un appel à percevoir autrement la scénographie de défilé Workshop
La scénographie que nous proposons s’inspire de la musique Cirrus, une musique de Bonobo au rythme hypnotique, à la mécanique répétitive. Sa structure en transformation constante nous a guidés vers la création d’un espace où le mouvement n’appartient plus au corps, mais à la machine.
SÉPARATIONPAPIERDERIZ
Plutôt que de suivre le modèle classique du défilé, où les mannequins avancent sur un podium pour être regardés, nous avons cherché à faire exactement l’inverse, les corps restent presque immobiles. C’est le sol sous leurs pieds qui les emporte. Une plateforme sinueuse, tournante, anime leur présence comme si elle les absorbait dans un système plus vaste, plus froid, plus fort qu’eux.
SOLENVERRETREMPÉNOIR
ASSISESENALUMINIUM
Ce renversement vise à questionner ce que nous appelons encore beauté. Car ce qui nous fascine, dans la surface brillante des choses, n’existe que grâce à ce qui est maintenu dans l’ombre : les gestes techniques, les structures, les mains invisibles. En rendant perceptible ce qui est d’habitude effacé, nous voulons troubler la lecture du spectacle. Non pas par dénonciation frontale, mais par mise en tension poétique. Le spectateur est plongé dans une impression, un malaise, une sensation de décalage.
PROGRAMME : Scénographie d’un défilé de mode à partir de la chanson Cirrus de Bonobo RÉALISATIONS : Création de la 3D, vidéo https://www.youtube.com/watch?v=8afJwJpDofc, visuels pour VR urlr.me/ramxDd et images avec Twinmotion, montage vidéo sur Premiere Pro, plans, coupes, croquis
COLLABORATION : Sofia Madrigal, Léa Prost
ANNÉE : 2024 - 2025
MASTERE : Architecture d’intérieur et scénographie - Ecole de Condé - Lyon Plan
Le son de Cirrus agit comme une pulsation mécanique. Il propulse. Chaque motif active une réponse de l’espace. La lumière tremble, les volumes se déplacent, les silhouettes deviennent accessoires d’un système qui semble fonctionner tout seul. Nous voulons créer une expérience d’ambivalence : entre fascination et prise de conscience, entre beauté et inquiétude. Faire ressentir que si nous continuons à glorifier la surface sans jamais regarder ce qui la soutient, alors nous serons bientôt totalement à la merci des systèmes que nous avons nous-mêmes créés. Privés d’émotion, d’erreur, d’humanité. Notre scénographie est un geste critique. Un appel à percevoir autrement. À reconnaître, enfin, la place et la valeur de celles et ceux que l’on ne montre jamais. C’est dans l’ombre que tout tient.
Symbiose,
Aménagement d’un commerce pour la marque Corail°
Workshop
- module 3D - 45x45x45cm
PROGRAMME : Aménagement de la première boutique de la marque Corail°
LOCALISATION : Lyon, 2e arrondissement
COLLABORATION : Sofia Madrigal
ANNÉE : 2024 - 2025
MASTERE : Architecture d’intérieur et scénographie - Ecole de Condé - Lyon
Symbiose est un projet d’aménagement d’un espace retail modulable et reproductible pour la marque de baskets éco-responsable Corail°.
La première boutique Corail° se situe dans le 2e arrondissement de Lyon. La marque cible la Gen-Z, principal consommateur de sneakers et génération particulièrement sensible aux problématiques climatiques actuelles.
Le projet commence par une étude approfondie du corail, de sa formation, son fonctionnement et son importance pour la faune et la flore marine. Le corail se forme grâce à la symbiose entre les zooxanthelles (algue microscopique), qui fournissent de l’oxygène et réalisent la photosynthèse, et les polypes (animal invertébré), qui servent de refuge pour ces algues. Chaque polype abrite des milliers de zooxanthelles et donne naissance à une colonie, formant ainsi un récif.
Le corail blanc de Méditerranée, en particulier, intrigue les scientifiques: la structure de son squelette ressemble de manière frappante à celle de l’os humain. À tel point qu’il est aujourd’hui utilisé en chirurgie osseuse pour réparer, reconstruire, remplacer.
Plan produits
Plan zoning et flux
Le corail et le squelette humain partagent une double nature: minérale et vivante, rigide et souple, mémoire et support. L’un comme l’autre sont porteurs de forme, de structure, de continuité. De même, notre colonne vertébrale est le pilier de notre corps, la mémoire verticale de notre évolution, support de notre posture, de notre souffle, de notre verticalité humaine. Mais cette verticalité trouve son point d’ancrage dans les pieds. Ils sont considérés comme des centres de mémoire corporelle, capables de stocker des tensions, de traduire des déséquilibres, d’influencer l’ensemble de notre posture. Les pieds et la colonne forment ensemble une architecture vivante, un dialogue permanent entre ancrage et élévation, stabilité et mouvement. Réalisé lors d’un workshop d’un e semaine, le projet se construit comme du corail, une forme simple qui se reproduit à l’infini et à laquelle se greffe une forme organique pour former un récif, du mobilier. Nous avons tenu à créer un projet éco-responsable qui reflète l’identité de la marque. Ainsi, le module (vertèbre) de 45x45x45 cm peut se reproduire à l’infini, être déplacé, modulé et réutilisé au grès de l’évolution de la marque. Des formes souples ou rigides s’imbriquent, se posent dessus ou entre les vertèbres selon le besoin (assises, table, comptoir, exposition, etc.). Les deux fonctionnement ensembles, en symbiose.
Plan et coupes métrés
S’insérer dans la falaise,
Le patio et la cour, créateurs d’espace
Semestre 10
Dans la continuité des recherches du premier semestre de M2, le projet cherche à explorer le thème du patio et de la cour, leurs caractéristiques et leurs différences.
L’école d’architecture, située au nord de Bastia dans le quartier de Toga, marque la fin de la trame urbaine du centre-ville. Ce quartier éclectique, traversé par une histoire multiple, accueille un site fort, pourtant oublié du paysage urbain. Le projet crée une tension scénographique, venant valoriser la falaise haute de 20 mètres. Il s’aligne sur la trame urbaine et clôt ce territoire difficile à occuper. Ici, l’insularité est exaltée par un regard volontairement tourné vers la falaise et les montagnes bastiaises, délaissant la mer.
PROGRAMME : Ecole supérieure d’architecture, niveaux de la licence à la HMONP, un laboratoire de recherche et diverses salles participant à l’enseignement de l’architecture.
LOCALISATION : Bastia, Corse
ANNÉE : 2022 - 2023
MASTER : Les pensées du projet, l’Architecture comme discipline. ENSAGrenoble.
ENSEIGNANTS : Philippe Deletraz, Guy Dépollier Plan de situation
Le parcours se compose de deux entités complémentaires : un mur long et massif, en pierres de taille, s’inscrit dans la trame et ferme la falaise à l’est. Ce mur abrite circulations, espaces de travail et expositions, offrant un espace dense où le matériau et la lumière dialoguent. Entre ce mur et la falaise, séparés par des patios, s’organisent les refends qui accueillent les salles dédiées à l’enseignement. Les patios créent des respirations, des vides qui contrastent avec la masse et réduisent l’échelle du bâtiment. Ils construisent des espaces intimes, générant une intériorité forte dans le projet, tout en réinterprétant la roche et ses cavités naturelles.
Ce travail vise à révéler un lieu monumental oublié du paysage bastiais, en l’inscrivant dans le tracé urbain et en proposant une expérience spatiale mêlant monumentalité, intimité et immersion sensorielle.
Plan masse
Maquette du projet, échelle 1:200, enduit et carton blanc
Maquette de site, échelle 1:1000, carton ondulé et carton blanc
Coupe transversale
Coupe transversale refend 2
Coupe transversale BB’
Coupe transversale patio 3
Repérage sur le site
S’insérer dans la falaise 0
Légende
Coupe de détail du mur et toit en parement de pierres
Fondation Italo-ibérique,
Cubierta ondulada à Venise
Semestre 8
Planta1
Plantabaja
Plan de situation
tion Italo-Ibérique à côté.
LOCALISATION : Venise, Italie
ANNÉE : 2021 - 2022
STUDIO : Proyecto 7. ETSAMadrid, Espagne.
ENSEIGNANTS : Alfonso Muñoz-Cosme
Planta2
Situé à Venise, sur le site de la Biennale d’architecture, ce projet imagine une Fondation italo-ibérique reliant le pavillon espagnol existant à un îlot de maisons vénitiennes mitoyen, par-delà un mur d’enceinte. Cette connexion se matérialise par une toiture ondulante en brique, qui traverse et unifie les deux entités. Sa hauteur varie en fonction des usages, créant une topographie intérieure fluide et narrative.
Le pavillon espagnol est vidé de l’intérieur pour révéler l’espace, couvert d’un nouveau toit plat contemporain. L’îlot habité est transformé avec délicatesse : certaines parties sont soustraites, d’autres ajoutées, pour accueillir des programmes culturels et résidentiels.
L’ensemble compose une séquence spatiale rythmée, du plus public au plus intime, dans une logique de parcours pensé comme mise en scène. L’espace s’offre par degrés, laissant au visiteur le temps de lire les strates historiques et les interventions contemporaines.
Ogranigrammes en plan et en coupe
Planta1 Planta2
Coupe longitudinale Nord-Sud
Coupe longitudinale Sud-Nord
Axonométrie
Plan masse
Centrale lechera Clesa,
Vie urbaine dans la centrale laitière
Semestre 7
Maquette échelle 1:200 d’une partie significative du projet
Le projet, situé au nord de Madrid, en Espagne, comprend la rénovation d’une ancienne laiterie et la construction de 200 logements productifs, 50 logements pour étudiants, 50 logements pour personnes âgées, 50 chambres d’hôtel et des lieux communs, culturels et de loisirs.
L’hôtel est situé en face de l’ancienne usine et centre l’arrivée sur le site. Les bâtiments d’habitation poursuivent les îlots autour du site. Une passerelle relie les différents bâtiments au parc et à la gare afin que le site soit connecté à la ville.
PROGRAMME : Transformation d’une ancienne centrale laitière en centre culturel, réalisation de 200 logements, un hôtel de 50 chambres, 50 logements séniors et 50 logements étudiants dans un parc relié à la gare ferrocière.
LOCALISATION : Madrid, Espagne
ANNÉE : 2021 - 2022
STUDIO : Proyecto 6. ETSAMadrid, Espagne.
ENSEIGNANTS : Emilio Tuñon Plan masse
Le parc s’inspire du Parc de la Vilette et de ses folies placées sur la trame et accueillant diverses activités. L’espace libre du parc est scénographié et habité par des éléments ponctuels et léger.
Les bâtiments du projet reprennent la forme des immeubles typiques de la ville avec un patio au centre entouré de passerelles qui déservent les logements tournés vers l’extérieur. Les logements du projet s’inspirent de ceux de Lacaton et Vassal avec une double paroie pour correspondre avec le climat de la ville de Madrid.
L’ancienne centrale laitière est conservée dans sa forme et ses volumes. Les nouveaux espaces culturels s’intègrent dans les grands volumes de la centrale.
Organigramme des usages sur le site
Organigramme axonométrique des usages dans la centrale
Plan schématique du parc
Logements du T1 au T4 _ Schéma, Plan, Coupe, Axonométrie
Chambre d’hôtel Logement étudiant Logement sénior
Coupe perspective
Isométrie
L’arbre,
Hameau dans la vallée du Grésivaudan
Semestre 6
PROGRAMME Création d’un hameau de 100 logements et d’un écolodge
LOCALISATION : Saint Nazaire-les-Eymes, Isère
ANNÉE : 2020 - 2021
STUDIO : Synthèse architecturale, urbaine et paysagère. ENSAGrenoble.
COLLABORATION : Camille Simonin Plan masse
Maquette du projet, 1:200
Maquette du projet, 1:1000
Le projet, en binôme, se situe au-dessus de Saint-Nazaire-les-Eymes, au bord du torrent du Manival qui coule dans l’Isère.
Le hameau est situé sur un site d’aspect lunaire, très sec, affecté par les crues du Manival. Le sol est irrégulier, jonché de flore basse, et en mauvais état à cause de l’impact du torrent formant un décor brut
Retranscription chronologique de ma première promenade sur le site, fusain et aquarelle
Coupes
Vue d’ambiance sur la place du hameau
Vue d’ambiance depuis la passerelle centrale vers les logements
Ecole d’architecture,
Les façades de la tour sont composées d’un système de murs rideaux, alternant entre panneaux vitrés et panneaux pleins qui apportent une lumière naturelle adaptée aux différents usages.
Les façades de la tour sont composées d’un système de murs rideaux, alternant entre panneaux vitrés et panneaux pleins qui apportent une lumière naturelle adaptée aux différents usages. Ainsi, dans le socle nous retrouvons une salle d’exposition, une bibliothèque, un amphithéâtre et une salle des associations. La tour abrite le hall d’accueil, les quatre salles de studios de projet, des logements, une salle de détente, une salle d’arts plastiques, ainsi qu’une terrasse au dernier étage. Le socle du projet est constitué de béton, de même que l’ossature de la tour. Le toit de la tour est végétalisé, permettant de se démarquer des immeubles alentour.
Ainsi, dans le socle nous retrouvons une salle d’exposition, une bibliothèque, un amphithéâtre et une salle des associations. La tour abrite le hall d’accueil, les quatre salles de studios de projet, des logements, une salle de détente, une salle d’arts plastiques, ainsi qu’une terrasse au dernier étage.
Nouvel espace pour l’Ecole de Grenoble
Semestre 5
COURONNE EMILIE FAURE MADELEINE
Couronne Emilie
Faure Madeleine
STUDIO CHAZALON S5 ENSAG 2020/2021
Le socle du projet est constitué de béton, de même que l’ossature de la tour. Le toit de la tour est végétalisé, permettant de se démarquer des immeubles alentour.
Studio Chazalon S5 _ Ensag 2020-2021
Schémas de principes
Le projet prolonge l’École d’architecture de Grenoble en réinterprétant le parking-passerelle du Trident, situé entre l’avenue de l’Europe et l’avenue de Constantine. À la croisée de flux urbains, il devient dispositif de liaison entre ville, transports, commerces et campus.
La structure existante est conservée comme socle scénique, sur lequel se greffe une tour, au nord. Cette composition articule les circulations horizontales et verticales dans un parcours chorégraphié par paliers. Un jardin en gradins accompagne la montée vers la passerelle, mettant en scène la progression du visiteur depuis la rue.
PROGRAMME : Création d’une seconde unité pour l’ENSA Grenoble à la place d’un parking passerelle entre un centre commercial et l’ENSAG actuelle.
LOCALISATION : Grenoble, France
ANNÉE : 2020 - 2021
COLLABORATION : Emilie Couronné
Les façades en verre dévoilent le paysage au fil de l’ascension. Des sheds sculptent la lumière naturelle dans le socle, en écho à la toiture de l’ENSAG, créant une ambiance intérieure rythmée. En hauteur, les salles en retraits forment des mezzanines tampons, jouant avec les ombres pour filtrer la lumière du sud.
Le projet est pensé comme une scénographie traversable, un lieu d’apprentissage où chaque déplacement devient une expérience spatiale et lumineuse.
Le Belvédère
tour formant un L.
De cette forme résulte la circulation verticale et horizontale qui s’articulent entre elles.
Le visiteur entre au niveau de la passerelle, face à l’ENSAG. Dès le jardin situé au sud de la parcelle, l’utilisateur est en constante ascension. Il est guidé par les paliers jusqu’à l’escalier qui constitue la colonne vertébrale de la tour. Au terme de son ascension, le visiteur peut observer du haut du belvédère la ville de Grenoble et les montagnes environnantes. En effet, la tour mesure 34m de haut, et surplombe donc les immeubles alentour. Au niveau 0, le parcours du visiteur est guidé par la lumière naturelle qui pénètre par les sheds orientés au sud, éclairant l’ensemble du socle.
Les façades de la tour sont composées d’un système de murs rideaux, alternant entre panneaux vitrés et panneaux pleins qui apportent une lumière naturelle adaptée aux différents usages.
Ainsi, dans le socle nous retrouvons une salle d’exposition, une bibliothèque, un amphithéâtre et une salle des associations. La tour abrite le hall d’accueil, les quatre salles de studios de projet, des logements, une salle de détente, une salle d’arts plastiques, ainsi qu’une terrasse au dernier étage.
Le socle du projet est constitué de béton, de même que l’ossature de la tour. Le toit de la tour est végétalisé, permettant de se démarquer des immeubles alentour. Coupe perspective longitudinale
La Bajatière,
Logements intermédiaires à partir d’une séquence urbaine
Semestre 3
Plan de rez-de-chaussée
Coupe perspective
PROGRAMME : Création d’une seconde unité pour l’ENSA Grenoble à la place d’un parking passerelle entre un centre commercial et l’ENSAG actuelle.
LOCALISATION : Grenoble, France
ANNÉE : 2019 - 2020
STUDIO : Types et manipulations. ENSAGrenoble.
ENSEIGNANTS : Etienne Léna
Ce projet de logements intermédiaires s’inscrit comme une résurgence scénographique d’une séquence urbaine issue de la Villeneuve de Grenoble, territoire de contrastes et de rythmes, pensé comme un théâtre de la vie quotidienne. À la Villeneuve, les cheminements sont sinueux, les perspectives ouvertes ou resserrées, les hauteurs varient, les seuils se multiplient : une composition en clair-obscur, où chaque pas révèle une nouvelle scène.
Situé à La Bajatière, le bâtiment sur deux niveaux réinterprète ces logiques spatiales pour en faire un espace habité. Il reprend les jeux de pleins et de vides, les passages étroits débouchant sur des ouvertures, les variations de hauteurs sous plafond qui rythment l’expérience du corps en mouvement.
Le projet s’inscrit dans une composition collective, en dialogue avec d’autres propositions étudiantes sur la même parcelle. L’ensemble forme un dispositif architectural sensible, où les retraits et avancées orchestrent les transitions entre l’intime et le commun, entre l’abri et le passage.
Maquette du logement
Maquette de la séquence
Ossature et enveloppe
Semestre 2
Plan masse
PROGRAMME : Recherche de forme à partir des thèmes de l’enveloppe et ossature avec comme contraintes les dimensions du socle et une hauteur maximale
ANNÉE : 2018-2019
ENSEIGNANTS : Pascal Rollet
Ce projet explore la relation entre ossature et enveloppe à travers une mise en scène spatiale inspirée de la mosaïque. Les cubes habitables, tels des tesselles architecturales, s’insèrent dans une trame régulière de poteaux et de poutres, composant un tableau tridimensionnel.
Le parcours se déploie entre ces volumes, à trois niveaux, dans une scénographie de la traversée faite de passerelles et d’escaliers. L’ossature reste apparente et expressive, visible dans les circulations, tandis que l’enveloppe s’exprime dans l’intimité des cubes étroits. Le corps navigue entre structure ouverte et espaces clos, entre plein et vide, dans une expérience fragmentée mais rythmée, où chaque pas révèle une nouvelle tesselle habitée.
Axonométrie éclatée à la main
Masse et espace
Maquette
PROGRAMME : Recherche de forme à partir des thèmes de la masse et de l’espace avec comme contraintes les dimensions du socle et une hauteur maximale
ANNÉE : 2018-2019
ENSEIGNANTS : Pascal Rollet
Ce premier projet du second studio explore la masse comme génératrice d’espace, dans une approche sensorielle et narrative. Le dispositif s’appuie sur les notions d’enfermement, d’étroitesse, d’épaisseur et d’oppression. Le visiteur est pris dans un labyrinthe de couloirs de 1,20 m de large, aux murs denses et hauts, où les plafonds varient en hauteur, accentuant les tensions du corps en mouvement.
La lumière filtre par des failles entre murs et plafonds, soulignant les discontinuités, rendant le parcours ambigu, presque mental. La circulation devient expérience dramaturgique, rythmée par l’ombre et la matière, tendue par une seule volonté : trouver l’issue, échapper à la masse.
Vue intérieure
Coupe transversale
Variations et expérimentations,
Atelier Taiyo, Tadao Ando
Semestre 1
PROGRAMME : Recherches de formes et compositions à partir du projet de Tadao Ando
ANNÉE : 2018-2019
ENSEIGNANTS : Dominique Putz
Maquettes finales re réinterprétation des principes de l’Atelier Taiyo dans un plan de 9*9*3
Haut Maquette coupe 1:200
Bas Maquette entière 1:50
Ce projet est une relecture de l’atelier Taiyo réalisé par Tadao Ando à Osaka. La maquette à l’échelle 1:50 condense ses principes fondamentaux dans un pavé rigoureux de 9 × 9 × 3 m, révélant une trame régulière de poteaux porteurs et des ouvertures verticales traversantes, alignées sur toute la hauteur.
À la manière de l’Église de la Lumière, les murs deviennent dispositifs lumineux : ils sculptent l’espace en générant des puits de lumière contrôlés, révélant l’épaisseur des pleins et la tension des vides. La lumière naturelle, filtrée, oriente le regard et met en scène la matière dans une composition sobre, précise, et silencieuse.
Maquette de l’atelier Taiyo, Tadao Ando
Arts plastiques
Design graphique
Pictogrammes et poster
Semestre 7 _ 2021-2022 _ ETSAMadrid
Dans le cadre de la classe de graphisme, j’ai développé des pictogrammes puis dessiné une série d’actions pour représenter les pictogrammes dans différentes positions. Enfin, j’ai réalisé une affiche sur un sujet sélectionné, incluant une carte, au format A3. Cette affiche concerne le nombre de personnes infectées par le VIH qui vivent avec et les personnes qui sont mortes de quelque chose lié au VIH en 2020 dans chaque par tie du monde.
Ce travail d’arts plastiques est basé sur la recherche du volume, de la couleur et de l’uniformité à l’encre de chine noire uniquement. Trois nuances de gris, clair, moyen et foncé sont obtenues avec différentes techniques. La recherche de nuances aboutit à une composition de carrés faits de ces gris et de textures trouvés dans la ville avec laquelle nous donnons du relief aux cubes.
ces œuvres s’articulent autour de la couleur. Les couleurs se déclinent dans différentes nuances et compositions. Ils sont également amenés à des nuances de gris pour être ensuite mis au même niveau de gris afin de définir les formes ou, au contraire, de leur donner du relief.
Expérimentations échelle 1:1
Isolation en briques terre-paille
Workshop _ Maison 24h
Juillet 2023 _ Laboratoire de recherche AE&CC _ Grenoble
Ce workshop visait à isoler la maison 24h, réalisée à la fin des années 1980 par l’équipe du master AE&CC sur le campus de Grenoble, par le toit avec des brique en terre et paille. Les briques sont posées sur un mortier terre/ciment/eau, les espaces sont comblés par une préparation terre/paille identique aux briques. Le tout est ensuite recouvert d’un gobti terre/eau très liquide.
Toit en cour de construction _ Briques en premier plan
Toit fini _ Gobti posé
Maison 24h et toit isolé
Ile de jeu
Expérimentation à l’échelle 1:1 pour des enfants
Semestre 4 _ 2019-2020 _ ESNAGrenoble _ Magali Paris
Au cours de cette semaine de test, nous avons construit une île de jeu pour les enfants en groupes de six personnes. Les enfants ont d’abord construit leur propre idée d’île avec des cubes de bois et du papier. Sur cette base, nous avons ensuite construit un dispositif de jeu avec des rails en placoplâtre, du tulle, du bois et des diodes électroluminescentes, qu’ils ont ensuite testé.
Ile imaginée par les enfants
Ile construite en groupe et utilisée par les enfants
Poutre en béton armé
Expérimentation mécanique à l’échelle 1:1
Semestre 3 _ 2019-2020 _ ENSAGrenoble _ Zaninetti
Dans le cadre du cours de mécanique, matériaux et construction, nous avons construit en groupe une poutre en béton armé. Nous nous sommes basés sur des calculs pour déterminer la forme de la poutre, sa hauteur -la poutre devait mesurer 1,10m- et la distance du coffrage en fer. La poutre devait résister à une charge de 200 Kg pour un poids le plus minime possible. Le coffrage a été réalisé en bois et en polystyrène.