paperJam economie & finances septembre octobre 2012

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COVERSTORY

Confiserie Namur Confiseriepâtisserie Luxembourg

Oberweis Traiteurpâtisserie Luxembourg

Caterman Catering - centrale restaurants et traiteurs Windhof

La Provençale Produits pour la restauration Leudelange

Berg-Koenig Boucherie charcuterie Luxembourg

Isogreen Aménagement extérieurs, paysagiste Dudelange

Fleurs Kill Fleuriste Howald

Création d’ambiances Décoration d’intérieur Luxembourg

Imprimerie Albert Lux Imprimerie Luxembourg

Josy Juckem Jucalux Équipements pour commerces Strassen

P&T Luxembourg Services Luxembourg

Voyages Émile Weber Transports, autocars Canach Multi CleanServices (Prestige) sàrl. Nettoyage Luxembourg Esch

des personnes concernées témoigne : « Personnellement, je trouve que c’est scandaleux. 5.000 euros sur dix ans, pour une grosse société, ce n’est pas terrible, si cela peut être utile ou s’il y a un retour sur investissement. En revanche, pour un petit indépendant, c’est une charge. » C’est pour cela que plusieurs fournisseurs ont mal digéré le passage d’une reconnaissance méritée et octroyée gratuitement à un privilège qui se monnaye. 500 euros, au moins, car le montant maximal n’est pas précisé. « J’ai versé ce montant minimum. J’espère que cela ne me fera pas mal voir par la Cour. » Le clin d’œil explique aussi que les témoignages préfèrent l’anonymat (c’est le cas dans cet article, par engagement envers nos informateurs, qui ont demandé à s’exprimer en off). «  O n ne veut tout de même pas les vexer. Ni perdre un marché. » La Cour, quant à elle, demande à ce que l’enseigne, obtenue par examen et après virement, soit « e xposée de façon visible dans l’établissement et, le cas échéant, dans les points de vente de l’entreprise. » Le label peut alors être utilisé sur une série de supports, sites, étiquettes, papier à en-tête… Cela peut devenir un vecteur de communication, un élément de narration ou, au minimum, une ligne sur un CV. La plupart des fournisseurs brevetés ne manquent d’ailleurs pas d’utiliser cette image, qui ajoute de la dorure à leur blason ou à l’histoire de leur réussite.

Guillaume ( 1981 -  ) Grand-Duc héritier en fonction

D’utilité publique

Deux mariages, une fondation

La Fondation du Grand-Duc Henri et de la Grande-Duchesse Maria Teresa est née de la fusion, en 2004, de la Fondation du Grand-Duc et de la Grande-Duchesse et de la Fondation Prince Henri-Princesse Maria Teresa. Cette dernière fondation avait été créée en 1981, à l’occasion du mariage du couple princier… 20 ans après les noces, la fondation évoluait dans la foulée de l’avènement au trône du Grand-Duc Henri. Reconnue « établissement d’utilité publique », la fondation peut réaliser ses activités sociales (aide aux plus démunis, au Luxembourg mais aussi dans des régions pauvres du globe), grâce à des dons fiscalement déductibles de particuliers ou d’institutions. C’est également elle qui perçoit les recettes issues des agréments des fournisseurs de la Cour. Révisé par la société BDO, le compte de produits et charges pour l’exercice 2010 s’équilibre aux alentours des 300.000 euros, selon le rapport complet déposé au registre de commerce et des sociétés de Luxembourg, le 26 janvier 2012. La famille grand-ducale est aux commandes : la présidence est assurée par la Grande-Duchesse, Maria Teresa ; le conseil d’administration est composé de Henri, Grand-Duc du Luxembourg, du prince Guillaume et, désormais, de la comtesse Stéphanie de Lannoy. Dans le cadre du mariage princier, Guillaume et Stéphanie ont exprimé le souhait de soutenir et de développer des projets sociaux au Luxembourg. Un compte spécial « Mariage Princier – Projets sociaux au Luxembourg » a été ouvert à cet effet, à la BCEE. Ces dons sont, aussi, déductibles de l’impôt…

Septembre-Octobre 2012 —

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