CINÉMA
To The Wonder
Nebulous love letter
Religion et sentiments
Photo : ARP Sélection
Photo : Rebud Pictures
Fill the Void
McAdams, Affleck and bison in Malick’s potentially divisive film
Une histoire forte et émouvante dans le monde très fermé des juifs hassidiques
McAdams, Affleck et des bisons dans le film potentiellement très controversé de Malick
A strong and moving story in the closed world of the Hassidic Jews
Described by Nick Pinkerton in Sight and Sound as Terrence Malick’s “most nebulous and potentially most divisive film to date”, To the Wonder is likely to alienate even further those who were left frustrated or even simply bored by the director’s previous effort, The Tree of Life. Critics agree that Malick has once again created poetic and beautiful images in what appears to be a love letter to the concept of love, but they decry his lack of a coherent vision and narrative in the film. It stars Ben Affleck as the lover of two women at different times in his life – Marina played by Olga Kurylenko and later Jane played by Rachel McAdams – but reviews suggest that he is little more than a cipher in the film. Décrit par Nick Pinkerton dans Sight and Sound comme le film de Terrence Malick « le plus nébuleux et potentiellement le plus contesté à ce jour », To the Wonder éloignera davantage encore ceux que la dernière création du réalisateur, The Tree of Life, avait laissés frustrés ou même simplement plongés dans l’ennui. Les critiques conviennent que Malick a une fois de plus créé des images poétiques et magnifiques dans ce qui semble être une lettre d’amour au concept de l’amour, mais ils décrient le manque de cohérence de sa vision et de sa narration. Le film met en scène Ben Affleck, amoureux de deux femmes à des périodes différentes de sa vie (Marina incarnée par Olga Kurylenko, puis Jane jouée par Rachel McAdams), mais des critiques laissent entendre qu’il y serait à peine plus qu’un figurant.
Shira vit au sein d’une famille hassidique à Tel Aviv. À 18 ans, elle rêve de mariage. Lorsque sa sœur aînée Esther meurt en couches, Yochay, son beau-frère, est poussé par la communauté à partir se marier en Belgique. Sa mère a une meilleure idée : et si Shira épousait Yochay ? Dans cette situation extrême où le chagrin se mêle à la vie qui continue, que deviendront Shira et ses espoirs de mariage ? Dans ce premier film, de Rama Burshtein, on découvre un surprenant marivaudage amoureux dans la communauté hassidique de Tel Aviv. Le choix du sujet est inédit d’autant plus que la réalisatrice est elle-même juive ultra-orthodoxe. Elle nous livre un film tout en finesse, un regard intime sans critique, mais sans propagande non plus, sur son monde, le monde fermé d’une communauté hassidique. La comédienne Hadas Yaron a reçu le Prix d’interprétation féminine à la Mostra de Venise et le film a remporté le Grand Prix du Discovery Zone. Shira lives in a Hassidic family in Tel Aviv. At the age of 18, she dreams of marriage. When her elder sister Esther dies in childbirth, Yochay, her brother-in-law, is urged by the community to go and get married in Belgium. Her mother has a better idea – what if Shira were to marry Yochay? In this extreme situation where sorrow and pragmatism must mix, what will become of Shira and her hopes of marriage? In Rama Burshtein’s first film, we discover surprising amorous gallantry in Tel Aviv’s Hassidic community. The choice of subject is unusual, especially since the producer is herself an ultraOrthodox Jew. She offers us a sophisticated film, an intimate and uncritical gaze, eschewing propaganda, into her world, the closed world of a Hassidic community. Actress Hadas Yaron was awarded the prize for the Best Female Performance at the Venice International Film Festival (Mostra) and the film won the Discovery Zone Grand Prix.
Metaphysical romance
Released 29/05, in English (st Fr & Nl), www.utopolis.lu
Drame orthodoxe
Sortie le 01/05, en version originale (st Fr), Ciné Utopia, www.utopolis.lu
MEE’13 CITY Agenda LUXEMBOURG
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