LE MOT DE LA RÉDACTION
MAYOTTE A SOIF
TOUTE L’ACTUALITÉ DE MAYOTTE AU QUOTIDIEN
Le premier quotidien de Mayotte
Les retenues collinaires sont quasiment vides. L’eau ne coule plus dans les robinets. La population meurt de soif. Mayotte a soif. L’appel au secours est lancé, mais les habitants ont l’impression que les autorités compétentes ne l’entendent pas. Que fait le gouvernement ? Que fait la Société mahoraise des eaux (SMAE) ? Pourquoi le syndicat des eaux (SMEAM) est aux abonnés absents ? Autant de questions et pas ou peu de réponses pour l’instant. Les seules solutions proposées sur le court terme sont le renforcement des tours d’eau dès la semaine prochaine et un blocage du prix des bouteilles d’eau. Comment les Mahorais vont s’en sortir ? Comment peut-on vivre avec des coupures de 48h ? L’angoisse est grandissante sur cette île aux parfums qui aurait pu être paradisiaque s’il n’y avait pas autant de problèmes. L’usine de dessalement devrait pleinement fonctionner selon le préfet de Mayotte, mais les habitants attendent de le voir pour y croire. Pieds et poings liés, il ne nous reste plus qu’à espérer que la prochaine saison de pluies soit clémente. Il faudrait peut-être faire appel aux raqis pour qu’ils fassent une roqya à Mayotte. S’ils guérissent les hommes, ils peuvent tenter de guérir les maux de notre île.
Diffusé du lundi au vendredi, Flash Infos a été créé en 1999 et s’est depuis hissé au rang de 1er quotidien de l’île.
Lu par plus de 12.000 personnes chaque jour, Flash infos vous permet de suivre l’actualité mahoraise (politique, société, culture, sport, économie, etc.) et vous offre en plus un aperçu de l’actualité de l’Océan Indien et des Outremers.
4100% numérique
180 € par an g
Pour vous abonner, il suffit de nous transmettre ce bon de commande, accompagné du règlement.
OUI, je m’abonne + abonnement gratuit à
Bulletin d’abonnement
Nom : …………………………….…..…….………Prénom : ………………………..……..………………….…………. Société - Service : ……………………………………………….……….……………..….….….….……...…..…………. Adresse : ……………………………………………………….………….……………….….….….….….…..…………. Code postal : ……………….….….….….… Ville - Pays : ……………….………….……………….…….....…………. N° de téléphone : ………………….………………..E-mail :…………..….….….….…....………….……….…………….. Règlement : c Chèque à l’ordre de SOMAPRESSE c Virement
IBAN : FR76 1871 9000 9200 9206 6620 023 / BIC : BFCOYTYTXXX
Signature, date (et cachet) : Abonnement d’un an renouvelable par tacite reconduction. Il pourra être dénoncé par simple courrier au moins un mois avant la date d’échéance.
Vous pouvez également vous abonner en ligne en vous rendant sur notre site internet à l’adresse www.mayottehebdo.com/abonnements pour la version numérique. Pour toute demande, contactez-nous : contact@mayottehebdo.com
A retourner par mail à : secretariat@mayottehebdo.com
tchaks
Le festival Sanaa de retour pour une 2ème édition
Souvenez-vous, la première édition du festival Sanaa c’était l’année dernière. Il revient cette année du 31 août au 2 septembre, avec en tête d’affiche Franglish, Koba Lad, Ronisia et Magic Système. Les artistes régionaux tels que Zily et Goulam seront aussi de la partie. Cette année 77 000 personnes sont attendues. La ville de Mamoudzou qui organise l’évènement assure que la sécurité sera renforcée avec 2 escadrons gendarmerie mobilisées. Beaucoup les attendent sur cet aspect puisque l’année dernière, le dernier jour du festival avait été entaché par des incidents pendant que le chanteur Niska était sur scène.
Miss Mayotte 2023
L’élection de Miss Mayotte a fait son grand retour cette année après deux ans d’absence. Et la nouvelle reine de beauté s’appelle Houdayifa Chibaco, elle est originaire de la commune de M’tsangamouji. Pour l’occasion Miss France 2023 Indira Ampiot a fait le déplacement. Cela faisait des années que Miss France ne venait plus à Mayotte pour l’élection régionale, mais le nouveau comité veut redorer l’image de Miss Mayotte. Houdayifa Chibaco a passé la première étape. Elle n’a pas le temps de se reposer, elle doit déjà se préparer pour Miss France 2024 qui aura lieu le 16 décembre prochain à Dijon.
Philippe Vigier est attendu à Mayotte ce samedi 2 septembre. Il arrivera après une visite de trois jours à La Réunion. Son passage dans le 101ème département n’était initialement pas prévu, mais il a souhaité faire un détour pour soutenir la famille de Fayed, le petit garçon de 10 ans tué dans une fusillade à Nîmes. Le ministre délégué chargé des Outre-mer profitera également pour aborder le sujet de la crise de l’eau qui préoccupe tant les Mahorais.
Le ministre délégué des Outre-mer à Mayotte ce week-end
Raphaël Mohamed décroche la deuxième médaille d’or de Mayotte
Deuxième médaille d’or en deux jours pour l’athlétisme mahorais, lors de ces onzièmes Jeux des Iles de l’océan Indien. Ce mercredi, c’est Raphaël Mohamed qui est allé chercher la victoire aux 110 mètres haies. Comme son compère du 400 mètres haies, Soyifidine Saïd, il s’est imposé avec aisance en 13’’97, devant le Mauricien Jean-Pascal Désiré (14’’62) qui peut maudire les Mahorais de lui avoir soufflé deux fois la médaille d’or.
Saïd Soyifidine nous ramène la 1ère médaille d’or
L'entrée en lice de l'athlétisme, ce mardi 29 août, a apporté un nouveau souffle, grâce notamment à l'énorme performance de Soyifidine Saïd sur le 400 mètres haies qui lui a permis de remporter la médaille d’or. Le jeune homme originaire de Kawéni sait qu'il a débloqué le compteur de Mayotte, ce mardi matin, avec sa victoire dans ces onzièmes Jeux des Îles de l'océan Indien. Et par la même occasion de permettre au 101ème département de pousser un grand ouf de soulagement.
LU DANS LA PRESSE
Chaque semaine, découvrez le regard porté sur l’actualité locale à travers la presse nationale ou régionale
MAYOTTE : UNE CRISE DE L'EAU
AUSSI PRÉVISIBLE QUE LE MANQUE D'ACTION DE L'ETAT
Publié le 30 août 2023, pour Imaz Press Imaginez un département où vous n'auriez de l'eau courante qu'un jour sur trois. Imaginez que cette eau, une fois de retour, ne soit pas potable. Imaginez, en plus, que cette situation aurait pu être anticipée depuis des années. N'importe où en France, cela aurait fait scandale. La situation aurait fait l'ouverture des journaux télévisés nationaux, la Première ministre se serait sûrement exprimée sur la question, une cellule de crise aurait été ouverte dans la foulée. Oui, mais voilà : cette situation existe bien, seulement elle concerne Mayotte. Pas de quoi fouetter un chat donc, semble-t-il (Photo : rb/www. imazpress.com)
Que reste-t-il du « plan eau » mis en place par Annick Girardin, ministre des Outre-mer entre 2017 et 2020 ? Pas grand-chose, apparemment. Lancé en 2017, quelques mois après une grave crise de l'eau dans l'île aux parfums, ce plan à hauteur de 17 millions d'euros devait « sécuriser et augmenter la ressource en eau » dans le département. Mission – très – loin d'être réussie. Ce plan est aussi la preuve que la catastrophe qui se profile était largement anticipée. Mais que les moyens à mettre en place pour l'arrêter ont été grossièrement sous-évalués. Comment expliquer sinon que la même situation qu'en 2017 se reproduise, en pire ?
Un début de réponse se trouve peut-être dans les défaillances de la Société mahoraise des eaux – filiale de Vinci - qui assure la gestion de l'eau dans le territoire, selon la députée Estelle Youssoupha. « Une extension (de l'usine de dessalement de Petite-Terre ; ndlr) estimée à 7,5M d'euros et livrée en 2018 devait fournir 4 800 m3 par jour et permettre à l'usine de produire au total 5 300 m3 par jour. Or depuis sa livraison, pour un défaut de calibrage de la zone de pompage en mer (eau trop turbide), elle n'a jamais fourni la production escomptée » dénonçait-elle déjà en mars dernier.
Le gouvernement a bien proposé quelques solutions (création de l'usine de dessalement à Grande-Terre, travaux pour l'usine de Petite-Terre), mais elles concernent surtout le long terme. Pour le court terme, la ministre déléguée chargée des collectivités territoriales,
Dominique Faure, avait assuré que « le Gouvernement se tient évidemment prêt à agir et à réagir, en lien étroit avec les acteurs locaux, en cas de sécheresse importante » . Les Mahorais.es attendent toujours. L'unique mesure prise pour l'heure consiste en un blocage des prix de l'eau jusqu'à la fin de l'année. Bouteilles dont l'achat est limité à trois packs par passage en caisse. Et l'attention au niveau national ne commence qu'à peine à émerger, en grande partie grâce aux habitants qui se sont saisi des réseaux sociaux ces derniers jours pour alerter sur la situation. Le hashtag #MayotteASoif fait son bout de chemin sur X (anciennement Twitter), et les médias semblent enfin s'intéresser au sujet.
Ce que le gouvernement, lui, a fait ces derniers mois, c'est investir dans une opération d'expulsion massive au coût inconnu mais probablement faramineux. Une opération qui a tout d'un échec pour l'heure, alors que les destructions d'habitats illégaux suivent difficilement leur cours et que les expulsions restent finalement assez limitées. Et l'opération Wuambushu est loin d'être terminée. Gérald Darmanin, ministre de l'Intérieur et des Outremer, a en effet promis une "nouvelle formule" pour septembre. Espérons qu'il emmènera dans ses valises de réelles solutions – et pourquoi pas des bouteilles d'eau.
La Roqiya : guérir grâce au Coran
DANS UN MONDE OÙ TOUT EST REMIS EN QUESTION, LA MÉDECINE DITE CONVENTIONNELLE L'EST AUSSI. ELLE NE TROUVE PAS TOUJOURS LES REMÈDES POUR SOIGNER CEUX QUI SONT MALADES. C'EST POURQUOI CERTAINS CROYANTS MUSULMANS PRÉFÈRENT AVOIR RECOURS À LA MÉDECINE PROPHÉTIQUE. ELLE A FAIT SES PREUVES, MAIS ELLE DOIT TOUT DE MÊME ÊTRE TRÈS ENCADRÉE CAR LES DÉRIVES SONT NOMBREUSES. DANS CE DOSSIER, NOUS VOUS FAISONS DÉCOUVRIR LES DESSOUS DE LA ROQIYA À MAYOTTE AVEC DES SPÉCIALISTES QUI EXERCENT SUR L'ÎLE DEPUIS DE NOMBREUSES ANNÉES.
SOCIÉTÉ
LA RAQI THÉRAPIE : UN TRAIT D’UNION ENTRE LE PASSÉ ET LE PRÉSENT
PLUS QU’UN SIMPLE PHÉNOMÈNE DE MODE, LA MÉDECINE PROPHÉTIQUE ÉGALEMENT APPELÉE « RAQI THÉRAPIE » OU « ROQIYA » BOULEVERSE PROGRESSIVEMENT ET PROFONDÉMENT, LES PRATIQUES SOCIÉTALES À MAYOTTE. L’ENGOUEMENT EST LE MÊME DANS LE DÉPARTEMENT VOISIN DE LA RÉUNION, À MADAGASCAR, ET DEPUIS PEU, DANS UNE MOINDRE MESURE, AUX ÎLES COMORES VOISINES.
Ils ne portent ni blouses blanches, ni bleues et ne se distinguent par aucun signe extérieur particulier. À l’inverse des praticiens de la médecine conventionnelle qui doivent impérativement suivre un cursus précis avant d’exercer leurs compétences, les « raqi thérapeutes » proviennent de divers milieux sociaux, avec des parcours variés, exerçant au quotidien dans un nombre incalculable de corps de métier. Ils ont foi en Dieu et sont motivés par l’envie de venir en aide à leur prochain. La « Roqiya » est une pratique qui remonte à la nuit des temps (déjà connue à Jérusalem au temps du roi Salomon), bien avant l’apparition de l’Islam. Il s’agit, à proprement parlé, d’une méthode d’exorcisme. Cette façon de soigner certains maux fait appel à la foi des patients et s’appuie sur l’usage de versets de la Thora, des psaumes, de l’Evangile mais aussi du Coran. Malgré les
siècles qui passent, elle se renforce et se répand de l’orient vers l’occident et depuis peu l’Afrique de l’Est et Madagascar. À Mayotte (et dans une moindre mesure aux Comores), elle s’installe depuis 13 ans. Elle est au départ source d’une grande méfiance auprès des populations locales, puisq’elle est importée de Marseille par des jeunes Mahorais ayant fréquenté des enseignants coraniques maghrébins. Ils en ont fait la promotion à partir d’une mosquée de Labattoir réputée comme étant un bastion fondamentaliste, au motif qu’elle heurtait frontalement les croyances ancestrales et musulmanes propres à notre île. La « Roqiya » est en passe de métamorphoser la société de l’île hippocampe, au point que l’autorité musulmane officielle a décidé de suivre de très près son évolution et son impact auprès des croyants. Engagée dans un processus d’évolution rapide au travers
de la départementalisation, cette société mahoraise est en proie à des maux sociaux d’un nouveau genre sous les tropiques : mal être, stress, anxiété, solitude, désocialisation, et j’en passe. Des pathologies qui ne trouvent pas toujours de remèdes appropriés dans les hôpitaux et les services publics de santé. Ces dérèglements qui s’opèrent dans la société mahoraise en phase de formatage à l’occidental constituent un terreau propice à l’expansion de la « Roqiya » à Mayotte, malgré quelques couacs de parcours dus pour l’essentiel à la personnalité et au parcours de certaines personnes devenues entre temps « Raqi thérapeutes» . Des soucis qui ont failli ternir l’image de la « Roqiya » à Mayotte.
UNE PRATIQUE INTEMPORELLE QUI
D’ADAPTE À L’USAGE DES NOUVELLES TECHNOLOGIES ET AU NUMÉRIQUE
Parmi les premiers «raqi thérapeutes» , certains ne jouissent pas d’une réputation de sagesse au sein de la population. Cela a eu pour effet d’alimenter une certaine suspicion au sein de la société à tel point que personne ne s’est demandé s’il ne s’agissait pas là d’une confrérie destinée à racheter « un certificat de bonne conduite et bonnes meurs » à des individus au passé sulfureux. Ce détail a son importance dans l’évolution de la « Roqiya » sur le territoire. Et pourtant, lorsque l’on observe de près ce phénomène, il comporte des avancées non négligeables pour l’évolution de la société locale dans sa manière de prendre en charge certaines problématiques, notamment de la gestion de la délinquance juvénile, les relations intergénérationnelles à l’intérieur d’une famille, l’encadrement des moins jeunes,
la vie de couple, mais également les affres de la vie quotidienne. De quoi permettre de se passer aisément de psychothérapeutes dans une société locale bâtie sur des fondements et des normes différents de la société européenne et occidentale. En effet, ici tous les événements qui ponctuent la vie quotidienne des citoyens ne relève pas d’une vision cartésienne des choses. Dans son fondement africain et malgache et ses influences arabo-musulmanes, la société croit encore aux djinns, démons, esprits des morts réincarnés, le mauvais œil, les gris-gris, les sorts et autres maux surnaturels. Tout ce qui constitue l’essence même de la «Roqiya» qui n’a d’autre vocation que de les combattre. Mince est la frontière qui sépare le réel de l’irréel, le naturel du surnaturel, le mythe de la réalité et surtout, le passé du présent. La pratique de la « Roqiya » est à classer dans l’intemporel, l’adaptation au temps et aux époques, et fait très nouveau, aux évolutions technologiques et numériques. Les « raqis thérapeutes » n’ont pas besoin d’être en présence d’un désert médical pour recourir aux nouvelles technologies et au numérique. Que vous soyez sur le continent africain, européen, américain, asiatique ou en Océanie, le « Raqi thérapeute » peut traiter son patient à distance, de façon individuelle ou collective. Et pour cause, le verbe est son principal instrument, voire exclusif pour certains, et accessoirement certaines plantes (validées en son temps par le prophète Mahommet) selon la souna. La « Roqiya » reste néanmoins un instrument très difficile à manier dans la mesure où il est à pratiquer dans un cadre strict et réglementaire qui ne laisse aucune place à l’improvisation. De son vivant, le prophète Mahomet aurait eu des exigences fermes sur l’usage de cette médecine.
SOCIÉTÉ GUÉRIR DES MALADES AU MOYEN DES VERSETS DU CORAN
TELLE EST LA DÉFINITION DE LA « ROQIYA » OU MÉDECINE PROPHÉTIQUE QUI VEUT QUE LE CORAN SOIT UNE GUÉRISON, ET NON UN MÉDICAMENT, POUR CHAQUE CROYANT ET POUR N’IMPORTE QUELLE MALADIE. UNE PRATIQUE QUI SE DÉVELOPPE GRANDEMENT À MAYOTTE DEPUIS QUELQUES ANNÉES, NON SANS CERTAINS REVERS, QUE L’AUTORITÉ CADIALE SURVEILLE DE TRÈS PRÈS.
Dans quel cas de figure intervient la médecine prophétique ? À Mayotte, il existe différents cas d’école dans le recours à la « Roqia » . Il y a toujours le (la) patient (e) en proie à la maladie devant laquelle la médecine conventionnelle admet ne pas avoir de solution ou d’explication. Celle-ci peut être de type physique ou psychologique. Dans le désespoir, les proches se dirigent vers des référents spirituels (cadis, responsables de moquées, grandes autorités religieuses villageoises, etc.) Et pour cause ?
En pareilles circonstances, les us et coutumes locales veulent qu’il s’agisse d’une manifestation du malin (santan) ou de sorcellerie. Depuis peu, il est également admis que les conséquences de la modernisation rapide de la société engendrent des problèmes nouveaux dépassant certaines personnes (les laissés pour compte de la marche forcée vers l’occidentalisation) au point qu’elles développent des nouvelles formes de pathologies. Il y a aussi le bouche à oreille qui fonctionne bien au point que les cabinets de certains « Raqi » réputés pour leur efficacité sont pris d’assaut au quotidien, autant que les cabinets des médecins libéraux ou hospitaliers.
Installé dans les hauteurs du quartier Bambao à Labattoir, Soibaha est l’un de ces « Raqi » de référence à Mayotte. « L’islam nous enseigne que le Coran dans son entier est une guérison (mais pas un remède) pour les malades et les croyants auxquels Allah (Dieu) accorde sa miséricorde. Les personnes qui nous consultent souffrent de maux correspondant à des cas de possession avérée, c’est-à-dire que le corps se trouve sous l’emprise totale d’un autre corps immatériel. Ce dernier peut aller jusqu’à occasionner des actes irrationnels, transformer une personne habituellement calme à un être hyper violent qui finira par regretter amèrement les dégâts qu’il aura causé à ses proches ou autrui au cours de son dédoublement de personnalité » explique-t-il, avant d’interroger, « comment voulez-vous que la médecine moderne solutionne des cas pareils » ? À l’inverse d’autres religions, l’Islam se veut être une réponse à l’ensemble des difficultés que peuvent rencontrer les croyants. C’est à ce titre que différents versets du Coran ont vocation à guérir certains types de maladies. Selon des témoignages recueillis auprès de certaines personnalités religieuses, la « Roqiya » aurait été portée à la connaissance du prophète par certains de ces disciples
DOSSIER
originaires de Médine. Il aurait alors demandé à ce qu’on lui présente toutes les différentes méthodes utilisées pour guérir les malades.
LE MONDE LOCAL DE LA « ROQIYA » N’EST PAS UN LONG FLEUVE TRANQUILLE
Celles-ci prenaient appui sur des passages de la Thora et la Bible, notamment en référence aux exploits de Moïse en Egypte face à Pharaon. Il aurait recommandé de ne pratiquer la « Roqiya » que sur la base de versets coraniques et de certaines invocations. De là naquit une jurisprudence musulmanes en la matière, avec des règles très strictes qui interdisent toute association de cette pratique avec des êtres créés par Dieu (humains, djinns, esprits sataniques, objets animés ou inanimés), avec des lieux (sanctuaires et autres endroits sacrés) ou des objets tels que les talismans divers et variés. Le non respect de ces 3 règles équivaut à un « Shirkh » (pécher). L’usage de certaines plantes bien répertoriées pour leurs effets positifs est à peine toléré. Dès lors, on comprend bien l’approche de l’institution cadiale (autorité musulmane officielle à Mayotte) face au développement de la médecine
prophétique dans notre département avec l’obligation faite aux « raqi » mahorais de signer une convention et respecter une charte déontologique. À Mayotte où le synchronisme religieux est la grande règle, le recours aux voyants, astrologues, tradipraticiens et autres guérisseurs, est monnaie courante. Des pratiques illicites aux yeux des « raqi thérapeutes » qui entendent les éradiquer. Il convient de constater que sur ce chapitre, ils ont plutôt du pain sur la planche.
Le monde de la « Roqiya » à Mayotte n’est pas un long fleuve tranquille, loin de là. Il a ses bizarreries propres, ses querelles de « raqi» et surtout ses dérives que beaucoup dénoncent. Si dans la règle, il ne peut être fait usage que de versets du Coran, dans la pratique, des divergences existent d’un Raqi thérapeute à un autre. Cela s’explique en particulier par la formation initialement reçue par les uns et les autres, en fonction de leur zone géographique d’origine. En effet, dans certains pays musulmans la formation d’un « raqi » peut être longue, 6 années en moyenne. Ce n’est pas le cas de tous ceux qui pratiquent la médecine prophétique à Mayotte. Un bon nombre aurait appris dans le tas au contact avec d’autres notamment en Métropole. L’exercice de la « Roqiya » se matérialise par des
séances d’exorcisme dont le nombre et la durée varient selon le patient. « Les versets coraniques les plus efficaces demeurent ceux référencés comme ayant été utilisés par Moïse (Moussa) contre le pharaon dans l’Egypte antique. Mais comme dans la médecine moderne, les cas de récidives ne sont pas à exclure, tout dépendant de la nature du corps étranger invisible qui embête le patient » , indique Soibaha le « Raqi thérapeute » de Labattoir.
LE CAPTAGE, UNE TECHNIQUE QUI NE FAIT PAS L’UNANIMITÉ
Depuis quelques années, il a recours à une technique dite de « captage » d’esprits malfaisants. Celle-ci aurait été introduite à Mayotte en 2011 par un certain Abdou Raouf Ben Alima. Elle consisterait à transférer sur un assistant du « Raqi thérapeute » , à l’aide des versets du Coran et de certaines invocations, l’esprit malfaisant (qui quitte alors le corps du malade) afin qu’il s’exprime verbalement avant qu’il ne soit contraint à se soumettre définitivement à la foi musulmane sous peine d’être anéanti. Elle apporterait des résultats probants dans 80 % des cas, avec des effets rapides sur les patients. Et si cet aspect ne souffre d’aucune contestation, la technique ne reste pas moins très contestée par bon nombre de pratiquants de la médecine prophétique qui lui reprochent sa proximité avec les esprits maléfiques. C’est le cas d’Abdoul-Anziz, un autre « Raqi thérapeute » (formation préalable de 6 ans) d’origine tanzanienne, qui estime que le captage
rend trop dépendant le patient guéri par ce moyen. « Il n’y a qu’une minorité de savants musulmans qui accepte cette méthode, et encore sous certaines conditions. Son principal inconvénient est que la personne guérie va continuer à interpréter chaque événement de sa vie comme étant le fruit d’un esprit obscure. Il va vouloir consulter le « Raqi » pour n’importe quoi, le chat qui a fait tomber une assiette dans la cuisine, le chien qui aboie trop, etc. Et là il y a une déconnexion évidente entre le croyant et son créateur or le prophète Mahomet nous recommande, dans ce genre de cas, d’énoncer simplement certaines invocations. Lorsque la situation débouche sur cette configuration où le patient croit plus en son Raqi qu’à Allah et à la souna de son prophète, le captage s’écarte de la sphère de la Roqiya, on n’est plus dans la guérison au moyen de la parole divine contenue dans le Coran car la personne guérie doit normalement retrouver son autonomie, continuer à prier Dieu et non s’écarter du chemin tracé par Mahomet »
En matière de dérives dénoncées auprès de l’autorité cadiale à Mayotte, il y a pire ! Il est fait état d’attouchements sur des patientes par des Raqis sous prétexte de soins, notamment par la pose d’écritures coranique sur des parties intimes. Sur ce cas précis, la jurisprudence musulmane est claire, « nul ne peut prodiguer des soins à une patiente hors de la présence d’un membre de sa famille. »
En y mettant de l’ordre dans ce capharnaüm, l’autorité cadiale retrouve sa place de référant spirituel et sociale dans la société mahoraise en mouvement et sujette à de multiples bouleversements.
DOSSIER
MÉDECINE PROPHÉTIQUE LE GRAND CADI VEILLE AU GRAIN
TOLÉRANCE ZÉRO ENVERS CEUX QUI S'ÉCARTENT DES RÈGLES STRICTES ENTOURANT LA MÉDECINE PROPHÉTIQUE ISLAMIQUE À MAYOTTE. LES RAQIS-THÉRAPEUTES DOIVENT DÉSORMAIS CONVENTIONNER AVEC LE CONSEIL CADIAL DE MAYOTTE POUR ÊTRE OFFICIELLEMENT RECONNUS. UNE CAMPAGNE DE SENSIBILISATION DE LA POPULATION À TRAVERS L'ÎLE A DÉMARRÉ LE 25 JUILLET DERNIER.
La médecine prophétique et traditionnelle islamique, la roqiya, prend de l'ampleur à Mayotte depuis quelques années. Suite à des plaintes reçues de fidèles, le Conseil cadial de Mayotte a décidé de prendre les devants pour cadrer les choses et organiser ce phénomène en plein essor. Un séminaire a été organisé dans ses locaux le 25 juillet 2023 sous l'intitulé « médecine prophétique et traditionnelle, thérapie conjugale, pratique légiférée » Et une tournée d'information et de sensibilisation a démarré à Tsingoni le 5 août à l'occasion d'une conférence sur la thématique de la Roqya et les dérives existantes. Cette action s’étend jusqu'au 2 septembre 2023 suivant un calendrier défini. Par ce biais, le Grand Cadi Mahamoudou Hamada Saanda veut organiser la filière Roqya de Mayotte pour s'assurer que les praticiens locaux suivent les préceptes de la médecine prophétique telles que définies par le Coran et la sounna (traditions issues de la vie du prophète Mahomet). « Ces séminaires visent également à apporter à des patients, souvent angoissés par la maladie qui les frappe, un éclairage et le réconfort à travers notre religion islamique » précise M. Mondroha, le premier aumônier régional musulman du département.
ILS ONT SIGNÉ UNE CHARTE DÉONTOLOGIQUE DE LA ROQIYA
« Il s'agit pour nous de donner de la visibilité sur les pratiques des raqis-thérapeutes au regard des personnes atteintes sur, des djinns, du mauvais œil, à l'échelle individuelle ou
familiale » , poursuit l'aumônier. Cette tournée est également une occasion pour le Conseil cadial d'apporter une réponse légiférée aux victimes du mauvais oeil, sihr et autres attaques sataniques et djinniques. C'est dans ce cadre général défini qu'une union des raqis-thérapeutes musulmans a vu le jour sur notre île avec l'agrément des autorités musulmanes officielles. À travers une charte déontologique co-signée par ses membres et le Conseil cadial de Mayotte, les différentes parties se sont engagées à travailler au profit d'un accompagnement des malades relevant de la médecine prophétique. Elles s'engagent aussi à lutter contre les charlatans (faux raqis) qui corrompent la population mahoraise et à développer un partenariat officiel avec le centre hospitalier de Mayotte dans le but d'accompagner les patients qui en exprimeraient le besoin. Les fondements majeurs de cette charte sont l'intégrité et la sincérité, la préservation de la dignité humaine, le respect du secret médical du patient, le respect de la volonté du patient, la pratique légiférée, le sens de l'humain, la référence à l'autorité compétente et enfin, la non-discrimination (soigner toute personne sans distinction de races, de sexes ou de religions).
LA ROQYA
Selon les textes coraniques (bon nombre en font état), cette médecine prophétique puise sa source sur la personne même de Mahomet, qui aurait été soigné par l'ange Gabriel avec des versets du Coran. Un précédent qui allait bouleverser la pratique de la médecine à cette époque essentiellement basée sur les vertus thérapeutiques des plantes. Le prophète expliquait alors que différents versets du Coran avait vocation à soulager de certains maux mais que leur subtilité n'était pas ouvert à tout croyant. Il avait alors édicté des règles très strictes pour demander le soutien d'Allah dans la recherche de guérison des patients.
UNE ÎLE EN
LA FUTURE MAISON FRANCE SERVICES DE SADA BIENTÔT EN CENTRE-VILLE
AFIN D’OFFRIR UN SERVICE DE PROXIMITÉ ET UNE QUALITÉ DE PRESTATIONS À SA POPULATION, LA COMMUNE DE SADA SE LANCE DANS LA CONSTRUCTION D’UNE NOUVELLE MAISON FRANCE SERVICES. DES SERVICES PUBLICS, LE GREFFE DU TRIBUNAL ET UN BUREAU DE POSTE PRENDRONT PLACE D’ICI À 2024 DANS CE NOUVEAU BÂTIMENT.
A l’origine, sur le terrain où se construit la nouvelle Maison France services, se trouvait la MJC de Sada. Démolie sous l’impulsion de l’ancienne municipalité, cette structure est désormais implantée à Mangajou. Souhaitant poursuivre l’engagement pris, la municipalité a décidé de continuer le projet. Pour Mohamed Allaoui, conseiller municipal en charge du projet, « Sada a besoin d’accueillir des services publics. Ce bâtiment est construit pour apporter de la qualité de service et de la proximité à sa population » « Donner une nouvelle dynamique à Sada »
Cette nouvelle bâtisse, située au cœur de la ville de Sada, accueillera notamment un bureau de poste, le CCAS de Sada, un centre social et le greffe du tribunal. Labellisée dixième Maison France Services en 2022, les services installés dans les anciens locaux de l’état civil de la ville – Direction générale des Finances publiques (DGFIP), Pôle Emploi, Mission locale, caisse de sécurité sociale de Mayotte - prendront également place dans ce nouveau bâtiment. Cette bâtisse regroupera ainsi en un
lieu tous ces services. Au rez-de-chaussée, les usagers pourront trouver le bureau de poste et un accueil général et dans les étages. « Il y aura des bureaux et des salles de réunion pour permettre aux partenaires d’accueillir leurs usagers », précise le conseiller municipal. Le dernier étage sera dédié à la salle polyvalente. Pour l’élu, l’objectif de ce projet est de « donner une nouvelle dynamique à Sada, une nouvelle visibilité dans le bâti » et s’intègre dans un programme global de réflexion autour du logement, des écoles, des routes et de la nouvelle mairie. « Il y avait quelques inquiétudes au départ, lors de la disparition de la MJC », reconnait l’élu qui admet qu’une explication auprès des habitants de la ville a été nécessaire. Représentant un budget de plus de 2,6 millions d’euros, cette construction est financée par l’État, à hauteur de 1,5 millions d’euros, mais aussi par la communauté de communes du centre-ouest, par la caisse de sécurité sociale de Mayotte et par la ville de Sada.
UN COIN DE RESPIRATION
800 m² de services, c’est ce que proposera in fine le projet. « C’est un bâtiment de cinq niveaux construit en béton et paré d’un habillage en bois », explique Antoine Jeannerod, ingénieur travaux au bureau d’études ETG, membre du groupement de maitrise d’œuvre avec Oyat. L’ajout de ce matériau permettra ainsi de maitriser les apports solaires à l’intérieur, ce qui conduire à « une gestion raisonnée des consommations énergétiques du bâtiment », précise-t-il. Dans cette rue très dense en termes de constructions, peu d’espace de verdure existe. Afin d’y remédier, une zone arborée sera créée aux côtés de la construction. « C’est un choix de donner de la respiration, un peu d’espace de vie », admet l’élu. La livraison de la nouvelle Maison France services est prévue au cours du premier trimestre 2024.
Il faut « apporter de la qualité de service et de la proximité à sa population », admet Mohamed Alloui, conseiller municipal à Sada, en charge de la construction de la Maison France Services.
L’ÉTUDE DES BALEINES À BOSSES, UN GRAND PROJET POUR CETA’MAORE
Chaque hiver austral, les baleines à bosses sont présentes dans les eaux du lagon, de juillet à octobre. Elles quittent les eaux polaires de l’Antarctique pour rejoindre les eaux tropicales afin de se reproduire ou donner naissance à un baleineau. Mais les connaissances sur ces géants des mers son maigres à Mayotte. Avec l’objectif de mettre en place un projet d’études, l’association Ceta’Maore et Globice ont animé une conférence sur l’étude de ces cétacés, ce mercredi soir.
l’association a sollicité l’ONG de La Réunion pour un accompagnement, avec le soutien de l’Europe.
Peu d’informations à jour
A l’occasion du projet de coopération régionale Primo, Ceta’Maore et Globice, ont organisé une conférence ce mercredi soir, à la Croisette. Cet événement, et le travail commun des deux associations, ont pour objectif de mieux connaitre les baleines à bosses - ces grandes migratrices qui font escale à Mayotte - et ainsi, de mieux les protéger. Créée en 2021, l’association mahoraise a voulu apprendre de ses pairs. Elle est également membre du consortium Indocet, « qui réunit tous les chercheurs et associations qui étudient les dauphins et baleines de l’océan Indien », explique Cyrielle Randrianarivony, présidente et cofondatrice de Ceta’Maore. C’est ainsi que
« Malheureusement à Mayotte, on a très peu d’informations à jour sur les mammifères marins, dauphins, baleines et dugongs, à l’inverse des tortues ou mangroves par exemple », admet la présidente. Ce projet permettra alors de pouvoir récolter des informations et les analyser. « L’idée, c’est vraiment de les accompagner sur tout ce qui est collecte de données et d’analyses et de définir des protocoles bien précis », complète Vanessa Estrade, chargée d’études à Globice. L’accompagnement se traduira par une proposition de protocoles qui pourraient être appliqués à Mayotte.
La conférence organisée ce mercredi soir a permis à l’ONG réunionnaise de montrer comment, après vingt ans de travail, l’association a pu élucider quelques mystères sur ces cétacés sur l’île Bourbon. Collecte de données grâce à une fiche et un GPS, acoustique, comportements des cétacés, pigmentation de la nageoire caudale ou encore cartographie de distribution des différentes espèces ont été expliqué aux spectateurs présents. « En rassemblant toutes
ces informations sur les groupes observés et en le combinant avec la photo identification, cela permettra de suivre les populations des cétacés qui sont à Mayotte », explique la chargée d’études.
Les baleines se sentent-elles bien à Mayotte ?
Le projet d’identification et de développement des connaissances sur les cétacés fait partie intégrante des objectifs de Ceta’Maore, qui sont de connaitre, sensibiliser, accompagner et coopérer. Pour la présidente, « ce qu’on aimerait, c’est prendre en photo les baleines, savoir qui elles sont ». Grâce à la forme de leur nageoire caudale, leur queue et sa coloration, il est possible d’identifier les groupes de baleines. De ce fait, il est possible de voir si elles reviennent d’une année sur l’autre sur l’île ou non, « en gros savoir est-ce qu’elles se sentent bien chez nous ! », sourit-elle.
Une première étape théorique a été réalisée en février, où deux membres de Ceta’Maore se sont rendus à La Réunion auprès de Globice, grâce au financement de l’Office Français de la Biodiversité (OFB). Pour la deuxième étape, les équipes de l’ONG sont présents sur l’île pour découvrir les conditions in situ, le lagon et ses spécificités, « ça permet aussi de réajuster le protocole », précise Vanessa Estrade.
Actuellement, l’association embarque dans les bateaux des opérateurs qui le souhaitent et pendant ces sorties, connecte des données scientifiques et les traitent. « L’idée, c’est d’aller encore plus loin et de mettre en place d’autres actions scientifiques et d’études qui, pour le moment, n’existent pas à Mayotte », confie Cyrielle Randrianarivony. Au travers de ce compagnonnage, Ceta’Maore pourra être formé pour mettre en place ce projet d’identification des baleines à bosses, mais aussi étudier d’autres mammifères marins. n
Environ 90 personnes étaient présentes à la conférence pour essayer de mieux comprendre ces géants des mers.
2023: nouvelle tarification des annonces légales de création de société en application de la loi Pacte
A compter du 1er janvier 2023, le prix des annonces légales de constitution de sociétés est modifié. Au lieu d’un tarif calculé à la ligne, donc en fonction de la longueur de votre texte, un tarif forfaitaire est appliqué si votre formalité concerne la création d’une nouvelle entreprise avec des statuts juridiques de personne morale. Les tarifs sont les suivants :
juridique choisie pour la création de l’entreprise :
AVIS D’APPEL PUBLIC À LA CONCURRENCE - SERVICES
www.marches-securises.fr
Identifiant interne de la consultation : marché public
L’intégralité des documents de la consultation se trouve sur le profil d’acheteur : oui
prévues aux articles L. 2142-1, R. 2142-3, R. 2142-4, R. 2143-3 et R. 2143-4 du Code de la commande publique :
Technique d’achat : Sans objet
Description succinte du marché
: Mission d’assistance à maitrise d’ouvrage dans le cadre du projet de construction du siège social de la Cadema à Tsararano
Section 1 : Identification de l’acheteur
Nom complet de l’acheteur : Communauté d’Agglomération de Dembéni-Mamoudzou (976)
Numéro national d’identification :
Type : SIRET - N° : 20006045700013
Code postal / Ville : 97600
Mamoudzou
Groupement de commandes : non
Section 2 : Communication
Moyens d’accès aux documents de la consultation
Lien vers le profil d’acheteur : https://
Utilisation de moyens de communication non communément disponibles : non
Nom du contact : AHMED Babadi - Tél : +33 639219746 - Mail : bm.ahmed@cadema.yt
Section 3 : Procédure
Type de procédure : Procédure adaptée ouverte
Conditions de participation : Aptitude à exercer l’activité professionnelle : Chaque candidat aura à produire un dossier complet comprenant les pièces suivantes : Pièces de la candidature telles que
Date et heure limite de réception des plis : Vendredi 29 septembre 2023 - 12:00
Présentation des offres par catalogue électronique : Interdite
Réduction du nombre de candidats : non
Possibilité d’attribution sans négociation : oui
L’acheteur exige la présentation de variantes : non
Section 4 : Identification du marché
Intitulé du marché : Mission d’assistance à maitrise d’ouvrage
Classification CPV : 71336000
Type de marché : Services
Lieu principal d’exécution : LA CADEMA
Durée du marché (en mois) : 36
La consultation comporte des tranches : non
La consultation prévoit une réservation de tout ou partie du marché : non Marché alloti : non
Section 6 : Informations complémentaires
Visite obligatoire : non
Date d’envoi du présent avis
28 août 2023
AVIS D’APPEL PUBLIC À LA CONCURRENCE - SERVICES
Section 1 : Identification de l’acheteur
Nom complet de l’acheteur : Communauté d’Agglomération de Dembéni-Mamoudzou (976)
Numéro national d’identification :
Type : SIRET - N° : 20006045700013
Code postal / Ville : 97600
Mamoudzou
Groupement de commandes : non
Section 2 : Communication
Moyens d’accès aux documents de la consultation
Lien vers le profil d’acheteur : https:// www.marches-securises.fr
Identifiant interne de la consultation : marché public
L’intégralité des documents de la consultation se trouve sur le profil d’acheteur : oui
Utilisation de moyens de communication non communément disponibles : non
Nom du contact : Babadi AHMED
- Tél : +33 639219746 - Mail : bm.ahmed@cadema.yt
Section 3 : Procédure
Type de procédure : Procédure adaptée ouverte
Conditions de participation : Aptitude à exercer l’activité professionnelle : Chaque candidat aura à produire un dossier complet comprenant les pièces suivantes : Pièces de la candidature telles que prévues aux articles L. 2142-1, R. 2142-3, R. 2142-4, R. 2143-3 et R. 2143-4 du Code de la commande publique :
Technique d’achat : Sans objet Date et heure limite de réception des plis : Vendredi 29 septembre 2023 - 12:00
Présentation des offres par catalogue électronique : Interdite Réduction du nombre de candidats : non
Possibilité d’attribution sans négociation : oui
L’acheteur exige la présentation de variantes : non
Critères d’attribution : Critères Pondération
1-Prix des prestations 50.0 %
2-Valeur technique 50.0 %
Section 4 : Identification du marché
Intitulé du marché : Prestation de nettoyage et d’entretien des dégrilleurs et zones de décantation dans les réseaux et ravines eaux pluviales sur le territoire de la
CADEMA
Classification CPV : 71336000
Type de marché : Travaux
Description succinte du marché : Prestation de nettoyage et d’entretien des dégrilleurs et zones de décantation dans les réseaux et ravines eaux pluviales sur le territoire de la CADEMA
Lieu principal d’exécution : LA
CADEMA
La consultation comporte des tranches : non
La consultation prévoit une réservation de tout ou partie du marché : non Marché alloti : oui
Section 5 : Informations sur les lots
LOT :
LOT A Kaweni (2 entreprises)
Classification CPV : 71336000
Lieu d’exécution du lot : Village de Kawéni
LOT :
LOT B Mamoudzou
Classification CPV : 71336000
Lieu d’exécution du lot : Mamoudzou
LOT :
LOT C Cavani
Classification CPV : 71336000
Lieu d’exécution du lot : Village de Cavani
LOT :
LOT D Mtsapere
Classification CPV : 71336000
Lieu d’exécution du lot : Viallage de M’tsapéré
LOT :
LOT E Doujani
Classification CPV : 71336000
Lieu d’exécution du lot : Village de Doujani
LOT :
LOT F Passamainty
Classification CPV : 71336000
Lieu d’exécution du lot : Village de Passamainty
LOT :
LOT G Vahibe
Classification CPV : 71336000
Lieu d’exécution du lot : Village de Vahibé
LOT :
LOT H Tsoundzou 1 et 2
Classification CPV : 71336000
Lieu d’exécution du lot : Village de Tsoundzou 1 et 2
LOT :
LOT I Hajangua, Iloni et Dembeni
Classification CPV : 71336000
Lieu d’exécution du lot : Villages
Hajangua, Iloni et Dembeni
LOT :
LOT J Tsararano et Ongojou
Classification CPV : 71336000
Lieu d’exécution du lot : Villages de Tsararano et Ongojou
Section 6 : Informations
complémentaires
Visite obligatoire : non
Date d’envoi du présent avis 28 août 2023.
NARENDRE
Organisme acheteur : NARENDRE, agissant au nom et pour le compte de CADEMA (976)
Contact : Cellule marché de la SIM, 3 rue du Commerce, 97600 Mamoudzou, FRANCE.
Courriel : tcu@narendre.com.
Site du profil d’acheteur : https://www. marches-securises.fr
Objet du marché : Cet accord cadre s’inscrit dans le cadre du projet du futur réseau de Transport Urbain
Collectif (TCU) de la CADEMA, incluant 1 ligne de bus à haut niveau de service, à Mayotte. Il doit permettre aux maîtres d’oeuvre et au mandataire de disposer de toutes
ARENDRE
Organisme acheteur : NARENDRE, agissant au nom et pour le compte de CADEMA (976)
Contact : Cellule marchés de la SIM, Place de l’Ancien Marché BP91, 97600 Mamoudzou, FRANCE.
Courriel : tcu@narendre.com. URL : http://www.transamo.com
Site du profil d’acheteur : https://www. marches-securises.fr
Objet du marché : Le présent marché
concerne :
- la Mission de Coordonnateur Sécurité - Protection de la Santé pour la réalisation du projet de Transport Collectif Urbain (TCU) de la CADEMA dit « CARIBUS », à Mayotte (976). Son principal objectif est de prévenir les risques résultant des interventions des entreprises travaux ou travailleurs indépendants (simultanées ou successives) et de promouvoir l’utilisation des moyens communs. - Les missions de contrôle technique des ouvrages réalisés ou modifiés dans le cadre des études et des travaux du Site de maintenance et de Remisage (SMR) ainsi que, des Infrastructures et ouvrages d’art liés au projet de Transport Collectif Urbain (TCU) de la CADEMA dit «
AVIS DE MARCHÉ - SERVICES
les études géotechniques et de recherche de pollution nécessaires à chaque phase de l’opération, permettant de répondre aux besoins précis de celle ci.
CARIBUS - Accord-Cadre à bons de commande - Reconnaissances géotechniques et identification de pollutions, relatif au réseau de TCU de la CADEMA à Mayotte (976)
Type de marché : Services
Classification CPV : 71630000
Valeur estimée hors TVA : 282375
euros
Durée de validité des offres : 6 mois
Conditions de participation
Situation propre des opérateurs économiques : - Déclaration sur l’honneur pour justifier que le candidat n’entre dans
aucun des cas d’interdiction de soumissionner
- Renseignements sur le respect de l’obligation d’emploi mentionnée aux articles L. 5212-1 à L. 5212-11 du Code du travail
Conditions propres aux marchés de service : Les personnes morales sont tenues d’indiquer les noms et qualifications professionnelles des membres du personnel chargés de la prestation.
Type de procédure : Procédure ouverte
Renseignements complémentaires : La date limite de remise des offres est fixée le mardi 26 septembre 2023 à 12h00 (heure Mayotte, UTC+3:00). 10h00 heure de Paris. Date limite de réception des offres
AVIS DE MARCHÉ - SERVICES
CARIBUS », à Mayotte (976).
Marché de Contrôleur Technique et Coordinateur Sécurité et Protection de la Santé pour le projet de Transport CARIBUS, à Mayotte (976)
Type de marché : Services
Classification CPV : 71356100
Division en lots. Il convient de soumettre des offres pour tous les lots. Valeur estimée hors TVA : 1266850 euros
Durée de validité des offres : 8 mois Informations sur les lots : Lot n° 1 : Lot 01 : Contrôle Technique
- Infrastructures linéaires et ouvrages d’art du projet de Transport Les missions de contrôle technique des ouvrages réalisés ou modifiés dans le cadre des études et des travaux du Site de maintenance et de Remisage (SMR) ainsi que, des Infrastructures et ouvrages d’art liés au projet de Transport Collectif Urbain (TCU) de la CADEMA dit « CARIBUS », à Mayotte (976).
Lot n° 2 : Lot 02 : Contrôle Technique
- Site de Maintenance et de Remisage (SMR) Les missions de contrôle technique des ouvrages réalisés ou modifiés dans le cadre des études et des travaux du Site de maintenance et de Remisage (SMR) ainsi que, des Infrastructures et ouvrages d’art liés au projet de
Transport Collectif Urbain (TCU) de la CADEMA dit « CARIBUS », à Mayotte (976).
Lot n° 3 : Lot 03 : Coordinateur Sécurité et Protection de la SantéInfrastructures linéaires et ouvrages d’art du projet de transport la Mission de Coordonnateur Sécurité et Protection de la Santé (CSPS) pour la réalisation du projet de Transport Collectif Urbain (TCU) de la CADEMA dit « CARIBUS », à Mayotte (976). Son principal objectif est de prévenir les risques résultant des interventions des entreprises travaux ou travailleurs indépendants (simultanées ou successives) et de promouvoir l’utilisation des moyens communs.
Lot n° 4 : Lot No.4 : Coordinateur Sécurité et Protection de la SantéSite de Maintenance et de Remisage (SMR) la Mission de Coordonnateur Sécurité - Protection de la Santé pour la réalisation du projet de Transport Collectif Urbain (TCU) de la CADEMA dit «CARIBUS », à Mayotte (976). Son principal objectif est de prévenir les risques résultant des interventions des entreprises travaux ou travailleurs indépendants (simultanées ou successives) et de promouvoir l’utilisation des moyens communs.
Conditions de participation
RECTIFICATIF
2014/24/UE
SECTION I : POUVOIR ADJUDICATEUR/ENTITÉ ADJUDICATRICE
I.1) NOM ET ADRESSES
: Mardi 26 septembre 2023 - 12:00 Langue(s) pouvant être utilisée(s) : français.
Informations complémentaires : NARENDRE Place de l’Ancien Marché - BP91 , Contact : Cellule marchés de la SIM , 97600 Mamoudzou, FRANCE Courriel : tcu@narendre.com. URL : https://www.marches-securises.fr. Envoi des offres ou des candidatures : NARENDRE Place de l’Ancien Marché - BP91 , Contact : Cellule marchés de la SIM, 97600 Mamoudzou, FRANCE. Courriel : tcu@narendre.com. URL : https://www.marches-securises.fr. Avis de marché BOAMP n° : 23117561 (envoyé le 22 août 2023)
Directive
Mairie de Bandraboua, 238 rue de l’Hôtel de ville, 97650, Bandraboua, Téléphone : +33 2 69 62 54 18, Courriel : soibirdine.hachime@
mairie-bandraboua.fr , Code NUTS :FRY5.
Adresse(s) internet : Adresse principale : https://private.emarchespublics.com/ .
Adresse du profil acheteur : https:// www.e-marchespublics.com/appeloffre/953361 .
SECTION II : OBJET
II.1) ÉTENDUE DU MARCHÉ
Situation propre des opérateurs économiques : Déclaration sur l’honneur pour justifier que le candidat n’entre dans aucun des cas d’interdiction de soumissionner - Renseignements sur le respect de l’obligation d’emploi mentionnée aux articles L. 5212-1 à L. 5212-11 du Code du travail
Type de procédure : Procédure ouverte Renseignements complémentaires : La date limite de remise des offres est fixée le mardi 26 septembre 2023 à 12h00 (heure Mayotte, UTC+3:00).
Date limite de réception des offres : Mardi 26 septembre 2023 - 12:00 Langue(s) pouvant être utilisée(s) : français.
Informations complémentaires : NARENDRE 3 rue du Commerce, 97600 Mamoudzou , Contact : Cellule marchés de la SIM , 97600 Mayotte, FRANCE
Courriel : tcu@narendre.com. URL : https://www.marches-securises.fr. Envoi des offres ou des candidatures : NARENDRE 3 rue du Commerce, 97600 Mamoudzou , Contact : Cellule marchés de la SIM , 97600 Mayotte, FRANCE.
Courriel : tcu@narendre.com. URL : https://www.marches-securises.fr. Avis de marché BOAMP n° : 23119107 (envoyé le 25 août 2023).
II.1.1) Intitulé : Travaux d’entretien, maintenance et dépannage de l’éclairage public de la commune de Bandraboua
Numéro de référence :
II.1.2) Code CPV principal : Descripteur principal : 45316110
Descripteur supplémentaire :
II.1.3) Type de marché Travaux
II.1.4) Description succincte : Travaux d’entretien, maintenance et dépannage de l’éclairage public de la commune de Bandraboua
SECTION VI :
RENSEIGNEMENTS COMPLÉMENTAIRES
VI.5) DATE D’ENVOI DU PRÉSENT AVIS
23 Aout 2023
VI.6) RÉFÉRENCE DE L’AVIS
ORIGINAL Numéro de l’avis au JO série S : 23105571
Date d’envoi de l’avis original : 24 Juillet 2023
SECTION VII : MODIFICATIONS
VII.1) Informations à rectifier ou à ajouter
VII.1.1) Motif de la modification
Modification des informations originales fournies par le pouvoir adjudicateur
VII.1.2) Texte à rectifier dans l’avis
original
Numéro de section : IV.2.2
Endroit où se trouve le texte à rectifier : Date limite de réception des offres ou des demandes de participation
AVIS DE MARCHÉ - SERVICES
urbain pour la période transitoire prévue une période de quatre (4) ans, soit de 2024 à 2027septembre 2024 à août 2028, en attendant la mise en service du BHNS et des équipements annexes.
II.1.5) Valeur totale estimée
l’ensemble du territoire de la Cadema
II.2.4) Description des prestations
Le lot 2 du présent marché est constitué des lignes complémentaires
3 et 4 exploitées en petits véhicules.
II.2.5) Critères d’attribution
Prix : 40%
Au lieu de
Date :25 Aout 2023 à 12:00
Lire
Date :01 Septembre 2023 à 12:00
VII.2) Autres informations complémentaires :
IV.1.3) Information sur l’accordcadre ou le système d’acquisition dynamique
L’avis concerne l’établissement d’un accord-cadre
Accord-cadre avec un seul opérateur
DIRECTIVE 2014/24/UE
Section I : Pouvoir adjudicateur
I.1) NOM ET ADRESSES
Communauté d’Agglomération de Dembéni-Mamoudzou (976), Hôtel de Ville de Mamoudzou, BP 01 - Rue du Commerce, 97600 Mamoudzou, FRANCE. Tél. : +33 269639100. Courriel : bm.ahmed@cadema.yt.
Code NUTS : FR.
Adresse(s) internet : Adresse principale :https://www. marches-securises.fr
Adresse du profil d’acheteur : https:// www.marches-securises.fr
I.2)
PROCÉDURE CONJOINTE
Le marché est attribué par une centrale d’achat
I.3) COMMUNICATION
Les documents du marché sont disponibles gratuitement en accès direct non restreint et complet : https:// www.marches-securises.fr
Adresse à laquelle des informations complémentaires peuvent être obtenues : Point(s) de contact susmentionné(s).
Adresse à laquelle les offres ou demandes de participation doivent être envoyées : Par voie électronique à l’adresse : https://www.marches-securises.fr
La communication électronique requiert l’utilisation d’outils et de dispositifs qui ne sont pas généralement disponibles et un accès direct non restreint et complet à ces outils et dispositifs est possible gratuitement à cette adresse internet (URL) : https://www.marches-securises.fr
I.4) TYPE DE POUVOIR ADJUDICATEUR
Organisme de droit public
I.5) ACTIVITÉ PRINCIPALE
Services généraux des administrations publiques
Section II : Objet
II.1) ÉTENDUE DU MARCHÉ
II.1.1) Intitulé : MARCHE PUBLIC DE SERVICES DE TRANSPORT COLLECTIF URBAIN SUR LE TERRITOIRE DE LA CADEMA DIT «CARIBUS»
II.1.2) Code CPV principal :
60112000
II.1.3) Type de marché : Services
II.1.4) Description succincte
Le présent marché public concerne ainsi le service de transport collectif
II.1.6) Informations sur les lots
Division en lots : oui
Il est possible de soumettre des offres pour : tous les lots
II.2) DESCRIPTION
LOT N° 1
II.2.1) Intitulé : Lot 1 lignes fortes
II.2.2) Code(s) CPV additionnel(s)
60100000
II.2.3) Lieu d’exécution
Code NUTS : FR
Lieu principal d’exécution : L’ensemble du territoire de la Cadema
II.2.4) Description des prestations
Le lot 1 du présent marché est composé des lignes fortes : 1S, 1N, 2H et 2O exploitées en autobus ou autocar.
Les lignes 1S et 1N seront opérées au moyen d’autobus urbains.
La ligne 2 Dembéni avec ses 2 branches Mamoudzou est exploitée avec des autocars si possible low entry ou plancher bas.
II.2.5) Critères d’attribution
Prix : 40%
Qualité
Prix de Prestation : 40%
Valeur Technique : 60%
II.2.6) Valeur estimée
II.2.7) Durée du marché, de l’accord-cadre ou du système d’acquisition dynamique
Durée en mois : 48
Ce marché peut faire l’objet d’une reconduction : non
II.2.9) Informations sur les limites concernant le nombre de candidats invités à participer
II.2.10) Variantes
Des variantes seront prises en considération : non
II.2.11) Informations sur les options
Options : non
II.2.12) Informations sur les catalogues électroniques
II.2.13) Information sur les fonds de l’Union européenne
Le contrat s’inscrit dans un projet/ programme financé par des fonds de l’Union européenne : non
II.2.14) Informations complémentaires
LOT N° 2
II.2.1) Intitulé : Lot 2 lignes complémentaires
II.2.2) Code(s) CPV additionnel(s)
60112000
II.2.3) Lieu d’exécution
Code NUTS : FR
Lieu principal d’exécution : Sur
Qualité
Prix de Prestation : 40%
Valeur technique : 60%
II.2.6) Valeur estimée
II.2.7) Durée du marché, de l’accord-cadre ou du système d’acquisition dynamique
Durée en mois : 48
Ce marché peut faire l’objet d’une reconduction : non
II.2.9) Informations sur les limites concernant le nombre de candidats invités à participer
II.2.10) Variantes
II.2.11) Informations sur les options
Options : non
II.2.12) Informations sur les catalogues électroniques
II.2.13) Information sur les fonds de l’Union européenne
Le contrat s’inscrit dans un projet/ programme financé par des fonds de l’Union européenne : non
II.2.14) Informations complémentaires
Section III : Renseignements d’ordre juridique, économique, financier et technique
III.1) CONDITIONS DE PARTICIPATION
III.1.1) Habilitation à exercer l’activité professionnelle, y compris exigences relatives à l’inscription au registre du commerce ou de la profession
III.1.2) Capacité économique et financière
III.1.3) Capacité technique et professionnelle
III.1.5) Informations sur les marchés réservés
III.2) CONDITIONS LIÉES AU MARCHÉ
III.2.1) Informations relatives à la profession
III.2.2) Conditions particulières d’exécution
III.2.3) Informations sur les membres du personnel responsables de l’exécution du marché
III.2.4) Marché éligible au MPS
La transmission et la vérification des documents de candidatures peut être effectuée par le dispositif Marché public simplifié sur présentation du numéro de SIRET : non
Section IV : Procédure
IV.1) DESCRIPTION
IV.1.1) Type de procédure Procédure ouverte
IV.1.4) Informations sur la réduction du nombre de solutions ou d’offres durant la négociation ou le dialogue
IV.1.5) Information sur la négociation
IV.1.6) Enchère électronique
Une enchère électronique sera effectuée : non
IV.1.8) Marché couvert par l’accord sur les marchés publics (AMP) : oui
IV.2) RENSEIGNEMENTS
D’ORDRE ADMINISTRATIF
IV.2.1) Publication(s) antérieure(s) relatives à la présente procédure
IV.2.2) Date limite de réception des offres ou des demandes de participation :
Vendredi 06 octobre 2023 - 12:00
IV.2.3) Date d’envoi des invitations à soumissionner ou à participer aux candidats sélectionnés
IV.2.4) Langue(s) pouvant être utilisée(s) dans l’offre ou la demande de participation français.
IV.2.6) Délai minimal pendant lequel le soumissionnaire est tenu de maintenir son offre
IV.2.7) Modalités d’ouverture des offres
Date : vendredi 06 octobre 202312:00
Lieu : La Cadema. Section VI : Renseignements complémentaires
VI.1) RENOUVELLEMENT
Il s’agit d’un marché renouvelable : non
VI.2) INFORMATIONS SUR LES ÉCHANGES ÉLECTRONIQUES
VI.3) INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES
VI.4)
PROCÉDURES DE RECOURS
VI.4.1) Instance chargée des procédures de recours
Le Greffier du Tribunal Administratif de Mamoudzou Jardin les Haut du Collège , 97600 Mamoudzou FRANCE.
VI.4.2) Organe chargé des procédures de médiation
Tribunal Administratif de Mamoudzou Jardin les Haut du Collège, 97600 Mamoudzou FRANCE.
VI.4.3) Introduction des recours
VI.4.4) Service auprès duquel des renseignements peuvent être obtenus concernant l’introduction des recours
VI.5) DATE D’ENVOI DU PRÉSENT AVIS : 28 août 2023
Recherche Technicien·ne géosciences
Libellé du poste : Technicien·ne géosciences Mayotte
Rejoindre le Bureau de Recherche Géologique et Minière (BRGM), c’est intégrer l’établissement public de référence dans les sciences de la Terre rassemblant 1 000 personnes expertes et passionnées, réparties dans 29 entités implantées en France métropolitaine et d’outre-Mer. L’activité du BRGM a pour objectif la connaissance géologique et la compréhension des phénomènes liés au sol et au sous-sol, avec un enjeu: répondre aux défis des changements environnementaux à travers des projets innovants, à enjeux sociétaux.
Localisation du poste : MAMOUDZOU
Date de début souhaitée : 01/11/2023
Type de contrat : CDD de 12 mois
Formation : Bac + 2
Expérience : Débutant
Contexte :
La direction régionale Mayotte du BRGM a pour principale mission l’appui aux services déconcentrés de l’État, aux collectivités ainsi qu’auprès de partenaires privés dans tous les domaines des sciences de la Terre. La direction régionale est composée de 4 agents. Elle est intégrée au secteur Outre-Mer (OMR).
Vous serez principalement chargé·e de :
- Contribuer à la maintenance du réseau piézométrique : installation et réparation d’équipements piézométriques, maintenance des équipements de mesure et sites, etc.
- Contribuer à la gestion des réseaux piézométriques de la Direction : gestion du stock et achat de matériels, participer à la réalisation de campagnes de mesures
- Participer aux différentes missions de la direction régionale dans les domaines de l’hydrogéologie et des risques naturels
- Contribuer et organiser la collecte et la bancarisation des données : téléchargement des données (télétransmission), contrôle qualité et bancarisation dans une base de données nationale
- Assurer l’alimentation de diverses bases de données (BSS principalement)
Vous mobiliserez les compétences et qualités suivantes :
- Connaissances en géologie et hydrogéologie
- Capacité à réaliser de petits travaux en lien avec les investigations sur le terrain, installation d’équipements de mesure et réparation de pannes
- Bonnes connaissances des logiciels bureautiques et de saisies en bases de données ainsi que des outils SIG
- Capacité à travailler en équipe pluridisciplinaire (contacts directs avec les partenaires, le grand public, les consultants des banques de données, les propriétaires de terrain…)
- Aisance relationnelle
- Autonomie
- Esprit d’initiative et sens des responsabilités
- Curiosité
- Sens de l’organisation
- La maitrise de langue chimaoraise serait un atout
Spécificités du poste :
Ce poste à temps plein implique des déplacements fréquents (1 à 2 jours par semaine) à Mayotte. Le permis de conduire (permis B) est indispensable.
Dans un environnement favorable à l’équilibre vie professionnelle/vie privée, notamment grâce au télétravail, le BRGM se distingue par son climat de bienveillance et de convivialité.
Labellisé HRS4R en 2021, notre souhait est de vous accompagner tout au long de votre vie professionnelle au sein du BRGM. Nous mettons à votre disposition de nombreux dispositifs pour développer vos compétences et votre expertise, avec des possibilités d’évolutions et de mobilités géographiques.
Au BRGM, vous bénéficierez de plusieurs avantages tels qu’une rémunération basée sur 13 mois, des JRTT, un restaurant d’entreprise, des infrastructures sportives, des prestations vacances et loisirs, …
Date de fin de dépôt des candidatures : 29/08/2023
Le BRGM vous garantit une procédure de recrutement transparente. Pour postuler envoyer nous votre candidature (CV actualisé et lettre de motivation) jusqu’au 29/08/2023.
Sachez que tous nos postes sont ouverts à tous, au BRGM, nous sommes attachés.ées à la diversité !
Nous étudierons votre dossier de recrutement dès la fin de diffusion prévue. Si votre candidature est retenue, nous vous contacterons pour des entretiens de recrutement pendant lesquels vous échangerez avec la direction recruteuse, la direction RH et une direction transverse.
MAGAZINE D’INFORMATION NUMÉRIQUE HEBDOMADAIRE
Edité par la SARL Somapresse au capital de 20 000 euros
7, rue Salamani
Cavani M’tsapéré
BP 60 - 97600 Mamoudzou
Tél. : 0269 61 20 04 redaction@somapresse.com
Directeur de la publication
Laurent Canavate canavate.laurent@somapresse.com
Directeur de la rédaction
Mohamed El Mounir dit “Soldat” 0639 69 13 38 soldat@mayottehebdo.com
Rédacteur en chef
Raïnat Aliloiffa
# 1055
Couverture : La Roqiya
Journalistes
Raïnat Aliloiffa
Alexis Duclos
Saïd Issouf
Agnès Jouanique
Direction artistique
Franco di Sangro
Graphistes/Maquettistes
Olivier Baron, Franco di Sangro
Commerciaux
Cédric Denaud, Murielle Turlan
Comptabilité
Catherine Chiggiato comptabilite@somapresse.com
Première parution
Vendredi 31 mars 2000
ISSN : 1288 - 1716
RCS : n° 9757/2000
N° de Siret : 024 061 970 000 18
N°CPPAP : 0125 Y 95067
Site internet www.mayottehebdo.com