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Luxembourg en chiffres: 9.509 demandeurs d’emploi – Taux de chômage: 4,2 % (30/04/2008). Inflation sur 12 mois: 4 % (au 01/06/2008). Emploi total banques et PSF: 38.314 (31/12/2007). Patrimoine global des OPC: 1.964,076 milliards (30/04/2008). Emploi salarié intérieur: 319.921, dont 138.168 frontaliers (31/12/2007).

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MEDIA ECONOMIQUE ET FINANCIER

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Edito

Suspense

Questions pour un heros Quelle sera la position du «Héros de Dublin» alors que se profile un nouveau calendrier pour la ratification du Traité de Lisbonne? La classe politique luxembourgeoise est en attente...

Photo: Andrés Lejona (archives paperJam)

«Peut-on désirer sans souffrir?» Les candidats français aux épreuves du bac de philosophie (section Economique et Social) ont eu à plancher, le 16 juin dernier, sur un sujet qui venait juste de trouver une illustration grandeur nature dans l’actualité. Car ceux qui désirent une grande Europe harmonieuse et cohérente ont dû sacrément s’enrhumer dans le courant d’Eire qui avait soufflé la veille. Le coup de théâtre du «No» irlandais n’a rien d’un drame lyrique, mais il a le mérite de mettre une nouvelle fois l’accent sur la difficulté de bâtir une Europe qui soit à la fois efficace économiquement et socialement. Or, ce qui était déjà, bien souvent, un casse-tête à 15, a tendance à devenir inextricable à 27... Si la légitimité de la position irlandaise n’est nullement à remettre en question, ses conséquences sur le processus de ratification du Traité de Lisbonne ont de quoi laisser perplexe. Deux des piliers de ce Traité consistent en une Europe «plus démocratique et plus transparente», d’une part, et «plus efficace», d’autre part. On a hâte d’y être tant paraît inefficace la conséquence du vote d’un pays qui «pèse» moins de 1 % en termes de population et un peu plus de 5 % en termes de PIB... Du coup, en attendant que les huit derniers pays à ne pas l’avoir encore fait achèvent, par voie parlementaire, le processus de ratification (l’Irlande est le seul Etat à avoir demandé son avis à sa population – sa Constitution le lui impo­sait de toute façon – alors que son Parlement avait, de son côté, dit «Oui» début mai), les dirigeants européens vont devoir trouver des subtilités autant sémantiques que poli­ tiques pour faire en sorte que toute la machine ne s’arrête pas une seconde fois, après l’échec initial du printemps 2005, quand Français et

Néerlandais avaient jeté le bébé de Valery ­ iscard d’Estaing avec l’eau du bain... G En tout état de cause, l’entrée en vigueur du texte, initialement prévue au 1er janvier 2009, est repoussée à une date ultérieure tout comme, sans doute, l’entrée en fonction du futur président permanent du Conseil européen. Vu du Luxembourg, qui avait approuvé le Traité fin mai, ce contretemps pourrait avoir une influence directe sur la vie politique interne. Depuis plusieurs mois, en effet, se pose la question de savoir si Jean-Claude Juncker (qui, ironie de l’Histoire, avait été baptisé par la presse internationale le «Héros de Dublin» en décembre 1996, lorsqu’il avait remis sur la même longueur d’onde Jacques Chirac et Helmut Kohl au sujet du Pacte

de stabilité) sera encore en lice, en juin prochain, pour conserver son siège de Premier ministre occupé depuis janvier 1995, alors qu’il est grandement favori pour devenir le premier «président européen», un poste qui lui semble taillé sur mesure. Restera? Restera pas? Du côté des «cerveaux» du Parti chrétien social, on imagine qu’entre ceux qui se désespèrent de trouver un vrai successeur à leur leader charismatique, ayant une même envergure et une incontestable légitimité, et les jeunes loups aux dents longues qui attendent que l’horizon se dégage, chacun aura peut-être des raisons de préférer, un temps, la Guiness à la Bofferding. Pour arroser la bonne nouvelle ou pour oublier... || Jean-Michel Gaudron, rédacteur en chef paperJam PAPERJAM juillet-aout 2008

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Fiscalite

(en photo: Laurence Lhote)

T VA: le grand ch anti er

Marc Hostert

« L e t rain e s t s ur le s rai l s »

Sommaire rapide Actualite LUXEMBOURG

18 20 22 24 28 30 32 34 36

Yves Mersch – «Une qualité de discussion accrue» Recherche – 140 millions et des ambitions Gérard Lommel – «Nous avons à nous battre» Fiscalité – TVA: le grand chantier Marc Hostert – «Le train est sur les rails» Architecture – Bauhärepräis Transports – Du désir à la réalité En cours – Patience et longueur de temps... Top 100 des personnalités les plus influentes au Luxembourg – Un millier sur la ligne de départ 48 paperJam.TV

Entreprises

50 51 54 55 56 58 59 60 62 63

Médias – Cœur de cible Claude Muller – «Nous donner un profil plus clair» Communication – Qui veut la paix prépare la crise paperJam Business Club – Une première réussie Entrepreneuriat – Au plus haut du CYEL Matthias Imsland – “The test period was OK, but not more than OK” Anniversaire – 5 bougies pour Alter Domus Marketing – Les parrains pour Pékin: présents mais discrets Anniversaire – Birthday... and more! Charte Markcom / Design Luxembourg – Mauvais concours: Stop!

PLACE FINANCIERE

64 66 68 70 72

Stratégie – Lente décomposition Bilan – Dépendances Banking – Northern exposition Strategy – The Helvetian gambit Kenneth Rijock – “ In the field, you are only limited by your imagination” 74 Study tour – Eastern promise 75 Stratégie – Le business model mondial d’un acteur local 76 Université – Deux écoles s’affrontent

industrie 78 Investissement – Accumalux sur tous les fronts 80 Stratégie – A l’Ouest, du nouveau

grande region 82 Business – Des clés pour réussir chez le voisin 84 Bertrand Mertz – Pas de pétrole, mais des idées

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S t e p h a n e L e d e r m a n n

«Repousser mes propres l im it e s … »

R e s s o u r c e s h u m a i n e s

U n e carriere e n c in q d at e s

(en photo: Rik Vandenberghe)

juillet-Août 08 grand angle

rubriques

coverstory 88 Stéphane Ledermann – «Entreprendre, développer, repousser mes propres limites…» 96 Antoine David – «Rien ne vaut le contact humain»

entretien – François Biltgen 100 «Un nouvel ajout à notre compétitivité»

portfolio 106 Clefs d’or – Un réseau précieux

Ressources humaines 130 131 132 134 137 144 145 146 148

LE billet de l’Economist Club luxembourg 98 L’inflation est de retour?

BElgique 116 122 124 126 128

Immobilier de bureaux – La Belgique, une valeur sûre Alain de Coster – «Bruxelles reste un très bon marché» Gaëtan Clermont – «Une situation relativement privilégiée» Benoît De Blieck – «Bruxelles, ilôt de résistance» Christophe Nihon – Chasseur d’immobilier

dossier – Rh & formation 160 164 168 172 176 196

Eric Albert – «Les comportements ont une fonction cruciale» Training – The Fom’s new approaches Récompenses – La forme sur le fond Formation – Parler la langue des pros Carrières Séminaires, conférences – Agenda Une carrière en cinq dates – Rik Vandenberghe Sondage Université du Luxembourg

Technologies 150 151 152 153

Lars-Johan Jarnheimer – “We have learned a lot” Récompenses – Brillants Golden-i Concours – Isoletanche premier de cordée Nordine Garrouche – «Le marché devrait rester friand de solutions informatiques» 154 Mobilité – En route vers la communication unifiée 156 Les dernières nouveautés

Mon Bureau 248 Katia Scheidecker

Statut unique – La réforme du siècle Démission – Boomerangs DRH – Partenaire en affaires, partenaire des carrières Cadres – Les voies multiples Expertise – Regards croisés Guide Pratique – Les principaux acteurs

CAse study 208 ERP – Le R.O.I. entre dans l’arène

Playtime 216 232 234 236 240 242 244

Nouveautés Pilates Personal Training, 4/14 Evénement – Spring Cocktail 2008 Entretien-Passions Travelling Wine & Networking Soyez un chef avec...

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32 transports

dU dEsi R A LA R EALi tE

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U n MiL L iE R AU d E PAR t

e n t r e p r e n e u r i at

AU P L U s h AU t d U C y E L (en illustration: Sylvain Zimmer, Xavier Buck et Emmanuel Vivier)

soMMaire ACtUALitE LUXEMBOURG 18 Yves Mersch – «Une qualité de discussion accrue» La Banque Centrale du Luxembourg, ses missions et ses apports à la vie institutionnelle nationale, vus par son président. 22 Gérard Lommel – «Nous avons à nous battre» Pour le président de la CNPD, faire respecter le principe de protection des données personnelles est un combat de chaque instant... 24 Fiscalité – TVA: le grand chantier E-commerce, services financiers: la Commission européenne a pris à bras-le-corps la réforme de la fiscalité indirecte dans l’Union. Le Luxembourg fait tout pour y perdre le moins possible. 28 Marc Hostert – «Le train est sur les rails» Au moment de quitter ses fonctions au sein du ministère des Classes moyennes, du Tourisme et du Logement, le responsable de la mise en œuvre de la simplification administrative tire un bilan positif de l’action de son équipe. 30 Architecture – Bauhärepräis L’Abbaye de Neumünster a accueilli près de 600 personnes pour la remise des prix aux 35 maîtres d’ouvrage primés (19 lauréats et 16 mentionnés) du Bauhärepräis 2008, organisée par l’Ordre des Architectes et Ingénieurs-conseils (OAI). 32 Transports – Du désir à la réalité Avec le choix du tracé définitif dans les rues de la capitale, une étape décisive vient d’être franchie dans la saga du tramway à Luxembourg.

34 En cours – Patience et longueur de temps... 36 Top 100 des personnalités les plus influentes au Luxembourg – Un millier sur la ligne de départ Qui figurera dans la deuxième édition du Top 100 des Luxembourgeois les plus influents, qui sera révélé en fin d’année? Voici déjà notre première sélection d’un millier de personnalités susceptibles d’y figurer. 48 paperJam.TV

EntREPRisEs 50 Médias – Cœur de cible Une étude consacrée aux frontaliers francophones révèle la très forte audience de paperJam auprès des cadres belges et français. 51 Claude Muller – «Nous donner un profil plus clair» Le nouveau directeur de Comed veut davantage positionner son agence sur le terrain de la responsabilité sociale. 54 Communication – Qui veut la paix prépare la crise La première table ronde organisée mardi soir à la Fondation de l’Architecture dans le cadre du paperJam Business Club a montré qu’une bonne communication de crise ne laisse aucune place à l’improvisation. 55 paperJam Business Club – Une première réussie Reportage photo de la première table ronde organisée le 10 juin à la Fondation de l’Architecture et de l’Ingénierie, dans le cadre du paperJam Business Club.

56 Entrepreneuriat – Au plus haut du CYEL La Jeune Chambre de Commerce du Luxembourg s’apprête à remettre son prix Creative Young Entrepreneur Luxembourg pour l’année 2008. Trois finalistes sont en lice. Présentation. 58 Matthias Imsland – “The test period was OK, but not more than OK” Six months after they took off from Luxembourg, Iceland Express will not operate in the country in the near future. Their managing director explains why. 59 Anniversaire – 5 bougies pour Alter Domus C’est au Centre de Conférence (Luxcongrès) de Luxembourg qu’Alter Domus a choisi de célébrer, le 10 juin dernier, son 5e anniversaire, en présence de bon nombre de ses clients. 60 Marketing – Les parrains pour Pékin: présents mais discrets Les J.O. de Pékin sont dans les starting blocks. Mais la plus grande manifestation sportive planétaire, qui a acquis depuis longtemps un statut de vecteur économique, ne déclenche pas le branle-bas de la communication olympique pour les sponsors au Grand-Duché. 62 Anniversaire – Birthday... and more! 300 personnes ont répondu, le 14 mai dernier, à l’invitation d’Events&More dans le cadre prestigieux de la faïencerie du château de Septfontaine. L’événement était double: la célébration du 5e anniversaire de la société spécialisée dans la communication événementielle, mais aussi le lancement du premier magazine entièrement consacré à l’événementiel. 63 Charte Markom / Design Luxembourg – Mauvais concours: Stop!

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B a n k i n g

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Nor t h er n Exposi ti on

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B e r t r a n d M e r t z

Pas d e pe t role, ma is d e s i d ees

Sommaire acTualite PLACE FINANCIERE 64 Stratégie – Lente décomposition Si les trois repreneurs du consortium se sont déjà accordés sur le partage des activités d’ABN Amro à travers le monde, le statu quo reste entier quant au futur du groupe néerlandais au Luxembourg. 66 Bilan – Dépendances Selon le président de la BCL, le coût de l’énergie n’est pas la seule cause d’inflation. 68 Banking – Northern exposition When Iceland’s economy and financial sector catch a cold, the Icelandic banks in Luxembourg might sneeze too. 70 Strategy – The Helvetian gambit The two-step business implemented in Belgium by Kaupthing Bank Luxembourg will be replicated in Switzerland. 72 Kenneth Rijock – “In the field, you are only limited by your imagination” The now financial crime consultant for WorldCheck – an open source intelligence database – came to Luxembourg to talk about his former experience as a money launderer.

grande region 74 Study tour – Eastern promise Alfred Steinherr, Professor of Economics and Finance at the Sacred Heart University talks about his twelve-day tour in Asia with a group of MBA students. Such a pedagogic experience can only benefit the students and Luxembourg, he says. 75 Stratégie – Le business model mondial d’un acteur local Son métier, c’est l’informatique bancaire de A à Z. Et tout l’alphabet, cela fait les bons chiffres aussi. Temenos se développe en s’appuyant sur des bases saines. 76 Université – Deux écoles s’affrontent L’avenir de la Luxembourg School of Finance fait débat au Grand-Duché. Après cinq ans de bons et loyaux services, le directeur académique, Pierre-Armand Michel, milite pour plus d’autonomie.

82 Business – Des clés pour reussir chez le voisin «Accompagner les entreprises lorraines désireuses de développer leurs activités dans la Grande Région». Telle est l’ambition du Conseil régional de Lorraine via son Réseau Entreprise Europe. 84 Bertrand Mertz – Pas de petrole, mais des idées Elu maire de Thionville en mars dernier, un peu à la surprise générale, le socialiste hérite d’une ville dont l’image s’est considérablement améliorée. Si les années paillettes ont marqué les esprits, elles ont visiblement aussi vidé les caisses. «Notre capacité d’autofinancement est nulle», confie le maire dont la priorité est de retrouver de la marge de manœuvre grâce à une gestion rigoureuse. Les grands projets économiques ne sont pas pour autant oubliés.

industrie 78 Investissement – Accumalux sur tous les fronts Le groupe de Kockelscheuer vient d’inaugurer un nouveau hall, permettant d’accueillir 15 lignes de production supplémentaires. 80 Stratégie – A l’Ouest, du nouveau Young Energy Prize a signé son premier contrat d’exploration pétrolière au large des côtes ouest-africaines.

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F r a n ç o i s B i lt g e n

«Un n ouvel ajout a notre competi ti vi te»

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C le s d ’ or: u n res eau t res prec ieux

D o s s i e r

R h & format i o n

Sommaire grand angle coverstory 88 Stéphane Ledermann – «Entreprendre, développer, repousser mes propres limites…» Quelques mois après son décollage, la compagnie d’aviation d’affaires Smart Air, financée par des capitaux luxembourgeois, suscite déjà un très grand intérêt sur le marché, au plus grand étonnement de son fondateur, qui s’est investi à fond dans ce projet. Et les premiers avions ne sont pas attendus avant début 2010! 96 Antoine David – «Rien ne vaut le contact humain» Malgré un environnement économique incertain, le président de Global Jet Luxembourg reste convaincu du potentiel de l’aviation d’affaires en Europe, sur fond de mondialisation. Il anticipe une nouvelle hausse de son chiffre d’affaires en 2008, à 150 millions d’euros.

entretien – François Biltgen 100 «Un nouvel ajout à notre compétitivité» Le statut unique entrera en vigueur le 1er janvier 2009. Pour le ministre du Travail et de l’Emploi, cette réforme majeure ne fera que des gagnants… ou presque. Seuls les «mauvais joueurs» n’y trouveront pas leur compte.

portfolio 106 Clefs d’Or – Un réseau très précieux Courtoisie, discrétion, rigueur et efficacité. Les Clés d’Or, qu’une dizaine de concierges d’hôtels de luxe du Luxembourg arborent au revers de leur veste, garantissent une qualité de service exemplaire.

Le billet de l’Economist Club luxembourg

98 L’inflation est de retour?

Belgique 116 Immobilier de bureaux – La Belgique, une valeur sûre Le Plat Pays garde tout son attrait aux yeux de nombreux investisseurs internationaux et ce, malgré la crise politique qui ne semble pas affecter l’appétit des investisseurs. La crise internationale du crédit est même plutôt limitée sur le marché belge de l’immobilier qui, contrairement à ce qui se passe dans la plupart des pays d’Europe et du reste du monde, ne connaît qu’un impact limité sur le marché de bureaux. 122 Alain de Coster – «Bruxelles reste un très bon marché» Pour le directeur du développement de Fortis Real Estate, le plus important gestionnaire d’actifs immobiliers en Belgique, le marché de l’immobilier de bureaux du pays souffre d’une stagnation des loyers, due à une demande locative peu soutenue du secteur privé. Mais les perspectives de développement restent bonnes, car il y aura toujours une demande pour des immeubles encore plus performants. 124 Gaëtan Clermont – «Une situation relativement privilégiée» L’un des deux administrateurs délégués de CB Richard Ellis Belgium (CBRE) observe le marché belge avec beaucoup d’optimisme. 126 Benoît De Blieck – «Bruxelles, ilôt de résistance» Aux yeux de l’administrateur délégué de la Sicafi Befimmo, la capitale belge illustre parfaitement la bonne tenue du marché local, en dépit de la crise du subprime.

128 Christophe Nihon – Chasseur d’immobilier Le fondateur et administrateur gérant d’Immoquest, société spécialisée dans la vente d’immobilier de bureaux en Wallonie, part du principe que l’immobilier est un moyen pour développer l’économie. Et il le prouve.

dossier – Rh & formation 160 Statut unique – La réforme du siècle L’introduction du statut unique ouvriers/ employés privés, le 1er janvier prochain, ne modifiera pas seulement les procédures administratives de gestion du personnel. C’est tout le management de l’entreprise qui sera impacté, avertissent les professionnels. 164 Démission – Boomerangs Dans un pays où le turnover est élevé, les DRH s’efforcent de prendre avec philosophie la perte de leurs meilleurs éléments. Dans l’espoir de les voir revenir un jour. 168 DRH – Partenaire en affaires, partenaire des carrières La profession, son évolution et ses défis vus par quatre spécialistes. 172 Cadres – Les voies multiples Séminaires, coaching, formations diplômantes ou non: il n’y aurait pas une, mais bien une variété de voies d’enrichissement et de perfectionnement pour les cadres dirigeants. Une fois installés aux fonctions dirigeantes, ceux-ci développent-ils une culture de la formation? 176 Expertise – Regards croisés Recrutements, gestion RH, développements de carrière... Vingt experts se penchent, sur dix thématiques clés liées aux ressources humaines et à la formation. 196 Guide Pratique – Les principaux acteurs Plus d’informations sur www.index.lu. Mise à jour permanente en ligne.

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R e s s o u r c e s H u m a i n e s

ERP

Uni ver site

(en photo: Arno Zürbes)

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L e R . O .I e n tre d a n s l’are n e

(en photo: Marc Krystkowiak)

P l ay t i m e

E n t re t i e n - pas s i o n s

(en photo: Jacques Demarque et Pierre Schilling)

Sommaire rubriques Ressources humaines 130 Eric Albert – Les comportements ont une fonction cruciale» Le dirigeant et fondateur de l’Institut Français d’Action sur le Stress évoque la performance durable, ses enjeux pour l’entreprise et le rôle du coach dans cette stratégie de réussite. 131 Training – The Fom’s new approaches The Fachhochschule für Oekonomie und Management will start three Bachelor and MBA programmes in Luxembourg. More than just filling a training gap, the German private university plans, in the mid term, to become established in the Grand Duchy. The bill on higher education organisations, recently proposed by Minister François Biltgen, may foster their strategy. 132 Récompenses – La forme sur le fond Ce mercredi avait lieu la remise des prix du concours Run for Success, conjointement organisé par la Chambre de Commerce du Luxembourg, ING, Step by Step et paperJam. Neuf entreprises et administrations ont été primées pour leur endurance, leur esprit d’équipe et d’initiative. 134 Formation – Parler la langue des pros Prolingua fête ses 25 ans. Fernand Wolter, son fondateur, jette un regard sur l’évolution de son offre en formation en langues qui, en un quart de siècle, s’est sensiblement tournée vers la Formation Professionnelle Continue. 137 Carrières Arrivées – Départs – Promotions 144 Séminaires, conférences – Agenda 145 Une carrière en cinq dates – Rik Vandenberghe 146 Sondage – Offres d’emploi – Soigner la forme et le fond Quelle est votre plus grande frustration lorsque vous lisez une offre d’emploi? 148 Université du Luxembourg Bachelor en Sciences et Ingénierie/filière Ingénierie – L’industrie très demandeuse

Technologies 150 Lars-Johan Jarnheimer – “We have learned a lot” Tele2Tango celebrate their ten-year anniversary in Luxembourg. The president and CEO of the Swedish group, to resign next 18 August, talks about this past decade and the company’s strategy in the country. 151 Récompenses – Brillants Golden-i Philippe Paquay (KBL European Private Bankers) et la société Odyssey Financial Technologies ont été les grands vainqueurs de la prestigieuse soirée Golden-I organisée conjointement par Makana et l’APSI et qui a réuni près de 300 personnes, le 22 mai à l’Espace Entreprises de Namur, à Hamm. 152 Concours – Isoletanche premier de cordée C’est la société de construction spécialisée dans les travaux d’étanchéité et d’isolation thermique et acoustique qui a remporté la première édition du «Microsoft Ultimate Makeover». 153 Nordine Garrouche – «Le marché devrait rester friand de solutions informatiques» 154 Mobilité – En route vers la communication unifiée Quand vous n’êtes pas au bureau, avez-vous accès à votre réseau d’entreprise? 156 Les dernières nouveautés

Case study 208 ERP – Le R.O.I. entre dans l’arène Faire les bonnes analyses initiales et mesurer la période de retour d’une gestion intégrée sont les clés de la réussite d’un projet ERP.

Playtime 216 Cultures 218 Repérages Saison, intérieurs, montres, in town, mode, parfum, technologies. 232 Pilates Personal Training, 4/14 234 Evénement – Spring Cocktail 2008 Record battu! Plus de 1.300 personnes se sont pressées sur le parvis du Grand Théâtre à Luxembourg, pour assister au cocktail de lancement de la 14e édition du City Guide Explorator. L’occasion, aussi, d’assister à la remise des prix récompensant, dans 15 catégories, les meilleurs restaurants désignés par un «Grand Jury». 236 Entretien-passions Pierre Schilling – «…J’avais neuf ou dix ans et mon rêve était de construire un orgue!…» «…nous devons une reconnaissance aux grands maîtres de l’histoire…» 240 Travelling Philippe Graff left behind the world of advertising to start life as a freelance journalist, and thanks to his contacts in the music world, became an opinion leader. Here he gives us his opinion on the best of the French capital. 242 Wine & Networking 244 Gastronomie Soyez un chef avec...

mon bureau 248 Katia Scheidecker Associée Noble et Scheidecker PAPERJAM juillet-aout 2008

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Actualite

luxembourg Le grand chantier de la TVA, le point sur la simplification administrative et sur la protection des données, les prétendants au Top 100 des décideurs les plus influents au Luxembourg…

Yves Mersch

« Une

qualite de discussion accrue » La Banque Centrale du Luxembourg, ses missions et ses apports à la vie institutionnelle nationale vus par son président. Yves Mersch, vous présidez la BCL depuis sa création en 1998. Quel bilan tirez-vous de cette fonction jusqu’à présent inédite au Luxembourg? «Nous avons amplement rempli nos mis­sions posées il y a dix ans: ancrer cette nouvelle institution dans un paysage européen, et, en même temps, réussir son ancrage institutionnel national. Votre second mandat prend fin en 2010. Quels missions et objectifs vous reste-t-il à accomplir durant ces deux ans? «Nous avons soumis au gouvernement, il y a deux ans, un projet de loi qui reprenait les propositions que j’avais formulées pour mon 2e mandat. Le gouvernement les a réparties en plusieurs projets de loi. Il faudra mettre en œuvre au sein de la BCL les nouvelles compétences dont elle sera dotée, notamment dans le cadre d’une surveillance bancaire plus proche des situations de liquidité. Nous devrons aussi instaurer un cadre de surveillance des paiements, qui est une des missions clés d’une banque centrale. Notre volonté d’amélioration, en matière de recherche et de qualité de nos services, reste une constante de notre action, qui devra être continuée dans les années à venir. Qu’a apporté la BCL à la vie institutionnelle et au fonctionnement des institutions luxembourgeoises? «Le principal apport aura été d’instaurer une qualité de discussion accrue. Auparavant, toutes les informations étaient détenues par le gouvernement et ses services. Maintenant, il y a aussi une analyse qui peut diverger de ces monopoles de diffusion d’informations. Mais ce n’est pas seulement au niveau de l’analyse que nous avons enrichi le débat dans le pays, c’est aussi au niveau de la présentation. Avec des informations plus régulières, de meilleure qualité, plus objectives qui contribuent à la qualité de la prise de décision. Et si c’est là la contribution majeure de la nouvelle banque centrale, je crois qu’elle a rempli sa mission». || Propos recueillis par M. A. Retrouvez l’interview vidéo sur www.paperjam.tv

C o n s o mm at i o n

Hausse moderee au Luxembourg

1,8% Les produits alimentaires ont enregistré de fortes hausses ces derniers mois, mais les indices des prix à la consommation harmonisés (IPHC) publiés par Eurostat révèlent que le Luxembourg affiche l’une des hausses les plus faibles d’Europe. Sur les six derniers mois, les prix progressent de 1,8% au Grand-Duché, contre 3,1% en Allemagne et 3,5% en Belgique. Les données statistiques indiquent également que la progression des prix de l’alimentaire est plus faible dans les pays de la zone euro que dans celle des 27 pays de l’Union: 3% contre 3,2%. P u b l i c at i o n

L’annuaire statistique 2007 est paru Le Statec vient d’éditer l’annuaire statistique 2007, «la plus vaste documentation chiffrée sur le Luxembourg». Actualisée et améliorée en performance dans sa forme et son contenu, la publica-

tion de 600 pages contient plus de 500 tableaux statistiques, illustrés par des cartes et graphiques et regroupés en cinq thèmes: territoire et environnement; population et emploi; entreprises; économie et finances ainsi que vie sociale. Les données proviennent du Statec, mais également d’autres organismes faisant partie du système statistique luxembourgeois. L’annuaire, vendu 29 euros, peut être commandé auprès du Statec. Architecture

Le bon plan de Tatiana Fabeck

Le bureau d’architecture luxembourgeois Tatiana Fabeck, associé à son homologue belge Abscis ontwerpgroep (et aux bureaux d’études Betic, B.E.S.T. et Boydens), a remporté le concours international d’architecture lancé par le Fonds Belval, pour la Maison des sciences humaines. Le projet retenu, qui présente un bâtiment d’une grande sobriété sur le plan esthétique, est destiné à l’accueil de chercheurs et d’étudiants de

l’Université du Luxembourg et du CEPS/INSTEAD. Sur 25.000 m2, il abritera des laboratoires de recherche, différentes salles de séminaires et de cours, des logements pour étudiants ainsi que des surfaces commerciales. Pour l’heure, le calendrier des travaux n’a pas été dévoilé. Recherche

Des ronds et des missions pour Lippmann L’Etat accorde une dotation de 39,9 millions d’euros au centre de recherche public Gabriel Lippmann (CRP-GL) pour la période 2008-2010, soit près des deux tiers du budget du Centre (60,8 millions d’euros). La convention signée à cette occasion précise également les missions et objectifs du CRP-GL qui s’engage notamment à soutenir 20 thèses, à réaliser 300 publications scien­ tifiques, à déposer des brevets et à soutenir la création d’entreprises spin-off. Pour boucler son budget, le CRP-GL développera des contrats (14,3% du budget) et la recherche dite compétitive (dans le cadre de programmes de recherche du Fonds National de la Recherche, par exemple) pour 21%.

Photo: Tatiana Fabeck Architecte

Photo: Etienne Delorme

Yves Mersch (BCL)

L’actualite du luxembourg: - Au jour le jour sur paperjam.lu - Chaque vendredi dans notre newsletter électronique - Une vue d’ensemble chaque mois dans le magazine paperJam

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Photo: CRP Gabriel Lippmann

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Recherche

140 MILLIONS ET DES AMBITIONS Le Luxembourg investit 140 millions d’euros dans la recherche avec pour ambition de participer activement à l’émergence d’une médecine plus performante, mais également de soutenir le déve­ loppement d’un nouveau secteur économique. François Biltgen, le ministre de la Culture, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, Jeannot Krecké, le ministre de l’Economie et du Commerce extérieur et Mars Di Bartolomeo, le ministre de la Santé, étaient présents le 5 juin dernier lors de la conférence de presse dédiée à la recherche. Une rare mobi­ lisation pour annoncer un programme de recherche d’enver­gure. Le gouvernement va investir 140 millions d’euros, sur les cinq prochaines années, pour développer un pôle de compétences dans le domaine de la médecine personnalisée. Autrement dit, une médecine qui vise à administrer le bon médicament, à la bonne personne, au bon moment, avec la bonne dose. Cela se traduit par un partenariat entre les Cen­tres de Recherche Publics (CRP) Santé, Henri Tudor et Gabriel Lippmann, l’Université du Luxembourg et trois centres américains de réputation mondiale: le Translational Genomics Research Institute (TGen) à Phoenix, dirigé par le Dr Jeffrey Trent, l’Institute for Systems Biology (ISB) à Seattle, dirigé par le Dr Leroy Hood et le Partnership for Personalized Medicine (PPM) à Phoenix, présidé par le Dr Leland Hartwell, prix Nobel de Physiologie et Médecine 2001. Le projet phare vise à créer, par les trois centres de recherche publics et l’Université, une «biobanque» luxembourgeoise en partenariat avec le Translatio­ nal Genomics Research Institute, sous la dénomination Integra­ ted Biobank of Luxembourg (IBBL). «Elle concentrera ses efforts sur la collecte et l’analyse d’échantillons biologiques et des données à des fins de recherche en cancérologie (poumon et colon)», précise le gou­ vernement. Des avancées scientifiques qui profiteront aux deux autres projets de recherche annoncés: création d’un centre de compétences en biologie systémique au Luxembourg par le Dr. Hood en collaboration avec l’Université du Luxembourg et le partenariat CRP-Santé/ PPM piloté par le Dr. Hartwell qui vise à faire avancer le concept de médecine personnalisée en finançant des projets de recherche dans le domaine du diagnostic molécu­ laire. Si l’intérêt pour la santé de la population est indéniable, ce programme est également un atout sur le plan économique. Et pas uniquement parce qu’il est susceptible de sou­lager financiè­ rement le système de santé du Grand-Duché. «Notre ambition est de diversifier notre tissu économique et de créer des emplois. Et je peux vous dire que des entreprises installées au Luxembourg sont très intéressées par ces travaux», confie François Biltgen. || F. B.

i n d i c at e u r s

Cout de la main-d’Œuvre: le grand ecart

31,98 L’Office statistique des Communautés européennes, Eurostat, vient de publier la 12e édition de son annuaire, l’Europe en chiffres. Où l’on constate, notamment, une impressionnante disparité des coûts de la main-d’œuvre dans l’UE27. Si la moyenne s’établit à 20,35 euros par heure en 2006, les données d’Eurostat font apparaître des fluctuations dans un rapport de... un à vingt. C’est en Suède que le coût de la main-d’œuvre est le plus élevé (32,16 euros), talonnée par le Luxembourg et le Danemark (31,98 euros), puis par la Belgique (31,58 euros). La France (30,31 euros par heure) n’est pas très loin, et devance l’Allemagne (27,70 euros). Sans surprise, c’est dans les Etats entrés le plus récemment dans l’UE que les coûts de la main-d’œuvre sont les plus bas: Bulgarie (1,65 euro), Roumanie (2,68 euros) et Lettonie (3,41 euros). Immobilier

BEI: de vert et de lumiEre

La Banque européenne d’investissement a inauguré son nouvel immeuble le 2 juin. Jouxtant le siège actuel de la BEI, dans le quartier du Kirchberg, le bâtiment compte 72.500 m² d’espaces de travail et peut accueillir jusqu’à 750 personnes.

Il se caractérise par sa transparence et sa qualité environnementale. La consommation d’énergie et les rejets dans l’environnement sont minimisés grâce à des jardins d’hiver et des atriums assurant une isolation thermique et une ventilation naturelle. Ce bâtiment est le premier en Europe continentale et l’un des premiers au monde à obtenir la certifica­tion «haute qualité environ­ nementale» britan­nique (Bespoke BREEAM) avec la mention «très bien». 238 sociétés se sont mobilisées, durant trois ans, pour mener à bien les travaux. L’emménagement du personnel a débuté. Internet

Guichet unique: du concret La Caisse Nationale des Allocations Familiales (CNPF) est le premier service de l’Etat à offrir au citoyen un service électronique interactif sur son site internet (www.cnpf.lu). Il s’agit d’un assistant en ligne pour la demande d’allo­cations familiales pour nouveau-né. Ce nouveau service, présenté le 3 juin et développé en collabo­ration avec le CRP Gabriel Lippmann, est la première réalisation dans le cadre du projet de Guichet unique du citoyen, dont le portail devrait être pleinement opérationnel fin 2008. D’ici là, le prochain service électronique est annoncé pour le 1er août et concernera la demande d’aides financières pour études supérieures. Recherche

FNR: des tEtes et un «core» «L’année 2008 sera celle de l’action», a souligné Romain Henrion, le président du Fonds National

de Recherche (FNR) lors de la présentation du rapport annuel de l’organisme qui, depuis sa création en 1999, a pour mission de dynamiser la recherche au Luxembourg. L’action, c’est notamment le lancement, cette année, du programme de recherche intitulé CORE qui s’articule autour de six grandes priorités visant à renforcer la qualité de la recherche scientifique. Doté de 22 mil­lions d’euros pour cette année, le budget de CORE passera à 28 millions en 2009, puis à 31 en 2010. De quoi peutêtre satisfaire à une augmentation continue des demandes (225 projets financés en 2007), même si pour 2008 toutes n’ont pas pu être prises en compte. La recherche au Luxembourg avance dans la bonne direction, mais il reste encore beaucoup à faire, notamment pour positionner la recherche en tant que métier de plein droit. Pour consulter le rapport 2007, voir: www.fnr.lu. Immobilier

Belvalplaza II

Belvalplaza, le cadre de vie multifonctionnel fondé sur le concept d’urban living au sud du Luxembourg, prend ses aises. Après les 91 appartements de la première phase qui ont presque tous été vendus, c’est au tour des appartements de Belvalplaza 2 d’être mis en vente: 248 unités, de 20 à 170 m2, qui seront prêtes à être habitées dès l’été 2009. Les personnes intéressées peuvent se faire une idée du site, des studios et autres penthouses, en visitant le site web www.belvalplaza.lu

Photos: BEI, www.belvalplaza.lu

Le 4 juin dernier, le Prix Nobel de Médecine 2001, le Dr Leland Hartwell (à droite) a visité le Centre de Recherche Public Gabriel Lippmann.

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A C TUALIT e · l u x e m b o u r g Gérard Lommel (CNPD)

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Gerard Lommel

« Nous aurons a nous battre» Pour le président de la CNPD, faire respecter le principe de protection des données personnelles est un combat de chaque instant... La Commission nationale pour la protection des données (CNPD) aura six ans en août prochain. Son président, Gérard Lommel, est satisfait de la prise de conscience progressive des règles de la protection de données par le secteur public et les acteurs économiques, ainsi que de la perception du public. Monsieur Lommel, la CNPD dispose-t-elle, aujourd’hui, d’une bonne visibilité? «Sans doute, et ce grâce à l’expérience acquise et à une approche constructive de dialogue, sans pour autant biaiser sur les règles de la loi. Ce qui a beaucoup apporté aussi, c’est la simplification et l’accélération du traitement des dossiers. Enfin, nous nous réjouissons du renforcement de notre personnel. Le budget 2008 du gouvernement prévoit cinq postes supplémentaires. Trois juristes nous ont déjà rejoints et cela ne pourra que nous aider à ce que nous puissions encore davantage accomplir nos missions. Quels sont aujourd’hui vos chantiers prioritaires? «Continuer notre travail d’information et de sensibilisation, notamment auprès des jeunes, en attirant leur attention sur le risque de laisser leurs données personnelles sur Internet. Nous souhaitons également encourager davantage les organi­ sations à instituer un chargé de la protection des données pro­ pres à leur établissement. Nous effectuons enfin et surtout un certain nombre de contrôles, aussi bien suite à des plaintes qu’à titre préventif. Nous avons une investigation en cours dans le secteur des télécoms, qui a la même caractéristique que celle menée récemment auprès des caisses de maladie et qui avait débouché sur un plan d’action de trois ans. Votre message passe-t-il bien auprès des organisations privées et publiques? «Nous accompagnons actuellement de grands projets gouverne­ mentaux, notamment dans le domaine de la santé. Les affiliés luxembourgeois disposeront bientôt d’une carte sur laquelle n’importe quel médecin pourra consulter, à travers des systèmes sécurisés, les derniers bilans sanguins, les derniers scanners, même s’il s’agit d’actes qu’il n’a pas prescrits lui-même. Nous devons accompagner ces projets en imposant certaines restric­tions. Nous sommes conscients que nous ne serons pas toujours suivis et que nous aurons à nous battre pour préserver le droit des citoyens au respect de leur vie privée». || Propos recueillis par J.-M. G. Retrouvez l’interview vidéo de M. Lommel sur www.paperjam.TV

Un an de TGV

380.000 Le 10 juin dernier a marqué la première année d’exploitation de la ligne TGV sur la liaison Luxembourg-Paris. Un anni­ versaire célébré avec satisfaction par les CFL, qui ont enregistré, avec 380.000 voyageurs transportés, un doublement du trafic depuis la mise en service de la ligne à grande vitesse. Sur cette liaison, le train a largement pris le pas sur l’avion puisque le rapport trafic ferroviaire/trafic aérien entre Luxembourg et Paris est passé de 60/40 à 80/20, selon la société nationale des Chemins de fer. Après certaines «difficultés de démarrage», la satisfaction des voyageurs est au rendez-vous, affirment les CFL qui notent que l’indice est passé de 74% (quelques semaines après le lancement de la ligne) à 82% de satisfaits lors du dernier sondage. Bilan

2008 demarre fort Selon les chiffres arrêtés par Property Partners, 116.000 m2 de surfaces de bureaux ont déjà été loués ou pris en occupation entre le 1er janvier et le 15 juin 2008 (dont 45% pour le seul Kirchberg). L’extension de la BEI au Kirchberg (40.500 m2) a grandement contribué à ce mouvement. Le taux général de vacance se maintient autour de 2,5% et ne devrait pas fondamentalement évoluer dans les prochains temps, même si 30.000 m² de surfaces disponibles en immeubles neufs sont

attendus pour 2008. Si le take up est sensiblement équivalent à 2007, c’est le calme plat, en revanche, du côté des investissements, avec seulement 200 millions d’euros de transactions (contre 1,5 milliard un an plus tôt).

nombreuses librairies. Voir aussi: www.oai.lu C o n s o m m at i o n

Le milliard des frontaliers

La société M. Immobilier a inauguré son parking «Brasserie» dans le quartier de Clausen. Doté d’une capacité de 400 places réparties sur deux niveaux, il pallie les dif­ ficultés de stationnement rencontrées par les riverains. Sa gestion a été confiée à la société Vinci Park. L’accès au nou­veau parking se fait par le pont qui relie la rue de la Tour Jacob au site de l’ancienne brasserie Mousel.

Les 135.000 salariés frontaliers consomment au Luxembourg. En 2007, ils ont dépensé 1,2 milliard d’euros au Grand-Duché, soit 9076 euros par an et par frontalier, précise le Statec dans un bulletin entièrement consacré à ce sujet. Globalement, ils y font prioritairement des courses et y achètent des vêtements. Si le gain de temps et la disponibilité de certains produits (introuvables dans le pays de résidence) sont les principales motivations des consommateurs «frontaliers», pour 35% d’entre eux, l’intérêt réside également dans les prix jugés plus attractifs.

Architecture

S tat e c

Bauhaereprais en mots et en images

L’AFES reagit

Transport

un parking a Clausen

Le Prix Bauhärepräis est décerné tous les quatre ans aux maîtres d’ouvrage qui soutiennent la qualité architecturale et contribuent à promouvoir une culture de la construc­tion, de l’aménagement du territoire et de l’urbanisme au Luxembourg. L’ouvrage Bauhärepräis OAI 2008 présente les 149 réalisations retenues par le jury et celles des 19 maîtres d’ouvrage lauréats et des 16 mentionnés. Le livre, accompagné d’un DVD sur lequel les candidats présentent leurs travaux, est disponible au secrétariat de l’Ordre des Architectes et des Ingénieurs-Conseils (OAI), 8, rue Jean Engling, Luxembourg, et dans de

En réaction à l’article «La statistique est un bien public», paru dans l’édition juin 2008 de paperJam (p. 30), dans lequel Serge Allegrezza (directeur du Statec) évoque la productivité au Service central de la statistique et des études économiques et estime notamment «qu’il faudrait donner une plus grande autonomie au chef d’administration visà-vis du personnel», l’Association des fonctionnaires et employé(e)s du Statec (AFES), tient à préciser que «la productivité est fonction de la motivation, de la formation, du bienêtre professionnel et de l’attitude face au travail (...) La productivité des fonctionnaires et employés du Statec est exemplaire. Les nombreux contrôles et audits externes auxquels le Statec est soumis, dans le cadre du système statistique européen, peuvent en attester».

Photo: www.OAI.lu

Photo: Julien Becker (archives paperJam)

Transports

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Fiscalite

TVA: le grand chantier E-commerce, services financiers: La Commission européenne a pris à bras-le-corps la réforme de la fiscalité indirecte dans l’Union. Le Luxembourg fait tout pour y perdre le moins possible. Les pays européens peinent à accorder leurs violons en matière de fiscalité, perçue comme l’un des derniers remparts de la souveraineté nationale. A l’aube de la présidence française de l’Union, le débat sur l’allégement de la TVA des produits pétroliers vient de le confirmer. Et pourtant, loin des projecteurs médiatiques, la réforme de l’impôt indirect suit son petit bonhomme de chemin en Europe, avec le «paquet TVA» et le projet de directive TVA sur les services financiers: deux mini-révolutions qui concernent directement le Luxembourg, très attentif à la préservation de ses intérêts. En soi, le «paquet TVA», ou «VAT package» en anglais, ne suscite aucune controverse. Composé de deux directives du 12 février 2008 et d’un règlement, il résulte d’un accord politique conclu le 4 décembre 2007 et prévoit, entre autres, que le lieu d’imposition des prestations de services d’entreprise à entreprise (B to B) sera, à compter du 1er janvier 2010, le lieu où se trouve le preneur (le client), et non plus celui où le prestataire est établi, comme le voulait un principe obsolète. «Cette nouvelle règle est plus en adéquation avec les principes de la TVA, qui est par essence un impôt sur la consommation», approuve Erwan Loquet, partner tax, Deloitte et président du groupe de travail TVA de l’ABBL (Association des Banques et Banquiers, ­Luxembourg). Beaucoup plus problématique pour le GrandDuché, le volet e-commerce du texte a nécessité plusieurs années de discussion. Le Luxembourg pratique en effet une TVA de 15 %, le taux le plus faible admis au sein de l’Union, qui lui confère un avantage compétitif, attire de nombreuses entreprises internationales de e-commerce sur son sol et lui procure d’abondantes recettes fiscales (220 millions d’euros par an, soit 1 % du PNB). Il existe également au Grand-Duché un taux super-réduit de 3 % pour certains produits à contenu culturel

comme les livres. En quelques années, AOL, BskyB, Microsoft, Skype, Amazon, Apple, Paypal et Vodafone ont ainsi fait du Luxembourg une plate-forme pour l’ensemble de l’Union européenne. Leur implantation leur permet de pratiquer des tarifs moins élevés que leurs concur­rents sur tout le continent et d’accroître leurs marges.

Transition en douceur Pugnace et conforté par la règle de l’unanimité des Etats membres pour les décisions d’ordre fiscal, le Grand-Duché est parvenu à un compromis. Les nouvelles règles relatives au lieu de prestation de services fournis par une entreprise à un consommateur final (B to C) ont ainsi été reportées au 1er janvier 2015. Il est également prévu une réduction par paliers des ressources fiscales. Ainsi, L’Etat luxembourgeois conservera 30 % des recettes prévues du 1er janvier 2015 au 31 décembre 2016 puis 15 % jusqu’au 31 décembre 2018. Enfin, dernière concession obtenue, Bruxelles est chargée de rédiger un rapport pour le 31 décembre 2014 afin de s’assurer de la pertinence de ces évolutions. Selon les spécialistes, ce report à 2015 limitera les dégâts et devrait ne pas dissuader d’autres groupes intéressés de faire du Luxembourg leur quartier général. «Il subsiste une fenêtre de sept ans. C’est du long terme pour les entreprises», assure Laurence Lhote, responsable du département TVA chez KPMG. «Il ne faut pas nier que la TVA est un élément important. Mais il y en a d’autres. Le taux marginal d’imposition, les charges sociales et patronales ainsi que la fiscalité à laquelle sont soumises les entreprises sont plus intéressants que dans bien des pays européens. Enfin, n’oublions pas que le Luxembourg est au centre de l’Europe, même si c’est un peu moins vrai depuis l’adhésion des pays d’Europe de l’Est». Il n’y a guère de risque non plus que la disparition des avantages fiscaux ne se traduise par un exode industriel

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Photo: Etienne Delorme

Laurence Lhote (KPMG): «Il subsiste une fenêtre de sept ans. C’est du long terme pour les entreprises».

pour les entreprises qui ont déjà élu domicile ici. «Après 2015, aucune n’aura d’intérêt particulier à partir pour un autre pays de l’Union, où les règles fiscales ne seront pas plus favorables. Le Premier ministre Jean-Claude Juncker a aussi annoncé une baisse de l’impôt sur les sociétés», commente Michel Lambion, directeur chez PricewaterhouseCoopers, interrogé en marge d’une conférence organisée le 11 juin par l’IFE (International Faculty for Executives). Enfin, l’établissement d’entreprises IT et de e-commerce fait partie des priorités du gouvernement grand-ducal dans le cadre de sa politique de diversification. A l’écoute des besoins exprimés par cette industrie, l’administration modernise les infrastructures. Plusieurs data centers ont déjà été mis en service, d’autres

sont en construction comme à Bettembourg, à l’initiative de Luxconnect. Associée à P&T et sa filiale informatique eBRC, la société américaine de communication par fibre optique Level3 vient d’annoncer son arrivée sur le site d’hébergement de Capellen/Windhof, inauguré il y a un an.

Services financiers exonérés L’autre grand chantier TVA concerne les services financiers et d’assurance, aujourd’hui exonérés dans l’Union européenne. Un projet de directive a été présenté le 28 novembre 2007 par la Commission européenne à l’issue d’une consultation engagée en avril 2006. Il s’agit, là aussi, de dépoussiérer une situation archaïque.

Celle-ci résulte d’une législation adoptée en... 1977 avec la fameuse 6e directive qui fixe toutes les règles de base en matière de TVA. «A l’époque, les banques et les assurances étaient surtout orientées vers leur marché local. Elles pratiquaient peu l’outsourcing. Et les quelques définitions disponibles dans le texte ne sont plus du tout adaptées aux produits financiers et d’assurance tels qu’ils existent aujourd’hui», rappelle Laurence Lhote. «A l’heure actuelle, l’exonération n’est pas appliquée de manière uniforme par les Etats membres et la Cour de Justice des Communautés européennes a donc été régulièrement amenée à combler le vide juridique et à préciser l’interprétation correcte de la législation. Grâce à des définitions claires et actualisées des services exonérés, la proposition permettra de garantir davantage de sécurité juridique PAPERJAM juillet-aout 2008

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Les taux de TVA (en pourcentage) en vigueur au 1er janvier 2008 dans les 27 Etats membres Allemagne

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Autriche

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Belgique

6 ou 12

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Bulgarie

7

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Danemark

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Espagne

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Finlande

8 ou 17

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France

2,1

5,5

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Grèce

4,5

9

Irlande

4,8

13,5

21

4

10

20

Luxembourg

3

6 ou 12

15

Pays-Bas

6

19

Portugal

5 ou 12

21

Royaume Uni

5

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Suède

6 ou 12

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Chypre

5 ou 8

15

Estonie

5

18

Hongrie

5

20

Lettonie

5

18

Lituanie

5 ou 9

18

Malte

5

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Pologne

3

7

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République slovaque

Italie

Source: Commission européenne, DG Fiscalité et Union douanière

Taux super Taux réduit Taux normal réduit

10

19

République tchèque

5

19

Roumanie

9

19

Slovénie

8,5

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pour les Etats membres ainsi que pour les sociétés d’assurance et les établissements financiers», indique la Commission. Si l’ABBL estime avoir été suffisamment entendue dans les instances européennes et luxembourgeoises, Laurence Lhote pointe de nombreuses imprécisions encore contenues dans le texte: «Par exemple, le projet actuel ne semble plus intégrer l’exonération de la gestion administrative des fonds d’investissement. L’oubli n’est pas intentionnel, mais il faudra veiller à ce que cette notion, très importante pour le Luxembourg, figure clairement dans le texte». Mr. Lambion met aussi en évidence le risque pour le GrandDuché de perdre un avantage compétitif. «Le Luxembourg a toujours eu une interprétation assez large des exonérations en matière de services financiers, ce qui a facilité le dynamisme de la place financière comme en Irlande ou au Royaume-Uni. Mais, l’esprit de la directive est de placer tous les Etats membres sur un pied d’égalité».

Groupement TVA Pour atténuer d’éventuelles conséquences néga­tives, Laurence Lhote suggère d’appliquer au Luxembourg le mécanisme du groupement TVA. Déjà en vigueur en Belgique, cette législation permet de ne pas soumettre à la TVA les transactions réalisées à l’intérieur d’un même groupe. «Réclamé par le secteur financier, ce dispositif a été exclu par la Commission du projet de directive pour les opérations transfrontalières, au profit d’un système dit de partage des coûts (cost-sharing), dont la gestion est assez lourde. Appliqué au plan local, le groupement TVA, en vigueur dans treize Etats de l’Union, permettrait aux entreprises du secteur financier d’optimiser leur organisation au Grand-Duché, dans la mesure où il permet aux sociétés qui en bénéficient de simplifier et de rationaliser leur charge administrative. Il pourrait attirer

des grands établissements financiers au Luxembourg ou les inciter à y regrouper leurs filiales». Mais, l’­Administration luxembourgeoise reste pour l’instant réticente à accepter une telle législation. «A une époque lointaine où existait à Luxembourg un concept similaire, les autorités ont eu à connaître des cas de fraudes qui entachent encore la réputation de ce mécanisme qui serait pourtant tout à fait approprié et bienvenu dans ce pays», rappellent Rüdiger Jung, membre du comité de direction de l’ABBL et Erwan Loquet (Deloitte). Reste que l’application de la directive et ses éventuels effets négatifs ne représentent pas une menace immédiate. «Le processus législatif communautaire est long et difficile. La Commission a en quelque sorte finalisé sa copie, mais il reste maintenant aux Etats membres à examiner le projet au niveau de leurs délégations et à entamer le processus d’un texte qui doit toujours être adopté à l’unanimité. Or, plusieurs Etats ont déjà fait preuve de leur insatisfaction ou de leur franche opposition au projet», note Rüdiger Jung. Chez PwC, Mr. Lambion a observé que dans sa dernière communication, la Commission avait subtilement fait glisser la date de mise en œuvre de la directive de 2009 au... 31 décembre 2009: le signe que les choses se compliquent. «Il est difficile à ce stade de faire de quelconques prédictions, mais même en cas d’adoption rapide de ce texte, une entrée en vigueur avant deux ou trois ans semble improbable», confirme Rüdiger Jung. Quant au principe de l’option TVA, qui offrira aux établissements des Etats membres la possibilité de soumettre des services exonérés à la TVA, il ne sera pas appliqué avant le 1er janvier 2012. L’abandon pur et simple de la directive n’est même pas exclu par certains spécialistes, tant ils ont vu dans le passé des tentatives avortées en matière d’harmonisation de TVA. Le «non» irlandais au référendum sur le traité de Lisbonne ne va pas faciliter l’avancée de ce type de travaux dans les mois qui viennent. || Nicolas Raulot

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ACTUALITE · l u x e m b o u r g

Marc Hostert

«Le train est sur les rails» Au moment de quitter ses fonctions au sein du ministère des Classes moyennes, du Tourisme et du Logement, le responsable de la mise en œuvre de la simplification administrative tire un bilan positif de l’action de son équipe. C’est en décembre 2004 que le Comité Natio­ nal pour la Simplification Administrative en faveur des Entreprises (CNSAE) a vu le jour, répondant à un souhait du gouvernement nou­ vellement élu d’optimiser l’environnement administratif des entreprises. Lancé conjointe­ ment, par le ministère des Classes Moyennes, du Tourisme et du Logement et celui de l’Eco­ nomie et du Commerce Extérieur, le processus a été piloté par Marc Hostert, transfuge du ministère de l’Economie où il était directeur de la politique des entreprises. Au 1er juin, M. Hostert, 43 ans, a rendu son tablier pour rejoindre son ancien ministre de tutelle, Henri Grethen, récemment nommé à la Cour des comptes européenne. Monsieur Hostert, comment mettre en place un processus de simplification administrative quand on démarre de pratiquement zéro? «Il nous a fallu d’abord se fixer une gouver­ nance et bien savoir comment nous allions gérer un tel dossier. Pour créer une interface entre les mondes de l’économie et des admi­ nistrations, il a fallu établir un mode de travail et les outils qui vont avec. Concrètement, nous avons développé des fiches de travail ‘ex-post’ dans lesquelles cha­ que entreprise ou chaque groupement d’entre­ prises peut exprimer des problèmes perçus dans le suivi de la loi ou de la réglementation.

Les fiches sont alors analysées de manière contradictoire. Nous déterminons d’abord la pertinence de la base légale de la requête, puis nous interrogeons les administrations concer­ nées pour voir comment résoudre le différend. Dans les faits, quand avez-vous pu commencer à récolter les fruits de cette approche? «Nous avons élaboré, en février 2007, un plan d’action baptisé Entfesselungsplang fir Betrieber, dans lequel étaient décrits la straté­ gie et les moyens à mettre en œuvre, ainsi que quelques résultats concrets en matière de sim­ plification administrative. Il faut bien avoir à l’esprit que, contrairement à bon nombre de pays dans lesquels les réglementations s’adres­ sent à des entreprises ayant la culture de ce pays, l’ouverture de l’économie luxembourgeoise fait que l’on s’adresse à des entreprises de toutes cultures, très hétéroclites. Nous avons développé notre propre métho­ dologie, qui a d’ailleurs été reconnue par la Commission européenne comme étant équi­ valente aux autres méthodologies des autres Etats. Nous n’avons pas à en rougir, donc. Quels enseignements tirez-vous de ces trois années et demie de travail? «Nous avons surtout constaté que, au Luxem­ bourg, les réactions les plus critiques envers des réglementations ou des lois interviennent

après coup, alors que pour bien faire, il faudrait se retrousser les manches bien en amont du processus, c’est-à-dire directement à Bruxelles. Là, je ne parle pas des administrations, mais des groupements et lobbyistes. Il faut battre le fer tant qu’il est chaud et intervenir dans les cou­ loirs de la Commission. Actuellement, nous avons des difficultés en matière de réglementation d’étiquetage. Les gens se plaignent. Or, il y a eu récemment une consultation publique à cet égard. C’est là qu’il aurait fallu se manifester! Il faut donc mettre davantage de ressources à Bruxelles pour inter­ venir, directement ou indirectement, afin de prêcher dans la direction que nous souhaitons. Il faut considérer la simplification adminis­ trative comme un cercle: il y a une implémen­ tation au niveau national, précédée par une norme européenne, avec la publication préala­ ble de livres vert et blanc. Il faut savoir s’inté­ grer dans ce cercle au meilleur moment. Quelles sont les grandes lignes du plan d’action que vous avez élaboré en 2007? «Elles sont de plusieurs ordres. En premier lieu, nous demandons, pour chaque projet de loi ou de règlement grand-ducal, notam­ ment, l’élaboration d’une fiche d’impact à trans­mettre au Parlement luxembourgeois, qui analyse les charges administratives des entreprises et/ou des personnes physiques.

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ACTUALITE · l u x e m b o u r g

Photo: Luc Deflorenne

Marc Hostert (Comité National pour la Simplification Administrative en faveur des Entreprises): «Je ne me souviens pas qu’une administration ait manqué à l’appel lorsque nous avons organisé des réunions de travail».

On pourrait, d’ailleurs, améliorer encore la chose en invitant la Chambre des députés à établir elle aussi de telles fiches lorsqu’elle est amenée à voter des amendements. Par ailleurs, le gouvernement a adopté le prin­ cipe ‘think small first’, approuvant l’idée d’étu­ dier des exemptions suivant la différenciation de la taille d’entreprise et le secteur d’activité de l’entreprise dans les projets législatifs et réglemen­ taires ayant trait aux entreprises. Le gouvernement a également soutenu le prin­ ­cipe de la codification et de la refonte du droit. Le code du travail vient de voir le jour et il y aura bientôt un code de la sécurité sociale et un code fiscal. De plus, il est important que le législateur suive, dans l’élaboration de textes, le principe de ‘Toute la directive et rien que la directive’ et d’expliquer clairement lorsqu’il voudra s’en éloigner. Enfin, un des grands chantiers actuels con­ sis­te en la mise en place d’un nouvel iden­ti-­ fi­ant unique pour les personnes physiques et mo­ra­les qui, couplée avec la certification élec­ tro­­nique, va permettre de simplifier de nom­ breuses procédures, autant pour les citoyens que les entreprises. Cela prend beaucoup de temps et ceux qui critiquent en disant que ce pro­jet aurait dû être terminé il y a trois mois igno­ rent son envergure. C’est vraiment un projet titanesque.

Qu’est-ce qui est le plus dur dans la mise en place de ces mesures? «Il s’agit surtout d’un grand changement dans les mentalités. Inculquer le principe de simpli­fication administrative n’est pas simple. Mais compte tenu des problèmes de ressources que connaît chaque administration, ce principe rencontre une grande adhésion. D’ailleurs, je ne me souviens pas qu’une administration ait man­ qué à l’appel lorsque nous avons organisé des réunions de travail. Nous avons, en quelque sorte, monté le drapeau, et l’on constate qu’il y a de plus en plus de porteurs de drapeaux parmi la génération 40-50 ans, c’est-à-dire les chefs d’administration de demain. Quelle est votre marge de manœuvre pour convaincre les acteurs concernés? «Notre rôle est essentiellement d’inviter les gens à la réflexion, les motiver, les solliciter, les prévenir… Mais nous ne disposons d’aucune pré­ rogative particulière. Nous pouvons aussi utiliser la menace d’un mesu­rage quantitatif pour faire pression en cas de réticence à collaborer. Mais je dois dire que les portes s’ouvrent assez facilement et je dois d’ailleurs complimenter les ministè­ res et admi­nistrations, qui sont finalement très enclins à entrer dans cette logique de simplifi­ cation. Par ailleurs, une entente exemplaire entre les groupements des entreprises – en l’occurrence l’UEL – était de mise pendant tout le processus.

Un de nos atouts est également que la sim­ plification administrative est un des rares sujets pour lequel nous pouvons agir de manière complètement autonome en matière de com­ pétitivité, sans être dépendants de quelconques paramètres macro-économiques. A l’heure où vous quittez vos fonctions, quelles sont les actions à entreprendre qui vous semblent essentielles? «Il faudrait pouvoir établir un benchmark auprès de l’OCDE, mais aussi envisager de res­ tructurer le dispositif, pour voir où la simpli­ fication administrative est la mieux logée et comment il est possible de la faire au mieux. Aux Pays-Bas, la simplification administrative a été mise en œuvre il y a 14 ans, et dix ans en Belgique. C’est plus récent, ici, mais cela a per­ mis d’éviter certains pièges dans lesquels les autres sont parfois tombés… Et puis j’insiste sur l’importance de promou­ voir la veille européenne. Nous diffusons, par exemple, une newsletter régulière qui indique les stades d’avancement des différents projets de directive et la diffusion des livres vert et blanc. Il faudrait que les groupements et les lobbyistes lisent davantage ces documents pour mieux assurer leur présence à Bruxelles. Il est vrai que le lobbying n’est pas vraiment de notre culture. Pourtant, la musique se joue à Bruxelles». || Propos recueillis par Jean-Michel Gaudron PAPERJAM juillet-aout 2008

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ACTUALIT e · l u x e m b o u r g

Architecture

Bauhaereprais L’Abbaye de Neumünster a accueilli près de 600 per­sonnes pour la remise des prix aux 35 maîtres d’ouvrage primés (19 lauréats et 16 mentionnés) du Bauhärepräis 2008 ­organisée par l’Ordre des Architectes et des Ingénieurs -Conseils (OAI). Retrouvez l’ensemble des 149 œuvres en compétition dans l’ouvrage Bauhärepräis OAI 2008, assorti d’un DVD de 40 minutes sur les lauréats et les mentionnés (www.oai.lu). Photos: Luc Deflorenne

n Claude Wiseler (Ministre des Travaux publics),

Christiane Steimetzer (Service National des Sites et Monuments) et Edmond Decker (Decker, Lammar & Associés)

n Octavie Modert (Secrétaire d’Etat à la Culture) n Fernand Boden (Ministre des Classes

et Fernand Otto (Administration des Bâtiments publics)

n Patrick Gillen (Fonds d’urbanisation

Moyennes) et les architectes Charles Wennig et Claudine Kaell

et d’aménagement du Plateau de Kirchberg) et Paul Helminger (Bourgmestre de Luxembourg-Ville)

n Raymond Weydert (Bourgmestre n Martin Lammar (OAI)

n Françoise Hetto-Gaasch (députée)

n Georges Molitor

n Christian Bauer

n L’architecte Michel Petit

n L’architecte Anne Stauder

(Administration des Ponts et Chaussées)

(Bauer & Associés architectes)

de Niederanven) et Nico Steinmetz (Steinmetz & De Meyer Architectes)

n Jean-Pierre Klein (Syvicol)

n Claude Koster (commune de Bertrange)

n François Valentiny (H&V)

n Martine Vermast

(Ville de Luxembourg) et Norbert Friob

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A C TUALITE · l u x e m b o u r g

Transports

Du desir a la realite Avec le choix du tracé définitif dans les rues de la capitale, une étape décisive vient d’être franchie dans la saga du tramway à Luxembourg. 1964-2014: Si tout se déroule selon le calendrier prévu, 50 ans exactement se seront écoulés entre la disparition du dernier tramway des rues de la capitale et sa réapparition, sous forme de modules de transport urbain confortables et performants. Les curieux ont déjà eu un avant-goût de ce qui s’offrira à eux dans six ans, avec la présentation d’une rame-témoin lors de la Foire de Printemps. Un franc succès. «Nous voulions montrer au public ce qu’est un tram urbain moderne, mais le modèle présenté n’est pas celui qui circulera dans les rues de Luxembourg en 2014», avertit Michel Gobel, le gérant du GIE Luxtram (mis en place en 2007 par la Ville de Luxembourg et l’Etat, partenaires du projet). De fait, hormis le choix du tracé et les cadences de passage, dévoilés le 20 mai par le ministre des Transports, Lucien Lux, aucune autre décision n’a été entérinée dans ce dossier, ni aucun marché public attribué. La seule certitude, pour l’heure, concerne donc l’itinéraire de 7,5 km qu’empruntera le tram, dans une première phase (2014): il circulera sur le tronçon Luxexpo-gare centrale, via le boulevard Kennedy, la Coque, la place de l’Europe, le pont rouge, le glacis, la place de l’Etoile, le

centre Hamilius, le pont Adolphe et l’avenue de la Liberté. Dans une deuxième phase, le tronçon sera prolongé, dans le cadre du projet urbanistique «porte de Hollerich», de la gare centrale jusqu’à la nouvelle gare périphérique de Cessange. Une autre prolongation pourrait également per­met­tre de relier le Kirchberg au Findel. Sur le premier tronçon, qui s’inscrira dans la voirie existante, le tram devrait circuler à une cadence d’un passage toutes les cinq minutes. Si l’idée d’une rame double se confirme, il pourra transporter 6.500 voyageurs par sens et par heure (contre 1.200 passagers pour le bus articulé, à la même fréquence). De quoi donner un sérieux coup d’accélérateur au concept de mobilité «mobil 2020», développé par les autorités publiques et qui prévoit un modal split de 25/75 entre transport en commun et trafic individuel motorisé, au niveau national, et de 50/50 au niveau de la capitale.

Mode d’exploitation à définir «Concernant le tram, la phase de réflexion s’achève, nous nous engageons désormais dans celle des étu-

des d’avant-projets sommaires et détaillés», indique Michel Gobel. Cet ingénieur français en génie civil, diplômé de l’Ecole Centrale, a pris la tête du GIE Luxtram il y a quelques semaines, après avoir bâti une solide expérience sur de grands projets similaires à l’étranger, notam­­ment la mise en place du tram urbain de Mulhouse, en 2006. «Pour des raisons de célérité, des marchés négociés seront passés avec des bureaux d’études luxembourgeois pour la réalisation d’avant-projets sommaires, précise-t-il. Des appels d’offres seront lancés pour tout le reste des études, qui porteront sur la voirie, l’insertion, les ouvrages, les aménagements qualitatifs et paysagers, ainsi que la plateforme ferroviaire et les équipements techniques, notamment de télécommunications et d’informatique». L’objectif étant de parvenir à la réalisation d’un avant-projet détaillé dans les prochains mois, «pour pouvoir déposer un projet de loi en mai 2009 et entamer les travaux de construction du tram, dont la durée est estimée à quatre ans, au cours de la prochaine période législative», a annoncé le ministre des Transports, Lucien Lux. Un optimisme étroitement lié au fait que les élections de l’été 2009 ne bousculent pas trop la donne...

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A C TUALITE · l u x e m b o u r g

Photo: Luxtram

Le premier tronçon du tramway, 7,5 km entre la gare centrale et Luxexpo, devrait être opérationnel dès 2014. Il permettra de transporter jusqu’à 6.500 personnes par sens et par heure.

Mais l’heure n’est pas aux sujets qui fâchent. Portés par leur enthousiasme, les politiques en place semblent convaincus, cette fois, de voir circuler dans les toutes prochaines années le tramway tant désiré. D’ici là, un grand nombre de points reste toutefois à éclaircir. Et le choix du mode d’exploitation du tram n’est pas le moindre. Régie, délégation de service public, PPP (partenariat public-privé), autre système à définir? La question reste largement ouverte, sans qu’une option paraisse se dégager pour l’instant. «Pour les rames, il faut compter environ trois ans de délai entre la commande, les études et la fabrication. Les mêmes délais sont valables pour la construction du centre de remisage et de maintenance, prévu au Kirchberg. Selon le mode d’exploitation choisi, il faudra prendre des décisions précoces, prévient le gérant de Luxtram. En vertu de mon expérience, j’essaierai d’attirer l’attention sur certains problèmes, pour bien caler les chronologies». Bien que le phasage des travaux ne soit pas encore à l’ordre du jour, le consensus trouvé sur le tracé «permet d’avancer sur un certain nombre de projets d’infrastructures, notamment pour ce qui est du pont Adolphe», se réjouit le ministre des Travaux publics, Claude Wiseler. Outre les travaux de stabilisation prévus, le tablier devra être élargi

sur chaque côté afin de permettre le passage du tram. Pendant ces travaux, un pont provisoire sera mis en place au-dessus de la vallée.

150 millions d’euros Comme toutes les villes qui ont opté pour la construction d’un tramway, Luxembourg peut s’attendre à connaître un véritable chaos ur­­ bain, durant les différentes phases du chantier. Michel Gobel se veut rassurant: «La chance que nous avons avec ce projet, c’est que sur près de la moitié du tracé – au Kirchberg – il n’y a ni activité commerciale, ni artisanale. Pour minimiser la gêne, nous allons faire en sorte que les travaux aillent très vite, que chacun ait sur son pas de porte un chantier d’une durée minimale», assure-t-il. Du côté des commerçants, la question des indemnisations est plus que jamais sur toutes les lèvres. «Il n’y a pas encore de réponse politique officielle. La demande des commerçants est à l’étude, indique Michel Gobel. Dans les pays voisins, où ont été mis en place des systèmes d’indem­nisation du préjudice, le montant de l’indemnité – fonction de la durée du chantier – a été calculé à partir de la marge brute réalisée sur trois ans. Avec le risque, pour les commerçants ayant une mauvaise comptabilité, d’être peu indemnisés...».

Bien que de très nombreuses questions restent en suspens, l’annonce du tracé retenu pour le tram léger, fortement symbolique, permet d’ancrer l’idée du tram dans l’avenir de la capitale... Elle a également permis de se faire une (très) vague idée du coût du projet: lors de la conférence de presse du 20 mai, le chiffre de 150 millions d’euros a été avancé. Une enveloppe destinée à la construction de la ligne, mais qui n’inclut ni la construction du dépôt (compter environ 30 millions d’euros), ni le matériel roulant (le prix d’une rame de longueur standard, soit 250 places, tourne autour de 2,5 millions l’unité). Or, il en faudrait une vingtaine pour assurer la cadence prévue sur le seul tracé Luxexpo-gare centrale. Les calculettes n’ont pas fini de chauffer... Mais le gouvernement se dit prêt. «Notre volonté politique de donner une priorité absolue aux transports en commun (douze grands projets d’infrastructure ferroviaire sont actuellement sur les rails, ndlr.) requiert un grand effort financier», concède le ministre des Transports, Lucien Lux. En l’espace de six ans, les dépenses du Fonds du rail vont plus que doubler, passant de 250 millions d’euros en 2005 à plus de 600 millions en 2011. || Frédérique Moser PAPERJAM juillet-aout 2008

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ACTUALIT e · L u x e m b o u r g

P at i e n c e e t l o n g u e u r d e t e m p s . . .

En cours Fiscalite

Enseignement

F o r m at i o n

Vers la fin du droit d’apport

Combler les vides

Decouvrir la langue de Dicks

Le gouvernement a décidé d’avancer d’un an la date à laquelle sera définitivement supprimé le droit d’apport réclamé lors de la constitution ou de l’augmentation du capital de sociétés luxembourgeoises. Après une première baisse du taux de 1% à 0,5% au 1er janvier 2008, il a en effet décidé sa suppression totale au 1er janvier 2009, soit un an avant l’échéance initialement prévue. Le droit européen permettait de maintenir ce droit d’apport jusqu’en 2012, mais le gouvernement a choisi de l’abolir plus tôt, afin d’accroître son attractivité fiscale et sa compétitivité internationale, a indiqué le ministre du Trésor et du Budget.

Le Luxembourg entend se doter d’une nouvelle loi organique sur l’enseignement supérieur, qui complète la réforme entamée en 2003 avec la création de l’Université. Le projet de loi présenté en mai vise ainsi deux objectifs: d’une part, donner une base légale aux BTS (enseigne­ment supérieur de niveau bac + 2) et, d’autre part, réglementer la situation d’établissements privés d’enseignement supérieur, généralement étrangers, qui délivrent des diplômes au Luxembourg. Le texte prévoit ainsi les modalités et les critères d’accréditation pour ces établissements.

Un congé linguistique permettant aux salariés de toutes nationalités d’apprendre le luxembourgeois pourrait être intégré prochainement au Code du travail. Le projet de loi a été déposé fin mai par le ministre du Travail et de l’Emploi. Ce congé s’adresse à tous les salariés employés depuis plus de six mois sur le territoire luxembourgeois (sans condition de résidence). Il s’articule en deux tranches de 80 et 120 heures de formation, durant lesquelles le salarié perçoit une indemnité compensatoire égale à son salaire horaire, payée par l’employeur, qui en obtient ensuite le remboursement auprès de l’Etat (ainsi que la part patronale des cotisations sociales). Transports

Photo: CFL (archives paperJam)

A chacun son systeme?

T r a n s p o r t s

Situation «alarmante» aux CFL La Société nationale des chemins de fer du Luxembourg manque cruellement de personnel. La situation serait même «alarmante», admet le ministre des Transports, qui confirme qu’une partie du personnel ne parvient pas à récupérer ses jours de repos (20.646 jours au 30 avril 2008, pour 580 concernés environ). Les raisons de cette pénurie? La rigueur budgétaire qui a limité les recrutements de 2002 à 2005; la recrudescence des agressions qui engendrent des incapacités de travail; le retour attendu d’agents CFL «prêtés» temporairement à CFL Cargo; «les limites bien précises que le marché de l’emploi luxembourgeois accuse pour une entreprise comparable aux CFL avec un éventail de métiers si prononcé» et, enfin, «les échecs multiples au courant de la formation professionnelle interne». Autant d’écueils avec lesquels la direction des CFL doit compter. Depuis le début de l’année, cinq procédures de recrutements ont déjà été lancées, un «record historique»... qui ne va pas en rester là. Dans les prochains mois, une centaine d’embauches sont encore prévues et un groupe de travail a été mis en place afin de trouver des scénarios de sortie de crise pour certaines catégories de personnel, comme le personnel d’accompagnement des trains.

«Le Luxembourg suit de très près les discussions menées en Belgique et aux Pays-Bas concernant la mise en place d’un péage routier pour poids lourds», indique le ministre luxembourgeois des Transports, Lucien Lux, tout en réaffirmant la volonté de son pays de parvenir à une solution commune Benelux (voire élargie à un système incluant également la France et l’Allemagne). Mais si d’aventure ses voisins décidaient de faire cavaliers seuls, Lucien Lux se dit prêt à «proposer, en étroite collaboration avec le ministre des Finances, un concept de tarification pour poids lourds qui satisferait au mieux les besoins luxembourgeois». A savoir un système non-discriminatoire, basé sur le principe pollueur-payeur et n’engendrant pas d’investissements «faramineux».

En cours - Appel à idées «La principale caractéristique du temps est d’élever le hasard à la dignité de la nécessité» (Jean d’Ormesson). Certains dossiers sont, depuis un bon moment déjà – parfois très longtemps – en cours de concrétisation. Faudra-t-il attendre que le hasard s’en mêle pour les voir aboutir? Cette rubrique vous en présente ­quelques-uns, mais peut-être êtes-vous, également, au courant d’une quelconque initiative d’ordre socio­économique qui traîne en longueur… Faites-nous ­connaître les sujets qui vous concernent et vous ­préoccupent à l’adresse news@paperjam.lu.

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actualite · luxembourg

Top 100 des personnalites les plus influentes au Luxembourg

Un millier sur la ligne de depart Qui figurera dans la deuxième édition du Top 100 des décideurs les plus influents au Luxembourg, qui sera révélé en fin d’année? Voici déjà notre première sélection d’un millier de personnalités susceptibles d’y figurer. Cette première short list se veut évidemment la plus exhaustive possible, ce qui reste toujours difficile compte tenu de la taille de l’échantillon de base. Tout comme il y a deux ans, les politiciens (ministres et députés) ne figurent pas dans cette présélection. Le jury, actuellement en cours de constitution, planchera une bonne partie de l’été sur cette liste pour en extraire ceux qui figureront dans le classement final des 100 décideurs les plus influents au Luxembourg. || La rédaction

Koen Anseeuw Partner - Corporate Finance Business Development Partners Guy Arendt Partner Bonn Schmitt Steichen David Arendt Executive VP Finance & Administration Cargolux Airlines International

A

Pierre Arens Managing Director Banque Invik

Dirk Abeloos Administrateur délégué Dierickx, Leys Luxembourg

Roland Arens Rédacteur en chef Télécran

Charles-Louis Ackermann Président Accumalux

Marc Assa Président Tarkett GDL

Marc Adler Directeur adjoint, membre du comité de direction Cegedel

Pierre-Yves Augsburger Managing director Notz, Stucki, Europe

Pierre Ahlborn Administrateur délégué, Président du Comité de Direction Banque de Luxembourg

B

Henri Ahlborn Vice-président Croix-Rouge Luxembourg Nic. Alff Président Institut National pour le développement de la Formation Professionnelle Continue - INFPC Serge Allegrezza Directeur Statec Rolf Mathias Alter Président Euro-Composites Octave Alvisse Propriétaire Alvisse Parc Hotel Philippe Amand Directeur Banque Puilaetco Dewaay Luxembourg Massimo Amato Managing Director UBI Banca International Fabien Amoretti Directeur Farvest

Serge Basso de March Directeur Kulturfabrik Olivier Bastin Managing Director Jones Lang LaSalle Peter Bateman Ambassadeur Ambassade du Royaume-Uni et d’Irlande du Nord Romain Bausch President & CEO SES

Jochen Begas Directeur Deutsche Postbank International Serge Behm General manager Tata Consultancy Services Tom Bellion Directeur Fondation Kräizbierg

Alain Baustert Managing Director LRI Landesbank Rheinland-Pfalz International Luxemburg

René Beltjens Tax Leader, Partner PricewaterhouseCoopers

Joseph Baustert Directeur général Soludec

Alex Benoy Associé gérant Fiduciaire Benoy Kartheiser

Geoffroy Bazin Managing Director BNP Paribas Fund Services

Denis Berche Rédacteur en chef L’Essentiel

Leo Bevelander Managing Director Van Lanschot Bankiers (Luxembourg)

Flavio Becca Administrateur délégué T-Comalux

Hans Berger Chairman of the Board HSH Nordbank Securities

Robert Biever Procureur d’Etat Parquet de Luxembourg

Vincent Bechet Managing Director - Senior Partner Property Partners

Guido Berghmans Directeur général CASINO 2000

Luc Biever Directeur d’études TNS Ilres

Fabrice Bagne Administrateur délégué Investlife Luxembourg

Norbert Becker Non-Executive Chairman Atoz

Marc Binsfeld Directeur Binsfeld Communication

Yves Baguet Managing director Clearstream Services

Romain Becker Directeur général, président du comité de direction Cegedel

Alain Berland Président ALPR Directeur gérant Job Partner

Jean Back Directeur Centre national de l’audiovisuel - CNA Marianne Backes Directrice Centre Virtuel de la Connaissance sur l’Europe

Antoine Barthel Directeur Fondation RESTENA Carlo Bartocci Directeur Cegedel Net Karine Basenach Directrice Centre européen des Consommateurs Renato Bassi Manager Banca Antoniana Popolare Veneta Luxembourg Branch

Gérard Becquer Managing Director Alter Domus

Guy Bernard Président Domaine Thermal de Mondorf Ailton Bernardo Directeur général adjoint Banque Safra-Luxembourg

Robert Bednarek Executive VP Corporate Development SES

Sergio Bertasi Directeur général Société Européenne de Banque

Claude Beffort CEO Insinger de Beaufort

Christian Bertrand Directeur administratif Petercam (Luxembourg)

Gilbert Befort Directeur technique Tetra, Kayser Paul et Associés

Alain Berwick Directeur RTL NewMedia Luxembourg

Jean-Paul Bettendorff Membre du Comité de direction CETREL - Centre de Transferts Electroniques

Jean-Claude Bintz Administrateur - Directeur Voxmobile Sonia Biraschi Managing Director State Street Bank Luxembourg Michel Birel Directeur général adjoint, membre du Comité de Direction BCEE Roby Biwer Bourgmestre Commune de Bettembourg Robert Biwer Commissaire Commissariat aux Affaires maritimes

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actualite · luxembourg

Appel: Vous avez remarqué l’absence d’une personne susceptible de figurer dans ce premier listing provisoire? Envoyez-nous vos remarques et suggestions, jusqu’au 15 juillet, sur press@paperjam.lu Vous souhaitez mettre à jour ou ajouter une biographie détaillée? Rendez-vous sur www.index.lu

Pat Clawson CEO Securewave Fernand Brisbois Directeur Général & Président du Comité de Direction lux-Airport

Serge Cammaert Directeur Banque Delen Luxembourg Gestion de Patrimoine

Jim Clemes Administrateur délégué Atelier d’Architecture et de Design Jim Clemes

Angelo Brizi Administrateur délégué Capitalia Luxembourg

Edouard Carmignac CEO Carmignac Gestion Carmignac Gestion Luxembourg

René Closter Président Luxembourg Air Rescue

Thierry Blondeau Audit Leader, Partner PricewaterhouseCoopers

David Brodetsky Managing Director Astron Buildings

Francis Carpenter Chief Executive European Investment Fund

Pietro Codognato Perissinotto Chairman of the Board Banca popolare di Verona e Novara

Nicolaus Bocklandt Chief Executive Officer Mercuria Services

Christa Brömmel Présidente Greenpeace Luxembourg

Hervé Carré Directeur général Eurostat

Alexandre P. Codran Administrateur délégué Business Initiative

Alex Bodry Bourgmestre Ville de Dudelange

Luc Brulez General Manager Systemat Luxembourg

Eugenio Caruso Directeur général Soremartec

Marcel Colbach Directeur général Socom

Ernest Boever Directeur général Valorlux

Philippe Bruneton Chief Operating Officer - Partner Deloitte

John Castegnaro Président d’honneur OGB-L

Philippe Collas Président Société Générale Bank & Trust

Nikolay V. Bogachev Chairman & CEO Young Energy Prize

Franz Bucher Chairman of the Board Banque de Commerce et de Placements

Timothy Caverly Managing director State Street Bank Luxembourg

Jean-Michel Collignon Directeur Luxexpo

Jean Cazzaro Directeur général Lux T.P.

Nicolas Comes CEO Carrosserie Comes & Cie

Françoise Cerf-Muller Gérante Muller & Wegener

Ernst Wilhelm Contzen Chief Executive Officer Deutsche Bank Luxembourg

Paul Chambers Partner Atoz

Geoffrey Cook Managing Director Brown Brothers Harriman (Luxembourg)

André Bley Directeur général Lineheart Pierre Bley Secrétaire généal Union des Entreprises du Luxembourg

Claude Bollendorff Directeur médical Association pour la Santé au Travail du Secteur Financier Philippe Bonte Directeur Foyer Vie Romain Bontemps Associé PKF Weber & Bontemps Thierry Borceux Managing Director Alter Domus Financial Reporting Services Jean-François Bouchoms Associé - Droit des sociétés Allen & Overy Luxembourg John Bour Membre du Comité de Direction Banque Raiffeisen Jean Bour Procureur d’Etat Parquet de Diekirch Georges Bourscheid Président Centre de Recherche Public Henri Tudor Freddy Brausch Partner - Global Sector Leader - Funds and Financial Institutions Linklaters LLP Michel Braquet Associé gérant Etoile Garage André Bredimus Administrateur & Directeur général Bâloise Assurances Luxembourg Vice-président Association des compagnies d’assurance

Félix Buchler Président du conseil d’administration Luxconsult Xavier Buck Directeur général Eurodns Nicolas Buck Directeur général Qatena Benedikt Buhl Chief Executive Officer, Président du directoire Dresdner Bank Luxembourg Michel Bulz Président Consistoire israélite du Luxembourg Hervé Burger Managing director Notz, Stucki, Europe Marco Bus Directeur général Société Européenne de Banque

C Corinne Cahen Présidente Union des commerçants de la Ville de Luxembourg

Stéphane Charlier Executive Director AB Fund Consulting

D Gil Da Silva Administrateur délégué DSK Systems

Guy de Muyser Président Centre Culturel de Rencontre Abbaye de Neumünster

Jorge Ricardo da Silva Dias Directeur général Banco Santander Totta, succursale de Luxembourg Gailè Dagilienè Directeur Centre de traduction des organes de l’Union Européenne Guy Daleiden Directeur Fonds national de soutien à la production audiovisuelle

Nico Daubenfeld Administrateur-Gérant General Technic - Otis Arthur de Bok Président Goodyear

Jacques De Saussure Chairman of the Board Pictet & Cie (Europe) Charles-Antoine de Theux Gérant Villeroy & Boch

Jean-Marc Dame Directeur général & commercial Altran CIS Charles-Henri D’Aragon Ambassadeur Ambassade de France

Thierry de Pascal Administrateur délégué Banque Transatlantique Luxembourg

Walter De Toffol Président Conseil National des Programmes - CNP Yves De Vos Managing Director VP Bank (Luxembourg) Jean-Marc Debaty Directeur général Total Luxembourg Vincent Decalf Administrateur délégué Société Générale Bank & Trust

Gian-Paolo Corsetti Directeur général adjoint Banque Safra-Luxembourg

Jimmy de Brabant Directeur Delux Productions

Renato Costantini Administrateur délégué Costantini

Geert De Bruyne Administrateur délégué Banque Degroof Luxembourg

Luc Courtois Partner Bonn Schmitt Steichen

Martial de Calbiac Directeur CAMCA Assurance

Michael Chidiac Managing Director Realcorp Luxembourg

Carlo Cravat Gérant Grand Hôtel Cravat

Didier de Callataÿ CEO Callataÿ & Wouters

Yoshikazu Chono President & Managing Director Nomura Bank (Luxembourg)

Ernest Cravatte Président du Comité de Direction Banque Raiffeisen

Paul De Cooman Directeur général AXA Luxembourg

Stéphane Chrétien Direction des activités de marché Compagnie de Banque Privée

Guy Crémer Directeur d’exploitation Circuit Foil Luxembourg

Daniele De Cuppis Managing Director IDS

Jens Christiansen Associé Simon & Christiansen

Patrice Crochet Directeur général adjoint - Responsable Banque Privée BNP Paribas Luxembourg

Benoît de Hults Directeur, Vice-Président du Comité Exécutif Banque Privée Edmond de Rothschild Europe

Jacques Delen Président Banque Delen Luxembourg - Gestion de Patrimoine

Lázaro De Mello Brandão President Banco Bradesco Luxembourg

Joseph Dell Associé M3 Architectes

Nathalie De Meyere Directeur Général Generali Luxembourg

Michel Della Libera General Manager Banque du Gothard (Luxembourg)

Ludovic Chéchin-Laurans Directeur délégué EFG Bank (Luxembourg) Marie-Jeanne Chèvremont-Lorenzini Senior Advisory Arendt & Medernach

Daniel Calo Managing Director Banque Hapoalim (Luxembourg)

Bernard Clasen Président Banque Puilaetco Dewaay Luxembourg

Antoine Calvisi Vice-président du Comité de Direction Banque de Luxembourg

Hubert Clasen Administrateur délégué - Direction générale & commerciale Caves Bernard-Massard

Daniel Croisé Associé BDO Compagnie Fiduciaire Christian Crucifix General Manager Siemens IT Solutions and Services Finance

Bernhard Dedenbach Managing Director Korn / Ferry International Robert Deed Chairman British Chamber of Commerce for Luxembourg Benoît Del Marmol Administrateur délégué ANS Luxembourg Anne-Lise Delannoy Sales & Business Development Manager Key Job Simone Delcourt Directrice Commission de Surveillance du Secteur Financier - CSSF

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actualite · luxembourg

Thierry Delroisse Membre du Comité de Direction Dexia Banque Internationale à Luxembourg Vincent Delwiche Directeur Agora, Société de développement Doriano Demi Chairman of the Board Sanpaolo Bank Serge Demolière Président Landesbank Berlin International Pascal Denis Associé Accenture John J. Dennemeyer Associé Dennemeyer & Associates Robert Dennewald Président Fedil Président Chaux de Contern Jean-Marie Denninger Rédacteur en chef Point24 Roland Dernoeden General Manager Imprimerie Centrale Yves Deschenaux Directeur général ZentrIQ Michele Detaille Managing Director Allpack Services Marcel Detaille Directeur Chambre de Travail Roberto Di Carlo Directeur Général Sella Bank Luxembourg Reinolf Dibus Administrateur délégué EUROHYPO Europäische Hypothekenbank

Pierre Dubru Employee Benefits Director Swiss Life (Luxembourg) Antoine Duchateau Chairman & CEO Odyssey Financial Technologies Pierre-Mathieu Duhamel Président Banque BCP Mark Dunstan Managing Director BGP Investment Philippe Dupont Partner Arendt & Medernach Gilles Dusemon Partner - Avocat Loyens & Loeff

Lucien Emringer Président du Conseil d’administration Centre Virtuel de la Connaissance sur l’Europe

Thierry Fleming Associé BDO Compagnie Fiduciaire

Nico Engel Associé Atelier d’architecture Beng

Gaston Flesch Administrateur Délégué Schroeder & Associés

Georges Engel Bourgmestre Commune de Sanem

Benoît Florentin Gérant Blue Sky Software

Paul Ensberg Administrateur directeur WGZ Bank Luxembourg

Camille Fohl Membre du Comité de Direction Fortis Banque Luxembourg

Gilbert Ernst Directeur, membre du Comité de Direction Banque et Caisse d’Epargne de l’Etat Luxembourg - BCEE

Danièle Fonck Présidente Conseil de Presse

Gilbert Ernst Président CETREL - Centre de Transferts Electroniques

Danièle Fonck Directrice générale adjointe - Rédactrice en chef Tageblatt René Faltz Président Elth

Elisabeth Fontaine Associé, directeur général Brasserie Simon

Jean-Marc Fandel Président du Comité de direction CETREL - Centre de Transferts Electroniques

Jacques Forest Président Directeur Général Euresa Life

e

Fernand Ernster Directeur général Ernster

Ariane Eberwein Managing Partner ProDialog

Fernand Ernster Vice-Président Chambre de Commerce

Werner Eckes General Manager Institut de Formation Bancaire, Luxembourg - IFBL

Huguette Espen Directrice déléguée EFG Bank (Luxembourg)

Teresa Faria de Carvalho Directrice Caixa Geral de Depósitos Succursale de Luxembourg

Philippe Esser Administrateur-délégué Degroof Conseil (Luxembourg)

Marc Feider Associé - Droit des sociétés Allen & Overy Luxembourg

Nico Edon Premier avocat général Parquet Général

Evelyne Etienne Administrateur délégué et Directeur général Natixis Luxembourg

Ferdinand Feidt Administrateur délégué Bétons Feidt

Josiane Eippers Associée gérante ADT-Center (Assessment Development Training Center)

Claudia Eustergerling Membre du board Design Luxembourg

Roland Eckle Associé Citeg

Daniel Eischen Managing partner Concept Factory Jacques Eischen Administrateur délégué Luxcontrol Michel Elia Président HSBC Private Bank (Luxembourg)

Nestor Didelot Directeur, membre du comité de direction Cegedel

Gust Elsen Membre du Comité de Direction Elco

Camille Diederich Président CDC Compagnie de Construction

Yves Elsen Managing Partner & CEO Hitec Luxembourg

Marty Dobbins Managing Director State Street Bank Luxembourg

André Elvinger Partner Elvinger, Hoss & Prussen

Pascal Dormal Directeur Général Coditel

Marc Elvinger Partner Elvinger, Hoss & Prussen

Léon Drucker Directeur adjoint Chambre de Travail

Paul Emering Chargé de direction Institut de Formation de la Chambre de Commerce - IFCC Président Office Luxembourgeois pour l’Accroissement de la Productivité - OLAP

Noël Dubois Country Director Adecco Ajilon Luxembourg

Emmanuel Fleig Directeur L’Essentiel

Mark Evenepoel CEO - Chief Executive Officer Euroscript International Pierre Everard Président Ciments Luxembourgeois Fernand Eyckmans Directeur Foyer Patrimonium SA

F Tatiana Fabeck Administratrice Fondation de l’Architecture et de l’Ingénierie - Luxembourg Marc Faber General Manager BIP Investment Partners

Carine Feipel Partner Arendt & Medernach Günther Fernbach Directeur général Fernbach-Software Giovanni Ferrero General manager Ferrero International Gérard Ferret Directeur général Natixis Private Banking International Jean-Claude Finck Directeur général, Président du Comité de Direction Banque et Caisse d’Epargne de l’Etat Luxembourg - BCEE

Eric Fort Partner Arendt & Medernach Yves Francis Advisory & Consulting Partner Deloitte Nico Franck Administrateur délégué Luxaviation Robert Frank Administrateur délégué Kurt Construction Patrice Frey Development Manager primesphere Ernest T. Freylinger Associé Office Ernest T. Freylinger

g Claude Gaasch Directeur général a I part Marco Gaasch Président Chambre d’Agriculture Alain Gaasch Managing Director Shell Luxembourgeoise Marc Gales Président - Administrateur délégué Caves Gales Max Galowich Directeur Fiduciaire Centrale du Luxembourg Frank Gansen Président Centre de Recherche Public - Santé Marie-Thérèse Gantenbein-Koullen Bourgmestre Commune d’Hesperange Alberto Garfunkel Chairman of the Board Banque Hapoalim (Luxembourg)

Lars Friberg Managing Director Skandinaviska Enskilda Banken

Petra Garnjost Director Sacred Heart University Luxembourg - John F. Welch College of Business

Norbert Friedrich Administrateur directeur Europäische Genossenschaftsbank

Mark Garvin Chairman of the Board J.P. Morgan Bank Luxembourg

Claude Frisoni Directeur général Centre Culturel de Rencontre Abbaye de Neumünster

Gilbert Gazon Directeur Diebold Luxembourg

Carol Finck Manager Securex Luxembourg Securex Luxembourg

Thierry Fromes General Manager Microsoft Luxembourg

Pierre Gehlen Président Radio 100,7 (Etablissement de radiodiffusion socio-culturelle)

Marc Fischbach Médiateur

Bernhard Früh Administrateur directeur WGZ Bank Luxembourg

Claes-Johan Geijer Managing Director Banque Carnegie Luxembourg

Eliane Fuchs Président POG

Norbert Geisen Président Fédération des Artisans

Claude Faber Directeur Fiduciaire Fernand Faber

Rafik Fischer Membre ABBL - Association des Banques et Banquiers Luxembourg

Jean Faber Directeur Fiduciaire Fernand Faber

Rafik Fischer Chairman European Fund Administration

Jean Fuchs Administrateur délégué Fuchs & Associés Finance

Christian Gellerstad Group Managing Director Pictet & Cie (Europe)

Jean Faltz Associé Accenture

Marc Flammang Direction des investissements Compagnie de Banque Privée

Jacques Funck Associé Messageries Paul Kraus

Sébastien Genesca Managing Director Logica

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actualite · luxembourg

Marc Gengler Président Cour des comptes Alain Georges Chairman BIP Investment Partners Alain Georges Président Luxexpo François Georges Associé Assa & Georges Pierre Gérard Managing Director lesfrontaliers.lu Giovanni Giallombardo Président du Comité de direction - Directeur général UniCredit International Bank (Luxembourg) Emile Gillardin Administrateur-délégué, Président du comité de direction Luxconsult Paul Giorgetti Directeur général Félix Giorgetti Marc Giorgetti Directeur général Félix Giorgetti Patrick Giry Managing Director Carmignac Gestion Luxembourg Jean-Marie Gischer Partner - Quality and Risk Management leader Ernst & Young Giuseppe Giusto General Manager Ampacet Europe Robert Glaesener General Manager Internaxx Bank Marc Glesener Président Association Luxembourgeoise des Employés de Banque et d’Assurance (ALEBA)

Pol Goetzinger Managing partner Concept Factory Graham Goodhew Administrateur délégué J.P. Morgan Asset Management (Europe)

Roby Haas Managing Director LRI Landesbank Rheinland-Pfalz International Luxemburg

Christophe Goossens Directeur Eldoradio

Henri Hackenberg Managing Director Brown Brothers Harriman (Luxembourg)

Enrico Gorla Managing Director Banca popolare dell’Emilia Romagna (Europe) International

Constantin Haddad General Manager Banque de l’Europe Méridionale - BEMO Succursale de Luxembourg

Patrick Graffé Vice-président Cour des comptes

Charles Hamer Membre ABBL - Association des Banques et Banquiers Luxembourg

Pierre Gramegna Directeur Chambre de Commerce du Grand-Duché de Luxembourg Jérôme Grandidier CEO SIT Group Michel Greco Administrateur délégué Michel Greco Jonathan P. Griffin Managing Director J.P. Morgan Asset Management (Europe) Camille Groff Directeur général Mikado Publicis Marcel Gross Directeur général P&T Luxembourg Fernand Grulms Directeur Luxembourg for Finance

Charles Hamer Administrateur délégué, Directeur général de CAL Crédit Agricole Luxembourg - Private Bank John Hames Partner Tax Ernst & Young Paul Hammelmann Conseiller juridique Association des Compagnies d’Assurances du Grand-Duché de Luxembourg - ACA Luc Hansen Associé BDO Compagnie Fiduciaire Jacques Hansen Directeur général Croix-Rouge Luxembourgeoise Patrick Hansen CFO Young Energy Prize

Magnus Gudmundsson Managing Director Kaupthing Bank Luxembourg

Naomi Harada Managing Director & CEO Mizuho Trust & Banking (Luxembourg)

Pierre Guérin Administrateur délégué CFNR Lux

Guy Harles Partner Arendt & Medernach

Philippe Guex Ambassadeur Ambassade de Suisse

Roger H. Hartmann Membre ABBL - Association des Banques et Banquiers Luxembourg

Jean Guill Chairman Agence de Transfert de Technologie Financière, Luxembourg

Hans Hartmann Administrateur délégué Norddeutsche Landesbank Luxembourg

Jean Goebel Directeur Général CEDEF

Hans-Jürgen Gutenberger Chairman of the Board DekaBank Deutsche Girozentrale Luxembourg

Gilbert Hatz Directeur, Chef du Département financier La Luxembourgeoise

Edouard Goedert Administrateur délégué Directeur général Autopolis

Wolfgang Güth Directeur IKB International

Philippe Havaux Directeur Banque Delen Luxembourg Gestion de Patrimoine

Joseph Glod Directeur général adjoint P&T Luxembourg Sonia Glodé Directeur associée EGB Hornung & Associés Roger Gloden Directeur Sources Rosport Tom Gloesener Directeur Vidale-Gloesener Membre du board Design Luxembourg

Robert Goeres Président Fédération des Jeunes Dirigeants d’Entreprise de Luxembourg Marcel Goeres Président Parc Belair Management

Romain Hilgert Gérant Secrétaire général de la rédaction d’Land Jacques Hillion Rédacteur en chef Le Jeudi Tonika Hirdman Administrateur délégué Abn Amro Bank (Luxembourg) Franz-Josef Hirsch Directeur général Euroscript Luxembourg Joseph Hobscheid Associé Mazars Romain Heinen Directeur Administration de l’enregistrement et des domaines Marcel Heinen Directeur général adjoint P&T Luxembourg Paul Helminger Bourgmestre Ville de Luxembourg Luc Helsen Directeur Général Circuit Foil Luxembourg Claude A. Hemmer Vice-Président Conseil d’Etat Nicolas Henckes Directeur Legitech Raymond Hencks Vice-président Conseil Economique et Social Pierre Henin Managing Director Sun Microsystems Financial Sector Romain Henrion Président Fonds National de la Recherche - FNR Pit Hentgen Président - Directeur général La Luxembourgeoise Luc Henzig Advisory & Public Services Leader, Partner PricewaterhouseCoopers Hubert Hermann Associé Hermann & Valentiny et Associés Erik Hermans Country Manager DHL Express (Luxembourg)

h

Elmar Heggen Président Broadcasting Center Europe

Hettinger John Pierre Managing Director Nikko Bank (Luxembourg)

Emile Haag Président Chambre des Fonctionnaires et Employés Publics

Ferdinand Hein Président du Conseil d’Administration Hein - Fabrique de Fours

Martin Heyse Administrateur délégué Atisreal / BNP Paribas Real Estate Property Management

Bob Hochmuth Directeur New Media Lux Thierry Hoeltgen Advisory & Consulting Partner Deloitte Véronique Hoffeld Partner Bonn Schmitt Steichen Nico Hoffeld Managing Partner MindForest Romain Hoffmann Administrateur délégué Aral Luxembourg Guy Hoffmann Membre du Comité de Direction Banque Raiffeisen

Philippe Hoss Partner Elvinger, Hoss & Prussen Friedrich Hotschnig Directeur général De Schnekert Frédéric Hottinger Président Hottinger & Cie Christian Houtekie Directeur Bâloise Europe-Vie Marco Houwen Directeur Général Datacenter Luxembourg Tim J Howell Chairman of the Board HSBC Securities Services (Luxembourg) Paul Huberlant Marketing Director Coface Services Luxembourg Hans-Ulrich Hügli Managing Director Crédit Suisse (Luxembourg) Bernard Huré Managing Director SunGard Systems Luxembourg Pierre Hurt Directeur Ordre des Architectes et des Ingénieurs-Conseils

Christiane Hoffmann Owning Manager Lilith Project

Olaf Huth Chairman of the Board HSBC Trinkaus & Burkhardt (International)

Marco Hoffmann President Soteg

Roland Huygens Directeur Argentabank Luxembourg

Gérard Hoffmann Administrateur délégué, Président du Conseil d’administration Telindus

Jan Huyghebaert Président du Conseil d’administration KBL European Private Bankers S.A.

Marc Hoffmann Président du Comité de Direction et Administrateur délégué Compagnie de Banque Privée Président Luxair Group et Cargolux Théo Hollerich Administrateur délégué Fiduciaire des P.M.E.

I Alain Ierace Administrateur directeur Advantage Communication

Mogens Holm Managing Director Danske Bank International

Roger Infalt Président Association Luxembourgeoise des Journalistes

Guy Hornick Associé BDO Compagnie Fiduciaire

Constant Infalt Directeur Les Domaines de Vinsmoselle

Robert Hornung Directeur associé EGB Hornung & Associés

Martin Isler Executive Vice President - Airline Luxair Group

Jean Hoss Partner Elvinger, Hoss & Prussen

Patrick Ittah Managing Director Dimension Data Luxembourg

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actualite · luxembourg

Jean-Claude Knebeler Président Comité pour la promotion des Exportations Luxembourgeoises

J Alain Jacob Administrateur - Directeur général Lamesch Exploitation Hubert Jacobs Van Merlen Président Centre de Recherche Public Gabriel Lippmann Francois Jaeger Président Association Luxembourgeoise des Ingénieurs - ALI Marc Jaeger Président Tribunal de première instance des Communautés européennes Renaud Jamar de Bolsee Administrateur délégué Victor Buck Services Stephen Jenkins Managing Director John Deere Bank

Steven Arthur Kiefer Managing Director, Europe & South America - Thermal Systems Delphi Customer Technology Center, Luxembourg Pierre-Emile Kieffer Directeur-gérant A&P Kieffer Omnitec Mil Kieffer Directeur-gérant A&P Kieffer Omnitec Isabelle Kieffer Présidente ALCOMFI - Association Luxembourgeoise des Comptables et Fiscaux Charles Kieffer Directeur général CK

Laurent Jossart Executive vice president Finances Luxair Group

Jorge Alberto Kininsberg Administrateur-Délégué Membre du comité de direction Banque Safra-Luxembourg

Patrick Jost Administrateur délégué CIP Group

Joseph Kinsch Président Fondation ArcelorMittal

Jean-Claude Juchem Administrateur délégué G4S Security Services

Alain Kinsch Partner Ernst & Young

Mil Jung Directeur Service information et presse du gouvernement - SIP

Gilles Kintzelé Président Chambre des Experts du Grand-Duché de Luxembourg

K Mathias Kaindl Chairman Kronospan Luxembourg Claude Karger Rédacteur en chef Lëtzebuerger Journal Jean Kauffman Bâtonnier Ordre des Avocats Charles Kaufhold Bâtonnier Barreau de Luxembourg

Josée Kirps Directrice Archives Nationales Raymond Kirsch Président Université du Luxembourg Carlo Kissen Directeur Quest Jonathan Kissov Managing Director Dynabrade Europe Daniela Klasén-Martin Chief Executive Officer The Directors’ Office

Christian Kelders Administrateur Real Solutions

Jean-Pierre Klein Président Syvicol - Syndicat des Villes et Communes Luxembourgeoises

Jean Kerschen Directeur général Athlon Car Lease

Patrick Kleinbauer Président Audiopax

Patrick Kersten Directeur général atHome Group

Gérard Klopp Gérant Imprimerie Gérard Klopp

Patrick Keusters Administrateur délégué Banque Degroof Luxembourg

Jean-Pierre Klopp Procureur général d’Etat Parquet Général

Gary Kneip Vice-président Association des Professionnels de la Société de l’Information - APSI Bob Kneip CEO Kneip Communication Geraldine Knudson City Manager Ville de Luxembourg Robert Kocian Marketing Manager Agora, Société de développement Mike Koedinger Directeur de la publication paperJam Christian Kohnen Managing Director ALMA Büro-Ergonomie & Design Tom Kontz Chairman Arnold Kontz Luxembourg Jan Koopman Président Abn Amro Bank (Luxembourg) Ivan Korbar Administrareur délégué Innoclean Arlette Koresh Deputy General Manager Bank Leumi (Luxembourg) Pascal Koster Administrateur - Directeur Voxmobile Edward Kostka Associé Gérant Interaudit

Eric Le Vernoy Membre du Comité de Direction Dexia Banque Internationale à Luxembourg

Christian Kremer Managing Partner Kremer Associés & Clifford Chance

André Lecoq Membre du Comité de Direction Dexia Banque Internationale à Luxembourg

Will Kreutz Directeur créatif, Administrateur délégué Addedvalue Bob Krieps Gérant Sacem Luxembourg Pierre Krier Président Institut des Réviseurs d’Entreprises Charles Krombach Gérant-directeur général Manufacture de Tabacs Heintz Van Landewyck Daniel Kuffer Direction Private Banking Compagnie de Banque Privée

Cyril Lamorlette Associé Audit & Compliance Raymond Lang Président Ordre Luxembourgeois des Courtiers en Assurances Hugues Langlet Directeur général Editus Luxembourg

Roland Kuhn Président Chambre des Métiers du Grand-Duché de Luxembourg

Jacques Lanners Président du Conseil d’administration Ceratizit Luxembourg Président Mouvement Luxembourgeois pour la Qualité

Alberto Kunkel Senior Vice President Tour Operator Luxair Group

Claude Lanners Directeur des Achats et des Ressources Humaines Ceratizit Luxembourg

Gaby Kunsch Directrice Centre de Langues Luxembourg

Marion Lanners Vice-présidente de la Cour Consitutionnelle Cour Supérieure de Justice

L

Paul Laplume Président Institut Luxembourgeois de Régulation - ILR

Giuseppe La Sorda Administrateur délégué Sanpaolo Bank Thierry Lallemang Membre effectif Commission nationale pour la protection des données

Hugo Lasat Chairman Dexia Asset Management Luxembourg

Pascal Lecoq Administrateur délégué, Directeur général Prefalux Dirk Leermakers Managing Partner - Avocat Loyens & Loeff Max Leesch Président - Administrateur délégué Cactus Patrick Lefevre General Manager N.R.G. PSF Luxembourg Jean-Marie Legendre Président Association Luxembourgeoise des Compliances Officers du Secteur Financier - ALCO Michael Leidinger Administrateur exécutif - Direction technique Cegecom Rudi Lemeer Administrateur directeur Capital at Work Intl Paul Lenert Directeur général adjoint Saint-Paul luxembourg Marc Lenert Membre du Comité de Direction Fortis Banque Luxembourg Pierre Lentz Associé BDO Compagnie Fiduciaire

Lena Lascari General Manager EFG Private Bank (Luxembourg)

Charles Lentz Administrateur délégué Lentz Logistics

Philippe Lamarche Administrateur Directeur Degroof Conseil (Luxembourg)

Marc Lauer Chief Operating Officer Foyer Assurances Président Association des Compagnies d’Assurances

Georges M. Lentz jr Administrateur-délégué Brasserie Nationale (Bofferding)

Marjorie Lambeaux Sales & Operations Director Axis Career

Pierre Laurent Directeur MUM

Pierre Kreitz Gérant DuPont de Nemours Luxembourg

Erny Lamborelle Directeur général Electrolux Luxembourg

Claude Kremer Partner Arendt & Medernach

Marc Lambotte Directeur général Unisys

Jean-Jacques Lava Administrateur délégué J.P. Morgan Asset Management (Europe)

François Kremer Partner Arendt & Medernach

Marc Lamesch Associé BDO Compagnie Fiduciaire

Alex Kremer Directeur général CFL - Chemins de Fer Luxembourgeois

Martin Lammar Président Ordre des Architectes et des Ingénieurs-Conseils

Athanassios Kotsis Chief Executive Officer Intrasoft International Jo Kox Directeur administratif Casino Luxembourg - Forum d’art contemporain Jean-Paul Kraus Directeur, membre du Comité de Direction Banque et Caisse d’Epargne de l’Etat Luxembourg - BCEE

Maurice Lam Managing Partner Deloitte

Jean-Pierre Lequeux Managing Director DTZ - Luxembourg Office Norbert Lersch Directeur général West LB International Xavier Lesueur CEO Vanksen Group

Laurent Lazard Partner Bonn Schmitt Steichen

Joshua Levinberg Chairman of the Board Satlynx

Bernard Le Bras Administrateur délégué Nord Europe Life Luxembourg

Bernard Lhoest Partner, Head of Financial Services Ernst & Young

Stephan Le Goueff Associé gestionnaire Le_Goueff@vocats.com

John Li Chairman KPMG

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actualite · luxembourg

Maurice Molitor Administrateur délégué .dok - den oppene Kanal Roger Molitor Associé KPMG Tax

Eric Martin Directeur général Administrateur délégué BNP Paribas Luxembourg Raymond Martin Président Brasserie Nationale (Bofferding) Roberto Martinho General Manager Unibanco - União de Bancos Brasileiros (Luxembourg)

Geoffroy Linard de Guertechin Directeur, Vice-Président du Comité Exécutif Banque Privée Edmond de Rothschild Europe Johan Lindzen Managing Director Svenska Handelsbanken Alain Linster Président ff Fondation de l’Architecture et de l’Ingénierie - Luxembourg Jacques Linster Administrateur délégué Panelux Marc Linster Rédacteur en chef RTL Radio Lëtzebuerg Sonja Linz Tax Partner Deloitte Tom Loesch Partner Linklaters LLP Gérard Lommel Président Commission nationale pour la protection des données José-Benjamin Longrée Administrateur délégué CACEIS Bank Luxembourg Gerard Lopez Partner Mangrove Capital Partners John Lorant Bourgmestre Commune de Kayl Patrick Losch Managing director Autosdiffusion Losch Michel Lucas Vice-président Banque de Luxembourg Guy Ludig Directeur de Rédaction Revue Enrico Lunghi Directeur artistique Casino Luxembourg - Forum d’art contemporain Claude Lüscher Président Association des Professionnels de la Société de l’Information - APSI André Lutgen Partner Lutgen & Mc Gaw

Jean-Marie Martini Rédacteur en chef Le Quotidien Siegfried Luther Chairman of the Board RTL Group Eric Lux Managing Director Ikogest

M Patrick Mack Chairman of the Board John Deere Bank Jacques Mahaux Administrateur, Directeur général adjoint Crédit Agricole Luxembourg Private Bank Theo Mainz Geschäftsführer Bausparkasse Schwäbisch Hall AG Niederlassung Luxemburg Norbert Maitry Président Téléphonie Pierre Malevez Membre du Comité de Direction Dexia Banque Internationale à Luxembourg Magnus Mandersson Executive Vice President Société Européenne de Communication Jacques Mangen Membre du Comité de Direction Banque Raiffeisen

Arnold Marx Geschäftsführer Bausparkasse Schwäbisch Hall AG Niederlassung Luxemburg Karine Maton Direction générale British Ladies Club of Luxembourg Fred T. Matyn General Manager UBI Banca International Eric Mauer Directeur adjoint, membre du comité de direction Cegedel Philippe Maystadt Chairman Banque Européenne d’Investissement - BEI Fabio Mazzoni Director Fideos Didier Mc Gaw Partner Lutgen & Mc Gaw Jean Medernach Partner Arendt & Medernach Alfons Meert Directeur général Téléphonie Yves Meert Administrateur délégué Forworx Président IFMA Luxembourg

Alain Mestat Directeur Marketing & Communication Banque Privée Edmond de Rothschild Europe

Pierre-Henri Molle Mandataire général et Commercial Manager Atradius Credit Insurance NV

Werner Müllerklein Associé BDO Compagnie Fiduciaire Lydia Mutsch Bourgmestre Ville d’Esch-sur-Alzette

François-Régis Montaziel Directeur délégué EFG Bank (Luxembourg)

Pierre Metzler Associé Wildgen

James D. Moore Directeur général Guardian Europe

N

Louis Mevis Directeur général TNS ILReS

Anne Morel Partner Bonn Schmitt Steichen

Akira Naito Chairman of the Board Mitsubishi UFJ Global Custody

Jean Meyer Président ABBL - Association des Banques et Banquiers Luxembourg

Stefano Moreno Gérant Moreno Architecture

Mathilde Nankwaya Director NOBELUX: Handelskammaren Norden-Belgien-Luxemburg/ Belgian - Luxembourg - Nordic Countries Chamber of Commerce

Gilbert Meyer Directeur Administration de l’Aéroport Alain Meyer Président Conseil d’Etat Jean Meyer Président du Conseil d’administration Fortis Banque Luxembourg David Micallef Managing Director The Bank of New York (Luxembourg) Roland Michel Président Cegedel Pierre-Armand Michel Academic Director Luxembourg School of Finance Robert Michels Directeur général Lux Trade Development (LTD) Alex Michels Directeur Luxgaz Distribution Daniel Miltgen Président du Comité Directeur Fonds pour le développement du logement et de l’habitat

Jhon Mortensen Managing Director Nordea Bank

Manoj Narain General Manager Internaxx Bank

Yoram Moscovitz General Manager Bank Leumi (Luxembourg) Didier Mouget Managing Partner PricewaterhouseCoopers Joseph Mousel Vice-président Chambre des Métiers du Grand-Duché de Luxembourg Ernst Moutschen Directeur - Représentant de la Commission européenne au Luxembourg Commission européenne Représentation au Luxembourg Laurent Moyse Rédacteur en chef La Voix du Luxembourg Raoul Mulheims Managing Partner Nvision Jean-Pierre Mullenders Directeur Randstad Interim

Corinne Nicolet Partner, Head of Insurance KPMG

Claude Meisch Bourgmestre Ville de Differdange

Lakshmi N. Mittal Président ArcelorMittal

Pierre Mellina Bourgmestre Commune de Petange

Aditya Mittal CFO & Produits Plats Amériques ArcelorMittal

Charles Muller Communication Director Association Luxembourgeoise des Fonds d’Investissement - ALFI

Günther Merl Vice-président Banque LBLux

Vafa Moayed Audit Partner Deloitte

Charles Margue Directeur d’études TNS Ilres

Yves Mersch Président Banque centrale du Luxembourg

Stéphane Mockels Group Account Manager Events & More...

Fabio Marochi Administrateur délégué Tracol Construction

Yves Mertz Associé Mazars

Paul Moes Administrateur délégué GFI Benelux

Claude Muller Directeur general Comed Président MarkCom Luxembourg

Marc Neuen Administrateur délégué Emresa

Michael Neylon Partner CERES

Robert Muller Président Directeur Général A. Muller & Fils Georges Muller Président Artelis

Jean Marches Administrateur & Directeur Général Natexis Life

Claude Nesser Directeur Binsfeld Communication

Adrien Ney Directeur général - Président du Comité de Direction Luxair Group

Jean-Luc Mines Président Mikado Publicis

André Marc Associé - Droit bancaire, droit du travail et droit immobilier Allen & Overy Luxembourg

Allaoua Nedjai Administrateur délégué RH Partners

Pascal Neuwerth Gérant Kone Luxembourg

Daniel Meis Partner, Chief Financial Officer Ernst & Young

Michel Maquil Président du Comité de direction Société de la Bourse de Luxembourg

Matthias Naske General Director Etablissement public Salle de Concerts Grande-Duchesse Joséphine-Charlotte - Philharmonie Luxembourg

Claude Niedner Partner Arendt & Medernach Marie-Béatrice Noble Associée Noble & Scheidecker Olivier Noblot General manager SD Worx

Edmond Muller Président Caves Bernard-Massard

Jos Nosbusch Directeur Général Groupe Pedus

Georges Muller Directeur Chambre des Fonctionnaires et Employés Publics

Thierry Nothum Directeur Confédération luxembourgeoise du commerce - clc

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actualite · luxembourg

O Cornelius Obert Managing Director Commerzbank International

Arthur Philippe Directeur Commission de Surveillance du Secteur Financier - CSSF

Keith O’Donnell Partner Atoz

Alain Philippson Président Banque Degroof Luxembourg

Ulrich Ogiermann President & CEO Cargolux Airlines International

Valérie Piastrelli Chief Operation Officer, Partner PricewaterhouseCoopers

Allan Strand Olesen Managing Director Glitnir Bank Luxembourg

Alain Picquet Partner, Head of Advisory and Head of Banking KPMG

Marc Olinger Directeur, Président du Comité de direction Domaine Thermal de Mondorf

Bruno Picquet Sales Center Director Soutirages Luxembourgeois

Stef Oostvogels Partner Oostvogels Pfister Roemers

Roland Pinnel Directeur Luxembourg City Tourist Office

Marcel Origer Directeur IBM Luxembourg IBM Belgium

Wim Piot Markets Leader, Partner PricewaterhouseCoopers

Frédéric Otto Directeur Général, Président du Comité Exécutif Banque Privée Edmond de Rothschild Europe

Eric Pirlot Manager Novell Luxembourg

Daniel Oudrar Administrateur délégué Startpeople

P Pierre Papillaud Président du Conseil d’Administration Eaux Minérales de Beckerich John Papin Site Director; Chief Engineer GAS EMS Components Delphi Customer Technology Center, Luxembourg Jacques Paquay Président Lux T.P. Philippe Paquay Administrateur directeur KBL European Private Bankers Nando Pasqualoni Président Chambre de Travail François Pauly General Director Sal. Oppenheim jr. & Cie S.C.A. Marios Paras Directeur général Rowlands International Marc Pecquet Managing Director and Country Corporate Officer Citibank International plc Luxembourg Branch Maxime Perrot Directeur commercial Brasserie de Luxembourg Mousel-Diekirch Philippe Petit Managing Director Artemis Information Management

Pitt Pirrotte Administrateur délégué Property Partners Residential Roland Pittie Directeur Belux Renault Luxembourg Jeannot Poeker Président du conseil d’administration Société du Port de Mertert Christian Point Partner Arendt & Medernach Paul Polfer Président CENARP (Cercle National des Relations Publiques) Michel Polfer Directeur Musée National d’Histoire et d’Art - MNHA Fabrice Poncé Business lines manager Adecco Marc Poncé Directeur général Sodexo Romain Poos Président Conseil Supérieur des Professions de Santé Carole Pouchin Managing Director BNP Paribas Luxembourg - Service Cortal Consors Arnaud Poupart-Lafarge Administrateur délégué ArcelorMittal Profil Luxembourg Marco Predetti Directeur Cornèr Banque (Luxembourg) Julian Presber Managing director State Street Bank Luxembourg

Bernard Rongvaux Directeur général Accor Services

Nico Pretemer Administrateur délégué Sogel Julian Proffitt Managing Director Raval Europe Franz Prost Président Ordre des Experts-Comptables Yves Prussen Partner Elvinger, Hoss & Prussen

Q Jean-Pierre Quairiere Mandataire général P&V Assurances S.c.r.l.

R Claude Radoux Administrateur délégué Luxembourg Online Ralph Radtke Directeur général Sofitel Le Grand Ducal Luxembourg Pascal Rakovsky Deputy Senior Partner, Human Capital Leader PricewaterhouseCoopers Carlo Ranucci General Manager Exxonmobil Chemical Films Europe, Inc. Frédéric Rasic General Manager Ausy Luxembourg Fouad Rathle Président Institut de Formation Bancaire, Luxembourg - IFBL Manager, Senior Vice-President Garanti Bank Luxembourg

Marc Rosenfeld Directeur général LUXGSM

Marc Reiff Administrateur délégué Petroleum (Luxembourg)

Guy Rosseljong Directeur, membre du Comité de Direction Banque et Caisse d’Epargne de l’Etat Luxembourg - BCEE

Frank Reimen Président lux-Airport Jean-Marc Reiminger Directeur Codilux Gaston Reinesch Vice-président du Conseil d’administration Banque et Caisse d’Epargne de l’Etat Luxembourg - BCEE Gaston Reinesch Président Société Nationale de Crédit et d’Investissement - SNCI Fernand Reinig Administrateur - Directeur Centre de Recherche Public Gabriel Lippmann Martine Reicherts Directrice générale Office des publications officielles des communautés européennes Henri Reiter Directeur Fund-Market François Remy Directeur général Auchan Luxembourg Raymond Remy Associé-gérant Comptoir Electrotechnique Luxembourgeois Els-Katrien Renard Country Manager Hudson|De Witte & Morel Simone Retter Partner Arendt & Medernach

Marc Rauchs Directeur général Codex

Helmut Reuschenbach Chairman of the Board East-West United Bank

René Rausch Président AKW Luxembourg - Cercle Economique Luxembourg

Françoise Reuter Directeur général Concept Factory

Virginie Raux Country Manager Lloyds TSB Bank

Michael Reuther Chairman of the Board Erste Europäische Pfandbrief und Kommunalkreditbank

Robert Reckinger Président Banque de Luxembourg

Gilbert Ribeira Directeur général adjoint Banque Safra-Luxembourg

Jean-Claude Reding Président Chambre des Employés Privés, Luxembourg Président OGB-L

André Richardy Directeur général Eurest

Hannes Rehm Chairman of the Board Norddeutsche Landesbank Luxembourg

Dimitri Ronsse Director Human Resources Europe Husky Injection Molding Systems

Martine Reicherts Directrice générale Office des Publications Officielles des Communautés Européennes

Karin Riehl Partner, Head of Audit KPMG François Ries Managing Director EFG Private Bank (Luxembourg)

Romain Rossetti Administrateur-Directeur Général AME Life Lux Diane Ries Administratrice déléguée HR Services

Pierre Rossi Propriétaire Bijouterie Schroeder

Jean-Louis Rigaud Directeur général Grand Garage du Luxembourg

Gerhard Roth Administrateur délégué Mercedes-Benz Luxembourg

Fernand Rippinger Chief Executive Officer CFL Cargo

Laurent Rouach Administrateur délégué PROgroup

Stéphane Rivez Directeur général Crossing Telecom

Didier Rouma CEO/COO Tele2Tango Luxembourg

Dominique Robyns Managing Director Alter Domus

Alain Rousseau Rédacteur en chef RTL Tele Lëtzebuerg

Patrick Rochas Associé Mazars

Bertil Rouveure Chief Executive Officer IGEFI Group

Carlo Rock Directeur Mediacoat

Franz Ruf Directeur général West LB International

Victor Rod Directeur Commissariat aux Assurances Vice-président Conseil d’Etat

Keith Russell CEO Transcom WorldWide

François Rodenbourg Directeur général Garage Rodenbourg Jean-Jacques Rodenbourg Directeur général Garage Rodenbourg Michel Rodenbourg Président Confédération luxembourgeoise du Commerce Directeur général Alltec Solution provider André Roelants Chairman of the Board Clearstream Dominique Roger Managing Director ALD Automotive / Axus Luxembourg John Rollinger Administrateur délégué Computersystems Nicolas Rollinger Administrateur-Directeur Fortuna Banque Jean-Jacques Rommes Directeur - Président du Comité de Direction ABBL - Association des Banques et Banquiers Luxembourg

Frank Rybka Administrateur-Délégué BHF-BANK International

S Romain Sabel Gérant Datagest Jos Sales Associate partners Sales Lentz Marc Saluzzi Global Investment Management Leader, Partner PricewaterhouseCoopers Thierry Santarelli Chief Operating Officer Linedata Services Luxembourg Jacques Santer Ministre d’Etat honoraire Président Mudam Luxembourg Andreas Sarasin Chairman of the Board Crédit Agricole Luxembourg Bank Franck Sarre Directeur Banque Puilaetco Dewaay Luxembourg

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actualite · luxembourg

Appel: Vous avez remarqué l’absence d’une personne susceptible de figurer dans ce premier listing provisoire? Envoyez-nous vos remarques et suggestions, jusqu’au 15 juillet, sur press@paperjam.lu Vous souhaitez mettre à jour ou ajouter une biographie détaillée? Rendez-vous sur www.index.lu

Pierre Schleimer Associé - Droit des sociétés, droit financier, droit des télécommunications et droit de l’assurance Allen & Overy Luxembourg

Sonja Sartor Administrateur directeur Comptoir des Fers et Métaux Claude Sauber Directeur Binsfeld Live Sanjiv Sawhney Managing Director J.P. Morgan Bank Luxembourg Christian Schaack Membre du Comité de Direction Fortis Banque Luxembourg Gaston Schaber Président CEPS/INSTEAD Raymond Schadeck Chief Executive Officer Ernst & Young Alain Schaedgen Mandataire général AGF Assurances Luxembourg Jean Schaffner Associé - Droit fiscal Allen & Overy Luxembourg Robert Scharfe Membre du Comité de Direction Fortis Banque Luxembourg Christian Scharff Membre du Comité de Direction Dexia Banque Internationale à Luxembourg Président Institut pour le Mouvement Sociétal au Luxembourg Gilles Schaufelberger Gérant RH Conseil Jean-Nicolas Schaus Directeur général Commission de Surveillance du Secteur Financier - CSSF

Gilles Schlesser Directeur Luxinnovation

Roland Schrener Bourgmestre Commune de Schifflange

Thomas Schlieper Chairman Advanzia Bank

Lars Schröder Administrateur délégué Swedbank

Marc Schlungs Président Cour Supérieure de Justice

Georges Schroeder Directeur Inspection Générale de la Sécurité Sociale - IGSS

Werner Schmidt Président Banque LBLux Jean-Claude Schmit Directeur général et Directeur recherche Centre de Recherche Public - Santé Jean-Paul Schmit Administrateur - Directeur Kuwait Petroleum (Luxembourg) Romain Schmit Président Conseil Economique et Social Directeur Fédération des Artisans Alex Schmitt Managing Partner Bonn Schmitt Steichen Claude Schmitz Associé BDO Compagnie Fiduciaire Marc Schmitz Partner, Head of Tax Advisory Services Ernst & Young Hans-Jürgen Schmitz Partner Mangrove Capital Partners Jean-Claude Schmitz Président du comité de direction Rotarex

Philippe Scheffer Directeur général Hôtel Le Royal

Etienne Schneider Président du conseil d’administration Cegedel Net Président - Administrateur délégué Société Electrique de l’Our

Katia Scheidecker Associée Noble & Scheidecker

Daniel Schneider Directeur Tenzing Partners

Lou Scheider Directeur IP Luxembourg

Erik Schoepen Président du Comité de Direction Argentabank Luxembourg

Jo Schiltz Associé Architecture et Urbanisme 21, Worré & Schiltz

Patrick Schols Directeur Dexia Life & Pensions

Mathias Schiltz Président Saint-Paul Luxembourg Gilbert Schintgen Vice-président Association Luxembourgeoise des Fonds d’Investissement - ALFI Jean Schintgen Vice-Président Chambre de Commerce

Mariette Scholtus Directrice Administration de l’Emploi - ADEM siège de Luxembourg Laurent Schonckert Administrateur - Directeur Cactus Paul-Michael Schonenberg Chairman & CEO American Chamber of Commerce in Luxembourg

T Marc Spautz Secrétaire général Syndicat LCGB

Florent Schroeder Fondateur et Président d’honneur Schroeder & Associés

Claudine Speltz Présidente Fédération des Femmes Cheffes d’Entreprise du Luxembourg

Lambert Schroeder Managing Director AON Insurance Managers (Luxembourg) Michel Schuetz Plant Manager Avery Dennison Luxembourg Jürgen Schulte CFO SES Franz Schulz Administrateur délégué DZ Bank International Marc Schumacher General Manager AudioVision Luxembourg Thierry Schuman Membre du Comité de Direction Fortis Banque Luxembourg Gaston Schwartz Directeur général Lux-Development Gaston Schwertzer Président Luxempart Jacquot Schwertzer Membre du Comité de gestion Luxempart Thomas Seale CEO European Fund Administration Vice-président Association Luxembourgeoise des Fonds d’Investissement – ALFI John Seil Associé BDO Compagnie Fiduciaire Pierre Semeelen General Manager et Sales Manager Canon Luxembourg Antonio Sergi Chairman Banque du Gothard (Luxembourg) Roberto Egydio Setubal Chairman of the Board Banco Itaú Europa Luxembourg

Maoheng Tang Deputy General Manager Bank of China (Luxembourg)

Wolfgang Sprißler Président HVB Banque Luxembourg Marc-Thierry Sprockeels Administrateur directeur Capital at Work Intl

Jean Martin Sigrist Junior Manager Banco Itaú Europa Luxembourg

Jean Steffen Partner Bonn Schmitt Steichen

Riccardo Simcic Directeur général Fideuram Bank (Luxembourg)

Alain Steichen Partner Bonn Schmitt Steichen

Erny Simon Associé Simon & Christiansen

René Steichen Chairman of the board of directors SES

Jo Simon Directeur Sudgaz

Roland Steies Directeur BHF-BANK International

Nico Simon Administrateur délégué UTOPIA

David Steinegger Chief Executive Lombard International Assurance

Bernhard Singer Administrateur directeur Europäische Genossenschaftsbank

Nico Steinmetz Administrateur Fondation de l’Architecture et de l’Ingénierie - Luxembourg Claude Steinmetz Directeur Luxlait - Association Agricole

Philippe Slendzak Associé Mazars

Frédéric Stiernon Country Manager Luxembourg Callataÿ & Wouters

Jean-Jacques Soisson Administrateur Grant Thornton

Jean Stock Administrateur délégué LUXE.TV

Alvin Sold Directeur général Editpress Luxembourg

Henri Stoffel Managing Director Banque LBLux

Marc Solvi Directeur général Paul Wurth

Gertjan Storm Ambassadeur Ambassade des Pays-Bas

Harald-Sven Sontag Président Jeune Chambre Economique du Grand-Duché de Luxembourg

Denis Stoz Country Manager Luxembourg Bull Luxembourg

Marco Sgreccia Administrateur délégué Tracol Construction

René Spano Directeur ERI Bancaire Luxembourg

Romain Siebenaler Area Manager Luxembourg Cisco Systems Luxembourg

Jean-Marie Spaus Président Visual Online

Alex Sulkowski Managing Partner Atoz Dirk Sumkötter Président Fédération Luxembourgeoise des Editeurs de Livres

Angelo Tantazzi President Banca popolare dell’Emilia Romagna (Europe) International Rolf Tarrach Recteur Université du Luxembourg

José F. Sierdo CEO UBS (Luxembourg)

Vassilios Skouris Président de la Cour Cour de Justice des Communautés Européennes - CVRIA

Julien Tanson Directeur général adjoint HSBC Private Bank (Luxembourg)

Achim Taylor Directeur général Kuehne + Nagel Daniel Tesch Directeur Automobile Club du Luxembourg (ACL) François Tesch Président Foyer Assurances Jeffrey Tessler Chief Executive Officer Clearstream Carlo Thelen Chef du département International Chambre de Commerce Gunter Thiel Directeur général Thiel Logistik Marc Thill Associé BDO Compagnie Fiduciaire Raoul Thill Directeur Bizart > visual communication Daniel Thill Directeur général DéTé Publicité & Communication Carlo Thill Président du Comité de Direction Fortis Banque Luxembourg Jani Thiltges Directeur général Samsa Distributions Netty Thines Administratrice déléguée Mediation François Thiry Administrateur - Directeur C. Karp-Kneip Constructions Christian Thiry Président Groupement des Entrepreneurs du Bâtiment et des Travaux Publics Administrateur - Directeur C. Karp-Kneip Constructions

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Louis Thomas Partner, Head of Tax KPMG Camille Thommes Directeur général Association Luxembourgeoise des Fonds d’Investissement - ALFI Gunnar Thoroddsen Managing Director Landsbanki Luxembourg Mark Tluszcz Partner Mangrove Capital Partners Maurizio Tonelli Associé BDO Compagnie Fiduciaire Stan Torba Managing Director IQ Solutions Olivier Toth Directeur général Rockhal Norbert Tremuth Directeur Chambre des Employés Privés Fabio Trevisan Partner Bonn Schmitt Steichen Andrew Tucker Chairman Brown Brothers Harriman (Luxembourg)

U Jean-Marc Ueberecken Partner Arendt & Medernach Vincent Ulens Directeur Imprimerie Fr. Faber Gonzalo Urquijo Membre de la Direction générale ArcelorMittal

V

W Marc Van der Vleugel Associé Accenture Patrick Van Deven Managing Director Belgium & Luxembourg SAS Institute Henri Van Engelen Managing Director Belux Atos Origin Luxembourg Danny Van Heck Managing Director SAP Belux SAP Luxembourg Hubertus Van Morr Ambassadeur Ambassade d’Allemagne Joost Van Roost Président - Administrateur délégué Esso Luxembourg

Franz Josef Wagemann Franz Josef Wagemann Executive Consultants in Cooperation with Kienbaum Frank Wagener Président du Comité de Direction Dexia Banque Internationale à Luxembourg Vice-Président Chambre de Commerce Odette Wagener Directeur Institut Luxembourgeois de Régulation - ILR Jean-Pierre Wagener Président Luxembourg City Tourist Office Danièle Wagener Directrice Musée d’Histoire de la Ville de Luxembourg

Patrick Vande Walle Président Internet Society Luxembourg - ISOC

Henri Wagner Associé - Droit bancaire et financier, droit des marchés de capitaux Allen & Overy Luxembourg

Rik Vandenberghe Managing Director ING Luxembourg

Gerry Wagner Directeur général - Administrateur Arval Luxembourg

Jean-Claude Vandenbosch Directeur général Getronics Belux

Claude Wagner Directeur Bati C

Jean Vanolst Directeur Imprimerie Saint-Paul

Pol Wagner Directeur Institut Universitaire International Luxembourg

Arthur Vayloyan Chairman of the Board Crédit Suisse (Luxembourg) José Veiga Directeur général Banque BCP Etienne Verwilghen Administrateur directeur, Président du Comité de Direction KBL European Private Bankers S.A.

Pierre Wagner Associé interFIDUCIAIRE Jean-Paul Wagner Administrateur délégué Luxembourg Energy Office - LEO Aloyse Wagner General Director Paul Wagner et fils

Hans-Jörg Vetter Président du Comité de Direction LandesBank Berlin Niederlassung Luxemburg

Yves Wagner Membre du conseil d’administration The Directors’ Office

Philippe Vidal Vice-président Banque de Luxembourg

Ann-Louise Wagner Ambassadeur Ambassade des Etats-Unis

Bernhard Visker Chairman of the Board HSH Nordbank Private Banking

Sophie Wagner-Chartier Partner Arendt & Medernach

Patrick Van Craen Administrateur délégué Compagnie Luxembourgeoise d’Entreprises - CLE

Emmanuel Vivier Administrateur Vanksen Group

Jean-Philippe Wagnon Directeur général Vectis

Eric Van de Kerkhove Audit Partner Deloitte

Georg Baron von Ullmann Chairman of the Board Sal. Oppenheim jr. & Cie S.C.A.

Marco Walentiny Président Luxinnovation

René Van den Bosch General Manager Vitis Life

Philippe Voortman Administrateur délégué Keytrade Luxembourg

Bob Walté Managing Director LeasePlan Luxembourg

Pierre-Marie Valenne Directeur Général Adjoint, Vice-Président du Comité Exécutif Banque Privée Edmond de Rothschild Europe François Valentiny Associé Hermann & Valentiny et Associés

Pierre Weimerskirch Membre effectif Commission nationale pour la protection des données

Gast Waltzing Musical Director Waltzing Parke Audio and Productions Marc Wantz Directeur général Manpower Luxembourg Max Warburg Chairman of the Board M.M. Warburg & CO Luxembourg Jeannot Waringo Président CFL - Chemins de Fer Luxembourgeois Jeannot Waringo Directeur Inspection Générale des Finances - IGF Junji Watanabe Managing Director and General Manager Sumitomo Trust and Banking (Luxembourg) Claudine Wattier Administrateur délégué Codur Fernand Weber Directeur Voyages Emile Weber Ronald Weber Associé PKF Weber & Bontemps Bernd Weber Managing Director BACO Hubert Weber Président Cour des comptes européenne - ECA Paul Weber Directeur Inspection du Travail et des Mines - Direction

Carlo Weisen Managing Director Brink’s Security Luxembourg Arthur Welter Directeur Arthur Welter Transports Marc Wengler Directeur général adj., Directeur administratif et financier CFL - Chemins de Fer Luxembourgeois Raymond Weydert Directeur Institut Viti-Vinicole Jeannot Weyer Partner, Head of Commercial and Public Sector Ernst & Young Werner Weynand Partner, Head of Assurance and Business Advisory Services Ernst & Young Frank Wies Président Amnesty International Luxembourg

Peter Yeates Administrateur-délégué HSBC Private Bank (Luxembourg)

Z Fernand Zanen Directeur général Tree Top

Nico Wietor Administrateur délégué Sotel

Léon Zeches Administrateur délégué Saint-paul luxembourg Directeur général, directeur des publications et rédacteur en chef Luxemburger Wort

Caroline Wiget Managing Director Human Capital Focus Jan Wijnen Directeur général Hilton Luxembourg François Winandy Administrateur- Délégué Fiduciaire F. Winandy & Associés Jean-Pierre Winandy Partner - Avocat Loyens & Loeff

Berthold Wegmann Administrateur exécutif - Direction commerciale Cegecom

Claude Wolf Rédacteur en chef Revue

Christian Weiland Chargé de Direction Office Luxembourgeois pour l’Accroissement de la Productivité - OLAP

Masashi Yamada Director & General Manager Nomura Bank (Luxembourg)

Lucio Zanon di Valgiurata Chairman of the Board Credem International (Lux)

Thomas Wittlin Managing Director Crédit Agricole Luxembourg Bank

Fernand Weides Directeur général Radio 100,7 (Etablissement de radiodiffusion socio-culturelle)

Y

Ernst-Dieter Wiesner CEO HVB Banque Luxembourg

Robert Weber Président Syndicat LCGB

Claude Wehenkel Administrateur délégué Centre de Recherche Public Henri Tudor

Michel Wurth Président Chambre de Commerce Membre du comité de direction ArcelorMittal

Guido Wolff Membre du board Design Luxembourg Fernand Wolter Directeur Prolingua Language Centre Philippe Worré Managing director Manatee Consilium Théo Worre Associé Architecture et Urbanisme 21, Worré & Schiltz

Gerhard Zeiler Chief Executive Officer RTL Group Joe Zekoski General Director Goodyear Technical Center Luxembourg Jean-Paul Zens Président Fonds national de soutien à la production audiovisuelle Lihong Zhou Deputy General Manager Bank of China (Luxembourg) Armand Zigrand Directeur EFG - Environnement, Fluides et Gaz Jean-François Zimmer Directeur général Almathea Consulting Claude Zimmer Associé BDO Compagnie Fiduciaire Patrick Zurstrassen Président The Directors’ Office Président Institut Luxembourgeois des Administrateurs

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Actualite

Paperjam TV Retrouvez, sur www.paperjam.tv, nos interviews vidéo.

«Si je me replace en 2004, ça commençait tout doucement. Mais en tant que ministre, le dévelop­pement et le monde des entreprises de l’e-commerce n’occupaient pas une grande partie de mon temps. C’est tout le contraire aujourd’hui. Si vous me demandez si le succès a dépassé mes attentes, je vous répondrai oui...»

«Auparavant, toutes les informations étaient détenues par le gouvernement et ses services. Maintenant, il y a une analyse qui peut diverger de ce monopole de dissémination d’informa­tion et cela constitue un enrichissement dans un débat...»

«Nous sommes conscients que nous ne serons pas toujours suivis et que nous aurons à nous battre pour préserver le droit des citoyens au respect de leur vie privée». Gérard Lommel (CNPD), le 29 mai

Yves Mersch (Banque Centrale du Luxembourg), le 11 juin

Jean-Louis Schiltz (ministre délégué aux Communications), le 22 mai

«Quand il y a un problème, c’est souvent la tête qui est pourrie. C’est en s’attaquant à la tête, aux cadres, aux gens qui insufflent la motivation, qu’on va faire du bien aux employés qui travaillent pour eux». Marie-Brigitte Bissen (Association européenne de coaching Luxembourg), le 5 juin

«Vous êtes une femme cadre? Vous êtes dans une entreprise ayant ses activités à Luxembourg? Vous avez réalisé un projet exceptionnel? Vous êtes alors très clairement candidate au Woman Business Manager of the Year Award. Ça ne se limite pas aux seules cheffes d’entreprises».

«Luxembourg has always been a country to early adopt new things. We are currently present in 15 countries; it is not that costly then to test out things, so we know that if things were right in Luxembourg, then they have a tendency to work in the Baltic countries or in Russia».

Christian Scharff (Dexia BIL), le 23 mai

Lars-Johan Jarnheimer (Tele2), le 21 mai

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Actualite

ENTREPRISES Luxair tend le dos, Comed change de tête, Icelandic Express ne viendra pas au Luxembourg, les sponsors sportifs préparent les Jeux Olympiques…

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Medias

Cœur de cible Une étude consacrée aux frontaliers ­francophones révèle la très forte audience de paperJam auprès des cadres belges et français. 76,9% des cadres supérieurs, frontaliers belges, lisent paperJam. Parmi les frontaliers français, ce taux de pénétration s’élève à 44,9% chez les cadres supérieurs et 31,8% chez les cadres moyens. Ces chiffres émanent de la première étude sur les habitudes de lecture de la presse des frontaliers francophones, réalisée entre le 13 mars et le 28 avril par l’institut indépendant TNS-ILRES, pour le compte d’Edita, société éditrice de L’essentiel. «Serait-ce parce que paperJam accorde, chaque mois, un dossier de dix pages sur la Belgique et que la partie Grande Région est très forte sur les sujets belges?», s’interroge Mike Koedinger, directeur de la publication de paperJam, face à ces résultats qui montrent une très forte audience du média éco­no­mique et financier auprès des frontaliers d’outre-Sterpenich. L’étude révèle également que les lecteurs belges les plus assidus travaillent dans l’Est (35,5%) et à Luxembourg-Ville (31,6%), tandis que les lecteurs français de paperJam sont essentiellement actifs dans la capitale ((21,2%) et dans la région centre (19,8%). Par ailleurs, c’est parmi les frontaliers les plus diplômés que paperJam trouve le plus d’adeptes: 36,3% des universitaires venant de Belgique et 34,4% des universitaires venant de France le lisent régulièrement. «En n’ignorant plus les 140.000 frontaliers dans les études, tous les médias gagnent en audience absolue, même si les pénétrations sur certaines cibles, je pense notamment aux cadres et dirigeants, seraient sans doute encore plus en défaveur des généralistes par rapport à des titres spécialisés et francophones, comme paperJam. La prochaine étape serait une étude commune résidents et frontaliers des trois pays – rendez-vous en été 2009?», lance Mike Koedinger. || F. M.

Internet

Media ­assurances relooke

A l’occasion de ses 25 ans, le courtier en assurances Media Assurances, filiale de RTL Group spécialisée dans la couverture des risques dans les secteurs des médias et de la communication, s’est offert un nouveau site Internet. «Une vitrine qui souligne notre ambition de nous positionner comme par­ tenaire de référence en la matière», précise Pierrot Gieres, Chief Executive Officer de Media Assurances. Le site, ludique et interactif, s’adresse aux entreprises comme aux particuliers. (www.media-assurances.lu)

& Overy Luxembourg, a emménagé le 20 juin dans le nouvel immeuble K2 situé au Kirchberg. Une relocation motivée par le développement du cabinet, qui a recruté massivement (il compte actuellement 140 personnes, dont 90 avocats et 8 associés) et d’«excellentes perspecti­ ves de croissance à moyen et long termes». Outre le doublement de la surface de bureaux (1.900 m2) et l’accès à une infrastructure plus performante, le déménagement permettra également «une améliora­ tion des services internes et externes», annonce Allen & Overy, qui développe une «philoso­phie axée sur le bien-être et le développement durable». S P ORT

Et TOC...

Imm o b i l i e r

Du mouvement chez Allen & Overy

Après plus de dix ans passés à Merl, l’un des plus importants cabinets d’avocats du pays, Allen

Erich François (Step by Step) – l’initiateur et organisateur de l’ING europe-marathon Luxembourg – envisage la mise sur pied d’une nouvelle course par équipes, des­ tinée aux entreprises: Top of the Companies. Le 1er départ de ce relais 3x3km, qui se courra à Luxembourg Ville, sera

donné en septembre 2009, une semaine avant le semi-marathon de la Moselle, Dexia Route du vin. Inspirée de Run for Success (voir article «La forme sur le fond» page 132) – et également sponsorisée par le bancassureur ING – l’épreuve pourrait réunir quelque 2.000 participants et une soixantaine de sociétés. C o mm e r c e

Facheuse homonymie Il ne s’agit pas de confondre: si un avis du Tribunal de Commerce, publié dans la presse mi-mai, indique que la société 3C International est en liquidation judiciaire, son homonyme (ou presque), 3C Communications International est, elle, toujours en activité. Cette dernière, basée au Luxembourg depuis 1989, est un payment service provider inter­ national spécialisé notamment dans les domaines de l’hôtelle­r ie et de la restauration, du commerce de détail, des parkings et des automates ainsi que dans le commerce électronique. Elle traite plus de 60 millions de transactions par année et compte plus de 45 employés.

Photo: www.media-assurances.lu, Allen & Overy Luxembourg, Andrés Lejona (archives paperJam)

Photo: Andrés Lejona

paperJam est diffusé à 20.000 exemplaires.

L’actualite des entreprises: - Au jour le jour sur paperjam.lu - Chaque vendredi dans notre newsletter électronique - Une vue d’ensemble chaque mois dans le magazine paperJam

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A C TUALIT e · e n t r e p r i s e s

INTERNATIONAL

Bull acquiert CSB Consulting

VANKSEN et l’orient business

Le groupe d’informatique français a annoncé l’acqui­ sition de CSB Consulting, présente en Belgique et au Luxembourg. Créée en 1999, cette société compte un effectif de 150 personnes et a réalisé un chiffre d’affaires de 10,4 millions d’euros en 2007. Elle est spécialisée dans les offres de services informatiques à valeur ajoutée (consultance, gestion d’infrastruc­ tures, gestion de projets). «Cette acquisition reflète l’ambition du groupe à asseoir sa position de fournisseur de services infor­ ma­tiques auprès des insti­ tutions européennes, des secteurs public et bancaire en ­Belgique comme au ­Luxembourg», indique Bull dans son communiqué. Le montant de l’opération n’a pas été dévoilé. Evenementiel

Photos: New Spirit, Andrés Lejona, VDL

News Spirit sur Schengen

Spécialisée dans l’orga­ nisation d’évènements, l’entreprise New Spirit étoffe son catalogue de sites prestigieux suscep­ tibles d’accueillir des manifestations privées ou corporate en prenant la gestion du Château de Schengen. Ce dernier peut accueillir des groupes de 80 personnes dans ses pièces intérieures et, à l’extérieur, la capacité est de 150 personnes (sous tente). «L’endroit est idéal pour des événements de haut standing, tels maria­ ges et soirées d’entrepri­ ses», fait savoir New Spirit qui gère déjà le Birelerhaff et le Moulin où est installé le siège administratif de l’entreprise.

Vanksen Culture-Buzz, l’agence de communication à 360° de VanksenGroup, a signé un partenariat avec la société Catch, spécialisée dans le marketing digital, à Dubaï afin de décli­ ner de manière efficace les campagnes de ses clients au Moyen-Orient, marché en plein essor. Agence leader dans cette partie du monde, Catch possède une expérience de plus de sept années sur ce marché diversifié et culturellement complexe. Le savoir-faire des deux agences en matière de marketing digital et le management français de part et d’autre devraient rapidement faciliter les synergies. «Catch adhère aux mêmes valeurs que les nôtres et a une expertise prouvée en marketing digi­ tal et mobile. Elle a su développer un véritable savoir- faire dans le domaine du luxe, des cos­ métiques et du high-tech», précise Emmanuel Vivier, CEO & cofondateur de Vanksen Culture-Buzz,

RANDSTAD INVENTE LE vElo de fonction

La société Randstad a décidé d’offrir à tous ses employés un abonnement aux Vel’Oh de la ville de Luxembourg. Une démarche qui se veut à la fois écologique et pratique, puisque les consultants en ressources humaines visitant

de nombreux clients installés au centre-ville ne sont plus retardés par les difficultés de stationnement et ne polluent plus. C’est également un clin d’œil au fonda­ teur de l’entreprise, Frits ­Goldchmeding qui, à ses débuts, a emmené ses premiers intérimaires, à vélo, chez ses clients. Enfin, ajoutons aussi que pédaler, c’est simplement bon pour la santé. Demenagement

Nouvelle adresse pour Job Partner Pour faire face à son expansion, Job Partner Luxembourg, cabinet de recherche et sélection de personnel ainsi que de conseil en recrutement, déménage. A partir du 14 juillet 2008, ses nouvelles coordonnées seront :12, rue Jean Engling Boîte 7AL-1466 Luxembourg. Voir aussi www.jobpartner.lu C o n s o m m at i o n

Enquete sur Coditel Le ministre de l’Economie a annoncé, dans une réponse à une question parlementaire, mi-juin, que la société Coditel faisait actuellement l’objet d’une enquête en matière de droit de la consommation. L’opérateur de télédistribution effectue du démarchage téléphonique dans lequel il prend prétexte de la fin de la télévision analogique (qui, dans les faits, interviendra seulement en 2011) pour promouvoir son offre de télé­vision numérique. Si le démarchage téléphonique n’est pas interdit (à condition que le client ait donné son consentement), l’argumentaire employé n’a pas manqué d’attirer l’attention des autorités compétentes en matière de droit de la consommation.

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Photo: Luc Deflorenne

I n f o r m at i q u e

Claude Muller (Comed)

Claude Muller

« Nous

donner un profil plus clair » Le nouveau directeur de Comed veut davantage positionner son agence sur le terrain de la ­ responsabilité sociale. Après 21 années passées à la tête de l’agence Comed – qui fête ses 30 ans en ce mois de juin –, Carlo Dickes a passé la main à Claude Muller, 43 ans, directeur adjoint depuis cinq ans. Une transition en douceur, mais qui ne signifie pas sans ambition. Monsieur Muller, qu’est-ce qui va changer pour Comed maintenant que vous en êtes le directeur? «Il y aura du nouveau dans l’organisation interne. Je passais jusqu’alors 90% de mon temps à gérer des clients. De nou­ veaux délégués commerciaux ont été engagés et nous avons fait appel à Thierry Wunsch, l’ancien responsable marketing de Luxembourg 2007, pour chapeauter cette relation clients. Quelle sera votre approche dans votre façon de diriger l’agence? «Nous allons nous donner un profil bien plus clair, en nous positionnant comme une agence responsable dans tous les sens du terme: par rapport à nos clients, mais aussi par rap­ port à nos collaborateurs, aux consommateurs, à la société, à l’environnement. Nous ne ferions pas tout ce que demandent nos clients si cette responsabilité devait ne plus être garantie. Récemment, Advantage a pris son indépendance vis-à-vis de son ancien actionnaire, le groupe de presse Saint-Paul. Est-ce une voie que vous pourriez suivre par rapport à Editpress, votre actionnaire unique? «Non, car nous gérons notre agence comme une agence indé­ pendante. Cela est de toute façon indispensable au regard du marché. Sans cela, nous ne pourrions survivre. Le fait que nous ayons eu en charge la gestion de gros bud­ gets tels que Delhaize ou Bofferding montre que cette indé­ pendance est reconnue. Sans quoi nous n’aurions pas pu les avoir. Editpress croit vraiment en nous. Nous n’avons aucune volonté d’en sortir, mais plutôt de continuer notre petit bonhomme de chemin. Comment jugez-vous l’évolution récente du marché publicitaire au Luxembourg? «Les dernières années ont été tout sauf faciles, et c’est pour tout le monde pareil. Mais nous sommes aujourd’hui sur la bonne voie pour sortir du tunnel et remonter la pente. Le changement de génération en interne va aussi nous aider à aller plus loin, avec bon nombre de collaborateurs qui ont autour de la trentaine». || Propos recueillis par J.-M. G. PAPERJAM juillet-aout 2008

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A d r i e n N e y

« Nous

sommes realistes » Luxair va mieux, mais n’est pas encore sortie d’affaire, aux dires du président de son comité de direction. Après avoir été grave et presque désespérée, la situation de Luxair s’est largement améliorée au cours de ces deux dernières années. Comme prévu, l’activité «airline» a, ainsi, pratiquement réduit ses pertes à néant (0,9 million au terme de l’exercice 2007, contre 11,5 millions il y a deux ans). «L’activité airline souffrait d’une image ternie», a reconnu Marc Hoffmann, le président du conseil d’administration de Luxair, lors de la présentation officielle des résultats 2007, fin mai. «Mais le projet ‘Building a new airline’ a permis de donner de nouvelles ailes à l’ensemble de la compagnie. Luxair est redevenue moderne, fiable, dynamique et à l’écoute du client. Il ne s’agit pas seulement d’un changement d’image, mais d’une réorganisation profonde et stratégique qui était nécessaire». La restructuration de la flotte airline, avec l’arrivée de Bombardier et une redéfinition de certaines destinations, a permis à la compagnie de limiter la casse compte tenu de la concurrence du TGV Est. Le nombre de passagers a diminué de 5,4% à 704.048, avec, spécifiquement, une chute de 17% sur la liaison vers Paris (et une desserte réduite de cinq à quatre vols par jour). Mais le taux d’occupation des appareils, lui, est passé de 51,3% à 58,2%. «Cette destination reste importante pour nous et le taux d’occupation de 60% est tout à fait honorable. Nous entendons bien maintenir le cap», a affirmé Adrien Ney, le président du comité de direction de Luxair, conscient que le plus gros du chemin reste à faire. «Nous pouvons être fiers et satisfaits du travail réalisé, mais nous avons aussi conscience que l’année 2008 sera difficile et l’année 2009, très incertaine au vu des risques et défis qui nous attendent. Nous devons maintenir une croissance de 4% par an. Nous n’envisageons pas de réduire la vapeur mais d’aller de l’avant, tout en restant réalistes. L’important est, pour l’heure, de garder le contrôle des coûts et une politique commerciale attractive et dynamique». La flambée des prix du kérosène (avec un prix moyen passé de 686 dollars par tonne en 2007 à 1.300 dollars en mai 2008) constituera évidemment un des risques majeurs de frein à la croissance retrouvée. || J.-M. G.

MEdias

Concours

L’essentiel est acquis

Rendez-Vous en or

Le quotidien gratuit L’essentiel caracole en tête chez les lecteurs frontaliers francophones, devant tous les autres quotidiens luxembourgeois, révèle une étude TNS-ILRES réalisée entre le 13 mars et le 28 avril, pour le compte d’Edita, société éditrice de L’essentiel. Le taux de pénétration du journal atteint 39,9% chez les frontaliers français et 35,5% chez les frontaliers belges, contre respectivement 18,5% et 12,4% pour son concurrent direct, le gratuit Point24. «Exception faite du Quotidien (lu par 7,5% des frontaliers français et 5,4% des frontaliers belges), tous les autres quotidiens luxembourgeois ne sont que très faiblement lus par les frontaliers des deux pays», indique Edita.

Publication de Mike Koedinger Editions, Rendez-Vous City Magazine Luxembourg est revenu primé du concours Best of Corporate Publishing 2008, qui s’est tenu à Munich le 18 juin. Il a remporté le Gold Award dans la catégorie «Papier Recyclé». Ce concours, qui se définit comme le «plus important congrès européen de corporate publishing», a réuni plus de 650 publications. Rendez-Vous figure également dans le livre édité reprenant les meilleurs travaux nommés, aux côtés d’une autre publi­ cation MKE, Flydoscope.

A r t i s a n at

Medias

Prefalux prime

Grille d’ete

L’entreprise de Junglinster a décroché le 6 juin, lors d’une cérémonie à la Cham­ bre des Métiers, le Trophée Or du Prix de l’Innovation dans l’Artisanat 2008. Le jury a sélectionné son projet qui repose sur l’étude, la conception et la réalisation de la paroi extérieure d’une station polaire en Antarctique. L’innovation de Prefalux réside dans la réalisation d’une paroi mince qui atteint une per­formance thermique élevée. Les solutions trouvées peuvent être transposées à la construction de maisons et de bâtiments d’habitation, et c’est ce qui a tout particulièrement séduit le jury.

Luxe.TV, la chaîne dédiée au monde du luxe et basée au Luxembourg, diffuse depuis le 16 juin sa grille d’été, avec toujours ses programmes internationaux et un «best-off» des reportages réalisés pendant l’année au Grand-Duché et dans la Grande Région. Une toute nouvelle grille, sur laquelle Jean Stock et ses équipes planchent actuellement, sera proposée début septembre. Imm o b i l i e r

Inauguration a Strassen

Le promoteur immobilier Codur a procédé le 19 juin à l’inauguration des Jardins

de Strassen, un projet lancé il y a deux ans. Cet ensemble architectural de quatre résidences, comprenant 64 appartements (tous vendus), est situé le long de la route d’Arlon et respecte des critères de développement durable, notamment par le biais d’une isolation renforcée, et son intégration paysagère. Codur entame en ce mois de juin un nouveau projet du même type, la résidence Eichenwald, côte d’Eich à Luxembourg, qui comptera dix appar­ tements et sera livrée au 3e trimestre 2009. Investissement

ArcelorMittal sur Second Life

Soucieux de rajeunir son actionnariat, dont la moyenne d’âge est aujourd’hui de 68 ans, le numéro un mondial de la sidérurgie a orga­nisé le 17 juin une réunion «investisseurs» interactive sur Second Life. Une soixantaine d’internautes, virtuellement représentés par leur avatar respectif, ont pu dialoguer entre eux et avec Lakshmi Mittal, chairman et CEO du groupe pendant toute la durée du meeting. Près de 320 con­ nections avaient été enregistrées au lendemain de cette manifes­ tation, dont l’aspect technique a été confié à la société luxembourgeoise Vanksen. ArcelorMittal compte renouveler l’expérience et songe même à une cotation de son action dans cet univers virtuel.

Photos: Prefalux, Guido Kröger, Codur, ArcelorMittal, Second Life

Photo: Luc Deflorenne (archives paperJam)

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A C TUALITE · e n t r e p r i s e s

C o m m u n i c at i o n

Qui veut la paix prepare la crise La première table ronde organisée mardi soir à la Fondation de l’Architecture dans le cadre du paperJam Business Club a montré qu’une bonne communication de crise ne laisse aucune place à l’improvisation.

Photo: Etienne Delorme

Bruno Picquet (Soutirages Luxembourg): «L’intégrité et l’honnêteté sont primordiales».

Quand on veut parler communication de crise au Grand-Duché, au moins trois évènements célèbres viennent à l’esprit. Luxair et le crash du Berlin-Luxembourg qui avait fait 20 morts le 6 novembre 2002, Coca Cola et l’intoxi­cation de centaines d’élèves au Benelux due à la consommation de soda en juin 1999, et enfin ArcelorMittal pour le contexte troublé de la fusion des deux groupes sidérurgiques en 2006. Des représentants de ces trois entreprises ont participé mardi 10 juin à la première table ronde organisée dans le cadre du paperJam Business Club sur le thème «communication de crise ou crise de communication?»: Marc Gerges, responsable de la communication de la com­ pagnie aérienne depuis 2003, Jean Lasar, respon­ sable des relations presse chez ArcelorMittal et Bruno Picquet, directeur de Soutirages ­Luxembourg, le distributeur au Grand-Duché de la marque de boissons non alcoolisées. Tous ont souligné la nécessité de se préparer minutieusement à ce type de mésaventures, et de laisser le moins de place possible à l’improvisation et à l’innovation. Un constat d’autant plus vrai lorsqu’il s’agit de produits de grande consommation, propices aux emballements médiatiques. Soutirages a beaucoup appris de

la crise de 1999, tant la gestion de l’époque avait été hasardeuse, mal orchestrée, réalisée avec un mauvais timing par des non-professionnels, aux dires de Bruno Picquet: «Cette histoire a fait le tour du monde depuis, au point d’être étudiée dans plusieurs universités comme un cas d’école. Elle est la démonstration qu’un problème anodin peut être amplifié d’une façon énorme, pour peu qu’il soit mal géré et qu’il se déroule dans un environnement social troublé». Or, l’affaire concernait des enfants, dans une période d’examens et en pleine crise sanitaire de la dioxine en Belgique.

Réagir au quart de tour «Les leçons ont été apprises pour le cas où nous nous retrouverions dans le même schéma», a poursuivi Bruno Picquet: «Une crise, ça se prépare, avec des procédures bien précises pour réagir au quart de tour et ne pas devoir improviser. Une cellule de crise doit être constituée, avec un responsable au plus haut niveau qui peut prendre des décisions et s’entourer de spécialistes en plusieurs domaines, disponibles 24 heures sur 24 et sept jours sur sept. Toute cette équipe doit être en mesure de prendre du recul face aux évènements. L’autre enseignement que nous avons tiré: l’intégrité et l’honnê-

teté sont primordiales en pareilles circonstances», a expliqué le responsable de Soutirages. Deux termes que Marc Gerges a repris lors d’une de ses interventions. S’il a préféré faire l’impasse sur l’épisode de la bataille boursière, qui a abouti à la fusion de Mittal et d’Arcelor, Jean Lasar a également insisté sur la nécessité de procédures détaillées et d’un manuel aussi précis que possible. Mais, le représentant d’ArcelorMittal a surpris l’assistance en qualifiant la communication de crise de discipline «ennuyeuse et fastidieuse». Prenant l’exemple d’un CD de consignes fabriqué par le groupe sidérurgique et destiné à être écouté dans leur voiture par des cadres d’un site proche de Fos-sur-Mer (dans le sud de la France), Jean Lasar a indiqué que «pour préparer une bonne communication de crise, il faut accepter de passer par des moments répétitifs, parfois au ras des pâquerettes». En ligne avec l’approche des deux autres intervenants sur le besoin de procédures détaillées, Marc Gerges a préféré insister sur la communication interne, trop souvent oubliée selon lui: «Pendant la crise, les salariés de Luxair sont restés seuls. Ils ont dû affronter les questions sur l’accident dans leur vie privée alors qu’ils n’avaient pas de réponse. Nous avons appris qu’une bonne communication interne fait de chacun des salariés un ambassadeur, ce qui peut constituer un premier rempart». Le communicant a toutefois reconnu les difficultés de l’exercice, en particulier auprès des ouvriers qui n’ont pas toujours accès à l’outil informatique. Un journal et/ou une chaîne de TV internes peuvent se révéler plus fédérateurs. Les approches divergent en revanche sur l’identité des communicants de crise. Chez ArcelorMittal, Jean Lasar estime que la direction générale doit prendre toute sa place dans ce dispositif. «Je suis content quand je sais que je peux compter sur des DG prêts à affronter eux-mêmes les médias. Les communicants ne sont pas les bons interlocuteurs lorsque la situation est vraiment grave». Autre approche chez Luxair et Soutirages: «Les DG peuvent certes exprimer une tristesse. Quand cela devient plus tactique, ce n’est plus leur place et il peut devenir difficile de les sortir du premier plan», a estimé Marc Gerges. Le meilleur manager n’est pas forcément le bon porte-parole. || Nicolas Raulot

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A C TUALIT e · e n t r e pr i s e s P A P E R JA M B U S I N E S s C LU B

UNE PREMIeRE REUSSIE Près de 120 invités ont assisté à la première ­table ronde organisée le 10 juin à la Fondation de ­l’Architecture, dans le cadre du paperJam ­Business Club. Le thème de la communication de crise a servi de support à ce premier événement organisé en partenariat avec le Cenarp. ­Retrouvez les interviews vidéo des participants sur www.paperjam.tv. Photos: Etienne Delorme

n Eric Hiéronimus (Mike Koedinger Editions)

n Paul Polfer (CENARP)

n Claudine Kariger (Service des Médias

et Communication)

n Bruno Picquet (Soutirages Luxembourg)

n Marc Gerges (Luxair)

n David Gavroy (Noosphere)

n Pierre Rodenbourg (Garage Rodenbourg)

n Anna Moreno (Ernst & Young)

n Claude Neu (Cour Grand-Ducale)

n Valérie Murat (Editus)

n Andrea Rumpf (Fondation de l’Architecture)

n Paul Paquet (Luxlait)

n Thierry Wunsch (Comed)

n Vitor Bento (Panelux)

et Jean Lasar (ArcelorMIttal)

et Jean-Michel Gaudron (paperJam)

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ACTUALITE · ENTREPRISES

E N T R E P R E N E U R I AT

AU PLUS HAUT DU CYEL La Jeune chambre de Commerce du Luxembourg s’apprête à remettre son prix Creative Young Entrepreneur Luxembourg pour l’année 2008. Trois finalistes sont en lice. Présentation.

Illustration: Claire Ramos pour INgrid – StudioForEditorialDesign

Sylvain Zimmer (Jamendo), Xavier Buck (EuroDNS) et Emmanuel Vivier (Vanksen Group), seront départagés le 4 juillet prochain.

L’esprit d’entreprendre au Luxembourg, ça existe. Pour preuve, les nombreuses initiatives visant à récompenser les plus beaux projets ou les plus belles réussites. Aux côtés des récompenses de 1,2,3 Go ou du prix de l’entrepreneur de l’année, décerné tous les deux ans par Ernst & Young, voici le prix Creative Young Entrepreneur Luxembourg, que l’on doit, chaque année, à JCI Luxembourg, membre de la fédération mondiale des jeunes entrepreneurs (JCI), forte d’un bon demi-million de membres. En 2007, le premier prix du concours avait été attribué à Roger A. Assaker, directeur de la société e-Xstream Engineering (société de logiciels et d’expertise dans le domaine de la modélisation multi-échelles des matériaux et structures composites). Qui sera son successeur cette année? Ils sont trois sur les rangs, et le niveau est pour le moins relevé, avec, par ordre alphabétique, Xavier Buck, 38 ans, CEO et fondateur d’EuroDNS; Emmanuel Vivier, 31 ans, fondateur de Vanksen Group et Sylvain Zimmer, CTO et co-fondateur de Jamendo, qui est le benjamin du plateau, du haut de ses 23 ans et demi... Verdict le 4 juillet, dans les locaux d’ArcelorMittal à Luxembourg.

Xavier Buck, Internet entrepreneur Tombé dans la marmite de l’entrepreneuriat Internet en 1996, Xavier Buck a fait ses premières armes avec Datacenter Luxembourg (en 2000), devenu le principal centre de données du pays, indépendant des opérateurs nationaux ou internationaux. Deux ans plus tard, alors que la bulle spéculative Internet s’est fortement dégonflée, il a créé VoipGATE, société spécialisée dans les solutions de voix sur IP, et surtout EuroDNS, spécialisée dans l’enregistrement de noms de domaine Internet, dans de nombreuses extensions génériques et nationales. La société est devenue, entre-temps, leader européen dans son domaine (avec quelque 500.000 noms de domaine sous gestion et un objectif de 700.000 pour fin 2008) et a toujours affiché des croissances de chiffre d’affaires à deux digits, notamment 40 % en 2007, et table sur dix millions d’euros pour 2008. EuroDNS a, récemment, vu le venture-capitalist BIP Investment Partners prendre une participation de 20%. Un apport financier propice à soutenir le développement à l’international de la société.

Emmanuel Vivier, «vouloir c’est pouvoir» Contaminé au virus de l’Internet à la fin des années 90, Emmanuel Vivier s’est lancé dans l’aventure Vanksen Group en 2002, avec comme activité une gamme complète de services aux marques: de la gestion et du monitoring jusqu’à son référencement, au marketing interactif et alternatif en passant par la communication traditionnelle. Porté par ce spécialiste mondial du buzz marketing, souvent appelé aux quatre coins du monde pour faire partager son savoir, son groupe connaît une croissance fulgurante et employait, début 2008, 85 employés (objectif 120 pour 2009), dont 65 au Luxembourg, avec un chiffre d’affaires consolidé de quelque sept millions d’euros. «Je pars toujours du principe que vouloir c’est pouvoir. Ça paraît une évidence, mais on sous-estime souvent l’impact de la volonté. Plus que le génie ou le talent, je pense que c’est la détermination et le travail qui permettent de réussir et qui font la différence avec la concurrence», nous confiait-il, dans ces mêmes colonnes, en janvier dernier.

Sylvain Zimmer, le précoce «La valeur n’attend pas le nombre des années», disait Corneille (l’écrivain du XVIIe siècle, pas le chanteur...). A 24 ans, Sylvain Zimmer affiche déjà une belle carte de visite. Musicien (saxo, basse et piano) depuis une quinzaine d’années, il est aussi co-fondateur de Jamendo, la plateforme de téléchargement de musique libre, légale et illimitée, publiée sous licences Creative Commons, en mai 2004, alors qu’il était encore étudiant en école d’ingénieurs à Grenoble... Il est, d’ailleurs, le seul des trois pionniers à pouvoir postuler au prix CYEL réservé aux moins de 40 ans (Pierre Gérard en a 43 ans et Laurent Kratz, 42...). Hébergée au Technoport Schlassgoart, à Eschsur-Alzette, Jamendo a installé ses 25 employés, au printemps dernier, quartier gare à Luxembourg-Ville. Avec presque 10.000 albums publiés en ligne et deux millions de visiteurs, la société entre dans une phase de marketing mondial, avec un apport financier non négligeable, à l’été 2006, de la part du fonds d’investissement Mangrove Capital Partners. || Jean-Michel Gaudron

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A C TUALITE · e n t r e p r i s e s

m at t h i a s i m s l a n d

“The test period was OK, but not more than OK”

Six months after they took off from Luxembourg, Iceland Express will not operate in the country in the near future. Their managing director explains why.

Photo: Luc Deflorenne

Matthías Imsland (Iceland Express): “One of the main problems with Luxembourg is that everything is very expensive at this airport”.

Founded in 2003, Iceland Express, the low cost company, covers thirteen destinations in Europe. In 2007, the company launched a six-week operating test in the real situation between Luxembourg and the island, with the objective to link the European and North American continents via the Icelandic capital. Since the end of the trial period last November 2007, the company is still considering flying again to the Grand Duchy. The schedule still remains undefined. Will the local authorities finally convince the company to come despite the local fees and rising fuel costs? Mr Imsland, what motivated your short presence in Luxembourg? “The initial test period for the route lasted from 28 September to 6 November, in total 12 flights between Keflavik – the main international airport in Iceland – and Luxembourg. We tested the market in this country with the Icelandic banks. After this test period the environmental situation and the economic context changed, so we decided not to continue with Luxembourg airport. But still we are studying all possibilities to serve Luxembourg. And of course we will continue flying to Frankfurt-Hahn Airport, which is near the capital. What are the results of this test? “I do not have the figures but I can already tell you that the load factor was around 60 to 65 %.

The test period was OK, but not more than OK. Therefore, as we were starting the operations, this result appeared reasonable to us. However the customers’ volume has since then changed. I am not sure that they will travel as they used to. Even though we notice that more and more customers from Icelandic banks are travelling. But at the same time, I do not exactly know the situation of Icelandic banks in Luxembourg. When could you possibly serve Luxembourg again? “We don’t know at all, because of today’s situation. But still, it is an objective we keep in sight. It remains on our agenda. Could Luxembourg’s new terminal be an argument for you to come back? “One of the main problems with Luxembourg is that everything is very expensive at this airport. The handling is very expensive and all the fees were very high. We might use the new terminal. Do you still consider flying to the North American continent? “These long routes could be interesting to operate in the future. And it will probably be beneficial for the country to get people from the Greater Region to travel from Luxem-

bourg to the US, as it has been done in the past. Could Luxembourg still be a hub for Icelandic or North American clients? “Absolutely. It always was. The Grand Duchy used to be a hub for Iceland, so it is quite normal that we go on offering this opportunity. We would cooperate with some other companies, to continue the flight, with Luxair for example. We would like to find a partner in Luxembourg. What makes Luxembourg interesting for your business? “There has been good cooperation between Luxembourg and Iceland. The three main Icelandic banks are present in Luxembourg and there is some business between both countries. Most of the Nordic banks are developing their business out of Luxembourg, so this should be interesting for us. What support do you get from the Icelandic and Luxembourg authorities? “We do not receive any back-up from Iceland, but the Luxembourg authorities have been especially interested in this test. And did they receive these test results? “No they did not. They could have probably requested them to go through the figures but they were more interested in seeing us doing busi­ness in Luxembourg. Therefore people from the authorities came to Iceland to see us and discuss the potential. How many passengers would you expect? “We would probably operate twice a week. So we would use an 150 passenger plane. What were the company’s results in 2007? “2007 was a very good year for the whole industry. Iceland Express also made some good profit. 2007 marked the best results of the company’s history, as we recorded a 20 % growth of passengers. How do you foresee 2008? “Of course oil prices will hit the company. But despite the turmoil, 2008 will see an increase in passengers. Therefore it will be a good year too.” || Interview by Marc Auxenfants

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A C TUALIT e · e n t r e p r i s e s

Anniversaire

5 bougies pour Alter Domus C’est au Centre de Conférence (Luxcongrès) de Luxembourg qu’Alter Domus a choisi de célébrer, le 10 juin dernier, son 5e anniversaire, en présence de bon nombre de ses clients. Photos: David Laurent (Wide)

n Dominique Robyns (Alter Domus)

n Henri Lemmer (Servior)

n Jean-Yves Lhommel (Linklaters)

n François Valdivieso (Delhaize Luxembourg)

n Ian Whitecourt (Fiduciaire Whitecourt)

n Stella Le Cras (CVC Capital Partners)

n Dieter Sterbel (Julius Baer)

n Gérard Becquer (Alter Domus)

n Olivier Lambrecht (The Carlyle Group)

n Gilles Moreau

n Stéphane Mockels (Events & More )

et Rik Vandenberghe (ING luxembourg)

(RBC Dexia Investor Services Luxembourg)

n Patrick Fehlen (BCEE)

n Benoît Duvieusart (Arendt & Medernach)

n Robert de Normandie (The Directors’ Office)

et Enrico Turchi (Pioneer Asset Management)

n David Micalef (Bank of New York)

n Noella Antoine (Alter Domus)

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A C TUALITE · e n t r e p r i s e s

Marketing

Les parrains pour Pekin: presents mais discrets Les J.O. de Pékin sont dans les starting blocks. Mais la plus grande manifestation sportive planétaire, qui a acquis depuis longtemps un statut de vecteur économique, ne déclenche pas le branle-bas de la communication olympique pour les sponsors au Grand-Duché.

Photo: Luc Deflorenne

Marc Theisen (COSL): «L’image de la Chine est un peu brouillée pour ­l’instant. Mais nous n’avons aucune réaction négative de la part de nos sponsors».

Le marketing fait partie intégrante du jeu et des Jeux. Une anecdote? La petite trentaine de membres de la délégation luxembourgeoise fera son entrée au stade «nid d’oiseau» de Pékin dans le confort de chaussures de renommée internationale… Sioux fournit, entre autres, la délégation allemande depuis 1972 déjà. Mais c’est la première fois que les Luxembourgeois embarquent un sponsor spécifique et ponc­ tuel. «Nous tenons à avoir des relations privilégiées avec nos sponsors et à leur offrir la meilleure visi­ bilité possible», commente Marc Theisen, prési­ dent du COSL (Comité Olympique et Sportif Luxembourgeois) depuis 1999. «Nous tenons aussi à interagir sur le long terme». Rien n’est simple pour un petit pays. Les «top contracts» sont signés par le CIO (Comité Olym­ pique International) avec des «major sponsors» planétaires et exclusifs. Au niveau national, les fédérations sportives ont aussi des partenariats privilégiés. «Nous venons derrière et devons res­ pecter les critères de concurrence. Cela se passe en général dans le gentlemen agreement», note l’avocat de la cause sportive grand-ducale. Si l’on ajoute au puzzle les pièces d’athlètes per­

formants et médiatisés – les frères Schleck en cyclisme ou la triathlète Liz May, par exemple – qui ont leurs propres contrats de sponsoring, on obtient une idée de l’acrobatie du parcours. Le COSL fait signer si possible des contrats courant sur des multiples de quatre ans, l’éta­ lon d’une olympiade. Le plus ancien des spon­ sors, c’est Fortis. «Mais la BGL était déjà là bien avant», souligne Kik Schneider, directeur mar­ keting Fortis Luxembourg. Pourquoi une telle implication, qui pèse plusieurs dizaines de milliers d’euros par an? «Nous nous associons aux valeurs sportives et à la notion de perfor­ mance, qui n’est pas étrangère aux banquiers, glisse M. Schneider. C’est aussi un bon vecteur pour réaffirmer notre fort ancrage national».

Première enthousiaste chez Cactus La Loterie Nationale est un autre gros sou­ tien. Et une série de partenaires amènent numéraire contractuel mais aussi échanges ou prestations de services: Cactus, Casino 2000, Cegedel, Citabel Sports, La Luxembourgeoise,

Voyages Emile Weber, Hyundai, d’Coque et les groupes de presse RTL, Saint-Paul ou Editpress. Mais qui communique vraiment autour de l’évé­ nement J.O. Une impression? L’effet chinois? «J’avais noté un phénomène similaire avant les Jeux de Sydney ou d’Atlanta, analyse Marc Theisen. C’est vrai que l’on pourrait imaginer davantage d’actions spécifiques et de synergies. Nous y en­cou­ rageons d’ailleurs». Timidité? Prudence? «L’image est un peu brouillée pour l’instant. On le voit au niveau mondial, même avec des géants économi­ ques. Mais nous n’avons aucune réaction négative de la part de nos sponsors». Cactus fait même preuve d’un réel enthou­ siasme. «Nous sommes partenaires du COSL depuis de nombreuses années», souligne Karin Pütz, rela­ tions publiques de la chaîne luxembourgeoise. «Il y a une double cible: les sports populaires et familiaux, mais aussi le sport de haut niveau». Pre­ mière du genre, Cactus a édité, en collaboration avec le COSL, une brochure de 31 pages sur les J.O. et les sportifs luxembourgeois de niveau international. «A chaque passage caisse, les clients reçoivent des vignettes autocollantes pour complé­ ter l’album. C’est une façon de faire mieux connaî­ tre les sportifs du pays auprès du grand public». L’enseigne de distribution a aussi prévu un concours de dessin, qui enverra les gagnants aux Jeux des Petits Etats à Chypre, en 2009. Les autres? Un signe: les sites web des spon­ sors olympiques ne font guère d’exergue sur ce soutien. «Fortis est actif tout le temps, à chaque action du COSL, ici avec les Spillfest à ­Kockelscheuer ou l’Olympia Dag à Diekirch, mais aussi sur les jeux des petits pays européens par exemple, répond Kik Schneider. On ne va pas faire de forcing en vue des J.O. et mettre un tampon ‘sponsor’ sur tou­ tes nos étiquettes». Il restera à jouer sur place. «Oui, nous serons fort présents dans la délégation à Pékin. Nous y organisons notamment une réception pour tout le monde, athlètes, officiels, supporters». Le business sera présent en filigrane. Fortis, déjà implan­tée en Chine, y a notamment déniché un gros por­ teur pour ses fonds d’investissement. «Mais il y a concomitance avec les Jeux plus qu’une relation de cause à effet». || Alain Ducat

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A C TUALIT e · e n t r e p r i s e s Anniversaire

Birthday... and more! 300 personnes ont répondu, le 14 mai dernier, à l’invitation d’Events&More dans le cadre prestigieux de la faïencerie du château de Septfontaine. L’événement était double: la célébration du 5e anniversaire de la société spécialisée dans la communication événementielle, mais aussi le lancement du premier magazine entièrement consacré à l’événementiel. Photos: Etienne Delorme

n Sassia Hayn

n Detlef Schultz (Vodafone)

n Jean-Michel Loriers (Traiteur Loriers)

n Marjorie Allo (Philippe Partners)

n John Trauden (Commune de Walferdange)

n Lydie Polfer (Ville de Luxembourg)

n Karine Touati (Kosmo)

n Cindy Chleide (Alter Domus)

n Marie Laure Desseigne (SES Astra)

n Viviane Harnois (ABN Amro)

n Bjoern Kurda (Events & More)

et Philipe Talard (Artfusion)

n Square, le magazine événe-­

mentiel d’Events & More

n Gabrielle Bourgeois (Agora) et Eric Venturini (Kiwanis Club)

(Banque Privée Edmond de Rothschild)

n Serge Lebrun (Imprimerie Faber)

n Marie-Jeanne Chèvremont-Lorenzini (Arendt & Medernach)

et Stéphane Mockels (Events & More)

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A C T U A L I T E · C O M M U N I C AT I O N

CHARTE MARKCOM / DESIGN LUXEMBOURG

MAUVAIS CONCOURS: STOP! Fraîchement élu à la présidence de la MarkCom, la fédération luxembourgeoise des agences de communication, Claude Muller veut définitivement tordre le cou aux concours d’agence mal structurés et/ou mal rémunérés. Ainsi une charte interne, à laquelle devraient aussi adhérer les membres de Design Luxembourg, est en cours de préparation, demandant à tous les membres de ne plus participer, sous peine de sanction (voire d’exclusion) à des concours non conformes à certaines règles. «Il y a tant de bonnes agences au Luxembourg que si chacune d’entre elles doit faire trois ou quatre concours pour en gagner un, ce n’est plus rentable», argumente-t-il. Par ailleurs, Claude Muller aimerait que soient revues les conditions d’accès à la profession pour les agences de communication, sur un marché luxembourgeois au bord de l’asphyxie. Et d’annoncer des projets très concrets en la matière qui devraient être lancés à la rentrée, probablement.

LUXGSM AGENCE Advantage SUPPORT Affiches ACCOUNT Giraudet ART DIRECTOR Ghislain Giraudet COPY Ghislain Giraudet

PIZZA HUT (GRÈCE) AGENCE Mikado Publicis MEDIA PRESSE, affichage, édition ACCOUNT M. d’Amato ART DIRECTOR P. Bertrand COPYWRITER M. Dusart PHOTOGRAPHE F. Weber INFOGRAPHISTE D. Welfringer

ELECTRO SECURITY AGENCE Binsfeld SUPPORT Presse / TV / Cinema ART DIRECTOR Frank Kaiser GRAPHISTE Camilo Matiz ACCOUNT Daniela Arêde, Claude Sauber PHOTOGRAPHE Marc Schmit

PIZZA HUT (BOITE INTERNET) AGENCE Mikado Publicis MEDIA presse, affichage, édition ACCOUNT M. d’Amato ART DIRECTOR P.Bertrand COPYWRITER M. Dusart PHOTOGRAPHE V. Willemet GRAPHISTE M. Pereira

KBL AGENCE Addedvalue SUPPORT Presse quotidienne ACCOUNT C. Tisaurin CREATIVE DIRECTOR W. Kreutz, D. Leclercq ART DIRECTOR S. Seng,D. Leclercq COPYWRITER W. Kreutz

LUXAIR AGENCE Addedvalue SUPPORT Presse magazine ACCOUNT Will Kreutz, Géraldine Keil CREATIVE DIRECTOR Didier Leclercq ART DIRECTOR Frantz d’Huart PHOTOGRAPHER Studio Frank Weber

VALERES KONSTRUCTIOUN AGENCE Binsfeld SUPPORT presse CREATIVE DIRECTOR Frank Kaiser GRAPHISTE Michel Geimer ACCOUNT Noemi Bausch

IFSB AGENCE Concept FactorySUPPORTS Presse / Cinéma / Affichage ACCOUNT M. Zenner DC M.Hulin CREATION D. Picard / L. Saint Germain PHOTO T.Joye FILM PROD/REALISATION: J. Bidet

DOMAINE THERMAL DE MONDORF AGENCE Mikado Publicis MEDIA presse, affichage ACCOUNT Y. Schumacker ART DIRECTOR P. Bertrand COPYWRITER M. Dusart PHOTOGRAPHE F. Weber GRAPHISTE Miguel Pereira

VOXMOBILE AGENCE Moskito Productions SUPPORTS Presse écrite (Explorator) ACCOUNT F. Zanier ART DIRECTOR P. Becker GRAPHISME P. Becker, Y. Schmit COPY L. Czuga

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Actualite

place financiere Iceland’s instability and its banks abroad, les confessions d’un repenti du blanchiment, la Luxembourg School of Finance en quête d’autonomie…

Photo: archives paperJam

KBL a choisi Will Kreutz

S t r at e g i e

lente decomposition Si les trois repreneurs du consortium se sont déjà accordés sur le partage des activités d’ABN Amro à travers le monde, le statu quo reste entier quant au futur du groupe néerlandais au Luxembourg. Si ABN Amro Luxembourg devrait prochainement céder ses métiers de banque privée et de gestion patrimoniale au groupe Fortis Bank, pour les autres activités locales du bancassureur néerlandais, le statu quo reste entier. Au Grand-Duché, la présence des deux autres membres du consortium est relative. Si le groupe espagnol Santander y est implanté via sa filiale portugaise Banco Santander Totta, l’Ecossais Royal Bank of Scotland (RBS) n’y compte pour le moment qu’une société de gestion, RBS Luxembourg. Pourtant, la banque d’Edimbourg pourrait bientôt rejoindre la Place. Les négociations et les formalités d’agrémentation auprès de la CSSF semblent en cours. Interrogé à ce sujet, le régulateur luxembourgeois évoque le secret profession­nel quant à la stratégie et à l’organisation des banques à Luxembourg: «En raison de notre secret professionnel, nous ne pouvons malheureusement pas fournir ces informations à des tiers». De son côté, Fortis, en charge de la communication globale pour les entités belges et luxembourgeoises d’ABN Amro, estime toute communication prématurée à ce sujet. «Tout est exception­ nel dans la reprise d’ABN Amro», rappelait récemment le vice-président du groupe, dans un entretien au quotidien financier flamand De Tijd. A l’échelle mondiale, l’opération de démantèlement devrait nécessiter quelque 1.250 autorisations des régulateurs locaux. || M. A.

Après avoir sollicité plu­ sieurs agences européen­ nes, KBL a sélectionné Will Kreutz et son agence Added Value pour dessiner son nouveau logo. Présenté le 30 mai dernier en même temps que le nou­ veau nom KBL European Private Bankers, il évoque entre autres et selon la banque du boulevard Royal , «les qualités de stabilité et de dynamisme du banquier privé KBL, une évolution graphique, sans pour autant dénaturer un logo historique ancré dans l’esprit de la clientèle, la protection du patrimoine des clients via les parenthèses qui entourent l’acronyme KBL, le mouvement, le dynamisme et l’expansion par la dilatation de ces mêmes parenthèses». Ass u r a n c e

2008 demarre fort Selon le Commissariat aux assurances, le secteur des assurances directes enregistre une croissance remarquable de son encais­ sement au cours du pre­ mier trimestre 2008, avec

une augmentation de 11,03% par rapport à la même période en 2007. Une évolution tout en contraste selon les bran­ ches. Les primes encais­ sées en assurance-vie progressent globalement de 12,12%, mais avec une diminution de 7,67% de l’encaissement relatif aux produits en unités de compte et une augmenta­ tion de 123,23% de celui des produits vie à rende­ ments garantis. En ce qui concerne les primes encaissées en assurance non-vie, hors assurance maritime, elles progressent de 2,72% avec là encore de grosses disparités: l’encaissement des assu­ reurs travaillant exclusi­ vement sur le marché luxembourgeois progresse de 11,98%, alors que celui des assureurs opérant à l’étranger recule de 18,21%. Finance

Fernbach: premier contrat a Dubaï Fernbach, éditeur de logi­ ciels spécialisé dans les solutions d’EVRM (Enterprise-wide Value and Risk Management), vient d’ouvrir un centre de com­ pétences à Dubaï en colla­ boration avec l’un de ses partenaires, la société Intertec Systems qui dis­ tribue et implémente la

gamme de produits Fernbach et assure éga­ lement la formation et l’assistance clientèle aux Emirats arabes unis et dans tout le MoyenOrient. Une implantation dont les atouts, notam­ ment en termes de proxi­ mité, ont d’ores et déjà séduit. Le duo a en effet été sélectionné par la Commercial Bank Interna­ tional (CBI), l’un des plus grands établissements financiers des Emirats arabes unis (1,9 milliard d’actifs gérés) pour livrer sa solution FlexFinance® Bâle II. Bilan

Deuba en baisse

Deutsche Bank Luxem­ bourg a publié son bilan de 2007, avec un bénéfice annuel en baisse à 220 millions d’euros (contre 320 millions d’euros en 2006) et un résultat opé­ rationnel en hausse de 21% à 199 millions d’euros. Si l’excédent des commissions a crû de 20% à 72 millions d’euros, l’excédent d’intérêt des­ cend de 333 millions d’euros en 2006 à 108 millions d’euros.

Photo: KBL, Olivier Minaire (Wide)

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L’actualite de la place financiere: - Au jour le jour sur paperjam.lu - Chaque vendredi dans notre newsletter électronique - Une vue d’ensemble chaque mois dans le magazine paperJam

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Photo: archives paperJam

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Fund

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Bilan

dependances Selon le président de la BCL, le coût de l’énergie n’est pas la seule cause d’inflation. «L’ancrage solide des anticipations d’inflation à moyen et long termes est une priorité absolue», a répété Yves Mersch. Pour 2008, la BCL prévoit ainsi des taux d’inflation nationaux (IPCN et IPCH) annuels moyens de 3,6% et 4,5%, (contre 2,3% et 2,7% en 2007). Pour le président de la BCL, ce ne sont pas tant les prix de l’énergie que ceux des services, conjugués aux effets dérivés de la hausse des prix alimentaires, qui seraient les principaux facteurs inflationnistes. Côté croissance, la BCL prévoit pour 2008 un taux de 2,9% à 3,5% – soit un rythme nettement en dessous de la moyenne historique – et pour 2009 une reprise à 3,5% – 4,5%. «Les taux de croissance relativement élevés du Luxembourg sont cependant à voir en relation avec un afflux de main-d’œuvre à un rythme encore plus prononcé, de sorte qu’en comparaison internationale, la performance du Luxembourg en matière de productivité n’est pas exceptionnelle», précise M. Mersch. Une productivité relative donc, et liée à la hausse des coûts salariaux unitaires, plus rapide, depuis 1996, que dans les pays limitrophes, alors que la contribution du rapport capital-emploi a été plus importante que dans les pays voisins. Aussi, pour Yves Mersch, la productivité du travail paraît vulnérable à une réduction de l’attractivité du Luxembourg pour les investissements étrangers. Quant au commerce extérieur national, le pays reste tout aussi dépendant d’un ralentissement, voire d’une baisse, des échanges. «Un tel développement défavorable au niveau mondial pourrait avoir un impact magnifié au Luxembourg». Aussi, les conséquences des turbulences financières sur l’économie et les finances publiques risquent d’être plus négatives que prévues, selon le directeur de la BCL. Côté finances publiques, «l’administration centrale afficherait de nouveau un déficit en 2008. Pour 2009, une détérioration du surplus des administrations publiques par rapport à 2008 se dessine également». La réforme urgente du régime d’assurance vieillesse figure parmi les mesures préconisées pour une soutenabilité à long terme. || M. A.

Bilan

Invik en hausse

boursiers chinois et grand-ducal pour la distribution de fonds luxembourgeois en République populaire. S t r at e g y

AD expands La Banque Invik Luxem­ bourg a publié des résul­ tats 2007, en forte progression par rapport à ceux de 2006, avec un résultat net haussier de 66%, à 8,8 millions d’euros, + 19%, d’actifs en dépôts et un produit net bancaire qui croît de 28%. «Ces résultats 2007 illustrent la justesse de nos investissements et de notre positionnement stratégi­ que», explique Pierre Arens le CEO de la ban­ que suédoise. Spécialisée dans la gestion d’actifs et le conseil de structuration patrimoniale pour clients privés ainsi que dans l’ad­ ministration de services liés aux cartes de crédit, la banque compte 98 salariés au Luxembourg. G e s t i o n d ’Ac t i f s

Fortis Investments change tout Fortis Investments change de visage et de dimension avec l’intégration d’ABN Amro Asset Management. A Luxembourg, l’entité fusionnée, spécialisée dans les aspects juridi­ ques, de distribution et de con­trôle des fonds, comptera environ 65 per­ sonnes pour un effectif mondial supérieur à 2.300 personnes. Le groupe d’assurance chinois Ping An vient par ailleurs de prendre une participation de 50% dans la société de gestion belgo-néerlan­ daise pour 2,15 milliards d’euros. Cet investisse­ ment est motivé entre autres par la signature récente d’un Memorandum of understanding (MoU) entre les régulateurs

Alter Domus, a company specialised in corporate and management services, is launching Alter Domus Alternative Asset Fund Administration. The new branch will provide servi­ ces on private equity management, real estate and on other SIF, comple­ ting the existing alternative investment business. Dedi­ cated to Luxembourg’s market, the new division is planned to expand to Jersey and Guernsey. The regulation authorities have not okayed the move yet. “We intend to build on our success as a leading pro­ vider of domiciliation services by widening our service offering to provide a one-stop shop for our alternative investment fund client base,” said Dominic Jones, the managing direc­ tor of the new entity.

de treasury et de crédit, elle gère un volume de fonds estimé à 35,5 mil­ liards d’euros. En 2007, elle a publié un résultat après impôt de 71 mil­ lions d’euros. clearing

Pont neuf

Euroclear Bank et Clearstream Banking Luxembourg – les deux prestataires de services de règlement/livraison des titres domestiques et internationaux – amé­ liorent leur service de bridge automatisé de jour, avec notamment un échange accru des tran­ sactions dénouées en J+0 et une information plus fréquente et instantanée – quant aux réinitialisa­ tions des transactions et aux problèmes de gestion – et des délais de saisie étendus. Cette version améliorée devrait être lan­ cée le 14 juillet prochain.

Anniversaire

trentenaire

482 DZ Bank International a récemment fêté ses 30 ans de présence au Luxembourg. Filiale à l’origine de la banque coopérative DG Bank Frankfurt, elle installait, en juin 1978, ses bureaux et 14 employés au Forum Royal. Fruit en 2001 de la fusion entre DG Bank Luxembourg et GZ Bank International, l’institution basée à Strassen regroupe aujourd’hui 482 person­ nes. Spécialisée dans les activités de banque privée, de services au fonds d’investissement,

p l at f o r m

Networking at BCL Netcore PSF, a subsi­diary of Luxembourg’s P&T and Systemsgroup, announced the implementation of a new flexible network solu­ tion at Banque centrale du Luxembourg (BCL), which enables the simul­ taneous Ethernet combi­ nation over MPLS, IPSec and VRF Lite protocols on one single platform. The combination of these technologies was made possible by the use of the Cisco 7600 router/switch. Netcore PSF specialises in the design, implemen­ tation and maintenance of IT networks and excels as a provider of voice/ data/security solutions for “managed services”.

Photos: Archives paperJam, Invik

La BCL s’attend à une détérioration du surplus des administrations publiques en 2009.

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Banking

Northern exposition When Iceland’s economy and financial sector catch a cold, the Icelandic banks in Luxembourg might sneeze too. “Banking in Iceland has gone through a remarkable growth period since 2003,” says Iceland Review, an English-language magazine on Iceland in its March issue. “Operating income, assets and profits have all multiplied. Rather than limiting themselves to the Icelandic market, the banks have expanded overseas by acquiring banks and other financial institutions in other countries,” the bulletin explains. Despite this optimistic description, the Icelandic banking industry has entered a serious situation, nationally as well as abroad. Indeed, the three largest commercial banks (Kaupthing, Landsbanki and Glitnir) are facing a series of downgrades by rating agencies, followed by Iceland’s sovereign debt, which was placed on a negative credit outlook by Fitch last May. This raises the concern that the Icelandic banking sector may face some default risks, as they have increased their dependence on foreign creditors over the last years. However, ICB – Iceland’s Central Bank – remains confident in the national banks’ strengths: “The 2007 annual accounts of Iceland’s three largest banks show that they remain robust. Their capital position, profitability, and liquidity are sound. Their interim accounts for the first quarter of 2008 bear out this assessment.” An optimistic situation the Icelandic economy may not share. According to a recent macroeconomic study on the Icelandic economy by Glitnir Bank, the country, which entered a strong recession phase, might face a two-year period of stagnation, before reaching an equilibrium. This contrasts with the previous rapid economic growth and overheating period that Iceland experienced in recent years. “We forecast negligible economic growth this year and next year as inflation subsides and the current account deficit narrows,” the report says.

Already, these results remain, however, far from irrelevant. Indeed, last May, the country’s inflation hit a 20-year record at 12.3 %, far above the ICB’s 2.5 % target. Undoubtedly external factors such as rising food and oil prices may have an impact on this inflation high. “But on balance, the surge of inflation is of domestic origin,” the ICB states.

Downgraded Already since November 2007, the Icelandic currency has faced a 30 % effective depreciation. And the situation might worsen: “In the coming year, the inflationary effect of a weak krona will more than offset slowing demand growth”, the monetary institution predicts. Also, its intervention on interest rates remains for the moment of low impact on the currency exchange rate. Against all expectations, the recent interest rates rise to 15.5 %, the highest in Europe, did not avoid the Icelandic currency’s continuing slide against the euro. Optimism remains indeed: “We believe that the current exchange-rate-driven inflation spike will be short-lived with inflation abating rapidly as the year unfolds and in early 2009. We forecast that inflation will be around 8 % over this year, but that it will be close to the Central Bank of Iceland’s inflation target as of mid-next year,” Glitnir foresees. In the meantime, in May, the central banks of Sweden, Denmark and Norway gave the Central Bank of Iceland access to an emergency credit of up to 1.5 billion euros, with the aim of consolidating the national currency and to prevent an eventual general economic collapse. The swap agreements will almost double the foreign exchange reserves held by the ICB, in order to support the banking industry in case of foreign loans failure.

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Photo: Luc Deflorenne

Kaupthing Bank’s headquarter in Reykjavik

A few days after, Moody’s Investors Service downgraded the government of Iceland’s bond rating from Aaa to Aa1 with the growing concern that the country’s banks may face a credit squeeze. “Moody’s downgrade reflects the country’s potential liquidity constraints given the scale of possible, although highly unlikely, foreign currency needs because of its banking system contingent liabilities,” the credit rating agency said. Furthermore last May, Iceland sought permission from parliament to borrow up to 500 billion krona (4.4 billion euros), aiming to double the current foreign exchange reserves and provide further support for its depreciating currency and banking system. By 2010 and 2011, economic growth should revive considerably, when domestic demand growth and favourable external trade will join forces, according to Glitnir Bank: “The liquidity crisis can then be expected to have blown over and global economic growth to have accelerated. Other external conditions can also be expected to have improved. We believe that growth will measure 3.8 % in 2010 and 4.6 % in 2011.” The concomitant inflation and currency difficulties have refuelled the debate over the euro’s adoption. For some, the European currency could help compensate the effects of the global credit shortage and reinforce Iceland’s economic system. For others, EU membership may lead to losing autonomy and to some extent, national independence. In an April poll, 68 % of Icelanders were favourable to joining the EU. They were 55 % a month earlier. In November 2007, the Iceland Chamber of Commerce issued a report on the Icelandic financial sector (The Internationalisation of Iceland’s Financial Sector), by Richard Portes of the London Business School, Fridrik Már ­Baldursson

from the University of Reykjavik in collaboration with Frosti Olafsson of the Iceland Chamber of Commerce. According to the authors “policy-makers in Iceland will have to consider explicitly the option of formally adopting the euro... In the euroised economy, speculative attacks are no longer possible, so there is no currency risk, and domestic interest rates no longer incorporate that premium. There are typically lower transaction costs and greater transparency in policy.” Therefore a stable foreign currency may implant or reinforce a stability culture in monetary affairs and in private expectations. According to the report, the costs clearly exist: “The loss of seigniorage revenues, which for Iceland come to between 0.5 and 0.8 % of GDP22; the absence of a lender of last resort; and the definitive renunciation of an exchangerate ‘escape clause’ from overvaluation (an exit option).” Moreover in the short term, a move from the current policy rate of 13.75 % to the euro area rate of 4 % would be highly destabilising, the economists foresee. The Icelandic policy rate would have to converge substantially beforehand.

Diversely strategic The Icelandic economic instability and currency volatility have also diversely affected the national Icelandic financial companies abroad, and in Luxembourg as well. Since last autumn, Glitnir Bank has reorganised their Nordic and European operations and implemented a cost-reduction plan, which has led to the layoff of 88 employees. In the Grand Duchy also, Glitnir Bank Luxembourg announced its exit from the commercial property financing business operated by April. The move, which is expected to free liquidity of up to one billion euros over the next

twelve months, will lead to the suppression of ten job positions. Kaupthing’s strategy on continental Europe was also impacted by the financial market turbulences. On 30 January, the bank decided to abandon NIBC’s acquisition and to withdraw their applications for approval by the regulatory authorities. In March, the bank announced it has concluded a series of bond private placements totalling 1.1 billion euros to investors in the US and Europe. Kaupthing has also finalised a bilateral loan of 195 million euros with a European bank. “This new funding of 1.3 billion euros adds to the bank’s strong liquidity position”, the Icelandic bank says. “Further funding might be launched this year aimed at financing the modest growth of the bank and pre-funding the year 2009.” In an operation that might appear to cover this funding, the bank implemented a dual activity via its local offices, as in Kaupthing Bank Belgium for instance, a branch of Kaupthing Bank Luxembourg. On the one hand, the bank is focusing on its private and personal banking business, which targets wealthy individuals and corporations. On the other hand, it is enlarging its customer basis with the Kaupthing Edge service, an Internet-only service dedicated to all the public, which proposes a savings account (paying now 6 % interest) and a fixed-term deposit account (paying now 5 % interest) both of six or twelve months. The high interest rate strategy might be soon followed by local competitors. In the pipeline for two years, and finally launched in October 2007, the Internet savings products are now available in nine countries, including Luxembourg and serving 100,000 customers for a total of one billion euros in deposits, 22 % of these being term deposits. || Marc Auxenfants PAPERJAM juillet-aout 2008

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S t r at e g y

The Helvetian gambit The two-step business implemented in Belgium by Kaupthing Bank Luxembourg will be replicated in Switzerland.

Photo: Luc Deflorenne

Lars Schroeder (CEO of Kaupthing Bank Luxembourg, Geneva branch): “I do not think that the Swiss private banking industry will react to the ­implementation of our new private banking structure.”

The Icelandic economic instability and currency volatility conjugated with the international financial turmoil may raise concerns about the northern country and the sustainability of its national banks. “People have to understand that we are not an Icelandic bank but a northern European bank. Some 70 % of our profits are earned outside of ­Iceland and this has diversified our activities,” says Magnus Gudmundsson, the CEO of Kaupthing Bank Luxembourg. The businesses that Kaupthing Bank started to develop in Switzerland last January are part of this diversification strategy and may legitimatise those concerns. Established as a subsidiary in 2001, the Geneva branch of Kaupthing Bank Luxembourg first operated as an asset management company, before applying for the Swiss banking licence. Since last January, the Icelandic institution in Geneva has been specialised in private banking and asset management for private and institutional clients. It also provides services in the selection of hedge fund managers and the construction of multi-manager hedge fund portfolios. “The new banking licence will allow Kaupthing’s customers to receive advice on tax matters or the administration of offshore companies and trusts combined with the services provided

by Luxembourg,” explains Lars Schroeder, the newly appointed managing director. Born in Sweden, Mr Schroeder first joined Swedbank Stockholm, before taking over the CEO position of Swedbank Luxembourg in 2002. In September 2007, he joined Kaupthing Bank Luxembourg as head of business development. Unlike its Belgian branch, the Icelandic group follows a global two-step strategy in Switzerland; first, by developing via a local company a private banking and/or asset management business, which addresses specific clientele. Then with the implementation of a retail activity, which targets the general public. Last 6 June, the bank launched Kaupthing Edge Switzerland, a local Internet savings service, which has already been implemented in nine other European continental countries. Here also, the proposed rates are above the one provided by the local competitors.

Swiss reactions How will Kaupthing’s competitors react to this dual offensive strategy, in both the private banking sector and, more importantly, through the new Internet service? “I do not think that the Swiss private banking industry will react to the implementation of our new private banking struc-

ture. They will be more likely to react to the launch of Kaupthing Edge,” he predicts. Concretely, until 1 September 2008, ­Kaupthing Edge will serve savings accounts with an introductory 4 % annual interest on Swiss francs and 5 % on the euro, provided that customers permanently leave at least 1,000 Swiss francs, or 1,000 euros, respectively, in their accounts. This fee will then, from September to late December, become 3 % on the Swiss franc and 4.25 % on the euro. Beyond January 2009 until the end of 2011, the bank undertakes to paying savings at a rate equal to or greater than those offered by the Swiss National Bank or the European Central Bank. The new entry of the Icelandic institution into the Swiss retail banking sector will certainly increase competition among banks to attract cash, local observers estimate. Magnus Gudmundsson explains that the lack of competition in the segment might help the bank to develop the niche. “It is surprising how low the interest rates are in the sector. Switzerland has an enormous number of banks and you would have assumed that there would be much more competition in the market, but there is less than in any other one,” he told. Will Kaupthing Bank – in general and in ­Switzerland more particularly – be able to sustain such business and to serve these high interest rates? Lars Schroeder is confident: “During the past two years, we diversified our sources of funding. Previously, we were primarily focusing on the professional market. Today, we believe that our customers are sufficiently warned and master the Internet tool. The use of the Internet is not a problem any more. And therefore Kaupthing Bank opened in nine countries in Europe a network of Internet banks, which want to offer simple and competitive products,” he declares. On Kaupthing’s new private banking activities in Switzerland, and on the new entity, which will count 14 people by the summer, he adds: “We are building private banking services dedicated to companies and entrepreneurs in a family office way. We bring a holistic approach to serve people who wish to sell off their company. It will take about ten years to achieve our growth goals, but a brand like Kaupthing Bank has the capacity to attract these people,” he says. || Marc Auxenfants

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ACTUALITE · p l a c e f i n a n c i e r e

Kenneth Rijock

“ I n the field, you are only limited by your imagination” The now financial crime consultant for World-Check – an open source intelligence database – came to Luxembourg to talk about his former experience as a money launderer.

Photo: Christoph Eckelt

Kenneth Rijock (World-Check): “You don’t expect to survive. Because your clients are themselves dying of drug overdoses.”

“It is usually circumstances that put people into making decisions and choices, which they regret later,” says Kenneth Rijock, 61, a former Miamibased banking attorney, who turned money launderer and advisor to narcotics trafficking organisations operating in North and South America in the 1980s. Arrested and charged with “interfering with a local collection of revenue”, he took a four-year-sentence, which was reduced to two year while collaborating to the first joint Swiss-American money laundering investigative organisation of bankers and lawyers. Since 1992, Mr. Rijock has been providing a range of antimoney laundering services and is a financial crime consultant for World-Check, an open source intelligence database. Sir, your presentation contained many anecdotes and personal stories. But what are the reflections and lessons you bring to Law Enforcement Agencies, Intelligence Services, bankers, etc.? “Law Enforcement Agencies and the Intelligence Services are more interested in my coming to talk about what we call ‘trade craft’, which are the strategies and the techniques of money laundering. While they are interested in the sto-

ries, they want to know what the techniques are. That is different, because when I teach Law enforcement it is strictly on how I do investigate money laundering. If you have done it, you know how to investigate it, you know what you look for. We call it the red flags of money laundering. You are a former lawyer. You came to Luxembourg to address bankers, lawyers, com­pliance officers: they could have expected a more synthetic speech, more reflections... “In the Law enforcement side and in the private industry side, it is a totally different presentation. And their needs and focus are different. But concretely, what could you bring and tell them besides these personal stories? “The purpose of anybody who has been in a criminal trade. What one can teach is not just the techniques but also the prospective, the mindset, the culture people of the criminal industry, so that they can understand what the tactics of money launderers are. It is more important to understand why they are doing that, as much as how they are doing it. In the field of money laundering, you are only limited by your imagination. We have very nar-

row-minded, conservative people, trying to handle compliance and handle law enfor­ce­ ment. They need to understand not to be so rigid, to get out of that mindset and trying to put themselves in the thought pattern of the persons who are your adversaries. How much money did you make during these ten years as a money launderer? “I never kept records, because if I had kept records, that could be something used against me. But when you make as much money as you ever needed in life, you don’t count it. My clients made a lot of money and so did I. Just one client’s organisation made 200 million US dollars. So as long as I had a lot of money in hand and in banks overseas, frankly I wasn’t about to ask for millions of dollars in fees, because that would make me hide profile. Despite you survived the war in Vietnam and Cambodia, you thought you would not live long during that time... “No because it is a very high stressed life! You don’t expect to survive. Because your clients are themselves dying of drug overdoses, going to jail for life, or having to plea forever in North America. The rate of attrition is so high, that you figure that you are just going to be be a casualty of the drugs war one of these days. You express no regrets, but some nostalgia of this ten-year time... “Of course I have regrets, because if I had been thinking right 25 years ago, I would never have got into that business, I would have stayed a bank lawyer. I made a bad decision and I paid for it. What does it bring you now to do these consultancies or interventions? “If I can raise the level of awareness of one person in that room and so when a million dollars in drug money comes in and they catch it, and it is turned over to law enforcement, then I have done my job. My job is to make it so hard that the money launderers will not go into your bank. We can’t stop crime, but you can make sure that it doesn’t happen to you.” || Interview by Marc Auxenfants

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A C TUALITE · p l a c e f i n a n c i e r e

Study tour

Eastern promise Alfred Steinherr, Professor of Economics and Finance at the Sacred Heart University talks about his twelve-day tour in Asia with a group of MBA students. Such a pedagogic experience can only benefit the students and Luxembourg, he says.

Photo: David Laurent (Wide)

Alfred Steinherr (SHU): “The financial indus­try only lives by the skills and ­qualities of its people.”

“I am convinced the future centre of economic gravity will be East Asia and therefore it is important for students to see and get a feel for Asia,” says Alfred Steinherr. Indeed, last May, the Professor of Economics and Finance at the Sacred Heart University led a twelve-day trip with a group of students from the university’s MBA programme to four Asian countries (India, China, Vietnam and Thailand). More than a solely fact-finding perspective such missions can be regarded as an opportunity for exchange: having organised two such trips for other universities in the past, Alfred Steinherr states that several of his old students were adequately influenced to learn Mandarin and work in the region. One reason for this, he explains, only half joking, is that students felt that they learnt more on such a trip than they did in many of their university courses because “it left more than an impression on the students. It really had an impact on their professional choices.” However, there is more to it than just an opportunity for students to see other cultures.

As Steinherr states, Sacred Heart is an American university based in Luxembourg, but it is no longer adequate to consider transatlantic relations to be international ones. The two are not the same. In view of his opinion of the role East Asia will play in the future, he makes a valid point. Students could previously take courses on Sacred Heart’s American campus (and still can, of course), but there were no relationships with other continents. This trip, and others of its kind, can help change that by creating greater awareness of the global economy.

Fabulous Opportunities So can this be of benefit to this country? Steinherr certainly thinks so: “In Luxembourg, we need people in the different areas of economic activity who have an open spirit and who are able to identify opportunities in countries far away. If you have never been there, that country will be cut out of your business horizon to a certain extent.” Another benefit is from changing

policy in Asia: Luxembourg’s largest econo­ mic strength is its financial sector. As an exam­ ple of this, 60 % of funds in Hong Kong are Luxembourg registered. So what does this have to do with policy change in Asia? These countries have capital controls, which have kept foreign investors at bay, but this will not always be the case as foreign policy evolves and adapts to economic growth and progress. Once mainland China opens up, Luxembourg already has the undisputed competitive advantage: as Steinherr says, “why else would such a proportion of Hong Kong funds be registered here?”. And this represents an important business opportunity for Luxembourg. It is the same for India and Vietnam: for these emergent economies, the Grand Duchy can play the same role in the future that it currently plays for Hong Kong and elsewhere. If trips such as the one Steinherr and his students took can help facilitate that, then surely they are worth it, but are they the best way to maintain Luxembourg’s financial position, and are they enough? “In general, yes. But for the future it may not be enough, says Steinherr. The financial indus­try only lives by the skills and qualities of its people. In the past it was possible to be successful with an adequate financial framework, even with limited skills. The future will be about skills. Luxembourg has to attract people who have those skills, as well as training those who are already in the sector. A businessoriented trip like this one is helpful within an MBA programme.” Other things can be done, however. More regular and comprehensive trips could help. Also, a cultural awareness about the countries in question can help people understand what shapes different mentalities to business. But, according to Steinherr, the key factor is skills. Training can take myriad forms but, on both a macro and micro level, time can often be an issue. It is up to Luxembourg’s financial sector to ensure it maintains the competitive advantage. || Brian Power

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S t r at e g i e

Le business model mondial d’un acteur local Son métier, c’est l’informatique bancaire de A à Z. Et tout l’alphabet, cela fait les bons chiffres aussi. Temenos se développe en s’appuyant sur des bases saines. Yves Compan (Temenos): «Il y avait une demi-­ douzaine de personnes au départ sur Luxembourg. Nous sommes une ­cinquantaine et ce n’est p­ as fini».

Photo: Véronique Kolber

Créé en 1993 en Suisse, le groupe Temenos a grandi dans l’environnement financier et technologique. La stratégie de décentralisation, en collant au plus près aux marchés locaux porteurs, a permis au fournisseur de produits bancaires une extension en Europe, en Amérique, en Afrique, en Asie. Depuis la nouvelle organisation mise en place début 2007, Temenos occupe un large plateau du West Side Village à Capellen et s’apprête à s’étendre encore prochainement. Car la croissance n’a cessé d’avoir le baromètre en hausse. Business Development Manager Yves Compan se réjouit de «cette dynamique très forte, qui nous conforte dans l’objectif de vouloir devenir leader sur le marché local». De plus, la structure qui couvre l’Europe centrale et le Benelux, la plus grande région du groupe en termes de staff (quelque 375 personnes) et de chiffre d’affaires a sa base au Luxembourg. Un secret? Plusieurs, sans doute. A la technicité, Temenos ajoute l’expérience. «Nous avons le double avantage d’être bien ancrés au Luxembourg et d’avoir une forte assise internationale. C’est un point auquel nous tenons beaucoup. Il faut pouvoir être imprégné de la sensibilité et de la culture d’un marché local. Et pouvoir également, quand cela s’avère nécessaire, agir auprès de centres de décisions internationales. Depuis lors, la Banque Raiffeisen a confirmé notre stratégie locale. Nous avons une dizaine de références dans le pays», précise Yves Compan. Notamment la KBL European Private Bankers, dont la stratégie et la réali­sation ont été récemment primées dans ce domaine. En effet, la KBL European Private Bankers gère pour ses filiales de cinq pays une plate-forme orientée banque privée dont le cœur bancaire est le package T24/Globus de Temenos. Le groupe a un business model efficace, une stratégie internationale renforcée par les garanties de terrain et la flexibilité des offres. «Nous investissons environ 20 % du chiffre d’affaires chaque année, dans la recherche et le développement. Fondamentalement, on s’appuie sur les standards du marché pour sans cesse améliorer l’existant. Chaque release permet d’affiner à chaque fois les solutions, ce qui garantit une adaptabilité la plus proche pour chaque besoin, aucune obsolescence et,

partant, assure une solution intégrée et pérenne». Une vraie solution intégrée et néanmoins modulaire, insiste-t-on chez Temenos, pour les produits bancaires front to back, de A à Z, en banque privée, banque universelle, corporate, retail… «Notre architecture SOA, très complète et très ouverte, pour laquelle nous disposons d’un large set d’interfaces, est extrêmement souple. La solution peut prendre en charge depuis le front office jusqu’au reporting à la CSSF, par exemple, mais aussi s’intégrer sans problème dans une partie de l’architecture IT existante, si le client juge telle plate-forme de son système parfaitement adaptée à ses besoins».

20 ans d’expérience dans le core banking luxembourgeois Temenos utilise une seule version core de son package, sans cesse renforcé et nourri par l’expérience de quelque 600 clients dans une quarantaine de pays. «Tout s’appuie sur cette base qui s’élargit en permanence. Cela permet de limiter les besoins en développements spécifiques et d’assurer

des upgrades faciles. Temenos garantit ainsi une compatibilité ascendante totale, pour autant que les standards de base et les API’s, inclus dans le package de base, soient utilisés, bien entendu». Dans ce système pyramidal, Temenos joue la carte de la cohérence et de la transparence totales, à l’exemple d’un site – www.temenos.com – mis à jour quasi en temps réel pour les utilisateurs. Le business model proactif de Temenos se trouve de la sorte largement illustré par les choix mis en œuvre localement. «Le core banking package est notre seul métier. On ne se disperse pas. Et on veut chaque fois se développer avec nos marchés», résume Yves Compan. «Il y avait une demi-douzaine de personnes au départ sur Luxembourg. Nous sommes une cinquantaine et ce n’est pas fini». Plus encore, ce personnel, outre ses qualifications techniques, présente une connaissance du terrain, une expérience de 15 à 20 ans au ­Luxembourg, sur le marché national et dans le core banking, pour l’immense majorité. Un acteur local qui s’appuie sur le monde, cela donne un levier qui a du répondant. || Alain Ducat PAPERJAM juillet-aout 2008

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A C TUALITE · P l a c e f i n a n c i e r e

Universite

Deux ecoles s’affrontent L’avenir de la Luxembourg School of Finance fait débat au Grand-Duché. Après cinq ans de bons et loyaux services, le directeur académique, Pierre-Armand Michel, milite pour plus d’autonomie. Près de 150 étudiants se sont déjà assis sur les bancs de l’école.

consulting IT. «Les étudiants travaillent en groupe et apprennent beaucoup les uns des autres», con­ firme Pierre-Armand Michel.

Photo: Olivier Minaire (Wide)

Luxembourg School of Law and Finance?

Née fin 2002, avant même l’Université dont elle fait partie, la Luxembourg School of Finance (LSF) est déjà à la croisée des chemins. Nul ne conteste pourtant son succès. La cérémonie organisée le 23 mai au K2 pour la remise des diplômes, l’inauguration des nouveaux locaux du Kirchberg et le cinquième anniversaire a témoigné de l’attachement du gouvernement et des figures de la Place à l’établissement. Ils étaient presque tous là, de Luc Frieden, ministre du Trésor, à François Biltgen, ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, en passant par Lucien Thiel, président de la fondation LSF, député de la majorité chrétienne sociale, ancien président de l’ABBL et gentiment qualifié tout au long de la soirée de «mère» de l’école. Avec Rolf Tarrach, recteur de l’Université du Luxembourg, en maître de cérémonie. Tous n’ont pas tari d’éloges sur la LSF et son pétillant directeur des études, Pierre-Armand Michel, qui, en fin de contrat, va faire valoir ses droits à la retraite cette année. Depuis la création, près de 150 étudiants de 28 nationalités différentes se sont déjà assis sur les bancs de l’école, moyennant une inscription de 17.500 euros pour le Master of Science in Ban­ king and Finance, proposé à temps partiel sur deux ans ou à temps complet sur un an.

Au-delà du savoir financier que le cursus leur a inculqué grâce à des professeurs permanents aussi prestigieux que Régis Blazy, Antonio Cosma et Tibor Neugebauer et un séjour d’une semaine à la New York University Stern School of Business (NYU), les jeunes diplômés disent aussi en avoir retiré un savoir-faire, et même des clés pour avancer dans la vie. «Les succès d’aujourd’hui ne garan­ tissent pas ceux de demain. Prenez du plaisir et soyez courageux», a conseillé Isabelle Mangin, une des lauréates invitée à s’exprimer lors de la cérémonie. «Agés de 30 à 50 ans, les étu­ diants du temps partiel (ceux qui ont repris des études tout en poursuivant leur activité professionnelle, ndlr) disent inscrire leur car­ rière dans une autre dynamique, élargir leur horizon pour occuper des responsabilités plus élevées», indique André Prüm, doyen de la Faculté de Droit, Economie et Finance dont la LSF constitue le département de finance. «Ce cursus redonne confiance, change la per­ ception de soi-même. Il est enrichissant en ter­ mes de soft skills, montre à de futurs employeurs une certaine capacité à subir la pression, à conduire plusieurs choses de front», se réjouit Marc Lucas, ancien élève, aujourd’hui directeur chez Sitgate Luxembourg, une société de

Malgré le succès de ce troisième cycle, l’avenir de la LSF ne semble pas tout tracé. Deux écoles s’opposent au Grand-Duché et au sein même de l’Université quant à la bonne direction à prendre. D’un côté, Pierre-Armand Michel souhaite que l’établissement acquière davantage d’autonomie. «L’objectif est de conduire cette école beaucoup plus loin. Pour cela, nous avons besoin de plus de flexibi­ lité, de souplesse dans le fonctionnement, de la créa­ tion de nouveaux diplômes plus spécialisés et plus proches des besoins de la Place», plaide l’actuel directeur académique. Le projet de création d’un autre Master ou certificat en private banking n’a pour l’instant pas vu le jour, malgré les besoins exprimés par les institutions financières. PierreArmand Michel prend modèle sur HEC Montréal au Canada ou la Solvay Business School en ­Belgique qui, bien qu’intégrées dans les universités locales, ont acquis une indépendance de gestion et une grande visibilité internationale. Conscient des préoccupations de la Place, le juriste André Prüm est, pour sa part, tenté par une autre approche, celle de faire évoluer la LSF vers une Luxembourg School of Law and Finance. «Il s’agit de réunir des compétences diffé­ rentes en droit et en finance tant dans la recherche que l’enseignement», explique le doyen de la Faculté de Droit, Economie et Finance. Un tel projet pourrait s’appuyer sur la présence au Grand-Duché de la Cour européenne de Justice. «Il est tout à fait possible d’aller dans l’une ou l’autre direction. Mais, il faut qu’elle soit claire­ ment définie. Ce n’est pour l’instant pas le cas», proteste Pierre-Armand Michel. Reste à con­ naître l’identité et le profil du prochain directeur de l’école, dont le choix devrait être arrêté le 7 juillet après l’annonce passée le 12 janvier dans The Economist. L’heureux élu cumulera les fonctions de directeur académique, et celles de directeur du centre de recherche (CREFI), occupées par Régis Blazy, également sur le départ. || Nicolas Raulot

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A C TUALIT e · i n d u s t r i e Ac t u a l i t e

INDUSTRIE Young Energy Prize prospecte au large du Sierra Leone, Accumalux investit à Kockelscheuer, No-Nail Boxes se paie une nouvelle scie…

Investissement

Accumalux sur tous les fronts Le groupe de Kockelscheuer vient d’inaugurer un nouveau hall, permettant d’accueillir 15 lignes de production supplémentaires. Il n’y a pas qu’à l’international qu’Accumalux poursuit sa croissance. Après s’être implantée en 2007 en Egypte et, au début de cette année, en Bulgarie, la société spé­­cia­lisée dans la fabrication de bacs, de couvercles et d’acces­soires pour batteries moulées en matières thermoplastiques, qui emploie plus de 250 personnes dans le monde, développe également ses installations sur son site historique, celui de la Poudrerie de Luxembourg, à Kockelscheuer. Le 17 juin dernier, en présence du ministre de l’Economie Jeannot Krecké, le président d’Accumalux, Charles-Louis Ackermann, a procédé à l’inauguration officielle d’un nouveau hall de production, équipé d’un pont de deux fois dix tonnes. D’une surface de 200 m2, il est prévu pour une extension de la production ainsi que pour le stockage des matières premières, a expliqué M. Ackermann, précisant qu’à terme, ce hall pourra contenir 15 lignes de production supplémentaires. Le montant de l’investissement s’élève à 21 millions d’euros (hors machines). A ce jour, les bâtiments des sociétés du groupe (Accumalux, Luxbat et Luxmold) occupent une surface d’environ 15.000 m2 sur le site de l’ancienne poudrerie. Ils comptent 36 lignes de production de bacs, couvercles et accessoires de batteries, neuf lignes d’assemblage ainsi que de complexes machines-outils, destinées à la construction des moules à injection. Lors de la visite du site industriel, M. Ackermann n’a pas manqué de rappeler à ses invités son projet de parc d’acti­vités, baptisé «ParcLuxite», toujours dans les startingblocks, en attente des autorisations ministérielles requises. La première phase pourrait toutefois débuter cet été, ce qui p ­ ermettrait de démarrer les travaux d’infrastructures début 2009. || F. M.

Investissement

Une scie de plus

Spécialisée dans la cons­ truction de caisses pliantes en contreplaqué et acier, No-Nail Boxes vient de faire l’acquisi­tion d’une nouvelle scie à panneaux disposant d’une capacité horaire de découpe de panneaux contreplaqué (jusqu’à 4 mètres de long) de un à deux m3 et d’un programme d’optimisation des chutes de contre­pla­ qué. L’investissement, d’un montant de 70.000 euros, devrait permettre à la société d’augmenter sa capacité de production de 30%. En 2007, No-Nail Boxes, qui emploie une cinquantaine d’ouvriers, avait réalisé un chiffre d’affaires de 5,8 millions d’euros (+21% par rapport à 2006) et table sur un montant de 6,24 millions pour 2008. Social

Plus facile que prevu Alors que les négociations s’avéraient «assez difficiles au début», selon l’OGBL, direction et syndicat sont parvenus à un accord sur le renouvellement de la

convention collective du centre Delphi à Bascharage, qui emploie près de 750 personnes. Le nouveau contrat est conclu pour deux ans et prévoit plusieurs améliorations, dont la création d’un «fonds de mérite» qui garantit des augmentations minimales de 1,5% (2008) et 0,75% (2009) de la masse salariale, des allocations de repas ainsi qu’une prime de 400 euros bruts pour les employés sous statut «non-exempt». C ERTI F I C ATION

METALICA SE DISTINGUE

Ce n’est pas rock n’roll, mais ça bouge du côté de Metalica, entreprise spécialisée dans la confection et l’installation de portes, fenêtres et façades en aluminium d’Esch-sur­Alzette. En avril, elle a racheté les «Ateliers Feidert», une société spécialisée dans la réalisation sur-mesure de portes coupe-feu, qui s’appelle désormais «Metalica SA - Division Feidert fire-protection». En mai, Metalica, qui emploie 70 per­­sonnes, a décroché sa certifica-

tion ISO 9001: 2000. «Ce qui en fait l’unique détentrice au L­ uxembourg dans ce secteur d’activité», fait savoir la société. Construction

Un batiment pilote

La pose de la structure métallique sur la première construction en acier du pays a commencé le 29 mai. Ce nouveau bâtiment du Fonds du Logement, qui comprendra 40 appartements, des commerces et des bureaux, est un projet-pilote issu d’une convention de partenariat avec ArcelorMittal, qui souhaite promouvoir l’acier dans la construction d’habitations. La conception du projet — dans lequel Arcelor­Mittal intervient au titre de consultant — a été confiée au bureau Diane Heirend & Philippe Schmit Architectes. Le coût estimatif des travaux (à charge du Fonds du Logement) pour cet immeuble situé 17, rue de Hollerich à Luxembourg, s’élève à 11,5 millions d’euros HT. La ­livrai­son du bâtiment est prévue pour la fin 2009.

Photo: No-Nail Boxes, Metalica, Fonds du Logement

Photo: Etienne Delorme

Charles-Louis ­Ackermann (à droite), président d’Accumalux, en compagnie du ministre de l’Economie Jeannot Krecké

L’actualite de l’industrie: - Au jour le jour sur paperjam.lu - Chaque vendredi dans notre newsletter électronique - Une vue d’ensemble chaque mois dans le magazine paperJam

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A C TUALITE · i n d u s t r i e

S T R ATE G IE

A l’Ouest, du nouveau Young Energy Prize a signé son premier contrat d’exploration pétrolière au large des côtes ouest-africaines. Un puits de forage coûte entre 70 et 90 millions de dollars.

Cet accord constitue le premier du genre signé depuis la création de YEP en juillet der­ nier, même si, entre-temps, elle n’est évidem­ ment pas restée inactive. Elle a, notamment, déjà piloté avec succès une exploration en ­Russie, entamée au début de l’année 2007, en amont de la constitution de la société. «Jusqu’à présent, les données sismiques pour la Sierra Leone étaient très réduites, sachant aussi que le pays a vécu près de quinze ans de guerre civile. Mais nous pensons que le pays est très pros­ père», estime M. Hansen.

Photo: YEP

Partage des ressources

C’est à l’été 2007 que Young Energy Prize (YEP), la société à capitaux russes, créée par Nikolay Bogachev, et spécialisée dans la pros­ pection et l’exploitation pétrolière et gazière, a démarré ses activités au Luxembourg. Presque un an après, la société annonce la signature d’un premier accord d’exploration pétrolière offshore avec la Sierra Leone, ce qui lui permet­ tra de procéder à l’exploration de deux blocs offshore de cet état d’Afrique de l’Ouest, un des plus pauvres du monde (avec un PIB par habi­ tant de 700 dollars en 2007, à comparer aux 80.500 dollars du Luxembourg), mais qui vit dans une relative tranquillité depuis la fin de la guerre civile en janvier 2002. L’accord signé concerne une superficie totale d’environ 1.300 km2. Les étapes de modélisa­ tion sismique, qui sont indispensables avant la mise en chantier des forages exploratoires, débuteront au début de l’été. «Un puits de forage

coûte entre 70 et 90 millions de dollars, nous expli­ que Patrick Hansen, chief financial officer de Young Energy Prize. Le coût d’une phase de modélisation, lui, se situe dans une fourchette de 15 à 20 millions». Le financement de ces travaux est assuré à la fois par la société et par le fonds d’investissement YEP I, créé au ­Luxembourg, et intégralement voué à l’exploration pétrolière et gazière, ainsi qu’à la prise de participations dans l’extraction et la pro­ duction de produits pétroliers et gaziers. Ces modélisations seront effectuées par des géologues dépêchés à bord d’un navire spé­ cialement affrété. Elles devraient durer jusqu’à la fin de cette année. «Une fois les données collec­tées, nous les analyserons, pour partie au Luxembourg et pour partie à Moscou, précise M. Hansen. Si ces analyses sont positives, nous pourrons alors envisager un forage, mais les pre­ mières gouttes de pétrole ne sortiront pas avant un minimum de quatre années».

Dans les prochaines semaines, Young Energy Prize devrait annoncer la signature d’autres accords similaires dans des zones géographiques voisines, selon le concept du «Resource Sharing» qui se base sur la création d’une valeur com­ mune entre YEP et les pays qui contrôlent les ressources. «Plus de 90 % des gisements sont con­ trôlés par des compagnies nationales publiques, nous expliquait récemment Nicolay Bogachev. Elles doivent ainsi comprendre que le développe­ ment des ressources ne peut se faire seul, d’autant plus que les sociétés nationales de pétrole ont un accès restreint au capital». Ainsi, au cas par cas, les gisements exploités appartiendront partiellement aux Etats et par­ tiellement à YEP. «Il ne s’agit plus de tout contrô­ ler, mais plutôt de s’occuper soit du projet, du financement, de l’exploration ou encore de la pro­ duction, soit de plusieurs de ces étapes. Mais il faut bien se mettre à l’esprit que l’on ne peut pas faire tout, tout seul», indique M. Bogachev. Outre l’Afrique de l’Ouest, zone géographi­ que de laquelle devrait venir, à terme, un tiers de la future production mondiale, selon le CEO de YEP, le Moyen-Orient fait partie des territoi­ res auxquels la société s’intéresse de très près. || Jean-Michel Gaudron

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ACTUALITe · grande region A ctualit e

grande region Le nouveau maire de Thionville se dévoile, le Réseau Entreprise Europe en Lorraine, la fibre entrepreneuriale des Lorrains…

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Business

Des cles pour reussir chez le voisin «Accompagner les entreprises lorraines désireuses de développer leurs activités dans la Grande Région». Telle est l’ambition du Conseil régional de Lorraine via son Réseau Entreprise Europe*. Le Réseau Entreprise Europe a pour mission, entre autres, d’informer les entreprises désireuses de «s’internationaliser», et plus particulièrement les PME-PMI régionales. Pour ce faire, l’équipe du réseau se tient à la disposition des chefs d’entreprise qui peuvent tout au long de l’année le solliciter pour de l’information et du conseil (www.cr-lorraine.eu/eic). Mais en collaboration avec la Chambre des Métiers et de l’Artisanat de la Moselle et le Service Interdépartemental du Commerce Extérieur, le REE organise désormais des rencontres professionnelles. «L’objectif est d’aller à la rencontre des entreprises en organisant des journées durant lesquelles elles ont la possibilité de rencontrer des spécialistes lors de rendezvous personnalisés. Notre ambition est de leur fournir des réponses très concrètes à toutes les questions qu’ils peuvent se poser avant de se lancer sur de nouveaux marchés, à l’étranger» explique Laure Joya, responsable du Réseau Entreprise Europe du Conseil régional de Lorraine. 18 entreprises du BTP ont ainsi participé à la première réunion programmée fin mai à Thionville intitulée «réussir ses prestations de service au Luxembourg». «L’occasion d’aborder de passer en revue différents sujets comme la TVA, les conditions de détachement d’un salarié ou les autorisations d’exercer» précise la responsable. La formule qui conjugue proximité et concret, semble en tout cas appréciée des dirigeants puisqu’il est prévue de renou­ veler l’opération en abordant d’autres secteurs d’activités et d’autres pays. || F. B. *initié par la Commission Européenne, le Réseau Entreprise Europe est actif dans une quarantaine de pays. La Lorraine compte deux REE, l’un piloté par le Conseil régional de Lorraine axé sur l’exploitation commerciale. Le second, dédié à l’innovation, est géré par la Chambre régionale de Commerce.

U r ba n i s m e

P ublicati o n

Le boulevard de Treves reprend vie

Prudence sur les stands

La SAS Trèves Investis­ sement qui regroupe sept investisseurs locaux, parmi lesquels l’aménageur et promoteur Manulor qui a transformé avec succès les anciennes tanneries de Saint-Julien-lès-Metz en un centre d’affaires (La Tannerie-80 entreprises), est le maître d’ouvrage de la reconversion des caser­ nes du boulevard de ­Trèves à Metz. Cela se tra­ duira par la réhabilitation de près de 30.000 m2 de surfaces destinées à accueil­lir des bureaux (6.000 m2), des commer­ ces (environ 10.000 m2) et des logements (près de 90 en tout) auxquels s’ajoute­ ront 600 places de par­ king. Les travaux ont démarré et les premi­ères livraisons de bureaux devraient inter­venir avant la fin de l’année. En ce qui concerne l’investissement, la première tranche (bureaux, commerces et logements côté Metz-ville) est évaluée à 40 millions d’euros environ, la seconde (côté Metz-Bellecroix) reste encore à préciser.

Le Centre Européen des Consommateurs GIE (CEC), lance un miniguide bilingue françaisallemand, «Acheter dans les Foires et Salons». La publication résume les conseils et informations utiles lors d’un achat, de la signature d’un contrat ou de litiges, durant les manifestations commer­ ciales et événementielles de la Grande Région. Tirée à 10.000 exemplai­ res, elle est disponible gratuitement dans tous les lieux de foires à Luxembourg ou téléchar­ geable sur le site www. cecluxembourg.lu. P ublicati o n

Sport et reconfort

Présenter l’offre sportive et de bien-être du GrandDuché de Luxembourg, c’est l’ambition de l’Office National du Tourisme qui publie une nouvelle édition de la brochure «Sport et Bien-être». Mise à jour et enrichie, sur 52 pages, elle ren­ seigne sur les adresses des infrastructures

sportives, propose une description détaillée des sentiers pédestres et des pistes cyclables, et présente les diffé­ rentes offres forfai­taires sportives du pays. Elle est disponible gratui­ tement au bureau de l’ONT à la gare centrale du Luxembourg en français et néerlandais. E n t r e p r e n e u r iat

Les Lorrains ont la fibre

8.300 C’est ce que laisse sup­ poser une étude de l’Insee Lorraine (www. insee.fr/lorraine). En 2007, 8.300 entreprises ont été créées, soit une augmentation de 17,2% (contre + 12,5% au niveau national) par rapport à 2006. La région se hisse ainsi à la 2e place nationale en termes de progres­sion des créations. Ces entreprises ont généré 12.000 emplois notam­ ment dans les services, la construction et le com­ merce qui ont été les prin­ cipaux contributeurs de cette montée en puissance. Voici une dizaine d’années, la région n’accueillait qu’environ 5.000 nouvel­ les ­entreprises par an.

Illustration: SAS Trèves, ONT

Photo: Conseil Régional de Lorraine

Laure Joya, responsable du Réseau Entreprise Europe

L’actualite de la grande region: - Au jour le jour sur paperjam.lu - Chaque vendredi dans notre newsletter électronique - Une vue d’ensemble chaque mois dans le magazine paperJam

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A C TUALITE · g r a n d e r e g i o n

Bertrand Mertz

Pas de petrole, mais des idees Elu maire de Thionville en mars dernier, un peu à la surprise générale, le socialiste hérite d’une ville dont l’image s’est considérablement améliorée. Si les années paillettes ont marqué les esprits, elles ont visiblement aussi vidé les caisses. «Notre capacité d’autofinancement est nulle», confie le maire dont la priorité est de retrouver de la marge de manœuvre grâce à une gestion rigoureuse. Les grands projets économiques ne sont pas pour autant oubliés.

Photo: Etienne Delorme

Bertrand Mertz (maire de Thionville): «Je suis favorable à la création d’un tram-train entre Thionville et Belval. Mais c’est à l’Etat français de faire un choix».

Impossible de rater le grand panneau installé sur le parking de la gare de Thionville qui dévoile ce que deviendra l’endroit quand l’ensemble des aménagements sera réalisé. Et force est d’avouer que cela s’annonce plutôt séduisant. «Mais il faudra se contenter de cette belle image. Mon prédécesseur (le député Jean-Marie Demange) est allé un peu vite en dévoilant ce projet puisqu’il n’a même pas été budgeté, annonce ­Bertrand Mertz, le maire socialiste de ­Thionville. C’est du bluff». Autrement dit «un leurre à électeurs» qui semble se confirmer au regard des finances de la commune. «L’encours de la dette

est de 60 millions d’euros. Somme à laquelle s’ajoutent 20 autres millions sur des budgets annexes. Par habitant, la dette est supérieure de 44% à la moyenne nationale pour une ville de même importance. Notre capacité d’autofinancement est nulle. Il nous faudrait emprunter dès le premier euro. Et la situation pourrait être plus difficile encore, car les chiffres disponibles datent de 2006. Depuis, cela s’est encore dégradé», explique le maire qui s’étonne notamment qu’entre 1995 et aujourd’hui, les effectifs de la mairie soient passés de 750 à 950 personnes alors que le transfert de certains personnels

vers d’autres collectivités aurait dû se traduire par une baisse.

Avancer doucement, mais sûrement La priorité pour la nouvelle municipalité consiste donc à serrer les vis pour tenter de dégager un peu de marge de manœuvre. Certains évènements autrefois payés rubis sur l’ongle sont renégociés. La manifestation estivale «Les Ballons de Lumière» voit ainsi son budget passer de 300.000 à 100.000 euros pour un rendez-vous qui se veut tout aussi grandiose, mais plus populaire. Une gestion rigoureuse, mais qui ne se veut pas austère. «Si nous ne pouvons pas nous lancer dans de gros investissements, nous comptons en revanche améliorer le quotidien des Thionvillois, notamment ceux qui vivent dans certains quartiers, par petites touches, en répondant à des besoins bien précis: abribus, éclairage d’aires de jeux…», souligne Brigitte Vaïsse, première adjointe. Un gros travail est également en cours pour optimiser la rénovation du quartier de la Côte des Roses qui va bénéficier d’un programme de réhabilitation de 55,8 millions par l’Agence Nationale pour la Rénovation Urbaine (ANRU). L’attractivité du centre-ville étant jugée en délicatesse (il est tristounet, ndlr.) des «Assises du commerce local» sont programmées pour le dynamiser. Un projet immobilier qui démarre Cour des Capucins (20.000 m2), initié par la précédente équipe municipale et porté par un investisseur privé,

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A C TUALITE · g r a n d e r e g i o n

Bertrand Mertz: parcours…

devrait participer à cette dynamisation. «Il est prévu d’y créer des logements, un hôtel, un supermarché et des cellules commerciales, mais je n’en sais pas plus. En revanche, la ville investit treize millions d’euros dans un parking. La concession est actée mais elle a été particulièrement mal négociée. Le retour sur investissement est attendu pour dans un siècle», indique le maire.

Pour ne pas rester à quai Si les grands projets économiques devront attendre pour être mis en œuvre, pas question de rester les bras croisés. Thionville, qui a le Luxembourg pour premier employeur (8.000 Thionvillois sur une population totale de 42.000 personnes y travaillent), s’active notamment sur le volet transport. «Nouvelle liaison ferrée le long de l’autoroute, mise à 3x3 voies de l’A31, voie rapide dédiée aux transports en commun sur l’autoroute… Les idées ne manquent pas et personnellement je suis favorable à la création d’un tram-train entre Thionville et Belval. Mais c’est à l’Etat français de faire un choix», insiste Bertrand Mertz qui rejoint en cela de nombreux politiques lorrains. Et comme beaucoup de maires des communes proches de la frontière, il multiplie également les relations avec les responsables luxembourgeois parmi lesquels Lucien Lux, le ministre des Transports. Des échanges qu’il compte également développer en s’impliquant dans le réseau LELA + qui fédère six communes: Luxembourg, Esch-surAlzette, Longwy, Arlon, Metz et Thionville.

Au milieu de toutes ces «bonnes intentions», deux projets offrent tout de même des possibilités d’agir en faveur de l’économie qui a assurément besoin de se diversifier pour moins dépendre du Grand-Duché. Ils sont portés par la Communauté d’agglomération Portes de France. Présidée par Patrick Weiten, le maire de Yutz, elle fédère treize communes et est en charge du développement économique. Le premier concerne la zone économique de Metzange qui, outre l’accueil d’entreprises, a été en partie transformée en zone de loisirs (ZAC du Buchel). L’entreprise Manulor entend notamment créer un hôtel, des restaurants et des équipements de loisirs à proximité du complexe cinématographique Kinépolis. Le second projet est lié au port d’Illange. «Notre ambition est d’en faire une zone d’accueil multi-modale qui combine le transport par la voie d’eau, route et rails. Un projet qui s’inscrit pleinement dans notre volonté de faire du développement durable un levier économique. Pour cela, il faut construire 150 mètres de quai dans un premier temps puis 300 mètres. Outre la Communauté d’agglomérations, des entreprises ainsi que la Chambre de Commerce et d’Industrie de la Moselle, seraient vivement intéressées. Le potentiel est vraiment énorme», précise ­Bertrand Mertz. Reste à trouver les 140 millions d’euros pour le financer. Pas évident, même si la mairie de Thionville entend devenir une spécialiste de la subvention. Une personne a été spécialement recrutée pour faire la chasse aux subventions en tout genre… || Fabrice Barbian

Elu maire au second tour des dernières élections municipales avec 51,51% des voix (alors que le maire sortant Jean-Marie Demange avait obtenu 49,68% des suffrages au 1er tour), Bertrand Mertz a 46 ans. Marié et père de deux enfants, il est avocat de profession. Membre du Parti socialiste depuis 1990, il s’investit en politique depuis une dizaine d’années. Elu conseiller régional de Lorraine en 1998, il a été nommé vice-président du Conseil régional de Lorraine en 2004, en charge de la santé et des formations sanitaires et sociales. Depuis mars 2008, il est également conseiller général de la Moselle. Il préside divers organismes comme le Comité de desserte du sillon Lorrain (TER) et le SMITU (Syndicat Mixte des Transports Urbains Thionville Fensch).

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Grand angle

COVERSTORY – Stephane Ledermann

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Portfolio – Les cles d’or

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Le billet de l’Economist Club

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Belgique

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Dossier – RH & formation

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RH

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Carrieres

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Parcours – Rik VANDENBERGHE

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Sondage – offres d’emploi

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Universite

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technologies

actualite

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Portrait - Nordine garrouche

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Case Study – ERP

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S t e p h a n e L e d e r m a n n

«Entreprendre, developper,repousser mes propres limites…»

Quelques mois après son décollage, la compagnie d’aviation d’affaires Smart Air, financée par des capitaux luxembourgeois, suscite déjà un très grand intérêt sur le marché, au plus grand étonnement de son fondateur, qui s’est investi à fond dans ce projet. Et les premiers avions ne sont pas attendus avant début 2010!

Texte: Jean-Michel Gaudron. Photos: Andrés Lejona.

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«On ne devient pas entrepreneur. On a, en soi, la fibre d’entreprendre. On peut même le faire dans un job où l’on n’est qu’employé. Mais le luxe suprême, c’est évidemment d’entreprendre dans sa propre entreprise». En quatre phrases et une trentaine de mots, Stéphane Ledermann, 37 ans, a parfaitement résumé la passion qui l’anime depuis toujours et livré la composition du carburant qui le fait avancer. C’est dans la diversité que ce Français, originaire de Neuilly-sur-Seine, près de Paris, mais résidant en Suisse depuis fin 2000, a bâti son parcours. Les technologies, l’industrie, la vente ou encore la finance l’ont accompagné depuis quinze ans (voir encadré page 94), mais c’est dans un tout autre domaine qu’il a choisi de franchir le pas en se lançant sur la voie de l’entrepreneuriat: l’aviation d’affaires. Cela lui permet de rester au plus près d’une de ses passions premières, puisqu’il possède brevet et licence de pilote privé pour avion, ULM, parapente paramoteur et parachute. «C’est évidemment un plus, mais j’aurais eu autant de ferveur à développer un autre type d’entreprise», concède-t-il. Les statuts de sa société, Smart Air, ont été déposés à Luxembourg le 11 décembre 2007, mais c’est fin avril 2008 que les apports financiers ont été finalisés, le contrat avec le constructeur autrichien Diamond Aircraft Industries ayant pour sa part été signé le 2 mai, aux premières heures du salon de l’aviation générale ­EurAvia à Cannes. Au-delà de la passion, ce secteur d’activités est loin de lui être inconnu. En 2002, alors que Stéphane Ledermann était chargé d’investissement pour un fonds suisse de capital investissement, il avait noué les premiers contacts avec la société Jetfly Aviation, spécialisée dans la vente et l’exploitation d’avions d’affaires à mono-turbopropulseur, dont le siège social et opérationnel se trouve au Luxembourg (mais la partie [>>90] PAPERJAM juillet-aout 2008

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Combien ça coûte? Comment devenir propriétaire d’une partie d’un avion d’affaires… Le principe de la propriété fractionnée permet, à l’investisseur, de se baser sur un budget pré-établi et sans surprise. Son nom est couché sur la carte grise de l’appareil, ce qui lui garantit son investissement ,même si Smart Air devait disparaître. La compagnie met ses D-Jet en vente par tranches de 10 % (qui donne droit à 50 heures de vol occupé par année), le premier prix étant actuellement de 204.000 dollars US. «Le prix d’une berline de luxe bien équipée, mais qui va plus vite se déprécier», indique M. Ledermann. Les honoraires de gestion de l’appareil, de 2.917 euros par tranche de 10 %, sont révisables deux fois par an, en fonction de l’inflation en Europe et de l’indice salarial du pilote. «Nous visons les bons et les meilleurs des pilotes. Cela a un coût. Mais le tarif à l’heure de vol ne doit pas se faire au détriment de la sécurité», prévient M. Ledermann. [>>92]

les aspects commercial et production n’était pas simple». L’aventure n’aura donc duré qu’un an, mais aura tout de même servi de déclic pour imaginer pouvoir voler de ses propres ailes. «Il y avait des choses perfectibles chez Jetfly. Je suis parti d’une feuille blanche en ayant comme objectif de faire mieux. Eux visaient plutôt une clientèle de gens très aisée. J’ai pris le parti de m’intéresser aux gens simplement aisés. Ce qui fait augmenter le nombre potentiel de clients de un à douze».

250.000 clients potentiels Au sein de l’Union Européenne, fin 2006, quelque 21.500 personnes disposaient d’une fortune personnelle de plus de 30 millions d’euros (ils étaient à peine 19.000 un an plus tôt). Mais le nombre d’individus particuliers entrant dans la tranche inférieure (entre 5 et 30 millions d’euros) atteignait, fin 2006, 250.000. Un chiffre en constante croissance. «Quand on sait que le numéro un du marché fractionné, NetJets, n’a pas atteint 10% de son marché, cela me conforte dans le potentiel de développement de ces prochaines années. Alors que ces compagnies-là visent un marché élitiste et sélectif, je vise plutôt un marché de volume avec une grille tarifaire innovante dont le plancher est le besoin essentiel du copropriétaire, les prestations de services complémentaires viennent en plus». Un autre chiffre a servi de base à la réflexion de Stéphane Ledermann. Le taux moyen de remplissage d’un avion d’affaires, en Europe, est de… 1,3 passager, pour un parcours moyen de

Stéphane Ledermann (SmartAir): «Pendant deux ans, nous allons ­investir, avec un chiffre d­ ’affaires de zéro. Puis nous allons encore passer deux années avant d’atteindre notre taille ­critique. Il n’y aura donc aucun retour à la ­profitabilité avant environ quatre ans». Photo: Smart Air

Tarifs

vente et marketing en Suisse, à Genève), en vue de boucler une prise de participation. «Leur business model était bon, mais les discussions n’ont finalement pas abouti, car la société n’a finalement pas eu besoin de lever des fonds supplémentaires», se souvient M. Ledermann. Le business model? Il est basé sur un programme de propriété partagée, à l’instar du time-sharing qui existe pour les appartements. On achète une ou plusieurs portions de l’avion dont on partage tous les coûts d’exploitation avec les autres copropriétaires, proportionnellement à sa quote-part (voir encadré ci-contre) mais en bénéficiant de 100% de disponibilité partout en Europe, garantie contractuellement par Smart Air. Inventé par NetJets, compagnie aérienne américaine fondée en 1986 par Richard Santulli puis racheté par le milliardaire Warren Buffet en 1998 pour 725 millions de dollars US, ce concept a été importé en Europe par Jetfly, mais très peu développé par ailleurs en raison de la complexité de devoir gérer autant de règles sociales et administratives que de pays au sein de l’Union Européenne... «J’avais gardé un contact étroit avec le directeur, en me disant que si je devais quitter ma fonction d’alors, ce serait pour aller le rejoindre. C’est ce que j’ai fait au printemps 2006». La fonction de directeur financier et administratif avait alors été créée pour lui. Elle disparaîtra aussi lors de son départ, un an plus tard, poussé par des divergences de vues avec les associés fondateurs. «J’avais attiré leur attention sur l’émergence des very light jets, mais je n’ai pas été écouté. Sans compter que l’arbitrage que je devais effectuer entre

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500-600 km. La moitié des vols se fait avec un seul passager et sept vols sur dix avec deux. «L’offre proposée se limite généralement à des ­avions de six à huit places, bimoteurs, biturbopropulseurs ou biréacteurs et donc très coûteux tant à l’achat qu’à l’exploitation. Sans compter que la réglementation impose toujours deux pilotes pour les avions à réaction. Aujourd’hui, 85% du marché est détenu par des sociétés de taxi aérien de huit places, avec des avions bimoteurs nécessitant deux pilotes». Le D-Jet est le premier monoréacteur civil. Il utilise la même technologie (deux petites entrées d’air et réacteur encapsulé) que celle éprouvée par les militaires depuis plusieurs décennies.

«Le projet le plus crédible»

[<<90] Entre 2003 et 2008, les salaires des pilotes sur le marché ont doublé. «Nous sommes les seuls à inclure cette donnée directement dans le prix de l’heure de vol, sachant que, de toute façon, nous ne pouvons pas faire n’importe quoi sinon les clients ne nous suivront pas. Nos heures de vol sont presque à prix coûtant. La marge se fera sur les services additionnels, comme prévoir deux/trois/quatre avions simultanés pour offrir huit/douze/seize places passagers, ou bien réduire les préavis contractuels». L’heure de vol, elle, ne facture que le temps passé dans l’avion. Toutes les autres contraintes (attente, vol à vide, liaisons…) sont sorties du prix. Cette heure de vol, dit «occupé», va de 900 à 1.350 euros selon la zone géographique couverte. Quid de la flambée des prix du pétrole? «Ca m’arrange!, indique M. Ledermann. Nous avons l’avion le plus écologique et le plus économique qui consomme globalement moitié moins que les avions comparables… Une hausse de 10 % du prix du pétrole a un impact de moins de 2 % sur notre prix de vente». Sur le coût d’une heure de vol marginal, le carburant représente, certes, plus d’un tiers du coût direct d’exploitation. Mais ce coût est dilué dans l’ensemble des prestations de services qui va autour». Le service est garanti 361 jours dans l’année. Les quatre jours restants sont mis à profit par Smart Air pour organiser deux fois deux jours de séminaire interne. «C’est la seule façon de se retrouver, ensemble avec des pilotes que nous ne verrions, sinon, que le jour de leur embauche». || J.-M. G.

Il fallait donc attendre qu’un constructeur propose une vraie alternative, avec un appareil de plus petite dimension et moins contraignant dans sa gestion technique. Smart Air n’aurait pas pu voir le jour il y a deux ou trois ans… La lumière est venue du constructeur autrichien Diamond Aircraft Industries, avec son D-Jet, un appareil monoréacteur (certifié monopilote), proposant quatre places (en plus du pilote) dans une cabine de 1,45 m, soit la même hauteur que la majorité des avions d’affaires en Europe. Le premier prototype décolla en avril 2006. Le deuxième, en septembre 2007, sous sa configuration actuelle… Le D-Jet est un very light jet dit «de deuxième génération» offrant la longueur d’assise d’une Maybach, la hauteur d’un taxi londonien et la largeur d’un Range Rover pour le confort de ses passagers... Passer de l’idée sur le papier à la réalité économique ne fut pas le plus simple, d’autant plus que la stratégie couchée sur le business plan ne visait pas un démarrage progressif et prudent. «Avec la politique de prix imaginée, il fallait tout de suite atteindre un stade industriel, avec une flotte conséquente, et non pas passer par un stade artisanal», indique M. Ledermann. Le choix du Luxembourg comme terre d’accueil – c’est là où seront immatriculés tous les appareils de Smart Air, s’est imposé assez facilement. «Le Luxembourg est une plate-forme encore peu travaillée en aviation d’affaires, note M. Ledermann. Je préfère développer une entreprise sur un terrain où beaucoup reste à faire. L’aspect purement financier et fiscal constitue un peu la cerise sur le gâteau. Mais certainement pas le

gâteau en lui-même. Ce qui est certain, en revanche, c’est que les contacts avec l’administration sont de qualité et que l’on a en face de soi des fonctionnaires qui donnent le sentiment d’attacher de l’importance à bien faire leur job. Par rapport à d’autres pays, ça change…» En octobre 2007, un accord pour un premier tour de table était constitué, avec notamment BIP Investment Partners, contacté quatre mois plus tôt et rapidement convaincu par le projet, et un second fonds institutionnel d’origine française. De quoi aller voir une première fois, sereinement, le constructeur, début octobre 2007. Mais le beau projet a pourtant bien failli s’écraser sur le plancher des vaches quelques jours plus tard, le 12 octobre 2007, lorsque le fonds français, échaudé par la crise du subprime, décide de lâcher le manche et de couper l’alimentation… Or, la participation de BIP était liée à la présence d’un second fonds institutionnel. Retour au hangar, donc. «Ce fut dur, car j’avais le sentiment de devoir repartir à zéro après avoir énormément bossé pendant neuf mois». Les quelques mois qui ont suivi ont alors davantage ressemblé à du pilotage aux instruments, par temps d’épais brouillard. «Mais BIP nous a fortement aidés à trouver ce deuxième investisseur institutionnel, qui a finalement donné son accord début 2008». Il s’agit de La Luxembourgeoise, actionnaire de BIP, dont l’apport, à terme, représente quelque 300.000 euros. Voilà donc le moteur relancé, et une visite à Vienne, fin février, au siège de Diamond, pour y rencontrer le propriétaire actionnaire, achève de convaincre Stéphane Ledermann – accompagné en la circonstance par des dirigeants de BIP – du bien-fondé de son projet. Le constructeur lui apporte son soutien sans réserve, avec, au passage, le commentaire décisif de Christian Dries, son CEO (récompensé, en 2003, du prix de l’innovation décerné par le journal Aeromarkt): «C’est le projet le plus crédible vu dans l’aviation depuis un paquet d’années». Smart Air devient, ainsi, le partenaire européen de lancement du D-Jet, ce qui lui permet de recevoir en priorité les premiers appareils construits malgré un carnet de commande supérieur à 400 avions.. Le 17 avril, la société, constituée sous forme d’une simple Sàrl, devient une société anonyme et le 23 avril, l’augmentation de capital est actée. Une semaine plus tard, plaquettes, brochures et site

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Parcours

«Inemployable!» Stéphane Ledermann a touché à tout avant de se lancer dans l’aventure Smart Air. «La création de Smart Air, c’est un premier aboutissement de quinze ans de choix de vie, de prise de risque et de parcours professionnel», résume Stéphane Ledermann, persuadé, depuis la première heure, d’être capable de créer ou de reprendre une entreprise. Du reste, en 1992, il se lança une première fois en fondant une société spécialisée dans le contrôle des paiements par chèque. Une structure revendue deux ans plus tard à Sagem. «ça m’a payé mes heures de vol…» Le parcours est, ensuite, assez diversifié. «J’ai changé plusieurs fois de métiers et d’environnements de sociétés. Mon parcours est atypique au vu de mon CV, mais il répond à une certaine cohérence. Dans une entreprise, il y a trois piliers: le commercial, la production et la finance. J’ai touché aux trois». Nommé à 27 ans (en 1997) directeur général de Roche et Moreau (découpage-emboutissage et électromécanique), pour qui il finalise la fusion avec Firmeca, son précédent employeur, il ne reste que 18 mois et intègre alors un groupe d’envergure mondiale: Delphi Diesel Systems, en tant que directeur financier adjoint. Deux ans plus tard, il se voit proposer deux beaux challenges: plutôt que d’intégrer l’équipe fusion  / acquisition du groupe Alstom, en relation directe avec le directeur général, il préfère devenir chargé d’investissement auprès d’un fonds basé en Suisse. «Cela correspondait mieux à mes attentes, au travers d’un job qui couvre tous les domaines, plutôt que de me spécialiser dans un seul domaine. J’ai eu deux semaines pour me décider et je ne regrette rien». Cinq ans plus tard – c’est la plus longue expérience professionnelle de son parcours – il change encore d’air et rejoint Jetfly Aviation où est créé, pour lui, le poste de directeur financier et administratif. Il n’y restera qu’un an. «Aujourd’hui, je suis inemployable! Dans tous les jobs que j’ai faits, j’ai toujours eu une grande autonomie d’entreprendre. Je suis assez ambitieux et je ne sais pas le cacher. Ce n’est pas toujours bon quand on est employé. Dès que j’ai eu trop de contraintes ou que je n’étais plus forcément en adéquation avec les stratégies mises en œuvre, j’ai préféré partir. Quand on n’arrive plus à progresser ou à rencontrer des gens nouveaux, et que l’on tombe dans une routine quotidienne, on perd son temps. Et j’essaie d’éviter au maximum de perdre mon temps». || J.- M. G.

150 employés à l’horizon 2014 «Mon business plan n’a rien de sexy, avoue M. Ledermann. Notre stratégie de volume nous limite dans la marge opérationnelle tant que nous n’avons pas atteint une flotte critique significative entre 15 et 20 avions. Le D-Jet n’est pas encore certifié et ne nous sera pas livré avant 2010. D’ici là, nous allons engager des équipes commerciales qui vont pré-vendre ces avions. Pendant deux ans, nous allons donc investir, avec un chiffre d’affaires de zéro. Puis, nous allons encore passer deux années avant d’atteindre notre taille critique. Il n’y aura donc aucun retour à la profitabilité avant environ quatre ans, ce qui est assez long pour un fonds qui investit dans une start-up». Stéphane Ledermann envisage aussi, le plus vite possible, une certification ISO 9002 et d’établir, au sein de son entreprise, une culture de communication par écrit et non pas par oral. Tout le back-office de la compagnie sera établi au Luxembourg, ce qui devrait représenter, à l’horizon 2014, quelque 150 employés pour un parc d’une cinquantaine d’avions. Les trois premiers exemplaires du D-Jet sont attendus pour le début de l’année 2010 (alors que Diamond n’a plus de position de livraison avant 2014). Un total de huit appareils est attendu pour fin 2010, le rythme de livraison planifié étant alors ensuite d’un appareil par mois. Une telle croissance n’a rien d’exceptionnel. «NetJets reçoit un nouvel avion toutes les deux semaines en moyenne et reçoit plus d’un quart des jets privés commandés en Europe. La compagnie est passée de 50 à 1.800 clients en six ans d’activité, précise

M. ­Ledermann. Notre développement est établi sur une fourchette de cinq à dix ans, car nous sommes sur des cycles de production et de décision de la part des clients qui sont assez longs, même si le marché est plus réactif que je ne le pensais». Ainsi, si toutes les lettres d’intention reçues depuis début mai étaient converties, il y aurait déjà quatre avions de vendus… Le réseau d’apporteurs d’affaires se met, aussi, doucement en place, puisqu’une trentaine de contrats devaient être finalisés fin juin, mais ce ne sera que du bonus, car leur contribution n’a pas été intégrée dans le business plan initial. «J’ai aussi eu un retour positif très rapide des distributeurs directs de Diamond, qui ne m’ont pas pris pour un concurrent, mais bel et bien pour un acteur complémentaire à leur propre business. L’avion a déjà été vendu à plus de 400 exemplaires, avec livraison prévue fin 2013, début 2014. Et pour faire patienter certains de leurs clients, ils peuvent leur recommander de déjà prendre des parts dans nos propres appareils qui seront opérationnels dès 2010. Ce message-là, je ne l’espérais pas au bout de cinq semaines d’existence réelle». A tire d’ailes, Stéphane Ledermann avance donc, guidé par quelques principes qui l’ont toujours accompagné dans son parcours pas toujours très linéaire (voire encadré ci-contre). «Une chose est essentielle pour moi et j’espère arriver à la transmettre, c’est le respect et la reconnaissance du travail. Ce sont des moteurs, bien plus que l’argent. C’est d’ailleurs principalement un manque de reconnaissance qui m’a poussé à démissionner de mes emplois précédents. Ce qui me motive le plus, c’est la volonté d’entreprendre, de développer, de repousser mes propres limites… Et tant mieux si, après, l’affaire est profitable».

Le D-Jet, very light jet dit «de deuxième génération», propose quatre places passagers. Il offre la longueur d’assise d’une Maybach, la hauteur d’un taxi londonien et la largeur d’un Range Rover pour le confort de ses occupants. Photo: Smart Air

Internet étaient prêts pour l’ouverture du salon EurAvia et la signature du contrat avec Diamond…

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A n t o i n e D a v i d

« Rien ne vaut

le contact humain » Malgré un environnement économique incertain, le président de Global Jet Luxembourg reste convaincu du potentiel de l’aviation d’affaires en Europe sur fond de mondialisation. Il anticipe une nouvelle hausse de son chiffre d’affaires en 2008 à 150 millions d’euros. Fidèle lecteur de paperJam, le président fon­ dateur de Global Jet Luxembourg a accepté de répondre à nos questions malgré un naturel discret et le secret cultivé dans sa profession. Les bureaux de cette société méconnue au Grand-Duché, dont cet ancien pilote est propriétaire, sont situés à Howald au troisième étage du bâtiment H2O, également occupé par BNP Paribas, Nomura et Royal Bank of Scotland. Des photos décorent les murs des couloirs et des open spaces: les intérieurs luxueux des jets commercialisés par la compagnie et aussi un portrait officiel du couple grand-ducal. Monsieur David, pourquoi votre société estelle si méconnue au Luxembourg? «La discrétion fait partie de notre culture. Les déplacements des entreprises nécessitent de la confidentialité vis-à-vis de la concurrence. Comment communiquez-vous? «Essentiellement par le bouche-à-oreille, même si nous étions exposants au salon Ebace (-European Business Aviation Convention and Exposition- qui s’est déroulé à Genève le mois dernier, ndlr) et si nous faisons parfois un peu de publicité dans des revues spécialisées. Notre service commercial est réparti dans différents pays, en Suisse, à Paris, à Moscou, à Beijing, à Monaco et à Londres. Quand et comment Global Jet Luxembourg a-t-elle vu le jour? «J’ai décidé d’entreprendre, après mes études, au milieu des années 80, car je ne trouvais pas de travail comme pilote. Global Jet a été créée il y a dix ans sur un pavillon, un agrément de transport public luxembourgeois. Elle fait aujourd’hui partie des leaders eu­ro­péens. Nos avions sont immatriculés au Grand-Duché. La flotte du groupe compte 42 ap­­pa­­­­reils. Nous employons 380 personnes au Luxem-

bourg, dont 220 pilotes à temps complet, une centaine d’hôtesses et près de 70 admi­nis­ tratifs. Quelles sont vos activités? «Les vols charters représentent environ 90 % de notre chiffre d’affaires. Nous mettons à la disposition de nos clients, le plus souvent des grands groupes privés, l’avion de leur choix pour un trajet défini. Notre autre métier est le management. Des propriétaires nous confient la gestion de leurs avions et les louent à d’autres sociétés quand ils ne les utilisent pas. Cela leur permet de couvrir tout ou partie de leurs charges. Nous sommes spécialisés dans les avions long-courriers et positionnés sur le très haut de gamme. Nous effectuons des vols continentaux et intercontinentaux, notamment Europe /Etats-Unis ou Europe/Asie. Notre clientèle est européenne et nos destinations sont mondiales. Il nous est possible de faire le tour du monde avec une seule escale. Avec quel type d’avion? «Exemple type, nous avons immatriculé, il y a deux mois, le premier Airbus au Luxembourg. L’avion en version corporate est aménagé avec tout le confort pour des déplacements d’entreprises, en 19 places au lieu de 90. Nous disposons d’à peu près toutes les gammes d’avion à réacteur, de marque Dassault Falcon, Gulfstream, Bombardier. Nous avons aussi deux Boeing. Qui sont vos concurrents? «Les principaux sont TAG Aviation et Jet Aviation, tous deux domiciliés en Suisse. L’américain NetJets, de loin le plus gros opérateur d’avions d’affaires dans le monde (qui appartient à Warren Buffett et gère une flotte de 144 appareils, ndlr.), n’est pas une compagnie aérienne.

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Photo: Etienne Delorme

Antoine David (Global Jet Luxembourg): «Depuis les attentats de 2001, l’aviation d’affaires s’est beaucoup développée».

La société fait du time-sharing, c’est-à-dire de la propriété partagée, ou multipropriété. Les avions sont partagés entre plusieurs entreprises propriétaires. Inspiré de l’immobilier, ce concept est né aux Etats-Unis et a été transposé en Europe il y a huit ou neuf ans. Au Luxembourg, Jetfly Aviation exerce également ce métier. Pourquoi Global Jet est-elle installée au Grand-Duché? «Je travaille ici depuis une quinzaine d’années. Je suis résident au Luxembourg où je me sens bien. L’image du Luxembourg, pays à taille humaine et apprécié dans le monde économique, est intéressante pour un pavillon européen. Y a-t-il des avantages fiscaux à faire immatriculer ses avions au Luxembourg? «Pas plus que dans d’autres pays européens. La réglementation et la fiscalité de l’aviation sont harmonisées en Europe. L’EASA (Agence Européenne de la Sécurité Aérienne) chapeaute les organismes nationaux et standardise les règles et procédures. Vos avions sont-ils établis ici? «Non. Notre concept veut qu’une fois sa mission achevée, l’avion se rend directement au départ de sa prochaine mission. Il n’y a aucune raison de le ramener ici. C’est moins coûteux de déplacer les équipages que les avions. Que pensez-vous des infrastructures luxembourgeoises? «Notre bonheur a été l’ouverture du terminal aviation d’affaires (inauguré en février, ndlr). Pour notre clientèle de décideurs, c’est un grand plus et un outil adapté. On utilise l’aviation d’affaires pour gagner du temps. Il était inconcevable de perdre une heure ou une heure et demie dans des formalités.

Comment se porte le marché de l’aviation d’affaires? «Depuis les attentats de 2001, l’aviation d’affaires s’est beaucoup développée. Face aux problèmes de sécurité, d’enregistrement, de retards, les entreprises y ont trouvé un moyen plus fiable, plus rapide, plus flexible. C’est devenu un outil de travail et de communication. On pensait que les systèmes de vidéoconférence, de visiophones remplaceraient les déplacements. Mais rien ne vaut le contact humain tant pour les relations intergroupes que vis-à-vis d’un client ou d’un fournisseur. Le chef d’entreprise et les cadres doivent se déplacer, mais dans un temps limité et rationnel, d’où l’intérêt de l’aviation d’affaires. Ne craignez-vous pas de faire partie des premières victimes du ralentissement économique ? «Les constructeurs sont ressortis un peu eupho­riques du dernier salon Ebace, car de grosses commandes ont été passées. Mais, il faut rester prudent. Je pense que nous avons vécu nos plus belles années. Après une croissance de 15 % à 20 % en 2007, nous anticipons un certain tassement de l’activité d’ici à la fin 2008. Le marché américain a fortement régressé. Et certains marchés européens comme l’Angleterre et l’Espagne ont également ralenti. Il faudra attendre de voir ce qui se passe avec le dollar et surtout le pétrole. L’aviation d’affaires est une activité particulièrement cyclique, car directement liée au développement économique des entreprises. Il nous faudra donc limiter nos investissements, même si l’impact devrait être plus tardif que pour l’aviation de ligne. En revanche, les demandes augmentent sur les pays émergents comme la Chine, l’Inde, les pays de l’Est et la Russie. En Europe, l’aviation d’affaires a aussi acquis une certaine maturité. Avec la mondialisation, elle est devenue un

outil indispensable pour les entreprises, ce qui devrait assurer sa pérennité de ce côté de l’Atlantique, où le marché reste sous-développé par rapport aux Etats-Unis. Nous avons réalisé un chiffre d’affaires de 135 millions d’euros en 2007. Cette année, nous ferons un peu plus de 150 millions. Les vols réguliers ne sont-ils pas beaucoup moins coûteux pour les entreprises? «Si. Ce n’est pas comparable. Mais l’aviation d’affaires est la seule qui réponde aux impératifs de la mondialisation, à des déplacements de plus en plus rapides et de plus en plus lointains. Imaginez que vous ayez un rendez-vous à Londres un matin. Cela vous prendrait la journée avec un vol régulier. Avec un avion d’affaires, vous êtes rentré avant midi et vous pouvez aussi vous rendre à Bruxelles dans l’après-midi. Vous partez à l’heure que vous souhaitez et vous pouvez modifier votre planning quand vous le souhaitez, changer de destination, ajouter une escale. Vous avez la souplesse d’une voiture de fonction. Si vous allez en Asie, vous pouvez vous rendre sur quatre ou cinq destinations sur deux jours. Cela représente des gains de temps et de productivité énormes pour les entreprises. En plus, nous relions des desti­nations mal desservies par les compagnies régulières, comme en Afrique ou en Russie. Avez-vous du mal à recruter des pilotes? «Oui, c’est très dur. Cela dit, nous avons tout de même embauché près de 70 personnes en 2007. Cette année, nous devrions en recruter une quarantaine. Notre organisation et nos con­ ditions de travail sont attirantes pour les pilotes et les équipages, car elles leur laissent passer beaucoup de temps chez eux. Les blocs de travail et les blocs de repos sont bien équilibrés, ce qui permet de préserver sa vie familiale dans un métier très prenant». || Propos recueillis par Nicolas Raulot PAPERJAM juillet-aout 2008

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« Construisons ensemble

un Luxembourg intelligent et moderne».

L e b i l l e t d e l’ E c o n o m i s t C l u b

L’inflation est de retour? Une des dernières couver­tures de l’Economist titre «Inflation’s back…». Cependant cet hebdo­ madaire, comme tant d’autres, est connu pour être souvent tardif dans ses prévisions. Le but premier est d’augmenter le tirage par la tactique de la peur, ce dernier élément faisant vendre, c’est bien connu. Lorsque les grands périodiques économiques parlent de crise immobi­ lière, de chute du dollar… c’est que la baisse est pratiquement derrière nous. Pour le thème qui nous occupe aujourd’hui, nous pourrions penser que le pic d’inflation – du moins celui provoqué directement par la flambée du prix du pétrole et de la nourriture – est également à son apogée.

Certes, nous ne pouvons ignorer que l’inflation est plus élevée aujourd’hui qu’il y a douze mois. Mais sur une longue période – 30 à 40 ans – un niveau d’inflation compris entre 3 et 4,5 %, sur base annuelle, n’a rien de dramatique (cf. graphique). Revenons un instant à l’illustration de la «couverture de la peur» de l’Economist. En lisant les petites bulles qui sortent des femmes et hommes d’affaires gravissant les escaliers de la Tour de Babel, nous lisons «Food prices are up», «Oil prices are up», «It seems the price of everything is up», «Except my house price». Et le diable tapi sous l’escalier représente assurément le démon de l’inflation qui se réveille! Et la dramatique continue lorsque l’on allume son téléviseur, ouvre les journaux ou tout simplement tend un billet de 100 euros pour payer son plein. Oui, les produits dont les prix augmentent aujourd’hui sont hautement psychologiques, nous les consommons tous les jours: baguette, café, riz, essence ou gasoil. Consciemment ou inconsciemment, nous avons peur pour notre liberté de mouvements, bien calé, seul dans notre voiture, pour faire trois kilomètres chaque matin ou seulement 250 mètres pour aller acheter à la station-service du coin sa baguette et son journal. Ce serait terrible si nous devions modifier nos habitudes! Même les politiciens s’en mêlent, subventionnant, redistribuant à gauche et à droite, afin de gagner ou de conforter leur électorat. Avec comme leitmotiv celui de ne surtout rien changer, ni de prendre une décision. Il serait plus intelligent de saisir l’opportunité qui se présente, d’expliquer la situation et de

prendre des décisions pour le long terme. Ou sont donc passés le courage et la vision politique à Luxembourg? Revenons un instant à l’inflation et examinons quelques chiffres. Certes, l’accélération que nous avons vécue ces derniers mois fait mal. Passer de 2 % à 4 % veut dire un doublement. Mais savezvous qu’une hausse de 10 dollars US du baril de pétrole devrait se traduire par une hausse de 0,5 % de l’inflation et une baisse de 0,3 % de la croissance? En effectuant un rapide calcul, l’inflation n’a pas augmenté dans cette proportion. Certes, la baisse du dollar nous a aidés, mais cela signifie aussi que certains prix continuent de baisser. Par rapport à la première crise pétrolière, nous nous en sortons plutôt mieux. Le monde a changé. Il n’est plus dominé par deux blocs: les Etats-Unis et l’Europe. Nous avons l’Amérique Latine, les pays émergents, l’Asie, la Russie et les pays du Golfe qui ont pris conscience de leurs forces. Dans les années 70, lors de la première crise pétrolière, nous étions dans un système monétaire en bouleversement, Bretton Woods venait de tomber, l’or n’était plus la référence. Dans tous les cas de figure, un constat s’impose: l’énergie était bien trop bon marché ces 20 dernières années. Nous avons surfé sur la vague, vécu comme Mademoiselle la Cigale. C’est précisément à un moment comme aujour­ d’hui (voir le récent Billet de l’Economist Club consacré aux fonds souverains, paperJam décembre 2007, page 136) qu’un «fonds souve­rain made in Luxembourg» aurait toute son impor­ tance. Espérons que ce signal soit reçu 5 sur 5.

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Inflation annuelle en %

«Sur une longue période – 30 à 40 ans – un niveau d’inflation compris entre 3 et 4,5%, sur base annuelle, n’a rien de dramatique».

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Nous ne pouvons plus vivre dans cette insouciance du prix de l’énergie quasiment gratuit. Si les prix restent à leur niveau actuel, l’industrie va commencer à investir dans des sources d’énergie alternatives, mais les cycles d’investissement sont longs dans ce domaine. Je constate aujourd’hui qu’au Luxembourg, pays riche, le prix de l’énergie devra encore monter nettement plus, les habitudes ne changeant pas ou encore trop peu avec un litre d’essence à 1,30 euro. Il a eu aujourd’hui comme seul but de pousser nos politiciens à subventionner au lieu d’investir. Oui, Luxembourg pourrait investir plus inten­ sément dans des énergies renouvelables, et construire par exemple quelques barrages, davantage d’éoliennes, du solaire, miser sur le géothermique et pourquoi pas une petite centrale nucléaire (ce n’est pas de l’énergie renouvelable, mais permet une certaine indépendance vis-à-vis du pétrole). Rappelons-nous qu’au niveau du risque nucléaire, nous en avons déjà une avec Cattenom, alors allons au bout dans notre approche de diversification des sources d’approvisionnement en énergies. Nous pourrions activer un plan de construction de maisons et d’habitations à basse énergie dans de nouvelles villes reliées à la capitale par des trains et des trams. Abolissons la politique de la zone industrielle par village. En un mot, devenons un pays plus indépendant au niveau énergétique…à terme, ce sera indispensable si nous désirons poursuivre notre croissance.

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Investissons dans une université pionnière dans la recherche appliquée dans le domaine de l’énergie renouvelable. Demandons au secteur des services de devenir à terme quasiment indépendant de l’énergie fossile. Lançons des programmes de travail à domicile pour ceux qui habitent trop loin de leur lieu de travail pour pouvoir passer tous les jours au bureau. Favo­ risons le transport par train, tram, bus et arrêtons de faire faire 27 études avant d’enfin déci­der qu’un tram se fera dans huit ans peut-être. Il faut aller plus vite. Nous avons besoin de politiciens avec une vision pour leur pays, des politiciens qui sauront dire à leurs électeurs que l’intérêt du pays passe avant les intérêts personnels, nous l’avons tous oublié ces 20 dernières années. Mais nous avons tous accepté que Luxembourg grandisse pour assurer sa prospérité. Construisons ensemble un Luxembourg intelligent et moderne, pas un Luxembourg villageois où chacun habite dans une villa et se rend à son lieu de travail seul dans sa belle berline. Nos habitudes doivent changer et plus nous le ferons rapidement, mieux ce sera pour un petit pays qui, rappelons-le, a décidé de grandir, 700.000 habitants à l’horizon 2050. Aujourd’hui nous sommes certainement trop riches pour accepter quelques sacrifices. Mais rappelons-nous la force de prédiction de la couverture des grands magazines économiques… || P.-Y. Augsburger, Past-President de l’Economist Club Luxembourg, www.ecl.lu

Economist Club – C’est quoi? Association sans but lucratif, l’Economist Club Luxembourg se veut un forum d’échanges, un espace de débat entre économistes. Il est également appelé à prendre position et à faire connaître l’avis de ses membres sur des thèmes économiques d’actualité, en suscitant la discussion tout en maintenant une certaine rigueur dans la démarche proposée. PAPERJAM juillet-aout 2008

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F r a n c o i s B i lt g e n

« Un nouvel ajout à notre compétitivité» Le statut unique entrera en vigueur le 1er janvier 2009. Pour le ministre du Travail et de l’Emploi, cette réforme majeure ne fera que des gagnants… ou presque. Seuls les «mauvais joueurs» n’y trouveront pas leur compte. Photo: Michel Zavagno (Blitz)

On l’appelle «la réforme du siècle». Si l’expression est grandiloquente, elle donne une idée de l’ampleur du changement induit par l’abolition de la distinction entre ouvriers et employés privés, deux catégories socioprofessionnelles qui divisent la population active en deux blocs principaux (130.800 ouvriers et 146.000 employés privés, fin 2006). Pour les entreprises, après la phase transitoire, cette réforme devrait simplifier grandement les procédures, affirme François Biltgen.

Cette loi prévoit la création de comptes épargne temps… «Non!

M. le Ministre, quelle philosophie sous-tend cette réforme? «Elle est assez simple. Il s’agit d’uniformiser, dans le droit du travail et le droit de la sécurité sociale, les salariés qui sont sous statut de relations contractuelles de droit privé. On ne fera plus la différence entre ouvriers et employés privés, ce qui me semble normal alors que ce sont des notions qui datent de l’ère industrielle. Ces différences ne sont plus de mise aujourd’hui. Elles m’ont d’ailleurs toujours semblé contraires au principe de l’égalité des citoyens devant la loi.

Les professionnels des ressources humaines commencent pourtant à s’y préparer… «Dans la loi sur le statut unique, on a dit que les heures supplémentaires et leurs bonifications peuvent être transférées sur des comptes épargne temps, mais une loi séparée est en train d’être finalisée. Je saisirai le gouvernement dans les prochaines semaines de l’avant-projet.

L’introduction du statut unique aura un fort impact sur les entreprises. Qu’a prévu le gouvernement pour les informer et les accompagner dans ce processus? «Ces réformes ont été discutées et négociées avec les partenaires sociaux, donc avec les fédérations patronales. Ces dernières ont aussi un rôle à jouer. Pour le reste, il y aura bien entendu des campagnes d’information gouvernementales. Cela se fera avant la mise en place du nouveau régime, mais les fédérations patronales doivent jouer pleinement leur rôle, car elles sont plus proches de leurs membres que le gouvernement.

Pensez-vous que cette loi entrera en vigueur le 1er janvier également? «Cela dépend toujours du processus législatif. J’aimerais bien qu’elle entre en vigueur aussi vite que possible. Nous voulons faire une loi générale qui puisse permettre, même aux plus petites entreprises et à leurs salariés — si les deux côtés sont d’accord — de mettre en place de tels comptes épargne temps. Cela nous permettra de mieux saisir également la notion de durée du travail tout au long de la vie.

Pourriez-vous préciser? «Cette loi parle de comptes épargne temps (mais n’en précise pas les modalités légales, ndlr.). Je suis en train de travailler sur un projet de loispécifique aux comptes épargne temps. Nous en parlerons ultérieurement, car je n’ai pas encore soumis l’avant-projet de loi au gouvernement.

Donc, ce que les DRH pensent avoir compris de ce mécanisme ne sera peut-être pas validé? «Nous sommes en train de clarifier les modalités.

Bien que la loi soit votée, le débat sur l’introdu­c­ tion du statut unique reste focalisé [>>102]

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Absenteisme

«Abus de tous côtés» François Biltgen revient point par point sur le débat portant sur la lutte contre l’absentéisme au travail. Typologie. «Pour moi, il y a trois grands types d’absences au travail: premièrement – et c’est celui dont il faut s’occuper le plus — les absences pour maladie à cause du travail. Il faut encore et toujours investir dans la santé et la sécurité au travail. Deuxièmement, les absences pour raisons de maladies qui n’ont rien à voir avec le travail. Troisièmement — et il s’agit de l’un des éléments, pas le seul: l’absentéisme abusif (encore que je n’accepte pas le terme parce que pour moi, c’est un pléonasme. Je n’ai pas cette rhétorique patronale qui dit que tout est absentéisme.). Ces trois types d’absences concernent toutes les entreprises. Exemplaire. «Il faut que les entreprises investissent dans la culture de la santé et de la sécurité au travail. Un exemple: DuPont de Nemours, il y a quelques années, avait fait des efforts extraordinaires pour abaisser le taux d’absence au travail. Après avoir fait ces efforts, en commun avec les partenaires sociaux, l’entreprise a transformé tous ses ouvriers en employés privés et a fait des gains financiers, car elle a pu épargner, suite à la baisse des cotisations sociales, 2,1% de la masse salariale. Ce sont ces éléments-là qui sont oubliés dans la discussion. Lohnfortzahlung. «Ce que beaucoup de gens oublient – un député a même soutenu que plus personne n’allait investir au Luxembourg à cause de la Lohnfortzahlung (continuation du paiement du salaire par l’employeur, ndlr.) –, c’est que la plupart des emplois créés au Luxembourg ne sont pas des emplois d’ouvriers, mais des contrats d’employés privés. Aucun investisseur n’a à ce jour refusé d’investir au Luxembourg parce qu’il y avait la Lohnfortzahlung. C’est un faux argument. [>>104]

sur la question de la lutte contre l’absentéisme. Est-ce vraiment le point le plus délicat de cette réforme? «Absolument pas. La discussion de l’absentéisme était en partie un faux débat, car on a souvent occulté que la prise en charge par les employeurs des indemnités de maladie était la contrepartie d’une baisse sérieuse des cotisations sociales. Pour moi, il s’agit justement d’un des éléments de compétitivité les plus importants du statut unique. Si nous sommes toujours compétitifs au Luxembourg, c’est parce que nous avons des charges sociales très basses. Le statut unique va être un nouvel ajout à notre compétitivité. Où en sont les travaux du groupe de haut niveau sur l’absentéisme, dont vous faites partie? «Nous avons établi un cahier des charges, pour faire l’inventaire statistique de l’ensemble des différentes causes des absences au travail. C’est l’IGSS (Inspection générale de la Sécurité sociale, ndlr.) qui est le maître d’ouvrage de cette étude. L’objectif est de disposer de statistiques fiables. Pour le moment, il y a beaucoup d’émotions dans ce dossier. Un bon travail statistique nous permettra de voir sur quel axe il faut agir. Quels sont les autres éléments qui méritent d’être affinés? «Du point de vue du droit du travail, tout est clair dans le cadre de la loi. Nous avons tous les règlements d’exécution dont nous avons besoin. Qui seront les gagnants et les perdants de la réforme? «A mon avis, tant les entreprises que les salariés pourront être gagnants, du moment qu’ils jouent le jeu. Les entreprises doivent mettre en place une culture de la santé et de la sécurité au travail. J’en connais beaucoup qui l’ont. Et pour elles, je ne vois que des avantages. Bien entendu, les entreprises qui ont un taux subjectivement plus élevé que celui relevant de leur catégorie normale de risques (très variable selon le secteur d’activité) et qui ne prennent actuellement aucun égard parce que tout est gratuit, elles, seront les perdantes. Il y a donc une pression sur les entreprises. Les statistiques nous permettront de faire vraiment la différence, de calculer des écarts types,

et de voir quelles entreprises ne se retrouvent pas dans les moyennes. Il y en aura de deux sortes: celles qui sont excellentes et celles qui sont tout sauf excellentes! Quant aux salariés ‘ex-ouvriers’, il y aura une plus grande pression sur ceux qui ont tendance à être abusivement malades. Il est évident que les salariés devront aussi porter leurs responsabilités. L’Etat a-t-il plus à gagner ou à perdre avec cette réforme? «Il sera gagnant si tout marche bien. En revanche, si tous ensemble nous ne réussissons pas à maîtriser la question des absences pour raison de maladie, la loi prévoit que l’Etat augmente sa mise budgétaire. Donc, il a lui aussi intérêt à ce que chacun prenne ses responsabilités. Si tout le monde joue le jeu, nous serons tous gagnants. Et ceux qui ne jouent pas le jeu seront individuellement les perdants. Risque-t-on de voir des salariés licenciés massivement en fin d’année, avant l’entrée en vigueur de la loi qui introduit de nouvelles modalités de licenciement? «Pour le moment, je n’ai pas cette crainte. Bien entendu, un monitoring sera effectué. Un certain nombre d’entreprises m’ont écrit, il y a un an environ, pour annoncer leur intention de licencier. Je ne sais pas s’il s’agissait d’une menace gratuite ou réelle. Mais nous avons bien sûr conservé ces courriers et nous tiendrons ces entreprises à l’œil. Si certaines profitent du statut unique pour faire des choses illégales, nous chargerons l’ITM d’enquêtes. En novembre auront lieu les élections sociales. Comment seront organisées les délégations du personnel? «C’est assez simple. Il n’y aura que des délégations uniques des salariés, sur base de listes uniques. Nous avons anticipé, dans ce domaine, l’introduction du statut unique. Il n’y aura également qu’une seule élection pour la Chambre des salariés, laquelle désignera les différents membres des caisses d’assurances sociales. On constate ici aussi un formidable effort de simplification administrative. Un autre élément de simplification à ne pas oublier est qu’il n’y aura plus qu’une seule juridiction du travail. Souvent, en cas de litige, les premiers éléments des plai-

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doiries tournaient autour de la question de savoir quelle était la juridiction compétente (Prud’hommes ou Tribunal du travail?). Là aussi, la simplification jouera à fond. La mise en place effective du système est prévue pour le 1er janvier 2009. Combien de temps durera la période de rodage? «Nous avons prévu une période transitoire, jusqu’au 31 décembre 2013, avec un certain nombre d’étapes. En 2010, nous dresserons un premier état de la situation. Pendant cette période transitoire également, les ex-ouvriers ne profiteront pas de la baisse des cotisations. Ce sont les employeurs qui en profiteront. Cet avantage, bien entendu, sera réduit au fur et à mesure. Mais ces dispositions, favorables à l’économie, permettront également aux employeurs de mettre en place une culture d’entreprise de santé et de sécurité au travail.

[<<102] Risques. «Notre marché du travail comprend de plus en plus d’employés privés et de moins en moins d’ouvriers. Si nous n’avions pas introduit le statut unique maintenant, les risques pour les entreprises employant beaucoup d’ouvriers auraient été augmentés, les cotisations, majorées et la compétitivité, amoindrie. Donc, il était opportun d’introduire un nouveau régime maintenant. Abus. «L’absentéisme abusif existe également, bien entendu, dans les entreprises occupant des employés privés, pas uniquement chez celles qui emploient des ouvriers. Il ne faut pas oublier non plus que dans certains secteurs, comme celui de la construction, il existait un ‘absentéisme abusif’ créé par les employeurs eux-mêmes: parfois, lorsqu’ils n’avaient pas de chantiers, certains patrons disaient carrément à leurs ouvriers de se mettre en arrêt de maladie. Ces pratiques vont disparaître, puisque ce ne sera plus avantageux de le faire! Quand on parle d’absentéisme aujourd’hui, il y a donc des abus de tous côtés… Il faut aussi se souvenir que ce n’est ni l’employeur, ni le salarié qui signe le bon de maladie, mais le médecin. Donc, si on veut combattre ce phénomène, il faut viser l’ensemble des parties. Mutuelle. «Nous avons introduit dans le cadre de la loi la création d’une mutuelle qui sera obligatoire pour toutes les entreprises et qui prendra en charge une partie des indemnités de maladie. Ce sont les employeurs qui fixeront le taux et les catégories de risque. Cette mutuelle permettra de responsabiliser davantage les différentes entreprises. De plus, elle offrira un avantage énorme à celles qui emploient des employés privés. Pour le moment, elles n’avaient que le choix de payer tout, ou de souscrire une assurance privée pour leurs employés. Enfin, la mutuelle permettra aux indépendants de s’affilier, sur un mode volontaire». || F.M.

En ce qui concerne le droit du travail, quelles sont les autres grandes avancées de la loi? «Il y a d’abord les indemnités de départ qui ont été harmonisées. C’est ce qui me choquait toujours le plus. L’uniformisation va se faire par le haut, au niveau des ex-employés privés. Le deuxième élément d’harmonisation concerne le trimestre de faveur, de façon à ce que tous les veufs et veuves reçoivent de la part des employeurs trois mois de salaire, somme que les entreprises se feront largement rembourser par les caisses de pension. Un autre élément concerne l’élimination des autorisations préalables concernant le travail le dimanche et les jours fériés, pour les employés privés. On supprime toutes les autorisations préalables. Ce qui compte pour le ministère du Travail, c’est que les gens touchent effectivement leurs primes. Qu’en est-il du régime des heures supplémentaires? «En ce qui concerne les heures supplémentaires, la loi prévoyait à ce jour une majoration de 25% pour les ouvriers et de 50% pour les employés privés (les conventions collectives pouvaient bien sûr aller au-delà). La solution retenue est celle d’un taux unique de 40%, sachant que l’heure supplémentaire et le taux majoré seront totalement exemptés fiscalement et largement exemptés en ce qui concerne les

cotisations. Ce taux unique de 40% ne verra donc que des gagnants, tant du côté des salariés que de celui des employeurs. Une telle disposition n’est-elle pas un fort incitant à la ‘culture’ des heures supplémentaires? «Ce compromis, je ne l’aime pas, mais je l’ai accepté parce qu’il était nécessaire pour rallier le LCGB et la Fédération des Artisans; tandis que l’OGBL et d’autres fédérations patronales auraient pu trouver d’autres accords avec moi. Mais il fallait un consensus et nous sommes tombés d’accord. Quel est le problème à vos yeux? «C’est qu’il s’agit bien d’une incitation aux heures supplémentaires. Je crois que les entreprises auront grand intérêt à mettre en place des contrôles internes, d’autant qu’il existe un risque d’autoprescription. En tant que ministre du Travail, je vois aussi un risque énorme, pour des salariés qui font trop d’heures supplémentaires, qu’ils deviennent plus rapidement malades. Si on parle d’absence sur les lieux du travail, il faut aussi contrôler cet aspect! C’est pourquoi on a introduit dans la loi, contre la volonté des employeurs, l’obligation pour les caisses d’assurances sociales de transmettre toutes les données au ministère. Dans le cadre du monitoring des absences, j’aimerais bien établir une corrélation entre absences et heures supplémentaires. Et j’aimerais bien aussi établir une corrélation entre heures supplémentaires et création d’emplois. Les heures supplémentaires sont un mal nécessaire dans le monde économique, pour ajuster l’offre à la demande, mais il ne faut jamais qu’elles deviennent structurelles. Car cela n’est bon ni pour le volet absences au travail, ni pour le volet emploi. Connaît-on le pourcentage de la masse salariale qui bénéficie d’heures supplémentaires? «Justement non. Parce que pour le moment il n’existe pas de statistiques. Comme les heures supplémentaires sont considérées comme des heures de travail normales, l’IGSS ne peut pas nous donner de statistiques réelles. Le nouveau régime permettra d’y voir enfin plus clair et de faire une évaluation générale et objective de la situation». || Propos recueillis par Frédérique Moser

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Belgique

Immobilier de bureaux

La Belgique, une valeur sure Le Plat Pays garde tout son attrait aux yeux de nombreux investisseurs internationaux et ce, malgré la crise politique qui ne semble pas affecter l’appétit des investisseurs. La crise internationale du crédit est même plutôt limitée sur le marché belge de l’immobilier qui, contrairement à ce qui se passe dans la plupart des pays d’Europe et du reste du monde, ne connaît qu’un impact limité sur le marché de bureaux. La Belgique, avec Bruxelles capitale de l’Europe, est très appréciée des investisseurs immobiliers étrangers. La variété de leur ori­ gine augmente sans cesse. Cette année encore, leur part reste nettement dominante (57,5 % du total investi) par rapport aux investisseurs belges, dominée par les Britanniques (14,3 %), les Allemands (14,2 %) et les Irlandais (9,4 %). Ces investisseurs sont davantage à la recher­ che de rendement immédiat que de valeur future. En matière d’investissement, le mar­ ché belge de l’immobilier de bureaux (hors résidentiel) représente 2,3 % du marché euro­ péen global (240 milliards d’euros), loin der­ rière l’Angleterre, la France et l’Allemagne. Il «pèse» 5,23 mil­liards d’euros, dont 2,66 mil­ liards pour les bureaux. Malgré la crise des marchés financiers liée aux prêts hypothécaires américains et la sensi­ ble hausse des taux d’intérêt, les perspectives de croissance pour 2008 sont favorables et doivent influencer positivement les demandes des entreprises pour des espaces de bureaux. De plus, la Commission européenne a laissé entendre qu’elle estimait ses besoins supplé­ mentaires à environ 400.000 m2 d’ici 2015. L’économie belge est en bonne forme, l’évo­ lution du PIB est là pour en témoigner (crois­ sance de 2,7 % par rapport à l’année précédente). Et pour 2008, les estimations évaluent à 2,3 % l’augmentation attendue, chiffre très proche des estimations portant sur le rythme potentiel de l’économie. L’évolution favorable du marché de l’emploi devrait également se maintenir, ce qui se traduit, en général, par des retombées posi­ tives sur le marché de l’immobilier de bureaux. Il y a cinq ans à peine, le marché immobilier belge était dominé par les prises d’occupation des bureaux (quatrième marché européen) grâce à un stock de douze millions de m2 ali­ mentés par la présence des institutions euro­

péennes à Bruxelles. Aujourd’hui, l’activité la plus lucrative est de loin l’investissement. Avec plus de cinq milliards d’euros investis dans l’immobilier professionnel en Belgique, contre quatre milliards en 2006 (+ 10%), l’année 2007 a battu tous les records.

L’investissement, l’activité la plus lucrative Selon Gaétan Clermont, administrateur délé­ gué de CB Richard Ellis (CBRE), «le secteur des bureaux reste le plus actif avec presque 2,5 milliards d’euros d’investissements. Deux milliards d’euros concernent des achats de bureaux à ­Bruxelles». Des centaines d’immeubles sont passés de main en main à un rythme de revente soutenu. La Belgique fait ainsi sa spectaculaire entrée sur le marché mondial. L’immobilier draine à lui des masses finan­ cières considérables cherchant à s’investir. Il en résulte, pour les candidats investisseurs, une grande rareté pour les bons immeubles bien loués. La compétition est intense, pesant encore sur les rendements et poussant les valeurs à la hausse. Signe d’une plus grande offre de pro­ jets d’investissement, l’année 2007 a été, tout comme 2006, une année record en termes de volume de transactions. Cette situation per­ dure, l’intérêt des investisseurs étant encore d’actualité, surtout pour les bons projets. Selon Gaétan Clermont, la prise en occu­ pation dans le secteur des bureaux en Belgique s’élevait à 879.720 m2 en 2007, en hausse de 17 % par rapport à 2006. Les nombreuses tran­ sactions (environ 125 transactions par trimes­ tre) témoignent de la bonne santé générale du marché. La demande est soutenue par le secteur privé, représenté principalement par le secteur financier, atteignant quasiment 78 % du take-up

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Belgique

total. Le secteur public (administrations belges et institutions européennes), quant à lui, s’est montré moins actif, occupant déjà la plupart des surfaces qui lui sont nécessaires (22 %). La demande reste donc très soutenue.

L’Arsenal (Bruxelles)

Bruxelles est considérée à l’étranger comme un marché de bureaux très stable. Ce sont d’ailleurs les étrangers qui investissent le plus dans la capitale européenne (88 % contre 12 % pour les investisseurs belges). Les rotations, renégociations et déménagements sont égale­ ment révélateurs de la forte activité sur le marché. Aussi bien les entreprises que les admi­ nistrations ont du choix dans les surfaces à louer et s’orientent vers des immeubles neufs ou rénovés, modernes et de haute qualité, délaissant ainsi les surfaces de bureaux deve­ nues obsolètes. Ceci ne fait que confirmer l’in­ térêt des locataires pour des biens de qualité sur le marché bruxellois. L’intérêt de l’étranger pour les bureaux bruxellois fait que les rendements restent bas. A Bruxelles, le loyer annuel est de 300 euros le m2 pour un rendement sur investissement de 5,50 %. Au centre de Londres, le loyer est de 952 euros au m2 pour un rendement sur investissement de 5,25%. A Luxembourg, le loyer est de 480 eu­ros au m2 pour un rendement sur investissement de 5,25% également. Qu’en est-il des conditions de la prise en occupation des surfaces de bureaux et des taux de vacance? Pour le marché bruxellois, la prise en occupation était de 540.000 m2 en 2007 contre 632.000 m2 en 2006. La cause principale de cette baisse est la faible activité du secteur public en matière de location de bureaux, tant

Photo: Fortis Real Estate

Bruxelles, marché de bureaux très stable

du côté des administrations belges que du côté des institutions européennes. Le taux de vacance en 2007 se situait en dessous du seuil des 10  %, notamment à cause du nombre réduit de pro­ jets spéculatifs livrés sur le marché en 2007. Si 190.000 m2 de projets étaient prévus pour 2007, environ 400.000 m2 le sont en 2008 et environ 300.000 m2 en 2009. Le manque de projets de haute qualité a ainsi ravivé l’appétit des promoteurs, surtout dans le Central Business District. L’offre de nouveaux projets devrait ainsi rester inférieure à la demande. Quant aux investisseurs, longtemps très majo­ ri­tairement locaux, ils viennent aujour­d’hui du

monde entier, et surtout d’Allemagne, d’Ir­ lande et d’Angleterre. Ils jouent presque au coude à coude avec les investisseurs belges traditionnels. Qu’est-ce qui explique cette croissance fou­ droyante du marché? Selon CBRE, Bruxelles apparaît comme un marché très stable offrant encore de nombreuses opportunités. Depuis 1999-2000, tous les investisseurs actifs en Europe le sont aussi en Belgique et, singulièrement, à Bruxelles. Autre explication: les liquidités tou­ jours plus grandes des fonds ouverts en Allema­ gne et des rendements à la baisse incitent les investisseurs à acheter ou vendre plutôt qu’à gar­ der leurs biens. PAPERJAM juillet-aout 2008

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Belgique

Noord Building (Bruxelles)

Jacqmain 53 (Bruxelles)

Immeuble Poelaert(Bruxelles)

La moitié du marché de bureaux à Bruxelles est occupée par le secteur public (30 % par l’Union européenne et 20 % par le secteur public belge). Pour 2008, CBRE s’attend à une plus grande activité des institutions publiques dans tous les secteurs et table sur une prise en occupation de 555.000 m2 à Bruxelles. «Pour 2008, nous pouvons d’ores et déjà identifier une demande de 154.000 m2 de la part du secteur public», dit-on chez CBRE. A noter, l’éclosion des immeubles verts. La problématique environnementale semble concerner quelque peu les entreprises. Les courtiers constatent une préoccupation écologique grandissante et le pourcentage d’immeubles verts livrés augmente. Selon une enquête belge réalisée par CBRE auprès de 306 entreprises, seuls 10 % d’entre elles considèrent qu’elles occupent des bâtiments efficaces sur le plan énergétique. Plus de deux sur trois sont à la recherche, dans les cinq années à venir, d’un bâtiment plus performant. «Toutefois, la majorité des entreprises interrogées (76 %) ne semblent pas prêtes à payer un surcoût pour l’occupation d’un bâtiment vert», constate CBRE. La disponibilité de ce type de bâtiment devrait par ailleurs augmenter, selon les calculs du courtier qui estime qu’à partir de 2012, pas moins de 400.000 m2 de bureaux à haute performance énergétique seront nécessaires chaque année. Le marché immobilier bruxellois est composé de trois zones géographiques avec leurs

particularités: le Central Business District (CBD), le Décentralisé et la Périphérie. Le Central Business District (zone constituée du centre-ville, du quartier Léopold, de l’espace Nord, du quartier Louise et de la gare du Midi) représente aujourd’hui un espace de bureaux de l’ordre de 8,2 millions de m2 (soit 65 % du total de bureaux bruxellois) et rassemble 51 % de la demande.

Photos: Serge Brison, Fortis Real Estate

Immeuble La Plaine (Bruxelles)

En vacance toute l’année La demande dans le CBD, précédemment générée par le secteur public, a été soutenue en 2007 en grande partie par le secteur privé (137.000 m2, soit 60 %). Le taux de vacance pour l’ensemble du CBD se situe autour des 6,4 %. Cependant, la situation diffère d’un quartier à l’autre. La vacance locative a diminué dans les quartiers Louise et Midi, est restée stable dans le quartier Léopold (7,45 %) et a augmenté dans le centre-ville et dans le quartier Nord, atteignant respectivement 4,04 % et 7,36 %. Les projets spéculatifs livrés d’ici fin 2009, 199.000 m2 dans le quartier Léopold, 234.000 m2 dans le centre-ville et encore 30.000 m2 dans le quartier Nord, devraient pouvoir être absorbés par la demande. Les loyers dans le centre de Bruxelles sont stables et se situent, en général, entre 180 euros du m2 et 225 euros du m2, mais se maintiennent entre 275 euros et 300 euros du m2 pour

de petites surfaces dans le micro marché du rond-point Schuman. Le décentralisé et la périphérie représentent 49 % de la demande (respectivement de l’ordre de 108.000 m2 et 154.000 m2, en 2007, et déjà 20.000 et 30.000 m2 pour le premier trimestre 2008). Ces zones attirent beaucoup d’entreprises belges et des multinationales qui se laissent convaincre par des loyers attractifs. Le taux de vacance en Décentralisé est stable avec 12,8 %. Cependant, cette région souffre des déménagements des multinationales attirées par la taxation avantageuse (différentiel de taxation jusqu’à 35-40 euros par m2 par an) de la Périphérie. En général, il ne s’agit pas de nouvelles demandes sur le marché, mais bien de demandes générées par des entreprises qui, après restructuration, saisissent l’opportunité de mieux s’installer dans des immeubles neufs ou rénovés à moindre coût. Les loyers pour les immeubles de bureaux de seconde main souffrent davantage que les loyers des immeubles neufs, qui restent, eux, relativement stables. Ils sont de l’ordre de 144 euros du m2 en décentralisé et de 137 euros du m2 en périphérie. Ces loyers semblent avoir atteint un plancher et devraient donc s’améliorer dans les prochaines années. La pression sur les rendements pour les meilleurs projets s’atténue en raison de la hausse sensible des taux d’intérêt. Ils se situent aujourd’hui aux alentours des 5,50 %, dimi-

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Photos: Serge Brison et Fortis Real Estate

Belgique

Immeuble Triomphe II (Bruxelles)

Ellipse Building (Bruxelles)

nuant l’écart entre Bruxelles et d’autres gran­ des villes européennes telles que Paris, Londres ou Amsterdam. Il n’aura fallu que quelques années pour que le marché bruxellois, puis belge, de l’in­ vestissement, s’internationalise. Un processus qui a suivi l’internationalisation du marché de la location de bureaux, lorsque Bruxelles a franchi le cap de dix millions de m2, une taille jugée critique par les investisseurs interna­ tionaux. Avec un espace de bureaux atteignant les 12,7 mil­lions de m2, Bruxelles se classe parmi les grandes villes européennes, affichant le ratio le plus élevé d’espaces de bureaux par habitant. Elle est considérée par les professionnels comme un marché stable et défensif de qua­ lité, notamment grâce à l’importante présence des administrations et des services publics fédé­ raux belges, ainsi que celle des institutions euro­ péennes et des organismes qui y sont associés. En 2008, le taux de disponibilité (les bureaux vides) reste assez élevé (9,8 %). Les loyers les plus élevés tournent autour de 300 euros avec une moyenne pour les bons immeubles neufs de 210 euros. En ce qui concerne l’évolution des transactions locatives et d’achat, on note une forte croissance (620.000 m2) du parc des bureaux à Bruxelles et dans la périphérie. Aujour­d’hui, la surface totale de ce parc dépasse les treize millions de m2.

sud-est de Bruxelles est, quant à lui, nette­ ment plus orienté vers la capitale. Le marché namurois est prioritairement un marché de bureaux. Il voit se concrétiser de nouveaux projets comme le Parc Orion 2 à Jambes (10.000 m2) ou le Namur Office Parc avec ses 40.000 m2 de bureaux. Ce site repré­ sente le plus grand parc de bureaux de Wallonie, hors Brabant wallon. Ou encore, les 12.000 m2 de Thomas & Piron qui viennent d’être ven­ dus au Forem au centre-ville. Au total, 40 millions d’euros d’investisse­ ment. Son take-up est actuellement largement dépendant des besoins des autorités politi­ ques (Namur, ville capitale de la Wallonie, accueille effectivement la majorité des insti­ tutions gouvernementales et administratives de la Région), mais aussi de la disponibilité des bâtiments. «Le marché de bureaux à Namur est en évolution permanente, note Christophe Nihon, administrateur gérant d’Immoquest. En 2007, il a stagné quelque peu. Ce fut une année d’attente. Les développeurs ont attendu un dégonflement des espaces en stock qui devrait arriver mi-2008 en préparation d’une probable réforme de l’Etat». En Hainaut, les marchés immobiliers de Mouscron et Tournai, situés de part et d’autre de la Région wallonne, se caractérisent par un grand dynamisme. 25 millions d’euros ont été investis en immobilier d’entreprise. Comme dans le reste de la Wallonie, les loyers en Hai­ naut pour des complexes de qualité sont de l’ordre de 115 à 140 euros le m2 par an pour des bureaux haut de gamme. Mons, capitale culturelle, a lancé le parc scientifique Initia­ lis. Microsoft y installe son centre de recherche et de formation. A Enghien, aux portes de Bruxelles, le Business Park nouvelle génération, Qualitis (30.000 m2 de

Wallonie, diversité et spécificité Le marché immobilier wallon allie diversité et spécificité. Au niveau des bureaux, Liège, Namur, Charleroi et Mons, ont chacune leurs caractéristiques et représentent, à elles seules, un marché très dynamique. Le marché immo­ bilier du Brabant wallon et de la périphérie

potentiel), est dédié aux PME et aux bureaux. A l’Aéropôle de Charleroi, Cayman développe un parc de bureaux de la même taille. Deux Sicafi belges s’y sont également installées, celle du groupe Wagner et celle du groupe Mestdagh. Le marché des bureaux s’articule principale­ ment autour du centre-ville. Avec un stock de l’ordre de 460.000 m2, il y existe bel et bien un potentiel de développement important. En effet, depuis quelques années et à l’initiative de Codic et son parc d’affaires Zénobe Gramme, le marché de bureaux a grandement mûri. Avec un take-up annuel régulier de l’ordre de 17.000 m2 et un prime rent de 120 euros par m2 et par an, Liège, victime de son succès, manque actuellement de surfaces de bureaux de qua­ lité. Le stock de bâtiments de ce type n’atteint d’ailleurs pas 1 %. Pour contrer cette lacune, un potentiel de promotion se déploie au centreville avec la rénovation des bâtiments du quo­ tidien La Meuse. Les abords de la future gare TGV et de Liege Airport doivent être re-qualifiés. Le site du Val Benoît, appartenant à l’Université de Liège et actuellement vide, constitue également un potentiel. Selon Christophe Nihon, «il y a, à Liège, de la place pour un autre centre d’affaires comme celui de Zénobe Gramme». La province du Brabant wallon se caractérise par l’arrivée constante de multinationales quit­ tant Bruxelles, séduites par son stock très récent et sa position géographique avantageuse. La proximité du marché bruxellois confère au Brabant wallon un avantage en termes de notoriété et d’image. Dans ce cadre, la réalisa­ tion de l’Axis Parc à Mont-Saint-Guibert est un bel exemple de succès puisqu’il assure la mixité entre les nouvelles technologies et la fonction traditionnelle de bureaux. || Jacqueline Remits

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Belgique

Alain de Coster

«bruxelles reste un tres bon marche»

Pour le directeur du développement de Fortis Real Estate, le plus important gestionnaire d’actifs immobiliers en Belgique, le marché de l’immobilier de bureaux du pays souffre d’une stagnation des loyers, due à une demande locative peu soutenue du secteur privé. Mais les perspectives de développement restent bonnes, car il y aura toujours une demande pour des immeubles encore plus performants. Monsieur De Coster, quel regard portez-vous sur l’état actuel du marché de l’immobilier de bureaux en Belgique? «Le marché belge souffre d’une stagnation des loyers due à une demande locative peu soutenue du secteur privé. Alors que les loyers moyens du bureau sont restés quasi stables depuis cinq ans, les coûts de construction ont, quant à eux, augmenté de 30 % durant la même période. Si on compare le marché luxembourgeois au marché belge, la grande différence entre les deux est que le taux de vacance est inférieur à 5 % à Luxembourg et proche de 10 % à Bruxelles. C’est pourquoi il y a beaucoup plus d’opérations de pré-location à Luxembourg qu’à Bruxelles. La forte croissance du marché de bureaux au Luxembourg, ces dix dernières années, fait qu’on y arrive à des loyers qui sont presque le double de ceux pratiqués à Bruxelles. Le marché de Bruxelles a-t-il une caractéristique particulière? «Il reste, du point de vue de l’investissement, un très bon marché en raison de sa grande stabilité due à la présence d’une importante demande venant du secteur public belge, ainsi que des institutions et organisations européennes. Au niveau du timing, les demandes du secteur privé, des administrations belges, flamandes et bruxelloises, et européennes ne sont pas corrélées, ce qui permet de maintenir d’année en année un take-up supérieur à 600.000 m².

Les besoins de la Commission européenne continuent à croître, au fur et à mesure de l’intégration de nouveaux pays et de l’augmen­ tation de ses compétences. Le Conseil des ministres européens est implanté autour du rond-point Schumann, le Parlement autour de la gare du Luxembourg. La Commission européenne occupe actuellement de l’ordre de 900.000 m2 de bureaux autour de la rue de la Loi. Il est prévu, à moyen terme, 250.000 m2 supplémentaires. A cette demande européenne, viennent aussi s’ajouter toutes les représentations diplomatiques. Bruxelles reste une des villes où il y a le plus d’ambassades, de journalistes et de lobbyistes au monde. On a constaté ces dernières décennies à Bruxelles que, lorsque la demande privée allait moins bien, elle était compensée par la demande publique, et réciproquement! La demande de bureaux privés est tout à fait liée à l’économie, au dynamisme économique d’une ville. C’est différent au Luxembourg… «Il est clair que le Luxembourg connaît, depuis quelques années, un très grand dynamisme dans le monde bancaire et financier. Ce qui explique le nombre de grues qui se trouvent sur cette Place. D’autres villes ont d’autres secteurs économiques en croissance. A Bruxelles, je ne visualise pas de secteur économique en croissance, même si elle a connu, comme un peu partout au début des années 2000, une grande poussée de sociétés portées par les nouvelles technologies.

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Belgique

Photo: Jelle Van Seghbroeck

Alain De Coster (Fortis Real Estate): «Il est nécessaire que le secteur s’adapte rapidement à l’évolution de la demande en termes énergétiques et de développement ­durable».

Le marché de l’immobilier en Belgique est donc situé essentiellement à Bruxelles? «Oui, à Bruxelles, le grand Bruxelles. Cela inclut des zones autour de l’aéroport, ­Zaventem, Diegem, Machelen, et aussi les zones de la périphérie verte, Braine-l’Alleud, Waterloo, etc. C’est vraiment l’essentiel du marché de bureaux en Belgique. Selon vous, quelles sont les grandes tendances de ce marché? «Les tendances sont une densification des bureaux autour des gares, davantage de rénovations-constructions que de projets neufs, en raison d’une rareté des terrains à bâtir, plus de recours à des partenariats privés, davantage d’opérations de sales & lease back et plus de projets mixtes de centre-ville également. Quelles évolutions vont se faire sentir dans le secteur, selon vous, dans les prochaines années? «Les occupants seront de plus en plus préoccupés par le coût d’exploitation des immeubles et par la flexibilité de leurs engagements locatifs à moyen et court termes, ainsi que par la problématique de l’accessibilité. Les surfaces de travail seront de plus en plus optimisées, travail en open space, desk sharing, recherche d’espaces de convivialité sur les lieux de travail ou à proximité. Quelles sont les perspectives d’avenir pour le secteur?

«Les perspectives de développement immobilier sont bonnes, puisqu’il y aura toujours une demande pour des immeubles de plus en plus performants. C’est pourquoi il est nécessaire pour le secteur qu’il s’adapte rapidement à l’évolution de la demande en termes énergétiques et de développement durable. En Belgique, qu’est-ce que représente Fortis Real Estate aujourd’hui? «Il s’agit du plus important gestionnaire d’actifs immobiliers du pays. Il se subdivise en trois métiers: l’asset management pour Fortis Insurance Belgium et aussi pour compte de tiers, le développement immo­bilier et le parking, à travers notre filiale Inter­parking. Nous étudions actuellement le rap­proche­ment d’­In­ ter­parking et de Vinci Park, en vue de constituer le premier groupe européen en la matière. Fortis Real Estate Development a aujour­d’hui trois filiales en dehors de la Belgique: à Paris, Luxembourg et à Budapest. Quelles sont les grandes étapes de vos opérations de développement immobilier? «La première étape, la plus importante, est la sélection des terrains les plus judicieux et la définition de programmes immobiliers adaptés à la demande future, avec une anticipation de cinq à dix ans. La seconde étape est la conception architecturale, le financement et la réalisation proprement dite du projet immobilier. La troisième étape est son marketing et sa commercialisation, sa location et sa vente.

Nos développements immobiliers sont, une fois achevés et loués, soit apportés au portefeuille d’investissement immobilier de Fortis Insurance Belgium, avec un rendement supérieur à celui du marché, soit cédés avec marge à des investisseur tiers. Nous sommes spécialisés dans le développement de projets de bureaux, de logement, de commerces et de projets mixtes tels que l’Anspach qui accueillera bientôt le casino de Bruxelles. Nous avons actuellement 400.000 m2 en cours de développement, soit environ 800 millions d’euros d’engagement dont 80 % sont couverts par des contrats de pré-location ou de vente en état futur d’achèvement. Nos projets belges sont situés à Gand, Anvers, Bruxelles. A Braine-l’Alleud, au sud de Bruxelles, dans un parc d’affaires où nous avons déjà installé Bristol Myers Squibb, Toyota et Euroclear, nous venons de poser la première pierre d’un nouvel immeuble de 18.000 m2 pour la société Baxter. Et au Luxembourg? «Nous y avons développé, en partenariat avec le groupe Becca, l’immeuble H2O. Il s’agit d’un immeuble de 25.000 m2 de bureaux, qui a été loué à BNP Paribas, PricewaterhouseCoopers, Nomura Bank et Bank of Scotland. Il a, par la suite, été vendu au fonds d’investissement Aerium. Nous avons actuellement quelque 70.000 m2 de projets à l’étude au Luxembourg». || Propos recueillis par Jacqueline Remits PAPERJAM juillet-aout 2008

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Belgique

G a e ta n C l e r m o n t

«Une situation relativement privilegiee» L’un des deux administrateurs délégués de CB Richard Ellis Belgium (CBRE) observe le marché belge avec beaucoup d’optimisme.

Photo: Jelle Van Seghbroeck

Gaétan Clermont (CBRE): «La situation de l’immobilier de bureau est relativement privilégiée tant en Belgique qu’au Luxembourg».

«Il y a neuf ans, Nicolas Orts, l’autre admi­ nistrateur délégué, et moi-même, avons repris CBRE pour la Belgique et le Luxembourg, commence Gaétan Clermont. Nous l’avons restructurée et re-développée. En 1999, elle occupait moins de dix collaborateurs, aujourd’hui, nous sommes 130». Auparavant, Nicolas Orts était dans l’immobilier, Gaétan Clermont dans le secteur financier. Ingénieur de gestion de Solvay (ULB), il a travaillé pour Accenture et la Banque Indosuez en corporate finance et fusions & acquisitions. En 2000, CB Richard Ellis ouvre son département tourné vers le Luxembourg. En 2007, la société ne s’est jamais aussi bien portée avec un chiffre d’affaires de 31 millions d’euros. CB Richard Ellis propose ses services de conseil en immobilier aux grands propriétaires, grands occupants de bureaux et investisseurs. «L’activité de base est la vente et l’occupation d’immeubles de bureau. Ensuite, le conseil en investissement dans de grandes opérations immo­ bilières pour, généralement, entre dix et quinze mil­ lions d’euros. Nous intervenons à toutes les étapes

de la vie d’un immeuble. Nous proposons des servi­ ces en conseil et en promotion qui ont pour but d’amener de nouveaux dossiers aux promoteurs immobiliers. Nous les assistons ensuite dans la location de ces immeubles, avant ou pendant la construction et, enfin, dans la revente à des inves­ tisseurs. Nous gérons pour eux les actifs dans le cas où ils les conservent. Nous proposons aussi des ser­ vices d’évaluation et d’expertise. Nous en faisons autant pour l’immobilier commercial et la logisti­ que semi-industrielle». Gaétan Clermont partage son temps entre la gestion de CBRE Belux, le conseil en investissement et son rôle en tant que membre du conseil d’administration européen de CBRE.

Belgique et Luxembourg, valeurs refuges Sa vision du marché est empreinte d’optimisme. «La situation est relativement privilégiée tant en Belgique qu’au Luxembourg. Un peu par­

tout en Europe, depuis juillet 2007 et le début de la crise du subprime, tous les marchés, principa­ lement le Royaume-Uni, la France et l’Espagne, mais, d’une manière générale, presque tous les marchés européens, subissent une baisse des valeurs immobilières qui peut être relativement importante. Contrairement à cette situation, la Belgique et le Luxembourg jouent une sorte de valeurs refuges. Du fait d’un marché acyclique et relativement stable, les investisseurs ont réo­ rienté leur politique d’investissement vers ces deux pays». En 2007, la Belgique a connu cinq milliards d’euros d’investissements dans l’immobilier d’entreprises. Le marché des bureaux reste le secteur le plus actif avec presque 2,5 milliards d’euros d’investissements. Deux milliards d’euros concernent des achats de bureaux à Bruxelles. «Les premiers investisseurs actifs sont belges, suivis de près par les Irlandais, moins actifs depuis la crise, et les Allemands, qui ont récolté de nouveaux capitaux et sont, au contraire, plus actifs». Gaétan Clermont voit, en 2008, une excellente année pour les investissements. «Au pre­ mier trimestre 2008, on constate que ces chiffres se tiennent assez bien. Le premier trimestre est aussi bon en 2008 qu’en 2007. Ce qui n’est pas du tout le cas dans les autres marchés où les activités ont été réduites de plus de moitié». Pour le second semestre 2008, il s’attend soit à une stabilisation, soit à encore davantage d’activités. «Tout le monde s’attend à voir le bout du tunnel au sujet de la crise financière. Cela pourrait permettre encore davantage d’acti­ vités. Beaucoup d’investisseurs disposent de capitaux très importants prêts à être alloués à l’immobilier. On voit également pas mal de demandes d’occupation de la part des ­entreprises. On s’attend aussi à ce que l’Union européenne soit très active sur les bureaux à Bruxelles. Enfin, on s’interroge sur l’évolution des taux d’intérêt et l’impact qu’ils pourraient avoir sur les rende­ ments immobiliers». || Jacqueline Remits

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Belgique

Benoit De Blieck

«Bruxelles, ilot de resistance» Aux yeux de l’administrateur délégué de la Sicafi Befimmo, la capitale belge illustre parfaitement la bonne tenue du marché local, en dépit de la crise du subprime.

Photo: Jelle Van Seghbroeck

Benoît De Blieck (Befimmo): «La valeur des immeubles de bureaux de qualité au centre-ville se génère de manière structurelle par la rareté».

«Dans la philosophie de la société, c’est très important, commence Benoît De Blieck: il n’y a pas un management qui gère un portefeuille construit par d’autres. Nous gérons notre portefeuille que nous avons voulu construire nous-mêmes et nous l’assumons». Cette société d’investissement à capital fixe (Sicafi, qui promeut le placement collectif en immobilier), a été créée en 1995, au départ d’une feuille blanche et sans équipe spécifique. A présent, elle est mature, a construit sa propre équipe de 34 personnes et elle peut compter sur l’appui de son promoteur Fortis Real Estate Asset Management. Befimmo est un investisseur en immeubles de bureaux de qualité, de préférence situés dans des centres-villes. «La valeur de ces immeubles se génère de manière structurelle par la rareté. Il est difficile d’obtenir des permis d’urbanisme, de trouver des terrains pour construire. La valeur et l’augmentation de valeur de ces immeubles sont assurées avec pérennité. Notre métier est d’investir en gérant l’argent de nos actionnaires, essentiellement des épargnants. En

1995, nous étions les premiers à permettre à l’homme de la rue d’investir dans de l’immobilier, et donc de recevoir un dividende attractif. Le cœur de notre métier consiste à collecter les loyers des immeubles de bureaux dans lesquels nous avons investi et de les redistribuer sous forme de dividendes à nos actionnaires». Aujourd’hui, le portefeuille de Befimmo approche les deux milliards d’euros pour une centaine d’immeubles répartis dans toute la Belgique. «Plutôt au centre-ville, comme à ­Bruxelles, où nous avons 80 % de notre portefeuille, dont 60 % dans le centre. Dans les villes de province, nous sommes propriétaires de plusieurs immeubles du ministère des Finances (cadastre, impôts des sociétés, des personnes physiques, etc.). Nous investissons pour notre propre compte et nos clients sont nos locataires privés et publics».

A Luxembourg aussi En 2006, Befimmo remporte les 90% des actions de la SA Fedimmo mises en vente par l’Etat belge. Elle fait aussi ses premiers pas à

l’étranger par le biais de l’acquisition sur plan du projet Axento à Luxembourg, un nouvel immeuble de bureaux et de commerces développé par CIP Luxembourg sur le plateau du ­Kirchberg, le long de l’avenue Kennedy. «Il correspond bien à notre stratégie dans le quartier bancaire». Lors de sa livraison, prévue au premier semestre 2009, sa valeur d’investissement devrait s’élever à 95,4 millions d’euros. «Lorsque de bonnes opportunités se présentent, nous sommes prêts et nous nous battons, mais nous n’achetons pas parce que nous sommes obligés d’investir à rythme régulier». Depuis que Benoît De Blieck est à la tête de Befimmo, la taille de la société a été multipliée par quatre. «Notre stratégie est de valeur, pas de croissance, précise-t-il. Nous ne faisons des opérations que parce que nous sommes convaincus qu’elles créeront de la valeur à terme pour nos actionnaires». Que pense-t-il du marché actuel? «Nous sommes dans une phase difficile en Europe vu la crise sur les marchés financiers qui a commencé en juillet de l’année dernière. Aujourd’hui, Bruxelles est particulièrement bien positionnée pour résister à cette crise. Sur le plan de l’investissement, il n’y pas eu d’exagération à Bruxelles». A ses yeux, ces dernières années, les rendements sont restés à des niveaux raisonnables contrairement à ce qu’il a pu observer dans d’autres grandes villes comme Madrid, Londres ou Paris. «Je trouve Bruxelles très bien positionnée à la fois pour l’investissement et pour la location. D’une part, il existe un marché structurel à Bruxelles avec les institutions publiques de l’Europe, ce qui tourne autour, et nos institutions belges. Par ailleurs, la demande est très diversifiée. Il n’y a pas, à Bruxelles, un secteur économique dominant. Aujourd’hui, dans un contexte européen très difficile, dans une crise de marché très forte, Bruxelles est un excellent îlot de résistance. Les investisseurs belges, dont Befimmo, offrent une très belle protection à l’inflation». || Jacqueline Remits

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Belgique

Christophe Nihon

Chasseur d’immobilier Le fondateur et administrateur gérant d’Immoquest, société spécialisée dans la vente d’immobilier de bureaux en Wallonie, part du principe que l’immobilier est un moyen pour développer l’économie. Et il le prouve.

Photo: Jelle Van Seghbroeck

Christophe Nihon (Immoquest): «En Région wallonne, une demande globale de 100.000 m2 de bureaux et de 400.000 m2 de semi-industriel reste non satisfaite».

Ingénieur de formation, Christophe Nihon a commencé sa carrière chez les grands marchands de biens anglo-saxons. Cinq ans plus tard, il se lance dans la multinationale DTZ (220 implantations dans le monde), présente en Belgique via le rachat du bureau Winssinger qui donna naissance à DTZ Belux. En tant qu’indépendant, il représente alors la filiale pour la Wallonie. Il enchaîne les ventes de bâtisses réputées invendables et publie des listes de biens à mettre à jour de plus en plus vite. Il vend, entre autres, à Liège, l’hôtel de la Couronne, le siège historique du journal La Meuse, la galerie des Guillemins, la Résidence André Dumont de l’ULg, sans compter les entrepôts ou les nouvelles promotions. «Il faut d’abord constituer une offre, sinon rien ne décolle,

explique-t-il. J’ai calculé qu’en Région wallonne, une demande globale de 100.000 m2 de bureaux et de 400.000 m2 de semi-industriel reste non satisfaite. A Liège, il manque surtout de petits parcs pour PME, de grands halls d’au moins 10.000 m2 et d’un deuxième parc d’affaires, voire un troisième, pour compléter le parc Zénobe Gramme». Après cinq ans, de nouveau, il décide de partir. «ça tournait tout seul, je commençais à m’ennuyer». Il décide alors de voler de ses propres ailes et crée, Immoquest, société qui propose une analyse sur mesure des besoins en fonction du profil des investisseurs, pour le compte desquels il part à la recherche d’investissements immobiliers d’envergure. Immoquest est notamment consultée par les fonds d’investissement belges et étrangers et recherche pour eux des biens spécifiques. Mais

elle peut aussi aider les propriétaires dans la valorisation de leurs biens, leur commercialisation et leur mise en évidence.

Recherche approfondie Tout le travail de Christophe Nihon est donc de prospecter, dénicher des biens immobiliers correspondant au profil d’investissement déterminé, conscient de l’ampleur de la tâche. «Les investisseurs ne trouvent pas ce qu’ils cherchent. Pourquoi? Parce qu’il n’y a pas suffisamment d’informations sur le marché immobilier de bureaux. Et s’il y a très peu d’informations, c’est parce qu’il y a très peu d’acteurs. Or, je connais les acteurs et lorsque j’ai un dossier, il me suffit de passer quelques coups de fil pour aller très profondément dans la recherche. J’ai un gros réseau de gens qui cherchent et ne trouvent pas. Je les mets ensemble». Et de citer l’exemple de Fortis Real Estate, en quête d’un investissement immobilier de bureaux en région liégeoise pour 25 millions d’euros. «J’ai proposé un investissement plus important dans le parc industriel des Hauts-Sarts à Herstal. Fortis Real Estate s’est finalement associé pour un investissement de 45 millions d’euros. Nous sommes en train de chercher des utilisateurs. Il y a un potentiel de 80.000 m2 et près de 2.000 emplois. J’ai réussi à persuader Fortis de prendre des risques. J’ai réussi à convaincre un développeur qui trouvait qu’un projet, c’était déjà gros, alors deux… Au final, c’est un beau projet». Christophe Nihon en a fait autant avec le groupe Weerts et ING Real Estate. «J’ai vendu la plus grosse transaction immobilière financière jamais réalisée en Belgique, pour un montant de 80 millions d’euros. Grâce à mon dossier, j’ai réussi à amener des Anglais et des Allemands à Liege Airport. Ils n’ont pas acheté. Mais ils ont vu que ça bougeait en Wallonie. C’est mon job». || Jacqueline Remits

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Bienvenue à Luxembourg-Ville Béneficiant d’une situation exceptionnelle, dans le centre piéton de la capitale, en plein cœur de la ville et à proximité des 3 grands parkings du centre-ville, l’Hôtel Français dispose de 21 chambres tout confort. Homme d’affaires et touristes sont également séduits par les infrastructures modernes dont bénéficie l’établissement et par le charme tout particulier que la famille Simoncini, qui possède l’une des plus belles galerie d’art du pays, a su lui donner. Confort et convivialité font le reste. Autre atout, le restaurant qui allie tradition et gastronomie contemporaine: la carte est riche et variée, la cuisine soignée et aux beaux jours la grande terrasse ouverte sur la place d’Armes ajoutent aux plaisirs de la table.

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Actualite

ressources humaines Les 25 ans de Prolingua, les ambitions de la Fachhochschule für Oekonomie und Management, les vainqueurs du challenge «Run for Success» du marathon ING…

Er i c A l b e r t

« les

comportements ont une fonction cruciale » Le dirigeant et fondateur de l’Institut Français d’Action sur le Stress évoque la performance durable, ses enjeux pour l’entreprise et le rôle du coach dans cette stratégie de réussite. Comment définissez-vous la performance durable? «La performance durable, c’est la performance qui se renouvelle. C’est d’abord, et avant tout, la capacité d’adaptation de l’entreprise et donc de ses populations à l’intérieur. Cela relève énormément de compétences comportementales, et c’est une nouveauté. De plus en plus, une entreprise ce sont des gens qui s’adaptent très vite, par rapport à l’environnement qui bouge, et ceci selon une capacité de travailler différemment, dans une perspective d’innovation. Et là, le sujet des comportements devient beaucoup plus important. Quels sont les enjeux globaux, et pour l’entreprise et pour les managers? «Il y a deux types d’entreprises: l’entreprise dont la promesse est celle du meilleur prix: l’usine chinoise. Pour elle, l’enjeu est très simple; tayloriser au maximum son système, pour réduire au minimum les coûts. Avec des modes de management comme la pression, la peur, et éventuellement, la récompense à la production, à la productivité. L’entreprise dont la promesse est d’offrir autre chose que le meilleur prix: un produit très innovant, très complexe et difficilement reproductible. L’enjeu est donc là: dans quel modèle d’entreprise je suis, et comment j’adapte mon mode managérial au modèle qui est le mien. Bien souvent, les sociétés qui disent être dans une promesse de haute valeur ajoutée, gardent un mode de management taylorien. Quel est le rôle du coach dans la mise en place de cette performance durable? «Le rôle du coach est là très fondamental. Si l’on revient sur l’entreprise à haute valeur ajoutée et si l’on considère que les comportements ont une fonction cruciale, le coach est celui qui va permettre le développement des compétences comportementales. Il est absolument au cœur de ce qui permet la performance de l’entreprise à haute valeur ajoutée». || Propos recueillis par M. A.

Salaire

Hommes-Femmes: toujours pas egaux Dans la législation luxembourgeoise, «tout employeur est tenu d’assu­­rer pour un même travail ou pour un travail de valeur égale, l’égalité de rémuné­ ration entre les femmes et les hommes». Et pourtant, l’écart de salaire entre les femmes et les hommes per­ siste au Luxembourg qui se situe à la 13e place de l’échelle des 27 Etats mem­ bres de l’Union Européenne en la matière. L’écart de salaire horaire moyen brut entre les femmes et les hommes y varie de 3% à 25%. Au Luxembourg, il est de 14%. Face à ce constat, le ministère de l’Egalité des chances relance des actions visant à éliminer la discrimination salariale. Social

Une premiere chez Passage Fitness First La première convention collective de travail vient d’être signée chez Passage Fitness First, une chaîne mondiale de fitness qui exploite quatre clubs au Luxembourg et y emploie une quarantaine de sala­ riés, annonce l’OGBL. Outre les acquis et avantages sociaux déjà en vigueur, la convention collective pré­

voit l’instauration d’une grille de salaire, d’un congé d’ancienneté, d’une allo­ cation de 13e mois, d’une majoration de 25% pour travail de nuit ainsi qu’une assurance hospita­lisation et des chèques repas. Elle est conclue pour trois ans. In t e rn e t

Recrutement innovant

X-Change.lu, dirigé par Dorian Duval (lire en p. 144 - carrières), est le 1er site de cooptation rémunérée au Luxembourg. Le principe est simple: toucher les can­ didats potentiels inscrits au carnet d’adresses d’un coopteur. «Si celui-ci décèle dans ses relations le profil ad hoc pour une entreprise inscrite sur le site, il lui transmet l’offre d’emploi. Le candidat renvoie directement son CV à X-Change.lu. Pour un contrat conclu, la prime touchée par le coopteur peut être entre 250 et 5.000 euros», indique le faire-part de naissance du site. Cette forme de recru­ tement innovante permet de dénicher des candidats «passifs», peu enclins à changer de poste ou crai­ gnant de se lancer dans une recherche d’emploi.

Social

A l’affiche

La direction d’Utopia et l’OGBL sont tombés d’accord sur un renouvelle­ ment de la convention col­ lective en vigueur dans le groupe cinématographique. Elle sera valable jusqu’au 31 décembre 2008. Avec des améliorations, notam­ ment l’intro­­duction d’une prime unique calculée selon l’ancienneté. L’OGBL s’est par ailleurs engagée à entamer la procédure de l’application sectorielle de cette convention collective. S tat i s t i q u e s

Trois CV sur quatre «realistes» Sur la base de l’analyse de 112 CV étudiés en 2007, la société Doctor Chexs a établi que 76% des docu­ ments sont «réalistes». Sur 11% d’entre eux figure la mention d’un diplôme uni­ versitaire qui n’a jamais été obtenu. Ils sont 11% des candidats à avoir embelli, voire inventé, des activités profession­ nelles. Une infime pro­ portion (2%) cumule une carrière professionnelle et des études inventées de toutes pièces.

Photos: X-Change.lu, archives paperJam

Photo: AECL

Eric Albert (IFAS)

L’actualite des RH: - Au jour le jour sur paperjam.lu - Chaque vendredi dans notre newsletter électronique - Une vue d’ensemble chaque mois dans le magazine paperJam

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ressources humaines . actualite

training

THE FOM’s NEW approaches The Fachhochschule für Oekonomie und Management will start three Bachelor and MBA programmes in Luxembourg. More than just filling a training gap, the German private university plans, in the mid term, to become established in the Grand Duchy. The bill on higher education organisations, recently proposed by Minister François Biltgen, may foster their strategy. Marc Ant, Burghard Hermeier, Heiko Hansjosten (FOM): “Giving young people the possibility of academic training, without having to abandon the workplace.”

Photo: Etienne Delorme

On 1 September, the Fachhochschule für Oekonomie und Management (FOM), a private university of applied sciences based in Essen (Germany), will offer two Bachelor degrees (International Business Administration and Management) of seven semesters and a foursemester MBA (Master of Business Administration). These programmes are dedicated to apprentices and persons employed in SMEs from Luxembourg and the Greater Region. Held in German and partly in English, they will take place at the Luxembourg Chamber of Commerce. “We come to Luxembourg with a Europe-wide accredited and approved course of studies”, says Professor Dr Burghard Hermeier, the rector of the FOM. “This fits very well with the Grand Duchy’s location.” One of the main considerations in coming to Luxembourg was the presence of a high amount of major German companies in the country, more than in Trier or Saarbrucken. “The Greater Region is a block and Luxembourg is its economic epicentre,” the rector says. There is also a training gap to fill in Luxembourg, Dr Heiko Hansjosten, professor at the FOM adds: “Our programme offer addresses a special target group: employed persons. This basically means that only those who have a professional occupation are eligible to study in our institution. Such an opportunity is lacking for the moment in Luxembourg and at least in the Greater Region’s German-speaking area. We want to give these people the chance to study without having to give up their jobs.” Indeed, the pedagogic content will integrate Luxembourg’s local specificities: “Actually the FOM is very employer - and company-oriented. It is the only university in Germany which has been initiated by business associations in order to fill this gap. Regarding the Luxembourg location, we offer course studies that have been accredited in Germany, but which also integrate the specific needs as well as the country’s management and legal characteristics,” explains Professor Dr Marc Ant, director of sciences studies, Luxembourg at the FOM. What will the tuition fees be and how many participants will be expected? “We expect to integrate 40 to 50 students during the first semester. The monthly fees are of

300 euros. The whole Bachelor programme costs 12,500 euros and the MBA one 11,500 euros,” Burghard Hermeier says.

Long term strategy September 1 may mark the first step of the FOM’s expansion in the Grand Duchy and by extension in the neighbouring countries: “We intend to become established in Luxembourg as a private university and then to develop from there in the direction of France and Belgium”, Marc Ant says. “Our Luxembourgish challenge is therefore twofold: first by launching these programmes in autumn, then by becoming a private university.” The strategy coincides with the bill on higher education organisation – proposed by Minister François Biltgen, on 8 May – and setting an accreditation process for private, and more especially foreign, institutions of higher education wishing to become established in Luxembourg. “Two years ago, we submitted an application to register in the country, but there was no law on private universities. Now the process is on the way,” Marc Ant adds. Co-founded in 1993 in Essen by the local Employers’, the Retail, and the Wholesale and Foreign Trade Associations, as well as by the

Chamber of Commerce and Industry, the university provides a training portfolio including academic degrees (German diplomas), Bachelors and Masters in law, economics, business administration, science and engineering. For its rector, the founding idea of the FOM – to give young people the possibility of academic training, without having to abandon the workplace – remains very relevant and has never been so current, “because we are now experiencing demographic changes which lead to a big lack of professionals. The idea to combine work and training together bears a special relevance today, as employees stay in the working process while studying,” he says. The current market situation might foster the FOM’s long-term strategy: according to Burghard Hermeier, the German private university faces less competition, as there is no training alternative for working people. Therefore, the challenge is to get further known both nationally and internationally. “If it takes 20 years to build and develop a good reputation, we do not intend to wait that long. And that is the challenge: to become known fast. All the rest is – said without arrogance – only operating business.” || Marc Auxenfants PAPERJAM juillet-aout 2008

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ressources humaines . actualite

Recompenses

La forme sur le fond En clôture du marathon ING, le concours Run for Success, conjointement organisé par la Chambre de Commerce du Luxembourg, ING, Step by Step et paperJam a récomposé neuf entreprises et administrations pour leur endurance, leur esprit d’équipe et d’initiative.

Photo: Chambre de Commerce du Luxembourg

Les neuf lauréats de la première édition du prix Run for Success.

«Les entreprises constituent l’épine dorsale du marathon, explique Erich François, l’initiateur et organisateur de l’ING europe-marathon Luxembourg. A elles seules, elles alignent quelque 2.000 coureurs au départ de la course», le quart des participants. Fort de ce constat, Run for Success, l’une des deux manifestations (avec le Runner’s Lounge) – connexes à la course et destinées aux entreprises – voit le jour, lors de la 3e édition de l’épreuve sportive, le 3 mai dernier. Conjointement organisé par la Chambre de Commerce du Luxembourg, ING Luxembourg, Step by Step et paperJam, le concours récompense les neuf entreprises et administrations ayant été les plus en forme durant le marathon. Le résultat prend en compte à la fois le nombre d’employés ayant participé et la plus grande distance par­ courue par l’équipe, le tout rapporté à l’effectif total de l’entreprise. Trois catégories de sociétés sont représentées: moins de 101 employés, de 101 à 1.000 employés et plus de 1.000 employés. Pour Rik Vandenberghe, le directeur d’ING Luxembourg, Run for Success récompense l’entité la plus solidaire: «Tant celle-ci que ses employés s’investissent dans cette course, créant ainsi une émulation, une certaine fierté et un esprit d’équipe». Incontestablement le plus grand événement

sportif luxembourgeois de l’année, le marathon, sponsorisé par ING Luxembourg, s’inscrit dans la stratégie locale de la bancassurance néerlandaise auprès des entreprises du pays. «Avec Run for Success, nous souhaitons montrer que nous soutenons les entreprises dans leur développement», indique-t-il.

44 sociétés, 1.166 coureurs Pour Pierre Gramegna, le directeur de la Chambre de Commerce de Luxembourg, cette manifestation constitue une novation dans sa politique de communication, l’organisme associant pour la première fois son nom et son parrainage à un événement sportif. En effet, certainement l’un des meilleurs vecteurs économiques, marketing et sociaux, le mara­thon constitue pour l’institution un événement adéquat: pour, non seulement, établir un lien entre l’économique et le sportif, mais aussi pour concilier commerce, entreprenariat et sport. Le président de la Chambre de Commerce constate d’ailleurs une triple analogie entre la course de marathon et le monde économique. En termes d’endurance, tout d’abord: la discipline nécessite une ténacité et une endurance

qui méritent d’être récompensées. Une qualité nécessaire aussi, à l’esprit d’entreprise. «Il ne suffit pas de démarrer une activité, il faut terminer le parcours; c’est la longévité que nous souhaitons à toutes les entreprises qui se trouvent sur notre territoire, et que nous récompensons aujourd’hui». Dans l’esprit d’équipe, ensuite: les entreprises lauréates étant celles dont les employés ont participé en plus grand nombre à l’épreuve. «L’esprit d’équipe, c’est le secret de la réussite d’une entreprise, rappelle Pierre Gramegna, soulignant par là même l’importance attribuée à la sécurité et à la santé au travail. Nous honorons en outre ceux qui font du sport et se montrent en bonne santé». dans l’esprit d’initiative, enfin. Ceux qui ont participé ont fait preuve d’esprit de résolution et de détermination, similaire à l’esprit d’entreprise: «Nous encourageons les gens à se prendre en main, à prendre le risque et à se préparer en conséquence pour arriver au but», déclare-t-il. Ainsi, 44 sociétés s’étaient inscrites à cette première édition, alignant quelque 1.166 coureurs au départ. Les trois premiers lauréats sont, pour la Catégorie 1 (1 à 100 employés), Eurobéton, Banque Invik et DTZ. Dans la Catégorie 2 (101 à 1.000 employés): Allen & Overy, Elvinger, Hoss & Prussen, Ernst & Young, remportent les trois premières places. Dans la Catégorie 3 (plus de 1.000 employés), les trois vainqueurs sont respectivement BNP Paribas Luxembourg, Ville de Luxembourg, et PwC. Les trois premiers de chaque catégorie remportent des tickets VIP, offerts par ING ­Luxembourg, pour la course de Formule 1 se déroulant à Spa-Francorchamps. Les seconds reçoivent des chèques formation auprès de l’Institut de Formation de la Chambre de Commerce de Luxembourg (IFCC); les troisièmes gagnent des inscriptions gratuites pour l’édition 2009 du marathon, remis par Step by Step. Un tirage au sort désignant le gagnant du prix spécial paperJam a par ailleurs été or­ga­ nisé; Guardian a remporté un lot de dix annon­ces de recrutement gratuites sur le site jobs.­paperjam.lu, d’une valeur de 2.500 euros. Fort du succès grandissant de l’épreuve, ING Luxembourg a reconduit son soutien à la socié­té Step by Step jusqu’en 2012. || Marc Auxenfants

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F o r m at i o n

Parler la langue des pros Prolingua fête ses 25 ans. Fernand Wolter, son fondateur, jette un regard sur l’évolution de son offre en formation en langues qui, en 25 ans, s’est sensiblement tournée vers la Formation Professionnelle Continue.

Photo: Véronique Kolber

Fernand Wolter (Prolingua): «Il y a quelques années à peine, on venait apprendre pour converser. Aujourd’hui, les entreprises viennent nous voir en vue de former leur personnel et attendent des résultats très concrets».

Comprendre et bien se faire comprendre. Voilà un élément primordial pour le secteur des affaires et de la finance dans lequel, pour bien évoluer, chaque employé est prié de parler plus d’une langue. Pionnier luxembourgeois dans le secteur de la formation en langues, Prolingua le sait et travaille au jour le jour à l’amélioration de ses services pour répondre toujours mieux aux exigences de plus en plus pointues des entreprises implantées au Luxembourg. Ce centre de formation en langues, l’un des plus importants du territoire, fête cette année ses 25 ans. Un quart de siècle durant lequel Prolingua a développé, avec sa structure, une offre des plus complètes en la matière. Avec d’un côté des formations «standards» à destination du grand public et de l’autre des formations sur mesure, baptisées «Carte Blanche», à destination des professionnels. «Depuis 1983, nous concevons et perfectionnons des modules qui répondent à la grande majorité des besoins des entreprises luxembourgeoises et internationales», explique Fernand Wolter, directeur général de Prolingua. L’offre de Prolingua s’est

élargie comme son équipe – le centre de formations emploie 40 personnes et collabore avec 40 indépendants – à mesure que ses concurrents apparaissaient sur le marché. Car, celui-ci a grandi et évolue constamment.

Des particuliers aux professionnels Si, en 1983, l’activité de Prolingua était avant tout basée sur les cours traditionnels en soirée à destination des particuliers, elle a progressivement évolué vers la Formation Professionnelle Continue (FPC). «Il y a quelques années à peine, on venait apprendre pour converser. Aujourd’hui, les entreprises viennent nous voir en vue de former leur personnel et attendent des résultats très concrets, poursuit Fernand Wolter. 60% des cours que nous dispensons sont à destination professionnelle». Pour être performant, le personnel doit aujourd’hui être hautement qualifié et cela passe par la formation continue. «Avec le temps, nous avons dû adapter nos offres aux

besoins de nos clients en poursuivant non seulement nos formations en langues générales, mais en proposant des spécialisations en langue des affaires, langue de spécialité, langue sur objectifs spécifiques – langage de réunion, de négociation, de présentation, téléphonique et techniques d’expression écrite», explique le directeur. Selon lui, la demande et l’offre en formation, de manière générale, auraient augmenté de façon considérable depuis une petite dizaine d’années. Le secteur n’en est pas moins soumis aux aléas du marché. «La formation en langues est loin d’être celle que les entreprises privilégient, explique le Fernand Wolter. On l’a vu durant la crise qui a couvert la période 2001-2003 et durant laquelle on a connu une forte baisse de la demande. C’est en effet la formation en langue qui est le plus rapidement écartée. Pour leur personnel, les entreprises privilégient la formation en lien direct avec le travail à effectuer. On a dû attendre l’automne 2004 pour ressentir un regain d’intérêt pour les langues». Cette crise a également limité les effets de la loi sur les FPC de 2000 qui permet aux entreprises de bénéficier d’un cofinancement étatique pour la formation professionnelle continue de leur personnel (via une «aide directe» à hauteur de 14,5 % imposable du montant investit dans la FPC ou via une «bonification d’impôt équivalant à 10 % de ce montant). «Elle n’en est pas moins bénéfique pour le secteur dans la mesure où elle est avan­tageuse pour les employés comme pour les entreprises, explique le fondateur de Prolingua. Ces dernières voient désormais dans la FPC un investissement susceptible d’améliorer les performances de leur personnel tout en bénéficiant d’aides financières». La demande aujourd’hui n’a sans doute jamais été aussi forte. Elle devrait continuer à croître. A moins que la récente crise financière internationale ne vienne ralentir l’intérêt des entreprises. Prolingua comptabilise près de 8.000 clients par an et a, en 2007, dispensé 35.200 heures de formation. «Depuis 2000, nous avons accueilli 22.000 élèves. Le Luxembourg est un petit pays, mais nous sommes une des écoles les plus importantes d’Europe», con­ clut le directeur. || Sébastien Lambotte

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Arrivees - departs - promotions

Ils bougent Changements de poste ou d’entreprise? Envoyez-nous quelques lignes d’infos accompagnées d’une photo à press@paperJam.lu. Retrouvez plus de 10.000 décideurs, entreprises et organisations du Luxembourg sur www.index.lu. Recherches avancées, inscriptions et mises à jour tout au long de l’année. INDEX 2008 est actuel­­le­­ment disponible en kiosque (372 pages, 10 euros).

INTER F ORMATION AS B L –  P RESI D ENT

PAUL KLEINBART

PAUL KLEINBART, 57 ans, di­recteur de la société ­Kleinbart FSTC, Financial Services Training and Consulting, est le premier président d’INTERFORMATION ASBL, la Fédération Luxembourgeoise des Professionnels de la Formation, qui s’est donné pour ambition de développer un code de déon­to­logie des formateurs, un logo de qualité formation et de favoriser la qualification permanente des formateurs.

DAVID JAMES, 38 ans, a intégré l’équipe de FAST TRAINING en qualité d’administrateur en charge du développement. Avocat formé à Londres, il est installé au Luxembourg depuis huit ans. Formateur expérimenté, il intervient notamment à l’université de Trèves et à la Deutsche Akademie de Richter à Trèves et à Berlin.

VIRGINIE CARVALHO, 31 ans, vient renforcer le département commercial de PLAN K ADVERTISING en tant qu’account manager. Elle a en charge la gestion d’une partie de la clientèle ainsi que la prospection. Titulaire d’un BTS d’assistante de direction, elle a notamment travaillé pour Mikado, Binsfeld et au service régie de l’Imprimerie Centrale.

DANIEL GRIOCHE, 43 ans, a créé ACTUAL INTERIM, une société de travail temporaire acti­ve dans le BTP, le second œuvre et l’industrie. En 1995, il avait fondé une première entreprise dans ce secteur d’activités, Elitt Intérim qu’il a revendue au groupe Synergie en 2003.

L’Editeur de logiciels NOVELL Luxembourg a nommé MARC FAUST, 43 ans, au poste de key account manager, en charge de la commercialisation des solutions de sécurisation et de simplification des infrastructures ainsi que des services associés. Expérimenté, il a notamment été account manager chez Focus Consulting et PHI Data ainsi que responsable, pendant neuf ans, du centre de formation et de consultance informatique chez PHM Computing.

OCE a nommé HELENE VAN COLLIE au poste de district manager pour démarrer avec une nouvelle équipe commerciale sur le marché du Luxembourg. Agée de 39 ans, elle a commencé sa carrière dans la vente chez Vermeire et a ensuite exercé les fonctions de field manager et de corporate national manager Belux chez Lyreco.

FReDeRIQUE DEMUYNCK, 34 ans, a rejoint l’équipe d’OCE sur le Luxembourg en tant qu’account ­manager. Elle a pour mission de développer le marché des impressions dans le segment office printing for professionals. Auparavant, elle a notamment travaillé chez Editus comme field manager.

BARBARA BACZYNSKA, 33 ans, a intégré MOLITOR, FISCH & ASSOCIES en tant que PR manager. Avant de rejoindre cette étude, elle a été en charge de la communication chez UBS au Luxembourg et a travaillé au sein du département marketing de White & Case à Varsovie.

AXIS COMMUNICATIONS a nommé CAROLINE JACOB, 41 ans, au poste de key account manager Belux. Avant de rejoindre ce fournisseur de solutions vidéo en réseau, elle travaillait chez Polycom BV comme channel manager Benelux, responsable de la gestion des budgets et de l’élaboration des plans de vente.

LU X EM B OUR G F OR B USINESS –  SECRETAIRE G ENERAL

CAROLE TOMPERS

Depuis début mai, CAROLE TOMPERS, 25 ans, siège au poste de secrétaire général de LUXEMBOURG FOR BUSINESS. Détentrice d’un master en international business & management de l’université de Manchester, elle a, au préalable, travaillé dans le secteur automobile, chez Goodyear Dunlop Tires Europe et Autocenter Goedert, comme marketing et communication manager. PAPERJAM juillet-aout 2008

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JORIS VERDICKT, 30 ans, vient d’entrer en fonction en tant que distribution account manager chez APC MGE, la division critical power & cooling services de Schneider Electric. Il est responsable de la distribu­tion IT & ET en Belgique et au Luxembourg. Auparavant, il était business development manager pour IBM, Fujitsu Siemens et APC chez Azlan-Tech Data.

ANNA ARBIZZONI, 27 ans, a rejoint PLAN K ADVERTISING en tant que graphic designer. Diplômée en graphic design de l’Accade­mia di Comunicazione de Milan et en typographie de la Central Saint Martin School de Londres, elle a travaillé pour diverses agences en Europe.

DIDIER BOSSICART, 43 ans, courtier en assurances installé depuis septembre 2004 à ­Steinfort, vient de créer la société ASSURANCES & BENEFITS COURTAGE (A & B Courtage) active dans deux grands secteurs d’activité: les assurances risques divers de l’entreprise, de l’indépendant et du particulier et les régimes complémentaires de pension pour entreprises, les assu­ rances-vie et les placements du particulier.

La filiale belgo-luxembourgeoise de CISCO a engagé HUGO DETREMMERIE comme head of unified channels. Agé de 43 ans, il bénéficie de 20 années d’expérience dans le secteur des télécoms, notamment chezIndacom, ComTech (aujourd’hui Dimension Data), Telindus puis Alcatel-Lucent.

Agée de 25 ans, ANNE CASSET a rejoint le cabinet de recrutement DO RECRUITMENT ADVISORS en tant que consultante spécialisée dans les profils juridiques. Diplômée d’un Master en droit social appliqué aux relations internationales, elle a déjà travaillé dans le secteur industriel en tant que juriste, puis en ressources humaines comme consultante chez Ajilon.

AB FUND CONSULTING, société spécialisée en consultance dans le domaine des fonds d’investissement, a recruté WENDY HENRION en tant que company secretary. Agée de 24 ans, elle était auparavant HR officer chez Deloitte Luxembourg, où elle a travaillé pendant près de trois ans.

JOEL KREMER, 35 ans, vient de rejoindre le cabinet de chasse de têtes EDOUARD FRANKLIN. Possédant une expérience internationale de 12 ans au sein de groupes tels que SAP, Belgacom et BT Worldwide ainsi qu’une expérience réussie du recrutement de managers informatiques, elle a pour mission de développer le pôle IT/Telecom du cabinet sur Luxembourg et l’Europe.

TROY BANKHEAD, 37 ans, a rejoint KNEIP en tant que head of marketing and communication. Il bénéficie d’une expérience de quatorze ans en matière de marketing, Internet et de nouveaux médias, acquise notamment auprès de l’agence de marketing alternatif Vanksen | CultureBuzz où il a été business development director.

Forte de dix années d’expérience dans la communication web à Luxembourg – où elle fut notamment responsable du département Web chez Bizart – ISABELLE CANIVET a décidé, à 37 ans, de voler de ses propres ailes. Elle a fondé la société ACTIONREDACTION.COM, spécialisée dans la rédaction web, la formation à l’écri­ ture web et l’architecture d’information.

Après plus de six années d’expérience en management de projet dans l’industrie automobile (PSA Peugeot Citroën) et Telecoms (Bouygues Telecom), PATRICIA PATCHONG, 35 ans, rejoint INTERACT comme manager customer care. Ingénieur certifié PMP (Project Management Professional), elle sera en charge de la gestion des projets au sein de la société.

CHRISTOPHE BODART a été nommé account manager specialist chez OCE pour le marché des print rooms intégrés au sein des sociétés. Agé de 41 ans, il a commencé sa carrière en Belgique dans le secteur bancaire et ensuite a travaillé comme key account manager chez Lyreco.

AVAYA nomme CLAUS PEETERS, 48 ans, au poste de channel director BelgiumLuxembourg. Il est responsable de toutes les relations avec les partenaires de l’entreprise dans ces pays et dirige également l’équipe du Canal. Bénéficiant d’une formation d’ingénieur civil en informatique, il a débuté sa carrière dans la R&D de logiciels chez AT&T et Philips Network Systems.

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Après plusieurs années passées au sein de cabinets d’avocats et chez un prestataire de services financiers internationaux, JULIEN LECLERE, 30 ans, associé à Vivian Walry, vient de fonder LECLERE & WALRY, un nouveau cabinet d’avocats spécialisé en droit des affaires et établi à Luxembourgville qui offre une large palette de conseils juridiques et services à des investisseurs locaux ou étrangers.

VISTRA a recruté MARJOLEINE VAN OORT en tant que senior account manager. De nationalité néerlandaise, elle est détentrice d’une maîtrise en droit de l’Université de Groningen et a notamment travaillé pendant plus de dix ans pour Loyens & Loeff au Luxembourg et aux Pays-Bas.

PAULO FAUSTINO a rejoint LUXEXPO en tant qu’exhibition manager. Agé de 36 ans, diplômé en Interior design de l’université Witwatersrand Tecnikon (Afrique du Sud), il travaillait auparavant comme chargé du design et de la réalisation de stands d’expositions pour l’entreprise Format.

MOLITOR, FISCH & ASSOCIES, avocats à la cour, s’adjoint l’expertise de GERNOT ZOTTER, 30 ans. Diplômé en droit du commerce extérieur de l’Université Panthéon Sorbonne, il compte des années d’expérience dans le domaine des affaires internationales, notamment auprès de la Cour de Cassation de Paris et d’une entreprise internationale de montage de projets d’infrastructures.

FREDERIQUE GUETH, 37 ans, a rejoint l’équipe de 1,2,3,GO en tant que responsable des relations publiques. Préalablement, elle a acquis quinze ans d’expérience dans le secteur financier à Luxembourg dans des domaines variés comme les fonds d’investissement, le private banking et la gestion de portefeuilles notamment auprès de Union Investment EuroMarketing, de KBL et de Kredietrust Luxembourg.

CHARLES ETONDE, 32 ans, a rejoint le département private equity de MOURANT LUXEMBOURG au poste de legal manager. Il a, au préalable, exercé la profession d’avocat auprès de deux études spécialisées dans les fonds d’investissement et le private equity au Luxembourg et avoir été in-house legal adviser chez BDO Compagnie Fiduciaire.

ANNE-MARIE DELGADO, 32 ans, a rejoint le département AXISS Immo en tant que chargée de clientèle, après avoir passé deux années en collaboration avec l’équipe project manager en qualité d’assistante administrative. Elle a pour mission la coordination commerciale & marketing en association avec l’équipe du service commercial.

CELINE JOESSEL, 30 ans, a rejoint le cabinet de recrutement AJILON FINANCE & LEGAL en tant que consultante. Titulaire d’une maîtrise en «Ingénierie et Management des Réseaux de Commercialisation», elle a notamment travaillé pour KBC Lease en tant qu’account assistant puis account manager à Luxembourg.

NOEL MC CORMACK, 56 ans, rejoindra MAITLAND LUXEMBOURG en septembre prochain en tant que head of client accounting team. Expertcomptable très expérimenté, il a assumé de multiples fonctions en Irlande et au Luxembourg. Il a notamment passé 25 ans au sein du groupe Oppenheimer comme responsable de la gestion comptable, contrôleur financier, directeur financier du bureau de Luxembourg ainsi que directeur de différentes sociétés du groupe.

PATRICK DUARTE, 37 ans, a rejoint l’équipe MONSTER LUXEMBOURG au poste de sales manager. Il est responsable de la gestion de l’équipe commerciale et de l’implémentation des produits et services dont il assurera le renouvellement. Expérimenté, il a, au préala­ble, occupé les fonctions de directeur marketing chez Guardian Europe et de sales manager chez Kronospan. Il a également été account manager chez Jobs.lu, ce qui lui a permis de bien connaître le marché du recrutement en ligne.

UCVL- P r e s i d e n t e

CORINNE CAHEN CORINNE CAHEN, 35 ans, est la nouvelle Présidente de l’Union commerciale de la ville de Luxembourg (UCVL) dont elle était la secrétaire générale depuis Avril 2007. Elle prend la succession de Michel Rodenbourg, appelé à la présidence de la Confédération Luxembourgeoise du Commerce (CLC) le 6 mai dernier. Cette ancienne journaliste (RTL Radio Lëtzebuerg, RTL Telé Lëtzebuerg, Eldoradio, mais aussi Radio France Internationale, Agence France Presse…, avait repris l’entreprise familiale «Chaussures Léon» à Luxembourg-Gare. Très impliquée dans la vie économique et commerciale de la capitale, elle est administrateur de la CLC. PAPERJAM juillet-aout 2008

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MOLITOR, FISCH & ASSOCIES, avocats à la cour, s’adjoint l’expertise de RÜDIGER SAILER, 35 ans. Juriste allemand, diplômé de l’Université de Saarbrücken, il a rejoint l’étude pour renforcer les départements de droit bancaire et financier et de droit du travail.

ANNE JUNG, 27 ans, a rejoint l’équipe de ­BINSFELD CORPORATE en tant qu’account manager. Elle y développe ses compétences au service des relations presse, des relations publiques et de la communication d’entreprise plus généralement. Titulaire d’une maîtrise en sciences de la communication et sciences politiques décrochée à l’Université de Vienne, elle a débuté sa carrière en Allemagne, dans une agence de relations publiques à Berlin puis dans une agence de publicité à Munich.

Travaillant depuis plusieurs années dans le domaine de l’exploitation, de la maintenance et de l’énergie pour des sociétés telles que ABB, PWF ou eBRC, MICHAEL BOUVY a décidé, à 31 ans, de voler de ses propres ailes. Fin 2007, il a créé, la société BTEC, spécialisée dans l’ingénierie de la maintenance et l’audit d’installations techniques pour les secteurs des biens immobiliers, salles informatiques et data centers.

THIERRY VAN INGELGOM, 42 ans, a rejoint MIKE KOEDINGER EDITIONS en tant que directeur des ressources humaines afin de soutenir les équipes dans les actes de gestion et de développement de leur capital humain. Actif au Luxembourg depuis 1995, il a successivement été responsable du service social, puis responsable des relations entreprises et enfin directeur-adjoint au sein du réseau OPE.

EMMANUELLE MULLER, 37 ans, a rejoint COMPASS GROUP Luxembourg pour renforcer le service Camille, aide et soins à domicile. De formation commerciale, elle est spécialisée dans le secteur d’activité «Soins et Santé» et compte une expérience de plus de cinq ans dans ce domaine..

MARTINE KREBS, 27 ans, a été nommée responsable marketing RENAULT LUXEMBOURG. Diplômée de l’Ecole Supérieure de Commerce de Grenoble, elle connaît bien l’univers de l’automobile. Elle a notamment été assistante chef de produit pour Peugeot en Allemagne et, plus récemment, coordinatrice marketing Smart France.

Après presque trois ans passés chez Mike Koedinger Editions en tant que secrétaire de rédaction, DELPHINE FRANCOIS a rejoint l’équipe marketing de la SOCIETE GENERALE BANK & TRUST. Chargée de marketing relationnel au sein de la branche private banking, elle est particulièrement en charge de la conception d’actions de fidélisation et de la réalisation d’événements.

Après plusieurs années passées au sein de cabinets d’avocats internationaux, VIVIAN WALRY, 30 ans, a fondé, avec Julien Leclere, un nouveau cabinet d’avocats spécialisé en droit des affaires et établi à Luxembourg-ville: LECLERE & WALRY. Fort d’un réseau de partenaires étendu et personnalisé, le cabinet se spécialise sur le marché asiatique et plus précisément l’Inde et la Chine.

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Fort d’une expérience de 17 années dans les ressources humaines et enthousiasmé par les possibilités offertes par Internet, DORIAN DUVAL a créé X-CHANGE.LU, un site de cooptation rémunérée qui innove en matière de recrutement. Formé en marketing et en droit du travail, il a auparavant travaillé de nombreuses années pour diverses sociétés d’intérim et de recrutement en tant que manager.

HP a nommé PIERRE PAREL, 53 ans, sales manager du GROUPE TECHNOLOGY SOLUTIONS (TSG) de HP au Luxembourg. Il est chargé de développer les activités et de mettre en œuvre le plan stratégique de HP avec les revendeurs et partenaires, les PME et les grandes entreprises. Titulaire d’un diplôme universitaire en électronique, il bénéficie de 25 ans d’expérience dans le secteur IT. Ces quatre dernières années, il dirigeait le département vente de Systemat Luxembourg.

Manpower Luxembourg – Country Manager

Marc Wantz

Après un intermède qui aura duré à peine deux mois chez IQ Solutions, où il avait été engagé en tant que business development director, MARC WANTZ, l’ancien directeur de Monster ­Luxembourg, a finalement rebondi chez MANPOWER. Agé de 33 ans, il a été choisi pour succéder à Liliane Adam, qui a dirigé la société pendant près de treize ans et qui avait quitté ses fonctions en avril dernier. «Je n’ai plus qu’à développer un projet d’entreprise ambitieux qui va booster nos parts de marché au Luxembourg», déclare l’intéressé, qui a pris ses fonctions le 16 juin. PAPERJAM juillet-aout 2008

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ressources humaines · agenda

seminaires, conferences

Agenda

07/07

CYEL 2008 Remise du prix Creative Young Entrepreneur Luxembourg 2008. Voir aussi l’article en page 56. Lieu: Siège d’ArcelorMittal, Luxembourg Organisation: Jeune Chambre Economique du Luxembourg Infos et inscriptions: cyel@jcLuxembourg.com.

Cross Mentoring pour femmes et hommes cadres Le projet 2008 du «Cross-Mentoring pour femmes et hommes en position cadre» démarre le 7 juillet 2008 et se terminera le 29 juin 2009. Organisée pour la première fois en octobre 2005, avec le soutien du ministère de l’Egalité des chances, cette opération a permis la mise en place de projets permettant de mieux atteindre des objectifs professionnels, de mieux gérer des conflits ou de mieux concilier vies professionnelle et privée. Lieu: Ministère de l’Egalité des chances, Luxembourg Organisation: Ministère de l’Egalité des chances Infos: www.mega.public.lu.

04/07 de 11h45 a 14h45

17/07 de 18h30 a 21h00

24/09 de 12h00 a 14h00

Le statut unique Déjeuner conférence de Me Guy Castegnaro (Castegnaro Cabinet d’avocats) sur la nouvelle loi et ses impacts sur les délégations du personnel. Lieu: Hôtel Le Royal, Luxembourg Organisation: MeeTincs Infos et inscriptions: www.meetincs.lu

02/10 de 08h30 a 10h30

Wine & Networking Dégustation sur le thème «Les rosés et vins gris autour de la Méditerranée», sur une des plus belles terrasses de la capitale, avec vue imprenable sur la vieille ville et le Kirchberg. Avec Rodolphe Chevalier, meilleur sommelier du Luxembourg 2002-2003, demi-finaliste mondial en 2007. Accompagnements: servis par le Restaurant La Medina, une rencontre entre l’Orient et l’Occident. Lieu: Vinoteca Organisation: paperJam Business Club Infos et inscriptions: www.club.paperjam.lu.

Gestion onshore en Italie Premier rendez-vous d’un cycle de confé­ rences sur l’assurance-vie en libre prestation de service, qui passera, par la suite, en revue, les Pays-Bas, la France et la Belgique, et qui seront animées à chaque fois par un spécialiste dont la notoriété est reconnue dans chaque pays abordé. Lieu: Hôtel Le Royal, Luxembourg Organisation: Vitis Life Infos et inscriptions: anne-sophie.sacre@vitislife.com.

Breakfast Talks / Management & Strategies Table ronde paperJam Business Club sur la gestion de la croissance et le défi d’un développement à l’international (stratégies, financement, partenariats,...) des entreprises luxembourgeoises. Lieu: Mudam, Luxembourg Organisation: paperJam Business Club Infos et inscriptions: www.club.paperjam.lu.

Organisateurs d’événements, conférences, séminaires, envoyez vos informations à press@paperjam.lu

Photos: CYEL, www.hôtels.co.uk, Etienne Delorme, www.eu2005.lu

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ressources humaines . parcours

Photo: Eric Chenal (Blitz)

Né le 9 juin 1961, ingénieur commercial diplômé de la Katholieke Universiteit van Leuven (KUL – Belgique), Rik Vandenberghe est administrateur-délégué d’ING Luxembourg depuis janvier 2007. «En dix-huit mois, je me suis beaucoup attaché à donner une impulsion à ING Luxembourg».

U n e c a r r i e r e e n c i n q d at e s

Rik Vandenberghe 1986: Branch manager – Bruxelles (Laeken) «En prise directe avec le marché des particuliers et des entreprises, au sein d’une équipe d’une tren­ taine de personnes, cette fonction a été un appren­ tissage très direct du terrain commercial et opérationnel de la banque. C’était une époque très différente où la distribution des produits bancaires n’était pas aussi sophistiquée et efficace qu’elle ne l’est aujourd’hui. J’en ai gardé un immense respect et un intérêt sincère pour nos clients et nos équipes qui sont là, tous les jours, au contact direct de la clientèle d’ING. 1992: Account manager Euro – Entreprises Siège de Bruxelles «Passer d’une fonction comportant un important volet «people management» vers une fonction de responsable de grands comptes a été un change­ ment important… auquel je me suis tout de suite adapté. Je me suis attaché à faire fructifier le por­ tefeuille de clients qui m’avait été confié. Cette forme d’engagement me tient à cœur: il faut tou­ jours aller de l’avant, chercher le développement, trouver les opportunités, satisfaire le client. 1995: Manager real estate – Siège de Bruxelles «Le real estate: voilà encore un secteur où il est pos­ sible d’entreprendre, de construire. J’ai démarré dans un contexte de crise du marché immobilier bruxellois. Nous avons professionnalisé le finan­ cement de projets immobiliers. Nous avons reconquis le marché, morceau par morceau. La concur­rence était intense. Celle-ci constitue un

élément essentiel des relations commerciales: elle motive, oblige à se repenser et à se position­ ner de manière distincte et forte. ING a claire­ ment intégré cette donnée: voilà pourquoi nous sommes si uniques. Aujourd’hui, ING est une des 100 marques les plus connues au monde. 1999: Regional manager wholesale – Bruxelles «La rencontre avec deux formidables leaders, Luc Vandewalle et Jacques de Vaucleroy. Le premier est, dans le sens positif du terme, un homme de réseaux: pragmatique et plein de vivacité, il m’a insufflé le plaisir d’entretenir et de développer des relations constructives, dans et en dehors du «business». Le second est aujourd’hui membre du comité exécutif du groupe ING et CEO d’ING Insurance Europe: grand stratégiste et excellent organisateur des acti­ vités dont il a la charge, il m’inspire régulièrement dans mon travail de tous les jours à Luxembourg. 2007: CEO – ING Luxembourg «Ma première responsabilité à l’étranger pour ING… chez mon voisin (rires). Mais quelle révé­ lation pour moi! En dix-huit mois, je me suis beau­ coup attaché à donner une impulsion à ING Luxembourg. Les possibilités de croissance, pour tous nos métiers, me sont vite apparues. J’essaie d’être présent au maximum, je suis disponible à tout moment. Bien sûr, c’est une responsabilité impor­ tante: plus de 850 personnes, c’est une grande équipe. Je crois en la nécessité de la solidifier, de lui donner un ancrage local fort. Nos équipes sont notre capital. Et nos actionnaires sont nos clients ING!» PAPERJAM juillet-aout 2008

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ressources humaines . sondage

O F F RE s D ’ EM P LOI

Soigner la forme et le fond Sondage paperJam / Monster.lu

Quelle est votre plus grande frustration lorsque vous lisez une offre d’emploi? 7% Pas d’infos sur la culture d’entreprise

8% Format de l’annonce confus

Nombre total de votes: 145 Sondage réalisé du 11 au 26 mai 2008 sur www.paperjam.lu et www.monster.lu.

13% Informations de contact non spécifiées

56% Pas d’infos sur les conditions de travail ni sur le salaire

16%

Karine Jean, HR consultant chez Securex Luxembourg

Photo: Etienne Delorme

Descriptif du poste trop bref

A l’heure où trouver la bonne personne à recruter est un casse-tête pour toute entreprise, l’attractivité d’une offre d’emploi devient primordiale. Et au vu des résultats du sondage de ce mois, la tendance serait plutôt à penser qu’en la matière, les entreprises peuvent mieux faire. «Et pas forcément sur les rubriques classiques relatives au poste, mais aussi en s’adaptant aux nouvelles attentes des salariés», estime Karine Jean, HR consultant chez Securex ­Luxembourg, finalement peu surprise de voir que 56 % des sondés se disent frustrés du manque d’informations sur les conditions de travail et le salaire. «Dans notre société où la part de liberté individuelle augmente, les salariés acceptent de moins en moins de renoncer à leur bien-être et à l’équilibre vie privée / vie professionnelle», constate-t-elle. D’où un regain d’intérêt, de la part des candidats, pour une meilleure information sur leurs conditions de vie dans leur futur emploi. Pourquoi les recruteurs communiquent-ils si peu sur ces sujets? D’abord, il arrive qu’un recrutement soit dicté par une situation d’urgence, comme la démission d’un collaborateur, nécessitant un remplacement le plus rapidement possible. Dans ce cas, des questions-clés telles que «Quel profil recherche-t-on exactement?» ou «Quelles compétences et quelles personnalités s’intégreront dans l’organisation?» peuvent être négligées. «Faute de questionnement préalable sur les besoins réels de l’organisation, les annonces peuvent alors pécher par manque de précision pour ‘ratisser large’»,

Prochains sondages: Jusqu’au 6 juillet 2008: Prendrez-vous le temps de regarder les Jeux Olympiques et/ou l’Euro 2008? Du 7 au 20 juillet 2008: Avez-vous déjà songé à créer votre propre entreprise? Du 21 juillet au 3 août 2008: Regrettez-vous de ne plus pouvoir reprendre des cours?

constate Mme Jean, aux yeux de qui cette approche risque de priver l’entreprise de profils spécifiques qui ne répondront pas à des offres trop génériques. Par ailleurs, certaines informations sont délibérément gardées confidentielles par l’entreprise. Quelques-unes d’entre elles souhaitent, par exemple, rester anonymes, ce qui limite considérablement le contenu de l’offre. «Ce souhait est parfois guidé par une volonté de ne pas envoyer de signal potentiellement perturbateur en interne ou en externe», explique Mme Jean, qui constate par ailleurs que la fourchette de salaire est très rarement mentionnée. «Les entreprises veulent garder la possibilité d’adapter leur proposition au calibre du candidat». Aussi, pour réduire les frustrations des candidats face aux offres d’emploi, est-il nécessaire de garder en vue qu’une telle offre n’est, finalement, qu’une accroche. «Tout comme la personnalité d’un candidat ne peut être cernée à travers un CV, la culture d’une entreprise et l’ensemble des conditions d’un emploi ne peuvent être résumés en quelques lignes, prévient Mme Jean. De même que l’entreprise ne choisit pas son salarié sur la base du seul CV, les candidats doivent se donner la chance de choisir leur futur employeur après plusieurs contacts». Cela ne l’empêche pas de penser que des efforts peuvent tout de même être fournis par les entre­ prises: «Elles doivent valoriser au maximum ce qu’elles ont à offrir par des publications soignées tant sur la forme que sur le fond», conclut-elle. || Propos recueillis par J.-M. G.

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ressources humaines . universite

Photo: Olivier Minaire (Wide)

Né en 1960, Arno Zürbes a fait des études d’ingénieur en mécanique à l’Université de Kaiserslautern. Il y a été assistant en recherche à l’Institute of Machine ­Dynamics, avant d’y accomplir son doctorat. De 1992 à 1996, Arno Zürbes a travaillé en tant que project engineer, au département «Recherches» de l’entreprise BOMAG, en Allemagne. Il a supervisé les départements Testing and Technical calculation jusqu’en 2002. Depuis lors, il est professeur à l’­Université du ­Luxembourg.

Bachelor en Sciences et Ingenierie/filiere Ingenierie

L’industrie très demandeuse Peu de candidats et peu de réussite Arno Zürbes ne peut que constater deux choses. «D’abord, nous accueillons peu d’étudiants, qui ne sont qu’une vingtaine par année. En raison du fait que ­beaucoup d’étudiants vont se former à l’étranger, parce que leurs parents ont fait de même. Il y a une certaine tradition. A nous de ­convaincre qu’il y a ici une formation parfaitement valable; ce que nous faisons en allant dans les écoles, lors des journées portes ouvertes, etc.». Plus ­inquiétant, le taux de ­réussite n’est que de 50 %. «Il n’y a pas d’examen d’­entrée et beaucoup d’­étudiants ne se rendent pas compte que les cours théoriques sont très poussés, notamment en mathématiques. Le manque de travail intervient aussi. C’est pour cette raison qu’un système de tutorat a été organisé...»

S’il est, à l’Université du Luxembourg, une filière qui offre des débouchés multiples, c’est bien le Bachelor en Sciences et Ingénierie, filière ingé­ nierie, sous la direction du Pr Arno Zürbes. Précisons que le Bachelor en Sciences et ingé­ nierie propose trois filières au total: physique, mathématique, ingénierie. Et une formation aca­ démique et une professionnelle avec, pour ceux qui désirent continuer leurs études, deux Masters, également académiques et profession­ nels qui débuteront à la rentrée prochaine. Chaque filière dispose de son propre directeur d’études. La filière ingénierie, quant à elle, propose quatre spécialisations: électrotechnique, génie civil, mécanique et informatique. «Ces doubles Master et Bachelor ont été prévus par la loi, explique Arno Zürbes. Les nuances ne sont pas toujours évidentes à expliquer, outre bien sûr le fait que tout ce qui est ’professionnel’ propose une formation pratique qui ouvre les portes du monde du travail. Il faudrait adapter la loi». Le directeur d’études souligne que le choix d’un Master a, selon lui, plus de sens car l’addi­ tion des formations théoriques et appliquées permet de parcourir un cycle «vraiment complet». «De plus, pour les étudiants qui souhaitent se destiner à une carrière dans la fonction publique, le Master permet de se situer dans le top des carrières supérieures». Arno Zürbes remarque aussi que «les cours communs dispensés pendant les deux premières années, avant que l’étudiant choisisse, en troisième, l’une des quatre spécialisations dans la filière

in­génierie, permettent d’avoir une base assez large. C’est un cursus tout à fait comparable à la formation d’ingénieur proposée en Belgique et en France». La mobilité intervient ici lors du cinquième semestre, dans le cadre d’une coopération avec les universités de Darmstadt et de Liège. Les cours sont principalement dispensés en français et en allemand (ces deux langues repré­ sentent chacune quelque 40 % des cours) et, pour le reste, en anglais. Un choix qui s’inscrit tout à fait dans l’approche multiculturelle et lin­ guistique spécifique au Luxembourg. Quant aux débouchés, ils sont là, et nombreux. Arno Zürbes se plaît à rappeler que, surtout en ce qui concerne le Bachelor académique, «il y a une logique évidente à le prolonger par un Master. Mais, dans tous les cas, le marché du travail est excellent. L’industrie est très demandeuse et est confrontée à une pénurie d’ingénieurs qu’elle doit aller chercher à l’étranger. Ces débouchés sont plus forts encore dans la filière informatique puisque, dans ce cas, les possibilités sont encore plus larges avec, notamment, les banques et les assurances. En outre, le multilinguisme est un avantage fort». || Marc Vandermeir

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technologies Ultimate Makeover: and the winner is…, les leçons de Tele2 au Luxembourg, le portrait de Nordine Garrouche…

L a r s - J o h a n J a rn h e i m e r

” We

have learned a lot ”

Tele2Tango celebrate their ten-year anniversary in Luxembourg. The president and CEO of the Swedish group, to resign next 18 August, talks about this past decade and the company’s strategy in the country. Mr Jarnheimer, Tele2 has always been interested, it seems, in launching new activities from Luxembourg: what explains this special interest for your group? “I think Luxembourg has always been a country to adopt new things early. We are currently present in 15 countries; it is not that costly then to test out things, so we know that if things work in Luxembourg, then they have a tendency to work in the Baltic countries or in Russia. In March 2005, Tele2 announced the launch of the first worldwide free TV station available on 3G mobile phones, via its own TV channel, Tango: What now of this station? “That was a cumbersome process. I would say that this cost us a lot. But I think that what we learnt, in a very early stage, from sending TV to mobiles, was very interesting. Of course you always have regrets if you lose a lot of money, but it is also nice to know that we have a company which can put money aside to do these kinds of experiments. And Luxembourg is a great country for us to do this kind of experiment. What lessons do you draw from the failure of both the Tango TV and TTV experiences? “It always takes time to change consumer behaviour. In 2002-03, everybody said that 3G would play an aggressive role. Now, in 2008, we see that these services are picking up. I think we will see more usage related to news. That is the trend we see today. What conclusions do you draw from your ten-year presence in Luxembourg? “For us, the most important is that we have learned a lot. And with limited resources we have been able to launch services, and we have seen how they have developed in the other countries. And one of the reasons to be in Luxembourg was to test things before spending more money on them. And that, I’m sure, we will continue with.” || Interview by M. A.

R e p o r t i ng

V i r t u a l i s at i o n

l’XBRL progresse dans la Place

Computer systems VAC-certified

22 Le 20 mai dernier, XBRL Luxembourg tenait sa première assemblée générale. L’occasion pour l’asbl de revenir sur les projets mis en place, au cours de cette première année d’existence, avec la création notamment d’un groupe d’informations sur les techniques et pratiques des nouveaux reportings COREP/FINREP. Sur l’agenda 2008 de l’association figurent, entre autres, le déploiement d’XBRL par le Statec, dans le dépôt de ses comptes, ainsi que la mise en œuvre de la technologie dans le reporting des OPC monétaires et non monétaires, prévue pour janvier 2009. XBRL Luxembourg, qui compte 22 affiliés, est membre de XBRL International, un consortium de plus de 550 associations, agences et sociétés, dédié à la promotion et à la mise en place du langage XBRL (eXtensible Business Reporting Language), un standard de commu­nication des données financières.

Computersystems, a company specialised in the information technology market, received the first VMware certification as a Silver VMware Authorized Consultant (VAC) in Luxembourg. The programme developed by VMware – a software developer specialised in virtualisation – gives access to a methodology, support and consulting services, around VMware technology. The silver status allows the VAC partner to perform consultancy implementation services offered by a non-certified reseller or directly on behalf of VMware. Among the certification benefits for the clients is the expertise and experience of a partner viewed as a direct VMware subcontractor in Luxembourg.

indique le rapport 2007 de l’Institut Luxembourgeois de Régulation (ILR). L’an dernier, les revenus des opérateurs se sont élevés à 493,2 millions d’euros, dont 242,4 millions pour la téléphonie fixe et 250,8 millions pour le mobile. Avec 67,9 millions d’euros en 2007, le chiffre d’affaires dans les communications fixes a chuté de près de 20%. Les activités de services, en revanche, enregistrent une hausse de 17,9%, à 118,4 millions d’euros, grâce au déploiement de l’Internet à large bande, des services réseaux d’entreprises et des connexions à très hauts débits. Ces deux dernières années, l’ILR a constaté une hausse de 30% des investissements dans les réseaux fixes, avec 60 millions d’euros investis, en grande partie par l’opérateur historique. ERP

Telecoms

Revenus en baisse

Le marché des télécoms connaît une stabilisation, voire une baisse sensible dans certains secteurs,

eArchitecture Le CRP Henri Tudor et l’Ordre des Architectes et des Ingénieurs-conseil (OAI) ont récemment conjointement présenté un bureau virtuel de réa­ lisation à distance et de partage de croquis en temps réel, ainsi que CRTI-weB, un outil luxembourgeois de partage documentaire via Internet.

Photo: Archives paperJam

Lars-Johan Jarnheimer (Tele2)

Photo: Agence Blitz.

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Actualite

L’actualite des technologies: - Au jour le jour sur paperjam.lu - Chaque vendredi dans notre newsletter électronique - Une vue d’ensemble chaque mois dans le magazine paperJam

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T e c h n o l o g i e s . r e p o r ta g e p h o t o s

Recompenses

Brillants Golden-i Philippe Paquay (KBL European Private Bankers) et la société Odyssey Financial Technologies ont été les grands vainqueurs de la prestigieuse soirée Golden-I organisée conjointement par Makana et l’APSI et qui a réuni près de 300 personnes le 22 mai à l’Espace Entreprises de Namur, à Hamm. Photos: Raoul Somers

n Philippe Paquay

n Didier Vankeerberghen et Guy Eggermont

n Pierre Gérard (Jamendo)

n Claude Lüscher (APSI)

n Fernand Thill (IT Professionnals)

n Maxime Percepied (Remedia/paperjam.TV)

n Thierry Delroisse (Dexia BIL)

n Thierry Hoeltgen (Deloitte)

n Philippe Flauss (HP Luxembourg)

n Eric Busch (ITNews)

n Jean-Louis Schiltz

(Ministre des Communications)

n Gérard Hoffmann (Telindus)

n Emilie Mounier (IT News)

et Jean-Michel Gaudron (paperJam)

(KBL European Private Bankers)

(Odyssey Financial Technologies)

n Steve Garnett (Salesforce.com)

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Technologies . actualite

Concours

Isoletanche premier de cordEe C’est la société de construction spécialisée dans les travaux d’étanchéité et d’isolation thermique et acoustique qui a remporté la première édition du «Microsoft Ultimate Makeover». Dominique Vieira et Grégory Cavelier (Isoletanche): «Nous nous rapprochons aujourd’hui des leaders du marché au Grand-Duché de Luxembourg».

M. Vieira. Le moins que l’on puisse dire, c’est qu’en remportant ce premier prix «Ultimate Makeover», Isoletanche va pouvoir rattraper tout son retard en la matière et ce, en l’espace de quelques semaines, puisque l’implémentation de l’ensemble des systèmes et facilités mises en jeu se fera d’ici au lancement de la deuxième édition du concours, planifiée pour octobre 2008.

Photo: Olivier Minaire (Wide)

Une plate-forme reconnue

Le suspense aura duré jusqu’au bout, mais c’est finalement la société Isoletanche qui remporte la première édition du «Microsoft Ultimate Makeover». Ce grand concours était ouvert aux PME luxembourgeoises, avec, comme premier prix, un relooking complet des infrastructures informa­ tiques et de communication (avec Microsoft, HP, LuxGSM et l’Entreprise des P&T), ainsi qu’une série de services offerts par l’ensemble des parte­ naires du projet (une campagne d’email marketing avec EmailGarage, un package electronic banking chez ING Luxembourg, des sessions de formation standard chez Guidance/Devoteam Luxembourg et chez Plataan, une rénovation des locaux avec les Peintures Levis et les meubles Kewlox ainsi qu’une machine à café Nespresso). Isoletanche a même emporté la majorité abso­ lue des suffrages, puisqu’elle a recueilli 50,84 % des 1.344 votes exprimés sur le site www.ultimatemakeover.lu. Elle devance l’architecte Vol­ ker Doench (32,46 %) et Weyerlux (16,7 %). Fondée en 2003 par Grégory Cavelier (aujour­ d’hui administrateur délégué et directeur tech­­ ni­que) et Dominique Vieira (administrateur et respon­sable de chantier), Isoletanche s’est spécialisée dans la réalisation de travaux d’étan­ chéité les plus divers (toitures, balcons, terras­

ses,...), tant sur des bâtiments neufs qu’en réno­vation. Elle est également active dans les travaux d’isolation thermique et acoustique des bâtiments. «La première année, nous avions réalisé un chiffre d’affaires de 380.000 euros. En 2008, il sera d’environ sept millions», nous explique Dominique Vieira. Son entreprise, forte d’une petite dizaine de salariés aux premières heures, a grandi au point d’atteindre, aujourd’hui, un effectif de 45 salariés. «Depuis la création de l’entreprise, nous avons conjugué tous nos efforts pour fidéliser nos clients et ‘enchaîner’ les chantiers, pour nous faire une place sur un marché très concurrentiel et afficher un grand nombre de références, explique-t-il. Nous nous rapprochons aujourd’hui des leaders du marché au Grand-Duché de Luxembourg». La liste des principaux chantiers sur lesquels la société a eu à travailler constitue, à elle seule, une sacrée carte de visite: Luxlait, l’immeuble H2O, le cen­ tre de données Luxconnect, le centre de Tri Postal de Bettembourg, le datacenter d’eBRC de Windhof, la Rocade de Bonnevoie... «En revanche, nous avons quelque peu mis de côté le développement interne de notre entreprise, tant au niveau informatique, qu’au niveau de l’ensemble des moyens de communication», reconnaît

Succès aussi pour la plate-forme www.ulti­ matemakeover.lu qui, après avoir mis un peu de temps à vraiment se lancer, a trouvé son rythme de croisière, attirant quelque 4.500 visiteurs uniques par mois. «Le fait d’avoir développé une action dédiée aux PME au Luxembourg a rencontré un réel succès, se réjouit Thierry Fromes, general manager de Microsoft Luxembourg. Ce sont surtout les parties communautaires du site qui sont les plus visitées, celles où sont échangés conseils et expertise. Souvent, dans les plus petites entreprises, c’est le patron qui doit lui-même trouver des solutions à des problèmes quotidiens. Il est intéressant de voir que d’autres ont pu rencontrer ces mêmes problèmes et trouver des solutions qu’ils partagent». La volonté du site de couvrir la plus grande part du tissu économique luxembourgeois s’est retrouvée dans la liste des trois entreprises fina­ lement retenues pour concourir au prix ultime. Isoletanche est une PME artisanale rela­ti­vement jeune. L’architecte Volker Doench a monté, seul, en 2006, son cabinet, rejoint, en fé­vrier dernier, par son confrère Holger Freihöfer. Weyerlux, enfin, est une entreprise fami­ liale active dans le domaine de la four­niture industrielle, fondée en 1964 et rachetée en 2007 par Thierry Schreiner (un ancien DRH de Luxair). «Cet intérêt de la part de l’ensemble des secteurs d’activité au Luxembourg montre à quel point les acteurs économiques ont besoin de ces outils informatiques, analyse Thierry Fromes. Cela ne représente plus, désormais, un mal nécessaire, mais bel et bien un outil pour améliorer la productivité autant que la contribution des différents collaborateurs des entreprises». || Jean-Michel Gaudron

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Technologies . portrait

Photo: Véronique Kolber

Natif de Villerupt, Nordine Garrouche, 33 ans, a ­toujours gardé un œil sur le proche Grand-Duché. Aujourd’hui, à la tête de NGR Consulting, ­cabinet de conseil en management, il apporte un regard réfléchi et pondéré quant à l’évolution passée et à venir du marché IT.

N o r d i n e G a r r o u c h e

«Le marché devrait rester friand de solutions informatiques» Un credo: la multidisciplinarité Au travers de ses études, effectuées sur les bancs de l’Institut commercial de Nancy, où il décroche un DESS IT, Nordine Garrouche a toujours prôné les compétences et expertises multidisciplinaires. Dans son cas, ce parcours pointu lui a apporté une double compétence, en finance et en IT. Après de nombreux stages, qu’il a choisi volontairement de diversifier en intégrant plusieurs milieux sectoriels, il a finalement dé­bu­té sa carrière professionnelle chez Paribas, au Luxembourg, en tant que chargé de mission, ce qui lui permit de côtoyer le milieu du conseil. Cette collaboration, bien que fructueuse et qui lui laissera de très bons souvenirs, ne durera pas, puisqu’il s’est vite fait repérer par des chasseurs de tête, ce qui lui vaudra d’intégrer, en 2003, DMR Consulting (devenu, depuis, Fujitsu Consulting) en tant que responsable business consulting banque. Mais la soif d’entreprendre le tenaille, au point de se lancer dans le grand bain un an et demi seulement après ce changement de poste. Il crée, avec quelques associés, NGR Consulting.

mes et une standardisation au recours à des prestations de services. «On a également noté l’émer­gence d’une professionnalisation des clients au sein des départements achats qui nous a contraint à fournir un service à plus forte valeur ajoutée», note M. Garrouche. En parallèle, l’intégration de plus en plus importante du levier technologique dans la stratégie des organisations a contribué à doper le marché par une demande plus exigeante de profils et conseils ayant une vision d’ensemble et comprenant les différents impacts de ce levier en tant qu’un des facteurs clés de la performance d’une organisation. «Enfin, ajoute-t-il, l’intégration européenne a impac­té les processus de prise de décision de certains clients, notamment en délocalisant leur siège sur d’autres capitales». Aux prestataires de services, alors, de s’adapter et de mettre en place des interlocuteurs et équipes commerciales multi­zones. C’est pourquoi NGR Consulting s’est affirmé dès sa création comme un acteur à zone d’action internationale.

Un développement tous azimuts Durant ces dix dernières années, le marché connu une forte croissance, à peine ponctuée par un épisode de turbulences débuté lors d’un triste mois de septembre 2001. Cette décennie a ainsi été marquée par une augmentation des volu-

Un bref passage à vide A court terme, Nordine Garrouche se veut réaliste: «La crise du subprime et, de manière générale, le contexte économique global, impacteront les capacités financières des entreprises, même si nous n’en avons pas encore ressenti les effets à notre échelle».

Bon nombre de sociétés devraient en effet restreindre leurs investissements vers des projets stratégiques et, bien sûr, des projets réglementaires. En conséquence, la demande de services va baisser, «mais, pas plus d’un an», espère-t-il. A moyen terme, «les grandes tendances d’avant la crise du subprime vont reprendre», estime-t-il. Ce redémarrage s’accompagnera d’une rationalisation des modèles opérationnels et d’un développement des services d’outsourcing (notamment IT et BPO). «Je pense également que la notion de risk management va toujours être un élément porteur à moyen terme. Avec cela, le marché, et notamment l’industrie des fonds, devraient rester friands de packages et solutions informatiques», conclut-il. Où il était question de foot Tout petit déjà, Nordine aimait à taper dans le ballon. Gagnant en technique et en tactique, il est devenu, au fil des ans, un bon défenseur, au point de susciter l’intérêt de centres de formation, tel celui du FC Metz, par exemple. «Comme tous les jeunes, j’ai rêvé de devenir footballeur professionnel. Mais, ayant toujours été bon élève, mes parents ont préféré mettre l’accent sur ma scolarité». Et en définitive, il ne regrette rien car son esprit de compétition, doublé d’un goût affirmé de l’entrepreneuriat, se conjuguent pleinement dans sa fonction au sein de NGR Consulting. || Jean-Marc Streit PAPERJAM juillet-aout 2008

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Technologies . sondage

Mobilite

En route vers la communication unifiEe Sondage paperJam

Quand vous n’êtes pas au bureau, avez-vous accès à votre réseau d’entreprise? Nombre de votes : 143 Sondage réalisé du 15 au 25 mai 2008 sur le site www.ultimatemakeover.lu

32,17% Non, aucun accès

52,45% Oui et à toutes les données (e-mail, Intranet, ...)

15,38%

Jean-Michel Remiche, general manager de Vision IT Group PSF

Photo: Véronique Kolber

Oui, mais uniquement à mon e-mail

D’une manière assez flagrante, compte tenu du taux des personnes interrogées indiquant avoir un accès à tout moment à leur messagerie d’entre­ prise, les notions de flexibilité et de mobilité sont, aujourd’hui, des réalités concrètes sur un marché arrivé à maturité. «Aujourd’hui, chaque collaborateur de l’entreprise doit pouvoir accéder à l’information pertinente depuis n’importe quel endroit, à n’importe quel moment et surtout depuis n’importe quel ‘terminal’», estime Jean-Michel Remiche, general manager de Vision IT Group PSF, société qui détient l’agrément de professionnel du sec­ teur financier depuis deux ans et demi. L’avenir est dans les systèmes dits de «communi­ cation unifiée», qui regroupent e-mails, messagerie vocale, télécopie et l’agenda en une seule boîte de messagerie et offriront des fonctionnalités de commu­nication innovantes (boîtes de réception à commande vocale, messagerie vocale basée sur Outlook, etc.), tout en respectant les exigences crois­santes en matière de réglementations, de pro­ tection, de gestion et d’accessibilité des données. «Notre expérience des outils de communication, et plus particulièrement des solutions Microsoft dont nous sommes un partenaire majeur à Luxembourg et en Europe, nous permet de constater que les tech­ nologies proposées par les éditeurs sont de plus en plus exploitées au quotidien par les utilisateurs», se réjouit M. Remiche. Cela concerne notamment Outlook Web Access, pour l’accès à la message­ rie à travers Internet, ou encore Outlook Mobile

sur le PDA ou en mode déconnecté sur le por­ table. Vision IT Group PSF a, par ailleurs, mis en place pour le compte de ses clients de nombreux sites Intranet collaboratifs basés sur Microsoft Office SharePoint 2007, permettant aux colla­ borateurs de garder un contact étroit avec leur entreprise et de garantir la mise à jour des infor­ mations. «Aujourd’hui, les réseaux peer-to-peer comme Office Groove 2007 autorisent les équipes à travailler ensemble dynamiquement et efficacement, même si les membres qui les composent travaillent pour différentes organisations, à différents endroits ou hors connexion», précise-t-il. Un bémol tout de même, au vu des résultats de ce sondage: le taux élevé de réponses posi­tives à la première question, qui laisse M. Remiche perplexe. «Notre expérience du secteur financier nous autorise à penser que les utilisateurs distants n’ont pas accès à TOUTES les données et certaine­ ment pas à celles qui relèvent du respect du secret bancaire et de la confidentialité des informations». Enfin, à ses yeux, un autre problème se pose quant au recours systématique aux pratiques de télétravail. «Le travailleur frontalier qui exerce­ rait son métier depuis son pays de résidence se trou­ verait dans une position périlleuse eu égard aux réglementations fiscales et sociales en vigueur». Au contraire des autoroutes de l’information, ce n’est sans doute pas de sitôt que les axes rou­ tiers ne seront plus saturés aux heures de pointe... || Propos recueillis par J.-M. G.

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Secaron becomes dartalis. Information Security is our business. Secaron Luxembourg has now become a 100% independent and privately hold Luxembourgish entity named dartalis.

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Technologies . produits

Les dernieres nouveautes Stockage n

Reseau Peripheriques n

Toshiba met SecuRed sur le marché, un disque dur avec détecteur de chute et authentification biométrique, équipé d’un disque interne d’une capacité de stockage de 200 GB. Avec son lecteur d’empreintes digitales, sa sécurisation du mot de passe et l’encryptage du disque dur, le produit offre des fonctions avancées de protection dans un bel habillage rouge, compact et léger. Le nouveau disque dur est fourni avec de nombreuses fonctions intelligentes de sécurisation. Avec son boîtier imperméable aux éclaboussures, le SecuRed dispose également d’un détecteur de chute intégré, qui – lors d’une chute libre, un choc ou une vibration, dans n’importe quelle direction – retire rapidement la tête de lecture/écriture d’entre les disques afin d’éviter d’éventuels dégâts et de protéger les précieuses données. Après l’incident, l’utilisateur peut à nouveau se connecter et avoir accès sans problème aux informations. Pour accroître la facilité d’utilisation, le SecuRed supporte le système d’exploitation portable Nomad et le logiciel Redemption V2. www.computers.toshiba.be

n

Alcatel-Lucent présente l’OmniSwitch 6855 Hardened LAN, un nouveau commutateur Gigabit Ethernet spécialement conçu pour les déploiements de réseaux IP dans des environnements et des conditions d’exploitation particulièrement difficiles. Il reste opérationnel dans des conditions d’utilisation extrêmes, y compris à des températures de -40°C à +75°C. Il peut aussi résister aux chocs, aux vibrations et aux environnements électriques (normes indus­ trielles EMI/EMC, IEEE1613, IEC61850). Le commu­tateur offre en outre des configurations flexibles et une densité de ports Gigabit élevée, dans un châssis robuste et petit. Le commutateur Ethernet industriel propose également des densités de ports sur fibre et sur cuivre allant jusqu’à 24 Gb dans un châssis d’un RU de hauteur. L’Omni-Switch 6855 fonctionne à la vitesse du câble pour le trafic IPv4 et IPv6. Des fonctions de sécurité et de résilience garantissent, en outre, les temps de réponse du réseau, la longévité de l’infrastructure et la prise en charge de toute une variété de services et d’applications stratégiques. www.alcatel-lucent.com

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Brocade annonce sa collaboration avec Intel Corporation, pour proposer une nouvelle génération d’adaptateurs serveurs destinés aux réseaux en pleine évolution des data centers. Brocade fournira sa technologie et son expertise en solutions de stockage réseau, couplées avec le matériel adaptateur serveur Intel à 10 gigabits Enhanced Ethernet, pour délivrer une connectivité serveur FCoE. L’approche apporte une nouvelle option de connectivité serveur, pour protéger et pérenniser leurs investissements actuels SAN. Parmi les nouvelles fonctionnalités ainsi offertes, une extension et une protection continues des investissements stockage existants, des coûts opérationnels via une connectivité et une gestion consolidées, un modèle de gestion cohérent avec les solutions utilisées actuellement dans les SANs, un Data Center Fabric unifié qui répond aux besoins de fiabilité, latence et performance du stockage et qui augmente la connectivité du data center, une réduction du nombre de serveurs I/O et des infra­struc­tures réseau communément utilisées en parallèle dans les data centers. www.brocade.com

Serveurs n

HP présente le StorageWorks 9100 Extreme Data Storage, une toute nouvelle catégorie de solutions de stockage, dédiés au secteur des médias en ligne et numériques, pour la gestion et le stockage de plusieurs péta-octets (petabytes) de données, par le biais d’une interface courante. Le nouveau système permet une réduction des coûts et une simplification de la gestion des volumes de données. Grâce à une architecture qui gère ces environnements de manière efficace et peu coûteuse, l’ExDS9100 permet aux clients de livrer de nouveaux services en ligne ou d’accroître les revenus de leurs services existants. www.hp.com

Secure Computing Corporation annonce une collaboration avec VMware, dans le domaine des appliances virtuelles de sécurisation des passerelles destinées aux entreprises de toutes tailles et permettant aux clients d’implémenter et de gérer, via une seule passerelle, la sécurité de machines virtuelles multiples ou d’applications multiples au sein d’une machine virtuelle. Ces serveurs dédiés de sécurisation des passerelles peuvent être mis en place avec une préconfiguration virtuelle sur du matériel neuf ou existant, en évitant le coût et l’espace requis par les implémentations de sécurité classiques. Ils peuvent être ainsi déployés sur un seul serveur, ou séparément sur chaque machine virtuelle individuelle. www.securecomputing.com.

Fujitsu Siemens Computers dote les serveurs PRIMERGY de nouveaux processeurs AMD Opteron Quad-core et propose une mise à niveau des serveurs PRIMERGY, avec processeurs Opteron Dual-core, achetés après mars 2007. Les serveurs PRIMERGY RX330 S1, BX630 S2 et Econel 230R de Fujitsu Siemens Computers seront désormais livrés avec processeurs quadruple cœur. Avec une ACP (consommation moyenne de processeur) de 75 watts, ces nouveaux processeurs présentent de meilleures performances par watt consommé que leurs prédécesseurs à double cœur. De par leur conception, le serveur RX330 S1 et le serveur blade BX630 S2 peuvent être en outre utilisés comme des serveurs autonomes ou comme éléments d’un parc de serveurs dans un centre de données. Le modèle d’entrée de gamme Econel 230R offre, pour sa part, une capacité locale suffisante pour être utilisé comme serveur d’applications autonome. www.fujitsu-siemens.com

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technoLogies . Produits

soLutions n

ciSco complète son offre de systèmes TelePresence Meeting destinés aux réunions virtuelles, avec deux nouvelles versions: le Cisco TelePresence System (CTS) 500, dédié à un usage personnel au poste de travail individuel, et le Cisco TelePresence System 3200, destiné aux formations de groupe et aux réunions comptant plus de douze participants, jusqu’à 24, voire 36 personnes qui peuvent communiquer et collaborer à distance. Avec le lancement du TelePresence System 500, Cisco étend également l’utilisation de sa technologie de réunion virtuelle au bureau individuel. Malgré son écran plus petit (37 pouces au lieu de 65 sur les autres versions), ce nouveau système offre une interaction réaliste et la reproduction fidèle en taille réelle. Par ailleurs, il fournit aux entreprises la flexibilité requise, pour soutenir à distance les contacts personnels pour leurs collaborateurs et permettre à ceux-ci de participer à des réunions virtuelles depuis leur poste de travail. www.cisco.com

progreSS SoFtware corporation, le fournisseur de logiciels d’infrastructures SOA, lance Progress Sonic ESB 7.6, un Enterprise Service Bus (ESB) basé sur messagerie. Le nouveau Sonic ESB augmente la productivité des développeurs et simplifie la gestion d’un SOA (Service-Oriented Architecture) au sein d’environnements hétérogènes. Avec Progress Sonic ESB, les entreprises disposent d’une alternative crédible aux piles d’intergiciels («middleware stacks») centralisées et monolithiques. Elles peuvent ainsi intégrer des services existants et nouveaux à leurs activités, tout en profitant avec ces applications d’un accès rapide, fiable et continu aux sites web externes. Avec les fonctions «glisserdéposer» de Sonic ESB 7.6, les développeurs administrent rapidement et facilement leurs services et leurs processus de développement récurrents avec une approche descendante («top down»). En outre, les développeurs peuvent concevoir des services à titre d’essai et les tester sans devoir totalement les développer. Sonic ESB dispose également de nouveaux modèles de processus grâce auxquels les développeurs peuvent déterminer, réutiliser ou partager leurs propres meilleures pratiques. www.progress.be.

iMPriMantes n

FujitSu SiemenS computerS propose le ServerView PAN Manager, une plate-forme informatique centralisée et automatisée, qui permet un ajustement dynamique des systèmes et garantit des performances optimales en toutes circonstances. Son architecture IT FlexFrame Infrastructure repose sur une plate-forme virtualisée et indépendante, avec des fonctions de haute disponibilité supportant à la fois les ressources physiques et virtuelles. Elle aide ainsi le gestionnaire informatique à créer un centre de données virtuel complet, les ressources de traitement, de stockage et de réseau étant allouées de façon dynamique. Le ServerView PAN Manager permet la configuration, l’allocation, la réaffectation et la gestion des serveurs physiques et des machines virtuelles, à l’aide d’une interface de gestion unique et uniforme. www.fujitsu-siemens.com

progreSS SoFtware corporation met en outre sur le marché OpenEdge 10.1C, une nouvelle plate-forme de développement des applications professionnelles qui soutient également IPv6, le nouveau protocole Internet qui remplacera le standard IPv4. Le webOpenEdge 10.1C est doté de fonctionnalités incluant une correction des fautes améliorée, un adaptateur OpenEdge Sonic Enterprise ESB de dernière génération pour les implémentations SOA. La nouvelle version supporte en outre Unicode pour Oracle DataServer et MS SQL DataServer. www.progress.be.

ricoH présente une gamme d’imprimantes Aficio, enrichie de sept nouveaux modèles compacts, dont le SPC420DN, une solution couleur bureautique conçue pour une production documentaire rationalisée. Doté d’un temps de préchauffage de 30 secondes et d’une impression de la première page en 10/15 secondes (noir et blanc/couleur), le SP C420DN présente une vitesse de sortie continue de 30 ppm (noir et blanc/couleur). La productivité demeure ininterrompue grâce à une grande capacité papier. Parmi les autres fonctionnalités offertes, des fonctions Stored Print et PDF Direct Print, qui permettent un gain de temps, un écran LCD de quatre lignes avec un bouton pause/reprise, des alertes e-mail pour faciliter la surveillance et la gestion ainsi qu’un trajet papier très court, pour réduire les risques de bourrage. www.ricoh.be

ricoH lance en outre la Ricoh Pro C900, une imprimante numérique couleur et la Ricoh Pro C900s, un système multifonction permettant l’impression de volumes couleur importants, doté de vitesses atteignant 90 ppm en couleur, notamment pour des impressions sur papier épais, d’un RIP Fiery pour une qualité d’image et une précision de l’impression optimales, d’un format jusqu’au SRA3, proposant des grammages allant jusqu’à 300 g / m², ainsi que des finitions en ligne (reliure à spirale, en collage, perforation GBC, livrets professionnels Plockmatic). www.ricoh.be

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Jean-Sébastien Morandini (JP Morgan) Dominique Schmit (Soludec)

S tat u t u n i q u e

Christiane Hoffmann (Chambres des Métiers) Florence Navarro (SD Worx)

La reforme du siecle L’introduction du statut unique ouvriers/employés privés, le 1er janvier prochain, ne modifiera pas seulement les procédures administratives de gestion du personnel. C’est tout le management de l’entreprise qui sera impacté, avertissent les professionnels. Texte: Frédérique Moser. Photos: Michel Zavagno (Blitz). L’été 2008 sera instructif. C’est en effet au cours des prochaines semaines que seront connues les modalités pratiques de mise en place du statut unique, notamment la réorganisation des chambres professionnelles et de la sécurité sociale, ainsi que les nouvelles procédures qui en découleront (lire également, en pages 100, l’interview du ministre François Biltgen). «Pour l’instant, nous avons très peu d’informations sur la façon dont cela est en train de s’organiser à l’intérieur des caisses de maladie, indique Florence Navarro, Tax & Legal Manager chez SD Worx. Les aspects légaux sont étudiés, mais la planification se fera pendant l’été, après la publication des textes d’application. Dans les entreprises, c’est en janvier que les questions pratiques vont réellement surgir». Pour Mme Navarro, cette réforme, «vécue comme une injustice par certaines entreprises à prédominance ouvrière, s’inscrit dans un processus de progrès social à tous les niveaux. Nous allons connaître un changement important, mais dans cinq ans, tout le monde aura oublié qu’il existait auparavant deux statuts», assure-t-elle. Pour l’heure, il s’agit néanmoins de franchir le cap, pour basculer dans un nouveau régime. Un océan de tracasseries à l’horizon? «Au niveau des ressources humaines, le surcroît de travail, qui devrait se ressentir pendant un semestre, se nichera essentiellement dans la mise en place de la nouvelle organisation des services et des nouvelles procédures informatiques. Mais au bout du compte, c’est bien d’une simplification administrative qu’il s’agit», précise Mme Navarro. Parmi les nouveautés de la loi, figure notamment la continuation de la rémunération par l’employeur jusqu’à la 13e semaine, en cas d’absence pour maladie. «Le nouveau régime va clairement engendrer une surcharge de travail pour la gestion des maladies des employés (déclaration et remboursements par la mutualité, ndlr.). Comme cela génère plus de travail, on va peut-être regarder de plus près, dans les entreprises, les courtes absences», indique Mme Navarro. Pour la Tax & Legal Manager, cette réforme implique

«un changement dans le management et les techniques de communication des entreprises. Pour certaines, de grands efforts restent à faire...». Pour accompagner les entreprises, tous les organismes de formation sont sur le pont afin de leur délivrer une information la plus complète et pratique possible. SD Worx, pour sa part, a programmé des sessions d’information dès septembre, qui pourraient être complétées par des sessions plus «pratiques», en janvierfévrier 2009. Dans les chambres profession­ nelles et les fédérations patronales, également, les plans d’action se mettent en place.

Séminaires et workshops «Nous allons proposer toute une panoplie de services aux entreprises», indique ainsi Christiane Hoffmann, chef de service Formation continue à la Chambre des Métiers. Outre une série d’articles dans la revue d’Handwierk, un kit d’information sera diffusé aux entreprises du secteur et des formations seront programmées dès la rentrée de septembre. La Fédération des artisans prendra également en charge des séances d’information au niveau régional. «Différents aspects seront abordés lors des sessions de formation: l’organisation du travail, le droit du travail et le droit de la sécurité sociale», précise Mme Hoffmann. Dans un premier temps, il s’agira de formations très généralistes, s’adressant aux dirigeants et aux personnes en charge du personnel. Dans un second temps, des sessions plus spécifiques, basées sur des exemples précis, prendront la forme de séminaires d’une à deux journées, ou de séances en soirée. Quant à l’organisation des élections sociales, des sessions de formation sont également prévues, en partenariat avec la Fédération des Artisans et l’Inspection du Travail et des Mines. «Nous voulons donner un bagage aux employeurs, pour qu’ils puissent mettre en place une stratégie conséquente au sein de leur entreprise, développer

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Les comptes epargne temps vont arriver! Un certain flou règne sur les fameux «comptes épargne temps», évoqués dans la loi du 13 mai 2008 sur le statut unique (lire aussi page 100 l’interview du Ministre du Travail et de l’Emploi François Biltgen). «Nous avons du mal à comprendre ce que, d’un point de vue technique, nous allons pouvoir mettre en place, explique Jean-Sébastien Morandini (JP Morgan). Il faudra en tout cas créer, d’ici la fin décembre, les instruments de gestion de ces comptes épargne temps. Notre partenaire (Interfiduciaire) va nous proposer des solutions. Des contacts interbancaires sont également en cours afin de réfléchir à la façon de mettre cela en place dans l’ensemble du secteur. Je sais aussi que l’ABBL travaille sur la question, mais rien n’a encore été formalisé». En attendant que les aspects légaux soient clarifiés au niveau ministériel (un projet de loi spécifique est en préparation au ministère du Travail et de l’Emploi), certains responsables RH essaient donc d’agir «de manière proactive» sur le dossier pour se préparer efficacement à la gestion de cette nouvelle avancée dans le droit du travail luxembourgeois. || F. M.

le leadership de l’encadrement et les outils de prévention de l’absentéisme», souligne Mme ­Hoffmann. «Cette réforme a une implication directe sur la compétitivité des entreprises de notre secteur, complète Marc Gross, sous-directeur de la Chambre des Métiers. Il faut revoir la manière de penser et de gérer son personnel, améliorer la motivation pour faire baisser l’absentéisme. Les patrons vont également être confrontés à leur propre culture d’entreprise, puisque ce sont les statistiques des dernières années qui vont permettre de classer leur entreprise au sein de la Mutualité», souligne-t-il. Sur le terrain, si le message est en train de parvenir aux oreilles de certains responsables, d’autres n’ont pas attendu le vote d’une loi pour aborder de front la problématique. «Nous travaillons sur le statut unique depuis au moins trois ans», annonce Dominique Schmit, responsable des ressources humaines et membre du Comité de direction de Soludec. Dans cette entreprise de construction qui emploie près de 500 personnes, dont une majorité d’ouvriers, «nous avons mis en place un programme de suivi de l’absentéisme. Nous sommes draconiens. Un jour d’absence non justifiée (sans certificat médical, ndlr.), et la prime annuelle est perdue. Mais cette rigueur n’a pas pour finalité d’aboutir au licenciement systématique. L’absence est gérée. Quand la personne revient, on prend de ses nouvelles. Parfois, le délégué à la sécurité va même lui rendre visite pendant son congé de maladie, l’écoute, l’aide en cas de besoin», indique Mme Schmit, qui évoque une approche «sociale». «Ces discussions informelles permettent d’avoir une meilleure vision des causes de l’absence. Il est souvent possible de trouver des solutions, qui passent parfois par un reclassement interne. Je veille aussi à ce que les gens puissent récupérer leurs heures supplémentaires. Des gens sont malades de trop travailler... Nous avons constaté que lorsque le management est plus à l’écoute, plus participatif, les absences diminuent», affirme la DRH, qui n’hésite pas à renvoyer chacun face à ses responsabilités. Sans détour. «Il n’y a pas de mauvais ouvriers, il n’y a que de mauvais managers. La maladie n’est qu’un indicateur des failles de l’encadrement», martèle-t-elle.

Disparités sectorielles Contrairement à d’autres entreprises qui emploient une majorité d’ouvriers, la continuation de la rémunération en cas de maladie

n’est donc pas le souci majeur de la réforme pour Soludec, où la problématique de l’absentéisme a été gérée bien en amont. «Le plus gros challenge pour nous sera la négociation de la nouvelle convention collective (la loi prévoit l’unicité, ndlr.), suite aux disparités entre celle des employés privés et celle des ouvriers», indique Mme ­Schmit. D’une façon générale, l’introduction d’un statut unique n’en est pas moins «une bonne chose» à ses yeux. «Il va aider à la clarification de beaucoup de choses. Les problèmes seront posés sur la table. Mais pour ceux qui n’y sont pas préparés, ce sera un gros morceau», avertit-elle. Des préparatifs également... mais des soucis en moins, du côté des établissements de la place financière: «Le secteur financier n’ayant que des employés privés, l’impact du statut unique sera moindre que dans d’autres secteurs. Ainsi, par exemple, l’unicité des conventions collectives est déjà en place... c’est notre petit bonheur à nous», glisse Jean-Sébastien Morandini, Assistant Vice President Human Ressources chez JP Morgan, qui emploie quelque 900 personnes dans ses deux entités au Luxembourg. «Le statut unique est une démarche positive, avec des impacts réels, une fois la période transitoire passée. Le premier trimestre 2009 nous permettra, au niveau administratif, d’adapter l’organisation de nos services. La standardisation rendra ensuite les choses beaucoup plus faciles», estime le responsable RH. Comme la plupart des entreprises du secteur, JP Morgan a externalisé le pay-roll: «Nous transmet­tons les informations requises à notre pres­ta­tai­re, Interfiduciaire, qui se charge des calculs. Plusieurs réunions sont prévues cet été pour qu’ils nous fournissent des informations détaillées et que nous puissions mettre en place les nouvelles procédures, explique l’Assistant Vice President HR. Des actions de communication interne seront ensuite menées en direction du personnel, dès que les précisions légales seront connues. «Plusieurs éléments de la loi vont nous rendre la vie plus facile, comme l’élimination de la déclaration ministérielle pour le travail des jours fériés ou encore la défiscalisation des heures supplémentaires», relève-t-il. Bien que certains aspects de la loi suscitent encore beaucoup d’interrogations, comme les fameux comptes épargne temps (lire encadré), M. Morandini ne voit que des avantages à la réforme en cours: «La nouvelle loi prévoit une série de petits gains qui vont impacter dans le bon sens et mieux coller à la réalité des besoins et des situations», assure-t-il.

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Anne Lévy-Prévost (Ernst & Young) Jérôme Discours (Caceis Bank L­ uxembourg)

Christiane Deckenbrunnen (Fortis Banque L­ uxembourg) Eric Guilbaud (BNP Paribas)

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Boomerangs Dans un pays où le turnover est élevé, les DRH s’efforcent de prendre avec philosophie la perte de leurs meilleurs éléments. Dans l’espoir de les voir revenir un jour. Texte: Nicolas Raulot. Photos: Michel Zavagno (Blitz). Pierre Hurstel, directeur des ressources humaines monde chez Ernst & Young, dit en substance que le dernier jour dans l’entreprise d’un collaborateur clé doit être le plus beau de sa carrière. Boutade ou pas, la phrase traduit bien l’évolution des mentalités sur ce sujet sensible. Dans le monde du travail en général et au Luxembourg en particulier, où la rotation des effectifs est rapide, les DRH ont appris à gérer sans fatalité, mais avec sérénité, la démission de certains de leurs meilleurs éléments. C’est d’ailleurs presque la marque de fabrique du secteur de Pierre Hurstel, où le turnover peut atteindre 20 %. «Les jeunes diplômés viennent souvent dans les Big Four se constituer la première ligne de leur CV, acquérir des connaissances, prendre des responsabilités pour s’ouvrir des portes. La structure d’organisation pyramidale de Ernst & Young ne peut fonctionner sans un minimum de turnover», témoigne Anne Lévy-Prévost, DRH de Ernst & Young Luxembourg. «Les raisons qui font partir les talents sont souvent les mêmes que celles qui les ont fait venir, en particulier le goût pour le changement et la mobilité géographique. Il serait illégitime de leur en vouloir», ajoute-t-elle. Dans les métiers où la fidélité à l’entreprise est plus marquée, la perte de l’être cher est également dans l’air du temps. «Une étude récente indique que la moitié des high potential compte quitter son entreprise à un horizon de deux à cinq ans. Le chiffre monte même à 80 % au-delà de cinq ans. Au vu de notre turnover actuel inférieur à 7 % en brut (en tenant compte des retraites, des fins de carrière, ndlr.) et de 3,6 % en net, les données de l’étude n’ont rien de rassurant. Elles ont néanmoins le mérite de montrer qu’il faut s’y préparer avec philosophie», remarque Christiane Deckenbrunnen, DRH de Fortis Banque Luxembourg. «A l’heure d’Internet, on s’impatiente et on attend de son

employeur un retour sur investissement plus rapide», observe Eric Guilbaud, DRH de BNP Paribas. «Les collaborateurs performants ont plus d’ambition et d’envie de changement que les autres», souligne enfin Jérôme Discours, DRH de Caceis Bank Luxembourg (Groupe filiale du Crédit Agricole et de Natixis).

Spirale ascendante Si le regard sur les départs a changé, cela tient aussi au fait qu’ils ont perdu leur caractère définitif. «Un bon élément qui s’en va n’est plus perçu comme celui qui trahit, mais plutôt comme celui qui va enrichir son expérience, grimper dans une autre hiérarchie, avant, peut-être, de revenir. Sa carrière n’est alors plus rectiligne, mais peut prendre la forme d’une spirale ascendante», poursuit Anne Lévy-Prévost. Les entreprises elles-mêmes créent les conditions de ces retours au bercail, qui ont eu tendance à s’amplifier au cours des 18 derniers mois, selon Anne Lévy-Prévost. Au point qu’au sein du cabinet, on les appelle désormais les «boomerangs». «Nous entretenons des contacts infor­mels avec nos collaborateurs. Notre programme d’Alumni est une autre façon de garder des liens», précise-t-elle. Le retour du «lâcheur» à son point de départ intervient parfois à plus brève échéance. «Certains reviennent après trois ou six mois. Attirés par les promesses d’un recruteur séduisant, ils ont pris conscience que l’herbe n’était pas plus verte ailleurs. Ce type de réintégration a le mérite de ressouder l’équipe en place et vaut dix mille discours», sourit Jérôme Discours. Il est vrai néanmoins que l’annonce d’un départ peut peser sur le moral des troupes. «Le manager doit alors se rapprocher de l’équipe et communiquer», recommande Eric Guilbaud. A la démotivation passagère

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peut aussi succéder l’appétit de conquête: «Ceux qui restent peuvent saisir l’opportunité de prendre une place qu’ils briguaient depuis longtemps», note Christiane Deckenbrunnen. La sérénité prédomine aussi sur le sujet de la transmission des connaissances. «Cette étape se déroule presque toujours sans heurts. Le Luxembourg est un grand village, où l’on se retrouve dans les relations de travail ou les instances de place. On coopère donc avec l’employeur que l’on quitte», indique Christiane Deckenbrunnen. «Les collaborateurs per­formants se caractérisent par leur implication quelles que soient les circonstances. Ils nourrissent pour les entreprises qu’ils servent une fierté ou un sentiment d’appartenance», complète Eric Guilbaud. Sur la même ligne, Anne Lévy-Prévost parle de professionnalisme et d’attachement à la firme. Les bons commerciaux font parfois exception à la règle. Pour éviter qu’ils ne soient tentés d’accompagner leurs clients vers leur futur employeur pendant leur préavis, ils sont géné­ralement invités à prendre congé immédiatement. Personne n’échappe en revanche à l’exit interview ou leaving interview selon la formule employée. Elle a lieu à chaud, lors de la remise de la lettre, ou un peu plus tard. Ce dernier entretien consiste rarement à tenter de retenir le fuyard. Et surtout pas avec de l’argent ou une rallonge salariale. «Il faut respecter les raisons d’un départ, qui tiennent plus à des critères qualitatifs, comme l’absence de visibilité sur les perspectives de carrière, le manque de reconnaissance ou les diffi­ cultés à combiner vie professionnelle et vie familiale. Le premier motif n’est quasiment jamais lié au salaire», assure Anne Lévy-Prévost. «Agir uni­ quement sur la rémunération est un calcul à court terme. Trois mois plus tard, le véritable motif d’in­sa­­tis­faction rejaillirait», ajoute Jérôme Discours. L’échange à bâtons rompus reste malgré tout l’occasion de comprendre le ressenti de l’individu, avec les réserves imposées par l’exercice, sachant que, dans de rares cas, celui-ci peut aussi servir à régler des comptes. Les informations recueillies par l’employeur pourront servir à identifier des dysfonctionnements et parfois à procéder à des réorganisations.

Dire aux gens qu’ils sont bons Convaincus qu’il vaut mieux prévenir que guérir, les DRH préfèrent toutefois anticiper ces défaillances. Sans tomber dans la caricature de la célèbre formule, «personne n’est irremplaçable», ils

ont prévu des dispositifs que les périodes de vacances ont permis de tester. «Binômes, back-up, plans de relève, toute organisation doit être construite de façon à éviter de dépendre d’un seul individu, à limiter les goulots d’étranglement de savoir ou de savoir-faire», rappelle Eric Guilbaud. Et malgré tout, éviter la perte de leurs meilleurs éléments demeure la préoccupation majeure. «Outre un processus d’évaluation continu et finalisé en mai chez Ernst  & Young, chacun des collaborateurs est parrainé par quelqu’un de plus expérimenté. Il ne s’agit ni d’un supérieur hiérarchique, ni d’un ami. Cela permet d’abord d’identifier des signes avant-coureurs d’un malaise et de trouver des solu­ tions préventives», explique Anne Lévy-Prévost. «Au cours du processus d’évaluation, il ne faut pas hési­­ter à dire aux gens qu’ils sont bons, leur faire toucher du doigt qu’on attache de l’importance à leur travail», ajoute Jérôme Discours. Communiquer sur les perspectives d’évolution constitue un argument de poids. «Nous faisons savoir qu’une grande entreprise comme la nôtre offre la possibilité d’exercer des métiers variés, y compris à l’étranger. L’argument de la mobilité inter­nationale compte de plus en plus, en particulier pour les jeunes, qui n’ont pas encore beaucoup d’attaches familiales», poursuit Jérôme Discours. Fortis Banque mise également sur la diversité des expériences: «Pour parler de mon cas personnel et de mes 26 ans de carrière dans le groupe, j’ai commencé aux opérations financières, poursuivi par le private banking puis par le retail banking avant d’enchaîner sur les ressources humaines», raconte Christiane Deckenbrunnen. Mais cette polyvalence doit aller de pair avec une offre de formation adaptée. «Nous avons beaucoup travaillé depuis deux ans sur la fidélisation. Nous mettons l’accent sur l’acquisition de connaissances techniques ou le développement de talents utiles comme l’assertivité (capacité à exposer ses idées, à défendre ses droits sans empiéter sur ceux des autres, ndlr)», insiste Jérôme Discours. Propos semblables chez BNP Paribas. «Il faut travailler à la gestion individuelle, au développement des compétences et à la formation, essayer de donner de la visibilité aux collaborateurs en termes d’évolution et d’accompagnement. Le succès passe par une action conjuguée des RH, du manager et du collaborateur», estime Eric Guilbaud. La banque française s’apprête à mettre en œuvre au Luxembourg un programme mondial de suivi et de formation qui concernera 1.300 à 1.500 de ses high potential dans le groupe.

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d o s s i e r · R h & f o r m at i o n

Marie-Brigitte Bissen Eliane Fuchs (Evolution Plus) (Personal Officers Group) Evie Roos Yvonne O’Reilly (ArcelorMittal) (State Street Bank)

DRH

Partenaire en affaires, partenaire des carrieres La profession, son évolution et ses défis vus par quatre spécialistes. Texte: Marc Auxenfants. Photos: Michel Zavagno (Blitz). Autrefois limitée à l’administration des salaires et au mouvement de personnel, la gestion des ressources humaines s’est, depuis une quinzaine d’années, considérablement étoffée et complexi­ fiée. De plus en plus intégrée au processus straté­ gique et décisionnel de l’entreprise, sa direction est désormais présente au sein des comités exécu­ tifs, au même titre que les directeurs financiers ou marketing. Si plus généralement, il n’existe pas de forma­ tion dédiée ou de profil type pour assumer ces fonctions multiples, beaucoup plaident pour une formation accrue et un suivi de ces pro­ fessionnels, afin de mieux les préparer et les accompagner face aux défis futurs qui attendent l’entreprise et son personnel. «Le DRH doit être l’homme-orchestre dans l’entreprise», explique d’emblée Marie-Brigitte Bissen, managing director d’Evolution Plus, une société spécialisée dans le développement personnel. Pour l’executive coach & HR development consultant, le DRH doit en effet «savoir gérer l’aspect organisationnel, attirer et savoir retenir le staff, organiser la politique salariale, veiller à la motivation du personnel, au bon encadrement, avoir une bonne gestion des performances...». Pour Eliane Fuchs – présidente du Personal Officers Group, un réseau de responsables RH – la fonction, naguère technique et transaction­ nelle, s’est principalement recentrée sur l’aspect humain: «Autrefois, les fonctions RH étaient plus administratives: on gérait les salaires, les congés, les contrats... Elles sont désormais externalisées. Aujour­ d’hui, par contre, le DRH doit comprendre la stratégie du groupe, savoir faire des budgets, lire des bilans, comprendre l’évolution de l’entreprise, connaître son environnement et savoir le gérer. Et il doit savoir aussi gérer l’humain». L’évolution suit les changements économi­ ques, technologiques voire démographiques et sociologiques, avec lesquels les entreprises ont dû composer ces quinze à vingt dernières années.

Yvonne O’Reilly, Vice President Human Resources Continental Europe chez State Street Bank Luxembourg, confirme la diversification et la technicité accrue de la profession. «A mon sens, la fonction des ressources humaines se répartit en trois grands secteurs: tout d’abord, les HR Busi­ ness Partners, qui participent au développement stratégique de l’entreprise en tant que consultants RH internes, ensuite, les spécialistes dans diverses domaines de la fonction, par exemple, le recrutement, la formation et la rémunération. Et une troisième catégorie de professionnels, dont la fonction principale est d’analyser ou d’apporter un soutien en termes de processus administratifs. Tous travaillent ensemble, doivent s’en tenir à leurs rôles et tâches au quotidien et ont des défis distincts».

Participation décisionnelle et stratégique Pour Evie Roos, vice president, Human Resources and Communications chez ArcelorMittal, cette spécialisation poussée des compétences, avec des activités de plus en plus centralisées et optimisées, reflète la mission et la stratégie RH au service de la compagnie. «Nous sommes clairement focalisés sur une stratégie de performance et de croissance. La mission des ressources humaines, au niveau du groupe, est au service de cette ambition. Pour moi, un DRH doit donc être un véritable business partner qui contribue au niveau de l’équipe de direction à définir et atteindre des résultats opérationnels mesurables pour son entreprise». Yvonne O’Reilly confirme cette mission: «Pour moi, l’essence de la fonction RH correspond à la mission qui nous est impartie au sein de l’organisation. Notre mission consiste à établir un partenariat avec les différents départements de l’entreprise, à mettre en place des stratégies, à valoriser les ressources et les processus qui répondront véritablement aux objectifs d’affaires du groupe».

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« Les entreprises qui vont réussir

et qui ont réussi, ne sont pas celles qui ont les plus intelligents des managers, mais bien celles qui auront investi dans la motivation de leurs employés, et su développer une capacité de communication dans les équipes». Marie-Brigitte Bissen

Aussi, pour Eliane Fuchs, un DRH idéal doit intégrer le comité exécutif du groupe: «Il a des objectifs de rentabilité, de bien-être et doit mettre les gens à la bonne place. Mettre les gens à la bonne place permet d’optimiser les RH et de faire gagner de l’argent à l’entreprise». Pour Marie-Brigitte Bissen, cette participa­ tion au processus stratégique et décisionnel est non seulement primordiale: «Sinon la fonction n’a pas de valeur ajoutée: la véritable valeur ajoutée des DRH, c’est de pouvoir anticiper les besoins et les motivations du personnel». Elle est aussi une nécessité, face à la concurrence accrue: «Les entreprises qui vont réussir et qui ont réussi, ne sont pas celles qui ont les plus intelligents des managers, mais bien celles qui auront investi dans la motivation de leurs employés, et su développer une capacité de communication dans les équipes».

Adaptation, transformation, réorganisation Les grands enjeux des ressources humaines rejoignent ceux des entreprises: «Au niveau d’­ArcelorMittal, ces défis sont essentiellement en rapport avec notre stratégie de croissance, précise Evie Roos. Les RH doivent aider à intégrer de nouvelles acquisitions et à démarrer des projets, en recrutant et en favorisant la mobilité entre les unités du groupe. La gestion de la diversité culturelle, le recrutement et la rétention de collaborateurs sont des missions importantes, tout comme la planification anticipée des collaborateurs et la transmission des compétences. Tous ces enjeux sont étroitement liés sur le plan stratégique, permettant ainsi à la fonction RH de créer de la valeur». Pour les DRH, le défi est à la fois économique, démographique et technologique. Avec la mon­ dialisation, d’abord: «La globalisation, la concurrence et le manque de compétences disponibles sur le marché du travail accentuent la pression sur les cadres et le personnel, explique Marie-Brigitte ­Bissen. Les cadres subissent cette pression: de la part de leur QG, de leur entreprise, il faut faire plus avec moins de moyens, moins d’effectifs. Il faut donc apprendre à travailler en équipe, plus que jamais. Le DRH doit aussi comprendre qui sont les concurrents de la société, quels sont les coûts, quel est le revenu et le coût par employé et comment les gérer». Le nouveau contexte démographique impose aussi des remises en question: «On est obligé de revoir toutes les techniques des RH», admet Eliane Fuchs. Face notamment au départ des baby-boomers (45 +), encore peu abordé, selon elle, au Luxembourg: «Comment garder les seniors, voir leur carrière autrement, comment adapter leur contribution et leur capacité de donner, comment les intégrer pleinement au sein de l’entreprise au

Luxembourg? Il faudra absolument que cet aspect démographique soit pris en compte par les DRH». Plus largement, une meilleure gestion des «seniors» deviendra incontournable à moyen terme et devra passer par la redécouverte de leurs compétences et par la prise en considéra­ tion de leurs motivations et leurs attentes. Un changement d’attitude qu’il faudra adopter à l’égard des nouvelles générations: «Les jeunes et la Génération Y, avec des objectifs à court terme et une autre approche du travail, ne réagissent pas de la même façon qu’il y a 40 ans, indique Marie-Brigitte Bissen. Les techniques pour les attirer et les fidéliser sont en train de changer complètement». Déjà, les entreprises intègrent ces évolutions liées aux salariés actuels et potentiels: «Les termes de ‘guerre des talents’ et d’’équilibre vie professionnelle-vie privée’ reviennent souvent dans nos débats internes, confirme Evie Roos. C’est la qualité des collaborateurs et leur motivation qui font la différence. Plus que jamais la sélection et la rétention de collaborateurs de qualité par des plans de développement individuel sont des facteurs-clés de réussite pour l’entreprise». Les nouvelles technologies constituent le troi­ sième grand défi proposé aux DRH: «On n’aura pas le choix: les technologies progressent et au fur et à mesure des évolutions, les DRH ont une obligation d’adaptation, de transformation, de réorganisation, prédit Eliane Fuchs. Par exemple, on parle beaucoup du télétravail, mais beaucoup reste encore à accomplir dans ce domaine au Luxembourg. Cela nécessite un vrai changement des mentalités. Le DRH doit comprendre, se mettre à jour, trouver des solutions bénéfiques à la fois pour l’entreprise et pour l’employé». Un enjeu et une nécessité d’adaptation pour la profession qu’Yvonne O’Reilly juge inélucta­ bles: «Nous évoluons dans un environnement de plus en plus virtuel, avec une technologie de plus en plus fonctionnelle et hybride. Je pense que les ressources humaines ne doivent pas seulement se contenter de suivre l’évolution des technologies dans d’autres secteurs. Notre fonction doit aussi prendre en compte et intégrer dans sa gestion les développements technologiques futurs». Quant au futur de la fonction même, la viceprésidente RH de State Street est formelle: «Nous avons vraiment besoin de repousser les barrières dans la façon dont nous gérons notre fonction aujourd’hui. Celle-ci doit être de plus en plus axée sur une compréhension approfondie des dynamiques diverses qui impactent le futur de nos entreprises et de nos employés. Les rôles et la fonction RH doivent évoluer: nous devons développer continuellement nos compétences et accentuer notre valeur ajoutée en tant que professionnels RH. Ce qui signifie par conséquent que nous devons aussi revoir la façon dont nous gérons nos relations avec nos employés et avec la direction».

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d o s s i e r · R h & f o r m at i o n

Jean Junck (IFCC) Roger Melmer (CEPL)

Danielle Schroeder (IFBL) Antoine Rech (Sacred Heart University)

cadres

Les voies multiples Séminaires, coaching, formations diplômantes ou non: il n’y aurait pas une, mais bien une variété de voies d’enrichissement et de perfectionnement pour les cadres dirigeants. Une fois installés aux fonctions dirigeantes, ceux-ci développent-ils une culture de la formation? Texte: Marc Vandermeir. Photos: Michel Zavagno (Blitz).

Antoine Rech, Development & Relationship Manager de la Sacred Heart University, souligne combien les différentes formations peuvent répondre à des besoins eux aussi différents, tout en étant complémentaires: «Le coaching permet de se connecter sur un sujet précis pour répondre à la demande spécifique d’une personne qui recevra du coach des outils selon son expérience. Mais il convient d’ajouter une vue plus large des problèmes par la participation à des séminaires. Là, puisqu’il s’agit d’un sujet plus vaste, l’intervenant n’apporte pas nécessairement une réponse unique, mais une gamme de solutions». La Sacred Heart University (SHU) propose des formations diplômantes. «Une formation porte sur un sujet précis, pour une solution précise, par des professeurs expérimentés disposant aussi de tout le savoir académique. Mais il est clair qu’il faut un mix formation, coach et séminaires, ces derniers donnant une base théorique. La formation diplômante a une plus-value par le travail préalable qu’elle implique avec de plus, ici, un style plus américain marqué par beaucoup d’interactivité». Quant à savoir s’il existe une culture de la formation, M. Rech estime difficile de répon­ dre à cette question, «car il faudrait d’abord définir ce qu’est cette culture». Le secteur financier est très demandeur, d’où la nouvelle forma­ tion, depuis mars, «Global Investment», qui répond à une demande spécifique des marchés. Mais Antoine Rech remarque aussi, à titre d’exemple, que des ingénieurs de certaines grandes sociétés sont demandeurs – à titre per­ sonnel ou via leur entreprise – car, s’ils dispo­ sent d’une base initiale très technique, il leur

faut une formation en leadership pour accéder à des fonctions managériales.

Des réponses différentes à des besoins différents Pour Danielle Schroeder (IFBL), «on ne peut pas dire globalement que tel ou tel type de formation est le meilleur, car les besoins sont différents et portent sur deux grands thèmes, les compétences techniques et les compétences managériales. Pour les premières, les séminaires, conférences, workshops, etc. sont plus appropriés. Le coaching et les cours répondent par contre mieux pour tout l’aspect managérial, car ils sont individualisés. Et les cadres dirigeants vont à des cours spécialisés. Sans oublier que, dans le cas de la place financière, beaucoup de formations sont dispensées dans les maisons mères. Et encore plus pour les fonctions managériales, car il y a là une culture d’entreprise à ingérer et véhiculer». Danielle Schroeder remarque en outre que c’est souvent le comportemental que l’on cherche à développer. C’est net dans la nouvelle formation Private Banking mise en place par l’IFBL, car la demande porte surtout sur le relationnel avec la clientèle. L’IFBL, qui dispose de l’avantage des contacts privilégiés avec l’ABBL, la CSSF, etc., a de plus mis en place un monitoring qui fait qu’une personne accompagne chaque «étudiant». «Un service très apprécié que nous essayons de développer». Quant aux formations diplômantes, «elles sont devenues très importantes, surtout dans les grands groupes, car elles donnent accès à des diplômes reconnus internationalement, ce qui apporte de la flexibilité

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et de la mobilité. Les gens veulent une certification la plus universelle possible». Et, si l’on associe souvent l’IFBL à un institut de formation pour des per­ sonnes débutant leur carrière, la réalité va bien au-delà. Ainsi, par exemple, la formation en risk management attire-t-elle des personnes du monde entier. Preuve de l’adéquation de l’offre, l’année 2007 a été exceptionnelle avec quelque 13.000 élèves (hors l’intra-entreprises), et 2008 devrait connaître des résultats encore meilleurs. Danielle Schroeder, évoquant la culture de la formation, ne peut que constater, sans surprise, que celle-ci est «très systématisée dans le secteur financier. Souvent pour le comportemental, car les compétences techniques nécessaires sont là». On relèvera encore que, signe d’une certaine réalité dans la vie professionnelle, l’IFBL propose, dans le cadre de ses formations RH, un séminaire «Nidroyoga», qui apporte une méthode de relaxa­ tion profonde entre le mental et le physique.

Formations courtes et intensives Quant au corps professoral, des cercles de qualité ont été créés pour chaque grand groupe de thèmes de cours. «Ces cercles se concertent, actualisent les cours et connaissent très bien les besoins du terrain. C’est un contact innovant qui a fait ses preuves. Et bien sûr, il y a, à chaque fois, une évaluation selon trois critères: le support de cours, l’organisation et l’enseignement». Parce que l’Institut de Formation de la Chambre de Commerce s’adresse à l’ensemble des acteurs économiques et non à certains secteurs cibles, le discours y est quelque peu différent. «La formation continue connaît aujourd’hui un essor important au Luxembourg, pour plusieurs facteurs, remarque Jean Junck, responsable de la formation continue. D’abord, la loi-cadre sur l’accès collectif à la formation continue, de janvier 2000. Ensuite, une réelle prise de conscience qu’il faut investir dans la formation continue pour développer le niveau des compétences; cette notion était déjà bien présente dans les grandes entreprises, elle apparaît dans les PME. Enfin, cela ne se limite pas forcément aux cadres et cadres dirigeants. C’est vrai, bien sûr, et en particulier pour les personnes à responsabilités élevées, mais cela s’adresse à des populations ciblées, telles que les techniciens et les employés. Le tout fait que la formation continue devient une tendance lourde». M. Junck souligne un point particulier par rapport aux cadres et cadres dirigeants. «On peut présupposer qu’ils disposent déjà d’une for­ mation solide. Mais leurs responsabilités les obli-

gent à rechercher des actions de formation favorisant la qualité de leader et de management stratégique. Ce qui implique plutôt des formations courtes et intensives, à contenu spécifique, telles que séminaires et coaching. La Chambre de commerce a réagi dans ce sens, entre autres avec l’Executive Development Program développé avec HEC Paris et l’IFBL. Il s’agit d’un dispositif de formation pour cadres supérieurs et personnes à fort potentiel, en vue de les intégrer à un comité de direction, de leur permettre de reprendre les rênes d’une entreprise, etc. C’est une formation courte et inspirée des Business schools européennes, qui ont une forte expérience en la matière, tout en s’adaptant aux réalités luxembourgeoises». Pour ce qui est de la culture de la formation, Jean Junck précise que la Chambre l’encourage mais, vu ses spécificités, en ne se focalisant pas seulement sur le secteur financier. C’est toute l’économie – industrie, commerce, Horeca, etc. – qui est concernée. «Un énorme effort de sensibilisation est fait sur l’importance de la formation continue et sa valeur ajoutée. C’est un travail de longue haleine, mais le fait d’approcher les entreprises – y compris les petites – et de leur parler des formations au sens large, avec des solutions souples, provoque l’intérêt». Roger Melmer, direc­ teur adjoint de la Chambre des Employés Privés (CEPL), met, lui, d’emblée l’accent sur une caractéristique des forma­tions proposées par son institution: les étudiants y viennent d’eux-mêmes et ne sont pas envoyés par leur entreprise. «C’est l’individu qui prime. Il veut s’investir pour une meilleure carrière. Nos formations sont toujours de prix abordable et faisables. Et nous ne proposons pas de formations réservées aux cadres dirigeants car, vu l’exiguïté du territoire, ils n’aiment pas trop se retrouver ici entre eux. Mais, en tant qu’institut de formation, nous sommes à l’écoute pour développer différentes niches, en phase avec l’économie». M. Melmer est lui aussi d’avis que les cadres et cadres dirigeants ont déjà diplômes et com­ pétences, et qu’ils ont peu de temps. «Ils préfèrent donc investir dans des séminaires, colloques et journées professionnelles. Le coaching, lui, dépend du défi à surmonter et de la manière dont ils se sentent dans leur peau». A propos de la culture de la formation, Roger Melmer remarque qu’il n’y a pas de statistiques fiables sur la formation conti­ nue au Luxembourg. «Mais je crois que, ces dernières années, il y a eu un réel essor à ce niveau au Luxembourg. Reste que la formation continue n’est pas toujours considérée comme vitale, mais comme un luxe. C’est une erreur».

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Expertise

Regards croises Recrutements, gestion RH, développements de carrière... Vingt experts se penchent, dans les pages suivantes, sur dix thématiques clés liées aux ressources humaines et à la formation. Sur un marché de l’emploi tendu à l’extrême, tel qu’il l’est ces temps-ci, tous les moyens sont bons pour préserver son capital humain et éviter au maximum de devoir partir à la chasse à de nouvelles compétences: culture d’entreprise fédératrice et ambiance propice à l’épanouissement, intégration optimale du collaborateur, plans de formation... «Il ne suffit pas d’agir uniquement sur le niveau de la rémunération», prévient Alain Berland (Job Partner Luxembourg). A l’opposé, Olivier Treinen (Mercury Urval) table, pour sa part, sur une communication optimale entre employeur potentiel, candidat et consultant, afin de trouver les arguments suffisants pour convaincre un candidat de changer d’employeur... Dans le processus de recrutement, l’un des éléments clés reste, évidemment, le CV. «Soigner la forme et le fond» constitue la règle de base pour un bon CV, selon Pascaline Mulet (Fast), en gardant bien à l’esprit que les recruteurs ne disposent que de peu de temps pour se faire une opinion sur un CV. «La valeur doit immédiatement sauter aux yeux», prévient Allaoua Nedjai (RH Partners). La véracité d’un CV est également essentielle, même si la prise de référence, au ­Luxembourg, demeure encore une pratique marginale. «Ce devrait être une pratique systématiquement employée par tous les acteurs du monde des RH», estime pourtant Frédéric Senet (Antal International), rejoint en cela par Audrey ­Clabecq (Doctor Chexs) qui rappelle qu’une bonne prise de référence permet de diminuer le taux d’échec d’un processus de recrutement. La «volatilité» des candidats à l’embauche vis-à-vis des cabinets de recrutement est, aussi,

un facteur de réflexion. Le principe «d’exclusivité» n’a pas que des mauvais côtés. «Cela évite d’être sollicité constamment par différents cabinets pour des postes en inadéquation à son projet professionnel», estime, par exemple, Nathalie Laurent (Oceal). Olivier Roth (Hays), lui, voit aussi le gain de temps à ne pas devoir faire tout le tour de la Place pour rencontrer les recruteurs. «Cela permet un contact privilégié et de qualité», renchérit-il.

Jeunes et moins jeunes... Quid des candidats «senior»? Bien souvent, leur expérience peut leur servir d’atout sur un marché de l’emploi où d’aucuns les imaginent «hors course». «La prise en compte de leurs attentes est un axe stratégique dans le processus de recrutement», estime Nathalie Delebois (DO Recruitment Advisors). «Mais le choix de changement de carrière pour un profil senior est certainement plus lourd de conséquences que pour un profil moins expérimenté. On pardonne davantage les erreurs de jeunesse...», prévient, de son côté, Philippe Genicot (ProfilerConsulting). La jeunesse? Elle est de plus en plus impliquée (mais elle n’est pas la seule) dans les sites communautaires qui, par la force des choses, deviennent aussi des éléments à intégrer dans un processus de recrutement. «Un complément du réseau classique qui permet rapidement d’élargir son réseau professionnel», note Hélène Turquey (Axis). Mais à consommer avec modération, selon Els-Katrien Renard (Hudson ­Luxembourg), pour qui prime avant tout «une adéquation intelligente entre ce nouveau monde virtuel et des rencontres ‘face-2-face’ de haute qualité». || J.-M. G.

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DONNEZ À VOS

AMBITIONS

LA PLACE QU’ELLES MÉRITENT Member of Deloitte Touche Tohmatsu © 2008 Deloitte S.A.


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est-il plus difficile aujourd’hui de convaincre un candidat de changer de société?

ALAIN BERLAND DIRECTEUR GERANT JOB PARTNER LUXEMBOURG

LE sALAiRE N’EsT PAs sUFFisANT «Les entreprises ont pris conscience que, pour retenir un candidat, il ne suffisait pas d’agir uniquement sur le niveau de rémunération. En effet, de plus en plus d’entreprises utilisent de nombreux autres moyens pour retenir leur personnel: une culture d’entreprise clairement définie et donc fédératrice; une intégration optimale du collaborateur; des rôles d’intérêt à assumer par chacun; un positionnement utile dans l’entreprise; des plans de formation accompagnant les différentes étapes de la carrière; une ouverture sur la mobilité interne; des objectifs atteignables et évaluables; une reconnaissance des résultats atteints; des évaluations mieux structurées valorisant non seulement les performances, mais également la personne et son potentiel. Sans oublier ce qui, à mes yeux, est le plus important, à savoir un management disponible, une ambiance de travail maîtrisée et un respect de chaque collaborateur.

Certes, il y a encore un long chemin à faire pour que toutes ces approches deviennent des best practices. Néanmoins, il faut reconnaître qu’en tant que recruteurs professionnels, nous sommes confrontés, de plus en plus souvent, à des candidats qui mettent en exergue, lors des interviews que nous menons, certains des points évoqués ci-dessus. Ces points ‘pèsent’ de plus en plus lourd dans leur décision de quitter ou non leur entreprise pour rejoindre la ‘concurrence’. Le candidat sait ce qu’il a en interne et le valorise. Il sera donc de plus en plus demandeur de savoir ce que la concurrence propose. L’entreprise a tout à gagner à mettre en place les points évoqués ci-dessus. Un ‘turnover’ qui s’affole est préjudiciable à la stabilité d’une entreprise. Le ‘return’ pour l’entreprise aura directement des effets positifs sur la croissance et l’optimisation des résultats».

OLIVIER TREINEN BUSINESS MANAGER LUXEMBOURG MERCURY URVAL

L’iMPoRTANcE dE LA coMMUNicATioN «Réponse sibylline: ça dépend. D’un côté, motiver des candidats à changer de société est plus difficile, puisqu’il est plus difficile de trouver des candidats tout court. Néanmoins, dès que le candidat a lui-même fait le premier pas, à savoir qu’il sollicite lui-même de façon proactive, la donne change: il ne s’agit plus de motiver la personne au changement en tant que tel, mais à rejoindre une société bien précise. Et ce n’est que lorsqu’une personne franchit ce ‘seuil d’infidélité’ par rapport à son employeur actuel qu’elle devient un ‘vrai’ candidat. Plus l’insatisfaction au lieu de travail actuel est grande, et plus l’image (corporate identity, best employer, réputation…) de l’employeur potentiel est positive, plus ce seuil est bas. A cela s’ajoute une composante bien spécifique du marché local: l’attrait du Luxembourg en tant que tel, et l’impact d’un passage plus ou moins

long au Grand-Duché sur un plan de carrière. Dans ce contexte aussi rapide que volatile, l’efficacité d’une procédure de recrutement – et par extension de la société qui la gère – est souvent jugée en fonction de la quantité de CV reçus. Toutefois, la vraie valeur ajoutée d’un consultant réside non pas dans la génération de CV, mais dans la sélection du candidat approprié. Et à cet effet, la communication entre tous les intervenants – employeur potentiel, consultant et candidat – doit être parfaite, constante et efficace, ceci dans un souci de compréhension optimale du business du client par la société de recrutement. Il s’agit d’un investissement en temps, il est vrai. Mais ce n’est que par la compréhension et la communication de l’image complète de son client que la société de recrutement peut convaincre un candidat de changer d’employeur».

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dans un processus de recrutement normal, combien faut-il envisager d’entretiens avec un candidat entre le premier contact et la signature du contrat de travail?

CAROLE PARIS BUSINESS LINE MANAGER FINANCE & LEGAL ADECCO LUXEMBOURG

dEs ENTRETiENs ET dEs AssEssMENTs «Jusqu’à présent, en plus de l’entretien qui est toujours effectué par l’un de nos consultants, un candidat allait passer un à deux autres entretiens, selon qu’il s’agissait d’un profil junior ou senior. Depuis le début de cette année, plusieurs changements sont intervenus dans ce processus. En effet, le marché étant plus tendu, de nombreuses entreprises ont vu leur budget recrutement diminuer ou sont dépendantes d’approbations au cas par cas par les maisons mères situées dans d’autres pays européens. Tout ceci a engendré un allongement du processus de recrutement. Les entreprises sont de plus en plus vigilantes et pointues sur le recrutement. Elles veulent être absolument certaines qu’elles feront le bon choix. Il est donc désormais courant que le nombre d’entretiens augmente. De même pour le nombre d’interlocuteurs vus en entretien par un candidat: il est courant qu’un candidat rencontre le ou la res-

ponsable ressources humaines de l’entreprise puis un ou deux managers de services, voire une personne du top management pour les profils plus seniors ou plus pointus. Le candidat peut donc, entre le moment où nous le contactons et le moment où il va signer son contrat, passer trois ou quatre entretiens au total. Certaines sociétés ont aussi instauré la pratique de tests éliminatoires dès le départ. Le candidat ne pourra être vu en entretien que s’il a franchi avec succès l’épreuve des tests. Le succès de l’assessment au sein de notre groupe témoigne également d’un nouveau comportement au sein des entreprises. En plus des processus courants décrits ci-dessus, nous proposons à nos clients de réaliser un assessment avec le ou les candidats qui semblent le mieux leur correspondre. Dans le contexte actuel, nos clients apprécient cette démarche qui leur apporte une aide supplémentaire de qualité dans leur prise de décision».

CHRYSTEL PACAUD-RONKOWSKI SENIOR CONSULTANT FARADAYCLARK

PLUsiEURs iNTERVENANTs PoUR UN ENTRETiEN «Selon la séniorité du poste recherché, et dans l’hypothèse de l’utilisation d’un cabinet externe, on peut anticiper un minimum de quatre entretiens dans un processus normal de recrutement. Nous – FaradayClark – recrutons pour des postes seniors et abordons le candidat par une interview téléphonique d’une vingtaine de minutes visant à valider son adéquation et son intérêt pour le poste. A l’issue de celle-ci, un entretien dans nos bureaux est conduit par un consultant principal dans toutes les langues nécessaires à la tenue du poste et permet de dégager les forces et les faiblesses de son parcours, sa technicité ainsi que ses attentes professionnelles et salariales. Un second consultant intervient en tant que seconde opinion. Le but de cette phase est de permettre à l’employeur d’accélérer son processus dans un marché où les candidats sont très sollicités. Un briefing sur le poste est proposé

au candidat soit en entretien soit par téléphone. Chez un employeur, un entretien avec le line manager est systématique, un second avec le top management se tient dans la majorité des cas, quant au service des ressources humaines il peut choisir de considérer l’interview en cabinet comme un support et n’intervenir qu’à la signature du contrat ou d’en conduire une également. On s’aperçoit aujourd’hui que, dans un marché en pleine effervescence, on tend à réduire le nombre d’interviews en maximisant le nombre d’intervenants, il n’est pas peu courant de voir des consultants et des responsables RH assister aux entretiens entre les candidats et les line managers afin d’avoir une évaluation rapide et complète ne marchandant en rien avec la qualité du processus et permettant à chaque partie de croiser les informations et de se faire une opinion précise, rapide et de qualité».

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la mise en place de plans de formation émane-t-elle plutôt des responsables rH ou bien des employés eux-mêmes?

DANIELLE JANSSENS MANAGING DIRECTOR KEY JOB

ETABLiR UN PLAN dE FoRMATioN «Les plans de formation doivent satisfaire d’une part les attentes du personnel en termes de plan de carrière et d’autre part les besoins de l’entreprise au niveau des compétences de son personnel dans la maîtrise des nouvelles technologies. Véritable lien entre le management et le personnel, le département RH est le garant d’une vision à long terme de l’entreprise en matière de développement des compétences. Il est dès lors logique que le département RH centralise les informations et veille à la mise en place des meilleures synergies entre les besoins de l’entreprise et les aspirations de son personnel. C’est ainsi que certaines formations que l’on pourrait qualifier de stratégiques seront inté-

grées dans des projets de formation à grande ou moyenne échelle alors que d’autres, plus spécifiques ou visant à l’apprentissage de connaissances pointues, seront proposées suite à une demande des personnes concernées. L’existence d’un dialogue entre le département RH et le personnel est un facteur de réussite indéniable d’un plan de formation, car il touche à un domaine essentiel: la motivation. Motivation sans laquelle l’apprentissage s’avère plus difficile et moins efficace. Le plan de formation idéal sera donc celui qui sera perçu comme un «plus» dans le chef de l’employé, qui verra ses compétences valorisées et dans le chef de l’entreprise, qui pourra rentabiliser ses investissements dans des nouvelles technologies».

GUY ALAIN ACHTEN DIRECTEUR COMMERCIAL ET FINANCIER MASTERCRAFT LANGUAGE SOLUTIONS

dEs PETiTs BoNUs-LANgUEs «Les formations linguistiques sont parmi les plus demandées, vu la situation géographique du Luxembourg et l’importance de maîtriser plusieurs langues. Nous pouvons distinguer grosso modo deux groupes de langues: 1. Les langues à objectif professionnel, telles que l’allemand, le français, le luxembourgeois, mais surtout l’anglais qui est la langue étrangère la plus importante dans le monde du travail. Pour ces quatre langues, la demande de formations émane aussi bien des responsables RH que des employés. Nous observons cependant que plus l’employé occupe un poste à responsabilités, plus celui-ci prend l’initiative de suivre une formation. Ainsi, les cadres sont en général plus demandeurs autonomes que les employés. 2. Les langues de ‘loisir’ dont notamment l’espagnol et l’italien. Les apprenants étudient une nouvelle langue dans le but

de l’utiliser principalement dans leur vie privée. Dans certains cas, la langue luxembourgeoise peut être considérée comme langue de ‘loisir’ étant donné que l’apprenant n’est pas amené à l’apprendre pour son travail, mais pour mieux s’intégrer. Il est évident que la demande pour les langues de «loisir» émane en général des salariés. Souvent, ce genre de formation est autorisé et financé par les sociétés dans le but de récompenser leur personnel en leur offrant ce petit ‘bonuslangues’. Il ne faut pas oublier que toute nouvelle langue apprise augmente potentiellement les compétences du personnel. Même une langue apprise par ‘loisir’ pourra s’avérer à terme utile pour la société. Au Luxembourg, les formations linguistiques restent d’une importance indéniable parmi d’autres formations comme les formations informatiques et financières».

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d o s s i e r · r H & f o r m at i o n

l’activité d’outplacement s’est–elle davantage développée ces derniers mois?

SONIA RUCQUOY MANAGER RANDSTAD

UNE dEMARcHE MoiNs MARgiNALE

«La demande en outplacement au Luxembourg est encore ponctuelle, peu structurée, imprévisible. D’abord, sans doute, en raison de l’absence de législation, et par là même d’obligation, s’y référant. Peut-être aussi parce que le marché de l’emploi y a toujours été plus porteur qu’ailleurs, ce qui incite encore aujourd’hui des personnes licenciées, qui se voient proposer un outplacement, de le refuser tout simplement… ‘parce qu’elles n’ont pas besoin de cela pour retrouver un emploi’. Enfin, car l’outplacement, sa méthodologie, ses implications, ses bénéfices sont encore méconnus. Beaucoup s’imaginent que l’outplacement consiste en une aide pratique à la recherche d’offres d’emploi. Cette vision des choses est extrêmement limitative. L’outplacement est un processus de réflexion, d’analyse, de remise en question, dont le premier objectif est la définition d’un objectif professionnel clair, en accord avec ses compétences, motivations et valeurs. C’est ensuite une recherche ciblée, fruit d’une

étude pointue du marché, des entreprises, des jobs vacants. L’outplacement, c’est enfin un processus permettant à 86% des personnes qui en bénéficient de retrouver un emploi qui leur convient dans des délais de six mois (durée moyenne du processus). Notons que depuis la crise du subprime, avec l’incertitude qui règne sur les marchés internationaux et qui touche aussi le Luxembourg, depuis certaines restructurations, nous constatons une certaine prise de conscience quant à l’utilité de ce service, et la demande en outplacement semble sortir de sa marginalité. De plus en plus d’organisations montrent un intérêt pour cette démarche, ainsi que des personnes privées qui nous contactent après avoir été licenciées. Nous représentons souvent dans ces situations un facteur de réconfort et de réassurance, pour ensuite contribuer avec passion et professionnalisme à la construction d’un nouvel avenir professionnel».

YVONNE DECHERING ASSOCIEE GERANTE CD ASSOCIATES

sE REPosiTioNNER EN iNTERNE «Les entreprises font appel à nos services d’outplacement de plus en plus fréquemment, typiquement dans le cadre d’une ‘séparation’ à l’amiable. La pénurie de personnel qualifié a changé l’approche. Ainsi, on remarque une forte tendance de l’employeur à examiner d’abord les possibilités de mobilité à l’interne avant d’envisager une proposition de séparation. Dans un contexte de fusion ou d’avancement de carrière, la valorisation de l’employé est alors mise au premier plan. L’employeur nous demande d’établir un screening approfondi des compétences. Dans la majorité des cas, ce processus de mobilité à l’interne est couronné de succès, car la personne concernée peut effectuer une remise en question dans un contexte positif, via une auto-évaluation ou un bilan de compétences. Le programme vise à dégager les compétences et surtout la motivation de la personne et à évaluer, après une période

donnée dans un même poste, les besoins éventuels en formation afin de remplir les critères de compétitivité ou de changement structurel. Les bénéfices de cette intervention sont triples: le rétablissement de la communication entre l’employé et l’employeur dans un climat de confiance, une redynamisation et une motivation accrue de la personne concernée et enfin, une évaluation neutre et réaliste qui permet de ‘faire le bon choix’ dans le meilleur intérêt des parties. La personne concernée peut alors imaginer un futur professionnel concret en capitalisant sur ses acquis et rester compétitif dans son environnement de travail, en continuant dans l’entreprise à un (autre) poste ou en choisissant de chercher un repositionnement en dehors de l’entreprise. Lorsque la mobilité interne n’est pas possible, un accompagnement professionnel afin de se repositionner de manière optimale vers l’externe est proposé».

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Quels sont les ingrédients nécessaires pour qu’un CV sorte du lot?

ALLAOUA NEDJAI ADMINISTRATEUR DELEGUE RH PARTNERS

sE METTRE A LA PLAcE dU REcRUTEUR «Les recruteurs disposent de très peu de temps pour se faire une opinion sur un CV. La valeur du vôtre doit donc leur sauter immédiatement aux yeux. Pour atteindre cet objectif, voici un récapitulatif de ce que vous devez et ne devez pas faire lorsque vous rédigerez votre CV. 1) Connaître le détail des tâches que vous avez effectuées, vos responsabilités exactes, les résultats que vous avez obtenus (chiffres, dates ). 2) Repérer rapidement votre diplôme le plus élevé, ou celui qui intéressera l’entreprise. 3) Un bon CV reflète fidèlement ce que vous êtes, est adapté à ce que vous cherchez, vous permet d’obtenir un rendez-vous, se limite à l’essentiel: ce qui vous caractérise, ce qui donnera envie à votre (vos) lecteurs de vous recevoir pour en savoir plus sur vous. 4) Un CV efficace, doit être clair et facile à lire. Je dois pouvoir juger rapidement de la pertinence de vos expériences professionnelles par rapport au besoin exprimé. En lisant votre CV, il me faut

immédiatement identifier ce que vous voulez faire et surtout, ce que vous me proposez. Si à la fin de la lecture de votre CV, je me pose des questions, votre candidature est mise de côté. 5) De quoi avez-vous besoin avant de rédiger votre CV? Rassemblez tous les matériaux avec lesquels vous allez le construire. Dans un premier temps, au brouillon, notez tout ce que vous avez fait: formation, expérience professionnelle, activités extra-professionnelles. Sélectionnez les informations que vous retiendrez en vous demandant pour chaque donnée: est-ce utile à un employeur? Déterminez les aspects que vous allez souligner: Le déroulement de votre expérience professionnelle dans le même secteur ou la rapidité de la progression de votre carrière ou votre dernier emploi et ce que vous avez appris ou la cohérence entre vos passions personnelles, vos loisirs et vos emplois successifs».

PASCALINE MULET SENIOR CONSULTANT FAST

soigNER LA FoRME ET LE FoNd «Un CV est un argument de vente qui doit assurer un entretien à la clé, pour autant qu’il y ait adéquation entre le profil et le poste à pourvoir. Il est donc impératif qu’il présente des informations claires et concises sur les éléments suivants: – ce que le candidat a réalisé professionnellement, – ce qu’il peut et souhaite mettre à la disposition d’un employeur potentiel – et les aspects de personnalité, autant que peut se faire. En termes de forme, qui est finalement l’élément le plus maîtrisable de toutes les composantes d’un CV, il doit apporter des informations claires et datées et ne doit généralement pas excéder deux pages. L’expérience professionnelle ou la formation initiale sont logiquement les premiers éléments à mentionner, suivis des langues parlées et des informations personnelles. Cependant, il est très confortable et pratique pour un recruteur qui étudie jusqu’à plusieurs

dizaines de CV par jour de trouver, en en-tête, un résumé de deux ou trois phrases reprenant le profil de la personne, ses compétences linguistiques ainsi que la mention du domaine dans lequel le candidat veut travailler. En termes de contenu, la description des postes occupés doit être suffisamment informative pour le lecteur – c’est-à-dire qu’il est important de se ‘mettre à sa place’ et de prendre en considération qu’il ne connaît pas nécessairement l’environnement de travail du postulant, ni le niveau de responsabilité de sa fonction. En effet, se situer hiérarchiquement dans son département/entreprise et lister de manière résumée ses tâches et responsabilités est un impératif. En ce qui concerne les aspects de personnalité, ils peuvent apparaître dans le résumé en en-tête du document. En quelques mots, trop d’information tue l’information, mais trop peu est malheureusement souvent peu vendeur!».

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d o s s i e r · r H & f o r m at i o n

Quelles fonctions d’un département rH est-il possible d’externaliser?

DIANE RIES MANAGING DIRECTOR HR SERVICES

dEs sERVicEs diVERs ET VARiEs «Nous assistons actuellement à une professionnalisation et une spécialisation des fonctions RH. Dans ce contexte, un certain nombre de sociétés réfléchissent à l’externalisation d’une ou de plusieurs fonctions RH. Ce phénomène n’est pas nouveau au Luxembourg, car l’externalisation du calcul de la paie a une longue tradition sur la Place, particulièrement dans les petites et moyennes entreprises occupant principalement des employés. Cette tendance est actuellement en train de se renverser, notamment par la commercialisation d’un certain nombre de logiciels de salaires faciles d’utilisation et fonctionnant dans l’environnement Windows. Le recours à des fiduciaires reste cependant intéressant pour toutes les sociétés occupant des expatriés ou ayant des paies complexes et ne disposant pas du savoir-faire nécessaire en interne. L’externalisation du recrutement est aussi monnaie courante. Initialement, les

entreprises ont externalisé principalement la recherche des candidats aux agences de recrutement, alors qu’actuellement on peut observer que le recrutement est souvent intégralement confié à des consultants travaillant sur site. Les tests et les assessment centers ne sont pas encore intégrés systématiquement dans le processus de recrutement au Luxembourg pourtant, leur externalisation garantit une plus grande neutralité et une meilleure acceptation de la part des candidats. Pour les petites structures de moins de 100 salariés, l’externalisation de la fonction du DRH peut s’avérer judicieuse. En effet, la taille de l’entreprise ne justifiant pas l’emploi d’un DRH à temps plein, l’appel à un spécialiste externe peut permettre à la société de mettre en place une vraie stratégie RH et à avoir recours aux outils et compétences réservées auparavant aux structures plus importantes».

BERNARD DUBOIS ASSOCIE, RESPONSABLE HUMAN RESOURCE SERVICES PRICEWATERHOUSECOOPERS LUXEMBOURG

LE REcRUTEMENT EN TETE dE LisTE «Parmi les nombreuses activités d’un département RH les plus couramment externalisées en Europe, figurent le recrutement (chasse de tête, collecte de candidatures), la formation (conception et animation des stages, gestion administrative), la fiscalité des expatriés, l’épargne salariale, la gestion des salaires et des déclarations fiscales ou encore le système d’information RH. Encore faut-il s’entendre sur la réalité qui se cache derrière le mot ‘externalisation’. Est-ce le transfert vers l’externe de l’intégralité des équipes RH, à l’exception de quelques experts et dirigeants? S’agit-il plutôt de la sous-traitance, partielle ou totale, de la gestion administrative RH ou encore de la délocalisation de certaines activités RH (hors recrutement) vers des pays à bas coûts? A l’heure actuelle, tous les cas de figure ont déjà été expérimentés, l’Amérique du Nord faisant figure de pionnière dans le domaine alors

que l’Europe, y compris le Luxembourg, ne lui a pas massivement emboîté le pas. Seules les activités ‘gestion des salaires’ et ‘fiscalité des expatriés’ y sont le plus souvent externalisées. L’expérience montre que l’outsourcing demeure un exercice délicat. D’une part, la réduction des coûts attendue n’est pas immédiate et la qualité de service n’est pas toujours équivalente. D’autre part, les prestataires spécialisés dans l’externalisation sont pour la plupart issus du secteur informatique, ce qui présuppose une certaine standardisation des processus qu’il faut être prêt à accepter. Enfin, l’externalisation ne se conçoit pas sans évaluer l’impact social qu’elle pourrait avoir au sein de l’entreprise. La démarche suppose donc une réflexion préliminaire importante ainsi qu’une gestion organisationnelle bien rodée au sein de l’entreprise qui recourt à ce type de pratique».

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d o s s i e r · r H & f o r m at i o n

en quoi les démarches pour le recrutement d’un profil senior sont-elles différentes de celles d’un candidat junior?

PHILIPPE GENICOT CLIENT PARTNER PROFILERCONSULTING

FAiRE PREUVE d’UNE gRANdE EXPERTisE «Le choix de changement de carrière pour un profil senior est certainement plus lourd de conséquences que pour un profil moins expérimenté: on pardonne effectivement plus les ‘erreurs de jeunesse’ à ces derniers. Ce qui nous pousse à dire qu’un profil senior aura tendance à être plus attentif aux choix qui s’offrent à lui. Les cadres expérimentés doivent faire face à des responsabilités professionnelles plus importantes. Leur choix de carrière sera dicté par un plan qu’ils auront élaboré de longue date avec une vision long terme. Un profil plus junior n’aura peut-être pas encore élaboré un tel plan de carrière et aura dès lors une attitude plus réactive que proactive, privilégiant les changements de positions impulsifs principalement basés sur des paramètres salariaux. Un autre aspect concerne les responsabilités familiales

plus importantes que les profils seniors doivent assumer. Ceux-ci doivent effectivement prendre en compte un(e) conjoint(e) ainsi que des enfants à charge dans leurs choix professionnels, cela s’ajoute à la difficulté et donc à la longueur des processus. Un choix de carrière réfléchi avec des implications en termes de responsabilités et des implications familiales sont, selon nous, les principaux facteurs expliquant un processus de recrutement plus long pour les profils seniors. Cela demande aussi une plus grande expertise de la part du cabinet de chasse pour la compréhension des fonctions, des contextes formels et informels, des stratégies individuelles, de carrière, etc. Cet accompagnement représente une des valeurs ajoutées d’un partenaire de choix».

NATHALIE DELEBOIS DIRECTOR DO RECRUITMENT ADVISORS

L’UTiLisATioN AccRUE dEs siTEs RELATioNNELs «Tout processus de recrutement débute par une analyse en amont de l’entreprise, de sa culture et du poste à pourvoir. Dans le cadre du recrutement d’un profil confirmé, cette phase d’analyse est d’autant plus importante que le candidat sera plus exigeant. Les candidats seniors divergent en termes d’ambitions et d’engagement dans l’entreprise. La prise en compte de leurs attentes est un axe stratégique dans le processus de recrutement. Pour attirer ce type de candidats, les employeurs potentiels doivent mettre l’accent sur l’accès à la formation, à la promotion et à l’évolution de carrière. Ensuite, le sourcing sera différent. On n’attire pas un candidat confirmé de la même manière qu’un junior. Le profil senior sera approché ou enverra sa candidature de manière spontanée, son but étant de devancer la publication de l’offre d’emploi. Le recours à des sites relationnels

est de plus en plus utilisé (ex. Xing, LinkedIn pour ne pas les citer!). Vient ensuite la phase de sélection au cours de laquelle notre analyse des CV diverge selon la séniorité des profils. Pour les plus expérimentés, ce sont le parcours professionnel, les compétences techniques et fonctionnelles qui primeront sur la formation. Puis, l’entretien sera structuré de manière à identifier les compétences-clés grâce à des mises en situation et à rechercher les motivations du candidat. Tout au long du processus de recrutement, nous devrons les rassurer sur notre fonctionnement, notre confidentialité dans le traitement des dossiers et notre démarche éthique. Nous aurons également un rôle important à jouer dans l’aide à la négociation des salaires, les attentes étant différentes: l’accent sera davantage porté sur les avantages extra-légaux (plan de pension, stock option...) et le calcul des bonus».

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Quelle place, désormais, les sites communautaires occupent-ils dans les processus de recrutement?

ELS-KATRIEN RENARD COUNTRY MANAGER HUDSON LUXEMBOURG

UN MoNdE ViRTUEL EN EXPANsioN «Le marché de travail actuel connaît depuis plusieurs années une pénurie de talents: profils spécialisés, jeunes à haut potentiel, etc. Cette situation est encore renforcée au Grand-Duché du Luxembourg. En effet, la taille restreinte de la Place limite considérablement le nombre de candidats dans un marché qui est, lui, toujours à la hausse. L’identification des postulants et la possibilité d’entrer en contact avec des candidats ouverts à l’international sont devenues des points cruciaux et différenciateurs pour chaque acteur du recrutement. Si les moyens traditionnels (base de données, annonce, réseaux) demeurent des outils incontournables, cet éventail s’est récemment élargi au monde ‘virtuel’. En effet, on constate que l’entrée sur le marché des plus jeunes et des plus adeptes des instruments IT a créé une dynamique incontestable dans la manière par laquelle nous entrons et restons en

contact. Les espaces virtuels tels que Second Life, encore inconnus il y a peu, occupent dorénavant une place non négligeable dans le marché du recrutement. Qui n’a jamais reçu une invitation du type ‘You are invited to connect to... ?’ Le succès des sites communautaires tels que LinkedIn et Viadeo démontre qu’ils sont désormais intégrés dans la vie quotidienne de chacun et tout nous amène à penser qu’ils se renforceront encore au cours des prochaines années. De même, les communautés qui réunissent (de manière générale ou plus spécialisée) des professionnels ne vont qu’accroître et prendre davantage de place dans nos habitudes. Toutefois, la nécessité de contacts ‘réels’ et physiques reste très importante. Pour Hudson, le succès futur du recrutement sera donc le résultat de l’adéquation intelligente entre ce nouveau monde virtuel et des rencontres ‘face-2-face’ de haute qualité».

HELENE TURQUEY BRANCH MANAGER AXIS

dE VERiTABLEs PoRTAiLs iNTERAcTiFs «Les sites communautaires ont de plus en plus de succès et ce, dans tous les domaines. Alors que beaucoup utilisent ces sites afin d’intégrer des groupes de discussion, se faire inviter à des évènements ou retrouver de vieilles connaissances, certains font confiance à ces plateformes pour trouver un emploi. Ceci justifie dès lors l’intérêt des cabinets de recrutement et des employeurs. Les sites ne se limitent plus à la simple consultation d’offres d’emploi, mais deviennent alors de véritables portails interactifs. En tant qu’employeur potentiel, on peut ainsi solliciter des personnes de son réseau pour obtenir des informations sur un candidat ou des recommandations. C’est un complément du réseau classique qui permet rapidement d’élargir son réseau social et professionnel à partir de ses contacts. Cependant, deux remarques à l’attention des chercheurs d’emploi:

tout d’abord, comme sur un CV, il faut soigner sa visibilité. Par exemple, lorsque l’on veut utiliser ces plateformes dans le cadre de sa recherche d’emploi, mieux vaut être suffisamment large dans le choix des sites et disposer d’un network étoffé. D’autre part, il ne suffit pas de créer son profil, mais d’être proactif en l’alimentant régulièrement ou en créant des pages personnelles plus complètes comme, par exemple, un blog. La confiance envers ces réseaux ne cesse de progresser et force est de constater que leur utilisation en devient incontournable pour les nouvelles générations déjà relativement à l’aise avec ce type de communication. Toutefois, nous remarquons que même si le mouvement est enclenché, les résultats concrets restent assez limités. L’idéal reste encore le réseau direct où le contact s’avère plus qualitatif».

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d o s s i e r · r H & f o r m at i o n

le contrôle des références d’un CV est-il une pratique systématiquement employée?

AUDREY CLABECK BUSINESS DEVELOPER DOCTOR CHEXS

UNE QUEsTioN dE gEsTioN dEs RisQUEs «Bien que dans les pays anglo-saxons la prise de références soit une pratique courante, le Luxembourg a encore du chemin à parcourir pour systématiser la démarche. Les employeurs ayant recours à ce procédé sont des précurseurs. Très peu d’entreprises se distinguent en effectuant une prise de références systématique. Leur but principal est de vérifier que le candidat possède les connaissances, les diplômes et l’expérience requise à une fonction. Cette pratique permet d’éviter des erreurs stratégiques sachant que seulement 76%* des CV reçus sont réalistes. Il n’en reste pas moins que 11% des candidats modifient leur expérience professionnelle, 11% d’entre eux, leurs études et 2%, leurs études et leur carrière. Pour 35% des entreprises, la prise de références ponctuelle est appréciée lors du recrutement de profils cadres ou dirigeants. Outre les vérifications du parcours professionnel et universitaire, des informations liées à l’exercice du métier sont

également contrôlées (autorisations d’établissement, agrément CSSF, titres professionnels). En sous-traitant les prises de références à une société spécialisée, ces employeurs recherchent un avis objectif et extérieur. Enfin, 55% des sociétés n’ont pas recours à la prise de références estimant qu’un candidat n’ayant pas été transparent lors de l’entretien d’embauche aura du mal à passer le cap de la période d’essai. Tout est une question de gestion des risques… En conclusion, l’investissement de nos clients est rentabilisé: bien effectuée, la prise de références permet de diminuer le taux d’échec du processus de recrutement ainsi que le coût lié aux remplacements. S’ensuivent un gain de temps, l’amélioration de l’atmosphère intra-entreprise et de l’image de la société, tout en diminuant le turn-over et en évitant un recrutement hasardeux basé sur un CV falsifié. *Moyenne des prises de références effectuées par Dr Chexs en 2007».

FREDERIC SENET MANAGING PARTNER ANTAL INTERNATIONAL

UN ELEMENT iNcoNToURNABLE dE LA cHARTE dE TRAVAiL «Le contrôle des références d’un CV devrait être une pratique systématiquement employée par tous les acteurs du monde des ressources humaines qui visent à fournir à leurs clients des services à forte valeur-ajoutée. La méthodologie d’Antal International impose à nos consultants le contrôle de deux, voire de trois références avant la présentation d’un profil short-listé. Ces personnes de référence, dont les coordonnées auront généralement été agréées en bonne intelligence avec le candidat, doivent être contactées et interviewées de manière pertinente, selon un canevas prédéfini, qui permettra au consultant de valider des informations autant en ce qui concerne les compétences métier et le parcours professionnel, que les traits de personnalité et le potentiel humain du profil proposé. Et c’est là une des étapes majeures d’un processus de recrutement. En effet, un des piliers

du métier de recruteur via approche directe (Executive Search), avec entre autres une déontologie irréprochable et une confidentialité de tous les instants, est constitué par notre capacité à proposer une véritable démarche gagnant-gagnant à nos clients: ils nous confient un mandat pour partir à la recherche d’«oiseaux rares», nous nous devons de leur fournir des informations pertinentes, validées à plusieurs reprises et qui ne laissent planer aucun doute sur la viabilité d’une candidature. Le contrôle de références est un élément fondamental dans le cadre de cette démarche. Quid de l’usage systématique de ce «contrôle de références»? Antal International l’a érigé comme un élément incontournable de sa charte de travail. Souhaitons que tout le marché réalise rapidement que c’est un des moyens objectifs de garantir un retour sur investissement conséquent à nos clients».

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Quel intérêt un candidat à l’emploi a-t-il de rester fidèle à un ou deux cabinets de recrutement?

NATHALIE LAURENT CONSULTANTE SENIOR OCEAL

LEs AVANTAgEs d’UNE coLLABoRATioN EXcLUsiVE «Chaque candidat a une approche différente de sa recherche d’un nouveau poste. Certains vont ouvrir toutes les portes et multiplier les contacts. D’autres préfèrent jouer la carte de la collaboration avec un ou deux consultants qui vont parfaitement connaître leurs projets professionnels. L’intérêt que peut trouver le candidat à être fidèle à un ou deux cabinets dépend de sa situation actuelle et de la manière d’aborder le marché. En choisissant un ou deux cabinets, le candidat peut attendre une certaine proximité avec le consultant qui aura pu analyser au mieux son profil et l’orienter. Il aura ainsi la garantie que son CV ne sera diffusé qu’après avoir pris connaissance des postes et des sociétés auxquels son profil correspond. En effet, le consultant a le loisir de travailler en détail sur son dossier, d’analyser de manière complète les opportunités qui peuvent convenir au candidat. Ce dernier pourra

donc connaître les opportunités qui répondent à ses attentes et être certain que son dossier sera traité avec confidentialité et professionnalisme. De plus, cela va permettre au candidat un gain de temps considérable dans ses démarches. Il gagnera non seulement le temps passé dans les entretiens et les différents tests et questionnaires à remplir, mais il évitera également d’être sollicité constamment par différents cabinets pour des postes en inadéquation à son projet professionnel. Le marché de l’emploi étant tellement demandeur de bons profils, le candidat qui est inscrit dans x cabinets prend le risque que son CV soit inévitablement envoyé plusieurs fois chez le même client qui ne prendra plus cette candidature au sérieux. Le consultant peut réellement jouer la carte de la collaboration avec le candidat et être le lien efficace avec le client afin que chaque élément de ce trio trouve la satisfaction qu’il recherche».

OLIVIER ROTH TEAM LEADER HAYS

TRANsPARENcE ET coMMUNicATioN «L’intérêt pour un candidat de restreindre ses recherches à un nombre limité de cabinets est multiple. Au cours d’une recherche d’emploi, le candidat n’a pas nécessairement le temps de rencontrer tous les recruteurs de la Place pour un entretien complet et détaillé. N’en rencontrer que deux ou trois permet de limiter son temps d’absence au travail tout en ayant un contact privilégié et de qualité avec un interlocuteur connaissant en détails l’expérience, les motivations et les attentes du candidat. Nous assistons aujourd’hui à un ciblage plus précis des cabinets par les candidats en fonction des spécialisations des cabinets et de leurs offres d’emploi. Le candidat a ainsi la possibilité de proscrire l’envoi d’une candidature non sollici-

tée, d’éviter un doublon ou encore d’éviter d’être submergé par des offres d’emploi non pertinentes par rapport à ses attentes. Chez Hays, nous attachons une importance toute particulière à l’éthique dans le traitement des candidatures. L’entretien personnalisé avec chacun de nos candidats est primordial et se situe au cœur de notre processus de recrutement. Nous établissons une relation privilégiée avec nos candidats au cours de laquelle nous prenons le temps d’apprendre à les connaître et à comprendre leurs attentes. Nous les informons des nouvelles opportunités et demandons toujours leur accord avant chaque démarche. Le processus de recrutement est synonyme de transparence et de communication».

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d o s s i e r · R h & f o r m at i o n

G u i d e P r at i q u e

Les principaux acteurs Plus d’informations sur www.index.lu. Mise à jour permanente en ligne. Réalisation: Marthe Wagner Recrutement

Stratégie Ressources Humaines

Intérim

Formation

Coaching

ADT-Center 105 rue de Mamer L-8081, Bertrange T: 26 31 51 1 F: 26 31 51 99 www.adt-center.lu mail@adt-center.lu Associées gérantes: Josiane Eippers, Joëlle Letsch

A CoRe Consulting SA 4-6 Av. de la Gare L-1610 Luxembourg T: 24 87 98 1 F: 24 87 98 98 contact@acore-consulting.lu Administrateur délégué: Vincent Balzano

A. Th. & Associates Management Consultants (Outplacement) 5, rue de l’Alzette L-7210, Helmsange T: 47 18 67 F: 47 18 67 www.a-th.com athmgt@pt.lu

A.L.I.S.E. 42 rue Raymond Poincaré L-2342, Luxembourg T: 45 88 54 F: 45 88 11 www.alise.lu alise@alise.lu Directeur général: Eric Bérard Directrice d’agence: Corinne Parodi

Accompany 7 Coin du Lohr L-4987, Sanem T: 26 20 22 83 F: 26 20 23 84 www.accompany.lu info@accompany.lu

Action Intérim 26-28 Bd J.-F. Kennedy L-4170, Esch-sur-Alzette T: 26 54 04 64 F: 26 54 04 74 www.actioninterim.lu ddan@actioninterim.lu

Adecco 5 rue des Mérovingiens - Z.A.I Bourmicht L-8070, Bertrange T: 48 25 51 1 F: 40 65 36 www.adecco.lu contact@adecco.lu Country Director: Noël Dubois

Aforest Lux Domaine Schlassgoart - Bâtiment 4 L-4289, Esch-sur-Alzette T: 53 26 19 F: 53 07 81 www.aforest.net aforest@pt.lu

Agyr Luxembourg 151 rue de l’Alzette L-4011, Esch-sur-Alzette T: 26 53 52 1 F: 26 53 52 52 secretariatagyr@yahoo.fr Administrateur délégué: Alain Marollo

AIMS Luxembourg 21-25 allée Scheffer L-2520, Luxembourg T: 46 44 01 F: 46 44 02 www.aims.lu contact@aims.lu Associés gérant: Daniel Reinert, Nicolas J. Ries, Matthias Gerstlauer

Ajilon Luxembourg 68-70 Bd de la Pétrusse L-2320, Luxembourg T: 44 53 60 1 (Finance & Legal) /46 42 46 1 (ICT/Engineering/Office) F: 44 53 60 77 www.ajilon.lu info@ajilon.lu Country Director: Noël Dubois

Arcan’ groupe - Focus Consulting Z.I. 5 rue du château d’eau L-3364, Leudelange T: 26 53 12 24 30 F: 26 53 12 24 36 www.groupe-arcan.com jmureddu@groupe-arcan.com Manager: Joseph Mureddu Almathea Consulting 275 rue de Luxembourg L-8077, Bertrange T: 26 45 95 45 F: 26 45 95 50 www.almathea.lu info@almathea.lu Directeur général: Jean-François Zimmer

Alter Domus 5 rue Guillaume Kroll, B.P. 2501 L-1025, Luxembourg T: 48 18 28 1 F: 48 18 63 www.alterdomus.com contact.lu@alterdomus.com Director: Nelly Mazzarol

Alternative Travail Temporaire 80 Rte de Luxembourg L- 3515, Dudelange T: 26 52 54 1 F: 26 52 54 54 aurore.dauphin@internet6.lu

Altiga International 9 rue du Chemin de Fer L-8057, Bertrange T: 26 25 41 1 F: 26 25 41 40 www.altiga-group.com Administrateur: Jacques Guerree

Ares Luxembourg 28 rue du Commerce L-3450 Dudelange T: 26 56 80 23 F: 26 56 80 25 www.ares-luxembourg.lu info@ares-luxembourg.lu

Axia Intérim 10 rue de l’Avenir L-3895, Foetz T: 26 55 21 87 F: 26 55 14 34 axia.lux@axia-interim.com

Axis Career 49 Bd Prince Henri L-1724, Luxembourg T: 27 62 36 23 F: 27 62 36 24 www.axis.jobs luxembourg@axis.jobs Sales & Operations Director: ­Marjorie Lambeaux

Bisenius Roland 2 rue Bëll L-7432, Gosseldange T: 32 67 08 F: 32 67 08 www.lassurance.lu roland.bisenius@education.lu

C Solutions 54 rue de Luxembourg L-4391, Pontpierre T: 55 63 45 F: 55 63 46 www.c-solutions.lu info@c-solutions.lu

Cabinet N. Zewen 140 Bd de la Pétrusse L-2330, Luxembourg T: 26 48 21 66 Psychologue dipl.: Nicole Zewen

Axis Intérim 49 Bd Prince Henri L-1724, Luxembourg T: 27 62 36 00 F: 27 62 36 24 www.axis.jobs interim@axis.jobs Branch Manager: Hélène Turquey

Camo-Lux 10 Av. G.-D. Charlotte L-3440, Dudelange T: 26 51 79 1 F: 26 51 79 79 cv@camolux.lu Directrice: Victoria Weber

Alexander Hughes Luxembourg 25C Bd Royal L-2449, Luxembourg T: 26 20 38 99 F: 26 20 28 40 www.alexanderhughes.com luxembourg@alexanderhughes.com Managing Partner: Steven Maisel

Antal International 1B rue Thomas Edison L-1445, Luxembourg T: 27 62 67 01 F: 27 62 67 99 www.antal.com fsenet@antal.com Managing Partner Belgium & Luxembourg: Frédéric Senet

Bebop 1 rue de Steinsel L-8154, Bridel T: 26 33 27 20 F: 33 65 88 www.bebop.lu, www.plateforme.lu skinsch@bebop.lu Gérant: Stephan Kinsch

Cap Langues 64 rue Raymond Poincaré L-2442, Luxembourg T: 26 67 01 38 F: 26 67 01 38 39 www.caplangues.org info@caplangues.org Directrice: Marjorie Desloges

Alliance Gestion Z.I. rue de Bettembourg L-3378, Livange T: 26 52 25 57 F: 26 52 25 59 rd@alliance-interim.lu Administrateur délégué: René D’Aversi

Aptos 2 Rte d’Arlon L-8399, Windhof T: 26 39 25 1 F: 26 39 25 55 www.aptos.lu info@aptos.lu Administrateur: Marie-Luce Nanni

Berlitz Language and Business Training 89-93 Grand-rue L-1661, Luxembourg T: 26 38 32 48 F: 26 97 60 75 www.berlitz.lu artur.sosna@berlitz.lu

CD Associates 73 rue de Neudorf L-2221, Luxembourg T: 26 12 26 1 F: 26 12 26 26 www.cda.lu info@cda.lu Associate: Carmela Ciarmoli

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Centre de Langues Luxembourg 21 Bd de la Foire L-1528, Luxembourg T: 26 44 30 1 F: 26 44 30 30 www.cll.lu admin@cll.lu Directrice: Gaby Kunsch

C.P.A. 16 rue J.B. Esch L-1473, Luxembourg T: 44 34 34 F: 45 93 23 www.cpa.lu cpa@cpa.lu Consultante principale: Eliane Lutgen

C.P.A.T.S. 26 rue J.-F. Kennedy L-3249, Bettembourg T: 26 51 15 45 F: 26 51 15 65 www.cpats.lu info@cpats.lu

Centre de Recherche Public Henri Tudor SITec®, Service de formation continue pour ingénieurs et cadres 29 Av. J.-F. Kennedy L-1855, Luxembourg T: 42 59 91 300 F: 42 59 91 777 www.sitec.lu formation@tudor.lu Administrateur délégué: Claude Wehenkel Chargé de Direction SITec®: ­Bernard Lambeaux

CICOF 21 rue Léon Metz L-4238, Esch-sur-Alzette T: 26 30 56 61 F: 26 30 56 62 mail.cicof@tele2.lu

CNFPC d’Esch/Alzette 22 rue Henri Koch L-4354, Esch-sur-Alzette T: 55 89 87 F: 55 93 25 www.cnfpc.lu info@cnfpc.lu

CNFPC Ettelbruck 77 rue Jean-Pierre Thill - Z.I. L-9085, Ettelbruck T: 81 89 39 1 F: 81 68 27 www.cnfpc.lu secretariat@e-cnfpc.lu

Défi-Inter Lux 10 rue du Canal L-4050, Esch-sur-Alzette T: 54 91 50 F: 54 92 93 defilux@pt.lu

CGS Formation 26-28 Bd J.-F. Kennedy L-4170, Esch-sur-Alzette T: 54 45 47 F: 54 45 32 cgs-formation@email.lu Administrateur: Rachid Tair

Chambre de Commerce du GrandDuché de Luxembourg 7 rue Alcide de Gasperi L-2981, Luxembourg T: 42 39 39 1 F: 43 83 26 www.cc.lu chamcom@cc.lu

Chrono Intérim 61 rue Michel Welter L-2730, Luxembourg T: 26 19 60 22 F: 26 19 60 33 www.chrono.lu chrono@pt.lu Gérant: Paul Frantzen

CoachDynamix 7 rue de Junglinster L-6150, Altlinster T: 621 18 60 33 www.coachdynamix.com monica.jonsson@coachdynamix. com Administratrice déléguée: Monica Jonsson

CRH Intérim 98-102 Bd J.-F. Kennedy L-4170, Esch-sur-Alzette T: 26 53 02 26 F: 26 53 02 25 carrieres.rh@cegecom.lu

D.L.S.I. Luxembourg 58 rue des Jardins L-4151, Esch-sur-Alzette T: 53 16 16 1 F: 53 16 17 www.dlsi-interim.com agence.esch@dlsi-interim.com PDG: Raymond Doudot

D O Recruitment Advisors 75 Bd G.-D. Charlotte L-1331 Luxembourg T: 24 69 40 1 F: 24 69 40 99 www.dorecruit.com contact@dorecruit.com Director: Nathalie Delebois, Sinead O‘Donnell

Delta Management Luxembourg 60 rue Aline et Emile Mayrisch L-8528, Colpach-Haut T: 26 20 36 51 F: 26 37 08 51 dml@pt.lu Directeur: Daniel Brand

Directsearch (Luxembourg) 63-65 rue de Merl L-2146, Luxembourg T: 26 27 06 01 F: 26 27 06 02 www.directsearch.lu mail@directsearch.lu Gérant: Yves Meijer

Doctor Chexs 119 Av. Gaston Diderich L-1420, Luxembourg T: 26 45 99 95 F: 40 67 60 www.doctorchexs.lu info@doctorchexs.lu Business Developer: Audrey Clabeck

EASI 55 val Fleuri L-1526, Luxembourg T: 26 18 58 11 F: 26 18 58 00 www.easi.lu info@easi.lu Country Manager Luxembourg: Michel Bastin

Ecole Privée Grand-Jean asbl 7 rue Adolphe Fischer L-1520, Luxembourg T: 49 17 92 F: 49 47 68 www.epg.lu epg@pt.lu

Emresa 47, rue Marie Muller-Tesch L-4250 Esch-sur-Alzette Tél.: 26 17 32 1 Fax: 26 17 32 90 Administrateur délégué: Marc Neuen sales manager, Sympass: Valérie Crauser Sales Manager, Yellow.lu: Nicolas Van Moffaert

EducDesign 68 rue M. Hack L-3240, Bettembourg T: 26 51 61 1 F: 26 51 61 51 www.educdesign.lu info@educdesign.lu Administrateur délégué: Pino Fiermonte

efinancialcareers Tabernacle Court UK- EC2A 4DD, London T: +44 20 79 97 79 00 F: +44 20 79 97 79 01 www.efinancialcareers.lu brichards@efinancialcareers.com Chief Executive: John Benson

ELITT intérim (Groupe Synergie) 24 rue Xavier Brasseur L-4040, Esch-sur-Alzette T: 53 24 25 1 F: 53 24 32 www.elitt.lu elitt@pt.lu Attachée de direction – Chargée de recrutement: Suzanne Lopes

English World Institute 68 Av. de la Liberté L-1930, Luxembourg T: 26 12 34 10 F: 26 12 34 05 www.englishworld.lu englishworld@pt.lu Direction: Steve Kennedy

Enthalpia Lux 38-40 rue Ste Zithe L-2763, Luxembourg T: 49 11 29 F: 48 20 48 www.enthalpia.fr enthalpialux@pt.lu Gérante associée: Chantal Willaume

Ergon 18 Av. de la Liberté L-1930, Luxembourg T: 24 87 61 F: 24 87 61 30 www.ergon.lu bruno.depaepe@ergon.lu

Ernst Recruiting 3 rue de Rome L-8224, Strassen T: 44 44 46 F: 26 44 02 90 www.ernst-recruiting.lu thierry.ernst@ernst-recruiting.lu Directeur: Thierry Ernst

Etudes et Formation S.A. 23 Av. du X Septembre L-2551, Luxembourg T: 44 91 99 F: 44 92 08 www.etform.lu info@etform.lu Partenaires: Marc Ant, Jeff Kintzelé, Fred Lion

EuroCost International 1B Bd Pierre Dupong L-1430, Luxembourg T: 26 25 33 20 F: 26 25 94 44 www.eurocost.com info@eurocost.com Directeur: Frédéric Delahaye

Euro-Deal 4 rue du Brill L-4041, Esch-sur-Alzette T: 54 20 30 F: 26 56 54 30 eurodeal@pt.lu

European Consulting & Technical Assistance SA (ECTA SA) 25A Bd Royal – Forum Royal 2nd floor L-2449, Luxembourg T: 46 08 20 1 F: 22 58 28 www.ecta.lu ecta@ecta.lu Responsable contact: Pierre Huot

Evolution Plus 72 rue des Jardins L-4741, Pétange T: 691 50 15 88 F: 26 31 02 83 www.evolutionplus.org mbb@evolutionplus.org

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Recrutement

Stratégie Ressources Humaines

Intérim

Formation

GAM Consult 83A rue de Luxembourg L-8077, Bertrange T: 26 31 41 F: 26 31 09 17 www.gamconsult.com careerlux@gamconsult.com Managing Directors: Michel Gits, Mustapha Alaoui

Executive Coaching and Training Keltenweg 24 D-54669 Bollendorf T: 621 37 93 40 F: +49 (6526) 9333304 www.executivecoachingtraining.com ect@executivecoachingtraining.com Direction générale: Anneke Groet

FaradayClark Le Dôme, 2-8 Av. Charles de Gaulle L-1653, Luxembourg T: 26 19 28 10 01 www.faradayclark.com darren.robinson@faradayclark.com European Regional Director: ­Darren Robinson

fast 34 Av. Victor Hugo L-1750, Luxembourg T: 22 55 99 1 F: 22 55 99 99 www.fast.lu info@fast.lu Directeurs: Anita De Viell, Wayne Page, Rachel Treece

fast forward 4 rue d’Arlon - Windhof Business Park L-8399, Windhof T: 26 48 21 60 F: 26 48 21 61 www.fastforward.lu info@fastforward.lu Associés: Giancarlo d’Elia, Yves Duponselle

FDM group 283 Rte d’Arlon L-8011, Strassen T: 26 31 44 1 F: 26 31 37 31 www.fdmgroup.com, www.fdmacademy.com enquirieslux@fdmgroup.lu General Manager: Nik Thorneley

Feeling Formation 157 rue Bettembourg L-5811, Fentange T: 26 31 10 08 feelingformation@tele2.lu Gérante: Lydia Haan-Fleurent

Finance & Mediation 25 Bd Prince Henri L-1724, Luxemburg T: 26 44 32 33 F: 26 44 32 34 www.finance-et-mediation.lu haag@finance-et-mediation.lu Skype: nb_hhaag_de Directeur: Helmut Haag

Coaching

I.B.C.C. SA 51 Av. de la Gare L-1611, Luxembourg T: 26 29 60 82 F: 26 19 68 99 www.ibcc.lu ibcc@ibcc.lu Fondateur Coach: Manfred ­Wöltche Consultante coach : Odil Pons

Gerd Bauer Training ManageMentality 46 rue de la Gare L-8325, Capellen T: 26 30 07 74 F: 26 30 09 74 www.lubbers.lu gerd.bauer@lubbers.lu Director: Gerd Bauer Fitby Corporate Fitness 65 rue de la Libération L-4210, Esch-Alzette T: 661 50 00 09 F: 53 08 37 www.fitby.lu y.bianchini@fitby.lu Directeur: Yannick Bianchini

Formation Sàrl 31 rue de la Semois L-2533, Luxembourg T: 26 45 89 01 F: 45 73 10 info.formation@pt.lu Directeur gérant: Alain Calmes

FranklinCovey Luxembourg 13 rue de Folschette L-8613, Pratz T: 26 62 44 60 F: 26 62 44 21 www.franklincovey.lu info@franklincovey.lu Managing Director: Sebastian Eberwein

GFI Benelux 4 Anc. Rte d’Arlon L-8399, Windhof T: 26 25 45 F: 26 25 45 45 www.gfi.be infolu@gfi.lu Administrateur délégué: Paul Moes

Guidance Luxembourg 7 Rte des Trois Cantons L-8399, Windhof T: 31 37 36 F: 31 46 47 www.guidance.lu info@guidance.lu Directeur général: Francis Weyders

H&P Formation Coaching et Consultance 8 rue du Commerce L-8220, Mamer T: 49 11 29 F: 48 20 48 www.hplux.com gdebock@hplux.com

Franz Josef Wagemann Executive Consultants in Cooperation with Kienbaum 9 rue Joseph Biwer L-1239, Senningerberg T: 26 44 10 36 F: 26 44 18 31 GSM: 621 22 11 89 www.kienbaum.com fjwagemann@cooperation-kienbaum.com Directeur: Franz Josef Wagemann

Harvey Nash Luxembourg 6 rue Adolphe L-1116, Luxembourg T: 26 30 65 1 www.harveynash.lu infolux@harveynash.com Managing Director: Ronny Lommelen Sales Manager BeLux: Laurent de Gyns

G4S Security Services 14 rue du Père Raphaël L-2413, Luxembourg T: 24 66 11 01 F: 49 04 82 www.g4s.lu info@lu.g4s.com Administrateur délégué: Jean-Claude Juchem

Harvey Weston 28 Côte d’Eich L-1450, Luxembourg T: 26 29 51 F: 26 29 51 89 www.hw-search.com info@hw-search.com Partners: Nigel Plumpton, Ole K. Roed, Aïda Bahra-Rucha

Hays Luxembourg 26B Bd Royal L-2449, Luxembourg T: 26 86 54 F: 26 86 54 10 www.hays.lu luxembourg@hays.com Team Manager Luxembourg: ­Olivier Roth Business Director: Roland Louis

IBT Consulting 209 rue des Romains L-8041, Bertrange T: 30 89 97 F: 30 89 97 www.ibt.com info@ibtconsult.com General Manager: Margareta ­Hagstedt

ICAS Luxembourg 84 Rte d’Arlon L-1150, Luxembourg T: 26 19 65 04 www.icas.lu info@icas-eap.com

HealthCoach 3 rue Salvador Allende L-4407, Belvaux T: 26 59 08 12 F: 26 59 08 12 GSM: 621 21 17 17 www.hclux.com info@hclux.com Gérant: Serge Bernard

Inlingua Grande Région 5 rue d’Hesperange L-1731, Luxembourg T: 40 35 47 F: 40 35 48 www.inlingua-gr.com luxembourg@inlingua-gr.com Managing Director: Jean-Pierre Piersanti

HR Services SA 8 rue Notre-Dame L-2240, Luxembourg T: 26 27 17 1 F: 26 27 17 26 www.hrservices.lu info@hrservices.lu Administratrice déléguée: Diane Ries

IFBL 7 rue Alcide de Gasperi L-1615, Luxembourg T: 46 50 16 1 F: 46 50 19 www.ifbl.lu customer@ifbl.lu General Manager: Werner Eckes

Hudson Luxembourg S.A. 2 rue Léon Laval L-3372, Leudelange T: 26 02 30 30 F: 26 02 30 26 http://lu.hudson.com/ hrs.lux@hudson.com Country Manager: Els-Katrien Renard

Human Capital Focus 40 rue de Luxembourg L-5314, Contern T: 26 35 21 21 F: 26 35 21 12 www.hc-focus.com info@hc-focus.com Managing Director: Caroline Wiget

Institut de Formation de la Chambre de Commerce – IFCC 7 rue Alcide de Gasperi L-2981, Luxembourg T: 42 39 39 220 F: 42 39 39 820 www.ifcc.lu info@ifcc.lu Chargé de direction: Paul Emering

Institut de Formation Sectoriel du Bâtiment S.A. – IFSB 5 Z.A.E. Krakelshaff L-3290, Bettembourg T: 26 59 56 F: 26 59 07 44 www.ifsb.lu contact@ifsb.lu Directeur: Bruno Renders

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Recrutement

Stratégie Ressources Humaines

Institut de Formation Sociale 5 Av. Marie Thérèse L-2132, Luxembourg T: 44 74 33 39 F: 44 74 32 29 www.ifs.lu ifs@ifs.lu Chargé de direction: Frédéric Mertz

Institut Européen de Formation en Santé 6 rue Nicolas Wester L-5836, Alzingen T: 26 36 03 83 F: 26 26 25 35 www.iefsante.com contact.luxembourg@iefsante.com

INFPC 38 rue de l’Avenir L-1147, Luxembourg T: 46 96 12 1 F: 46 96 20 www.infpc.lu, www.lifelong-learning.lu infpc@infpc.lu Chargée de direction: Dominique Matera Institut Universitaire International Luxembourg 31 rue du Parc Château de Munsbach L-5374, Munsbach T: 26 15 92 24 F: 26 15 92 28 www.iuil.lu katja.hennen@iuil.lu Directeur: Pol Wagner

Inter Industrie 62 Av. François Clément L-5612, Mondorf-les-Bains T: 26 67 09 90 F: 26 67 09 91 interind@pt.lu

Interface Travail Intérimaire 37 Av. du Grand-Duc Jean L-1842, Howald T: 26 48 40 F: 26 48 40 40 cv@interfacelux.lu Gérante: Dominique Aubry

ION+ Human Resources Services 5 rue Jean Origer L-2269, Luxembourg T: 49 76 22 1 F: 49 76 22 50 ion@ionplus-hrs.com Gérant: Eric Monnoyer

Intérim

Formation

Coaching

LanguageXperts 17 rue Glesener L-1631, Luxembourg T: 26 48 33 44 F: 26 48 33 42 www.languagexperts.eu info@languagexperts.eu

IQ Solutions 270 Rte d’Arlon L-8010, Strassen T: 26 15 04 1 F: 26 15 04 90 www.iqs.lu info@iqs.lu Managing Director: Stan Torba

Jigam Strategy Vega Center 75 Parc d’Activités de Capellen L-8308, Capellen T: 26 30 21 79 F: 26 31 02 82 www.jigam.lu info@jigam.lu Adminstrateur gérant: Jacky In Den Bosch

Job Partner 12 rue Jean Engling, Bte 7A L-1466, Luxembourg T: 27 04 56 1 F: 27 04 56 50 www.jobpartner.lu jobpartner@jobpartner.lu Directeur gérant: Alain Berland

Jobs.lu 26 Bd Royal L-2449, Luxembourg T: 22 99 99 56 09 F: 22 99 99 54 99 www.jobs.lu info@jobs.lu Directeur: Yves Meijer

Jobs.paperjam.lu 10, rue des Gaulois L-2017 Luxembourg T: 29 66 18 1 F: 29 66 19 www.jobs.paperjam.lu jobs@paperjam.lu

Kahler Communication Luxembourg ICO 46A Av. J.-F. Kennedy L-1855, Luxembourg T: 26 005 712 www.kahlercom.lu info@kahlercom.lu

Kelly Services 7-11 Rte d’Esch L-1470, Luxembourg T: 46 62 66 1 F: 46 62 67 www.kellyservices.lu recrutement@kelly-services.lu Manager: Jean-Marc Prime

Key Job 6 rue de la Fonderie L-1531, Luxembourg T: 49 06 09 1 F: 49 06 70 www.keyjob.lu info@keyjob.lu Administrateur: Danielle Janssens

Korn/Ferry International 19 Côte d’Eich L-1450, Luxembourg T: 46 43 42 1 F: 46 43 60 www.kornferry.com agnes.boubenec@kornferry.com Managing Director: Bernhard Dedenbach

Laba Dorothée 63 rue des Glacis L-1628, Luxembourg T: 35 77 47 www.yourtrainingagency.lu info@yourtrainingagency.lu

Lancelot 83 rue de Hollerich L-1741, Luxembourg T: 26 38 93 57 F: 26 38 93 75 www.elancelot.com eric.busch@elancelot.com Managing Director: Eric Busch

Language Enterprises 84 Rte d’Arlon L-1150, Luxembourg T: 75 97 18 F: 75 85 06 www.language-enterprises.lu info@language-enterprises.lu

Languages.lu/Outsourcing Partners 6 rue Marguerite de Brabant L-1254, Luxembourg T: 26 47 85 03 F: 26 47 85 04 Skype: receptionlanguages www.languages.lu info@languages.lu

Lilith Project 71 Av. Gaston Diderich L-1420, Luxembourg T: 26 32 12 90 F: 26 32 14 25 www.lilith.lu mail@lilith.lu Owning Manager: Christiane Hoffmann

Lux Intérim 5 rue Christophe Plantin L-2339, Luxembourg T: 26 44 14 14 F: 26 44 12 22 www.luxinterim.lu info.interim@lu.issworld.com Manager: Joël Mathieu

Luxcontrol 1 Av. des Terres Rouges L-4330, Esch-sur-Alzette T: 54 77 11 1 F: 54 79 30 www.luxcontrol.com info@luxcontrol.com Administrateur délégué: Jacques Eischen

Luxembourg Institute for Financial Technologies 24 rue Saint Mathieu L-2138, Luxembourg T: 26 31 00 38 F: 26 31 00 98 lifft@pt.lu

Luxembourg Lifelong Learning Center 13 rue de Bragance L-1255, Luxembourg T: 44 40 91 600 F: 44 40 91 650 www.lllc.lu formation@lllc.lu Directeur de la CEPL: Norbert Tremuth

Luxembourg School of Finance Université de Luxembourg 4 rue Albert Borschette L-1246, Luxembourg T: 46 66 44 68 10 F: 46 66 44 68 35 www.lsf.lu info@lsf.lu Academic Director: Pierre-Armand Michel Administrative Manager: Ildiko Losch

Lycée Technique pour Professions Educatives et Sociales (LTPES) rue de Bettembourg L-3378, Livange T: 52 35 25 1 F: 52 35 26 www.ltpes.lu secretariat@ltpes.lu Directeur: Henry Welschbillig

m.e.g.a performance 28A rue de la Chapelle L-5213, Sandweiler T: 35 83 30 F: 35 83 10 www.mega-performance.net megaperf@pt.lu Gérants: Elmar Follmann, Colleen Feis-Besch

Manpower 28 rue de Strasbourg L-2560, Luxembourg T: 26 49 73 1 F: 26 84 59 06 www.manpower-luxembourg.com manpower.siege@manpower.lu Directeur général: Marc Wantz

Mastercraft Language Solutions Sàrl 88 rue de Strasbourg L-2560, Luxembourg T: 26 84 50 65 F: 26 84 50 66 www.mastercraft.lu vip@mastercraft.lu Directeur commercial et financier: Guy Alain Achten

MC Intérim 67 rue du Brill L-4042, Esch-sur-Alzette T: 26 54 19 61 F: 26 54 19 62 mcinteri@pt.lu

Mediacoat 16 rue des Primevères L-2351, Luxembourg T: 27 62 17 00 www.mediacoat.com mail@mediacoat.com Directeurs: Carlo Rock, Carlo Schneider

Mercuri Urval 20 rue Eugène Ruppert L-2453, Luxembourg T: 26 49 33 00 F: 26 49 33 09 www.mercuriurval.com mul.lu@mercuriurval.com Directeur: Olivier Treinen

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À chacun son métier

Chez nous, vous choisissez librement vos véhicules. Nos conseils sont totalement objectifs, sans préjugés ou obligations vis-à-vis des marques. Votre liberté de choix de financement est également totale. Nos lignes de crédit, indépendantes de celles de votre banque, ne sont que l'un des services que nous vous proposons. Nous sommes des professionnels de la location de véhicules et de la gestion de flotte. À chacun son métier.

La transparence en leasing auto Athlon Car Lease Luxembourg • 80, rue des Artisans • L-1141 Luxembourg T: 49 77 70 1 • F: 49 77 74 • info@athloncarlease.lu

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d o s s i e r · R h & f o r m at i o n

Recrutement

Stratégie Ressources Humaines

Intérim

Formation

Moovijob 65 Av. de la Gare L-1611, Luxembourg T: 24 87 37 80 F: 24 87 37 81 www.moovijob.com commercial@moovijob.com Sales & Marketing Director: Gilles Risser Michael Page International À partir du 15 juillet : 2-4 rue Beck L-1222, Luxembourg T: 27 20 42 1 F: 27 20 42 42 www.michaelpage.lu info@michaelpage.lu

Microtis 55 Rte d’Arlon L-8410, Steinfort T: 37 97 77 1 F: 37 97 77 37 www.microtis.lu info@microtis.lu Administrateur directeur: Pascal Robert

Ministère de l’Education Nationale, et de la Formation Professionnelle - Service de la Formation Professionnelle 29 rue Aldringen L-2926, Luxembourg T: 24 78 51 27 F: 24 78 51 46 www.men.lu Directeur: Nic Alff

Ministère du Travail – Ecole Supérieure du Travail 3 rue des Primeurs, Strassen B.P. 376 L-2013, Luxembourg T: 24 78 61 32 ou 24 76 200 F: 24 78 61 31 estinfo@est.etat.lu Directeur: Jean Hoffmann

ML6 (Gemba solutions sàrl) 1 rue de Dippach L-8055, Bertrange T: 621 19 44 83 www.mlsix.com pbrowne@mlsix.com Gérant: Patrick Browne

Monster Luxembourg 19-21 rue de Hollerich L-1741, Luxembourg T: 26 02 20 1 F: 26 02 20 90 www.monster.lu info@monster.lu Country Manager: Bernard Hensmans

MSD Partners 16 rue de Nassau L-2213, Luxembourg T: 26 44 17 92 F: 26 43 29 98 www.msd-partners.eu info@msd-partners.eu Gérants: Marnik Demets, Fabian Heuskin

MMP Communication 171 Rte de Longwy L-1141, Luxembourg T: 26 87 03 30 F: 26 87 03 31 www.multi-media-press.com multimp@pt.lu

Neonline S.A. 25 rue des Bruyères L-1274, Howald T: 26 53 10 08 F: 26 53 10 09 www.lesfrontaliers.lu, www.diegrenzgaenger.lu contact@lesfrontaliers.lu

NorthgateArinso Luxembourg 3 place d’Armes L-1136, Luxembourg T: 46 60 83 F: 46 60 84 www.northgatearinso.com philippe.lahaye@northgatearinso. com Managing Director:Philippe Lahaye

Oceal Resource Management – ORM 1 Av. de la Gare L-1611, Luxembourg T: 26 12 95 1 F: 26 12 95 31 www.oceal.com recruitment@oceal.com Manager: Astrid Semiglazoff

Oceal Ressources Humaines – ORH 1 Av. de la Gare L-1611, Luxembourg T: 26 12 95 1 F: 26 12 95 31 www.oceal.com info@oceal.com

Coaching

OLAP 17 Bd Royal L-2449, Luxembourg T: 48 98 48 F: 40 39 72 www.olap.lu form.continue@olap.lu Chargé de direction: Christian Weiland

Performance Partner Siège: 29 val Fleuri L-1526, Luxembourg T: 26 33 28 85 www.performancepartner.lu coaching@pt.lu Gérant: Robert Massol Partner Coach: Véronique Winum

PM@Work 10 rue de Hobscheid L-8473, Eischen T: 621 17 15 87 F: 39 82 50 www.pmatwork.com info@pmatwork.com Managing Partner: Dirk Verschoore Précis Interactive Language Learning 28 Av. du Dr. Klein L-5630, Mondorf-les-Bains T: 26 67 03 32 www.precislux.com info@precislux.com Directrice: Judy Critchley

Prelor 2A rue Würth Paquet L-4350, Esch-sur-Alzette T: 23 66 83 83 F: 23 66 84 48 www.prelor.lu info@prelor.lu

Pro-Inter 17 rue de la libération L-4210, Esch-sur-Alzette T: 26 54 58 1 F: 26 54 58 58 info@inter.lu Director: Maryline Lenoire

ProfilerConsulting 2 rue des Dahlias L-1411, Luxembourg T: 27 02 40 1 F: 26 38 89 38 www.profiler-consulting.com info@profiler-consulting.com

Prolingua Language Centre 61 rue de Strasbourg L-2561, Luxembourg T: 40 39 910 F: 48 61 02 www.prolingua.lu info@prolingua.lu Directeur: Fernand Wolter

PwC Academy 400 Rte d’Esch L-1471, Luxembourg T: 49 48 48 40 40 F: 49 48 48 40 41 www.pwcacademy.lu pwcacademy@lu.pwc.com Partner: Bernard Dubois

Randstad Interim 41 Av. de la Gare L-1611, Luxembourg T: 40 32 04 1 F: 40 32 04 204 www.randstad.lu info@randstad.lu Directeur: Jean-Pierre Mullenders

Reval Consulting SA 53 rue de la Libération L-3511, Dudelange T: 53 20 72 1 F: 53 20 72 2 www.reval.lu reval@reval.lu

RH Conseil 2 rue St Michel L-5637, Mondorf-les-Bains T: 26 67 53 1 F: 26 67 53 39 www.rhconseil.lu info@rhconseil.lu Gérant: Gilles Schaufelberger

RH Partners 4 Rte de Longwy L-4830, Rodange T: 26 50 34 15 52 F: 26 50 34 15 32 www.rh-partners.com lorlux@rh-partners.com Administrateur délégué: Allaoua Nedjai

RHM Consultants 33 rue Michel Lentz L-1928, Luxembourg T: + 352 621 169 402 F: + 352 26 86 43 23 www.rhmc.biz info@rhmc.biz Manager: Marc Roure

Right Management (Luxembourg) 28 rue de Strasbourg L-2560, Luxembourg T: 26 49 71 F: 26 64 59 06 www.rightmanagement.com right.luxembourg@right.com General Manager Benelux: Lynn Coutigny

PricewaterhouseCoopers 400 Rte d’Esch L-1471, Luxembourg T: 49 48 48 1 F: 49 48 48 29 00 www.pwc.com/lu info@lu.pwc.com Managing Partner: Didier Mouget

Randstad Recruitment & Selection 145 rue du Kiem L-8030, Strassen T: 26 19 27 1 F: 26 19 27 40 www.randstad.lu rrsluxembourg@randstad.lu Directeur: Jean-Pierre Mullenders

Risk Partner 12-10A rue Jean Engling L-1466, Luxembourg T: 26 09 14 1 F: 26 09 14 35 www.riskpartner.lu info@riskpartner.lu General Manager: Markus Geginat

Prisma Formation 20 rue Dicks L-4081, Esch-sur-Alzette T: 26 53 29 66 F: 26 53 29 67 www.prisma-formation.lu prisma@pt.lu

Daniel Reinert Consulting 21-25 allée Scheffer L-2520, Luxembourg T: 46 44 01 F: 46 44 02 www.danielreinert.lu contact@danielreinert.lu

Robert Half International 14 Bd Roosevelt, 1st floor L-2450, Luxembourg T: 26 73 06 1 F: 26 86 47 99 www.roberthalf.lu luxembourg@roberthalf.lu

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Consultis Management consulting

Pour nos missions en Europe, nous recrutons notamment les profils suivants (m/f) :

Chefs de projet Business analysts Consultants en organisation (expérience secteur bancaire) Consultis a été créé en 2002 par des consultants expérimentés provenant de cabinets internationaux. Nos clients sont des entreprises de toutes tailles et de tous secteurs d’activité, nos méthodes étant universelles. Nos consultants étant trilingues ou quadrilingues, nous sommes en mesure d’intervenir en mode projet ou régie partout dans le monde. Notre mode de gestion respecte 4 valeurs essentielles : les clients, les consultants, la qualité des livraisons et l’équilibre financier.

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consultis.biz

Luxembourg Paris Bruxelles Londres Montréal 18/6/08 12:16:58 25.06.2008 9:18:17 Uhr


d o s s i e r · R h & f o r m at i o n

Recrutement

Stratégie Ressources Humaines

Intérim

Formation

Coaching

Schneider Consulting 119 Av. Gaston Diderich L-1420, Luxembourg T: 40 67 30 1 F: 40 67 60 www.schneiderconsulting.lu info@schneiderconsulting.lu Associés: Daniel Schneider, Nicolas Hurlin

SD Worx 89F Pafebruch, B.P. 1 L-8301, Capellen T: 26 92 91 F: 26 92 93 206 www.sdworx.lu infolux@sdworx.lu General Manager: Olivier Noblot

Robert Walters 20 rue Eugène Ruppert L-2453, Luxembourg T: 26 47 85 85 F: 26 49 34 34 www.robertwalters.com lux@robertwalters.com Country Manager: Florent Terraux

Securex Luxembourg 183 rue de Luxembourg L-8077, Bertrange T: 26 38 46 1 F: 26 38 46 20 www.securex.lu info.lux@securex.lu Administrateur délégué: Luc Deflem

Rowlands International 5 place de la Gare L-1616, Luxembourg T: 46 41 35 F: 46 33 58 www.rowlandsonline.com info@rowlandsonline.com Directeur général: Marios Paras

Service RBS 20 rue de Contern L-5955, Itzig T: 36 04 78 33 F: 36 02 64 www.rbs.lu fortbildung@rbs.lu

Rowlands Temporaire – RTT Lux 5 place de la Gare L-1616, Luxembourg T: 46 33 57 1 F: 46 33 58 www.rowlandstemporaire.lu info@rowlandstemporaire.lu Directeur général: Marios Paras

Skyr Consultants 171 Rte de Longwy L-1941, Luxembourg T: 26 38 99 38 F: 26 38 99 39 www.skyr.lu info@skyr.lu Gérant: Denis Mingarelli

S.E.I. 274 Rte de Luxembourg L-4222, Esch-sur-Alzette T: 55 30 84 F: 55 30 86 seilux@pt.lu Gérant: Frédéric Verona

Sofitex 5 rue de Luxembourg L-4220, Esch-sur-Alzette T: 54 76 33 F: 53 02 90 www.sofitex.lu esch@sofitex.lu Directeur commercial: Eric Picoux

Sacred Heart University Luxembourg 7 rue Alcide de Gasperi – c/o Chambre de Commerce L-2981, Luxembourg T: 22 76 13 F: 22 76 23 www.shu.lu info@shu.lu Director: Petra Garnjost

Staff Intérim 29 rue de la Libération L-4210, Esch-sur-Alzette T: 26 54 29 1 F: 26 54 29 99 www.staff.lu contact@staff.lu Administrateur délégué: Xavier Goffin

Telindus Training Institute 2 rue des Mines L-4244, Esch-sur-Alzette T: 45 09 15 1 F: 45 09 11 www.training.telindus.lu training@telindus.lu Start People (USG People) 9 rue Schiller L-2519, Luxembourg T: 26 97 64 94 1 F: 26 97 64 94 90 www.startpeople.lu luxembourg@startpeople.lu Administrateur délégué: Daniel Oudrar R Start People HR Solutions (USG People) 9 rue Schiller L-2519, Luxembourg T: 24 87 95 F: 26 97 64 94 90 www.startpeople.lu recrutement@startpeoplehrsolutions.lu Administrateur délégué: Daniel Oudrar

Stimulus 207 Rte d’Arlon L-1150, Luxembourg T: 26 38 38 98 F: 26 38 38 98 www.stimulus.lu xb@stimulus.lu Directeur: Xavier Bontemps

Stoll Safety Zare Ilot Ouest L-4384, Ehlerange T: 37 84 89 F: 37 84 89 99 www.safety.lu safety@stoll.lu

Taplow Group 46A Av. J.-F. Kennedy L-1855, Luxembourg T: 26 00 57 10 F: 26 00 58 40 www.taplowgroup.com info@taplowgroup.com CEO: Chris Brassinne

The Open University Business School T: 621 37 88 26 www.open.ac.uk/luxembourg l.kennedy@open.ac.uk Representative in Luxembourg: Liv-Ellen Kennedy

Threon Luxembourg 10A Z.A. Bourmicht L-8070, Bertrange T: 26 31 17 97 F: 26 31 18 97 www.threon.lu info_lux@threon.com Executive Partner: Eric Noerdinger

Tower Training & Consulting 9 rue P. Felderspiel L-1512, Luxembourg T: 26 27 05 39 F: 26 27 05 49 www.ttc.lu info@ttc.lu Managing Director: John A. Frank

Turbolux 2 rue Saint Michel L-5637, Mondorf-les-Bains T: 26 67 58 1 F: 26 67 58 38 www.turbolux.lu info@turbolux.lu Gérant: Gilles Schaufelberger

UFEP 10 rue du Domaine du Château - Fondation A.P.E.M.H. L-4976, Bettange-sur-Mess T: 37 91 91 1 F: 37 93 94 www.ufep.lu info@ufep.lu Responsables de formation: Malou Spier, Danielle Philippi

Ulysses Consulting 12 rue Jean Engling L-1466, Dommeldange T: 27 04 25 1 www.ulysses-consulting.com bm@ulysses-consulting.com Administrateur délégué: Boris Modestus

van Turenhoudt & Partners 49 Bd du Prince Henri 2A L-1724, Luxembourg T: 27 62 36 15 F: 27 62 36 24 www.vanturenhoudt.lu info@vanturenhoudt.lu Managing Consultant: Inge V ­ andeurzen

Vedior Intérim Luxembourg 5 place de la Gare L-1616, Luxembourg T: 49 98 70 F: 40 49 59 www.vedior.lu info@vedior.lu Administrateur délégué: Marios Paras

Vision IT Group Z.A. du Bourmicht Centre Hermès L-8070, Bertrange T: 26 44 36 1 F: 26 44 36 36 www.visionitgroup.com ats@visionitgroup.com

X-Change.lu 4/6, Av. de la gare L-1610, Luxembourg T: 661 879 823 www.x-change.lu contact@x-change.lu Directeur gérant: Dorian Duval

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Case study

Photo: Etienne Delorme

Marc Krystkowiak (CRP Henri Tudor): «Les fournisseurs doivent d’abord chercher à être précis dans l’identification des coûts. Seuls des calculs précis et neutres de R.O.I. permettent la maîtrise des risques d’un projet ERP».

ERP

Le R.O.I. entre dans l’arene Faire les bonnes analyses initiales et mesurer la période de retour d’une gestion intégrée sont les clés de la réussite d’un projet ERP. Enterprise Resource Planning (ERP) ou, en français, progiciel de gestion intégré (PGI). Le concept a gagné du terrain dans le tissu économique européen sur la fin des années 90. Au Luxembourg, beaucoup de sociétés restent à équiper et d’autres prévoient déjà le remplacement de leur premier ERP. L’offre sur le marché national s’enrichit chaque année de nouveaux acteurs et outils. Si le besoin est réel, la demande reste en retrait, malgré certaines aides de l’Etat. Marc Krystkowiak, responsable de la ligne de services Procurement & Sourcing Management au CRP Henri Tudor, coach et expert en sélection logicielle au sein du réseau Cassis, a formé 28 consultants qui interviennent majoritairement en sélection d’ERP. Son expérience de terrain s’appuie sur des missions de consultance et de coaching sur des projets concrets. «L’attrait pour l’ERP est fort et existe dans tous les secteurs et pour toutes les tailles d’entreprise. Le secteur industriel investit sans doute plus dans le domaine, car le potentiel de bénéfices à court terme y est plus important. L’arrivée des modules business et e-business, des modules décisionnels, des modules comptabilité/finance, ressources humaines, planning, gestion commerciale, mais aussi des modules de gestion documentaires font cependant aujourd’hui de l’ERP une tentation pour chaque entreprise qui souhaite se développer». Mais avant d’investir, il faut évidemment analyser. Une phase destinée généralement à mettre en évidence le potentiel d’investissement ERP, en termes de chiffre d’affaires, de maîtrise des finances et de management, sur base d’indicateurs précis.

«L’analyse des processus métiers actuels doit être étudiée très précisément, explique M. Krystkowiak. Il faut vérifier la compatibilité et les écarts éventuels entre chaque processus métier et les standards proposés par l’ERP. Il faut estimer correctement la maturité des processus métiers pour savoir ce que l’on sera effectivement capable de mettre en œuvre dans la nouvelle organisation du travail. L’ERP apporte certes de bons outils, mais la mise en œuvre de ces nouveaux outils nécessite un effort pour motiver et former les personnes qui mettront en œuvre l’outil».

Qualité comprise Les analyses préliminaires incluent donc les besoins de l’entreprise dans un cahier des charges. Il faut ensuite comparer les solutions ERP du marché, pour animer un appel d’offres concurrentes. Puis évaluer la faisabilité du projet, la capacité d’organisation de l’entreprise en mode projet sur une période longue. Et il faut faciliter la décision d’investir avec une analyse financière précise, en termes de coûts et de bénéfices, et calculer la période de retour sur investissement (return on investment ou ROI). «Selon les compétences et les disponibilités réelles au sein de l’entreprise, le renfort de consultants externes neutres apporte des solutions organisationnelles et des compétences supplémentaires». Pour le calcul de la période du ROI, on a besoin de tous les paramètres du projet: périmètre, livrables, risques et opportunités, organisation prévisionnelle, coûts prévisionnels (ressources internes,

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Case study

Comment calculer le retour sur investissement d’une solution ERP? Pour répondre à cette question, nous avons donné la parole à des experts de sept entreprises: Marc van der Vleugel (Accenture), Stephan Stevens (IDS Scheer), Massimo Russo (Open Field), Isabelle Reichert (Orgavision)Vincent Toussaint (Piton Lux), Laurent Jadot (Prodware) et François Delmotte (SAP).

«Le pilotage par la valeur fut un vrai succès mesurable à l’échelle, sinon mondiale, au moins européenne».

MARC VAN DER VLEUGEL PARTNER RESPONSIBLE FOR MANAGEMENT CONSULTING ACCENTURE

PILOtER Un PROJEt d’IMPLEMEntAtIOn d’UnE sOLUtIOn d’ERP PAR LA VALEUR Est LA CLE dE sOn sUCCEs

experts, services, logiciels, machines…) et bénéfices attendus, en productivité et en qualité surtout. «Quelle que soit la méthode utilisée (modèles mathématiques, jugements d’experts…), un projet d’investissement ERP, d’une ampleur financière importante, nécessite, d’emblée, l’identification de la période de retour sur investissement». Finalement, grande entreprise ou TPE, «ce n’est pas la taille de l’entreprise, mais bien la période de retour sur investissement qui doit être considérée pour juger de la validité d’un tel projet. Ce calcul devra être mis à jour régulièrement tout au long du projet à partir des indicateurs mis en œuvre dans une activité de contrôle des coûts. La période de ROI calculée doit rester raisonnable et inclure la totalité des coûts. Il est bon que la gestion oriente le projet vers des contrats forfaitaires à prix fixes». Les conseils de consultants neutres et expérimentés ne sont pas inutiles, cela paraît clair. «Les fournisseurs doivent d’abord chercher à être précis dans l’identification des coûts. Seuls des calculs précis et neutres de R.O.I. permettent la maîtrise des risques d’un projet ERP», indique Marc Krystkowiak, pour qui un projet ERP réussi passe d’abord par la capacité de l’entreprise à faire évoluer ses processus métiers vers les standards minimums des outils ERP. «Avec un calcul exact de la période de retour sur investissement, c’est l’identification des risques et des opportunités qui doit guider l’investissement ERP. Un travail d’avant-projet facilite ce type de décision». || Propos recueillis par Alain Ducat

«La mise en place d’un ERP peut représenter des investissements tels que leur justification purement technique ne suffit plus. Analystes financiers et investisseurs valorisent d’autant mieux ces projets d’implémentation que des bénéfices concrets et chiffrés leur seront démontrés, au travers d’un business case intégrant les leviers d’amélioration de l’efficacité opérationnelle en cohérence avec la stratégie globale et le nouveau modèle qui en découle. Une fois cette valeur identifiée, il faut la mesurer par des indicateurs partagés par tous et validés pendant et audelà du projet. Les facteurs-clés de succès des projets qui adoptent cette approche de pilotage par la valeur sont les suivants: intéresser ses partenaires externes à la réalisation des objectifs quantitatifs chiffrés (partage des gains à hauteur de 10 à 15%, par exemple); un engagement au niveau exécutif, des indicateurs simples, alignés avec les critères de rémunération de la direction et des opérationnels; un business case construit avec les opérationnels et les responsables de lignes de budget; une équipe projet flexible et réactive, focalisée sur les meilleurs leviers de valeur; un suivi quotidien d’indicateurs de tendances (leading) et de résultat (lagging); un suivi post-projet pendant la période d’observation des bénéfices réalisés; des équipes internationales susceptibles de déployer la même approche dans d’autres pays. Nos clients internationaux avec de forts intérêts au Luxembourg ont, bien entendu, bénéficié de cette approche, quel que soit le secteur d’activités: du leader en opérations telecom de haute technologie au fabricant et distributeur de biens de grande consommation, le pilotage par la valeur fut un succès mesurable à l’échelle, sinon mondiale, au moins européenne». PAPERJAM juillet-aout 2008

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CASE STUDY

Comment calculer le retour sur investissement d’une solution ERP?

«77% des sociétés qui ont déployé Microsoft Dynamics NAV ont atteint un retour sur investissement positif».

«Appréhender le ROI est possible grâce aux outils de calcul de performance intégrés dans la solution ARIS SmartPath d’IDS Scheer». STEPHAN STEVENS MANAGING DIRECTOR BELUX IDS SCHEER

ARIS SMARTPATH, LE PRECONFIGURE SAP VU PAR LES PROCESSUS ENTREPRISE «La difficulté à mesurer le retour sur investissement (ROI) dans le cadre de projets informatiques est bien connue. Une des difficultés majeures est la capacité pour le management d’une société à évaluer les coûts et les bénéfices cachés dans les services utilisateurs (temps passé dans les services à la mise en œuvre de la solution, évolutivité de la solution ERP,…). L’investissement de démarrage (licences, matériels, services du partenaire externe, contrats de mise à jour et assistance/support,…) est directement chiffrable. Par contre, les gains internes (par exemple, la satisfaction des utilisateurs) et externes (l’amélioration de la qualité de services, la fidélisation de la clientèle) sont souvent difficiles à apprécier. Evaluer le retour sur investissement, sur un plan comptable et financier, n’est pas chose aisée sauf, parfois, dans le cas de projets liés aux processus industriels et techniques. IDS Scheer propose, au travers de sa solution ARIS SmartPath, la possibilité d’intégrer la solution ERP SAP Business All-in-One, et de pouvoir appréhender au mieux le retour sur investissement grâce, notamment, à des outils de calcul de performance intégrés en standard dans sa solution. La notion de ROI s’apprécie d’une façon plus globale en termes de mesure et de suivi des indicateurs de performance des processus de l’entreprise, de pilotage du projet afin de faire face aux évolutions de l’environnement au niveau produits, clients, organisation, contexte…. En conclusion, IDS Scheer propose la solution pour évaluer au mieux le ROI en se reposant sur les notions de compétitivité, d’agilité et de productivité».

«Il est important que le management se fasse accompagner par un consultant indépendant».

ISABELLE REICHERT SENIOR CONSULTANT ORGAVISION

MASSIMO RUSSO ADMINISTRATEUR DELEGUE OPEN FIELD

EXPERTISE DU PARTENAIRE ORGAVISION ET CONVIVIALITE DE MICROSOFT DYNAMICS NAV

PRENDRE EN COMPTE LA STRATEGIE DE L’ENTREPRISE

«Orgavision est le partenaire IT pour Microsoft Dynamics NAV (anciennement appelé Navision) au Luxembourg. Des études démontrent que le succès de tout système ERP dépend de l’acceptation par les utilisateurs: l’intégration et la convivialité sont donc des facteurs importants. Si nous avons opté pour MS Dynamics NAV, c’est justement pour son intégration comptable, crm, etc. et son intégration avec d’autres applications comme Office et Windows. Une étude de Nucleus Research démontre que 77 % des sociétés ayant déployé MS Dynamics NAV, ont atteint un retour sur investissement positif suite à l’implémentation. Celui-ci se situe essentiellement au niveau de l’augmentation de la productivité (91 %). A côté des effets primaires, l’économie de temps et d’argent, il y a les effets secondaires: une solution ERP adaptée aux besoins de l’entreprise contribue significativement à la motivation des employés. 76 % des utilisateurs signalent qu’un meilleur accès à l’information permet une meilleure prise de décision pour leur entreprise. Un troisième élément de ROI est l’augmentation des ventes et de la satisfaction des clients. Toutefois, ce retour sur investissement ne peut être atteint sans tenir compte de la complexité d’un project ERP. Chez Orgavision, nous pensons que le succès d’un projet ERP dépend tout d’abord d’une approche rigoureuse et disciplinée dans les phases d’analyse et d’implémentation. C’est là où l’expertise du partenaire IT joue un rôle crucial. Celui-ci doit disposer de l’expérience nécessaire pour comprendre le fonctionnement de l’entreprise et pour proposer un modèle conceptuel pour optimiser les processus. Si nous avons choisi Microsoft comme base technologique, c’est aussi parce que Microsoft attache beaucoup d’importance au professionnalisme de ses partenaires. Orgavision est reconnue comme ‘Microsoft Certified Partner’ pour les solutions ERP de Microsoft».

«L’ERP, solution managériale, sert à optimiser la gestion des processus, simplifier la communication et transmettre les informations qui alimentent le tableau de bord du manager. Choisir une solution ERP relève du parcours du combattant vu l’inexpérience des entreprises dans ce domaine. La Direction doit donner l’impulsion stratégique, participer au choix de la solution et réorganiser sa structure afin d’accueillir au mieux le nouveau logiciel. Les facteurs concernés par cette démarche sont: la sûreté de l’information, la révision des processus d’entreprise, la formation du personnel et sa participation au processus d’implémentation de la solution. Le choix des solutions ERP ne peut se baser uniquement sur des critères techniques, mais surtout sur l’orientation stratégique liée à l’amélioration des processus. Une vision purement technologique crée un risque élevé pour l’entreprise. Le choix d’une solution ERP ne peut se faire sans un cahier des charges qui prend en compte les processus de l’entreprise, les fonctionnalités nécessaires et accessoires, les interactions avec les autres logiciels utilisés, les phases de développement et de test et la formation du personnel. Alors que ce logiciel doit devenir la colonne vertébrale de l’entreprise, les sociétés sont à la merci de vendeurs liés à un produit et qui ne peuvent revendiquer d’indépendance en matière de conseil. Pour que le choix d’une solution soit pertinent, il est important que le management se fasse accompagner par un consultant indépendant. Open Field applique la méthode CASSIS créée par le CRP Henri Tudor qui s’attache au respect de l’organisation de l’entreprise, du budget et du planning et implique tous les niveaux des ressources humaines dans la démarche. Soulignons, enfin, que le ministère des Classes Moyennes reconnaît le besoin de conseil pour les PME dans ce domaine et apporte son soutien via des subventions».

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MEDIA ECONOMIQUE ET FINANCIER

Community of Talents

Jean-Claude BinTz

Regardez de plus près, paperJam lance EMMANUEL VIVIER jobs.paperJam.lu

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CASE STUDY

Comment calculer le retour sur investissement d’une solution ERP?

«Nos consultants seniors valident, pour chaque projet, les avantages concrets liés au choix de notre solution Piton».

VINCENT TOUSSAINT DIRECTEUR / RESPONSABLE DES VENTES PITON LUX

UNE DEMARCHE PRE-SALES RIGOUREUSE ET PERTINENTE «Une coordination efficiente et la circulation des flux d’information sont deux facteurs-clés de succès d’une entreprise aujourd’hui. Notre économie de services et de la connaissance, en perpétuelle dynamique, exige à la fois une forte spécialisation des métiers et une intégration des compétences, de manière à assurer à chacun une vision globale de l’organisation. Notre solution Piton ERP permet de répondre à ces besoins. Afin de maximiser le retour sur investissement lié à notre outil, notre démarche repose sur une approche pre-sales très élaborée. En effet, nous procédons, avec le client, à une analyse approfondie du fonctionnement de l’entreprise, en nous focalisant principalement sur ses flux d’informations. Département par département, métier par métier, l’analyse aboutit à un diagnostic précis des différents processus, et cycles de validation pouvant être optimisés. Ce diagnostic évalue ensuite le gain de temps que peut générer la solution Piton, pour chaque employé. Un exemple pratique et récent est celui de l’Université du Luxembourg, qui, grâce à la solution Piton Financials et Piton Reader, optimisera la gestion de ses factures d’achat: Piton Reader permettra au service finances et comptabilité de scanner, reconnaître et vérifier les différents champs de la facture pour ensuite les imputer automatiquement dans Piton Financials. Fluidifier la circulation de l’information permet à chacun de maximiser l’utilisation de ses compétences propres. Grâce au module Piton eLink, chaque utilisateur bénéficie d’un écran dédié à son activité et partage en temps réel les informations clés, nécessaires aux relations Business to Employee et Business to Business. Rentabiliser l’implémentation d’une solution ERP, c’est recentrer l’entreprise sur son capital: les relations humaines et la collaboration».

«La technologie ERP contribuera à la croissance de l’entreprise».

«Quelle richesse que de pouvoir mesurer une évolution de CA par produit, par client, par zone géographique, par vendeur!» LAURENT JADOT DIRECTEUR REGIONAL LUXEMBOURG PRODWARE

UN VERITABLE OUTIL D’AIDE A LA DECISION «Pour avoir une idée précise des avantages que votre organisation peut tirer d’une solution de gestion d’entreprise, il vous faut tout d’abord définir les objectifs de l’implémentation de la solution. Votre entreprise peut, par exemple, souhaiter réduire ses erreurs de facturation, optimiser la sélection de ses fournisseurs ou encore harmoniser ses ventes pour améliorer son revenu par client. Au-delà de la réduction des coûts, objectif classique d’un investissement, la difficulté de la mesure réside dans les gains qualitatifs générés par l’implémentation de la solution. Des délais de livraisons réduits, un temps de réponse immédiat sur la disponibilité de stock, une meilleure visibilité des besoins de production sont autant d’éléments qui participeront à la qualité du service offert par votre entreprise, mais dont la valeur est difficilement directement quantifiable. Un autre aspect à ne pas négliger est la possibilité offerte par la base de données en termes d’analyse et de statistiques, soit ce que l’on appelle communément la Business Intelligence. Quelle richesse que de pouvoir mesurer une évolution de CA par produit, par type de produit, par client, par zone géographique, par vendeur! Dans ce cadre, l’ERP devient un véritable outil d’aide à la décision et peut vous guider dans les bons choix stratégiques à opérer pour le succès de votre entreprise».

FRANÇOIS DELMOTTE RESPONSABLE DES VENTES POUR LE MARCHE LUXEMBOURGEOIS SAP

UN SYSTEME ERP AUSSI POUR LES PETITES ENTREPRISES «Nous prévoyons une croissance significative de SAP sur le marché luxembourgeois. Nous y occupons déjà une position de force dans les institutions publiques et le secteur financier avec des clients tels que le gouvernement du GrandDuché de Luxembourg, Arcelor, Cargolux, Dexia et DZ Bank. Il existe toutefois une opportunité de taille pour des systèmes ERP auprès des petites et moyennes entreprises luxembourgeoises. SAP a également adapté ses applications aux souhaits spécifiques de ces entreprises. Prenons l’exemple de Lecuit Opto-Technical, un distributeur luxembourgeois de matériel photographique qui a opté pour SAP Business One, qui lui permet d’automatiser les processus de vente, de facturation et de stock dans une seule application. La personne qui s’occupait à mi-temps d’adapter et de contrôler les tarifs peut désormais se libérer pour des tâches apportant une plus grande valeur ajoutée. Il s’agit là d’un bel exemple de petite entreprise qui – grâce à un système ERP – peut œuvrer de manière structurée à sa croissance sans être freinée par l’informatique. Une PME vise surtout un résultat rapide et un accès rapide à la technologie ERP tout en garantissant son investissement à long terme. C’est pourquoi SAP continue à investir dans des méthodes d’installation et des versions préconfigurées du logiciel, pour une installation rapide et efficace. En outre, les PME préfèrent travailler avec des entreprises locales qui connaissent leurs besoins et avec lesquelles une relation de confiance peut s’établir. SAP investit dès lors considérablement dans le soutien de ses partenaires d’installation locaux au Grand-Duché, qui assistent les clients dans la vente, l’installation et le soutien du logiciel SAP. Résultat: un climat de confiance et la garantie que la technologie ERP contribuera à la croissance de l’entreprise».

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DAHLIA n.m. – 1804, de Dahl, bot. suéd. Plante ornementale (composées) à tubercules, dont les fleurs simples ou doubles ont des couleurs riches et variées; sa fleur. Dahlias pompon. Bouquet de dahlias. Extrait du Petit Robert de la langue française 2006. Dictionnaires Le Robert, Paris

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P l ay t i m e · c u lt u r e s

Don’t Worry – Be Curious!

L’exposition est composée de photographies grand format et d’une vidéo mettant en scène de jeunes enfants, garçons et filles, habillés de tenues militaires et «armés». Déguisement, réalité? Le trouble est présent même si les compositions n’ont rien de naturel et que les photographies sont belles et bien posées. Les enfants sont mis en scène dans différentes étapes d’un processus de guerre: la pose de groupe, porter des prisonniers et des morts après la bataille, le repos du guerrier, la phase de négociations, des exécutions… Les photographies ne glorifient pas la guerre comme telle mais subvertissent la logique des photos de guerre et apportent une réponse ironique aux photographies d’enfants en guerre. 8 Lessons on Emptiness with a Happy End, jusqu’au 30 août, galerie Beaumontpublic, 21A, avenue Gaston Diderich, Luxembourg, www.beaumontpublic.com

Les conditions sociales, politiques et économiques en Europe sont aujourd’hui en cours de restructuration, ce qui peut engendrer un déracinement, une précarisation des relations sociales, une individualisation poussée, le chômage ou encore un discrédit de la politique. Malgré des contextes sociaux et historiques différents, l’Europe de l’Ouest et l’Europe de l’Est connaissent les mêmes angoisses et on peut observer des réactions similaires: peur de la déchéance sociale, d’une perte d’identité et d’un avenir incertain suite au processus de mondialisation. Par ailleurs, elles s’accompagnent invariablement d’une méfiance accrue envers l’étranger. Cette exposition tente de fournir des amorces de réflexion sur le pouvoir d’action de l’individu et la participation citoyenne en présentant des œuvres d’artistes qui pratiquent une analyse approfondie de leur environnement social et qui se penchent sur des questions telles que les politiques de migrations, ou les notions de normalité et de différence. Toutes les œuvres présentées ont en commun de partager une attitude positive et souvent empreinte d’humour, faisant appel à la curiosité, et incitent à reconsidérer ses propres schémas de perception et de pensée. Du 12 juillet au 14 septembre, Casino Luxembourg, www.casino-luxembourg.lu

Marina Abramovic, Family III, Laos 2008

Tanja Nellemann Poulsen, The Organization of Equality, the Paradox of Unity and the Compromise of Honesty (2007)

L’artiste yougoslave Marina Abramovic présente à la Galerie Beaumontpublic sa première exposition monographique à Luxembourg et regroupe des travaux récents réalisés au Laos.

Rock um Knuedler Rendez-vous annuel festif et familial, le Rock um Knuedler offre le temps d’une journée, plus d’une dizaine de concerts en plein air gratuits, en plein cœur de la ville de Luxembourg. De 15 h à minuit, deux scènes accueillent les groupes de musique qui se succèdent sans interruption: Alan Parsons Live Project, Roger Hodgson, Band of Gnawa, Metro, Pale Obsession ou encore Miaow Miaow. Musiciens internationaux et musiciens de la scène locale se côtoient pour se produire sur la Place Guillaume II et donner aux spectateurs un avant-goût de vacances. Dimanche 6 juillet, Place Guillaume II, entrée gratuite La place Guillaume envahie par les spectateurs lors du Rock um Knuedler

Photo: Helmut Kunde, Marina Abramovic, courtesy galerie Beaumontpublic, DR, Stéphane Wasila, Rémi Villaggi, Arnaud Mouriamé

Marina Abramovic

L’exposition Don’t Worry – Be Curious! présente des photographies, vidéos et installations d’artistes qui s’intéressent de différentes manières aux bouleversements sociaux actuels ainsi qu’aux problèmes et aux peurs qu’ils suscitent.

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P l ay t i m e · c u lt u r e s

Seconde_Nature Grayson Perry Mudam propose cet été une exposition du très pertinent artiste anglais Grayson Perry, lauréat du Turner Prize en 2003. Cet artiste aime à citer dans ses œuvres d’innombrables références et détails autobiographiques créant un univers singulier, allant du travestissement aux poteries à l’iconographie ultra-contemporaine.

Omni

L’exposition Seconde_Nature, dans le parc Heintz de Dexia et la galerie l’Indépendance, propose d’interroger comment l’Homme peut différer fondamentalement de sa nature primordiale et offre un jeu rhétorique entre première et seconde nature, sous-tendu par un va-et-vient nature/culture.

C’est Claire, le double féminin de Perry, qui a reçu le jour de la remise des prix le Turner Prize. Elle fait partie intégrante de sa vie et lui permet d’exprimer des aspects «atypiques», «doux» et «efféminés», affirmant ainsi la pluralité de son identité. Tout comme il dépasse les genres, Perry se plaît aussi à mélanger les techniques, à associer art et artisanat, et travaille volontiers la photographie ou la poterie, mêlant références personnelles, archéologiques et folkloriques. Les œuvres de Perry sont donc à découvrir en ayant en tête qu’elles comportent plusieurs strates et qu’elles n’hésitent pas à bousculer les jugements habituels, qu’ils soient d’ordre moral ou esthétique, et remettent en question avec une certaine irrévérence les codes de notre société, le tout avec beaucoup d’humour et de fantaisie. Grayson Perry: My Civilisation, jusqu’au 22 septembre, Mudam, Luxembourg, www.mudam.lu

Les concerts prennent place sur une scène installée en plein air sur le parvis de l’abbaye, entre les falaises impressionnantes du Grund et les bâtiments restaurés de l’ancienne abbaye. Il sera possible d’y découvrir le spectacle Wolfgang Amadeus, l’enfant prodige (5 juillet), comédie musicale qui retrace la vie de ce célèbre compositeur. La chanteuse portugaise Teresa Salgueiro (de Madredeus) s’associe au septuor de Joao Cristal pour proposer un répertoire très bossa-nova (12 juillet). Une soirée exceptionnelle rassemblera deux chanteuses remarquables, l’une palestinienne, l’autre israélienne: Kamilya Jubran et Noa (13 juillet). Puis, Goldfrapp investira la scène le 16 juillet avant de laisser la place à la voix incroyable de Geoffrey Oryema le 17 juillet. Du 7 au 19 juillet, Parvis de l’Abbaye de Neumünster, www.ccrn.lu

Pas moins de 32 œuvres sont présentées dans cette exposition ambitieuse puisque de nombreuses pièces ont été produites à cette occasion. La liste des artistes confirme cette ambition: Atelier van Lieshout, Olaf Breuning, Pedro Cabrita Reis, Simone Decker, Bertrand Lavier, Ugo Rondinone, Erwin Wurm… Chacun propose une vision de la transformation de la nature due à l’Homme, par son intention, son génie, ses outils, sans écarter des causes liées à la religion, aux pouvoirs, à la société. «Le terme de ‘seconde nature’ désigne à la fois la faculté de l’homme d’intervenir de manière planifiée dans son environnement et le résultat de cette intervention», écrit Sabine Dorscheid dans le catalogue. Ainsi, un arbre se retrouve complètement enrubanné d’adhésif, provocant à moyen terme sa mort (Ugo Rondinone) ou les villes qui traitent encore les esclaves sont pointées sur une planisphère (d’AVL). Les œuvres sont éclectiques mais la répartition dans le parc permet à chacune d’elles d’avoir un espace autonome. Les œuvres présentées dans la galerie l’Indépendance complètent le parcours. Jusqu’au 17 octobre, Dexia BIL, Parc Heintz, 69 Route d’Esch, Luxembourg, Tél.: +352 45 90 25 98

Grayson Perry, Revenge of the Alison girls, 2000

Geoffrey Oryema

Ugo Rondinone, Nothing has changed (2004)

Le Festival Objets Musicaux Non Identifiés (OMNI) se déroule pour la cinquième édition à l’abbaye de Neumünster du 7 au 19 juillet et poursuit sa ligne artistique caractérisée par l’éclectisme et la qualité.

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P l Ay t i m e · s A i s o n

Ligne Surf de Longchamp

Bric’s

Tumi

Bleu glycine Pour voyager en toute distinction, Bric’s propose une gamme de valises à roulettes et de sacs 48h coordonnés d’un beau bleu tendre, aussi délicat que les fleurs de glycine. Un ensemble très féminin réalisé dans des matériaux robustes et de qualité.

Un sac pour chacun Cette ligne de sacs est marquée par un caractère moderne et dynamique tout en étant fonctionnelle. Elle apporte un style sportif et jeune. Réalisés en nylon couleur brique ou noir, les valises sont ergonomiques et les sacs, légers et de grande contenance

Jaune tournesol Une valise à roulettes, un grand sac à main et une pochette à porter en bandoulière: voici un trio de sacs d’une couleur très estivale, prêt pour toutes les aventures et les découvertes sur des terres inconnues.

Samsonite Black Label

Lanvin

Valextra

Week-end prolongé S’il n’est pas toujours aisé de se libérer trois semaines, il est quand même souvent possible de prendre des week-ends prolongés. Ce sac de voyage conviendra alors parfaitement à ces petites escapades et transportera avec élégance et résistance le nécessaire de voyage.

Valise anatomique Multi-poches Cette valise est le fruit d’une collaboration entre le styliste Alexander McQueen et le fabricant de bagages Samsonite pour la ligne Black Label. La qualité des matériaux et des finitions est assurée par le fabricant, tandis que le styliste apporte une esthétique totalement nouvelle dans le domaine de la bagagerie et nous fait regarder cet objet autrement.

Le système de rangement de ce sac de voyage est très astucieux car il comporte plusieurs pochettes avec fermeture éclair qui permettent de ranger les vêtements et accessoires dans des étuis individuels. Cette répartition du contenu permet d’éviter que la valise ne devienne un véritable capharnaüm et amoindrit le risque de froisser les vêtements.

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Business solutions 10 salles de cinéma climatisées de grand confort / 1 salle de réception avec service traiteur / digital events / organisation de conférences, de séminaires et d’événements

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P l Ay t i m e · i n t e r i e u r s

Porte-graines pour oiseaux, Eva Solo

Serpentine, Extremis

Long Pot d’Inga Sempé. Ligne Roset

Baignoire de balcon Résolument pleine d’humour, cette jardinière détourne la forme d’une baignoire à l’ancienne et s’étire en longueur. Réalisée en grès émaillé blanc brillant, elle résiste au gel et passera donc les saisons sans risque.

Simplement naturelle

Ligne aqueuse

Cette mangeoire propose à la fois une réserve de graines et un reposoir, dont les formes sont inspirées de la nature et s’intègrent parfaitement à leur environnement. Le pied en acier est fin et la bulle en verre de la réserve de graines est soufflée à la bouche.

Cette douche de jardin peut être placée où on le souhaite. Il suffit de la brancher à un tuyau d’arrosage et le tour est joué! Son design est efficace et attrayant, et comme elle est très légère, on peut la déplacer sans aucune difficulté.

Pied de table Lumière nocturne fleuri

Jardins japonais

Voici une lampe qui permet de profiter plus longtemps des douces soirées estivales. Pas besoin de la brancher à une source électrique: il suffit de charger la lampe pendant la journée à la lumière du soleil et le soir venu, elle restitue l’énergie accumulée et éclaire spendant sept heures, même loin de la maison.

Cette table basse en métal est constituée d’un plateau rond qui repose sur une base servant également de jardinière, ce qui donne une touche singulière et décorative à ce meuble de complément. Il peut être utilisé à l’intérieur ou à l’extérieur et est disponible en deux tailles.

Ces pots de fleurs servent non seulement à planter des fleurs ou de petites plantes, mais également à architecturer le jardin ou la terrasse. La collection comprend quatre tailles de pots qui sont réalisés en acier galvanisé avec un revêtement de poudre de charbon.

Zoe, Viteo

Little Garden de Tokujin Yoshioka, Moroso

Jardinières Conmoto

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P l ay t i m e · i n t e r i e u r s

Grill, Eva Solo

Weber

Cuisine XL, Viteo

Barbecue transformable Ce barbecue, aux lignes sobres et épurées, est également très fonctionnel. Le corps du barbecue contient un réceptacle pour le charbon qui est facile à retirer et donc plus aisé à nettoyer. De plus, le couvercle plat du grill se transforme en un tour de main en plateau pour une table d’appoint dont les pieds s’adaptent à tous les terrains.

Cuisine extérieure Bubble barbecue Cet élément très complet rassemble un plan de travail et de stockage, un évier alimenté par un tuyau d’arrosage, et une table de cuisson ou teppan-yaki, inspirée de la cuisine japonaise, soit le nécessaire pour avoir une véritable cuisine de plein air et profiter pleinement de la nature et du beau temps.

Comme par magie Barbecue XXL

Ce barbecue rond à couvercle fermé est le modèle traditionnel américain. Il doit son succès au fait que le couvercle assure une chaleur uniforme et réglable grâce à l’arrivée d’air. De plus, le couvercle évite les flambées soudaines et donc les aliments brûlés, nocifs pour la santé.

Grill moderne

Ce barbecue d’une esthétique très contemporaine est fabriqué par une entreprise qui propose également des cheminées. On retrouve donc cette idée d’un support qui permet à la fois de faire brûler du bois pour une cheminée d’extérieur et qui se transforme en barbecue en y ajoutant simplement une grille adaptée.

Ce barbecue est fait pour tous ceux qui ont toujours rêvé de faire un barbecue gigantesque avec tous ses amis ou pour les familles très nombreuses! Le grand plateau sert de réceptacle pour les bûchettes, les grills, broches et autres accessoires venant simplement s’accrocher sur les bords. L’élément indispensable pour une soirée conviviale autour du feu!

Ce grill est incorporé dans une table roulante. Comme il est électrique, pas besoin de prévoir longtemps à l’avance la préparation et d’attendre que les braises soient rouges pour commencer à cuire. De plus, la plaque se creuse légèrement en chauffant, ce qui permet de récupérer le jus de cuisson et de faire une base de sauce si on le souhaite.

Magic, Conmoto

Qrater, Extremis

Grill Tepan, Miele

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P l ay t i m e · m o n t r e s

Skeleton wristwatch, Patek Philippe

Vitrine du temps Patek Philippe a proposé comme thème pour le dernier salon Baselword les montres d’exception, comme en témoigne ce modèle pour femme mettant en valeur la très grande maîtrise des ateliers de la manufacture genevoise. L’interaction des roues, leviers et ressorts des mécanismes de montres ont toujours fasciné et cette montre les dévoile magistralement. Réalisée en or gris, cette montre s’impose parmi les modèles du squelettage. Les composants du mouvement automatique extra-plat, calibre 240, avec mini-rotor intégré en or 22 carats noyé dans la platine ont été réduits à une structure résiduelle filigranée d’une surprenante transparence. Le boîtier et le cercle d’emboîtage frôlent eux-mêmes dans l’ajourage les limites à respecter pour la préservation de leur intégrité structurelle. Les composants sont ciselés, ce qui accentue l’effet filigrané des éléments. Cette montre offre ainsi un aperçu unique sur le microcosme de la mesure du temps, univers fascinant et captivant, spectacle mécanique ouvrant des perspectives métaphoriques. Bien qu’appartenant au catalogue de la marque, seuls quelques exemplaires sont produits chaque année, car entièrement réalisés à la main.

Séduisante célérité

Brillantes arabesques

Cette montre exceptionnelle mélange des matériaux luxueux et inaltérables: or blanc 18 carats, céramique inrayable et quelque 713 diamants pour un poids total de 43 carats (pour la version 42 mm). Série limitée et numérotée à 12 exemplaires. Existe aussi en 38 mm et 33 mm.

Cette montre est sertie de plus de 100 dia­mants. Les fonctions chronographes s’activent à l’aide des deux poussoirs situés à 2 et 4 heures et sont réparties ainsi: compteur des heures et dateur à 6 heures, compteur des minutes à 3 heures, correcteur de quantième à 10 heures, petites secondes à 9 heures

Luxe et raffinement se mélangent dans cette version inédite de la Datejust «Special Edition» 34 mm en or gris 18 carats. Des arabesques en diamants sertis ornent le cadran et le bracelet sur lequel les arabesques se poursuivent. La lunette est sertie de diamants sur un double rang pour encore plus de brillance.

J12 Haute Joaillerie, Chanel

Classic Lady Chrono, Tudor

Oyster Datejust, Rolex

Le temps du luxe

Etoile de diamants Présentée au dernier Salon International de la Haute Horlogerie à Genève, cette montre réinterprète luxueusement l’étoile Montblanc en y plaçant au cœur un diamant, le motif se propageant sur le cadran et le bracelet, telle une onde sertie de diamants. Profile Lady Elegance Diamonds, Montblanc

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P l ay t i m e · i n t o w n

Galerie Bernard Ceysson

K2 s’achève Le quartier de Kirchberg continue de se construire et on vient de voir s’achever l’ensemble K2 couvrant une surface de 53.000 m2 (48.000m2 de bureaux et 5.000 m2 de commerces) constitué de six bâtiments autonomes: Allegro, Ballade, Crescendo, Dolce, Ellipse et Forte, situés le long du boulevard Kennedy. Ellipse est le dernier des bâtiments à être inauguré et le potentiel de l’ensemble réside dans la mixité bureaux-commerces.

Une de plus! Décidément, l’art contemporain a le vent en poupe actuellement à Luxembourg et les galeries fleurissent ce printemps. Venant suppléer la galerie de Saint-Etienne qui existe depuis deux ans, Bernard Ceysson ouvre une nouvelle galerie à Luxembourg, en toute complicité avec son fils, François Ceysson, et Loïc Bénétière. La galerie défend les artistes de Supports/Surfaces et de plus jeunes artistes, principalement européens, comme Christian Hahn, Anthony Vérot, Louise Bossut ou Jean-Antoine Raveyre.

Projet immobilier K2, Bâtiment Allegro

La galerie Bernard Ceysson bénéficie de très beaux espaces en plein cœur de la vieille ville.

Avec l’été et les beaux jours, les parcs de la ville de Luxembourg deviennent de formidables aires de détente et de calme en plein cœur de la ville, un endroit idéal pour souffler dans la journée et profiter du grand air. C’est pourquoi plusieurs services de la Ville réitèrent cette année la Kinnekswiss dans le parc Avenue de la Porte Neuve. La Kinnekswiss est un ensemble d’animations offert aux habitants, promeneurs et travailleurs du quartier. Le parc est investi par des animateurs professionnels qui mettent en œuvre un programme de manifestations et activités sportives. Un chalet abritera de quoi prendre une petite collation le midi, à base de salades composées et de fruits, tout en profitant d’une des nombreuses chaises longues qu’il est possible de louer. De plus, l’installation TAZ (Temporary Autonomous Zone), présentée l’année dernière dans le même parc lors de Trans(ient) City, accueille de nouveau des mises en scène et autres spectacles attachés à ce lieu. Kinnekswiss, jusqu’au 21 août, de 11h00 à 19h00, dans le parc Avenue de la Porte Neuve. Les chalets accueillent une restauration légère à déguster sous les arbres.

Photos: Laurent Friob, Luc Deflorenne, Etienne Delorme

Ellipse se situe à l’intersection du boulevard Kennedy et de la rue Coudenhove Kalergi. Cet immeuble a une vocation essentiellement commerciale: on y trouve le nouveau restaurant The Last Supper (670 m2), le salon de coiffure Coiflux (190 m2) et l’opticien Himmes (360 m2). Des négociations sont encore en cours pour les surfaces restantes, mais on devrait y voir prochainement un nouveau centre de fitness et de bien-être, un magasin axé sur l’équipement de la personne et un autre espace de restauration. A l’extérieur, dans les jardins du K2, on peut découvrir une nouvelle œuvre: Bird Cage, réalisée par l’artiste luxembourgeoise Su-Mei Tse en collaboration avec Jean-Lou Majerus.

La galerie mène un dialogue entre des artistes contemporains, avec une prédominance de la peinture et de la photographie, et les artistes de la génération Supports/ Surfaces comme Daniel Dezeuze, Patrick Saytour, Claude Viallat, que Bernard Ceysson, ancien conservateur du Musée de Saint-Etienne, connaît très bien et a le bonheur de côtoyer depuis de nombreuses années. Pour cette nouvelle aventure à Luxembourg (Bernard Ceysson a travaillé au début des années 1990 aux premiers pas de ce qui allait devenir par la suite le Mudam), la galerie a l’opportunité d’occuper un magnifique espace de plus de 300m2, avantageusement situé entre le Musée National d’Histoire et d’Art et la galerie Nosbaum & Reding. Cinq à six expositions seront organisées chaque année, sans compter les participations aux foires internationales. La galerie mène aussi une activité d’édition, papier et multimédia, sur les artistes de la galerie. L’exposition inaugurale présente jusqu’au 27 juillet des œuvres récentes de Claude Viallat. Galerie Bernard Ceysson, 2 rue Wiltheim, Luxembourg, du mardi au samedi de 11h00 à 18h00 et sur rendez-vous. Durant le mois d’août, la galerie n’est ouverte que sur rendez-vous, www.bernardceysson.com

Kinnekswiss

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P l ay t i m e · m o d e

Louis Vuitton

Bleu comme la mer Alliance sobre et élégante de deux couleurs complémentaires: le bleu et le gris. Le bermuda a une coupe droite au-dessus du genou, très en vogue cet été, et est assorti au T-shirt et aux nus-pieds. Combiné à une veste, cet ensemble est tout à fait adapté aux journées estivales citadines.

Marithé & François Girbaud

Gris acidulé Cette tenue est composée autour du gris et du vert citron ainsi que d’un mélange des motifs. De plus, les knickers apportent un côté futuriste-rétro et sont agrémentés de différents types de poches et de fermetures, à rabat ou zippées.

Mélange Costume trois-pièces Noir et beige des genres Voici une façon originale et décontractée de porter le costume trois-pièces en plein milieu de l’été. Le gilet prend des allures de marinière et le pantalon se transforme en bermuda. Le tout prend une couleur rose tendre très séduisante.

Une blouse noire sans col et aux manches trois quarts, resserrée par une ceinture, un short beige près du corps, au tissu légèrement brillant forment un ensemble qui affirme une nouvelle masculinité au style recherché, souligné par des chaussures reprenant ces deux couleurs.

Ce bermuda se fait remarquer par le choix du tissu dans lequel il est réalisé, un écossais très aéré. Sa coupe est plutôt large et décontractée avec les deux grandes poches plaquées sur les cuisses. Cette aisance contraste avec la présence du nœud papillon, ce qui confère un côté décalé.

Hackett

Spastor

Issey Miyake

Clean and soft Une allure tout en douceur composée d’un pull couleur crème et d’un bermuda descendant légèrement en dessous du genou d’un beige apaisant. L’ensemble crée une tenue discrète et élégante, facile à porter tout en étant distinguée. De Fursac

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P l ay t i m e · m o d e

Replay

Friday wear Allure décontractée pour cette tenue facile à porter composée d’un bermuda à la coupe sportive, d’une chemise claire et d’un pull col V. Une touche de raffinement est apportée par la ceinture qui reprend les couleurs du bermuda.

Gris nuancé Ce bermuda propose une coupe étroite qui s’arrête assez haut au-dessus du genou, avec un large revers marqué simplement par la surpiqûre de l’ourlet. Il est porté avec une paire de chaussures décontractées, mais est aussi associé à une cravate et une chemise blanche qui font tenir l’ensemble sur le fil entre décontraction et élégance. Hugo Boss

United Colors of Benetton

Baroudeur Un large bermuda pour les escapades estivales et les chaudes journées de vacances. Multipoches, le côté pratique et fonctionnel n’est pas écarté. Associé à une veste un peu cintrée et surtout à un foulard, accessoire incontournable cet été pour les hommes, il grimpe une marche sur l’escalier du casual wear.

Chic Tenue d’aventurier classique

Carreaux, rayures, unis

Un blouson zippé avec de grandes poches pour y glisser boussoles et appareils photos, un bermuda confortable: voici une tenue idéale pour parcourir de nouvelles terres inconnues.

La veste à rayures tennis renforcée aux coudes est associée à un intemporel polo blanc, les deux étant conjugués à un short bleu marine aux larges poches. L’ensemble donne un ton cool et chic dans un équilibre maîtrisé.

Cette tenue mélange trois genres de tissus: à carreaux, à rayures et uni, sans harmonie apparente mais l’ensemble ne jure pas malgré tout. Le vert anis du bermuda est frais et met en valeur les peaux bronzées.

Woolrich

Vintage 55

Gant

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P l ay t i m e · pa r f u m s

Eau de Campagne, Sisley Allure Homme Sport, Chanel

Roadster de Cartier

Fraîcheur sportive Cette Cologne Sport, présentée dans un vaporisateur à la nouvelle carrure de 75  ml, est très énergique grâce à la composition réalisée par Jacques Polge autour d’un mélange d’agrumes et d’épices dégageant quatre facettes: fraîche (agrumes), sensuelle (néroli, musc), boisée (cèdre) et épicée (fève Tonka, poivre noir).

Parfum de dandy Promenade champêtre Ce tout nouveau parfum pour hommes est la création de Mathilde Laurent. Il allie la menthe anglaise, glaciale et vigoureuse, à un accord plus sensuel de patchouli, ciste labdanum et vanille, enveloppé de notes boisées. Un parfum de joaillier qui oppose le froid et le chaud, contenu dans un flacon aux lignes aérodynamiques. Disponible uniquement à partir de septembre.

Cette eau de toilette mixte datant de 1976 s’habille d’un nouveau flacon, tout en transparence et délicatesse, sur lequel est gravé le célèbre blason. On trouve en note de tête les odeurs des hespéridées, puis vient le fleuri vert pour terminer avec un fond boisé.

Un jardin après la mousson, Hermès Kenzo Power

Une fleur pour homme Ce parfum pour hommes est la dernière création d’Olivier Polge pour Kenzo. La bouteille est inspirée d’une bouteille de saké, dans un juste équilibre de raffinement et de force, pour contenir un parfum floral au mélange d’épices nuancé de quelques notes boisées. Disponible à partir de septembre.

Versace Pour Homme

Un parfum d’homme

Voyage au Kerala

Ce parfum masculin propose une fragrance intense et affirmée, mélange d’arômes de la nature méditerranéenne. En tête, des accords vibrants de bergamote, se combinent avec le cèdre, les feuilles d’oranger et les fleurs de néroli. Puis vient un arôme minéral et fleuri en note de cœur pour laisser s’épanouir en note de fond l’ambre et le musc.

Ce parfum mixte, créé par Jean-Claude Ellena, est une invitation au voyage dans un jardin en Inde, juste après la mousson. Les épices froides et les odeurs végétales se côtoient: cardamone, coriandre, poivre, fleurs de longose, et vétiver se mélangent pour composer un parfum végétal, floral et épicé, protégé dans un flacon à la subtile couleur du ciel après l’orage.

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P l ay t i m e · m o d e

Costume National

Miu Miu

Transparence Comme un voile ­colorée sur la peau Cette robe bustier fuseau est agrémentée d’un voile transparent qui est souligné d’une bande de couleur d’un ton plus fort que la robe. Un esprit graphique vient alors s’immiscer dans cette tenue sophistiquée et raffinée où des jeux de lignes sont créés.

Certes, cette tenue n’est pas très aisée à porter… mais on aime le jeu du voile transparent rebrodé de strass verts comme autant de feux d’artifice qui viennent habiller l’ensemble, sensuel et délicat.

Transparence Disparition Transparence Volume insolente innocente sensuelle transparent Cette tunique rappelle les linges brodés du 19e siècle et nous emmène dans des souvenirs nostalgiques. L’intérieur de la broderie placée en décalé sur le ventre est réalisé avec une trame moins dense, ce qui laisse voir la peau par transparence. Les volants apportent une touche supplémentaire de légèreté.

Délicatesse et féminité caractérisent cette tenue raffinée et d’une grande élégance. La tunique transparente, avec un beau volume au niveau des manches, est complétée par un gilet moutarde soyeux qui disparaît dans une jupe boule précieuse très travaillée.

Une veste si fine qu’on voit à travers, les coutures venant marquer la structure du vêtement et les superpositions de couches de tissus créent des jeux de couleurs. Comme un jupon inversé, un voile vient recouvrir la jupe plus courte et provoque une impression de caché-montré.

La caractéristique de cette tenue est la disparition partielle de l’opacité des vêtements remplacée par un voile transparent: du chemisier, il ne reste que le plastron qui cache ingénument la poitrine, la jupe plissée, en biais, est complétée par son jupon.

Ermanno Scervino

Anne Valerie Hash

Louis Vuitton

Sandrina Fasoli

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P l ay t i m e · t e c h n o l o g i e

Panther Sound 2.1 de Sandberg

Streamium Wireless Music Center, Philips Parrot Party Black Edition

La musique dans toute la maison Un son rugissant Son sans fil Chaque pièce de la maison peut devenir une salle de concert privée, contrôlée sans fil depuis un appareil central. La musique provenant d’un ordinateur ou de CD peut être écoutée sans fil dans un maximum de cinq pièces grâce aux systèmes satellites synchronisés pour une utilisation individuelle ou combinée. Le disque dur de 80Go offre une capacité de près de 1.500 CD.

Ce set de haut-parleurs pour PC est un bon équilibre entre qualité sonore et prix. Son design est élégant, sobre et compact. Les coffrets en bois confèrent aux haut-parleurs un aspect raffiné. Le caisson de basse se pose au sol et les deux caissons satellites peuvent se poser sur un bureau. Une télécommande vient compléter cet ensemble.

Son aérien

Etoile du partage Plateforme musicale

B&W, connu pour ses appareils de grande qualité sonore, propose aussi un système de haut-parleurs pour iPod qui allie design recherché et qualité sonore irréprochable. Le iPod repose sur un bras qui permet une manipulation aisée de la molette de l’appareil et sa connexion à l’appareil permet de recharger la batterie, ce qui est une grande nouveauté. Zepplin de Bowers & Wilkins

Ces enceintes sont le premier système de hautparleurs stéréo commercialisé à intégrer la technologie sans contact de communication en champ proche (NFC). Une simple manipulation du téléphone NFC permet de jumeler les deux appareils, et d’écouter immédiatement les chansons stockées dans le téléphone sur des haut-parleurs de qualité, et sans fil.

Cette petite étoile est en fait une multiprise qui permet de brancher jusqu’à cinq casques audio à un même lecteur MP3. C’est donc l’accessoire idéal pour partager sa musique sur la plage avec les amis, ses enfants… tout en n’emportant qu’un seul lecteur de musique. Il est aussi possible de brancher directement un autre lecteur et de partager ainsi ses morceaux.

Cet appareil est une base destinée à l’accueil d’un iPod et propose la fonction réveil permettant de se lever avec sa musique préférée stockée dans l’iPod. Il est aussi possible d’écouter la radio ou de raccorder la base à un ordinateur portable, lecteur CD ou autre lecteur MP3 grâce à un jack de connexion.

Rockstar de Belkin

JLB on Time

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LA CUISINE DE ZHENG Vous fait découvrir l’art du thé

Cuisine de Shangaï Formule Business Calme et tranquillité Terrasse aménagée 11a rue de Mersch, Septfontaines 26 30 06 60 1/1_papperJam.indd 1

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P l ay t i m e · p i l at e s

P i l at e s P e r s o n a l T r a i n i n g , 4 / 1 4

Lucile Risch, professeur de Pilates à Luxembourg, propose une série d’exercices spécialement conçus pour les lecteurs de paperJam. En cas de difficulté, arrétez immédiatement l’exercice.

Le «Hundred» Le «Hundred» est un excellent exercice d’échauffement du corps et devrait se situer au début de chaque session. Joseph Pilates disait qu’il doit avoir l’effet d’une «internal shower», une douche interne. En effet, grâce aux rythmes précis d’inspiration et d’expiration, la circulation ­sanguine est accélérée et la capacité respiratoire, développée. Il s’agit d’inspirer cinq fois par le nez et d’expirer cinq fois par la bouche, de manière percussive ou saccadée, en dix séries de deux fois cinq ­respirations, donc 100 fois, d’où le nom de l’exercice.

Ces exercices peuvent être faits à domicile. Si vous ressentez des difficultés, paperJam vous recommande l’accompagnement d’un professeur.

Cours: Lucile Risch. Photos: David Laurent

1

Couché(e) sur le dos, les jambes pliées. Les bras le long du corps, baissez vos épaules et allongez les doigts le long du matelas en direction des pieds. Allongez votre nuque et levez doucement la tête et le haut du corps, levez ensuite les bras à 45°, les paumes tournées vers le sol. Inspirez 5 fois tout en faisant des petits battements avec les bras vers le haut, les paumes tournées vers le ciel. Expirez 5 fois tout en faisant des petits battements avec les bras vers le bas, les paumes tournées vers le sol. Essayez de relâcher votre nuque et vos épaules en faisant cet exercice. Si vous sentez des douleurs au niveau de la nuque, posez votre tête au sol en continuant à faire l’exercice. Comptez 100 respirations.

2

Vous pouvez faire le Hundred dans une position un peu plus difficile, avec les deux jambes pliées et levées, le dos et la tête au sol. Le bassin en position neutre et le nombril rentré. Si vous sentez que vous n’arrivez pas à tenir votre bassin en position neutre ou que vous avez des problèmes au niveau du bas du dos, basculez le bassin vers vous et plaquez le bas du dos au sol.

3

3

La version la plus avancée du Hundred consiste à lever la tête, le buste et les jambes pliées ou tendues et à rester dans cette position durant les 100 respirations.

4

Abs Preparation: Cet exercice consiste à lever la tête et les épaules tout en restant en position neutre du bassin. Il s’agit de contracter la couche profonde des abdominaux. Essayez de ne pas bouger le bassin en levant le buste et de rentrer le nombril. Les mains sont placées derrière la tête afin de faciliter la position allongée de la nuque. Inspirez et préparez-vous au mouvement, expirez, levez la tête et les épaules qui restent baissées. Restez dans cette position en inspirant, expirez et recouchez-vous au sol. Répétez cet exercice 5 fois.

5

Dead Bug: A partir de la position couchée sur le dos, les jambes pliées, avec un bassin en position neutre, inspirez, puis expirez et contractez vos abdominaux ainsi que les muscles du plancher pelvien, ensuite levez la jambe droite pliée au-dessus de la hanche. Inspirez, puis expirez, contractez à nouveau les abdominaux et le plancher pelvien et redescendez la jambe, posez le pied doucement au sol. Vous pouvez faire une variante de cet exercice en montant simultanément la jambe et le bras opposé. Attention à bien stabiliser le bassin et l’épaule avant de faire les mouvements. Répétez l’exercice 5 fois.

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Opium Lounge Restaurant 427, route de Thionville L-5887 Alzingen T + 352 26 360 160 F + 352 26 361 606 info@opium.lu www.opium.lu

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Spécialiste des Sushis. Cuisine fusion aux accents asiatiques. Un cadre zen et unique. Opium Restaurant & Lounge vous accueille tous les jours de 12h à 14h et de 19h à 22h, sauf pour le déjeuner des samedis et dimanches. Sushis´specialist. Fusion cuisine with asian influences. Zen and unique settings. Opium Restaurant & Lounge welcomes you every day from 12 pm to 2 pm and from 7 pm to 10 pm, except for lunch on Saturdays and Sundays.

Nouveau à Luxembourg. Venez découvrir ce nouvel univers chic et branché. Bar lounge ouvert de 7h à 1h sans interruption, du petit déjeuner au dernier cocktail du soir. Tapas à tout moment. Restaurant ouvert de 12h à 14h et de 19h à 22h. The Last Supper restaurant bar lounge est fermé samedi midi et dimanche toute la journée. New in Luxemburg. Discover a new universe smart and trendy. Lounge Bar opened from 7am to 1 am, from breakfast until the last evening’s cocktail. Tapas at any time. Restaurant opened from 12 pm to 2 pm and from 7 pm to 10 pm. The Last Supper Restaurant Bar Lounge is closed Saturday at noon and Sunday.


P l ay t i m e · R e p o r ta g e p h o t o s

Evenement

Spring Cocktail 2008 Record battu! Plus de 1.300 personnes se sont pressées sur le parvis du Grand Théâtre à Luxembourg, pour assister au cocktail de lancement de la 14e édition du City Guide Explorator. L’occasion, aussi, d’assister à la remise des prix récompensant, dans 15 catégories, les meilleurs restaurants désignés par un «Grand Jury». Photos: Etienne Delorme

n Jacques Demarque (Explorator/paperJam),

n Thorunn (animatrice)

n Mike Koedinger (Mike Koedinger Editions)

n Luc Scheer (ArcelorMittal)

n Sophie Krauss (Editus)

n Guido Wolff (Guido & Glas)

n Dominique Colaianni (Espaces Saveurs)

n Adel Nabhan (Service Cortal Consors)

n Frédéric Mousset (RTL New Media)

Katell Guillou (Toit pout toi) et Thorunn

et Domenico Tiesi (Voglia Mata)

n Christine Valenza

(Compagnie de Banque Privée)

n Xavier Bettel (député)

n Corinne Migueres (Bureau Line Office)

n Serge Cahen (Corom)

n François Bausch (Ville de Luxembourg)

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OFFRE SPÉCIALE ABONNEMENTS À PARTIR DE

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DECHMANNCOMMUNICATION

Emmanuel Krivine en résidence à la Philharmonie

“ 2 ABONNEMENTS DÉCOUVERTE POUR GOÛTER LA MUSIQUE CLASSIQUE” Profitez des abonnements découverte de l’OPL à la Philharmonie à Luxembourg. Abonnements auprès de luxembourgticket T (+352) 47 08 95-1 I F (+352) 47 08 95-95 ticket@pt.lu Orchestre Philharmonique du Luxembourg T (352) 22 99 01 I F (352) 22 99 98 www.opl.lu I info@opl.lu

Abonnement 1 3 concerts de l’OPL à la Philharmonie 18.9.2008 I 16.10.2008 I 4.12.2008 Direction: Emmanuel Krivine, Kazushi Ono Schumann, Mendelssohn, Saint-Saëns Liszt, Ravel, Debussy, Tchaïkovski

Abonnement 2 3 concerts vocaux à la Philharmonie 29.1.2009 I 5.2.2009 I 5.3.2009 Direction: Emmanuel Krivine, Pierre Cao, Christophe Poppen Haydn, Reimann, Tchaïkovski, Debussy, Fauré, Strauss


P l ay t i m e · E n t r e t i e n - p a s s i o n S

Pierre Schilling

«…J’avais neuf ou dix ans et mon rêve était de construire un orgue!…» «…nous devons une reconnaissance aux grands maîtres de l’histoire…»

Photo: Andrés Lejona

Informaticien de formation, Pierre ­Schilling débute dans la vie professionnelle, aussitôt après l’obtention de son diplôme en 1977, par la mise en œuvre du Centre Commun de la Sécurité Sociale. C’est ensuite l’ARBED en 1980, responsable de l’informatique des usines durant dix ans. Il aime le côté pratique et relationnel du poste. Il assiste alors Arthur Andersen à la réalisation d’une étude de devis informatique et se retrouve responsable chez eux de tout ce qui concerne ce domaine. Pendant huit ans membre du conseil de direction et directeur de l’informatique du groupe ­Cactus, il est depuis 2004 à la tête du service eLuxembourg, dont la mission consiste à moderniser les administrations publiques et en particulier leurs relations avec le citoyen et les entreprises. C’est la «gouvernance électronique», le grand chantier du Guichet Unique. Pierre Schilling, vous êtes un facteur d’orgues amateur et passionné. Quel est le lien avec l’informatique présente tout au long de votre carrière? «A priori aucun, dans la mesure où la passion est née longtemps avant le choix professionnel. J’ai toujours eu la curiosité de comprendre les mécanismes complexes et ressenti de l’amour pour la musique. Cette passion est née lorsque j’étais enfant. Je me rendais à l’église avec ma grand-mère, c’était à Pétange et l’orgue était en restauration. J’avais neuf ou dix ans et mon rêve était d’en construire un! Il est vrai qu’aujourd’hui, l’informatique joue un rôle de plus en plus important dans les grandes orgues modernes, ceci essentiellement au niveau mécanique et de l’assistance au jeu. Dans les salles de concert, les consoles sur lesquelles on joue, ne sont généralement plus directement reliées à l’orgue. De nos jours, le concertiste n’a plus besoin de venir avec deux assistants qui tirent les jeux au bon moment. On ne joue pas la même nuance durant tout un morceau. Des jeux viennent s’ajouter, d’autres sont repoussés, ces problèmes de transmission et de mémorisation sont bien résolus par l’informatique.

Vous parlez de «jeux», pouvez-vous préciser de quoi il s’agit? «Le jeu c’est, en fait, un type de tuyaux ayant une certaine sonorité, en fonction de sa forme et couvrant de la basse jusqu’à l’aigu et l’importance d’un orgue est généralement exprimée en nombre de claviers et de jeux. Plus ce nombre est grand et plus on a de possibilités de jouer différents types de littérature. L’orgue que vous voyez ici a onze jeux. Un bel orgue d’église a 25 jeux et, sauf erreur, l’orgue de la Philharmonie a 82 jeux. Quel est le plus grand au Luxembourg? «Je crois que c’est celui de l’église de Dudelange, un orgue historique du facteur Stahlhuth. Il a été complètement rénové ces dernières années. Sur ces grandes orgues, on peut jouer toutes les littératures. Celui qui construit un orgue doit faire des choix et, dans le cas d’un orgue de salon, bien choisir les jeux en fonction de la littérature que l’on aime jouer. C’est du sur-mesure? «Il n’y en a pas deux identiques, mais les pianistes vous diront aussi que les pianos sont très différents les uns des autres. On le remarque mieux dans l’orgue, de structure particulière et qui se joue différemment. Y a-t-il une différence fondamentale entre la littérature pour orgues et celle pour pianos ou autres instruments? «Comme le concept sonore (vibration d’une corde versus vibration d’une colonne d’air) ainsi que l’étendue des claviers sont différents, la littérature est forcément différente, bien que certaines œuvres pour piano (exemple, des inventions de Bach) peuvent très bien être interprétées à l’orgue.

Comment avez-vous appris l’art de la facture? «Un art très ancien. Les premières orgues hydrauliques sont arrivées dans les premiers siècles de notre ère! Mais le passage de la théorie à la pratique exigeait d’acquérir une bonne maîtrise du travail du bois. Je me suis donc installé un atelier de menuiserie dans lequel j’ai d’abord fabriqué des petits meubles, des étagères, de petites armoires pour mon épouse, des lits d’enfants, avant d’attaquer le projet de l’orgue. Mais on ne peut commencer sans base théorique. Pendant très longtemps, il y a eu, à mon chevet, une pile de livres sur le sujet. Mon œuvre de référence a été le traité théorique et pratique de facture d’orgue française, rédigé par le bénédictin Dom Bedos au XVIIIe siècle, à l’abbaye Saint-Denis, connu par tous ceux qui s’intéressent au sujet. Cet ouvrage vous guide pas à pas, à l’aide de planches et avec un grand niveau de détails, tout au long de la construction, de la facture de l’orgue. Je l’ai lu, relu et consulté maintes fois. Quelles sont les qualités essentielles d’un bon facteur? «Deux me paraissent essentielles: la précision (il faut savoir que les déplacements des leviers de la mécanique d’un orgue ne dépassent guère une dizaine de millimètres) et l’esprit critique qui consiste à reconnaître les défauts. Il faut oser jeter ou brûler dans la cheminée des pièces fabriquées pendant de longues heures mais qui ne satisfont pas aux exigences fonctionnelles. Je dis souvent que j’ai un orgue, mais j’en ai construit deux! Il faut aussi maîtriser de nombreuses disciplines. Faites-vous tout vous-même? «Vu mon équipement, je me suis concentré sur la menuiserie. Le bois c’est le buffet, un tiers des tuyaux, les claviers, une grande partie de la méca-

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nique. A part quelques essais, je ne me suis jamais mis à fabriquer des tuyaux en métal. Je les commande auprès d’un fabricant allemand. Les travaux d’harmonisation sont confiés à un facteur d’orgues alors que je me charge personnellement de l’accord saisonnier de l’instrument. C’est indispensable car, par exemple, les tuyaux à anche sont très sensibles, ceux à bouche l’étant moins. Faut-il un bois particulier? «J’ai surtout travaillé du chêne, pour les tuyaux, du fruitier, du merisier ou du prunier, par exemple. Les claviers sont en sapin, avec un revêtement en bois plus noble. Au début, n’étant pas initié, les premières planches que j’achetais étaient encore humides, elles gondolaient… Il n’y a pas que du bois, aussi d’autres matériaux et beaucoup de tuyaux? «Assez sommairement, un orgue se compose essentiellement de trois groupes: la soufflerie qui produit et régule le vent qui alimente les tuyaux (comparable aux poumons), le sommier et la mécanique qui, en fonction du jeu aux claviers, dirige le vent vers les tuyaux correspondant aux notes et aux nuances sonores exprimées par l’organiste (comparable au système nerveux), les tuyaux ou corps sonore (comparable aux cordes vocales de l’homme). La nuance sonore d’un tuyau dépend de sa forme, de sa taille et du matériel dont il est fait. Avec la maîtrise du traitement du bois, on peut commencer par le sommier et sa mécanique. Il y a des similitudes entre le sommier et, je dirai, la logique des ordinateurs. Il distribue le vent dans les tuyaux suivant un principe matriciel. Une dimension, c’est la touche du clavier donc la note; l’autre dimension, c’est le jeu dont on vient de parler. Au début de l’informatique, les mémoires à ferrite des premiers ordinateurs fonctionnaient selon le même principe. Pour mémoriser une information, il fallait avoir un courant sur les deux plans de la matrice. Quand interviennent les technologies nouvelles? «Aujourd’hui, on peut construire un orgue avec des électroaimants accolés à la soupape et le trajet mécanique est réduit à zéro, mais je voulais rester dans le pur mécanique, disons historique. La seule pièce électrique de mon orgue, c’est le ventilateur. A noter qu’il y a des fabricants spécialisés qui font des petits leviers ou autres pièces utiles par exemple à la construction des abrégés…

permet au clavier de commander l’ouverture de soupapes qui ne sont plus à la verticale de la touche. Les claviers peuvent avoir la dimension normale. Avez-vous des «maîtres», des sortes de parrains? «Je voudrais essentiellement remercier deux amis. Le premier, le Professeur Pierre Drauth pour ses encouragements et ses conseils sur le plan de la composition de mon orgue. Le deuxième, le facteur d’orgues luxembourgeois Georg Westenfelder dont l’atelier à Lintgen était devenu mon centre de secours quand mon projet n’avançait pas et que j’avais besoin d’une aide professionnelle. Pas toujours évident que des grands maîtres consacrent leur temps aux soucis d’un amateur. Il est toujours à craindre qu’ils ne le prennent pas au sérieux. Quels facteurs, d’après vous, méritent d’être cités? «Je pense d’abord à ceux dont les in­struments remarquables nous entourent à Luxembourg. Il y a Westenfelder bien-sûr mais aussi Schuke, Koenig, Kleuker, Klais, Schumacher et d’autres. Nous devons évidemment une reconnaissance aux grands maîtres de l’histoire, à savoir CavailléColl, Silbermann mais aussi Stahlhuth, facteur de l’orgue de l’église de Dudelange, merveilleusement restauré il y a deux ans. Avec votre passion pour la musique, vous êtes bien évidemment aussi organiste!

«Il serait frustrant de construire un orgue sans être capable d’en jouer. Je n’ai cependant pas la prétention de me compter parmi les organistes attitrés. Mon répertoire correspond au degré moyen des classes d’orgue. Il suffit pour passer de beaux moments musicaux en famille. Aussi pendant dix ans, j’étais organiste titulaire des paroisses de Howald et de Hesperange où j’espère avoir pu contribuer à la qualité musicale des messes du dimanche. Est-ce que cet orgue est le seul que vous ayez fabriqué? «Oui, c’est mon Opus1 et comme j’ai deux fils qui jouent de l’orgue, je pense qu’après ma retraite, j’aurai la chance de construire l’Opus2 et l’Opus3 (rires.) Combien coûte un orgue? «Facilement 250.000 euros pour un orgue d’église. Une anecdote, en conclusion? «Je vais voir un jour Georg Westenfelder pour un problème de régulation du vent. Après une dizaine de minutes d’explications, il décide d’aller voir sur place! Entrant chez moi, il dit ‘Ah! Je n’aurais pas cru ça’. C’est le déclic, il retrousse les manches et me demande où est la soufflerie. Il s’agenouille et se met à travailler pendant une demi-heure. Il me fait un dessin en me disant de changer ceci et aussi cela. J’ai suivi ses conseils et cela a marché!» || Propos recueillis par Jacques Demarque

Quatre «coups de cœur»

1990 Quelle satisfaction d’entendre parler le premier tuyau artisanal «made by myself».

1993 A l’occasion de mon 40e anniversaire, mes enfants m’offrent un récital d’orgue et de violon sur l’instrument de l’église de Pétange, le berceau de ma passion.

1994-1997 Des moments inoubliables en tant que président des Amis de l’Orgue Luxembourg avec, à mes côtés, un ami et vice-président, Carlo Hommel, qui malheureusement nous a quittés trop tôt.

2004 Le paysage organologique s’enrichit d’un merveilleux instrument dans un lieu prestigieux: l’orgue Schuke de la Philharmonie.

…abrégés? «…le clavier est plus étroit que le sommier qui, lui, est aussi large que le buffet. L’abrégé est le système de transmission mécanique qui Pierre Schilling Chargé de direction Service eLuxembourg Ministère de la Fonction publique et de la Réforme administrative pierre.schilling@sel.etat.lu

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Philippe Graff Journalist, France «Je lis paperJam à Paris»

travelling

The founder of the fashion magazine with a fondness for the Paris underground Philippe Graff left behind the world of advertising to start life as a freelance journalist, and thanks to his contacts in the music world, became an opinion leader. Here he gives us his opinion on the best of the French capital. There’s a widely held theory that the best journalists worked first in other fields – and a glance at Philippe Graff’s CV would add weight to that contention. Having studied marketing and advertising, he found that particular sector too sterile for a long-term career. “It was only in the late 1990s that I came to freelance journalism,” he says. “At that time I was already living in Paris and had a lot of connections in the fields of music and street art.” Thanks to his connections within the world of hip hop, he was able to offer a few foreign magazines portraits of artists in the then burgeoning French hip hop scene. Philippe also used to work as a regular correspondent for an American fashion magazine called Sportswear International, and developed a French version of that title. “I was considered at that time as an opinion leader,” he says, “and therefore was profiled in a few publications – from the Paris supplement of news magazine Nouvel Observateur to the Spanish trendsetting magazine Neo 2.” From there, Philippe founded Spray magazine in 2004, which set an example for the numerous free magazines that were beginning to appear in fashion shops and art galleries. Working as editor-in-chief at the mag meant a change in lifestyle – but that was fine by Philippe. “After more than ten years of going out and attending events and concerts, I was spending

more and more time in front of my computer, which was OK with me getting older.” But that’s not to say he’s lost any of his passion for the scene in Paris, making him the perfect guide to a hidden side of the city for your average visitor. “I still feel very attracted to music and musicians – independent hip hop, jazz, acid jazz, etc. And to graphics and art in general. I like big city life, free spirits, architecture and underground cultures.” But has Paris lost anything in recent years? “It is charming and beautiful, but it lacks a little bit of the underground it used to have. It’s more and more like a museum. This is probably mostly because of the people’s fear of the future and conservativeness. We still have a lot of great artists and interesting people, we just don’t have the adequate places and structures.” That said, Philippe has still managed to wring out the best of the city for our tour of the French capital – and as this is the culinary centre of the world, let’s start with restaurants. L’Homme Bleu, is our first pick (55 bis rue Jean Pierre Timbaud, +33 (0)1 48 07 05 63). “It’s in urban 11th, and serves some of the best couscous in Paris,” says Philippe. “It’s unpretentious, cosy and always crowded.” Another suggestion is Mange Disque (58 rue de la Fontaine au Roi, +33 (0)1 58 30 87 07). “It’s a wine bar with good music – and has 1970s style décor.”

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Respect Eté d’Amour Boat parties Every Wednesday throughout summer Bateau Concorde 27 Quai Anatole France, Paris 7th www.myspace.com/ respectisburning

Galerie Magda Danysz West exhibition Graffiti artist 05-28.07.2008 78 rue Amelot, Paris 11th

Sous La Plage Festival Sunday afternoon parties Jardin André Citroen From 13.07.2008 Quai André Citroen, Paris 15th www.myspace.com/ souslaplage

Purple Anthology: Art Prose Fashion Music Architecture Sex Book of edgiest French magazines ever Released in spring

Control DVD Movie about Ian Curtis From photographer Anton Corbjin

Paris Quartiers d’Eté Festival Mid-July to end-August Concerts, theatre and dance www.quartierdete.com

For one of the hottest tickets in the city right now, Philippe recommends Hotel Amour (8 rue ­Navarin, + 33 (0)1 48 78 31 80, www.hotelamour.com). “It’s an old-fashioned, around the corner hotel,” he says. “It’s become one of the trendiest spots in Paris thanks to graffiti artist, André. The inexpensive and simple rooms come with works of art.” The restaurant there is cosy and has a great terrace, and, perhaps most importantly, “the place remains pretty unpretentious.” And finally, for a hidden gem, Philippe re­com­ mends Le Nioumré (7 rue des Poissonniers, +33 (0)1 42 51 24 94). “It’s in the heart of the Goutte d’Or African district in the north of Paris. It’s a tiny restaurant where you can have a great maffé for ten euros. Only locals, and no tourists.” Now it’s time for some bar-hopping, and first up we’re going to head to Bar Ourcq (68 quai de la Loire, +33 (0)1 42 40 12 26). “This is a bar like all bars were in the 1950s,” says Philippe. “It’s crowded, mixed and loud. On sunny Sundays, fashionistas join old men to enjoy pastis on the bank of the Ourcq canal.” You can also catch live DJ sessions there. Next up is Le Point Ephémère (200 quai de Valmy, +33 (0)1 40 34 02 48), “a great urban raw spot, located in a converted fire station.” According to Philippe, this venue wouldn’t look out of place in Berlin, and offers great concerts, a diner and a bar.

For a multi-functional place, check out MK2 (10-14 Quai de Seine), which is a “cinema, specialised bookstore and a café with a waterfront terrace, all rolled into one.” Then we have La Perle, which, according to Philippe is “in the only acceptable area in Le Marais,” being located to the north of it alongside the Musée Picasso, APC and Yurkevich shops and the Christian Lacroixdesigned Hôtel du Petit Moulin (78 rue Vielle du Temple). “It’s a cool, old-fashioned café with trendy clientele and a southern flavour.” And finally on the bar front, we have Mathis bar, “the only decent place for late drinks in an ­otherwise awful part of town,” says Philippe (3 rue de Ponthieu). “It’s where movie stars and gigolos gather, and is glamorous, decadent and friendly.” For something a bit out of the ordinary, Philippe recommends the Palais de Tokyo (13 avenue du Pdt Wilson, +33 (0)1 47 23 54 01, www.palaisdetokyo.com). “It’s a retro, futuristic dream,” he says, “with amateur art exhibitions, a café and a restaurant. It’s also a great spot for skaters.” Of particular note is the Hôtel ­Everland, a “one-room hotel that is stopping in Paris for the happy few.” You can book the room and enjoy an incredible view of the Eiffel Tower: “Imagine that you are 007 for a day,” advises Philippe (www.everland.ch). If you want to get suited up, then try Colette (213 rue

Saint Honoré, +33 (0)1 33 35 33 90). “It’s still the best place to get a suit by Raf Simmons or Watanabe, a toy by Mickael Lau, or a Supreme T-shirt so you can pretend you are a Nuyorican goodfella.” You can also pick up a great compilation CD from Michel Gaubert, who works on Chanel catwalks, or Marie Branellec: “I hate compilations, but Colette ones are great.” For galleries in Paris, Philippe first recommends Cosmic Gallery (7- 9 rue de l’Equerre, +33 (0)1 42 71 72 73, www.cosmicgalerie.com). “Go there and then have a soup Pho in Belleville,” he says. For some “cool exhibitions and some cool parties too,” there is Galeri LH (6 rue Saint Claude), which recently put on a show featuring the Danish publication S Magazine. Then there is Galerie Magda Danysz, which, says Philippe, is “a gallery that supports young artists in general, and graffiti artists in par­- ti­cular” (78 rue Amelot, +33 (0)1 45 83 38 51, www.magda-gallery.com). And to round off this tour of the city, we have Philippe’s favourite nightspot: La Belle­ villoise (19/21 rue Boyer, +33 (0)1 53 27 35 75, www.labellevilloise.com). “They have concerts here and a cool bar with a terrace,” he says. “Every other Friday there is a party by my friend Malick. There’s soulful music and atmosphere, great looks and no attitude.” || Simon Hunter

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P l ay t i m e · w i n e & n e t w o r k i n g

n Robert Goeres (Bijouterie Goeres)

n Marc Neuen (Emresa)

n Georges Muller (Artelis)

n Mike Koedinger (Mike Koedinger Editions)

n Frank Steffen (Traiteur Steffen)

n Liliane Esteves (Chambre des Métiers)

n Pascal Faber (Leaseplan)

n Rudy Lafontaine (Mike Koedinger Editions)

n Erik Groenendals (ING Luxembourg)

n Erich François (Step by Step)

n Phillipe Genicot (Profiler Consulting)

n Netty Thinnes (Mediation)

Wine & Networking...

Ce premier Wine & NetWorking du 22 mai 2008 est en quelque sorte un N°0, une avantpremière! Nous nous réjouissons de l’intérêt soulevé par la formule et de la motivation réelle des participants, que nous remercions. Sous les voûtes du bar de l’Apoteca, Eric Hieronimus développe brillamment le concept par le détail et, après un apéritif convivial, nos invités rejoignent les salons et la terrasse du premier étage pour la dégustation, en compagnie de Guy Tabourin. Guy et moi-même avons choisi pour thème un cépage, le chardonnay, en raison de sa sensibilité aux qualités du terroir qui le porte. Le tour du monde qui en a résulté n’a pas manqué d’originalité, et le vote qui a suivi a bien fait ressortir l’objectivité des dégustateurs, pas impressionnés le moins du monde par un mythique Corton-Charlemagne 1985 classé seulement et peut-être un peu sévèrement 5e. Belle révélation avec la première place du rare Clocher de Toureilles 2000, suivi de peu par un vin du Nouveau Monde, le Matanzas Creek Winery 1997, bien servi par une technique sans faille. Le podium est complété, ce n’est que justice, par un chablis vieilles vignes 2006 qui fait parler le terroir. On doit préciser que la très agréable fraîcheur du grand premier cru 2006 de Bastian a souffert de l’exotisme de ceux qui le précèdent au classement et c’est bien dommage! || Jacques Demarque

Photos: Etienne Delorme

Le paperJam Business Club

Apoteca 12, rue de la Boucherie (Vieille ville) Tél.: 26 73 77-1 Vinoteca 131, rue des Muguets, Luxembourg info@vinoteca.lu

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P l ay t i m e 路 w i n e & n e t w o r k i n g

n Guy Tabourin (Apoteca)

n Patrick Reisdorff (LuxGSM)

n Fran莽oise Reuter (Concept Factory)

n Jacques Demarque (Explorator/paperJam)

n Francis Gasparotto (Tempo)

n Christophe Mathgen (Millenium)

n Alain Ducourant (H么tel Le Royal)

n Ludwig Ghislain (Brain & More)

n Aurelio Angius (Tempo)

n Emmanuel Vivier (Vanksen Group)

n Nicolas Buck (Qatena)

n Sonia Hoffmann (Voxmobile)

n Dany Lucas (All Access)

n Simon Beot (Tempo)

n Claude Muller (Comed)

n Astrid Semiglazoff (Oceal)

n Lore Bertrand (WH Selfinvest)

n Vitor Bento (Panelux)

n Nathalie Reckinger (Commission de Promotion

des Vins & Cr茅mants de Luxembourg)

et Cathy Giorgetti (LCTO)

n Sabrina De Nardi (Tempo)

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Soyez un chef avec... José Alves, ristorante Roma, qui nous propose…

… le sandre «brodettato» à la romaine Ingrédients pour 4 personnes: 600 g de filets de sandre 1,5 kg d’arêtes de poissons 20 tomates-cerises 4 échalotes émincées 1 ail écrasé 75 g de beurre 250 cl de vin blanc sec 1 branche de thym frais

200 g de pommes de terre 800 g d’épinards frais Mirepoix de légumes (1 carotte, 2 branches de céleri, 1 blanc de poireau, 1 oignon, ½ botte de persil) Huile d’olive 2 litres d’eau Sel, poivre

Photo: Andrés Lejona

Fumet de poisson: Faire revenir à l’huile d’olive les arêtes de poissons et le mirepoix de légumes. Mouiller d’eau, assaisonner de sel et poivre et laisser cuire à feu doux pendant ± 1 heure. Passer au chinois et réserver. Pour préparer la sauce, faire suer la moitié des échalotes. Déglacer au vin blanc et laisser réduire. Ajouter le fumet de poisson et laisser réduire de moitié. Monter la sauce avec le beurre. Assaisonner de sel et poivre les filets de sandre. Les poêler à feu vif des deux côtés pendant 1 minute et les disposer dans un plat beurré. Ajouter les pommes de terre vapeur cuites à l’avance, les tomates-cerises coupées en quartier, l’ail, le thym et le reste des échalotes. Mouiller le poisson avec la sauce et le cuire pendant 12 minutes au four. Mettre les épinards, préalablement sautés au beurre, au milieu d’une assiette creuse. Déposer les filets sur les épinards et ajouter les pommes de terre. Mouiller le poisson avec le bouillon de cuisson et les tomates-cerises.

Son vin préféré: Le Pommard Son restaurant préféré: Les Roses, Mondorf-les-Bains Photos: Jacques Demarque

Ristorante Roma 5, rue Louvigny Luxembourg (Centre-ville) Tél.: 22 36 92

News: Déco signée Miguel Cancio pour ce nouveau restaurant qui vient d’ouvrir à Kirchberg. Les 800 m2 de l’espace sont très harmonieusement partagés entre les fresques en transparence du plafond et les lignes de fuite de l’épaisse moquette. Deux grands miroirs multiplient la perspective à l’infini. La carte est élégante avec un brin d’exotisme. Coin Sushi. Fermé samedi midi et dimanche. The Last supper 33, boulevard J.-F. Kennedy Luxembourg (Kirchberg) Tél.: 27 04 54 Fax: 27 04 54 54

On peut dire que c’est le retour d’une enseigne légendaire et quasiment historique au sein du complexe Utopolis. Sébastien Sarra et Charles Munchen mettent leur griffe et leur empreinte sur le second d’une série de Clubs 5 où le carpaccio est roi. Les poissons sont livrés plusieurs fois par semaine par la poissonnerie Guillaume. Terrasse. Ouvert de midi jusqu’à la dernière séance. Club 5 boulevard J.-F. Kennedy Tél.: 42 95 12 Fax: 42 95 13

Très grandes baies et vue sur la piscine. Parquet et vaste comptoir en teck. L’établissement a ouvert le 6 mai 2008 avec, bon signe, le patron en cuisine et son épouse Dara en salle. Ils veulent privilégier les produits luxembourgeois et souvent bio, avec une quinzaine de vins répondant à cette caractéristique. Grande terrasse, le café est ouvert dès 8h et jusqu’à 22h. Fermé dimanche soir et lundi. Aubergine 12, rue des Bains Luxembourg (Centre-ville) Tél.: 26 20 20 24 Fax: 26 20 21 25

Vingt ans d’expériences et nombreuses distinctions récoltées pour Anthony Péan, le nouveau chef des cuisines de l’Hôtel Royal. Il nous a été présenté lors d’une dégustation des vins «Domaine et Traditions», en présence de six vignerons, fondateurs de ces cuvées d’exception. A cette occasion, Anthony nous a démontré tout son art, réalisant un bel accord gastronomique avec les traditionnels cépages de notre Moselle. Pomme Cannelle 12, boulevard Royal Luxembourg (Centre-ville) Tél.: 24 16 16 736 Fax.: 22 59 48

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trium

Sofitel Luxembourg Europe

de

Chef

ORO E ARGENTO Restaurant gastronomique italien. LE STÜBLI Restaurant traditionnel, cuisine du terroir. TENDANCES DE CHEF au bar GLAÇON ROUGE Bar intimiste, restauration conviviale de midi à 23h. HAVANA LOUNGE Cave à cigares et salon fumeur. Garage et parking gratuit.

Lumière sur la gastronomie. Sofitel Luxembourg Europe Quartier Européen Nord/Kirchberg - 4, rue de Fort Niedergrünewald L-2226 Luxembourg Tél +352 43 77 61 - www.sofitel.com

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ours

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Stéphane Ledermann Andrés Lejona

paperJam – édition juillet-août 2008 Ce numéro est paru le 27 juin à 20.000 exemplaires. Il a été édité et imprimé au Luxembourg.

Directeur de la publication

Mike Koedinger

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Rédaction Collaborateurs rédactionnels Correction

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Nous avons choisi de la publier chaque mois.

La société éditrice de paperJam est détenue indirectement, par une participation excédant 25 pour cent, par Mike Koedinger, éditeur indépendant domicilié au Luxembourg.

Le conseil d’administration est composé par Mike Koedinger (président), la société Tempo ainsi que la société Mike Koedinger Management s.à.r.l. La direction générale et la gestion journalière sont de la responsabilité de Mike Koedinger.

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Tous droits réservés. Toute reproduction, ou traduction, intégrale ou partielle, est strictement interdite sans l’autorisation écrite délivrée au préalable par l’éditeur.

A b o n n e m e n t s Tarifs port compris

Formule standard Formule corporate Jacques Demarque, Alain Ducat, Simon Hunter, Sébastien Lambotte, Brian Power, Jacqueline Remits (Belgique), Jean-Marc Streit, Marc Vandermeir paperJam dans votre établissement? Nathalie Lemaire (-26) nathalie@mikekoedinger.com, Docs Sàrl

Guido Kröger pour INgrid Vera Capinha Heliodoro, Maxime Pintadu, Claire Ramos, Monique Bernard, Nathalie Petit, Stéphanie Poras pour INgrid

Qatena

Mike Koedinger (mike@mikekoedinger.com) Rudy Lafontaine (rudy@mikekoedinger.com) Sylvia Leplang, Laetitia Collin, Stéphanie Simon B95211 LU 197 914 67 1992 - 4275 Conformément à l’article 66 de la loi de 08.06.2004 sur la liberté d’expression dans les médias, la présente mention est obligatoire «une fois par an, au premier numéro diffusé».

Marc Auxenfants (-46) marc.auxenfants@paperjam.lu Fabrice Barbian (-49) fabrice.barbian@paperjam.lu Céline Coubray (-44) celine@mikekoedinger.com Frédérique Moser (-47) frederique.moser@paperjam.lu Nicolas Raulot (-45) nicolas.raulot@paperjam.lu

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Photographie Laurent Antonelli (Blitz), Eric Chenal (Blitz), Luc Deflorenne, Etienne Delorme, Véronique Kolber, David Laurent (Wide), Andrés Lejona, Olivier Minaire (Wide), Jelle Van Seghbroeck (Belgique), Michel Zavagno (Blitz) Illustrations INgrid

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Dans le prochain numero paperJam Septembre-octobre 2008

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Etat des lieux de l’entrepreneuriat au ­Luxembourg; les étapes essentielles dans la création d’une entreprise; la gestion de la croissance et le défi d’un développement à l’international; les stratégies de cession ou de fusion; les aides et initiatives publiques. Retrouvez également notre supplément spécial dédié à la Conférence ALFI/NICSA. Prochaine parution: 19 septembre2008 Clôture publicité: 9 septembre 2008

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CDI Luxembourg

CDI Luxembourg

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Mon bureau

Katia Scheidecker Associee Noble et Scheidecker Photo: AndrĂŠs Lejona

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1 | Les hippopotames Ma collection d’hippopotames s’agrandit à un rythme exponentiel. Plus elle est imposante et visible, plus les gens de mon entourage ont tendance à m’en offrir spontanément. C’est leur côté rond, placide et apaisant qui me plaît par-dessus tout. Il y en a quelques-uns dans mon bureau, plus encore chez moi. Les stars du moment sont les hippopotames à rayures et à fleurs ramenés d’Afrique du Sud par mon associée. 2 | La lampe La Pipistrello est un grand classique du design qu’une passionnée de la déco se doit de posséder. Lorsque je l’ai achetée, je l’ai tout d’abord emmenée à l’étude, puis j’ai eu envie de l’avoir chez moi. Comme je ne parvenais pas à me décider quant à l’endroit où je la laisserais, j’en ai finalement acheté une deuxième, créant une continuité entre mes deux lieux de vie.

3 | L’horloge Son impressionnante taille, qui me permet de la garder à l’œil en permanence, et le fait qu’elle avance toujours d’une dizaine de minutes, contribuent au respect de mon emploi du temps et de celui de mes interlocuteurs. Il s’agit là d’un premier pas vers la conciliation vie privée / vie professionnelle, l’un des axes prioritaires du programme CSR du cabinet depuis l’année dernière, tout comme l’implication de Noble & Scheidecker au sein de l’association IMS, au titre de membre fondateur.

5 | Le haut-parleur Il me permet d’écouter de la musique lorsque j’ai besoin de m’isoler afin de me concentrer sur des travaux particuliers. La navigation sur les sites de vente en ligne ou de streaming pour la compilation de mes playlists me permet de rester en contact avec les dernières nouveautés musicales disponibles sur le marché, mais aussi de façon plus générale, avec toutes les innovations courantes d’Internet et d’être ainsi en ligne avec les demandes de nos clients en matière de nouvelles technologies.

4 | Le miroir Il s’agit d’un cadeau de fête des mères, le plus intégrable dans mon environnement de travail reçu jusqu’à ce jour, et clin d’œil à l’identité visuelle de MNKS. J’attends la prochaine édition avec impatience.

6 | Le tableau Cette reproduction me suit partout depuis que j’ai débuté mes études en droit. Cet élément coloré apporte une touche de gaieté à l’univers monochrome de mon bureau, et cette combinaison reflète tout à fait le côté gai de ma personnalité qui se cache trop souvent derrière une apparente austérité.

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Organisations citees 637 entreprises et institutions ont été citées sur les 252 pages de cette édition. Les noms de personnes et de produits ne sont pas repris. La mise en gras indique les sociétés et institutions qui sont annonceurs dans cette édition.

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3C Communications International 50 3C International 50 AB Fund Consulting 139 ABB 143 ABBL 24, 76, 160, 172 ABN Amro 62, 64 ABN Amro Asset Management 66 Abscis Ontwerpgroep 18 Accademia di Comunicazione de Milan 139 Accentaigu 205 Accenture 124, 209 Accor 245 Accumalux 78 Action-Redaction.com 139 Actual Interim 137 AddedValue 63, 64 Adecco 137, 179, 252 Administration des Bâtiments publics 30 Administration des Ponts et Chaussées 30 Advantage 51, 63 AECL 130 Aerium 122 Aeromarkt 88 Aéroport de Luxembourg 144 AFES 22 Agence France Presse 141 Agence Nationale pour la Rénovation Urbaine (ANRU) 84 Agora 62 AIMS Luxembourg 159 Airbus 96 Ajilon 139 Ajilon Finance & Legal 141 Alcatel-Lucent 139, 156 Allen & Overy Luxembourg 50, 132 Alstom 88 Alter Domus 62, 66, 59 Alter Domus Alternative Asset Fund Administration 66 Amazon 24 Amcham 144 Antal International 176, 181, 192 AOL 24 APC 139 APC MGE 139 APPL 24 APSI 151 Arbed 236 Arcelor 212 ArcelorMittal 23, 52, 54, 55, 78, 144, 234, 56, 168 Architecte Volker Doench 152 Arendt & Medernach 59, 62 Artfusion 62 Arthur Andersen 236 Assurance & Benefits Courtage 139 AT&T 139 Ateliers Feidert 78 Athlon Car Lease 203 Atoz 61 Autocenter Goedert 137 Automobile Club du Luxembourg 93 Autosdiffusion Losch/Audi 35 Autosdiffusion Losch/Volkswagen 49 Avaya 139 Axis 176, 190 Axis Communications 137 Axiss Immo 141 Azlan-Tech Data 139 Banco Santander Totta 64 Bank of New York 59 Bank of Scotland 122 Banque Indosuez 124 Banque Invik Luxembourg 66, 132 Banque Privée Edmond de Rothschild 62 Banque Raiffeisen 53 Bauer & Associés architectes 30 Baxter 122 BCEE 59, 167 BCL 18, 66 BDO Compagnie Fiduciaire 141 Befimmo 126 BEI 20, 22 Belgacom 139 Bespoke Breeam 20 BEST 18 Betic 18 BFM 121 BGL 60 Bijouterie Molitor 8 Binsfeld 137 Binsfeld Communication 63 Binsfeld Corporate 143 BIP Investment Partners 56, 88 Bizart 139 BNP Paribas 122 BNP Paribas Luxembourg 96, 132, 164, 166 BNP Paribas Service Cortal Consors 95 Boeing 96 Bofferding 51 Bomag 148 Bombardier 52, 96 Bouygues Telecom 139 Boydens 18 Bristol Myers Squibb 122 British Chamber of Commerce 144 Brocade 156

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BskyB 24 BT Worldwide 139 BTEC 143 Bull 51 Bureau d’architecture Tatiana Fabeck 18 Bureau Line Office 234 Caceis 164 Cactus 60, 236 Camille 143 Capital@work 67 Cargolux 212 Carlyle 59 Casino 2000 60, 110, 111 Casino de Bruxelles 122 Castegnaro Cabinet d’avocats 144 Catch 51 CB Richard Ellis 116, 124 CD Associates 182 Cegedel 60, 79 CEL 156 CENARP 55 Central Saint Martin School Londres 139 Centre aquatique CNI Les Thermes 63 Centre culturel de rencontre Abbaye de Neumünster 229 Centre Européen des Consommateurs 82 Centre national sportif et culturel d’Coque 32, 60, 127 CEPL 125, 172, 174 CEPS/INSTEAD 18 CFL 22, 34 CFL Cargo 34 Chamber of Commerce and Industry, Essen, Mülheim, Oberhausen 131 Chambre de Commerce 131, 132, 144 Chambre de Commerce et d’Industrie de la Moselle 84 Chambre des députés 28 Chambre des Métiers 52, 160, 171 Chambre des Métiers et de l’Artisanat de la Moselle 82 Chambre des Salariés 100 Chambre régionale de Commerce 82 Chaussures Léon 141 Cisco 139, 156 Citabel Sports 60 Citroën 12 CLC 141 Clearstream 138 Clearstream Banking Luxembourg 66 CNPD 22 CNPF 20 Codic 116 Coditel 51 Codur 52, 229 Comed 51, 55 Comité de desserte du sillon Lorrain (TER) 84 Comité International Olympique (CIO) 60 Comité Olympique et Sportif Luxembourgeois (COSL) 60 Commercial Bank International 64 Commissariat aux assurances 64 Commission européenne 24, 28, 66, 82, 122 Communauté d’agglomération Portes de France 84 Commune de Bertrange 30 Commune de Walferdange 62 Compagnie de Banque Privée 234 Compass Group 143 Computersystems 150, 158 Comquest 55 Comtech 139 Concept Factory 63 Conseil Prud’hommes 100 Conseil régional de Lorraine 82 Consultis 205 Corom 234 Cour de Cassation de Paris 141 Cour européenne de Justice 76 Cour Grand-Ducale 55 CPI Luxembourg 126 Creative Commons 56 CREFI 76 CRP Gabriel Lippmann 18, 20 CRP Henri Tudor 20, 52, 150, 175, 208, 210 CSB Consulting 51 CSSF 172 CTG 157 CVC Capital Partners 59 d’Handwierk 160 Dassault 96 Datacenter Luxembourg 56 De Tijd 64 Decker, Lammar & Associés 30 Delhaize 51 Delhaize Luxembourg 59 Deloitte 24, 151, 177 Deloitte Luxembourg 139 Delphi Diesel Systems 88 Design Luxembourg 63, 144 Deutsche Akademie de Richter de Berlin 137 Deutsche Akademie de Richter de Trèves 137

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Deutsche Bank 64 Deutsche Bank Luxembourg 64 Devoteam Luxembourg 152 Dexia 19, 31, 50, 212 Dexia BIL 151 DG Bank Frankfurt 66 DG Bank Luxembourg 66 Diamond Aircraft Industries 88 Diane Heirend & Philippe Schmit Architectes 78 Dimension Data 139 DMR Consulting 153 DO Recruitment Advisors 139, 176, 188, 195 Doctor Chexs 130, 176, 192 Domaine Thermal de Mondorf 14, 63 DTZ 128, 132 DuPont de Nemours 100 DZ Bank International 66, 212 EASA 96 eBRC 24, 152 Ecole Centrale 32 Ecole Supérieure de Commerce de Grenoble 143 Economist Club 98 Edita 50, 52 Editpress 51, 60 Editus 55, 137, 234 Edouard Franklin 139 efinancial Careers 133 Eldoradio 141 Electro Security 63 Elitt Interim 137 Elvinger, Hoss & Prussen 132 EmailGarage 152 Emresa 105 Entreprise des P&T Luxembourg 24, 66, 152 eRBC 143 Ernst & Young 55, 56, 132, 164 Espaces Saveurs 234 Essen Association of Wholesale and Foreign Trade 131 Essen Employers’ Association 131 Essen Retail Association 131 Etat luxembourgeois 20, 32, 34, 100 Eurobéton 132 Euroclear 122 Euroclear Bank 66 EuroDNS 56 Eurostat 18, 20 Events & More 62, 59 Evolution Plus 168 Exigo 139 Explorator 234 Explorator.lu 119 e-Xstream engineering 56 Fachhochschule für Oekonomie und Management 131 FaradayClark 140, 179 Fast 176, 183, 184 Fast Training 137 FC Metz 153 Fédération des Artisans 100, 160 Fedimmo 126 Fernbach 64 Fiduciaire Whitecourt 59 Fimeca 88 FNR 18 Focus Consulting 137 FOM 131 Fondation de l’Architecture et de l’Ingénierie 54, 144 Fonds Belval 18, 144 Fonds d’urbanisation et d’aménagement du Plateau de Kirchberg 30 Fonds du Logement 78 Forem 116 Fortis 60, 164, 166 Fortis Bank 64 Fortis Insurance Belgium 122 Fortis Investments 66 Fortis Real Estate 128 Fortis Real Estate Asset Management 126 Foyer 10 Frankfurt-Hahn Airport 58 Fujitsu Consulting 153 Fujitsu Siemens 139 Fujitsu Siemens Computers 156 Garage Rodenbourg 55 Glitnir Bank 68 Glitnir Bank Luxembourg 68 Global Jet Luxembourg 96 Goodyear Dunlop Tires Europe 137 Gouvernement luxembourgeois 34, 212 Grand Hotel Cravat 112, 113 Groupe Becca 122 Groupe Mestdagh 116 Groupe Technology Solutions 143 Groupe Wagner 116 Guardian 132 Guardian Europe 141 Guidance 152 Guido & Glas 234 Gulfstream 96 GZ Bank International 66 H&V 30 Hays 176, 185, 194 HEC Montréal 76 HEC Paris 174 Hilton Hotel 106 Hilton Luxembourg 115 Hôtel Français 129 Hôtel Le Royal 107, 108, 109, 144 HP 152, 156 HP Luxembourg 143, 151 HR Services 207, 186 Hudson Luxembourg 176, 187, 190 Hyundai 60 IBM 139 Iceland Central Bank 68 Iceland Chamber of Commerce 68 Iceland Express 58 Iceland Review 68

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ICN 153 IDS Scheer 210 IFAS 130 IFBL 172, 174, 189 IFCC 132, 172, 191 IFE 24 IFSB 63 IGSS 100 ILR 150 Immoquest 116, 128 Imprimerie Centrale 137 Imprimerie Faber 62 Imprimerie Mil Schlimé 4 IMS 248 Indacom 139 ING 50 ING Group 145 ING Insurance Europe 145 ING Luxembourg 59, 132, 145, 152 ING Real Estate 128 INSEE Lorraine 82 Institut français d’Action sur le Stress 130 Institute for Systems Biology (ISB) 20 Institute of Machine Dynamics 148 Integrated Biobank of Luxembourg (IBBL) 20 Intel Corporation 156 Interact 139 Interfiducaire 65, 160 Interformation asbl 137 Interparking 122 Intertec Systems 64 IQ Solutions 143 Isoletanche 152 IT Professionnals 151 ITM 100, 160 ITNews2.0 151 Jamendo 56, 151 JCI Luxembourg 56 Jet Aviation 96 Jetfly Aviation 88, 96 Jeune Chambre Economique du Luxembourg 144 Job Partner Luxembourg 51, 176, 178 Jobs.lu 141 jobs.paperjam.lu 91, 211, 247 JP Morgan 160 Julius Baer 59 Juniper Networks 156 Kaupthing Bank 68 Kaupthing Bank Belgium 68, 70 Kaupthing Bank Luxembourg 68, 70 Kaupthing Bank Switzerland 70 KBC Lease 141 KBL 63, 64, 141 KBL European Private Bankers 64, 151 Kewlox 152 Key Job 141, 180 Kinepolis 84 Kiwanis Club 62 Kleinbart FSTC 137 Kneip 139 Kosmo 62 KPMG 24 Krediet Trust 141 Kronospan 141 L’essentiel 50, 52 La Cuisine de Zheng 231 La Luxembourgeoise 60, 88 La Medina 144 La Meuse 128 La Tannerie 82 Landsbanki 68 LCGB 100 Le Quotidien 52 Lease Plan 63, 83 Leclere & Walry 141, 143 Lecuit Opto-Technical 212 Legitech 163 LELA+ 84 Liege Airport 116, 128 Lilith Project 147 Linklaters 59 Lombard Assurances 103 London Business School 68 Loterie Nationale 60 Loyens & Loeff 141 Luxair 52, 54, 55, 58, 63, 144, 152 Luxbat 78 Luxconnect 24, 152 Luxe.TV 52 Luxembourg et Grande Région, capitale européenne de la Culture 2007 51 Luxembourg for Business 137 Luxembourg School of Finance 76 Luxexpo 32, 141 LuxGSM 41, 63, 152 Luxlait 55, 152 Luxmold 78 Luxtram 32 Lyreco 137, 139 M. Immobilier 22 Maitland Luxembourg 141 Mangrove Capital Partner 56 Manpower 143 Manulor 82, 84 MarkCom Luxembourg 63, 144 Maslux 77 Mastercraft Language Solutions 143, 180 Media Assurances 50 MeeTincs 144 Mercury Urval 176, 178 Metalica 78

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Metalica SA-Division Feidert fire-protection 78 Microsoft 24, 116, 152, 154 Microsoft Dynamics NAV 210 Mikado 63, 137 Mike Koedinger Editions 55, 63, 143, 234 Ministère de l’Egalité des Chances 144 Ministère de la Fonction publique et de la Réforme administrative 236 Ministère de l’Economie et du Commerce extérieur 28, 135 Ministère des Classes moyennes, du Tourisme et du Logement 28, 210 Ministère du Travail et de l’Emploi 100, 160 Molitor, Fisch & Associés 137, 141, 143 Monster Luxembourg 141, 143 Monster.lu 146 Moody’s Investors Service 68 Moovijob.com 183 Moskito Productions 63 Mourant Luxembourg 141 Mousel 22 Mudam 144 Navision 210 Nespresso 152 Netcore PSF 66 NetJets 88, 96 New Spirit 51 New York University Stern School of Business 76 NGR Consulting 153, 251 NH Hotel 114, 144 NIBC 68 Noble et Scheidecker 248 Nomura 96 Nomura Bank 122 Noosphere 55 Novell 137 Novotel Kirchberg 144 Nucleus Research 210 Objectif Plein Emploi (OPE) 143 OCDE 28 OCE 137, 139 Oceal 142, 176, 194 Odyssey Financial Technologies 151 Office National du Tourisme 82 OGBL 100 Open Field 210 Opium 233 Oppenheimer 141 Orchestre Philharmonique du Luxembourg 235 Ordre des Architectes et des Ingénieurs-Conseils 22, 30, 150 Orgavision 210 Panelux 55 Pangloss International 144 paperJam 50, 55, 132, 144, 146, 151, 234 paperjam.TV 151 Paribas 153 Parlement européen 122 Partnership for Personalized Medicine (PPM) 20 Paypal 24 Peintures Levis 152 Personal Officers Group 168 Peugeot 143 PHI Data 137 Philippe Partners 62 Philips Network Systems 139 PHM Computing 137 Ping An 66 Pioneer Asset Management 59 Piton Lux 212 Pizza Hut 63 Plan K Advertising 63, 137, 139 Plataan 152 Point24 52 Polycom BV 137 Poudrerie de Luxembourg 78 Prefalux 52 PricewaterhouseCoopers Luxembourg 24, 122, 132, 186 Primergy 156 Pro C900 156 Prodware Belux 212, 213 ProfilerConsulting 71, 176, 188 Progress Software Corporation 156 Prolingua 134, 207 Property Partners 21, 22 PSA Peugeot Citröen 139 Push the brand 63 PWF 143 Radio France Internationale 141 Raiffeisen 75 Randstad 51, 182 Randstad Interim 149 RBC Dexia Investor Services Luxembourg 59 RBS Luxembourg 64 Remedia 151 Renault Koleos 27 Renault Laguna 47 Renault Luxembourg 143 Réseau Entreprise Europe 82 RH Partners 176, 184 Ricoh 156 Roche et Moreau 88 Royal Bank of Scotland 64, 96 RTL 60 RTL Group 50 RTL New Media 234 RTL Radio Lëtzebuerg 141 RTL Télé Lëtzebuerg 141

Heart University s Sacred Saint-Paul Luxembourg

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74, 172, 199 51, 60 Salesforce.com 151 Santander 64 SAP 139, 212 SAS Trèves Investissement 82 Schneider Electric 139 SD Worx 39, 160 Secaron 155 Second Life 52 Secure Computing Corporation 156 Securex 146, 197 Sécurité Sociale 236 Service Cortal Consors 234 Service des Médias et des Communications 55 Service Interdépartemental du Commerce Extérieur 82 Service National des Sites et Monuments 30 Servior 59 SES 144 SES Astra 62 SESF 63 SHU 74 Sitgate 76 Skype 24 Smart Air 88 Smart France 143 SMITU (Syndicat Mixte des Transports Urbains Thionville Fensch) 84 Société Générale Bank & Trust 143 Sodexo Pass 193 Soludec 160 Solvay (ULB) 124 Solvay Business School 76 Soutirages Luxembourg 54, 55 State Street Bank Luxembourg 168 Statec 22 Steinmetz & De Meyer Architectes 30 Step by Step 50, 132 Swedbank Luxembourg 70 Swedbank Stockholm 70 Swiss Life 201 Swiss-American money laundering investigation of bankers and lawyers 72 Synergie 137 Systemat Luxembourg 81, 143, 144 Systemsgroup 66 Syvicol 30 T.TV 150 TAG Aviation 96 Tango TV 150 Technoport Schlassgoart 56 Tele2 150 Telindus 139, 151 Temenos 75 The Directors’ Office 59 The Economist 76 Thomas & Piron 116 TNS-ILRES 50, 52 Toit pour toi 234 Toshiba 156 Toyota 122 Traiteur Loriers 62 Translational Genomics Research Institute (TGen) 20 Tribunal du travail 100 UBS Luxembourg 137 UCVL 141 UE 20 UEL 28 Ulg 128 Université catholique de Louvain 145 Université de Groningen 141 Université de Kaiserslautern 148 Université de Manchester 137 Université de Sarrebruck 143 Université de Trèves 137 Université de Vienne 143 Université du Luxembourg 20, 34, 76, 148, 212 Université Panthéon Sorbonne 141 Université Witwatersand Tecnikon (Afrique du Sud) 141 University of Reykjavik 68 Utopia 219 Valeres Konstructioun 63 Vanksen Group 51, 52, 56 Vanksen/CultureBuzz 51, 139 Vermeire 137 Victor Buck Services 73 Ville de Luxembourg 30, 32, 62, 132, 234 Ville de Thionville 84 Vinci Park 22, 122 Vinoteca 144 Vision IT 136 Vision IT Group PSF 154 Vistra 141 Vitis Life 57, 144 VMware 150, 156 Vodafone 24, 62 Voglia Mata 234 VoipGATE 56 Vous 63 Voxmobile 2, 3, 63 Voyages Emile Weber 60 Weerts 128 Weyerlux 152 White & Case Varsovie 137 Winssinger 128 Wolf Moritz 223 World-Check 72 X-change.lu 143 Young Energy Prize 80

Prochaine édition: 19 septembre 2008 Pour contacter la rédaction: press@paperjam.lu Pour contacter la régie pub: info@tempo.lu

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