquillée, bien coiffée, parée de ses plus beaux bijoux... Ses copines venaient lui rendre visite à tour de rôle. Chaque jour, la mariée invitait des proches à venir manger et c’est la famille qui s’occupait de tout : elle ne devait toucher à rien, elle n’avait pas à lever le petit doigt. C’est ce qui fait la magie du "haroussi" comme on dit : du mariage. Aujourd’hui, tout ça se perd. Après le manzara, les mariés s’enferment chez eux et on a plus de nouvelles. On ne sait même plus si la fille était vierge ou pas… On dit aujourd’hui que ce sont de vieilles coutumes et on se passe de ce passage du mariage. Certaines familles essaient de préserver cette coutume, y arrivent et sont fiers de pouvoir dire, à cette époque où tout évolue, que leur fille a respecté la tradition et l’islam. D’autres ne parviennent pas à obtenir de leur fille cette preuve, pour x raisons. C’est comme ça.

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Arrivée de Madagascar il y a deux ans, Trizia est scolarisée au collège de Chiconi. Très affectée par l'ambiance qui y règne, elle déplore un racisme constant envers les étrangers, notamment les Malgaches qui se font constamment insulter. "Il y a beaucoup de racisme à l'école. Les camarades nous insultent beaucoup. Ils insultent nos mères et nos pères. Nous, les étrangers on se fait tout le temps insulter. Je me suis déjà fait insulter plusieurs fois. Ils me disent "pwegné ndzini" en shimaoré et "la chatte de ta mère" en français. Je leur réponds la même chose ! Je suis triste quand je me fais insulter. J'en ai parlé à personne, même pas aux professeurs, surtout que je venais juste d'arriver à l'école. J'étais nouvelle. Maintenant, ça va un peu mieux mais bon... Mes amis à l'école sont des Malgaches comme moi. Elles ont sûrement déjà été insultées. Je ne sais pas quoi faire pour que ça change".

Trizia, 12 ans


évènement Institutions

Mayotte, future région ?

C'est un pas en avant dans le projet d'évolution institutionnelle souhaité par le Conseil départemental. Le sénateur Thani Mohamed Soihili a déposé un projet de loi destiné à transformer l'actuel département en départementrégion. Objectif : parachever la départementalisation de Mayotte, et doter le territoire de moyens supplémentaires pour assurer ses missions.

"Un département + une région = une collectivité unique qui s'engage à vos côtés". Une volonté souhaitée par le sénateur Thani Mohamed Soilihi et sa proposition de loi ordinaire relative au département-région de Mayotte déposée le 21 janvier dernier au Sénat. "Notre collectivité a besoin d'une évolution institutionnelle et il me semble que cela doit passer par la transformation de Mayotte en département-région", a-t-il expliqué, mardi 29, lors d'une conférence de presse menée avec le président du Conseil départemental, Soibahadine Ibrahim Ramadani. Une loi qui, selon eux, pourrait aider les collectivités à relever les difficultés que rencontre le département grâce notamment à des dotations bien plus élevées qu'actuellement. "Pour le moment, Mayotte montre ses limites. (…) Si nous passons en département-région, il sera possible pour le territoire de se développer de manière conséquente", a ainsi souligné le président du Département. Pour le sénateur, il s'agit d'ériger Mayotte en département-région afin de répondre à la "situation paradoxale" pointée du doigt par les acteurs locaux. En effet, Mayotte est une collectivité unique exerçant des compétences à la fois départementales et régionales. Or, le territoire ne reçoit pas toutes les dotations qu'il devrait en tant que région. "Clarifier la situation de chaque institution est primordial", a affirmé le président du Département.

Une "assemblée de Mayotte" Un changement de statut du territoire qui pourrait également se concrétiser par le changement du mode de scrutin. Mayotte se rapprocherait alors de la situation institutionnelle de la Guyane et de la Martinique, mais aussi de celle de la Corse. En effet, cette évolution induirait la fin du mode de scrutin caractéristique des départements – le scrutin binominal paritaire à deux tours dans 13 cantons – et instaurerait un scrutin de liste à deux tours, avec une représentation

proportionnelle, et une prime pour la liste arrivée en tête dans une circonscription unique divisée en 13 sections. Le département-région s'administrerait par un conseil élu de 51 membres, soit quatre élus par canton*, réunis en "assemblée de Mayotte" afin d'élire l'exécutif de la collectivité. L'assemblée serait assistée d'un "conseil économique, social, environnemental de la culture et de l'éducation". "Pour tenir compte des spécificités de Mayotte, la collectivité serait dotée d'autres organes", a annoncé Thani Mohamed Soilihi dans l'exposé des motifs de sa proposition de loi. Parmi eux, la constitution d'un "Haut conseil cadial" qui aurait une mission générale de médiation dans les affaires sociales de la vie mahoraise. La mise en place d'un grand port maritime, établissement public de l'État est également envisagée dans le texte de loi, tout comme celle d'un établissement public d'organisation et de gestion des transports des personnes et marchandises entre Grande-Terre et Petite-Terre. Quant aux finances, leur régime serait aussi largement calqué sur celui des collectivités comparables, avec toutefois une demande de rattrapage se chiffrant à plusieurs dizaines de millions d'euros par an. En 2017, le département avait reçu 800 000 euros de dotation. "C'était un début, mais l'État doit prendre conscience que nous devons évoluer", a soutenu le sénateur de Mayotte. Les constructions des routes, collèges et lycées demeureraient toutefois la compétence de l'État dans un premier temps, jusqu'à ce que la nouvelle institution soit en mesure de les assumer. L'analyse de cette loi par le parlement pourrait se faire en cours d'année, pour une entrée en vigueur, si elle est adoptée, prévue à compter de la première réunion de l'assemblée de Mayotte suivant sa première élection en mars 2021.n *Sauf Pamandzi qui n'aurait que trois élus. Une différence qui devrait toutefois être rectifiée par la suite

[[Hugo Coëff

Une évolution mal comprise

Doit-on voir dans cette évolution institutionnelle une remise en cause du statut de Mayotte au sein de la France ? "Non" répondent en chœur le président du Conseil départemental, Soibahadine Ibrahim Ramadani, et le sénateur Thani Mohamed Soilihi. Il faut dire que la réforme fait parler, certains y voyant une avancée vers plus d'autonomie et, à terme, une volonté de rapprocher Mayotte de l'Union des Comores. Le président du Département pointe du doigt ces accusations : "Nous avons beaucoup d'intellectuels qui voient les choses 1 000 ans avant qu'elles ne se produisent", a-t-il ironiquement déclaré en poursuivant : "Ils ont besoin d'exister et c'est une manière de le faire." Tout en reconnaissant une communication défaillante sur le sujet, Soibahadine Ibrahim Ramadani souligne les amalgames nombreux qui peuvent être fait lors d'une crise comme celle que Mayotte a connu en début d'année dernière : "Nous aurions pu mieux expliquer la démarche, c'est vrai, mais aurions-nous de toute façon été plus audibles dans ce contexte?", a-t-il justifié en substance. Dans tous les cas, cette évolution ne change en rien l'ancrage de Mayotte dans la République, le territoire demeurant régi par l'article 73 de la constitution, relatif aux départements et régions d'outre-mer, et non par l'article 74, concernant les autres formes de collectivités ultramarines.

Le chiffre

La phrase

l'action

- 8,8

" Le document-cadre n'est pas prêt à être signé. Les élus de Mayotte sont consultés à chaque étape d'élaboration de ce projet (…) et le seront pour sa mise en oeuvre lorsqu'il sera finalisé."

Le dispositif Défi jeunes est lancé

Lors de son point presse du 24 janvier, le porte-parole du ministère des Affaires étrangères répond à la question d'un journaliste sur la venue à Paris du président Azali, et sur la signature d'un document-cadre franco-comorien. "[Il] est en déplacement privé [et] n'a demandé aucun rendez-vous avec des membres du gouvernement", a-t-il précisé rappelant au passage que "Le visa pour se rendre à Mayotte, outil essentiel de maîtrise de l'immigration, est et demeure obligatoire"

Lundi 28 janvier, le CCAS de Mamoudzou et l'association Messo ont lancé le dispositif Défi jeunes, une formation de quatre mois destinée à accompagner 15 jeunes de 16 à 25 ans qui sont en marge du système éducatif, du marché du travail et de la vie sociale. Il s'agit de "rendre ces jeunes employables et leur redonner confiance", a résumé le deuxième adjoint au maire, Mohamed Moindjie. Des places sont encore disponibles. Renseignements auprès du CCAS (02 69 63 91 00) ou de l'association Messo (02 69 62 18 23).

C'est, en pourcentage, la baisse globale des faits délictueux recensés sur le territoire en 2018, soit 8 989 faits constatés. Une diminution pour la deuxième année consécutive. L'insécurité sur le territoire demeure toutefois élevée : "Il y a toujours trop de délinquance (…) mais nous ne sommes plus dans l'augmentation exponentielle de la violence que nous avons connue jusqu'en 2016", a ainsi commenté le préfet Dominique Sorain. Parmi les délits en baisse, le nombre de cambriolages a diminué de 31,80 %, les violences intrafamiliales de 14,37 % et les agressions de 7,5 %. En revanche, les violences sexuelles augmentent de 13 %.

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l’actu en brousse Petites infos des quatre coins de l’île

Dzaoudzi-Labattoir Un nouveau bâtiment pour le Cirfa

Chiconi Gare à vos déchets !

Le centre d'information et de recrutement des Forces armées (Cirfa) de Mayotte pourra sous peu être pleinement opérationnel. Jeudi 31 janvier dernier a en effet eu lieu la pose de la première pierre de son futur local dédié, situé derrière le musée de Mayotte, pour une ouverture prévue en juillet-août. Déjà actif sur le département, le Cirfa recrute jusqu'à présent en recevant les candidats dans un système de permanence.

"Il est désormais interdit de déposer les déchets encombrants sur le front de mer", informe la municipalité, après avoir enlevé ceux qui le jonchaient et rappelle qu'il existe un service de ramassage de ce type de déchets dont les jours de collecte sont mentionnés sur un calendrier.

Fermeture de la rocade Bamana Durant trois semaines, des travaux d'assainissement et d'évacuation des eaux usées ont lieu sur le lotissement du front de mer ainsi que sur la RHI Ambani. De fait, la rocade Bamana sera fermée à la circulation durant la journée. Les automobilistes et riverains sont donc invités à ne pas y stationner leur véhicule. Une déviation passant la rue de l'Ancienne mairie et la rue Sicotram est mise en place.

Sada Bientôt une piscine La commune sera bientôt équipée d'une piscine municipale, la première de Mayotte. La municipalité a en effet lancé une procédure de marché public en ce sens. L'annonce, publiée sur le site du Bulletin officiel des marchés publics, indique que la date limite pour la réception des offres est fixée au 6 février 2019. L'objet du marché, les "études de programmation et d'assistance au maître de l'ouvrage" se déroulera en trois phases, d'abord la réalisation d'un "préprogramme" consistant en une analyse complète (du site et de son environnement, des besoins, des exigences environnementales, de la faisabilité, etc.), puis la réalisation du programme détaillé et l'élaboration d'un dossier de consultation des concepteurs et, enfin, par l'assistance au maître d'ouvrage durant ladite phase de consultation.

À travers les municipalités Plus de 9 000 électeurs radiés Ils sont 9 078 électeurs du département à avoir été supprimés du répertoire électoral unique, qui "réforme totalement les modalités de gestion des listes électorales, dans le but de simplifier les démarches des citoyens pour s’inscrire sur les listes électorales, d’alléger la charge de travail dévolue aux communes et de fiabiliser les listes électorales." À Mayotte, compte tenu du caractère récent de l'état civil, "un travail conséquent a été réalisé à la demande des services de l’État par les maires et les services municipaux pour fiabiliser les listes et initialiser ce répertoire." Toutefois, "la réalisation de ces opérations de fiabilisation a conduit pour Mayotte à la suppression de 9 078 électeurs sur le département aux motifs que leur identité et/ou situation n’ont pu être certifiées dans les délais." La liste des personnes radiées sera communiquée prochainement sur le territoire de chaque commune par voie d'affichage et/ ou publication. Les administrés concernés doivent se rapprocher de leur mairie pour procéder à leur réinscription.

Et pendant ce temps-là, sur le littoral… À la découverte des zones humides Vous séchez sur les zones humides ? Alors le moment de partir à leur découverte et de connaître toute l'importance qu'elles ont dans notre quotidien est arrivé. À l'occasion de la journée des zones humides, le 2 février, plusieurs sorties et activités sont organisées à travers l'île jusqu'au jeudi 28 février. Entre conférences, randonnées pédagogiques, sensibilisation, etc., les activités sont nombreuses. Programme détaillé à retrouver sur le site internet de l'association Mayotte nature environnement : mayottenatureenvironnement.com.

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Imprimah

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à l'af fiche à l'affiche H.M

Festival de la mer et de l'image sous-marine de Mayotte 2019 Inscriptions ouvertes

La 25ème édition du Festival de la mer et de l'image sous-marine de Mayotte (FISM) 2019 se déroulera à Mamoudzou du 20 au 26 mai. Les inscriptions sont d'ores et déjà ouvertes. Vous avez jusqu'au 4 avril pour déposer votre candidature pour les concours de photo et film et jusqu'au 11 mai pour les concours d'affiche et de musique. À vos appareils. Le Festival de la mer et de l'image sous-marine de Mayotte (FISM) 2019 est devenu une tradition bien ancrée dans le paysage mahorais, cette 25ème édition en est la preuve. Ainsi, du 20 au 26 mai, sous le thème de "La rencontre", le FISM se déroulera à Mamoudzou. Deux séances préalables et gratuites se tiendront également les vendredi 17 et samedi 18 mai, "une au nord et l'autre au sud", a été indiqué par voie de communiqué. Quatre concours sont proposés : le traditionnel concours d'affiche réservé aux jeunes avec deux catégories (moins de 12 ans et de 12 à 19 ans); un concours de photo au sein des catégories "amateur" et "expert", un concours de film (grand format 52 minutes, petit format 26 minutes, clip ou GoPro moins de 3 minutes) et un concours de musique sur le thème de la mer. Les dates limites pour les concours de photo et film sont le 4 avril et le 11 mai pour les concours d'affiche et de musique. Les inscriptions aux différents concours sont toutes gratuites. Les règlements et fiches d'inscription obligatoires sont à retirer auprès de la Maison des livres, du Comité départemental du tourisme de Mayotte et l'agence Angalia. Sur internet, ça

sera sur la page Facebook, Festival de l'image sous-marine de Mayotte et le site www.mayotte-tourisme.com à partir du 1er février. Un stage photo et vidéo sous-marine sera mis en place les week-ends du 20-21 avril et 27-28 avril sur le site du club de plongée de Sakouli, Joly Roger. Renseignements et inscriptions au 06 39 01 20 91. Des personnalités attendues Comme à l'accoutumée le musicien Bernard Abeille, réputé pour son spectacle de "baleine et contrebasse" sera de la partie cette année. Une autre surprise s'ajoute, celle de la venue du réalisateur René Heuzey, qui était déjà présent il y a une douzaine d'années. Auteur du film Mayotte l'île de la lune, il marquera son retour à l'occasion de cette 25ème édition. Nous n'en saurons pas plus, Jack Passe, l'instigateur de l'évènement nous réserve la surprise. n

Ils font l'actu Moussa Mohamadi

À l'occasion de ses vœux,le président du Syndicat intercommunal d'eau et d'assainissement de Mayotte, annonce divers projets, pour un montant de 141 millions d'euros répartis à hauteur de 73,5 millions pour l'assainissement et de 67,5 millions pour l'eau potable. Pour les financer : 35 millions d'euros provenant du Sieam,le reste entrant dans le cadre du contrat de progrès signés en juillet dernier. Nouveaux forages, protection des points de captages, mise en service complète de l'usine de dessalement de Petite-Terre,optimisation des moyens techniques ou encore amélioration du rendement des réseaux font partie des investissements du volet eau potable. La réalisation de nouveaux ouvrages d'assainissement à Mamoudzou Sud,Koungou,Petite-Terre,Tsingoni ou Bouéni,sera,elle, confiée à une délégation de service public.Une externalisation de la gestion des eaux usées qui "devra permettre d'atteindre un meilleur rendement avec des coûts maîtrisés."

Jean-Marc Escalettes

L'opérateur numérique Orange Réunion-Mayotte a un nouveau directeur en la personne de JeanMarc Escalettes. En fonction depuis le 1er février, il succède à Mirelle Helou. Âgé de 59 ans, travaillant au sein du groupe depuis 1997 où il a occupé plusieurs fonctions dont la dernière, avant sa nomination dans l'océan Indien – en tant que directeur clients Pro-PME, le nouveau responsable déclare, dans un communiqué : "nous participerons de manière active à l’aménagement de ces territoires (La Réunion et Mayotte, NDLR) en y proposant les dernières technologies."

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Mansour Kamardine

Lors d'une motion de renvoi en commission, et à l'occasion du rappel du choix des Mahorais en faveur de la France par Jean-Luc Mélenchon, le député de la seconde circonscription propose aux députés de l'hémicycle de cosigner une proposition de loi de programmation pour Mayotte. Objectif : parvenir à un "plan de développement durable et de rattrapage pour Mayotte." Agenda vers l'égalité sociale, programmation des investissements, notamment en ce qui concerne l'université, le port, et l'aéroport, mais aussi rattrapage des dotations aux collectivités de l'île, en feraient partie.


édu ca tion éducation

Progresser avec le soutien scolaire Des difficultés ou des lacunes dans certaines matières ? Pas de panique, le soutien scolaire s'engage à faire progresser les élèves. C'est le cas du dispositif "Côté cours" aux établissements scolaires des Flamboyants, aux Hauts Vallons, où un groupe de professeurs proposent des cours particuliers aux élèves du CE1 à la seconde. Présentation.

HM

"Accompagner, approfondir, soutenir", pouvons-nous lire sur l'interface du site www.cotecoursmayotte.fr. Un groupe de professeurs du collège des Flamboyants et d'instituteurs proposant des cours de soutien aux élèves des classes de CE1 à la seconde est effectif depuis la rentrée de septembre 2018. Cours hebdomadaires en mathématiques, anglais, français , aide aux devoirs accompagnée de méthodologie et stages vacances sont dispensés au sein du collège des Flamboyants. Dans ce nouveau local sis aux 3 vallées, une salle spécifique est dédiée à la progression des élèves présentant des lacunes. Aux Hauts Vallons, les écoles privées des Flamboyants, comptent aujourd'hui quatorze classes (école maternelle et école élémentaire) et deux nouvelles classes de 6ème et 5ème au collège. Pour l'heure, les élèves du collège ne suivent pas de cours de soutien, leur emploi du temps étant déjà très chargé. "Les aides aux devoirs sont proposées plusieurs fois par semaine", indique le directeur des Flamboyants Bernard Baille. Les matières générales sont dispensées à travers des cours hebdomadaires à raison de séances deux heures dans l'après-midi ou en début de soirée. Pendant les vacances scolaires, des "stages vacances"

de trois heures pendant cinq jours sont également au programme. "Il peut s'agir de stage de mathématiques, mathématiques-français, mathématiques-anglais-français, c'est vraiment au choix de l'élève", ajoute le directeur. Les inscriptions s'effectuent uniquement par email (contact@cotecoursmayotte.fr), sur la page Facebook Côté cours Mayotte et sur le site internet www.cotecoursmayotte.fr . En termes de tarifs, pour les aides aux devoirs comptez 10€ de l'heure, pour les cours hebdomadaires 15€ de l'heure. Gagner en confiance et réussir "Le cours de soutien, viennent tout juste de démarrer, il n'y a pas énormément d'élèves, mais oui bien sûr, il y a des progressions", dixit Bernard Baille qui ajoute : "Travailler avec un petit groupe d'élèves au lieu d'une classe de 24 élèves, ce n'est pas énorme, mais ça change la donne. En fonction de l'élève en particulier, ça change énormément pour eux". Outre l'appui scolaire sur les points non assimilés, "le contact" et "l'intérêt particulier" s'avèrent être une aide psychologique pour les élèves a indiqué le directeur. D'où l'intérêt des cours de méthodologie qui permettent notamment à l'élève de "mieux s'organiser, et d'apprendre à apprendre". n

www.mayottehebdo.com • 01/02/2019 • Mayotte Hebdo N° 871 • 11


may otte et moi

mayotte et moi Houdah Madjid

Chamssidine Houlam

Pour un meilleur environnement L'homme aux multiples casquettes, Chamssidine Houlam est au service de la nature, mais pas seulement. À la tête de l'association Mayotte Nature Environnement (MNE) et président du Conseil scientifique et du patrimoine de Mayotte (CSPM), cet ingénieur agronome rêve de voir l'île se développer en tenant compte des normes environnementales et en préservant la nature. "J'ai eu la chance d'habiter Cavani quand il n'y avait que six maisons", se rappelle Chamssidine Houlam. C'était en 1985. "Le soir, quand tout le monde allait dormir, on montait dans les hauteurs, on redescendait par le Crédit Agricole et on allait rejoindre nos parents". Mayotte était différente avec une végétation luxuriante aussi qui côtoyait les habitations de l'île. Un souvenir qui reste ancré et qui a sûrement motivé ses choix futurs. Originaire du chef-lieu, l'ingénieur agronome formé à Montpellier a plusieurs casquettes et les porte toutes fièrement. Tantôt président de l'association Mayotte Nature Environnement (MNE), tantôt à la tête du Conseil scientifique du patrimoine naturel (CSPN) de Mayotte, Chamssidine Houlam s'est également essayé à l'écriture il y a peu. C'est en 1996 qu'il revient à Mayotte. Au service de 12 Mayotte Hebdo N° 871 • 01/02/2019 • www.mayottehebdo.com

l'environnement, il travaille d'abord à la Direction de l'alimentation, de l'agriculture et de la forêt (DAAF) en tant que responsable de zones sur les communes de Mamoudzou, Petite-Terre et Tsingoni. Il procédait à une sorte de" vulgarisation agricole", raconte ce dernier. "On conseillait les agriculteurs sur les pratiques. On montait les projets d'installation et de modernisation avec eux". Cultures maraîchères, vivrières et bien d'autres étaient à l'ordre du jour. En 2002, alors en pleine décentralisation du territoire, Chamssidine Houlam fait le choix de rester travailler au sein de la collectivité. "Je venais déjà de passer plus de 10 ans à l'extérieur de Mayotte. J'étais persuadé que j'avais une contribution à apporter dans le développement de l'île", explique-t-il. Ce dernier chargé de l'eau et des eaux de pluie – la SMAE n'existait pas encore – rejoint le Conseil départemental. Entre-temps, il a bifurqué vers d'autres services, mais consacre une grande partie de son temps à son premier amour : la nature. Non-évolution des comportements face à l'environnement Depuis ses débuts dans le monde écologique mahorais Chamssidine Houlam ne cache pas sa déception quant aux comportements qui restent inchangés face à


Mon endroit favori "J'en ai plein et j'aurais du mal à en choisir un. En tant que grand marcheur je choisis le mont Choungui. J'ai comme l'impression que dans les villes du monde, il y a un monument ou autre qui domine. Je compare le mont Choungui à la tour Eiffel ou à la tour Agbar à Barcelone. C'est une vraie richesse qui laisse libre courts aux imaginations".

mon meilleur souvenir à Mayotte

"Je fais partie de cette génération qui a traversé de grands bouleversements. On a eu beaucoup de chance : on a démarré avec le prélèvement de l'eau au puits, maintenant on en a dans les robinets. On allait cultiver du riz aux champs, maintenant on en a dans des sacs".

ma photo marquante "Cette photo date de 1982. Mon premier banga c'est mon frère qui me l'a construit. Mon deuxième, c'est moi-même à Mamoudzou. Mon banga m'a construit. Le jour où j'ai acheté mon premier cadenas pour fermer la porte était une de mes plus grandes fiertés. Je l'avais acheté avec l'argent que j'avais gagné en récoltant des fleurs d'ylang."

l'environnement. Une des raisons de cette stagnation demeure dans la mouvance continuelle de la population mahoraise souligne ce dernier. "Il nous arrive trop souvent de sensibiliser des personnes qui quittent ensuite le territoire. D'autres viennent. Il faut à nouveau les sensibiliser et ainsi de suite". En revanche dans les écoles les attitudes sont différentes. En effet, les élèves étant plus avertis sont souvent amenés à participer aux différentes opérations de nettoyage. "C'est le cas au collège de Majicavo par exemple où des opérations de nettoyage sont régulièrement effectuées", indique Chamssidine Houlam. À la tête de Mayotte Nature Environnement depuis 2011, le président met trois axes en exergue, "un vrai plaidoyer" pour sensibiliser à la préservation de la nature : valorisation des connaissances en partant de toutes les données relatives à l'environnement à Mayotte pour procéder ensuite à un travail de réparation. Le troisième volet concerne quant à lui la sensibilisation et l'éducation de la population à l'environnement. "Un projet en boucle" qui permet d'avoir des outils pédagogiques afin d'essayer de changer les comportements. Chamssidine Houlam exhorte notamment les pouvoirs publics à favoriser davantage la sensibilisation à l'environnement et à ne pas "financer que des MJC" n

ma bonne idée pour Mayotte

"Les valeurs mahoraises disparaissent avec le temps : paix, partage et solidarité. C'est ce qui faisait l'unité des Mahorais. Cette solidarité disparaît. Ce qui nous unis aujourd'hui, ce sont les mariages et les décès. Notre unité est menacée, car nous sommes rentrés dans la société de consommation où l'égocentrisme prend le dessus. La "mahorité", ce n'est pas ça. C'est une société de générosité que nous devons retrouver avec le vivre-ensemble et en aidant la jeunesse à s'émanciper".

Le bus de l'environnement sillonne toujours l'île Le bus de l'environnement de l'association MNE a vu le jour en 2017. Il a pour mission principale d'aller à la rencontre de la population et de la sensibiliser massivement. "L'idée de départ était de toucher 250 établissements scolaires", explique Chamssidine Houlam. "On a vu large, mais on répond aussi à des demandes des institutionnels, comme la Direction de l'environnement, de l'aménagement et du logement". Une mobilisation forte durant laquelle, mallette pédagogique, films et bien d'autres sont déployés. Les thèmes des déchets, de l'eau et bien d'autres sont évoqués par l'animateur nature. www.mayottehebdo.com • 01/02/2019 • Mayotte Hebdo N° 871 • 13


dos sier dossier Geoffroy Vauthier

Rapport de la commission des Lois de l'Assemblée nationale

"Mayotte : un condensé d'espoirs et de fragilités" Économie, immigration, éducation, port et aéroport, etc. : dans un rapport publié cette semaine, la commission des Lois des l'Assemblée nationale dresse un état des lieux de Mayotte sans fard. C'est un peu comme si l'État découvrait depuis quelques mois les très nombreuses contraintes rencontrées par Mayotte. Après la visite d'une délégation de la commission des Affaires étrangères de l'Assemblée nationale en octobre dernier en Union des Comores* pour mieux comprendre la problématique migratoire dans laquelle se trouve Mayotte, c'est cette fois au tour de la commission des Lois de rédiger un rapport** sur les difficultés rencontrées par le 101ème département. Paru cette semaine, il fait suite à une mission des membres de ladite commission du 24 au 28 septembre dernier : Yaël BraunPivet, Stéphane Mazars et Philippe Gosselin, respectivement députés des Yvelines, de l'Aveyron et de la Manche. Ce dernier dira d'ailleurs, lors du compte rendu du rapport et puisqu'il s'était déjà rendu en visite à Mayotte pour la mise en place de la départementalisation : "Si je regarde dans le rétroviseur, le regret que je peux avoir c’est que, quels qu’aient été les gouvernements successifs, la République ne se soit pas suffisamment préoccupée de Mayotte." Une prise de conscience généralisée ? En tout cas, la conclusion du rapport le laisse penser : "Il reste beaucoup à faire pour rendre Mayotte attractive : en sus des grands équipements, nécessaires au développement économique de l’île, des routes, des écoles, de l’habitat, de l’assainissement, etc. Mais la France a une responsabilité particulière. À l’évidence Paris s’est trop souvent contenté d’administrer Mayotte, sans vision d’ensemble, ne changeant rien, n’apportant rien. Mayotte, département le plus jeune et le plus pauvre de France, est sans doute le territoire d’outre-mer qui a été le plus oublié par la République, il faut beaucoup d’imagination pour concevoir que l’île est française depuis 150 ans. Les choses sont en train de changer. Il était temps." Si le discours est agréable à entendre, reste à savoir si des changements à court terme auront lieu. En attendant, voici les principaux extraits du rapport. *lire Mayotte Hebdo n°868. ** à lire sur www.assemblee-nationale.fr/15/pdf/rap-info/i1592.pdf.

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Environnement "Un patrimoine naturel d'une

richesse

exceptionnelle"

[La démographie de Mayotte] est une force, ce sont des naissances, des enfants qui frappent aux portes des écoles, c’est l’avenir qui cherche son chemin. C’est une population qui apporte à la France des atouts dont elle n’a pas suffisamment conscience : la jeunesse – plus de la moitié de la population a moins de 17 ans –, une incontestable vitalité, un Islam tolérant dans un territoire où la pratique de la religion musulmane occupe une place majeure. (…) Mais ces atouts sont autant facteurs de doutes et d’interrogations, pour ne pas dire plus. Car la démographie mahoraise, liée pour partie à l’immigration clandestine, complexifie, en tout état de cause, la mise en oeuvre de l’ensemble des politiques publiques. La densité du département est particulièrement forte (682 habitants / km2). En outre, la population se concentre de façon excessive à Mamoudzou (71 437 habitants, soit 27,8 % de la population totale). L’exode rural a contribué à la progression de l’habitat précaire, sinon insalubre. Arpenter les bangas (ou bidonvilles) du quartier politique de la ville de Doujani, comme l’ont fait les membres de la délégation, est une expérience édifiante, où l’on passe en quelques instants du pire – la misère, accentuée encore par un affaiblissement manifeste des structures familiales et des liens intergénérationnels – au meilleur – "Espoir et réussite* ", quel meilleur nom pour une école ?"

Il est d’usage d’aborder Mayotte sous l’angle de ce qui ne va pas. Mayotte, pourtant, c’est aussi un patrimoine naturel d’une richesse exceptionnelle, un territoire d’origine volcanique découpé et pentu, un lagon, des mangroves, des forêts, des espèces animales emblématiques, qu’elles soient marines ou terrestres. Le lagon, identifié de longue date comme un abri extraordinaire par les marins français, est l’un des plus beaux et des plus vastes du monde, l’un des mieux préservés aussi. La faune marine, qui accueille nombre d’espèces emblématiques, côtoie des coraux magnifiques jusqu’à la double barrière de corail – phénomène rare puisqu’il n’en existe que 10 au monde –, longue de près de 200 kilomètres, interrompue par douze passes réparties autour de l’île. (…) Ce lagon, et les plages qui le bordent, les réserves forestières qui jalonnent le territoire, cette biodiversité, sont des enjeux majeurs pour le développement durable du territoire, et, accessoirement, d’une activité touristique qui reste embryonnaire : Mayotte n’est une destination que pour quelques dizaines de milliers de personnes chaque année (50 700 en 2015), animées le plus souvent par des motifs familiaux. Mais ce joyau, s’il est encore bien préservé, est menacé. La pression démographique, l’urbanisation croissante, le traitement lacunaire des eaux usées et pluviales en raison de l’insuffisance des stations d’épuration, les défaillances du tri des déchets, la déforestation, l’érosion et donc l’envasement du lagon, etc. : l’île et son environnement sont confrontés à de nombreuses menaces, la course est engagée."

"L'avenir qui cherche son

chemin"

*Nom d'une association accompagnant les jeunes du quartier de doujani.

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dossier Sur le plan sanitaire, l’île est confrontée à des problèmes spécifiques et des maladies endémiques font l’objet d’une surveillance permanente. La couverture en matière de vaccination reste au demeurant insuffisante. L’organisation du système de soins est concentrée sur le centre hospitalier de Mayotte (CHM), qui assure aussi bien les soins hospitaliers que l’activité externe : vers l’hôpital converge naturellement la part la plus précaire de la population mahoraise, contrainte d’opter pour le système public faute de pouvoir faire face à une quelconque part complémentaire dans un secteur libéral au demeurant peu développé. Le site principal du CHM, à Mamoudzou, établissement hors normes qui devra certainement faire l’objet d’une restructuration complète dans les années qui viennent pour faire face à l’explosion de son activité, a été longuement visité par la délégation. Il accueille la plus importante maternité d’Europe : le pôle gynécologie-obstétrique y a réalisé, en 2017, 9 760 naissances, en augmentation de plus de 45 % par rapport à 2013, les mères étant en majorité comoriennes. La problématique des évacuations sanitaires – le CHM fournit essentiellement des soins généraux – a été plusieurs fois évoquée au cours de la visite : en augmentation depuis plusieurs années elles se rapprochent du millier chaque année, à 90 % vers les établissements de La Réunion (seuls les cas les plus graves pouvant nécessiter une évacuation vers la métropole), pour un coût moyen unitaire compris entre 3 000 et 10 000 euros et de vraies difficultés logistiques, notamment en ce qui concerne l’accès aux avions."

Éducation "Les besoins sont

considérables"

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Santé Le CHM, "un établissement

hors-norme"

Du fait de la croissance de la population, le développement du système éducatif à Mayotte est extrêmement rapide : 40 % d’élèves en plus entre 2007 et 2017. Depuis 10 ans les effectifs scolarisés augmentent chaque année de 2 000 à 4 000 élèves. En 2017, 96 926 élèves ont effectué leur rentrée scolaire à Mayotte. Les moyens existent – Mayotte dispose de 215 écoles, 21 collèges et 11 lycées, 6 000 enseignants en poste dans le premier et le second degré, 146 encadrants dont 72 chefs d’établissement – et l’État est engagé sur des actions à long terme. Mais les besoins sont considérables. Les écoles sont contraintes de fonctionner "en rotation" selon un système de double vacation (le matin pour les uns, l’après-midi pour les autres) en raison du déficit récurrent en infrastructures scolaires – manque de bâtiments, non-respect des normes de sécurité, absence de réfectoires. En outre, le parcours des élèves se heurte à de vrais obstacles : les familles sont souvent en difficulté pour comprendre et accompagner les enfants. Dans un climat social dégradé, les violences ne sont pas rares aux abords des établissements scolaires. Les insuffisances du système éducatif, notamment à partir du collège, nuisent à l’attractivité de l’île et n’incitent pas les cadres métropolitains à s’y installer avec leur famille."


Économie et emploi Des freins

trop nombreux Port

"Le seul département d'outre-mer à ne pas avoir de port

d'intérêt national"

Mayotte est le seul département d’outre-mer à ne pas avoir de port d’intérêt national. Le port de commerce, objet d’une délégation de service public défaillante pour une infrastructure stratégique – les 200 navires marchands qui y escalent annuellement représentent plus de 99 % en volume des marchandises entrant sur le territoire –, connaît de graves difficultés : grèves à répétition, contentieux divers, dangers pour les personnes qui y travaillent, situations conflictuelles récurrentes."

Le PIB par habitant est quatre fois plus faible à Mayotte qu’en France, hors DOM ; il représente 42 % de celui de La Réunion, 57,9 % de celui de la Guyane. Mayotte est le département le plus pauvre de France. Le commerce et la construction sont les secteurs qui dégagent la plus forte valeur ajoutée. L’agriculture a également un poids économique non négligeable. La pêche, dont la production est évaluée à 2.000 tonnes par an, est essentiellement tournée vers l’autoconsommation. Le tourisme est présenté comme un facteur majeur de développement, mais contribue encore très peu au PIB – moins de 2 %. À l’instar des autres économies insulaires de petite taille Mayotte dépend fortement de l’extérieur d’où elle importe l’essentiel des biens qu’elle consomme. La France est son principal partenaire (plus de 52 % des importations et 41 % des exportations, ces dernières étant au demeurant marginales en volume) et sa balance commerciale structurellement déficitaire. En outre, selon l’INSEE, 66 % des entreprises locales, occupant plus du tiers des emplois, ne seraient pas connues des services fiscaux. Au total, les caractéristiques de l’économie mahoraise peuvent se résumer de la façon suivante : un poids prépondérant du secteur public, la place importante de l’activité informelle et, au final, une création de valeur ajoutée réduite. (…) Le secteur privé mahorais ne cache pas qu’il se sent oublié par la République. Nombreux seraient les freins qui entraveraient le développement de l’île. En termes d’infrastructures et de développement, l’accès à Internet est un enjeu important pour le développement économique et social de Mayotte. Les débits sont insuffisants, en particulier dans le Sud de l’île. Les réseaux sont trop souvent défaillants. Les acteurs économiques s’en plaignent. La situation du foncier présente par ailleurs des caractéristiques – il est rare, 20 % des terrains étant inconstructibles (pentes supérieures à 30 %) et 40 % difficilement (terrains inclinés de 15 à 30 %), insuffisamment répertorié, très recherché du fait de la pression démographique et, bien sûr, relativement onéreux – qui entravent le développement de l’île. Enfin, pèsent sur l’activité les insuffisances des équipements d’assainissement collectifs, les lacunes des dispositifs d’élimination des déchets ménagers et assimilés et, surtout, le ressenti négatif sur le plan de la qualité de l’enseignement – notamment à partir du collège – et de la sécurité qui affecte l’attractivité du territoire." Concernant l'emploi, lié au développement économique, la Commission note le lien avec le départ de nombreux jeunes vers La Réunion ou la métropole : "Dans cette île caractérisée par un tissu économique jeune et fragile, insuffisamment soutenu, le marché de l’emploi est fragile. Mayotte est le département d’outre-mer où, de ce point de vue, la situation est la plus difficile. Selon l’INSEE, en 2017, le taux d’activité des 15-64 ans était de 52 %, le taux d’emploi des 15-29 ans d’un peu plus de 15 %. Le taux de chômage, bien qu’orienté à la baisse, a dépassé les 26 %, les jeunes étant la catégorie la plus touchée avec un taux de chômage proche de 45 %. Il n’est donc pas étonnant qu’une majorité des jeunes mahorais cherchent à quitter leur île pour rejoindre La Réunion ou la métropole, pour y faire des études ou trouver du travail."

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dossier "L’aéroport de Pamandzi (…) dispose d’une piste dont la longueur, inférieure à 2000 mètres, est notoirement insuffisante, ne permettant que des vols de moyenne distance et contraignant la plupart d’entre eux à faire escale à La Réunion. Le projet de piste longue (2 600 mètres), qui permettrait des liaisons directes Mayotte-métropole avec des avions gros porteurs et qui est un enjeu en termes de désenclavement et de développement, n’a jamais abouti alors qu’il avait été officialisé dès 2003 par une convention de développement avant de faire l’objet d’un débat public en 2012. Les obstacles sont connus, le coût du projet (supérieur à 200 millions d’euros) et son impact environnemental sur le lagon et son récif corallien. Mais la ministre des Outre-mer l’a redit lors de son audition par la commission des Lois le 23 octobre 2018 : l’État s’est engagé à poursuivre les études en vue du développement de l’aéroport, ce qui inclut la question de l’allongement de la piste. Les enjeux sont d'autant plus importants que le sudouest de l'océan Indien est une zone à fort potentiel de développement. Située à proximité du Mozambique, à la confluence de l’Afrique australe et de la corne de l’Afrique, la région pourrait, demain, recouvrir des enjeux importants pour l’économie mondiale : gaz, pétrole, minerais, industries de manufacture, distribution, transport, etc. Mayotte, forte également des avantages liés à l’État de droit, à la stabilité de son système bancaire et financier et au niveau de ses services sanitaires et médicaux, possède bien des atouts, pour la France, pour l’Europe, dans le marché mondial."

Immigration clandestine "La pression ne cesse

d'augmenter"

18 Mayotte Hebdo N° 871 • 01/02/2019 • www.mayottehebdo.com

Aéroport "Une piste dont la longueur est notoirement

insuffisante"

Deux fléaux, enfin, menacent la cohésion même de la société mahoraise : l’immigration clandestine et l’insécurité. (…) L’immigration irrégulière, en provenance en majorité de l’Union des Comores, alimentée par des réseaux organisés, pèse sur tous les aspects de la vie économique et sociale de Mayotte, est présente dans toutes les conversations. Selon l’INSEE, plus de 40 % de la population insulaire serait étrangère, dont une majorité en situation irrégulière. Malgré les efforts engagés par l’État, la pression ne cesse d’augmenter. La présence massive de clandestins est la source directe ou indirecte de bien des maux, urbanisme illégal, système de santé saturé, travail dissimulé. Pour lutter contre l’immigration clandestine l’État a consenti des efforts importants. (…) Les résultats sont là. En 2017, 19 648 étrangers en situation irrégulière ont été reconduits, et 16 886 obligations de quitter le territoire français exécutées (la différence s’expliquant par le fait que les mineurs ne font pas l’objet d’OQTF). 412 kwassas ont été interceptés, et 6 547 personnes interpellées à leur bord. L’engagement de l’État s’est également manifesté au niveau du centre de rétention administrative (CRA) qui a emménagé,


en 2015, dans de nouveaux locaux. (…) Placé sous administration de la Direction centrale de la police aux frontières, implanté sur un terrain qui accueille également la DDPAF et la zone d’attente, il dispose d’une capacité d’hébergement de 136 places (la capacité de la zone d’attente étant de 12 places), dont 40 pour les familles et 28 pour les femmes seules. L’Office français pour l’immigration et l’intégration n’y est pas représenté, mais plusieurs associations (Mlezi Maore, Solidarité Mayotte) y disposent d’un bureau. La durée moyenne de séjour y est extrêmement brève (entre 0,7 et 0,9 jour en moyenne, soit une vingtaine d’heures, ce qui signifie que les éloignements sont souvent réalisés dans la journée) : en 2017, 17 934 personnes y ont été retenues, soit en moyenne une cinquantaine d’admissions par jour. La majorité des personnes retenues sont dépourvues de documents d’identité. Plusieurs milliers de mineurs accompagnants y séjournent chaque année. Entre 97 % et 99 % des personnes retenues au centre de rétention de Pamandzi, selon les années, proviennent des Comores, loin devant les Malgaches et d’autres nationalités (…)" Et la Commission des lois d'aborder l'adaptation des conditions pour bénéficier du droit du sol à Mayotte – une mesure qui "de l'avis de tous, va dans le bon sens" –, sans se masquer la face sur le fond du problème : "Il reste que les motivations des ressortissants des pays limitrophes dépassent largement le seul cadre de la nationalité : éducation, offre de soins, perspective d’un emploi, avantages liés à la départementalisation et aux fonds européens en faveur du développement qui concourent à l’attractivité du territoire, sont autant de facteurs qui font que la pression migratoire se maintiendra à un niveau élevé. Les tensions intercommunautaires qui en résultent sont une vraie préoccupation : de façon récurrente des épisodes violents surviennent ; le blocage, en 2018, durant plusieurs mois, du service des étrangers de la préfecture, et, de manière plus générale, les entraves faites au bon fonctionnement des services publics mahorais, ainsi que les menaces proférées à l’encontre des acteurs associatifs qui tentent d’apporter une aide à ceux qui en ont besoin – Cimade, Solidarité Mayotte, etc.–, illustrent cette exaspération, sinon cette radicalisation de l’opinion publique. Des mots terribles sont prononcés : combattre le "grand remplacement", "guerre civile", "Rwanda", etc. Les moyens mis en oeuvre pour lutter contre ce phénomène sont réels, mais la clé du problème se trouve aussi dans une coopération renforcée, notamment en matière de santé, de développement économique ou d’éducation, avec l’Union des Comores, Madagascar et le Mozambique, qui peinent à se développer. En mars 2018 le gouvernement comorien a ainsi décidé unilatéralement de ne plus réadmettre ses ressortissants : les reconduites ont repris, de façon progressive et limitée, mais cet épisode, qui a laissé des traces, a montré encore une fois combien l’enjeu diplomatique – qui doit inclure des démarches fermes pour assurer la mise en oeuvre des politiques convenues – sera déterminant."

Insécurité Des structures d'aide à l'enfance

"insuffisantes" Le niveau de la délinquance générale est élevé, avec près de 9 000 faits enregistrés l’année dernière, la part occultée étant sans doute plus importante encore ici qu’ailleurs (l’absence de "culture du dépôt de plainte" est avérée). En outre, les violences intercommunautaires à l’égard des étrangers en situation irrégulière ont pris une nouvelle ampleur : Mayotte a connu, au printemps 2016 et au printemps 2018, des phénomènes de destructions d’habitations et d’expulsions massives de groupes de personnes d’origine comorienne, quelle que soit leur situation administrative. Sur une île où l’encadrement familial est trop souvent défaillant et les structures d’aide à l’enfance insuffisantes sinon inexistantes, la mise en cause des mineurs – des garçons à 96 %, un quart ayant moins de 16 ans et près de la moitié entre 16 et 17 ans – dans les actes de délinquance est bien supérieure à ce que l’on constate sur le reste du territoire, et en augmentation continue depuis plus de six ans. Le quartier mineur du centre pénitentiaire de Majicavo – construction également récente et irréprochable en termes d’infrastructure – est toujours au maximum voire au-delà de sa capacité : 34 mineurs pour 30 places (une capacité d’accueil sans doute sousévaluée, a fortiori en l’absence de centre éducatif fermé) le jour de la visite de la délégation."

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Consommation

Légère hausse des prix en 2018 Hausse des prix de 0,3 % en 2018 à Mayotte par rapport à 2017, nous apprend l'Institut national de la statistique et des études économiques (Insee) dans sa dernière publication. En cause : la hausse conjuguée des prix de l’alimentation, des services, de l’énergie et du tabac. Des augmentations toutefois atténuées par la baisse des prix des produits manufacturés. L’inflation, elle, est nettement moins élevée qu’en métropole. Détails. À Mayotte, les prix à la consommation des biens et services augmentent de 0,3 % en 2018, après une hausse de 0,4 % en 2017. La hausse des prix reste nettement inférieure aux inflations mesurées entre 2012 et 2014 (figure 1). En France, l’inflation s’établit à 1,8 % en 2018. Les hausses des prix de l’alimentation, des services, de l’énergie et du tabac sont atténuées par la forte baisse des prix des produits manufacturés. Les prix de l’alimentation augmentent fortement Les prix de l’alimentation progressent encore de 2,9 % en 2018, prolongeant ainsi les hausses des années précédentes (+ 1,1 % en 2016 et + 2,5 % en 2017). Ils pèsent pour 26 % dans les dépenses de consommation et constituent le poste qui contribue le plus à l’augmentation des prix en 2018. La hausse des prix de l'alimentation est beaucoup plus forte à Mayotte qu’en France en 2018 (+ 1,9 %). Cette hausse est due principalement à l’augmentation des prix des produits céréaliers (+ 4,4 %), des produits frais (+ 3,6 %) et de la viande et volaille (+ 3,5 %). Progression des prix dans les services Après une quasi stabilité des prix en 2017 (+ 0,3 %), les prix des services progressent de 1,5 % en 2018. Pesant pour un tiers dans les dépenses des Mahorais, les services contribuent eux aussi assez fortement à la hausse générale des prix (+ 0,5 point - figure 2). Cette augmentation s’explique principalement par celle des prix de la restauration (+ 2,0 %), des services financiers (+ 1,6 %), des transports et communications (+ 1,5 %) et des

Une inflation en 2018 inférieure à celle de la France (Indices des prix : variations des moyennes annuelles depuis 2012)

services liés au logement (+ 0,8 % - figure 3). En France, les prix des services augmentent également assez fortement (+ 1,2 %). Les prix de l’énergie et du tabac poursuivent leur hausse Les prix de l’énergie augmentent encore de 3,4 % en 2018, après une hausse de 5,7 % en 2017. Cette augmentation s’explique exclusivement par la hausse des prix des produits pétroliers. En France, les prix de l’énergie augmentent plus fortement encore (+ 9,7 %). Après une forte hausse de 22 % en 2017, les prix du tabac poursuivent leur progression en 2018, mais à un rythme moins élevé (+ 7,4 %). En France, les prix du tabac augmentent de 14,2 % en 2018. Les prix des produits manufacturés continuent de baisser Les prix des produits manufacturés reculent de 4,2 % en 2018, pour la cinquième année de suite (- 3,1 % en 2017 et 2,7 % en 2016). Les produits manufacturés pesant pour près d’un tiers dans les dépenses, cette baisse des prix atténue fortement l’inflation (- 1,2 point). En France, les prix des produits manufacturés baissent légèrement de 0,2 %. Depuis trois ans, les prix de l’habillement et des chaussures diminuent fortement (- 8,3 % après - 8,0 % en 2017 et - 8,1 % en 2016). Les prix des véhicules (- 4,2 %), des meubles (- 3,4 %) et de l’audiovisuel, photo et informatique (- 3,1 %) baissent également.n

Les produits manufacturés tirent les prix vers le bas (Contributions à l'inflation des grands postes à Mayotte)

Une inflation de 0.3 % en 2018 (Indices des prix : variations des moyennes annuelles et contributions à l'inflation)

20 Mayotte Hebdo N° 871 • 01/02/2019 • www.mayottehebdo.com

[[Insee


portrait d'entreprise One dog : seul centre canin à Mayotte

en pratique

One dog

11 rue vilivilini (impasse de l'ancien commissariat, zone Nel) B.P. 496 - Kawéni CTC - 97600 Mamoudzou Tél : 06 39 69 16 96 onedogmayotte@orange.fr

L'entreprise One dog a vu le jour il y a de cela huit ans à Mayotte. Elle est encore aujourd'hui, la seule à proposer des services de pension, d'élevage et de dressage de chiens de garde ainsi que des formations de maîtres-chiens. Basée en plein cœur de la zone industrielle Nel à Mamoudzou, l'entreprise a démarré son activé avec une capacité d'accueil de 15 chiens. Aujourd'hui, elle peut en héberger 70 au maximum. Tout commence en 2009, quand Bourahima Ali Ousseni, gérant de l'entreprise One dog est de passage à Mayotte. Lui-même formé dans un centre canin à La Réunion, ce dernier est surpris de ne pas y trouver de lieu dédié au dressage de chiens. C'est alors qu'il décide d'ouvrir le premier centre canin de l'île. Avec cinq employés, le centre sis en pleine zone industrielle Nel à Mamoudzou, procède à de l'élevage, éducation, dressage et garde de "chiens de travail" ainsi qu'à de la vente d'accessoires pour chiens et chats. Le centre canin travaille en étroite collaboration avec les deux autres entreprises de Bourahima Ali Ousseni : UPS sécurité, la plus grosse structure compte 170 employés et le centre de formation Pro dog enregistre trois employés. Il forme des agents cynophiles, maîtres-chiens et agents de sécurité qui sont ensuite déployés vers des sociétés privées ou publiques. "Les trois entreprises sont complémentaires et évoluent dans le même domaine", explique Bourahima Ali Ousseni. One dog produit elle-même son élevage et comptabilise actuellement 22 chiens, essentiellement des bergers belges-

malinois, réputés pour leur intelligence et capacité de défense.

Des clients de tout horizon

Tant au niveau des professionnels que des particuliers, la clientèle quant à elle se veut hétéroclite. L'alimentation et les accessoires sont très demandés par les particuliers. En revanche, la pension et la garde de chien attirent plus les professionnels. Pour ce qui est de l'éducation et du dressage, les deux se confondent. One dog procède également au dressage des chiens de la police nationale et municipale, notamment ceux de la Brigade canine de Mamoudzou mise en place en fin 2017. Si la légende disait qu'à l'époque les Mahorais n'étaient pas forcément les meilleurs amis des chiens, ils représentent 60% des clients dans l'achat de chiens de garde. En effet, ce dernier intervient dans la surveillance de la maison et s'avère être un bon élément dans la lutte contre l'insécurité et toute forme de cambriolage. "Dans 90% des cas, ils prennent un chiot ", souligne toutefois Bourahima Ali Ousseni. Une difficulté propre au domaine ? Le dressage et l'appréhension de chaque chien. "Chaque chien est différent", explique le gérant. "Il a son vécu et a son image de l'homme. On doit s'adapter très vite au chien. Savoir faire une analyse du chien et de son comportement pour ne pas se faire mordre ou pour éviter qu'il prenne la fuite". Pour les années à venir, One dog vise à déployer davantage son activité, des nouveautés sont à venir. n [[HM

Un Job Dating à Ouangani

Opération originale organisée à l'initiative de Pôle emploi et du centre de formation Somahazi, le 11 février prochain à Ouangani : un Job Dating destiné aux postulants au métier d'assistant hôtelier. Concept : permettre à des candidats sélectionnés par Pôle emploi et formés par Somahazi, d'échanger avec des employeurs potentiels au cours d'entretiens d'une durée de 10 minutes chacun. Une action innovante et dynamique ! www.mayottehebdo.com • 01/02/2019 • Mayotte Hebdo N° 871 • 21


Transports, Déplacements, Ce qui va changer à Mayotte Lettre n°1 du Plan global transports et déplacements de Mayotte En 2015, l’État, le conseil départemental de Mayotte, la communauté d’agglomération de Mamoudzou-Dembéni (CADEMA) et les communes de Mayotte ont entrepris pour répondre aux difficultés grandissantes des déplacements de bâtir un Plan global pour les transports. Trois ans après, le 26 avril 2018, les partenaires ont approuvé le Plan global transports et déplacements (PGTD) dont le coût est de 537 millions d’euros. Il couvre la période allant de 2018 à 2034. Les principales actions seront menées dans les toutes prochaines années. Il va profondément changer le service aux usagers dès 2020. Si nous ne faisions rien, en 2030 une grande partie de l’île aurait été bloquée une large partie de la journée.

Le plan qui a été adopté est ambitieux et va avoir des conséquences sur vos déplacements. Il est financé par l’État à hauteur de 185 M€, par l’Europe

pour 170 M €, par le département pour 101 M€, par la CADEMA pour 44 M€, par la ville de Mamoudzou pour 16 M€ et par les autres communes pour 18 M€.

CARTE DES DEPLACEMENTS AUJOURD’HUI ET EN 2030 SI ON NE FAISAIT RIEN

2020

Situation en 2020 (trafics journaliers) : les difficultés de circulation routière se concentre dans l’agglomération de Mamoudzou notamment aux entrées nord et sud

2030

Situation en 2030 (trafics journaliers) : si on ne faisait rien, la circulation routière s’étend sur l’ensemble du territoire et plus particulièrement au centre ouest


QUE CONTIENT LE PLAN ? Dès 2020, une place beaucoup plus importante sera accordée aux transports collectifs. En matière de transports par autocars et bus, il prévoit la création de plusieurs lignes :

Une sixième ligne devrait voir le jour un peu plus tard reliant Dzoumogné à Chirongui en passant par Combani et Sada.

- une ligne interurbaine reliant Chirongui à Mamoudzou en passant par Dembéni et les villages intermédiaires (projet du département)

Par ailleurs, le plan prévoit également d’autres créations :

- une ligne interurbaine reliant Dzoumogné à Mamoudzou en passant par Koungou et les villages entre ces villes (projet du département)

- une ligne de bus à haut niveau de service (BHNS) reliant en 30 minutes les quartiers des Hauts Vallons à la Croix Rouge (Passamaïnty) en passant par le front de mer à Mamoudzou (projet CARIBUS de la CADEMA)

- une ligne interurbaine reliant Coconi à Mamoudzou en passant par les villages (projet du département)

- une ligne de Passot Kawéni jusqu’au collège de Doujani en passant par Cavani et les hauts de M’tsapéré (projet CARIBUS de la CADEMA)

- deux lignes sur Petite Terre, l’une au départ de Labattoir, l’autre de Pamandzi, elles convergeraient vers la gare maritime des barges (projet du département).

- une ligne de Croix-Rouge jusqu’à l’Université de Dembéni en passant par Tsoundzou et Tsararano (projet CARIBUS de la CADEMA)

Ces lignes seront mises en service au 1er trimestre 2020.

Le réseau CARIBUS doit être mis en service à l’horizon 2023

tracé du réseau de transports collectifs urbains de la CADEMA « CARIBUS »: de Démbeni aux Hauts Vallons.

Aménagement du Pole d’échange Multimodal central sur Mamoudzou avec la transformation du rond point Passot

Ligne 1 - BHNS en site propre : · Hauts-Vallons jusqu’à Passamaïnty · Fréquence: 10 minutes · Longueur : 8.6 km · 17 stations dont 3pôles d’échanges (Hauts-Vallons, Croix-Rouge, gare maritime de Mamoudzou) Ligne 2 - Liaison Dembéni – MDZ : · Depuis Passamaïnty jusqu’au CUFR Dembéni · 8.5 km et 8 stations Ligne 3 - Desserte des hauts de Mamoudzou (Doujani-M’tsapéré-Cavani-Mamoudzou) : · liaison des villages et équipements : hôpital, hôtel de Ville, commissariat de police, commerces, lieux culturels, établissements scolaires, équipements sportifs, administrations, … · 5 km et 15 stations


DES AMÉLIORATIONS ATTENDUES À COURT TERME, DÈS 2019 : TRANSFORMATION EN CARREFOURS À FEUX DES PRINCIPAUX GIRATOIRES DE MAMOUDZOU.

Amélioration de l’accès nord de Mamoudzou Aménagement réalisé : - réhabilitation de la chaussée de la rue de l’archipel (rue Martin Luther King) Aménagement à venir (2019/2020): - prolongement de la rue de l’archipel pour relier les deux zones d’activité de Kawéni - transformation des giratoires ZI Nel et El Farouk (SFR) en carrefours à feux Amélioration de la circulation au centre Aménagement à venir (1er semestre 2019) - réaménagement des accès à la barge avec création d’un carrefour à feux au niveau de l’accès au quai Colas dans l’attente des travaux du pôle d’échange en 2020 - réaménagement également des accès barge côté petite terre Amélioration de l’accès sud de Mamoudzou Aménagement en cours : -réhabilitation de la RD3 en traverse de Passamainty Aménagement à venir (2019/2020) : - transformation des giratoires Baobab et Passamainty en carrefours à feux - élargissement du pont de Doujani - réalisation d’un parking relais à Passamainty

UNE NOUVELLE ROUTE ?

QUELS PROJETS POUR LES TRANSPORTS MARITIMES ?

Le plan contient la création d’une nouvelle route permettant de relier Koungou à Tsoundzou et de desservir les villages de Mamoudzou. Elle contribuera comme tous les autres grands projets du plan à améliorer sensiblement la circulation dans Mamoudzou. C’est le département qui dès 2019 procédera aux études de cette future route.

Le transport maritime n’est pas oublié. De nouveaux quais seront livrés, les existants aménagés pour faciliter le stationnement des voitures et l’attente des passagers. L’objectif est là aussi d’améliorer sensiblement le confort de tous ceux qui utilisent les transports au quotidien. De nouveaux services de navettes sont actuellement étudiés dans le cadre du plan. Ils pourraient permettre des liaisons par la mer entre Dembéni et Mamoudzou et entre Koungou (Longoni) et Mamoudzou.


D’autres actions concernent directement les usagers. Des gares maritimes vont être créées à des emplacements stratégiques, de nombreux points d’arrêts des bus seront aménagés pour faciliter l’attente. Certains services permettront l’usage d’un billet ou d’un forfait unique pour simplifier la vie quotidienne. Le confort de l’automobiliste sera également amélioré par la transformation de certains

carrefours, par la suppression de certains virages dans les routes du centre de Mayotte. L’objectif est également de renforcer la sécurité des automobilistes. L’entretien des routes va être renforcé, de grands parkings vont être aménagés pour ceux qui voudront éviter les bouchons et le difficile stationnement dans le cœur de la ville de Mamoudzou.

Ligne A : Dzoumogné Hauts vallons

Mamoudzou Issoufali Foungoujou

Passamainty

Ligne B : Coconi

Ligne urbaine : Vers Dembeni Université Ligne C : Chirongui

Pôles d’échanges multimodaux Lignes urbaine Mamoudzou-Dembeni Lignes interurbaines TCSP Lignes Petite Terre Barges amphidromes Navettes maritimes

0

500m

QUAND VERRONS NOUS LES RÉSULTATS DE CE PLAN ? La mise en œuvre du plan est lancée. Des travaux vont apparaître à de nombreux endroits. Ils viseront à préparer l’arrivée des lignes de transports collectifs, à construire les stations d’accueil des passagers, à modifier des carrefours, à organiser le long du littoral les circulations à pied ou à vélo.

Cette lettre régulière vous permettra de suivre les chantiers principaux et de connaître les dates effectives de mise en service des transports prévus par le plan. Elle permettra également de vous faire part des résultats des études en cours destinées à préparer les étapes suivantes de mise en œuvre du plan.


AU CŒUR DE LA CULTURE Littérature, art, musique, cinéma, expositions et bien d'autres rendez-vous sont au programme cette semaine. La rubrique Tounda vous les fait découvrir et vous propose plein d'idées de sorties !

Miss Prestige Mayotte 2018

"ÊTRE AMBASSADRICE A PLUS DE SIGNIFICATION POUR MOI" Fraîchement élue première dauphine de Miss Excellence France 2019, anciennement Miss Prestige national, Myriam Cassim originaire de M'tsangaboua a fait la fierté des Mahorais le 12 janvier dernier. Également jeune ambassadrice de Mayotte en Europe à 16 ans et deuxième dauphine de Miss Mayotte 2016 à 18 ans, la jeune femme souhaite démonter tous les clichés liés à la Miss. Des projets, elle en a plein la tête. Par HM

MH : Tu as participé à plusieurs concours de beauté depuis tes 16 ans, es-tu une adepte ? MC : Absolument pas ! J'en ai fait c'est vrai, mais je n'ai jamais vraiment eu la vocation à devenir Miss ou de forcément concourir à ces concours. On m'y a emmenée parce que je correspondais aux critères physiques. À l'époque, j'étais un garçon manqué, j'ai quatre grandsfrères, c'était pas du tout mon ambition première de faire ce genre de concours. Ce qui m'intéresse le plus c'est ce qu'il y a derrière : les projets, les rencontres, le fait aussi de représenter une région est quelque chose de très important. Être ambassadrice a plus de signification pour moi. Lors de ma présentation à Miss Prestige Mayotte, j'avais dit vouloir casser tous les clichés de la Miss : celle qui est juste jolie et qui n'a pas beaucoup de choses à dire. Celle qui a la forme mais pas le fond. Je veux vraiment montrer une autre image de la Miss : une femme intelligente et ambitieuse qui peut autant parler de politique et d'éducation que de maquillage. C'était vraiment ça mon ambition première. Je suis une fille qui a des choses à dire. MH : Tu incarnes notamment l'image de la jeune femme moderne auprès des jeunes filles à Mayotte, celle qui ne néglige pas son salouva et qui sait être sur les devants de la scène, quel est ton message ? MC : Je ne pense pas que ce soit quelque chose de moderne. Les femmes à Mayotte ont toujours été des femmes leader, des femmes fortes, des femmes qui "portaient la culotte". Je suis juste l'héritage de ces femmes-là. Nous, femmes d'aujourd'hui, on nous qualifie de modernes parce qu'on est issues de la nouvelle génération certes mais on est le fruit de ces femmes-là. Elles ont toujours été sur le devant de la scène, au front et elles se sont battues. Et puis, Mayotte est une société matriarcale...

26 Mayotte Hebdo N° 871 • 01/02/2019 • www.mayottehebdo.com

Crédit photo : Franco di Sangro

Mayotte Hebdo : Comment as-tu vécu ton élection ? Myriam Cassim : C'était un très beau parcours. Je savais qu'en étant face à Miss Provence, je partirai soit avec la couronne soit avec l'écharpe. Dans ma tête, j'avais déjà gagné. Il n'y avait pas plus belle place que se retrouver toutes les deux, en face l'une de l'autre. Je repartirai avec un titre conséquent dans tous les cas.

MH : Quels sont tes combats pour Mayotte ? MC : Plusieurs causes me tiennent à cœur. J'ai constaté plus jeune qu'on manquait cruellement de modèles de représentation. Moi, en tant que jeune femme mahoraise, je ne savais pas à qui m'identifier. À quelle femme je voulais m'identifier, quelle femme faisait le métier que j'ai ciblé etc. C'est ça mon combat aujourd'hui. J'ai envie qu'une fille me regarde et se dise "ah mais cette fille, me ressemble, elle fait de grandes choses, j'ai envie de faire comme elle". MH : Tu es diplômée en licence de communication, quels sont tes projets futurs ? MC : Je vais entamer mon master en communication politique à la rentrée prochaine. L'avantage que j'ai avec mon école c'est qu'elle est partout en Europe. J'ai le choix entre Barcelone, Londres, Bruxelles et Paris. Ayant déjà étudié à Barcelone, je pense aller là-bas. D'autres projets sont en cours, j'en dévoilerai un bientôt.<


LES DESSOUS DU COMITÉ Crédit photo : Dj Mike

Le comité Miss Prestige Mayotte a seulement deux ans et déjà les deux premières Miss élues, Aechat Kamar et Myriam Cassim ont frôlé de près la couronne. Qui sont donc les acteurs actifs qui se cachent derrière le succès de Miss Prestige Mayotte ?

Arrivée de Némati Toumbou-Dani et Myriam Cassim à M'Tsangaboua, le 20 janvier.

"

Dans tout projet, il faut y voir l'avenir", déclare d'emblée Némati Toumbou-Dani, présidente du comité Miss Prestige Mayotte depuis sa création. Première gendarme de Mayotte, propriétaire du domaine de Cavani et à la tête de La bonbonnière aux épices, l'ambition ne manque pas. Véhiculer une bonne image de Miss Prestige Mayotte, souligner la beauté et les valeurs de l'île aux parfums sont les leitmotivs qui animent chaque jour Némati Toumbou-Dani et les bénévoles qui constituent l'association. Première Miss Prestige Mayotte, Aechat Kamar a remporté l'écharpe de la troisième dauphine, Myriam Cassim celle de la première. "Un parcours extraordinaire, une consécration" confie la présidente de l'association qui s'empresse de citer son équipe sans qui "le comité n'existerait pas aujourd'hui" : Moidjoumoi Abasse, directrice de la communication, casting et marketing, les dizaines de personnes qui constituent le bureau et l'association de danses traditionnelles Malaza Soi de Cavani qui accompagne toujours Miss Prestige Mayotte lors de ses prestations. Des difficultés, il y en a derrière ces beaux sourires. Notamment une montagne de travail devant laquelle le comité ne se laisser pas submerger pour autant : stratégie de communication, suivi de la Miss, coaching, gestion du budget, organisation d'évènements et autres. Aujourd'hui Némati Toumbou-Dani se réjouit

du parcours des deux premières lauréates, et prône un "devoir de transmission". Elle explique : "Mon objectif est que ce comité soit repris par les jeunes. Aechat, Myriam, et toutes celles qui vont suivre. Toutes celles qui le veulent".

SUBVENTIONS ET PARTENAIRES Les partenaires ont également joué un rôle clé cette année, c'est le cas de la communauté des communes du Centre-Ouest et la commune de Tsingoni qui ont permis l'élection de Miss Prestige Mayotte, le Conseil départemental qui a octroyé une subvention au comité à hauteur de 19 000 € pour l'organisation de l'élection à l'échelle nationale (billets d'avion, déplacement, logistique etc.) ainsi que Carla transport qui a mis à disposition un mini bus permettant les déplacements de la délégation Miss Prestige Mayotte à l'échelle locale pendant dix jours, l'hôtel le Caribou, Ma Nana May'Salon, May Bodyform et bien d'autres. Tant de partenaires qui ont sublimé la Miss et facilité son année. "Sans eux, on y arriverait pas", confie la présidente. Le comité Miss Prestige Mayotte fêtera ses deux ans et "la victoire" courant février, avant de se concentrer sur les prochaines élections qui devraient se tenir en août prochain. <

www.mayottehebdo.com • 01/02/2019 • Mayotte Hebdo N° 871 • 27


Vendredi 1er février

du jazz #3

Défilé de mode

Vendredi 8 février

Un défilé de mode est proposé à Koropa piscine à partir de 19h avec les créateurs Assul, Choumi créations, Zakaria, Chakour et les élèves de la section mode du lycée professionnel de Dembeni exposeront. Prévente 15€, sur place 20€, enfant de moins de 12 ans 8€. Plus d'informations au 06 39 6973 25.

Conférence au CUFR

Soirée Gaboussy

Komo et Siou en concert

Le MistiqBar propose une soirée Gaboussy à partir de 20h avec Baina, Chaguagua et Maestro Alpha Dini. Entrée 5€. Informations et réservations au 06 39 69 66 56.

Les chanteurs Komo et Siou seront en concert à l'hôtel Trévani, à partir de 19h30. Entrée 15€ en prévente / 20€ sur place. Entrée VIP, repas + parking à 50€. Plus d'infos sur la page Facebook : Concert de Komo et Siou.

Concert des Empaffés Les Empaffés se produiront sur le toit de May'hôte, à 21h route de Vahibé à Passamaïnty. Concert de Komo Komo et le groupe Tanimaroza se produiront à Chirongui de 11h à 14h, lors d'un "concert live". Entrée : 10€. Plus d'infos sur la page Facebook : Concert live Samedi 2 février Soirée des Amis du jazz La soirée des Amis du jazz se tiendra au restaurant La Croisette, derrière le marché couvert de Mamoudzou dès 18h. Scène ouverte aux musiciens. Principe de l'auberge espagnole "chacun amène un plat et à boire". Entrée libre. Plus d'infos sur Facebook : Soirée des amis

Le maître de conférence Thierry Gaillat interviendra au CUFR de Dembeni sur l'Enseignement/ apprentissage du et en français en milieu mahorais : principes et mise en œuvre. Samedi 9 février

Concert de Droit de retrait (D2R) Le restaurant le Bonito à Hamjago reçoit en concert D2R Droit de retrait, à partir de 20h. Entrée 5€. Réservation au 06 39 21 59 58. Jeudi 14 février Saint-Valentin à Sakouli Hôtel Sakouli, à Bandrélé propose une soirée dansante animée par Dj Ynzou, au restaurant de l'hôtel Sakouli, à partir de 14h. Tarif : 65€ par personne.

Informations et réservations au 06 39 69 49 49.

SAM. 2 FÉVRIER 2018 j 03:02 k 09:31 j 15:37 k 21:28 3.28m 1.03m 2.99m 1.06m

DIM. 3 FÉVRIER 2018

Tous les samedis

j 03:42 k 10:06 j 16:12 k 22:03 3.43m 0.85m 3.16m 0.90m

Atelier "beauté mahoraise"

LUN. 4 FÉVRIER 2018

Un atelier "beauté mahoraise" est proposé par AROmaoré à Ouangani, quartier Manga-be, plantation de l'ylang-ylang. Plus d'infos sur Facebook : @Aromaore

j 04:15 k 10:37 j 16:42 k 22:34 0.78m 3.56m 0.72m 3.30m

MAR. 5 FÉVRIER 2018

"Le temps d'une histoire" La bouquinerie de Passamainty propose à nouveau son activité de lecture, Le temps d'une histoire, tous les samedis à partir de 11h. Un moment d'échange et de convivialité destiné aux enfants à partir de 3 ans. Les personnes souhaitant rejoindre les lecteurs peuvent l'indiquer à la bouquinerie à l'adresse mail suivante : bouquinerie@masiwadis.com

j 04:45 k 11:04 j 17:10 k 23:03 3.64m 0.64m 3.39m 0.71m

MER. 6 FÉVRIER 2018 j 05:13 k 11:30 j 17:36 k 23:31 3.69m 0.59m 3.46m 0.69m

JEU. 7 FÉVRIER 2018 j 05:40 k 11:55 j 18:02 3.69m 0.59m 3.49

Tous les dimanches « BRUNCH » au Gîte du Mont Combani de 9h00 à 12h00. Plus d’infos : 06.39.69.37.04/ www.gitemontcombani. com ou montcombani@gmail.com. Lieu : gite du mont Combani. Programme ciné Musafiri Vendredi 1 er février

Kiss party à Passamaïnty

Le film Première année sera diffusé à Mtsangabeach dès 19h30. Boissons et restauration sur place, accueil dès 18H30, film à 20H. Paf : 9 euros, adhérents : 6 euros.

28 Mayotte Hebdo N° 871 • 01/02/2019 • www.mayottehebdo.com

j 02:12 k 08:48 j 14:53 k 20:45 3.10m 1.23m 2.80m 1.24m

Le restaurant Le Mermoz de l'hôtel Caribou, à Mamoudzou (place Mariage) organise à 19h un dîner dansant avec Dj sur sa terrasse : zouk, kizomba, salsa, bachata. Tarif : 55€ par personne. Plus d'infos au : 06 39 76 86 36.

Vendredi 15 février Le gîte Toit de May'Hôte à Passamaïnty propose une soirée Saint-Valentin avec Dj Primo (salsa, kizomba, electro, dancehall) à partir de 19h. Entrée libre. Menu

VEND. 1ER FÉVRIER 2018

Saint Va'Latino au Mermoz

© SHOM n° 125/2018.

AGENDA

MARÉES

du chef Richard payant. Lieu : Hauteurs de Passamainty, Lotissement Nyandjema.

PARTAGEZ VOS ÉVÈNEMENTS ! Partagez vos évènements dans l'agenda TOUNDA : tounda@mayottehebdo.com


ma yotte sport mayotte sport I.M

Football

Nouvelle saison en approche

La Supercoupe 2018 (photo) avait tourné à l'avantage des Jumeaux de M'zouasia (en blanc). Les Diables Rouges m'tsapérois, champions de Mayotte 2018 ont à nouveau l'occasion de soulever le trophée, samedi prochain contre le FC Labattoir.

Samedi prochain, la Ligue mahoraise de football donnera le coup d’envoi de la saison 2019 avec les Supercoupes de Mayotte Féminin, Entreprise et Civil. Plus de 10 000 licenciés sont dans l’attente. Ce jeudi 31 janvier marquait la fin de la période de mutation au sein de la Ligue mahoraise de football. Les clubs ont par conséquent bouclé leur mercato et connaissent globalement leur effectif pour cette nouvelle saison. Une nouvelle saison qui démarre le 9 février à Chiconi avec les Supercoupes de Mayotte : l’occasion pour les amateurs de football mahorais d’observer et de jauger la forme des meilleures équipes 2018. Parmi elles, évidemment le FC M’tsapéré. Durant l’intersaison, le champion de Mayotte et vainqueur de la Coupe Régionale de France a rencontré un changement notable avec le départ de son entraineur, Massoundi Abidi. Celui qui a souhaité concentrer toute son énergie sur la sélection de Mayotte en vue des Jeux des îles de l’océan Indien a été

remplacé par l’ancien capitaine du FCM, Mohamed Ibrahim (Sorcier). C’est une habitude pour les Diables Rouges, qui se savent attendus par l’ensemble des clubs de Régional 1. Battus en Supercoupe par les Jumeaux l’an dernier, le FCM et ses nouvelles recrues affronteront à Chiconi le FC Labattoir, relégué en R3 et néanmoins vainqueur de la Coupe de Mayotte (14h). En match d’ouverture, les joueuses de l’USC Labattoir (championnes de Mayotte) et du Bandrélé Foot (vainqueurs de la Coupe de Mayotte Féminine) se retrouveront (11h), trois mois après la finale de CMF largement remporté par Bandrélé. Une rencontre qui sera précédée de la Supercoupe Entreprise (9h) entre l’AS Colas (champion de Mayotte) et l’Entente CPSM (vainqueur de la Coupe de Mayotte Entreprise). Le premier tour de la Coupe Régionale de France entre clubs de R2 et clubs de R3, le samedi 16 février, sera la seconde étape de l’ouverture de la saison 2019. Avant la grande rentrée : le lancement des différents championnats, le week-end du 22, 23 et 24 février.

Les champions, promus et relégués 2018 Régional 1 Champion FC M’tsapéré Rélégués FC Koropa AS Sada FSC Sohoa Etincelles Hamjago Régional 2 Champion USCJ Koungou Promus USC Poroani Antéou Olympique Miréréni Relégués

ASJ Handréma FC Labattoir Racine du Nord Acoua US Ouangani Régional 3 Champions AS Bandraboua (poule Nord) ASJ Moinatrindri (poule Sud) Promus ASDE Kawéni USC Labattoir Relégués RC Barakani Feu du Centre M’roalé

FC M’tsapéré Alakarabu Chembényumba FCS Hagnoundrou Miracle du Sud Bouéni CJ M’ronabéja RC Tsimkoura Régional 4 Champions FC Ylang Koungou (poule A) FC Shingabwé Hamjago (poule B) Espoir M’tsapéré (poule C) AS N’dranavi Bambo Ouest (poule D)

Promus EC Longoni ASC Wahadi M’tsangamouji Espérance Iloni FC Kani-Bé Régional 1 Féminin Champion USC Labattoir Relégués FC Labattoir AS Neige Malamani Régional 2 Féminin Champion Bandrélé Foot

Promu FC M’tsapéré Régional 1 Entreprise Champion AS Colas Relégués AS Bama Service EC Sim Régional 2 Entreprise Champion Mairie Dzaoudzi-Labattoir Promu BDM Sports

www.mayottehebdo.com • 01/02/2019 • Mayotte Hebdo N° 871 • 29


Spécial Jeux des îles de l’océan Indien 2019 Mayotte Hebdo Sport au cœur de la préparation J-167 avant la dixième édition des Jeux des îles de l’océan Indien, 40 ans après la première édition organisée en 1979 à la Réunion. Pour la quatrième fois consécutive, Mayotte sera de la fête en tant qu’île à part entière. La préparation des sélections mahoraises, l’appréciation des institutions sportives et politiques de l’île, le regard de la population sur ces Jeux… pour plonger chaque semaine un peu plus dans ce grand événement, Mayotte Hebdo Sport dédiera une de ses pages aux JIOI 2019, jusqu’au coup d’envoi le 18 juillet prochain à Maurice.

Histoire

Tous les médaillés 2007

Médaille de bronze

Sélection masculine de football Tanzila Madi (javelot dames) Soultoini Ali (javelot hommes) Hafidou Attoumani (400 mètres)

2011

Médaille d’argent

Sélection masculine de basket-ball Fahdédine Madi Ali (javelot)

Sélection masculine de football 2007

2015

Médaille de bronze

Sélection féminine de football Sélection féminine de basket-ball Myriam M’lazahahé (400 mètres) Nasrane Bacar (100 mètres) Zoubert Combo (javelot)

Médaille d’argent

Sélection féminine de handball Sélection masculine de handball Sélection masculine de football Soultoini Ali (javelot) Florian Le Joly (judo) Amboudi Daouda (saut en hauteur)

Sélection masculine de basket-ball 2011

Médaille d’or

Fahdédine Madi Ali (javelot) Djassim Ahamada (saut en longueur) Sélection masculine de football 2015

30 Mayotte Hebdo N° 871 • 01/02/2019 • www.mayottehebdo.com


L’actu en bref Handball

Coupe de Mayotte : les favoris au rendez-vous Hormis l’ASC Tsingoni, éliminé dès les huitièmes de finale par Tsimkoura, les équipes favorites seront au rendez-vous des demi-finales de la Coupe de Mayotte Féminin et Masculine. En effet, les Combaniennes du CHC et les Bouéniennes du PCB ont aisément remporté leur quart de finale, aux dépens de M’bouanatsa et du Haïma Sada. Idem pour les Combaniens chez les hommes, vainqueurs d’Acoua. Surprenant troisième de Prénationale Masculine, le HC Bandrélé s’est incliné à M’tsangamouji. Le match à suspens entre les Bouéniens du Puedza Club et les Tsimkouriotes de l’AJHT a vu ses derniers l’emporter aux tirs aux buts.

Athlétisme

JIOI 2019 : Soul et Zoubert qualifiés En réalisant les minimas (58 mètres) lors d’un championnat régional réunionnais le week-end dernier, les lanceurs de javelot Soultoini Ali et Zoubert Combo ont obtenu leur ticket pour les prochains jeux des îles de l’océan Indien, en juillet à Maurice. Les deux javelotistes mahorais, respectivement médaillés d’argent et de bronze aux derniers Jeux en 2015, peuvent désormais préparer le rendez-vous mauricien sereinement. Dans leur discipline, ils devraient être rejoints par le médaillé d’or 2015 Fahdédine Madi Ali et la médaillée de bronze 2007 Tanzila Jean Jacques, tous deux dans l’attente de réaliser à leur tour les minimas.

Trail in the City

Tecno seul au monde Près de 300 coureurs étaient sur la ligne de départ du Trail in the City, dimanche matin à Jumbo Score. La première course a offert une belle surprise chez les féminines puisque Hortense Bègue, tenante du titre et favorite pour cette nouvelle édition s’est faite devancer de quinze secondes par une locale, en l’occurrence Fazila Hifadhui (1h12’23"). La marraine réunionnaise de l’épreuve se classe donc deuxième avec un chrono d’1h12’38", devant Caeroune Marintelle (1h16’05"). Chez les hommes, Zoubert El-Habib a de nouveau surclassé la concurrence : le vainqueur du Mahorun Challenge Casal Sport 2018, nommé à l’élection du Sportif de l’année 2018 a conservé son titre et battu son propre record, en bouclant ce 15km en 57 minutes et 46 secondes. Mohamed Soilihi Imame (59’18") et Mohamed Idrissa (1h01’07") complètent le podium.

www.mayottehebdo.com • 01/02/2019 • Mayotte Hebdo N° 871 • 31


r é s u lt a t s , C LASS E M E N TS , p r o g r a mme Football Classements

Régional 1

Pts Mj 1 FC M’tsapéré 47 24 2 TSC M’tsangamouji 39 24 3 Dzoumogné 39 24 4 M’zouasia 36 24 5 UCS Sada 35 24 6 Passamaïnty 35 24 7 Combani 33 24 8 ASC Kawéni 30 24 9 ASCA M’tzamboro 29 24 10 FC Majicavo 27 24 11 AS Sada 26 24 12 Sohoa 23 24 13 E. Hamjago 17 24

Régional 2

Pts Mj 1 USCJ Koungou 42 20 2 USC Poroani 42 20 3 O. Miréréni 34 20 4 Malamani 34 20 5 Dembéni 25 20 6 Vahibé CO 24 20 7 EDM Bandraboua 23 20 8 Handréma 21 20 9 FC Labattoir 18 20 10 RDN Acoua 16 20 11 Ouangani 13 20

Régional 3 poule Nord

Pts Mj 1 AS Bandraboua 51 22 2 ASDE Kawéni 51 22 3 Kangani 36 22 4 AJ M’tsahara 34 22 5 TC Majicavo 32 22 6 EP Longoni 30 22 7 Kavani 29 22 8 Mahabou 24 22 9 Barakani 19 22 10 M’roalé 18 22 11 FC M’tsapéré 17 22 12 Chembényumba 12 22

Régional 3 poule Sud

Pts Mj 1 Moinatrindri 47 22 2 USC Labattoir 44 22 3 Kani-Kéli 43 22 4 FC Chiconi 38 22 5 Choungui 32 22 6 Bandrélé Foot 26 22 7 Chirongui 23 22 8 Asoe Chiconi 22 22 9 FCS Hagnoundrou 21 22 10 Bouéni 18 22 11 M’ronabéja 17 22 12 Tsimkoura 13 22

Régional 4 poule A

Pts Mj 1 FCY Koungou 56 24 2 EC Longoni 53 24 3 FC Majicavo 52 24 4 Ndrema Club 38 24 5 FCM Tsoundzou 30 24 6 Pamandzi SC 29 24 7 Trévani 28 24 8 O. Tsoundzou 27 24 9 Mamoudzou 26 24 10 ASC Kawéni 23 24 11 Passamaïnty 22 24 12 Bouyouni 17 24 13 Dzaoudzi 9 24

Régional 4 poule B

Pts Mj 1 FCS Hamjago 64 24 2 ASCW M’tsangamouji 60 24 3 M’tsangadoua 57 24 4 M’tsangaboua 47 24 5 VS M’tsahara 36 24 6 ASJ Handréma 31 24 7 E. Hamjago 31 24 8 M’tzamboro FC 23 24 9 AJ M’tsahara 22 24 10 EDM Bandraboua 20 24 11 MR Acoua 17 24 12 M’liha 10 24 13 ASCA M’tzamboro 8 24 14 Dzoumogné 0 0

Régional 4 poule C

Pts Mj 1 E. M’tsapéré 58 24 2 Iloni 54 24 3 Kahani 51 24 4 FMJ Vahibé 44 24 5 Nyambadao 40 23 6 Tsingoni 37 24 7 O. Miréréni 36 24 8 UCS Sada 27 23 9 TSC M’tsangamouji 26 24

10 Bandrélé Foot 11 Tsararano 12 AS Sada 13 ASPH Mangajou

18 17 12 10

24 24 24 24

Régional 4 poule D

Pts Mj 1 Bambo Ouest 58 22 2 Kani-Bé 55 22 3 USTN Bandrélé 44 22 4 M’ramadoudou 42 22 5 VSS Hagnoundrou 33 21 6 MFC Poroani 28 22 7 Dapani 25 22 8 Miréréni SC 21 22 9 Chirongui 15 22 10 Passi-Kéli 12 21 11 Kani-Kéli 12 22 12 Moinatrindri 5 22 13 M’tsamoudou 0 0 14 Tsimkoura 0 0

Régional 1 U18

Pts Mj 1 EF Kawéni 52 20 2 FC Labattoir 45 20 3 ASC Kawéni 39 20 4 FCM Koropa 31 20 5 Kavani 29 20 6 RDN Acoua 27 20 7 Dzoumogné 25 20 8 EDM Bandraboua 24 20 9 FC M’tsapéré 21 20 10 Barakani 11 20 11 TSC M’tsangamouji 3 20 12 Mangajou 0 20

Régional 1 U15

Pts Mj 1 TC Majicavo 50 22 2 FC M’tsapéré 48 22 3 Passamaïnty 42 22 4 EF Kawéni 31 22 5 EFWS Mamoudzou 31 22 6 M’zouasia 30 22 7 FC Labattoir 26 22 8 ASC Kawéni 25 22 9 Dzoumogné 23 22 10 Tsararano 22 22 11 Barakani 21 22 12 Longoni 11 22

Régional 1 Féminin

Pts Mj 1 USC Labattoir 44 20 2 M’zouasia 38 20 3 D. Pamandzi 35 20 4 O. Sada 32 20 5 EFF Hamjago 29 20 6 RDN Acoua 27 20 7 O. Miréréni 25 20 8 Kani-Kéli 24 20 9 Dzoumogné 22 20 10 Asoe Chiconi 20 20 11 FC Labattoir 6 20 12 Malamani 0 0

Régional 2 Féminin

Pts Mj 1 Bandrélé FC 51 18 2 FC M’tsapéré 51 18 3 FCM Tsoundzou 33 18 4 ASCA M’tzamboro 28 18 5 ASJ Handréma 27 18 6 Bouéni 20 18 7 Combani 19 18 7 TSC M’tsangamouji 17 18 8 Dapani 10 18 9 Kavani 2 18 10 Tsingoni 0 18

U16 Féminin

Pts Mj 1 M’zouasia 15 5 2 Kavani 9 5 3 FCM Koropa 8 5 4 Asoe Chiconi 6 5 5 USTN Bandrélé 6 5 6 Dzoumogné -1 5 7 ASCA M’tzamboro 0 0

U16 Féminin Régional A

Pts Mj 1 Bandrélé FC 28 10 2 Devils Pamandzi 17 10 3 M’zouasia 15 10 4 Espoir M’tsapéré 14 10 5 USTN Bandrélé 8 10 6 Asoe Chiconi 1 10 7 EFN Kani-Kéli 0 0

U16 Féminin Régional B

Pts Mj 1 AJ M’tsahara 32 5 2 ASC Kawéni 27 5 3 RDN Acoua 24 5

32 Mayotte Hebdo N° 871 • 01/02/2019 • www.mayottehebdo.com

4 FCM Koropa 5 Kavani 6 Dzoumogné 7 ASCA M’tzamboro

8 9 -1 0

5 5 5 0

Régional 1 Entreprise

Pts Mj 1 Colas 62 22 2 EMCA 41 22 3 Tilt 37 22 4 CPS 32 22 5 Département 28 22 6 Mairie Mamoudzou 27 22 7 Car Centre 26 22 8 Tama 26 22 9 Préfeduc 25 22 10 Sodifram 25 22 11 Bama Service 24 22 12 Sim 20 22

Régional 2 Entreprise

Pts Mj 1 Mairie Dzaoudzi Labattoir 37 14 2 BDM Sports 35 14 3 Toto Maho 22 14 4 Deal 16 14 5 Mairie M’tzamboro 15 14 6 Maison d’Arrêt 13 14 7 EDM 12 14 8 Mami 11 14

Classements

Prénationale Masculine

Pts Mj 1 ASC Tsingoni 35 11 2 Combani 33 11 3 Bandrélé 29 11 4 Kani-Kéli 25 11 5 Tsimkoura 25 11 6 Chiconi 21 11 7 Tsingoni HB 20 11 8 Bouéni 20 10 9 Koungou 20 11 10 Acoua 19 11 11 M’tsangamouji 17 10 12 Sada 12 11

Prénationale Féminine

Pts Mj 1 Bouéni 30 10 2 Combani 30 11 3 Tsimkoura 30 11 4 Bandrélé 21 11 5 Tsingoni 20 10 6 Kani-Kéli 20 11 7 Sada 20 10 8 Mamoudzou 18 11 9 Passamaïnty 18 11 10 M’bouanatsa 11 9 11 Acoua 10 9 12 Chembényumba 0 0

Basket-Ball

Programme

Nationale Masculine 3

13ème journée, samedi 2 février à 19h30 ; AJH Tsimkoura-Tsingoni HB, Combani HC-AJH Koungou, HC Kani-HC Bandrélé, PC Bouéni-Haïma Sada, AC Chiconi-HC Acoua à 18h30, ASC Tsingoni-Tchanga HB à 19h.

Résultats

15ème journée ; Magic Basket Passamaïnty-Etoile Bleue Kawéni, BC M’tsapéré-Rapides Eclairs Pamandzi, Wenka City Kawéni-Fuz’ellipse Kavani, Golden Force Chiconi-Scolo Dunks Boboka, Vautour Club Labattoir-TCO Mamoudzou.

Nationale Féminine 3

10ème journée ; Golden Force Chiconi-Chicago Club Mamoudzou : 57-42, Scolo Dunks Boboka-Fuz’ellipse Kavani : non parvenu, BC M’tsapéré-Magic Basket Passamaïnty : 77-71, BC Iloni-Vautour Club Labattoir : 41-46. Classements

Nationale Masculine 3

Prénationale Masculine

Prénationale Féminine

12ème journée, vendredi 18 janvier à 19h30 ; US M’bouanatsa-Combani HC. Samedi 19 janvier à 18h ; HC Passamaïnty-AJH Tsimkoura, HC Bandrélé-TCO Mamoudzou à 18h, ASC Tsingoni-HC Kani à 17h30. Dimanche 20 janvier à 18h ; HC Acoua-PC Bouéni.

Volley-Ball Résultats

Régionale 1 Masculine

Pts Mj 1 Pamandzi 22 12 2 Labattoir 21 12 3 Chiconi 19 11 4 Mamoudzou 17 10 5 M’tsapéré 16 8 6 Passamaïnty 15 14 7 EB Kawéni 12 8 8 Kavani 12 10 9 Boboka 11 9 10 WC Kawéni 11 10

10ème journée ; Lareec M’tzamboro-VC M’tsapéré : 0-3 (17-25, 13-25, 17-25), M’bouini VC-VC Vahibé, M’tsangadoua AV-Zamfi M’tzamboro.

Nationale Féminine 3

Pts Mj 1 Vahibé 18 7 2 M’tsapéré 9 8 3 M’tsangadoua 9 6 4 M’bouini 7 7 5 Zamfi M’tzamboro 6 7 6 Lareec M’tzamboro 6 7 7 Tsingoni 1 8 8 Moinatrindri 0 0

Pts Mj 1 M’tsapéré 16 8 2 Labattoir 11 6 3 Passamaïnty 11 7 4 Chiconi 11 8 5 Kavani 9 6 6 Iloni 9 7 7 Boboka 8 6 8 Mamoudzou 8 8 Programme

Prénationale Masculine

16ème journée, samedi 2 février à 19h ; Fuz’ellipse Kavani-Golden Force Chiconi, Scolo Dunks Boboka-Magic Basket Passamaïnty, Rapides Éclairs Pamandzi-Wenka City Kawéni, TCO Mamoudzou-BC M’tsapéré, Étoile Bleue Kawéni-Vautour Club Labattoir.

Prénationale Féminine

11ème journée, samedi 2 février à 17h ; BC Iloni-BC M’tsapéré, Golden Force Chiconi-Magic Basket Passamaïnty, Scolo Dunks Boboka-Vautour Club Labattoir, Chicago Club Mamoudzou-Fuz’ellipse Kavani.

Handball Résultats

Coupe de Mayotte Masculine

Régionale 1 Féminine

10ème journée ; VB M’tsangamouji-VC Kani-Bé : 3-0 (25-21, 25-23, 25-20). Classements

Régionale 1 Masculine

Régionale 1 Féminine

Pts Mj 1 M’bouini 13 7 2 M’tsapéré 13 7 3 Petite Terre 12 7 4 Kani-Bé 11 7 5 Sada 10 8 6 M’tsangamouji 7 8 7 Ouangani 0 0 Programme

Régionale 1 Masculine

9ème journée, samedi 19 janvier à 17h ; Zamfi Club M’tzamboro-M’bouini VC, VC M’tsapéré-VC Tsingoni. Dimanche 20 janvier à 17h30 ; VC Vahibé-Lareec M’tzamboro.

Rugby

Classement

Senior à XV

Quarts de finale ; Tchanga HB-HC Bandrélé : 30-28, PC Bouéni-AJH Tsimkoura : 30-31, HC Labattoir-AC Chiconi : 29-28, Combani HC-HC Acoua : 37-28.

Pts Mj 1 M’tsapéré/Bouéni 16 6 2 Petite Terre/Combani 14 6 3 Mamoudzou 12 6 4 Chiconi/M’tsangamouji 5 6

Coupe de Mayotte Féminine

Programme

Quarts de finale ; ASC Tsingoni-HC Kani : 20-22, HC Bandrélé-AJH Tsimkoura : 17-16, US M’bouanatsa-Combani HC : 16-34, Haïma Sada-PC Bouéni : 21-33 : 21-33.

Senior à VII

2ème journée, dimanche 3 février de 13h30 à 18h ; RC Petite Terre, Asa Chiconi, RC Combani, RCSSM Bouéni à Chiconi, DN Sada, Eclair du Nord M’tsangamouji, RC Mamoudzou, Despérados M’tsapéré à M’tsangamouji.


Selon l'arrêté préfectoral N°2018 - CAB - du 31 décembre 2018 établissant la liste des journaux susceptibles de recevoir les annonces judiciaires et légales, sur la base de ligne de référence comportant 40 signes espaces compris composés en corps 8 informatique, le tarif est fixé à 4,73 euros pour l'année 2019. Hebdomadaire d’information Générale Edité par la SARL Somapresse au capital de 20 000 euros 7, rue Salamani - Cavani M’tsapéré BP 60 - 97600 Mamoudzou Tél. : 0269 61 20 04 contact@mayotte.hebdo.com directeur de la publication Laurent Canavate canavate.laurent@mayottehebdo.com directeur de la rédaction Mohamed El Mounir dit “Soldat” soldat@mayottehebdo.com 0269 61 20 04 - 69 13 38 rédacteur en cHef Geoffroy Vauthier rédactrice en cHef adjointe Houdah Madjid journalistes Ichirac Mahafidhou Lyse Le Runigo Hugo Coeff Romain Guille Solène Peillard Ornella Lamberti correspondants HZK - (Moroni) GrapHistes/maquettistes Olivier Baron, Franco di Sangro, commerciaux Cédric Denaud, Murielle Turlan comptabilité Nathalie Gauthier comptabilite@mayottehebdo.com secretariat Annabelle Mouhamadi première parution Vendredi 31 mars 2000 ISSN : 1288 - 1716 RCS : n° 9757/2000 N° de Siret : 024 061 970 000 18 N°CPPAP : 0121 I 92960 impression Imprimah - 0269 61 22 18 distribution CEM - Tél. : 0269 61 32 52 site internet www.mayottehebdo.com renseiGnements contact@mayottehebdo.com Tél. : 0269 61 20 04

points de vente - mamoudZou et sa péripHérie Maison des Livres Shopi (Mariage) Pâtisserie Tropicale Shopi (Passamainty) Hodi (Passamaïnty) Aux Gourmandises (Caribou) Shopi (rue du Commerce) Total Passamainty Habari Presse Kawéni Jumbo Score - Sodifram Sodifram (3 Vallées) - Maison des Livres Diamant Noir - Station Total - petite terre Pécher Gourmand - Boutik’Air - Score Labattoir Shopi Pamandzi - en brousse bandrélé Sodifram sada Boulangerie au Croustillant chirongui Librairie papeterie au Fil du Kalame Sodicash (Malamani) dembéni Marziki - Hodi

AVIS D’APPEL PUBLIC À LA CONCURRENCE SERVICES

Pouvoir adjudicateur / Entité adjudicatrice Nom et adresse officiels de l’organisme acheteur Syndicat Intercommunal d’Eau et d’Assainissement de Mayotte (976), Babadi AHMED, BP 289 - ZI Kawéni, 97600 Mamoudzou, FRANCE. Tel : +33 269621111. E-mail : babadi.mohamed. ahmed@sieam.fr. Adresse(s) internet Site du profil d’acheteur : https://www. marches-securises.fr Principale(s) Activité(s) du pouvoir adjudicateur Principale(s) Activité(s) du pouvoir adjudicateur / de l’entité adjudicatrice Assainissement Description du marché Objet du marché Essais d’étanchéité et essais ITV des ouvrages d’assainissement de la Petite-Terre Classification CPV (vocabulaire commun pour les marchés publics) : 90491000 Lieu d’exécution La Petite-Terre 97615 Pamandzi Code NUTS : FRY5 Caractéristiques principales Type de marché Services : Services de voirie et d’enlèvement des ordures : services d’assainissement et services analogues Type de procédure Procédure adaptée Des variantes seront prises en considération : non L’avis implique l’établissement d’un accord-cadre. Division en lots : non Durée du marché ou délai d’exécution Durée en mois : 12 (à compter de la date de notification du marché). Conditions de délai Date limite de réception des offres ou des demandes de participation Vendredi 15 février 2019 - 12:00 Informations sur l’accord cadre Accord-cadre avec un seul opérateur. Durée de l’accord-cadre : Durée en mois : 12 Estimation de la valeur totale des acquisitions pour l’ensemble de la durée de l’accord-cadre : 100000 euros Conditions relatives au marché Langues pouvant être utilisées dans l’offre ou la candidature autre que la langue française : Français. Unité monétaire utilisée : Euro. L’exécution du marché est soumise à d’autres conditions particulières : non Conditions de participation Critères de sélection des candidatures : Prix unitaire des prestations : 70% Valeur Technique: 30% Capacité économique et financière Renseignements et formalités nécessaires pour évaluer si ces exigences sont remplies : Indications concernant le chiffre d’affaires annuel spécifique aux prestations objet du marché sur 3 ans Capacité technique

Renseignements et formalités nécessaires pour évaluer si ces exigences sont remplies : Indication des techniciens ou organismes techniques, en particulier des responsables du contrôle de la qualité, auxquels peut faire appel l’opérateur économique Description de l’équipement technique et des mesures employées par l’opérateur économique pour s’assurer de la qualité et indication des moyens d’étude et de recherche Titres d’études et professionnels exigées du prestataire de services ou du personnel d’encadrement Déclaration indiquant les effectifs moyens annuels du candidat et le nombre de cadres pendant les trois dernières années une déclaration indiquant l’outillage, le matériel et l’équipement technique dont le candidat dispose pour l’exécution du marché Conditions propres aux marchés de services La prestation est réservée à une profession particulière : non Les personnes morales sont tenues d’indiquer les noms et qualifications professionnelles des membres du personnel chargés de la prestation : non Justifications à produire quant aux qualités et capacités du candidat Documents à produire obligatoirement par le candidat, à l’appui de sa candidature : - Copie du ou des jugements prononcés, si le candidat est en redressement judiciaire (si ces documents ne sont pas déjà demandés dans le cadre du formulaire DC2, ci-après). - Déclaration sur l’honneur du candidat justifiant qu’il n’entre dans aucun des cas d’interdiction de soumissionner obligatoires prévus aux articles 45 et 48 de l’ordonnance n° 2015-899 du 23 juillet 2015 ou, pour les marchés publics de défense ou de sécurité, qu’il n’entre dans aucun des cas d’interdiction de soumissionner obligatoires prévus aux articles 45 ,46 et 48 de l’ordonnance n° 2015-899 du 23 juillet 2015 et qu’il est en règle au regard des articles L. 5212-1 à L. 5212-11 du code du travail concernant l’emploi des travailleurs handicapés (si cette déclaration n’est pas déjà demandée dans le cadre du formulaire DC1, ci-après) - Déclaration sur l’honneur du candidat attestant qu’il est en règle, au cours de l’année précédant celle au cours de laquelle a lieu le lancement de la consultation, au regard des articles L. 5212-1, L. 5212-2, L. 5212 5 et L. 5212-9 du code du travail, concernant l’emploi des travailleurs handicapés (si cette déclaration n’est pas déjà demandée dans le cadre du formulaire DC1, ci-après). - Si le candidat est établi en France, une déclaration sur l’honneur du candidat justifiant que le travail est effectué par des salariés employés régulièrement au regard des articles L. 1221-10, L. 3243-2 et R. 3243-1 du code du travail dans le cas où le candidat emploie des salariés, conformément à l’article D. 8222-5-3° du code du travail) si cette déclaration n’est pas déjà demandée dans le cadre du formulaire DC1, ci-après). - Si le candidat est établi ou domicilié à l’étranger, une déclaration sur l’honneur du candidat attestant qu’il fournit à ses salariés des bulletins de paie comportant les mentions prévues à l’article R. 3243-1 du code du travail, ou des documents équivalents si cette déclaration n’est pas déjà demandée dans le cadre du formulaire DC1, ci-après). Documents à produire à l’appui des candidatures par le candidat, au choix de l’acheteur public : - Déclaration concernant le chiffre d’affaires

global et le chiffre d’affaires concernant les fournitures, services ou travaux objet du marché, réalisés au cours des trois derniers exercices disponibles (renseignements à inscrire dans le formulaire DC2, si celui-ci est demandé par l’acheteur public). - Déclaration appropriée de banques ou preuve d’une assurance pour les risques professionnels (déclaration à produire en annexe du formulaire DC2, si celui-ci est demandé par l’acheteur public). - Déclaration indiquant l’outillage, le matériel et l’équipement technique dont le candidat dispose pour la réalisation de marchés de même nature (déclaration à produire en annexe du formulaire DC2, si celui-ci est demandé par l’acheteur public). - En matière de fournitures et services, une description de l’équipement technique, des mesures employées par l’opérateur économique pour s’assurer de la qualité et des moyens d’étude et de recherche de son entreprise (document à fournir en annexe du formulaire DC2, si celui-ci est demandé par l’acheteur public). - En cas de marché public ou d’accord-cadre passé pour les besoins de la défense, renseignements relatifs à la nationalité du candidat (renseignements à inscrire dans le formulaire DC2, si celui-ci est demandé par l’acheteur public). - En cas de marché public ou d’accord-cadre passé pour les besoins de la défense, et si l’objet ou les conditions du marché le justifient, renseignements relatifs à l’habilitation préalable du candidat, ou à sa demande d’habilitation préalable, en application des articles R.2311-1 et suivants du code de la défense, relatifs à la protection du secret de la défense nationale (renseignements à inscrire dans le formulaire DC2, si celui-ci est demandé par l’acheteur public). - Formulaire DC1, Lettre de candidature - Habilitation du mandataire par ses co-traitants (disponible à l’adresse suivante : http://www.economie.gouv.fr/directions_ services/daj/marches_publics/formulaires/ DC/daj_dc.htm). - Formulaire DC2, Déclaration du candidat individuel ou du membre du groupement (disponible à l’adresse suivante : http:// www.economie.gouv.fr/daj/formulaires-declaration-candidat-dc1-dc2-dc3-dc4). - Formulaire DC3, Acte d’engagement (disponible à l’adresse suivante : http:// www.economie.gouv.fr/daj/formulaires-declaration-candidat-dc1-dc2-dc3-dc4). - Formulaire DC4, Déclaration de sous-traitance (disponible à l’adresse suivante : http://www.economie.gouv. fr/daj/formulaires-declaration-candidat-dc1-dc2-dc3-dc4). - S’il s’appuie, pour présenter sa candidature, sur les capacités professionnelles, techniques et financières d’autres opérateurs économiques, le candidat produit les mêmes documents concernant cet opérateur économique que ceux qui lui sont exigés par l’acheteur public. Le candidat doit également apporter la preuve que chacun de ces opérateurs économiques mettra à sa disposition les moyens nécessaires, pendant toute la durée d’exécution du marché public ou de l’accord-cadre (documents à produire en annexe du formulaire DC2, si celui-ci est demandé par l’acheteur public). - Si les documents fournis par le candidat ne sont pas établis en langue française, ils doivent être accompagnés d’une traduction en français, certifiée conforme à l’original par un traducteur assermenté. Documents à produire obligatoirement par l’attributaire, avant la signature et la notifi

www.mayottehebdo.com • 01/02/2019 • Mayotte Hebdo N° 871 • 33


Selon l'arrêté préfectoral N°2018 - CAB - du 31 décembre 2018 établissant la liste des journaux susceptibles de recevoir les annonces judiciaires et légales, sur la base de ligne de référence comportant 40 signes espaces compris composés en corps 8 informatique, le tarif est fixé à 4,73 euros pour l'année 2019.

cation du marché public ou de l’accord-cadre (formulaire NOTI1) : - Les pièces prévues aux articles D. 8222-5 ou D. 8222-7 et D. 8222-8 du code du travail. - Si l’attributaire est établi en France,

les attestations et certificats délivrés par les administrations et organismes compétents prouvant qu’il a satisfait à ses obligations fiscales et sociales ou un état annuel des certificats reçus (formulaire NOTI2). - Si l’attributaire est établi dans un Etat autre que la France, un certificat établi par les administrations et organismes du pays d’origine. Lorsqu’un tel certificat n’est pas délivré par le pays concerné, il peut être remplacé par une déclaration sous serment, ou dans les Etats où un tel serment n’existe pas, par une déclaration solennelle faite

ANNONCES LégALES Avis de constitution

O.P.S Société par actions simplifiée au capiPar acte SSP du 25/01/2019, il a été tal de 16.000.000 € constitué une SARL Siège social : 16 rue du Général Alain Dénommée : ECOLE DE CONDUITE de Boissieu - 75015 PARIS PLAN B 976 753 972 462 R.C.S. Paris Siège social : 41 Boulevard Mavingoni, 97670 OUANGANI Capital : 2.000euros La société OPS informe l’ensemble de Objet : L’enseignement de la conduite ses clients de l’arrêt de son activité d’étaautomobile et de la sécurité routière. blissement de paiement. En conséquence Gérance : Mme ABDALLAH de quoi, l’ensemble des clients sont inHALILATI, 41Boulevard Mavingoni, vités à solder leur compte au plus tard 97670 OUANGANI + le 31 mars 2019 en effectuant un retrait Durée : 99 ans à compter de l’immatri- au distributeur ou bien en effectuant un culation au RCS de MAMOUDZOU. virement vers un autre compte. Il est Pour avis précisé que l’intégralité des sommes m déposées est disponible et sera restituée. Avis pour Information.

par l’intéressé devant l’autorité judiciaire ou administrative compétente, un notaire ou un organisme professionnel qualifié du pays. - Si les documents fournis par le candidat ne sont pas établis en langue française, ils doivent être accompagnés d’une traduction en français, certifiée conforme à l’original par un traducteur assermenté. Critères d’attribution Offre économiquement la plus avantageuse appréciée en fonction du critère unique du prix le plus bas. Une enchère électronique sera effectuée : non Autres renseignements

Numéro de référence attribué au dossier par le pouvoir adjudicateur / l’entité adjudicatrice Procédures de recours Instance chargée des procédures de recours : Le Greffier du Tribunal Administratif de Mamoudzou les hauts des jardins du Collège 97600 Mamoudzou FRANCE. Organe chargé des procédures de médiation : Tribunal Administratif de Mamoudzou les hauts des jardins du Collège 97600 Mamoudzou FRANCE. Date d’envoi du présent avis 29 janvier 2019

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FI n°3839 Lundi 7 mars 2016 St Félicie

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FI n°3822 Jeudi 11 février 2016 Ste Héloïse

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RENSEIGNEMENTS Tél : 0639 67 04 07 | Mail : contact@mayotte-e-velos.yt

FI n°3818 Vendredi 5 février 2016 Ste Agathe

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Première parution : juillet 1999 - Siret 02406197000018 - Édition Somapresse - n° CPPAP : 0921 y 93207 - Dir. publication : Laurent Canavate - red. chef : Gauthier Dupraz - http://flash-infos.somapresse.com

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FI n°3997 mercredi 30 novembre 2016 St André

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Première parution : juillet 1999 - Siret 02406197000018 - APE 5813Z - Édité par la Somapresse - Directeur de publication : Laurent Canavate - http://flash-infos.somapresse.com

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UltimatUm oU véritable main tendUe ?

l’institUtion répond aUx critiqUes

Première parution : juillet 1999 - Siret 02406197000018 - APE 5813Z - Édité par la Somapresse - Directeur de publication : Laurent Canavate - http://flash-infos.somapresse.com

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