Paperjam Juin 2002

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Dossier 44 pages: Formation :

paperJam Business Magazine #06.2002

Trophées F/P/C Les gagnants

du Jeudi

Cannes Know-How: PDA ■ UM TS au Luxembourg ■ Know-How: Facility Management ■ Vivre au Luxembourg dans 20 ans ■ Know-How: Imagerie 3d


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paperJam #06.2002

Les Ressources humaines, dans paperJam, nous avons régulièrement l'occasion d'en par­ ler. Après avoir abordé, à la fin d'année der­ nière, la problém atique du recrutement et de la fidélisation, place ce m ois-ci aux questions tournant autour de la formation. La formation initiale, bien sûr, à l'aube de la mise en œuvre, à la prochaine rentrée d'octobre, du projet "Université de Luxem bourg” auquel le gouver­ nement met actuellement la dernière main; mais aussi et surtout form ation continue, indis­ pensable fil conducteur pour envisager l'épa­ nouissement et la progression dans une carriè­ re professionnelle. Les voies du perfectionne­ ment sont de plus en pénétrables, tant elles sont nombreuses: aux m éthodes 'tradition­ nelles', voire ancestrales, s'ajoutent désormais, et de plus en plus, des techniques apportées par les nouvelles technologies ou par de nou­ velles façons de penser. Mais sans perdre de vue que, quelles qu'elles soient, ces façons de faire s'appliquent à une même m écanique éprouvée depuis la nuit des tem ps: l'être humain, avec ses qualités et ses défauts... paperJam, pour lequel nous nous efforçons d'apporter, chaque mois, le maximum, présen­ te aussi certainem ent quelques défauts. C'est pourquoi nous vous proposons, ces p ro ­ chaines semaines, de participer à notre enquê­ te profilée, qui va nous permettre de mieux vous connaître, vous, les attentifs lecteurs de notre Business Magazine, et de répondre au mieux à vos attentes, à vos envies, à vos besoins...

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Actualité 012 -> Cinq bougies pour le Jeudi Voyage dans les coulisses de 'hebdomadaire francophone 0 1 8 -> Vivre au Luxembourg: le chantier Les Verts relancent le débat sur l’avenir du pays 024 Quatre lettres, trois candidats, un déb at... Retour sur la table ronde UMTS 030 -> Les Trophées F/P /C La fête de la communication 037 -> Cegecom: c'est parti pour la téléphonie fixe et l'Internet résidentiels! L'EPT a désormais un concurrent direct sur son marché historique 040 Andersen, soleil cou­ chant A Luxembourg aussi l’affaire Enron va faire du dégât 042 Services financiers on line: la CSSF a l'œil Mises en garde contre les dangers d ’Internet

Past&Future 047 Flashback Ce qui s’est passé au Luxembourg depuis le dernier numéro 0 4 9

People Qui part, qui arrive...

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Agenda Quoi, quand, où?

066"^ BWD Nouveautés sur le Web luxembourgeois

Sommaire

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Sommaire

069 Formation continue: success stories Critères objectifs (et autres!) pour une formation réussie de vos employés 076 Apprendre au 21e siècle E-learning, hypnose, psychologie neuro-linguistique, théâtre, roman, jeu d'entreprise..., frappent à la porte de la salle de classe... pour mieux la complémenter

j076 -> A pp rendre au 21e s iè c le

084 -> Une Université en for­ mation A la rentrée, si tout va bien, le projet Université de Luxembourg deviendra enfin réalité. Avec l'ambition d'at­ teindre un niveau d'excellence recon-

090 Formation profession­ nelle: guide pratique Passage en revue des principaux acteurs présents au Luxembourg, dans l'engouement de la Loi du 22 juin 1999 104 Réponses aux questionnaires en ligne

J 090 -> G u id e pratique

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Sommaire

coverstory: 113 Tarantula goes to Cannes La maison de production luxembour­ geoise concourre sur la Croisette paperJam KnowHow: 122 La troisièm e dimension L'image en 3D revient en force et les applications B2B ne manquent pas paperJam KnowHow: 128 In the Palm of your hand... Les PDAs qui tiennent dans la main ont bien évolué depuis le petit agen­ da numérique d'il y a quelques années... paperJam KnowHow: 134 Le facility m anagem ent Entre effet de mode et réel avantage, le facility management commence à gagner ses lettres de noblesse

143 Tim e-O ff Sorties, Spectacles, DVD, CD, BD

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Tim e-O ff

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paperJam Dossier 44 pages: Formation

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téléphoné +352 - 29 66 18-1 fax administration - rédaction +352 - 29 66 19 fax direction - département commercial +352 - 26 29 66 20 e-mail info@mke.lu e-mail paperJam info@paperJam.lu bureaux 39, rue Anatole France, Luxembourg-Bonnevoie courrier BP 728, L-2017 Luxembourg web www.mke.lu

directeur de la publication Mike Koedinger mike.koedinger@mke.iu rédacteur en chef Vincent Ruck vincent.ruck@mke.lu directeur commercial Aurelio Angius aurelio.angius@mke.lu directeur artistique Guido Kroger (xGraphix) guido@xGraphix.de photographie Frédéric Di Girolamo et Laurent Hamels (Blitz) contact@biitz.iu illustrations H! rédaction Olivia Arend oiivia.arend@mke.iu Jean-Michel Gaudron jean-michei.gaudron@mke.iu ont contribué à ce numéro: Jacques Démarqué - David Laurent - Hélène Ginollin département commercial Aurelio Angius - Jacques Démarqué Jung Ae Descamps - Mathieu Wolinski - Marie Suraud administration Stéphanie Simon composition/mise en page xGraphix www.xGraphix.de impression Imprimerie Centrale S.A. www.ic.lu papier Mediaprint Silk diffusion Luxembourg Messageries Paul Kraus

paperJam online www.paperJam.lu chef de projet Joanna Grodecki joanna.grodecki@mke.lu développement/hérbergement Global Media Systems S.A. www.gms.lu

communiqués de presse Merci de nous faire parvenir vos communiqués de presse de préférence en trois langues (F, D, GB) et accompagnés d’illustrations à l’adresse e-mail press@paperJam.lu ou par courrier: BP 728, L-2017 Luxembourg. abonnements Par virement au com pte BCEE 0038/5827-4 de mké S.A. Luxembourg Formule standard: 11 numéros/an: 40 € Formule entreprises: 3 x 1 1 numéros/an: 80 € Tarifs internationaux sur demande. également disponible Nous informons nos lecteurs que paperJam est aussi distribué au business lounge de Luxair à l’Aéroport de Findel ainsi que dans les hôtels suivants: Grand Hôtel Mercure, Hilton, Sheraton, Sofitel, Le Royal. prochaines parutions 13.06.2002 - Dossier: Internet Solutions; 11.07.2002 - Dossier Audiovisuel © mké SA . Tous droits réservés. Toute reproduction ou traduction, intégrale ou partielle, est strictem ent interdite sans l’autorisation écrite délivrée au préalable par l’éditeur.

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Cinq bougies pour

Le Jeudi

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-> La presse francophone au Luxem bourg est aujourd'hui riche de nom breux titres. Tous les rythmes de parution sont assurés, du quotidien à l'annuel. Le Jeudi, lui, est le seul hebdom adaire... ENTRETIEN V IN C ENT RUCK PHOTOS FRÉDÉRIC Dl GIROLAMO (BLITZ)

Le paysage de la presse au Lu xem bourg évolue vite ces derniers mois. Il y a fo rt à parier que cela continuera encore fo r­ tem ent dans les m ois à venir. Si aujourd'hui les principales co m ­ munautés linguistiques du pays o n t leurs p u b lica tio ns, c 'é ta it loin d'être le cas il y a quelques années encore. Le Jeudi a fait office de pionnier pour la co m ­ m unauté francophone: cela fait aujourd'hui plus de 5 ans que ce t h e b do m a d a ire est né. (R e)découverte avec Danièle Fonck, directrice de la p ublica­ tio n ...

LA GENÈSE La prem ière chose, bien e n tendu, à aborder, c 'e s t la question du “C om m ent?": co m ­ m ent est venue l'idée du Jeudi, co m m e n t s 'e s t-e lle m ise en place? "La Genèse du Je u d i est assez précise. Elle com m ence deux ans avant la parution, p a r une réflexion, q u i d'ailleurs est devenue d ’a ctu a lité dans ce pays. Nous nous dem andions en effet ce que nous faisions, nous, hom m es e t femm es de presse, p o u r favoriser l'intégration, une com m unication plus aisée entre L u xe m b o u rg e o is et non Luxem bourgeois. C eci sachant que le nom bre de non-luxem ­ bourgeois allait croissant". Q u e stion d 'a c tu a lité , en effet, mais posée il y a déjà p lu ­ sieurs années. "C 'éta it il y a 7 ans. La réponse que nous d o n ­ nions nous-m êm es était: 'Pas g ra n d -c h o se en fa it!' S i l'o n regarde les stations de radio lu xe m b o u rg eo ise s, na tio na le s ou locales, elles tra va ille n t essentiellem ent avec la langue

luxembourgeoise. La chaîne de télévision nationale est évidem ­ m ent luxembourgophone. Si la presse est officiellem ent bilingue, en vérité, le partage n'est pas égalitaire, puisque plus des deux tiers des articles sont en alle­ mand, e t à peine un tiers en fran­ çais. En plus, on ne p e u t pas dire que ce pourcentage so it le m êm e dans toutes les rubriques. Donc, co n crè te m en t, un non Luxem bourgeois dans ce pays n'avait pas grande chance de réellem ent p o u v o ir s 'in fo rm e r grâce aux journaux qui existaient à l'époque, qu'ils soient q u o ti­ diens ou hebdomadaires. Il fallait faire quelque chose".

LA CIBLE À l'issu e de ce prem ier constat, la réflexion a été menée plus loin. “Il y a des Luxembourgeois, et il y en a tou­ jours eu - même s'ils ne sont pas m ajoritaires - qui préfèrent lire et écrire en français. Et p o u r ceux-là non plus, il n 'y avait pas de jo u r­ nal adapté, si l'o n fait abstraction de l'édition luxembourgeoise du Républicain Lorrain. Nous nous sommes donc d it q u 'il fallait faire quelque chose e t nous avons réfléchi". Mais pourquoi un hebdo? "A l'époque, nous nous somm es d it que faire un quotidien serait trop lourd. C 'e st p o u r cela que nous avons opté p o u r un hebdom adai­ re. Nous avons également d 'e m ­ blée affirm é que nous ne voulions pas forcém ent q u 'il soit grand public. Nous voulions p lu tô t nous concentrer su r un hebdom adaire de niche, q u i s'adresse aux deux groupes de personnes déjà cités:

les non Luxembourgeois qui veu­ lent connaître d'avantage le pays, et les Luxembourgeois qui veu­ lent lire en français“ . Le recrutement de la rédac­ tion s'est aussi fait ex-nihilo... “Créer un nouveau journal, cela veut dire q u ’il faut aller chercher des nouveaux journalistes. Nous nous sommes d it que tant qu'à faire, si nous voulons un journal im prim e la déesse Europa à la Une, nous pouvions constituer une rédaction européenne, avec des journalistes de tous horizons, sans critère de nationalité. Tout ce q u 'ils doivent avoir en co m ­ m un: une langue, celle de leur jo u rn a l, le français. D 'o ù des Belges, des Italiens, des Français, des Luxembourgeois... Il y a m êm e un Am éricain!"

LE CONTENU Hebdom adaire, do n c. De niche en plus. Mais quel conte­ nu? "Hebdom adaire d'in fo rm a ­ tion évidemment, et hebdom a­ daire de réflexion aussi. À p a rtir de là, le schéma était relative­ m ent sim ple: un hebdomadaire de niche, un hebdom adaire de b o nne tenue. Pas intellectuel, pas prétentieux, mais de bonne tenue, exigeant p a r rapport à luim êm e“ . P our ceux qui fe u ille tte n t régulièrement les pages du jour­ nal, la structure actuelle est celle pensée dès l'origine, et dont la d irectrice n'est pas peu fière: "nous avons décidé de le structu­ rer en quatre sections: une p re ­ m ière 'Actualité', une deuxième 'Finances', une troisièm e 'R é fle xio n' e t une quatrièm e 'Culture'. C'était le schéma de base: il a été adopté très ra- -> paperJam 06.2002

Actualité 013


-> pidement. En fait, nous étions au départ seulem ent deux dans cette maison à parler de ce p ro ­ blème, de cette création. Nous avons au b o u t d 'un m om ent un peu élargi le groupe, consulté des amis, lu xe m b o u rg eo is et européens, q u i nous o n t tous dit 'Et bien foncez!', e t c'e st ainsi q u 'e st né Le Jeudi". Passons donc en revue, dans l'ordre, les com posantes de ce qui, désorm ais, est présenté sous l'appellation de “la Semaine des Q uatre J e u d i". La partie “A ctualité“'? “Ce so n t des pages q u i com prennent à la fois l'actua­ lité économ ique et p olitique du pays, ainsi que to u t son aspect sociétat. Sans oublier ce qui est, je pense, une trouvaille: le résu­ m é de l'a c tu a lité , y com pris régionale et com m unale. Pourquoi est-ce une trouvaille? Les personnes 'sensées' lire ce journal sont des personnes avec des professions q u i les rendent m obiles. Elles voyagent, elles lisent d'autres quotidiens, elles souhaitent être inform ées de ce qui est essentiel, mais pas des petits détails q u i peuvent intéres­ ser le citoyen d 'u n pays. Ce der­ nier connaît l'histoire, les tenants e t les aboutissants. “Un Français de Steinsel, lui, p a r exemple fonctionnaire euro­ péen, so u ve nt absent, devra savoir ce q u i se passe dans sa com m une dès lors que cela touche aux taxes, aux infrastruc­ tures, aux écoles s 'il a des enfants. Il n'a pas p o u r autant besoin ni envie de connaître en détail les débats du conseil com ­ munal. De la m êm e manière, il voudra s a vo ir si un g ro s fa it divers s'est produit, mais il ne s'intéresse p a s fo rcé m e n t à toutes les petites collisions qui peuvent se produire dans n 'im ­ p o rte quelle localité, tous les jo u rs". Danièle Fonck poursuit son explication sur la façon dont s'a r­ ticule le contenu de la partie “Inform ation": “nous y m ettons de l'inform ation pure, de l'analy­ se, des enquêtes. Cette prem ière partie, en fait, nous a amenés à d'autres réflexions. Nous voulons rendre com pte de toute l'a ctua li­ té, nous voulons que nos lecteurs p u isse n t d is c u te r avec des Luxembourgeois dans les dîners en ville, dans le cadre de leur p ro ­

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fession, des sujets que nous trai­ tons. La question, de fait, devient alors: 'co m m e n t d e vo ns-n o u s a b o rd e r ces p roblèm es, ce tte actualité?' La réponse est sim ple: nous devons forcém ent faire un journal q u i est au-dessus de la mêlée. Q u'est-ce que cela veut dire? Qu 'il n 'est pas lié à tel ou tel parti, tel ou tel syndicat, telle ou telle association, tel ou tel club, non, il est au-dessus de la mêlée. Cela ne signifie pas qu 'il n 'ait pas d 'o p in io n , non. L 'o p in io n e st libre, elle n 'est pas partisane". Après cette partie actualité, la finance et la réflexion: "Là encore, p u isq u 'il s'a g it de faire un jo u rn a l de niche e t de qualité, nous y faisons de la finance autrement, en y intéressant les décideurs. La troisièm e section du journal, la réflexion, p re n d de nombreuses formes. De grands entretiens, des interviews avec des personnalités de renom, qui comptent, q u i font l'événem ent, dans le pays e t à l'étranger. Ces entretiens nous ren d e n t assez fiers. Nous accueillons égalem ent des papiers de réflexion q u i nous sont envoyés p a r des personnali­ tés de tous bords. Enfin, nous accueillons également l'expres­ sion des lecteurs. Il faut tenir com pte de l'opinion publique, de l'opinion citoyenne". Dernière com posante, la cul­ ture. "Ça a été depuis le d é b u t un aspect très im portant du Jeudi. Elle veut être la plus com plète possible, nationale, transfrontière e t parlant de tous les grands évé­ nem ents à l'étranger, dans la m esure où ils valent la peine qu 'o n s 'y intéresse. A vec une a utre grande trouvaille p o u r conclure le journal et q u i co m ­ m ence d 'a ille u rs à faire des émules à l'étranger: la m étéo cu l­ turelle, q u i perm et en un clin d 'œ il de voir où se passe q u o i chez nos voisins plus ou m oins proches".

LA PROGRESSION Une fois le concept posé, une fois la rédaction recrutée, quel accueil a-t-il donc été fa it au Jeudi? "Je crois que ce q u i caractérise le p lu s Le Jeudi, depuis ses débuts, que ce s o it en termes de lectorat ou de p ro g re s­ sion interne, c'e st une très gran­ de stabilité. Autrem ent dit, Le

Je u d i n 'a jam ais connu de p ic conjoncturel. Il a toujours eu une progression, continue, régulière. De cela, finalem ent, nous en som m es très contents". Voici pour le quantitatif. En term e qualitatif, y-a -t-il eu pro­ gression? "O ui e t non. Oui, dans la m esure où la rédaction était cosm opolite, ce q u i est un avan­ tage en term es de dynamique, mais un handicap terrible dans la m esure où il faut d 'a b o rd forger une entité, une solidarité, avec des gens venant d 'h o rizo n s divers, avec des traditions, des mœ urs, des a p p ro ch e s diverses... Il faut réussir à créer un tronc com m un, une identité p a r ra p p o rt au journal. Il ne faut pas ou b lie r que ces personnes-là, ces journalistes, avaient e t o n t un jo u rn a l à faire. Un jo u rn a l luxem ­ bourgeois en français. Cela veut dire q u 'ils devaient essayer de découvrir, d 'a p p re n d re à connaître ce pays. Essayer de co m p re n d re p o u rq u o i en p o li­ tique une décision est prise d'une certaine façon, e t pas autrem ent. Le m odèle social luxem bourgeois ne ressem ble pas au m odèle fran­ çais ou belge. P our qu elqu'un qui vient de l'étranger, il p e u t paraître in co m p ré h e n sib le à p re m iè re vue". Après cinq ans, l'équipe a pu se forger son expérience. "C 'était une étape très im portante, l'é q u i­ pe é ta it jeune. Depuis je crois qu 'elle est égalem ent plu s équili­ brée, grâce à de nouvelles arri­ vées. Les jeunes journalistes fai­ saient à la fois l'apprentissage de le u r m é tie r e t l'a p p re n tissa g e d'un pays. Donc, entre temps, le fo n d est p lu s solide, e t cela se sent. Évidem ment, il reste beau­ coup de choses à faire; je suis très confiante. Ce qui m e charme e t m e sé d u it dans cette p u b lica ­ tion, c 'e s t que cette équipe est liée p a r une grande amitié. C 'est une rédaction q u i discute beau­ coup, de façon très animée, mais q u i fa it preuve d'un e grande soli­ darité. Elle cro it en son journal, elle y a toujours cru, e t elle a la volonté farouche de le faire p ro ­ gresser, qu itte à travailler énorm é­ ment. Et ça, c 'e s t extraordinaire!"

LA RÉDACTION La rédaction, donc, a im pression­ né. D anièle Fonck: "elle a -»


-> réussi très vite à form er une entité. Elle é ta it considérée p a r tout le m onde avec un certain scepticism e... Cela a eu p o u r résultat de la faire com m encer à travailler com m e m arginalisée pa r rapport à tous les autres jo u rn a ­ listes. Je crois que, quelque part, ça a rendu nos propres jo u rn a ­ listes plus forts. Il y a aussi le fait d 'a vo ir p u travailler, dès le départ, en é ta n t in d é pendants. Cela étant, on p e u t p o se r une autre question: 'Qu 'est-ce que la créa­ tion du Je u d i a eu com m e consé­ quences p o u r tous les autres titres du groupe Editpress?' Je crois que Le Je u d i a servi à bien des égards de laboratoire. Par exemple, p o u r le Tageblatt, cela a perm is que sa rédaction a it éga­ lem ent un sta tu t de rédaction. C 'est-à-dire qu'elle travaille ellemême en toute indépendance. Il y a une ém u la tio n e t c 'e s t quelque chose d ’extraordinaire. "Ça a aussi perm is de chan­ g e r à l'e xtérie u r le regard q u 'o n p o rta it sur nous e t su r l'ensem ble de notre groupe. Sans co m p te r que, depuis, Revue nous a rejoint, e t nous avons lancé avec Le R épublicain Lorrain - Le Quotidien, q u i est lu i aussi un q uotidien indépendant. Ce q u i nous caractérise, c'e st que nous ne voulons pas faire des d o u ­ blons, nous ne voulons pas créer des titres p o u r en créer, e t faire de la concurrence au sein m êm e du g roupe. Tout sim p le m e n t parce que nous p ensons que dans le m onde e t la société d 'a u ­ jo u rd 'h u i, il faut p ro p o se r une offre presse q u i so it à la fois beaucoup plu s ciblée e t beau­ coup plus diversifiée".

LES 'UNES' Tout magazine, to u t support a une 'U ne', qui se choisit plus ou m oins longtem ps à l'avance. Le Jeudi n 'é ch a p p e pas à la règle. "Je peux dire que nous avons fait ce ch o ix difficile q u i est une 'Une' su r un seul sujet, ce qui s'e st avéré très rapidem ent être un problèm e. Quel sujet choisir? S i on a un dossier, on p e u t le choisir. Cela ne veut pas dire que c 'e s t un b o n su je t de Une. D'autre part, si vous avez ce que vous considérez com m e un bon sujet de Une, e t que p a r ailleurs vous avez un scoop, com m ent

Cinq bougies pour

Le Jeudi

“Il faut proposer une offre presse qui soit à la fois plus ciblée et plus diversifiée” faire? Com m ent capter le regard et l'attention du lecteur? Nous avons égalem ent rem arqué autres chose... Le Jeudi a un extraordinaire handicap au kiosque! Nous somm es un jo u r­

nal plié, e t sa une, avec un seul sujet, ne se laisse pas com plète­ m en t découvrir. M êm e si Ton annonce un gros scoop, on peut n 'avo ir que l'entame du sujet. Le lecteur p o tentiel ne découvre->

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“Le Jeudi est un des ravesjournaux qui a eu un prix international pour ses Unes” tout le titre qu'une fois le journal déplié, so rti du présentoir. Nous avons d'ailleurs changé la form ule de la Une, en ce sens qu'auparavant, le dossier fournis­ sa it to u jo urs la Une. Actuellem ent, nous ne décidons que le lundi, voire le mardi, ce qui va être repris en prem ière page. Nos Unes o n t cependant dû frap­ p e r les esprits: Le Jeudi est l'un des rares journaux, le prem ier hebdom adaire de ce pays je crois, qui a eu un p rix internatio­ nal p o u r ses Unes".

LES PROJETS Quand on lui demande si elle a des projets pour l'hebdomadaire, la réponse fuse: "Bien sûr, mais je ne vous les dirai pas! On d o it p ro ­ gresser, on d o it subir des m uta­ tions, parce que la société tout simplement évolue, au même titre

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que notre lectorat. Quand on co m ­ mence un journal, les lecteurs vous accompagnent, pendant un cer­ tain temps, vous pardonnent vos maladresses. Ils vous suivent, ju s ­ qu'à exiger que vous franchissiez un cap! Nous en avons franchi un certain nombre. Le Jeudi ne nous a pas déçu, il a rem pli ses attentes très vite. Son lectorat progresse. "La principale surprise vient de la manière dont il est acheté. Nous pensions au départ qu 'il serait un journal vendu en kiosques et nous nous sommes aperçus très vite q u 'il est un journal d'abonnement. Les lecteurs sont très fidèles. Estce que nous allons cibler différem ­ ment? Non, c'est un jo u rn a l de niche. Est-ce à dire que nous n'avons pas d 'o b je ctif en termes de lectorat? Si! Évidemment! Plus j'y pense et plus je suis persuadé que Le Jeudi est voué à un bel avenir, dans la mesure où il corres­

p o n d assez exactement aux exi­ gences de ce type de lectorat. Les cadres o n t de plus en plus de tra­ vail. Nous som m es égalem ent devenus de plus en plus mobiles dans nos professions respectives. Et je crois que cela concerne un nom bre croissant de personnes. Le résultat en est que, m êm e si ce n 'est pas l'envie qui manque, on n'a plus le temps de lire des q uoti­ diens, de moins en moins de p e r­ sonnes o n t la possibilité de le faire. Le Jeudi répond donc exactement au besoin qu'on pe u t avoir d'être inform é sur ce qui est important, sans o u b lie r la cu ltu re e t la réflexion. Le Luxembourg est desti­ né à devenir un pays de plus en plus cosmopolite. Là aussi, on a besoin d'une approche beaucoup m oins sectaire. Et je crois que sur ce plan-là, Le Jeudi correspond à cette évolution. Le journal est tout sauf sectaire“ . ■


P E U G E O T 307. A G IT D IR E C T E M E N T S U R L A C O N F IA N C E . N o r m a l, avec un p a r e -b r is e p a n o r a m iq u e a th e r m iq u e e t ré flé c h is s a n t qui o ffr e une v u e im p r e n a b le s u r la r o u te , 6 a irb a g s , l’a llu m a g e a u to m a tiq u e des fe u x d e d é tre s s e , l’a id e au fre in a g e d ’ u rg e n c e e t la d ir e c tio n assistée à assistance v a ria b le . A v o u e z q u ’ il y a d e q u o i se s e n t ir p r ê t à t o u t a ffr o n te r . La P e u g e o t 3 0 7 e s t d is p o n ib le en 3 o u 5 p o r te s , m o te u r s e ss en ce o u tu r b o d ie s e l H D i. C o n s o m m a tio n m ix te (1 /10 0 k m ): d e 4 .5 à 7 .9 / é m issions C O

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Il y a quelques semaines, Henri Grethen pré­ sentait au grand public le co n ce pt “M obilité.lu'', résurgence m odifiée de l'ancien BTB, qui devait régler de nom breux problèm es de déplacem ent au sein du pays. Dans le sud du pays, avec la recon­ version des friches industrielles de Belval (et d 'a u ­ tres projets ultérieurs), l'o b je ctif est de créer un pôle d 'a ctivité économ ique de très grande enver­ gure, de niveau international. En cas de succès c 'e s t to u t le mal que l'on souhaite au projet - l'é ­ conom ie luxem bourgeoise aurait un centre de gra­ vité déplacé vers le sud. Et donc un trafic, un habi­ tat, également m odifié. Le gouvernem ent, il y a quelques semaines également, a approuvé une convention avec le FNR (Fonds national de la recherche) pour la mise en œuvre d'un program m e de recherche pluriannuel intitulé Vivre demain au Luxembourg. Ce pro­ gram m e propose de définir en sciences sociales, économ iques et humaines quelques axes prioritai­ res de recherche pour m ieux com prendre les défis auxquels le Luxem bourg et sa société auront à faire face. Le program m e couvre les années 2002 à 2007 et concerne l'évolution de la population au Luxem bourg: le développem ent du capital humain, l'ère de l'inform ation et de la com m unication et ses conséquences pour la société, la place d'un pays de petite dim ension dans la G rande Région, dans l'U nion européenne et dans un m onde globalisé. Sans oublier l'organisation de l'espace. Au m ois de décem bre, pour son numéro spéci­ al Bilan - Tendances, paperJam avait interrogé une douzaine de grands représentants de l'Etat ou des entreprises. Le sujet qui s'était, indépendam m ent de notre volonté, retrouvé en filigrane de toutes les interventions, avait été la question des 700.000 habitants à Luxembourg. Bref, ces quelques exem ples m ontrent que le débat sur ce que va être le Luxem bourg dans quel­ ques années est loin d'être term iné. Sur un tel sujet, nous avons souhaité dans une première étape rencontrer le parti Déi Gréng, qui a présenté récem m ent ses positions concernant la problém a­ tique de l'am énagem ent du territoire.

LUXEMBOURG-VILLE, L'ÉPICENTRE Capitale du pays, Luxem bourg-ville souffre d'em bouteillages à répétition, causés notam m ent par des travaux publics perm anents, la construc­ tion de nouveaux im m eubles ou la hausse du trafic routier. "Depuis le d é b ut des années 80, une de prem ières p ré o ccupations des Verts a été de dire q u 'il faudrait avoir un autre am énagem ent de la ville, mais aussi de la région a u to u r de la ville" expli­ que François Bausch, président du groupe parle­ m entaire Déi Gréng. Reproche principal? Justem ent l'absence de plan de d é v e lo p p e m e n t de la ville. “P o u r le m om ent, ce q u i existe se contente de définir de quelle façon on p e u t construire, de classer les quartiers. P our nous, ça n 'a rien à voir avec le plan q u 'il faut p o u r b â tir une ville aujourd'hui". Certes, mais com m ent co n stitue r un tel plan?

Alors qu'un cabinet spécialisé a été sem ble-t-il mandaté pour fournir un véritable plan, François Bausch préférerait, lui, partir de la base. "1/ faut com m encer p a r regarder la ville comm e elle est. Faire un constat. C om m ent est-elle constituée? Quel quartier a des po in ts faibles dans le loge­ ment? Quel quartier accueille trop d'industries? De zones d'activité?, De zones comm erciales? Quelle est aujourd'hui la situation du trafic routier dans les différents quartier de la ville?" O bjectif d'une telle enquête, être capable d 'e ­ stim er les conséquences de toute installation d 'in ­ frastructures supplém entaires. Ce sujet est l'o cca ­ sion d'une première pique à l'attention de la m ajo­ rité m unicipale à Luxembourg. “La nouvelle m ajo­ rité en place, au m om ent des élections de 99, a nié une bonne partie des problèm es réels qui se p ré ­ sentent à la ville de Luxembourg. Elle a surtout nié parce qu'elle était contre le p ro je t BTB. Nier était plus simple. La seule chose qui avait été prom ise pendant la campagne, su rto u t p a r le Parti libéral, c'é ta it d 'installer p a r après un plan de développe­ m ent de la ville. Cette prom esse a même été inscri­ te dans la déclaration échevinale. On a quand même laissé couler beaucoup d'eau sous les ponts avant d'ab o rd e r le problèm e. Ce n'est que récem ­ m ent que l'o n a nom m é un bureau d'étude chargé de l'élaboration d'un tel plan, dans une démarche qui à mon avis n 'e st pas la meilleure". Pas la meilleure démarche? Que proposent les Verts pour mettre en place ce plan? "Je suis d'avis que si on veut vraiment réussir un plan de dévelop­ pement, il faut aller à la rencontre de la population, dans les quartiers, e t effectivem ent discuter avec les gens. Ce so n t eux q u i connaissent le m ieux les problèm es des quartiers! Avec tout le matériel, tou­ tes les inform ations récoltées, on pourra com m en­ cer à construire à p a rtir de là". Petit retour en arrière: "La prem ière chose que l'on aurait dû faire en 1999, après les élections, était d 'o b lig e r le collège échevinal à aller dans cette direction. C 'e st-à -d ire co n su lter la population. Maintenant, on risque, m êm e si après un ou deux ans un cabinet de consultant nous présente un plan très bon, d 'a v o ir des d ifficu lté s à argum enter auprès de la population. Il faut regarder la réalité en face. Le PCS et le DP o n t refusé pendant 20 ans de débattre de ce problèm e, e t o n t continué à fonc­ tionner com m e si rien ne se passait, alors qu'ils avaient des m oyens financiers énorm es p o u r résoudre les problèm es. Et pendant ces 20 années ils n 'o n t rien fait. Conséquence? On a aujourd'hui un certain n o m b re de p ro b lè m e s m ajeurs à Luxembourg-ville, et c'e st aujourd'hui, les p ro p o si­ tions n'auront de toute m anière que des résultats à moyen et long terme. Il faut être réaliste. M êm e le m eilleur plan d'am énagem ent, avec la situation dans laquelle on se trouve aujourd'hui, même avec la dynamique économ ique du Luxembourg, ce plan ne rendra pas le travail facile. Au contraire, ce sera très difficile, m êm e impossible à co u rt terme d'am éliorer la situation!" Autrement dit, travailler sur l'am énagem ent du territoire signifie viser des résultats à 10 ou 15 ans, pas avant. Même s 'il prône une écoute de la population, le parti des Verts propose un premier diagnostic -» paperJam 06,2002

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-> des problèm es pour expliquer les difficultés de la ville: “ Tout d'abord, on a omis de créer plus de logements au centre ville. Ensuite et surtout, il n 'y a plus de structures m ixtes dans cette ville. On a des quartiers qui so n t exclusivement des zones d'habitation. On en a d'autres qui hébergent exclu­ sivement des banques. D'autres principalem ent des zones d'activités; il n 'y a pas de zones mixtes! Quelqu'un q u i travaille à la Cloche d'Or, p a r exem­ ple, est p o u r ainsi dire obligé de prendre sa voiture p o u r aller manger. Ce n 'est qu'un exemple et il y en a de nom breux autres! A vo ir un plan de dévelop­ pem ent p o u r une ville signifie éviter des mauvaises directions com m e celle-ci. On a créé des zones d'activités, je ne dirais pas p a r hasard, mais n 'im ­ p orte com m ent!"

PLAIDOYER POUR L'INTERCOMMUNALITÉ François Bausch propose comm e explication première à ce foisonnem ent de zones d'activité s sur tout le territoire luxem bourgeois - la concur­ rence entre les comm unes. "Il faudrait absolum ent réform er les im pôts communaux. Il faudrait avoir une répartition des recettes communales p a r rap­ p o rt à ce que la ville ou la région représente p o u r le pays. Prenez la ville de Luxembourg. En tant que capitale, elle a des obligations nationales q u i d o i­ vent être, p o u r certaines, payées aux frais de la commune. D'autres com m unes ont des obligations infrastructurelles im portantes. Il faudrait pouvoir,

“On est à un point de nonretour si on veut éviter une débâcle complète du modèle économique luxembourgeois’’ 020 Actualité

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dès lors, faire d'autres répartitions des finances communales. Le b u t est d 'é vite r que chaque co m ­ m une essaie d 'a vo ir un m aximum de zones d 'a c ­ tivités, de dim inuer la concurrence entre com m un­ es. Depuis quelques années, la ville de Luxem bourg essaie de lim ite r les zones d'activités. Mais aujour­ d'hui, elle est encerclé p a r des com m unes com m e Hespérange, Strassen et Bertrange, q u i n 'o n t pas changé le u r p o litiq u e de p uis les années 70. Luxem bourg-ville est de plus en plus encerclée par des zones d'activités. M ontrez Strassen à un expert urbanistique à l'étranger, il va rire. Il n 'y a plus de logique". Après ce constat, les Verts proposent une réponse: “Nous disons depuis se p t ans q u 'il faut créer des cellules d'am énagem ent régional du ter­ ritoire. P our Luxem bourg-ville toujours, il devrait e xiste r une s tru c tu re d é cisio n n e lle pour Luxem bourg et les agglom érations environnantes. Il ne se rt à rien à la ville de Luxem bourg de créer un plan de développem ent, m êm e hyper-écologique, si les com m unes voisines continuent de faire les m êm es erreurs! Lors de la dernière réunion du con­ seil com m unal, le bourgm estre nous a annoncé avoir contacté, via le m inistre de l'In té rie u r - m inist­ re de tutelle - les com m unes avoisinantes, e t que des pourparlers so n t en cours. Nous constatons que c 'e s t assez tardif. Il y a m aintenant des faits accom plis su r lesquels on ne pourra pas revenir. Il y a un échec g lo b a l d'un e p o litiq u e m enée surtout p a r deux partis: le p a rti libéral et le p a rti chrétien social. Depuis plus de 20 ans, ces deux partis sont dans la m ajorité à Luxem bourg-ville. À Bertrange c 'e st le p a rti libéral. À Strassen, c 'e s t une bourg­ m estre libérale, à Hespérange, PCS. Les majorités so n t toujours les m êm es".

PROFITER DE LA CROISSANCE Ce co n stat indigne d 'a u ta n t plus François Bausch que la situation économ ique du pays étant ce qu'elle est, les m oyens existent pour prendre des décisions: "Les caisses so n t pleines, que l'on parle de l'E tat ou de ces comm unes. Mais on ne p re n d pas les décisions que l'o n devrait prendre p o u r ga rantir aux générations futures de vivre dans la m êm e prospérité, p o u r vivre dans des conditions encore vivabies. Nous som m es d'avis chez les Verts que nous avons p e rd u suffisam m ent de temps. Il faut agir au plu s vite, su rto u t à la lumière du développem ent prévisible de notre pays. Le Luxem bourg connaît depuis quelques années une croissance économ ique très élevée. P our les deux à quatre prochaines années, le m ouvem ent va con­ tinuer. L 'e m p lo i n e t augmentera, la population aug­ mentera. On est à un p o in t de non re to u r si on veut éviter une débâcle co m p lè te du m odèle économ i­ que luxem bourgeois. Une telle débâcle serait une conséquence d 'u n e p o litiq u e d'am énagem ent du territoire désastreuse p a r les partis classiques". Oui mais, concrètem ent? A u -delà des cri­ tiques, quelles sont les propositions faites? "Il faudrait instaurer un m oratoire sur toutes les nou­ velles zones artisanales. Ne plus étendre le ->


-> périm ètre de bâtisse des communes. Faire le plan de développem ent de la ville de Luxembourg. Arm é de ce constat, a dapter le co n ce pt mobilite.lu, présenté p a r M. Grethen il y a quelques temps. Il ne faut pas l'arrêter, A contraire! Il faut essayer de le m ettre en p ra tiq u e au p lu s vite, en l'adaptant à la nouvelle situation dans la capitale. Il faudrait surtout que l'am énagem ent du territoire devienne une p re ­ m ière co n dition p o u r to u t développem ent ultérieur de la ville. Ne plu s jam ais faire la faute d'im planter n 'im p o rte q u o i n ’im porte où. Le faire à la lumière d 'un développem ent raisonnable, où tous les p ro ­ blèmes q u i se cachent dans une décision infrastructurelle so n t liés à l'avance".

EN ORDRE DE BATAILLE Persuadés que cette question de l'am énage­ m ent du territoire sera essentiel lors des prochai­ nes élections, les Verts se préparent à animer le débat et o ccu p er le terrain "Je peux déjà vous annoncer que M. Garcia e t des échevins Verts du sud du pays vont faire une conférence de presse dans les prochaines semaines concernant ju s te ­ m ent le développem ent du Sud, à propos des fri­ ches industrielles. On y retrouve un peu les mêmes problèm es que dans le centre. L'am énagem ent du territoire devrait être le p o in t fo rt dans la concepti­ on p o litiq u e du pays. Jusq u 'à présent c'é ta it le maillon faible. On essaie depuis des années de m ettre à l'o rd re du jo u r p o litiq u e ce sujet, mais avec le débat des 700.000 habitants, le m om ent est p ro ­ p ice p o u r d iscu te r enfin des vrais problèm es. Je peux aussi vous dire que le 1er juin, les Verts auront un grand congrès national. A près la table-ronde sur les pensions, on avait pro p o sé la création d'une table-ronde su r l'avenir du pays. On a refusé cette approche e t le résultat, on le voit déjà aujourd'hui. Les gens com m encent à a voir peur, il y a un risque de se replier su r soi-m êm e, avec to u t ce que cela p e u t entraîner au niveau politique. S i notre p ro p o si­ tion avait été acceptée, si l'o n avait mené un débat ouvert avec le reste de la société, on aurait p u évi­ ter toutes ces craintes. Notre congrès extraordinai­ re aura cette problém atique. Nous invitons d if­ férents représentants de la société civile à s'y exprimer. On essaie de faire un p e u de controverse. En clôture du congrès, nous adopterons une réso­ lution avec toute une partie de revendications. Ce sera en fait l'axe central de n otre program m e élec­ toral p o u r 2004. Et ce se sera de m on p o in t de vue le sujet ce n tra l de ces élections. Dans cette optique, nous débuterons en autom ne une cam pa­ gne sur le terrain. Tous les députés des Verts iront s u r le terrain p o u r d iscu te r avec la population, de l'am énagem ent fu tu r du pays e t des propositions que nous faisons. Les Verts vont en fait faire tout seul l ’exercice q u 'ils avaient proposé au niveau national avec les autres p a rtis “ .

PÉRENNISER LE MODÈLE LUXEMBOURGEOIS Ce débat a pour but, en plus des préoccupati­ ons écologiques, de perm ettre la perpétuation du

modèle économ ique luxembourgeois. De plus en plus de ressortissants de l'Union européenne et d'ailleurs s'installent au Luxembourg et sont indi­ spensables à la machine économ ique grand-duca­ le. Garantir un am énagement du territoire respons­ able, pour François Bausch, est le meilleur moyen de continuer à attirer cette main-d'œuvre, si l'on réussit dans le même tem ps à l'intégrer. "Les Verts avaient exigé, lors de la réform e de l'accession à la nationalité, la mise en place de la double nationa­ lité. On ne l'a pas fait il y a un an, p o u r des raisons dénuées de tout sens. Le Premier ministre a annon­ cé au dernier congrès du PCS q u 'il faudrait aller dans la d ire ctio n de la double nationalité. Aujourd'hui, il fait y aller en faisant attention. Que s'e st-il passé entretem ps? Quelques députés PCS et i'ADR o n t fortem ent m ené campagne contre la double nationalité, avec une argum entation hypernationaliste. “Le problèm e a donc été levé de manière néga­ tive. Certains députés, p a r p u r opportunisme, ont joué avec le feu. Et maintenant, même avec la bonne volonté du Prem ier ministre, il sera certaine­ m ent d ifficile de faire passer ce p ro je t de lo i sans faire trop des dégâts politiques. La problém atique de l'im m igration est une question très délicate p o u r le Luxembourg. Le pays, sans im migration, est voué à l'échec, il ne p e u t pas survivre. Le m odèle écono­ m ique luxem bourgeois sans im migration n'existe pas. Nous n'avons pas les ressources humaines p o u r faire fonctionner une m achine économ ique com m e celle q u i existe aujourd'hui sans im m igrati­ on. C 'est p o u r cela que l'o n d o it faire un maximum d'efforts p o u r harm oniser les différentes couches de population e t donner des droits politiques aux étrangers. Un instrum ent très im portant dans ce contexte est la double nationalité. Elle perm et aux étrangers q u i vivent à Luxem bourg d 'avo ir un maxi­ mum de droits e t de m algré tout garder leurs origi­ nes culturelles“ . Fraçois Bausch reste cependant optim iste pour le devenir du Luxembourg. Optimiste, sous co nditi­ ons: “La situation économ ique et financière du Luxem bourg est très saine. Cela perm et de faire des changements, m êm e très brusques, sans trop faire peser le p o id s su r la population. Mais on ne pe u t plus attendre dix ans. Nous somm es à un p o in t de non-retour. Si on gâche la situation, si on n'arrive pas à renverser le cap dans les deux-trois prochaines années, on risque de se casser la gueu­ le, e t à moyen terme, pas à long terme. Il faut quand même regarder la situation en face: une croissance économ ique entre 4 e t 6%, c'e st exceptionnel! Tout économ iste le dira! C 'e st miraculeux! Cette dynam i­ que engendre des investissements infrastructurels énormes, dans la matière grise, dans la m ain-d'œ u­ vre, dans l'éducation. S i nous n'arrivons pas à poser et à résoudre les vraies questions, on aura un problèm e. Quel développem ent veut-on? Quels secteurs économ iques o n t un intérêt p o u r le pays? C 'est p o u r ça que je pense que l'am énagem ent du territoire sera la question clé. Les partis q u i vont gagner les élections de 2004 sont ceux q u i peuvent d onner les meilleures réponses à toutes ces questi­ ons. Ce so n t elles qui préoccupent fortem ent la population luxem bourgeoise". ■ paperJam 06.2002

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trois cancfidats, un débat -> ... et deux participants, l'EPT et Tango, Orange n'était en effet pas présent lors de la table ronde Nobelux du 3 0 avril consacrée à l'UMTS TEXTE OLIVIA AREND PHOTOS FRÉDÉRIC Dl GIROLAMO (BLITZ)

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Petit rappel des faits. Le 29 mars, l'autorité luxembourgeoise de régulation des télécoms (ILR) annonçait que seuls trois opéra­ teurs, à savoir l'EPT, Tango et Orange, avaient déposé leur candi­ dature en vue d'obtenir une des quatre licences de téléphonie mobi­ le de troisième génération (UMTS) disponibles au Luxembourg. L'attribution des licences est pré­ vue, au plus tard, pour le 24 mai prochain, selon le système du “concours de beauté", mais on ne s'attend pas à la moindre surprise: déjà, il n’y a que trois candidats pour quatre licences - on pressen­ tait également que Cegecom se présenterait, mais faute de parte­ naire financier solide, l'opérateur a finalement renoncé — et on ne doute pas que les trois candida­ tures aient été bien ficelées. Mathilde Nankwaya, directrice de Nobelux (Belgian-LuxembourgNordic Countries Chamber of Commerce), avait pris l'initiative de lancer un débat plus large et perti­ nent que la simple attribution des licences, en proposant une table ronde intitulée “3G - The next gene­ ration o f mobile communications. What about Luxembourg?” Sous la houlette de Pascal Tesch, journalis­ te à la radio socioculturelle 100.7, Marc Rosenfeld, head of mobile services à l'EPT, et Pascal Koster, directeur général de Tango S.A., ont donc pu faire partager leurs points de vue sur la concrétisation de l'UMTS (Universal mobile telecom­ munication system) au GrandDuché à un parterre de profession­ nels. Aujourd'hui, la problématique de l'UMTS ne se centre en effet plus sur les vitesses de communication, mais bien plus sur les contenus et services qui seront proposés. L'enthousiasme autour de l'UMTS n'est plus ce qu'il était. Marc Rosenfeld peut-il en expliquer les causes? Est-ce dû au retard pris par le Luxembourg dans l'attribution des licences? Le représentant de l'EPT nuance le propos: "Le Luxembourg a pris un certain retard vis-à-vis des autres pays européens, mais je ne pense pas que cela ait été négatif. Dans les autres pays, les licences ont été acquises à des prix faramineux. Les opérateurs ont maintenant des problèm es pour réaliser un plan d'affaires qui puisse être positif. Nous avons eu raison d'attendre un peu, notamment en raison du problème de l'implanta­ tion des antennes, qui nous préoc­ cupe tous les jours pour l'UMTS, mais aussi dans notre travail journa­ lier pour les GSM".

L'EPT et Tango veulent et doi­ vent étendre leurs réseaux GSM actuels, parce que leur capacité commence à devenir "un peu juste". Mais, s'ils n'ont pas le droit de mener à bien cette extension, com­ ment pourraient-ils espérer pouvoir installer un réseau UMTS, qui nécessitera certainement encore plus d'antennes que les réseaux GSM? Marc Rosenfeld continue: “nous avons soulevé le problème aux instances réglementaires, et une solution est en vue. J'espère qu'on va rapidement la trouver, par le biais peut-être de la modification d'une loi ou d'un règlement particu­ lier. C'est un peu trop tôt pour en parler, puisque le groupe de travail n'a pas encore pris toute son ampleur".

COMPRENDRE Il y a effectivement un para­ doxe, que Pascal Tesch a bien résu­ mé: les autorités ne donnent pas aux opérateurs d'autorisations pour construire de nouvelles antennes, or ce sont précisément ces nouvelles antennes qui permettraient d'aug­ menter les capacités actuelles du réseau GSM, puis du réseau UMTS, capacités nécessaires pour faire face à la demande toujours crois­ sante des consommateurs pour téléphoner et utiliser les autres ser­ vices de téléphonie mobile. Pascal Koster s'exprime sur le sujet: "on nous autorise trois volts par mètre pour le réseau GSM. C'est tellement bas qu'on devrait construire une multitude de sites pour garantir une couverture UMTS digne de ce nom. Les 3 volts fonc­ tionnent si on peut construire plus de sites. Mais construire de nou­ veaux sites est presque impossible au niveau de la procédure, cela prend trop de temps! Donc nous additionnons le champ sur les infra­ structures existantes. La puissance totale rayonnée est supérieure à ce qui est permis, et cela nécessite une autre autorisation... à nouveau diffi­ cile à obtenir". Marc Rosenfeld estime, pour sa part, qu'il y a un problème de com­ préhension: "si nous avions la possi­ bilité de construire des sites plus près les uns des autres, nous n'au­ rions besoin que de petites antennes et de petits émetteurs. Nous sommes des spécialistes, nous savons ce que nous faisons. Les médias ont parfois tendance à dramatiser, à exagérer, sans faire de commentaires: il n'a pas été démontré que le GSM est nocif pour la santé, mais on le répète... et cer­

tains finissent par le croire". Il y a trois ans, lors de la construction du réseau GSM 1800 de Tango, l'opérateur avait décidé de colocaliser à 100% les sites. Ce qui veut dire qu'il a posé deux sets d'antenne - un pour le réseau 900, un autre pour le réseau 1800 - sur le même mât. Tango fera la même chose avec l'UMTS: utiliser les sites existant et installer des antennes supplémentaires. Cela ne veut pas dire que dans les cinq à dix pro­ chaines années, il n'y en aura pas plus. Pascal Koster continue: "en tout cas, pour commencer à créer de la capacité, nous utiliserons les sites 1800 qui ont été construits. Nous avons un an ou deux pour investir dans la capacité, avant que les terminaux n'arrivent sur le mar­ ché". L'UMTS, pour l'opérateur histo­ rique, est certainement une chance de pouvoir mener à bien sa mission d'offrir tous les services de télé­ communications à un public aussi large que possible, mais constitue égalemenétaient surtout des moyens de transporter les informa­ tions, une technique que les clients utilisaient pour communiquer. De plus en plus, c'est le contenu qui devient important. D'où le constat de Marc Rosenfeld: “nous sommes un opérateur classique, et pas un fournisseur d'informations. Nous devrons trouver le contenu à distri­ buer et à vendre au client utilisateur. Certes, l'UMTS est une technologie de pointe, et il faudra investir beau­ coup dans le know-how pour maîtri­ ser cette technologie, mais c'est notre métier de régler des pro­ blèmes techniques". Se tournant vers Pascal Koster, le modérateur a titillé Tango à pro­ pos de l'enthousiasme (communi­ catif!) dont a fait preuve l'opérateur lorsqu'on a commencé à parler de l'UMTS. Cet engouement initial estil un peu retombée? Pour Pascal Koster, il est toujours de mise lors­ qu'il est question de téléphonie mobile, parce que celle ci offre des services essentiels pour le consom­ mateur. Des services qui s'améliore­ ront encore avec l'arrivée de l'UMTS: "Souvent, au sigle UMTS, on associe des les mots tels que ‘data’, ‘convergence’, ‘multimédia’, et on oublie que le service de base est la voix, d'une qualité très haute, similaire voire supérieure à celle du réseau fixe, grâce à l'évolution des systèmes de compression. On pour­ ra envoyer prochainement, sur le réseau GSM, non seulement du texte, mais des images, des petites vidéos, des sons,... l'UMTS pro- ->

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-> posera également ce MMS, ‘multimedia messaging', amélioré grâce aux terminaux couleur. Autre service: l'Internet, les fameux ser­ vices ‘data’, qui seront plus rapides et performants. Dire que l'UMTS a été créé pour la transmission de données, c 'est vrai et faux à la fois: il n'y a pas que ça". En principe donc, les services qui seront lancés sur l'UMTS sont déjà connus sur le GSM. Mais ils n'ont pas tous rencontré le succès escompté (on pense au WAP..,) Pascal Koster n'est pas tout à fait d'accord: “on dit souvent que la transmission data sur GSM est un flop. Or, dans nos statistiques, le montant de données échangées est actuellement à peu près égal à celui

du nombre de SMS d'il y a deux ans. Il nous a fallu sept ans pour arriver à ce nombre de SMS, et seu­ lement un an pour les données". Si l'on peut faire la même chose sur un réseau GSM, pourquoi s'investir dans un réseau UMTS? Pascal Koster explique la probléma­ tique: “les réseaux que nous avons actuellement ont une capacité d'en­ viron 500 millions de minutes. Si je regarde le trafic échangé sur le réseau fixe (international, cela s'élè­ ve à quelque 2 milliards de minutes. En tant qu'opérateur, nous cher­ chons à avoir accès à ce trafic. Nous pensons en effet que, de plus en plus, les gens vont migrer, pour la voix, vers des réseaux mobiles. Ces trafics, nous ne pouvons les router

"La seule manière de réussir l'UMTS, c'est de le concevoir tout simplement comme une extension du GSM" MARC ROSENFELD (EP1J

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avec des réseaux basés sur la norme GSM. L ‘UMTS crée une capacité de trafic beaucoup plus grande. Les trois réseaux UMTS luxembourgeois pourront facilement recréer tout le trafic qui se trouve aujourd'hui sur le réseau mobile et fixe". Pour en revenir au client, nerf de la guerre, quels seront les avantages qu'il tirera de la téléphonie troisième génération? On évoque une meilleu­ re qualité vocale, moins de conges­ tion sur les réseaux, une transmis­ sion de données plus rapides. Pour le consommateur, la technologie ne compte pas tellement: il veut pouvoir parler, envoyer des SMS et MMS, avoir accès à ses e-mails, aller sur l'Internet mobile et classique. Ce qui compte, ce sont les services offerts, qui seront encore meilleurs grâce aux capacités de l'UMTS. Pour Marc Rosenfeld, il faut “dès maintenant commencer à réflé­ chir aux contenus dont le client aura besoin, pour quel prix il acceptera de payer tel contenu. Les clients ne veulent pas nécessairement faire le choix eux-mêmes du fournisseur de contenus, ils cherchent un service transport et contenus inclus. Nous commençons à trouver des parte­ naires potentiels. Le problème, c 'est de produire du contenu local à un coût raisonnable. Pour le moindre petit service, il faut déjà trois ser­ veurs! Or il faut du contenu local, parce que le contenu international ne fonctionne pas bien, les clients en étant déjà abreuvés par les médias". Autant de questionnements auxquels Tango-Tele2, groupe (multi)media, est déjà bien rôdé: "il faut éviter de mettre en avant la technologie dans le discours aux consommateurs, pour se focaliser sur les services. Dans quelques semaines, avec Tango Sunshine, nous allons offrir un service qui mon­ trera bien ce que nous essayons de faire avec la convergence entre les médias... Nous cherchons l'interac­ tion avec le client. Avec l'UMTS et le MMS par video messaging, il sera possible de lancer de la publicité. Il y a des contenus que les gens ne sont pas prêts à payer, s'ils peuvent l'avoir gratuit et/ou de bonne qualité ailleurs. Les gens sont prêts à payer p o u r le divertissement (loterie, jeux,...), et certaines informations très ciblées: certains voudront savoir à la minute près que Ferrari a gagné un Grand Prix, d'autres s'en moque­ ront. Il faut une multitude de conte­ nus pour les différents segments spécifiques". Et c'est bien là une des grandes difficultés des opérateurs, comme l'a souligné Pascal Tesch, avant ->


M ettez le cap sur les meilleurs investissements des marchés internationaux!

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LUGANO

LUXEMBOURG

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-> de passer à la question du roa­ ming, qui fait défaut aux terminaux GPRS - bien que Tango mène des expériences fructueuses depuis quelques mois entre le Luxembourg et la Suède, sans commercialisa­ tion. On est donc en droit de se poser la question du couple UMTSroaming. Aux yeux de Marc Rosenfeld, le problème est crucial, vu l'étroitesse du territoire grandducal, et la question est principale­ ment d'ordre technologique. Il pré­ cise néanmoins: “les mécanismes qui seront mis en place pour per­ mettre le roaming en GPRS seront les mêmes en UMTS. Le problème que nous rencontrons, c'est que cette technologie a été annoncée très tôt, alors qu'il y a des pro­ blèmes matériaux à régler sur le ter­ rain. Il faut ainsi produire les termi­ naux et les infrastructures pour per­ mettre le roaming. Et cela prend du temps". On ne peut pas dire non plus que l'arrivée de l'UMTS signifiera que l'on fera table rase du passé, et donc du réseau GSM actuellement en place. La nature des services sera la même, bien qu'ils seront net­ tement améliorés, et les terminaux ne devront pas être jetés à la pou­ belle, comme l'explique encore Marc Rosenfeld, en partant de l'exemple de la deuxième licence GSM, le "DCS 1800“: “le mécanis­ me des licences prévoyait deux réseaux différents - le 900 et le 1800 - et il fallait faire un projet de réseau séparés. La réalité a montré que la technologie est moins importante que l'utilisation. Les réseaux qui peuvent utiliser les deux bandes sont totalem ent intégrés. Actuellement, la plupart des termi­ naux sont bi-bandes, ils travaillent indépendamment en 900 ou 1800, sans que le client ne se soucie de la fréquence q u 'il utilise. C'est la même chose ici : les terminaux purement UMTS n 'ont pas vraiment de chance de percer. La seule manière de réussir l ’UMTS, c'est de le concevoir tout simplement comme une extension du GSM. On va offrir des services supplémen­ taires, une bande passante plus éle­ vée. Finalement, je vois plutôt une migration assez douce entre le GSM et le GPRS vers les services UMTS". Pascal Tesch, revenant au pro­ blème de l'installation des sites supplémentaires, interroge les deux opérateurs: cela est-il de nature à retarder leurs plans? La réponse est très claire pour Marc Rosenfeld: "absolument, s'il n'y a pas dans l'im m édiat un relâchement des

l'UMTS, mais d'abord pour le GSM: est-ce que les réseaux GSM vont pouvoir développer de nouveaux services, vu qu'ils n'ont actuelle­ ment plus assez de capacité pour répondre à une demande grandis­ sante? Avant le lancement des offres commerciales UMTS au Luxembourg, les opérateurs devront d'abord assurer au niveau de la technologie - ce qui implique qu'on ne leur mette pas de bâtons dans les roues-, des services... et il faudra également que les terminaux soient prêts, et qu'ils soient, de sur­ croît, facilement configurables par l'utilisateur lambda. ■

contraintes et procédures adminis­ tratives. Nous attendons des cen­ taines d'autorisations depuis des années!". Evidemment, il n’est pas facile d'investir des milliards dans des technologies dont on ne sait pas si l'on va pouvoir les implémenter au mieux, comme le confirme Pascal Koster: "nous allons tout faire en place pour lancer notre réseau UMTS assez tôt pour que le Luxembourg se positionne bien. Nous allons tout faire en tant qu'opérateur... mais il faut que la réglementation suive". La question se pose pour

" Il faut éviter de mettre en avant la technologie dans le discours aux consommateurs, pour se focaliser sur les services" PASCAL KOSTER (TANGO)

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fait.. -> Le 8 mai, les Trophées F /P /C étaient attribués dans le cadre d'une véritable "Fête de la C om m unication". paperJam y était, voici quelques images!

TEXTE VINCENT RUCK ET M IK E KOEDINGER PHOTOS FRÉDÉRIC Dl GIROLAM O ET ERIC CHENAL (BLITZ)

La publicité a fait son show. Dans la Kulturfabrik récem m ent réouverte, les professionnels de la com m unication, les annonceurs, les fournisseurs, tout le petit m onde de la 'corn' s'était rassemblé. La soirée, présentée par Nathalie Reuter et Claude Frisoni, avec le soutien de la com m une d'Esch sur Alzette, a com m encé par les traditionnels m ots de bienvenue, avant de voir les prix remis. Cette année, le jury a décerné des "silver" et "gold" awards, dans chacune des catégories. Voici la liste des lauréats, suivie des images des participants à cet événement.

030 Actualité

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CATÉGORIE 1 PRESSE QUOTIDIENNE / MAGAZINE ANNONCE ISOLÉE Yves G ordet

v id a le & G loese ner avec J o Kox

Gold: Binsfeld communication, autopromotion, La Cicatrice. Silver: Kreutz & Friends, Ernster, l'esprit livre Silver: Mikado-Publicis, Renault, Movie Car

CATÉGORIE 2

QUOTIDIENNE / MAGAZINE CAMPAGNE COMPLETE Gold: Bizart, mké SA, "paperJam, le business m agazine qui marque" Silver: Binsfeld com m unica­ tion, Bram, Modell fir een Dag

CATÉGORIE 3

M argot H e irendt, Paul Fabeck, D iane H eirendt

Nicolas Buck

CAMPAGNE AFFICHAGE Gold: Vidale - Gloesener, Bibliothèque Nationale, Bibliothèque Nationale Online Silver: Mikado Publicis, Ville de Luxembourg, Art on Cows Silver: MBS, Ville d'Esch sur Alzette, Festival Culturel

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Actualité 031


CATÉGORIE 4 CAMPAGNE TV/CINEMA Gold: Mikado-Publicis, BGL, Global Club Silver: Inter Communication, CM D, Services "Le Phonographe"

CATÉGORIE 5 CAMPAGNE RADIO Gold: Binsfeld, Sources Rosport, Viva "Bruitages"

CATÉGORIE 6 TRAVAUX D’EDITION à vocation publicitaire et/ou RP comm andités par un tiers et dis­ tribués gratuitem ent

Gold: M ikado-Publicis, BGL Investment Partners, Rapport annuel Silver: Binsfeld com m unica­ tion, Vinsmoselle, Brochure Art et Vin No 15 Silver: MBS, IIEB, BrochureProgram me "100th session Luxembourg organisée par la banque Dexia"

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Toute l’équipe de paperJam et de mké tie n t à rem ercier les créatifs a y a n t t r a v a illé s u r la campagne:

paperJam* le business magazine qui marque Raoul T h ill

-> copy

M arianne G risse

-> g ra p h iste

BIZART Pa trick M u lle r

101

photographe


CATEGORIE 7 CORPORATE DESIGN Silver: Cropmark, Administration Comm unale de Vianden, Maison de Victor Hugo Silver: Mikado - Publicis, Comm une de Strassen, Centre Culturel Barblé

CATEGORIE 8 SITE INTERNET institutionnel, sans but lucratif, commercial

Gold: Mikado Online, Chambre des députés, www.chd.lu Silver: Neofacto, www.lesfrontaliers.lu

CATEGORIE 9 CAMPAGNE DE COM­ MUNICATION ON­ LINE / INTERACTIVE bandeaux de publicité, m ini-sites publicitaires, pop-up, interstitiels et p u b li-info rm a tio n s en ligne, cam pagnes de e-mail m arketing

Silver: IdProd, BGL, Move et Explore

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CATÉGORIE 10 PACKAGING produits de consom m ation à grande diffusion

S ilver: Dété P u b licité , A id sb e ro d u n g , C o n d o m a n le S u p e r Héros

CATÉGORIE 11 HORS CATEGORIES PLV, stands expo, direct marke­ ting, événementiel, B2B

Gold: Bizart, Galerie Erna Hécey, "La pièce manquante" S ilver; C o n ce p t Factory, M erce d e s Benz

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Actualité 035


K & F FURNITURE S.A. | 117 rue de Leudelange | L-8079 Bertrange | Tél. 311 211 | www.kff.lu


à l'assaut des P&T -> C egecom , opérateur alternatif jusqu'ici (re)connu dans le m onde des professionnels, devient le premier challenger de l'EPT sur le m arché résidentiel, pour la téléphonie fixe et l'Internet TEXTE OLIVIA AREND PHOTO LAURENT HAMELS (BLITZ)

Cegecom met le paquet sur le lancement de services destinés aux ménages luxem bourgeois. François Thys, directeur général, exprime les ambitions que pour­ suit la filiale de Cegedel depuis sa naissance en 1999: "nous avons toujours la volonté d 'a lle r de l'avant. En 2001, nous avons repris Firstm ark Luxembourg. Maintenant, nous tenons encore notre promesse en attaquant le m arché du résidentiel. Nous somm es convaincus que nous aurons une bonne partie du gâteau du marché luxembourgeois, mais 100 %, c'est évidemment im pos­ sible". Il faudra donc dorénavant co m p te r avec le "Voice by Cegecom", et ses deux produits l'un de présélection, l'autre en accès direct - mais aussi sur le "Voice & ADSL Internet". Pour ce qui est de la présélec­ tion, rien de bien révolutionnaire: Tele2, par exemple, propose déjà aux ménages luxembourgeois de pianoter un code d'accès (ou de s'abonner à son service "Comfort") afin de profiter de ses tarifs avantageux à l'international. Cegecom propose une inscription sans frais au service, une factura­ tion des com m unications par Cegecom uniquem ent, mais l'abonnem ent à l'EPT reste de vigueur. Là où il n'est plus question de conserver cet abonnement télé­ phonique, c'est dans le cas de l'accès direct - déjà bien connu des professionnels - pour lequel Cegecom se différencie et devient le premier opérateur concurrent de l'EPT. Il suffit de contracter un

abonnem ent à Cegecom pour avoir accès à la téléphonie fixe aux tarifs Cegecom (internationaux. A noter que la société se présente comme le “seul opérateur à offrir la Meurthe-et-Moselle au tarif 'zone frontalière'", la zone frontalière française reprenant les préfixes 82 et 87, et donc 83. La tarification se fait à la seconde, mais le service n'est encore disponible que pour les quartiers Belair (Merl, Strassen, Rollingergund), Gare (Hollerich, Bonnevoie, Cessange, Gasperich, Howald), et "bientôt" le Kirchberg (plus Dommeldange et le Quartier du Kiem) et le Centre ville (y com ­ pris le Limpertsberg). Du côté ADSL 'voice', Cegecom propose trois produits: "Standard" (384 Kbps en down, 64 en up, avec 3 adresses e-mail), "Advanced" (512 Kbps d, 128 u, 5 adresses) et "Pro" (1536 Kbps d, 192 u, 10 adresses). A ajouter aux abonnements mensuels: le coffret d'installation. Au niveau de l'accès Internet, on retrouve l'ADSL, avec les trois mêmes possibilités que la formule ADSL + Voice. Aux abonnements mensuels, il faut ajouter le coffret d'installation (modem, CD-Rom, manuels,...). La couverture xDSL de Cegecom est actuellement limi­ tée aux quartiers Gare et Belair, mais le xDSL sera opérationnel au Centre-ville et au Kirchberg dans le courant 2002. Cegecom a en outre lancé le "CATV-IP", soit Internet par le câble de la télévision (un ménage peut surfer et regarder la TV en même temps), en décembre der­ nier. Ce produit est disponible dans la commune de Walferdange,

et François Thys note que "des discussions sont en cours avec d'autres communes, asbl et câbloopérateurs afin d'obtenir une plus grande couverture". Quatre for­ mules cette fois-ci: "Easy" (128 Kbps d, 64 u), "Standard" (256 Kbps d, 64 u, 1 adresse e-mail), "Advanced" (512 Kbps d, 128 u, 5 M bps d'espace Web, 3 adresses), et "Pro" (1024 Kbps d, 256 u, 10 Mbps d'espace Web, 5 adresses). Comme toujours: un abonnement et un coffret d'instal­ lation constituent les coûts. Tarifs: www.cegecom.lu. ■

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Fonspa: lavitaèbella -> La ministre de la Culture, le ministre délégué aux C om m unications, a cco m p a g n é s par le directeur du Fonspa, Guy Daleiden, et son équipe, avaient de quoi être souriants lors de la présentation du rapport annuel de ce m êm e fonds: ses chiffres sont excellents TEXTE OLIVIA AREND

PHOTO FRÉDÉRIC Dl GIROLAMO (BLITZ)

A retenir principa le m e n t au bilan positif du Fonds national de soutien à la production audiovi­ suelle: 2,29 m illions d'Euro d ’aides financières sélectives pour 2001 (+31 % par rapport à 2000), et 50,02 m illions d'Euro, soit la valeur faciale des certifi­ cats d ’ investissem ent a u d io vi­ suels (CIAV) pour 2001, en pro­ gression de... 35% ! Si le nom bre de demandes d ’aides introduites pour ce qui concerne les aides financières sélectives n ’a pas beaucoup varié depuis 2000, voire un peu baissé (54 contre 57), le m ontant global alloué a quant à lui large­ ment fa it exploser les p e rfo r­ mances du Fonspa. Au rayon des aides non rem boursables, on trouve celle à la prom otion (inter)nationale d'un m ontant de 39.693,11 Euro, répartie sur les 12 projets qui en avaient fait la demande. Les 2,9 m illions d'Euro mis à disposition par le fonds en tant q u ’avances sur recettes et parta­ gés entre 13 projets se répartis­ sent quant à eux de la façon sui­ vante : - Aides au développem ent de projets (et aides à l’écriture) : 112.544,33 Euro, soit 5% des aides sélectives ; - Aides à la production : 2,16 m il­ lions (+33% par rapport à 2000), soit 94% ; - Aides à la distribution interna­ tionale : 16.847,91 Euro (pour "L'am our en suspens", de Samsa Film), soit 1%.

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Statistiquement, 80% des aides allouées l’ont été pour la création de long métrages, 16% pour les co u rts-m é tra g es et seuls 4% pour les documentaires. Les aides sélectives ne sont pas les seuls ‘coups de p o u ce ’ c ’est un euphémisme ! - que le Fonspa donne à l’industrie ciné­ m atographique lu xe m b o u rg eo i­ se. Il faut bien sûr com pter avec les ce rtifica ts d 'investissem ent audiovisuels, qui perm ettent aux investisseurs privés de bénéficier de réductions fiscales s'ils sou­ tiennent les œuvres des 16 socié­ tés de production lu xe m b o u r­ geoises agréées à ce jour aux CIAV. Le Fonspa insiste : "Comparé à l'année précédente, le total de la valeur faciale des certificats d ’investissem ent audio visu el émis dans le courant de l ’année 2001 a progressé de 35% : 50,02 millions d ’Euro contre 36,97 m il­ lions d ’Euro en 2000. Il s ’a g it du chiffre le plus élevé depuis 1988, année de création de la lo i sur les CIAV". On com pte parmi ces œuvres le dessin animé "Tristan e t Iseut" d ’Oniria Productions (le secteur de l'anim ation représente 7% des CIAV émis en 2001), le docum en­ taire "Histoires de jeunesse" de Samsa Film (documentaires: 1%), le long m étrage "Jaim e" du même Samsa Film (pour la p o st­ pro d u ctio n , 4% des CIAV de 2001), mais aussi, évidemm ent, pour 88%, des œuvres de cinéma (88%): les longs m étrages

“S e cre t Passage" (Delux Productions), "Un honnête co m ­ m erçant" (Samsa Film), "Dog so l­ d ie rs" (The Carousel Picture Company), "Le Club des ch ô ­ m eurs" (Iris P roductions), ou e n co re "Une p a rt du cie l" (Tarantula Luxembourg), et des film s de télévision com m e "One dance, one song" (Tarantula Luxembourg). Et la liste n'est pas exhaustive: ce sont pas m oins de 31 projets qui ont été déposés en 2001, tous ayant obtenu l’agré­ m ent pour bénéficier du régime de réductions fiscales. Aides financières sélectives, CIAV: le Luxembourg ne s'arrête pas là, puisque le Fonspa a d épensé, en 2001, 38.656,07 Euro en "subsides divers" (com m e les bourses d'études), participé pour la première fois au "Prix Kieslowski" pour un m on­ tant de 14.873,61 Euro (ce prix perm et de réaliser des co u rtmétrages, dont un fut luxem bour­ geois), et ouvert encore une fois le p o rte -m o n n a ie (un grand p o rte -m o n n a ie , qui co n ten a it 39.693,11 Euro) pour la prom o­ tion (inter)nationale des œuvres lu xe m b o u rg eo ise s et de son industrie ciném atographique. Et com m e il n 'est pas que question d'aides financières dans le travail quotidien du Fonspa, le rapport 2001 rappelle la p artici­ pation du fonds aux m anifesta­ tions internationales telles que le Festival du Film de Berlin - où Dan W iroth a reçu un 'Teddy Award' pour le court-m étrage


-> "Eré Mêla M êla " -, ou encore le Festival International du Film de Cannes, où Donato Rotunno (Tarantula Luxem bourg) re p ré ­ sentait le G rand-Duché à la m ani­ fe s ta tio n "P ro du ce rs on the m ove" et où la co -p ro d u ction de Jim m y de B rabant (Delux Productions) et... Francis Ford C o p p o la (Am erican Zoetrope), "C Q ” , entiè re m e nt 'm ade in Luxem bourg' (mais dont le réali­ sateur est l'A m é rica in Rom an C oppola) avait été présentée hors com pétition. C 'e s t to u t? Non! Soutien à l'é d itio n 2001 du Festival S aarLorLux du Film et de la Vidéo; présence au Marché inter­ n ational du film d 'a n im a tio n d'Annecy, avec 7 sociétés et stu ­ dio s d 'a n im a tio n lu xe m b o u r­ geois; concours de scénarios une main ferm e dans un gant de velours: aucun scénario n'étant assez a b o uti aux yeux du Fonspa, le 1er prix, soit 12.394,68 Euro, n 'a pas été remis, mais deux autres prix ont été décernés, chacun pour un m ontant de 2.478,94 Euro... Au dernier Festival de Cannes, François Biltgen a par ailleurs signé avec la France un accord de c o p ro d u c tio n aud io visu elle afin de "prom ouvoir e t encoura­ g e r le développem ent de p ro d u c ­ tions bilatérales, de renforcer les échanges c u ltu re ls e t é co n o ­ m iques, et de favoriser la coopé­ ration entre les professionnels du 7è a rt". L'accord perm et égale­ m ent d 'a c c o rd e r aux œ uvres

ciném atographiques les nationa­ lités française et luxembourgeoi­ se. On chuchote qu'un accord sem blable avec l'Allem agne pourrait voir le jour en 2002. Les différentes initiatives du Fonspa - et du gouvernement luxembourgeois - pour dévelop­ per l'industrie cinématographique portent déjà leurs fruits, à diffé­ rents niveaux. Le secteur com pte environ 600 travailleurs, et a reçu ces derniers mois plusieurs dis­ tinctions: le prix Média 2001 a été attribué à "Une liaison pornogra­ phique" (Samsa Film), le “ Tristan et Iseut" d'Oniria continue son

petit bonhom m e de chemin dans les festivals internationaux, "The M usketeer", p ro d u it par The Carousel Picture Company, a été p rojeté en avant-prem ière du Festival du cinéma américain de D eauville..., et avait atteint le som m et du box-office américain lors du premier week-end de sa sortie, début septembre. Last but not least, “Shadow o f the Vam pire", co p ro d u it par Delux Productions, a permis à W illem Dafoe d'être nominé aux Golden Globes et aux Oscars (autre nom ination du film aux Oscars: maquillage). ■

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Actualité 039


Andersen, soleil couchant -> L'affaire Enron a détruit l'em pire d'A ndersen. Les lendem ains s'annoncent douloureux pour certains à Luxembourg TEXTE JE A N -M IC H EL GAUDRON PHOTO FREDERIC Dl GIROLAMO (BLITZ)

Arthur Andersen n'en a sans doute pas fini de s'en retourner dans sa tom be. Fondateur en 1913 de ce qui fut, longtem ps, un des plu s g ra n d s groupes m ondiaux d 'a u d it et de consultance, le voilà qui assiste, depuis quelques semaines, à la dispari­ tio n pro g re ssive de to u t cet em pire a g o nisan t, tel un condam né à m ort à qui on aurait fait subir le supplice de l'écartèlement, et d o n t on je tte ra it tous les membres en pâture à la foule en colère...

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Le bourreau s 'a p p e lle le Départem ent de la Ju stice am é­ ricain et l'a cte d 'a c c u s a tio n porte sur les m alversations ayant e n touré la c e rtific a tio n des com ptes d'Enron, le co u rtie r en énergie am éricain d é cla ré en faillite le 2 décem bre 2001, après quelques m ois d'une incroyable descente aux enfers financière qui a notam m ent abouti à des pertes de 11 m illiards de dollars et qui a vu chuter le cours de l'action en Bourse, passé de 80 dollars en janvier 2001 à m oins de dix dollars fin o cto bre ... En guise de foule en colère, qui n'est pas celle des petits porteurs et de certains dirigeants d'Enron ruinés, ce sont en fa it les autres de ce qui ne sera bientôt plus que le clan des Big 4 qui se partagent les restes du festin. Et plus p ré cisé m e n t D e lo itte & Touche (vers qui se sont to u r­ nées les entités d'Andersen en Belgique, en Espagne, en Italie, en G rande-Bretagne et m êm e au Canada) et Ernst & Young, d e sti­ nation finale d'Andersen France, Allem agne, Suisse e t... Luxembourg. Au G rand-D uché, A ndersen était présent depuis 1979, fondé par Norbert Becker. M em bre à part entière du réseau Andersen, le ca b in e t lu xe m b o u rg eo is, com m e beaucoup des entités nationales du groupe, était s tru c ­ turellem ent et légalem ent in d é ­ pendant. Longtem ps régie par le statut de société civile, elle a, au début du printem ps 2002, choisi la voie de la société anonym e, m oins contraignante en term es de responsabilités pour les asso­ ciés.

Fort de 550 em ployés repré­ sentant une quinzaine de nations ju sq u 'a u dé b ut du m ois d'avril, A n d e rsen L u xe m b o u rg n'en c o m p ta it plus que 400 après s'ê tre séparé des activités de sa filiale SGG (Services de Gestion G énéraux, rach e té e à la K redietbank en 1998), laquelle a pris son autonom ie par le biais d 'un M anagem ent Buy O ut d é ci­ dé depuis un an déjà, bien avant les déboires que l'on sait, donc. Ce qui le po sitio n na it en troisiè ­ me p o s itio n d e rrière P rice w a te rh o u se C o o p e rs et Deloitte. Les affaires allaient p lu tô t bon train, puisque pour le co m p te du prem ier sem estre 2002 (com ptes a rrê té s fin février), Andersen Lu xe m b o u rg re ve n d iq u a it une croissance de l’ordre de 20% , en d é p it du ralentissem ent é co n o ­ m ique général, sans q u 'il soit to u te fo is p o ssib le d 'e n savoir plus sur la ventilation de ces per­ fo rm a n ce s, entre les a ctivité s (audit, conseil stratégique opéra­ tionnel, co rp o ra te finance, exter­ na lisa tio n , risk m anagem ent, conseil fiscal, ingénierie financiè­ re). C 'e st d o n c dans ce contexte que les a sso cié s d 'A n d e rse n L u xe m b o u rg o n t c h e rch é la m eilleure solution pour la pour­ suite des activités et la sauve­ garde des com pétences. "Nous pre ndrons les m esures néces­ saires p o u r trouver le m eilleur choix possible, sachant que si nous devons rejoindre un autre réseau, nous le ferons en lui a p p o rta n t l'e n se m b le de nos co m p é te n ce s. N ous p a rto n s d o n c dans l'hypothèse q u 'il ->


- ï n 'y aura pas de conséquence m ajeure en te rm e s d 'e m p lo i, m êm e si on ne p e u t pas exclure q u 'il y a it un dégraissage, notam ­ m ent p o u r certains p o ste s a d m i­ n istra tifs" co m m e n ta it N orbert Becker, le 16 avril dernier, quand il s'e st agi de faire le point sur l'avenir de la société au G randDuché. KPMG ? D eloitte ? C 'e st vers ces deux ca b in e ts-là que se por­ ta it toute la curiosité, sachant que la stru ctu re e xista n te de PwC ne laissait guère de place à une intégration d ' A ndersen... Mais c 'é ta it sans co m p te r sur le p e tit E rnst & Young (150 em ployés environ, depuis la ces­ sion de ses a ctivité s de co n su l­ tin g au g ro u p e C ap G em ini, lequel est alors devenu, entre­ te m p s , C ap G em ini E rnst & Young), avec qui le rap proche­ m ent fu t finalem ent annoncé, le 20 avril, par un co m m u n iq u é com m un pour le m oins la co ­ nique: "Les conseils d ’adm inis­ tration des deux ca binets o n t dé cid é a u jo u rd 'h ui d ’entam er le p ro ce ssu s de fu sio n q u i d o it e n co re être a p p ro u vé p a r les autorités com pétentes. Les deux cabinets e m ploient p lu s de 600 personnes e t o ffre n t des services dans les dom aines de l ’audit, du c o n s e il fiscal, du c o n s e il en m anagem ent, de l ’in g é n ie rie financière e t du co n se il en ges­ tio n des risq ue s à un g ra n d nom bre de clients nationaux et internationaux à Luxem bourg". Ainsi donc, le so rt en est jeté. Et en a tte n d a n t q ue la C o m m issio n euro p é e n n e approuve le stade prélim inaire de ce rapprochem ent, les ques­

tions ne m anquent pas. A co m ­ m encer par l'adéquation entre la volonté d'Andersen d 'a p p o rte r dans la corbeille de la mariée l'in té g ra lité de ses co m p é ­ tences, et la position d 'Ernst & Young de ne plus prester la m oindre activité de conseil ju s­ qu'en 2005, tel que cela est prévu par les accords passés en son tem ps avec Cap G em ini...

PLAN SOCIAL EN VUE En réalité, il y a conseil et co n se il... et to u s les grands cabinets m ondiaux sont passés maîtres dans l'a rt de la sém an­ tique de haut niveau. Aux côtés du m anagem ent co n su ltin g (M C)/business consulting (BC) se cache ainsi un autre type de services de conseil, noyé to ta le ­ m ent dans les activités de l'a u ­ dit, et qui concernent le risk Consulting, lequel peut se d é cli­ ner en plusieurs "so us-activités" telle que le risk consulting te c h ­ nologique, e tc.... Clairement, c'e st la première catégorie d 'a ctivité s qu'E rnst & Young ne sera pas en mesure de pouvoir reprendre à Andersen, ce qui concerne environ la m oi­ tié des em ployés du consulting à Luxembourg. Le dégraissage évoqué précédem m ent devrait d o n c aller bien a u -d e là de qu e lq ue s p o ste s de nature adm inistrative. Selon nos infor­ m ations, un plan social en bo nne et due fo rm e se ra it d 'ailleurs déjà en cours d 'é tu ­ de... Entre conseil et conseil, la d if­

férence est certainem ent très subtile, mais elle perm ettait en to u s les cas à chacun de pou­ voir faire du consulting sans vraim ent en faire... to u t en en faisant. Le séism e provoqué par l'affaire Enron et le dém an­ tè le m e n t d 'A n d e rse n v a -t-il changer la donne? Dans quelle m esure ces grands cabinets in te rn a tio n a u x p o u rro n t-ils encore prester sim ultaném ent, et de manière crédible, des services d 'a u d it de la main d roite et im plém enter des solu­ tio n s te ch n o lo g iq u e s de la main gauche ? Dans les hautes sphères des Big 4, la question est évidem ­ m en t d 'a c tu a lité . Ernst & Young, avec Cap Gemini Ernst & Young, KPMG avec KPMG C onsulting et Deloitte & Touche Tohm atsu, avec D eloitte Consulting, ont déjà partielle­ m ent répondu au problèm e en se séparant de leurs activités de conseil et de technologie. P rice w a te rh o u se C o o pe rs, de son côté, a annoncé son inten­ tion d'en faire de même d 'ic i à la fin de l'année. L'un e des q u e stion s qui reste encore en suspens est de savoir si de nouvelles activités de conseil et de technologie ne sont pas déjà en train de naître, en "cachette", a l’intérieur des activités d ’audit, ceci afin de go n fler les chiffres. Ou bien est-ce que les auditeurs vont finalem ent se résoudre à être uniquem ent ce q u ’ils sont et résister à l'appel des sirènes des activités de conseil ? Le m arché d é cid e ra p e u t-ê tre p our eux... ■ paperJam 06.2002

Actualité 041


Services financiers on line: la CSSF a l'œil -> La C om m ission de surveillance du secteur financier m et en garde les utilisateurs contre les dangers de la finance sur Internet TEXTE JE A N -M ICHEL GAUDRON PHOTO LAURENT HAMELS (BLITZ)

Dans sa large panoplie d 'a c ti­ vités, la C o m m ission de su r­ veillance du se cte u r fin a n cie r (CSSF) se penche avec de plus en plus d'assiduité sur les ser­ vices fin a n c ie rs o ffe rts sur Internet par les établissem ents de la place. Un secteur qui n'a pas été épargné par le dégonfla­ ge de la bulle des nouvelles technologies qui aura laissé du m onde sur le carreau. En 2001, on le sait, la place financière a globalem ent bien tiré son épingle d 'un jeu qui a pour beaucoup plus ressem blé à un jeu de m assacre. L 'ensem ble des banques pré se n te s au

I

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G rand-Duché a ainsi enregistré un résultat net record de 2,93 m illiards d'E uro (+21% ), m ais s u rto u t une croissan ce , plus significative dans les faits, du produit bancaire de 5,2% à 7,9 m illiards d'Euro; le secteur des OPC a confirm é sa bonne santé; les autres professionnels du se c­ teur financier (PSF) o n t vu leur nom bre passer de 113 à 145... Jean-Nicolas Schaus, directeur général, et Arthur Philippe, un des d irecte u rs de la CSSF, avaient donc de quoi se m ontrer satisfaits lors de la présentation m i-avril du rapport annuel de la C om m ission de surveillance.

L'occasion pour eux, aussi, de m ettre l'a c c e n t sur qu e lq ue sunes des m issions de la CSSF, qui ne se contente pas, loin s'en faut, de sim plem ent rassem bler les chiffres relatifs aux établisse­ m ents faisant la richesse de la place financière. Son activité de surveillance, volontairem ent "réfléchie e t p ru ­ d e n te " l'am ène évidem m ent à se p e n ch e r sur de n o m breux aspects, d o n t fo n t partie les ser­ v ice s fin a n cie rs p re sté s sur Internet... Bien sûr, l’engouem ent et la m ode du “to u t Internet" a fa it long feu, et beaucoup de m onde est redescendu sur terre (voire sous terre pour les m oins heu­ reux...). Mais la CSSF constate néanm oins que ebanking et eb rokerage co n tin u e n t de p ro ­ gresser, avec un ta u x certes plus faible que celui qui aurait pu être a tte n d u , et que ces services financiers via Internet s'in s c ri­ vent plus que jam ais "dans une stratégie tenant co m p te des réa­ lité s é co n om iq u e s e t s o c io lo ­ giques actuelles e t q u 'ils co n ti­ n u e n t à c o n trib u e r de façon sig n ifica tive au développem ent de l ’activité des établissem ents financiers dans le cadre d ’un schém a de croissance p lu s réa­ liste". Au sein de la CSSF, l’audit inform atique a p o u r principale m ission la surveillance prudentielle des systèm es d ’inform a­ tio n s, c ’e st-à -d ire la prise en considération des aspects te c h ­ nologiques, essentiellem ent ->


inform atiques et té lé co m m u ­ nications, dans la surveillance du se c te u r fin a n cie r. C et a u d it traque les risques opérationnels qui d é coulent de l’utilisation de systèm es inform atiques par les établissem ents financiers plu tô t q u ’aux risques financiers. Au co u rs de l'année 2001, l’audit inform atique de la CSSF a eu 28 entrevues avec des é ta ­ b lis s e m e n ts fin a n c ie rs et 22 e n tre tie n s avec des s o cié té s in fo rm a tiq u e s ou c a b in e ts conseils. Dix contrôles sur site ont été réalisés. Ces "opérations" ont co n ce r­ né, o u tre les site s In te rn e t consu ltatifs ou transactionnels, la so u s-tra ita nce d ’activités en relation avec l’inform atique: La délocalisation de systèm es, les centres de secours et plans de co n tin uité ou encore l'évaluation des fo n c tio n s in fo rm a tiq u e s (org a n isa tio n , sé cu rité , sy s ­ tèm es, ...). “En p ro c é d a n t ainsi, la CSSF constate que les p ro je ts q u i lui s o n t soum is p a r les établisse­ m ents financiers sous sa su r­ veillance ré p o n d e n t m ieux aux attentes en m atière pru d e n tie lle e t réglem entaire" e xp liq u e -t-o n auprès de l'in stitu tion . Celle-ci tie n t à p ré cise r que les ren ­ contres avec ces sociétés de services inform atiques ou ca b in ets-conseils ne débouchent sur a ucune d é livra n ce d 'u n label s p é c ifiq u e de c o n fo rm ité aux services prestés par ces so cié ­ tés, qui ne peuvent donc se p ré ­ valoir d ’une quelconque c e rtifi­

cation à la suite de tels entre­ tiens. Parallèlement, la CSSF a édité un docum ent reprenant les résul­ tats d'un recensem ent effectué fin 2000: Sur les 202 banques alors encore recensées au Luxembourg (elles ne sont plus que 185 actuellement) 77 ont rapporté disposer d ’une présen­ ce sur Internet (38,12%, mais parfois certaines banques d isp o ­ saient de deux sites) et sur 113 PSF, 34 disposaient d ’une pré­ sence sur Internet (30,09%). 24 des sites bancaires (concernant 20 banques) éta ie nt de typ e c o n s u lta tif et 15 (pour 11 banques) éta ie nt tra n s a c tio n ­ nels. Q uant aux 34 sites des PSF, 11 étaient consultatifs et 12 de type transactionnel. La très grande m ajorité de ces sites a nécessité des investissem ents inférieurs au m illion d'Euro.

MANQUE DE FORMATION Bien sûr, ces chiffres "b ru ts“ sont déjà obsolètes, d ’une part en raison de la mise en place de nouveaux sites consultatifs et/ou tra n sa ctio n n e ls par plusieurs établissem ents, et, d'autre part, de la disparition de quelquesunes des tentatives de banques virtue lles établies au Luxembourg. Mais les tendances observées et l'analyse de la manière dont les établissem ents financiers ont abordé la m ise en œuvre de

p re sta tio n s financières par Internet restent toujours d 'actu a ­ lité. "Malgré la mise en place d ’une protection efficace p a r la majorité des établissements financiers pré­ sents sur Internet, il persiste un risque qui réside auprès du client et qui découle d ’un manque de form ation sur les dangers d ’Internet" estiment ainsi les ana­ lystes de la CSSF, qui place la balle autant dans le camp des établissem ents financiers que dans celui des utilisateurs: "un internaute qui ne protège pas son é quipem ent inform atique des attaques externes p a r des méca­ nismes analogues à ceux mis en pla ce p a r les établissem ents financiers (firewall personnel et anti-virus), s ’expose à voir un jo u r ses inform ations d ’identification appropriées p a r l ’attaquant qui pourra ainsi réaliser des opéra­ tions bancaires en son nom" pré­ viennent-ils. À noter que l'entrée en vigueur de la loi du 14 août 2000 sur le comm erce électronique modifiant quelque peu le paysage technolo­ gique, notamment en matière de signature électronique, la CSSF n'est pas encore en mesure de proposer une définition de la qua­ lification des certificats utilisés par les établissements financiers. Il faudra pour cela attendre la mise en œuvre de la surveillance des prestataires de services de certifi­ cation par l’Organisme luxem ­ bourgeois d ’accréditation et de surveillance (OLAS), dépendant du ministère de l’Economie. ■ paperJam 06.2002

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or working late ?

Celui q u i f a i t p re u v e d e bon sens n'a pas besoin d 'é q u ip e de tra v a il du soir p arce q u 'il s'est d écid é d ep u is lo n g te m p s p o u r u ne saisie p ro d u c tiv e e t e ffic a c e. Voici e x a c te m e n t les a to u ts du scanner d e d o c u m e n ts A D M IS . Il t r a it e les d o c u m e n ts les plus variés: d ep uis le t ic k e t d e caisse ju s q u 'au ro u le a u d e p a p ie r de 6 m d e lo n g , d e p u is le p a p ie r p e lu re ju s q u 'au x d o c u m e n ts a g ra fé s d e 2 .5 m m d'épaisseur. Des ré s o lu tio n s a lla n t jusq u'à 4 0 0 d p i e t la te c h n o lo g ie ICE B oard v e ille n t à ce q u e la q u a lité d 'im a g e s o it im p e c c a b le . La vitesse est p a rtic u liè r e m e n t re m a rq u a b le ! En re n d e m e n t m oyen, l'A D M IS S 31 t r a it e jusq u'à 1 8 0 im ag es à la m in u te sans p ro b lè m e e t en to u te s écu rité p o u r la p ro d u c tio n . A h a u t ré g im e , l'A D M IS S 61 dépasse to u te s les lim ite s a tte in te s ju s q u 'ic i p o u r la saisie de d o c u m e n t avec ses 4 8 0 im ag es m a x im u m à la m in u te U tilis e r un sc a n n er d e d o c u m e n ts A D M IS est s y n o n y m e de tra v a il p ro d u c tif e t é c o n o m iq u e . Finies les éq u ip es d e tr a v a il du soir!

A g fa L u xe em m bo ou u rg S.A. DwisiOT M DS Route de L In o nggw w y 74 tran g e L-8 0 8 0 B ertrange Tel: + 3 5 2 44 20 4 4 1 Fax: + 3 5 2 45 04 37 Email: nadia.stubbers.ns1@ belux.agfa.com

A g fa B elgië n.v. Divisie M DS Prins B o u d e w ijn la a n 5 B -2550 K o n tich Tel: + 3 2 (0 )3 4 5 0 9 7 75 Fax: + 3 2 (0 )3 4 5 0 96 59 Email: katrien.vantulder.kv@ belux.agfa.com

SFA ^



Au fil d’avril... -> ... et de mai les entreprises ont-elles fait ce qui leur plait?

Atrium Business Park: 50.000 m2 en projet

C'est dans ces prochains jours que doivent com m encer les tra­ vaux de la prem ière phase du grand projet im m obilier Atrium Business Park, qui prévoit la mise à disposition, en quatre tranches, d'un total de 50.000 m 2 de sur­ faces de bureaux dans la zone d ’activités B ourm icht à Strassen/Bertrange. Le projet a été im aginé sur la base d ’un concept offrant notam m ent à ses occupants une série de services à valeur ajoutée (restaurants, com ­ m erces de proximité, crèche, fit­ ness...).

048 Past&Future

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La p rem ière p h ase, baptisée Em porium, planifiée pour le 1er trim estre 2004, totalisera à elle seule 20.0 0 0 m 2 de surfaces b ru tes locatives, auxquelles s ’ajoutent 2.050 m 2 destinés à la restauration et 450 m 2 pour le centre de fitness. 965 em place­ m ents intérieurs de parking ainsi que 1.600 m 2 d ’archives sont égalem ent prévus. Les phases suivantes doivent suivre rapide­ ment. Le d év elo p p em en t en quatre étapes de l’A trium Business Park prévoit ainsi que chaque phase aura sa propre spécificité et sera créée afin de pouvoir accueillir différents types de sociétés, dans le but, notam m ent, d'éviter la m onotonie du s ite ... A la b ase de ce projet: une convention signée entre l'inves­ tisseur et développeur im m obi­ lier luxem bourgeois Ikogest (à qui on doit déjà, notam m ent, le com plexe Laccolith à la Cloche d ’Or) et le prom oteur im m obilier belge B uelens Real Estate. Le m ontage d e cette association a été initié par A.P.M. Experts in A sset & Property M anagem ent, un des plus im portants gérants indépendants de biens im m obi­

liers sur le Belux, et qui a égale­ m ent été m andaté pour la coordi­ nation com m erciale et le project m a n ag em en t de l ’A trium Business Park.

Bière: le Luxembourg passe aux 30 cl L 'ex cep tio n cultu relle luxem ­ bourgeoise se p erd ... Les verres jau g és à 33 cl utilisés pour la consom m ation de bière en fût ne seront bientôt plus qu'un lointain souvenir, après que le gouverne­ m ent ait adopté un règlem ent grand-ducal m odifiant l'exécu­ tion de la loi sur les poids et mesures (datant de 1882). Cette 'retouche' vise le rem placem ent progressif des verres de 33 cl par des verres de 30 cl, et intervient suite à une récente dem ande de la F éd ératio n des brasseurs luxem bourgeois. La raison en est simple: le Luxem bourg était le dernier pays à utiliser ce form at de 33 cl que m êm e la Belgique a progressivem ent abandonné. De


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sorte qu'il devenait bien difficile pour les brasseurs locaux d'en trouver dans les catalogues des verriers avec qui ils sont en rela­ tion, surtout dans des quantités aussi faibles que celles exigées par le m arché local. Jusqu'à présent, les seules m esures 'o fficielles' pour les verres à bière étaient 1 1, 1/2 1, 4/10 1, 33 cl, 1/4 1, 1/5 1 et 1/10 1. A noter tout de m êm e que ces verres de 33 cl pourront encore être utilisés pendant 18 mois.

Gardiennage et surveillance: projet de loi élargi

D ouze ans après la publication de la prem ière loi régissant le sec­ teur des activités privées de gar­ diennage et de surveillance, un texte de 'rem ise à jo u r' est actuel­ lem ent en phase de finalisation, après l'adoption, début avril, par la Com m ission juridique, d'une série d'am endem ents. Il s'est n otam m ent agi d ’étendre le cham p d ’application de cette loi à deux nouveaux domaines: la pro­ tection de personnes (activités consistant à assurer, à titre pro­ fessionnel, la sécurité de per­ sonnes physiques, tant à leur dom icile que durant leurs dépla­ cem ents et à les protéger en cas d ’agression) d'une part, et la sur­ veillance et le contrôle de per­ sonnes dans le cadre du m aintien de la sécurité dans les lieux accessibles au public (assurer le bon déroulem ent d’un événem ent et la sécurité des personnes pré­ sentes en effectuant un contrôle d ’entrée à un lieu accessible au public) d'autre part. Le législateur a par ailleurs intro­ duit un nouvel article fixant à 3.750 Euro m axim um le m ontant des am endes prévues en cas de non respect, par les profession­ nels du gardiennage et de la sur­ veillance, de certaines disposi­ tions adm inistratives et régle­ m entaires. U ne disposition qui com plète les sanctions plus lourdes, déjà prévues (em prison­ nem ent de huit jours à un an et am ende de 250 à 250.000 Euro). A noter que, parallèlem ent à cela, un accord a été trouvé entre syn­ dicats et em ployeurs du secteur du gardiennage et du transport de fonds, quant au contenu de la nouvelle convention collective de travail pour les agents de sécurité:

Changement de augm entations de salaire (notam­ m ent une prim e de 0,6 Euro pour chaque heure effectivement tra­ vaillée dans le transport de fonds et ) et création d ’un statut pour les transporteurs de fonds ont été les principaux points marquants de ces accords.

Prix "Vision for Europe": Guy Verhofstadt lauréat 2002

C'est le Prem ier ministre belge G uy V erhofstadt qui s'est vu décerner, le 29 avril, le Prix " Vision f o r Europe" 2002 de la Fondation Edm ond Israel, desti­ né à récom penser des personnali­ tés politiques pour leur contribu­ tion à la construction européen­ ne. C'est le second homm e d'Etat belge, après Jean-Luc Dehaene, à recevoir cette distinction depuis sa création, en 1990. "L 'E urope d 'a u jo u rd 'h u i n'est p a s arrivée à son terme: la réali­ té est q u 'elle est encore en construction" a com menté l'heu­ reux lauréat, en visite à Luxem bourg ce jo u r-là... Jean-C laude Juncker, lui-même récom pensé en 1998, n'a pas hésité, de son côté, à estim er qu'il n'y avait pas de lauréat plus qua­ lifié que lui pour recevoir ce prix.

Trio pour les communications large bande

200 m illions d'E uro: c'est la som m e investie en com mun par SES G lobal, G ilat S atellite N etw orks et A lcatel Space/SkyBridge dans la consti­ tution d'une société com m une de services de com m unication large bande par satellite à destination des m archés professionnels et

fonction

ou changement d'entreprise?

Adressez-nous un message (avec photo si possible): par e-mail à press@paperjam.lu ou par courrier: paperJam, People, BP 728, L-2017 Luxembourg

People Après presque 4 années à la tête du groupe d'assurances, Gabriel Deibener, nommé directeur le 1er février 1972, a quitté la présidence de La Luxembourgeoise Société Anonyme d'Assurances, de La Luxembourgeoise-Vie Société Anonyme d'Assurances et de La Luxembourgeoise Ré. Il a passé le flambeau à Pit Hentgen, 40 ans, lors de l'assemblée générale du 25 avril. Ce dernier, licencié en sciences éco­ nomiques appliquées et maître en administration et gestion de l'UCL devient donc président-directeur général des sociétés d'assurances du groupe. Après avoir com mencé sa carrière en 1985 auprès de la Banque Générale de Luxembourg (private banking et asset management), Pit Hentgen a rejoint La Luxembourgeoise et La Luxembourgeoise-Vie en 1995, assumant depuis le 1er septembre 1998 la fonction de directeur général des sociétés d'assurances La Luxembourgeoise. Actuellement président de l'A CA (Association des Compagnies d'Assurances du GrandDuché), il a accordé une priorité à l'approche légaliste en matière de 'vie' internationale, à la réforme fiscale et au bonus-malus. Une nouvelle con­ vention collective a été obtenue pour le secteur sous son égide, et la for­ mation d'insertion y a également vu jour.

Cegecom a renforcé son équipe technique en accueillant Wahiba Omeir (24 ans), au poste d ’assistante technique. Wahiba Omeir a notamment travaillé au sein de deux opéra­ teurs télécoms en France : chez Cegetel, en tant que chargée clientèle, et chez France Telecom, où elle a contribué au bon fonctionnement du département technico-commercial.

Yves Bartholmé a rejoint GRHmanagement s.a., société spécialisée dans le conseil et l’outsourcing en ressources humaines. Il assurera la responsabilité et le développement de la filiale luxembourgeoise du groupe belge, également implanté en France. Juriste de formation, il a précédemment exercé diverses fonctions de consultance et de management des ressources humaines au sein de Unisys, Towers Perrin, Clearstream, W.M. Mercer et Andersen, et ce tant en Belgique qu’au Luxembourg.

En sa séance du 8 avril, le conseil d ’administration des CFL a nommé Marc Wengler (35 ans) nouveau directeur financier des CFL. Au sein du comité des directeurs, il sera notamment en charge du Service finances et contrôle de gestion ainsi que du Service informatique. Marc Wengler a passé une maîtrise en sciences économiques à l’Université Louis Pasteur de Strasbourg. Il a en outre acquis les titres d ’expert-comptable et de réviseur d ’entreprises. Ses expériences professionnelles l’ont amené à occuper des postes de directeur en audit et directeur financier auprès de différentes entreprises privées et publiques. Le com ité des directeurs des CFL se com pose dorénavant com me suit: Alex Kremer (directeur général), François Jaeger (directeur), Nicolas Welsch (directeur) et, donc, Marc Wengler (directeur).

Depuis le 1er avril, Serge Goffin occupe la fonction de general manager, sales & marketing de Fujitsu Consulting Central Europe. Cette désignation s ’inscrit dans la stratégie corporative de Fujitsu Consulting qui souhaite renforcer sa position en Europe en développant ses offres de services verticales à l’attention des secteurs financiers, telco et gouvernemental. Serge Goffin occupait, jusqu’alors, la fonction de general manager de Fujitsu Consulting

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grand public en Europe. L'objectif est clairem ent affiché par Romain Bausch, CEO de SES Global: "D evenir le numéro un des services large bandes bidirectionnels, en sachant que cette société ne dém arre pa s de zéro, m ais sur la base d'infra­ structures et d'expérience exis­ tantes". Les trois quarts de cet investisse­ ment seront apportés en nature par les différents partenaires, et concerneront les installations existantes (hubs, term inaux, capacité de transm ission par satellite); des apports en techno­ logie m ais aussi des com pé­ tences dans les dom aines tech­ niques et du marketing. La cible visée est égalem ent définie: le business plan table ainsi sur une fourchette de 5 à 10% du total des utilisateurs potentiels qui ne peuvent pas bénéficier d'un raccordem ent à un réseau terrestre classique par câble ou ligne numérique, soit, en Europe, quelque 7,3 millions d'abonnés résidentiels, 1,3 m il­ lion de PM E et 240.000 sites corporate recensés par les diffé­ rents analystes. Les trois quarts des revenus attendus devraient, du reste, provenir des deux pre­ m iers segm ents... Le breakeven, lui, est attendu pour un nom bre de clients proche de 100.000 d'ici à 2004. Des accords de par­ tenariat com merciaux ont déjà été établis avec deux fournis­ seurs d'accès Internet majeurs: TiscaliSat et BTOpenworld. Le siège social de cette société dont le nom n'a pas encore été défini, mais ne devrait pas être, selon les dirigeants de SES Global, celui de Satlynx annoncé par un quotidien - sera au Luxembourg, mais les activités techniques et de recherches se trouveront essentiellem ent à Backnang (près de Stuttgart), où seront localisés les 90% des quelque 120 em ployés de la structure. Actuellement, seuls SES Global et Gilat ont, concrètem ent, inves­ ti à parité dans le projet, après l'autorisation des autorités com ­ pétentes accordée début avril. Alcatel/SkyBridge, pour sa part, entrera dans le capital de la nou­ velle société à hauteur de 20% avant cet été.

Millicom: 27% d'abonnés en plus au premier trimestre L'opérateur téléphonique M illicom International Cellular, coté en Bourse à Luxembourg, affiche, au term e du prem ier tri­ mestre 2002, une progression de 27% du nom bre de ses abonnés

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'm obiles' en glissem ent annuel (de m ars 2001 à m ars 2002). Ils sont désorm ais 3,58 m illions (S an Salvador exclu), les pro­ gressions les plus im portantes ayant été en reg istrées au C am bodge, au P akistan, au H onduras et en Tanzanie. E n tenant com pte des participa­ tions détenues par M illicom , le nom bre d'abonnés 'proportion­ nels' est de 2,58 m illions, dont 2,15 millions utilisent un systè­ m e d'abonnem ent prépayé. M illicom détient actuellem ent 19 licences d 'ex p lo itatio n de réseaux m obiles dans 18 pays, couvrant près de 500 millions d'utilisateurs (hors opérations de Tele2).

Cisco adepte des E-séminaires En m arge de n otre d o ssier "Form ation" qui nous occupe dans cette édition de paperJam , C isco System s vient de com plé­ ter son site portail w ww .pm esurintem et.lu (lancé en novem bre dern ier) avec dix nouveaux sém inaires d 'ap p ren tissag e en ligne appelés E-sém inaires (elearn in g ), consacrés à des thèm es allant du m arketing au télétravail en passant p ar la ges­ tion logistique. D e plus, la sim ­ plification de l'enregistrem ent et les nouvelles possibilités de télé­ c h a rg e m en t am élio ren t le confort d'utilisation du site. C e portail com porte aussi de nouvelles possibilités favorisant les contacts entre les experts C isco et les surfeurs, via le Cisco Internet Protocol C ontact C enter (IP C C ), centre d'appels Cisco intégrant la téléphonie IP et les applications pour les centres de contact. Par un sim ple clic de souris, le visiteur peut ainsi se connecter et dialoguer en ligne avec un conseiller. Il lui est éga­ lem ent possible de dem ander un entretien téléphonique su r le site. "L'im portant trafic constaté dès le d ép a rt s u r le site p o r ta il indique bien que nous répondons à un besoin" explique Stephan E ngelen, general m a nager de C isco B elgique et Luxem bourg, qui constate que "de nom breuses entreprises se so n t fam iliarisées avec les avantages de l'Internet dans le dom aine de la com m uni­ cation. Ce so n t surtout le cour­ rier électronique et les sites web q u i so n t entrés progressivem ent dans les m oeurs et les entre­ p rise s se p réparent à p ré se n t à l'étape suivante. Bien souvent, les P M E ne p e u v e n t p a s progres­ se r dans toutes les directions à la fo is. I l est donc prim o rd ia l que dans chaque phase, elles cernent bien ce qui est im portant p o u r elles. L es sém inaires leur p r é ­ sen te n t les diverses possibilités".

Dans son discours prononcé à l'occasion de l'assem blée généra­ le ordinaire de la Confédération luxem bourgeoise du com m erce (organisation faîtière des secteurs du com m erce, du transport et des serv ices), son p résid en t, Erny Lam borelle, a annoncé la consti­ tution d'une fiduciaire, créée en co m m u n avec le secteu r de l'H oresca, destinée à œ uvrer pour une m eilleu re élab o ratio n des plans d'affaires et un accom pa­ gnem ent accru des sociétés de leurs secteurs, notam m ent dans les phases critiques de leur exis­ tence. Cette initiative, dont les détails devraient être rapidem ent com m uniqués, a été lancée afin d 'en ray er la fo rte h au sse des faillites, dont leur nom bre en croissance est ju g é inquiétant, en raiso n d es effets secondaires sociaux et économ iques qui en découlent. M. L am borelle a p a r ailleurs annoncé que la C LC - dont les féd ératio n s qui la co n stitu en t représentent 20% du PIB, 10.000 en trep rises et qu elq u e 50.000 em plois - était en train de m obili­ ser une grande partie de son éner­ gie pour la m ise en place d'un concept "qui devrait contribuer à élever le G rand-D uché de

jobs.lu et StepStone Luxembourg: services en ligne en commun Le m agazine jobs.lu, le prem ier hebdom adaire de l’actualité du marché de l’em ploi au GrandD uché d e L uxem b o u rg et la société StepStone Luxem bourg ont lancé un jo in t venture portant sur leurs services on-line, afin d ’o ffrir le m eilleu r service d ’offres d ’em ploi et de recrute­ m ent par voie d ’Internet dispo-

L uxem bourg au rang de capitale régionale d u com m erce", arguant notam m ent du fait que si le pays est fier de faire la prom otion de d eux entreprises nationales en Extrêm e-O rient, il devrait égale­ m ent s'efforcer de prom ouvoir l'ensem ble des entreprises luxem ­ bourgeoises auprès de ses voisins d irects, c'est-à-d ire la G rande Région. A u cours des dix prem iers mois de l'année 2001, le chiffre d'af­ faires dans le com m erce de détail, à Luxem bourg, a augm enté de 4,8% en volum e, en m oyenne, par rapport à la m êm e période de l'an­ née 2000, une croissance que la C LC attribue, pour partie, à l'allé­ gem ent fiscal entré en vigueur au début d'année, et à l'augm entation du pouvoir d'achat qui en a résul­ té. La hausse a surtout profité aux m agasins spécialisés notam m ent dans les branches équipem ent du foyer et produits pharm aceutiques et parfum erie. En revanche, le com m erce de gros a enregistré un ralen tissem en t du chiffre d 'af­ faires, en raison de son lien très étroit avec l'activité internationa­ le, voire le com m erce m ondial, touché par les événem ents du 11 septembre.

nible au G rand-D uché, en com bi­ nant la connaissance du marché local d e jo b s.lu à l’avancée tech­ nologique du portail de carrières international StepStone. Parmi les nouveaux services pro­ posés, côté chercheur d'emploi, un gestionnaire de CV s, perm et­ tant aux candidats d ’afficher et de m ettre à jo u r leurs com pétences en ligne, et d ’être visibles pour tout em ployeur potentiel; et, côté entreprises, un accès à un gestion­ naire personnalisé de leurs cam ­ pagnes de recrutem ent leur per­ m ettant, p ar exemple, de recevoir quotidiennem ent les profils des candidats correspondant à leurs critères et de les sauvegarder dans un C V m anagem ent box.


P E O P L E

Sécurité alimentaire et protection de l'environnement

Belgique. Marc Fosséprez devient quant à lui general manager de Fujitsu Consulting Belgique et Luxembourg, qui entend intensifier sa démarche commerciale en développant son offre de services et ses pro­ cessus de mise en marché. Ainsi, les différentes divisions mondiales de Fujitsu Consulting ont décidé de dégager des capacités de management permettant de répondre à cet enjeu majeur. Marc Fosséprez était précé­ demment le general manager de Fujitsu Consulting Luxembourg.

com ptabilité, sans devoir intro­ duire plusieurs fois les mêmes données. Elles peuvent ainsi réa­ liser des économ ies substan­ tielles au niveau des frais de trai­ tem ent élevés des factures papier.

CCLux bientôt dans le giron de la Bourse 1

Les députés A dy Jung (D P) et Jeannot B elling (C S V ) ont accom pagné, du 10 au 12 avril d ern iers, F ernand B oden, le m inistre de l'Agriculture, de la V iticulture et du D éveloppem ent rural, à Vilnius (Lituanie), où s'est tenu une conférence com m une du P arlem ent B enelux, de l'A ssem blée balte et du Conseil nordique relative à la politique agricole, la sécurité alim entaire et la protection de l'environnement. Les deux parlem entaires luxem ­ bourgeois y siégeaient en tant que Président de la C om m ission des A ffaires économ iques, de l'agri­ culture et de la pêche (M . Jung, à gauche sur la photo) et m em bre de la C om m ission de l'Environnem ent et de l'Energie (M. Belling, à droite sur la photo) du Parlem ent Benelux. D ans une résolution adoptée à l'unanim ité, les représentants des trois assem blées parlem entaires ont notam m ent dem andé le sou­ tien de la restructuration et de la m odernisation du secteur agroali­ m entaire des pays candidats à l'U nion européenne, ainsi que l'intensification de la recherche scientifique en m atière d'évalua­ tion des risques liés à la sécurité alim entaire (O GM , lutte contre les zoonoses; lim itation des pro­ duits antibiotiques dans la pro­ duction alim entaire,...).

Facturation électronique simplifiée Soft Cell, fournisseur de solutions ERP et e-business, et Isabel, fournisseur de solutions pour l'eb usiness et l'e-banking, ont conclu un accord de collaboration en m atière de facturation électro­ nique. Tous les progiciels de com ptabilité de Soft Cell pren­ dront désorm ais en charge Isabel elnvoice, un logiciel perm ettant aux sociétés d'échanger leurs fac­ tures de façon électronique. G râce à cette intégration, les entreprises peuvent effectuer leur facturation électronique directe­ m ent à partir de leur progiciel de

La société CCLux, spécialisée dans la gestion et la diffusion d'inform ation financière relative aux organism es de placem ent c o llectifs (fonds d'investisse­ ment) dom iciliés à Luxembourg, va prochainem ent être absorbée par la société de la Bourse de Luxem bourg (déjà actionnaire à 25% ). Le 24 avril dernier, lors de l'assem blée générale de cette der­ nière, il a ainsi été décidé une au g m en tatio n de capital d'un m ontant de 750.000 Euro (soit 5.000 actions nouvelles), qui por­ tera ses moyens propres à 14,766 m illions d'Euro. Ce rapprochem ent était prévi­ sible dans le cadre du grand pro­ je t en cours de mise à disposition, sur Internet, de l'ensem ble des prospectus d'ém ission et rapports financiers des OPC domiciliés au Luxem bourg, dont les prem ières réalisations concrètes devraient être 'on line' d'ici à la fin de l'an­ née. M ais au-delà, il s'agit aussi, pour la Bourse de Luxembourg, de poursuivre sa mutation vers une société de services à destination des professionnels de la place financière (voir aussi notre dos­ sier "P lace financière" dans notre édition 02.2002 de paperJam ). D es investissements de 15 mil­ lions d'Euro sont prévus dans cette optique.

SNCI: toujours plus

T r tf'i

É T É

N A T I O N A L E

La Société nationale de crédit et d'investissem ent (SNCI) a connu, en 2001, un niveau d'activité en forte progression par rapport à 2000: 227,4 m illions d'Euro ont, en effet, été injectés dans l'écono­ m ie nationale, à destination des entreprises, soit 40% de mieux que l'année précédente. D ans la continuité du plan d'ac-

Stan Torba, associé chargé de l’activité cosourcing / resourcing au sein de Deloitte & Touche, a rejoint le Groupe Andersen en tant q u ’associé responsable du département Business Process Outsourcing. Ce Luxembourgeois, âgé de 35 ans, diplôm é en sciences économiques de l’Université de Nancy II, a débuté sa carrière professionnelle auprès de la Kredietbank à Luxembourg avant de rejoindre la Centrale paysanne en tant que chef du personnel. En 1998, il a inté­ gré Deloitte & Touche com me directeur des ressources humaines, puis s’est consacré au lancement de l’activité Cosourcing / Resourcing. Il a développé pendant plus de 3 ans ce nouveau concept de staff resourcing au niveau national et international. Au sein d ’Andersen, il développera les services suivants: outsourcing, staff resourcing (banques, fonds d ’inve­ stissement, comptabilité, ressources humaines), interim management et expertise comptable.

EMC Belux, filiale du leader mondial du stockage de l'infor­ mation, a nommé Bruno Borremans au poste de country manager. Cette nomination s'inscrit dans le cadre de la réo­ rientation d'EMC, qui entend adapter son modèle de gesti­ on afin de répondre au mieux aux besoins de ses principaux clients. Philippe Janssens, l'ancien country manager, a quit­ té l'entreprise de commun accord avec elle. Les équipes de vente seront réorientées vers une structure qui doit leur permettre de s î recentrer sur les besoins des principaux clients d'EMC. Bruno Borremans commente: "Au cours de ces quatre dernières années, Philippe Janssens a abattu un sacré boulot. Le besoin croissant de con­ server l'inform ation en toute sécurité a valu à EMC une im portante crois­ sance au niveau international. Mais pendant toute cette période, l'équipe belgo-luxembourgeoise a réussi chaque année à faire mieux que la moy­ enne internationale. C'est ce qui explique notamment qu'en termes d 'ac­ ceptation pa r le marché et de pénétration, nous occupions aussi la pre­ mière place en Belgique e t au Luxembourg". Agé de 39 ans, Bruno Borremans travaille chez EMC depuis 1998. Il y a assumé diverses fonc­ tions à plusieurs niveaux de la direction commerciale et a notamment été responsable des marchés luxembourgeois et néerlandais. Il possède une vaste expérience de la commercialisation de produits high-tech pour les grandes entreprises. Avant de rallier EMC, il avait travaillé comme account manager dans le secteur du clearing et occupé des fonctions commerciales chez Computer Associates et Getronics. Bruno Borremans est titulaire d'un diplôm e en marketing obtenu à l'EPHEC (Bruxelles).

Cognos Belgique et Luxembourg, spécialisé en business intelligence et solutions de corporate performance management, étend son équipe com ­ merciale en nommant deux nouveaux Business Intelligence Architects. Luc Goossens, 39 ans, est titulaire d ’un diplôme d ’ingénieur industriel, com plété par une formation en technologie de l’information. Il totalise plus de 15 ans d ’expérience com me IT-consultant et a acquis une expéri­ ence dans le domaine du CRM, du data warehousing, des méthodologies de base de données, du re-engineering de processus d ’entreprise et du supply chain management. Il a travaillé pendant douze ans chez Alcatel et ensuite com me principal consultant chez Teradata. Quant à Sébastien Dubrulle, 27 ans, licencié en sciences économiques appliquées, sa car­ rière a démarré il y a six ans chez Softguide. En 1999, il a rejoint Norkom Technologies en qualité de custom er intelligence consultant, ce qui lui a permis de se spécialiser en CRM analytique. Il a ensuite poursuivi sa car­ rière dans le domaine du CRM Practice comme CRM consultant auprès de PwC Consulting.

LPR, fournisseur de services de gestion en matière de loca­ tion de conteneurs et de palettes, vient de nommer son nouvel adm inistrateur délégué Benelux. Jean-M arc van Maren possède une expérience internationale en manage­ ment dans les domaines des emballages réutilisables et du leasing. Il a par exemple occupé les fonctions de directeur général chez Plastigrid en Belgique et d'administrateur délé­ gué chez Bennet Europe aux Pays-Bas. Précédemment, il a été vice-président de Perstorp Plastics Systems aux USA. Avant cela, il a travaillé dans le groupe GE, où il a été directeur de la technologie aux USA et directeur de secteur chez GE Plastics Europe.

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tion en faveur des PM E, actualisé au début de l'année 2001, ce sont les interventions dans ce dom aine qui ont connu la plus forte pro­ gression: les crédits d'équipe­ m ents en leur faveur ont ainsi augm enté de 26% à 29,7 m illions d'Euro. Repli, en revanche, pour ce qui est des prêts à moyen et à long

term e à destination du secteur de l'industrie et du secteur des m édias et des télécom m unica­ tions sont en légère dim inution de 2% à 131,6 millions d'Euro. Par ailleurs, le conseil d'adminis­ tration de la SNCI a décidé six prises de participation ou bien investi dans des augm entations de capital pour un m ontant total

Sicavs immobilières: fortunes diverses

de plus de 66 m illions d'Euro. Cela concerne notam m ent CTI S ystem s, SES G lobal S.A ., Primorec S.A. et Securew are S.A. A utre fait marquant de l'année: un renforcem ent des fonds propres décidé p ar le gouvernem ent via l'apport d'une tranche de capital supplém entaire de 36,7 millions. Cette libération de capital s’était faite sous la form e d ’apport d ’une partie de la participation de l ’Etat dans le capital de Cegedel et de Soteg, ainsi que de l’intégralité de sa participation dans A res S.A..

Rosport en bou­ teille de 0,5 I PET

Pendant que la procédure de liquidation de Im m o-R oyal (créée en 1989 sur initiative de la B G L et de la B anque de Luxembourg) se poursuit - un prem ier acom pte sur liquidation pourrait être versé d'ici au 30 juin - l'autre principale Sicav im m obi­ lière de la place, Im m oC roissance, toujours cotée en Bourse à Luxembourg, a réalisé, en 2001, un bénéfice de 6,65 m il­ lions d'Euro, en hausse de plus de 6% par rapport à l'année 2000. L'exercice a notam m ent été mar­ qué par une hausse de plus de 20% des revenus (14,55 millions d'Euro) grâce à la mise en loca­ tion des immeubles Edison et Newton, à Strassen, occupés par les activités fonds d'investisse­ ment de Dexia-BIL. Ces deux immeubles, à eux seuls, repré­ sentent 37,26 % de la valeur glo­ bale du patrim oine d'Im m oCroissance. Spécifiquem ent, l'intégration de l'im m euble N ew ton, livré à D exia-BIL en juillet, a perm is à cette valeur estimée du patrim oi­ ne de la Sicav de passer de 152,7 m illions d'Euro à 186,3 m illions (+ 22% ) - soit une plus-value de quelque 13% par rapport à la valeur d'acquisition - dont les deux tiers sont localisés au Luxembourg, pour une surface de bureaux de .25.600 m 2 qui représente la moitié du total du portefeuille d'immeubles. Ce patrim oine est encore am ené à p ro g resser fortem ent cette année, puisque l'im m euble G utenberg (égalem ent à Strassen), qui devrait être inclus dans le portefeuille en cette

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année 2002, le portera à un m on­ tant de quelque 220 m illions d'Euro, soit une progression d'en­ viron 90% sur les trois dernières années. Du côté de Immo-Royal, pour le dernier exercice com plet avant liquidation, l'actif net s'élevait, au 31 décem bre 2001, à 59,93 mil­ lions d'Euro, pour des revenus nets d'investissem ent de 2,87 mil­ lions d'Euro, en léger repli com ­ paré aux 3,03 m illions affichés en 2000 . Les revenus de loyers, eux, ont en revanche progressé de plus de 6% à 3,4 m illions d'Euro, pour un parc locatif occupé à 100% depuis plusieurs années (il s'agit notam ­ m ent du siège de la Banque de Luxembourg, de l'immeuble 41 boulevard Prince Henri ou encore de l'immeuble Le Royal). La liquidation, qui se traduira notam m ent par la cession de l'en­ sem ble du parc im m obilier, devrait générer une plus-value d'au m oins 2,65 m illions d'Euro, sur la base de l'évaluation du por­ tefeuille réalisée fin décem bre 2001 .

A u G rand-D uché, on le sait, le paysage im m obilier est actuelle­ m ent en pleine m utation, ce qui n'est pas sans susciter quelques craintes chez les professionnels. "U ne offre im portante d 'im ­ m eubles de bureaux va arriver sur un m arché qui n ’est p lu s aussi porteur que p a r le passé. Nous pourrions, dès lors, connaître un déséquilibre inverse à celui que nous avions connu, à savoir une offre supérieure à la demande" analyse-t-on ainsi chez Imm oCroissance.

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En vue de répondre à une dem an­ de ém anant des consom m ateurs, Source R osport vient de lancer un nouveau form at pour son produit R osport (Classic): une bouteille d'un dem i-litre PET, un form at dans lequel R osport Blue et VivA co n n aissen t déjà u n succès notoire. Ce nouveau produit, dont la durée de vie est de 5 mois, sera dispo­ nible dans la restauration rapide, les superm archés, les stationsservice et les distrib u teu rs de boissons. Il sera égalem ent en vente chez les dépositaires dans un conditionnem ent m ultipack 6 x 0,5 1.

Nouveau C.A. à l'ISOC L'Internet Society Luxem bourg a élu, le 18 avril dernier, un nou­ veau co n seil d 'ad m in istratio n , fortem ent inspiré du précédent. A insi, Patrick V ande W alle et Patrice H usson, respectivem ent fo nctionnaire et ad m in istrateu r principal à la DG Société de l'in­ fo rm atio n d e la C o m m issio n européenne, ont-ils été réélus à leurs postes d e président et secré­ taire général de l'association. A utres m andats renouvelés: ceux de C ostas Popotas (ch ief librarian à la C o u r d e ju s tic e des C o m m u n au tés eu ro p éen n es; réélu tréso rier); Steve G langé (senior consultant spécialisé dans le dom aine d e l'innovation et eContent, et un des initiateurs, n o tam m en t, de F irstTuesday Luxem bourg; réélu adm inistra­ teur) et Jean-C harles B em acconi

(resp o n sab le du N ew M edia O b serv ato ry du C R P H enri Tudor; réélu adm inistrateur). Trois nouvelles têtes apparais­ sent: Friederike G langé, assistan­ te à l'Université de Trêves, qui est élue vice-p résid en te; A nne D eschuyteneer, en charge de la coordination européenne des cha­ p itres de l'ISO C et F rançois A ltw ies, con su ltan t au p rès de Beaufort International, ont pour leur part été élus adm inistrateurs. En vue de renforcer sa présence locale, l'ISOC a égalem ent créé le eM em bership, un program m e d'adhésion gratuit à l'association.

Cargolux: qui pour prolonger le vol ?

C on trairem en t à beau co u p de secteurs d 'activité, les év én e­ m ents du 11 septem bre ont eu des répercussions un tant soit peu p o sitiv es su r le bu sin ess de C argolux, com m e sur les autres com pagnies de transport de fret. Les b o uleversem ents o bservés dans le secteur aérien ont en effet surtout touché les com pagnies de transports de passagers, et les réductions de capacité qu'elles ont subies ont eu un im pact posi­ tif sur les taux de rem plissage et les m arges b én é ficia ires de C argolux, ce qui a perm is à la société de term iner l’année par un quatrièm e trim estre satisfaisant après les quelques m ois d'essouf­ flem ent qui avaient suivi un début d'année euphorique. D u coup, m êm e si la baisse du bénéfice enregistrée est de plus de 50% , les com ptes restent dans le vert, au final, de 15,4 m illions de dollars, alors que le chiffre d 'affaires, lui, se m ain tien t à 731,1 m illions de d ollars (1,75%). Le bénéfice opération­ nel, pour sa part, qui reste tout de m êm e la référence en m atière de co m p ag n ie aérienne, s'affich e entre ces deux extrêm es à 22,3 millions (-38,25% ). L a b o n n e santé relative de C argolux se reflète égalem ent dans les chiffres du nom bre de ton n es-k ilo m ètres transportés: 3.768 m illions pour Cargolux, soit un léger recul de 1,2% par rapport à 2000, alors que le sec­ teur affiche un repli de 8 % ... R este désorm ais à régler, p o u r la com pagnie luxembourgeoise, la question de son avenir im médiat,


en particulier en ce qui concerne son actionnariat, puisque les 30,7% détenus pas SAir Logistics sont destinés à être repris par qui voudra bien se lancer dans l'aven­ tu re ... De la répon se à cette inconnue en découlera une autre: celle du successeur de R oger Sietzen. Le président et C EO nom m é provisoirem ent, il y a un an, déjà, à la succession de H einer W ilkens (poussé vers la sortie à la suite d'un conflit avec son propre conseil d'adm inistration) n'attend plus désorm ais que de connaître le nouveau plan de vol pour pou­ voir passer le relais non sans un certain soulagem ent...

L'ILR déménage

N ous vous l'avions annoncé dans notre précédente édition, et c'est désorm ais chose faite: l'Institut Luxem bourgeois de Régulation a dém énagé, quittant des locaux devenus trop petits, Avenue M onterrey, pour investir le 45 de l'Allée Schefifer.

conditions m inim ales qui ren­ draient une telle expérimentation utile" n'étaient pas réunies. En cause notam m ent: un risque que l'anonym at du vote ne puisse être garanti, en particulier dans les phases de transit des données entre le site du vote, en Lorraine, et les serveurs d'exploitation des inform ations personnelles d'Election.com à N ew York. A V andoeuvre, on ne com pte pas toutefois se lim iter à cette seule expérience de vote "moderne". On n'est pas pour rien la deuxiè­ me ville Internet de France (der­ rière Thonon-Les-Bains, selon un classem ent pour l'année 2001)... A insi, pour les prochaines élec­ tions législatives, qui se déroule­ ront en juin, la ville expérimentera-t-elle un autre système: celui développé par France Telecom R&D, dans le cadre d'un pro­ gram m e de recherche sur le vote électronique baptisé "E-poll". Déjà testée pour les présiden­ tielles à M érignac, près de Bordeaux, cette m achine à voter perm ettra de choisir son candidat à partir d'un crayon optique et d'une urne électronique. L'électeur y aura accès à l'aide d'une carte à puce personnalisée, authentifiée par ses empreintes digitales, et contenant un numéro unique.

Musée national d'histoire et d'art: c'est pour juin !

Vote électronique en France: veto de la CNIL A l'occasion des récentes élec­ tions présidentielles françaises, la ville de Vandoeuvre-les-Nancy, toujours très au fait en m atière d'Internet, aurait dû expérim enter un m ode de scrutin new tech pour ses électeurs, leur perm ettant de voter, de chez eux, via Internet (p o u r du b eu rre, le systèm e devant être m is en place parallèle­ m ent à la bonne vieille m éthode du bulletin de papier dans l'urne translucide de plexiglas, la seule à être com ptabilisée). M ais les am ateurs de dém ocratie futuriste devront encore patienter, la Com m ission nationale de l'infor­ m atique et des libertés (CN IL) n'ayant pas donné son accord à la réalisation du projet réalisé en partenariat avec la société am éri­ caine E lection.com , prem ière société m ondiale d'élections par Internet. Les électeurs auraient reçu, avant le scrutin, une autorisation écrite d'électeur et un m ot de passe per­ sonnel, leur perm ettant, le jo u r du vote, de se connecter sur un site spécifique. U n systèm e p o u r lequel la CN IL a estim é que "les

A lors que du côté du M usée d'art m oderne, les travaux continuent (voir la coverstory de notre der­ nière édition), un autre musée fait parler de lui en cette fin de prin­ tem ps: le M usée national d'his­ toire et d'art, qui en term ine dou­ cem ent, mais sûrement, avec ses im portants travaux d'agrandisse­ m ent et de rénovation. Sous l'égide du fonds de rénova­ tion de la V ieille Ville, les sur­ faces d'exposition ont été plus que doublées, passant de 2.100 m 2 à 4.300 m2. Les nouvelles salles creusées dans le rocher seront notam m ent destinées aux im portantes collections archéolo­ giques du musée. U ne prem ière partie du nouveau m usée rouvrira ses portes au public le 22 ju in prochain. Il s'agit de la partie ancienne et du nouveau bâtim ent faisant face au p arv is (B eaux-A rts, section

Crane Telecommunications, fournis­ seur d'équipements, logiciels et servi­ ces de communication, a désigné deux senior managers dans le cadre d'une nouvelle phase de son expansion en Europe. Bert Dikmans (43 ans) est nommé group process director Crane Group, et Mike McHugh (41 ans), devient managing director de Crane Benelux. Bert Dikmans occupait auparavant la fonction de managing director chez Crane Holland. Au titre de ses nouvelles responsabilités en tant que group process director, il sera chargé de l'amélioration du support technique aux revendeurs. Mike McHugh travaille pour sa part chez Crane depuis une dizaine d'années déjà. Il était auparavant managing director de Crane Belgique. Sa mission sera d'entretenir le clim at de confiance constructive et de resserrer les liens avec les partenaires du Benelux afin qu'ils puissent profiter d'un avantage concurrentiel sur le marché européen de la télécommunication.

Michael Lodato devient chief marketing officer de QAD, fournisseur de solutions de commerce collaboratif pour les „ entreprises de production. Dans le cadre de cette fonction ~ qui vient d'être créée, il sera responsable du corporate marir * ^ keting, du product marketing et des activités en matière d'alliances stratégiques et de formations commerciales. À 37 ans. Michael Lodato a occupe auparavant plusieurs fonétions de senior marketing & alliances auprès de sociétés technologiques. Il était récemment vice-president marketing & market development chez DigitalThink, Inc., un fournisseur de solutions d'e-learning. Il a également été senior director product marketing responsable de la gamme de produits Sales Force Automation chez Siebel Systems. En tant que senior director of Strategic Accounts chez ce même Siebel, il était chargé de la mise sur pied et du développement d'alliances avec de grands cabinets de consultance. Avant d'occuper ces fonctions, il a par ailleurs assumé diverses responsabilités de management chez Sybase et KPMG. Michael Lodato est diplômé en Sciences de gestion de l'Université de Californie.

C ’est le mardi 30 avril, au Cercle Municipal, que la ville de Luxembourg a salué le travail de Jean Horger, son architecte-directeur, à l’occasion de son départ à la retraite.

Ca bouge encore en interne chez Fujitsu Consulting. O utre les nouvelles fonctions occupées par Serge Goffin et Marc Fosséprez (voir page 049), nous apprenons l’arrivée, le 1er avril, à Luxembourg, de Christian Fizaine. Au titre de client manager, il se charge du développement des activités de la société dans les secteurs public, industriel et des télécom m unications au Grand-Duché. Il sera, en outre, chargé des relations au niveau international avec les instituions européennes. Christian Fizaine occupait, jussqu’alors, la même fonction em Belgique et couvrait les activités de la société dans le secteur bancaire

Bourrage papier... nation, mi-juin, de l'hebdomadaire la Wolf, la rédactrice

Dans notre dernière édition, nous annonçions la nomi­ Romain Meyer au poste de rédacteur en chef de Revue. Rectification: il devient l’adjoint de Claude en c h e f.

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Infobel Business Belgium 2002 est paru

C am pagne Cam pagne Cloos

A gen ce: M ikado-P ublicis C li­ en t: B anque G énérale de L uxem bourg A rt D irector: D id ie r L eclercq C opyw riter: Fred Thill Illustrateur: Pascal H ab o u sh a A ccou n t M anager: D om inique G odin Support utili­ sé: A bribus et presse A gence: M ikado-P ublicis A rt Director: Stéphane Joiris Copywriter: Stéphane Lefebvre Illustrateur: Franck Weber A c­ count Manager: Nadia Van de Berg Support utilisé: Presse

C am pagne N ouvelles œuvres

C am pagne Fanuc R obotics

A gen ce: Inter C om m unication C lient: Zanussi A rt Director: G hislain G iraudet C opy C on­ cept: Patrick Thonnard Account: V alérie G iraudet Photo: Patrick M uller (Blitz)

FAN U C u,

Agence: M ikado-Publicis Client: Fanuc Robotics A rt Director: D idier L eclercq C opyw riter: Fred Thill, C hris B allantine Photographe: Frânk W eber A ccount M anager: Jean-Luc Mines, Anne de Bourcy Support utilisé: presse professionnelle

La future carte d'identité électronique vue par CSC

Agence: M ikado-Publicis Client: M obilux A rt Director: D idier Leclercq Copywriter: Fred Thill Illustrateur: D idier Leclercq A ccount Manager: Nadia Van de Berg Support utilisé: affiche PLV

Past&Future

Kapitol, entreprise belge éditrice des produits Infobel et spécialisée dans le dév elo p p em en t d 'an ­ nuaires électroniques des particu­ liers et des p ro fessio n n els à l'échelle eu ro p éen n e, vien t de m ettre son annuaire des entre­ prises belges à la disposition du public: le C D -R om Infobel Business B elgium 2002 reprend ainsi plus de 900.000 entreprises, indépendants, professions libé­ rales et A SB L en Belgique, répar­ tis dans plus de 1.000 catégories professionnelles. De nom b reu x critères de recherche sont disponibles, sur le nom d'un adm inistrateur; un code professionnel N ACE, un num éro de TVA, nom bre d'em ployés, le chiffre d'affaires, le résultat net, l'année de création ou encore la form e juridique, avec possibilité de com biner plusieurs de ces cri­ tères pour affiner la recherche. Prix de vente conseillé: 149,99 Euro.

C am pagne: A nnonce G roupem ent des Entrepreneurs

C am pagne C arte prépayée Kiwi

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m édiévale, cabinet des m édailles, section A rm es et forteresse). Les n o uvelles salles so u terrain es, elles, ne devraient être inaugurées que fin novembre. Le projet architectural (photo) est l'œ uvre du C ab in et C h ristian B auer et Associés.

Headline: Chers élus, mesurezvous vraim ent l ’urgence de la situation? A gence: M ikadoPublicis Client: G roupem ent des E ntrepreneurs A rt D irector: D idier Leclercq C opyw riter: Frédéric Thill Photographes: Raym ond Clement, Fränk Weber A ccou n t M anagers: Jean-Luc M ines, N adia Van de Berg Support utilisé: Presse

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C om puter Sciences Corporation, en trep rise m o n d iale lead er en m atière de services et de conseil en inform atique, a réalisé pour le m in istère de l'In té rieu r belge, l'étude de faisabilité et le cahier de charges destinés à la concréti­ sation du projet de carte d'identité électronique nationale. L'étude de faisabilité réalisée par CSC visait à traduire en procé­ dures, d'un point de vue tech­ nique et économ ique, le concept global selon les exigences du m inistère. C elles-ci concernaient su rto u t la co m p atib ilité de la so lution avec l'en v iro n n em en t

technologique actuel du gouver­ nem ent, les logiciels et systèmes utilisés par les citoyens et les app licatio n s et o utils In tern et existants. Il en résulte une carte d'identité m unie d'une puce élec­ tronique, destinée à détenir des données électroniques et à sup­ p o rte r l'au th en tificatio n et la signature électronique. P ar ce pro jet d éso rm ais bien avancé, voilà que la Belgique se po sitio n n e à l'avant-garde, en E urope, en m atière d 'identité électronique et de relation entre les adm inistrations et le citoyen, et les spécialistes de CSC pous­ sent m êm e la réflexion à un élar­ gissem ent du concept vers une carte qui p o u rrait p ren d re en com pte des param ètres plus large que l'identité. En attendant, une phase pilote est p rév u e dans onze com m unes belge, dans le courant du second sem estre de l'année, suivie ensui­ te d'une phase d 'év alu a tio n et de décision en fonction des résultats obtenus.

Redoubler d'efforts pour l'emploi national

D ans ses reco m m an d atio n s concernant les grandes orienta­ tions de politique économ ique pour 2002, adressée à chacun des E tats m em bres, la Com m ission européenne a notam m ent dem an­ dé au Luxem bourg de privilégier une m eilleure exploitation des ressources hum aines du pays, et de redoubler d'efforts afin de rele­ ver le taux d'emploi national jugé faible. Les m esures à prendre concerneraient principalem ent les travailleurs âgés (taux d'emploi de 27% ), en réduisant les incita­ tions à le retraite anticipée et en m o d ifian t les pro g ram m es de préretraite et de m ise en invalidi­ té afin d'inciter les travailleurs à rester en activité, et les fem mes (taux d'em ploi de 50% ) pour qui la C o m m issio n dem ande au Luxem bourg de lever les obs­ tacles à leur insertion ou à leur réinsertion sur le marché du tra­ vail, en am élioration notam m ent les structures de garde d ’enfants. L'em ploi n'est pas le seul dom ai­ ne dans lequel Bruxelles s'est p ro ­ noncé. A insi, en m atière de poli­ tique budgétaire, devant la m ena­ ce d'un d éficit public dû aux fo rtes hausses des investisse­ m ents p ublics (qui devraient



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Vous organisez une conférence, une formation, un événement? Envoyez vos informations à press@paperjam.lu

Agenda Academy & Finance SA (Genève) organise, ces 21 et 22 mai, à l'hôtel Le Royal, une conférence au thème suivant: Assurance-vie et stratégie patri­ moniale. Comment emballer vos clients avec des produits adaptés à leurs besoins et à leur régime juridique? Infos: 0041 22 849 01 11, 0041 22 849 01 06 (fax), info@academyfinance.ch

Les 22, 23 et 24 mai 2002, le site européen de l’hémicycle, à Kirchberg, accueillera Financial One, premier salon européen de la gestion de patri­ moine, réservé aux professionnels du secteur financier et parrainé par l’ALPP (Association Luxembourgeoise des Professionnels du Patrimoine). L’occasion de rencontrer sous un même toit des spécialistes financiers internationaux et locaux et de connaître des nouveaux produits financiers et l’actualité liée à la gestion de patrimoine. Invitations gratuites sur http://www.financialone.lu Infos: Farvest, 26 27 62 1, team@farvest.com

La British Chamber of Commerce for Luxembourg a.s.b.l. organise ce 23 mai, à l'hôtel Le Royal, à partir de 18h30, une conférence intitulée Disaster Recovery after Septembre 11th. Y seront abordées les perspectives du régulateur ainsi que des recommandations sur ce que chaque organisation devrait mettre en place à ce sujet (IT,...). Infos: The Secretariat, The British Chamber of Commerce for Luxembourg a.s.b.l., 31, allée Scheffer L-2520 Luxembourg, 46 54 66, 22 03 84 (fax), mail@bcc.lu

Le 28 mai, MeeTincS proposera une conférence sur le thème de La société Holding : comment l’utiliser à bon escient. Infos: Carine Muller, 45 99 45- 1 ou conferences@meetincs.lu

Le 29 mai, l'Observatoire des nouveaux médias organise une session d'un jour autour du Web-marketing. Elle aura lieu au Technoport Schlassgoart d'Esch-sur-AIzette et les 10 participants auront l'occasion de balayer un aperçu des tendances actuelles, la journée se concentrant par la suite sur les différences par rapport au marketing traditionnel (stratégie de marque, les relations clients, la publicité, le planning média,...). Infos: Jean Larock, 42 59 91 206. Inscriptions en ligne sur www.nmo.lu

MeeTincS organisera le 29 mai un déjeuner conférence où Paul-Henri Meyers, rapporteur du projet de loi présentera les Conséquences de la réforme du registre de commerce et des sociétés, et permettra ainsi de mieux en maîtriser les implications. Infos: Carine Muller, 45 99 45- 1 ou conferences@meetincs.lu

Actualité en matière de responsabilité du banquier est le titre des deux journées de stage qu'organise l'International Faculty o f Executives Benelux (EFE Group) les 28 et 29 mai à l'hôtel Le Royal. Avocats et autres professionnels du secteur financier se relayeront pour apporter leur pierre à l'édifice de la mesure de l'étendue et des limites de la responsabilité du banquier à travers ses différentes activités, l'identification des rôles respectifs des acteurs de la prévention des risques et l'utilisation d'outils performants de legal risk management. Infos: Stéphanie Leroy 0033 1 44 09 24 21, 0033 1 44 09 29 74 (fax), sleroy@efe.fr Inscriptions: IFE Benelux, 0032 2 533 70 64, 0032 2 534 89 81 (fax), ifebenelux@ifexecutives.com

Le service de l'Euro Info Centre-Luxembourg PME/PMI de la Chambre de Commerce invite à une Plate-forme de discussion sur le commerce élec­ tronique le 28 mai, à une conférence sur le Management environnemental (perspectives et nouveautés) le 31 mai, et à une autre conférence, le 19 juin, ayant pour sujet L'ouverture du marché des télécommunications (état des lieux et perspectives). Infos: Chambre de Commerce, l'Euro Info Centre-Luxembourg PME/PMI, L2981 Luxembourg, 42 39 39 333, 43 83 26 (fax), eic@cc.lu, www.eicluxembourg.lu

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atteindre 4,6% du PIB en 2002, soit le pourcentage le plus élevé de tous les Etats m em bres), il est dem andé au g o u v ern em en t de rem édier au m anque de souplesse de certains types de dépenses courantes, dans un souci de m ain­ tien d'un éq u ilib re b u d g étaire pour 2003. Enfin, dans le dom aine des m ar­ chés de produits, de l'esprit d ’en­ trep rise et de l'économ ie du savoir, trois objectifs sont privilé­ giés p ar la C om m ission euro­ péenne: la m ise en œ uvre de la réform e annoncée du droit de la co n cu rren ce (su p p ressio n du principe de prix fixes et d e prix adm inistrés; habilitation de l’au­ to rité d e co n c u rre n ce à faire appliquer le droit com m unautaire de la concurrence; réform e des dispositions relatives à la passa­ tion des m archés publics); la prise de m esu res p o u r réd u ire les contraintes adm in istrativ es qui pèsent sur les entreprises, y com ­ pris les délais et frais d ’enregis­ trem ent des nouvelles sociétés, et d évelopper l’adm in istratio n en ligne; et enfin l'am élioration du taux de transposition des direc­ tives européennes, actuellem ent estimé à 97,7% , inférieur, donc, à l'o b je ctif de 98 ,5 % fix é p o u r m ars 2002.

Compétitivité internationale: Luxembourg sur le podium Selon le rapport 2002 sur la com ­ p étitiv ité m o n d iale, publié annuellem ent par l’International Institute fo r M an ag em en t D evelopm ent (IM D ) de L ausanne, le L uxem bourg a gagné une place dans le classe­ m ent international p ar rapport à 2001 et occupe désorm ais la 3è place, derrière la Finlande et les Etats-Unis. Ce rap p o rt, intitu lé W orld Com petitiveness Yearbook, m esu­ re la com pétitivité de 49 pays selon 314 critères différents et se base aussi bien sur des données statistiques issues des grandes institutions in tern atio n ales que sur les sondages d ’opinion auprès de d irigeants éco n o m iq u es du m onde entier. C oncernant le Luxem bourg, l'ac­ cent a été m is sur de nom breux atouts com m e les perform ances du marché de l’em ploi, la grande ouverture sur l’extérieur le bas taux de chôm age, la santé des finances publiques (en pourcenta­ ge du PIB), la cohésion sociale, la productivité du travail (par per­ sonne em ployée et par heure tra­ vaillée) ou encore p ar l’expérien­ ce intern atio n ale d es hom m es d ’affaires. Q uant aux in frastru ctu res, le

Luxem bourg occupe la prem ière place au niveau du nom bre de brevets en utilisatio n (par 100.000 habitants), du nom bre de lignes téléphoniques fixes (par 1.000 hab itan ts), du nom bre d ’abonnés de téléphones mobiles (p ar 1.000 hab itan ts), et, de manière générale, par la qualité de vie élevée du pays. A l'opposé, l'IM D m et en garde contre une déficience du système d ’éducation et de form ation, et un m anque de m odernité des infra­ stru ctu res, qui sont in dispen­ sables en tant que support à une croissance économ ique soutenue à long terme. Dans le m êm e tem ps, le Statec a publié son rapport 2001 sur la com p étitiv ité de l'économ ie luxem bourgeoise, p o u r laquelle est notam m ent m ise en avant la nette appréciation de la m arge sur coût salarial unitaire dans l’indus­ trie, grâce à la forte am élioration de la productivité du travail, alors q u ’elle est plutôt stable dans le secteur des services. Dans une étude spéciale présen­ tant l’im pact des com posantes de la com pétitivité sur le niveau des exportations de biens et services de l’économ ie luxembourgeoise, le Statec a par ailleurs établi que pour le Luxem bourg, une am élio­ ration de 10% de la productivité globale des facteurs de produc­ tion (m esure du progrès tech­ nique ou de l’efficacité) im plique une augm entation du m ontant des exportations de biens et services de 5,2 %.

Emploi salarié intérieur: croissance "exceptionnelle" Selon les dernières données four­ nies par le Statec, le rythm e de croissance annuel de l'emploi sala­ rié intérieur est supérieur à 6%, chiffre jugé "exceptionnel", mais qui s'inscrit dans la continuité de la forte croissance économique des deux dernières années au Luxembourg. C'est surtout l'em­ ploi frontalier qui a la plus forte expansion (+11,4%), principale­ ment pour les travailleurs en pro­ venance d'Allemagne (+14,5%) et de France (+11,4% ). L'em ploi résidant, lui, a gagné quelque 3,1%. Au final, l'emploi salarié calculé sur base des affiliés à la Sécurité sociale est passé de 245.000 per­ sonnes en 2000 à 261.000 per­ sonnes en 2001, avec des taux de croissance maximum en janvier (6,8% ) et minimum en décembre (4,8%). L'augmentation observée est plus importante chez les femmes que chez les hommes, dans la popula­ tion résidente comme frontalière.


ui rĂŞvait de defier la pesanteur,

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Etat des lieux des nouvelles opportunités pour les gestionnaires de fonds. Le 31 mai, à l’hôtel Le Royal, MeeTincS réunira des experts qui se proposeront d'évoquer les conséquences de la directive européenne UCITSlll, les nouvelles possibilités d ’investissement, comment surmonter les restrictions de la directive,... Une analyse des risques et perspectives liées aux "hedge funds" sera éta­ blie ainsi qu’une définition précise du cadre juridique de ces derniers et des fonds de fonds. Enfin, une étude des opportunités futures des "exchanged traded fund" permettra de définir des stratégies d ’investissement nouvelles et la portée de ces structures. Infos: Carine Muller, 45 99 45- 1 ou conferences@meetincs.lu

Offshore Tek Software organise une conférence le 5 juin dès 9h30 à l'hôtel Le Royal. Le logiciel Piranha ainsi qu’une introduction concernant la Sécurité sur Internet seront présentés aux participants. Piranha s'adresse aux entreprises actives dans la constitution de sociétés onshore et offshore qui souhaitent optimiser les procédures de création / gestion / liquidation de ces entités. Il permet, entre autres, aux promoteurs des sociétés en gérance de les contrôler via Internet tout à fait confidenti­ ellement. Infos: info@offshoretek.com, www.offshoretek.com Inscriptions: conference@offshoretek.com

Nouvelles dates pour le séminaire pratique consacré aux conditions et modalités d'accès à l'aide publique reprise dans la loi cadre ayant pour objet le soutien et le développement de la formation professionnelle continue: les 29 mai, 4 et 18 juin. La formation est organisée conjointement par l'INFPC, la Chambre des Métiers et la Chambre de Commerce. L'inscription se fait impérativement 10 jours ouvrables avant le séminaire. Infos: INFPC 38, rue de l’Avenir L-1147 Luxembourg, 46 96 12-1, 46 96 20 (fax)

Voici les autres séminaires proposés par la Chambre de Commerce: - Comptabilité et finances: Trésorerie et gestion des flux financiers en entreprise (30 et 31 mai), Audit de contrôle de gestion dans les petites et moyennes entreprises (7 juin). - Développement personnel: Management-Training: Vom Mitarbeiter zum erfolgreichen Manager (15 et 16 mai, 6 et 7 juin). - Technologies de l'information et de la communication: E-Commerce: Strategien und Trends (3 et 4 juin). - Gestion industrielle et maintenance: Analyse fonctionnelle (3 et 4 juin). - Sécurité et santé au travail: Externes und internes Brandschutz-Management (29 mai). - Environnement et qualité: Mise en place et suivi de la méthode HACCP dans l'entreprise (17 mai). - Fiscalité: Aspects fiscaux de la transmission d'entreprise (30 mai). - Gestion et développement des ressources humaines: Gestion des salaires, session 2 (4, 6 ,1 1 ,1 3 ,1 8 et 20 juin). - Relations sociales et professionnelles: Mit Menschenkenntnis erfolgreich verhandeln (13 et 14 juin). Infos: Chambre de Commerce, service formation continue, 31, boulevard Konrad Adenauer L-1115 Luxembourg, 42 39 39 225, 43 83 26 (fax), formcont@cc.lu, www.cc.lu.

Krentz & Griffin S.à r.l. organise plusieurs formations d'une journée dans les semaines à venir: - Client Service Skills (22 mai), - Effective Presentations (5 juin), - Business Writing Skills, (19 juin). Elles auront lieu au Club Monnet, au Kirchberg. Infos: 26 31 06 67 (fax) ou info@krentzgriffin.com

Plusieurs formations sur le grill au CRP Gabriel Lippmann: - Internet: Introduction pratique aux outils Internet (27 et 28 mai), Recherche d'informations sur Internet (03 juin), Introduction à Javascript (04 et 05 juin), Initiation à XHTML (11,12 et 13 juin), Introduction à PHP (17 et 18 juin), Introduction à XML (19 et 20 juin). - E-business: Eléments de réflexion stratégique (29 et 30 mai). Infos: 47 02 61 648, 47 02 64 (fax), formations@crpgl.lu, www.crpgl.lu/formations.

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Exceed + Topics = ALTI D'un côté, il y avait Exceed, pré­ sent à Luxem bourg depuis 1996 et spécialisé dans la fourniture de services web pour les entreprises (conseil In te rn et, d esig n g ra ­ phique, program m ation et déve­ loppem ent Web; m ise en place de solutions In tern et, Intranet, E xtranet, g estio n de contenu, marketing Internet). D e l'autre, il y avait Topics, SSII présente au Grand-D uché depuis 1994, active dans les développem ents, l'inté­ gration et la m aintenance des solutions inform atiques de ses clients. Toutes les deux représentaient, au Luxembourg, le groupe interna­ tional A lti, acteur de référence sur le marché du conseil et des tech­ nologies avancées, qui em ploie 400 personnes au BeLux, aux E tats-U nis, en F ran ce et en G ran d e-B retag n e, co té sur le second m arché à Paris. L'annonce du rapprochem ent de ces deux sociétés en une seule entité Alti n'est donc pas une sur­ prise, dans une approche de com ­ plém entarité des structures et de similitude des objectifs. "En com ­ binant les fo rce s d e nos entre­ prises, nous proposons une offre g lobale et nous entendons assu­ m er un rôle de leader su r le m ar­ ché p o u r p o ursuivre notre déve­ loppement." c o n firm e B ernard Blond, adm inistrateur délégué de la nouvelle société forte d'environ 55 employés. Alti propose donc, désorm ais, le savoir-faire et l’expérience de ses équipes pluridisciplinaires, inté­ g rant co n su ltan ts, g rap h istes, analystes program m eurs, archi­ tectes web, spécialistes groupw a­ re, business intelligence, réseaux & sécurité et experts marketing Internet; et décline son offre sous trois axes m ajeurs: conseil, tech­ nologies de l ’inform ation et solu­ tions web étendues.

conclure un partenariat e-busi­ ness avec U niw ay, entreprise belge indépendante spécialisée dans les technologies Internet, qui a d éveloppé l'ap p licatio n A dvanced Seat Reservation. A ctuellem ent, cette p o ssib ilité n'est offerte qu'aux clients de Luxair Tours, mais il est évident que cette technique est appelée, en cas de succès, à être étendue à l'ensem ble de la clientèle. C oncrètem ent, sur base des don­ nées contractuelles transm ises par L uxair Tours à ses clients, ceux-ci peuvent s'authentifier sur le site web, et accéder à une représenta­ tion graphique du rem plissage de l'avion, siège par siège, à partir de laquelle ils pourront choisir euxm êm es les places qu'ils souhai­ tent avoir. Il est égalem ent possible, une fois la réservation des sièges confir­ mée, de revenir, à tout mom ent, sur le site, pour éventuellem ent dem ander un changem ent. U n systèm e d'alerte p ar m ail est éga­ lem ent prévu pour tous les événe­ ments particuliers pouvant surve­ nir avant le départ. Evidem m ent, pour perm ettre aux clients non connectés à l'Internet de b én éficier du service, une fonctionnalité de pré-réservation est toujours disp o n ib le dans toutes les agences de voyage Luxair Tours. Les touristes attirés p ar la B ulgarie au ro n t l'occasion de rap id em en t te ster ce systèm e, puisque depuis le 5 mai dernier, une nouvelle ligne directe est active à destination de Varna, haut lieu de la Riviera bulgare: deux vols dom inicaux sont program ­ més.

Europe Online bouge encore

II Son siège d'avion sur Internet M - 2“

Etes-vous plutôt couloir ou plutôt fenêtre ? Pour vos réservations de places dans les vols de la Luxair, il est désorm ais possible de faire d irectem en t son ch o ix p ar Internet: la com pagnie luxem ­ b ourgeoise v ie n t en effet de

Candace Johnson est-elle en train d'inventer un nouveau concept de business: la société im m ortelle ? A près le second échec de Europe O nline fin février, on pouvait penser que l'expérience s'arrête­ rait définitivem ent d'elle-mêm e. C'était sans com pter sur la vitalité débordante de sa directrice-fondatrice-m entor-guide spirituelle et d'une poignée d'employés, qui se sont ralliés à son panache pour relan cer une n o u v elle fo is la machine. L'Internet à haut débit, via satelli­ te, reste le cheval de bataille de la société de Betzdorf, qui reven-


ensemble, ils gagnent de l'altitude.

am La complémentarité des structures et la similitude des objectifs d Exceed et de Topics nous ont confortés dans le choix d ’entreprendre l’union de nos entreprises sous le nom d’ALTI. Nous vous invitons dès aujourd’hui à profiter de l’élargissement de nos compétences au travers d'une gamme de services plus complète pour des solutions toujours plus proches de vos attentes. Consulting, IT & Extended W eb Solutions

www.alti.lu


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L'OLAP (Office Luxembourgeois pour l'Accroissement de la Productivité) propose quant à lui les formations suivantes: - Devenez un auditeur qualité interne performant (16,17 et 28 mai), - Management et gestion de groupe (28 et 29 mai), - Secrétaires d ’aujourd’hui (30, 31 mai et 7 juin), - Comment valoriser vos réunions de travail (4 juin), - Méthode de conduite de projets informatiques (4 et 5 juin), - Bilanzen schnell und sicher beurteilen (6 juin), - Le management des unités de travail (6 et 7 juin), - Konstruktive Konfliktbearbeitung (11 et 12 juin), - Les techniques de vente qui font vendre (11 et 12 juin), - L’approvisionnement sans stocks (13 juin), - E-Business : Môglichkeiten des Internet-Einsatzes für Unternehmen (14 juin), - Découvrez votre intelligence émotionnelle (17 et 18 juin), - L’état d ’esprit marketing et ses applications concrètes dans l’entreprise (19 juin), - Comment recruter des collaborateurs efficaces (20 et 21 juin), - Le coaching, la réponse à tous les maux? (25 juin), - OM-Dokumentation papierlos aufbauen und kommunizieren (26 juin), - Comment mieux gérer son tem ps (27 et 28 juin). Infos: Christian Weiland, chef du service de formation continue, 17 boule­ vard Royal L-2449 Luxembourg, 48 98 48-1, 40 39 72 (fax), form.continue@olap.lu, www.olap.lu

Abyss Partner présente le calendrier de ses ateliers/conférences (12h15 — 13h45) Comprendre et connaître l'hypnose. Le cycle de 6 séances a démarré en avril, et a pour objectif, une fois par mois, d'apporter des répon­ ses aux questions sur l'hypnose. Les prochaines sessions: - Comment ça marche? Les mécanismes de l'induction, la transe (17 mai), - Manifestations spécifiques: distorsion du temps, catalepsie, amnésie (13 juin). Lieu: Abyss Partner, 295 rue de Luxembourg L-8077 Bertrange. Infos: Pascal Dilly et Denis Mingarelli, 26 25 79, 26 45 94 38 (fax), partner@abyss.lu

Le PricewaterhouseCoopers Learning & Education Institute propose les for­ mations suivantes : - OPC: Utilisation d ’instruments dérivés (16 et 17 mai), Vie sociale - Module 2 (24 mai). - Normes comptables: Mise en œuvre des normes IAS 32 et 39 sur les instruments financiers (13 juin). - Marketing: Le marketing en 2002 : indispensable ou superflu? (31 mai). Infos: Jean-Denis Henrotte ou Karine Roche, 49 48 48 60 07, 49 48 48 69 01 (fax) ou karine.roche@lu.pwcglobal.com.

Le calendrier des prochaines semaines du "Training Center" de eBRC: - Sensibilisation à la sécurité - Management (7 juin, 1/2 journée), - Sensibilisation à la sécurité - End-users (14 juin, 1/2 journée), - Petit déjeûner sécurité (13 juin, 2 heures), - DNS Fundamentals (17 mai, 1 jour), - Security Windows 2000 ( 24 mai, 1 jour). Infos: events@ebrc.lu, 26 06 1, 26 06 20 90 (fax), www.ebrc.lu

Du côté de Spiral, réseau d'excellence des professionnels de l'informatique du CRP Henri Tudor, on propose: - E-business: La gestion d'un projet e-business (28 mai). - Evaluation et amélioration des processus d'ingénierie des systèmes d'information: Normes ISO 9001:2000 - mettre en place un système de qualité pour le développement logiciel (du 11 au 13 juin). - Ingéniérie orientée object: D'UML à Java: Ecole Architectures avancées Java (du 7 mai au 5 juin). - Management des projets de systèmes d'information: Gérer un projet de système d'information (du 14 au 16 mai) et Améliorer les pratiques de gestion de projet (les 04 et 05 juin). Infos: Domitille Dambournet, 42 30 13 366, sitec@sitec.lu, www.sitec.lu ■

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dique 43.000 utilisateur enregis­ trés à son offre de connexion à haut débit unidirectionnel vers les satellites A stra (le retour de la liaison se fait via une ligne télé­ phonique norm ale) - dont 10.000 nouveaux clients depuis un mois, à la faveur d'une offre prom otion­ nelle attractive. Pour se "rela n c er", E urope O nline a sig n é u n e nouvelle alliance stratég iq u e avec Plenexis, la p lu s im portante société européenne de com m uni­ cation p ar satellite (ancienne filiale de D eutsche Telekom ), en vue de la com m ercialisation du produit EO L Skybooster powered by Plenexis sur tout le marché grand public européen. A u menu: un su rfin g à h au t débit (768 kbit/s), un systèm e d'alerte horsligne lors de la réception des m es­ sages électroniques, un service de téléchargem ent à 2 M B/sec, un choix de m usique, je u x et vidéo en stream ing ainsi que des pro­ gram m es de télévision numérique sur PC. A utre p artenariat annoncé, fin avril: celui avec la société alle­ m ande TechniSat, le plus grand fabricant et distributeur européen d'équipem ent de réception satelli­ te. C erise sur un gâteau qui tente de sauver les apparences: la revue allem ande O nline Today, spéciali­ sée dans le dom aine de l'Internet, a élu E u ro p e O n lin e com m e m eilleur fournisseur de services satellite D SL ou tre-M o selle, devant D eutsche Telekom , Strato ou encore TiscaliSat. Les critères de perform ance retenus concer­ naient le rapport prix/perform an­ ce, la facilité d'installation, la quantité et la vitesse de téléchar­ gem ent, les services supplém en­ taires (notam m ent une m essage­ rie électronique et les contenus) ainsi que le support client. De quoi donner de l'espoir pour la suite des év én em en ts, sachant q u'aux d ires de sa d irectrice, Europe O nline n e dispose, pour l'heure, que de six m ois d'autono­ m ie fin a n cière ...

La Banque de Luxembourg communique par CD-Rom Spécialisée principalem ent dans les activités de private banking, la Banque de Luxem bourg a édité un C D -R om - qui n'est pas néces­ sairem ent réservé à la seule atten­ tion de sa clientèle - afin de mettre en perspective les évolu­ tions des m archés financiers avec la notion de durée dans le tem ps. U ne visio n g lo b ale p ertinente dans les données et esthétique­ m ent agréable à co n su lter... S ur le C D -R o m baptisé

"H istoires G raphiques - Notre p h ilo so p h ie d 'in vestissem en t", réalisé en collaboration avec la société française A ttom a-D esign, une d ouzaine d e g raphiques, accom pagnés d'un com m entaire vocal en trois langues (français, allem and ou anglais) illustrent les particularités propres à chacune des trois grandes classes d'actifs: les actions, les obligations et les placem ents m onétaires. On y apprend par exem ple qu'un dollar investi en 1926 a rapporté 2.587 dollars, en 2000, pour un placem ent de type action (rende­ m ent annualisé de 11 % ), seule­ m ent 49 dollars en placem ent obligataire et 17 dollars en place­ m ent de type m onétaire (rende­ m ent annualisé d e 3,8% ). Ce CD -Rom sera diffusé à plusieurs m illiers d 'exem plaires avec le rapport annuel 2001, mais sera égalem ent disponible directem ent au p rès des co n seillers d e la banque. Avec 7,8 m illiards d'Euro (+18% p ar rapport à 2000), les dépôts en esp èces d e la clien tèle de la Banque de Luxem bourg repré­ sentent presque les trois quarts de la som m e de bilan de la banque, qui s'élevait au 31 décem bre der­ nier à 10,7 m illiards d'Euro, en hausse de 20,3% par rapport à 2000. Les dépôts en titres, eux, ont plus m odestem ent progressé de 2% au cours de la dernière année.

Rigueur efficace chez VMS Keytrade Le broker online V M S-K eytrade a affiché un bénéfice net consoli­ dé de 2,2 millions d'Euro en 2001 (dont 10% apportés p ar la filiale à Luxembourg), soit une hausse de plus de 66% par rapport à 2000, et surtout 10% de m ieux par rap­ p o rt aux prév isio n s faites en début d'exercice. Le nom bre de clients, lui, a dépassé le cap des 25.000, soit 17% de m ieux en un an. Si la morosité des m archés bour­ siers a été à l'origine d'une baisse de 33% du volum e des transac­ tions, le groupe a su absorber cette baisse p ar la croissance des résultats financiers. "Ce constat réconforte la société a u niveau des choix q u ’elle a engagés en term e de d iversifica tio n des sources de revenus-produits et de l ’acquisition d e son sta tu t de Société d e Bourse p a r la société m ère" com m ente-t-on chez VMS. La rigueur a égalem ent été de mise, avec une politique de ges­ tion des coûts à tous les niveaux réduisant les charges d ’exploita­ tion de 16%, ce qui a grandem ent contribué à la p rogression de 214% du bénéfice courant. C ette rig u eu r s'est co n firm ée,


voire renforcée, en ce début d'an­ née 2002, puisque le groupe a procédé à la suppression d'envi­ ron 15% de ses effectifs, revu les dépenses à tous les niveaux et allégé la structure du groupe en ram enant en Belgique les activi­ tés adm inistratives et logistiques de la succursale néerlandaise.

T-DSL de Astra on air

D eutsche Telekom et SES Astra ont officiellem ent lancé, le 1er mai dernier, leur offre de liaison Internet à haut débit (jusqu'à 768 kbit/s) par satellite pour le m ar­ ché allem and, dans la continuité d'une phase pilote qui aura duré six mois. Ce service, baptisé "TD SL p a r satellite p ow ered by A ST R A " s’adresse à des utilisa­ teurs partout outre-M oselle, en com plém ent - ou en supplém ent de l’offre T-DSL de D eutsche Telekom, déjà disponible sur le réseau terrestre. D ésorm ais, les consom m ateurs peuvent sim ulta­ ném ent u tilise r leu r PC pour accéder à l’offre com plète des chaînes num ériques en clair sur A ST R A à 19,2° Est et vont se voir proposer de nouveaux ser­ vices tels que la m ulti-diffusion de services radios en flux conti­ nu. D eutsche T elekom propose 2 offres com plém en taires: une offre de base qui perm et de télé­ charger ju sq u ’à 500 M B au prix de 19,90 Euro par mois, et une offre de téléchargem ents illimités pour 39,90 Euro par mois.

Focus sur la com­ munication des RH de l'entreprise Peggy Van L aere, responsable M ediasystem Benelux, résum e la p ratiq u e de son n ouveau concept de "m ediation": "Nous d istin g u o n s d eu x axes: E m ployer B randing (com m uni­ ca tio n d ’em p lo yeu r) et R ecruitm ent B randing (com m u­ nication de recrutem ent)". La com m unication de recrute­ m ent est un volet plus tradition­ nel: une entreprise désire recru ­ ter, M ed ia sy ste m (filia le du groupe Publicis spécialisée dans

la com m unication RH ) analyse les cibles, réalise une cam pagne et un plan m édia afin de profiler l'im age de la société com m e em ployeur vers le m onde exter­ ne. L à où le concept innove, c'est que la co m p réh en sio n des attentes des candidats et de l'en­ tre p rise ne s'arrête pas aux périodes de recrutem ent, mais s'inscrit sur le long term e, et s'adresse à la fois aux candidats et aux em ployés. Pour ce qui est de la fidélisation du personnel, Peggy Van Laere explique: "les candidats et les em ployés aspirent à davantage d e sécurité, l'em ployeur doit en tenir com pte, p a r exem ple en d em a n d a n t des en q u êtes de satisfaction. N ous récoltons les inform ations, et nous les trans­ fo rm o n s en m arketing tools. Il fa u t bâtir l'im age d e l'entreprise m aintenant, p o u r être préparé à la reprise économ ique. La rela­ tion de com m unication constan­ te avec la cible et les em ployés jo u e ra en sa fa v e u r " . Q u elq u e s o u tils? w w w .tchooze.com , plate-form e d'échange entre l'entreprise et les candi­ dats, étudiants, em ployés, qui p o sten t des in fo rm atio n s sur l'em ployeur. C e qui perm et à M ediasystem de donner plus de profondeur à ses analyses, et donc à ses recom m andations. M ediasystem a créé un site web lors de la cam pagne de recrute­ m ent de 100 ingénieurs pour T oshiba à D ü sseldorf. "C ette ville souffre d'une im age p eu a ttira n te... nous a vo n s donc, outre une cam pagne dans les m édias internationaux, mis en p la c e un site qui, en p lu s des p ro fils et descriptions de postes, p rêta it une grande attention à la ville: com m ent trouver un loge­ ment, ..." Le m ot de la fin? "Pendant que certains offrent, d ’autres expri­ m e n t des critères d e choix... M ais il m anque à tous des infor­ mations, un discours, un projet commun, un espace de dialogue, q u i pourraient leur perm ettre de s e découvrir p u is de se choisir mutuellem ent, en toute connais­ sance de cause". Infos: w ww .mediasystem .ws

L'apprentissage des langues sur Internet Toujours en m arge de notre dos­ sier central consacré à la form a­ tion, les sociétés Tower Training & C onsulting (TTC) et Virtual Languages viennent de conclure un accord de partenariat, perm et­ ta n t à TT C d ’innover à Luxem bourg en offrant des cours de langues spécifiques tels l’an­ glais dans le dom aine de l’aéro­ nautique ou l’anglais des affaires.

Ces program m es d ’enseignem ent de l’anglais, disponibles sur le web p ar l ’in term éd iaire de Virtual Languages, couvrent un large éventail de sujets écono­ miques, traités dans les cours de gestion adm inistrative, des ser­ vices à la clientèle, de la com m u­ n ication adm inistrative et des relations interculturelles. L'enseignem ent s ’effectue sous form e de cours interactifs per­ m ettant à l’étudiant et au profes­ seur de travailler ensem ble, via une plate-form e de discussion, des fichiers sonores, des m es­ sages électroniques et des bulle­ tins on-line.

D ém onstration on line sur http://216.76.42.35/users/guest.ht ml

Nouvelle reprise de l'inflation Le renchérissement des produits pétroliers (hausse moyenne de +5,3% du 1er mars au 1er avril, contre 0,17% pour les prix de l’ensem ble des autres biens et services) a de nouveau tiré l'indi­ ce des prix à la consomm ation

Secret bancaire: la Cour de justice européenne incompétente ?

Suite aux conclusions rendues le 23 Avril par l'Avocat général dans le cadre de l'affaire "D er Weduwe", la C our de ju stice des C om m unautés européennes va-telle se d éclarer incom pétente pour exam iner la com patibilité de la législation luxem bourgeoi­ se en m atière de secret bancaire au regard de la législation com ­ munautaire ? En réponse à une question préju­ dicielle posée par un ju g e d'ins­ truction belge de Turnhout, l'Avocat général a argué que ces questions étaient purem ent hypo­ thétiques et que, selon une ju ris­ prudence constante, la m ission de la Cour ne consistait pas à for­ m uler des opinions consultatives sur des questions générales ou hypothétiques. En conséquence, il a donc proposé à la C our de déclarer irrecevable cette dem an­ de préjudicielle. Paul D er W eduw e, ancien em ployé de la B anque U CL (devenue Fortis) et travaillant actuellem ent à la R abobank, est actuellem ent poursuivi par la ju s ­ tice belge, soupçonné d'avoir, entre octobre 1993 et mai 1999, procédé au recrutem ent et à des visites de clients en Belgique et collecté des som m es et/ou des coupons pour les ram ener au Luxembourg à la barbe du fisc

belge... M. D er Weduwe fait actuelle­ ment l'objet d'une enquête pénale en Belgique, sous le ch ef d'accu­ sation, entre autres, de blanchi­ ment et de faux et d'usage de faux en m atière fiscale, mais s'est retranché derrière le secret ban­ caire luxembourgeois pour refu­ ser de répondre aux questions posées par le juge d'instruction du Rechtbank van eerste aanleg te Turnhout. Une attitude qui avait incité le juge d'instruction à interroger la C our de ju stice des C omm unautés européennes sur la com patibilité de la législation belge en m atière de témoignage en ju stice et de la législation luxembourgeoise en m atière de secret bancaire avec le principe de la libre prestation de services. L'Etat du G rand-D uché, lui, considère que la loi luxembour­ geoise n'interdit pas aux opéra­ teurs de divulguer des inform a­ tions couvertes par le secret ban­ caire lorsqu'ils sont appelés à com paraître devant les autorités ju d iciaires d'un autre Etat m em bre de l'Union européenne. Plus de 500 procédures de la sorte seraient actuellem ent en cours en Belgique, selon le repré­ sentant du gouvernem ent belge présent à l'audience de la CJCE.

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Past&Future 063


vers le haut. Ainsi, au 1er avril, cet indice établi par le Statec a p rogressé de 0,39% pour atteindre 111,39 points (base 100 en 1996). Sur les douze derniers mois, le taux d'inflation rem onte ainsi à 2,15% , alors qu'il était de 2,07% en mars. "Le niveau reste

cependant inférieur à celui observé aux m ois de ja n vier et fé vrier" précise le Statec. Ce sont les divisions "Logem ent, eau, électricité et com bustibles" (+0,16 point) et " Transports" (+0,12 point) qui ont essentielle­ ment été touchées. A l'inverse, la

Luxair: ça s'en va et ça revient...

seule in cid en ce à la b aisse notable a été due à la division "Santé" (-0,02 point). Les biens et services avec les plus fortes inci­ dences à la hausse sur l’indice général ont connu des renchéris­ sem ents resp ectifs de + 12,7% (com bustibles liquides), +5,2% (essence) et +1,8% (électricité).

12 formateurs eLuxembourg bien motivés

d'apprendre et la possib ilité d'in­ tégrer le contenu". Certains form ateurs de la prem iè­ re prom otion officient déjà dans des com m unes et entreprises, le deuxièm e groupe est en route et le troisièm e débutera à l'automne. Le nom bre d'intéressés est crois­ sant. Le Luxem bourg disposera donc bientôt d'un pool de form a­ teurs certifiés par l'Etat digne de donner un sérieux coup d'accélé­ rateur aux "Internetstuffen" desti­ nés à construire des ponts entre les habitants, grâce aux N TIC.

Emploi ralenti dans les banques

^Lu x e m b o u rg

Christian Heinzmann, qui se pré­ sente volontiers com m e un "hom me de défis", aura finale­ ment été au cœ ur d'un singulier mouvement de balancier qui l'a vu, tour à tour, annoncer son départ de la tête de Luxair, le 24 avril, pour prendre en mains la destinée de la Société nationale des chem ins de fer belges (SN C B ) puis, tout ju s te une semaine plus tard, annoncer sa dém ission de son nouveau poste, évoquant "de nombreuses pres­ sions dont certaines graves, s'ap­ p a ren ta n t à de l'intim idation voire à des m enaces". Ces "m en a ces" ont, sem ble-t-il, ém ané autant des organisations syndicales que de certains m em bres du m anagem ent en place, qui n'ont pas vu d'un très bon œil les prem ières intentions de réform es annoncées. Pourtant, le choix d'un non-politique pour diriger la SNCB avait eu l'air de satisfaire tout le m onde outre Sterpenich. Le franc-parler et la volonté de cet A nversois de 49 ans, à Luxembourg, on connaît. Q ui a oublié ses tonitruantes déclara­ tions, à peine quelques semaines après avoir pris la tête de la com ­ pagnie aérienne, en succédant à Jean-D onat Calmes -débarqué en janvier 2001 pour quelques "trous d'air" malvenus dans la gestion de la société - ? Lors d'une de ses prem ières interventions en public, en mai 2001, il n'avait pas hésité à com parer la situation de l'aéroport du Findel à un contexte africain. "Bien sûr, il y a eu quelques tur­ 064

Past&Future

bulences dans les prem iers temps de m a p résence mais, aujour­ d'hui, j e quitte vraim ent une société que j'adore et un pays sympathique. Les groupes qui tra­ vaillent sur les projets en cours restent cependant intacts. Ces projets sont, si j e p u is dire, su r les rails, et ils aboutiront" avait déclaré M. H einzm ann au lende­ main de l'annonce de sa nomina­ tion à la tête de la SNCB. Une décision difficile qu'il avait alors p rise en l'espace de quelques jours, attiré par "un tout autre défi à grande échelle". Retour à la case départ, donc. S tatutairem ent, C hristian H einzm ann n'avait pas encore officiellem ent dém issionné de ses fonctions de directeur général et de président du C om ité de D irection de Luxair. Il ne devait le faire que lors du Conseil d'adm i­ nistration prévu le 13 mai, la veille de la présentation à la pres­ se des résultats 2001. M ais le 8 mai, le Conseil d ’A dministration de Luxair, seul habilité en matière de nom ination et de dém ission du P résident et des m em bres du C om ité de D irection de la société, a donné son aval à la poursuite de son mandat. D 'un côté, trouver un successeur n'aurait sans doute pas été la chose la plus facile pour le com i­ té de direction en place. De l'autre, la crédibilité de M. H einzm ann, plutôt grande com pte tenu de sa réussite à avoir redres­ sé une situation financière délica­ te - ne se trouvera-t-elle pas ternie par ce revirement ? L a réponse ne saurait tarder à tom ber...

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Les prem iers diplôm es de form a­ teurs eLuxem bourg, dont la for­ m ation pédagogique a été assurée par A D T Center, sur base d'une collab o ratio n avec la C om puterschoul, o nt été rem is le 22 avril. Parm i les critères de sélection, Josiane Eippers, direc­ trice d'A D T Center, retient, outre les bases initiales en inform a­ tique, "les capacités à com m uni­ quer, à transférer le savoir, le d eg ré d'em pathie, l'ouverture d 'esp rit,...". E lle précise aussi que la com plém entarité du grou­ pe était essentielle p o u r créer une dynam ique, l'hétérogénéité des profils étant, pour les form ations en pédagogie, un atout bien plus qu'un handicap. Encore fallait-il utiliser les res­ sources du groupe, ce fut fait via une pédagogie interactive. M arieRose Kirsch, une des diplômées, en tém oigne: "nous a vo n s p u apprendre énorm ém ent l'un de l'autre et avec les fo rm a teu rs d 'A D T Center, q u i o n t u tilisé notam m ent des je u x de rôles p o u r nous soum ettre à des situations que nous po u rrio n s rencontrer, com m e la gestion de conflit, et nous o n t appris d e m anière inter­ active com m ent fa ir e p a sse r un savoir lié a ux N TIC. La m ise en p ra tiq u e et la p la te-fo rm e d'échange e-learning o n t été et sont encore p lu s efficaces que des p iles de théorie!". Etat de fait confirm é p ar Josiane Eippers, qui estim e qu'il faut un ju s te m ilieu en tre la théorie nécessaire pour com prendre une problém atique et son application pratique: "les fo rm a teu rs seront am enés à enseigner aussi bien à des enfants qu'à des personnes du 3è âge, qui o n t tous besoin de concret, m ais p o u r lesquels la pédagogie n 'est p a s la même. Les participants so n t a u centre de l'attention: il fa u t com prendre leurs besoins et s'inscrire dans leur logique, leur donner l'envie

Selon les chiffres com muniqués p ar la B anque cen trale du Luxembourg, le nom bre de per­ sonnes em ployées dans les établis­ sements de crédit à Luxem bourg a dim inué de 1,1% au cours du pre­ m ier trimestre de l'année 2002, pour s'établir à 23.635. Le ralen­ tissem ent observé depuis le début de l'année dernière se confirme donc largement, jusqu'à devenir récession. A u prem ier trimestre 2001, le taux de croissance était de 1,9%. Il a ensuite dim inué à chacun des trim estres suivants: 0,9% , 0,6% et 0,3%. Il faut dire aussi que le nombre d'établissement de crédits établi au Luxembourg se réduit forte­ m ent de mois en mois: de 198 au 31 mars 2001, il a ainsi chuté à 182 un an plus tard.

Le chômage recule un peu en mars 357 chôm eurs de m oins étaient recensés à la fin du m ois de mars 2002, par rapport au m ois précé­ dent, soit u n e d im in u tio n du nom bre de dem andeurs d'emploi de 6,2% à 5.405, ce qui porte le taux de chôm age provisoire à 2,8% . Par rapport à fin mars 2001, la différence est tout de m êm e très im portante, puisque le nom bre de chôm eurs était alors de 4.899, soit une augm entation, en un an, de 10,3%.

Bourrage papier D ans notre dossier Télécom s du m ois dernier, une petite erreur s'est glissée dans les abondantes données tarifaires reprises sous form e de tableaux. A insi, à la page 064, le ta rif à la m inute des com m unications Internet de l'ac­ cès identifié de l'EPT, tous les jo u rs de 23h à 6h, est de 0,0080 Euro HTVA, et non de 0,080 com m e in d iq u é...



paperJam BusinessWeb-Directory

Les nouveautés du Web luxembourgeois AM CHAM SUR LE WEB

PROMO DE L'AUDIOVISUEL GRAND-DUCAL

WWW.BCE.LU

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En pianotant sur www.filmfund.lu, vous aurez l'agréable surprise de trouver enfin un site des plus com­ plets lancé par le Fonspa. L'attente fut longue, mais quel résultat! Un design sobre au service d'infos sur les œuvres luxembourgeoises en production, le marché audiovisuel luxembourgeois, les aides allouées par l'Etat... Un rendez-vous pour les amateurs de cinéma, nationaux comme internationaux: le site, en langue anglaise, a également pour but de sensibiliser futurs investis­ seurs et autres intéressés à la qua­ lité du secteur audiovisuel au Grand-Duché.

NOUVELLE VERSION DU WORT

PAPILLES GUSTATIVES, À VOS MARQUES!

Par la synergie de l'équipe rédac­ tionnelle "en ligne" de saint-paul Luxembourg, de son service infor­ matique et de la petite sœur inter­ net, eleven, www.wort.lu entend bien proposer non seulement un nouveau manteau, mais aussi et surtout un une offre d'information plus extensive. Bref, le site se veut un véritable produit média indépen­ dant plutôt qu'un journal publié sur Internet, en tenant compte des spé­ cificités du média Internet.

066 BusinessWeb-Directory

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de commerce américaine au Luxembourg vient de lancer une nouvelle version entièrement réaménagée de son site Web, www.amcham.lu, qui permet notamment aux internautes (membres ou pas) de se tenir infor­ més des manifestations et autres groupes de travail actifs à l'Amcham et de prendre connais­ sance des publications suscep­ tibles d'intéresser le monde des affaires au Luxembourg. Parmi les futurs projets figure un "Business Directory", qui se voudra une plate­ forme d'information et de promo­ tion pour les membres. Le tout est orchestré par Gax S.A.

Explorator.lu a fait peau neuve... et se positionne comme le complé­ ment de la version papier annuelle du city guide (restaurants, bars, hôtels,...), en kiosques dans quelques semaines.

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C'est peut-être un cliché... mais en tout cas il se vérifie: au printemps, les sites web changent de look! C'est le cas de BCE, qui propose un site clair - au sens propre comme figuré - avec 4 rubriques principales qui perm ettront aux internautes mieux connaître les activités de (post)-production, broadcast, film & tape operation, telecom solutions. Sans oublier les news du BCE!

ENCORE ATHOME! atHomcJu- tmmobllltr, «chatv»nt*, locotlo...

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A l'occasion de son premier anni­ versaire, le site créé et managé par Synapse réorganise son contenu. Histoire d 'o ffrir une navigation encore plus intuitive, ce qui est de mise, puisque le contenu n'a eu de cesse d'être complété en 12 mois (outre la recherche d'un bien immo­ bilier, on peut découvrir la démarche à suivre pour raccorder son téléphone, sécuriser son habi­ tation, demander une offre de crédit en ligne,...) et ne devrait pas se cal­ mer: prochainement, une nouvelle rubrique couvrira les métiers de la construction.


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Formation conti­ nue: success stories Critères objectifs (et autres!) pour une formation réussie de vos employés

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076

Apprendre au 21 è

siècle E-learning, hypnose, psy­ chologie neuro-linguistique, théâtre, roman, jeu d'entre­ prise. .., frappent à la porte de la salle de classe... pour mieux la complémenter 084 Une Université en formation A la rentrée, si tout va bien, le projet Université de Luxembourg deviendra enfin réalité. Avec l'ambition d'at­ teindre un niveau d'excellen­ ce reconnu

Formation profes­ sionnelle: guide pratique Passage en revue des prin­ cipaux acteurs présents au Luxembourg, dans l'en­ gouement de la Loi du 22 juin 1999 090

Réponses au questionnaire en ligne 104


Formation continue:

stories -> C r it è r e s o b je c t if s (et a u tre s !) p o u r u n e f o r m a t io n r é u s s ie d e v o s e m p lo y é s TEXTE OLIVIA AREND

070 Dossier

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PHOTO FRÉDÉRIC Dl GIROLAMO (BLITZ)


z o Qui n'a jamais évalué une fo r­ mation de manière époustouflante au sortir de la salle de cours pour, quelques te m p s plus tard, se rendre com pte qu'il n'a rien retenu de celle-ci? A qui la faute? Au fo r­ mateur? A l'organism e de form a­ tion? A la m éthodologie a p p li­ quée? A l'entreprise? A vousmême? Impossible de faire des généralités. En tout cas, les repré­ sentants les plus innovants, pro­ fessionnels de la form ation et de la gestion des ressources humaines, semblent d'accord: pas de form a­ tion ‘rentable’ sans une solide réflexion plus globale sur l'organi­ sation de l'entreprise et l'im plica­ tion réelle des em ployés dans celle-ci. Ainsi, le succès comm encerait par le changement d'optique de l'entreprise elle-m êm e qui d o it considérer, dans les faits (et plus seulement dans les discours) la form ation com m e critique, straté­ gique pour son activité... Or, selon Eric Monnoyer, manager d 'lon+ (voir notre article p. 076), sur la place de Luxem bourg, peu de managers seraient conscients du changement qu'im plique la form a­ tion : "beaucoup estim ent ne pas être là p o u r faire du développe­ m ent personnel, mais p o u r déve­ lopper leur société. Or, au travers de l'un, on atteint l'autre. C'est le ‘cercle vertueux': on me donne l'occasion de me former, on consi­ dère que je suis capable de faire les bons choix, donc je vais puiser ce q u i m 'intéresse p o u r être m eilleur demain. Je le deviens effectivement, mes supérieurs le constatent, j'a i envie de m 'am élio­ rer encore, en puisant dans les for­ m ations suivantes". Une autre raison du manque d'intérêt des managers pour la for­ mation réside en la situation éco­ nomique du Luxembourg : pour­ quoi form er des gens, et donc les “distraire de leur travail" - puisque la form ation est parfois considérée com m e une récom pense, une ‘sortie’ - , vu que la croissance est acquise?

L 'E N T R E P R IS E SE M E T E N JEU Jean-Denis Henrotte, directeur de Pricew aterhouseC oopers Learning & Education Institute, insiste sur la responsabilité de l'entreprise dans la form ation, audelà d'un entretien d'évaluation

annuel qui ferait remonter l'en­ semble des besoins au respon­ sable de formation, lequel puise­ rait ensuite dans les produits adé­ quats, en interne comme en exter­ ne : "ce que nous prônons, c'est que la formation s'intégre totale­ m ent dans la gestion des res­ sources humaines, et donc des compétences techniques et mana­ gériales que les gens ont, ou devraient avoir, p o u r progresser dans leur carrière et faire avancer l'entreprise vers ce qu'elle désire être. La stratégie d'entreprise implique de recruter, former, et m otiver le capital humain... dont les demandes ne sont pas limitées à des packages de bonus plus ou moins financiers". C'est un travail sur le long terme pour obtenir des résultats ta n ­ gibles, Jean-Denis Henrotte le concède bien volontiers: "consa­ crer un budget à la formation ne signifie pas qu'on aura un return sur le champ. La formation est un investissement qui ne donne des résultats dignes de ce nom que si l'environnement est propice à la mise en pratique des outils que la formation a donnés aux employés, à la pérennisation des acquis". En France et en Angleterre, ces sujets sont d'actualité, et les co l­ lègues de Jean-Denis Henrotte vont même plus loin que la consultance en gestion des com pé­ tences pour leurs clients: ces pays sont déjà au stade du calcul de l'im pact des form ations sur les apprenants, de l'évaluation de la m éthodologie d ’apprentissage qu'ils ont contribué à construire avec eux, sachant qu’un adulte n ’apprend pas de la même maniè­ re qu’un enfant. Jean-Denis Henrotte explique la pratique: "tester les gens qui ont été form és sur leur ‘return on investm ent’, c'est le défi ultime. Il ne s'agit pas de com pter combien on a dépensé d'argent pour form er un nombre donné de personnes, ou de compulser les formulaires d'évaluation rendus en fin de for­ mation, mais d'analyser de maniè­ re précise les progrès. Pour des formations techniques, le résultat est plus facilement palpable: on p e u t faire un test d'entrée et de sortie, des QCM. Dans le cas des formations soft, il faut au préalable avoir bien fixé les buts avec des critères objectifs, et interviewer le supérieur hiérarchique, les colla­ borateurs directs de l ’apprenant et l ’apprenant lui-m êm e, afin de

déterm iner s'il s ’est bel et bien amélioré dans la gestion, par exemple, d'une discussion difficite".

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Ç A BOUGE AUSSI D U C Ô T É DES E N T R E P R IS E S !

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La Banque de Luxembourg (voir le tém oignage p. 074), com m e PwC (idem, p. 073) font p a rtie des entreprises très actives en matière de gestion des ressources humaines. Arcelor aussi. Ainsi, pour mieux com prendre les spécificités de la loi cadre sur la form ation co n tin u e du 22 juin 1999, Céline Conter, assistante à la form ation continue, a suivi à la Cham bre de C om m erce un w orkshop intensif (80h répar­ ties sur 10 jours) sur le sujet "Management de la form ation professionnelle con tin ue ", ce qui lui a permis d 'appliquer cet instrum ent nouveau dans son travail quotidien. “Nous avions besoin d'être éclairés sur les tenants et abou­ tissants de cette loi afin d 'org a ­ niser notre système de form a­ tion de manière optimale. En accord avec mon supérieur, j'a i décidé de suivre cette form a­ tion. Nous avons reçu égale­ m ent des modules sur la ges­ tion des compétences, de la fo rm a tio n en interne e t en externe, le suivi des formations e t l'entretien d'évaluation. Nous avons aussi reçu des inform a­ tions su r le tran sfe rt des connaissances de la form ation au lieu de travail", estime Céline Conter avant de continuer sur le partage d 'exp é rie n ce que peut e n rich ir une form ation: “j'a i noué b e aucoup de contacts lors de ces modules, e t j'a i pu observer com m ent les entreprises des autres p a rtici­ pants s'organisaient, e t co m ­ m ent elles évoluaient au fil de la formation. La form atrice possé­ dait en outre une réelle expé­ rience à propos de la loi fran­ çaise, qu'elle a p u nous faire p a rta g e r". C éline C on te r a ainsi pu revoir l'organisation de son tra­ vail et construire une vision plus nette de l'élaboration des plans de fo rm a tio n des em ployés. Très pragm atiquem ent, elle -» paperjam 06.2002

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-> peut maintenant plus efficacerédiger le ra p p o rt de demande de co-financem ent par l'Etat de la form ation (rassembler les données éligibles,...).

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M K - LE S P R E S T A T A IR E S S 'A D A P T E N T P r ic e w a t e r h o u s e C o o p e r s Learning & Education Institute entend bien aider ses clients à améliorer leur politique de forma­ tion, ce qui passe également par l'optimisation de l'offre de forma­ tion, puisque l'In stitu t a pour objectif de travailler m oins en déclinaison de produits isolés, et plus en programmes structurés, comme il le fait déjà pour l'asset management. Du côté de la Chambre de Commerce, on assiste à un chan­ gement de structure de l'offre en profondeur, pour mieux répondre aux besoins des ressortissants. Jean Junck, délégué à la formation professionnelle continue, explique ainsi les différentes étapes de la création de l'offre. Dans les diffé­ rents domaines de formation, la Chambre de Commerce, qui ne peut matériellement pas aller visi­ ter les entreprises pour leur demander quels sont leurs besoins, relève ces besoins auprès des fédérations patronales qui scrutent le terrain, auprès du réseau des Chambres de Commerce et de l'Industrie voi­ sines, et instaure des mesures de benchmarking au Luxembourg et à l'étranger. Les grandes priorités de forma­ tion, préoccupantes pour l'écono­ mie luxembourgeoise, sont ensuite déduites de ce travail en amont, prenant compte de la réalité et des contraintes des entreprises luxem­ bourgeoises. "Très prochainement, ajoute Jean Junck, au sein de chaque domaine de formation, nous allons développer trois niveaux pédagogiques. L'initiation, le perfectionnement - qui visera les professionnels solidement installés dans les entreprises, qui pourront actualiser ou développer des connaissances existantes p o u r un profil particulier - et management, p our la fonction dirigeante". Voilà la grande nouveauté de la ventilation de l'offre de la Chambre de Commerce: adapter la forma­ tion au profil, afin que des groupes homogènes soient constitués: "l'hétérogénéité d'un groupe peut 072

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causer des problèmes insurmon­ tables pour le formateur, qui ne peut positionner son cours. Il faut que les apprenants possèdent les mêmes prérequis. Des prérequis que nous listerons dans la descrip­ tion de chacune de nos formations, et pour chaque niveau", ponctue encore Jean Junck. La suite proposée, réfléchie et transparente, devrait fidéliser les entreprises, dont tous les employés pourront trouver leur bonheur: les dirigeants, très pris, pourront être form és lors d'un séminaire d'une dem i-journée voire deux jours, tandis que la même thématique pourra être pro­ posée à un public restreint d'une quinzaine de personnes lors d'un workshop intensif, l'initiation se déroulera quant à elle plutôt le soir, avec un nombre d'heures de cours plus conséquent. Jean Junck ne pose pas un regard amer sur le monde de la for­ mation grand-ducale, mais va de l'avant: "à la Chambre de Commerce comme ailleurs, nous estimons que l'offre de formation qui vise le dirigeant et le cadre n 'est pas suffisante. Dans les pays voisins, il existe un réseau d'univer­ sités, d'écoles de comm erce... pas ici. Sans vouloir les concurrencer, nous réagissons afin de dévelop­ p e r des produits susceptibles d'in­ téresser ce public au mieux, pour qu'il ne se tourne pas uniquement vers l'étranger s ’il a besoin de for­ mation spécifique en finance, par exemple".

B O N P R E S T A T A IR E Tous les avis concordent: pour assurer le succès d'une formation, outre l'implication de l'entreprise et des salariés, le choix du prestatai­ re ou du formateur doit se faire en fonction d'un mix savant entre l'ex­ périence professionnelle et les facultés pédagogiques (contenu, méthodologie, suivi) de ceux-ci. Jean-Denis Henrotte constitue rapidem ent une ch e ck-list plus globale des critères à prendre en considération: "Réponse aux besoins du participant, adéquation avec ce que demande la société; bon design de cours - avec au moins 20% d'exercices pratiques ; méthodologie soit p a r l'induction, en partant du vécu p o u r arriver aux règles, soit par déduction, tout cela en fonction du sujet. La m éthodo­ logie doit également être imaginati­ ve et interactive. Il est clair cepen­

dant q u ’il est plus difficile d ’être interactif et participatif sur un sujet aussi âptre que l ’application d ’une circulaire bancaire q u ’au cours d ’une formation sur les techniques de communication! Voilà quelquesuns des points sur lesquels je m 'a t­ tarde dans le choix des instructeurs". Il n'oublie bien sûr pas la person­ nalité du formateur. Il est loin le temps de l'austère professeur qui lisait ses notes! Jean Junck insiste également sur la capacité d'un for­ mateur à réagir aux spécificités luxem bourgeoises, et préférera choisir des formateurs qui prestent déjà directement aux entreprises, en connaissent donc bien le quoti­ dien, et sont susceptibles de créer le débat, étant donné que "l'im pli­ cation du stagiaire restera incon­ tournable dans les années à venir". La formation des formateurs a son rôle à jouer, comme l'indique enco­ re Jean-Denis Henrotte: "certains techniciens ont parfois du mal à faire passer le message. Nous p ou­ vons faire revoir le contenu par une équipe qui conseillera le spécialiste au niveau pédagogique: ajouter un exercice à tel endroit, insister davantage sur une partie plus com ­ plexe,... Autre possibilité: un ‘sub­ je c t matters expert’ fournit le conte­ nu à une personne qui va construire la m éthodologie du cours, la maniè­ re dont la connaissance va être pré­ sentée en fonction des acquis préa­ lables des participants et des objec­ tifs à atteindre". Au tour de Philippe Majer, mana­ ging director de PHM Computing Software Training Center S.à r.l., et Marc Faust, account manager dans la même société, de pointer du doigt l'im portance du formateur. Philippe Majer explique ainsi que certes, l'entreprise doit ‘vendre’ la form ation en interne, pour que celle-ci se déroule sur de bonnes bases, mais aussi que "c'est au for­ m ateur à vaincre les éventuelles réticences des apprenants, qui dou­ tent en leurs capacités à apprendre. Il devra leur donner confiance en eux p a r sa gentillesse, mais aussi par sa pédagogie, qui privilégiera la mise en pratique immédiate, les exercices de synthèse face à la théorie. Nos cours durent 1 à 2 jours, le temps nous est compté p o u r faire adhérer les apprenants au cours de l'instructeur, qui ne peut construire du relationnel". Marc Faust abonde en ce sens: "à nous d'arriver à rendre opération­ nels les employés de nos clients ->


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CORDONNIER

BIEN

CHAUSSÉ

Jean-Denis Henrotte, directeur de PricewatertiouseCoopers Learning & Education Institute Sàri

“D an s notre org anisation , le s fo n ctio n s ‘ H um an R e s o u rc e s ’ et ‘ Learning & E d u ca tio n ’ son t fu s io n n é e s s o u s le v o ca b le ‘ H um an C a p ita l’ . C e la en dit long sur le lien q u e n o u s é ta b lissio n s entre la gestion d e s c o m p é te n c e s et la form ation. En effet, la form ation, pour un consultant, c 'e s t co m m e le sang d a n s les veines: on s e doit d'être à la pointe de la co n n a iss a n c e ... et ce la p a s se en grand e partie p a r la form ation, qui est un outil e ssen tiel d e m otivation et d e dé v e lo p p e m e n t d e s c o m p é te n c e s d e la m atière g rise qui co nstitu e le prin ­ c ip a l actif de notre cab inet. A partir du m om ent où q u e lq u 'u n est engagé, nous a llo n s a d ap ter les sujets d e form ation à l'év o lu tio n d e s a carrière et lui fournir les outils n é ce ssa ire s à son développ em ent. L e dép artem ent ‘ H um an C a p ita l’ , en étroite co llab o ratio n a v e c les co a ch e s, doit e s sa y e r d 'a b o u tir à une co m m u n a u té d'in térêt entre les o b je ctifs d e la firm e et d e l'individu. D a n s le d ép artem ent audit, par e xem ple, ch a q u e a uditeur a droit à 60 jou rs d e form ation répartis su r le s cinq prem ières a n n ées d e s a carrière. L a for­ m ation est p o u r e u x tou te tra cé e durant ce tte période. L e s 'co re c o u rse s ' son t o blig atoires - et co m p ren n en t par ex em p le les c o u rs sur le s fo n d s d 'in v e s ­ tissem ent, p u isq u e ch a q u e auditeur se ra am ené à auditer d e s fo n d s. L e s 'se le ctive c o u rse s ' ne s o n t o b lig atoires q u e pou r les e m p lo y é s c o n c e rn é s par une m atière particulière, co m m e un c o u rs sur les s o c ié té s d e réassuran ces. L e s 'elective c o u r s e s 1 sont, quant à eux, à c h o isir librem ent. A cela, on ajoute d e s co u rs de m éth o d o lo g ie d'au dit, d é v e lo p p é s ce ntralem ent p a r P w C International, afin que c h a c u n soit form é aux tech n iq u es d 'a u d it du cab in et.

C e s form ation s alternent tutorat et elearning. A van tage non négligeable, le cab in et d isp o sa n t d ’ un vivier qu asi in épu isable d e sp écialiste s, il n 'est pas néce ssa ire d e ch erch er bien loin l’intervenant. Au co u rs d e c e s 5 ans, la partie soft sk ills prend peu à peu le p a s su r les a s p e cts techniques. En effet, qu elqu 'u n d e techniquem ent co m p éten t ne saura p a s forcém ent, lorsq u 'il devient res­ po n sa b le d 'u n e équipe, bien gérer l'interpersonnel. P o u r un tout jeune a u di­ teur, la partie soft co m p ren dra par exem ple les tech n iqu es d'interview , tan d is q u 'u n e fo is ch ef d e m ission, il béné ficiera d e m odu les co uvran t des b e s o in s co m m e le co a ch in g, les te c h ­ niq ues d e présentation ou d ’évaluation de la perform ance d e s m em bres de l’équ ipe au co u rs d e m ission réalisée. U ne fois devenu manager, l'apprenant se verra pro p o ser un program m e plus 'à la ca rte ’ d a n s lequel les a s p e cts soft skills seront privilégiés. Si on ne fait p a s l'effort de bien stru c­ turer et adap ter la form ation, on perd d e la co m p éten ce . P o u r ch aq u e dom ain e d'activité, le resp on sa b le de départem ent va, en étroite co lla b o ra ­ tion a v e c le départem ent ‘ Hum an C ap ital', d é c id e r d e s co u rs qui doivent être suivis par les m em bres de son équipe, en fonction d'u n p ro ce s su s d e revue d e s besoins. C 'e s t un m ix d e d ésirs person n els et d e curriculu m standard. P lu s les gen s se développ en t, plus il faudra servir le b esoin individuel. Le m anager pourra d é v e lo p p e r s e s soft skills a v ec p lu s de latitude, et les form ation s tech n iqu es q u 'il suivra seron t plus sou ve nt es co n fé re n ce s ou d e s w o rk sh o p s que d e s trainings purs et durs". ■

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-> aux logiciels de la suite bureau- — tique et à Internet. Et, a fortiori, à < £ rendre opérationnel notre propre personnel, progressivement". C'est ainsi qu'un des employés E t; de Cerametal, client de PHM, a vite oublié ses réticences face à l'infor- — matique. Claude Lanners, directeur des ressources humaines de Cerametal, explique ainsi que PHM a permis à ce dernier de mieux comprendre les possibilités de l'in­ form atique, et de le motiver à apprendre un premier, un deuxième . puis, maintenant, un troisième logi' ciel. PHM dévoile ainsi les recettes du recrutement et du suivi de ses propres formateurs. Si chacun pos­ sède au moins un bac+3, là n'est pas le critère le plus important. La nature des études est d'ailleurs secondaire. Philippe Majer: "Nos formateurs sont engagés sur leur bonne mine, leur sourire, au sens prem ier du terme, c'est-à-dire leurs capacités de communication, leur enthousiasme, leur patience. Un second critère sera leurs compé­ tences linguistiques". La différenciation entre deux candidats pourra se faire sur leurs acquis bureautiques respectifs, mais un formateur peut très bien ne pas être chevronné du tout en informatique pour débuter. “Nous leur apprenons d'abord ce qu'ils ont besoin de savoir pour donner un cours d'introduction, en faisant abstraction de ce qu'ils connais­ sent déjà. Ensuite, ils vont donner leur prem ier cours pour un client. Un instructeur d'expérience sera présent à ses côtés en cas de besoin. Si cela fonctionne bien, nous mettons en place un système de coaching pendant un certain temps, puis on passe à un second logiciel". Chaque formateur sera donc capable d'enseigner le cours d'introduction de chaque logiciel de la suite Office, mais se spéciali­ sera, selon la sensibilité des ins­ tructeurs, dans un ou deux cours intermédiaires et dans un ou deux cours avancés, "techniques" (Excel, Access,...) ou "littéraires" (Word,...).

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B O N N E F O R M A T IO N Restons en compagnie de PHM, puisqu'il est certainem ent plus facile d'évaluer une formation tech­ nique que comportementale. La méthode de PHM semble sédui­ re ses clients. Cerametal lui fait confiance depuis plusieurs an- -> paperjam 06.2002 D O S S te r 0 7 3


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- > nées. L'entreprise avait à former environ 70 personnes à l'informa­ tique, et besoin d'un partenaire qui [ puisse outsourcer l'entièreté du F projet. Avant l a formation, PHM a F ■ analysé le profil de chaque particiP — pant, ses besoins. Marc Faust explique: “souvent, nous fournis­ sons des questionnaires au client, ou bien il évalue lui-même les besoins. Pour Cerametal, nous • avons pu utiliser une option luxueuse: une de nos formatrices 1 s'est rendue sur place pour audi­ tionner les employés. Elle a passé quelques minutes auprès de cha­ cun pour déterminer ses attentes et, grâce à des questions ano­ dines, a pu vérifier que la personne avait les acquis nécessaires par rapport au niveau de la formation qu'elle voulait suivre. Nous avons fait un compte-rendu au DRH, qui a déterminé ce que l'entreprise pouvait effectivement offrir à cha­ cun en fonction de la réalité de son poste". On en revient à l'implication du client: "Les interviews ont duré environ un jo u r et demi en tout... cela a été rendu possible parce que le client avait bien préparé le terrain: tout le monde était prévenu de l'arrivée de la formatrice et avait pu réfléchir". Claude Lanners, directeur des ressources humaines chez Cerametal, com ­ mente à son tour: “nous avions déjà fait un p e tit sondage en inter­ ne, mais seul PHM pouvait déter­ miner exactement les besoins". Il est parfois difficile, pour une for­ mation qui concerne autant de gens, de procéder seul à un brie­ fing complet. Les sessions organisées furent flexibles: il s'est agi de formations intra-entreprises de maximum 8 personnes, dans les locaux de PHM, les absents pouvant être insérés dans des cours calendriers inter-entreprises. Les cours étaient standards. S'ils ne sont pas la panacée, ils conviennent généra­ lement, en matière de bureautique, aux besoins habituels, puisqu'ils montrent les grandes fonctionnali­ tés pour chaque niveau. PHM offre également des m icro-m odules centrés sur des sujets plus poin­ tus, et PHM peut répondre de manière plus personnalisée à cer­ taines demandes. Claude Lanners: "Nous leur avons déjà demandé d'ajouter à la formation standard des problém atiques que nos employés rencontraient... On ne change pas une winning team!" ■

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TÉMOIGNAGE

La Banque de Luxembourg à l’avant-garde

Marie-Claire Aranda-Noël (fondé de pouvoir principal, responsable recrutement et formation): "La Banque veille à ce que chaque employé reçoive une formation soli­ de générale donnée par l'IFBL.. De notre côté, nous travaillons sur le développement des compétences, avec des formations en interne - ce qui permet de partager l'expérience et de renforcer les liens entre employés - et des partenaires. Nous sommes en train de créer des filières de formation par métier. A chaque poste sont associées des connaissances auxquelles corres­ pondent des formations pour les acquérir. Lors d'un entretien d'éva­ luation annuel, chaque responsable reçoit en outre le plan de formation prévu pour l'employé, et le résumé de ce qu'il a suivi. Il vérifie que le plan est adapté et peut demander à rectifier le tir en fonction des besoins de l'activité, de la marge de progression de la personne et de ses intérêts. Cela permet de person­ naliser le plan standard selon le vécu. Il y a environ 4 ans, nous nous sommes ouverts au théâtre interac­ tif. Les séminaires classiques n'étaient pas assez efficaces pour certains sujets comportementaux, comme l'homogénéisation de l'u tili­ sation du téléphone. Nous avons travaillé avec lon+ (ndlr: voir p. 076) sur ce sujet, puis sur la formation à l'évaluation. Le rire provoque un effet miroir, et l'illustration permet de gagner du temps dans la remise en question. Nous tâchons de conser­ ver une dimension ludique... mais

un séminaire sur les fonds d'inves­ tissement s'y prêtera plus difficile­ ment! Thierry Plompen (responsable for­ mation private banking): "Nous souhaitons capitaliser sur notre culture d'entreprise, extrême­ ment forte et soudée, parce que c'est un vecteur d'empathie vis-à-vis de nos clients. Cet été, nous avons organisé en interne un rappel sur l'Euro. "Question pour un Euro" était calqué sur le jeu télévisé, mais les gens jouaient en équipes. Nous leur avons fourni à l’avance des "ques­ tions réponses" à étudier. L'aspect ludique a été un facteur de motiva­ tion énorme. Nous avons aussi appris à mieux nous connaître: cer­ taines personnes réservées se sont révélées de véritables leaders! La formation et la communication interne, font partie, dans les faits, des priorités de notre banque. Je suis au cœur du métier "private ban­ king", et je collabore quotidienne­ ment avec le Département Ressources Humaines. Notre démarche formation est centrée sur l'humain parce que, sans cette dimension, l'acquisition du savoir est plus difficile. Le véritable enjeu de la formation est d'apporter un contenu pratique et d ’obtenir une forte implication des participants pour les responsabiliser sur la mise en pratique de ces acquis dans leur travail journalier. Nous demandons aux prestataires de bien comprendre notre demande et de nous fournir un vrai contenu sur mesure". ■


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PHOTO FRÉDÉRIC Dl GIROLAMO (BLITZ)


z Non, même avec les nouvelles m éthodologies de form ation, la salle de classe et le contact hum ain ne sont pas m orts. C 'e st un véritable cri du cœ ur de la pa rt des initiateurs de ces innova­ tions, qui s'in scrive n t dans une o p tiq ue de co m ­ plém entarité avec la fo rm a tio n traditionnelle, le b u t pour l’entreprise éta nt de parvenir à tirer le m eilleur de chacune d 'e n tre elles. Le co n stat d 'E ric M onnoyer, m anager d'lo n+ , société de co n su ltan ce basée à Luxem bourg spé­ cialisée en a cco m p a g n e m e n t du changem ent sous l'angle 'h um a in ', est néanm oins plus tran­ ché. Il estim e ainsi que la fo rm a tio n classique, parfois considérée com m e un incentive qui per­ m et de relâcher la tension, p lu tô t que com m e un réel espace de déve lo pp e m e nt et de transform a­ tio n , a p porte peu de résultats. A ses yeux, lors d 'u n e fo rm a tio n où intervient l'a s p e c t humain, c 'e s t-à -d ire la m ajorité - à l'e x­ ce p tio n des fo rm a tio n s 'tech n iq u e s' -, "ce que le p a rtic ip a n t attend, c 'e s t d 'ê tre aidé dans la prise de conscience de ses difficultés, l'id e n tificatio n pré cise de ce lle s-ci et, enfin, la réflexion q u 'il d o it faire quant aux p iste s de changem ent q u i lui p e r­ m e ttro n t de s'a m é lio re r". lon+ s'e st donc donné pour m ission de responsabiliser la direction, l’en­ cadrem ent et les em ployés et de leur perm ettre d 'a c c o m p lir un chem in afin de réintégrer leur res­ p onsabilité et de l'a p p liq u e r dans l'entreprise, q u 'il s'agisse de fo rm a tio n s liées aux processus de m anagem ent, à l'organisation, à la form ation à de nouveaux p ro d u its et services, ... Pour lon+, il n 'y a pas de com m ercialisation d 'u n bon p ro d u it sans que l'é q uipe de vente ait été form ée afin de déterm iner pourquoi cela a du sens, pour elle, de le vendre (nouvelle dynam ique com m erciale), et quel est l'in té rê t potentiel du c li­ ent. "Dans la fo rm a tio n classique, on parle à des gens q u i a p p liq u e n t des directives. Nous parlons à des gens q u i a cce p te n t q u 'o n leur donne un espace de réflexion dans lequel ils doivent se rem ettre en question. Tout être humain en est capable e t en a envie. M ais si vous le dévalorisez ou le déresponsabilisez, il lâche prise plus facile­ m ent. A nous de ta b le r s u r ses acquis p o u r l'am e­ n e r p lu s loin, en m etta n t l'a c c e n t su r ce q u 'il sait faire p o u r g o m m e r ses lacunes. Le savoir-faire, la p lu p a rt des gens l'o n t. E ncore fa u t-il le m ettre en p ra tiq u e dans le 'savoir-être'". lon+ utilise des o u tils basés sur la dynam ique interactive. C 'e s t le p a rticip a n t qui va donner la puissance de travail et sera le dépositaire de la réussite du program m e, le fo rm a te ur se muant en a nim ateur et régulateur. En outre, l'individu n 'au ­ ra envie d 'ê tre p o rte u r de quelque chose que si c e ci l'a to u ché à la fo is sur les plans intellectuel l'entreprise dem eure un m onde c o g n it if- et ém o­ tionnel, ce d e rn ie r ayant un im p act déterm inant dans l'apprentissage, p u isq u 'il perm et la prise de conscience. "Sans ce tte dim ension émotionnelle, il y a certes une id e n tifica tio n intellectuelle, e t on p e u t arriver à qu e lq ue chose p a r la volonté, mais ce ne sera pas issu d 'u n besoin fondam ental. Bien sûr, le 'form ateur' d o it être capable d 'é vite r les d é b o rd e m e n ts“ , co m m e n te Eric Monnoyer.

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D O M A IN E A R T IS T IQ U E

<g Reste à trouver des approches pour appliquer la m éthodologie. lon+ ch o isit de relier les élém ents CE] sur lesquels l'entreprise souhaite travailler à la fibre C j artistique présente en chacun de nous, laquelle C n sera exploitée par le théâtre, le roman, le sketch, le m ime, la peinture, l'a rt plastique, la m usique... Le ch o ix se fa it selon la culture de l'entreprise et des participants, l'essentiel étant qu'un support inter­ pellant puisse devenir un objet de représentation d'un e facette des réalités de l'entreprise. Le ‘FIT Training ® ’ (form ation interactive théâtra, lisée) se déroule en une seule séance. D'abord, on I table sur une prise de conscience grâce à une saynète écrite sur mesure qui, derrière la présenta­ tion distanciée, perm et d'in te rp e lle r chaque p a rti­ cipant. Ensuite, on passe de l'individuel au co lle c­ tif - com m e to u jo urs - par le partage des travaux de réflexion en p e tits groupes, qui génère un échange enrichissant et une structuration progres­ sive. Des outils co n ce ptu e ls sont proposés, qui sont autant de propositions, et non de règles à a ppli­ quer. Pour le thèm e de l'é co ute active, par exem ­ ple, on définit une charte, on la retravaille avec les com édiens, qui im provisent, et on avance progres­ sivem ent vers une solution personnalisée, sans que le co nsultant ou le com édien ait rien imposé. Enfin, chacun é ta b lit un plan de conversion dans sa réalité quotidienne. Eric M onnoyer insiste: " l’en­ treprise veut des résultats: la réflexion d o it se m uer en actions concrètes e t transposabtes. Chacun é crit son p ro p re plan d'action, on le négocie, en déterm inant s 'il est réaliste, réalisable, motivant. Puis on le partage avec le groupe, q u i devient un coach p o u r ce lu i q u i lance un p ro je t individuel en plus du p ro je t co lle ctif". Dans les fo rm a tio n s par le roman ou encore la peinture, la m ise en pratique est m oins im médiate. Le participant disp o se d 'un cahier de notes, directif quant au thèm e à travailler, m ais com plètem ent libre sur le fond. C 'e st là q u 'intervient la respons­ abilité individuelle. C haque participant écrit ce q u'évoque par exem ple une peinture, en explique la ou les raison(s), et exprim e les idées difficiles à assum er par rapport à lui-mêm e. La dém arche va depuis le questionnem ent général, distant de la problém atique de l'entreprise, pour s'en rappro­ cher : "si ce problèm e é ta it vécu ailleurs, quels seraient vos conseils?"-, "que feriez-vous dans ce tte situation?"-, et, fin a le m e n t, "que faitesvous?". Et Eric M onnoyer de ponctuer: "on entre progressivem ent dans l'entonnoir, en canalisant le fo n d p a r la form e". Pour le roman (management, com m unication interne,..), le travail se fait 'à d o m i­ cile', par la lecture des chapitres. Suivent réflexion com m une, pistes de solutions et 'coaching'.

SU R T O U T E S LES LÈVRES: L E E -L E A R N IN G Bien loin de l'artistique, le e-learning, mais pas aussi loin de l'hum ain que ce que les déçus du ->

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Dossier 077


Dossier

H Y P N O S E

078

-> CBT (C om puter Based Training) et de ses C D-Rom s - où la notion d'auto-apprentissage prenait to u t son sens - pourraient penser. JeanJacques André, sales m anager de Lecando, qui développe la pla te -fo rm e d'apprentissage inté­ gré "Lecando Training Server", s 'in s c rit en p orte-à-faux contre l'id é e de roue libre: "Pour nous, le e-learning est une form ation d o n t le contenu est accessible p a r le réseau, e t coachée p a r des tuteurs qui, q u and ils ne so n t pas en co n ta c t d ire c t avec l'apprenant, u tilisent des outils tels que les forum s ou l'e-m ail. Nous for­ m ons nos clients au e-tutorat, afin q u 'il n 'y ait pas d'abandon en cours de route faute de coa­ ching". Le tu te ur n'est pas forcém ent form ateur. Il doit bien sûr connaître son sujet, mais aussi et surt­ out connaître son métier, si particulier, qui ne dem ande pas de savoir gérer la com m unication présentielle en salle de classe, mais requiert d'autres com pétences pédagogiques, telles que la capacité à analyser l'échec d 'un apprenant à un test, à encourager la participation à la sessi­ on de classe,... Jean-Jacques André: "ce m étier ne s'im provise pas. Il faut être disponible: on ne p e u t pas prendre trois jo u rs p o u r répondre à un m essage! Un p ro je t de e-learning dem ande un sponsoring interne im portant". A une vision focalisée sur l'aspect te ch no lo g i­ que, Lecando préfère celle centrée sur la per­ sonne, tu te ur com m e apprenant, étant donné que "c 'e s t dans la charge représentée p a r le changem ent hum ain que se trouve la com ple­ x ité ". Louise Courtem anche (manager de Matrix C onsulting) et Céline Velluet (manager de CMI c rea tive co m m u n ica tio n ) o n t fé d éré leurs com pétences en pédagogie, d'un e part, et en nouvelles technologies, d'au tre part, pour porter le projet "E-learning.lu" lancé en février dernier, et qui propose trois produits: "E-training" (pro­ gram m es de fo rm a tio n ), "E -co m m u n ica tio n " (outils destinés à la com m unication interne dans le cadre de projets de conduite du change­ m ent,...) et "E -know ledge" (outils de com m uni­ cation internes et externes sur les produits et services d 'un e entreprise). Louise C ourtem anche s'exprim e sur le sujet de l'apprentissage, qui "fait partie de la vie de tous les jo u rs de l'entreprise. Il faut d onc p re n d ­ re en charge l'adhésion de chacun dès le départ, expliquer, dialoguer, encadrer et ne rien im poser de façon rigide, p o u r que chacun accepte le nouvel o u til e-learning". Jean-Jacques André insiste aussi: le clie n t d o it être sensibilisé, les créateurs de contenus form és, de m êm e que les tuteurs... et les apprenants. “On d o it les p ré p a ­ rer: ils vont d isp o se r d 'u n o u til qui ne vient pas révolutionner le processus de form ation, mais le complém enter. Ils p o u rro n t se form er à leur ryth­ me grâce à sa flexibilité. Son appréhension se devra bien sû r d 'ê tre rapide. Cela fa it partie des recettes p o u r que les apprenants se sentent concernés en tant que receveurs, e t puissent ensuite d o n ne r un fe e d-b a ck élaboré perm e ttan t de capitaliser su r leurs retours d ’expérience". -»

Dossier

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ETHODOLOGIE

Pascal D ilta Chantai Calla, Denis M ingarelli (Abyss Partner)

te

"C haque langue a des fréquences différentes. Au cours de notre enfance, l'oreille humaine en form ation s ’habitue aux fréquences environnantes et se ferm e entre 6 et 8 ans, devenant "so urd e ” aux tonalités q u ’elle n ’a pas entendues jusque-là. Aussi, pour apprendre une langue à l’âge adulte, avant m êm e de vouloir et / ou de pouvoir com prendre des sons nou­ veaux, il faudra, pour beaucoup, procéder à une rééducation du cham p a u d itif afin d 'apprendre à entendre les sons auxquels notre oreille n ’est pas familiarisée. Le travail sous hypnose va am éliorer le processus d 'ap p re n tissag e par cette rééducation, et lever d 'é ve n ­ tuels blocages qui fo n t que beaucoup n’osent pas par­ ler. Chez A byss Partner, le psychologue et l'apprenant font cinq séances prélim inaires de préparation aux cours sous hypnose pour travailler entre autres sur ces deux aspects. Les gens sont confortablem ent installés, et nous utilisons une technologie audio de très haut niveau pour fa cilite r la perception auditive du fu tu r apprenant. Une m usique appropriée com binée aux indications personnalisées du psychologue perm et d 'e n tre r dans l’état hypnotique nécessaire. Ces in d ica tio n s so n t personnalisées en fo n ction des o b je ctifs de la personne et de son m odèle de fo n c tio n ­ nem ent p sychologique (visuel/auditif/kinesthésique, mosaïste/linéaire). A l’ issue des cinq séances d ’entraînem ent à l’hypnose et de préparation au fu tu r cours de langue, nous enre­ gistrons sur un CD l’induction personnalisée qui accom pagnera l’élève pendant to u te la durée des cours. A p artir des besoins et du niveau initial de la personne, nous déterm inons le processus d ’apprentissage le plus adéquat. Les cours, to u s individuels et individualisés, sont d o n ­ nés par un professeur de langue m aternelle form é à notre m éthodologie. C haque séance de cours dure un m inim um de deux heures et l’élève ch o isit librem ent le rythm e et l’em ploi du te m p s qui lui conviennent le m ieux". ■


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-> Ainsi, une des valeurs ajoutées im portantes du e-learning est la suivante selon Lecando : il laisse une trace qui perm et la capitalisation, et donc une am élioration perm anente. Dans une salle de clas­ se, une co m m unication tro p intense peut parado­ xalem ent être perturbante, ta n dis que le e-learning utilise une série d ’o u tils qui génère une co m ­ m unication saine en son sein, les o u tils asynchro­ nes laissant plus de traces (sujets hiérarchisés dans les fo ru m s ,...) que des questions posées à la volée. En générant plus de com pétences, le elearning induit une co m p é titivité accrue de l'entre­ p rise... sans co û t supplém entaire. Et p u isqu'il est question de perform ance, la prochaine version de “Lecando Training Server", qui sort ces jours-ci, intègre des o u tils de reporting perm ettant un suivi p récis du parcours des apprenants. Si la p la te -fo rm e de L e ca nd o stru ctu re le déroulem ent des sessions de cours de e-learning, et que Lecando guide son client, grâce à une expérience de plus de 5 ans, vers la meilleure pédagogie possible, adaptée au m édium réseau et basée sur le "p ro b le m based learning" (PBL: p artir de la situation que l'a p pre n a nt rencontre au q uotidien et déduire un parcours d'apprentissage perform ant), les co n ten u s so n t quant à eux éla­ borés soit par le client, soit par un partenaire. Ce n 'est pas le cas du projet "E-learning.lu", dans lequel, outre la pédagogie et la réalisation techni­ que, le contenu du co u rs est créé en interne au cas par cas, en é troite colla b o ra tio n avec le client, m aître d 'u n savoir(-faire) souvent très pointu. Pour Husky, "E-learning.lu" a travaillé avec les form a­ teurs de la société afin de transcrire ce contenu très spécifique. Et la tech no lo g ie dans to u t ça? Jean-Jacques A ndré avoue être réticent face à la tentation te ch ­ n o lo g iq u e des c o n te n u s et des o u tils: "les apprenants vo n t p e u t-ê tre se co n n e cte r au site avec un m odem ana lo giqu e ! Les tarifs ADSL luxem bourgeois so n t tellem ent p ro h ib itifs... Quant aux p la te s-fo rm e s 'usines à gaz', les entreprises n 'u tilis e n t so u ve nt q u 'u n e infim e p a rtie des fo n c­ tionnalités p ro p o s é e s ". Les projets ju s q u 'ic i développés par "E-iearning.lu" ont, entre autres, nécessité l'utilisation de la vidéo, conçue de A à Z par CMI (repérages, tournage, m ontage e t traitem ent). Céline Velluet prévient to u te fo is que "la vidéo n 'e s t pas une co n ­ d itio n sine qua non. P o u r certains clients, ce choix p e u t s'a vére r straté g iq u e au niveau de la fidélisati­ on de le u r p ro p re clientèle: si le fo rm a te ur film é est renom m é, p a r exemple, sa présence à l'écran est une m arque de qualité, un p lu s p a r rap p o rt à la co n c u rre n c e ". Ces co u rs peuvent d'ailleurs être disp o n ib les sur C D -R om , Internet, Extranet et Intranet, les te ch no lo g ie s d 'a u jo u rd 'h u i perm ett­ ant une m ise en ligne aisée.

M O IN S C O N N U E S A U G R A N D D U C H É : HYPN O SE ET PNL A m ille lieues de la te ch no lo g ie , l'hypnose et la p ro g ra m m a tio n n e u ro -lin g u istiq u e (PNL) a p p li­

quées par Ted Kutten, qui dispense des cours de } com m unication (développem ent personnel, te ch - • niques de vente et m anagariales,...) à travers TK Coaching & Training. Ted Kutten utilise l'hypnose com m e un outil, m ais il ne form e pas des gens par l'hypnose. "Form er des gens, c'e st com m uniquer ; avec eux. La PNL e t l'hypnose peuvent toutes deux, être, entre autres, considérées com m e des m éthodologies q u i facilitent l ’a pprentissage. Ce so n t des techniques q u i p e rm e tten t une com m uni­ cation très efficace e t orientée résultat, e t c ’e st cela qui les rendent tellem ent intéressantes p o u r to u t pédagoge". Le holà d o it être m is d'em blée: l'hypnose n'a rien à voir avec la magie, elle est scientifique. C 'e st un état de concentration qui perm et entre autres de relaxer les personnes et de les rendre plus réceptives aux suggestions qu 'o n va leur pro­ poser, to u t en restant conscientes. Elle perm et ainsi d 'a c c é lé re r l'a p p re n tissa g e , com m e par exem ple d 'un e langue étrangère (voir l'encadré sur A byss Partner, p. 078). Tout le m onde, par mom ents, de façon involontaire, peut accéder à ces 'états m odifiés du cham p de conscience', par exemple lorsqu'une émission de télévision nous passionne et que to u te notre attention est fo ca ­ lisée sur elle, la notion de tem ps disparaissant, de même que les bruits qui nous entourent ou enco­ re nos préoccupations. Pascal Dilly, psychothérapeute, hypnothérapeute et m anager de Abyss Partner, recadre ainsi l'h y­ pnose: "Il ne s 'a g it pas de la prise de p o u vo ir d'un individu su r un autre, mais d'une personne qui, p a r la suggestion, va pe rm e ttre à une autre d 'utilise r ses cin q p o te n tia lité s : am nésie; hyperm nésie (somme de nos apprentissages): régression en âge; p ro je ctio n s dans le futur; e t distorsion dans le tem ps (qui p e u t p a sse r plu s ou m oins vite). L'hypnose va p o u vo ir lever des blocages, qui ne so n t que des acquis sociaux, e t travailler su r la capacité à apprendre énorm ém ent de choses". On pourra donc égalem ent form er par l'hypnose dans des sujets tels que le développem ent per­ sonnel, le coaching, la gestion du stress, la prise de parole, bref: to u t ce qui perm et de travailler l'assurance personnelle, que ce soit pour une équipe com m erciale ou pour m ieux accom pagner un ch a n g e m e n t au sein d 'u n e o rg anisation. L'hypnose n 'é ta n t pas la pa n acé e - et sûrem ent pas pour une réorganisation d'entreprise - , Abyss Partner, en fo n ctio n des besoins, utilisera des techniques d'expression ou encore des exercices vidéoscopés. Denis Mingarelli, m anager d'A byss Partner, m et à pro fit son expérience en tant q u 'a n ­ cien directeur des RH de m ultinationale: "la cu ltu ­ re d'entreprise d o it être appréhendée p a r la visite de l'entreprise... ensuite seulement, nous pouvons adapter nos solutions en fonction". Ted Kutten utilise l’hypnose dans les form ations qu'il donne, en gérant les états de ses participants et en délivrant au m om ent propice des suggestions qui ca u se nt le changem ent, l'apprentissage. Parfois, il peut utiliser des inductions plus directes, dem andant aux participants de m ettre tout de côté pour écouter l'histoire qu 'il va leur raconter... ->

paperjam 06.2002 D O S S ie r 081


Dossier

K

-> Autre te chnique utilisée par Ted Kutten, la prog ra m m atio n n e u ro -lin g u istiq u e , basée sur le postulat suivant: le succès a une structure. "La PNL est une m éthode q u i p e rm e t d'ob se rve r ce qu 'u n e personne efficace dans un dom aine fait p o u r ob ten ir un tel résultat. Le b u t est bien sûr d'arriver soi-m êm e à ce résultat, ou alors d 'a p ­ p rendre aux autres à y arriver. On copie leurs secrets, m odélise leur excellence". Concrètem ent, dé tecte r la stratégie du meilleur vendeur d 'un e entreprise en le questionnant par exem ple sur ses croyances et valeurs qui lui per­ m ettent, selon lui, d 'ê tre efficace, sera une base pour form er les autres vendeurs. Ou pour en

E - L E A R N I N G

ET

recruter, en déterm inant la stratégie du ca n d id at et vérifiant son adéquation avec le poste proposé. La PNL est fréquem m ent utilisée dans la fo rm a tio n de form ateurs, et est utile pour gérer l'é tat du groupe. Par exem ple, après avoir mangé, seules 20 m inu­ tes de 'thé o rie ' so n t perm ises. Après, les e xe rci­ ces so n t de rigueur. Pour Ted Kutten, il est égale­ m ent "extrêm em ent im p orta n t de pouvoir gérer les états des p a rticip a n ts: il faut aussi les faire rire, les effrayer, les distraire, selon le but recherché” . Inutile d 'essa ye r de se cacher au fond, près du radiateur... p o u r 'échapper' à la form ation. Les n o u velle s m é th o d o lo g ie s so n t là p o u r vous (re)motiver. ■

R E C H E R C H E

Olivier de Colnet, Luc Vandenabeele (SITEC)

M "Dans l'élaboration de nos propres form ations, nous déterm inons si les NTIC peuvent apporter quelque chose, su rto u t en matière d'échanges et de capitalisation. A titre d ’exemple, pour un cours de gestion de projet, il y aura une partie en présentiel, tandis que les bonnes pratiques seront parta­ gées en e-learning (e-mail, mais aussi forum s sur Extranet), m êm e une fois la form ation terminée, parce que les pa rticip a n ts sentent q u 'ils font partie d 'un groupe (virtuel). Si nous choisissons l’e-learning, c 'e s t to u jo urs en com plém ent d 'un e form ation classique. Les technologies sont un support à la form ation, il faut fixer des o b je ctifs avant tout! Le nôtre n'est pas de m ettre to u s les cours en ligne, il y faut un intérêt. Du cô té de la manière, soit on privilégie la m édiatisation du contenu, avec un travail de réécri­ ture des cours (et des coûts) conséquents, soit l'elearning est p lu tô t une utilisation des technologies pour com m uniquer. C 'e st au cas par cas. En tout cas, il faut positionner l'apprenant au centre du dispositif. Un de nos projets est de donner un guide de référence pour l'écriture et le suivi des cours. Au niveau de l'écriture, nous em ployons une m éthode qui force à p a rtir des besoins de l'a p pre ­

nant et à réfléchir sur les o b je ctifs pédagogiques, qui so n t déclinés en activités d'ap p re n tissag e (lecture, exercices, sim ulations, synthèse de d o c u ­ m ent, travail de g roupe...). Puis, à ce sta d e seule­ m ent, on passe à la création des écrans de co n te ­ nu pour la p la te -fo rm e d'en se ig n e m e n t à distance. Une m auvaise h a bitude à ne pas prendre est de dire que, si on a déjà le contenu, il suffit de rendre d isp o n ib le ce contenu tel quel sur le nouveau su p ­ port. Un co u rs ainsi plaqué ne donnera aucun résultat. M êm e si le cours en ligne co n tie n t suffisam m ent d ’inform ation de qualité, rien ne garantira q ue I’ apprenant ne sera pas tenté d'abandonner, faute d ’inte ra ctivité et de suivi de son parcours. En présentiel, on peut interrom pre la classe pour poser une q u e stio n ... dans l'enseignem ent à distance, il est prim ordial que le d isp o sitif puisse su scite r et assurer le m êm e niveau d ’interactivité. Ce rôle é tant n otam m ent à charge du tu te u r d o n t les m is­ sions p rincipales sont : animer, m otiver, suivre, guider, dyn a m ise r le groupe d ’apprenants. Pour nous, le tu te u r n'est pas forcém ent un expert du contenu , l'im p o rta n t est q u 'il ait une bonne vue g lobale du sujet, des co m p é te n ce s au niveau de la m édiation, de la planification. A une question très précise, il devra néanm oins être cap a ble de répondre rapidem ent en s'adressant à un expert, ou trou ve r l'in fo rm a tio n ailleurs (sur le W eb,...). Bref, il sera un interm édiaire entre la d em ande et l'offre. Il devra aussi aider les gens, éviter q u 'ils passent plus de te m p s à résoudre des problèm es tech niqu e s q u 'à apprendre! Au G rand-D uché, l'in té rê t pour le e-learning est là, m ais les entreprises attendent, vu la con jo n ctu re et les expériences m alheureuses qui ont eu lieu, faute de réécriture adéquate des contenus et de suivi des apprenants. Nous avons donc décidé d 'org a n ise r une conférence consacrée à I"'E m ergence du e-learning au Luxem bourg", du 23 au 25 ja n vie r 2003. Nous souhaitons ap p orte r aux entreprises des élém ents de réponse aux q u e stion s économ iques, juridiques, organisationnelles et culturelles soulevées par le e-lea rn in g ". ■


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PHOTO FRÉDÉRIC Dl GIROLAMO (BLITZ)

Le 14 mars dernier, à Mondorf, Erna Hennicot-Schoepges, la ministre de la Culture, de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, a présenté, dans un show presque à l'américaine, les derniers développements de l'Université de Luxembourg, tout juste un an après que le gouverne­ ment ait dévoilé ce qui devrait être sa structure lors de la prochaine rentrée de l'automne, et en atten­ dant que soit adopté par les dépu­ tés le projet de loi permettant de garantir dans les textes le fonc­ tionnement des établissements publics luxembourgeois dès la rentrée académique d'octobre. Un texte que la ministre espè­ re déposer devant les parlemen­ taires en ce mois de mai, ce qui ne laissera donc que très peu de temps pour envisager un débat sur la durée, ce qui contrastera sérieu­ sement avec le temps qu'a mis ce dossier à sortir enfin au grand jour. Certes, depuis l'entrée en action de l'actuel gouvernement, à l'été 1999, on peut considérer que le laps de temps est relativement court. Il n’empêche que la réflexion sur le concept et le contenu de l'université à Luxembourg ne date pas franche­ ment d ’hier, même si, replacée dans un contexte historique plus large, elle demeure encore assez ‘fraîche’. "Depuis 1817 e t ju sq u 'e n 1996, on a uniquement discuté de l'a sp ect enseignem ent constate Norbert Von Kunitzki, Président du

Centre universitaire de Luxem­ bourg (CunLux). L'université n'était qu'une école, qui perm ettait ensui­ te de continuer vers une autre école ailleurs. On n'a jamais vrai­ ment abordé l'aspect recherche, si bien qu'on est arrivé à un point où le niveau atteint est totalement incom parable d'une section à l'autre. On peut rivaliser avec les plus grands dans certains domaines et dans d'autres nous ne sommes rien... Le changement de m entalité s'e st to u t de même opéré à partir de 1969, sous l'im ­ pulsion du ministre de l'Education nationale de l'époque, Jean Dupong. C'est de là que date le constat concret q u 'il fallait se mettre au plus vite au diapason avec les universités étrangères. Il en a découlé bien plus tard la loi sur la recherche de 1987, puis celle sur l'enseignement supérieur de 1996. Comparé au délai écoulé depuis 1817, on peut dire que ça a été assez rapide, mais dans ces trente années, on a encore perdu beaucoup de temps". Est-ce pour rattraper ce temps perdu que l'on cherche désormais à aller le plus vite possible ? Encore que là aussi tout est relatif, car si les contours de la future Université de Luxembourg sont désormais à peu près connus, la mise en forme définitive ne se fera pas du jour au lendemain compte tenu des orientations prises par le gouvernement, et notamment celle de répartir les structures sur trois sites distincts (voir ci-contre). ->

OU

ET

QUOI

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Université mode d’emploi Le plan de développement universitaire, qui prend progressivement forme, prévoit d'implanter cinq nouvelles structures réparties sur trois sites: - à Limpertsberg, où trône l'actuel Centre universitaire, on concentrera les facultés de droit et d'économie, de lettres et des sciences humaines et l'Institut universitai­ re international, et il était aussi prévu d'ac­ cueillir la Luxembourg School of Finance, laquelle sera probablement localisée ailleurs (lire page 086); - à Walferdange, qui accueille actuelle­ ment l'ISERP, on trouvera la faculté des sciences sociales et des sciences de l'éducation; - à Esch-Belval, dans le cadre de la reconversion des friches industrielles, se trouveront la faculté des sciences et de médecine, la faculté de technologie, et le Luxembourg Institute of Advanced Studies in Information Technology (LIAST). A l'avenir, il sera donc possible d'effectuer à Luxembourg une première année de médecine ou de pharmacie, ainsi que deux années de biologie, chimie, mathé­ matiques ou physique. Un troisième cycle sera proposé pour médecins généralistes et étudiants en neurosciences. Par ailleurs, la recherche sera encouragée dans les domaines des mathématiques, de la biologie, des neurosciences, de la chimie minérale, de synthèse, de céra­ mique supraconductrice et de radiation. Enfin, il sera possible d'accomplir un cycle d'études complet dans les filières relevant de l'ingénierie industrielle, du génie civil, de l'électrotechnique, de l'in­ formatique et de la mécanique. paperjam 06.2002

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I— -» A terme, dans un délai de < £ quatre à six années de fonctionnement, le gouvernement table sur ï p une progression de 60% de la i population estudiantine totale, qui passerait ainsi de 2.500 actuelle- 1— ment à 4.000 élèves environ. Actuellement, selon les chiffres donnés par les députés socialistes Delvaux-Stehres et Fayot lors de leur prise de position sur le dos­ sier, le 11 avril dernier, la propor­ tion de la population étudiante ■ dans le pays est de 1,63% alors I que la moyenne de l'Union euro­ péenne tourne autour de 2,5%. "Il faudrait atteindre 3% p o u r pallier les déficits et développer notre excellence" estiment-ils. Depuis quelques années déjà, le Centre universitaire, de son propre côté, réfléchissait sur une refonte de son fonctionnement, et les réflexions étaient très avan­ cées lorsque le gouvernement a présenté son propre projet d'Université de Luxembourg. "Il a donc fallu veiller à bien synchroni­ ser le tout, p o u r éviter des change­ ments de cap trop radicaux“ com ­ mente M. Von Kunitzki, satisfait de voir que "70% du p ro je t de l'U niversité de Luxem bourg reprennent des concepts que nous avons développé nous-m êmes", mais qui regrette aussi parallèle­ m ent les co n ditions dans les­ quelles se font ces changements: "Nous sommes un peu dans la situation d'un navire dont on veut changer la coque en haute mer". Parmi des concepts, celui de privilégier le pôle de recherche et de miser sur un développement des enseignements de troisième cycle. "La question était de savoir s 'il fallait s'inspirer plu tô t des sta­ lactites ou des stalagmites illustre le président du CunLux. Un stalag­ mite ne monte que de 1 millimètre par siècle, alors qu'un stalactite grandit plus vite en général. On a donc privilégié le développement d'une structure de recherche et d'enseignement d'excellence, au sens noble du terme. Et peu im porte de savoir si l'on atteindra le sol un jour. Car dans l'autre sens, il n'aurait pas été certain que nous ayons atteint le plafond..." L'une des premières mesures allant dans ce sens est une restructuration du corps ensei­ gnant, qui n'est, pour l'heure, plus adapté aux objectifs visés. Quelque 300 enseignants inter­ viennent dans le cadre du CunLux, mais aucun n'est titulaire d'un -> 086

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La haute finance a son école L'ouverture de la Luxembourg School of Finance à la prochaine rentrée ne sera pas le moindre des points forts de la nouvelle Université de Luxembourg. Annoncé dès 1999, depuis l'avènement du nouveau gou­ vernement, elle a tardé à voir le jour. Retour sur un accouchement labo­ rieux avec Jeff Kintzelé, directeur de l'Institut de formation bancaire, Luxembourg (IFBL). "Depuis 10 ans existe l'Académie bancaire, qui p ro ­ pose déjà des formations complé­ mentaires dans les métiers bancaires. Mais depuis quelques années appa­ raît la nécessité d'aller plus loin et d'offrir une véritable structure acadé­ mique propre, le seul moyen de répondre aux besoins à venir d'un secteur en plein développement et qui nécessite toujours plus de profes­ sionnalisme. Mais les milieux acadé­ miques sont assez compliqués, hyper sensibles. Et il a fallu que l'actuel gouvernement prenne vraiment le dossier en mains pour accélérer les choses“. Il a alors été temps de bâtir les fon­ dations de la future Ecole de la finan­ ce, mettre en place les comités scientifiques adéquats pour valider le contenu des enseignements et pré­ parer la reconnaissance des diplômes à une échelle internationale, avec le souci de s'appuyer sur un program­ me cadrant avec les besoins, dispo­ sant d'un réel projet de recherche associé et soutenu par des profes­ seurs de haute renommée. Pas ques­ tion de se situer dans une logique commerciale de certains MBA, mais bien plus dans une volonté de bâtir sur des compétences d'enseigne­ ment et de recherche. Concrètement, pour la prochaine ren­ trée - mais peut-être les cours ne commenceront-ils qu'au mois de jan­ vier 2003 pour des raisons pratiques - sera proposé un Master Banking and Finance, ouvert à tout étudiant disposant d'un cursus de quatre années d'études, pas nécessairement spécialistes de la finance ("Quand on regarde les logiques de recrutement, aujourd'hui, il n'y a plus cette néces­ sité d'être à tout prix économiste pour réussir dans une banque" constate M. Kintzelé), mais aussi à une population de cadres souhaitant, sur deux ans, se recycler ou bien approfondir leur expérience profes­ sionnelle. L'enseignement sera orga­ nisé, en langue anglaise, sur une base de 400 à 450 heures. "Le contenu des cours apportera une

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% 3 a n c a j ri réelle valeur ajoutée sur les matières enseignées. Le corps des professeurs enseignants sera appuyé par la pré­ sence de professionnels qui feront partager leur expérience" explique M. Kintzelé. Dans la continuité devrait ensuite voir le jour un programme de type PhD (doctorat d'université) et de recherches associées. Un second Master est à l'étude, en matière de droit financier européen. Plus tard devraient également voir le jour des formations de type Bachelor, dans une optique de collaboration transré­ gionale. Actuellement, aussi, l'IFBL est à la recherche de locaux adaptés: quelques centaines de mètres carrés qui devraient se situer en ville et offrir aux étudiants- qui seront entre 20 et 40 -, outre une salle de documenta­ tion spécialisée, toutes les connexions informatiques adéquates vers les réseaux d'informations finan­ cières classiques. "Il n'est pas ques­ tion de piquer des inscriptions à l'IFBL mais bel et bien de proposer quelque chose de nouveau. Il est ridi­ cule d'imaginer qu'une banque à Luxembourg doive envoyer à l'étran­ ger un employé pour qu'il se mette à jo u r en matière de connaissances en private banking. Il faudra au contraire, à terme, que ce soient les banques étrangères qui envoient leurs cadres à Luxembourg" prévient M. Kintzelé. ■


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-> vrai poste de professeur. Quatre titres seront désormais accordés au sein de la future uni­ versité: professeur d'université; assistant-professeur d 1université; chargé de cours et chargé d'ensei­ gnement à l'université. Avec une attention prononcée en ce qui concerne le dom aine de la recherche. "Actuellement, certains de nos enseignants font parfois un peu de recherche. Or, ils ne possèdent aucune visibilité sur le plan interna­ tional et même si le contenu de leur recherche est pertinent, ils n'ont aucune chance de pouvoir publier dans des revues internationales reconnues. Il faut que cette recherche s'inscrive dans une logique de continuité, qu'elle soit de moins en moins individuelle, et de plus en plus en groupe, afin de pouvoir agréger les forces et assu­ rer une durabilité" estime M. Von Kunitzki. Un pas parmi d'autres qui sui­ vront a été fait fin avril: le CunLux et le CRP Gabriel Lipmann ont ainsi signé un accord de coopération renforçant les liens entre les deux institutions et scellant le transfert des cellules de recherche en Economie appliquée et en Statistique et décision du CRP vers le Centre universitaire. Reste désormais à trouver les enseignants et les chercheurs qui correspondront à ce profil, et pour lesquels les appels de poste sont ouverts. Une quarantaine est à pourvoir, mais à terme, ils devraient atteindre un total proche de la soixantaine, d'ici à deux ou trois ans, avec également une soixantai­ ne de vacataires. Les convaincre de venir, certes, mais aussi les convaincre de rester ! Ce qui passe, aux yeux du prési­ dent du CunLux, par l'aménage­ ment d'un cadre socio-économique de haut niveau dans le pays, sachant que la plupart des res­ sources viendront de l'étranger. Et sur le sujet, Norbert Von Kunitzki est catégorique: "notre matière pre­ mière, c'est l'homme. Mais contrai­ rement au charbon, on ne p e u t pas transporter la m atière humaine n'importe où et n'im porte quand. Attirer un étranger peut se faire au travers d'incitations financières. Le convaincre de rester passe par le développem ent d 'un environne­ m ent de vie épanouissant. Bien sûr, ça coûte cher. Mais le Musée Pei, aussi, coûte cher..." ■

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E N S E I G N E M E N T

S U P E R I E U R

E tal des lieux Quatre institutions se partagent le gâteau de l'enseignement supérieur au Luxembourg: aux côtés du principal, le Centre universitaire, se trouvent ainsi l'Institut supérieur de technologie (1ST), l'Institut d'études éducatives et sociales (IEES) et l'Institut supérieur d'études et de recherches pédago­ giques (ISERP). Le contenu de l'enseignement au Centre universitaire de Luxembourg est actuellement le suivant: Droit et sciences économ iques - Les études de droit: premier cycle universitaire complet en droit, permet­ tant aux étudiants de poursuivre les études en troisième année dans une université française ou belge. Depuis l'année académique 2000-2001 les étu­ diants peuvent s’inscrire en première année sans décider dans l’immédiat de poursuivre leurs études en Belgique ou en France. Ce choix se fera en fin du premier semestre commun à tous les étudiants. En partenariat avec l’Institut universitaire international, Luxembourg, il existe également un formation de niveau DESS en contentieux commu­ nautaire. - Les études en sciences économiques et de gestion: premier cycle universitai­ re complet de deux ans en sciences économiques et de gestion, permettant aux étudiants de poursuivre les études en troisième année à une université ou école de commerce étrangère. Des équivalences sont possibles vers des grandes écoles étrangères. Gestion et informatique DUT informatique DUT gestion (2è année ciblée assurances, banque ou entreprise); DUT management de la santé et management social; diplôme universitaire de technologie en gestion; diplôme universitaire de technologie en informatique; diplôme de maîtrise en sciences de gestion. Lettres et Sciences Humaines Premier cycle complet de deux années en lettres françaises, allemandes ou anglaises; histoire, géographie, psycho­ logie, philosophie. Première année universitaire en philolo­ gie classique; lettres italiennes, espa­ gnoles ou luxembourgeoises Troisième année universitaire (licence) en partenariat avec l'Université de Metz en philosophie. Sciences De manière générale, l'enseignement correspond aux exigences des premiè­ re ou deuxième années des facultés ou universités avec lesquelles le Centre universitaire a des accords d'équiva­

lences (en Allemagne, Autriche, Bel-gique France ou Suisse selon les cas). Enseignements proposés: médecine, pharmacie, chimie-biologie, mathématiques-physique. Formation des instituteurs Le Centre universitaire intervient dans la formation de base des instituteurs. Formation juridique Le Centre Universitaire assure des cours complémentaires en droit luxembourgeois dans le domaine du droit civil, pénal, constitutionnel, administratif, commercial, fiscal, du travail, international privé, de la législation sur le secteur financier, des procédures civile et pénale, de l'organisa­ tion judiciaire et de la déontologie de la profession d’avocat. Ces cours complémentaires doivent en outre initier les stagiaires aux terminolo­ gies juridiques allemande et anglaise. Certificat de formation com plém entaire des candidats réviseurs d'entreprise Depuis mars 2000, il est prévu qu'un cer­ tificat de formation complémentaire attes­ tant la réussite à une épreuve d'aptitude portant sur le droit fiscal luxembourgeois, le droit commercial luxembourgeois, le droit bancaire luxembourgeois, le droit des assurances luxembourgeois, ainsi que sur le droit du travail et de la sécurité sociale luxembourgeois, de même que sur la déontologie du réviseur d'entreprises au Luxembourg est octroyé par un collège des chargés de cours désigné par le ministre de l'Education nationale et de la Formation professionnelle. Pour préparer à l'épreuve, des cours sont organisés dans le cadre du Centre univer­ sitaire de Luxembourg, selon un program­ me établi par le ministre de l'Education nationale, sur avis du ministre de la Justice, de l'Institut des réviseurs d'entre­ prises et du collège des chargés de cours. Formation pédagogique Formation initiale des enseignants sta­ giaires de l’enseignement secondaire et secondaire technique ayant été admis au stage pédagogique par le ministre de l’Education nationale, de la Formation professionnelle et des Sports. Cette formation est organisée selon trois principes: elle est modulaire, réalisée en alternance (théorie/pratique; établisse­ ment scolaire/Centre universitaire), et l'in­ sertion du stagiaire dans l'enseignement est progressive moyennant un système de tutorat. La population estudiantine est d'environ 2.500 élèves, dont près de 1.500 pour le seul Centre universitaire. ■


L’info, le ton, l’esprit : tout y est. Un véritable quotidien francophone, avec beaucoup de curiosité et un zeste d’impertinence. L’actualité complète, d ’ici et d’ailleurs, avec en plus les rubriques

Restez-y.

LaVoix

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d’expression française. Vous êtes sur la bonne Voix.

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qui font l’air du temps. De quoi ravir tous les lecteurs


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La formation

professionnelle continue au Luxembourg -> P a s s a g e e n r e v u e d e s p r in c ip a u x a c te u rs p ré s e n ts a u L u x e m b o u rg , d a n s l'e n g o u e m e n t d e la lo i d u 22 j u in 1999 TEXTE JEA N -M IC H EL GAUDRON PHOTOS FRÉDÉRIC Dl GIROLAMO (BLITZ)

C 'e st au 1er ja nvier 2000 q u 'e st entrée en vigueur la loi du 22 juin 1999 sur le soutien et le développem ent de la form ation p ro fessionnelle co n tin ue . Un texte destiné à favoriser l'essor de la form ation professionnelle continue dans les entreprises par le principe du cofinancem ent des dépenses en form ation, to u t en im posant le respect de m ultiples critères de qualité en vue de la mise en oeuvre d'une politique de form ation efficiente et haute­ ment qualitative. Depuis, plusieurs centaines d 'entreprises luxem bourgeoises ont introduit auprès du ministère de l'Education Nationale, de la Formation Professionnelle et des Sports une dem ande d'agrém ent de leurs plans de form ation res­ pectifs. Cette loi répond essentielle­ ment à trois objectifs bien dis­ tincts: offrir un cadre financier attractif pour m otiver les entre­ prises à investir dans la form ation pro fessionnelle co n tin ue , des co n ditions d 'é lig ib ilité précises

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p o u r in cite r les e n tre p rise s à structurer et à planifier leurs a cti­ vités de form ation et des co n d i­ tions d'honorabilité et de qualifi­ cations professionnelles à res­ pecter par le gestionnaire d'un organisme de form ation profes­ sionnelle continue. D'après la loi, les activités de fo rm a tio n d 'u n e e n treprise ne pourront être co fin a ncé e s par l'Etat (à hauteur, actuellem ent, de 16%, mais un am endem ent au projet de loi est en cours d 'e x a ­ men pour réduire ce financem ent à 14,5%) q u 'à condition que la m oitié, au m oins, du te m p s consacré à la form ation se situe dans l'horaire normal de travail, que le coût total des activités de form ation dépasse 0,5% de la masse salariale de l'entreprise et que l'entreprise procède à une structuration et à une planifica­ tion de ses activités de form ation sous form e de bilan de form ation (en cas d'investissem ent annuel dans la fo rm a tio n in fé rie u r à 12.394,68 Euro - soit 500.000 ‘anciens’ LUF -) ou sous form e

de plan de form ation et de rap­ po rt final (en cas d 'in vestisse ­ m ent su p é rie u r à 12.394,68 Euro). A charge pour l'entreprise, évidem m ent, de s'adresser à des organism es légalement é tablis... Voilà pour ce qui est, dans les grandes lignes, du décor législa­ tif en vigueur au Luxembourg. Inutile de préciser que pour les entreprises, le choix est pa rticu ­ lièrement vaste pour faire appel à un plusieurs organism es de fo r­ m ation. Q u'ils soient publics ou privés, chacune pourra y trouver son com pte. Sans avoir aucunem ent la prétention de vous proposer une liste exhaustive de l'ensem ble des acteurs dans ce domaine, nous avons cherché, ci-après, à d re sse r un panoram a le plus com plet possible de la situation, avec une répartition en plusieurs c a té go rie s: les éta blisse m e n ts publics, d 'un e part, puis, en ce qui concerne les organism es p ri­ vés, les spécialistes en form a­ tions linguistiques, bureautiques, I.T., m anagem ent e t... les autres.


O R G A N IS M E S P U B L IC S / P A R A -P U B L IC S

Dans le cadre de la form ation professionnelle continue, un bon nom bre d'in stitu tio n s et d 'asso ­ ciations sont actives sous la tutelle du ministère de l'Education Nationale, de la Form ation Professionnelle et des Sports: La Cham bre de C om m erce 31, boulevard Konrad Adenauer L-2981 Luxem bourg Tél. : 42 39 39-220; Fax : 43 83 26 e-m ail: form cont@ cc.lu http ://w w w .cc.lu Form ation professionnelle accé­ lérée (cours p o u r futurs com m er­ çants cafetiers ou transporteurs) et fo rm a tio n p ro fe ssio n n e lle continue (cours de pe rfe ctio n n e ­ m e n t p ro fe ssio n n e l, co u rs du soir, cycles, sém inaires), (voir article p. 071). La Cham bre des Employés Privés (CEP*L) 13, rue de Bragance L-1255 Luxem bourg Tél. : 44 40 91-1; Fax : 45 94 40 e-m ail: form ation@ cepl.lu http://w w w .cepl.lu La Cham bre des Em ployés Privés consacre, depuis 1971, une large partie de ses activités à l'o rg a n i­ sation de cours du so ir q u i sont p ro p o sé s s u r base m odulaire. Les cours so n t placés sous le haut patronage du m inistère de l'E d u c a tio n N ationale, de la Form ation Professionnelle e t des Sports, q u i sanctionne la réussite aux examens p a r un ce rtifica t ou un diplôme. Depuis 2000, la CEP»L organise des séminaires de form ation p ro ­ fessionnelle continue dans divers d o m aines é c o n o m iq u e s et sociaux. Les sém inaires p ro p o ­ sés p e u v e n t ê tre co n çu s s u r m esure aux besoins d 'un e entre­ prise. La présence e st attestée p a r un ce rtifica t de participation. La Chambre des Em ployés Privés pa rticip e égalem ent à des p ro ­ gram m es européens de form a­ tion tels que Leonardo, Socrates etc... Ces activités de form ation

O R G A N IS M E S P U B L IC S / P A R A -P U B L IC S de la C E P 'L so n t largem ent sou­ tenues p a r le Fonds S o cia l Européen. Le Centre de Formation pour Femmes, Familles et Familles M onoparentales (CFFM) 95, rue de Bonnevoie L-1260 Luxembourg Tél. : 49 00 51-1; Fax: 40 61 11 e-mail: cffm@ formation.lu http://w w w .restena.lu/fed Institution créée en 1986 afin de répondre à la m ultitude de d iffi­ cultés auxquelles sont confron­ tées les fem m es e t fam illes monoparentales dans la vie q u o ­ tidienne, so it avec leur entoura­ ge, la garde de leurs enfants, la recherche d ’un travail et/ou d ’un logem ent, la co n cilia tio n des tâches professionnelles et fam i­ liales. La Cham bre des M étiers 2, Circuit de la Foire Internationale L-1347 Luxembourg-Kirchberg Tél. : 42 67 67-1; Fax : 42 67 87 e-mail: form ation.continue@ chambre-des-metiers.lu http://w w w .cham bre-desm etiers.lu L'offre de form ation continue de la Cham bre des M étiers e st ciblée sur les PM E et les métiers de l'artisanat, avec des cours

accélérés p o u r les créateurs et les repreneurs d'entreprise. Sém inaires e t w orkshops so n t axés sur les ressources humaines e t les com pétences personnelles; le droit, la gestion, la finance; organisation e t stratégie; marke­ ting, vente et p ublicité... L'offre concerne également la form ation en technologie dans les d iffé ­ rents m étiers de l'alimentation, m ode, hygiène, m écanique, co n stru ctio n . S o n t égalem ent disponibles des cours de langue, d o n t l'o ffre sera élargie à la ren­ trée avec des m odules "sur mesure", adaptés aux différents métiers. Le Centre National de Formation Professionnelle Continue d ’Esch/AIzette sites Som met / Belval / Helfent - Bertrange B.P. 371 L-4004 Esch/AIzette Tél. : 55 89 87 Fax : 55 93 25 Le Centre de Formation Professionnelle Continue Ettelbrück rue J.-P. Thill / Zone Industrielle L-9085 Ettelbrück Tél. : 81 89 39 / 81 75 72 / 81 08 46 / 81 75 71 Fax : 81 64 03 paperjam 06.2002

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I— Initiativ Rëm Schaffen (1RS) < £ 110, av. Gaston Diderich L-1420 Luxembourg ë p Tél. : 250 249 io , rue de l’Eglise Z L-4160 Esch/Alzette Tél. : 53 23 78 13, Grand-Rue L-9050 Ettelbrück Tél. : 81 11 71 e-mail: irs@pt.lu http://w w w .rem schaffen.lu A sb l fondée en 1989 q u i propose 1 une form ation d 'aide au cabinet ' médical, et ceci en collaboration avec le Cercle des M édecins généralistes, l'A D E M e t le Service de la Form ation Professionnelle du M inistère de l'E d u c a tio n Nationale, de la Form ation Professionnelle et des Sports. Cette form ation est orga­ nisée une fois p a r année scolaire et s'étend su r une p é riode de six mois. Les candidates so n t for­ m ées p a r des chargés de cours externes e t p a r un m aître de stage lors du stage pratique Le Lycée Technique Privé Emile M etz 50, rue de Beggen L-1220 Luxembourg Dom meldange Tél : 43 90 61-1 Fax : 43 90 61-456. NAXI Ateliers (asbl Fem m es en Détresse) 16, rue de Reims L-2417 Luxembourg Tél. : 40 71 511; Fax : 40 87 69 e-mail: naxi@pt.lu C entre d ’insertion Professionnelle p a r la Form ation p o u r Fem m es à la recherche d ’un em ploi, créé p a r l ’asbl “Femmes en D étresse" en 1991 d o n t il dem eure à ce jo u r un des services. Il est subventionné par le M in istère du Travail e t de l ’E m ploi e t le F onds S ocial Européen. Il propose une pédagogie adulte: “A p prendre" à apprendre, avec des fo rm a tio n s par p e tits groupes de 8 à 10 personnes afin de faciliter l ’écoute e t la prise de parole: et via le développem ent de nouvelles form es e t te ch ­ niques d ’apprentissage adaptées aux niveaux sco la ires e t aux niveaux de langues. O ffre de fo rm a tio n s: in fo rm a ­ tique, “ In té gra tio n Professionnelle”, “Cantine sco-

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/aire / cu isin e ”, “A ssista n te m aternelle”, "Employée de m ai­ s o n ”. Z arabin a asbl. Initia tiv e n fir Fraën 27, rue Emile Mayrisch L-4240 Esch/Alzette Tél.: 26 55 12 13 Fax :26 55 12 14 e-m ail : info@zarabina.lu ou zarabin@ education.lu ZARABINA asbl. o ffre à toute fem m e ayant p o u r o b je c tif la réorganisation / l ’am élioration de sa situation professionnelle (chô­ meuse, dem andeuse d ’em ploi, salariée, employée), d ’une part, des consultations in d ivid u e lle s su r rendez-vous et, d ’autre part, des cours de form ation / d ’orien­ ta tio n p ro fe ssio n n e lle s u r des périodes de cinq semaines à 10 mois. Com plém ents d 'in fo rm atio n sur le site du m in istè re de l'E d u ca tio n Nationale, www.m en.lu. OLAP 17 bd Royal Résidence Berlaym ont (3e étage) L-2449 Luxembourg Tel.: 48 98 48; Fax: 40 39 72 e-mail: form .continue@ olap.lu http://w w w .olap.lu Parallèlement à tous ces orga­ nism es p ré cé d e m m e n t cité s reco n n u s p a r le m inistère, il convient de cite r l'OLAP, l'O ffice L u xe m bourgeois pour l'A c c ro is s e m e n t de la P ro d u ctivité, a s so cia tio n sans b u t lu cra tif constituée en 1957 et conventionnée p a r le m inistère de l'Econom ie. Il s 'a g it d'un e structure neutre, com posée d 'o r­ ganisations professionnelles du secteur économ ique au service des entreprises e t des p a rticu ­ liers. Elle intervient en tant q u 'o r­ ganisateur agréé de cours de for­ m ation professionnelle continue, tant p a r des sessions externes que p a r des form ations internes. Ses dom aines d 'in te rv e n tio n : managem ent: gestion e t organi­ sation de l'entreprise: ressources humaines: gestion de p ro d u c ­ tion: gestion financière: action co m m e rcia le ; a p p ro v is io n n e ­ m en t: travail a d m in is tra tif et secrétariat: efficience personnel­ le: inform atique e t bureautique: technologies nouvelles e t innova­ tions: économ ie e t écologie.

N om bre de form ations assurées dans l'année : 200 environ, soit des fo rm a tio n s in tensives de co u rte durée, très interactives, d o n né e s par des form ateurs/trices sélectionnés su r base de leurs com pétences p ro ­ fessionnelles, de leurs aptitudes p é d ag ogiques e t de leur large expérience dans la pratique. L 'o ffre détaillée des form ations peut être co n su lté e sous www.syrecos.lu. S yre co s L u xe m b o u rg e st le SYstème Régional d'Echanges de C o m pé te n ce s e t de Services de la région de Luxem bourg, do n t l'o b je c tif est de fa cilite r l'accès à la fo rm a tio n p ro fe ssio n n e lle continue. Syrecos m et les d iffé ­ rents catalogues de form ation à d isp o sitio n , a u torise une recherche thém atique à travers la to ta lité de ces catalogues: p ré ­ sente les com pétences et c o o r­ données des organism es de fo r­ m ation: sim plifie les demandes d 'in fo rm a tio n s com plém entaires et dans certains cas les inscrip­ tions e t p e rm e t de dem ander des form ations su r m esure à plusieurs organism es de form ation à la fois. INFPC 38, rue de l'Avenir L-1147 Luxem bourg Tel.: 46 96 12 1; Fax: 46 96 20 e-m ail: infpc@ infpc.lu htt p ://w ww. sy reco s.Iu ; h ttp ://w w w .infp c.lu L'anim ation de Syrecos est assu­ rée p a r In stitu t National p o u r le Développem ent de la Form ation P ro fe ssio nn e lle C ontinue (INFPC), é ta b lisse m e n t p u b lic sous tu te lle du M in istère de l ’E d u ca tio n N ationale, de la Form ation Professionnelle e t des Sports. Ses m issions consistent à acco m ­ pa g ne r les entreprises qui veulent adhérer à la loi-cadre du 22 ju in 1999 ayant p o u r o b je t le soutien e t le développem ent de la FPC, en le u r fo u rn issa n t un a p p u i p é d a g o g iq u e e t in fo rm a tio n n e l dans leurs démarches. Dans ce m êm e contexte, TINFPC fa it l ’in stru ctio n (analyse de la conform ité, d ’ordre qu a lita tif et quantitatif, aux critères d ’élig ib ili­ té s tip u lé s dans la loi) des d e m a n d e s de co fin a n ce m e n t in tro d u ite s auprès du ministère. A fin d ’a ssiste r au m ieux les entreprises dans les m odalités ->


-> d ’accès à la loi, l ’INFPC p ro ­ pose des jo urnées de form ation “lo i-c a d re " q u i s ’a d re sse n t à toute personne en charge de l ’o r­ ganisation, de la m ise en œuvre, du suivi e t de l ’évaluation de la FPC dans l ’entreprise. In fo rm a tion s co m p lé m e n ta ire s sur les m issions e t activités de l ’Institut ainsi que su r la loi-cadre ou les différentes form ations et leurs dates: w w w .infpc.lu. L 'offre de I'IN FPC en détail: - C ours du so ir: e n viro n 90 m odules dans les volets In fo rm a tiq u e e t b u re a u tiq u e , gestion e t com ptabilité, é co n o ­ m ie e t droit, action com m erciale et com pétences sociales. D ébut des cours en o cto bre e t février de chaque année. Cours tenus à L uxem bourg, E sch-sur-A Izette, M ersch, Ettelbrück, D udelange et Pétange. C e rtific a tio n p a r le M in istère de l'E d u c a tio n Nationale. Environ 5.000 in scrip ­ tions p a r année. - Permis de conduire inform a­ tique européen (PCIE) : 7 tests sur différents sujets de la bureau­ tique. Sessions à la demande. - 1 5 0 sém inaires de 1 à 3 jo u rs traitant des sujets des dom aines économ ie, d ro it e t finances, d é v e lo p p e m e n t p e rs o n n e l e t professionnel, gestion des res­ sources hum aines e t form ation, m anagem ent e t qualité ainsi que nouvelles technologies de l'in fo r­ m ation e t de la com m unication. - 2 D U T (ancien cycle court) en collaboration avec le Centre u n i­ versitaire de Luxem bourg. Cours en soirée s u r 3 années dans les dom aines g e s tio n e t in fo rm a ­ tique. D ébut 1er o cto b re 2002. - DESS ou m astaire (diplôm e d 'é tu d e s su p é rie u re s s p é c ia li­ sées) en co lla b o ra tio n avec l'U niversité Nancy2. - DESS gestion des entreprises (DESS-CAAE) - DESS gestion des ressources humaines (DESS-CGRH) Environ 4 30 heures de co u rs réparties s u r 2 ans. Cours en so i­ rée e t le sam edi à Luxem bourgVille. D ébut autom ne 2002. Centre de recherche public Gabriel Lippm ann 162a avenue de la Faïencerie L-1511 Luxem bourg Tel.: 47 02 61 1; Fax: 47 02 64 e-mail: form ations@ crpgl.lu http ://w w w .crp g l.lu

A u tre établissem ent p u b lic : le Centre de Recherche Public G abriel Lippmann (anciennement Centre de Recherche Public C entre Universitaire), d o n t la large m ission couvre la recherche scientifique appliquée e t le développem ent technolo­ gique, le transfert de technologie et la form ation perm anente de haut niveau (troisième cycle). Les activités du CRP - Gabriel Lippm ann visent à renforcer le tissu économ ique du pays p a r la création de nouvelles co m p é ­ tences technologiques en son sein e t p a r le transfert de ce savoir-faire vers les entreprises. A ctu e lle m e nt, les unités de recherche du CRP - G abriel Lippm ann, re g ro u p a n t une soixantaine de chercheurs, d 'enseignants-chercheurs e t d 'é tu ­ diants de troisième cycle, tra­ vaillent dans les domaines de recherche suivants: technologie de l'inform ation; technologie de l'environnem ent; aspects écono­ m iques e t sociaux du m onde co n tem p o ra in ; d ro it é co n o ­ mique. A côté des activités de recherche et de transfert technologique, le CRP - Gabriel Lippmann organi­ se également des form ations et sém inaires de troisièm e cycle dans ses domaines de com pé­ tences.

F O R M A T IO N EN LAN G U ES Luxembourg, pays multi-culturel, m u lti-lin g u istiq u e ... Allem and, A nglais, Français et Luxem bourgeois s 'y côtoient, presque naturellement, mais le néerlandais, l'espagnol ou l'italien sont également des langues de plus en plus prisées par ceux qui souhaitent élargir leur registre. Bien souvent, d 'aille urs, les élèves qui suivent des cours de langues auprès des sociétés spé­ cialisées le font à titre privé, et pas nécessairem ent dans le cadre d'un plan de form ation de l'entreprise. Aussi, les plages horaires de dis­ ponibilité de ces cours sont géné­ ralem ent très souples, perm ettant de se perfectionner dans une langue - ou de l'apprendre - en plus de son activité profession­ nelle habituelle. Centre de Langues Luxembourg 21, boulevard de la Foire L-1528 Luxembourg Tel.: 26 44 30 1 Fax: 26 44 30 30 e-m ail: admin@cll.lu http://w w w .cll.lu ->


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F O R M A T IO N E N B U R E A U T IQ U E Le développem ent du secteur tertiaire au Luxem bourg suffit à lui seul pour m esurer l'im po rta n ­ ce d 'u n e b o nne m aîtrise des outils bureautiques. Traitements de texte, tableurs, navigateurs Internet, m essageries é le c tro ­ niques sont devenus des a ppli­ cations indispensables à toute activité de secrétariat e t de co m ­ m unication écrite. Un coup d'oeil sur les co m p é te n ce s requises dans les o ffre s d 'e m p lo i de secrétariat, d 'assista n t com m er­ cial ou de d irection perm et d'en être définitivem ent convaincu. Dans ce dom aine, les sociétés de form ation so n t en général capables d 'a lle r au-delà de ces ou tils de base e t proposent des fo rm a tio n s plu s ‘te c h n iq u e s ’ orientées serveurs ou réseaux.

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Informatique Appliquée s.à r.l 150 rue de Niederkorn L-4991 Sanem Tel.: 58 38 45; Fax: 58 34 49 e-mail: info@webspace.lu http://www .w ebspace.lu et http://w w w .inform atique-appliquee.com Le centre de fo rm a tio n Inform atique Appliquée propose de se form er dans l'usage des programm es standard W indows de bureautique. lnfow@re S.A. 72-80, Avenue de la Libération L-3850 Schifflange Tel.: 26 53 43 43 Fax: 26 53 43 33 e-mail: infoware@infoware.lu htt p ://w w w. i nfo ware.Iu Infoware SA entre dans une phase de p a rte n a riat avec M icrosoft e t vous propose dés à présent des form ations de type interentreprise ou personnalisées en s'appuyant sur les supports de cours officiels. Domaines de com pétences: for­ m ations bureautiques (Word, Excel, Powerpoint, Outlook, in tro ­ d u ctio n aux tech no lo g ie s In te rn e t/Intra n e t...), form ations techniques (bases de données SQL Server, Systèmes d 'exploita­ tion Windows 2000, W indows XP, Lotus Domino, Novell, technolo­ gies réseau, CAO.

Key Job S.A. 3, rue d'Alsace L-1122 Luxembourg Tel.: 49 06 09 1; Fax: 49 06 70 e-m ail: info@keyjob.lu http://w w w .keyjob.lu Société de form ation et consultance en in fo rm a tiq u e installée à Luxem bourg depuis 1986, q u i a p o u r mission de fournir une form a­ tion de qualité aux utilisateurs finaux de logiciels tels que M S Word, Excel, Access, Lotus Notes, etc. Key Job assure également des for­ m ations techniques p o u r des p ro ­ d u its tels que N T Server, M SProject, Visual Basic. Services annexes: contrats de sup­ p o rt su r site après form ation; assis­ tance au développem ent d 'ap p lica ­ tions (M S -A ccess, Visual Basic, sites Web); développem ent d 'a p p li­ cations s u r m esure... L'entreprise dispose de 9 salles de cours équipées de 8 PC chacune et occupe actuellem ent 15 employés full-time, d o n t 12 formateurs. Plus de 1.800 jo u rs de form ation o n t été assurés en 2001. PHM Computing Software Training Center s.à r.l. 24, rue Jean l'Aveugle L-1148 Luxembourg Tel.: 46 02 02 Fax: 46 03 02 e-m ail: info@phm.be http://w w w .phm .be ->


-> Séminaires de form ation p o u r Access, Excel, FrontPage, Lotus, M S -P roject, O utlook, Word, W ordPerfect, VB, e t bien d 'a u t­ res... Les séminaires organisés au L u xe m b o u rg ou en B e lgique (Bruxelles, Anvers, e t Gand), animés p a r des professionnels de la formation, se caractérisent n o t­ am m ent p a r un nom bre lim ité de participants e t un choix de la lan­ gue q u i convient le m ieux (français, allemand, luxembourgeois, anglais ou néerlandais), (voir article p .072). System at (Luxembourg) S.A. 12, rue de Pafebruch L-8303 Capellen Tel.: 31 71 32-1 Fax: 31 71 32 200 e-m ail: info@systemat.lu http://w w w .system at.com P restataire g lo b a l de services inform atiques, System at offre des possibilités de form ation bureau­ tiques ou techniques certifiées ISO 9001 p o u r des utilisateurs, des adm inistrateurs de réseaux, des gestionnaires de bases de d o n ­ nées, des concepteurs de sites Internet... mais aussi p o u r form er des com m erciaux aux techniques de vente. Tau Technology s.à r.l. 39, rue des Etats-Unis L-1477 Luxembourg Tel.: 40 01 40 Fax: 40 01 60 e-m ail: admin@tau.lu http://w w w .tau.lu C entre de fo rm a tio n co n tin u e agréé par le M in istère de l'E d u ca tio n Nationale, avec des collaborateurs doublem ent quali­ fiés, so it en technologies de l'in fo r­ m ation s o it en ressources humaines. Le contenu e t la durée des cours de form ation so n t adaptés aux besoins individuels des sociétés clientes et à la disponibilité de leur collaborateurs

F O R M A T IO N E N I.T . Le Luxem bourg a toujours souhai­ té être parmi les pays les plus à la pointe en m atière de technologies de l'inform ation. Et en la matière, il n 'y a pas que le plan d'actio n eLuxem bourg pour y parvenir, loin s'en faut. Ainsi, la concurrence ne

manque pas dans ce domaine, sachant également que les socié­ té s de services inform atiques proposent toutes, évidemm ent, des fo rm a tio n s adaptées aux solutions pour lesquelles elles interviennent en tant qu'intégra­ teur. Com putacenter S.A. Galerie Kons II 26 place de la Gare L-1616 Luxembourg Tel.: 26 29 1-1; Fax: 26 29 1-815 e-m ail: euroinfo@ com putacenter.com http://www .com putacenter.com Computerschoul s.à r.l. 113, Grand Rue L-9051 Ettelbrück Tel.: 81 12 03; Fax: 81 12 04 jonesg@pt.lu La société a p o u r objet la form a­ tion aux outils inform atiques et l'organisation de tous travaux se rapportant à l'utilisation des nou­ velles technologies de l'inform a­ tion et de la com m unication et animation de groupes. Cronos Technologies S.A. 5, rue du Kiem L-1857 Neudorf Tel.: 26 43 57; Fax: 26 43 57 44 e-mail: info@cronos.lu http://www .cronos.lu

e-Business & Recovery Centre S.A. 5, rue Eugène Ruppert (Goldbell Center) L-2453 Luxembourg Tel.: 26 06 1; Fax: 26 06 20 90 e-m ail: info@ebrc.lu info@e-security.lu http://www .ebrc.lu http://www.e-security.lu eBRC dispose d 'u n Training Centre destiné à accueillir des fo rm a tio n s internes com m e externes, données p a r des ora­ teurs externes ou internes p o u r des p a rticip a n ts externes ou internes. Toutes les formules sont envisageables : séminaires, petits-déjeuners, work-shops... Les dom aines de p ré d ile ctio n p o u r les formations organisées sont ceux dans lesquels la socié­ té développe ses autres activités : continuité, sécurité... GFI Luxembourg S.A. 183, rue de Luxembourg L-8077 Bertrange Tel.: 26 25 45 Fax: 26 25 45 45 e-m ail: infolu@gfi.lu http://w w w .gfi.lu et http://www .gfibenelux.com Société de Conseils et services en inform atiques, GFI dispose d'un centre de form ation certifiée “GFI Training Center” (3 salles paperjam 06.2002

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-> équipées accueillant, p a r mois, plus de 60 personnes) spécialisé dans le Business S p Intelligence (avec Business Objects) et les form ations IT Z nouvelles technologies (Internet, -I— Java, UML, Corba, WAP, EJB, Web, XML, .Net, WebServices, ...), couvertes p rincipa le m e n t p a r un p a rte n a ria t “e xclu sif” avec la société Valtech, spéciali­ sé dans le “e-com m erce”. Le centre de form ation a obte­ nu, en 2002, l ’agrément, en tant q u 'o rganism e de form ation Professionnelle Continue, du M inistère de l ’Education Nationale, de la Form ation Professionnelle e t des Sports. De plus, des accords o n t été passés avec - Business Objects, com plétant le partenariat “Authorized BO Training Center” en vue d ’orga­ niser, dans ses propres locaux, les sessions BO End User au Luxem bourg e t en Belgique, mais également toute la logis­ tique et le marketing des form a­ tions BO IS à Luxembourg (for­ mations q u i auront lieu, elles, dans les locaux de BO Lux) e t . - Landis, en vue d ’organiser des sessions Cisco à Luxembourg. Guidance S.A. 7, route des 3 cantons L-8399 W indhof Tel.: 31 37 36; Fax: 31 46 47 e-mail: info@guidance.lu http://w w w .guidance.lu Leader à Luxem bourg dans le conseil, la m ise en œuvre de solutions e t de services dans le dom aine M ic ro s o ft (environ 60% de p a rt de marché), la société, agréé p a r le Ministère en tant q u ’organism e de form a­ tion professionnelle continue, réalise des prestations de ser­ vices dans le cadre du p ro ­ gram m e M ic ro s o ft S olution Partner (avec p lu s de 90 M ic ro s o ft C e rtifie d P rofes­ sionnels) e t des form ations p ro ­ fessionnelles techniques p o u r inform aticiens dans le cadre du pro g ra m m e CTEC, M ic ro s o ft C ertified Technical Education Center. L’activité form ations s ’adresse aux inform aticiens spécialisés dans le dom aine des systèmes (W indows 2000/XP/NT, SQL Server, SMS, TCP/IP, Ex­ change...), des p ro d u its de

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déve lo pp e m e nt (Visual Basic, Access, ASP, C++, Java, .NET...) e t dans l ’Orienté O bjet p o u r l ’a nalyse et la gestion de p rojet. Les fo rm a tio n s s o n t organisées su r base calendrier e t sur mesure dans chacun des domaines mentionnés. Guidance est également centre de test VUE, qui pe rm e t de ce r­ tifier les professionnels de l ’in­ formatique, notam m ent dans les technologies M icrosoft (MCSE, MCP, MCSD ;...). IBM Global Services S.A. 1 Ceinture L-5880 Hesperange Tel.: 36 03 85-1; Fax: 36 04 16 e-mail: info@ be.ibm.com h ttp://w w w .ibm .com /lu La branche Learning Services d ’IBM offre une éducation IT et no n -IT sous plusieurs form es: cours standards (publics ou p ri­ vés), cours sur demande (form a­ tion sur mesure) e t e-learning (cours a distance). Inteclux Softw are Engineering 5.A. 124 route de Stavelot - L-9991 W eiswampach Tel.: 97 80 87; Fax: 97 80 89 e-mail: info@ intecsoft.com h ttp://w w w .intecsoft.com M icrosoft certified partner Institut Supérieur de Technologie (I.S.T.) 6 , r. Richard CoudenhoveKalergi L-1359 Luxembourg Tél: 42 01 01-1; Fax : 43 21 24 e-mail : info@ist.lu http://w w w .ist.lu L'IS T est l ’unique in s titu t de haute éducation technique au G rand-Duché de Luxembourg. Un certain nom bre de coopéra­ tions o n t été établies entre l ’IST e t d ’autres Universités en Europe. L ’IS T travaille b eau­ co u p avec le C entre de Recherche Public Henri Tudor. F orm ations en in fo rm a tiq u e appliquée, é le ctro te ch n iq u e , mécanique e t génie civil p o u r la délivrance d ’un diplôm e d ’in g é ­ nieur industriel. Depuis o cto bre 1999, l'IS T propose, en co lla b o ­ ration avec le CRP Henri Tudor, un p ro g ra m m e de fo rm a tio n continue en in fo rm a tiq u e e t innovation sanctionné p a r un d ip lô m e u n iversitaire de 3e cycle de l ’Université de N ancy II

(DU) ou des F acultés Universitaires N otre-D am e de la Paix à N am ur (DES). IT M asters S.A. 87, rue de l'Eglise L-7224 W alferdange Tel.: 33 27 12; Fax: 33 27 13 e-m ail: info@ itmasters.com h ttp://w w w .itm asters.com M edienAka dem ie Luxembourg.lu (CRP Henri Tudor) 66, rue de Luxem bourg L-4221 Esch sur Alzette Tel.: 42 59 91 1 Fax: 42 59 91 275 e-m ail: info@ m edienakadem ieluxem bourg.lu http://w w w .m edienakadem ieluxem bourg.lu La M ed ie n a ka d e m ie -L u xem bourg.lu se situe dans le cadre de l ’o b je c tif form ation du p ro ­ gram m e e-Letzebuerg e t s ’est donné com m e b u t de p o u rvo ir le G rand Duché de Luxem bourg d ’un ce n tre d ’e xce lle n ce en m atière de form ation continue en nouveaux médias PeopleW are S.A. 12, r. du C im etière - L-8413 Steinfort Tél: 39 99 68-1; Fax: 39 98 55 e-mail: ppw@ peopleware.lu h ttp://w w w .peoplew are.lu Société prestataire de services inform atiques de haute qualité a u to u r de l ’o ffre lo g icie l le de M icrosoft. La form ation opéra­ tionnelle proposée concerne la m ise à niveau des connaissance et étude approfondie des fo n c­ tionnalités offertes p a r les n ou­ velles versions logicielles; l ’a u to ­ m atisation des tâches e t des p ro c é d u re s ; l ’in té g ra tio n avec les bases de données de type "tn fo ce n tre " (SQL Server, Base/400,...) Perceval Technologies S.A. Lab S ecurity Center - Z.l. L-5366 M unsbach Tel.: 43 12 42-1 Fax: 42 13 42-750 e-m ail: info@perceval.lu h ttp ://w w w .perceval .lu Form ations Internet Sitec GIE (CRP Henri Tudor) 6 , rue Coudenhove-Kalergi L-1359 Luxembourg Tel.: 42 59 91 300 -»


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Fax: 42 59 91 301 e-m ail: sitec@ sitec.lu http://w w w .site c.lu Initiative com m une de l'In stitu t Supérieur de Technologie e t du CRP Henri Tudor, le GIE - form a­ tion continue de l'in g é nie u r e t du cadre, SITec a n otam m ent p o u r o b je c tif d 'acco m p a g ne r l ’innova­ tion e t le développem ent tech­ nologique p a r la sensibilisation, l'inform ation, la form ation co n ti­ nue ainsi que la qualification des hom m es et des fem m es dans l'entreprise, e t d 'assu re r la fo r­ m ation continue diplômante. SPIRAL (CRP Henri Tudor) 6 , rue C oudenhove Kalergi L-1359 Luxem bourg Tel.: 42 59 91 1; Fax: 43 65 23 e-m ail: spiral@spiral.lu http://w w w .spiral.lu SPIRAL est une p la te -fo rm e de transfert technologique p ro p o ­ sant des conférences, des for­ m ations, des groupes de travail e t de réflexion, des program m es de qualification e t des services télé m a tiq u e s organisés en filières liées aux m étiers de l'in ­ form atique en vue d 'échanger et de d iffuser les m eilleures p ra ­ tiques. Telindus S.A. 81-83, route d'A rlon L-8009 Strassen Tel.: 45 09 15 1; Fax: 45 09 11 1 e-m ail: webmaster@ telindus.lu http://w w w .telindus.lu Dans le centre de form ation éta­ b li à Esch/Atzette depuis ja n vie r 1989 so n t form és environ 2.500 stagiaires à raison de quelque 800 jours de cours. Form ations su r postes de travail individuels données en français, su r la ver­ sion courante du log icie l anglais. La p lu p a rt des form ations p e u ­ vent être assurées en langue française, lu xe m b o u rg eo ise , anglaise ou allemande, avec des form ateurs ayant acquis des ce r­ tifica tio n s dans le u r dom aine: M icrosoft, Novell, Linux Red Hat, Lotus, Citrix, ... Vision Inform atique S.A. 3 rue Nicolas W elter L-2740 Luxem bourg Tel: 26 44 36 1, Fax: 26 44 36 36 e-m ail: sales@vision.lu http ://w w w .vision itg ro u p.co m M ic ro s o ft C e rtifie d T echnical Education Center

F O R M A T IO N E N M A N A G E M E N T

F O R M A T IO N EN M A N A G E M E N T Le capital humain d'une entrepri­ se est de plus en plus au centre des p ré o ccu p a tio n s des d iri­ geants. Bien savoir les gérer et en tirer le meilleur devient une obli­ gation, voire un avantage concur­ rentiel, ne serait ce que pour par­ venir à retenir ses forces vives et éviter une 'fuite' vers la concur­ rence. Et en la matière, les ‘nou­ velles techniques’ de form ation tutoient les méthodes les plus tra ­ ditio n n elles (voir aussi notre article page 076) Actin (Luxembourg) s.à r.l. 462, route de Longwy L-4832 Rodange Tel.: 26502650; Fax: 26502652 e-mail: actin@actin.lu Société de conseil en com m uni­ cation in stitutionnelle, A ctin (Luxembourg) travaille à la fois dans l'événem ent d'entreprise et la form ation q u i touche le com ­ portemental. Son outil pédago­ gique est "Scène Entreprise", le théâtre au service des en tre ­ prises. L'idée de base est de créer des saynètes théâtrales illustrant des situations vécues

dans l'entreprise p o u r transmettre des messages, accom pagner le changem ent. La réalisation est confiée à des professionnels du théâtre. Les interventions: la fusion, les relations inter-service, la gestion d'une équipe, l'accueil du client, la qualité de service, la démarche commerciale, ... Une équipe perm anente com po­ sée de quatre personnes et d'une douzaine de comédiens et scéna­ ristes, gèrent plus de dix projets form ation dans l'année. ADT-Center (Assement Developm ent Training Center) 105 rue de Marner L-8081 Bertrange Tel.: 26 31 51-1 Fax: 26 31 51-99 e-m ail: mail@adt-center.lu josiane.eippers@adt-center.lu http://www .adt-center.lu Dom aines d 'in te rve n tio n: co m ­ m unication, team -building, for­ m ation au management, form a­ tion de formateurs, harcèlement m oral (mobbing), gender-training, gestion du stress, ge stio n de conflit, bilans de compétences Equipe: 5 personnes spécialisées en p sych o lo gie du travail, sciences humaines et RH M éthodes: centrées sur la p e r­ sonne e t son développem ent, innovatrices, adaptées aux -> paperjam 06.2002

Dossier 0 9 9


— -> cultures d'entreprises de nos |< C clients, interactives, respectant l'aspect du genre. Altiga International S.A. 51-53 rue de Merl L-2146 Luxembourg Tel.:26 25 41-1 Fax: 26 25 41-40 e-mail: altiga@altiga.lu A ctive dans le se cte u r des Ressources Humaines au service des firmes luxem bourgeoises, Altiga propose des services de formations e t gestion de carrières. Artis Beaver Consulting S.A. 65, avenue de la Gare L-1611 Luxembourg Tel.:26 19 21-1 Fax: 26 19 21 33 e-mail: hr@artisbeaver.com http://www.artisbeaver.com ou http://www.artisbeaver.lu Cabinet de gestion en ressources humaines.

100

d o n t 11 experts responsables pédagogiques des stages inter­ entreprises - interviennent autour de 5 dom aines: dém arches d'amélioration de la com pétitivité (6 sigmas, TQM); référentiels de système de management (EFQM, ISO); m arketing et com m ercial; m anagem ent e t organisation; m éthodes et outils de productivité et d'audits. Nom bre de formations en 2001 : 53 stages inter-entreprises (inter­ ventions, au Luxembourg, dans le cadre de l'OLAP, de la Chambre de Commerce et du CRP); 111 stages intra-entreprises (au Luxembourg auprès du secteur public, privé et communautaire). Herbots & Partners SA

8, r. du Commerce L-8220 Marner Tél: 42 80 96 Fax: 42 80 97 e-mail: hplux@pt.lu Spécialisé dans la form ation e t le conseil en matière comm erciale et marketing.

Etudes et Formation S.A. 335 route de Longwy L-1941 Luxembourg Tel.: 44 91 99; Fax: 44 92 08 e-mail: marcant@etform.lu http://www .etform .lu Etudes e t Form ation e st une société privée de consulting e t de recherches dans le domaine de l ’éducation, de la form ation et du travail. Ses principaux champs d ’activités se situent au niveau de l ’ingénierie pédagogique, de la gestion des ressources humaines, de la mise en oeuvre de projets transnationaux et de l ’élaboration d ’études. Elle offre une assistance dédiée aux besoins réels des entreprises e t des institutions publiques p a r la réalisation de projets de formation, de dévelop­ pem ent e t de recherches façon­ nés sur mesure.

ION+ Human Resources Services s.à r.l. 5, rue Jean Origer L-2269 Luxembourg Tel.: 49 76 22 1 Fax: 49 76 22 50 e-mail: ion@ionplus-hrs.com Société de consuitance spéciali­ sée en accom p a g n e m e n t du changem ent sou l'a n gle "humain". Outils: théâtre d'entre­ prise su r m esure (avec FIT Training ®, formation interactive théâtralisée); Program m e GO (roman d'entreprise); coaching individuel et d'équipe; actions de m obilisation m ultim édia - large public; gestion visuelle des res­ sources humaines, (voir article page 077.

Groupe XL-SA S.A. 16, Notre Dame L-2240 Luxembourg Tel.: 22 55 70 ; Fax: 22 55 80 e-m ail: xl_luxem bourg@ com puserve.com http://ww w .xl-sa.fr (conseil); http://w w w .iqi.fr (formation); http://ww w .kom petis.com (e-lear­ ning) Spécialisé dans le e-learning; les études de cas; les je u x de rôles, de cartes; l'auto-évaluation ou les autres méthodes classiques. 15 consultants - formateurs qualifiés,

Krentz & Griffin M anagem ent Solutions s.à r.l. 4, rue des Prés - L-8265 Marner Tel.: 31 11 74; Fax: 26 31 06 67 e-mail: info@krentzgriffin.com http //w w w . krentzgriff in .corn The prim ary activities o f Krentz & G riffin Sàrl are training and consulting services for the world's leading institutions. They have a num ber o f open courses available during the year and their flagship course is the annual Leadership Development Program, conduc­ ted in Luxembourg.

Dossier

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The Com pany specialise in intra­ com pany courses, tailored to the needs o f the com pany whether the su b je ct is m anagem ent o r finance. A ll courses are available in English and many are also avai­ lable in French and German. They work with a wide network o f asso­ ciates and, although they keep the o ffice adm inistration s ta ff to a m inimum, their p o o l o f associated training and consulting experts is over 60 across Europe. Their philosophy is to continually differentiate theirselves through innovation in their services and relationships with their clients. TK Coaching & Training 12a, rue d'Elvange L-5495 W intrange Tél: 23 66 48 54; Fax: 43 27 85 e-m ail: Tekutten@pt.lu http://w w w .tkcoac hingandtraining.lu S ém inaires de développem ent personnel, p a r des m éthodes d'hypnose et de Programmation N euro Linguistique (voir article page 081). T M P W orldwide eResourcing Luxembourg 39, Bd Grande Duchesse Charlotte L-1331 Luxembourg Tél: 26 02 30 31 Fax: 26 02 30 26 nadine.hemmer@ tmp.com http://be.eresourcing.tm p.com "Total solutions provider", TMP W orldwide se positionne au plan stratégique dans l'ensem ble de ses activités de conseil. En m atiè­ re de formation, la société inter­ vient tant au niveau de l'analyse des besoins, de l'évaluation des compétences, de la définition de form ations sur-mesure et de l'ani­ m ation qu'au niveau des audits et de la révision des structures de form ation. Ses séminaires sont co n stru its su r m esure à p a rtir d'une identification des besoins. A fin d'évaluer précisém ent ces besoins, la société propose à ses clients de recourir à un assess­ m ent (development) center basé su r l'analyse des com pétences requises. A u BeLux, les form ateurs et coachs interviennent auprès des équipes (team building), des groupes, e t des in d ivid u s en luxembourgeois, français, anglais, a lle m an d et néerlandais. ->


z O F O R M A T IO N D IV E R S E S Et puis il y a to u tes les autres... les ‘inclassables’. Parce qu'elles fo n t un peu de to u t... ou bien parce qu'elles se lim itent à un créneau très particulier: la santé, la finance, l'achat, le ciném a... On y trouve également les spécia­ listes de l'organisation de confé­ rences et séminaires, activité qui tarde to u t de m êm e à retrouver un second souffle, après un certain foisonnem ent com m e on a pu l'observer à la fin du siècle der­ nier. Du coup, si les interventions de spécialistes se fo n t de plus en plus rares, sans doute gagnentelles en pertinence et en qualité. Abyss Partner 295, rue de Luxembourg L-8077 Bertrange Tel.: 26 25 79; Fax: 26 45 94 38 e-m ail: partner@abyss.lu Apprentissage des langues sous hypnose avec une m éthode origi­ nale et individualisée. D é ve lo p p em e n t personnel. Coaching. Gestion du stress (voir article page 078). Institut Européen de Formation en Santé - Luxembourg 6 rue Nicolas Wester L-5836 Alzingen Tél / Fax : 263 603 83 e-m ail: iefsante@ wanadoo.fr http://w w w .iefsante.com Form ation continue m édicale et paramédicale. Institut de Formation Bancaire, Luxembourg 10 rue de la Poste L-2346 Luxembourg Tel.: 46 50 16; Fax: 46 50 19 e-m ail: secretariat@ifbl.lu http://w w w .ifbl.lu L'IFBL offre une très large gamm e de form ations destinées au sec­ teur financier. Avec son équipe relativem ent m odeste d'une p e ti­ te vingtaine de collaborateurs, l'IFBL gère quelque 6.600 nou­ velles inscriptions p a r an e t déve­ loppe en perm anence de nou­ veaux p ro g ra m m e s pour répondre aux besoins ciblés des banques. En dehors de ses cours du so ir et des sém inaires, l'IF B L o ffre

notam m ent des formations très poussées dans des matières qui assument toute leur importance au niveau de la place financière de Luxembourg, telles que l'Ecole de gestion de fortune, l'analyse financière et la gestion de p o rte ­ feuilles, la form ation sur les orga­ nismes de placem ent collectif, etc. Au niveau des chargés de cours, l'IFBL p e u t faire appel à presque 300 personnes du milieu financier q u i assurent un ensei­ gnem ent professionnel et proche de la pratique. Lecando Benelux S.A. 35, rue J.F. Kennedy L-7322 Steinsel Tel.: 33 32 32; Fax: 33 39 82 e-mail: yves.reginster@lecando.com http://www .lecando.com Intégrateur de solutions de form a­ tion en ligne. Au travers de nom ­ breux partenariats avec des orga­ nism es de form ation, Lecando veut répondre à un très large spectre de besoins de formation: bureautique, langues, technolo­ gies de l'inform ation, telecom, finances, gestion, etc (voir article p. 078). Mediation S.A. 137, val Sainte Croix L-1371 Luxembourg Tel.: 45 67 45; Fax: 45 67 47 mediation® mediation-sa.lu http://www .m ediation-sa.lu Société spécialisée dans le m ar­ keting relationnel, M ediation a créé, en 2001, un Département C onférences et Form ations s'adressant principalem ent aux cadres et dirigeants d'entreprise, aux Directeurs Généraux, aux Directeurs juridiques et financiers, aux Responsables des Ressources Flumaines, Avocats e t Consultants... Domaines couverts: le droit, la finance, l ’assurance, la fiscalité, l'audit, le management, les res­ sources hum aines e t bien d'autres domaines encore. Les conférences sont axées sur deux journées intensives de tra­ vail, animées p a r des cas p ra ­ tiques et des retours d'expérien­ ce. M eeTincS 11, rue Beatrix de Bourbon L-1225 Luxembourg

Tél.: 45 99 45; Fax: 45 99 45 210 Email: MeeTincS@MeeTincS.lu La société, créée en 1996, organise une trentaine de form ations pa r an qui s'articulent sous la forme de journées de conférence ou de déjeuners de conférence. Ces dernières o n t p o u r vocation de p e rm e ttre aux professionnels d 'accé d e r aux inform ations dont ils o n t besoin afin de gérer de matière optimale leur activité. Ces form ations sont dispensées par des experts qui assurent une for­ m ation personnalisée en répondant aux interrogations de chaque participant. Les domaines, dans lesquels ces séminaires sont organisés, sont principalem ent financiers e t ju ri­ diques mais peuvent s'ouvrir aux autres secteurs d ’activité, selon les besoins. Chaque année, p a r exemple, en janvier, est organisé un rendez-vous sur le thème du m arché im m o b ilie r au Luxembourg.

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PricewaterhouseCoopers Learning & Education Institute 400, route d'Esch L-1471 Luxembourg Tél: 49 48 48-6007 Fax 49 48 48-6901 e-mail: karine.roche@ lu.pwcglobal.com . http://w w w .pw cglobal.com /lu Firme internationale d 'a u d it et de conseil présente à Luxembourg, PwC offre son expertise dans ses m étiers de référence e t sa connaissance a p p ro fo n d ie de l'e n viro n n e m e n t légal, fiscal et organisationnel des entreprises publiques e t privées tous secteurs d'activités confondus. Sur la base du principe de form a­ tion interne, o u til essentiel de développem ent et de m otivation en son sein, le cabinet a dévelop­ pé des form ations adaptées aux besoins de ses clients, avec des formateurs qui sont des praticiens expérimentés, spécialistes recon­ nus dans leurs domaines de com ­ pétence, e t régulièrement invités com m e intervenants dans de nombreuses conférences organi­ sées à Luxembourg e t à l'étranger. L'approche se veut pragm atique et basée autant que possible sur des exercices d'application et des études de cas, et concerne les domaines des organismes de p la ­ cem ent collectif, la gestion d'actifs financiers, la banque, la fis- -é paperjam 06.2002

Dossier 101


—|< £ > |~Y^ I ' l- J

^

-> catité d ire cte e t indirecte, mais aussi d'autres form ations à caractère technique, gestion des ressources humaines, développem ent personnel... (voir article p. 071). Pro-Fit S.A. 123, rue de Hollerich L-1741 Luxembourg Tel.: 23 62 07 04 Fax: 23 62 07 05 e-mail: profit@cmdnet.lu htt p ://www. pro-fit-lu.com Formation e t conseils, principale­ m ent en in fo rm a tiq u e e t en langues Segalux International S.A. 29, avenue Monterey L-2163 Luxembourg Tél: 22 49 54 30; Fax: 22 49 55 e-mail: info@segalux.com http://www.segalux.lu O rganisation internationale s'adressant aux acteurs de l'A c h a t et de l'A p p rovision n e m e nt d 'e n tre ­ prises e t d 'org a n isa tion s de toutes tailles, Segalux propose un ensemble de services que ce soit en formation, en conseil ou en o u tsou rcin g . Les m odules ''pro­ a ctifs'' de la so cié té so n t construits sur base de pratiques agrémentées de nom breux exer­ cices transposés de la vie de tous les jours, com posés d'études de cas et d'analyses de situations soumises p a r les participants et agrémentés d'outils sim ples qui on t fait leurs preuves, exploi­ tables avec les logiciels tradition­ nels Word, Excel, Pow er Point et Access Ces m odules, qui rassem blent des groupes de 3 à 9 partici­ pants, incluent la préparation des objectifs avant l'anim ation e t le suivi p a r un coaching individuel p o u r assurer la mise en pratique rapide et efficace afin d ' atteindre les objectifs. Strategics (C&S Consultants et Services) s.à r.l. 238c, rue de Luxembourg L-8077 Bertrange Tel.: 45 19 80; Fax: 45 19 68 e-mail: strategics@ filmnet.lu http://w w w .strategics.lu et www.fit4film .com Film Marketing Workshops 2 fois p a r an (18 personnes); Film Test 1 fois p a r an (36 participants); Film Finance Forum 1 fois p a r an (18

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participants); www. fit4film . corn: formation continue p a r Internet tout au long de l'année. Tout ceci grâce au concours des plu s im p orta n ts experts européens des différents domaines du sec­ teur audiovisuel. En plus, Strategics coordonne FIT - Film

DU

22

Industry Training, un groupem ent d'initiatives de form ation continue en audiovisuel (partenaires alle­ mands, grecs, belges et luxem ­ bourgeois). Strategics bénéficie du soutien du program m e MEDIA PLUS de l'Union européenne et du Film Fund Luxembourg, m

JUIN

1999,

AN

1

8 ,8 millions d'Euro pour 133 entreprises Entrée en vigueur au 1er janvier

entreprises p ro p o sa n t des fo rm a ­

2000, la loi du 22 juin 1999 a rapi­

tio n s à leurs em ployés. D'ailleurs,

dem ent été suivie d 'e ffe ts. Le 7

selon des données établies par le

mai dernier, l'INFPC a présenté

CEP S/Instead et publiées en

un prem ier bilan ch iffré des dem andes de co fin a nce m e n t

d é b u t d'année, sur base de

déposées auprès du m inistère de l'E ducation nationale, de la Form ation professionnelle et des Sports. Sur les 164 dem andes

chiffres d a tan t de 1999, plus de 71 % des entreprises au Luxem bourg so n t actives, d'un e m anière ou d 'u n e autre, en m atiè­ re de FPC (essentiellem ent sous

com plètes parvenues de p uis le d é b ut de l'année 2000 , 150 ont

fo rm e de co u rs de form ation

été déclarées éligibles et, en date

conférences), contre à peine 60% en 1993. Ce ta u x est, bien sûr,

du 3 mai 2002, le m on ta n t de l'in ­ tervention publique (correspon­ dant à 16% avant im p ô t du co û t de l'investissem ent g lobal réalisé par les entreprises en m atière de form ation professionnelle c o n ti­

externe, fo rm a tio n sur site et

fo n ctio n des secteurs d 'a ctivité , m ais il ne de sce nd jam ais en deçà de 53% . Toujours selon le CEP S/Instead,

nue) s'e st élevé à 8,8 m illions

les dom aines de fo rm a tio n o b se r­ vés par stages les plus fréq u e m ­

d'E uro répartis sur 133 e ntre­ prises. Les 17 autres d ossiers

m ent d ispensés par les entre­ prises à leur personnel so n t ceux

sont to u jo urs en co u rs de tra ite ­ ment.

de l'ingénierie et de la fa b rica tio n

Les trois quarts des entreprises concernées se co n ce ntre n t en

l'in fo rm a tiq ue . La form ation professionnelle

trois secteurs d 'a ctivité , dans des p ro portions sensiblem ent égales: Immobilier, location et services

continue, ça ne s'im p ro vise pas et, à ce titre, l'IN FP C organise une fo rm a tio n co n crè te reprenant les

aux entreprises; Industrie m anu­ facturière; A ctivité s financières.

c o n d itio n s et m odalités d 'a ccè s à l'a id e p u b liq u e en m atière de FPC.

Autre donnée intéressante extraite

C ette fo rm a tio n est destinée à

de l'analyse d 'un e trentaine de bilans annuels de fo rm a tio n reçus par l'INFPC: l'in ve stisse m e n t

m ieux faire connaître le contenu

d 'u n e entreprise en m atière de

gique et d 'a id e à la professionnali­

form ation professionnelle co n te ­ nue se situe m ajoritairem ent dans

sation des pratiques de fo rm a tio n et, bien sûr, d 'ê tre en m esure de

une fourchette de 0 ,5 % à 1,8 % de sa m asse salariale sachant, de

rem plir co rre cte m e n t les fo rm u ­ laires de dem andes de co fin a nce ­

(techniques de p roduction) et de

de la Lo i-ca d re du 22 juin 1999, de l'u tilise r en ta n t q u 'o u til stra té ­

to u te façon, que le m inim um

m en t... S ept journées de fo rm a ­

requis est de 0,5% .

tio n sont program m ées entre se p ­

L'ensem ble de ces données n'est, toutefois, q u 'e sse n tie lle m en t in d i­

te m b re et d é cem bre prochains (voir p. 060).

catif, dans la m esure où il ne

Inform ations co m plém entaires sur

concerne qu 'u n e p e tite partie des

la Loi-cadre: h ttp ://w w w .in fp c.lu ■


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Questionnaire Formation

-> V o ic i u n e s é le c t io n d e s r é p o n s e s d e s e n t r e p r is e s à n o tre q u e s t io n n a ir e e n lig n e . SÉLÉCTION DES RÉPONSES VINCENT RUCK PHOTOS FRÉDÉRIC Dl GIROLAMO (BLITZ)

A C T IN (L U X E M B O U R G ) T y p e s d e s e r v ic e s offerts: Conseil en Com m un ication pou r les entre­ prises Q u e s tio n n a ir e r e m p li par: Frank G érard, A d m in istra te u r D élégué (frank.gerard@ actin.lu) La formation, facteur de progrès pour l'entreprise et pour l'individu. Faites-nous part de votre expérien­ ce. L'hum anité change. Tout évolue, les m étiers égalem ent. La vie é c o n o ­ m ique crée d e nouveaux besoins. L ’entreprise bouge. P lus que jam ais, elle prend co n s cie n ce q ue sa prem iè­ re ressource est son capital humain. V oilà les élé m e n ts p ertin ents qui conduisent à l'acco m p agn em en t du chan g em e nt. A ctin (Luxem bourg) s 'in s c rit parfaitem en t d a n s ce tte dém arche. G râ c e à sa m éthode alliée à "l'outil" théâtre d'entreprise, les res­ so u rces hum aines évoluent avec l'en­ treprise. N o s clie n ts se rendent co m p te q u 'ils investissent de manière rentable. Form er oui, m ais form er utile! Le com m anditaire a besoin de co n s ta te r un résultat à court, à m oyen et à long terme. N ou s utilisons pour cela une m éthode participative basée sur la prise de co n s cie n ce et l'im plication dan s un projet d 'é v o lu ­ tion. Que pensez-vous des nouvelles méthodes de formation (e-learning, théâtre, jeu d'entreprise.) ? S'imposeront facilement et rapide­ ment? Oui, non, pourquoi? N ous som m es d an s un exem ple type d e chang em en t: ch a n g e m e n t de mentalité, d e m éthode. N ou s pro p o ­ so n s "S cène Entreprise", la formation avec le Théâtre d ep uis bientôt deux

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ans à Luxem bourg et les résultats sont là! C ertain es entreprises tentent le c o u p d irectem en t et n o u s font co nfian ce (nous n'avon s jam ais eu de client mécontent) d'autres son t plus fébriles m ais sont réellem ent intéres­ sées. Il leur faut juste un peu plus de tem ps pour se lancer. Les entreprises ont besoin d e nous: nous les a id on s là où elles éprouvent des d ifficultés à d if­ fuser d e s m essage s, faire prendre c o n s c ie n c e du ch a n g em e n t. N o u s m ettons en s cè n e pour m ettre en évi­ dence. Notre m éthode, c 'e st em ployer des m oyens sim ples pou r d e s situ a ­ tions co m pliquées. Les form ations initiales au Luxembourg sont-elles de qualité suffisante? Pensez-vous que la création de l'Université de Luxembourg pourra donner un plus à la place? L es form ations initiales son t d e bonne qualité, surtout sur le plan technique, m ais elles ne sont pas co m p lètes, pas a s s e z étoffées. La cré a tio n de l'Université de Luxem bourg donnera un gros plus en c e sen s à la place. U ne la cu n e se ra palliée, c 'e s t un bon début.

A D T -C E N T E R Types de s e r v ic e s o ffe rts : A ssessm en t-b ilan s de co m p éten ce s; co a ch in g ; team bu ildin g; fo rm a tio n intra/interentreprises Q u e s tio n n a ire re m p li par: Jo s ia n e E ip p e rs, A s s o c ié e -g é ra n te (josiane.eippers@ adt-center.lu) La formation, facteur de progrès pour l'entreprise et pour l'individu. Faites-nous part de votre expérien­ ce. Dans un m onde en perpétuels ch a n g e­

m ent et progression, il est devenu indis­ pen sable pour l'individu d e se dévelop­ per et d e continuer s a form ation bien aud elà de son cu rsu s scolaire. En matière d e sélection, d e nom breuses entreprises consid èren t ce la co m m e une co m p éten ­ ce, aussi im portante qu e les co m p é ­ te n ce s tech n iqu es ou relationnelles des ca n d id a t-e -s. L 'en tre p rise co n n a ît le m êm e défi: survivent ce lle s qui savent constam m en t évoluer, en apprenant les le çon s et en tirant les bon n es co n c lu ­ sion s d e s expérien ces vécues. Que pensez-vous des nouvelles méthodes de formation (e-learning, théâtre, jeu d'entreprise.) ? S'imposeront facilement et rapide­ ment? Oui, non, pourquoi? C e son t d e s m éthodes intéressantes, c a r co m p lé m e n ta ire s a u x m éth od e s c la ssiq u e s et en form ation il est im por­ tant d e pouvoir innover, répéter les m es­ sages, m ais d e m anière différente. C h e z n o s v o isin s, c e s m é th o d e s existen t d ep u is plus longtem ps et conn aissen t un certain su ccès. A u Luxem bourg elles sont égalem ent connues, m ais s 'im p o ­ sent plus difficilem ent. Pou r de nom ­ breuses entreprises d e taille m oyenne voire petite - c 'e s t souvent le problèm e d e l'investissem ent a s se z considérable face à un rendem ent p a s toujours évi­ dent à mesurer. Les form ations initiales au Luxembourg sont-elles de qualité suf­ fisante? Pensez-vous que la création de l'Université de Luxembourg pourra donner un plus à la place? A lire les résultats d e s étu d es récentes, il faut croire qu e nos form ations ne répon­ dent plus aux b esoin s et exigen ces actu e ls. Il est vrai q u e pen d an t de longues années nous étions a sse z fiers d e nos résultats en co m p araison avec nos pays voisin s et surtout d e la lon­ gueur d 'a va n ce qu e nous avions en matière d e langues. Entre tem ps cet avantage à lui seul ne suffit plus et II est te m p s d e développ er d 'au tres "com pe­ titive edg es". ->


-> En ce qui co n ce rn e la création d 'u ne université à Luxem bourg, je pense qu'en effet, d a n s une optique d e "lifelong learning" cette m esure peut augm enter l'effort d e form ation continue ch e z les adultes et qu'elle peut égalem ent contribuer à aiguiser notre e sp rit critiq u e (voire "Streitkultur"). En revanche, je su is d'a vis que le fait de devoir quitter le pays pou r a cc é d e r à d e s études supérieures est essentiel pour le développem ent d e la person ­ nalité, de la culture générale et des c o m p é te n ce s interpersonnelles. Par co nséque nt il s'ag ira d e trouver l'équi­ libre entre l'introduction d e certains créneaux porteurs tels que la finance, les langues, susce p tib les d'attirer é g a­ lement d e s étudiants étrangers et le m aintien de l'intérêt de n os étudiants pour d e s universités étrangères.

C H A M B R E DES E M P L O Y É S P R IV É S (C E P *L ) Types de services offerts: A v ise les projets de lois intéressant s e s ressor­ tissa n ts (environ 130.000 em ployés privés et agents d e s ch em in s de fer); participe à la form ation profession nel­ le initiale; co n seille s e s ressortissants notam m ent en m atière d e droit du tra­ vail; édite d e s o u vrage s et a rticles aux sujets spécifiq ues; org an ise d e s for­ m ations profession nelles co ntinues Questionnaire rempli par: R o g e r M elm er, C h a rg é d e d ire c tio n d e l'Institut de Form ation d e s A du ltes (roger.m elm er@ cepl.lu) La formation, facteur de progrès pour l'entreprise et pour l'individu. Faites-nous part de votre expérien­ ce. L a C E P * L org an ise d e p u is 1971 d e s form ations co ntinues. D e p u is environ 40.000 in scrip tio n s on t été en reg is­ trées. La très grande m ajorité de ce s p erso n n es ont agi de leur propre gré, sans pou voir bén é ficier d'u n soutien direct d e leur entreprise. S eulem ent d e p u is c e s d e rn iè re s an n é e s, la C E P * L n o te q u 'u n n o m b re a c c ru d 'e m p lo y e u rs font recou rs à son offre d e form ation. L e fait d 'a v o ir o p é ré so i-m ê m e le choix, d 'in v e stir so i-m ê m e d e l'argent et du te m p s du lo isir d a n s la fo rm a­ tion co n tin u e a co ntrib ué à une m oti­ vation élevée d e s p articipan ts aux cours. Les é c h o s q u e la C E P ’ L a recueilli au sujet de c e s co u rs co nfirm en t qu'un bon nom bre d e p articip an ts ont pu a c c é d e r à d e s p o s te s p lu s intéres­ sa n ts d an s leur en treprise ou au prè s

d'un autre employeur. Que pensez-vous des nouvelles méthodes de formation (e-learning, théâtre, jeu d'entreprise.) ? S'imposeront facilement et rapide­ ment? Oui, non, pourquoi? Un bon enseignem ent repose en prin­ cip e sur différents techniques, ch a c u ­ ne utilisée au m om ent où elle donne le p lu s de valeu r ajoutée. D an s une p é d a g o g ie m oderne, le s différents te c h n iq u e s son t co m p lém en ta ires. Aujourd'hui encore parfois l'ex ca th e­ dra, ou la table noire voir le flip-ch ips peuvent l'em porter sur le e-learning. Voilà pourquoi il serait peu utile de co nd am ner les anciennes m éthodes au détrim ent des m éthodes qui ont m om entaném ent le vent en poupe. P a r contre, celui qui ne s e fie qu'aux m éthodes d e jadis, risque d e perdre son audience. Par ailleurs, les nouvelles m éthodes ne s'im p o sero n t pas - suffisam m ent rap idem ent, étant d o n n é q u e les enseignants ne sont p a s form és en la matière. Finalem ent, l'investissem ent d e départ aux nouvelles m éthodes est souvent a s se z élevé et le co ût peut être un élé­ ment prohibitif à son développem ent rapide et universel. Les form ations initiales au Luxembourg sont-elles de qualité suffisante? Pensez-vous que la création de l'Université de Luxembourg pourra donner un plus à la place? Il serait risqué de prétendre auprès l'étude PIS A qu e la form ation initiale au Luxem bourg satisfasse à tous les critères d 'excellen ce possibles.

E -B U S IN E S S & RECO VERY CENTRE Types de services offerts: recovery, e-security, consulting; bu sin ess & trai­ ning centre Questionnaire rempli par: Sandrine Boucquey, contract m anager (sandrine.boucquey@ebrc.!u) La formation, facteur de progrès pour l'entreprise et pour l'individu. Faites-nous part de votre expérien­ ce. Facteur d e progrès? Certainem ent ! Ouverture et nouvelles opportunités pour l'entreprise? Dans notre société, la form ation reçoit une attention toute particulière (conservation d es certifica­ tions, am élioration d e s co m p éten ce s déjà présentes...). Toute form ation, globalem ent bonne ou m auvaise, est tou jou rs s o u rc e d 'a m é lio ra tio n et d'ouverture d'esprit.

e B R C est particulièrem ent attentive à la form ation continue d e se s res­ s o u rc e s qui peuvent e n su ite être am enées à anim er elles-m êm es les form ations et sém inaires organisés au sein de la société (veille tech n olo­ gique).

G FI LU XEM BO URG Types de services offerts: co nseils et services en inform atique Chiffre d'affaires: 3.000.000 Euro Questionnaire rempli par: Nathalie T h ie le m a n s, E d u ca tio n M anager Ben elu x (nathalie.thielemans@ gfi.lu) La formation, facteur de progrès pour l'entreprise et pour l'individu. Faites-nous part de votre expérien­ ce. P o u r une s ociété d e services en infor­ m atique co m m e la notre, la m ise à niveau/form ation d e s collaborateurs e st prim ordiale. Le centre d e form a­ tion GFI joue un d ouble rôle : non seu ­ lem ent form er les clien ts externes m ais au ssi form er les consultants en interne. Que pensez-vous des nouvelles méthodes de formation (e-learning, théâtre, jeu d'entreprise.) ? S'imposeront facilement et rapide­ ment? Oui, non, pourquoi? J e p en se qu e pour d e s form ations bureautiques de base, une co m b in a i­ son d e co u rs pu b lics et co u rs e-lear­ ning est une bonne m éthode. Par contre, pou r ce qui d e s co u rs IT plus é la b o ré s (cou rs Ja v a , U M L , E JB , X M L , ...), la p lus-value que l'on retrou­ ve ch e z le form ateur (échange d 'e x ­ périence, ...), ne pourra être rem pla­ cé e par un apprentissage via le elearning. Les formations initiales au Luxembourg sont-elles de qualité suffisante? Pensez-vous que la création de l'Université de Luxembourg pourra donner un plus à la place? Les fo rm a tio n s in itia les au Luxem bourg ne sont pas d e qualité suffisante. Et je suis certaine que l'U niversité de Luxem bourg sera un grand pas en avant pour tous (et aussi pou r m es propres enfants).

IN F O W A R E S .A . Types de services offerts: S ociété d e S e rv ic e s et d e D istribu tion Inform atique ->

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Questionnaire rempli par: Xavier S e sm a t, R e s p o n s a b le A dm in istra tif (xsesm at@ infoware.lu)

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La formation, facteur de progrès pour l'entreprise et pour l'individu. Faites-nous part de votre expérien­ ce. Il est indéniable qu e la form ation est facteur de progrès pour tous. Tant pour l'entreprise qu e pou r l'individu lui-m êm e. "D ans un m onde en m ouve­ m ent, l'im m o b ilis m e est un recul" (Zarathoustra). C ette citation résum e bien l’obligation de se form er si on ne veut pas être sur la touche.

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Que pensez-vous des nouvelles méthodes de formation (e-learning, théâtre, jeu d'entreprise.) ? S 'im p o se ro n t facile m e n t et rap ide­ m ent? Oui, non, pourquoi? Le e-learning est, à m on sens, l'avenir de la formation continue individuelle. En effet, Internet se dém ocratisant, de plus en plus d e person nes pourront y accéder. B eau co u p sont intéressées par la form ation continue, m ais ce n'est pas toujours p o ssib le d e se libé­ rer dan s la journée ou en co re d e pas­ se r s e s soiré es dan s une salle de cours. Le e-learning perm et d e suivre à son rythme, d ep u is c h e z soi, sans être tenu à d e s horaires stricts. Les form ations initiales au Luxembourg sont-elles de qualité suffisante? Pensez-vous que la création de l'Université de Luxembourg pourra donner un plus à la place? Il va sans dire q u e la création de l'U n iv ersité d e L u xem bou rg pourra donner un plus à la place. M ais atten­ tion, actuellem ent, les étudiants se rendent dan s d e s universités à l'étran­ ger, ce qui leur perm et d e côtoyer d 'a u tre s m en talités. De retour à Luxem bourg, ils s e retrouvent et m et­ tent en com m un d e s savoirs qui vien­ nent de zon e s différentes. C e la ne peut être q u 'e n ric h is sa n t p o u r les entreprises qui les em ploient.

Il n'y pas a s se z de form ation qu a li­ fiantes ouverte aux adultes. Souvent les critères de séléction/participation et formation scolaire a cc o m p lie sont trop élevés et ne prennent p a s en co m p te les expérien ces et ca p a cité s acq u ise s tout au long d e la vie. Que pensez-vous des nouvelles méthodes de formation (e-learning, théâtre, jeu d'entreprise.) ? S 'im p o se ro n t facilem ent et ra p id e­ m ent? Oui, non, pourquoi? Elles ne sont pas toujours p a s très bien développ ées à Luxem bourg, et pour notre public cible, fem m es ren­ trantes, certainem ent très inconnues et peu envisageables. Les formations initiales au Luxembourg sont-elles de qualité suffisante? Pensez-vous que la création de l'Université de Luxembourg pourra donner un plus à la place? La formation scolaire traditionnelle à Luxem bourg est justem ent... trad i­ tionnelle et do n c n 'est p a s adap tée à la vie d'aujourd'hui. Elle ne prépare pas les élèves à la vie professionnelle. L' "Université" de Luxem bourg, telle qu'on la com prend par la presse, va être un échec: pas d e co n c e p t et pas d e program m es valables, seulem ent "un peu de tout", co m m e bea u cou p de ch o se s à Luxem bourg.

IN S T IT U T D E F O R M A T IO N B A N C A IR E , L U X E M B O U R G (IF B L ) Types de services offerts: Form ations d an s le s ecteu r financier Questionnaire rempli par: J e ff K intzelé (Directeur général) / D anièle S ch ro eder (R espon sable co m m u n ica ­ tion)

Types de services offerts: C o n su lta tio n et orien tation aux fem m es d an s la recherche d'em ploi Questionnaire rempli par: Lou ise Senninger, C h a rg é de d irection (irs@pt.lu) La formation, facteur de progrès pour l'entreprise et pour l'individu. Faites-nous part de votre expérien­ ce.

Que pensez-vous des nouvelles méthodes de formation (e-learning, théâtre, jeu d'entreprise.) ? S'imposeront facilement et rapide­

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L es form ations initiales au Luxembourg sont-elles de qualité suffisante? Pen sez-vou s que la création de l'Université de Luxembourg pourra donner un plus à la place? A u niveau du secteu r financier, nous d is p o s o n s d 'u n e form ation profession ­ n elle co n tin u e d e h a u te qualité. M alheureusem ent la form ation a c a d é ­ m ique et la recherche scientifiqu e sont faiblem ent d évelopp ées. C ette lacune doit im pérativem ent être co m b lé e par la m ise en p la ce d e la Luxem bourg S c h o o l o f F in a n ce (voir au ssi page XXX). N o u s estim on s qu e l'é co le doit don n er la m eilleure form ation générale po s s ib le aux jeunes. L'insertion pro­ fession n elle relève d e la responsabilité d e s se cte u rs professionnels.

K E Y JO B

La formation, facteur de progrès pour l'entreprise et pour l'individu. Faites-nous part de votre expérien­ ce. Le secteur financier a d e p u is long­ tem ps co m p ris l'im portan ce de la for­ mation. Dans cette optique, il a créé son Institut d e Form ation Ban caire en 1991. A ujourd'hui ce t institut gère quelque 6.600 nouvelles inscription s par an et offre une gam m e d e form a­ tions de plus en plus diversifiée et spécialisée.

IN IT IA T IV R Ë M SCHAFFEN ASBL

ment? Oui, non, pourquoi? Il y a d e s m odes et il y a du sérieux. Le tem ps m ontrera qui offre la bonne solution. Du cô té de l'IFBL, nous pen ­ so n s qu 'il y aura un m élange entre for­ m ations en présentiel et auto-form a­ tion L'auto-form ation surtout pou r la préparation, le présentiel pou r le trans­ fert d u savoir-faire p a r d e s profession ­ nels, où les jeux de sim ulation auront une part im portante.

Types de services offerts: Form ation et su p p o rt à l'utilisation d e s lo giciels et ou tils d e d év elopp em en t bureautiques Q uestionnaire rempli par: P a tric k H o n o re z, D irecteu r G é n é ra l (patrick.honorez@ keyjob.lu) La formation, facteur de progrès pour l'entreprise et pour l'individu. Faites-nous part de votre expérien­ ce. J 'a i vu d a n s d e s se ss io n s Excel d e s participan ts qui em ployaient déjà le produit d ep u is de nom breux m ois, en apprendre suffisam m ent pen d an t les d e u x prem ières heures du co u rs pour q u e le co û t co m p let de la form ation soit rentabilisé en m oin s de 3 m ois ! Q ue p ensez-vous des nouvelles méthodes de formation (e-learning, théâtre, jeu d'entreprise.) ? S'im poseront facilement et rapide­ ment? Oui, non, pourquoi? C e tte question doit bien sûr être diffé­ renciée selon les th èm es et les sujets à transm ettre. Si le théâtre peut être indi­ q u é pou r faire p a sse r une vision de la relation clien t à 600 personnes, c e sera peut-être le jeu d'en trep rise qui servira p o u r faire p a sse r d e nouvelles règles d e fo n c tio n n e m e n t d e l'en trep rise, etc... P o u r la form ation bureautique, je ->


O cro is q u e le e -Le arn in g est un co m p lém ent à prendre en co n sid é ra ­ tion, m ais qui ne co nv ien t p a s à toutes les situations. C 'e s t plus s p é ­ cialem ent utile pour d e s gen s m otivés dont le planning ne perm et pas facile­ m ent la participation à d e s se ssio n s classiq ues.

K R E N T Z & G R IF F IN SÀRL Types de s e rv ice s offerts: M anagem ent and In ve stm en t Training / M a n ag em en t C o n su ltin g Q u estion n aire rem pli par: J u lie K ren tz, M a n a g in g D ire c to r (juliekrentz@ krentzgriffin.com ) La formation, facteur de progrès pour l'entreprise et pour l'individu. Faites-nous part de votre expé­ rience. M o s t c o m p a n ie s re c o g n is e th at te c h n ica l training is vital for their s taff a nd m ake m an ag em en t training a v a ila b le for their to p level m an a­ gers. Th ere is a te n d e n cy to in vest too little into th e m an agem en t trai­ ning o f the firs t-lin e a n d m id d le m an ag ers an d th is is w here m any c o m p a n ie s e x p e rie n ce issue s. The first-lin e and m id d le m a n a g e rs have often been prom oted b e c a u s e they are ex ce lle n t te c h n ic ia n s but they n eed to h ave the o p p o rtu n ity to learn le a d e rs h ip and m an m an ag em en t skills. Que pensez-vous des nouvelles m éthodes de form ation (e-lear­ ning, théâtre, jeu d'entreprise.) ? S'im poseront facilem ent et rapi­ dement? Oui, non, pourquoi? O n -lin e learning m e th o d s are very g o o d fo r te c h n ica l training and can b e u se d to c o m p le m e n t m a n a g e ­ m ent training. O n e w ay co m m u n ic a ­ tion is not s u fficien t in m an agem en t training. K rentz & Griffin S à rl d o e s have stra te g ic p la n s to in co rp o rate innovative u se o f m odern te c h n o lo g y in ou r training s e rv ic e s a n d be lie ve s that te c h n o lo g y w ill en a b le us b ro a ­ d en th e reach o f our se rv ice s. Les form ation s initiales au Luxem bourg sont-elles de qualité suffisante? P en sez-vou s que la création de l'U n iversité de Luxembourg pourra d o n n e r un plus à la p la ce ? L u xem b ou rg n e e d s a U n iv e rsity and c o u ld b u ild itse lf a s a ce n tre of e x c e lle n c e fo r e d u ca tio n . T h is will n ot only ta k e s ig n ific a n t investm ent but w ill need to e v o lve o v e r a long p e rio d o f tim e a s re p u ta tio n fo r e x c e lle n c e ta k e s tim e to build.

L E C A N D O S .A . Types de services offerts: services et co n s e ils en e-learning, offre inté­ g ré e d e s o lu tio n s de fo rm a tio n b a s é e s su r le e-learning Questionnaire rempli par: Y v e s Reginster, A d m in istra te u r D élégué (yves.reginster@ lecando.com ) La formation, facteur de progrès pour l'entreprise et pour l'individu. Faites-nous part de votre expé­ rience. Le e-learning est un fil rouge d e la fo rm atio n , q u i p erm et b e a u c o u p d'optim isation d a n s l'organisation de l'entreprise. Traditionnellem ent, l'e n ­ treprise form e se s em ployés. Notre vision est q u e l'em ployé, utilisant s e s c o m p é te n ce s reçues, les tra n s­ fo rm e en e x p é rie n c e et c o m p é ­ te n ce s nouvelles q u 'il doit pouvoir partager av ec l'entreprise. La form a­ tion d o it d e v e n ir b i-d ire ctio n n e lle entre l'entreprise et s e s em ployés. C e la contrib ue à don n er plus d 'a u to ­ nom ie aux em ployés, et à les m oti­ ver. Que pensez-vous des nouvelles méthodes de formation (e-learning, théâtre, jeu d'entreprise.) ? S'im poseront facilement et rapi­ dement? Oui, non, pourquoi? Le e-learning doit pouvoir se d é v e ­ lo pper rapidem ent, m ais calm em ent d a n s la m esure où les entreprises l'intègrent d a n s une dém arch e g lo ­ bale de form ation. U n e a pp roch e tech n o lo g iq u e est sou ve nt d é s a s ­ treuse dan s c e contexte. L e s n ouvelles m é th o d e s p é d a g o ­ g iques doivent a id er à la m otivation d e s app renan ts et a u ssi optim iser les parcours d e form ation. La form a ­ tio n s e d o it d 'ê tre p lu s pré cise , m ieux cib lé e sur d e s b esoin s bien identifiés, m ais a u ssi bea u cou p plus rapide dan s s a m ise en oeuvre, et d o n c être m oin s co û te u se pour l'e n ­ treprise. Le e-learning et les n ou ­ velles m éthodes p éd a gog iqu es d o i­ vent co ntrib uer à c e s objectifs. Les form ations initiales au Luxembourg sont-elles de qualité suffisante? P ensez-vous que la création de l'Université de Luxem bourg pourra donner un plus à la place? Oui, m ais l'U n iversité doit se situer d a n s un co ntexte européen, voire global. Il ne faut p a s négliger l'atout q u e représente le fait d 'a lle r étudier à l'étranger pou r les luxem bourgeois. Il faut à tout prix c o n serv er cette d iver­ sité culturelle d a n s la form ation ini­ tiale, m ais d é v e lo p p e r lo calem en t une offre ciblée, et excellen te qui devra attirer d e s é tu d ian ts étrangers.

M E E T IN C S S .A . Types de services offerts: Organisation d e conférences, congrès, j | | In cen tives & fê te s d'e n tre p rise s. Bureau d e traduction et d'interpréta­ riat. Location : matériel tech n iqu e (tra­ duction sim ultanée, sono, systèm e de vote électronique & d'accréditation, ballon lumière). H ôtesses d'A ccu eil. Questionnaire rempli par: C a rin e Muller, A ssistan te à l'O rganisation de C o n fé re n c e s (con feren ces@ m eetincs.lu) La formation, facteur de progrès pour l'entreprise et pour l'individu. Faites-nous part de votre expérien­ ce. L a form ation est s a n s contexte un fa c ­ teur de progrès pour l'individu. Elle est un m oteur d'épan ou issem en t pour la personne ca r elle perm et de dép a sser s e s propres co n n a issa n ces et ainsi ouvrir d e nouvelles perspectives. Pour l'entreprise, outre la n écessaire m ise à jour d e s c o n n a is s a n c e s d e se s em ployés en vue d'u ne plus grande efficacité, la formation perm et d e m oti­ ver les em ployés et do n c de les fidéli­ ser. Que pensez-vous des nouvelles méthodes de formation (e-learning, théâtre, jeu d'entreprise.) ? S'imposeront facilement et rapide­ ment? Oui, non, pourquoi? Les nouvelles m éthodes d e formation, par le biais de jeu d'entreprise, de théâtre, jeu d e rôles peuvent être a d ap tées pour certains types d e for­ m ations seulem ent. Elles s'illustrent parfaitem ent dan s le cadre d e team building, du développem ent de ce r­ tains a sp e cts de la personnalité (moti­ vation, a isa n ce d'expression...), de m ise en situation... m ais ne peuvent répondre à tous les besoins en m atiè­ re d e formation. L 'app ren tissage par le biais d'Internet perm et une plu s g ra n d e flexib ilité d'utilisation m ais ne peut rem placer les bén éfices de la présence d'un for­ m ateur qui assurera une interactivité optim ale et s'adap tera aux besoin s de chacun. Il est vraisem blable qu e ce s nouvelles form es d'enseignem ent ne pourront s 'im p o se r qu e dan s certains dom aines de form ation et là encore il faudra que la culture de l'entreprise le permette. Les form ations initiales au Luxembourg sont-elles de qualité suffisante? Pensez-vous que la création de l'Université de Luxembourg pourra donner un plus à la place? In con testa b lem en t la créa tion de l'U niversité de Luxem bourg insufflera une dynam ique intellectuelle intéres-->

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I— -> santé et précieu se pour la place. < £ D'une part la création d e c e pôle universitaire perm ettra d e m ieux adapter “F— les form ations aux b esoins en terme d 'em p lois pour les professionnels de ^ Luxem bourg m ais égalem ent créera 1 de nouvelles opportunités au niveau de la recherche. Par co nséquent, il sera un facteur d 'a ttra c tio n et de rétention pour les différents universi­ taires locaux et internationaux.

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O LAPO F F IC E L U X E M ­ B O U R G E O IS P O U R L 'A C C R O IS S E M E N T DE LA P R O D U C T IV IT É , ASBL Types de services offerts: Form ation continue, d an s d iv ers créneaux. Questionnaire rempli par: Antoine Hengen, S e cré ta ire G é n é ra l (form. continue@ olap.lu) La formation, facteur de progrès pour l'entreprise et pour l'individu. Faites-nous part de votre expérien­ ce. L 'O L A P voit p a sse r ch a q u e année en m oyenne 2.000 p ersonnes d a n s ses form ations. Déjà c e nom bre, ajouté à ce u x réalisés par les autres offreurs de fo rm a tio n s s u r la p la ce , sa n s oublier les form ation s réalisées d ire c­ tem ent par le s entreprises m êm es en interne, tém oign e d e la nécessité, désorm ais, d 'u n a p p ren tissag e 'à vie'. Que p ensez-vous d es nouvelles méthodes de formation (e-learning, théâtre, jeu d'entreprise.) ? S'im poseront facilement et rapide­ ment? Oui, non, pourquoi? Elles s'im p o sero n t si elles son t co m ­ plém entaires aux m éth ode s tradition­ nelles ! A m on avis, le co n ta ct direct entre le form ateur et la personn e à form er est, et reste, nécessaire. Les form ations initiales au Luxembourg sont-elles de qualité suffisante? Pen sez-vou s que la création de l'Université de Luxembourg pourra donner un plus à la place? Il e s t év id e n t pour m oi que l'U niversité d e Luxem bourg donnera un plus à la place. Ayant quatre enfants âgés de 18 à 23 ans, qui étu­ dient ou vont étudier à l'étranger, je peux co nclure que leur form ation ini­ tiale à Luxem bourg a été ce rtaine­ m ent de qualité suffisante.

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S T R A T E G IC S E N T E R T A IN M E N T IN D U S T R Y T R A IN IN G S .À R .L. Types de services offerts: form ation continue en financem ent et m arketing de film s Questionnaire rempli par: Christian K m iotek, D irecteur G é n é ra l (Chris­ tian.kmiotek@filmnet.lu) La formation, facteur de progrès pour l'entreprise et pour l'individu. Faites-nous part de votre expérien­ ce. N o s fo rm ation s co n tin u e s d a n s le dom aine du financem ent et du m arke­ ting de film s s'adressen t à d e s ch efs d'entreprise. Leur s u c c è s d a n s tous les pays eu rop éen s n o u s co nforte dans l'idée que les P M E ont besoin de se former régulièrement. Le fait que m êm e des grands groupes au diovi­ suels nous envoient d e s e m p loyés nouvellem ent recrutés en dit long sur la qualité d e notre form ation à la poin­ te du progrès m ade in Luxem bourg. Que pensez-vous des nouvelles méthodes de formation (e-learning, théâtre, jeu d'entreprise.) ? S'imposeront facilement et rapide­ ment? Oui, non, pourquoi? A v ec notre site dédié ww w.fit4film .com m is à jour toutes les deux sem aines, nous pouvons offrir de l'(in)formation au plus près des réalités é co n o m iq u es et nous répondons sur m esure aux questions que se posen t n os partici­ pants dan s leur vie professionnelle de tous les jours. C e t outil de e-learning est un pôle d'attraction sup plém e n ta i­ re et ajoute à la qualité d e s form ations que nous offrons. Les formations initiales au Luxembourg sont-elles de qualité suffisante? Pensez-vous que la création de l'Université de Luxembourg pourra donner un plus à la place? Définitivem ent oui, si elle poursuit é g a ­ lement une politique d e n ich es telle que l'a tracée l'écon om ie luxem bour­ geoise.

T M P W O R L D W ID E E R E S O U R C IN G LU XEM BO U R G Types de services offerts: R e ­ crutem ent, m ise en p la c e d e s y s ­

tè m e s de gestion d e s co m p é te n ce s, fo rm a tio n s et co a ch in g , a s se ssm e n t et d evelopm en t center, c o n s e ils en rém unération, réorganisation Questionnaire rempli par: N a d in e H em m er, M anager (n a d in e.h em m er@ tm p.com ) La formation, facteur de progrès pour l'entreprise et pour l'individu. Faites-nous part de votre expérien­ ce. U n e d e s p rin cip a le s difficu ltés d e la form ation est d 'a ss u re r le transfer on the jo b d e s c o m p é te n c e s/c o n n a is ­ s a n c e s a c q u is e s en form ation. P o u r a s su re r ce tte m ise en oeuvre ultérieu­ re, d a n s la situation de travail, d e s c o m p é te n c e s a c q u is e s par les parti­ c ip a n ts, il est n é ce ssa ire d 'a n a ly se r a v e c précisio n le s b e s o in s d e fo rm a ­ tion, d e les traduire en o bjectifs de form ation (ce q u e la form ation doit a p p o rte r à la pratique professionnelle) p u is en o b je ctifs p é d a g o g iq u e s (ce q u e le s p a rtic ip a n ts d o iv e n t être c a p a b le s d e faire ou d oiven t sa vo ir à l'is s u e d e la formation). C o n crètem en t, pou r intervenir, nous a n a ly so n s les a tten te s de l'en trep rise et nou s tra d u iso n s c e s attentes en c o m p é te n c e s à acq u érir. P o u r c e faire, n o u s a n a ly so n s les difficu ltés rencontrées, les dy sfo n ctio n n em en ts éven tu els, les projets futurs et n ou s re co u ro n s au référentiel d e c o m p é ­ te n c e s propre à l'en trep rise ou bien au m o d è le d e c o m p é te n c e s 5+1 d é v e lo p p é par T M P W orldw ide pour défin ir le s c o m p é te n ce s re q u ises . N o u s év a lu o n s le niveau de c o m p é ­ te n c e s d e s p a rticip a n ts g râ ce à p lu ­ sie u rs m é th o d e s: e n tre tie n s, outil 360°, a s se s sm e n t ou plu tôt d e v e lo p ­ m ent center, b ila n s d e co m p é te n ce s. N o s fo rm a tion s son t ainsi b a s é e s sur l'é c a r t en tre des c o m p é te n c e s re q u is e s et a c q u is e s . A p rè s a v o ir é va lu é le b esoin de form ation nous m etton s en p la ce les form a tion s a d é ­ qu ates. N o u s p ro cé d o n s à une évaluation des a c q u is pen d a n t la form ation au co u rs d 'e x e rc ic e s et/ou ultérieurem ent d a n s l'en trep rise N otre a p p ro ch e est c e n ­ trée su r la rech erch e du return on investm ent. C e n 'e st q u 'en abordant la form ation s o u s ce t angle straté­ gique, en prenant en c o m p te la situ a ­ tion et le s projets d e l'en trep rise ainsi qu e le potentiel de l'in dividu ou bien la valorisation d e s e s co m p é te n ce s et s a m otivation q u e la form ation peut c o n stitu e r un réel fa cteu r de progrès. Q ue p en sez-vo u s d es nouvelles méthodes de formation (e-learning, théâtre, jeu d'entreprise) ? S'im poseront facilement et rapide­ ment? Oui, non, pourquoi? L'a du lte, pou r a pprendre, a besoin d 'être co n v a in cu qu e la form ation va lui perm ettre d e m ieu x a b o rd e r les s itu a tio n s re n c o n tré e s dans la vie profession n elle. Il d o it pou voir


-> p ilo te r s o n a p p re n tis s a g e . L e s nouvelles "m éth od es d e form ation" co nstitu en t plutôt d e s outils p erm et­ tan t 1/ u n e m e ille u re p ris e d e c o n s c ie n c e d e la n é ce ss ité d 'a cq u é rir ce rtain es c o m p é te n c e s (théâtre); 2/ la p ossib ilité d e m ettre en oeuvre d e s co m p é te n ce s (jeux d 'entrep rise, jeux d e rôle); 3/ l'a d a p tatio n à son rythm e d e vie (e-learning). D e plu s en p lus d ’o rg a n is m e s re c o u re n t à ces m éth ode s de fa ç o n co m p lém en taire. M a is la relation p é d a g o g iq u e reste au centre de l'ap p ren tissag e.

Les formations initiales au Luxembourg sont-elles de qualité suffisante? Pensez-vous que la création de l'Université de Luxembourg pourra donner un plus à la place? Le m arch é du travail lu x em b o u rg eo is étan t m u lticu ltu re l, le s c a n d id a ts ayant su iv i u n e s c o la r ité au Luxem bourg son t in co n testab lem e n t avantagés au plan d e s co m p é te n c e s lin g u is tiq u e s. La c ré a tio n de l'U n iversité d e L uxem bou rg perm ettra certainem ent un a c c è s p lus large aux fo rm ation s d e niveau su p é rie u r et d evrait p erm ettre d 'é le v e r le ta u x d 'u n iversitaires et a p p o rter un p lu s à la p la ce en term e d e d y n a m is m e intellectuel. Toutefois, l'u niversité au Luxem bourg devrait être c o m p lé m e n ­ ta ire à d 'a u tre s u n iv e rs ité s e u ro ­ p ée n ne s et la pou rsu ite d 'é tu d e s à l'étranger (en term e d 'ouve rtu re c u l­ turelle) restera va lo risé e par le s re cru ­ teurs.

TOW ER T R A IN IN G & C O N S U L T IN G 'T T C ' Types de services offerts: B u s in e s s S k ills Training (EN, FR), M a n ag em en t C o n s u ltin g (EN, FR), E x e c u tiv e Lan g u ag e Training (EN, FR, G E , SP), Proofread ing S e rv ic e s (EN, F R , GE), W e b -b a s e d A v ia tio n E n g lis h & B u sin e ss En g lish C o u rs e s , 'B le n d e d L e a rn in g ’E n g lish La n g u a g e Training Questionnaire rempli par: Jo h n A lan Frank, M an ag in g D ire cto r (info@ ttc.lu)

La formation, facteur de progrès pour l'entreprise et pour l'individu. Faites-nous part de votre expérien­ ce. O n entend so u v e n t dire au x p a rtici­ p ants à d e s c o u rs q u 'ils ne c o m p re n ­ nent pas, q u 'ils é c o u te n t pas, m ais q u 'ils n 'on t p a s la p o s s ib ilité d e d is ­ cu te r ou d 'é c h a n g e r leur p oin t d e vue. N ous c ro y o n s très n é ce ssa ire d 'a ss u re r q u e le s p a rticip a n ts re ç o i­

vent la form ation et d e s a ctiv ités de role play dont ils ont besoin pou r leur travail. C e c i aid e les en treprises à am é lio re r la m otiva tion et d o n n e c o nfian ce aux étudiants.

Que pensez-vous des nouvelles méthodes de formation (e-learning, théâtre, jeu d'entreprise.) ? S'imposeront facilement et rapide­ ment? Oui, non, pourquoi? Bien que la form ation traditionnelle e xistera toujours, nous d evon s d é v e ­ lo p p e r et u tilis e r d e n o u v e lle s m é th o d e s fa c ile s , c o n v e n a b le s et pratiques ad a p tées à la vie actuelle très a ctive et occu p ée. Tow er Training & Con sulting fournit déjà d e s co u rs d'a n g la is sur W eb pouvant être c o m ­ binés av ec la form ation sur pla ce pour aider les étu d ian ts à utiliser leur tem ps libre. N ou s offrons en plu s la p ossibilité de d iv ise r un long co u rs tel q u e Lead ersh ip en plu sieu rs m odu les de quatre heures qui peuvent être d onn és durant q u elq u es sem ain es ou quelqu es m ois, pou r éviter le gérant toujours très o c c u p é d e s 'a b s e n te r de son travail pen d a n t tou te une sem aine.

X L C O N SU LTAN TS (S U C C U R S A L E A U LU XEM BO U R G ) Types de services offerts: co n se il et form ation en m anagem ent, org a n isa ­ tion, qualité. Questionnaire rempli par: M a rc R oure, D ire c te u r a s s o c ié (m arc. roure@ xl-sa.fr) - La formation, facteur de progrès pour l'entreprise et pour l'individu. Faites-nous part de votre expérien­ ce. La form ation est effica ce lo rsq u 'elle répond à la fo is aux be so in s d 'a c q u i­ sition de co m p é te n ce s d e l'entreprise (liés à sa stratégie) et aux be so in s de d év elopp em en t d e s e s co llab orateu rs (liés aux c o m p é te n ce s individuelles d isp o n ib le s et aux plan s d'évolution d e carrière). En outre, elle n 'est utile que si le salarié peut à son retour de stag e m ettre rapidem ent en oeuvre s e s a cq u is (pratiques, m éth ode s de travail...). Pa r exem ple, avant d'en vo ye r d e s co llab orateu rs se form er à la gestion d e projet, l'en trep rise fixe un standard interne de co n d u ite de projet à a p p li­ qu er systém atiqu em en t par tout ch ef d e projet qualifié. Le besoin de for­ m ation est ain si clairem ent défini et son utilité est évidente. On voit hélas e n co re régulièrem ent

d e s sta gia ires peu m otivés à l'entrée d 'u n e form ation dont ils ne ressentent pas le b esoin ou dont ils savent q u 'ils ne pourront pas m ettre en oeuvre les a cq u is p a rce que la culture ou l'organisation de l'entreprise ne s 'y prête p a s (par ex em p le, fo rm a tio n a u x m éth od e s d e m anagem ent m oderne de ca d re s du secteur public).

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- Que pensez-vous des nouvelles méthodes de formation (e-learning, théâtre, jeu d'entreprise.) ? S'imposeront facilement et rapide­ ment? Oui, non, pourquoi? Le e-learnin g est une m éthode d e for­ m ation très efficace lo rsq u 'elle est c o u p lé e à de la form ation cla ssiq u e en grou pe (dite ' présentiel le') ou du c o a ch in g individuel. Il m anque en effet au e-learning le feed b a c k in d is­ p en sa b le au stagiaire pou r se reca­ drer, s e rassurer sur sa bonne c o m ­ préhension et... ne pas ressentir la s o litu d e qu i pèse à la longue devant un écran, c e que ne peut offrir à ce jour au cu n lo giciel interactif de suivi ou d'évalu atio n pédagogique. N o u s c o m m e n ç o n s à d é v e lo p p e r d e p u is un an d e s sta ges d e form ation m ix te co m p o rta n t un e prem ière p h a se d e e-learning sur d e s m odules en ligne (questionnaires d'au to-évaluation, a p p o rts d e co nn a issa n ce) et une s e c o n d e phase d e form ation prés e n tie lle en g ro u p es (transfert de savoir-faire). N ou s avons égalem ent d év elo p p é a v ec l'université de N ancy un m odu le de form ation universitaire diplôm a n te "R esp on sa b le de s ystè ­ m e d e m anagem ent de la qualité" qui conjugue 1) du e-learning su r des m odu les interactifs et d e s d o ssie rs tech n iqu es; 2) des co nféren ces en ligne; 3) un e sp a ce co llab oratif pour travailler en groupe à distance; 4) des reg rou pem en ts lim ités pour travailler sur les a s p e cts co m p ortem en tau x du métier.

- Les formations initiales au Luxembourg sont-elles de qualité suffisante? Pensez-vous que la création de l'Université de Luxembourg pourra donner un plus à la place? L 'U n iv e rsité du Luxem bourg a p p orte­ ra certainem ent un plus à la pla ce (proximité). Elle devra pou r ce la d é v e ­ lo p p e r d e s partenariats et d e s syn er­ gies a v e c le s universités d e s régions v oisin es, co m m e le font tou tes les universités. ■

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Dossier 1C9




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2002/2003 8E EDITION I 8 EUROS I EN KIOSQUES LE 23 MAI 2002

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I AUSSI: WWW.EXPLORATOR.LU


Coverstory: 114 Tarantula goes to Cannes La maison de production luxembourgeoise concourt sur la Croisette paperjam KnowHow: Imagerie 122 La troisième dim en­ sion L'image en 3D revient en force et les applications B2B ne manquent pas paperjam KnowHow: 130 In the Palm of your hand... Les PDAs qui tiennent dans la main ont bien évolué depuis le petit agenda numérique d'il y a quelques années... paperjam KnowHow: 136 Le facility m anage­ ment Entre effet de mode et réel avantage, le facility manage­ ment commence à gagner ses lettres de noblesse


Tarantula g o e s to

-> À force de l'entendre et de le lire, on finit par le savoir: au Luxembourg, la production audiovisuelle se porte bien, voire de mieux en mieux TEXTE VINCENT RUCK ILLUSTRATION H! PHOTOS FREDERIC Dl GIROLAMO (BLITZ)

L e s e c te u r e s t p r e s q u e h is to riq u e p o u r le G ra n d D u c h é , e n tre u n e C L T - U F A d e v e n u e R T L G r o u p et u n e S E S d e v e n u e g lo b a le . L a p ro d u c tio n c in é m a t o ­ g ra p h iq u e , s e d é v e lo p p e é g a le m e n t, e lle s ’ e x p o rte a u s s i. T é m o in ? T a ra n tu la , " r é s e a u e u r o p é e n d e m a i ­ s o n s d e p r o d u c t i o n " d o n t l'u n e d e s e n tité s e s t à L u x e m b o u rg , s 'a ffic h e au F e s tiv a l d e C a n n e s a v e c s o n p re m ie r lo n g m é tra g e in titu lé “ U n e p a r t d u C ie l" . C e p r e m ie r film d ’ u n e je u n e ré a lis a tric e ,

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B é n é d ic t e L ié n a rd , a é té c o p r o d u it p a r d e u x d e s s o c ié t é s d u r é s e a u T a ra n tu la , T a ra n tu la L u x e m b o u r g e t T a ra n tu la B e lg iq u e - a llié e s à un tro is iè m e p r o d u c ­ te u r J B A (F) - q u i s o n t a in s i p r o p u ls é e s d ’ u n s e u l c o u p s u r la s c è n e d u F e s tiv a l le p lu s c é lè b r e d u m onde. R e n c o n t r e e t in t e r v ie w a v e c E d d y G é r a d o n L u y c k x e t D o n a to R o tu n n o , le s fo n d a te u r s d e c e ré s e a u , e t p r o d u c t e u r s h e u re u x !


Tarantula, c'est quoi? Donato Rotunno: Tarantula, c ’e s t un réseau d e m a is o n s d e p ro d u ctio n à L o n d re s, L u x e m b o u rg , L iè g e et Paris, qui fo n c tio n n e n t c o lle c tiv e m e n t m a is d e m anière a u to ­ n om e. N o u s p ro d u is o n s du co u rt et d u long m étrag e et n o u s fa is o n s a u s s i d u d o c u m e n ta ire . N o u s e x is to n s à L u xe m b o u rg d e p u is 7 ans. A u n iveau europ éen , c 'e s t un

c o n c e p t initié il y a p lu sie u rs a n n ées. N o u s a v o n s ren­ co n tré d e s p e rso n n e s d e réfé re n ce d a n s d 'a u tre s pays, B e lg iq u e , F ra n ce , A n g leterre, p o u r cré e r c e réseau d e m a is o n s d e p ro d u c tio n s in d é p e n d a n te s liées p a r un m ê m e c o n c e p t, u n e m ê m e im a g e et une m êm e stra té ­ gie. E d d y et m o i en s o m m e s le s fo n d a teu rs et le s fig u res d e prou e d e Tarantula à Lu xe m b o u rg , d a n s la p ro d u ctio n et la réalisation . ->

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Eddy Géradon-Luyckx: En te rm e s d e structure, ici n o u s s o m m e s qu atre p e rso n n e s à te m p s plein. M a is d a n s le d o m a in e d e l'e m p lo i notre s e cte u r e s t très variable. En fo n c tio n d e s to u rn a g e s on peut être petit un jo u r et trè s g ro s le le n dem ain . O n peut faire d e s film s a v e c d e u x p e rso n n e s, ou a v e c 150. Pourquoi le réseau européen? Pourquoi ne pas concentrer ses forces sur un pays? E. G.-L.: L a p ro d u ctio n en E u ro p e est e ssen tiellem en t fin a n c é e p ar le s té lé v is io n s n atio nales, p u b liq u e s ou p ri­ vées, et p ar d e s fo n d s g én é ralem en t a tta c h é s à la c u l­ ture. L es té lé v is io n s tant p u b liq u e s q u e p riv ées o n t d e s o b lig atio n s, d e s ca h ie rs d e s ch a rg e s s ig n é s a v e c les états. Q u el q u e s o it d o n c l'interlocuteur, n o u s s o m m e s fa c e à d e s fin a n c e m e n ts d e ty p e nationaux. C 'e s t un élém en t im p ortan t! N o u s n 'a v io n s p a s d'argent, m ais une idée p rin cip ale : il faut être im p lan té au niveau lo cal p o u r s e d é v e lo p p e r au niveau g lo b a l... N o u s n 'a v o n s p a s ch o isi d e d é v e lo p p e r une structure, d e la faire g ra n ­ dir, p o u r e n su ite n o u er d e s a llia n c e s a v e c d 'a u tre s s tru c ­ tu res du m ê m e type. N o u s a v o n s d é c id é d e n o u s d é v e ­ lo p p e r un p e u partout en E u ro p e en m êm e te m p s. Le c h o ix d e co n s tru ire un réseau est trè s sim p le en te rm e s d e c o n s tru c tio n m entale, m a is c ’est a s s e z c o m p liq u é en term e d e m on tage. D. R. A u jo u rd 'h u i le m o d è le arrive à m aturité. O n a m is lo n g te m p s à tro uv er le s b o n n e s person n es. Il est cla ir

“Nous avons décidé d’investir dans la culture de notre entreprise” EDDY GÉ

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q u e P a ris, cré é e en 1999, a eu l'a v a n ta g e d 'a v o ir une b a s e q u i e x is te d é jà a illeu rs, d e bé n é ficie r d 'u n e re n o m ­ m ée. S o n ch e m in a é té un peu p lu s sim p le , év id em m e n t. A u jo u rd 'h u i, le s lie n s p riv ilé g ié s q u e n o u s a v o n s entre n o u s n o u s perm etten t d 'a v a n c e r b e a u c o u p p lu s vite. N o u s s o m m e s trè s vite d 'a c c o rd s u r la stra té g ie , la p o li­ tiq u e q u e l'o n veu t dé v e lo p p e r, s u r le s c h o ix d e s film s q u 'o n v a faire, le fin a n c e m e n t, les b u d g e ts q u e l'on a b o rd e o u p a s. Tout v a p lu s vite q u e si on d e v a it tro uver d e s pa rte n a ire s a v e c le s q u e ls on n 'a p a s c e tte relation. N o tre ca p ita l, c 'e s t le fa c te u r hum ain, le s c o n n a is s a n c e s e t le s co m p lé m e n ta rité s en tre c e s in d iv id u s là, q u i ont c h o is i d e v iv re d e c e tte a ven tu re

La dimension financière compte également beau­ coup, dans la production de films... E. G.-L.: D 'u n e ce rta in e m anière, p u is q u e n otre s e c te u r fait a p p e l à un fin a n c e m e n t d e ty p e 'cu ltu rel', n o u s a v o n s im m é d ia te m e n t d é c id é d 'in v e stir d a n s la cu ltu re d e n otre en tre prise. Et n o n p a s d e cré e r u n e en tre p rise q u i fa b riq u e d e s film s s a n s s a v o ir qui e lle est. O n est a v a n t d e paraître. D. R.: O n affirm e m ê m e q u i on est. S i ce rta in s ve n a ie n t à d e m a n d e r "m a is p o u r q u i s e p re n n e n t-ils ? “, o n ré p o n ­ d ra it q u e n o u s n o u s p re n o n s p o u r c e q u e n o u s so m m e s . O n a c o m m e n c é à zé ro et o n a s su m e n otre im a g e s y m ­ b o lis é e p a r n otre lo go, n otre nom , n otre v is io n d e s c h o s e s , n otre réseau , n o tre parten ariat in d iv id u el. O n l'a s s u m e plein em en t. Et à partir d e là on fait d e s film s. E. G.-L..: A u fu r et à m e s u re d e la c ro is s a n c e , on a eu ré g u liè re m e n t d e s é ta p e s o ù l'o n a dû tro u v e r d e s fin a n ­ c e m e n ts p o u r le s diffé re n te s s o c ié té s . N o u s a rrivon s a u jo u rd ’hui à un tou rn a n t, n otre p ro ch a in o b je c tif e s t d e fin a n c e r le résea u d a n s s o n e n s e m b le p o u r q u ’ il p u iss e co n tin u e r à s e d év elo p p er. Qui dit travailler en réseau dit travailler avec de nom­ breuses personnes, donc passer beaucoup de temps et d'énergie à construire une vision commune... E. G.-L.: Effectiv em en t, m a is c e n 'e s t p a s un g a s p illa g e d 'é n e rg ie . L a c u ltu re d e Tarantula, c 'e s t a u s s i c e tte c o m ­ m u n ica tio n p e rm a n e n te en tre nous, la m is e en c o m m u n d e s é n erg ies. J e p e n s e q u e l'o n a un e sp rit co lle ctif,

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-> partagé par des individus. On a une démarche collec­ tive en terme d'image et de fonctionnement par rapport à l'extérieur. Certaines personnes qui appellent ici à Luxembourg, vont appeler Donato ou moi, en espérant je ne sais quelle différence de réaction. Mais en fait quand ils parlent à l'un de nous deux, ils parlent aux deux en même temps. Physiquement et mentalement, on est dif­ férents. Mais il y a une complémentarité. Le collectif est donc là. D. R.: Cela ressemble plus à de la théorie qu’à de la pra­ tique. Pourtant, on le vit quotidiennement, et pas à deux, mais à huit. Cela ressemble à un concept politique, ça semble bien de le dire, mais je le répète, c'est comme ça. Parler à l'un d'entre nous, c'est parler à l’ensemble. Bien sûr à l’intérieur, il nous faut en permanence reprendre la température. C'est notre vie, c'est un choix de vie: les 14 heures ou plus que l'on passe à travailler, on les passe aussi à vivre, donc autant les vivre bien. Le piège, c'est de se dire qu'une fois que le concept existe, ça fonction­ ne tout seul. Mais non, c ’est comme un calcul à l'infini. Il y a toujours un chiffre derrière. Il y a toujours quelque chose qui se rajoute. E. G.-L.: Plus qu'une formule, je dirais que c'est un modèle qui se construit. Dans notre secteur d'activité, il n'y a pas de recette magique. S'il y en avait dans le ciné­ ma, on le saurait... Tout bouge continuellement. On peut être prêt, à deux jours d'un tournage, et puis tout à coup il y a un fusible qui saute, un financement qui n'arrive pas. C'est un milieu, qui, même s'il y a des avocats, des contrats, fonctionne beaucoup sur les relations entre les gens, avec la confiance et aussi les rapports de force que l'on peut avoir. C'est quelque chose que l'on a intégré dans la manière de créer notre propre structure. D. R.: Le facteur humain joue énormément. Ça va de l'acteur jusqu'au producteur, et tout le reste de la chaîne. On ne fonctionne pas que dans un rapport contractuel, également par une poignée de mains. Cette poignée de mains, c'est toi qui la donne, tu la sers, tu la sens. Chaque film a sa propre énergie, c'est à chaque fois une aventure différente. Et donc chaque fois, comme un cuis­ tot, tu as les éléments, les ingrédients, mais à chaque fois tu recommences ta recette. Pour revenir sur le réseau, comment s'assurer de sa solidité? D. R.: Le réseau a une image forte, sa solidité est construite d’abord dessus. Nous avons voulu apparaître pleinement, d'une façon affirmée, avec le même nom et le même logo, dans les quatre pays. C'est une volonté de se renforcer visuellement et médiatiquement par rapport aux autres. Il y a une charte de fonctionnement entre nous, vis-à-vis de l'image que l'on veut dégager. Sur les affiches, les génériques, la promotion... E. G.-L.: Si on regarde nos films, je ne pense pas que l'on ait un label qui permette de reconnaître automatiquement les films produits pas Tarantula. Ce n'est pas notre volon­ té. Nous proposons des films - encore un mot que l'on n'aime pas dans le business - d'auteurs. C'est-à-dire qui ont une réflexion sur le monde dans lequel on vit et qui sont issus de ce monde-là. Avec une volonté d’échange entre le réalisateur et Tarantula. C'est cela notre marque de fabrique. D. R.: Quand ça ne fonctionne pas comme ça, ça ne fonctionne pas du tout! Chaque société est indépendan­ te pour ses choix propres. On est conscient que l'activi­ té parisienne est très différente de la luxembourgeoise, de la londonienne. Chaque société a une zone d'indé­ pendance. Si au départ c ’est le capital affectif qui nous lie, il y a aussi un lien capitalistique entre les sociétés, une

structure financière C'est elle que nous voulons renforceraujourd'hui, et avec elle, l'ensemble du réseau. Mais si, en dépit des efforts, des désaccords persis­ tent au sein du réseau, comment les régler? E. G.-L.: Nous avons un fonctionnement de clan. Il est difficile d'y entrer, difficile d'en sortir. Aucune des socié­ tés n'a de personne fortunée dans son capital, donc toutes se sont battues, et se battent tous les jours pour arriver à vivre, à faire fonctionner les sociétés. Normalement, dans le milieu de l'audiovisuel, si on n'a pas d'argent, on ne peut pas faire grand-chose. Mais chez Tarantula nous avons tous capitalisé sur notre tra­ vail. Voilà! La plus-value, c'est nous. Je pense que parmi les gens qui font actuellement partie de Tarantula, aucun n'a envie d'en partir, parce que Tarantula et son fonction­ nement, c’est leur vie ! Je vais revenir un peu sur l'histoire du réseau. Il se fait que les sociétés, si elles sont toutes parties de zéro, ne sont pas parties toutes en même temps. Elles se sont développées les unes après les autres. On n'a pas débarqué à Paris en disant "Tiens, voilà, on veut faire un Tarantula France!" On n'a pas fait de casting. Ce sont des rencontres, des demandes... Le développement s'est également fait avec les nécessités de chaque société et surtout avec les énergies de chacun d ’entre nous. Maintenant avec le développement que nous imaginons, on peut se poser la question de l'avenir. Ce qui nous occupe, c'est le réseau qui existe aujourd'hui, son déve­ loppement et la nécessaire restructuration des sociétés qui le compose. Mais cela se fera dans un esprit qui nous est propre et cela, j’en suis convaincu, va resserrer les liens et augmenter le contrôle sur les sociétés D. R.: Le contrôle doit exister. Il y a des moyens de contrôle qui passent par le logo, par l'image Tarantula, que nous maîtrisons et que nous gardons... Le contrôle est attaché à des individus, aux quatre fondateurs du réseau. Ces quatre personnes maîtrisent et contrôlent l'image du réseau. Demain, si Paris veut faire du porno, qu'il le fasse, mais pas sous le logo et la dénomination Tarantula. On peut maîtriser cela. Mais au-delà de ça, on ne peut pas prendre le risque, après autant d'années de développement et d'expansion, de rester fragile à cause d ’une structure relativement complexe. Notre recherche de financement pour restructurer le réseau va dans ce sens. Vous êtes une maison de production. Quel est votre rôle dans la création d'un film? E. G.-L.: Il y a deux rôles. D'abord celui tel qu'on le voit habituellement: le producteur, et il y en a souvent plus d'un, réunit l'argent, il est le maître d'œuvre du projet. Ensuite, il y a celui de gardien du projet. Pour nous, ce rôle consiste essentiellement à être les garants des idées du réalisateur. A la fois vis-à-vis des partenaires exté­ rieurs mais aussi vis à vis du réalisateur lui-même. D. R.: À la première lecture, la première rencontre, au moment où l'on décide de s'engager sur un projet avec un réalisateur, que l'on est d'accord sur le film qu'on veut faire, à partir de ce moment-là, il faut garder le projet en tête. Il évolue, il prend des couleurs, des goûts et des odeurs, mais il faut garder cette idée première. Le chemin est tellement long, rempli d'embûches, de problèmes financiers et structurels, émotifs, sentimentaux et autres, que l'on se perd facilement dans ces méandres. Donc, au bout d'un moment, il faut revenir à quelque chose. Le quelque chose, c'est la première rencontre,

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-> le moment magique où l'on décide que ça vaut la peine de le faire. Et ce 'ça' là, c'est notre référence. C'est le producteur qui a la distance nécessaire. Le réalisateur est souvent happé par son propre projet. Nous faisons des projets où il y a de la place pour un tel rôle. Ce sont des choix artistiques de garantie de qualité: chaque pro­ jet dure près de deux ans. Humainement et financière­ ment, ça doit valoir la peine! C'est beaucoup d'énergie à investir. E. G.-L.: Cette approche est, je pense, une particularité de Tarantula. On essaie d'allier le producteur maître d'œuvre, comme si l'on était une entreprise générale de bâtiment, et la vision artistique du projet. Nous sommes, dans le réseau, huit producteurs, qui aimons de nom­ breux cinémas. Donc quelque part, on se sent un état d'esprit assez ouvert par rapport aux réalisateurs. Le réa­ lisateur, on veut pouvoir discuter avec lui de son scéna­ rio, et du casting. Pas pour dire 'Il faut prendre Catherine Deneuve, ça va nous rapporter tant de millions', mais pour dire: ‘Tiens, ce personnage-là n'est peut-être pas le bon pour ton film!' D. R.: Je crois qu'aujourd'hui on utilise à tort et à travers des termes comme globalisation ou mondialisation, uni­ formisation... L'audiovisuel a beau avoir des entreprises énormes, structurées à un niveau mondial, ce sont les individus qui font la marque de ces sociétés et des films produits. Ce qui ressort à la fin, ce sont ceux qui sont derrière les projets. À la fin de l'histoire, un jour, il nous restera ça : l’aventure commune d’hommes et de femmes. Et nous considérons que c'est cela qui compte. Le cinéma, est-ce un art ou une industrie? D. R.: Il n'y a pas de honte à dire que c'est de l'industrie. Certains producteurs ont peur du mot argent. Mais pour faire des films il faut aussi de l'argent, pas uniquement, mais il en faut ! Nous essayons de comprendre les diffé­ rents systèmes de fonctionnement et de financement en Europe, car entre l'Autriche, la Belgique, la France et le Luxembourg, et sans parler des fonds régionaux en Allemagne, je peux garantir que c'est d'une grande com­ plexité, et on pourrait même dire que c’est tout un art. Et nous, notre métier c'est aussi ça : allier l’art et l’industrie, marier la culture et la rentabilité. Notre force est aussi là. Nous ne voulons rejeter aucun des aspects. E. G.-L.: Chez Tarantula, le plus jeune des producteurs a 25 ans, et le plus vieux en a 45. Donc c'est un mélange de deux générations. Nous avons une vision globale de la profession. Pour ma part, je viens de la création pure, où l'on fait du cinéma pour le cinéma, de l’art pour l’art. J’ai fait un détour par la production de commande et la pub. Nous sommes plusieurs chez Tarantula à avoir des parcours atypiques. C'est notre culture. Nous essayons d'avoir une réflexion aussi globale que possible sur le milieu. Il n'empêche que le cinéma, c'est de l'émotion avant tout. Ce sont des gens qui vont payer huit Euro pour aller vivre des émotions. Mais le cinéma c'est également un complexe, avec des briques, avec des projecteurs, de la pellicule, des matériaux et des moyens financiers qu'il faut mettre en œuvre. Ces éléments ne se rejettent pas, ils doivent être compris tous les deux. Les frères Lumière étaient des industriels. Et avec la machine qu’ils ont inventée et fabriquée , ils ont créé de l'émotion. D. R.: Les premiers films au monde ont essayé de cap­ turer de l'émotion. Avec une machine. Oublier cela, c'est perdre quelque chose. Là où l'on s'efforce d'avoir un dis­ cours politique, c'est de dire qu'Hollywood, un certain style de cinéma avec des recettes toutes prêtes, peut exister. Je n'y vois aucun problème. Mais que l'on me dise que c'est la seule référence, là j'ai un problème. Tant

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qu'il y a de la place pour des cinémas, je peux vivre dans ce monde.. On ne peut pas rayer des gens de la carte parce qu'ils sont en minorité. Tant qu'on trouvera des gens qui suivront ce discours-là, qui comprendront qu'on allie l'industrie et l'émotion, que l'on est des artisans de notre temps, tant que ce discours a encore sa place, on existera. E. G.-L.: Il est vrai que pour certaines personnes du domaine culturel, cela pose des problèmes de parler d'argent. D'ailleurs, même dans le milieu de la finance, parfois, cela pose problème de parler d'argent. Nous, non! L'argent, pour faire du cinéma, c'est un outil. Mais ce n'est pas le seul. Ce n'est pas parce que l'on a beau­ coup d'argent qu'on va faire de bons films, ou des films qui rapportent. C'est un milieu de l'exception. Chaque film est différent, en ce sens il est exceptionnel. On n’a de problèmes ni avec l'argent, ni avec l'artistique. On fait les deux, et on le fait depuis le début. Comment choisissez-vous les films que vous produi­ sez? E. G.-L.: Nous ne faisons pas de films dans lesquels on n'a rien à dire, à exprimer. Il nous arrive tous les jours des projets qui recherchent des producteurs, des gens pour mettre de l'argent. Ça ne nous intéresse pas, parce que nous n’y avons pas de place. Ça peut venir des USA comme de France. La recette, c'est un MacDo. C'est fait comme ça, tu dois le manger comme ça. Nous ne sommes pas un four à micro-ondes pour réchauffer du prédigéré. D.R.: Quand on voit des sujets qui ne nous parlent pas, on dit clairement qu'il y a d'autres producteurs à Luxembourg qui font ça très bien. Et il n'y a aucun juge­ ment porté! Nous n'avons pas de difficulté à dire que sur certains projets il faut plutôt aller voir Carousel ou Delux. Il n'y a pas de jugement, on est bien dans notre peau. On ne mange le pain de personne. Privilégiez-vous les émotions, les personnes? E. G.-L.: Tout est possible. On a un projet qui s'appelle "Calvaire"'. Il se trouve que c'est le premier long métrage du réalisateur. On a un très bon contact avec l'autre pro­ ducteur du film, on connaît le chef-op, sur lequel on veut investir depuis longtemps. Voilà, ça suffit, on fait le film. On a également des contacts avec un réalisateur que nous n’avons jamais vu, mais via notre bureau à Paris, on a reçu un scénario intéressant. Il y a des choses qui vien­ nent également par les producteurs... En général, on ne fait rien sans avoir lu le scénario. D. R.: Il n'y a pas un scénario qui passe par ici sans que l'on se mette dedans. Au moment où l'on décide de ren­ trer dans le projet, il faut qu'on y ait une place naturelle, dans l'écriture, le casting, le rapport avec le réalisateur, la production, le choix des comédiens, des comédiennes... On vit le film. On est très réfléchis, mais on peut nous séduire facilement. On le vit pleinement. Il faut savoir également dans quelle cour on joue. Nous faisons des films qui vont de 1,5 millions à 3,5 millions d'Euro. Pas plus aujourd'hui. Pas plus aujourd'hui, mais plus demain? E. G.-L.: La stratégie, c'est un art militaire. Il faut pro­ gresser, on ne peut pas attaquer sur tous les fronts en même temps. D. R.: Certaines bases doivent être solides. Tu mets trois ans pour exister en tant que société de production. Exister veut dire quoi? Etre reconnu, avoir fait les preuves de financement, et continuer à exister physiquement


-> Je crois que dès le départ, on ne faisait pas de diffé­ rences entre le court-métrage et le long-métrage. La réflexion, le travail, le mode de pensée, la stratégie de financement, ce n'est pas la même chose, mais c'est équivalent.. Cette année, ce sont quand même deux réa­ lisateurs de deux maisons de production de Tarantula, qui se retrouvent à Cannes pour "Producers On the Move". Ce n'est pas tombé du ciel. C’est le fruit de ce que nous avons semé. E. G.-L.: Dans n'importe quel business, il faut compter cinq ans pour voir si une société est viable. Cinq ans si elle est capitalisée correctement. Or nous sommes partis avec presque zéro franc. Nous sommes toujours en phase de consolidation, et l'on existe depuis sept ans. Au Luxembourg, nos chiffres de production ont augmenté de 150, 190 et 250% sur les trois dernières années. On pro­ gresse. Mais il n'empêche que les sociétés de notre type sont pour le moment toujours fragiles; c'est récurrent dans le milieu du cinéma. Notre problème actuel, c'est de réussir à nous structurer financièrement pour pouvoir continuer à avoir cette progression.. Il faut nous consoli­ der. Aujourd’hui on ne peut pas faire de projets qui nous mettent en danger. D. R.: C'est une volonté, pas un problème. On en est conscient: on joue avec les outils qu'on a. E. G.-L.: À une certaine époque on faisait des courtmétrages, pour en faire un puis deux puis trois... Aujourd'hui, on n'en a plus besoin. Si l'on rencontre un jeune réalisateur, alors il faut passer par là pour avoir des premiers échanges avec lui. On ne fera pas non plus un long-métrage de 10 millions de dollars, parce que straté­ giquement ce n'est pas l'heure. On n'en a pas les moyens. Une petite anecdote à propos du film "Shadow of the vampyr", produit par Delux. Le producteur américain c ’est Saturn, l'entreprise de Nicolas Cage, qui a envoyé le scé­ nario à toutes les boîtes de production à Luxembourg, puisqu'ils cherchaient un complément de financement à travers des tax incentives. Nous avons, par hasard, été les premiers à le recevoir. On a appelé directement le pro­ ducteur à Los Angeles pour lui dire que nous étions trop petits et que c'était trop grand pour nous. C'était il y a quatre ans. Le film a été fait chez Delux, il est bien fait, voilà. Or la ten­ tation est grande. Tu as Nicolas Cage, une vedette inter­ nationale, tu te dis "on va aller à Hollywood"... Et alors quoi? On se serait retrouvé avec des comptables de la Warner, ou de je ne sais où..., et nous à l’époque avec notre petit bureau et notre secrétaire à mi-temps. Ce n'est pas raisonnable! Ce n'est même pas sensé...

“Devenir un véritable producteur indépendant de niveau international” DONATO ROTI JNN(

Quelle est l'ambition alors? D. R.: Aujourd'hui, nous avons au moins quatre longmétrages, en coproduction, selon les projets, entre l'Allemagne, l'Angleterre, l'Italie, la Belgique, le Luxembourg et l'Autriche. Ce sont des résultats d'inves­ tissements et de contacts, d'il y a deux ans. Et puis on a pour l’instant quatre projets qui sont encore dans une phase de développement, d'exploration, Mais notre ambi­ tion est de faire plus que simplement un film, puis un autre film. Notre développement est plus large que ça. Nous visons à devenir avec le réseau un véritable producteur indépendant de niveau international avec les moyens de sa politique. Les longs métrages prennent le dessus dans l'activité de Tarantula? E. G.-L.: Non. On a pour le moment trois documentaires en production. Les trois sont coproduits par Tarantula Belgique, le premier avec un producteur français, qui -> paperjam 06.2002Coverstory 1 1 9


-> vient de gagner l’Oscar du meilleur documentaire, un autre avec un autre producteur français, le troisième en développement avec Tarantula France. D. R.: Le documentaire continuera à jouer un rôle. D'abord c'est quelque chose qu'on adore. Ce sont des visions de la société, des aventures parfois plus compli­ quées que celles des long-métrages. On tourne en Algérie, au Congo, en Italie, Belgique, Luxembourg... Ce n'est pas une sous-catégorie. E. G.-L.: On continue à faire du court-métrage, mais de manière plus précise, vraiment avec une volonté d'aller plus loin avec les réalisateurs avec qui l'on travaille. Et l'on développe également la production télé. L'étape à laquelle on va arriver, c'est de pouvoir avoir deux longmétrages par an sur chacune des sociétés, à différents niveaux de coproduction... Dans le réseau, mais aussi à l'extérieur. D. R.: Il y a toujours une porte ouverte vers l'extérieur du réseau, on ne veut pas vivre en vase clos. C'est très important. Nombre de nos projets se font bien évidem­ ment avec des partenaires qui ne font pas partie du réseau de Tarantula. Et Cannes dans tout ça? E. G.-L.: Nous sommes à Cannes avec "Une part du Ciel". L'exposition à Cannes faisait partie de la réflexion stratégique autour du film quand on l’a commencé D. R.: C'est une démarche où l'on a trouvé le bon dosa­ ge dans la structure du film. Le film est coproduit par

“Cannes faisait partie de la réflexion stratégique autour du film” fd d y

GFRAnor

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Tarantula Luxembourg, Tarantula Belgique, et un parte­ naire français qui ne fait pas partie du réseau. Nous, on a apporté un scénario fort, une réalisatrice volontaire, et bien entendu une partie importante du financement. Et nous avons profité de l’expérience de notre partenaire (JBA productions). Ce n'est pas son premier long-métrage, il a une véritable connaissance du marché français et ses entrées à Cannes. On a profité de ça. C'est une réflexion qu'on a menée dès le départ. Tout s'est heureusement bien passé, nous avons eu de la chance mais nous l’avons aidée, c'est le fruit d'une stratégie de production. E. G.-L.: Le coup de pouce, c'est le fait d'être dans l'air du temps et de profiter de cet événement. Il faut être réceptif à ce qui se passe autour de soi. D. R.: Paradoxalement, Cannes, c'est déjà derrière nous. C'est déjà acquis. C'est souvent comme ça dans le ciné­ ma... On est toujours en avance sur les événements. Quand on a fini le film, on l'a fini bien avant que le spec­ tateur ne le voie. Tu sais que tu vas aller au Festival bien avant que le Festival n'ait lieu. Quand tu gagnes un prix, tu le sais avant qu'on te le remette. On est toujours un coup en avance. On est content entre nous. On est content ici, dans la voiture, au téléphone... au moment où tu reçois le fax, au moment où tu te dis “Nom de Dieu, c'est quand même génial!” Et puis la chose arrive. Nous, on l'a déjà digérée. On l'a déjà vécue. Cannes, ça fait déjà quatre mois qu'on le sait, qu'on est déjà dedans. Et l’on pense déjà à l'après-Cannes. Cette année, c'est tout le clan Tarantula qui sera au Festival. Mais au fond, on pense déjà à 2003. Le festival, c'est un coup d'accélérateur ou un dan­ ger? E. G.-L.: Cannes, c'est un des plus gros marchés audio­ visuels au monde. Médiatiquement parlant, c'est le plus gros événement mondial pour le cinéma. D. R.: Il ne faut pas croire que nous serons partout à Cannes. Cannes, c ’est le festival, la compétition et les autres sélections officielles, c’est aussi le marché Nous, on va se retrouver dans un créneau, dans la section "Un certain regard" de la sélection officielle. Pas tout le monde s'intéresse à ça. On va jouer dans une cour. ->


-> Et c'est dans celle-là qu'on va se montrer, exister, cher­ cher des partenaires potentiels, être approchés, être détestés, être enviés, se faire des ennemis... qui sait ? E. G.-L.: C'est un certain type de cinéma que l'on montre. Il est difficile d'approche, ce n'est pas un cinéma facile ou racoleur. Il faut le porter, il a fallu convaincre que ce film avait besoin d'argent pour être fabriqué. Nous l’avons amené à Cannes, il faut maintenant le défendre, il faut convaincre qu’il doit être vu. Comme dit Donato, c'est l'après-Cannes qui est intéressant parce que l'on est exposé en tant que jeune maison de production dont c'est le premier film, le premier long-métrage. Tout le monde s'accorde à dire qu'il est bien financé, qu'il est correcte­ ment produit. Du point de vue production, c'est 100% de réussite. Maintenant il y a l'exposition. Nous devons profi­ ter du fait que ce film est issu de la réflexion de Tarantula, de son travail. C'est donc un gros investissement en termes d'énergie et de finances. Vous allez, avec le Fonspa, représenter le "cinéma luxembourgeois". Il existe, le cinéma luxembourgeois? E. G.-L.: Je crois que c'est une démarche essentiellement intellectuelle de se demander quelle est la nationalité d'un film. Voyez le nombre de films français qui ne sont pas français! David Lynch, ce n'est pas du cinéma américain. "No man's Land", présenté comme étant un film français, a été filmé par un Bosniaque, qui a fait ses études en Belgique, et a été coproduit par une productrice belge, avec des financements allemands! Mais un des coproducteurs est français, alors c'est un film français !... Pourquoi ne ferions-nous pas de même ? pourquoi ne pas dire qu’un film est luxembourgeois quand il est produit par un producteur luxembourgeois ?. Existe-t-il une 'communauté' des professionnels du cinéma au Luxembourg? D. R.: Il y a des affinités individuelles, un respect et une entraide. Une communication doit se faire entre nous puisque l'on fait partie du même secteur d'activité. Si l'on était commerçants, ça serait pareil. E. G.-L.: Même au Luxembourg, on est issu de milieux dif­ férents. Donato, qui est né à Luxembourg, est un 'immi­ gré'. Moi, je suis belge, je suis installé ici depuis que Tarantula est au Luxembourg. Personnellement, j'ai des rapports avec les gens de chez Samsa. On se passe des coups de téléphone quand on a des problèmes. On s'échange des conseils ou des infos. C’est comme chez les garagistes ... Certains prêtent leurs outils, d'autres non. D. R.: Le fait qu'aujourd'hui tu retrouves 29 sociétés liées à la production au Luxembourg, ça ne reflète pas la réali­ té des choses. Si je pars de l’ULPA (Union Luxembourgeoise des Producteurs Audiovisuels) la réali­ té, c'est six ou sept sociétés de production qui fonction­ nent et qui produisent vraiment. Le reste, je ne sais pas. La réalité, c'est Carousel et Delux comme grosses struc­ tures, avec leurs studios, équipes, et leur volume de pro­ duction; Samsa comme première véritable maison de pro­ duction, avec derrière elle déjà 15 ans d ’histoire et de stra­ tégie; Iris qui travaille beaucoup avec Andy Bausch... et puis Tarantula. Et puis d ’autre part il y a les sociétés qui produisent de l'animation. Il y a un respect sur la manière de monter un projet pour bien faire son métier. Je crois qu'il y a respect et partage. On n'est pas en concurrence.

hélas! On voit les films en cassette, avant qu'ils ne sor­ tent, on les voit pour des raisons professionnelles, on cherche des comédiens... On ne voit plus le cinéma comme un spectateur de base, c'est une démarche pro­ fessionnelle. Le seul moment 'amateur', c'est quand c'est ma compagne me dit “On va au cinéma, c'est moi qui choisis!" Donc je me retrouve dans des salles à voir un film sans avoir rien à dire, et je me dis que finalement, tiens, c'est bien! Pour le reste, c'est toujours en fonction des contacts éventuels... E. G.-L.: Il y a certains films qu'on est 'obligé' d'aller voir. Je suis allé voir "Mission Cléopatre". Professionnellement. Habituellement, on se partage les corvées, parce que ce n'est pas ce cinéma là qui nous attire. D. R.: Souvent, on se dit "j’ai été le voir, je l'ai vu pour toi, c'est pas la peine d'y aller". Ou au contraire: Il faut que tu ailles le voir!". E. G.-L.: C'est vrai qu'entre la production, la lecture des scénarios, la gestion des sociétés... il n'y a pas beau­ coup de temps pour aller au cinéma. Pour moi, cela reste une passion de spectateur... C'est un élément très important. Les choix qu'on fait sont aussi guidés par des émotions que l'on a eues en allant au cinéma. D. R.: Il y a des films qui ont frappé des générations entières, des gens qui, après ont changé le monde, qui le changent en permanence. En faisant carrière, en faisant de la politique ou pas. On ne peut pas ignorer cet élément-là. Voir tout d'une façon uniquement mathéma­ tique, c'est ignorer la vie. C'est ignorer les émotions, cet effet de levier que peut avoir une image, une émotion, un souvenir. Vous ne regrettez pas de vous être lancés dans cette aventure? E. G.-L.: Je prendrais un exemple qui n’a rien à voir avec le cinéma, c ’est le phénomène des nouvelles technolo­ gies Qu'est-ce qui a aidé à gonfler la bulle Internet? Qu'est-ce qui a guidé les gens à quitter leur entreprise pour créer leur société? Des gens proches de nous, à des postes importants, à responsabilité, très haut placés, ont quitté des salaires confortables pour se lancer dans une aventure ! Pourquoi ? sinon pour l'émotion, sinon pour les rêves que cela procure. C’est cela qui nous a motivé au départ, des rêves et aujourd’hui nous essayons de nous donner les moyens de continuer à vivre d’émotions. Notre but, c'est de créer un catalogue, d'avoir des films qui pourront s'exploiter encore longtemps. De ne pas rentrer dans la rentabilité à tout crin. Non. On sait qu'on est parti pour une aventure qui nous engage pour très longtemps... une aventure à très très long terme. Et voilà!" ■

“On regarde plus le petit écran que le grand écran, hélas !” DONATO ROTUNNO

Vous avez encore le temps d'aller au cinéma? D. R.: On regarde plus le petit écran que le grand écran

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paperjam KnowHow: Imagerie

*■> Après avoir été sur toutes les lèvres, puis battue en brèche (trop chère, trop compliquée), la 3D revient en force: les applications B2B ne manquent pas TEXTE OLIVIA AREND PHOTOS FRÉDÉRIC Dl GIROLAMO (BLITZ) ILLUSTRATIONS DIGITAL STUDIO, IDPROD, IN-VISIBLE

La 3D luxembourgeoise brille sous les feux de la rampe depuis quelques mois, notamment par le biais du long métrage en "3D avec rendu 2D" d'Oniria, Tristan & Iseut, que Thierry Schiel et Sophia Kolokouri font connaître aux quatre coins de la planète (voir paperjam 12.2001 page 018). Du côté des applications professionnelles, on n'est pas en reste: il devient pos­ sible de vraiment proposer des solutions 3D.

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MATURE La 3D on-line n'est plus forcé­ ment synonyme de plug-ins et de téléchargements hyper lents. La technologie a évolué, et les machines des utilisateurs aussi d'ailleurs. Qu'il s'agisse de 3D off­ line ou on-line, le niveau de la tech­ nologie a monté d'un cran (voire plus), et les coûts de fabrication ne sont plus aussi faram ineux

qu'avant, tout en demeurant toute­ fois élevés. Michel Ury, manager de MUM, créée en avril 2000 et qui se parta­ ge entre webdesign, programma­ tion e-commerce, multimédia et 3D, est confiant en l'avenir de la 3D off-line, mais aussi en celui de la 3D en ligne, qui est plus récente. "On croyait que c'était trop lourd, que ça ne pouvait pas fonctionner. Pourtant, à la SI Expo en 2000, nous avions déjà présenté la mo- ->


paperjam tnow H ow : Imagerie

-5> délisation de notre atelier en 3D. En synergie avec nos partenaires grand-ducaux, anglais et améri­ cains, nous nous orientons de plus en plus vers la 3D p o u r la publicité, l'industrie, le e-com m erce, ... Nous avons p a r exemple des démos de concepts cars, à visuali­ ser sous différents angles, dont on change l'intérieur, l'extérieur et explique le travail de la suspen­ sion,...". Jos Andries et Lue Schengen,

associés producteurs chez In­ visible, société de production audiovisuelle, depuis 1988, tracent les grands axes de l'évolution des coûts et performances de la 3D: "en 1993, lors de notre 1er projet 3D en interne, les softs d ’un prix abordable n'étaient pas à niveau. A partir de 1998, les résultats sont devenus dignes de réalisme et, actuellement, on a un facteur de rendu qui est 5 à 10 fois plus rapi­ de, ce qui fait baisser les coûts. En

outre, le prix des logiciels a nette­ ment chuté. Il y a quelques années, on pouvait payer environ 50.000 Euro, alors qu'on se situe aux alen­ tours de 5.000 Euro actuellement. Tout cela concourt à ce que la 3D ne soit plus de la science-fiction". Stéphane Beugnet, infographis­ te et responsable de la section 3D d'In-Visible, insiste sur un autre point: plutôt que de mettre en avant la technologie, "l'important est de trouver le meilleur moyen ->

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paperjam KnowHow: Imagerie

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-> de visualiser quelque chose, et de n'avoir recours à la 3D que si cela met en avant le message à faire passer, et ce de manière ergo­ nomique". C'est ainsi qu'In-Visible, allant de l'avant, a créé pour l'EPT un projet pilote qui a été dévoilé lors de la dernière Foire d'automne et dans lequel le terme "multimé­ dia" prend toute son ampleur. Le futur Musée de la Forteresse est ainsi présenté on-line via l'utili­ sation des technologies de strea­ ming 3D et vidéo, la haute défini­ tion d'images et le rich media. Une fois installé le plug-in Viewpoint (3 minutes avec un modem 56 K), l'internaute peut voir les différentes parties du musée en 3D temps réel. La texture de l’objet s'affiche vite et progressivement pour atteindre un rendu proche du photo réalisme. On peut changer les angles de vues de l’objet à volonté, ou déclencher des animations 3D synchronisées avec des explica­ tions vidéos streamées qui, à leur tour, synchronisent une page HTML avec des sous-titres. Autre atout mis en avant par Stéphane Beugnet, le côté "multisupports" de la 3D qu'il est pos­ sible d'exploiter: "On peut faire du

Une des applications profession­ nelles les plus évidentes semble la publicité. Pourtant, Paul Thiltges, manager d'idPROD (et de PTD Studio) - spécialisée en 2D mais qui travaille la plupart du temps la 3D avec des prestataires de services comme Broadcasting Center Europe, pour la modélisation, idPROD s'occupant du finissage -, tempère cet enthousiasme. "Nous faisons de la 3D depuis environ 5 ans, y compris dans le domaine de la publicité. Mais les budgets de la pub au Luxembourg sont modestes et il faut faire avec. Ce sera toujours moins cher, même avec une équipe, de choisir la vidéo plutôt que la 2D et, a fortiori, la 3D. Mais on peut ani­ mer plus facilement et rapidement qu'avant. Je propose la 3D quand je vois qu 'il n'y a pas d'autre technolo-

vidéo, il fallait quelque chose de plus percutant. En plus, si nous avions dû aller filmer dans un vrai casino, cela nous aurait pris plus de temps, et nous aurions dû obtenir des autorisations". Et de conclure: “on peut tout faire en 3D, mais on ne d o it pas tout faire. Esthétiquement, p o u r com m uni­ quer un message concernant des aliments, il vaudra mieux les fil­ mer... ce sera plus appétissant. Tout comme il sera plus parlant de présenter l'activité d'une foire en vidéo“. Pas toujours facile de travailler sur un personnage ou un objet en 3D lorsqu'il n'a pas été initialement conçu en fonction. Luc Schengen se rappelle d'une publicité haute résolution en 3D créée par In­ visible pour le cinéma: "Il s'agissait d 'un personnage GSM pour LuxGSM. Nous avons donc dû réfléchir à son existence animée, définir ce qu'il pouvait faire ou pas. Ensuite, nous avons modélisé le GSM, nous l'avons animé avec toutes ses touches en veillant à ce qu 'il garde exactement le même aspect que ce qui existait déjà en print. Il faut prendre en compte la 3D le plus tôt possible avec

full 3D, du mélange réel-virtuel en fixe, en animation, ... La 3D est un hub sur lequel on rentre des don­ nées qu'on traite avant de les res­ sortir pour Internet (petites images optimisées ou temps réel), l'im ­ pression (images haute résolution), la vidéo, le DVD, le CD-Rom,...". Du côté des techniques, on a également le choix. Par exemple,

g/e qui permet de faire ce dont le client a besoin". C'est ce que l'on veut avec le spot TV en 3D pour le billet Black Jack de la Loterie Nationale. Anselme Pau, producteur chez idPROD, explique le choix de la 3D: "il fallait une ambiance casino. Cela n'aurait pas été très esthétique qu 'une personne montre le billet en

l'agence, que la 3D fasse partie du concept". Toujours dans le domaine des personnages, In-Visible travaille sur la transposition 3D de la mascotte d'une grande marque luxembour­ geoise. Alors qu'elle existe en 20 positions, la 3D peut en proposer sans restrictions. Il faut encore les choisir, en fonction de ce que le

Analyse

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pour l'animation de personnages, on peut définir les “affluents" - telle partie du corps, en bougeant, influence telle autre partie du corps - ou encore réappliquer l'animation d'une véritable personne en motion capture.

P U B LIC IT É


paperjam KnowHow: Imagerie -> personnage peut ou ne peut pas faire (marcher, rouler à vélo,...), de ce qu'il est ou n'est pas (nerveux, joyeux...). Le personnage 3D peut être représenté en différents rendus (wire-frame, hyper-réaliste, car­ toon,...). On peut travailler sur les décli­ naisons selon les différents sup­ ports: la résolution sera plus basse qu'en print s'il doit figurer en temps réel sur le Web. Et tout cela à partir du même personnage de départ, comm e l'explique Stéphane Beugnet: "ajouter de la résolution est plus facile en 3D. En partant du personnage, on change les para­ mètres selon la nature du but final de la présentation". Pour le Musée d'H istoire Naturelle, In-Visible va, à l’aide de la technologie Zoomview, superpo­ ser des images aériennes à une carte topographique, et permettre aux internautes un zoom très per­ formant. Une autre manière de communiquer pour le musée.

INDUSTRIE Le monde industriel semble une valeur sûre pour la 3D. Montrer ce

qui se passe à l'intérieur d'une machine est plus simple et perfor­ mant à réaliser en 3D qu'en vidéo, comme l'explique Anselme Pau: "filmer l'intérieur d'une machine peut être très ardu lorsque l'envi­ ronnement ne le perm et pas: la machine se situe dans un environ­ nement sombre, ou poussiéreux, ou son fonctionnement est trop

Felipe Antunes, Archigraphie

"Fin 2001, j'ai créé Archigraphie, sp é cia ­ lisée dans la visualisation architecturale en 3D. J'a i travaillé pour un cabinet d'architectes avant de suivre une form a­ tion en 3D en Allem agne qui s'e st clôtu­ rée par un stage d e 3 m ois dan s une société spécialisée dans la visualisation architecturale en 3D à Berlin. Là-bas, com m e en France, il y a une grande dem ande de la part des architectes, prom oteurs et agences im m obilières, qui ont com pris que la 3D peut leur per­ mettre de mieux vendre leur bâtim ent ou leur projet, visualiser la transformation d'un bâtiment, faire des études de variantes d e couleurs, matériaux, objets et volumes. Le Luxem bourg com m ence à suivre la tendance. Certaines com m unes veulent déterm iner l'im pact qu'aura un nouvel im m euble sur l'environnem ent dans lequel il va être inséré et exigent une im age d e synthèse avant de décider de donner ou non un perm is de construire. Concrètem ent, je reçois les plans ou e squ isses des architectes, si nécessaire je vais sur place prendre les différentes mesures, faire des photos, vérifier les hauteurs, puis je crée le m odèle 3D à l’aide du logiciel Softim age. Les élé­ ments spécifiques au projet com m e les baies vitrées, les seuils de fenêtres, les piliers ou encore la toiture sont dévelop­ pés individuellement pour chaque projet. Ensuite, j’attribue les différentes co u ­ leurs, les matériaux, en accord avec le client. Dès lors peut com m encer le "ren­ dering" (calcul d e l’ im age avec les diffé­ rents matériaux, lumières et om bres por­ tées). C ’est à c e m om ent que les grosses dif­ férences de qualité entre les logiciels deviennent visibles. A c e stade, le client peut intervenir pour ajuster les diffé­ rentes couleurs de matériaux ou encore

les vues finales désirées. Bref, pour éviter toute m auvaise surprise dans la com position finale. La dernière étape consiste à créer une atm osphère plus agréable à l’im age en insérant des per­ sonnages, du mobilier, des arbres ou d e s buissons à partir de bibliothèques d'im ages et d ’objets 3D. Le bâtiment est maintenant prêt à être incrusté dan s une photographie existante afin de visualiser l’im pact dans l'environne­ ment final. U ne fois la visualisation 3D prête, le client choisit souvent une présentation s o u s forme de print: il veut pouvoir tou­ cher, avoir une im pression qui reproduit fidèlement les couleurs choisies. M ais on peut aussi opter pour une visualisa­ tion anim ée sur écran d'ordinateur, C D Rom, cassette vidéo VFIS, une version du bâtiment de nuit, sim uler la vision d'un piéton montant la rue ou, dans le ca s d'une visualisation 3D intérieure, sim uler le passag e d'une pièce à l’autre. P ou r la résidence Ruben à Rodange, ce qui était im portant pour la com m une était de "voir" les hauteurs de co r­ niches et d e toitures, de pouvoir visua­ liser le débordem ent de la toiture par rapport au bâtim ent existant, ainsi que les différents volum es et la m asse du projet. La visualisation a été d écisive pour l’ém ission du perm is de construi­ re. Histoire de ne pas faire d'erreur: il arrive que l'on ne remarque des défauts qu'une fois le chantier bien avancé, ou que le client se rende com pte qu'il n'avait pas bien com pris une d es idées de l'architecte. Faire m achine arrière engendre des coûts faramineux! Autant tirer parti de la 3D, qui permet une visualisation photo-réa­ liste plus im m édiate que le déchiffrage d e plans pour non spécialistes". paperjam 06,2002 AnalySS

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paperjam KnowHow: Imagerie 3D,

E-COMMERCE

ET T E C H N O L O G I E

In-Visible - Jos Andries, Stéphane Beugnet et Luc Schengen " En dehors des applications audiovisuelles et architecturales de

sont expliquées en rollover tandis

rie, les principales fonctionnalités

la 3D, la WEB-3D a focalisé notre

qu'il peut continuer à 'tourner

attention ces derniers mois. Grâce

autour' de l'objet pour vérifier son

à la modélisation d'objets en 3D

ergonomie. On peut aussi expli­

sur le Web, exit les images m inus­ cules parfois mal détourées sur les sites de e-commerce! En lieu et

ter un meuble, à l’aide d ’un m on­

place, on va trouver un objet

vidéo: pendant que l'animation

détaillé, dans un rendu hyper réa­

s'effectue, l'internaute choisit son

liste, pour un poids équivalent.

angle de vue - nous en prédéfinis­ sons tout de même pour celui qui

Ainsi, l'internaute voit vraiment ce qu'il va acheter, et cela peut éviter

quer grâce à la 3D com m ent m on­ tage fictif. C'est mieux que de la

n'ose pas cliquer - et peut rejouer

de nombreux retours de m archan­ dise au site.

les plans pour mieux les appré­ hender,...

Par exemple, la 3D permet, à par­ tir d ’un m odèle de tasse, de créer

Notre souci dans la création de sites web est que la 3D et les élé­

une com position et animation com pliquée de tasses non seule­

deviennent des parties naturelle­

ments audio-visuels streamés

m ent photo réaliste, mais aussi

ment et sobrem ent intégrées dans

interactive: le visiteur peut changer

l’interface proposée à l’internaute, et non dans une fenêtre affichant la signature de tel ou tel plug-in.

la couleur ou le m otif, zoom er sur des détails. Pour un GSM, le futur client peut

Nous venons de mettre au point

voir com m ent on installe la batte­

une technologie intermédiaire

-é complexe. Nous conseillons alors la modélisation 3D". Il y a deux ans, idPROD a réalisé un film d'industrie pour Alcatel, qui avait pour but de faire comprendre leur know-how et leur technologie en matière d'aiguillage de trains à leurs clients et prospects. "Ce film n'a pas été fait par des ingénieurs pour des ingénieurs, mais pour des décideurs. Il fallait donc transformer ce qui pou­ vait sem bler trop com pliqué en matière attractive, compréhensible et susceptible de m ontrer l'essentiel des avantages", ponctue Anselme Pau. Ce qui aurait été nettement plus difficile en vidéo, puisqu'il aurait fallu bloquer des rails, demander des autorisations..., sans être assurés de la météo! In-Visible travaille sur la simulation d'accidents, les procédés de fabrica­ tion, bref, une explication didactique difficile à filmer. Jos Andries com ­ mente un film qu'In-Visible a réalisé pour feue l'Arbed: "il fallait que des gens extérieurs à l'Arbed appliquent un de leurs procédés brevetés. Le film tente de tirer le meilleur parti de la vidéo, des graphismes intégrés comme les sous-titres - et de la 3D, qui n'intervient qu'en cas de besoin,

entre la 3D et la photo, qui fo n c­ tionne sur toutes les plate-formes, sans aucun plug-in, player flash, java ou activeX. Il faudra juste télécharger les objets. Gyrovista utilise le standard HTML et des scripts pour représenter les objets, tourner autour et zoomer. Elle per­ met aussi les ombres et réflections que l’on ne peut avoir avec les moteurs de rendu en tem ps réel. C 'est intéressant si le client n'a pas besoin de plus d ’interactivité que la rotation de l'objet sous quelques angles de vue. C'est moins onéreux et, quand on part de photos, Gyrovista perm et un gain de temps, voire de pallier l’im possibilité de représenter des objets très complexes, im pos­ sibles à rendre en tem ps réel par les PC actuels. Les deux technolo­ gies se com plètent, il faut les choi­ sir en fonction des besoins du client". ■

126 Analyse paperjamœ.2002

pour expliquer le processus qui per­ m et d'étanchéifier les joints. La 3D élimine d ’abord tout ce qui peut parasiter l'image, mais permet sur­ tout de maîtriser parfaitement le point de vue et l ’échelle temporelle des événements, de façon à faciliter l'ex­ plication. .. donc la compréhension ". Pour la société toulousaine Abrisud, In-Visible travaille sur un projet exclusivement 3D, qui a pour but de différencier un abri de pis- ->


paperJam -> cine par rapport à la concurren­ ce, en montrant, par exemple, que des joints spécifiques sont desti­ nés à lutter contre l'humidité,... On comprend bien que de telles expli­ cations soient plus digestes qu'un texte ou que des photos, et certai­ nement plus claires que des prises de vues réelles. Stéphane Beugnet ajoute que la 3D autorise une simu­ lation impossible à réaliser sans son concours, to u t comm e la représentation des objets en trans­ parence: "nous avons simulé la col­ lision d'un ballon avec l'abri invi­ sible en donnant un poids à ce bal­ lon. L'ordinateur a calculé son iner­ tie, ses rotations, ses rebonds...“.

ARCHITECTURE

io w H o w :

puisque nous pouvons simuler la taille d'un arbre à plusieurs âges". A partir des plans informatiques de l'architecte sous forme filaire, In-Visible a pu recréer assez rapi­ dement sa construction. Le plus gros du travail consistait à repro­ duire tout l'environnement de la place et des textures à partir de multiples photos, avant de faire une mise en lumière de la scène en fonction de la position du soleil véritable à tel moment de l'année. Une mise en lumière qui a eu son importance: “Pendant le projet, l'architecte s'est rendu compte que son bâtiment était trop sombre à l'intérieur. Il a donc mis du verre sur le toit. Sur ses plans, il ne pou­ vait pas le voir, parce que le soleil n'était pas simulé“.

Archigraphie vient de naître (voir le témoignage de Felipe Antunes, p. 125), et In-Visible met égale­ m ent quelques cartes dans le domaine. In-Visible a travaillé sur les plans d'un architecte pour le réam énagem ent de la place Guillaume. Stéphane Beugnet: "au lieu d'arriver face au ju ry avec des plans et une maquette à déchiffrer,

MUM a déjà lancé le jeu “Hot Bail“ pour Everyday.com, et s'ap­ prête à dévoiler, lors de la Foire de printemps, "Paper Boy“ , un jeu crée pour l'EPT, dans lequel le joueur se déplace dans une ville et dans le temps et doit récolter des

on a tout sur un seul support: des images fixes, animées, et on peut simuler en temps réel une déam­ bulation sur la place depuis diffé­ rents points de vues, un vol d 'o i­ seau, une vision depuis une fenêtre précise, la montée des marches,... Ce n'est pas le réalisme absolu, mais cela donne une bonne idée, au prem ier coup d'œil, de l'intégra­ tion dans l'environnement. Cela aide aussi à l'am énagem ent,

produits de la poste, tandis que les cartes SIM cachées dans le monde virtuel assurent le déplacement dans le temps. Michel Ury com ­ mente: "les grands analystes pré­ tendent que le marché du jeu va connaître un des développements les plus intéressants. Les projets off-line sont complexes, chers, et il existe des sociétés internationales spécialisées dans ce domaine". C'est pourquoi les projets de

JEUX

Imagerie

MUM en termes de jeux 3D se situent dans celui du temps réel. L'aspect ludique en séduit en effet plus d'un sur le Web, mais les temps de chargement en refroidis­ sent également plus d'un. Pas de problème de ce côté-là pour MUM, qui a, avec la techno­ logie américaine Wild Tangent, "travaillé sur la légèreté des objets et des textures, pour que le jeu fonctionne aussi sur un modem 56 K". Evidemment, c'e st encore mieux si l'on dispose d'une ligne à haut débit, mais Michel Ury insiste: “la 3D fonctionne aujourd'hui sur des bas débits. Nous pouvons néanmoins augmenter la qualité des textures, les détails et les capacités de je u avec des connexions ISDN ou DSL Mais tout le monde n'est pas encore équipé avec de telles connexions". Ces jeux pourraient bien être disponibles off-line, puisque, tou­ jours selon Michel Ury, "si on sait créer de la 3D pour le Web, on sait le faire en off-line également. On ne pourrait jamais réaliser l'entièreté du film Final Fantasy pour Internet, car les animations sont bien trop complexes et détaillées!".

WEB: NOW ... Pour en revenir au Web, beau­ coup prédisent un futur radieux au couple e-commerce - 3D (voir à ce sujet le témoignage d'In-Visible à la p. 126), avec un catalogue d 'ob ­ jets transposables off-line. Michel Ury table également sur une 3D présente dans le m-commerce, et sur PDA. Les professionnels -> paperjam 06.2002 A t l B l y S B

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paperJam KnowHow: Imagerie portent aussi leurs espoirs sur la 3D temps réel, au niveau des jeux mais aussi de la création de mondes virtuels de type shopping centers, ou encore la transposi­ tions de musées réels en virtuel (voir In-Visible et l'EPT). MUM vient de mettre en ligne le site de Luxembourg Air Rescue, qui présente de manière interactive quelques modèles 3D: l'hélicoptè**«**• Sf &

... AND TOMORROW Une des applications les plus révolutionnaires est celle dont parle Paul Thiltges avec tant d'en-

Analyse

rouge, correspondant à "m au­ vais"), renferm é/ouvert, rempli d'énergie/sans énergie (triste, heureux,...). Paul Thiltges continue: "on crée un environnement virtuel où les personnages ont une autonomie, que même ceux qui ont créé la base ne peuvent contrôler, puisque son cerveau s'e nrich it uniquement sous l'e ffe t de l'en-

donc à notre porte, et Paul Thiltges explique: "une marque peut donner un code à ses clients, code qui leur servira, une fois sur le site web de la marque, à accé­ der à un personnage virtuellement vivant et unique, une fois qu'ils auront téléchargé le logiciel, qui ne pèse qu'environ 400 K". Ce personnage est un exemple très concret de I' "Al" appliquée à Y"edutainm ent". En effet, les utili­ sateurs - on se situe ici dans la sphère du marketing et de la fidé­ lisation de l'enfant - ne jouent pas pour le simple plaisir de jouer, mais pour apprendre. Ils peuvent donc apprendre à leur personnage à rouler à vélo, à bien se com por­ ter dans la circulation,... Le per­ sonnage parle - pour l'instant, les interactions autonomes n'existent pas encore, mais le personnage peut "parler“ grâce aux expres­ sions de son corps - marche, joue, et modifie son comportement en fonction du feed-back donné par l'enfant. Ce feed-back est basé sur les 3 axes de la théorie du comportem ent: bon/m auvais (le personnage demande à l'enfant s'il doit traverser au feu rouge, l'enfant clique alors sur le bouton

fant. Bien sûr, ceux qui détiennent la technologie peuvent im poser des limites infranchissables (vio­ lence,...). Chaque personnage est donc différent, et p e u t évoluer grâce aux nouveaux codes donnés par la marque, qui offrent un sup­ plém ent au jeu (une mission,...) et induisent la complexification de son caractère". On comprend ainsi les enjeux sur l'interactivité. Les études mon­ trent que le caractère unique des jouets est la raison principale de l'attachem ent des enfants à ces mêmes jouets. Et Paul Thiltges de sortir de sa poche un argument qui pèse lourd dans la balance: "il y a tellement de marques dans le monde, qu'un tel p ro je t perm et de se démarquer de la concurrence en fidélisant mieux les enfants, de manière à la fois ludique et éduca­ tive". Michal Hlavac ne développe pas sa technologie à l'ombre de son laboratoire, mais en s'ouvrant au marché afin d'am éliorer sa plate-form e grâce aux besoins réels de ses clients. Un grand client italien a déjà signé. Reste à idPROD Luxembourg à adapter le produit au marché luxem bour­ geois. ■

^$

re et le LearJet. Ils peuvent être visualisés dans tous les sens, et MUM a prévu une alternative en mini films en MPEG pour les inter­ nautes qui ne disposent pas de carte graphique 3D. Des vues à 360° de l'intérieur des appareils, avec leurs équipements médicaux sont également présentées. De même qu'une panoplie d'instru­ ments médicaux adaptés à la mobilité sont visibles en 3D. Michel Ury: "ces instruments ont été reconstruits en temps réel, on peut bien sûr les visualiser sous différents angles, zoomer... ou les regarder en MPEG. Le but est de montrer aux clients potentiels les équipements du Luxembourg Air Rescue... et prouver qu'ils sont aux avants postes de la technolo­ gie". Un hélicoptère sur sa base de départ s'envole dans une anima­ tion 3D, tandis que le LearJet s'en­ vole, toujours avec la même tech­ nologie.

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train, basée sur le projet "Em bedded E n tertainm ent". Le producteur suit depuis sept ans de très près les travaux du Tchèque Michal Hlavac, surdoué à la tête d'Ingeeni Studios, qui tra­ vaille en collaboration avec le MIT M edia Lab. Son cheval de bataille? L'intelligence artificielle, appliquée sur Internet via un per­ sonnage 3D streamé. Le futur est

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IP

La Régie.

La Création. La Production.

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IP

23, Val Fleuri L -1 5 2 6 Luxembourg Tél. 44 70 7 0 - 1 Fax 4 4 2 0 24 w w w .ip l.lu w w w .id p ro d .lu ip co m @ ip l.lu


paperjam KnowHow; PDA

In the Palm offyour hand... -> Ces petites choses, efficaces et puissantes, que vous pouvez tenir dans la paume de votre main ont bien évolué depuis le petit agenda numérique d'il y a quelques années... TEXTE V INCENT RUCK PHOTOS FRÉDÉRIC Dl GIROLAMO (BLITZ)

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paperjam KnowHow: PDA A ux te m p s glorieux de la ‘Nouvelle E conom ie’ , les chro n iq u e u rs tém oignaient volontiers, à l'occasion de leurs voyages et ren­ contres de l'autre côté de l'océan, de la vitesse incroyable avec laquelle une entreprise appelée Palm s'était développée. Ils racontaient aussi com m ent les jeunes entrepreneurs en réunion, chez l'O ncle Sam, s'approchaient l'un de l'aut­ re, et 'beam aient' entre eux... Autrement dit, com m ent de Palm à Palm, ils s'échangeaient leurs cartes de visites en form at électronique. A ujourd'hui, on ne parle plus tellement de ces ‘années glorieuses'. On ne s'étonne plus non plus de voir, dans une réunion, de nom ­ breuses personnes d é gainer un assistant numérique, ces fam eux PDAs (Personnal Digital Assistant), pour noter des rendez-vous, des choses à faire, ou à se rappeler, des idées; rédi­ ger un résumé rapide de ce qui les intéresse... Ces concentrés de technologie sont encore onéreux, quand bien même leurs prix baissent, alors que leurs capacités augmentent. Ceci posé, to u t le m onde n'est pas concerné par leur utilisation: ces outils restent souvent des gad­ gets et, en to u t cas, ne visent qu'une certaine population au sein de l'entreprise... Situation encore vraie aujourd'hui, mais qui ne le sera peut-être plus dem ain...

UNE BATAILLE À COUPS DE MILLIARDS Le m arché est énorme et en pleine crois­ sance, quand bien même il connaît lui aussi quelques faiblesses et ralentissements. Dans une étude pu b lié e d é b u t avril, le cabinet Gartner D ataquest prévoit ainsi un marché d'environ 15,5 m illions de PDAs vendus en 2002 , soit 18% de plus qu'en 2001 , ce qui, pour le secteur, équivaut à une année... en demi teinte, habituée trop vite qu'elle a été à des taux de progression proche des 3 chiffres! En 2001, le taux de croissance avait été en effet de 114%! Si l'on se penche sur les détails de l'étude, on pointe égalem ent des aspects im portants. L'année dernière, près des trois-quarts des PDAs achetés l'o n t été à titre individuel, le reste étant à la charge des entreprises. De plus, le développem ent des capacités des appareils, notam m ent dans leurs extensions de com m uni­ cation (GSM, GPRS, mais également Bluetooth ou WLAN), en font des term inaux aptes à per­ m ettre des gains de productivité importants pour l'entreprise. Donc à valider l'intérêt de tels outils pour une entreprise. Voici des prévisions pour toute une année. C oncrètem ent, la même entreprise estime que le premier trim estre de cette année a vu le m ar­ ché de ces m êm es PDAs reculer, en Europe, de 16% entre le prem ier trim estre 2001 et le pre­ m ier trim estre 2002 ...

Qui sont les acteurs de ce marché? Il y en a de toutes sortes. Les deux leaders incontesta­ bles sur le Vieux Continent sont Palm, avec plus de 220.000 unités vendues (premier trim e ­ stre de cette année), et Com paq, avec près de 135.000. Les autres concurrents sont loin der­ rière, largement en dessous de 50.000 unités. Mais donc, il y a une m ultitude d'acteurs, de différentes ‘origines’. Casio, Sony, sont des marques issues de l'électronique grand public; Palm, Handspring, Psion sont des marques ‘spécialisées’ dans l'ordinateur de poche, elles ont ‘toujours’ opéré sur ces marchés; Com paq, Hewlett-Packard, Siemens, elles, sont, des entreprises inform atiques, à vocation grand public e t/o u professionnelle: ce so n t des grands noms. De nombreuses autres marques, enfin, proposent des produits, de type d if­ férents, plus ou m oins comparables, plus ou moins originaux, puissants, chers, m odula­ bles... Bref, l'offre est pléthorique, au moins en ce qui concerne les m anufacturiers...

HARDWARE EN PROGRÈS, SOFTWARE EN EXPLOSION? Le marché de l'inform atique suit quelques lois, dont la bonne vieille loi de Moore, que l'on n'avait plus depuis cité bien longtem ps dans les colonnes de p a perjam . Pour la résumer rapidement, il suffit de savoir que tous les 18 mois, la puissance d'un processeur double. Cette règle, édictée à l'origine pour les pro­ cesseurs, peut, grosso modo, l'appliquer aux PDAs. Depuis longtem ps déjà, les surfaces spécialisées, ainsi que les généralistes, propo­ saient à la vente des ‘organizers électroniques’ . En quoi les PDAs sont-ils différents? Et bien ‘tout sim plem ent’ que, grâce soit rendue à la puissance de calcul, ces m achines sont à la fois sorties de leur autisme et capables, doré­ navant, de proposer d'autres services que l'a­ genda et le carnet d'adresses de leurs ancêt­ res. C'est maintenant qu'il convient de parler des logiciels... Com m e to u t term inal inform a­ tique, un PDA est doté d'un système d 'exp lo i­ tation. Trois grands acteurs sont présents. Com m ençons par le ‘challenger’, qui n'est autre que... M icrosoft. Passé initialement à côté du marché de l'ordinateur de poche, l'ayant même pour une grande partie méprisé, la firm e de Redm ond s'e st soudainem ent réveillée... Il s'agissait de ne pas renouveler l'erreur com m ise avec Netscape et le marché du browser, qui avait failli coûter à l'entreprise sa dom ination de l'inform atique. La stratégie appliquée a été celle qui a si bien réussi à l'é­ diteur dans le marché du PC: il produit un OS dont il vend la licence à des m anufacturiers. Sa puissance? Pouvoir garantir une ‘p a rfa ite ’ com patibilité avec ses systèmes d'exploita-

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tion, facilitant au m aximum la com m unication (en théorie...). Deuxième acteur, Palm. Si les parts de m ar­ ché de l'entreprise dim inuent, elle reste encore néanmoins le leader du segment. Historiquem ent parlant - si l'on peut utiliser ce term e -, Palm cum ule la program m ation du système d 'exp lo ita ­ tion et la fabrication du matériel. Depuis peu, sous les coups de boutoir de M icrosoft, une séparation interne et, à terme, une scission de la société entre les deux activités, ont été décidées. O bjectif: m ultiplier les contacts avec d'autres fa b rica n ts, et m u ltip lie r les PDAs u tilisant PalmOS, sans que forcém ent la marque soit celle de Palm. Dernier acteur, enfin: Symbian. Son système d'exploitation a pour base celui de la société Psion, d'ailleurs devenue actionnaire. En très net repli par rapport aux deux premiers acteurs, cette société a pour force la notoriété de ses actionnai­ res: Nokia, Ericsson, Sony-Ericsson, Motorola, M atsushita (Panasonic), Psion et, depuis quel­ ques semaines, Siemens. Ces sociétés se sont regroupées pour proposer un système d 'e xp lo i­ tation qui, certes, s'em barquera sur les PDAs, mais qui également - surtout ? - a vocation à être embarqué sur ce que les Am éricains appellent les ‘sm artphones’ . Le meilleur exem ple aujour­ d'hui? Le Nokia C om m unicator... Les sm artpho­ nes sont des téléphones, d o té s de grands écrans, à même de cum uler les fonctions de télé­ phone ET d'assistant numérique. Encore une convergence en cours. Pour le mom ent, les machines Psion ont reculé sur le marché et les sm artphones ne se sont pas encore imposés. Ces trois acteurs, donc, proposent des systè­ mes d'exploitation gérant la couleur, le son, la com m unication avec ou sans fil. On peut y rajou­ ter des logiciels variés et des accessoires plus ou moins utiles. Parlons logiciels. M icrosoft, bien entendu, sur son systèm e uniquem ent, propose Word et Excel. D'autres logiciels, com patibles, sont pro­ posés sur les autres plates-form es. Des naviga­ teurs Internet s'o ccup e n t de ‘surfer’ sur le net. Adobe, pour sa part, propose un Acrobat Reader pour PDA. Voici pour ce qui est des applications ‘grand pu b lic’ , disponibles sans personnalisation excessive. Pour des applications plus pointues, le déve­ loppem ent progressif d'appareils capables de com m uniquer sans fil (de manière autonom e, ou reliés à un téléphone, qu'il soit m obile ou fixe, ou alors de s'intégrer dans un réseau sans fil d 'e n t­ reprise...) ouvre de grandes perspectives. Ainsi peut-on im aginer sans problèm e l'intérêt d'un tel term inal pour une force de vente. Avec un appareil de ce type, on peut avoir im m édiatem ent accès aux bases de données produits; interroger le système de production; et annoncer un délai de livraison réaliste, en fo n c­ tion de la charge de travail des lignes de produc­ tion. On peut égalem ent effectuer rapidem ent, -é


paperjam KnowHow: PDA -> et sans risque d'erreur, dans la re-saisie, des états de stocks. Visitez l'une ou l'autre boutique de vêtement, Grand'Rue à Luxembourg, vous verrez certainem ent une responsable de maga­ sin passer dans les rayons, le stylet à la main, p o u r vé rifier le n om bre de chem ises, par modèle, encore disponibles.

QUELQUES MODELES Après avoir fait de la théorie, plongeonsnous gaiement dans quelques exemples con­ crets. Dans cet article, nous vous présentons quelques PDAs, to u s d isp o n ib les au Luxembourg. Ils ne sont pas les seuls, bien au contraire. Ces appareils nous ont été prêtés, p o u r les tester, par H ew lett-P ackard, Hifi International et Exell. Vous pouvez donc les retrouver, avec d'autres, dans les rayons des deux magasins, mais aussi dans d'autres... Ils sont représentatifs - sans vouloir non plus être exhaustif - de ce que l'on peut trouver sur le marché.

JORDANA HP 568 Fonctionne avec les systèm es d'exploitation W indows (XP, 2000, Millenium, NT 4.0 SP&, 98), Systèm e d 'e x p lo ita tio n : P o cke t PC 2002, Processeur StrongARM 206 MHz, RAM 64 Mo, ROM flash 32 Mo, écran 65.000 couleurs antire­ flet, connecteur d'extension Com pactFlash, port USB et série. Hewlett-Packard propose avec ses PDAs de la série Jordana des assistants numériques p lutôt haut de gamm e. Si un PDA ressemble quoiqu'on en dise - beaucoup à un autre PDA, le Jordana a cependant fait quelques choix qui donnent à l'appareil une apparence de bon goût: la cible, visiblem ent, est le cadre supérieur voulant avoir en main un objet élégant. L'écran couleur est agréable à consulter. Word et Excel sont pré installés. L'appareil est protégé par une coque qui sem ble suffisam m ent solide pour de pas être rayée dès la première semaine de pré­ sence dans un attaché-case ou dans un sac. La voiture qui va avec? Un coupé Mercedes CLK...

SO NY CLIE PEG-N770C/E PALM M500

IPAQ H3850 Fonctionne avec W in d o w s (XP, 2000, Millenium, NT 4.0 SP&, 98). Systèm e d'exploita­ tion: Pocket PC 2002, Processeur StrongARM 206 MHz, RAM 64 Mo, ROM flash 32 Mo, -» paperjam 06.2002 A

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paperjam .nowHow: PDA PalmOS 4.1. Processeur DragonbalIVZ 33 MHz, RAM 8 Mo, ROM flash 4 Mo, écran 65.000 cou­ leurs, port USB. Géant de l’électronique grand public, Sony s'est lancé dans le PDA. Esthétiquement, l'objet est attirant. Sa couleur métallisée, et son systè­ me de protection en font également un objet esthétique. Plus petit que le HP et le Com paq, cet assistant numérique vise une clientèle cer­ tainem ent plus jeune que les deux appareils précédents. La preuve? Il est livré de série avec des écouteurs, pour le transform er en lecteur de mp3. Il accepte les cartes M em ory Stick, form at Sony (plus chères, mais également fiables que les cartes CompactFlash). La voiture qui va avec? Une Volkswagen Golf...

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PALM M130

PALM M130

-è écran 65.000 couleurs antireflets, connecteur d'extension Com pactFlash, port USB et série. Autant HP donne un look classique à son Jordana, a utant C om paq a o p té pour un appareil de style baroudeur. L'appareil, protégé de partout, avec notam m ent un système de fer­ meture pour le moins original et efficace, pour­ rait très bien trouver sa place, un de ces jours, dans un ‘Mission Impossible 3 ’. Le positionne­ ment est d 'autant plus im portant par rapport à son concurrent Jordana que les deux appareils sont techniquem ent... les mêmes ! Même pro­ cesseur, même système d'exploitation, mêmes ca p a cités g raphiques et m êm es logiciels installés... La voiture qui va avec? Un Land Rover Freelander...

SONY CLIE PEG-N770C/E Fonctionne avec W indows (XP, Millenium, 98, 2000 professionnel), Système d'exploitation: 134

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Fonctionne avec W indows (95, 98, NT 4.0, 2000, Me, XP) et MacOS 8.6 à 9.x), système d'exploitation PalmOS 4.1. RAM 8Mo, écran 65.000 couleurs, port USB. Il s'agit, ici, du premier m odèle com m ercia­ lisé sous la marque Palm. C 'est un modèle dit ‘d'entrée de gam m e’ . Avec sa ligne plus fluide et ronde que ses collègues et concurrents, un design plutôt soigné, il est prêt pour un usage polyvalent. L'écran, rétro éclairé et en couleur, perm et une utilisation agréable dans n'im porte quel environnem ent, qu'il soit ensoleillé ou au contraire très sombre. Com m e tous les Palm, il bénéficie d'une autonom ie largement supérieure à celle de ses concurrents. La voiture qui va avec? Une Mini Cooper

PALM M500 Fonctionne avec W indows (98, 2000, ME) et MacOS 8.5.1 à 9, système d'exploitation, systè­ me d'exploitation PalmOS 4.1. RAM 8Mo, écran m onochrom e rétro-éclairé. Le seul m odèle m onochrom e de la sélection. Il a un grand frère, le 505, qui, lui, est en cou­ leurs. Ultra-fin, très léger, il possède toutes les fonctionnalités pour envoyer et recevoir des SMS, des e-m ails, et des services ‘spécial Palm’ en ligne. De plus, la saisie d'inform ation sur Palm reste beaucoup plus intuitive que sur les machines équipées du système d'exploitation W indows. En outre, l'appareil est com patible PC ET M acintosh. La voiture qui va avec? Une Audi A4 Break...«


V I

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e b u s in e ss m a g a z i n e qui m a r q u e


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Le facility management

-> Entre effet de mode et réel avantage, le facility management commence à gagner ses lettres de noblesse TEXTE JEA N -M IC H EL GAUDRON PHOTOS FRÉDÉRIC Dl GIROLAMO (BLITZ)

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paperjam KnowHow: Facility Management C om m e b e aucoup d 'id é e s et de te c h n iq u e s venues d 'o u tre -A tla n tiq u e , le fa c ility m anagem ent, d o n t on trouve les o rig in e s 'o ffic ie lle s ' au d é b ut des années 80 aux E tatsUnis, a fa it b e aucoup parler de lui en E urope ce s d e rn iè re s années. Et si, de nos jours, le te rm e s e m b le ê tre un peu m oins o m niprésent q u 'il ne le fut, c 'e s t pro b a b le m en t parce q ue ce q u 'il rep ré se n te e st entré progressivem ent dans les m œ urs et ne n é ce ssite plus d 'ê tre autant m is en avant que par le passé. Depuis to u jo urs, les e ntre­ p ris e s o n t c o n c e n tré leurs e fforts dans l'a m é lio ra tio n de leur business processes et de leur co re b u sin e ss. M ais ce n 'e s t q ue to u t ré ce m m e n t q u 'e lles o n t co m m e n cé à se d e m a n d e r par q u e l m oyen am éliorer le rendem ent de to u t ce qui to u rn a it a u to u r... "D 'ailleurs, il e st facile de n o te r une rée lle é v o lu tio n p a r le sim ple fa it que désorm ais, ce s o n t les entreprises q u i lancent des a p p els d 'o ffre s s u r des a ctivités FM, alors que ju s q u 'à il y a un an, c 'é ta it à nous de sen­ s ib ilise r le clie n t s u r le sujet" note Richard N icolas, a d m in is­ trate u r-d é lé g u é de la so cié té E clyp se S o lu tio n s (voir p lu s loin). Evoquer ce tte a ctivité, ses e n je u x et ses ré a lisa tio n s n é c e s s ite d a n s un p re m ie r te m p s de cerner son cham p d 'a p p lic a tio n , e xercice délicat, s 'il en est. "Le fa cility m anage­ m e n t n 'e s t q u 'u n slogan p o u r q u e lq u e ch o se q u i e xiste d epuis lo n g te m p s déjà" estim e ainsi Emile G illardin, d irecteur de Luxconsult, so cié té d 'in g é n ie u rs -c o n s e ils m u ltid is c ip linaires à l'o rig in e de la c o n s titu ­ tio n , il y a deux ans, de Lux F.M., structure a u tonom e e n tiè ­ rem ent dédiée au fa c ility m ana­ gem ent. De quoi p a rle -t-o n , donc, dès q u 'o n évoque le te rm e de "fa ci­ lity m a n a g e m e n t"? Si on se base sur la d é fin itio n de la très o ffic ie lle In te rn a tio n a l F a cility M an a g e m en t A s s o c ia tio n

(IFMA, voir encadré page 140), il s'a g it de "la gestion de l'a d é ­ q u a tion entre l ’enviro n n e m en t de travail, le personnel et les activités de l'entreprise". Mais à en croire les professionnels, on p e u t im a g in e r p ra tiq u e m e n t autant de définitions du term e que d'in te rlo cu te urs interrogés. “Il y a un réel problèm e d 'in ­ form ation auprès des sociétés en elles-mêm es, qui ne savent pas toujours co rre cte m e n t ce que recouvre le facility m anage­ m ent. Il y a, ainsi, souvent un g ro s dé ca la ge en tre les dem a n d e s et les a p p o rts concrets que nous pouvons leur p ro p o se r au départ. Les e ntre­ p rises a b o rd e n t la p ro b lé m a ­ tiq u e du m auvais côté, sans a vo ir fa it d'analyse préalable" constate ainsi G érald Merveille, se n io r c o n s u lta n t chez DTZ C o n su ltin g , so cié té issue, fin 2000 , de la prise de contrôle in tégral par DTZ Belux, d 'A m a d e u s C o n su lta nt Belux, jusque là conjointem ent détenue avec Am adeus France. Un point de vue com plété par son collègue Marc Clees,

general m anager: “n otre rôle est d'an a lyse r la structure en p la ce e t de bien id e n tifie r les différents processus à m ettre en œuvre. Dans le cadre d 'u n p ro je t de restructuration, il faut s a vo ir se p o s e r les b o n ne s questions en am ont: e st-il in d is­ p ensable de le faire ? Q uel type de restru ctu ra tio n envisager ? Quel im p a ct su r la vie future de la société?" C ette analyse préalable est évidem m ent propre à chaque entreprise, à son activité, son ‘co re -b u sin e ss’. “ Il est im p éra tif de b ie n sa vo ir trad u ire les besoins d ’un environnem ent de travail p a r rap p o rt à l ’activité p ro p re d ’une entreprise. Il n ’est pas concevable de réaliser des c o p ie r-co lle r de ce u x-ci ; une a c tiv ité c o m m e rcia le génère des besoins plu s ciblés ‘e sp rit com m unication e t partage d ’in ­ fo rm a tio n s’ q u ’un service b a cko ffic e p lu s o rie n té vers la concentration. Il faut bien c o m ­ pre n d re l ’activité de son clie n t e t d é fin ir ses réels besoins p o u r ren ta b ilise r au m ieux l ’investis­ sem ent q u ’il désire co n -é

“Le facility management n’est qu’un slogan pour quelque chose qui existe depuis longtemps déjà” E. GILLARDIN (LUXCONSULT) paperjam 06.2002 A n a l y s e 1 3 7


paperjam KnowHow; Facility Management -» s e n tir p o u r a m é lio re r le c o n fo rt e t la p e rform ance de ses em ployés, e t ainsi tendre vers un c o n c e p t de b âtim ent id é a l" analyse Jo ë l Villance, area m anager de D BA ssociates, une des sociétés pionnières en m atière de services et conseils en gestion de l’environnem ent de travail. Il pousse la réflexion audelà du seul asp e ct im mobilier, même, si bien souvent, il s ’agira de faire en sorte d ’utiliser de la manière la plus rationnelle qui soit les surfaces disponibles: “ on d o it rech e rch e r la m eilleure p e rfo rm a n c e du site utilisé, mais aussi in té g re r les concepts ‘n o n -b u s in e s s fa c ilitie s ’ q u i co n fére ron t à l ’utilisateur, une m eilleure qualité de vie su r son lieu de travail, to u t en veillant à p rivilé g ier une bonne co m m u n i­ ca tio n in te rn e , l ’ê tre hum ain é ta n t p a r d é fin itio n so u ve nt réfractaire au c h a n g e m e n t...” Si on pense a u tom a tiq u e ­ m ent im m euble dès que l’on parle de fa c ility m anagem ent, c 'e s t parce q u ’il s ’agit du princi­ pal poste de bilan d ’une société et un des plus im p orta n ts du

com pte d ’e xp lo ita tion . Il fu t un te m p s où l’im m obilier é ta it un mal nécessaire. C ’est devenu a u jo u rd ’hui un v é rita b le o u til. " R egrouper en un seul p ô le la gestion de to u t ce q u i touche aux im m eubles, aux achats, à l'entretien, e t m aintenance, voire à l'IT, ré p o n d d o n c à une logique é co n o m iq u e é v id e n te " e stim e M. V illance, qui p rô n e une approche globale p o u r l’a c c o m ­ pagnem ent de l’utilisateur dans le cycle de vie d'un bâtim ent, de la recherche de la surface adé­ quate à sa gestion la plus e ffica ­ ce. L'un des critères de co m p a ­ raison réside par exem ple dans la déterm ination du c o û t d 'o c c u ­ pation réel par personne, étant entendu que très peu d 'e n tre ­ prises du secteur tertiaire savent exactem ent ce que leur co û te un espace, un salarié..., pas plus q u 'e lle s ne so n t fo rc é m e n t conscientes des m ètres carrés d o n t elles d isposent vraim ent et c o n c rè te m e n t. "R ien q u 'e n retravaillant su r la façon d o n t so n t calculés les baux, on arrive souvent à relever une d ifférence de 2% s u r l'estim ation réelle des

“Regrouper tout en un seul pôle répond à une logique économique évidente” J. VILLANCE (DBASSOCIATES) 138

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m ètres carrés. Ça p e u t se m b le r dérisoire, mais à 25 Euro le m 2 p a r m ois e t en co n sidérant une surface de 10.000 m 2, louée su r 9 ans, on arrive à une économ ie de p lu s de 500.000 Euro au fin a l..." calcule M arc Clees.

REVENIR A L’HUMAIN A ce stade de la réflexion, l’a p p ro ch e professionnelle est très variable. Il y a, ainsi, ceux qui m ise nt sur le CAFM , le C o m p u te r A id e d F a cility M anagem ent, qui se co n cré tise en d e u x a p p lic a tio n s p rin c i­ pales: le traite m e n t num érique d es plans d 'u n b â tim e n t ou bien encore la gestion in fo rm a ­ tisée du parc d 'é q u ip e m e n ts te ch niqu e s ou im m obiliers. C ’est dans ce tte voie que s'e st spécialisée la jeune so cié ­ té lu xe m b o u rg e o ise Eclypse, créée en 1999, et qui n ’a cessé depuis, to u s les ans, de d o u ­ bler son chiffre d ’affaires en p ro p o sa n t un FM résolum ent o p é ra tio n n e l, s ’a p p u y a n t sur q u e lq ue s-u n s de lo g icie ls les p lu s p e rfo rm a n ts du m arché (Building One, so lu tio n intégrée orientée o b je t p o u r la gestion globalisée des espaces; A ctim a et A sset Frame p o u r la gestion des parcs IT et Carl M aster p o u r la gestion m aintenance assistée par o rd in a te u r et la g e s tio n des s to c k s o rie n té e in d u strie , se rvices et te rtia i­ re...), et co m p lé ta n t son offre par des m odules développés en interne. Le but de ces o u tils est, e s s e n tie lle m e n t, de p o u v o ir être en m esure d ’in ve n torie r l’ensem ble des élém ents m o b i­ liers ou te ch niqu e s d o n t d is p o ­ se une e n tre p rise , afin de m ieux en gérer les co n d itio n s d ’utilisation. "M ais un inventai­ re n 'a d 'in té rê t que si on est a ussi capable de p re n d re en co m p te la m aintenance cu ra ti­ ve e t préventive des é q u ip e ­ m ents. M is à p a rt d 'u n asp e ct p u re m e n t co m p ta b le , ça ne s e rt p a s à g ra n d ch o se de sa vo ir que l'o n a tant de ->


paperJam KnowHow: Facility Management -> chaises, de tables ou de PC si, parallèlem ent, il n 'y a pas d 'in d ic a tio n q u a n t aux p la n ifica ­ tions de re m p la ce m e n t de ces é q u ip em e n ts, ce q u i p e rm e t aussi de d 'é la b o re r des b u d ­ g e ts p ré v is io n n e ls " e xp liq u e Richard Nicolas. La m ise en œ uvre de telles so lutions in fo rm a tiq u es ne sera d o n c effica ce q ue si elle est d o u b lé e d ’ un a c c o m p a g n e ­ m ent de to u s les instants. C ’est aussi pourquoi, parallèlem ent à ses c o m p é te n c e s in fo rm a ­ tiq u e s , E clyp se a d é ve lo p p é to u te une a ctivité m ultiservices. "P o u r l'e m p lo yé , q u i reste to u t de m êm e une des p ièces essentielles du co re business d 'u n e entreprise, s 'il n 'y a pas de lo g istiq u e réelle associée à un inventaire, cela ne lu i se rt à rien ! Il p ré fè re sa vo ir à q u i s'adresser p o u r faire rem p la ce r au p lu s vite un néon d éfectueux q u i l'e m p ê ch e de travailler c o r­ recte m e n t que de savoir q u and sa chaise sera co m p ta b le m e n t am ortie" ajoute M. Nicolas. Evidem m ent, selon la taille d ’une entreprise et son a ctivité, le recours au CAFM ne sera pas forcém ent LA so lu tio n , ca r il ne faut pas négliger, en aval, to u te la partie de m ise à jo u r et de suivi de to u te s les d o n né e s q u a n tita tiv e s ré p e rto rié e s. "Il fa u t p a rfo is s a vo ir q u itte r la vision ‘grosse m achine in fo rm a ­ tiq u e ’ q u 'o n p e u t a vo ir du fa cili­ ty m anagem ent e t se d ire q u ’on p e u t très bien en faire avec un s ty lo e t un pa p ie r. A x e r le c o n s e il dans ce sens p e u t d'ailleurs être p lu s e fficace que de réflé ch ir à une so lu tio n in fo r­ m atique coûteuse e t com plexe" note M. G illardin, qui regrette que de n o m breux lo g icie ls de CAFM présentés co m m e étant ‘o u ve rts’ vers d ’autres a p p lica ­ tio n s, ne le so n t pas fo rc é ­ ment... Et puis il y a ceux qui, après a v o ir cru trè s fo rt d a n s le CAFM, en so n t revenus p o u r se rapprocher davantage du fa c ­ te u r h u m a in . C ’est, par e xe m p le , le c a s de EGB C onsulting, so cié té qui a élargi ses co m p é te n ce s d ’origine ->

ATEAC

L'alternative des business centers

Les puristes y trouveront certainement à redire, tant la relation entre facility mana­ gement et centre d'affaires n'est pas des plus évidentes. M ais incontestablement, pour une société souhaitant répondre à un urgent besoin d'espace supplémentaire, la solution 'business center1constitue une alternative pertinente à une réorganisation interne. " D ’a ille u rs , estime Marc Clees, general manager de DTZ Consulting, b e a u c o u p d 'e n tre p r is e s a u r a ie n t in té r ê t à s 'in s p ir e r d u c o n c e p t m is e n p la c e p a r le s c e n tre s d 'a ffa ire s : p o u v o ir ra m e n e r s a p r o p r e s tr u c tu r e in te r n e à u n b u s in e s s c e n te r, e t re fa c tu r e r c h a q u e fa c ility a u s e rv ic e l'u t ili­ s a n t, a u p ro ra ta d e s o n u tilis a tio n " .

Pas étonnant de voir que les initiatives de structures d'accueil pour entreprises en mal d'espace - ou de confidentialité - se multiplient. Les dernières en date à Luxembourg ne manquent ainsi pas d'at­ trait. On a ainsi eu récemment l'im planta­ tion de NCI Luxembourg (25è site du grou­ pe français du même nom), qui a récem ­ ment investi un plateau de 2.000 m2 à la Cloche d'Or, pour y proposer 46 bureaux équipés de 12 à 65 m2, et projette l’ouver­ ture d ’un second site boulevard Royal, programmée pour la fin de l'année. Et en ce début du mois de mai, c'est un autre groupe français, ateac (11 centres en France), qui a choisi le Luxembourg pour sa première implantation hors de son mar­ ché domestique. Le projet est un peu moins ambitieux, puisqu'il se contente de 1.000 m2 dans le bâtiment A de l'Espace Kennedy, sur le plateau de Kirchberg. Le tout pour un investissement de l'ordre d'un demi-million d'Euro. "N o u s a v o n s é tu d ié p e n d a n t p lu s ie u rs m o is la s itu a tio n d a n s b o n n o m b r e d e c a p ita le s e u ro p é e n n e s , e t n o u s s o m m e s a rriv é s à la c o n c lu s io n q u e c 'e s t a u L u x e m b o u rg q u e n o u s a v io n s le p lu s d e p o s s ib ilité s d e d é v e lo p p e m e n ts d u p r o d u it à c o u r t te r m e " explique Jean-Baptiste

Andrieu (à droite sur la photo), un des trois

actionnaires, et président-directeur-général d'ateac. Il faut dire qu'avec une forte demande et une faible disponibilité, le marché immobilier luxembourgeois ne res­ sem ble à aucun autre. Équipés du dernier cri en matière de tech­ nologies de communication, tous ces bureaux disposent, pour la majorité, de cloisons amovibles rendant possible tout type d'aménagements intérieurs, de bureaux individualisés en vaste 'open space'. Pour une entreprise désireuse de prendre des surfaces en location, il lui en coûtera, sur la base d'un bureau à un poste de communication, un peu moins de 2.000 Euro par mois tout com pris (mise à dispo­ sition de personnel d'accueil téléphonique, gestion du courrier, mais aussi assu­ rances, entretien...). "L a lo g iq u e d e ré fle x io n d a n s n o tre ta r ific a tio n s e fa it e n fo n c tio n d e s p o s te s d e tra v a il e t n o n p a s d e s m è tre s c a rré s . C 'e s t d a n s la te n d a n c e a c tu e lle d e s e n tre p ris e s q u i s o u h a ite n t m ie u x c o n tr ô le r le s c o û t s e t d is p o s e r d 'u n e m e ille u re fle x ib ilité . E t p u is c e la r e n d la c o m p a ra is o n p lu s fa c ile d 'u n p a y s a v e c l'a u tr e " remarque M. Foucque de

Villeneuve (à gauche sur la photo). Selon une étude récemment menée par Regus, autre grand de ce marché, la part représentée par les centres d ’affaires dans le marché immobilier est de 0,2% en Europe contre 2,5% aux Etats-Unis, ce qui laisse présager une forte croissance dans les prochaines années. La société, qui démarre ses activités au Grand-Duché avec un capital de 50.000 Euro, devrait prochainement annoncer la signature d'un accord avec un partenaire luxembourgeois, qui deviendra actionnaire majoritaire, mais apportera aussi et surtout un certain nombre de services et com pé­ tences spécifiques au marché local, en particulier dans le domaine très sensible de la domiciliation de sociétés, qui fait partie des activités susceptibles d'être proposées par ce centre d'affaires.

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-> d ’architecte d ’intérieur pour a p p o rte r aux e n tre p rise s un conseil personnalisé. D'ailleurs, Robert Hornung, son directeur-associé, ne veut m êm e plus entendre parler du term e de fa cility m anagem ent. "C 'e s t un term e un p eu fourretout, très à la mode, q u i est de venu très m arke tin g , p o u r perm ettre de m ieux vendre des p ro d u its plu s ou m oins bons. Il est tem ps de trouver d'autres voies au lieu de se co n te n te r de faire des conférences p o u r p ré ­ senter ce dom aine. Je doute au jo u rd 'h ui q u 'il y a it une a ctivi­ té p u re m e n t fa c ility m anage­ m ent. C 'e st sim p le m e n t du p ro ­ je c t m anagem ent am élioré". Ce genre de d iscu ssio n p ure m e n t sé m a n tiq u e reste probablem ent un des freins à une meilleure appréhension de cette activité. Mais derrière se profile un élém ent com m un qui p a rfo is aux y e u x de R obert Hornung, est un peu négligé: l'être humain. "Chaque besoin est individuel. Il n'existe donc pas de so lu tio n co n ce ptu e lle répétitive. Tout d ’abord, nous analysons en dé tail les besoins des utilisateurs - habitudes de travail, relations entre les d iffé ­ rents services, etc. - e t c ’e st fo rt de ces résultats que nous nous consacrons, p a r ta suite à l ’éla­ b o ra tio n d ’une s o lu tio n su r m esure. C e tte s o lu tio n , ce co n c e p t retenu, c 'e s t en fa it un mélange de plusieurs concepts. Le facility m anagem ent ne d o it p lu s être considéré com m e un service accom pagnateur, mais b e l e t bien une activité à p a rt entière. M ais ce n 'e s t finale­ m en t rien d 'a u tre que bien faire son b o u lo t, avec une valeur ajoutée et du b on sens en plus". Au Luxem bourg, le m arché ne ressem ble à aucun autre com pte tenu à la fo is de l'é ta le ­ m ent réduit des grandes su r­ faces de bureaux à traiter, mais aussi d 'u n p o te n tie l é c o n o ­ m ique sans d o u te supérieur à ce q u 'o n peut observer dans d'autres pays, ce qui donne à to u s les a c te u rs du fa c ility m anagem ent un potentiel ce r­ tain de développem ent. ■

140 Analyse paperjam06.2002

I

F

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2002 la bonne année ?

A l'échelle internationale, l'International Facility M anagem ent A ssocia tion , a s s o ­ ciation créée en 1980 et dont le but est d ’être “ t h e le a d e r in p r o m o t in g e x c e lle n ­ c e in m a n a g e m e n t o f t h e w o r k e n v ir o n ­

regroupe près d e 17.500 m em bres répartis au travers de 130 c h a ­ pitres dan s 56 pays. Le chapitre luxem ­ bourgeois existe d e p u is plus d e trois ans, m ais ce n'est que cette année qu'il va prendre son véritable essor, après avoir patiem m ent constru it s e s fon d a ­ tions. " N o u s n 'a v io n s p a s n é c e s s a ir e ­ m e n t” ,

trentaine d e m em bres, selon la propor­ tion prévue da n s les statuts d e 75% d e " p r o f e s s io n n e ls " du facility m anagem ent (facility m anagers, resp on sa b les d e se r­ v ic e s généraux,...), et le reste, app elés " a s s o c ia te s " , représentés par les s o c ié ­ tés fournisseurs. "On n 'a p e u t - ê t r e p a s g r a n d i v ite , m a is o n a g r a n d i b ie n , s a n s s e r e t r o u v e r lié à u n q u e lc o n q u e g r o u p e d 'in té r ê t s . O n c la m e d 'a ille u r s h a u t e t f o r t c e t t e in d é ­

N o u s p r é fé r o n s a d a p t e r l'I F M A a u x

co m p lète M. Braconnier. A v e c un budget un peu inférieur à 15.000 Euro, l'a sb l co m p te essen tielle­ m ent sur la m ise en p la ce d 'u n e p oli­ tique de m arketing et de spon sorin g en vue de pouvoir organiser d e s événe­ m ents et développ er un site w eb qui serait une vitrine de prom otion idéale. D'ailleurs, ce s objectifs sont qu elqu esuns des axes de travail définis par cinq co m m issio n s actives, créées en début d'année. D ’autres sont, par exem ple, la C o m m ission B en ch m ark qui étudie la création d'un benchm ark local, de m anière à répondre aux attentes des acte u rs de la place, en mal d e véritables " s t a n d a r d is a t io n s " ada p tées à la s p é c ifi­ cité du m arché luxem bourgeois; et la C om m ission C F M qui, en association a v ec IFM A W orldw ide, est im pliquée da n s la m ise en p la ce d'u n program m e de certification perm ettant d 'a c c é d e r au titre de Certified Facility M an ag er à Luxem bourg. “ C e la n o u s d o n n e r a u n e

b e s o in s d u m a r c h é p l u t ô t q u e d e v o u lo ir

c e r t a in e lé g itim it é s u r le p la n t e r r it o r ia l

m e n t le s r e s s o u r c e s e n t e m p s e t e n p e r ­ s o n n e s p o u r a lle r p lu s v it e " reconnaît Jean -Paul Braconnier (à g a u ch e sur la photo), m anager facilities ch ez Clearstream International, m ais aussi président de l'IFM A Luxem bourg, et qui a s u c cé d é à cette fonction à un autre ‘banquier’ , Jean Roland Didier, qui était chef de la division im m eubles à la Kredietbank à Luxem bourg. En début d'année, les statuts de l'asbl luxem bourgeoise, qu'il a fallu aussi co o r­ donner à ceux de l'IFM A sur le plan international, ont été m odifiés, portant de quatre à huit person n es le nom bre de m em bres du board, ce qui va au ssi per­ mettre une plus grande disponibilité. " Il n e f a u t p a s c r o ir e q u e d a n s le s a u t r e s p a y s ç a v a p lu s v ite . A p a r t l'A lle m a g n e , q u i a p r o fe s s io n n a lis é la c h o s e , c h a q u e p a y s r e n c o n t r e le s m ê m e s d if fic u lt é s .

pendance"

im it e r d e s m o d è le s q u i n e n o u s c o n v ie n ­

d e p o u v o ir, d a n s u n a v e n ir p r o c h e , ê tr e

p récise Y ves M eert (à droite sur la photo), m anager c h e z Pricew aterh ou seC oopers Luxem bourg et secrétaire du chapitre g ra nd -d u ca l de l'IFM A, qui co m p te actuellem ent une

e n m e s u r e d e f o r m e r e t c e r t if ie r n o s c o l­

d r a ie n t p a s "

* estim e M. Meert. Un avenir qui ne sera pas avant 2004, le tem ps pour les futurs certificateurs de recevoir euxm êm es leur certification...

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PALAIS DES DEUCES + CUISINE ET PÂTISSERIES MAROCAINES - Bruxelles (B) -> Sur deux étages, le restaurant respire l’authenticité et les couleurs de Marrakech : murs ocre et safran, plafonds bleu nuit, zelliges et fer forgé, belles tables confortables recouvertes de plateaux mosaïqués. À l’entrée, le comptoir des pâtisseries mai­ son, 100 % artisanales, accueille sa clientèle à toute heure, pour un assortiment à emporter ou en accompagnement d ’un thé à la menthe. En cuisine, le Palais des Délices se révèle être une grande adresse de cuisine marocaine, toute en douceur parfumée : tajines safranés ou pastilla de pigeon au miel, diversité des entrées, fraîcheur extrême de tous les ingrédients utilisés, tout est recommandable, y compris la chaleur de l’accueil. La maison d ’Abdelilah Eddial fleure bon la cannelle et la fleur d ’oranger, mais aussi le bonheur d ’une réussite familiale exemplaire. Restaurant, salon de thé & pâtisserie (gros & détail pour le secteur Horeca) Palais des Délices, place Saint-Josse, 13 B-1210 Bruxelles. Tél. : +32 02 280 48 40. Ouv. tlj de 9 h à 23h30. e-mail : e-mail. Edialdelices@caramail.com

La Révolutï SURRÉALISTE

+ EXPO-> Centre national d’art & de culture G. Pompidou Paris (F) Jusqu’au 24 juin -> L’expo rassemble un ensemble d'œuvres majeures d'une des périodes les plus fécondes de l'histoire cultu­ relle et de la sensibilité artistique du XXe siècle. La période considérée couvre les années 20 jusqu’au début des années 40, époque marquée par l’exil américain de nombreux acteurs du mouvement sur­ réaliste. Les artistes majeurs du mouvement - Max Ernst, de Chirico, Masson, Magritte, Miré, Tanguy, Giacometti, Brauner, Dali, Bellmer, Man Ray, Picasso, etc. -, sont présents à travers des mono­ graphies et des cabinets de curiosité évoquant la richesse de la visualisation surréaliste et l’aspect plu­ ridisciplinaire du mouvement. Les thèmes déclinés s’appellent Rêve, Nuit, Ville, Érotisme ou Blasphème, rappelant ainsi qu’aucun domaine de l’imaginaire n’a échappé aux artistes. "Le désir, voilà le seul acte de foi du surréalisme", écrivait André Breton en 1934, "La vraie révo­ lution, c ’est la victoire du désir". Des extraits de L’Â ge d ’Or et du Chien andalou de Bunuel, repassent en boucle au détour des cou­ loirs, comme pour compléter le sentiment d ’inquiétude éprouvé par les peintres devant le contexte politique de l’époque. Galerie 1, de 11 h à 21 h tlj sauf mardi. Nocturne jeudi jusqu’à 23h. Infos : +33 01 44 78 12 57. Réservation possible jusqu’à 30 jours à l’avance. CNAC Pompidou, place Beaubourg F-75004 Paris http://www.cnac-gp.fr PS : En sortant de l’expo et au même niveau, on peut aller prendre un verre de jus de carottes et agrumes minute au Georges. On peut également y manger diététique ou végétarien canard caramel & coco ou aller-retour aux herbes), mais en toute élégance, face au ciel de Paris dans le fabuleux nouveau décor des frères Costes avec terras­ se panoramique. Pas franchement donné, mais le cadre du lieu et la beauté des convives valent la visite ! Réservation repas : +33 (0)1 44 78 47 99.

paperjam 06.2002

P la tin u m -> N IG H T L IF E -> Le d e rn ie r e n d ro it d o n t on c ause

à Paris (F) -> Installé dans un quartier chaud, ver­ sion luxe, à deux pas des Champs-Elysées et de l’avenue Foch, le nouveau club de Cathy Guetta est un cabaret de table-dance topless mais se voulant to p classe, et dont l’objectif inavoué serait peut-être de récupérer une partie de la clientèle du Crazy Horse voisin. 25 Pink Girls sur scène et moquette rose à m otifs panthère dessinée par la maîtresse des lieux, fauteuils rouges, écrans plasma le long des couloirs et mezzanine pour mater le podium des danseuses, voilà pour le décor. Carte de membre : 1 525 euros, question de griller la file d ’attente, sinon c ’est 30 euros l’entrée, sans conso, et 195 la bou­ teille de cham pagne... Pour le reste, sachez qu’on ne touche pas aux danseuses, protégées par une garde rapprochée redoutablement efficace. Après avoir fait leurs preuves au Palace, au Queen et aux Bains, David et Cathy Guetta ont rendu ses lettres de noblesse à l’ex-Studio A en trois mois à peine. Pink Platinum 23, rue de Ponthieu F-75008 Paris. Tél. : +33 01 58 36 19 20


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Restaurant de

U N E A D R E S S E V É G É T A R IE N N E À C R O Q U E R ! -> A m s te r d a m (N L )

-> De W aaghals se situe dans le haut de gamme de la cuisine à la fois végétarienne, biologique et internationale. De plus, cette belle maison dans son petit jardin renouvelle sa carte de manière à présenter la cuisine d'un pays différent chaque mois, ainsi que des expos-photos. La cuisine grecque est à l'honneur au m ois de mai, ainsi que les asperges dont le pays est grand producteur. Grand choix de vins et de bières biologiques, mais aussi de thés et de jus de légumes et d'agrum es fraîchement pres­ sés. Bon à savoir: l'adresse est de plus en plus fréquentée par les nonvégétariens. Ouv. tlj sauf lundi de 17h à 21h30 (réservation recomman­ dée). Frans Halsstraat 29, 1072 B K Amsterdam. Tél.: +31 020 679 96 09, e-mail: info@waaghals.nl

Hôtel du Cap-Eden-Roc -> SPÉCIAL FOLIES -> Vie de palace au Cap d’Antibes (F ) -> Il était une fois une maison de maître, bâtie en 1870 au milieu d’un écrin naturel de roches et de jardins, le cap d’Antibes, à mi-chemin entre Nice et Cannes. Dans les années 60, Eden-Roc allait devenir le refuge de ce qui ne s ’appelait pas encore la jet-set : de l’Aga Khan à Katharine Hepburn en passant par John Kennedy, l’hôtel est le refuge des rich & famous, à la grande époque de la Côte d ’Azur. Aujourd’hui, il n’est pas rare d’y croi­ ser Johnny Depp en famille, Bob De Niro, Catherine Deneuve ou Naomi. La pénin­ sule du cap d ’Antibes s ’orne là de roches rouges plongeant en Méditerranée, des piscines alimentées en eau de mer entourées de jardins prolongent un parc immen­ se qui remonte vers l’hôtel, immense paquebot blanc faisant face aux îles de Lérins. Idéalement situé à proximité de l’aéroport Nice-Côte d’Azur, Juan-les-Pins, Cannes et de la vieille ville d’Antibes, Eden-Roc offre tous les services haut de gamme de sa catégorie, chambres et suites avec terrasse sur la mer, ponton privé, nourriture somptueuse mais néanmoins diététique et environnement exceptionnel protégé de toute agitation médiatique. Hôtel du Cap Eden-Roc, boulevard Kennedy F-06601 Antibes Cedex. Infos : +33 (0)4 93 61 39 01 - http://www.edenroc-hotel.fr

VAN GOGH & Gauguin -> E X P O -> M usée Van Gogh Am sterdam (NL) Ju squ'au 2 juin -> Autom ne 1888, ren­ contre de deu x génies en Proven ce : Paul G auguin et V incent Van G og h s ’ installent en Arles et travaillent ensem ble. U ne courte période heureuse, lum ineuse et féconde, vite troublée par les querelles artistiques entre les deu x am is et les crises de dém en ce a lco o ­ lique de Vincent. C ’est pendant une telle crise

55e FESTIVAL DU HLM DE

CANNES

’ fe s t i v a

A N N E

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-> ÉVÉNEMENT -> Le rendez-vous qui inaugu­ re la saison de la Côte d’Azur (F) Du 15 au 26 mai -> Présidents du jury : David Lynch (longs métrages) & Martin Scorsese (courts métrages) En compétition pour la Palme d’Or : Le Fils des frères Dardenne, L’Ora di Religione de Bellochio, le Spider de Cronenberg ou Unknown Leasures de Jia Zhangke. Hors compétition, Ararat d’Aton Egoyan et Murder by Numbers de Barbet Schroeder. À suivre : l’hommage à la carrière Alain Resnais par le biais de la projection de Je t'aime Je t'aime, sélectionné pour le festival de 1968, mais dont la projection avait été annulée pour cause des événements que l’on sait. À suivre également, le 25e anniversaire de la sélection La Caméra d ’Or, un prix réservé aux activités en faveur des jeunes metteurs en scène. Sans oublier bien sûr les tribulations can­ noises de toute l’équipe de Tarantula Luxembourg venue présenter La Part du Ciel dans le cadre de la sélection des films Un Certain Regard (Voir Coverstory).

que Van G og h tranchera le lobe d ’oreille de Gaughin, avant d ’être à nouveau hospitalisé. O rganisée en collaboration avec l’Art Institute d e C h ica g o, l’exposition réunit pour la 1ere fois d ep u is 1888 trois versions des T o u r n e s o ls de Van Gogh. G râce à la présence exceptionnelle de 120 tableaux déjà célèbres à titre individuel, le visiteur est ainsi le témoin de l’ une des relations les plus légendaires et dram atiques de l’art contem porain. Van G ogh M useum , entrée par Paulus Potterstraat 7, A m sterdam , ouv. tlj d e 10h à 18 h. Infos : +31 020 570 52 00 - e-m ail : info O vangoghm useum .nl - w w w .vangoghgauguin.com

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Supertramp

Luxembourg Banques et Architecture

C O N C E R T: Roger Hodgson, le retour... Patinoire de Kockelscheuer epuis 1969, année de la création du groupe, Supertram p a vendu plus de 55 millions d ’album s et réuni près de 6 m illions de fans en presque 30 ans de concerts à travers le monde. Les cheveux ont blanchi, certes, mais Roger Hodgson et le légendaire b a t­ teur Bob Siedenberg savent encore ce que live veut dire ! Débutée en avril au Portugal, la to u rn é e a ctuelle devrait s ’achever à Londres après deux dates déjà sold out à Paris ! Discographie de base : A Crime of the Century (1974), Breakfast in Am erica (1979), Famous last w ords (1983), Is Everybody Listening (2001). Kockelscheuer, lundi 27 mai, 20 h.

EXPOSITION P H O TO -> Au K irchb erg ju sq u 'au 24 mai L'architecture bancaire est devenue une source d'inspiration comm e les autres pour les architectes et les photographes. D'ailleurs, elle soulève de plus en plus d'intérêt auprès d'un public jeune, fréquentant habituellement plus les musées et galeries que les sièges des organismes financiers. Créateur d'un studio de design photographique et de digitalisation à Hanovre et spécialisé dans le domaine de l'architecture, le Luxembourgeois Marc Théis expose plus de 60 tirages grand format, réalisés à partir d'élé­ ments remarquables de l'architecture bancaire de la place financière. Du lundi au vendredi de 8h30 à 17h. Banque LBLux SA, 3, rue Jean Monnet, Luxembourg-Kirchberg. Un catalogue bilingue et illustré de 52 p. Luxemburg - Banken und Architektur est édité pour l'occasion par les éd. Binsfeld.

Omkara

DicfierLockwood & Raghunatti Manet -> FESTIVAL DES MUSIQUES SACRÉES^ CAPe Ettelbruck->Le v iolon iste et le d a n ­ se u r indien ont préparé en sem b le p en d ant p resq u e six m ois un pro­ gram m e d on nant lieu à un s p e c ­ ta cle total : O m kara est l'histoire d ’une rencontre m u sica le et sp iri­ tuelle entre l’O rient et l’O ccid e nt. A c c o m p a g n é s pou r l’o c c a sio n d e la so p ra n o C a ro lin e C a s a d e s u s et du p e rcu ssio n n iste S ri M urigan, L o c k w o o d et M an et offrent là un s p e c ta c le unique et vibrant, ra p p e ­ lant l’universalité d e s harm onies et la m agie d e s im provisations. M e rcre d i 29 mai, 20h - C entre des arts pluriels d 'E tte lb ru c k 1, p la ce M a rie -A d é la ïd e Ettelbrück. Tél. : 26 81 21-1

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Musée Victor Hugo ÉVÉNEMENT + R é ou verture o ffic ie lle s am ed i 11 m ai à V ianden -> Entièrement réaménagée, la maison où séjourna l'écrivain français pendant son exil luxem bourgeois a été reconstituée à l'identique, à l'occasion du bicentenaire de sa naissance. Les pièces exposées sont originales et nombreuses: Lettres autographes de Victor Hugo et de Juliette Drouet envoyées de Luxembourg ou de Vianden, dessins et lavis originaux de la main de l’écrivain, photo originale de Victor Hugo dédicacée au Luxem bourgeois Jean Knaff, et surtout, l'édition originale de L'Année ter­ rible, dédicacée par Victor Hugo au Luxem bourgeois Adolphe Pauly. Ouv. tlj, sauf lundi, en saison touristique de 10h à 18h. Musée de la Maison de Victor Hugo 37, rue de la Gare, L-9420 Vianden http://w w w .victor-hugo.lu


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ICHES DE TEIEATRE DE B onneG -> BEAUTE -> Les soins pour hommes vus par Nickel -> Un packaging bleu et blanc abritant de sobres tubes en aluminium, ce sont les nouveaux soins pour hommes de la marque Nickel. Messieurs, vous vous trouvez triste mine au sortir de l’hiver, un peu enveloppé par-ci par-là, et, dans le miroir, sournoisement, une petite voix vous dit qu’il vous sera de plus en plus difficile de gommer des ans l’irrépa­ rable outrage... Essayez donc par exemple la crème hydratante Bonne gueule, pour type de peau blond. Onctueuse et légère à la fois, pour une vraie peau de bébé en deux semaines. Le reste de la gamme porte des noms qui parlent d’eux-mêmes, on ne vous fera pas un dessin : Poignées d ’amour, pour vos hanches enrobées de couch potatoes, Eyes on the Rocks, crème liftante et décongestionnante pour les paupières, Lendemain de fête, construit autour du même concept beauté que la ligne pour femmes Issima de Guerlain, etc. En vente à Luxembourg chez Séphora ou sur www.nickel.fr

-> EXPOSITION -» L'illustration et l'art de l'af­ fiche, un genre graphique à part entière -> Né en 1940,

PIT WEYER

l'illustrateur Pit Weyer est un amoureux du théâtre tout court et des théâtres luxem ­ bourgeois en particulier. Son graphisme possède le carac­ tère du dessin de presse, proche de l'esprit de la carica­ ture. En outre, son trait est renforcé par une excellente connaissance du contenu des pièces qu'il est amené à illus­ trer. Comm e il le dit lui-même, c'est sa passion du théâtre et des petites troupes sans grands moyens financiers qui l'o nt orienté vers cet univers. Philippe Noesen, directeur du théâtre d'Esch, ne s'y est pas trom pé en organisant cette rétrospective richement illus­ trée. À voir jusqu'au 2 juin au foyer du théâtre d'Esch, de 15h à 19h tlj, sauf lundi. Catalogue: Affiches de théâtre de Pit Weyer, une coédition Kremer-Muller et éd. Phi.

Le sculpteur LUCIEN WERCOLLIER était reconnu internationalement -» A CTU ALITÉ -> Disparition d'un orfèvre de la m atière -> De grandes institutions ont acquis des œuvres de Wercollier, disparu en avril dernier à i'âge de 93 ans. Il est ainsi présent dans des musées et collections particulières à Washington, Lausanne, Séoul, Anvers et Ostende. Sculpteur d'albâtre, de marbre ou de bronze, ce maître-fondeur a souvent trouvé son inspiration dans la vie végétale ou la vie organique. Son travail porte sans équivoque la marque des Cubistes dont il fut le contemporain.

Une collection signée

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IDÉE CADEAU -> Anamorphose pour des tasses uniques -> La marque italienne présente une nouvelle édition de tasses à expresso en série limitée, décorées cette fois par l'artiste italien Michelangelo Pistoletto, figure représentative de l’Arte Povera dans les années 60. En partie recouvertes d'une couche de platine, les tasses réfléchissent tout en le déformant l'objet ou le sujet à leur portée. Le coffret-cadeau contient deux tasses signées et numéro­ tées, un livret et un paquet de 250 g de café moulu llly. À commander chez Munhowen, tél.: 48 33 33 73


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Final Fantasy PS2 -> Les épisodes de FinalFantasy se succèdent les uns aux autres. Le 10e Opus est attendu avec impatience. Mélange de jeu d'aventure et de film numérique, ce jeu a ses ardents suppor­ ters et ses pires ennemis. Les premiers étant suffisamment - et de plus en plus - nombreux, l'éditeur continue la saga. Le film tiré du jeu est d'ailleurs dispo­ nible aujourd'hui en DVD. Là également, le film avait divisé les spectateurs. Certains adoraient, d'autres détestaient. Dans les deux cas, vous pouvez vous construire votre avis vous-mêmes.

Let m e be a

DJ

-> MP3 -> Il y a longtemps, on mixait sur des disques vynils. Est apparu le disque laser. Au bout de quelques années, le CD arrivait sur les platines "pro­ fessionnelles" des DJ. Est apparu depuis le fichier mp3, fichier de musique compressé, miracle pour les internautes, cauchemar pour les maisons des disques. Pioneer propose depuis peu la platjne DMP555. La machine est mp3 Only, qu'ils viennent d'un CD-R ou CR-RW, ou d'une carte SD. On peut faire, comme chez les grands anciens, des boucle Seamless Loop, une synchronisation de tempo ou une commande de tempo-maître. Avec une nouvelle fonction appelée Isolator, on peut régler les tonalités graves, médiums ou aiguës d'un morceau. Sinon, vous pouvez brancher DMP-555 sur votre PC. Dispo juillet 2002, probablement entre 1 500 et 2 000 Euro.

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HO M O N W E L0O 0Û O

-> SPORT -> Pas très technologique le vélo? Ca dépend! Si vous n'avez pas envie de rester en face d'un écran de télévision, ou d ’une console de jeu, aucun problème! Avec le retour de l'été, vous pouvez vous précipiter sur votre vélo et découvrir la cam pagne verdoyante, ça ne peut pas faire de mal. Fabriqué par Biomega, voici un fougueux étalon: Extravaganza. Son designer, Marc Newson, en a fait un objet esthétique de quasi collection. Fait en alumi­ nium, le MN01 a été bâti à la fois sur l'esthétique et sur l'ergonomie. Son prix? 5 500 Euro.

E -> CADEAU -> On parle des PDAs dans ce paperjam ... Dans le Time-Off, on parle d'un petit gadget sympa et utile. Ca s'appelle le KeyCase. Ca ressemble à rien, et à plusieurs choses à la fois. Fabriqué par Logitech, marque célèbre pour ses sou­ ris, joysticks et autres cla­ viers, le KeyCase est un mélage de tout, à utiliser avec votre Palm préféré. Concrètement, c'est un cla­ vier que l'on peut brancher sur l'assistant numérique, quand le besoin de prendre des notes est essentiel, et que la vitesse est cruciale. Habituellement, un clavier prend de la place. Le KeyCase, non. Pourquoi? Parce qu'il est souple et repliable! En plus de vous servir de clavier, il vous sert de housse! Votre PDA est protégé, et vous pouvez noter plus vite. Compatible avec les Palm Pilot m125, m130, m500, m505, m515 et i705.


paperJamTîmeOff

Projecteur v id é o -> P A N A S O N I C -ê Et si au lieu de s'ache­ ter une télévision, vous vous achetiez un projecteur? Regarder un DVD, pour peu que l'on soit équipé de toutes les capaci­ tés Home Video nécessaires, ressemblera alors encore un peu plus à une véritable séance de cinéma... Le mois prochain, si l'on y pense, on vous parlera des machines à fabriquer du pop-corn! Plus sérieusement, Panasonic propose avec le "Home Cinema Projector PT-AE100E" une solution que l'on qualifiera d'entrée de gamme, de bonne qualité. Facile à instal­ ler, il peut projeter au format 16:9, et, si l'on en croit ce qu'affirme le fabricant, projeter une image de 80 cm de diagona­ le, pour une pièce de 10m!. Reste à trou­ ver le mur... Son prix? Aux alentours de 2 200 Euro... Son doux nom? PT-AE100E!

: irjr ■ .

füii?

» V ...

-> PANASONIC AGAIN -» Le DVD s'im pose au fur et à m esure com m e le rem plaçant de la cassette vidéo. Il pourrait le faire plus vite, si l'on pouvait y enregistrer des film s. En effet, au prix à l'achat d'un DVD (entre 20 et 40 Euro pour la plupart), pouvoir enregistrer le film du dim anche soir reste intéressant et largement m oins onéreux! Histoire de patienter en atten­ dant des lecteurs / enregistreurs de DVD, Panasonic propose un “le cte u r universel": DVD, CD, CD-R, CD-RW com m e de classique. Mais également, ce qui est plus rare, les DVDR et les DVD-Ram, qui sont les deux normes de DVD réenregistrables en train de s'affronter sur le marché. En attendant, vous pourrez pro­ fite r des deux. Son prix? A ux alentours de 1 200 Euro. Son doux nom? DM R-E20EG-S

5 millions de .:•?«

pixels

Le plasma c'est -> ECRAN -> Si vous avez envie d 'un écran 16:9, p lu tô t grand, m ais que vous n'avez pas envie de vivre avec une espèce de m am m ou­ th aussi p ro fo n d e que large faisant office de télévision, et à la co n d itio n que vous ayez un p o rte -m o n n a ie assez volum ineux pour vous l'offrir, S ony vous pro p o se un écran à plasma - autrem ent d it plat, qui peut vous faire plaisir. La bête fa it 107 centim ètres de diagonale. L 'im a g e est incroyable, et com m e dans la pub licité , rien ne vous interdit de l'accrocher au m ur... Sony, qui a pensé à tout, peut éga­ lem ent vous fo u rn ir un so cle pour le poser au so l... Vous en aviez rêvé? Son nom ? PFM -42PB1E-S. Son prix? 7 700 Euro.

-» PHOTO NUMÉRIQUE -» De plus en plus per­ formants! Sony vient de sortir un appareil haut de gamme pour les amateurs de photo numérique. Dans les 667 grammes que pèse la bête, le fabri­ cant nippon a mis une machine pouvant aller jus­ qu'à une résolution de 5,2 millions de pixels. Compatible, comme toujours avec Sony, Mac et PC, vous aurez également droit à un zoom 5x en optique et 2 x en numérique, ce qui équivaut, pour les appareils 'traditionnel', à un zoom 38- 190 mm. Vous pouvez choisir comme format d'image, en fonction de vos envies, 2560 x 1920, 2048 x 1536, 1280 x 960, 640 x 480. Son prix? Aux alentours de 1 400 Euro. Son doux nom? Sony DSC-F707

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Time Off 151


paperJamTimeOff

French Connection I & Il

LOUNGE -» D ISQ U E S -> A m b ia n c e s m au re s q u o -te c h n o ïd e s Vous avez aim é les B u d d h a -B a r et autres Kharm a Beats ? A lors vous adorerez B istrot Lounge, 95 min de délices sonores qui n ’o n t rien à envier aux co m p iles de M m e Béatrice Ardisson. Pour la petite histoire, sachez quand m êm e q u ’à l’origine l’album d e v a it s ’a p ­ peler B oudin Bar et que c ’est C laude Challe qui a d it "non, pas q u estion" quand il fu t so llicité pour le baptêm e. Donc, un peu d ’hum our dans un m on d e de brutes grâce à Frankie G oes to M arrakech, Plastic M oney Experience, Kenzo Kueki et une ch o u ette bande de copains. En vente partout.

-> DVD

On ré vise se s c la s s iq u e s -> En c o f­

fret co lle cto r et d 'a n th o lo g ie de 3 DVD, édition sur étui digipack, plus un livret et de nom breux docum ents inédits et autres scènes coupées au m ontage (plus particulièrem ent les poursuites sous le m étro aérien new -yorkais). A vec Gene H ackm an, P h ilipp e

F ernando L é otard

Réalisateurs:

Rey, et

W illiam

R oy

B e rn a rd F rie d kin

S chreider, Fresson. et

Jo h n

Frankenheimer.

-> DVD -> Parm i les best o f du mois -> De Bryan Singer, avec Stephen Baldwin, Gabriel Byrne, Chazz Palm interi, Kevin Poliak, Pete Postlethw aite, Kevin Spacey. Verbal King se fait cuisiner par le FBI et, peu à peu, il va dresser le portrait effrayant d ’un crim inel à l’intelligence supérieure que personne n 'a jam ais vu ... Les plus: des docum entaires sur le casting et le to u r­ nage, des scènes supprim ées au m ontage, des reportages, le bêtisier (grandiose), la bandeannonce et les com m entaires audio du réalisa­ teur Bryan Singer et du co m p o site u r John O ttm an.

M ax & Nina: Pour le Meilleur et pour le Pire

-> D ISQ U E S -> P u n k -p o p -c o lle g e -ro c k am éricain Weezer, que la presse m usicale spécialisée a déjà unanim e­ m ent élu groupe de l’année 2002, a sorti son 4e album . L’idée de base était de faire un form idable w ork-in-progress interac­ tif de l’enregistrem ent par la voie de MP3 régulièrem ent mis en ligne à la disposition du public. Les prem ières versions de la vingtaine de titres retenus ont été mises en ligne à la fin de l’année dernière. Dès la 1e écoute de l’album, M aladroit donne encore plus la m esure du talent Rivers Cuomo.

-> DVD -> H is to ire d e s o rc ie rs ... -> Un coffret c o lle c to r de deux DVD so rtira le 5 juin prochain en Europe chez W arner H om e Video, au prix de 50 euros. Vu la taille et le co n ten u du co ffre t, on aura du mal à l’intégrer à sa vidéothèque, alors fa ite s une bonne action, o ffre z-le à vo tre de sce nd a n ce pour fê te r la fin de l’année scolaire e t les b o n s résultats !

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BD -> Y a -t-il fo rc é ­ m e n t la haine a près l’am o ur ? La suite des aventures du prem ier Max et Nina. M ax et Nina sont désorm ais m ariés et vivent une année de p a ssion après un voyage de noces fo rc é m e n t in o u b lia b le à Venise. Mais le quotidien, ça use et voilà le tem ps des jalousies, des petites hum iliations et des crises de couples déjà fatigués. D odo et Ben Radis co n ti­ nuent l'exploration de la vie à deux , face au b ou­ lo ts , aux c o p a in s, aux p e tite s galères q u o ti­ diennes. C 'e st sûr, ça se finira soit pas la rupture, soit par un bébé ! De Dodo & Ben Radis, chez Albin M ichel.


food & store

restaurant

’ thé m ariage frères - paris ’ m aison de thé ’ pâtisseries ' produits de terroirs et artisanaux ’

charcuteries ’ from ages ’ v in s ’ objets de table ’ du lundi au sam edi ou vert de 8h à 19h ’ m ercredi et vendredi ouverture en soiré e ’ 15, rue Louvign y L-1946 Luxem bourg Tél: 26 20 10 58 - Fax: 26 20 12 59 ’ Email: w enge@ vo.lu

BOOKS AND BEANS l

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G rand choix de livres à consulter et à acheter cafés Illy I ciabatas I salades I soupes I pâtisseries maison à emporter ou à consommer sur place

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21, avenue de la liberté • Tél.: 26 19 64 06 O uvert de 7h à 18h du lundi au vendredi, le dimanche de 10h à 17h et le 1er samedi du mois

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M ercedes-Benz Luxembourg S.A. vous propose de venir dégu ster chaque m ercredi et vendredi du m ois de mai le s a sp er g e s à v o lo n té au prix de 20 € , v in in c lu s. R éserv a tio n s au 4 0 801 7 90. Ouvert du lundi au ven d red i de 8 .0 0 à 2 3 .0 0 h eu res.

M ercedes Café - 45, rue de Bouillon - L-1248 Luxembourg

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paperJamTïmeOff

club paperjam Guy Tabourin, propriétaire du restaurant Chiggeri et grand am ateur (au sens littéral

“ Il y a deux fa ço ns d ’a p p ro ch e r le vin et les deux so n t légi­

du terme) de vins, a organisé pour nous la

tim es. En ta n t que restaurateur, j ’aim e avoir l’écho de ceux

deuxième soirée Club p a p e rja m . Nous le

qui d égustent le vin dans m on restaurant. Je peux p e rso n ­ nellem ent avoir m on avis, m ais il est im p orta n t que je

laissons s ’exprim er sur un sujet qu’il m aî­

sache ce que les autres en pensent. Si on leur d it à l’avan­

trise à la perfection.

ce ce que c ’est, alors ils vo n t se préparer une opinion pré­ conçue. Bien sûr, q u e lq u ’un qui n’a pas de connaissances particulières dans le dom aine, n ’aura pas grand chose à dire. M ais... on peut avoir de belles surprises, certains ayant une sorte de don et donnant parfois un avis plus averti q ue celui d ’un professionnel. Dans un service norm al, on n ’a pas to u jo urs le tem ps ‘d ’exp liq u e r’ un vin de A à Z. Il faut d o n c être à l’é co u te du clie n t pour connaître ses réactions et savoir co m m e n t il juge ou interprète le contenu de son verre. C ’est un peu la dém arche et la philosophie des dé g usta ­ tions que nous organisons chez nous. Donc, dégustation à l’aveugle, ce qui en principe repousse l’o b je ctivité et, ne le cachons pas, le chauvinism e. Sinon, on pourra entendre ‘ ...u n v i n

etc, oui, il n ’est pas mal, m ais il n ’est pas

aussi bon q u ’un vin .... ‘ . Dans notre dég usta tio n de ce soir-là, consacrée aux vins du m onde, nous avions m is un vin autrichien que j ’appelle mon arm e secrète. A l’aveugle, je n’ai jam ais vu q u e lq u ’un le situer en Autriche. Très élégant, b e aucoup de fruit, beaux tanins de bois neuf, bien vinifié style m oderne... alors on le verrait peu t-ê tre au Chili, m ais jam ais de la vie en Autriche. L o rsq u ’on en dévoile l’origine, il y a un peu de flo tte m e n t... J ’aim e le cô té vins du m onde, m ais l’absence de vrais terroirs se fa isa n t souvent sentir, précisons que pour les très bonnes q u alités on revient su r l’ Europe. Les am ateurs sentent cela. En revanche, on co n state sans l’expliquer, un préjugé favo ra b le pour les vins du Chili qui ont l’im age d ’un bon vin de prix raisonnable, im age d o n t les vins californiens, par exem ple, ne b énéficient pas. Les vins d ’aujo u rd ’hui, c ’était aussi le thèm e de cette so i­ rée. Techniques vinicoles m odernes, beaucoup de bois neuf, surm aturation e tc ..., vins q u ’on peut boire très jeunes. Ce soir-là, le plus vieux m illésim e en rouge était un 1995, et le plus jeune un 2000, différence im perceptible d ’après les participants, qui o n t m ontré un très grand inté­ rêt et belle surprise à s o rtir des sentiers battus. Un vin portugais de la région du Douro a été dém asqué grâce au petit nez de p o rto très ca ra cté ristiq u e ” .

Restaurant Chiggeri 15, rue d u N o rd (Vieille ville) 22 99 36


paperJamUmeOff

Jacques Démarqué et Xavier Goffin O sw ald Schroeder (BGL) et Mike Koedinger (mk

X avier Goffin (Staff Intérim) et Guy Tabourin (Chiggeri)

eorges Muller

Les deux mêmes..

Nathan Tiburzio (Intelligent eTrading Center)

Oswald Schroeder

Jacques Démarqué (mké) paperjam 06.2002

Time Off 155


paperJamTïmeOff li

:

R E S T o n e w s

Brazil, Brazil... Allez au Carnaval de Rio à... Schouweiler. On vous sert d ’excellentes viandes grillées façon brésilienne. Spectacle live mercre­ di, vendredi, samedi et dimanche soir. Tout le personnel anime avec le sourire.

Rodizio 3, rue de l ’église Schouweiler 37 13 71

D iscret changem ent de propriétaire au Jardin G ourm and, repris par Albert Even. Pour l’instant, le style “p e tit coin de Provence" demeure.

Le Jardin Gourmand 432, route de Thionville (Hesperange) 36 08 42

Sole aux figues Ä

Connu d epuis plus de vingt ans sous le nom de Café des Glacis et habile­ ment relooké, l’établisse­ ment est m aintenant un resto-bar à la déco tendance et à la clientèle très “quartier d ’af­ faires” . Bons petits plats et drinks servis avec un vrai sourire. Allez-y une fois et vous êtes aussitôt VI P.

Les Glacis 27, allée Scheffer (Limpertsberg) 22 89 69

En lieu et place de la Grigliata, on trouve désorm ais Dal Notaro. Mario y a créé trois espaces pour trois am biances différentes: La Grigliata (pizzeria), il Vinaio (vinothèque) et la Gastronomia (restau­ rant gastronomique).

Dal Notaro 149, rue de la Tour Jacob (Clausen) 42 30 70

m m paperjam 06.2002

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*

-> REC ETTE -> Jorge Peres, ce Lusitanien tranquille et souriant, est arrivé au Grand-Duché il y a une dizaine d ’années, il régale depuis lors les amateurs de fine cuisine portugaise, clients de la Caravela. Très casanier, il aime passer son tem ps libre à écouter la mélancolique musique de son pays et lorsqu’il sort, c ’est pour rechercher un petit res­ taurant aux spécialités de cuisine traditionnelle luxembourgeoise, qu’il arrose alors d ’un rosé bien frais. Et, pour garder la ligne, un petit jogging de temps en temps fait l’affaire. Proportions p o u r 4 personnes: 4 soles de 300 à 400 g r sans peau e t vidées 2 dl d ’huile d ’olive 4 figues sèches 100 g. d ’amandes effilées 1/2 citron 4 d l de sauce dem i-glace sel, poivre, farine Assaisonner les soles avec sel et poivre et passer les dans la farine sur chaque face. Dans une poêle faites-les dorer dans l’huile bien chaude. Disposer les soles sur un plat allant au four avec les figues détaillées en petits carrés et les amandes. Arroser du jus de citron et de la sauce demi-glace. Mettre à four bien chaud pendant une dizaine de minutes et surveiller la cuisson. Servir avec des pommes nature et un légume de saison. C ’est un plat très simple et vite réalisé qui ravira vos amis. Comme vin, je conseille un Alvarinho verde.

CARAVELA, 10, rue des Forains, Weimerskirch, 42 63 28


La Newsletter paperjam -> Abonnez vous en ligne sur le site de paperjam, et recevez chaque semaine des articles inédits, Rendez-vous sur wvvvv.paperjam,lu! Pour accéder à un article? Saisissez le quicklink dans le champ prévu sur la homepage. FUSION DES PLATES-FORMES D'INTERNET BANKING BGL / FORTIS L'intégration de la Banque Générale du Luxembourg au sein du Groupe de bancassurance Fortis ne s'est pas limitée à résoudre la répartition des com pétences entre les personnels des dif­ férentes entités ou la mise en com m un de gam­ mes de produits financiers. Il a fallu aussi solu­ tionner l'encom brante coexistence de deux platesform es d'Internet banking. Et cela ne s'est pas fait sans quelques pertes...quicklink: bgl-fortis-ebanking

LUXBANNER.LU: LA PUB EN LIGNE DEVIENT UNE STAR! "Le G rand-Duché n'avait pas encore son site d'élections de bandeaux, voilà qui est chose faite!". Ainsi, avec www.luxbanner.lu, il existe enfin une initiative concrète sur le Web destinée à déve­ lopper la publicité en ligne. L'équipe de Luxbanner présente son projet de la sorte: "faire connaître les bannières publicitaires au grand public ainsi qu'à un public avisé, et de récom penser les annonceurs et les créateurs des meilleures d'entre elles'1... quicklink: luxbanner-pub-ligne-star

UN NOUVEAU CENTRE D'AFFAI­ RES VA S'OUVRIR À LUXEMBOURG La société française Ateac, spécialisée dans la fourniture de solutions im mobilières aux entrepri­

ses à la recherche de petits espaces, ouvrira, au début du mois de mai, un centre d'affaires situé au cœur du Plateau du Kirchberg. Une trentaine de bureaux étalés sur quelque 1.000 m 2 seront ainsi proposés aux professionnels désireux d 'u tili­ ser des locaux supplémentaires pour des périodes allant d'une heure à un an, et plus si affinités... quicklink: nouveau-centre-d-affaire-luxembourg

CLICK ON ART La édition de mai de p a p erja m a consacré sa coverstory au marché de l'art à Luxembourg, avec une interview de M arie-Claude Beaud, Directrice du Musée d 'A rt Moderne Grand-Duc Jean à Luxembourg. Un entretien riche en références culturelles, dont nous vous proposons, ici, quelques élém ents de com plém ent glanés sur la Toile. Un peu de douceur artistique dans un monde de brutes... quicklink: click-on-art

FOCUS SUR LA COMMUNICATION DES RH DE L'ENTREPRISE Q u'il s'agisse de recrutem ent ou de fidélisation d'un personnel déjà acquis, l'entreprise n'a pas le choix: elle doit faire très attention à sa com m unication si elle veut s'assurer de construire une culture d'entreprise harmonieuse, et donc m ettre toutes les chances de son côté pour conserver la m otivation des troupes. Mediasystem, société spécialisée en co m ­ m unication RH, filiale du groupe Publicis, lance son offre en la matière au Luxembourg... quicklink: focus-com m -rh-entreprise paperjam 06.2002

Newsletter online 157


paperjam et vous -> paperjam, vous l'avez entre les mains chaque mois, ou presque. Vous le connaissez, le découvrez, l'appréciez ou le détestez. Quoiqu'il en soit, vous en pensez quelque chose. Dites-le nous! En ligne, sur le site www.paperjam.lu, vous retrouvez ce questionnaire. Y répondre, c'est permettre à paperjam d'encore plus vous satisfaire.

15 8

Enquête

paperjam 06.2002


A propos des K n o w -H o w ... Les utilisez-vous

PARTIE I:

dans votre travail? Oui, Non / Les diffusez-vous?

"VOUS"

Oui, Non / Leur form e est-elle adaptée? Oui, Non

Vous êtes: Un hom m e - Une fem m e

M erci de

n o te r les d ifférents aspects de

p ap e rja m : Note globale, Exactitude de l'inform a­ Vous travaillez: Au Luxem bourg - En Belgique En France - En Allem agne

tableaux, illustations et photos, Qualité de la mise

A u tre :____________

en page, Pertinence de l'inform ation, Caractère

Vous habitez: Au Luxem bourg - En Belgique - En France - En Allem agne A u tre :____________

Vous a v e z

vous?

ans

Banques et A ssurances / Bureautique / Industrie / M ed ia /

M a rke tin g

-

P u b licité -

C om m unication / M édias / New Econom y / NonProfit / RH et Form ation / Services / Télécom s

Quel

typ e

de

com plet de l'inform ation, Caractère actuel de l'in ­ form ation Quels titres luxem bourgeois lisez / consultez-

Dans quel secteu r travaillez-vous? Audiovisuel /

IT & New

tion, Clarté du style écrit, Qualité des graphiques,

p oste

p a p e rja m , jusqu'à aujourd'hui, est en français uniquement. Q uelle évolution linguistique sou­ haitez-vous voir? A rticles français uniquement, articles en anglais uniquem ent, articles en alle­ mand uniquem ent, français et anglais (partielle­ ment), français et anglais (avec traduction)

o ccu pez-vous?

A dm inistration / Com m ercial / Direction g é n é ra le /

Quels titres étrangers consultez-vous?

Finance / IT / Ju ridiqu e / Logistique - Production / M anagem ent / M arketing - Com m unication / RH

Quel type d'inform ation souhaitez-vous trou­ ver dans la presse luxem bourgeoise?

PARTIE III: PAPERJAM, VERSION INTERNET

PARTIE II: PAPERJAM, VERSION PAPIER

E tes-vous Vous lisez p a p e rja m : À votre lieu de travail / À

abo nn és

à

la

n ew s le tte r

de

p ap erjam ?

d om icile / Les deux Consultez-vous le site Internet de p ap e rja m ? Depuis q uand

connaissez vous p a p e rja m /

lisez-vous p a p e rja m

Pourquoi

a p p ré c ie z-v o u s

la

n ew s le tte r

p ap e rja m ? (plusieurs choix possibles)? elle D écidez-vous de votre parcours de lecture

perm et de garder un lien avec le magazine / elle

avant d'ouvrir p a p e rja m ? Oui / Non

offre le regard de p a p e rja m sur l'actualité / elle offre des inform ations intéressants / elle est facile

Vous arrive-t-il de vous "perdre" dans votre

à im prim er et à faire suivre / elle a une fonction

lecture? Oui / Non

d'alerte sur l'a ctua lité / elle incite à aller sur le site

Voici les d iffé re n te s p arties de p a p e rja m .

form ation m 'arrive sans efforts / les thèm es abor­

M erci de p réciser pour chacune la régularité

dés sont nom breux et variés / n'est pas trop

avec laquelle vous les consultez: Articles d 'a c ­

“ envahissante"

du journal / elle m 'in cite à acheter le journal / l'in ­

tualité / Flashback / People / Agenda / Business Web D irectory / Dossier / Réponses aux que­

Vous arrive-t-il de faire suivre la new sletter

stionnaires / K n o w -H o w / C overstory / Time O ff /

p a p e rja m à certaines de vos connaissances?

Index

Oui / Non paperjam 06.2002

Enquête

159


Index des entreprises et institutions citées Cet index reprend l'ensemble des 306 entreprises, organisations e t institutions citées dans cette édition. Les annonceurs sont signalisés en gras.

Entreprises et institutions

no. de pages

A A.P.M. Experts in Asset & Property Management Abrisud Abyss Partner Academy & Finance S.A. Actin (Luxembourg) s.à r.l. Adobe ADT-Center (Assement Development Training Center) Agfa Ajilon Alcatel Space/ SkyBridge Alti Altiga International S.A. Amadeus Consultant Belux Amadeus France American Chamber of Commerce American Zoetrope Arbed Archigraphie Ares S.A. Arthur Andersen Artis Beaver Consulting S.A. Association luxembourgeoise des professionnels du patrimoine Astra ATEAC Atrium Business Park Attoma-Design

48 126 62, 78, 81, 101 58 99, 104 132 64, 99, 104 46 103 49 57, 59, 60, 61 100 137 137 66 39 126 125, 127 54 40, 51 100 58 63 139 48 62

R D Banque centrale du Luxembourg Banque de Comm erce et de Placement Banque de Luxembourg Banque LBLux Banque UCL BCEE Beaufort International BGL Blitz BMW Books & Beans Bourse de Luxembourg British Chamber of Commerce Luxembourg Broadcasting Center Europe BTOpenworld Buelens Real Estate

64 27 54, 62, 71, 74 144 63 10 54 54, 153 6 7,94 147 153 51, 54 58 66, 124 50 48

Continue Ettelbrück 91 Centre de Langues Luxembourg 93 Centre de recherche public - Gabriel Lippmann 93 Centre des arts pluriels d'Ettelbrück 144 Centre National de Formation Professionnelle Continue d’Esch/AIzette 91 Centre universitaire de Luxembourg 85, 88 Cerametal 73, 74 Cercle municipal 55 CFL 49 Chambre de Comm erce 58, 60, 72, 79, 91 Chambre des Employés Privés (CEP*L) 91, 105 Chambre des Métiers 91 Chiggeri 148, 152 Cisco Systems 50 Clearstream International 140 CLT-UFA 114 CMD 55 CMI creative communication 78 CNAC Pompidou 142 Cognos 51 Comed S.A. 55 Commission CFM 140 Commission de l'Environnement et de l'Energie 51 Commission des Affaires économiques 51 Commission européenne 54, 56 Commission nationale informatique et libertés 55 Compaq 131, 134 Computacenter S.A. 97 Computer Aided Facility Management 138 Computer Sciences Corporation 56 Computerschoul 64, 97 Concept Factory 164 Confédération luxembourgeoise du commerce 50 Cour de justice européenne 63 iCrane Telecommunications 55 iC ronos Technologies S.A. 97 'CRP Gabriel Lippmann 60 iCRP Henri Tudor 54, 62 iCSSF 42, 43 iCTI Systems

n V IDal Notaro IDBAssociates De Waaaghals Deloitte & Touche Delux Productions Deutsche Telekom Dexia-BIL Digital Studio DTZ Consulting

54 156 138 143 40, 41, 51 38, 39, 118, 119, 121 62, 63 54 122 137

c Cabinet Christian Bauer et Associés Cap Gemini Cap Gemini Ernst & Young Caravela Cargolux Casio CCLux Cegecom Cegedel Centre de Formation pour Femmes, Familles et Familles Monoparentales (CFFM) Centre de Formation Professionnelle

160 Index

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55 41 41 156 54 131 51 2 5 ,3 7 ,1 5 3 ,4 9 37 91

C E e-Business & Recovery Centre S.A. eBRC Eclypse Solutions EGB Consulting Eleven EMC Belux Enron EPT Ericsson Ernst & Young

97, 105 62, 87 137 139 28, 66 51 40 24, 37, 64, 124, 127, 163 132 40, 41


paperjam Index Etudes et Formation S.A. Europe Online Exceed Exell Explorator 2002 / 2003

F

Fédération des brasseurs luxembourgeois Firstmark FirstTuesday Luxembourg Fonds National de la Recherche Fonspa Fortis Fujitsu Consulting

G

Gartner Dataquest Gax S.A. GFI Luxembourg S.A. Gilat Satellite Networks GRHmanagement s.a. Groupe XL-SA S.A. Guidance S.A.

100 60 60 133 112, 142, 148

48 37 54 19 38, 66 6 3 ,67 49, 51

131 66 97, 105 49, 50 49 100 98

131 100 131, 133, 134 133 25 143 58, 60

I IBM Global Services S.A. idPROD IFBL Ikogest Immo-Royal In-Visible Index 2002 Informatique Appliquée s.à r.l lnfow@re S.A. INFPC Initiativ Rëm Schaffen Inlingua form ation langues Institut de Formation Bancaire, Luxembourg Institut Européen de Formation en Santé - Luxembourg Institut Luxembourgeois de Régulation Institut Supérieur de Technologie (I.S.T.) Inteclux Software Engineering S.A. Intelligent eTrading Center Inter Communication International Facility Management Association International Faculty of Executives Benelux International Institute for Management Development ION+ Human Resources Services s.à r.l. Iris Productions ISERP ISOC Luxembourg IT Masters S.A.

J

JBA Productions Jobs.lu Jobsearch

K

K&F Kapitol

80, 96, 106 41 40, 51, 140 60, 100, 106

L

H Handspring Herbots & Partners SA Hewlett-Packard Hifi-lntemational Honnert,7 (radio socioculturelle) Hôtel du Cap-Eden-Roc Hôtel Le Royal

Key Job S.A. KPMG Kredietbank Krentz & Griffin Management Solutions s.à r.l.

98 122, 129 83, 86 48 54 122 8 96 96, 105 6 0 ,9 2 ,1 0 2 92, 106 96 106 101 25, 55 98 98 153 55 137, 140 58 58 71, 77, 100 38 85 54 98

114,120 50 110

36 56

La Luxembourgeoise Société Anonyme d'Assurances La Luxembourgeoise - Ré La Luxembourgeoise - Vie Société Anonyme d'Assurances La Revue La Voix Laccolith Language Enterprises Le jardin gourmand Le Jeudi Le Républicain Lorrain LeasePlan Lecando Benelux S.A. Les Glacis Loterie Nationale LPR Lux - F.M. Luxair Luxair Tours Luxconsult Luxembourg Air Rescue Luxembourg Institute of Advanced Studies in Information Technology LuxGSM Lycée Technique Privé Emile Metz

49 49 49 15, 55 89 48 96 156 12 15 55 78, 83, 101, 107 156 55, 124 51 137 64 60 137 128 85 124 92

M

78 Matrix Consulting 132 Matsushita (Panasonic) 63 Mediasystem Benelux 101 Mediation S.A. MedienAkademie-Luxembourg.lu (CRP Henri Tudor) 98 58, 60, 101, 107 Meetincs 153 Mercedes Cafe 131 Microsoft 55 Mikado-Publicis 68 Ministère de la Promotion Féminine 55 Mobilux 55 Mondorf Le Domaine Thermal 132 Motorola 122 MUM 147 Munhowen 55 Musée d'art moderne 125 Musée d'Histoire Naturelle 124 Musée de la Forteresse 144 Musée de la maison de Victor Hugo 143 Musée Van Gogh Amsterdam

N NAXI Ateliers (asbl Femmes en Détresse) Nobelux Nokia

o

Observatoire des nouveaux médias Offshore Tek Software OLAP OLAS (Organisme luxembourgeois d'accréditation et de surveillance) Oniria Online Today Orange

92 24 132

54, 58 60 62, 92, 108

43 38, 39, 122 62 24

P

142

Palais des Délices

paperjam 06.2002

Index

161


paperjam Index Palm 130, 133, 134 Panasonic 149 paperjam 6, 33, 65, 135 PeopleWare S.A. 98 Perceval Technologies S.A. 98 Peugeot 17 PHM Computing Software Training Center s.à r.l. 72, 96 Pink Platinum 143 Pioneer 148 PricewaterhouseCoopers 40, 41, 71, 75, 140 PricewaterhouseCoopers Learning & Education Institute 62, 71, 73, 101 Primorec S.A. 54 Pro-Fit S.A. 101 Prolingua Language Centre S.A. 96 Psion 131 PTD Studio 124 Publicis 63

TMP W orldwide eResourcing Luxembourg Topics Toshiba Tower Training & Consulting

100, 108 60 63 63, 96, 108

u

Union Luxembourgeoise des Producteurs Audiovisuels Université de Trêves Uniway

121 54 60

Vision Informatique VMS-Keytrade

99 62

w

Q

Warner Wengé Wort

R

XL C Consultants

119 153 52, 66

QAD

Rabobank Renault Robe des Champs Rodizio Rosport RTL Letzebuerg RTL Group

X 63

22 148 156 54 44 114

Sacred Heart University 80 saint-paul Luxembourg Samsa Film 38, 39, 121 Secureware S.A. 54 Segalux International S.A. 102 Sephora 147 SES Astra 63 SES Global 49, 50, 54, 114 Siemens 131 Sitec GIE (CRP Henri Tudor) 82, 99 SNCB 64 SNCI 51, 54 Soft Cell 51 Sony 131, 133, 134, 149 Sony-Ericsson 132 SPIRAL (CRP Henri Tudor) 99 Staff Interim 153 Statec 58, 64 StepStone 50 Strategics (C&S Consultants et Services) s.à r.l 108 Strato 62 Symbian 132 Synapse 66 Systemat (Luxembourg) S.A. 97

109

z

Zarabina asbl. Initiativen fir Fraën

Prochains "%

mm

d p a r a îtr e # 07.2002 : In te rn e t Solutions

Le net fonctionne sous nos yeux sans que nous connais­ sions les technologies qui le font marcher. Entre les ser­ veurs, les ordinateurs, les routeurs, les logiciels et les lan­ gages de programmation, tour d ’horizon des technologies et des entreprises faisant ces technologies.

# 08.+ 09 .200 2: A u diovisuel Tango Tarantula Tarantula Belgique Tarantula France Tarantula Luxembourg Tau Technology s.à r.l. TD Coaching TDG Logistics TechniSat Technoport Schlassqoart Tele2 Telindus S.A. The Carousel Picture Company Théâtre d'Esch TiscaliSat TK Coaching & Training

162 index

paperjam 06.2002

24 114 114 117 38, 39, 114 97 67 2 62 58 26, 37 99 38, 39, 118, 121 147 50, 62 81, 100

Depuis quelques années, les tournages au Luxembourg se multiplient. Si de longue date des groupes tels que la C LT ou la S E S ont pu se développer au Luxembourg, de nouvelles entreprises elles aussi ont fait leur apparition. Qui sont elles, comment se développent-elles ? Comment se débrouillent les “ petits ’’ indépendants ? Quelle est la place des productions (fictions et documentaires) luxem­ bourgeoises dans le marché international ?


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Tout a déjà été dit. Tout a déjà été fait. On se rend compte que sa propre audace a déjà été vécue cent fois avant et par bien d'autres. C'est l'ignorance de ces cycles récurrents qui nous donne notre assurance, c'est cette insouciance qui fait notre force. Déranger, c’est transformer du déjà vu et du déjà entendu en du jamais vu et du jamais entendu. Tout un art!


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